Cidaridae
Gray, 1825, p.426
Description succincte de la famille : Test
rigide et épais, plaques fortement solidaires. Pédicellaires globuleux.
tubercules perforés, non crénelés. Plaques ambulacraires sur deux colonnes.
|
|
|
|
|
"Genre"
Cidaris
(sensu lato)
sont
rangés ici toutes les "espèces" fossiles de Cidaroida dont on ne peut
affecter avec certitude les représentants à un genre ou même une
sous-famille existante. Soit parce que leur création procède d'une approche
ancienne et typologique, mais qui les individualise tout de même (c'est le
cas des espèces fondées sur des exemplaires incomplets ou des radioles dont
le test n'est pas associé par exemple), soit parce que les caractères qui
pourraient permettre de les distinguer ne sont pas conservés (pedicellaires
par exemple).
|
|
|
|
|
Cidaris
forchhammeri
Desor in Agassiz & Desor,1846 |
|
|
|
description de
l'espèce par Desor in Agassiz & Desor |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846 |
|
1. CIDARIS
Lamk. (Agass.)
Forme circulaire, aplatie en dessus et en dessous. Test épais. Aires
ambulacraires étroites, égalant en largeur à peine le quart des aires
interambulacraires, couvertes de petits tubercules très serrés,
auxquels correspondent de petites soies aplaties. Pores disposés par
simples paires. De très gros tubercules perforés sur les aires
interambulacraires, portant de lourdes baguettes tantôt lisses, tantôt
rugueuses ou épineuses. Plaques génitales grandes, pentagonales,
toutes égales. Plaques ocellaires petites, triangulaires. Bouche
circulaire, sans entailles. Membrane buccale couverte d'écailles
imbriquées, sur lesquelles se prolongent les pores ambulacraires.
Lanterne puissante, composée de pyramides massives dont les branches ne
sont pas réunies au sommet. Dents canaliculées, sans carène à la face
interne. Ce genre se divise naturellement en deux types : dans l'un les
tubercules sont lisses, dans l'autre crénelés à leur base. |
|
Premier type. -
Tubercules à base lisse non crénelée. Ce type comprend des espèces
vivantes, des fossiles du terrain de transition, du trias, de la craie
et des terrains tertiaires.
Forchhammeri Desor. - Hising. Leth. sued. Tab. 20, fig.2. - se
distingue par les granules irréguliers et allongés qui entourent les
tubercules.
Dan. (Calc. de Faxoe), Pisol. de Vigny. - Mus. Copenhague, Ecole des
Mines, Ecole normale de Paris.
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, 1863, p.324 |
|
N°2447.
Cidaris Forchhammeri, Desor, 1846.
Pl. 1078 et
pl. 1079, fig. 1-3.
Hisinger, Leth. Suec., pl. xx, fig. 2.
Cidaris Forchhammeri,
Agassiz et Dosor, Catal. rais. des Ech., Ann. sc. nat., 3e sér.,
t. VI, p. 328, 1846.
-
- Graves, Essai sur la topog.
géogn. du dép. de l'Oise, p.688, 1847.
Cidaris Forchhammeri, D'Orbigny,
Prod. de Pal. strat., t. II, p.295, Et. 23, n°52, 1850.
-
- Sorignet, Ours. foss. de
l'Eure, p.15, 1850.
-
- Desor, Synops. des Ech.
foss., p.15 et 33, pl. v, fig. 18, 1856.
Cidaris Tombecki
Desor, id., p.16.
Cidaris Forchhammeri,
Dujardin et Hupé, Zoophytes Echinod., p. 482, 1862.
Cidaris Tombecki,
Dujardin et Hupé, id.
V. 88.
Espèce
de taille assez grande, circulaire, renflée, à peu près également
aplatie en dessus et en dessous. Zones porifères très-étroites,
profondément déprimées, flexueuses, composées de pores petits, peu
visibles, disparaissant sous le renflement granuliforme qui les
sépare. Aires ambulacraires étroites, déprimées, flexueuses, garnies
de deux rangées de granules épais, aplatis, serrés, homogènes, non
mamelonnés. A la face inférieure, ces deux rangées se touchent et ne
laissent la place à aucun granule intermédiaire ; au-dessus de
l'ambitus deux autres rangées rudimentaires, incomplètes et formées de
granules plus petits se montrent entre les rangées principales, mais
elles disparaissent avant d'arriver au sommet. Tubercules
interambulacraires très-gros, à base lisse, surmontés d'un mamelon
saillant et toujours perforé, au nombre de cinq par série. Scrobicules
médiocrement déprimés, circulaires et espacé au-dessus de l'ambitus,
plus serrés et sub-elliptiques en se rapprochant du péristome,
entourés de granules épais, fortement développés, mamelonnés, espacés
et formant un cercle scrobiculaire très-apparent. Zone miliaire assez
large, déprimée à la suture des plaques, garnie de granules
irréguliers, aplatis, serrés, inégaux, d'autant plus petits qu'ils se
rapprochent du bord des plaques.
Hauteur, 35 millimètres ; diamètre, 48 millimètres.
Le
C. Tombecki, Desor, du calcaire pisolitique de Meudon, nous paraît
devoir être considéré comme un individu jeune du C. Forchhammeri
: les ambulacres moins déprimés présentent quatre rangées plus
distinctes de granules ; les tubercules sont surmontés d'un mamelon
moins gros ; les scrobicules sont plus rapprochés et le cercle
granulaire qui les entoure est relativement moins apparent. Malgré ces
différences, qui tendent du reste à s'atténuer avec l'âge, nous avons
cru devoir réunir les deux espèces.
Un des
échantillons que nous avons sous les yeux offre une monstruosité à peu
près identique à celle que nous avons signalée en décrivant le C.
vesiculosa (1) : deux des tubercules inter-ambulacraires de la
face inférieure sont atrophiés et remplacés par des granules. Cette
modification, toute locale, ne se reproduit pas dans les autres aires
inter-ambulacraires, et ne paraît pas avoir nui à l'ensemble du
développement de l'animal.
Radiole
très-variable dans sa forme, tantôt grêle, allongé, cylindrique,
tantôt épais, renflé, sub-glandiforme, quelquefois fusiforme et plus
ou moins acuminé au sommet, toujours garnis de granules épais,
arrondis, inégaux, épars ou disposés en séries longitudinales,
d'autant plus régulières que les radioles sont plus allongés ;
l'espace intermédiaire est lisse ou finement chagriné. Souvent les
granules sont rangés sans ordre sur un des côtés du |
|
radiole, et forment, sur l'autre
face, des séries plus distinctes ; à une assez grande distance de la
collerette, les granules s'atténuent et disparaissent. Collerette
médiocrement développée, finement striée, circonscrite par une ligne
peu apparente. Bouton épais ; anneau saillant, strié ; facette
argiculaire lisse, fortement excavée.
Variété
allongée : longueur, 53 millimètres ; largeur, 4 millimètres.
Var.
sub-glandiforme : longueur, 40 millimètres ; largeur, 11 millimètres.
Var.
fusiforme : longueur, 76 millimètres ; largeur, 8 à 10 millimètres.
Dans
certaines localités, notamment à Meudon et à Montainville, se
rencontrent un grand nombre de petits radioles que nous rapportons au
C. Forchhammeri : leur forme est plus ou moins renflée et leur
tige couverte de ganules, tantôt épars et tantôt rangés en séries
régulières.
Rapports et différences.
- Le C. Forchhammeri, parfaitement caractérisé par ses
ambulacres étroits, flexueux, déprimés, ses tubercules
inter-ambulacraires peu nombreux, largement développés et entourés
d'un cercle très-épais de granules, ses radioles garnis de granules
inégaux et arrondis, ne saurait être confondu avec aucun de ses
congénères.
Histoire. - Cette espèce
a été figurée d'une manière assez reconnaissable par Hisinger, dans le
Lethaea Suecica. En 1846, Desor lui a donné le nom de
Forchhammeri que tous les auteurs ont adopté. Nous lui réunissons
le C. Tombecki qui nous paraît le jeune âge de cette espèce.
Localités. - Laversine
(Oise) ; Falaise près Montainville, Vigny, Meudon (Seine-et-Oise).
Test rare, radioles communs. Sénonien sup. (calc. pisolitique).
Ecole
des mines (Coll. Michelin), Sorignet, Hébert, Tombeck, ma collection.
Localités autres que la France.
- Faxoe (Danemark).
Expl. des figures. - Pl.
1078, fig. 1, C. Forchhammeri restauré d'après un échantillon
de la coll. de M. Michelin ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ;
fig. 4 ambulacre grossi ; fig. 5, autre portion d'ambulacre, grossie ;
fig. 6, coupe transversale, montrant la dépression des ambulacres ;
fig. 7, plaque inter-ambulacraire grossie ; fig. 8, tubercule, vu de
profil, grossi ; fig. 9, radiole, de la coll. de M. Hébert ; fig. 10,
autre radiole, var. allongée ; fig. 11, bouton grossi ; fig. 12 et 13,
autres radioles, de la coll. de M. Hébert ; fig. 14, 15, 16 et 17,
radioles de petite taille, de la coll. de M. Hébert et de M. l'abbé
Sorignet ; fig. 18, sommet du radiole grossi. - Pl. 1079, fig. 1,
C. Forchhammeri, du Musée de Beauvais (coll. Graves), montrant
deux de ses tubercules atrophiés, vu sur la face inf. ; fig. 2,
individu jeune, type du C. Tombecki, de la coll. de M. Hébert,
fig. 3, plaque inter-ambul. grossie.
(1) Voyez p.225, pl.10502, fig. 17 et
20.
Images d'après
Cotteau, pl. 1078 & 1079
|
|
|
description de
l'espèce par Lambert |
Note
sur les échinides du calcaire pisolithique du bassin de paris, 1908, p.282 |
|
Cidaris forchhammeri
Desor, 1846 (Pl. I, Fig. 24 à 27)
Cidaris
Forchhammeri Desor : Sur le terr. Danien, Bull. S.G.D.F.,
2e sér. t.IV, p.179, 1846.
Cidaris
Forchhameri Desor in Agassiz et Desor : Catal. raisonné,
p.24 (Exclure la citation d'Hisinger), 1846.
Cidaris
Forchhameri Sorignet : Ours. foss de l'Eure, p.15. 1850,
Cidaris
scroboecarens Sorignet : op. cit., p.75.
Cidaris
Forchhammeri Desor : Synopsis des Echin. foss., p.15 et 33,
pl. V, f. 18 (Exclure les citations d'Hébert et d'Hisinger), 1855.
Cidaris
Tombecki Desor : op. cit., p.16.
- Faujasi (pars) Desor :
op. cit., p.33.
- Forchhammeri Cotteau : Echin.
Calcaire gross. de Mons, p.3, pl. I, fig.5. 1878.
Dorocidaris Forchhammeri Schlüter : Ueb. ein Echin. der
Baltisch Kreide, p.36 et 47. 1897.
Cidaris
Forchhammeri Schlüter : Ueb. ein Baltisch Kreide Echin.
p.886. 1897.
Cidaris
Montainvillensis Lambert : Echin. Craie de Ciply, p.3 et
50, pl. II, fig. 3. 1898.
CidarisTombecki Lambert : op. cit., p. 5, pl. I, fig.6,7.
- Forchhammeri Hennig : Faun.
Ska.
yngre Krita : I,
Echinod., p.3. 1898.
Cette espèce a donné lieu aux interprétations les plus
contradictoires, par suite des déclarations inexactes de Desor, qui
croyait l'avoir retrouvée dans la craie de Faxö et l'avait confondue
avec une figure différente d'Hisinger (Tab. XX, fig. 2). La
considérant à tort comme danoise, Desor l'avait dédiée à Forchhammer.
En réalité, le type provenait du calcaire dit pisolithique de Vigny et
ce Cidaris, retrouvé à Moutainville et à Meudon, n'a jamais été
rencontré en Danemark, où l'on recueille seulement Temmocidaris
danica, Desor (Cidaris). Tout cela a été parfaitement
expliqué et mis hors de doute par les savantes recherches de M.
Schlüter (1).
Le Cidaris Forchhammeri a été si complètement décrit et si bien
figuré par Cotteau dans la Paléontologie française, qu'il est
superflu d'en reprendre ici la description. Cotteau, lui, réunissait,
d'ailleurs, avec raison, le C. Tombecki, et son C. Tombecki
du calcaire grossier de Mons est identique au véritable C.
Forchhammeri de Vigny. On ne saurait d'ailleurs retenir les
explications fournies par Cotteau en 1878, parce que Desor, qui a
décrit le Temnocidaris de Faxö, sous le nom de Cidaris
danica, ne le confondait pas, en réalité, avec le C.
Forchhammeri.
