Aeropsidae

Lambert, 1896

nomen corrigendum Aeropsidae Clark, 1917, p.133 pro Aeropidae Lambert, 1896.

Genre type : Aeropsis Mortensen, 1907, p.90

Description succincte de la famille :  Test souvent renflé. apex ethmophracte, cependant difficile à identifier. Fasciole péripétale présent, mais ténu. Périprocte à l'ambitus ou supra-ambital.

 

   

 

Genre Coraster  Cotteau, 1886

Echinides nouveaux ou peu connus, 2ème série, p.69

Espèce type  Coraster vilanovae Cotteau,1886

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Thanétien

 
 
diagnose originale du genre par Cotteau,1886
Echinides nouveaux ou peu connus, 5ème article, p.1 [708]
 

Genre CORASTER Cotteau, 1886.

     Test de petite taille, épais, renflé, arrondi au pourtour, sub-tronqué en arrière, régulièrement bombé en dessous. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur presque nul. Aires ambulacraires à fleur tu test, droites, aiguës au sommet, s'élargissant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du sommet. Zones porifères formées de petits pores arrondis, les externes paraissant quelquefois subvirgulaires, séparés par une même cloison, disposés par paires obliques, serrées près du sommet, s'espaçant en se rapprochant de l'ambitus, s'ouvrant à la base des plaques dans de petites fossettes plus ou moins apparentes ; les pores de l'aire ambulacraire impaire sont à peu près identiques à ceux des aires ambulacraires paires ; seulement ils paraissent un peu moins ouverts et s'espacent plus vite. Tubercules abondants, scrobiculés, accompagnés de granules nombreux et homogènes. Péristome très excentrique en avant, étroit, circulaire, un peu enfoncé, muni d'une petite lèvre saillante. Périprocte arrondi, élevé, situé au sommet de la face postérieure. Appareil apical subcompact, pourvu de quatre pores génitaux ; la plaque madréporiforme s'arrête aux plaques génitales postérieures qui se touchent par le milieu. Fasciole péripétale rapproché du sommet en arrière, anguleux sur les côtés, descendant relativement très bas en avant. Pas de fasciole sous-anal.

 

     Rapports et différences. - Le genre Coraster se rapproche du genre Ovulaster ; il s'en distingue cependant d'une manière positive par son aire ambulacraire impaire formée de pores plus semblables à ceux des aires ambulacraires paires, par son péristome encore plus rapproché du bord antérieur, par l'absence de fasciole sous-anal, et surtout par la présence d'un fasciole péripétale.

     Le genre Coraster renferme une seule espèce assez abondante à Callosa (Espagne), dans le terrain éocène. Nous avions pensé d'abord que ce genre faisait partie du terrain crétacé supérieur. Des observations nouvelles et plus précises de M. Vilanova nous engagent à considérer ce genre et les deux suivants comme éocènes.

 

 
Description du genre par Seunes
Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.13
 

CORASTER

Cotteau, 1883, Echinides nouveaux ou peu connus, p.69.

     Test de petite taille, épais, plus ou moins allongé, renflé, brusquement déclive en avant, caréné en arrière, rétréci et tronqué dans la partie postérieure, arrondi sur les côtés, convexe en dessous.

     Sillon antérieur occupant le milieu de la dépression de la partie antérieure, nul au sommet, atténué à la face supérieure, rétréci et plus profond vers l'ambitus et à la face inférieure jusqu'au péristome.

     Sommet excentrique en avant.

     Appareil apical alterne-incomplet, muni de quatre pores génitaux.

     Aire ambulacraire impaire plus ou moins déprimée ; - Zones porifères très étroites, espacées, décrivant une ligne convexe du sommet au péristome ; Espace interzonaire large, rétréci aux deux extrémités, orné comme le reste du test ; - Pores petits, égaux, arrondis, disposés par paires obliques situées au bas des assules et s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du sommet.

     Aires ambulacraires paires à fleur de test ou très légèrement déprimées ; - Zones porifères semblables à celles de l'aires ambulacraire impaire, mais divergeant régulièrement en ligne peu infléchie du sommet au bord marginal ; les zones paries postérieures sont très rapprochées de la ligne médiane, les antérieures très divergentes.

 

     Espaces interzonaires larges, égaux, rétrécis au sommet, ornés comme le reste du test.

     Péristome petit, circulaire muni d'une lèvre saillante, un peu enfoncé, situé près du bord, à la base du sillon antérieur.

     Périprocte ovale, placé au commet de l'area postérieur.

     Tubercules petits, nombreux, scrobiculés, plus développés sur le plastron, les côtés du talon et le pourtour de la face inférieure.

     Fasciole péripétale plus ou moins sinueux sur les côtés, plus éloigné du sommet en avant qu'en arrière.

     Fasciole sous-anal nul.

