Acropeltidae
Lambert & Thierry,
1914
(ex. Tribu :
Acropeltinae Lambert & Thierry, page 267)
Genre type : Acropeltis
Agassiz, 1840
Description succinte de la famille : Apex
dicyclique, tubercules non perforés et non crénelés. Ambulacres trigéminés
et unisériés.
|
|
|
|
|
Genre
Acropeltis
Agassiz, 1840
Catalogus systematicus Ectyporum
Echinodermatum fossilium Musei Neocomiensis, p.12
Espèce type
Acropeltis aequituberculatus
Agassiz in Ag. & Desor, 1847 (monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Callovien -
Tithonien |
|
|
|
diagnose originale du
genre |
Catalogus systematicus Ectyporum
Echinodermatum fossilium Musei Neocomiensis, Agassiz, 1840, p.12 |
|
|
|
|
|
|
Acropeltis
atlantica REY, 1989 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Rey in Rey & al. 1989 |
Echinides néocomiens
de Safi (Maroc), p. 5 [603] |
|
Acropeltis
atlantica nov. sp.
P1. 1, fig. 1 à 11
1905 -Acropeltis
aequituberculata AGASSIZ: Gentil & Lemoine, p. 338, pl. 4, fig. 5,
non Acropeltis aequituberculata
Agassiz,1840, p. 12.
Derivatio nominis
De l'Océan Atlantique baignant les falaises qui portent
les différents gisements.
Localité type
Gisement de la falaise de Borj Nador, 6 km au Nord de
Sail (fig. I).
Niveau type
Formation du Calcaire inférieur (Berriasien terminal -
Valanginien basal) ;banc de calcaire micritique et noduleux situé
5 m au-dessous de la dlscontinuité sommitale D2 (fig. 2).
Holotype
Exemplaire BN 13 (pl. 1, fig. 1 à 8).
Paratypes et matériel
13 exemplaires (BN 9 et BN 12 et BN 14 ~.BN 22)
provenant du gisement de Borj Nador constituent la série paratypique.
Le specimen BN 9 correspond à une forme jeune, de petite taille (pl.
1, fig. 9 à11).
Une quarantaine d'individus bien conserves, recueillis
à Borj Nador et à Sidi Bouzid, complètent l'échantillonnage.
Dimensions
Diamètre du test (Dt : de 20 à 27 mm : moyenne 23,8 mm;
holotype : 26 ram.
Hauteur du test : de 10,5 à 14 mm (44 à 56 % de Dt) ;
moyenne 12,1 mm (51% de Dt) ; holotype : 13 mm (50 % de Dt).
Diamètre de l'appareil apical : de 4,5 à 7,5 mm (23 à
30 % de Dt) ; moyenne : 6,2 mm (27 % de Dt).
Holotype : 7,5 mm (29 % de Dt).
Diamiètre du péristome : de 10,5 à 14 mm (48 à 54 % de
Dt ; moyenne : 12,1 mm (51% de Dt) ; holotype : 14 mm (54 % de Dt).
Diagnose
Acropeltis d'assez grande taille, à profil
subconique, peu élevé. Pores ovales loges dans des dépressions et
séparés, dans chaque paire, par un renflement granuliforme. Tubercules
ambulacraires et interambulacraires en rangées espacées et diminuant
très régulièrement de taille à la face supérieure, les
interambulacraires nettement plus volumineux que les ambulacraires. 2
rangées de 13 à 14 tubercules par ambulacre, de 9 à 11 tubercules par
interambulacre. Zone miliaire large, et granulation éparse,
irrégulière et hétérogène. Forts granules mamelonnés sur le bord
externe des interambulacres, à la face inférieure. Appareil apical non
saillant, à plaques génitales allongées et aigues. Pores génitaux en
position variable, à la pointe des plaques génitales, ou bien en avant
et plus ou moins éloigné de ces dernières. Plaques ocellaires adultes
totalement séparées des plaques génitales par les premières plaques
interambulacraires.
Description
Echinide à contour circulaire, profil subconique peu
élevé (hauteur égale à la moitié du diamètre du test, avec base plane.
Certains individus ont un profil plus renflé, avec une face supérieure
plus aplatie.
Zones porifères droites à la face supérieure, sinueuses
à l'ambitus. Pores simples, ovales, loges dans des dépressions aux
rebords légèrement carénés. Ils sont disposés par paires obliques et
se multiplient un peu pros du péristome. Un petit renflement
granuliforme sépare les pores d'une même paire.
Majeures trisociées à plaques entières et sutures bien
visibles.
Tubercules non crénelés, imperforés.
Zones ambulacraires ornées de 2 rangées de 13 à 14 tubercules proches
du bord externe, diminuant très régulièrement de taille à la face
supérieure. Entre les tubercules s'étend une granulation miliaire
irrégulière, tendant à s'organiser en cercles autour des scrobicules
et disparaissant presque totalement au tiers supérieur. |
|
Zones interambulacraires avec 2 rangées de 9 à 11 tubercules nettement
plus volumineux que ceux des ambulacres, diminuant très
progressivement de taille à la face supérieure et places au milieu de
chaque plaque ambulacraire. Espace miliaire assez large, à granulation
Eparse inégale et sans ordre. Quelques granules sont mamelonnés à la
face inférieure, les plus gros bordant les zones porifères.
Appareil apical occupant 1/3 ou 1/4 du diamètre du test, non saillant.
Plaques génitales allongées et acuminées, ornée chacune d'un tubercule
semblable aux tubercules ambulacraires ; celui de la plaque
madréporique est rejeté sur le côté. La position des pores génitaux
est très particulière : ces pores se placent it la pointe des plaques
g6nitales, soit perforant chaque plaque (BN 21, BN 20, BN 17), soit
plus fréquemment à la jonction de la plaque génitale et de 2 plaques
interambulacraires, soit même (fig. 3) à une certaine distance de la
plaque génitale à la limite entre 2 plaques ambulacraires ; cette
disposition, connue sur l'holotype, caractérise les individus de
grande taille. Les plaques ocellaires, en forme de triangle isocèle,
lisses, sont entièrement dissociées du cercle des plaques génitales
par les premières plaques interambulacraires (fig. 3).
Péristome décagonal, à scissures péristomiennes bien
marquées.
Périprocte central, circulaire à pentagonal.
Les exemplaires jeunes (pl. 1, fig. 9 ~t 11) ont pour
principales caractéristiques un appareil apical très saillant, des
ocellaires triangulaires allongées, en contact avec les plaques
génitales dans un dispositif dicyclique, des tubercules entourés d'une
dépression circulaire sur l'appareil apical. Les pores génitaux
s'ouvrent au contact et en avant des plaques g6nitales, la limite
entre deux plaques interambulacraires.
