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Archiaciidae
Cotteau & Triger,
1869, p.126
nomen correctum
Archiacidae
Genre type : Archiacia
Agassiz in
Agassiz & desor, 1847
Description succincte de la famille : système
apical tétrabasal, placé de manière très antérieure, 4 pores génitaux.
Périprocte allongé, inframarginal. Pétale III très court, voire absent.
Plaques ambulacraires avec des pores doubles ou simples au-delà des pétales.
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Genre
Archiacia
Agassiz
in ag. & Desor, 1847
Catalogue
raisonné des échinides, p.159
Espèce type
Archiacia sandalina
Agassiz in
ag. & Desor, 1847
(désignation subséquente
de d'Orb., 1856, Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.284 )
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien |
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diagnose originale du
genre |
Catalogue
raisonné des échinides, Agassiz in Ag. & Desor, 1847, p.159 |
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LXIX.
ARCHIACIA
Agass.
(Pl.15 [tome
VI], fig.27 et 28)
Sommet très
acuminé, refoulé complètement en avant de manière à subplomber la
base. Pétales ambulacraires très courts.
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Anus très
grand, infra-marginal. Face inférieure concave. Bouche légèrement
étoilée, sans bourrelets ; c'est quant à la forme un Métaporhinus,
avec cette différence qu'il n'y a qu'une seule étoile ambulacraire, et
que les ambulacres sont pétaloides. |
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Archiacia sandalina
Agassiz
in ag. &
Desor, 1847 |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, Terrains crétacés, tome VI, p.284 |
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N° 2206.
Archiacia sandalina,
Agassiz, 1847.
Pl.909,
fig.6-11..
Clypeaster
sandalina, d'Archiac, 18.
Archiacia
sandalina, Agassiz, 1847. Cat. rais., p.101 (Modèles n°T. 71.)
Id.,
d'Orb., 1847. Prod., 2, p.178 ; étage 20e, n°643.
Dimensions.
Longueur, 33 millimètres, Par rapport à la longueur : largeur, 74
centièmes ; hauteur, 69 centièmes.
Coquille un
peu triangulaire, très élevée, plus longue que large, fortement
acuminée et prolongée obliquement en avant, élargie et obtuse en
arrière, dont la hauteur a 69 centièmes de la longueur, et dont le
grand diamètre transversal est au tiers postérieur. Dessus très
convexe, conique obliquement, de panière à ce
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que
l'extrémité antérieure s'avance bien en avant en pointe obtuse
surplombant le pourtour antérieur ; de ce point le plus élevé, une
pente déclive, un peu arquée, se continue jusqu'aux régions
postérieures. Le sommet est en arrière de la saillie antérieure,
placée sur la pente déclive. Le pourtour est arrondi, et sa grande
convexité, sur les côtés et en arrière, se trouve jusqu'à la base.
Dessous concave au milieu, et un peu en arrière, une échancrure se
voit en avant, et une légère saillie sur les côtés en arrière. Bouche
pentagonale, avec des indices de bourrelets et de rosettes de pores ;
elle est placée un peu en avant. Anus grand, ovale longitudinalement,
placé sur le bord inférieur. Ambulacres très petits, très courts,
l'impair plus large que les autres, tous disparaissant près du sommet.
Localité.
l'espèce est spéciale au 20e étage cénomanien, et non au gault qui est
notre 19e étage : Albien, comme l'indique M. Agassiz ; M. d'Archiac
l'a découvert à Fourras (Charente inférieure). Nous en avons recueilli
deux autres : l'un a Charras, l'autre au Port des Barques, même
département.
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Archiacia sandalina
Agassiz in ag. &
Desor, 1847 - Cénomanien inférieur, Charente Maritime, 49 mm |
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Archiacia gigantea d'Orbigny,1855 |
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diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie française, Terrains crétacés, tome VI, p.286 |
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N° 2207.
Archiacia gigantea,
d'Orb., 1855.
P1. 910, 911.
Dimensions.