M. Schlüter avait voulu faire de notre espèce un Dorocidaris ;
il est lui-même revenu sur cette opinion et avec raison, selon moi,
carle Cidaris Forchhammeri n'a ni le test, ni les radioles d'un
vrai Dorocidaris.
Sorignet avait décrit comme Cidaris scraboecarens une plaque
isolée de Montainville chez laquelle la base du cône est en contact
avec les granules qui l'entourent, sans scrobicule intermédiaire.
|
|
J'ai sous les yeux une autre plaque du même gisement et qui correspond
très exactement à la description de l'abbé Sorignet ; il m'est
impossible d'y voir autre chose qu'une simple anomalie dans
l'ornementation d'une plaque du C. Forchhammeri.
Dans ma note sur les échinides de la craie de Ciply, j'avais cru
pouvoir rattacher certains petits radioles des couches à
Lithothamnium de Montainville à d'autres de la craie phosphatée de
Ciply. Des matériaux nouveaux et plus étendues, objet d'un examen plus
approfondi, ne m'ont pas permis de persévérer dans cette opinion, déjà
partiellement rétractée à la fin de la note précitée, Dans ces
conditions le type de mon Cidaris montainvillensis tombant en
synonymie du C. Forchhammeri, j'ai proposé, dans ma description
des échinides crétacés de la Belgique, de désigner les radioles
réellement différents de la craie phosphatée sous le nom de Cidaris
cyplyensis.
Le C. Tombecki Desor, réuni par Cotteau au C. Forchhammeri,
n'est, en effet, que le jeune. Cette forme, décrite par son auteur
dans le Synopsis des échinides fossiles (p.16), a été figurée
par Cotteau dans la Paléontologie française (Crét. t. VII, pl.1079,
fig. 2 et 3) ; elle ne présente aucun caractère qui permette de la
séparer de la forme adulte à laquelle elle se relie insensiblement dès
que l'on dispose de séries un peu étendues. L'individu que j'ai fait
figurer du calcaire grossier de Mons ne saurait être distingué du type
de Meudon.
A côté des radioles typiques subfusiformes du C. Forchhammeri,
on en trouve plus rarement d'autres en baguette plus régulièrement
cylindrique et collerette paraissant un peu plus haute. Ce sont
évidemment ces radioles que Desor a signalés, sous le nom de C.
Faujasi, comme reduilli dans le calcaire pisolithique de Meudon.
(Synopsis des Echin. foss. p.33). Mais ils ne se distinguent,
en réalité, assez, assez facilement de ceux du vrai C. Faujasi
Desor du Maestrichtien, assimilés aux figures 13 et 14 de la planche
XXX de Faujas de Saint-Foud et figurés par Desor, Table V, figure 13.
Ce radiole du C. Faujai a sa collerette plus courte et sa tige porte
des côtes moins nettement granuleuses. Chez C. Forchhammeri, les
grranules sont toujours plus grossiers et moins régulièrement sériés.
J'ai recueilli le C. Forchhameri aux diverses localités où Cotteau
l'avait signalé en France et aussi au Mont-Aimé (Marne) ; on sait
qu'il a été retrouvé dans le calcaire grosier de Mons. A Montainville,
l'espèce est surtout abondante dans le calcaire concrétionné à
Lithothmnium, qui paraît un accident des gros bancs du calcaire
grossier ; elle est plus rare dans les couches de calcaire
suboolithique pulvérulent qui recouvrent le calcaire grossier de la
base. Je ne l'ai plus retrouvée dans les calcaires subcompacts,
grumeleux, qui terminent la formation.
Images d'après
Lambert 1908, pl. I, fig.24-27.
|
|
|
|
Cidaris
forchhammeri
Desor in Agassiz & Desor,1846
-
Danien, Val d'Oise, 21 mm |
|
|
|
Cidaris forchhammeri est
connu seulement par des fragments de test, des plaques ou des radioles. |
|
Dans la synonymie récente, cette espèce
est figurée sous différents noms :
Geys J. (1987) a classé cette espèce
dans Typocidaris. En 1988, Van der Ham l'a mise dans
Stereocidaris. |
|
|
|
Cidaris gourdoni
(Cotteau,1889) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1889 |
Echinides recueillis
dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice gourdon, p.51 |
|
N°29. -
cidaris
Gourdoni, cotteau,
1889.
Pl. IV, fig.
31-35.
Espèce de taille moyenne, circulaire, arrondie au pourtour,
médiocrement élevée, déprimée en dessus et en dessous. Zones
porifères peu creusées, flexueuses, formées de pores légèrement
ovales, rapprochés les uns des autres, séparés par un petit renflement
granuleux; près du péristome les pores sont moins développés et les
zones porifères plus étroites. Aires ambulacraires onduleuses, très
resserrées vers le sommet, un peu plus larges à 1' ambitus où elles
sont garnies de six rangées de granules; ces rangées se réduisent à
quatre quand l'aire ambulacraire se rétrécit, et à deux, seulement aux
approches du sommet. Les granules sont serrés et très petits; la
rangée externe un peu plus développée, sans que, cependant la
différence soit très sensible ; les deux rangées du milieu sont plus
irrégulières que les autres. Tubercules interambulacraires assez gros,
largement scrobiculés, non crénelés, surmontés d'un mamelon perforé,
au nombre de cinq ou six par série, diminuant sensiblement de volume
en se rapprochant du péristome. Scrohicules subcirculaires, entourés
de granules serrés, bien développés, Plus gros que les au Ires. Zone
miliaire large, surtout vers l'ambitus, un peu déprimée au milieu,
garnie de granules serrés, abondants, d'autant plus fins qu'ils se
rapprochent de la suture des plaques. Péristome assez grand,
circulaire.
Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 26 millimètres?
Rapports et différences.
— Cette espèce ne nous a pas paru devoir 'être réunie à l'un des
Cidaris tertiaires que nous connaissons. Elle est bien
|
|
caractérisée
par sa forme Plus élevée, déprimée en dessus et en dessous, par ses
zones porifères très flexueuses, par ses aires ambulacraires garnies
de six rangées de petits granules serrés et presque homogènes, par ses
tubercules interambulacraires entourés de scrobicules arrondis et
indépendants, séparés au milieu par une zone miliaire large ci très
granuleuse, par son péristome circulaire et bien développé. Le test
des Cidaris tertiaires est rare, et bien que notre espèce ne
Présente aucun caractère .saillant, et ne soit représentée que par un
exemplaire unique, elle nous a paru nouvelle; aussi n'avons nous pas
hésité la décrire et à en faire le type d'une espèce particulière.
Localité. — Pobla de
Roda(Aragon). Très rare. Éocène.
Coll. Maurice Gourdon.
planche IV
(extrait)
|
|
|
|
Rhabdocidaris gourdoni
(Cotteau,1889)
-
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-famille
Cidarinae
Mortensen,
1928 |
|
|
|
|
Genre
Dorocidaris
Agassiz,
1869
Preliminary
report echini, deepwater Florida straits, p.253
Espèce type Dorocidaris
papillata (Ludwig,1879)
Die
Echinodermen des Mittelmeeres, Prodromus einer monographischen bearbeitung
derselben.
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Maastrichtien - Actuel |
|
|
|
description du genre
par Agassiz |
Revision of the echini, 1872, p.254 |
|
(CIDARIS.)
Dorocidaris.
Dorocidaris
A. Agass. 1869. Bull. M.C. Z., I. et al.
This subgenus differs from Cidaris proper by its narrow median
ambulacra ; in interambulacral area, the smaller number of primary
tubercles, with a deep sunken scrobicular area, the scrobicular circle
formed by close granulation, leaves the median interambulacral space
more or less |
|
sunken and bare. The abactinal
area is large, dos not differ essentially from Cidaris. The spines of
this subgenus ar long, surpassing the diameter of the test, often
twice as long as diameter ; fluted, of with pointed granulations
arranged in longitudinal ridges or forming disconnected lamellae.
Poriferous zone narrow, undulating with disconnected pores. |
|
|
|
Dorocidaris
bazerquei
Lambert, 1908 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Notes sur quelques échinides de la Haute Garonne, 1908, p.361 |
|
I.
Dorocidaris Bazerquei
Lambert n. sp. (pl. V, fig. 13). -
Diamètre 52 mm., haut. 33.
Grande espèce assez haute, circulaire, portant de hautes plaques
inter-ambulacraires, au nombre de six à sept par série. Tubercules
bien développés, perforés, sans trace de crénelures, avec scrobicules
circulaires entourés d'un cercle de granules assez gros, allongés vers
le scrobicule ; des granules miliaires larmiformes fins, serrés,
quelques-uns mamelonnés, mais non sériés, occupent la zone miliaire et
une bande étroite adambulacraire. En dessus l'une des dernières
plaques est particulièrement haute et celle de la série opposée plus
petite ne porte qu'un tubercule atrophié. Sutures des plaques bien
apparente, surtout la médiane quie est un peu déprimée ; pas de
fossettes distinctes aux sutures horizontales. Ambulacres étroits,
très flexueux, dont les pores sont nettement séparés par un granule
allongé. Chaque plaque porte dans la zone interporifère un granule
externe auquel est comme accolé un second granule. A l'ambitus il y a
parfois (pas dans tous les ambulacres) un troisième granule plus petit
accolé aux précédents, tantôt d'un côté de l'aire, tantôt de l'autre.
Suture médiane bien distincte, un peu enfoncée, avec quelques rares
granules microscopiques. |
|
Cette belle espèce, qui rappelle le C. Forchhammeri Desor du
calcaire pisolithique de Montainville, s'en distingue facilement par
ses plaques interambulacraires moins hautes, au nombre de six au lieu
de cinq par série, ses zones porifères moins étroites, les
interporifères ornées de granules différemment disposés. Les
Dorocidaris crétacés du groupe du Cidaris subvesiculosa ont
leurs granules ambulacraires en séries plus distinctes et ceux de la
zone miliaire interambulacraire nettement sériés.
Localité. - Le Fréchet ; très rare. Collection Bazerque.
Extrait planche
V. fig. 13
Dorocidaris
Bazerquei Lambert, du calcaire à Miliolites du Fréchet
|
|
|
|
Dorocidaris
bazerquei
Lambert, 1908 -
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 44 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
bazerquei
(Lambert, 1908) -
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 41 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Echinides fossiles du Maroc avec intoduction stratigrahique par M Termier,
1933, p.61 |
|
Dorocidaris Taouzensis
Lambert (nov. sp.)
Pl. II, fig. 1-2 et 3.
M. H.
Termier m'a communiqué de la base des Calcaires de la Hammada de Bou
Tarit, dan la région de Taouz, un beau test de Dorocidaris
qu'il attribue au Cénomanien1. Ce test de moyenne taille,
mesurant 45 millimètres de diamètres sur 35 de hauteur, rappelle la
physionomie générale du Dorocidaris papillata
Leske actuellement
vivant dans la Méditerranée et surtout certaines formes crétacées
comme D. vendocinensis
Agassiz du Santonien du Vendomois.
Péristome subpentagonal, étroit (15 mill.) ; apex assez développé,
mais caduc et dont les bords sont mal conservés. Ambulacres droits,
avec pores très serrés ; les deux pores sont en même temps très
rapprochés dans le même zygopore et séparés par une cloison moins
haute que chez les Dorocidaris typiques. Cette disposition
rappelle les pores des Leiocidaris, mais il n'y a pas de sillon
reliant les pores entre eux ; zone interporifère irrégulièrement
granuleuse avec granules mamelonnés des bords à peine contrastants.
Interambulacres portant deux séries de six à sept tubercules avec
scrobicules circulaires peu profonds, à granules scrobiculaires
saillants, réduits en dessous à un seul rang entre les scrobicules de
la même série ; les scrobicules près du péristome deviennent
subelliptiques ; granules miliaires fins, inégaux, formant une zone
médiane irrégulière, étroite, et non ou à peine sériés ; ces granules
miliaires sont très rares dans les zones adambulacraires. |
|
L'exiguïté de ses zones miliaires, la hauteur de son test, la
granulation des zones interporifères ne permettent de confondre cette
espèce avec aucune autre de ses congénères. La disposition de ses
pores en fait un type intermédiaire entre les vrais Dorocidaris
et les Leiocidaris, mais qui reste plus rapproché du premier
que du second.
1. Si l'espèce a réellement été
recueillie dans la même couche que l'Orthopsis ovata, elle pourrait
bien être du Turonien ? Sa physionomie générale est d'ailleurs plutôt
celle d'une forme plus récente que le Cénomanien.