Discussion
AcropeItis atlantica se distingue de l'espèce
jurassique aequituberculata AGASSIZ (in Cotteau,
1880-1885) par sa taille adulte plus forte ; par le nombre nettement
plus élevé de tubercules ambulacraires et interambulacraires qui
diminuent plus régulièrement de taille à la face sup6rieure ; par les
intervalles séparant les rangées de tubercules ambulacraires et
interambulacraires plus larges et orn6s d'une granulation 6parse; par
la présence de forts granules mamelonn6s sur le
bord externe et inf6rieur des interambulacres ; par la structure de
son appareil apical ; par la disposition des pores dans une d6pression
et sdpar6s dans chaque paire par un renflement granuliforme. Gentil &
Lemoine (1905) ont cité un Acropeltis aequituberculata dans les
falaises de Safi. L'illustration qu'ils en ont donnent montre qu'il
s'agit, en fait, d'un spécimen de notre nouvelle espèce.
|
|
|
Acropeltis lusitanica
Lambert,1913, du Callovien portugais, est une espèce encore
plus éloignée, de plus petite taille, à tubercules plus espacés et
plus petits, à génitales moins allongées.
planche 1
fig.1-8 |
|
|
|
|
|
figuré, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse
|
figuré in
Vadet & al.,
2007, Les Echinides de Safi (Maroc), p.24 |
|
|
|
|
|
Acropeltis
atlantica REY, 1989- Valanginien inférieur, Maroc, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
Acropeltis
atlantica REY, 1989-
Berriasien terminal / Valanginien inférieur, Maroc, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Goniopygus
Agassiz, 1838
Monographies d'échinodermes, des
salénies, p.19
Espèce type
Goniopygus peltatus
Agassiz, 1838 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Tithonien -
Thanétien
Syn.
-
Cyphopygus
Pomel, 1883,
p.89 ; espèce type : Goniopygus major
Agassiz, 1838 ; synonyme
subjectif plus récent.
-
Polygoniopygus
Valette, 1907,
p.11 ; espèce type : Goniopygus pillati
Cotteau, 1883 ; synonyme
subjectif plus récent.
-
Tetragoniopygus
Fell & Pawson, 1966,
p.U412 ; espèce type : Goniopygus supremus
Hawkins, 1924 ; synonyme
subjectif plus récent.
-
Heteropodia
de Loriol, 1888,
p.254 ; espèce type : Heteropodia whitei
de Loriol, 1888 ; synonyme
subjectif plus récent.
|
|
|
|
diagnose originale du genre |
Monographies d'échinodermes, des
Salénies, Agassiz, 1838, p.19 |
|
du genre goniopygus
Ag.
Je comprends
dans ce genre toutes les espèces de la famille des Salénies dont
l'appareil oviducal est dépourvu de cette plaque suranale qui, dans
les trois autres genres, reporte l'ouverture anale tantôt en avant,
tantôt en arrière, suivant qu'elle est placée en arrière ou en avant
de son orifice. Les plaques ovatiales ne sont point soudées dans toute
leur longueur aux interovariales, d'où il résulte que l'appareil
oviducal présente constamment une rosette décagonale plus ou moins
distincte. L'ouverture anale est centrale, tantôt circulaire, tantôt
anguleuse, suivant les espèces. Quelquefois elle est triangulaire,
carrée ou pentagonale, et l'on voit ordinairement surgir de
l'intérieur de ces angles d'autres petites plaques plus ou moins
distinctes. Les dimensions des espèces de ce genre sont soumises à des
variations notables, depuis le G. major qui atteint un diamètre
d'un et un quart de pouce et au-delà, jusqu'au G. intricatus
qui n'a guère qu'un quart de pouce dans son plus grand diamètre (voy.
tab. 3 et4). |
|
La structure
générale du test est à peu de chose près la même que dans les vraies
Salénies ; les pores sont disposés par simples paires, d'où il réulte
que les ambulacres proprement dits doivent être très étroits.Les aires
interambulacraires sont bien moins tuberculeuses que dans les autres
genres de cette famille ; dans la partie supérieure du test, les
plaques coronales ne portent souvent qu'un seul gros tubercule sans
granulations accessoires. Enfin un dernier caractère particulier à ce
genre et qui à lui seul suffirait pour le distinguer des trois autres,
c'est l'absence de sillons rayonnés sur les tubercules des aires
interambulacraires. On connaît jusqu'à présent deux sortes de piquans
de Goniopygus, provenant toutes deux du terrain néocomien, et que je
crois pouvoir rapporter avec assez de certitude aux G. peltatus
et intricatus, auxquels ils sont ordinairement associés. En
général, tous les Goniopygus dont l'origine est connue appartiennent
aux terrains crétacés ; il n'en existe à ma connaisance aucune espèce,
ni dan les terrains plus anciens, ni dans les terrains plus récens ;
et dans la création actuelle on ne rencontre aucun type qui s'en
rapproche, même de loin. |
|
|
|
|
|
Goniopygus
peltatus Agassiz, 1838 |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par
Agassiz |
Monographies d'échinodermes, des
Salénies, 1838, p.20 |
|
I.
Goniopygus peltatus Ag.
Tab. 3, fig. 9-18.
Salenia
peltata Agass. Mém. de la Soc. des sc. nat. de Neuchâtel, tom. I.
Echinus
peltatus DesM. Echin., p. 304
Jusqu'à présent cette espèce n'a été trouvée que dans le terrain
crétacé du Jura neuchâtelois (terrain néocomien), où elle est assez
fréquente. Sa forme est circulaire, fortement aplatie en dessous, et
sensiblement déprimée en dessus, fig. 10. L'ouverture inférieure est
proportionnellement plus grande que dans aucune espèce ; elle occupe
à-peu-près les deux tiers de la face inférieure du disque, fig. 11 ;
son pourtour est régulièrement échancré au point de contact des aires
ambulacraires avec les aires interambulacraires, et l'espace compris
entre deux échancrures (le nombre total est de dix, puisqu'il y a cinq
aires ambulacraires et cinq interambulacraires) est toujours plus
petit à l'extrémité des aires interambulacraires qu'au bord des aires
ambulacraires, fig. 11et 15. En général, ces dernières ne se
rétrécissent que peu ou point à l'approche de l'ouverture inférieure,
tandis que le contraire a lieu pour les interambulacraires : ce sont
celles-ci qui, en s'étalant, produisent le renflement du test.