Longueur totale, 70 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur,
88 centièmes; hauteur, 49 centièmes. Coquille mince, ovale, déprimée,
plus longue que large, tronquée et rétrécie en avant, large et un peu
acuminée en arrière, dont la hauteur a 49 centièmes de la longueur et
dont le grand diamètre transversal, est au tiers postérieur. Dessus
conique obliquement. Le bord antérieur s'élève verticalement, eu
surplombant un peu jusqu'à la partie la plus élevée placée tout à fait
en avant ; de là, une courbe régulière s'étend jusqu'en arrière. On
remarque en arrière et sur les côtés, une double série de légères
protubérances [Item( s. Le sommet est placé sur le point le plus
élevé, au huitième antérieur de la longueur. Le pourtour est
légèrement anguleux, et montre sa convexité a la base. Dessous
très-concave, offrant sur le bord cinq légers sinus, dont un antérieur
très-marqué. Deux protubérances, une de chaque côté, se remarquent sur
le point le plus large de la coquille. Bouche excentrique comme dans
le genre, placée au tiers antérieur. Anus très-grand, ovale
longitudinalement, acuminé en avant, obtus en arrière, placé tout a
fait eu dessous, près du bord. Ambulacres petits, courts, pétaloïdes.
L'impair, b en plus large que les autres, a deux rangées de paires de
pores simples, de chaque côté. Les ambulacres pairs sont lancéolés a
zones très-inégales; une extérieure formée de porcs très-allonges,
t'es-rapprochés, transverses; l'autre intérieure, formée de pores
simples. Tubercules si petits qu'à la loupe on peut à peine les
apercevoir. sont plus visibles en ayant du sommet. L'appareil génital
forum un rhomboïde irrégulier, avec deux grands porcs génitaux en
arrière, et deux petits en avant
Rapports et
différences. Cette espèce diffère complètement de la précédente, par
sa taille, par sa forme plus large, plus déprimée, par sou sommet
moins en avant, et |
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moins
excentrique, tronqué verticalement, par son bord plus anguleux, par sa
bouche plus excentrique, etc., etc.
Localité.
Nous l'avons recueillie dans le 20e étage cénomanien au
Port-des-Barques (Charente-Inférieure) où il parait très-rare.
Explication
des figures. Pl. 910, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue en
dessus; fig. 2, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 3, le
même d:1 côté de l'anus ; fig. 4, un côté, des pores de l'ambulacre
impair grossi. PI. 911, fig. 1, dessous; fig. 2, profil longitudinal ;
fig. 3, appareil génital grossi ; fig. 4, partie de l'ambulacre paire
grossie. De notre collection.
Extraits planches
910-911
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Archiacia gigantea d'Orbigny,1855
- Cénomanien, Piedmont, Charente Maritime, 45 mm |
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Archiacia santonensis (d'Archiac,1855) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, Terrains crétacés, tome VI, p.287 |
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N° 2208.
Archiacia santonensis,
d'Archiac, 1855.
Pl.912.
Archiacia
santonensis, d'Archiac, 1855, manuscrit.
Dimensions.
Longueur, 50 millimètres, Par rapport à la longueur : largeur, 87
centièmes ; hauteur, 57 centièmes.
Coquille très
mince, de forme ovale, déprimée, plus longue que large, rétrécie, et
arrondie en avant, élargie au milieu, un peu rostrée en arrière, dont
la hauteur a 57 centièmes de la longueur et dont le grand diamètre
transversal est au milieu. Dessus obtusement conique. Le bord
antérieur s'élève en courbe convexe jusqu'au sommet très obtus,
arrondi, et de la forme une ligne sinueuse, en S s'abaissant jusqu'au
bord. Le sommet est placé sur le point le plus élevé en avant du quart
de la longueur. Le pourtour arrondi montre sa grande convexité à la
base. Dessous concave partout, avec une légère dépression, en avant et
en arrière. Bouche décagonale, grande, excentrique, placée au tiers
antérieur. Anus très grand, ovale longitudinalement, placé en dessous
près du bord. Ambulacres plus grands et plus étroits, à proportion,
que dans l'espèce précédente ; l'impair large, non rétréci à son
extrémité, formé de chaque côté de deux paires de petits
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pores
simples, obliques, séparés par un tubercule transverse. Les ambulacres
pairs ont deux zones inégales : l'une extérieure formée de pores
allongés obliques, espacés, j'autre de pores simples, ronds.
Tubercules très petits partout, excepté près du sommet, et surtout en
avant, ou ils sont gros scrobiculés, et occupent l'intervalle des deux
zones de pores de l'ambulacre impair. L'appareil génital paraît être
un peu quadragulaire.
