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Pédicellaires : (de pedicellaria,
sing. ; pedicellariae, pl.) Structures spécialisées, défensives,
articulées sur des granules. En forme de pinces comportant de 2 à 5 mors, au
bout d'un pédoncule grêle. De taille microscopique, ils sont rarement
conservés à l'état fossile. |
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Perforé (tubercule) : La perforation au
centre du mamelon (le foramen) permet le passage de tissu ligamentaire, solidarisant la radiole au tubercule. |
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Perignathique : voir à Anneau
perignathique. |
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Périproctale (aire) : Par abus de langage,
nous employons le terme périprocte pour désigner une structure qui a disparu
dès la mort de l'animal. En fait le périprocte était bordé d'une structure
souple supportant de très petites plaques, disposées concentriquement. On
appelle donc le vide laissé sur les fossiles : aire périproctale. |
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Périprocte :
Anus, par analogie : partie du test qui entoure l'anus puisque celui-ci a
disparu à la mort de l'animal. |
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Péristome : Bouche, et par analogie la
partie du test qui entoure celle-ci. |
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Perradial : Voir
figure. |
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Petale : Zone ambulacraire différenciée
adapicalement en forme de pétale lancéolé, plus ou moins ouvert à sa partie
distale. Les podions spécialisés de cette zone ont une fonction plus ou
moins respiratoire. Les paires de pores dessinant le pétale sont modifiés,
inégaux ou élargis en forme de fente. |
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Pétaloïde : Se dit d'une zone ambulacraire
chez les oursins irréguliers, dont l'aspect reprend typiquement celui d'un
pétale de fleur (exemple : Clypeaster, Clypeus). Le dessin de
chaque demi pétale est dessiné par la colonne de pores géminés de chaque
colonne de plaques ambulacraires. Pour constituer ce dessin, les pores jumeaux semblent s'apparenter à une fente. En
fait, à la loupe on peut observer qu'ils sont extrêmement écartés l'un de
l'autre et que celui qui est le plus extérieur sur le demi pétale possède
effectivement une ouverture fendue. |
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Phyllodes : Structures présentes presque
exclusivement chez les oursins irréguliers, près de la zone péristoméale. Il
s'agit de modifications d'une partie de l'ambulacre : élargissements,
dépression. Des bourrelets peuvent apparaître. Les plaques ambulacraires
sont extrêmement serrées, permettant ainsi une grande densité de podia
pouvant apporter davantage de nourriture vers la bouche par l'intermédiaire
de leur ventouse qui n'a alors plus la fonction d'encrage ou de locomotion,
mais de préhension. |
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Phymosomoïde (type) : Plaques majeures
constituées de plus de trois assules secondaires disposées en rayons et
encadrées par des assules primaires. |
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Pilier : Structures colonnaires reliant en
interne les faces orale et aborale du test. |
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Plaque : Elément de base de la
construction du test des échinides. Elles sont de forme pentagonale ou
dérivée. |
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Plastron : Segment de l'interambulacre 5,
plus ou moins bombé et élargi adoralement. |
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Plate-forme : Zone circulaire située entre
le cône et le mamelon. Elle peut être crénelée. |
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Plurigéminée (zone porifère) : Se dit
d'une zone porifère dont les assules possèdent plus de trois paires de pores
et où l'arrangement se fait par colonnes, ainsi qu'obliquement (pour chaque
plaque individuellement). |
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Plurisociés (pores) : type porifère
présent lorsque plus de trois assules fusionnent en une plaque majeure :
polypores. |
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Podion
ou pied ambulacraire : tube s'élevant,
à cheval sur
un système : pore adaradial/ganule interporal/pore perradial, sur un oursin
vivant. Chaque podion est relié ensuite, à l'intérieur de l'oursin à des
canaux radiaires, au nombre de 5, puisqu'il y a cinq ambulacres. Ces canaux
radiaires sont eux mêmes en connection avec l'appareil aquifère de l'animal,
via la structure qui les collecte : l'anneau oral, situé près de la bouche. En fait,
le tube du podion comprend deux parties : le tube lui-même avec son
muscle, une ventouse. Cet ensemble a une triple fonction : se fixer au
substrat par la ventouse, permettre les échanges gazeux. En effet, le
liquide cavitaire rentre par un pore dans le podion (pore adaradial), contourne une cloison interne et entre à nouveau par un
deuxième pore (pore perradial). Ce faisant, le
liquide se charge de l'oxygène contenu dans l'eau de mer. La troisième
fonction, la préhension, permet à l'animal de se saisir de particules en
suspension dans l'eau ou mélées aux sédiments. En fait, il existe trois
sortes de type de podia différenciés :
- les podia préhenseurs (type P2) avec
bien évidemment présence d'une ventouse, muscle rétracteur présent et
permettant par son épaisseur modérée les échanges gazeux ;
- les podia fixants (type P3) : muscle
rétracteur très développé, permettant le rétrécissement du podion, ventouse
bien développée. L'épaisseur du muscle rétracteur ne permet guère de
fonction respiratoire ;
- les podia respiratoires (type P1) :
muscle rétracteur faible et peu épais pour faciliter les échanges gazeux,
ventouse inexistante.
Sur un oursin fossile, le podion n'est
bien entendu pas conservé. Cependant, on peut parfois en connaître le type
en tentant d'observer au microscope la surface d'insertion musculaire du
podion. Celle-ci est d'autant moins importante que l'on avait affaire à un
podion respiratoire.
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Primaires (tubercules) : gros tubercules
supportés par les plaques interambulacraires. |
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Primaires (assules) : Assules qui occupent
toute la largeur de la demi aire ambulacraire (Cidaris par exemple). |
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Polypore : Se dit d'un oursin dont les
plaques ambulacraires portent plus de trois paires de pores.
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Pore : Canal traversant le test et
permettant au liquide cavitaire de circuler vers des organes extérieurs non
conservés sur les formes fossiles (podia par exemple). |
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Pore pair : Pores séparés par un mur
stéréomique. Ils sont utilisés concomittament par un seul podion. |
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Pseudocomposée (plaque) : Deux plaques
primaires (ou plus) associées, mais sur lesquelles ne se développe pas un
tubercule commun à l'ensemble de ces plaques. |
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Pseudoplurigéminée (zone porifère) : type presqu'identique à celui plurigéminé, sauf en ce qui concerne l'arrangement
oblique des pores : les arrangements obliques se poursuivent à cheval sur
deux assules primaires consécutives. |
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Pseudotrigéminée (zone porifère) : Comme
dans le type bigéminé, les couples de pores médians sont rejetés distalement
et alignés verticalement. Ceux du haut et ceux du bas de chaque assule
primaire ne sont par contre plus alignés sur une seule verticale : ils sont
décalés dans leur superposition et sont donc arrangés verticalement selon
deux colonnes. Par contre on remarque un alignement ternaire oblique à
cheval sur deux à deux plaques contigües. |
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Pyramide : voir Demi-pyramide. |