L'appareil oviducal est étoilé et bien moins grand que l'ouverture
inférieure, fig. 9. Les plaques dont il se compose sont lisses à leur
surface et échancrées à leur bord ; on remarque très-distinctement les
sutures qui les unissent. Les ovariales, en forme de feuille de vigne
et percées d'une trou au milieu, se soudent toutes entre elles pour
former la bordure immédiate de l'ouverture anale. Les interovariales
sont plus petites, tronquées à leur bord extérieur, arrondies à leur
bord interne ; la plaque ovariale de l'aire interambulacraire impaire
est, comme dans la plupart des espèces, un peu plus grand que les
autres. Les aires ambulacraires, composées de deux simples rangées de
tubercules, se détachent fortement de la surface du test et se
rétrécissent sensiblement vers l'appareil ovicucal, fig. 10 et 13 ;
quoique assez distantes, surtout |
|
vers le
milieu de la circonférence, on ne remarque cependant point de
tubercules plus petits entre les deux rangées. Les pores sont disposés
par paires obliques de chaque côté des aires ambulacraires. Les aires
interambulacraires portent deux séries de six à sept gros tubercules
surmontés d'un fort mamelon articulaire, fig. 12 et 16. Les petites
verrues qui ordinairement recouvrent tout l'espace entre les gros
tubercules, sont ici très-rares ; l'on n'en remarque que quelques-unes
très-petites à la surface inférieure, fig. 11.
Baguettes. On ne saurait
douter que les baguettes qui accompagnent habituellement les
exemplaires de cette espèce, et dont la découverte est due à M. DuBois
de Montpéreux, n'en soient les véritables piquans. Ces baguettes sont
éminemment claviformes, fortement striées longitudinalement dans leur
partie supérieure, lisses dans la partie inférieure jusqu'au tiers de
la hauteur, fig. 18. Elles sont, en outre, dépourvues de ce que l'on
appelle communément la tête du piquant, c'est-à-dire de ce renflement
en forme d'anneau qui, dans les baguettes des Cidaris, succède à la
facette articulaire. Celle-ci est une simple petite cavité, fig. 17,
dépourvue de dentelures comme le col du tubercule avec lequel elle a
dû s'articuler. Cette figure est la projection d'une baguette, vue
d'en bas. Toutes les baguettes ont à-peu-près les mêmes dimensions,
environ un demi-pouce de long et deux à trois lignes de diamètre dans
la partie la plus bombée.
planche 3
(extrait)
|
|
|
|
Goniopygus
peltatus Agassiz, 1838 -
Aptien, Rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
peltatus Agassiz, 1838 -
Aptien, Espagne, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus arabicus Smith,1995 |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par
Smith,1995 |
Late Campanian-Maastrichtian
echinoids from the United Arab Emirates-Oman border, p.142 |
|
Goniopygas arabicus sp. nov. Pl. 6, figs 3-10; PI. 7, figs
1, 3, 5, 6;
Figs 17, 18A, B, D. E, G
1972
Goniopygus superbus Cotteau & Gauthier; Kier: 68, pl, 42, figs
1-3.
1989
Gonivpygus superbus Cotteau & Gauthier: Ali: 401, fig. 2 (2).
Types.
The holotype is BMNH EE4012, paratypes are BMNH EE3983-84, EE39896,
EE3992, EE3997, EE41005, EE4007, EE4015. EE4017 and EE4019.
Material studied.
Forty-four specimens of which the type series was used in the
biometric analysis.
Occurence.
In the western Onan Mountains this species is found at the following
levels:
Jebel Buhays,
section 1: loose in scree derivcd from the lowest few metres of the
Simsima Formation. (29) bed 12 (1),
Jebel Buhays,
section 2 : loose in scree derived from the basal few metres of the
Simsima Formation (4).
Jebel Buhays,
section 3: basal 1 m of the Simsima Formation (4).
„lebel
Thanais: lowcst 1 m of the Simsima Formation (2). Jebel Faivah.
section 1: hed 6 (1 fragment).
Jebel Raw
clah, section 2: bed 4 (1): bels 6-8 (10): bed 10 (1); bed 11 (1).
Jebel Rawdah,
section 3a, bed 2 (2),
Elsewhere the species has
been reported from the late Campanian of the Rihyad district of Saudi
Arabia (Kier 1972).
Diagnosis.
A species of Goniopygus with relatively narrow ambulacre with a single
small secondary tuberele on cadi compound plate. a trigonal periprout
with. predominantly. ihrce perianal tubercics and apical disc p]ating
that is smooth and unornamented. Gonopores lie on the genital plates.
Description.
Tests range in sire from 25 to 41 mm in diameter and are circular in
outline. Test height is 53-62% of test diameter (mean = 57%. SD =
3,0%, N = 9: Fig, 17)., Bath the hase and top are flat in profile and
the ambitus Iies at approximately mid-height (FI. 6, figs 4, 5, 7).
The apical disc plates are elevated above the corona.
The apical disc is flat,
Large and prominent. it occupies 35-43% of the test diameter (mean =
40%, SD = 3-3%. N 9). Genital plates are pointed distally and
the gonopore opens beyond the tip of the apical dise platform, though
still within the genital plate (Figs IRA, B). Ocular plates are
retatively large and are insert. Ail plates are flat and srnooth,
without ornamentation_ The periproct is oval and lies slightly
posterior of centre. It is approxirnately 9-12% of the test diameter
in width along the anterior-posterior axis. In the great rnajority of
speeimens the opening is trigonal and there are three perianal
tubercles on genital plates (PL_ 7, fig. 1). However, there is a
single specimen ( BMNFI EE3983) that has live perianal tubercles (11.
6, fig. 9) and one that has four, thus the number of tubcrcles is not
invariant.
The ambulacre are 13-14% of the test diameter in width at the amhitus.
All plates are compound and trigeminate, with a demiplate and two full
elements (Fig, 18D). The two major elements carry a single primary
tubercle and the upper also has a perradial secondary tubercle in
addition (Fig. 18.E.). The perradial tuberculate zone thus is composed
of an outer series of primary tubercles alternating with a distinct
inner series sceondary tubereles (Pl. 7, Fig. 3). All tubercles are
irnperforate and non-crenulate. Below the ambitus pore-pairs are small
and oval and become crowdedl close to the peristome Io foret a
relalively well-developcd phyllode (Pl. 7, fig_ 5). At the ambitus
pore-pairs become markedly more elongate and the individual pores more
widely separated. Individual pores in a pore-pair are distinctly
conjugate in larger individuals. There arc no sphaeridial pits. There
are 56 pore-pairs and 19 primary tubercles in a column at 25 mm test
diameter, rising to 77 pore-pairs and 25 primary tubercles at 41 mm
test diameter (Fig. 17). |
|
Interambulacra are broad and each plate cames a large primary tubercle.