     Rapports et différences. - Ce genre est très voisin du genre Ovulaster, mais s'en distingue nettement comme nous l'avons indiqué, par son fasciole péripétale et son talon élargi.

     Le genre Coraster est très abondant dans le Danien des Pyrénées, de l'Espagne, et du Vicentin.

 

 

Coraster beneharnicus Seunes,1888

 
 
Diagnose originale de l'espèce par Seunes
Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.14
 

Coraster Beneharnicus, Seunes, 1888.

(Pl. XXIX, fig. 1 a,b,c,d.)

     Espèce de petite taille, allongée, droite, légèrement rétrécie en avant, acuminée en arrière, carénée en dessus, arrondie en dessous.

     Face supérieure haute, carénée de l'apex jusqu'à l'extrémité postérieure, brusquement déclive en avant, tronquée en arrière ; - Sillon antérieur nul au sommet, rétréci et profond vers l'ambitus jusqu'au péristome ; - Aréa postérieur triangulaire, haut, étroit, déprimé, assez bien limité.

     Face inférieure convexe, arrondie sur les bords ; plastron très étroit, peu saillant.

     Sommet très excentrique en arrière.

     Appareil apical alterne-incomplet, légèrement allongé.

     Aire ambulacraire impaire très déprimée vers l'ambitus ; - Zones porifères très étroites, légèrement infléchies, très espacées ; Espace interzonaire large, orné comme le reste du test ; - Pores petits, arrondis, disposés par paires obliques, très éloignées dès le sommet et s'espaçant au fur et à mesure qu'elles se rapprochent du bord marginal.

     Aires ambulacraires à fleur de test ou très légèrement déprimées ; - Zones porifères très étroites, très espacées, légèrement flexueuses ; les paries postérieures plus larges, très rapprochées de la ligne médiane s'infléchissent brusquement en longeant l'aréa postérieur ; - Espaces interzonaires aigus au sommet, ornés comme le reste du test ; - Pores semblables à ceux de l'aire ambulacraire impaire et disposés de même.

     Tubercules petits, très rapprochés, scrobiculés ; ceux de la face inférieure sont plus développés.

     Zones miliaires très réduites, couvertes de granulations fines et très homogènes.

     Fasciole péripétales flexueux et anguleux sur les flancs.

dimensions de deux exemplaires

L : Longueur totale .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 25mm        27mm

l : Largeur .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  20             24

H : Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .21             23

 

                        l/L .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . =0,80        0,896

     Rapports

                        H/L .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  =0,84         0,859

 

     Rapports et différences. - Cette espèce est très voisine de Ovulaster zignoanus d'Orb. sp. (Ovulaster Gauthieri, Cott.), mais on a vu qu'elle s'en distingue facilement par l'absence d'un fasciole sous-anal, la présence d'un fasciole péripétale et la disposition de son talon.

     Observations. - Cette espèce présente ces variétés plus grandes et un peu plus épaisses que l'individu que j'ai figuré et se rapprochant par leur forme de C. Marsooi, dont elles se distinguent par leur sillon profond vers l'ambitus et à la face inférieure, et par leur péristome moins marginal.

     Gisement. Danien.

    Localités. Lahonce, Labastide-Villefranche, Oraas, Salies de Béarn, Belloc, Puyôo, Orieule, Estialescq, Lasseube, Gan, Arros, etc. (Basses-Pyrénées) ; Rivière (Landes).

     Explication des figures. Pl. XXIX, fig. 1 a,b,c,d. - (Echantillon d'Orras, ma collection) ; - 1a, face supérieure ; - 1b, face inférieure ; - 1c, vu de côté ; - 1d., vu de la région postérieure.

 

Extrait planche XXIX

 

 

 
 

Coraster beneharnicus Seunes,1888 - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 21 mm

 
 

Coraster beneharnicus Seunes,1888 - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 17 mm

 

 

Coraster margaritae Cotteau,1889

 
 
Diagnose originale de l'espèce par Cotteau,1889
Echinides recueillis dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice Gourdon, p.9
 

N° 4. — Coraster Margaritae, Cotteau, 1889.

PL I, fig. 3-8.