Rappports
et différences. Cette espèce est voisine de l'A. gigantea,
mais elle s'en distingue, par sa grande largeur transversale au
milieu, par sa partie antérieure arrondie, par plus de hauteur, par
son sommet placé au quart, et non au huitème antérieur, par son
poutour plus convexe, par les zones de pores des ambulacres paris
obliques, plus espacés, et par son appareil génital carré. Nous
possédont sept échantillons de cette espèce, qui ne diffèrent pas
entre eux.
Localité.
Elle est spéciale à l'étage cénomanien, et a été recueillie à Bel Air,
près de Rochefort (Charente inférieure), par M. d'Archiac. Nous
l'avons encore rencontré à Charras, à Fourras, et au Port des Barques,
même département. Nous possédons un groupe de quatre individus réunis.
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Archiacia santonensis (d'Archiac,1855) - Cénomanien inférieur,
Lussant, Charente Maritime, 37 mm |
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Archiacia santonensis (d'Archiac,1855) - Cénomanien inférieur,
Lussant, Charente Maritime, 31 mm |
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Archiacia santonensis (d'Archiac,1855) - Cénomanien inférieur, Charente Maritime, 37 mm |
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Genre
Claviaster
d'Orbigny,1855
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.281
Espèce type
Archiacia cornuta
Agassiz,1847 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Turonien
Syn.
-
Passalaster
Pomel, 1883, p.55. Espèce type :
Claviaster costatus Pomel,1883
(désignation originale) ; synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.281 |
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Genre
Claviaster, d'Orb., 1855
Archiacia
(pars), Agassiz, 1847
Nous ne
connaissons de ce genre que le sommet montrant une partie de
l'ambulacre. Ce sommet est allongé, pour ainsi dire en massue, ce qui
l'a fait rapporter par M. Agassiz au genre Archiacia. Mais en
examinant avec soin les espèces du genre Archiacia de cet
auteur, nous avons reconnu qu'il avait pour caractère : deux zones de
paires de pores de chaque côté de l'ambulacre impair, particularité
qui avait échappé à M. Agassiz. Comme l'espèce qui nous occupe n'a au
contraire, à l'ambulacre qu'une seule paire de pores de chaque côté, à
l'ambulacre impair qu'une seule paire de pores de chaque côté, à
l'ambulacre
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impair, elle
ne peut dès lors être classée dans le genre Archiacia. C'est ce
motif qui nous a obligé à en former un nouveau genre sous le nom de
Claviaster.
Rapports
et différences. Ce genre, muni d'une seule paire de pores à chaque
zone de l'ambulacre impair, comme chez les Asterostoma, s'en
distingue par son sommet saillant et allongé en massue. Pourvu d'un
sommet saillant, comme chez les Archiacia, ce genre en diffère
par une seule paire de pores de chaque côté de l'ambulacre impair au
lieu de deux. Il diffère autant de l'un que de l'autre.
Une
seule espèce encore incomplètement connue en dépend ; elle est du 21
étage turonien.
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 |
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diagnose originale de
l'espèce |
Description des échinides fossiles recueillis en 1885 et1886 dans la région
sud des hauts-plateaux de la Tunisie par M. Philippe Thomas, Gauthier, 1889,
p.30 |
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Casidulidées.
Claviaster
libycus Thomas et Gauthier, t.5, fig.33-36
dimensions.
Hauteur............................... 14 millim.
Le genre
Claviaster d'Orbigny, extrêmement rare, n'est encore connu
qu'imparfaitement ; aucun exemplaire n'a été trouvé entier. Celui que
nous allons décrire n'échappe pas au sort commun ; comme les quatre ou
cinq qui sont connus, il ne montre que la partie supérieure de
l'oursin.
Forme sub-conique,
obtuse et arrondie au sommet, s'élargissant peu à peu en descendant
vers la base, qui nous manque complètement. L'apex est au point
culminant, mais un peu en arrière. - Appareil apical compact, les
quatre plaques génitales se touchant entre elles, mais d'aspect assez
allongé par suite d'un prolongement des plaques génitales
postérieures, à l'extrémité desquelles sont placées les ocellaires. Le
madréporide s'étend au milieu de l'appareil, et se continue jusqu'aux
plaques ocellaires postérieures, qu'il disjoint sans les dépasser. Les
ocellaires antérieures sont complètement externes, et placées dans les
angles des plaques génitales. - Ambulacre impair entièrement
superficiel, montrant de chaque côté une série simple et en ligne
droite de très petites paires de pores, d'abord assez serrées, puis
s'écartant davantage l'une de l'autre à mesure qu'elles s'éloignent du
sommet. Les pores, microscopiques, sont ronds et disposés très
obliquement au point qu'ils paraissent presque placés au-dessus l'un
de l'autre dans chaque paire. - Pétales pairs antérieurs relativement
très larges, superficiels ; leur longueur nous est inconnue ; quoique
la partie conservée sur notre exemplaire atteigne 13 millimètres, ils
commencent à peine à se rétrécir à l'endroit où le test est cassé.