At the ambitus interambulacral width is 42-46% of the test diameter.
There are 8 plates in a column at 25 mm diumeter, rising to 11 at
about 40 mm test diameter (Fig. 17). Primary tubercles are stout,
imperforate and noncrenulate at the ambitus, but reduce sharply in
size adapically so that the top three or four tubercles are very small.
At the ambitus they are surrounded by about 6 widely-spaced
scrobicular tubercles (PI. 7, fig. 6). Down the interradius there is a
single column of secondary tubercles on each plate. Adorally bath
columns of plates reach the peristomial margin and there is no
primordial plate (Fig. 18G).
The peristome is slightly invaginated and is 37-44% of the test
diameter in diameter (mean = 42%, SD = 2-6%, N = 7). Buccal notches
are relatively small and poorly differentiated, with only a weak rim.
Remarks. This species was described under the name
Goniopygus superbus Cotteau & Gauthier by Kier (1972) and Ah
(1989). h differs from that species in several important respects.
Firstly, the apical dise of G. superbus has a larger
periproctal opening and has cither Pive, or rarely four perianal
tubercles (PI. 6, figs 1, 2; PI. 7, fig. 2; Fig. 18C). These perianal
tubercles face upwards and the adjacent portions of the genital plates
are raised in the form of a very characteristic stellate rim. The
radial portions of this rim project upwards as blunt denticles.
Furthermore, the apical disc plates of G. superbus are covered in fine
granular manient. The gonopores in all specimens studied open mot in
the genital plates, but within the interambulacral plates some one or
two plates distant from the apical disc (Fig. 18C), Finally. :he
ambulacral tuberculation affords an easily distinguishable character
in G. superbus the arnbulacra are wide and the inner series of
secondary tubercles alrnost as large as the primary tubercles, whereas
in G. arabicus the arnbulacra Lire narrow and the secondary
tubercles very mach srnaller (compare P1. 7. fig. 3 and Fig. 18E..
with PL 7, fig. 4 and Fig. 18F). Finally, in G. superbus there
are zones of small miliary granules separating successive tubercles
which are lotally absent in G. arabicus.
figures 17 et 18
planches 6 et 7
(extraits)
|
◄EE4005
fig.3,4,10
◄EE4017
fig.5,8
◄EE4012
fig.6,7 |
EE4012
fig.1,2 ►
EE4015
fig.3,6 ► |
|
|
|
|
|
Goniopygus arabicus Smith,1995 -
Maastrichtien, Jebel Buhays, Emirats Arabes Unis, 36 mm
coll. Joaquín Espílez |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus arabicus Smith,1995 -
Maastrichtien, Jebel Rawdah, Sultanat d'Oman, 32 mm
coll. Joaquín Espílez |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus arabicus Smith,1995 -
Maastrichtien, Jebel Rawdah, Sultanat d'Oman, 22 mm
coll. Joaquín Espílez |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931 |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par
Lambert |
Etude sur les échinides fossiles
du Nord de l'Afrique, p.29 |
|
Goniopygus Coutini
Lambert
Pl. I, fig.
24, 25.
A la demande de M. Nelter je dédie cette espèce trouvée par lui avec
les précédentes à la mémoire du regretté Maxime Coutin, Ingénieur au
service des Mines, victime de la Science, tué en mission le 24
septembre 1926. Elle est également du gisement d'Adouz et à peu près
de même taille que G. Meslei, mesurant 24 mm. de diamètre sur
14 de hauteur ; elle en diffère par sa forme un peu moins haute, ses
tubercules interambulacraires plus gros et plus écartés à l'ambitus, |
|
plus atténués
en dessus et ses tubercules ambulacraires plus rapprochés avec
granules mamelonnés intermédiaires plus rares et bien plus petits, ne
formant pas de rangées. Dans les interambulacres les granules de la
zone miliaire sont aussi moins nombreux et plus espacés.
planche I
(extrait)
|
|
|
Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert Etude sur les
échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.29 |
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 50 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 38 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 40 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 43 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
coutini Lambert,1931
- Turonien, Maroc, 58 mm
spécimen
gérontologique |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
delphinensis Gras,1848 |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par
Gras |
Description des oursins fossiles
du département de l'Isère, précédée de notions élémentaires sur
l'organisation et le glossologie de cette classe de Zoophytes, 1848, p.30 |
|
2. G. Delphinensis (nobis), (appareil génital, pl. 1, fig. 15).
- Diamètre 15 à 20 mm., hauteur 5/9 environ.
Cette espèce est tout à fait semblable à la précédente, elle n'en
diffère que par la disposition des plaques génitales qui ne présentent
pas l'irrégularité signalée plus haut ; ces cinq plaques, à peu près
égales, forment un cercle régulier autour de l'anus. Comme
précédemment, de gros granules s'observent entre les deux rangées de
tubercules de l'aire ambulacraire (!) ; il serait possible que la
première de ces espèces ne fût qu'une variété de sexe de l'autre. - Le
hameau du Fâ près Rancurel, les côtes de Sassenage. - T. néocomien
sup.
Piquants. - Nous rapportons, au G. Delphinensis, de
petits piquants (pl. 3, fig. 8) que l'on trouve dans la même localité
au Fâ. Ces piquants ont une longueur totale de 10 à 14 mm. ; le
diamètre maximum du renflement est de 3 à 4 mm. Le col a un |
|
diamètre de 2
mm. 1/2 ; le corps présente une forme ovoïde allongée, à extrémité
supérieure pointue ; il est lisse, sauf sur le tiers supérieur, où
l'on trouve six arêtes tranchantes qui convergent en se réunissant au
sommet ; tête petite, surface articulaire lisse.
planche 1
(extrait)
|
|
|
|
Goniopygus
delphinensis Gras,1848
- Aptien, Castellon, Espagne, 19 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus intricatus
Agassiz,1838 |
|
|
|
Diagnose originale de l'espèce par
Agassiz,1838 |
Monographies d'échinodermes vivans
et fossiles, p.21 |
|
II.
Goniopygus intricatus
Ag. Tab. 3, fig. 19-28.