     Espèce de petite taille, à peine un peu plus large que longue, arrondie en avant et sur les côtés, toujours un peu rétrécie en arrière. Face supérieure épaisse, renflée, uniformément bombée, ayant sa plus grande hauteur au point qui correspond à l'appareil apical, dans la région postérieure qui s'abaisse insensiblement au-dessus du périprocte. Face inférieure un peu renflée, arrondie sur les bords. Face postérieure à peine tronquée. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur tout à fait nul, très légèrement accusé en avant du péristome. Aire ambulacraire impaire étroite à sa partie supérieure, formée de pores très petits, serrés, disposés par paires obliques, d'autant plus espacées qu'elles s'éloignent du sommet. Aires ambulacraires paires offrant la même disposition que l'aire ambulacraire impaire, avec cette différence que les pores, de forme subvirgulaire, sont un peu plus apparents. Les pores s'ouvrent à la base des plaques, à peine distincts au milieu des tubercules de l'ambitus et de la face inférieure; ils se resserrent et sont plus visibles autour du péristome, tout en étant moins régulièrement disposés. Tubercules finement crénelés et perforés, scrobiculés, épars, nombreux, un peu plus abondants et plus développés à la face inférieure, vers l'ambitus. Granulation serrée, délicate, homogène, disposée en cercle autour des scrobiculés et remplissant l'espace intermédiaire. Péristome à peine labié, presque superficiel, subcirculaire, un peu éloigné du bord. Périprocte arrondi, sans trace de sillon, situé au sommet de la face postérieure. Appareil apical subcirculaire, muni de quatre pores génitaux bien ouverts, les deux pores antérieurs plus rapprochés que les autres: les deux plaques génitales postérieures se touchent par le milieu. Fasciole péripélale étroit, à peine flexueux, descendant très bas en avant et demeurant peu éloigné du périprocte dans la région postérieure. Plusieurs des exemplaires recueillis à Villacarii présentent quelques radioles; ils sont allongés, grêles, en forme de soie, avec un petit boulon saillant.

     Les individus assez nombreux que nous a communiqués M. Gourdon, tout en présentant des caractères communs qui ne permettent pas de les distinguer, offrent plusieurs variétés: leur forme, toujours épaisse et renflée, est plus ou moins régulièrement bombée et offre quelquefois, dans la région postérieure, une carène très atténuée qui se prolonge jusqu'au périprocte. Si le péristome n'est pas toujours à la même distance du bord antérieur, il n'en est cependant jamais très rapproché ni très éloigné ; sa forme subcirculaire est un peu elliptique, parfois subpentagonale et présente, sur le bord inférieur, un rudiment de lèvre.

 

     Hauteur, 16 millimètres; diamètre antéro-postérieur, 20 millimètres; diamètre transversal, 19 millimètres.

     Rapports et différences. — Le genre Coraster dont le

type est le C. Vilamovae, de la craie sénonienne d'Allas (Province d'Alicante, Espagne), compte un certain nombre d'espèces rencontrées dans les Pyrénées françaises, récemment décrites et figurées par M. Seunes. Le Coraster margaritae ne nous a pas paru pouvoir se rapporter à aucune de ces espèces; il diffère du C. Vilanovae, par sa taille plus forte, par sa forme plus épaisse et plus renflée, par l'absence complète de sillon antérieur, par son péristome plus développé et plus éloigné du bord, à peine labié, par son fasciole descendant plus bas et plus rapproché du périprocte. Sa taille et sa forme renflée, subglobuleuse, lui donnent plus de ressemblance avec le C. sphaericus, Seunes ; il en diffère par sa forme plus allongée, plus déclive en arrière; par son péristome plus grand, plus superficiel, plus éloigné-du bord; par son fasciole descendant plus bas et plus rapproché du péristome. L'Ornithaster Evaristei, Cotteau, a quelques rapports avec l'espèce qui nous occupe, mais son péristome régulièrement circulaire, dépourvu de lèvre même rudimentaire,  nous a engagé, dans l'origine, à en faire un type particulier qui, tout en présentant beaucoup d'affinité avec les Coraster, ne saurait leur être réuni.

     Localité. — Villacarli (Aragon). Assez commun. Etage sénonien supérieur.

     Coll. Maurice Gourdon. Cotteau

Extrait planche I

 

 
 
holotype, conservé à Université Claude Bernard, Lyon I
figuré in Cotteau, 1889, Échinides recueillis dans la Province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice Gourdon, p.9
 

https://explore.recolnat.org/occurrence/AB80D7BD9BA14CF899ABFF2C9C9FB210

spécimen UCBL-EM 12189

Coll. paléontologiques de l'Ecole Nat. Sup. des Mines Paris, dépôt au Lab. Géol. (UMR 5276) UCBL

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)/UCBL Géologie

Cotteau, p. 9, pl. I, fig. 3, 4, 5, 6, 7 & 8

 

 

 
 

Coraster margaritae Cotteau,1889 - Maastrichtien, Villacarli, Huesca, Espagne, 24 mm

 
 

 

Coraster marsooi Seunes,1888

 
 
Diagnose originale de l'espèce par Seunes
Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.16 [806]
 

Coraster marsooi, Seunes, 1888.

(Pl. XXIX, fig. 2 a,b,c,d.)

     Espèce de petite taille, ovoïde, un peu plus longue que large, épaisse, et subarrondie en avant, rétrécie et tronquée en arrière, carénée en dessus, convexe en dessous.

      Face supérieure carénée du sommet à l'extrémité postérieure, brusquement déclive en avant, tronquée en arrière, arrondie sur les flancs ; - sillon antérieur, nul au sommet, à peine indiqué à la face supérieure, peu profond en avant du péristome ; - Aréa postérieur triangulaire, déprimé et arrondi sur les bords.