Zones porifères étroites, formées de paires serrées de pores inégaux,
les internes étant ronds, les externes allongés et acuminé, mais
courts. Nous comptons 35 paires dans une série. La largeur totale de
l'aire ambulacraire
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|
égale 4
millimètres, dont 2 1/2 pour l'espace interzonaire. - Ambulacres
postérieurs semblables aux antérieurs, mais moins larges, car leur
plus grande largeur n'exède pas 3 millimètres. Ils sont également
incomplets, et nous ne pouvons présumer jusqu'où ils se
prolongeraient. - Les aires interambulacraires sont plus étroites que
les pétales ambulacraires dans la partie que nous possédons ; elles
sont égales à l'espace interzonaire. Mais il est bien visible qu'elles
commencent à s'élargir avec le test à l'endroit où celui-ci nous
manque, et qu'elles devaient être plus développées que les aires
ambulacraires en se rapprochant de la base.
Rapports et différences.
Le Cl. libycus se distingue facilement du Cl. cornutus
d'Orbigny. Bien que son développement soit moins considérable, et sa
longueur d moitié moindre (14/26), les pétales ambulacraires sont
aussi larges ; les pores sont très différents, puisque les externes
sont allongés, tandis que la description donnée par d'Orbigny et la
figure grossie de la Paléontologie (t.909, fig.4) indiquent que
les pores sont ronds et égaux. Il pourrait se faire, il est vrai, que
ce soit le résultat de la mauvaise conservation du test. L'ambulacre
impair du Cl. cornutus montre dans chaque paire les deux pores
régulièrement placés à côté l'un de l'autre, tandis qu'ils sont très
obliques dans le Cl. libycus, même près du sommet ; et les
paires s'écartent bien plus vite, par suite du plus grand
développement des plaques qui les portent. Enfin, dans l'appareil
apical, les pores ocellaires postérieurs sont plus éloignés des
génitaux, dans notre espèce, ce qui donne à l'ensemble une apparence
plus allongée, sans que l'apex cesse d'être compact. Le Cl.
Beltremieuxi Cotteau porte des tubercules assez développés, qui
font complètement défaut dans le Cl. libycus ; l'appareil
apical est plus carré, les pores de l'ambulacre impair sont moins
obliques : on ne saurait non plus confondre cette espèce avec la
nôtre.
Foum-el-Guelta,
partie supérieure, dans le Djebel Meghila. - Cénomanien supérieur,
peut-être Turonien.
Le seul
exemplaire connu jusqu'à présent est au Muséum de Paris.
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holotype, conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Gauthier, 1889, Description
des échinides fossiles recueillis en 1885 et 1886 dans la région des
hauts-plateaux de la Tunisie par Philippe Thomas. Exploration
scientifique de la Tunisie,, p.30 |
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formes basses à
apex faiblement pincé |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 35 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 31 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 36 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 30 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 37 mm |
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formes hautes
et/ou à
apex fortement pincé |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 31 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 32 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 35 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 45 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 37 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 50 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 39 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 50 mm |
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Claviaster libycus
Thomas & Gauthier, 1889 - Cénomanien, Maroc, 32 mm |
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Genre
Gentilia
Lambert, 1918
Considérations
sur la classification des Echinides Atélostomes, p.29
Espèce type
Gentilia tafileltensis
Lambert, 1918 (par désignation subséquente in Lambert (1920) Sur
quelques genres nouveaux d'échinides, p.154)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien |
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description du genre |
Essai de
nomenclature raisonnée des échinides, Lambert & Thiery, p.359 |
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Genre :
GENTILIA
Lambert, Classif. Echin. Atélostomes,
p.29 ; 1918 Test
sub-globuleux, à base rétrécie et face supérieure faiblement convexe
au centre, sans sillon antérieur. Apex excentrique en avant à quatre
pores génitaux débordés par les hydrotrèmes, qui masquent les sutures
des plaques. Péristome allongé, à floscelle bien développé ;
périprocte postérieur, ovale.