Extrait planche
II. fig. 1-2 et 3
|
|
|
Holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert 1933
Echinides fossiles du Maroc, p.61 |
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 46 mm
NDLR : appareil apical en
place |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 45 mm
NDLR : appareil apical en
place |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 46 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 35 mm
NDLR : appareil apical en
place |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 - Cénomanien, Maroc, 48 mm
NDLR : appareil apical en
place |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 41 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 57 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 42 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 48 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 49 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 50 mm |
|
|
|
|
|
|
Dorocidaris
taouzensis Lambert,
1933 -
Cénomanien, Maroc, 52 mm |
|
|
|
|
|
|
Genre
Eucidaris
Pomel,
1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.109
Espèce type Cidaris
metularia Lamarck,1816
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, p.56 par désignation
subséquente de Clark & Bather,
1909, p.88
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Miocène - Actuel
Syn.
Gymnocidrais
Agassiz, 1863, p.17 (non
Gymnocidaris Agassiz, 1838, p.3)
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel, 1883 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.109 |
|
Eucidaris. Tubercules à col lisse : trois espèces vivantes ;
presque toutes les espèces tertiaires ; toutes les espèces crétacées,
moins une , quelques jurassiques seulement (C. Morieri, Honorinae,
propinqua, marginata, monolofera, multipunctata) ; la plupart des
triasiques. |
|
|
|
Eucidaris zeamays
(Sismonda,1842) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Sismonda,1812 |
Monografia degli echinidi fossili del Piemonte, p.391 |
|
CIDARITES ZEA-MAYS mihi.
Cidarites . .
. . . aculeis parvis, subventricosis, tuberculis
planis, in series lineares strictissime confertis, undique notatis ;
collo laevi, brevissimo, basi concava, circumcrenata.
La
somiglianza di questa punta colla pannocchia del grano turco me ne
suggeri il nome. E piccola, corta, leggierment fusiforme. I tubercoli
sono pinttosto grossi, quasi schiacciati, e toccansi a viccuda,
lasciando pero vedera une disposizione longitudinalmente scriale. Il
collo è liscio, breve, snssegnito dalla superficie articolare fatta
per une faccia glenoidale colla periferia tagliuzzata.
Abita
. . . . . fossile nel terreno terziario
medio del colle di torino |
|
|
|
Eucidaris
zeamays
(Sismonda,1842) - Miocène
moyen, Ternopil, Ukraine, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-famille
Goniocidarinae
Mortensen,
1928 |
|
|
|
|
Genre
Psilocidaris
Mortensen,
1927 p.282
Espèce type
Psilocidaris echinulata Mortensen,
1927 p.283
Report on the Echinoidea collected by the
United States fisheries streamer "Albatross" during the Philippine
Expedition, 1907-1910. Part I. The Cidaridae
(par désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Actuel |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Mortensen, 1927 |
Report on the Echinoidea collected by the
United States fisheries streamer "Albatross" during the Philippine
Expedition, 1907-1910. Part I. The Cidaridae, p.282 |
|
PSILOCIDARIS, new genus
Diagnosis. - Apical system more than half the horizontal diameter
; peristome much smaller. Interambulacra with - or 7, ambulacra with
rather numerous plates ; a rather conspicuous sunken median line and
fairly distinct grooves at the horizontal sutures in the
interambulacra, but not in the ambulacra. Primary spines very long and
slender, without basal disk ; apical spines without terminal widening.
Surface of primaries with short conical stumps. Secondary spines
slender, setaceous, not appressed. Globiferous pedicellariae with
slender valves in apparently both the large and small for.
Genotype.
- Psilocidaris echinulata Mortensen.
Remarks.
- This genus apparently stands midway between Goniocidaris (subgenus
Cyrtocidaris) and Aporocidaris, thus connecting the
latter with the goniocidarids. |
|
|
|
Psilocidaris echinulata
Mortensen,1927 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Mortensen, 1927 |
Report on the Echinoidea collected by the
United States fisheries streamer "Albatross" during the Philippine
Expedition, 1907-1910. Part I. The Cidaridae, p.283 |
|
PSILOCIDARIS ECHINULATA, new species
Plate 60, figs.l, 2; plate 61, figs. 4,5; plate 63,
fig. 4; plate 73, figs. 3,4; plate78,
figs. 3-5
Localities. — Station 5127; Jolo (Sulu) Sea, in
the vicinity of south-ern
Panay ; Nogas Island (W.) bearing N. 1 1 ° 30 ' E., 22 miles distant(lat.
10° 02' 45" N.,long. 121° 48' 15 " E.); 1,751 meters; bottomtemperature
10.05° C; gray mud and globigerinae; February 4, 1908(1
specimen, the type, Cat. No. E. 1334, U.S.N.M.).
Station 5429; in the vicinity of eastern Palawan;
Fondeado Island(SE.)
bearing N. 18° E., 15 miles distant (lat. 9° 41 ' 30" N., long.118°
50' 22" E.); 1,400 meters; green mud; April 5, 1909 (spinesonly,
Cat. No. E. 1277, U.S.N.M.).
Measurements
Description. — The test
is low, gently vaulted above, somewhatflattened
below, distinctly sunken toward the peristome. The sidesare
beautifully arched; the circumference is circular.
The ambulacra are rather distinctly sinuate. The
interporiferouszone
is about twice the width of a pore zone. The marginal seriesof
tubercles is very regular; the tubercles are small and not contiguous.
Within the marginal tubercle each plate carries a single tu-bercle
about half as large as the marginal one, which is situated atthe
lower edge of the plate. There are thus four regular longitudinalseries
of tubercles in the interporiferous zone, filling it up nearlycompletely
and leaving only a narrow naked sunken median line.The
horizontal sutures are without distinct grooves. The pore zoneis
distinctly sunken; the pores are of about equal size, rather closetogether,
the narrow wall separating them being only slightly raised.The
ridge separating the pore pairs is narrow and only slightly ele-vated
(pl. 73, figs. 3-4).
In the interambulacra the areoles are rather large,
only slightlydeepened,
and well separated; only the 2 or 3 small proximal onesare
confluent; even the lowermost ones are almost circular. The
tubercle is rather small with the boss low; there is no
trace ofcrenulation,
but there are more or less distinct radiating furrows inthe
areole. The scrobicular ring of tubercles is rather inconspicuous,the
tubercles being only a little larger than the marginal ambula-cral
tubercles. Outside the scrobicular ring the plate is coveredby
miliary tubercles of uniform size, leaving a rather conspicuousnaked
sunken median line, with a fairly distinct groove at theinner
end of the horizontal sutures. On the adradial side of thescrobicular
ring there are also some miliary tubercles. The medianarea
is very narrow, only about one-third the width of an areole.
The apical system is rather unusually large, more than
half the hori-zontal
diameter and somewhat elevated. The ocular plates are allwidely
exsert; the madreporite is not enlarged. The periproct israther
small, with a moderate number of small periproctal plates.The
whole apical system is closely covered with small tubercles ofuniform
size, leavinga
narrow bare zonealong
the inner edgeof
the genital plates.The
genital pores arelarge
and are situatedclose
to the outer edgeof
the plates (fig. 18).The
peristome is onlyabout
half the size of
the apical system andis
distinctly sunken.
Fig. 18.— Part
of apical system of Psilocidakis echinulata, new species. X6
There are onlv 3 Of 4
ambulacral plates in aseries;
the ambulacra join at the mouth edge. The interradial areasare
very small with only 1 or 2 small plates each.
The primary spines are very long, four or five times
the diameterof
the test; even the longest spine in the best specimen has the pointbroken;
in the second specimen not one of the ambital spines iscomplete.
These spines are straight, very slender, cylindrical, tapering
very gently to the (apparently) fine point. They are coveredwith
small spinules which are erect or only very slightly curved distally;
these are only very indistinctly arranged in about 8 longitudinal
series; they rise directly from the surface of the spine, not from
distinctridges,
and remain of the same size throughout the entire length ofthe
spine. The surface of the spine is otherwise covered by verysmall,
simple conical " hairs." There is no indication of a basal disk.The
collar is about 1 mm. long, thickening toward the very inconspicuous
milled ring. The apical spines are of full length, and thereis
no indication of apical disks. The oral primaries are very slender
smooth, with merely the point curved. The fourth is
transitional tothe
ambital spines.
The secondary spines are in general slender. The
scrobicular spinesare
about 3 mm. long, flattened, gently narrowing toward the roundedpoint;
the marginal ambulacral spines are about 2 mm. long, veryslender,
and setaceous; the proximal ones are broadened and concaveat
the point. The miliary spines are simply setaceous. The secondaries
are in general erect, only the scrobicular ones being somewhatappressed,
but not forming a close mail around the base of theprimaries.
Large globiferous pedicellariae were not observed.
Small globiferous
pedicellariae are rather abundantly developed; they are partlyof
the usual form, partly much elongated, so as to resemble tri-dentate
pedicellariae, and partly of a somewhat coarser type (pi. 78,figs.
3-5). All of them have only a short and inconspicuous endtooth,
which is sometimes scarcely at all distinct. The large coarsetridentate
form, often found in goniocidarids, has not been observedhere.
The spicules are of the usual form — simple, slightly spiny rods.
In color the primaries are whitish with a pale pinkish
tint, especially
in the basal part. The secondaries are yellowish white. Theskin
of the test is of a yellowish-red tint, while the naked test isperfectly
white.
Remarks. — This species to some degree resembles
Goniocidaris (Cyrtocidaris)
tenuispina, but differs so markedly from it, especially in thecharacter
of its primary spines, that it is out of question to includethem
in the same genus. On the other hand, it recalls to a still moremarked
degree the genus Aporocidaris in its very long and slenderspines,
its large apical system, etc. But it also is very conspicuouslydifferent
from the species of that genus, especially in the much morenumerous
ambulacral plates and the pedicellariae, so that it seemsequally
unjustifiable to refer it to Aporocidaris. The only possible
course, therefore, seems to be to make it the type of a separate
genus,Psilocidaris.
The fact that it is about equally closely related to
Goniocidaris (Cyrtocidaris) on the one hand and
to Aporocidaris onthe
other affords proof that the affinities of Aporocidaris must bewith
the goniocidarids, and we thus get a very satisfactory solutionof
the hitherto rather obscure question concerning the relationships ofthe
genus Aporocidaris.
planches 60, 61, 63, 73, 78 (extraits)
|
|
|
Holotype, conservé
au Smithsonian National Museum of Natural History |
Report on the Echinoidea collected by the
United States fisheries streamer "Albatross" during the Philippine
Expedition, 1907-1910. Part I. The Cidaridae |
|
Catalog Number: |
USNM E 1334 |
Collection mathod: |
TTrawl - Albatross-Blake beam, 8 ft, with 2 mud bags |
Locality |
Philippines, Panay Island, off mouth of Gulf |
Scientific Name (As Filed): |
Psilocidaris echinulata Mortensen, 1927 |
Type Status: |
Holotype |
EZID: |
http://n2t.net/ark:/65665/300c1bd2a-e0dd-491d-9ab7-6039baa57a5f |
|
|
|
|
|
Psilocidaris echinulata
Mortensen,1927 - Actuel,
Philippines. Siquijor. Tangle nets.
150-250 m., 80 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Plegiocidaris
Pomel,
1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.109
Espèce type Echinus
coronatus Schlotheim,1820
Die
Petrefaktenkunde, p.313 (désignation subséquente Savin, 1903, Catalogue
raisonné des échinides fossiles de la Savoie, p.154)
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Bajocien - crétacé
inférieur
Syn.
Aulacocidaris
Lambert in
Savin, 1903, p.168 ; espèce
type : Cidaris Lamberti
Savin, 1903
Abelleicidaris
Vadet, 1991, p.109 ; espèce
type : Cidaris bradfordensis
Wright, 1856
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883,
p.109 |
|
Plegiocidaris. Tubercules crénelés ; pores unigéminés, bordés de
granules égaux et réguliers ; 2 ou 3 espèces tertiaires (C.
avenionensis) ; une néocomienne (C. Loryi) ; une vingtaine
de jurassiques depuis le lias inférieur (C. coronata, cervicalis,
etc.) ; 2 à 3 triasiques. |
|
|
|
Plegiocidaris
babeaui
(Cotteau,1875) |
|
|
|
description de
l'espèce par Mercier |
Etudes sur les Echinides du Bathonien de la Bordure occidentale du Bassin de
paris, 1932, p.147 |
|
P L
E G I O C I D A R I S B A B E A U I
Cotteau 1875
Pl. II, fig. 4 a-c
On a
vu, au chapitre V, pour quelles raisons la coupure générique
Paracidaris ne s'impose pas. De même, je maintiens provisoirement
dans la méthode l'espèce P. Babeaui, bien que les caractères
qui la différencient de P. bathonica n'aient pas toute la
rigueur voulue et il est fort possible que la récolte de nombreux
individus permette d'établir une série dans laquelle on pourrait
montrer le passage d'une forme à l'autre.