     Face inférieure convexe, arrondie sur les bords ; - Plastron très étroit peu saillant.

     Sommet très excentrique en avant.

     Aire ambulacraire impaire légèrement excavée vers la base ; Zones porifères très étroites, légèrement infléchies : - Espace interzonaire large, orné comme le reste du test ; Pores petits, simples, arrondis, serrés, disposés par paires très obliques, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du sommet.

     Aires ambulacraires paires à fleur de test ou à peine déprimé par place ; - Zones porifères très étroites, légèrement infléchies ; - Espaces interzonaires un peu moins larges que celui de l'aire ambulacraire impaire, aigus au sommet, rétrécis à la base, ornés comme le reste du test ; - Pores petits, arrondis, serrés, disposés par paires moins obliques que celles des zones de l'aire ambulacraire impaire.

     Péristome arrondi, submarginal, un peu enfoncé, à la base du sillon antérieur.

     Périprocte ovale, situé au sommet de l'aréa postérieur.

     Tubercules petits, scrobiculés, très serrés, plus développés à la face inférieure.

     Zones miliaires très réduites couvertes de granulations fines et homogènes.

     Fasciole péripétale oblique et sinueux sur les flancs.

dimensions du type

L : Longueur totale .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 26mm

l : Largeur .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  25

H : Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .22

 

                        l/L .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . =0,961

     Rapports

                        H/L .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  =0,846

     Rapports et différences. Cette espèce est voisine de C. Beneharnicus, mais elle s'en distingue par sa forme plus épaisse, moins allongée, sa face supérieure plus large et plus arrondie en avant, son sillon antérieur moins profond vers l'apbitus, son péristome plus rapproché du bord, submarginal.

     Gisement. - Danien.

     Localité. Orthez, Gan, etc.

     Explication des figures. - Pl. XXIX, fig. 2 a,b,c,d. (Echantillon d'Orthez, ma collection) ; - 2a, face supérieure ; - 2b, face inférieure ; - 2c, vu de côté ; d2, - région postérieure grossie.

   

Extrait planche XXIX

 

 

 
 
Holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Seunes  1889, Echinides crétacés des Pyrénées occidentales
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06054

spécimen MNHN.F.J06054

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Seunes, p. 806, pl.29, fig. 2

 

 
 
 

Coraster marsooi Seunes,1888 - Paleocene, Alicante, Espagne, 24 mm

 
 

Coraster marsooi Seunes,1888 - Paleocene, Alicante, Espagne, 32 mm

 

 

Coraster sphaericus Seunes,1888

 
 
Diagnose originale de l'espèce par Seunes
Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.17
 

Coraster sphaericus. Seunes, 1888.
(Pl. XXIX, fig. 3 a, b, c.)

     Espèce de petite taille, épaisse, renflée, subglobuleuse, arrondie en avant, légèrement rétrécie en arrière.

     Face supérieure très élevée, plus ou moins ovoïde, rapidement déclive en avant, très peu carénées en arrière, arrondie sur les flancs ; subtronquée en arrière, possédant sa plus grande hauteur en arrière de l'apex.

     Sillon antérieur nul an sommet, peu indiqué vers l'ambitus ; Aréa postérieur mal limité.

     Face inférieure très convexe.

     Sommet très excentrique en avant.

     Aire ambulacraire impaires légèrement déprimée; — Zones porifères très étroites, espacées, légèrement convexes en dehors ; — Espace interzonaire large au sommet, très rétréci à la base, à peu près orné comme le reste du test; — Pores petits, arrondis, disposés par paires obliques, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du sommet.

     Aires ambulacraires paires à fleur de test ;  —  Zones porfères très étroites, légèrement infléchies, moins espacées que les zones de l'aire ambulacraire impaire; — Espaces interzonaires larges, peu différenciés du reste du test ; — Pores petits, arrondis, disposés comme •ceux de l'aire ambulacraire impaire.

     Péristome très petit, arrondi, labié submarginal, très peu enfoncé. Périprocte subcirculaire, supramarginal, en haut de l'ares posté-sieur.

     Tubercules très petits, abondants, peu scrobiculés.

     Zones miliaires couvertes de granulations fines, abondantes. Fasciole péripétale très sinueux.

DIMENSIONS DE DEUX EXEMPLAIRES

   
 

     Rapports et différences.- Cette espèce est voisine de C. Vilanovae, mais elle s'en distingue par sa taille plus grande,' sa forme plus arrondie, sa face supérieure plus haute en arrière de l'apex, ses zones ambulacraires plus étroites, son fasciole plus sinueux. — Elle rappelle Offaster pilula figuré par M. Cotteau dans ses Etudes sur les Echinides fossiles du département de l' Yonne (pl.. LXXXI, fig. 12), variété hémisphérique de la collection de M. Lambert; mais elle s'en distingue par son sillon antérieur, par ses zones porifères, son fasciole péripétale, etc.