C'est
la plus petite espèce que je connaisse de tout le groupe des Salénies
et même de toute la famille des Cidarides. Par sa forme et par sa
structure, elle se rapproche beaucoup du G. peltatus ; mais,
d'un autre côté, elle est plus tuberculeuse, et les dimensions de
l'appareil oviducal sont proportionnellement plus grandes, fig. 19 et
24. Les aires ambulacraires, fig. 20 et 23, sont assez larges, sans
pour cela que les deux rangées de tubercules qu'on y distingue soient
séparées par de plus petites verrues. Les aires interambulacraires,
fig. 20 et 22, sont pourvues de deux rangées de gros tubercules
parfaitement lisses, qui deviennent surtout saillans sur le milieu de
la circonférence, fig. 26. Les pores, disposés par paires simples le
long des aires, sont si petits qu'on a de la peine à les reconnaître.
L'ouverture inférieure, fig. 21 et 25, est fort grande et échancrée
dans son pourtour ; elle occupe plus de la moitié de la face
inférieure du test.
L'ouverture anale est petite, tuberculée, et placée au milieu de
l'appareil oviducal, qui est lui-même très-grand quoique peu apparent,
à raison de sa faible saillie au-dessus du test. Les plaques ovariales
forment de grands loges allongés, dentelés sur leurs bords et percés
d'un petit trou, tandis que les interovariales sont en forme de
triangles assez réguliers, fig. 19 et 24. |
|
Baguettes, fig. 27 et
28. Les baguettes de cette espèce ont été découvertes simultanément
avec celles du G. peltatus, dans la pierre jaune (étage moyen
du néocomien) du Merdasson, par M. DuBois de Montpéreux. Elles
diffèrent de ces dernières par leur plus petite taille et par
l'absence de plis dans la partie supérieure. La baguette entière est
plus uniforme avec un très-léger rétrécissement près de sa base, qui,
comme dans le G. peltatus, est dépourvue d'un renflement annulaire, et
de crénelures à sa facette articulaire. La fig. 27 est la projection
du rayon, vu d'en bas.
planche 3
|
|
|
|
Goniopygus intricatus
Agassiz,1838 - Aptien, rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 8 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus intricatus
Agassiz,1838 - Aptien, rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 5 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus intricatus
Agassiz,1838 - Aptien, rubielos de Mora, Teruel, Espagne, 9 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
menardi (Desmarest,1825) |
|
|
|
description de l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie française, terrains
crétacés, tome VII, p.734 |
|
N° 2575.
Goniopygus Menardi, Agassiz, 1838
(Desmarets, 1825.)
7-149-17, et pl. 1180.
X. 54, Q. 62 (type de l'espèce); Q. 63 (variété
globosa);
_S.
29 (variété Bronni).
Espèce de
taille moyenne, sub-circulaire, renflée, conique, quelquefois
subdéprimée en dessus, arrondie sur les bords, presque plane en
dessous. Zones porifères droites, formées de pores petits, séparés par
tin renflement granuliforme, se multipliant autour du péristome. Aires
ambulacraires étroites dans toute leur étendue, garnies de tubercules
peu développés, homogènes , médiocrement serrés, augmentant à peine de
volume au- dessous de l'ambitus, au nombre de dix à quinze par série,
suivant la taille des individus. L'espace qui sépare les deux rangées
est plus ou moins large et occupé seulement par de petites verrues
microscopiques qui se prolongent entre les scrobicules et grossissent
un peu dans la région inframarginale. Aires interambulacraires
pourvues de deux rangées de tubercules très-gros vers l'ambitus,
saillants, fortement mamelonnés, entourés d'un large scrobicule,
diminuant rapidement de volume aux approches du sommet et du
péristome, au nombre de six à neuf par série. Granules intermédiaires
assez gros, inégaux, souvent mamelonnés, épars, plus ou moins
abondants à la face inférieure, remplacés, au-dessus dé l'ambitus, par
des verrues fines, un peu plus grosses que celles qui existent au
milieu des ambulacres, plus espacées, groupées autour ,des scrobicules
en cercles assez réguliers. Péristome très-grand, sub-circulaire, à
fleur du test, médiocrement entaillé. Périprocte sub-circulaire,
toujours triangulaire sur les bords. Appareil apicial lisse, étoilé,
saillant au-dessus du test, composé de plaques intimement sondées, à
sutures fines et unies. Plaques génitales allongées, heptagonales,
marquées à leur angle externe d'un pore oviducal qui parait plonger
obliquement sous l'appareil. La plaque latéro-antérieure est lisse
comme les autres ; seulement elle présente à son extrémité, en arrière
du pore oviducal, une double bande spongieuse qui correspond, sans
aucun doute, au corps madréporiforme. Trois des plaques génitales sont
munies, sur leur base interne, d'une impression semi-circulaire
parfaitement distincte, au milieu de laquelle s'élève un mamelon
perforé à la base d'un trou très-fin dont nous ignorons la
destination. La plaque génitale madréporiforme et la•plaque
postérieure de gauche sont dépourvues de dépression et de mamelon.
Hauteur, 11
millimètres ; diamètre, 18 millimètres. Variété globosa :
hauteur, 17 millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Variété
Bronni : hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 15 millimètres.
On rencontre
associés au G. Menardi des radioles que nous avons décrits plus
haut sous le nom de Pseudodiadema carinella. Leur forme
générale allongée, sub-cylindrique, acuminée à son extrémité, leur
aspect presque lisse, les carènes plus ou moins apparentes dont la
tige est ornée vers le sommet, l'absence de collerette, nous engagent
à les retirer du genre Pseudodiadema où nous ne les avons
placés qu'avec doute et à les attribuer à l'espèce qui nous occupe.
Nous renvoyons aux figures et à la description que nous avons données
précédemment.
Le G.
Menardi offre certaines variétés qu'il nous parait utile de
signaler : sa taille est très-variable ; sa face supérieure affecte le
plus souvent une forme sub-conique, légèrement globuleuse; quelquefois
elle se déprime, et la face inférieure parait un peu rentrante. Chez
certains exemplaires qu'on rencontre ordinairement à un horizon plus
élevé, cette dépression du test coïncide avec des ambulacres
relativement un peu plus larges et garnis de tuber- cules plus petits
et plus espacés.
Nous avons
fait figurer un exemplaire remarquable par la saillie extraordinaire
que présente une des aires inter-ambulacraires ; c'est un cas de
monstruosité analogue à celui déjà constaté chez les Pseudodiadema
et les Cyphosoma, mais qu'on n'avait pas encore observé chez
les Goniopygus.
|
|
RAPPORTS ET
DIFFÉRENCES. - Le G. Menardi, en y réunissant les variétés que
nous venons d'indiquer, constitue un type nettement tranché et qui
sera toujours reconnaissable à ses ambulacres étroits, garnis' de
tubercules homogènes, de petite taille et assez espacés, à ses
tubercules interambulacraires très-gros vers l'ambitus , accompagnés
dé granules mamelonnés plus ou moins abondants, remplacés, à la face•
supérieure, par de petites verrues microscopiques, à son péristome
très-largement ouvert, à son périprocte triangulaire, à son appareil
apicial parfaitement lisse, à ses t'idiotes allongés, plus grêles
qu'ils ne soûl habituellement, ornés de carènes sub-granuleuses. Deux
espèces , les G. Brossardi et Marticensis offrent de
grands rapports avec le G. Menardi. En décrivant ces deux
espèces nous indiquons les motifs qui nous ont engagé à les séparer.