J'ai
dit plus haut que c'est avec quelque doute que j'ai attribué à cette
espèce des individus dont les caractères sont quelque peu distincts de
ceux de P. Babeaui typiques. Mais l'exceptionnel état de
conservation des échantillons de ma collection permet d'analyser en
détail les caractères qui m'ont paru devoir justifier cette
attribution.
Le
test, de grande taille et d'aspect solide, est subcirculaire à
l'ambitus. Le contour est costulé par la dépression de la zone médiane
des zones interradiaires. Le profil est élevé et régulièrement renflé.
Les faces orale et aborale sont planes. Le diamètre peut atteindre 60
mlm. et la hauteur 42 mlm.
L'appareil apical, caduc, est bien développé (diamètre : 24 mlm).
Les
zones radiaires sont étroites et très légèrement onduleuses. Elles se
rétrécissent à leurs extrémités adorale et aborale. Composées de
primaires dans les zones génératrice et moyenne, elles sont
hétérogènes dans la zone basicoronale où apparaissent des majeures à
deux éléments qui alternent avec des primaires. Les zones porifères
sont étroites et déprimées. Les pores de chaque paire, ronds, sont
séparés par une barrette épaissie en son milieu et allongée
transversalement. Les zones interporifères, assez larges, sont coupées
par deux séries de granules principaux, mamelonnés et imperforés. Ces
granules sont hétérogènes ; égaux sur une certaine longueur, ils
alternent ensuite plus ou moins régulièrement avec des granules plus
petits. Les majeures de la base supportent un véritable petit
tubercule imperforé et incrénelé, dont le mamelon, oblique, est
diversement orienté. Les deux rangées de granules principaux,
juxtaposées à leurs extrémités, s'écartent vers l'ambitus. L'espace
compris entre elles est couvert de granules également mamelonnés, mais
de moindre taille que les principaux. Ils sont disposés sans ordre,
mais esquissent, au voisinage de l'ambitus, des séries secondaires
parallèles aux principales. Ces granules et les verrues
auxquelles ils sont mélangés disparaissent aux approches des deux
pôles.
Les
zones interradiaires sont larges et déprimées en leur milieu. Elles
sont composées par deux séries de huit à onze plaques portant chacune
un tubercule profondément inséré dans le test. Chaque tubercule est
entouré d'un scrobicule profond, subcirculaire en dessus et devenant
elliptique en dessous. Les scrobicules sont entourés de granules
formant une couronne complète. |
|
Toutefois, dans la zone
basicoronale, ces couronnes sont interrompues dans leurs parties
adorale et aborale et se réduisent à des accolades latérales. La
surface des plaques est couverte, en dehors de la couronne
scrobiculaire, de granules mamelonnés, non contrastant avec les
granules scrobiculaires et diminuant de volume en gagnant la
périphérie de la plaque. Une bande de test assez large, occupant un
peu moins du tiers de la largeur totale de la plaque, sépare les
cercles scrobiculaires de la suture adradiale. La zone miliaire est
bien développée.
Les
tubercules sont peu volumineux et peu saillants. Le mamelon est
légèrement aplati. Tous les tubercules sont perforés et crénelés,
seuls les deux tubercules primordiaux sont lisses.
Le
péristome, subcirculaire, est peu étendu (diamètre : 23 mlm.).
Niveaux
: Argiles à Spongiaires, calcaires et marnes supra-récifaux. Bathonien
supérieur.
Localité : Saint-Aubin-sur-Mer (Falaise du Câtel) (Calvados).
Extrait planche
II
|
|
|
|
Plegiocidaris
babeaui
(Cotteau,1875) -
Bajocien supérieur, Maroc, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
bradfordensis
(Wright,1856) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Wright |
Monograph on the British Fossil Echinodermata of the oolitic formations,
p.42 |
|
Cidaris Bradfordensis,
Wright. Pl. V, fig. 7 a, b, c, d.
Form
and size unknown ; ambulacral areas narrow, with two rows of marginal
granules ; inter-ambulacral plates thick, areola circular, boss
prominent, summit feebly crenulated, tubercle large ; a complete
scrobicular circle of fifteen large granules around the areola ;
miliary zone concave, with six to eight rows of granules ; the spines,
associated with the plates, have the acetabulum small, the neck long
and smooth ; the stem elliptical, and covered with waved lines of
granules, neigher univorm in size nor arrangement.
Description. - The meagre materials at my disposal, illustrative
of this urchin, only permit me to give a very imperfect diabnosis of
this Oolitic form, which I at one time thought was identical with
Cidaris Bouchardii ; but on making a careful examination of the
ambulacral and the inter-ambulacral plates, the only portions of the
test I have seen with those of that species, I am inclined to think
them distinct. The plates are thick and deep (Pl. V, fig. 7 a, b)
; the areolas are circular, with a complete circle of scrobicular
granules around them ; the bosses are raised a little way above the
margin of the areola, and the summits are feebly crenulated ; the
tubercle is large, and supported on a short stem ; the miliary zone is
wide and concave, and there are six or eight rows of coarse granules
filling up the same. The ambulacral areas are narrow, with two rows of
marginal granules, one granule being opposite each pair of holes ; the
poriferous zone are narrow, the holes are round, and the septum has a
tubercle developed on its |
|
surface ;
there are seventeen pairs of holes opposite one large tubercular
plate. The spines, associated with the plates in the same bed, are
well preserved (Pl. V, fig. 7 d, e) ; the acetabulum and head
are small ; the neck is long and smooth ; and the stem is covered with
granules, which are arranged in lines that are not longitudinal, but
slightly waved. Most of the fragments appear to have been drifted ;
they are more or less covered with a species of small serpula, which
seems to have been abundant in the seas of that period.
Affinities and differences. - This species very much resembles
Cidaris Bouchardii, but its tubercles are proportionately larger,
and the areolas are smaller ; the scrobicular circle of granules is
more defined, the miliary zone contains a greater number of granules,
and there is a granular space between some of the scrobicular circles
which does not exist in Cidaris Bouchardii.
Locality and Stratigraphical position. - The plates and spines of
this species have been collected from the Bradford Clay, near the
Tetbury-road Station of the Great Western Railway, associated with
Rhynchonella concinna, Sow., Terebratula cardium, Lamarck,
Terebratula digona, Sow., and other Bradford Clay forms.
|
|
|
|
Plegiocidaris
bradfordensis
(Wright,1856) -
Bajocien supérieur, Maroc, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
bradfordensis
(Wright,1856) -
Bajocien supérieur, Maroc, 32 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
crucifera
(Agassiz,1840) |
|
|
|
|
Plegiocidaris
crucifera
(Agassiz,1840) -
Oxfordien supérieur, Charente Maritime, 19 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
elegans
(Munster in
Goldfuss,1829) |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, Terrains jurassiques, p.120 |
|
N° 172. -
Cidaris elegans, Munster, 1826.
Pl. 173, fig. 9-14.
Espèce
de petite taille, circulaire, assez haute, déprimée en dessus et en
dessous. Zones porifères étroites, à peine flexueuses, très-peu
enfoncées, formées de pores petits, écartés les uns des autres. Aires
ambulacraires relativement assez larges, très-légèrement onduleuses,
pourvues de deux rangées de granules saillants, serrés, homogènes,
placés très-près des zones porifères, laissant entre elles une bande
large, tout à fait lisse et nue, déprimée en forme de sillon, et sur
laquelle les sutures des plaques ambulacraires sont parfaitement
distinctes. Tubercules interambulacraires relativement peu développés,
très-espacés, surmontés d'un petit mamelon perforé et finement
crénelé, au nombre de quatre à cinq par série. Scrobicules étroits,
peu déprimés, entourés d'un cercle complet de granules petits, serrés
et formant bourrelet. Les cercles scrobiculaires sont placés très-près
des zones porifères. Zone miliaire large, présentant seulement
quelques granules inégaux, épars, rapprochés des cercles
scrobiculaires. Péristome subcirculaire, assez grand, sensiblement
plus petit cependant que l'empreinte laissée par l'appareil apical.
Les
radioles attribués à cette espèce n'ont été rencontrés que
très-rarement en France. Ils sont fusiformes ou subcylindriques, un
peu étranglés à la base. La tige est recouverte de granules coniques
très-inégaux et disposés en séries plus ou moins régulières. Au sommet
la tige se resserre ; les granules deviennent plus fins et sont
surmontés par deux ou trois petites couronnes épineuses
très-élégantes. La base de la tige est garnie de séries granuleuses
très-fines, qui s'atténuent et disparaissent en se rapprochant du
bouton. Collerette nulle. Bouton peu développé ; anneau saillant ;
facette articulaire finement crénelée.
Hauteur
du test, 12 millimètres ; diamètre, 22 millimètres.
Longueur du radiole, 22 millimètres ; épaisseur, 6 millimètres.
Rapports et différences.
- Cette espèce, au premier aspect, ressemble aux individus de petite
taille du C. laeviuscula ; elle s'en distingue par ses aires
ambulacraires plus larges et présentant, au milieu des deux rangées
marginales, une bande déprimée et parfaitement lisse, par ses
tubercules moins nombreux, plus espacés, surtout à la face supérieure,
et entourés d'un bourrelet plus saillant de granules, par sa zone
miliaire plus nue et par se forme générale plus élevée. Nous avons
indiqué précédemment les caractères qui séparent le C. elegans
du C. Matheyi. |
|
Localités. -
Etrochey (Côte-d'Or) ; Grandville (Haute-Saône) ; Crussol (Ardèche),
associé au C. laeviuscula. Rare. Etage oxfordien. - Valfin
(Jura) (seulement les radioles). Rare. Etage corallien. - Lemenc, près
Chambéry (Savoie). Rare. Terrain jurassique supérieur.
Musée
de Chambéry (coll. Pillet), de Lyon (coll. Guirand), coll. Beaudouin,
Hurguenin, ma collection.
Localités autres que la France.
- Botzberg près Brugg (Argovie) ; Balmis près Obergösgen, Olten,
Wangen, Rothacker (Soleure). Terrain à chailles, couches à
Hemicidaris crenularis. - Wurenlingen (Argovie) ; Egerkinden
(Soleure). Etage corallien, couches de Wangen. - Randen, Lägern, Baden
(Argovie) ; Schönenwerth (Soleure). Etage séquanien, couches de Baden.
- Schaffouse ; Kafolen près Villnachern. Etage ptérocérien, couches de
Wettingen (Suisse). - Bayreuth (Bavière) ; Nattheim, environs d'Ulm
(Wurtemberg).
Explication des figures.
- Pl. 173, fig. 9, C. elegans, de la coll. de M. Huguenin, de
l'étage oxfordien de Crussol, vu de côté ; fig. 10, face supérieure ;
fig. 11, face inférieure ; fig. 12, aire interambulacraire grossie ;
fig. 13, autre exemplaire, de la coll. de M. BeauDouin, de l'étage
oxfordien d'Etrochey, vu de côté ; fig. 14, portion de l'aire
ambulacraire grossie, prise sur un exemplaire de Crussol.
Extrait planche
173
|
|
|
|
Plegiocidaris
elegans
(Munster in
Goldfuss,1829) - Tithonien, Nolhof, N. de Sigmaringen, Bade
Wurttemberg, Allemagne, 28 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Wright |
Monograph on the British Fossil Echinodermata of the oolitic formations,
1857, p.32 |
|
Cidaris Fowleri,
Wright. Pl. I, fig. 4 a, b, c, d, e.
Test
speroidal, depressed at both poles ; ambulacral areas prominent, flat,
narrow, and slightly undulated, with two marginal rows of small, equal-sized,
close-set granules, and two rows of central, irregular, and almost
microscopic granules, with still smaller granules interspersed between
them ; poriferous zones broad, each as wide as the ambulacra ; pores
oblong, set wide apart, with a thick septum between the two pores of
each pair ; inter-ambulacral areas with two rows of primary tubercles,
six to eight in each row, all the areas surrounded by a complete
scrobicular circle of granules ; miliary zone wide, filled up with
small close-set granulations ; spines large, covered with irregular
rows of forward-directed prickles.
Dimensions. - Height one inch and one tenth, transverse diameter
one inch and eight tenths ; two crushed specimens, the relative
dimentions of which, therefore, cannot be accurately ascertained,
measure considerably more.