     Gisement. — Danien.

     Localités.— Gan, Labastide-Villefranche, etc. (Basses-Pyrénées), Calorique-Rivière (Landes).

     Explication des figures.          Pl. XXIX, fig. 3a, b, c, d (échantillon de Gan; ma collection); — 3a, face supérieure; — 3b, face supérieure; 3c, vu de côté; —3d, fraction de la face supérieure grossie.

Extrait planche XXIX

 

 

 
 
 

Coraster sphaericus Seunes,1888 - Maastrichtien, Guadalest, Alicante, Espagne, 19 mm

 
 
 
 

Coraster sphaericus Seunes,1888 - Maastrichtien, El Figuaralet, Alicante, Espagne, 25 mm

 
 

 

Coraster vilanovae Cotteau,1886

 
 
Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1886
Echinides nouveaux ou peu connus, 5ème article, p.2, [709]
 

47. — CORASTER VILANOVAE Cotteau, 1886.

Pl. XXIII, fig. 1-4.

     Espèce de petite taille, subcordiforme, haute, épaisse, renflée, arrondie en avant, subtronquée en arrière. Face supérieure très élevée, brusquement déclive dans la région. antérieure, légère‑ ment carénée dans l'aire interambulacraire postérieure. Face inférieure très bombée. Face postérieure tronquée subverticalement, un peu rentrante à la base. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur presque nul à la face supérieure, se rétrécissant et s'accentuant un peu aux approches du péristome. Aire ambulacraire impaire droite, étroite près du sommet, s'élargissant un peu, composée de pores simples, petits, disposés par paires obliques, s'ouvrant à la partie inférieure des plaques, dans de petites fossettes, d'autant plus serrées qu'elles se rapprochent davantage du sommet. Aires ambulacraires paires très étroites et aiguës à leur partie supérieure, superficielles, presque droites, il peu près de même longueur les unes que les autres Zones porifères formées, comme dans l'aille ambulacraire impaire, de petits porcs arrondis, très serrés, un peu plus apparents, s'ouvrant  à la base des plaques, s'espaçant en descendant vers l'ambitus; les pores externes paraissent quelquefois légèrement subvirgulaires. Tubercules abondants, scrobiculés la face supérieure, un peu plus gros, plus espacés et plus largement scrobiculés à la race inférieure. Granulation intermédiaire fine, abondante, homogène. Péristome très petit, subcirculaire, labié, fortement excentrique en avant. Périprocte arrondi, placé au sommet   la face postérieure, a la partie supérieure d'une aréa très légèrement évidée. Appareil apical un peu allongé, subcompact, muni de quatre pores génitaux; la plaque madréporiforme bien développée s'avance au milieu de l'appareil et s'arrête aux plaques ocellaires postérieures. Fasciole péripétale bien distinct, sinueux sur les cotés, descendant en avant à peu de distance de l'ambilus, très éloigné du périprocte dans la région postérieure.

     Hauteur, 17mm ; diamètre artéro-postérieur, 18mm ; diamètre transversal, 16mm.

 

     Rapports et différences. - Cette petite espèce, que sa forme générale rapproche au premier aspect de 1'Offaster pillula s'en distingue par plusieurs caractères essentiels, et nous a paru devoir former le type d'un genre nouveau ; elle est facile à reconnaître à sa petite taille, à son sillon antérieur mil près du sommet, se rétrécissant au-dessus du péristome, à son aire ambulacraire impaire formée de pores à peu près semblables à ceux des aire ambulacraires paires, à sa face inférieure très bombée et recouvrant en partie le péristome qui est petit, labié et très rapproché du bord, à son appareil apical subcompact, et pourvu de quatre pores génitaux, à la disposition de son fasciole péripétale signalé pour la première fois dans un genre de la famille des Echinocorydées.

     Localité. - Callosa (province d'Alicante, Espagne). Assez commun. Terrain éocène.

Coll. Vilanova, ma collection.

     Explication des figures. - Pi XXIII, fig. 1, C. Vilanovae vu de côté; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, portion de la face supérieure grossie

Extrait planche XXIII

 

 
 
syntype, conservé à Université Claude Bernard, Lyon I
figuré in Cotteau, 1886, Échinides nouveaux ou peu connus (5ème article), p.709
 

https://explore.recolnat.org/occurrence/7851B1CBFCA949C8853C333FF1514382

spécimen UCBL-EM 13379

Coll. paléontologiques de l'Ecole Nat. Sup. des Mines Paris, dépôt au Lab. Géol. (UMR 5276) UCBL

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)/UCBL Géologie

Cotteau, p. 709, pl. XXIII, fig. 1, 2, 3 & 4

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert  1931, Echinides crétacés de la région d'Héraclée
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00768

spécimen MNHN.F.J00768

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

lAMBERT, p. 8, pl.1, fig. 16

 