HISTOIRE. -
Le G. Menardi, signalé pour la première fois par Desmarets en
1825, sous le nom d'Echinus Menardi, a été placé, en 1838, par
M. Agassiz dans le genre Goniopygus ; depuis, il a été souvent
mentionné et figuré par les auteurs. Dès 1846, MM. Agassiz et Desor
avaient réuni à cette espèce le G. globosus, remarquable par sa
grande taille et sa forme globuleuse, mais qui ne diffère par aucun
caractère du G. Menardi. Nous avons pensé que le G. Bronni,
que nous ne connaissons que par le moule en plâtre 8.39, et la
diagnose. très-incomplète donnée dans le Catal. raisonné des Echinides
de 1846, n'était qu'une variété déprimée de l'espèce qui nous occupe.
LOCALITÉS. -
Le Mans (carrière de la Butte), Yvré-l'Evêque (Sarthe); Briolay Près
Angers (Maine-et-Loire) ; Ile d'Aix, Fourras (Charente-Inf.).; L'Houmeau,
Angoulême (Charente); La Redoute (Bouches-du-Rhône). Assez abondant.
Etage cénomanien. - Epagnac, près Angoulême (Charente). Rare.
stage sénonien inf.
Musée de
Paris (coll. d'Orbigny).
École des
mines, coll. de la Sorbonne, Musée du Mans, coll. Triger, Guillier,
Arnaud, ma collection.
LOCALITÉS
AUTRES QUE LA FRANCE. - Tournay (Belgique); Essen-sur-la-Ruhr
(Prusse). Craie marneuse (cénomanien).
EXPLICATION
DES FIGURES. PI. 1179, fig. 8, G. Menardi, de la coll. de M.
Triger, vu de côté ; fig. 9, face sup.; fig. 10, face inf.; fig. 11,
aire ambul. grossie ; fig. 12, aire interambul. grossie; fig. 13,
tubercule grossi, vu de profil ; fig. 14, appareil apicial grossi. -
PI. 1180, fig. 1, G. Menardi, var. globosa, de l'lle
d'Aix, du Musée de Paris ( coll. d'Orbigny), vu de côté; fig. 2, face
sup.; fig. 3, face inf. ; fig. 4, aire ambul. grossie ; fig. 5, aire
interambul. grossie; fig. 6, appareil apicial fortement grossi; fig.
7, G. Menardi, var. Bronni, d'Angouléme, de la coll. de
M. Arnaud, vu de côté; fig. 8, face supérieure; fig. 9, autre individu
plus petit, de la coll. de M. Guillier, vu de côté; fig. 10, face
sup.; fig. 44, autre individu de I'lle d'Aix, du Musée de Paris (coll.
d'Orbigny), vu de côté; fig. 12, face sup. ; fig. 13, face inf.; fig.
14, individu montrant un renflement anormal de l'aire interambul.
impaire, de la coll. de l'École des mines, vu de côté.
planches 1179 et
1180
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Neraudeau & al.
1993,
Les échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du
Tinrhert oriental et central (Sahara algérien), p.286 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Neraudeau & al.
2015,
Le contenu paléontologique - Les oursins cénomaniens de l'Ouest de la
France (Sarthe et Charentes). In : Morel N. (coord.) Stratotype
Cénomanien, p.220 |
|
|
|
figuré, conservé à
Université de Rennes I |
figuré in
Neraudeau 2010,
Les oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.39 |
|
|
|
|
Goniopygus
menardi (Desmarest,1825)
- Cénomanien, Ile Madame, Charente Maritime, 14 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
menardi (Desmarest,1825)
- Cénomanien inférieur, Port des Barques, Charente Maritime, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus petrocoriensis Arnaud,1889 |
|
|
|
description de l'espèce par
Cotteau |
Echinides nouveaux ou peu connus,
8ème article, 1889, p.3 |
|
73.
Goniopygus petrocoriensis
Arnaud, 18893
Pl. XIV, fig. 8-13
Espèce de taille moyenne, circulaire, renflée en dessus, plane en
dessous. Zones porifères droites, à fleur de test, formés de pores
petits, arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par un léger
renflement grau filiforme, disposés par paires obliques, se
multipliant à peine autour du péristome. Aires ambulacraires étroites,
partout (l'égale largeur, si ce n'est près du sommet où elles se
rétrécissent un peu, garnies de cieux rangées de petits tubercules
homogènes, saillants, fortement mamelonnés, au nombre de treize ou
quatorze par série. Entre ces deux rangées, on compte huit ou dix
granules assez gros, espacés. qui tantôt atteignent presque le sommet
de Paire et tantôt disparaissent un peu au-dessus de l'ambitus; çà et
là, se montrent de petites verrues microscopiques. Aires
interambulacraires larges, pourvues de deux rangées de gros tubercules
imperforés, non crénelés, saillants, fortement mamelonnés,
scrobicules, au nombre de sept ou huit par série, diminuant de volume
à la face inférieure et eu se rapprochant du sommet. Les scrobicules
se touchent par la base et sont séparés au milieu par une zone
miliaire assez large qui présente, vers l'ambitus et au-dessous, une
double série de granules bien développés, inégaux, distinctement
mamelonnés, disparaissant près du péristome et à la face supérieure.
Trois ou quatre granules de thème nature, isolés à l'angle externe des
scrobicules, se montrent également à la face inférieure et vers l'ambitus.
Péristome grand, circulaire, marqué de petites entailles relevées sur
les bords ; lèvres ambulacraires plus larges que celles qui
correspondent aux aires interambulacraires, Périprocte triangulaire;
trois des plaques qui l'entourent présentent, sur le bord de l'orifice
anal, une échancrure où se loge un granule.
Appareil apical relativement peu développé, complètement lisse ;
plaques génitales subpentagonales, munies de pores génitaux s'ouvrant
à l'extrémité des plaques, un peu en-dessous ; la plaque
madréporiforme est très distinctement spongieuse à l'angle externe ;
plaques ocellaires intercalées entre les pointes des plaques
génitales.