Description. - This beautiful Cidaris, which, when first
discovered, more than fifteen years ago, was supposed to be the
Cidaris coronata, Goldfuss, and was catalogued as such in the
works cited in the synonyms of the species. Apart from the organic
characters to be pointed out in the sequel, it is a form which has
hiterto only been found in the Inferior Oolite, whilst Cidaris
coronata, Goldf., as constantly characterises the upper zone of
the middle division of the Jurassic group. In the Swiss Jura, for
exemple, it is found in the "terrain à chailles," a local formation,
the greatest similarity to which, it appears, is the lower Calcareous
Grit of England ; in the Coral Rag, or Argovien, of Randen, of
Birmansdorf, of the valley of the Birse, and of the same stage in
Bavaria and Wurtemberg. It is found liewise in the Coras Rag of
Besançon, in the Corallian stage at Chatel-Censoir, and at Druyes,
Yonne, in Ain, Isere, and other departments of France. On the
Continent Cidaris coronata is therefore a characteristic Coral
Rag urchin ; but it has never yet been found in this or any other
stage in England.
The
ambulacral areas in Cidaris Fowleri are slightly prominent and
undulated ; they are nearly uniform in width throughout, and are
furnished with two marginal rows of nearly equal-sized, close-set
granules (Pl. I, fig. 4 e), which become larger near the peristome ;
within theses marginal pairs are two other rows of smallr granules,
with other microscopic granulations interspersed among them ; these
inner rows gradually disappear above and below, and the marginal rows
then come into juxtaposition ; the poriferous zones form wide ribbon-like
depressions, nearly equalling in breadth that of the area (Pl. I, fig.
4 e) ; the pores are oblong, and the holes forming a pair are set
widely apart, with a thick septum, equalling the long diameter of the
pores, separating them from each other. In the large specimens there
are seventeen pairs of pores opposite eah of the large tubercular
plates.
The
inter-ambulacral areas are formed of large plates, nearly as broad as
they are long (Pl. I, fig. 4 b), their lines of sutures being very
distinct in young9 as
well as in old individuals ; each column consists of from six to eight
tubercular plates, and each plate externally has a large flat, nearly
circular areola (Pl. I, fig. 4 e), slightly furrowed towards its outer
border ; in the centre rises abruptly the mammillary boss, the summit
of which is sculptured with about fifteen deep crenulations ; from the
interior of theses rises a short cylindrical stem, which trminates in
a small hemisphrical, deeply perforated, spinigerous tubercle, the
diameter of the tubercle slightly exceeding that of its stem ; the
margins of the areolas are bounded by a circle of fifteen scrobicular
granules (fig. 4 e), which are arranged with much regularity, each
granule having a microscopic circlet of granulets around its base ;
the scrobicular circles on the upper half are more fully developed
than those on the lower half of the test ; from the equator upwards,
each areola has its own distinct scrobicular circle ; but from that
line to the peristome, one scrobicular line of granules separates two
areaolas above and below from each other ; the miliary zone is wide,
and is thickly covered with very small granules, which diminish in
size from the scrobicular circle to the median suture ; among the
principal granules filling up this interspace are others of still
smaller size ; the entire granulation does not observe much regularity,
although it follows lines which somewhat describe the tract of the
median suture ; the space between the scrobicular circle and the
poriferous zones is not so wide as that batween the scrobicular circle
and the centro-sutural line ; this space is likewise filled up by
granulations of the same size and character as those which fill up the
median miliary zone.
The
mouth opening measures half the diameter of the test at the equator,
and the peristome has a pentagonal form. (Pl. I, fig. 4 a) In two of
the specimens before us, the lantern is preserved, consisting of five
strong pyramidal jaws, arme with conical teeth. (Pl. I, fig. 4 a) The
plates composing the apical disc are absent in all the specimens
hitherto found.
The
spines (Pl.I, fig. 4 d) are large ; the milled band below the neck is
close to the cup-like articulating cavity ; the neck increases
slightly in thickness, and the nearly round stem is covered with
longitudinal rows of short, sharp prickles, which have their points
directed forwards ; the stem of the spine is slightly flattened.
Fortunately one specimen was found by Mr. Gibbs, of the Geological
Survey, with the spine in situ attached to the test, so that
all doubt about the species to which it belongs is removed by this
discovery. The specimen with the spine attached is in the Geological
Museum in Jermyn Street. The secondary spines are short, and blunt
pointed, but only a very few of these have been found. Those belonging
to the scrobicular circle are larger than those which armed the small
granules.
Affinities and differences. - This urchin very much resembles an
undescribed species collected by M. De Loriere, from the Inferio
Oolite of the department of the Sarthe. There are some slight shades
of difference between the French specimens and Cidaris Fowleri,
but the general resemblance between them is so very great, that we
balieve them to be identical. The rock from which the Franch urchin
was collected is reffered to the "étage Callovien;" but it contains
several species which hitherto have only been found by us in the
Inferior Oolite of England, as Holectypus gibberulus, Agassiz,
Pygurus depressus, Agassiz, and Clypeus Agassizii,
Wright. From theses facts we are disposed to think that there must be
a mistake about the true stratigraphical position of the formation
from whence theses urchins have been collected. |
|
In the
general structure of the test, and in its ornamentation, Cidaris
Fowleri closely resembles Cidaris Orbignyana, Agassiz,* from
the Kimmeridge Clay of Havre. If the palaeontologist had to decide the
species from the anatomy of the test alone, he would have great
difficulty in distinguishing the one form from the other ; but
fortunately the spines of both are now known, which settles the
question as to the specific difference existing between them. We have
the test and spines of Cidaris Orbignyana before us, but the
reader will find fine figures of both in M. Desor's Synopsis, where it
is admirably figured for the first time, and to this work we beg to
refer the reader. Compare, for example, Pl. III, fig. 13, spine of
Cidaris Fowleri, with Pl. VIII, figs. 7-9, the spine of Cidaris
Orbignyana.
In the
general form and structure of the test, Cidaris Fowleri resembles
Cidaris florigemma, but it differs from that well-known Coral Rag
species in the flatness of its ambulacral areas, in the greater
breadth of the poriferous zones, its smaller primary tubercles, the
depth and character of the crenulations on the bosses, and, above all,
in the structure of its spines. Compare Pl. I, fig. 4 d, with Pl. II,
fig. 2 a.
It is
distinguished from Cidaris Edwardsii by the width of the
poriferous zones, and the thickness of the septum which separates the
pores composing a pair ; by the circular form of the areas, and the
complete scrobicular circle of granules that surround and limit them
in Cidaris Fowleri : whereas in Cidaris Edwardsii the
areolas are oblong and confluent. In the structure of the spines there
are likewise important differences. Compare Pl. I, fig. 1 f, with fig.
4 d.
Cidaris Fowleri is distinguished from Cidaris Bouchardii
(Pl. I, fig. 2 a, b, and Pl. VIII, fig; 3 a, b, c), which occurs with
it in the same bed, by the latter being in general a rather more
depressed form, its ambulacral areas having only two marginal rows of
granules ; the poriferous zones being much narrower, and the areolas
of the primary tubercles more deeply sunk in the plates ; the
tubercles themselves are larger, the scrobicular circle is more
prominent, and the granulations in the miliary zone are fewer and
larger.
Cidaris Fowleri differs from Cidaris Wrightii (Pl. I, fig.
3), which is likewise found rarely in the Pea Grit, by the latter
having a very thick test, large primary tubercles, with very small
perforations ; the poriferous zones are narow, and the ambulacral
areas have only two rows of marginal granules (fig. 3 c). Moreover, it
is a much smaller and a more inflated form than Cidaris Fowleri.
Only
one tubercular plate of Cidaris Ilminsterensis from the Upper
Lias (Pl. V, fig. 6 a, b) is known ; but so finely are the specific
characters defined upon that fragment, that we are enabled to point
out the differences between these two species, so nearly related to
each other in time. In Cidaris Ilminsterensis the scrobicular
circle of granules abuts very close upon the poriferous zones, which
are narrow, and have the pores placed close together ; whereas in
Cidaris Fowleri there is a considerable granulated space between
the scrobicular circle and the poriferous zones, which are wide, and
have their pores placed far asunder.
Locality and Stratigraphical position. - Cidaris Fowleri
was obtained from the Pea grit of the Inferior Oolite at Crickley
Hill, Gloucestershire. It has been likewise found in the same bed at
Birdlip and Leckhampton Hills. The remarkable rock in which therse
Cidarites are found seems to have been a tranquil littoral deposit in
shallow water, as the most of the Echinoderms are finely preserved,
with all the sharpness of their sculpture quite intact. Associated
with this urchin are -
Cidaris
Bouchardii, Wright |
Hemipedina Bakeri, Wright |
Cidaris
Wrightii, Desor |
Hemipedina perforata, Wright |
Diadema
depressum,
Agassiz |
Hemipedina tetragramma, Wright |
Echinus
germinans, Phillips |
Hemipedina Waterhousei, Wright |
Polycyphus Deslongchampsii, Wright |
Hemipedina Bonei, Wright |
brachiopoda
Terebratula simplex, Buckman |
(Terebratula
trigonalis, Lhwydd.) |
Terebratula plicata, Buckman |
|
Terebratula submaxillata, Davidson |
|
cephalopoda
Ammonites corrugatus (Murchisonae),
Buckman
This
species is dedicated to our friend, Charles Fowler, Esq.,
who generously added to our collection the fine specimen figured in
detail.
* A beautiful figure of this fine species
is published in M. Desor's "Synopsis des Echinides Fossiles," pl. 1,
fig. 3 ; pl. 8, figs. 7-9, contains the spines.
Extrait planche
I
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 38 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 33 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 40 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
fowleri
(Wright,1857) -
Bajocien, Maroc, 40 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris monasteriensis
(Thurmann,1851) |
|
|
|
description de
l'espèce par Desor in Desor & de Loriol (à l'origine décrite sur un radiole
uniquement) |
Echinologie helvétique, description des oursins fossiles de la Suisse, p.29 |
|
CIDARIS
MONASTERIENSIS, Thurmann.
PI. IV, fig.
13, 14.
SYNONYMIE.
cidaris
Monasteriensis, Thurmann 1851.Vie d'Abraham Gagnebin, p. 135, pl.
2, fig. 19.
Id. id. Oppel 1856-58. Die
Juraformation etc. p. 126.
Id. Id. Greppin 1867. Essai
géologique sur le Jura suisse, p. 62.
DIMENSIONS.
(Radioles.)
Longueur approximative
............................................ 20 mm.
Diamètre
................................................................... 4
mm.
Radiole fusiforme, peu resserré au col. Tige couverte de granules très
petits, étroits et tranchants, serrés, surtout sur l'une des faces,
disposés en séries longitudinales, plus ou moins régulières vers la
base ; vers le sommet, elles se transforment en côtes tranchantes ou
légèrement crénelées qui convergent vers la pointe du radiole ;
l'espace intermédiaire est finement strié. Collerette extrêmement
longue, limitée par un bourrelet oblique, épaisse, très finement
striée. Bouton très court; anneau saillant, strié ; facette
articulaire crénelée. |
|
On remarque quelques variations dans la disposition des granules,
tantôt l'une des faces. est couverte de granules fins et serrés qui
s'alignent seulement vers le sommet, d'autrefois ils sont épars
seulement à la base ou bien encore ils sont très fins et en séries
écartées.
Rapports et différences. Les radioles du Cid. Monasteriensis
ont quelques rapports avec ceux du Cid. coronata, ils s'en
distinguent nettement par leurs granules plus petits et moins
saillants, par leur collerette moins grêle, moins resserrée, leur
extrémité moins arrondie; ils sont voisins aussi de ceux du Cid.
perlata, Quenstedt, mais ils s'en distinguent toutefois par leur
tige fusiforme et par la nature de leurs granules.
Localités. Soyères; Combe d'Eschert (Jura Bernois).
Etage
oxfordien.
Collections. Musée de Porrentruy (Coll. Thurmann). Greppin,
Pagnard.
|
|
|
|
Plegiocidaris monasteriensis
(Thurmann,1851) -
Oxfordien moyen, Pamproux, Deux-Sèvres, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides fossiles du département de la Sarthe, 1857, p.8 |
|
N° 1.
cidaris saemanni,
Cotteau, 1857.
Pl. II, fig.
1-4.
Hauteur, 17 millimètres ; diamètre, 33 millimètres.
Test
subcirculaire, renflé, déprimé en dessus et en dessous. Aires
interambulacraires garnies de deux rangées de cinq à six tubercules
crénelés et perforés, très-gros et largement espacés à la fac
supérieure. Scrobicules circulaires, déprimés, entourés d'un bourrelet
saillant de granules distinctement mamelonnés. Zone miliaire large,
occupée par une granulation fine, abondante, homogène, à laquelle se
mêlent ça et là de très-petites verrues. Ambulacres étroits,
subflexueux, garnis de quatre rangées de granules, les deux esternes
plus développées que les autres. Zone porifère déprimée ; pores
séparés par un petit renflement granuliforme. Péristome de moyenne
grandeur, subcirculaire.