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Pétales pairs effilés, largement
pétaloïdes ; l'impair composé de pores simples vers l'apex, dédoublés
au-delà ; zone sternale vermiculée.
Type unique : G.
tafileltensis (NDLR : corr.) Lambert, Quelques gen. nouv.
d'Echinides, p.7 ; pl.1, fig.10-13, du Cénomanien de Taza (Maroc).
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Gentilia tafileltensis
Lambert, 1920 |
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diagnose originale de
l'espèce (et du genre) par Lambert,1920 |
Sur quelques
genres nouveaux d'échinides, p.10 [154] |
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Genre
Gentilia LAMBERT
Test subglobuleux à face inférieure rétrécie et face
supérieure convexe, sans sillon antérieur, un peu plus élargi en
arrière qu'en avant. Apex excentrique en avant, à quatre pores
génitaux, débordés par les hydrotrèmes, qui masquent les sutures
des plaques. Pétales pairs, largement pétaloïdes, effilés, tendant à
se fermer, avec zones porifères légèrement déprimées, composées de
pores inégaux, profondément conjugués. Pétale impair, étroit, formé de
très petits pores, en séries simples près de l'apex, puis en séries
dédoublées plus loin et de nouveau en séries simples vers l'ambitus.
Péristome excentrique en avant, subpentagonal, allongé, avec floscelle
bien développé. Périprocte ovale, postérieur ; une zone sternale
élroite, vermiculée.
Type : G. tafîleltensis Lambert, recueilli par
M. L. Gentil, dans un calcaire de couleur claire, attribué au
Cénomanien de l'Oued Zig au Tafilelt. Cet individu mesure 33
millimètres de longueur, sur une largeur égale et 23 millimètres de
hauteur. Son pétale impair montre, dans chaque zone porifère, environ
12 paires simples près de l'apex, environ autant du doublés au-delà,
puis elles s'espacent en redevenant simples. Le floscelle montre des
bourrelets granuleux, saillants, et des phyllodes semblables dans
chaque ambulacre, comprenant six paires de pores internes et huit
externes. Les tubercules scrobiculés sont épars en dessus, dans une
fine granulation miliaire ; ils se rapprochent à l'ambitus et se
serrent en dessous ; mais disparaissent dans les phyllodes, aux bords
du péristome et du périprocte.
Le genre Gentilia, remarquable par son apex intermédiaire entre
le tétrabasal et le monobasal, par la forme de son péristome et son
pétale impair à pores simples, mais dédoublés, appartient à la
sous-famille des Archiacidae. Il diffère, d'ailleurs, d'Archiacia
lampadiforme, par son test subglobuleux, sans sillon antérieur,
son périprocte postérieur, sa zone sternale ponctuée et ses pétales
pairs bien plus développés. Il rappellerait plutôt une forme
subglobuleuse égyptienne, pour laquelle je propose le genre nouveau
Thomasaster et qui diffère de Gentilia par les pores en
série simple non dédoublés de son pétale impair, par sa forme plus
gibbeuse, l'absence de zone sternale et ses pétales pairs moins
développés 1.
On ne connaît encore qu'un seul Gentilia, recueilli par M.
Gentil dans un calcaire clair, attribué au Cénomanien de l'Oued Zigau
Tafilelt. M. Gentil m'avait communiqué en même temps deux
Heterodiadema libycum Desor (Hemicidaris) montrant la même gangue.
planche 1
(extrait)
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert Sur quelques
genres nouveaux d'échinides,1920 |
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Gentilia tafileltensis
Lambert, 1920 -
Cénomanien, Maroc, 28 mm |
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Gentilia
tafileltensis
Lambert, 1920 - Cénomanien, Maroc, 29 mm |
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Gentilia
tafileltensis
Lambert, 1920 -
Cénomanien, Maroc, 30 mm |
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Gentilia
tafileltensis
Lambert, 1920 -
Cénomanien, Maroc, 41 mm |
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Genre
Thomasaster
Lambert, 1920
cf. infra,
p.138
Espèce type
Archiacia araidahensis
Gauthier, 1901 (par désignation subséquente in Lambert (1920)
Revue Critique de paléozoologie et de Paléophytologie, p.138)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien
Syn.