Radioles allongés, subcylindriques, lisses sur une grande partie de la
tige, marqués, vers le dernier quart, de cinq à sept carènes
anguleuses, terminées eu pointe presque droite. Collerette resserrée,
lisse comme la tige ; anneau saillant, non crénelé ; facette
articulaire faiblement crénelée. |
|
Hauteur, 14mm.; diamètre, 20mm. — Epaisseur du
radiole, 2mm; longueur, 15 à 20mm.
Rapports et différences.
— Cette espèce a longtemps été confondue avec le G. Menardi,
dont elle se rapproche par sa taille, par sa forme générale, .par la
disposition de ses tubercules ambulacraires et interambulacraires, par
la grandeur de son péristome, par la structure de son appareil apical
et de sou périprocte. Elle s'en distingue d'une manière positive,
ainsi que Pa reconnu M. Arnaud, par sa zone miliaire ambulacraire
pourvue, entre les rangées principales, de huit à dix gros granules
espacés, taudis que cette même zone est occupée, chez le G. Menardi,
par des granules microscopiques en nombre indéfini.
Localités. - Gour de
l'Arche, La Roquette, St-Cirq (Dordogne). Assez rare. Etage turonien (Provencien).
Coll. Arnaud.
Explication des figures.-
Pl. XIV, fig. 8., G. petrocoriensis de côté ; fig. 9, face
supérieure ; fig. 10, aire ambulacraire grossie ; fig. 11, radiole du
G. petrocoriensis ; fig. le même, grossi ; fig. 13, facette
articulaire, grossie.
Rapports et différences.
- Le G. Royanus forme un type parfaitement caractérisé et
toujours reconnaissable à ses pores espacés et obliques, à ses
ambulacre
planche XIV
(extrait)
|
|
|
Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau 1889,
Echinides nouveaux ou peu connus |
|
|
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert 1911,
Etudes
sur les échinides crétacés de Rennes-les-Bains et des Corbières, p.136 |
|
|
|
|
Goniopygus petrocoriensis Arnaud,1889
- Santonien superieur, Sougraigne, Aude, 11 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royanus d'Archiac,1851 |
|
|
|
description de l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie française, terrains
crétacés, tome VII, p.752 |
|
N° 2581.
Goniopygus Royanus, d'Archiac, 1851.
Pl. 1183, fig. 9-17, et pl.
1184, fig. 1-6.
Espèce de taille moyenne, circulaire, renflée et sub-conique en
dessus, arrondie sur les bords, presque plane en dessous. Zones
porifères droites, composées de pores petits, ronds, disposés par
paires espacées et très-obliques surtout vers l'ambitus, se
multipliant un peu autour du péristome. Aires ambulacraires étroites
au sommet, s'élargissant au fur et à mesure qu'elles descendent vers
la face inférieure, garnies de deux rangées de petits tubercules
homogènes, saillants, assez fortement mamelonnés, espacés, au nombre
de huit à douze par série, suivant la taille des individus. La zone
qui sépare ces deux rangées est large et occupée par deux autres
séries très-régulières de tubercules plus petits, plus espacés et
alternes, qui disparaissent au-dessous de l'ambitus. Entre ces
tubercules, le test semble lisse même dans les exemplaires les plus
gros et les mieux conservés. Aires inter-ambulacraires relativement
peu développées, pourvues de deux rangées de tubercules beaucoup plus
gros que les tubercules ambulacraires, saillants, fortement
mamelonnés, scrobiculés, au nombre de six à huit par série. Granules
intermédiaires peu abondants, gros, mamelonnés, épars, inégaux, se
montrant surtout dans la région infra-marginale, remplacés au-dessus
de l'ambitus par quelques petites verrues inégales et microscopiques,
tendant à se ranger en cercles autour des scrobicules. Péristome
grand, sub-décagonal, s'ouvrant à fleur du test, muni d'entailles
légères. Périprocte sub-circulaire, présentant sur les bords un aspect
triangulaire. Appareil apicial largement développé, solide, étoilé,
saillant au-dessus du test, couvert, sur toute sa surface, de granules
fins, homogènes, qui convergent, en rayonnant, vers le centre des
plaques. Plaques génitales heptagonales, larges, anguleuses et
visiblement perforées au sommet, quelquefois sub-concaves au milieu.
Trois d'entre elles offrent sur le bord interne une petite dépression
sub-circulaire au milieu de laquelle s'élève un mamelon très-finement
perforé à sa base ; la plaque madréporiforme, facilement
reconnaissable à l'aspect spongieux que présente son angle externe,
est dépourvue d'impression et de mamelon.
Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 22 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 10 millimètres.
Le
G. Royanus varie dans sa taille, dans sa face supérieure plus ou
moins conique. Les petits tubercules secondaires qui forment, dans les
exemplaires les plus gros, deux rangées régulières au milieu de chaque
ambulacre, se réduisent, chez les individus plus jeunes, à une rangée
inégale et sub-onduleuse. L'appareil apicial présente également des
modifications que nous devons signaler : granuleux et à sutures lisses
chez certains exemplaires et notamment chez les plus développés, il
est muni, chez quelques autres, de côtes sub-granuleuses et
rayonnantes plus ou moins prononcées ; parfois l'appareil est presque
lisse et offre à la suture de petites impressions sub-circulaires. |
|
Rapports et différences.
- Le G. Royanus forme un type parfaitement caractérisé et
toujours reconnaissable à ses pores espacés et obliques, à ses
ambulacres larges et garnis de quatre rangées de tubercules, à ses
interambulacres étroits, à ses tubercules inter-ambulacraires
très-gros et accompagnés de rares granules, à son appareil apicial
très-développé, couvert de granules ou de côtes rayonnantes. La
disposition de ses tubercules ambulacraires rapproche cette espèce du
G. Delphinensis de l'étage aptien de l'Isère ; elle s'en
distingue nettement par sa forme plus élevée, son périprocte
triangulaire, son appareil apicial beaucoup plus étendu, moins
anguleux sur les bords, granuleux au lieu d'être lisse.
Histoire. - Mentionnée
pour la première fois, sous le nom de G. Royanus, par M.
d'Archiac, en 1851, cette belle espèce n'a jamais été ni décrite, ni
figurée. En 1859, M. Coquand lui a donné le nom de Baylei que
nous avons dû abandonner pour celui plus ancien de Royanus.
Localités. -
Saint-Georges, Royan (Charente-Inférieure) ; Aubeterre (Charente) ;
Neuvic (Dordogne). Assez abondant. Etage sénonien. - Cassis
(Bouches-du-Rhône). Rare. Etage sénonien inf. zone à Radiolites
cornu-pastoris (M. Reynès).