Rapports et différences.
- Par l'ensemble de ses caractères, cette espèce se rapproche du
Cidaris coronata ; elle s'en distingue cependant par sa forme plus
renflée, par ses tubercules plus espacés, entourés de granules plus
serrés, par sa granulation intermédiaire plus homogène, par son
péristome plus petit. Plus voisine peut-être du Cidaris Bouchardii,
Wright, elle en diffère par sa forme plus élevée, ses tubercules
beaucoup plus espacés, le nombre et la disposition de ses granules
ambulacraires. Sa physionomie générale la rapproche également du
Cidaris Suevica, Desor, dont elle s'éloigne par ses tubercules moins
nombreux et à cercle scrobiculaire plus distinct, par ses ambulacres
garnis de quatre rangées de
|
|
granules. - M. Desor signale,
aux environs de Mamers, le Cidaris laeviuscula, Ag., mais ses ambulacres pourvus de
deux rangées seulement de granules serrés et contigus le séparent de
notre espèce.
Loc. - Conlie, la
Jaunelière, Tennie (four à chaux).
Tableau
de M. Triger, Oolite inf. sableuse, ass. n°2.
Coll.
Triger, Cotteau.
Expl. des fig. - Pl. II,
fig. 1, Cidaris Saemanni, vu de côté, de ma collection. - Fig. 2, le
même, vu sur la face inf. - Fig. 3, plaque interambulacraire grossie.
- Fig. 4, plaques ambulacraires grossies.
Extrait planche
II, fig.1-4
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, p.45 |
|
N° 138 -
Cidaris saemanni, Cotteau,1857.
Pl. 151 et pl.
152, fig.1-3.
Cidaris Saemanni, Cotteau
et Triger, Echin. du départ. de la Sarthe, p. 8, pl. II, fig.
1-4, 1857.
-
- Desor, Synops. des Ech.
foss., supplément, p. 429, 1856.
-
- Dujardin
et Hupé, Hist. nat. des Zooph. Echinod., p. 474, 1862.
-
-
Guillier, Notice géol. et agricole à l'appui des profils géol.,
p. 21, 1868.
Espèce
de taille moyenne, élevée, renflée, un peu aplatie en dessus et en
dessous. Zones porifères étroites, déprimées, très-flexueuses, formées
de pores petits, arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés
seulement par un petit renflement granuliforme. Aires ambulacraires
flexueuses comme les zones porifères, étroites à la partie supérieure,
plus larges vers l'ambitus, garnies de quatre rangées de granules à
peu près de même taille ; les deux rangées externes cependant sont un
peu plus développées, un peu plus régulières que les autres, et
persistent seules aux approches du péristome et de l'appareil apical.
Tubercules interambulacraires très-gros et largement espacés, surtout
à la face supérieure, fortement crénelés et perforés, au nombre de
quatre à cinq par série. Scrobicules circulaires, déprimés, entourés
d'un bourrelet saillant de granules mamelonnés et bien distincts de
ceux qui remplissent la zone miliaire. Les cercles scrobiculaires
partout complets touchent presque du côté externe les zones porifères,
et n'en sont séparés que par quelques petits granules épars et isolés.
Zone miliaire peu développée, sinueuse, déprimée au milieu, presque
nulle à la face supérieure et près du péristome, un peu plus large
vers l'ambitus, remplie d'une granulation fine, serrée, abondante,
homogène. Péristome sub-pentagonal, relativement petit, beaucoup moins
développé que l'appareil apical, que nous ne connaissons du reste que
par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 20 millimètres ; diamètre, 32 millimètres.
Cette
espèce présente une variété qu'il importe de signaler. Dans certains
exemplaires les aires ambulacraires, au lieu d'avoir, vers l'ambitus,
deux rangées intermédiaires de granules régulièrement disposés,
offrent de petits granules serrés, inégaux, placés sans ordre et
beaucoup moins développés que les rangées principales. Au-dessous de
l'ambitus, ces petits granules intermédiaires ne tardent pas à
reprendre leur disposition habituelle, et forment deux rangées qui
disparaissent elles-mêmes près du péristome, comme dans le type. |
|
Rapports et différences.
- Le C. saemanni est parfaitement caractérisé par ses aires
ambulacraires très-flexueuses et garnies, vers l'ambitus, de quatre
rangées de granules à peu près égales, par ses tubercules très-gros et
espacés, ses scrobicules circulaires, déprimés, entourés d'un
bourrelet saillant de granules, et par sa zone miliaire finement
granuleuse. L'espèce dont il se rapproche le plus est le C.
marginata, assez abondant dans les couches coralliennes
supérieures de la Rochelle ; cependant, cette dernière est plus
étroite en dessous ; ses aires ambulacraires sont plus larges à la
face supérieure ; ses tubercules sont plus gros, plus fortement
mamelonnés et dépourvus de crénelures ; les scrobicules qui les
entourent sont plus espacés, plus déprimés et munis d'un bourrelet de
granules moins développés. Voisin également du C. Bouchardi,
Wright, le C. Saemanni en diffère par sa forme plus élevée, ses
tubercules beaucoup plus espacés, le nombre et la disposition de ses
granules ambulacraires.
Localités. - Conlie, La
Jaunelière, Tennie (four à chaux) (Sarthe) ; Sully (Calvados).
Très-rare. Etage bajocien. - Sainte-Honorine des Perthes, Luc
(Calvados). Etage bathonien.
Coll.
Triger, Luard, ma collection.
Explication des figures. - Pl. 151, fig. 1, C. Saemanni, vu de
côté, de ma collection ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, plaque
interambulacraire grossie ; fig. 6, autre individu, de la collection
de M. Luard, provenant de l'oolithe inférieure de Bayeux, vu de côté ;
fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, aire
ambulacraire grossie, montrant la disposition toute particulière des
granules. - Pl. 152, fig. 1, échantillon de l'étage bathonien de Luc,
vu de côté ; fig. 2, aire ambulacraire grossie ; fig. 3, plaque
interambulacraire grossie.
Extrait planche
151 et Planche 152
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien supérieur, Tazegzaout Fm, Guersif, Maroc, 47 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien supérieur, Guersif, Maroc, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien supérieur, Maroc, 52 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien supérieur, Maroc, 39 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien, Maroc, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien, Maroc, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Plegiocidaris
saemanni
(Cotteau,1857) -
Bajocien supérieur, Maroc, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-famille
Stylocidarinae
Mortensen,
1903 |
|
|
|
|
Genre
Acanthocidaris
Mortensen,1903
Danish Ingolf. Expedition, 4,
Echini, p. 29.
Espèce type Cidaris
curvatispinis Bell, 1892
Description of a
remarkable new Sea-urchin of the Genus Cidaris from Mauritius, p.303
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Actuel |
|
|
|
diagnose du genre par
Mortensen,1903 |
Danish Ingolf. Expedition, p.29 |
|
Acanthocidaris n. g.
Large globiferous pedicellariæ with large opening,
irregularly limited below and reaching the point; no end-tooth; no
limb on the stalk. Small pedicellariæ of the same structure as the
large ones. Tridentate pedicellariæ with delicate, dentate lamellæ in
the blade. Spicules simple. The spines long, compressed, curved.
Species: A. curvatispinis (Bell).
Distribution : Mauritius. Littoral (?). |
|
|
|
Acanthocidaris maculicollis
(De Meijere,1904) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par de Meijere, 1904 |
Vorläufige beschreibung er neuen, durch die
Siboga-Expedition gesammelten Echiniden, p.1 |
|
Porocidaris maculicollis n. sp.
Stat. 49a. 8° 23'.5 S., 119° 4'.6 O., 69 M. Korallen
und Muschelschalen. 1 Ex.
Stat. 51. Molostrasse. Von 69—91 M. Sand ruit
Muschelschalen und Steinen. 2 Ex.
Stat. 204. 4° 20' S., 122° 58' O. Von 75—94 M. Sand mit
Muschelschalen. 1 Ex.
Schale abgeflacht, die Höhe betragt fast 2/3 des
Durchmessers.
Die Primärwarzen der Interradien stehen zu je 6 in
einer Meridianreihe. Ihre Stacheln sind bis etwa dreimal so laag als
der Schalendurchrnesser, sie sind etwas abgeflacht, nach oben hin
allmühlich verjüngt, die Oberflache zeigt nur einige wenige feine
Langsrippen, die Parbe ist grünlich mit undeutlichen rothen
Querbandern. Die Halse dieser Stacheln sind lang, sie erreichen etwa
1/5 der Stachellange ; an der der Oralseite der Schale zugewendeten
Seite sind sie einfarbig grünlich, an der anderen Seite zeigen sie
mehrere Reihen viereckiger rother Fleckchen. Das grösste Exemplar hat
18 mm. Durchmesser, die Primarstacheln desselben sind bis 55 mm. lang.
Buccal- und Analfeld haben beide 7 mm. Durchmesser.
|
|
|
description des
l'espèce par de Meijere, 1904 |
Die Echinoidea der Siboga-Expedition,
p.15 |
|
7.
Cidaris (Cidaris) maculicollis de :\Ieijere. (Taf. III, Fig. 18,
19. Taf. XI, Fig. 111-116.
DE MEIJERE. Tijdschr. Nec!. Dicrk. Verceil. (2) p. 1. (Porocidaris
maculicollis).
Stat. 49'. 8° 23'.5 S., 1 19° 4'.6 0. 69 Meter. Korallen und
Muschelschalen. 1 Ex.
Stat.
5r. Molo-Strasse. Von 69-91 Meter. Sand mit Muschelschalen und Steinen.
2 Ex.
Stat.
204. 4° 20' S., 122°5S' 0. Von 75-94 Meter. Sand mit Muschclschalen.
1 Ex..
Schale
abgeflacht, clic Höhe beträgt fast 2/3 des Durchmessers. Letzterer
misst bei den grössten Exeniplaren 18 mm.
Die
Ambulacren sind schinal, nur eben 1,5 mm. breit, im Mittelfelde kommen
zwischen den beiden, am Rande desselben befincllichen Reihen nur 2
Reihen kleiner Tuberkel mit winzigen Stachelchen vor.
Die ca. 8
mm. breiten Interradien zeigen in den beiclen Meridianreihen je bis zu
6 Primärtuberkel. Dieselben sind gross, sehr deutlich crenulirt ;
auch die Höfe sine stark entwickelt, so dass die benachbarten Kreise
von Secondärstacheln, welche die Höfe umstellen, einander fast
berühren und zwischen denselben nur hin und wieder ein Miliarstachel
Platz finden kann. Auch das Medianfeld der Interradien ist nur schmal
und besteht aus einem fast nackten Streifen, an dessen Rande nur
einige wenige Miliartuberkel angeordnet sind, welche jederseits eine
unvollständige Reihe bilden. An den Höfen liessen sich keine Spuren
beobachten von den Gruben, wie sie z.B. bei Cidaris (Porocidaris)
purpurata Thoms. vorhanden sind.
Sehr
charakteristish sind die Primärstacheln. Dieselben sind bei dem
Exemplar von 18 mm. Durchmesser bis 55 mm. lang ; sie erreichen also
mehr als 3 mal die Grösse des Schalendurchmessers. Etwa 1/5 ihrer
Länge wird von den stark entwickelten Hälsen in Anspruch genommen,
deren Länge also etwa 10-12mm. beträgt. Letztere sind an der oralen
Seite blass grünlich weiss, in der Mitte mit einem, in unregelmässige
Flecken aufgelösten rothen Sterifen.
An der
anderen Seite, welche mit der apicalen Hälfte der Schale übereinstimmt,
zeigen die Hälse auf blassgrünlichem Grunde zahlreiche rothe Fleckchen.
Es finden sich daselbst einige Längsrippen, welche aus ovalen Wärzchen
bestehen ; letztere sind aber nur an der Basis der Hälse mehr gewölbt,
weiter hinauf werden sie bald flacher, sodass deselbst zuletzt fas nur
eine durchlaufende Rippe gebildet wird. Zwischen je 2 über einander
liegenden steht ein viereckiges rothes Fleckchen, sodass im Ganzen
diese Seite hier etwa 5 Reihen ebensolcher Fleckchen aufweist. Die von
benachbarten Reihen sind alternierend angeordnet. Nur and den beiden
Enden des Halses sind sie nicht erkennbar. Ausser den grossen Rippen
zeigen die Hälse eine sehr feine Längsstreifung.
Die
Stacheln selbst sind etwas abgeflacht, nach oben hin allmählich
verjüngt, weisslich mit je 3-4 verwaschenen rothen Querbändern, welche
auch an der Oralseite sichtbar sind, daselbst aber weniger deutlich
hervortreten. Die Stachels sind beiderseits längsgerippt ; an der
Apicalseite bilden diese Rippen die Fortsetzung der Körnchenrippen des
Halses ; im Ganzen sind ringsum ca. 10 Rippen vorhanden, von welchen
aber mehrere sich nach oben hin allmählich verlieren.