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désignation
subséquente de Lambert,1920 |
Revue Critique de
Paléozoologie et de Paléophytologie, p.138
voir également la
diagnose de Gentilia tafileltensis supra. |
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genre Thomasia
Lamb. non Pach,
1900, à remplacer par Thomasaster, nob. 1920 |
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Thomasaster araidahensis (Gauthier,1901) |
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diagnose originale de
l'espèce par Gauthier in fourtau,1901 |
notes sur les
échinides fossiles de l'Egypte, p.18 [46] |
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Archiacia araidahensis
Gaulhior 1901.
PI. I, fig. 13-15.
Dimensions.
Longueur, 22 mill. ; largcur, 21 mill. ; hautcnr. 19 mill.
Espèce très renflée, courte, haute en avant où elle est
plutôt gihbeusc que conique, arrondie au point culminant. Du sommet,
la partie antérieure presque verticale descend d'abord en courbe très
courte qui marque la fin la plus avancée de l'oursin, puis devient
rentrante vers le bas, toujours très arrondie, pour gagner le
péristome ; le sillon antérieur est à peine distinct. La partie
dorsale descend du sommet en pente un peu plus douce, rapide
néanmoins, et la partie postérieure n'est que vaguement indiquée sur
la Courbe qui réunit la partie supérieure à la partie inférieure; le
dessous est entièrement bombé.
Appareil apical très excentrique en avant, placé au
point culminant du test, il est peu développé et composé, comme chez
tous les Archiacia, de quatre petites plaques .génitales et de
cinq plaques ocellaires insérées dans les angles ; le corps
madréporiforme occupe le centre. Ambulacre impair superficiel,
saillant même à la partie supérieure et ne se déprimant qu'au
pourtour; zones porifères dans une petite dépression de chaque côté de
l'aire, simples et composées de petites paires de pores microscopiques
; les pores sont obliques, séparés par un granule et se prolongent
assez bas, (quoique le mauvais état de notre exemplaire ne nous
permette pas de les voir nettement partout. L'espace interzonaire est
couvert de quatre rangées verticales de tubercules aussi développés
que ceux qui couvrent les interambulacres. Ambulacres pairs assez
longs, égaux, superficiels, larges ; zones porifères formées de pores
conjugués, les externes un peu allongés eu fente, les internes ronds ;
l'espace interzonaire est aussi large au milieu que les deux zones
réunies, mais les deux branches se rapprochent vers l'extrémité et
rétrécissent le pétale sans le fermer entièrement ; leur longueur est
de onze millimètres. Toute
la face supérieure est couverte de tubercules plus gros et plus serrés
en avant qu'en arrière. Péristome éloigné du bord, au tiers antérieur,
pentagonal, allongé, à fleur du test qui, nous l'avons dit, est
fortement bombé; nous constatons la présence de cinq phyllodes, mais
le test est tellement usé que nous ne pouvons pas en donner les
détails. Périprocte ovale, acuminé, assez grand, s'ouvrant au bord
inférieur mais plus haut que dans les autres espèces du genre, sans
être visible d'en haut. Cette position un peu cxceptionelle tient à ce
qu'il est à peu près impossible de préciser l'endroit où est le bord
chez un oursin partout arrondi.
Quelque peu habituelle que soit sa forme, notre type ne
peut pas cependant être séparé du genre Archiacia ; l'ambulacre
impair est dans un sillon plutôt théorique que réel, mais les pores
sont bien ceux du genre ; les ambulacres pairs sont très réguliers ;
le péristome, à peine excentrique en avant, ne diffère en rien des
plus tj^piques ; le périprocte ne peut pas être dit complètement
inférieur, mais il cesse sans doute au commencement du bord théorique
aussi lui-même plutôt que réel. C'est une espèce très différente de
toutes les autres et fort intéressante ; nous n'en connaissons
malheureusement que deux exemplaires assez frustes dont l'un est brisé
à la face inférieure et déformé par compression.
Niveau :
Cénomanien, couches à Ostrea Africana et Venus Reynesi.
Localité
: Aïn Araïdah, au pied sud de Gahita el Baharieh, dans rOuady Arabah.
Le type est au Museum
d'Histoire naturelle de Paris.
planche 1
(extrait)
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Gauthier Note sur les
échinides fossiles d'Egypte,1901 |
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Thomasaster araidahensis (Gauthier,1901) -
Cénomanien, Maroc, 17 mm |
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Thomasaster araidahensis (Gauthier,1901) -
Cénomanien, Taouz, Maroc, 53 mm |
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