Ecole
des mines, coll. de la Sorbonne, Triger, Guillier, Coquand, Arnaud, ma
coll.
Explication des figures. - Pl. 1183, fig. 9, G. Royanus, de la coll.
de l'Ecole des mines, vu de côté ; fig. 10, face sup. ; fig. 11, face
inf. ; fig. 12, aire ambul. grossie ; fig. 13, aire interambul.
grossie ; fig. 14, appareil apicial grossi ; fig. 15, variété à
appareil apicial marqué d'impressions, de la coll. de l'Ecole des
mines, vue de côté ; fig. 16, face sup. ; fig. 17, fiace inf. ; fig.
18, appareil apicial grossi. - Pl. 1184, fig. 1, variété à disque
apicial marqué de sutures, de ma coll., vue de côté ; fig. 2, face
sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, aire ambul. grossie ; fig. 5, aire
interambul. grossie ; fig. 6, appareil apicial grossi.
planches 1183 et
1184
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Cotteau, 1865,
Paleontologie Francaise Terrain Cretace, VII, Echinides, p.752 |
|
publié sur : Smith, A.
B. & Kroh, A. (editor) 2011. The Echinoid
Directory. World Wide Web electronic publication.
http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed
16/02/2021]: |
|
|
|
|
|
Goniopygus
royanus d'Archiac,1851
- Campanien, Brie-sous-Archiac, Charente Maritime (17), 20 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royanus d'Archiac,1851
- Campanien supérieur, Talmont, Charente Maritime (17), 18 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royanus d'Archiac,1851
- Campanien, Angoulême, Charente, 19 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royanus d'Archiac,1851
- Campanien supérieur, Charente Maritime (17), 20 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royoi Lambert,1928 |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par
Lambert, 1928 |
Note sur quelques échinides du
crétacé d'Espagne communiqués par M. le Professeur Royo y Gomez, p.155 |
|
Goniopygus
Royoi Lambert, nov. sp. (fig. 1). - Petite espèce, de l'Aptien de
El Cuegle, San Vicente de la Barquera (Santander) mesurant 10 mm. de
diamètre sur 5,5 de hauteur, circulaire; face inférieure plane, à très
large péristome (6 mm.) faiblement entaillé; face supérieure convexe,
à apex bien développé, dicyclique, composé de cinq génitales
subpentagonales et aux angles de cinq petites ocellaires subtrigones;
toutes ces plaques finement chagrinées ont leurs sutures marquées de
profondes fossettes: une suturale sur chaque suture et une angulaire
au sommet des ocellaires. Le périprocte central est subpentagonal et
son bord porte des saillies granuliformes correspondant aux plaques 2,
4 et 5. Les hydrotrèmes ne sont pas visibles sur la plaque 2; ils
devaient être remplacés par la porosité de la troncature externe de
cette plaque, moins allongée que les autres. Ambulacres formés de deux
rangées de neuf majeures à trois éléments, portant chacune un
tubercule moins développé que ceux des interambulacres et diminuant
davantage de volume en dessus qu'en dessous; rares granules
intermédiaires visibles à l'ambitus dans la zone médiane. Zones
porifères droites. Interambulacres portant deux rangées de huit
tubercules incrénelés, imperforés, largement mamelonnés à l'ambitus,
diminuant brusquement de grosseur en dessous, plus serrés et plus
saillants en dessus; rares granules dans la zone médiane seulement à
l'ambitus. Cette zone médiane présente à la face supérieure de
profondes dépressions, à granulation microscopique, au sommet
desquelles s'ouvre le pore génital. Ces dépressions dessinent cinq
sillons creusés entre les tubercules et qui donnent à l'espèce un
aspect radié très particulier.
Il n'est pas
douteux que ces sillons aient constitué chacun un marsupium et aient
servi d'abri aux jeunes, qui, attachés à leur mère, n'ont pu se
répandre au loin comme ceux à Pluteus libre. L'individu examiné est
donc la forme femelle de l'espèce, dont la |
|
forme mâle,
privée de Marsupium, n'est pas connue. La présence d'un marsupium
n'est d'ailleurs pas insolite dans le genre Goniopygus ; on la
connaissait chez G. rninor Sorignet du Montien et Cotteau a
figuré un individu de Montainville (Pal. Franc. Crét., pl. 1184, fig.
14, 16) considéré comme une Variété du type, mais qui est pour moi la
forme femelle de l'espèce. Il est d'ailleurs probable que la plupart
des espèces de Goniopygus n'était pas pseudovivipare comme les
G. minor et G. Royoi, car chez des espèces à très
nombreux individus connus, tels G. peltatus Agassiz, G.
Menardi Agassiz, G. marticensis Cotteau, on n'en a jamais
signalé un seul pourvu de sillon marsupial. Il en est de même chez les
espèces à larges ambulacres, du groupe du G. delphinensis A.
Gras (G. Bazerquei, G. tetraphyma, etc.).
L'existence
de sillons marsupiaux interambulacraires est connue chez
Thylechinus Said Peron et Gauthier, du Dordonien d'Algérie et chez
lui elle n'affecte que certains individus (les femelles). Mais chez
cette espèce la poche marsupiale entame l'épaisseur du test, sans
doute remplacé sur ce point par une membrane. Gauthier n'a pas osé
donner d'explication au sujet de cette poche dont la régularité
l'avait frappé et après l'avoir décrite, il ajoute: nous ne saurions
conclure à une particularité physiologique, puisque tous les
exemplaires n'en sont pas pourvus» 1. C'est cependant le propre des
caractères physiologiques sexuels de ne pas affecter tous les
individus d'une espèce.
La
pseudoviviparité, c'est-à-dire le développement du jeune sans la
protection des organes de la mère, est d'ailleurs un fait exceptionnel
chez les Echinides. Sans doute elle assurait mieux la conservation de
l'espèce sur place, mais au préjudice de sa propagation dans l'espace.
La pseudoviviparité est connue chez quelques espèces de la faune
actuelle, comme Cidaris nutriz W. Thomson et Abatus cavernosus
Philippi. Chez ce dernier le marsupium est ambulacraire. |
|
|
|
Goniopygus
royoi LAMBERT,1928
FEMELLE ♀, Aptien, Bareyo, Est de Santander, Cantabrie, Espagne, 14 mm |
|
|
|
|
|
|
Goniopygus
royoi LAMBERT,1928
FEMELLE ♀, Aptien, Ajo, Cantabrie, Espagne, 9 mm |
|
|
|
|
|
|
|