Die beiden,
dem Buccalfelde zunächst liegenden Stacheln jeder Vertikalreihe sind
siemlich kurz une abgeflacht (die äusseren etwa 7, die inneren etwa 5
mm. lang), innen etwas concav ; die obere Hälfte ist
glänzend röthlich. Beiderseits sind sie mit einigen Längsrippen
versehen und die Seitenränder sind sägeartig eingeschnitten (Taf. XI,
Fig. 111).
Die
Secundärstacheln sind etwas mehr als 6 mm. lang, schmal, nach oben hin
allmählich etwas verjüngt, abgeflacht, sehr fein überlängs gestreift,
in der Mitte mit dunklerem Längstreifen ; ihre Länsrippen land une
scharf gezähnelt.
Das
Buccalfeld ist bei einem Exemplar von 18 mm. Durchmesser 7 mm. gross ;
bleichgross ist auch der Durchmesser des Apicalfeldes. Die
Genitalplatten sind trapezförmig, etwas länger als breit, die beiden
Seitenränder sind dunkel gefärbt. Die Ocellarplatten sind breit und
kurz, je durch eine grosse, sich zwischen den Genitalplatten
einschiebende Analplatte mit dem Analfeld verbunden. Letzteres ist
fünfeckig, der Durchmesser beträgt ca. 8 mm.
Genital-
und Ocellarplatten sind gleichmässig, aber nicht dicht mit
Miliartuberkeln besetzt, welchen kurze, flache Stachelchen aufsitzen.
Die des Analfeldes sind etwas länger.
Unter den
vorliegenden Exemplaren hat das kleinste (Stat. 204) 10 mm.
Durchmesser bei 5 mm. Höhe ; die längsten Stacheln desselben sind 27
mm. lang.
Drüsenführende Pedicellarien fand ich nur spärlich. Die der
dikköpfigen Sorte sind hier ziemlich schlank, die Köpfchen ca.
700 μ. lang und unten 400 μ.
Köpfchenlänge) haben am Ende dernKlappen einen kurzen Zahn. Der Rand
ist bis unten gleichmässig fein gezähnelt (Taf. XI, Fig. 113, 114).
Die tridentaten Pedicellarien sind bis 1 mm. lang ; sie haben sehr
schmale Klappen, welche von nahe oberhalb der Apophyse bis zur Spitze
concav sind. Der Rand ist ziemlich dick und solide und trägt feine
Zähnchen in unregelmässiger Anordnoung (Tar. XI, Fig. 115).
Die Kalkkörperchen in den Füsschen sind von gewöhnlicher Form, sie
zeigen mehrere kurze Aeste (Taf. XI, Fig. 116).
Nach den Pedicellarien gehört diese Art wohl in der Gattung Cidaris
s. str. nach Mortensen's
Abgrenzung. Der Endzahn der kleineren, drüsenhaltigen Pedicellarien
ist hier aber relatiev klein. Nach der älteren Auffassung der
Gattungen muss sie wegen der gesägten Stacheln, welche das Mundfeld
umstellen, zu Porocidaris gestellt werden. Dafür würden auch
die langen Hälse, denen von P. purpurata Thoms. ähnlich,
sprechen.
planches III et
VI (extraits)
|
|
|
description des
l'espèce par Clark, 1908 |
The Cidaridae, p.224 |
|
Acanthocidaris
maculicollis.
Porocidaris maculicollis de Meijere,
1903, Tijdsch. Ned. Dierk. Vereen. (2) 8, p.1.
Plate 3, figs. 18, 19, Siboga-Exp.
Ech., de Meijere, 1904.
The secondaries of this
species are described as having "a dark longitudinal stripe," but the
ground color is not mentioned. The four specimens collected by the "Siboga"
were all small (10-18 mm. h. d) and were evidently young ones. They
were taken at depths of only 39-53 fths, and at each of the three
stations mussel-shells formed a characteristic feature of the bottom. |
|
|
|
Acanthocidaris
maculicollis
(De Meijere,1904) - Actuel,
Philippines. Siquijor Island. Tangle
nets. 150-250 m, 91 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Prionocidaris
Agassiz,
1863
Espèce type Cidaris
pistillaris Lamarck, 1816
(Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, 2ème édition revue et
augmentée, p.55, par désignation originale de AGASSIZ (1863) List of the
echinoderms sent to different institutions in exchange for other specimens,
p.18)
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Albien - Actuel |
|
|
|
|
Prionocidaris baculosa
(Lamarck,1816) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lamarck, 1816 |
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres
présentant les caractéres généraux et particuliers de ces animaux, leur
distribution, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation
des principales espèces qui s'y rapportent
p.55 |
|
4. Cidarite bâtons-rudes, Cidarites baculosa.
C. subglobosa, utrinque depressa, spinis majoribus
subteteribus, tuberculata-asperis, apice truncatis, collo guttatis :
spinarum tuberculis in aequalissimis.
Mus. n.°
Habite les côtes de l'ïle de Bourbon. Sonnerat.
Le collet de ses grandes épines est tacheté de pourpre, et n'est point
sillonné comme dans l'espèce n.° 2.
|
|
|
syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lamrack, 1816,
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, vol.
3,
p.55 |
|
|
|
spécimen dans son
milieu naturel |
crédit photo
Andrey Ryanskiy,
Philippines |
|
|
|
|
Prionocidaris baculosa
(Lamarck,1816) - Actuel,
Philippines. Siquijor. Tangle nets. 150
- 250 m., 151 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris baculosa
(Lamarck,1816) - Actuel,
Philipppines, Mactan Island, Cebu, 55 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris baculosa
(Lamarck,1816) - Actuel, Philippines, Siquijor
Island, chaluté à 150-200m, 125mm, test ca 39mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris bofilli
(Lambert,1902) |
|
|
|
description de
l'espèce par Lambert, 1902 |
description des échinides fossiles de la province de Barcelone, p.124 |
|
LEIOCIDARIS BOFILLI
Lambert,
P1. II, fig. 2 à 5.
Syn : Leiocidaris Bofilli
Lambert in Almera : Bull. Soc. Géol. de Fr., 3e s., t. XXVI, p.
703, 1899.
Cette espèce a été recueillie avec la précédente dans l'Éocène d'Abo
(Montserrat) ; elle diffère du L. itala par sa moindre taille,
sa forme plus régulièrement circulaire et plus haute (diam. 42 mill.,
haut. 31), ses ambulacres plus droits, quoique encore légèrement
onduleux, ses pores plus allongés, disposés par paires que séparent
des crêtes plus saillantes, par conséquent plus nettement conjugués.
Les zones interporifères portent seulement quatre rangées de granules
moins inégaux. Les tubercules interambulacraires incrénelés ont leur
cône plus large, leur scrobicule plus superficiel, et forment, sur le
milieu de plaques plus hautes, deux rangées de huit à neuf tubercules
par série. Granules scrobiculaires très peu développés, à peine plus
gros que les granules miliaires ; ils forment en dessus (les cercles
complets, tangents entre eux, et avec tendance à se confondre en
dessous, sans que les
scrobicules deviennent confluents ; ]es sutures horizontales des
plaques sont droites et la suture médiane à peine déprimée ; zone
miliaire peu développée, étroite, couverte de granules homogènes,
moins nombreux, moins fins, moins distinctement sériés que ceux du
L. itala.
Cette espèce rappelle un peu le L. alta Dames, du Vicentin,
mais elle est plus haute ; elle a ses ambulacres moins droits, ses
plaques interambulacraires plus hautes, une zone miliaire beaucoup
plus étroite. Bien que ressemblant un peu aux Cidaris sabaralensis,
C. Baicherei et C. Pomeli Cotteau, le L. Bofilli
en diffère très profondément par les caractères de |
|
son ambulacre
et la disposition de ses pores, qui le placent dans un autre genre. Le
L. Blancheti Cotteau (Rhabdocidaris), plus petit, a
d'autres ambulacres avec dénudation médiane de la zone interporifère.
Malgré une
grande analogie entre mon Leiocidaris du Montserrat et celui
d'Amer (Catalogne), rapporté par Cotteau au L. Scampicii
Taramelli (Cidaris), il ne m'a pas paru possible de le
confondre avec le type de l'Eocène de l'Istrie, plus petit, déprimé, à
tubercules moins gros, moins saillant, moins nombreux, à cercles
scrobiculaires non tangents et zone miliaire dépourvue de sillons
horizontaux.
Extrait planche
II, fig. 2-5
|
|
|
syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert.
1902
Description des échinides fossiles de la province de Barcelone, p.24 |
|
|
|
|
Prionocidaris bofilli
(Lambert,1902) -
Bartonien, Barcelone, Espagne, 46 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
granulostriata
(Desor, 1855) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides fossiles, 1855, p.14 |
|
granulo-striata Desor, nov. sp. Espèce remarquable par ses
granules miliaires qui sont disposés en séries horizontales ou radiées
comme dans le C. regalis. Quatre rangées de granules dans les
ambulacres.
V. 87.
Radioles. Tab. V, fig. 26. Ce sont de longues baguettes grèles,
prismatiques, à carènes moins nombreuses et moins crénelées que dans
le C. subvesiculosa.
Silex
de Bolbec.
Craie à
silex de Cognac (?), Royan.
Coll.
Michelin. |
|
Extrait planche
V, fig. 26
|
|
|
|
Prionocidaris
granulostriata
(Desor, 1855) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, 58 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
granulostriata
(Desor, 1855) -
Cénomanien moyen, France, Seine-Maritime, hauteur de l'interambulacre 25 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
granulostriata
(Desor, 1855) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, longueur du radiole 39 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) |
|
|
|
description de
l'espèce par Desor in Agassiz & Desor |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846 |
|
1. CIDARIS
Lamk. (Agass.)
Forme circulaire, aplatie en dessus et en dessous. Test épais. Aires
ambulacraires étroites, égalant en largeur à peine le quart des aires
interambulacraires, couvertes de petits tubercules très serrés,
auxquels correspondent de petites soies aplaties. Pores disposés par
simples paires. De très gros tubercules perforés sur les aires
interambulacraires, portant de lourdes baguettes tantôt lisses, tantôt
rugueuses ou épineuses. Plaques génitales grandes, pentagonales,
toutes égales. Plaques ocellaires petites, triangulaires. Bouche
circulaire, sans entailles. Membrane buccale couverte d'écailles
imbriquées, sur lesquelles seprolongent les pores ambulacraires.
Lanterne puissante, composée de pyramidesmassives dont les branches ne
sont pas réunies au sommet. Dents canaliculées, sans carène à la face
interne. Ce genre se divise natuellement en deux types : dans l'un les
tubercules sont lisses, dans l'autre crénelés à leur base. |
|
Premier type. -
Tubercules à base lisse non crénelée. Ce type comprend des espèces
vivantes, des fossiles du terrain de transition, du trias, de la craie
et des terrains tertiaires.
Vendocinensis Agass.
Grande espèce à tubercules très rapprochés et à mamelons très
étranglés et subcrénelés.
Terrain crétacé de Vendôme. -
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, p.269 |
|
N° 2427 -
Cidaris Vendocinensis, Agassiz,1846.
Pl. 1064 et
1065, fig.1 et 2.
Cidaris
Vendocinensis Agassiz et Desor, Catal.
rais. des Ech. Ann. des sc. nat., 3e sér., t. VI, p.328, 1846.
-
-
d'Orbigny, Prod. de Pal. strat., t.II, p. 274, Et.22, n°1252,
1850.
Cidaris
granulo-striata (pars), Desor, Synops. des Ech. foss.,
p.14, 1855.
Cidaris
Vendocinensis, Cotteau, Note sur
quesques Ech. foss. du dép. de la Sarthe, Bull. de la Soc. géol.
de France, 2e sér., t.XIII, p.646, 1856.
Cidaris
Mantelli,
Desor, Synops. des Echin. foss., p.449, 1858.
Cidaris
Vendocinensis, Cotteau et Triger,
Ech. du dép. de la Sarthe, p.247, pl.XL, 1860.