 
 
 

Coraster vilanovae Cotteau,1886 - Paleocene, Alicante, Espagne, 19 mm

 
 

Coraster vilanovae Cotteau,1886 - Paleocene, Alicante, Espagne, 21 mm

 

 

Genre Cottreaucorys  Lambert,1920

Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.168

Espèce type  Homoeaster tunetanus Pomel,1883 (désignation originale)

ibid., p.44

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Thanétien

 
Diagnose originale du genre par Lambert,1920

Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.168

Cottreaucorys Lambert, pour le Homoeaster Blayaci Cottreau, à ambulacres homogènes, simples, coomposés de hautes plaques, avec très petits pores arrondis ; un rostre sous-anal très développé.

 

Cottreaucorys blayaci (cottreau,1909)

 
diagnose originale de l'espèce par Cottreau, 1909
Echinides Maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.13, [428]

Genre Homoeaster Pomel
Homoeaster Blayaci n. sp.

Planche XIV, fig. 7-19.

     Espèce de taille moyenne, en général n'atteignant pas de grandes dimensions, subtriangulaire, élargie et arrondie en avant, sensiblement rétrécie et comme étirée en arrière.

     La face supérieure, bombée, a son sommet en arrière de 'l'apex. qui est excentrique en avant. Une carène très faiblement accentuée, décrivant une légère 'courbe, va de l'apex au périprocte: Ce dernier est situé au sommet d'une aire anale étroite et fortement déclive qui s'allonge en un rostre formant un prolongement sous-anal.

     La face inférieure offre un plastron amphisterne faiblement bombé. Le sillon antérieur est légèrement marqué près du péristome. Les bords sont arrondis.

     Ambulacres superficiels, subpétaloïdes, droits et ouverts, les. postérieurs parfois légèrement flexueux, les ambulacres pairs antérieurs un peu plus étroits que les autres. Les pores en fente; disposés par paires sont très petits. L'apex, légèrement déprimé, présente quatre pores génitaux disposés en trapèze.

     Le péristome non labié, pentagonal, s'ouvre à la face inférieure distante de 5 mm. du bord antérieur. Le périprocte ovale est situé au sommet de la face postérieure fortement déclive et prolongée en rostre.

     La fasciole péripétale étroite traverse l'ambulacre impair à l'ambitus, remonte obliquement, puis fait un coude brusque vers la partie carénée qu'elle traverse à 5 mm. environ du périprocte.

   

Fig.2. Plastron grossi d'Homoeaster Blayaci

     Les tubercules. sont répandus sur tout le test, plus développés près du péristome et sur le plastron, serrés et abondants à l'extrémité du talon, rostré ; la granulation intermédiaire est fine et homogène. Les radioles sont aciculaires.

Dimensions :

   

     Rapports et différences. — Le genre Homoeeaster comprenait jusqu'ici trois espèces localisées dans le. Crétacé supérieur.

 

 

     L'une de grande taille, Homoeaster Ardouini, provient de Madagascar : elle a été décrite et figurée par M. J. Lambert deux autres espèces ont été, recueillies dans le. Crétacé supérieur de la. Tunisie ; ce sont Homoeaster tunetanus Pomel qui est une espèce de forme globuleuse et Homoeaster discrepans Gauthier de taille un peu plus grande.

     Homoeaster Blayaci se distingue immédiatement par sa forme et sa taille de l'espèce de Madagascar. Pour la même raison il diffère aussi très nettement des deux espèces tunisiennes. Son ambulacre impair dont les pores en fentes sont semblables aux pores des ambulacres pairs, l'éloigne d'Homoeaster discrepans Gauthier, dont les pores sont ronds.

     Homoeaster Ardouini, dont les ambulacres sont tous de semblable structure, a ses pores plus écartés dans une même paire. Homoeaster tunetanus a un périprocte situé plus haut, une forme beaucoup plus globuleuse affectant la forme d'un triangle beaucoup plus obtus ; il n'y a pas d'aire anale et l'ambulacre impair a. des pores différents des autres ambulacres.

     Homoeaster Blayaci est donc une espèce bien caractérisée par sa forme générale, sa taille relativement petite et ses aires ambulacraires à pores tous semblables.

     Niveau : Maëstrichtien. — Localité: Bordj-Sabath (Algérie).

planche XIV (extrait)

   

 

Syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Blayac & Cottreau 1910, Echinides maestrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.428
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06071

spécimen MNHN.F.J06071

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Elise POREZ

Blayac & Cottreau, p. 428, pl.14, fig.7 à 19, texte-fig.2

 

 
 

Cottreaucorys blayaci (cottreau,1909) - Coniacien, Topares, almeria, Espagne, 29 mm

 
 

Cottreaucorys blayaci (cottreau,1909) - Coniacien, Topares, almeria, Espagne, 31 mm

 

 

Genre Homoeaster  Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.44

Espèce type  Homoeaster tunetanus Pomel,1883 (désignation originale)

ibid., p.44

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Thanétien

Syn.

  •  Physaster Pomel, 1883 ; espèce type : Echinospatagus inflatus d'Orbigny, 1854

  •  Ornithaster Cotteau, 1886, p.72 ; espèce type : Ornithaster evaristei Cotteau 1886

  •  Inflataster Anthula, 1883 ; espèce type : Inflataster abichi Anthula, 1899

  •  Barnumia Cooke, 1953, p.30 ; espèce type : Barnumia browni Cooke, 1953

 
 
Diagnose originale du genre par Pomel
Classification méthodique et generea des échinides vivants et fossiles, 1883, p.38
 

     Homoeaster. Ovoïde gibbeux ; apex subexcentrique en avant, compacte. Ambulacres peu flexueux à zones porifères effilées au bout, formées de pores en fente, ceux de la rangée interne plus courts ; l'ambulacre impair à zones un peu plus étroites dans un sillon presque obsolète. Un fasciole péripétale mal limité, mais très

  distinct. Péristome pentagonal, antérieur ; périprocte petit au haut de la face postérieure. Tubercules petits, épars. H. tunetanus est albien.
 

 
 

Homoeaster auberti (Gauthier,1892)

 
 
description par Cottreau,1910
in Blayac & Cottreau 1910, Echinides maestrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426
 

Ovulaster Auberti Gauthier
Planche
XIV, fig. 1-6.

     Les échantillons d'Ovulaster Auberti recueillis par M. J. Blayac sont intéressants car on peut y distinguer, outre la forme type décrite et figurée par Gauthier 3, une variété remarquable pour laquelle je propose le nom d'Ovulaster Auberti var sabathensis. Cette variété figurée, planche XIV, figure 4-6, est caractérisée par sa forme générale moins obtuse plus allongée ; la face supérieure a des côtés beaucoup plus déclives, la ligne de faîte est très carénée,. surélevée près de l'apex et ne présente aucune courbure entre l'apex et le périprocte.

     La distinction de l'Ovulaster Auberti Gauthier et de l'Ovulaster Zignoanus d'Orb.. = Ovulaster Gauthieri Cotteau d'après la ligne de faîte courbe chez le premier, horizontale chez le second, est sans valeur ; car chez les Ovulaster Auberti de Bordj-Sabath cette ligne varie depuis l'horizontalité à peu près parfaite jusqu'à une ligne de faîte très carénée, droite en- passant par une carène moins accentuée formant une courbe conforme au type figuré par Gauthier. — Je considère comme plus importante la distinction des deux espèces basée sur le sillon ambulacraire impair qui se creuse nettement à l'ambitus chez O. Zignoanus d'Orb. tandis qu'il se creuse à peine chez Ovulaster Auberti Gauthier.

Dimensions :

   
 

     Niveau : Maëstrichtien. - Localités : Bordj-Sabath, Medjez‑Amar (Algérie).

planche XIV (extrait)

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Blayac & Cottreau 1910, Echinides maestrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06068

spécimen MNHN.F.J06068

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Elise POREZ

Blayac & Cottreau, p. 426, pl.14, fig.1 à 3

 

 
 
 

Homoeaster auberti (Gauthier,1892) - Maastrichtien, Espagne, 21 mm

 
 
 
 

Homoeaster auberti (Gauthier,1892) - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 25 mm

 
 

 

Homoeaster evaristei (Cotteau,1886)

 
 
diagnose originale du genre par Cotteau,1886
Echinides nouveaux ou peu connus, 5ème article, p.4 [711]
 

48. Ornithaster evaristei Cotteau, 1886.
Pl. XXIII, fig. 5-8.

     Espèce de taille moyenne, un peu allongée, épaisse, renflée, arrondie en avant et tout autour de l'ambitus. Face supérieure uniformément renflée, brusquement déclive en avant, non carénée dans la région postérieure, ayant sa plus grande épaisseur un peu en arrière du sommet apical. Face inférieure bombée, un peu déprimée autour du péristome. Face postérieure tronquée subverticalement, légèrement arrondie, sans trace d'aréa. Sillon antérieur tout à fait nul. Aire ambulacraire impaire étroite à sa partie supérieure, formée de pores très petits, serrés, disposés par paires obliques. Aires ambulacraires paires très étroites et aiguës à la partie supérieure, droites, s'élargissant un peu en se rapprochant de l'ambitus. Zone porifère formée de petits pores étroits, virgulaires, disposés par paires transverses très serrées à la face supérieure, s'espaçant en descendant vers l'ambitus, se resserrant de nouveau, tout en devenant moins réguliers autour du péristome. Tubercules peu nombreux à la face supérieure, saillants, épars, visiblement crénelés, perforés et scrobiculés, un peu plus nombreux et plus développés à la face inferieure. Granulation intermédiaire fine, serrée, homogène, très abondante. Péristome non labié, superficiel, parfaitement circulaire, relativement éloigné du bord postérieur. Périprocte petit, situé au sommet de la face postérieure. Appareil apical peu distinct, paraissant pourvu de quatre pores génitaux. Fasciole péripétale largement développé, non flexueux, descendant très bas eu avant et se rapprochant du périprocte dans la région postérieure.

     Hauteur, 18mm; diamètre antéro-postérieur, 22mm; diamètre transversal, 18mm.

     Rapports et différences. — Cette espèce est voisine du Garas-ter Vitanovie, et cependant en raison de la structure toute différente du péristome, nous avons cru devoir en faire le type d'un genre particulier. La ressemblance dit reste est plus apparente que réelle, et l'Ornithaster Evaristei sera toujours facilement reconnaissable à sa forme très arrondie au pourtour, à sa face supérieure uniformément renflée, à sa face inférieure légèrement bombée, à l'absence complète de sillon antérieur , à son aire ambulacraire impaire formée de pores beaucoup plus petits que les autres , à ses aires ambulacraires paires étroites et aiguës au sommet, à ses tubercules peu nombreux, épars et saillants, à son péristome superficiel, non labié, régulièrement circulaire, à son fasciole péripétale non flexueux, rapproché de l'ambitus dans la région antérieure et passant en arrière un peu au-dessus du périprocte.

     Localité. — Caillosa (province d'Alicante, Espagne). Très rare. Éocène.

     Explication des figures. — PI. XX1II, fig. 5, O. Evaristei , vu de côté; fig. 6, face supérieure; fig. 7, face inférieure ; fig. 8, péristome grossi.

Planche XXIII (extrait)

   
 
holotype, conservé à Université Claude Bernard, Lyon I
figuré in Cotteau, 1886, Échinides nouveaux ou peu connus (5ème article), p.711
 

https://explore.recolnat.org/occurrence/98BB797F9F2344899DFE23CBFF1EF831

spécimen UCBL-EM 13404
Coll. paléontologiques de l'Ecole Nat. Sup. des Mines Paris, dépôt au Lab. Géol. (UMR 5276) UCBL

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)/UCBL Géologie

Cotteau, p. 711, pl. XXIII, fig. 5, 6, 7 & 8

 

 

 
 

Homoeaster evaristei (Cotteau,1886) - Maastrichtien, Espagne, 26 mm

 
 
 

Homoeaster evaristei (Cotteau,1886) - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 31 mm

 
 
 
 

Homoeaster evaristei (Cotteau,1886) - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 35 mm

 
 
 
 

Homoeaster evaristei (Cotteau,1886) - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 25 mm

 
 

 

Homoeaster tunetanus Pomel,1883

 
 
diagnose origninal in Pomel, 1883
Classification méthodique et genera des échinides, p.44
 

    Homoeaster. Ovoïde gibbeux ; apex subexcentrique en avant, compacte. Ambulacres peu flexueux à zones porifères effilées au bout, formées de pores en fente, ceux de la rangée interne plus courts; l'ambulacre impair à zones un peu plus étroites dans un sillon presque obsolète. Un fasciole péripétale mal limité, mais très distinct. Péristome pentagonal, antérieur; périprocte petit au haut de la face postérieure. Tubercules petits, épars. H. tunetanus est albien.

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier 1892 Notes sur les échinides recueillis en tunisie par M. Aubert
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01451

spécimen MNHN.F.J01451

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

GAUTHIER , p. 45, pl. 2, fig. 3-10

 

 
 
 

Homoeaster tunetanus Pomel,1883 - Maastrichtien, Aspe, Alicante, Espagne, 45 mm

 
 
 

Genre Orthaster  Moskvin, 1982

New upper Cretaceous and paleocene sea urchins of the family Paleostomatidae, p.103

Espèce type  Orthaster dagestanensis Moskvin,1982 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Thanétien

 

Description / remarques sur le genre

Test très globuleux avec un sillon frontal très peu profond. Ambulacres non pétaloïdes montrant des pores ronds et de petite taille. Système apical avec trois pores génitaux (la plaque génitale 4 est imperforée). Le fasciole péripétale  passe juste immédiatement derrière le système apical, ce qui lui donne un aspect très incliné.

 

Orthaster dagestanensis Moskvin, 1982

 
 

Orthaster dagestanensis Moskvin, 1982 - Santonien, Bulgarie, xx mm, coll. Jean-François D.

 

 

Orthaster alievi Moskvin, 1982

 

Diffère de l'espèce type (O. dagestanensis) par la face orale plus plate, un sillon antérieur plus distinct et la bouche qui est positionnée de manière plus postérieure.

 

Orthaster alievi Moskvin, 1982 - Maastrichtien inférieur, Bulgarie, 25 mm