Y.29 ; V.87 (Cid. granulo-striata)
Espèce de grande taille, circulaire, haute, renflée, aplatie en
dessus, très-légèrement convexe en dessous. Zones porifères étroites,
déprimées, presque droites, si ce n'est à la face supérieure où elles
sont un peu flexueuses, composées de pores petits, ovales, obliquement
disposés, rapprochés les uns des autres, séparés par un renflement
granuliforme très-apparent. Aires ambulacraires à peine flexueuses,
étroites, presque partout d'égale largeur, se rétrécissant un peu près
du péristome et de l'appareil apicial, garnies de quatre rangées
régulières de granules serrés, homogènes, mamelonnés. Vers l'ambitus,
les quatre rangées sont d'égale grosseur, mais en se rapprochant de la
face inférieure et de la face supérieure, les rangées internes
diminuent sensiblement de volume, et finissent par disparaître
entièrement. Les granules sont accompagnés de verrues placées
très-régulièrement à leur angle, et d'autant plus distinctes qu'elles
se rapprochent du péristome. Tubercules inter-ambulacraires fortement
développés, à base lisse, surmontés d'un mamelon assez gros et
toujours perforé, au nombre de neuf par série. Scrobicules
médiocrement déprimés, circulaires et un peu espacés à la face
supérieure, plus serrés et plus elliptiques dans la région
infra-marginale et près de la bouche, entourés d'un cercle de granules
espacés, mamelonnés, plus apparents que ceux qui remplissent la zone
miliaire. Les gros tubercules s'élèvent très-près du sommet, et c'est
à peine si, dans chacune des aires inter-ambulacraires, il existe une
plaque qui en soit dépourvue, et présente, au lieu de tubercule, un
simple mamelon perforé et non scrobiculé. Zone miliaire large, se
rétrécissant au sommet et surtout vers le péristome, couverte de
granules serrés, homogènes, disposés en séries horizontales
très-régulières, et accompagnés ça et là de verrues microscopiques.
Des granules de même nature se montrent également sur la bande qui
occupe le bord des ambulacres. Les plaques inter-ambulacraires sont
relativement étroites, allongées et couvertes de sillons horizontaux
assez réguliers qui séparent les séries granuleuses et correspondent
aux sutures des plaques ambulacraires. Péristome peu développé,
sub-pentagonal, muni d'auricules légèrement rentrantes, longues,
arrondies à leur extrémité, fendues à la base et jusqu'au milieu de
leur hauteur. Appareil apicial sub-circulaire, un peu plus grand que
le péristome, pourvu de granules égaux, épars, identiques à ceux qui
garnissent le reste du test ; plaques génitales presque aussi hautes
que larges, ayant le bord interne sensiblement plus court que le bord
externe ; plaque madréporiforme plus étendue, plus saillante et un peu
moins granuleuse que les autres : plaques ocellaires petites,
sub-triangulaires.
Hauteur, 47 millimètres ; diamètre, 66 millimètres.
Radioles inconnus.
L'exemplaire qui sert de type au C. Vendocinensis est le même
que nous avons décrit et figuré dans nos Echinides de la Sarthe
; il appartient au Musée du Mans : sa grande taille et son admirable
conservation en font certainement le plus beau Cidaris fossile que
nous connaissions. Le C. Mantelli que caractérisent, suivant M.
Desor, ses ambulacres pourvus de quatre rangées de granules ne nous
paraît qu'une variété du C. Vendocinensis, il ne s'en distingue
réellement que par les granules plus espacés, plus gros et moins
régulièrement disposés, qui remplissent la zone miliaire, et cette
différence ne nous paraît pas suffisante pour en faire une espèce
particulière.
|
|
Rapports et différences.
- Le C. Vendocinensis, remarquable par sa grande taille, sa
forme haute et renflée, ses ambulacres étroits, déprimés, munis de
quatre rangées de granules, ses tubercules inter-ambulacraires
nombreux, largement développés, sa zone miliaire couverte de granules
fins, serrés, homogènes et disposés en séries horizontales, présente
beaucoup de ressemblance avec les C. sub-vesiculosa, d'Orb. et
perlata, Sor., qu'on rencontre au même horizon. Il se distingue
du premier par sa taille plus forte, sa forme plus haute, ses
ambulacres plus droits, plus déprimés et garnis seulement de quatre
rangées de granules au lieu de six, ses tubercules inter-ambulacraires
plus nombreux et relativement moins gros. Quant au C. perlata (cornutensis,
Desor), il sera toujours reconnaissable à sa forme générale plus
déprimée, à ses ambulacres plus larges, à ses pores ambulacraires plus
ovales, pourvus de huit et même dix rangées de granules, à ses
tubercules inter-ambulacraires plus petits, plus nombreux et séparés
par une zone miliaire plus finement granuleuse et beaucoup plus
étendue.
Dans nos Echinides de la Sarthe, nous avions rapproché du C.
Vendocinensis, le C. venulosa dont on ignore le gisement,
et que nous ne connaissions alors que par le moule en plâtre T.16.
Aujourd'hui nous avons sous les yeux le type même de l'espèce
appartenant au Musée de Paris ; il se sépare très-nettement du C.
Vendocinensis par sa forme encore plus haute, ses ambulacres plus
onduleux, ses tubercules plus abondants, plus serrés, à scrobicule
beaucoup plus elliptique ; sa zone miliaire plus étroite et couverte
de granules plus fins.
Histoire. - Mentionnée,
en 1846, par MM. Agassiz et Desor, dans le Catalogue raisonné des
Echinides, cette grande et belle espèce a été décrite et figurée
pour la première fois dans nos Echinides de la Sarthe. En 1855,
M. Desor, dans le Synopsis des Echinides fossiles, la fait
disparaître de la méthode et ne la considère plus que comme un
synonyme douteux de son C. cornutensis (perlata,
Sorignet) ; nous venons d'indiquer les motifs qui nous engagent à
séparer les deux espèces. Le C. granulo-striata, tel que l'a
établi M. Desor, c'est-à-dire caractérisé par ses ambulacres pourvus
de quatre rangées de granules, et sans y comprendre la plupart des
échantillons, qui dans les collections portent à tort le nom de
granulo-striata, et ne sont que des variétés du C. sub-vesiculosa,
nous a paru devoir être réuni au C. Vendocinensis ; il en est
de même du C. Mantelli.
Localités. - Environs de
Vendôme, Montoire, Villiers (Loir-et-Cher) ; Saint-Fraimbault (Sarthe)
; Cangey près Limeray (Indre-et-Loire) ; Royan (Charente-Inférieure)
?... Rare. Etage sénonien (zone à Ostrea auricularis).
Musée du Mans, coll. Guéranger.
Expl. des figures. - Pl.
1064, fig. 1, C. Vendocinensis, du Musée du Mans, vu de côté ;
fig. 2, face sup. ; fig. 3, part. sup. des ambulacres, grossie ; fig.
4, portion des ambulacres prise à l'ambitus, grossie ; fig. 5, plaques
ambulacraires grossies ; fig. 6, plaque inter-amb. grossie ; fig. 7,
tubercule grossi, vu de profil. - Pl. 1065, C. Vendocinensis,
vu sur la face inf. ; fig. 2, partie inf. des ambulacres, grossie.
Extrait planche
1064 et Planche 1065, fig.1-2
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, 140 mm |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, hauteur du test 31 mm |
|
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, largeur du test 40 mm |
|
|
|
détail d'un
ambulacre et d'un interambulacre : remarquer les traces de crénulation
sur un demi diamètre seulement sur les tubercules interambulacraires. |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, hauteur du test 25 mm |
|
|
|
face interne d'un
interambulacre et de deux demi ambulacres |
partie proximale d'un
radiole : remarquer les barbules acérés |
|
|
|
|
|
|
Prionocidaris
vendocinensis
(Agassiz & Desor, 1846) -
Turonien supérieur, France, Seine-Maritime, hauteur du test 45 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Stylocidaris
Mortensen, 1928
A monograph of the
Echinoidea, 1, Cidaroida, p.52
Espèce type
Cidaris affinis
Philippi, 1845, p.351 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Miocène -
Actuel
Syn.
|
|
|
|
|
Stylocidaris affinis
(Philippi,1845) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Philippi, 1845 |
Beschreibung einiger
neuer Echinodermen nebst kritischen Bemerkungen uber einige weniger bakannte
Argen, p. 351 |
|
8. Cidaris affinis Ph.
C. testa subglobosa, utrinque depressa, cum spinis rubra; tuberculis
majoribus sulco pro fun do circumdatis et margine 1ato,
multituberculato cinctis; spinis majoribus diatnetrum testae vix
sesquies aequantibus, cylindrico-subulatis, spinis
per series 18 longitudinales dispositis asperrimis. Diam. testae 20"';
alt. 121/2'''
; long. spinarum 30"', crass. 11/2'''.
Habitat in Mari
Mediterraneo ad Neapolin baud rara.
Es ist mir unbegreiflich,
dass man nicht schon längst die C. affinis von der C. hystrix
unterschieden bat, da sie sich auf den ersten Blick durch dunkler
rothe Fiirbung und kiirzere, spitzere und rauhere Stacheln
auszeichnet, und bei Neapel gar nicht so sehr selten ist. Ich zahle
auf jeder Meridianreihe sieben grossere Tuberkeln; dieselben sind, wie
bei C. papillosa und hystrix, von einer tiefen Furche umgeben, welche
aber noch einen 12"' breiten seitlichen Rand iibrig lasst, auf welchem
3 bis 4 kleine HOcker in der Querlinie Platz haben. (Bei C. hystrix
ist dieser Rand kaum 1'" breit und trâgt nur 2 Hocker in der
Querlinie; ebenso ist es bei C. papillata, wahrend C. imperialis zwar
einen breiten mit mehreren Hockern besetzten Rand bat, aber ganzlich
der vertieften Furche mn die grosseren Hocker ermangelt). Die
Ambulakra, schmal und wellenformig wie gewohnlich, tragen vier
Langsreihén kleiner Hocker, und sind die Hocker der Aussenreihe etwas
grosser, als die der Innenreihe. Dieselbe Bildung ist bei C. hystrix
und C. papillata, bei C. imperialis sind 6 Reille'', die
|
|
Hocker der
innersten Reihe sind aber erstaunlich klein. Die grossern Stacheln
sind verhaltnissmässig kurz, werden iiber dem Hals merklich dicker,
und sind sehr rauh, indem kurze, nach vorn gerichtete, am Grunde durch
keine Leiste verbundene Dornen in etwa 18 Längsreihen steben. Sie
verjiingen sich gegen die Spitze starker als dies bei den verwandten
Arien der Fall ist, und zeigen dann durcit Zusammenfliessen der
Stacheln Lângslinien; sie sind roth , ganz undeutlich geringelt. Die
kleineren Stacheln, welche die Basis der grosseren umgeben, und die
Ambulakra einfassen, sind fast vollkonmien linealisch , platt und
abgestutzt, wihrend sie bei C. hystrix mehr in eine Spitze auslaufen.
Die Diagnosen, Welche Lamarck von C. imperialis, C. hystrix etc.
giebt, sind durchaus ungenügend, und ebenso seine Synonymie. Nach
seiner Angabe korrunt C. i mperialis im Mittelmeer vor. Derselbe wird
charakterisirt durch spinis majoribus cylindraceis subventricosis
aprce striatis, alb o-annulatis; eine solche Art kenne id nicht aus
dem Mittelmeer. Nach T. Dujardin hat
man mit diesem C. imperialis die Cidaris papillata Fleming verweaselt
, welche Leske tab. VII. fig. B. und Encycl. méth. t. 136. f. 6. 7
abgebildet sei (siehe dessen Note zu C. imperialis Lamk, ed. 2. vol.
III. p. 378). Aber gerade diese Figu ren werden zu C. hystrix citirt!
Also entweder stellen sle nicht die C. papillata vor, oder die C.
papillata ist von La marck mit C. hystrix und nicht mit C. imperialis
verwechselt! `Ver kann daraus klug werden! lin Allgemeinen sind die
ältern Figuren nicht ausreichend, uni die Arten zu unterscheiden. Ich
gebe hier die Diagnosen von C. papillata nach Norwegischen Exemplaren,
von C. hystrix und von C. imperialis? unbekannten Fundortes, von dem
ich keine Stachelu besitze. |
|
|
description de
l'espèce par Cooke, 1959 |
Cenozoic echinoids of
Eastern United States, p.9 |
|
Cidaris
Affinis Philippi
Cidaris affinis Phillppi, 1845,
Archiv fiir Naturgeschichte, Jahrg. 11, v. 1, p. 351.
Tretocidaris affinis (Philippi).
H. L. Clark, 1907, Harvard College Mus. Comp. Zoology Bull., y. 51, p.
203.
Stylocidaris affinis (Philippi).
Mortensen, 1928, Monograph of the Echinoidea, v. 1, p. 336, pl. 36,
figs. 1-7 ; pl. 72, fig. 15. Includes additional synonymy.
According to Mortensen (1928) the apical system is about half the
horizontal diameter, and the peristome is somewhat smaller. The
horizontal diameter of 15 specimens ranges from 4 mm to 43 mm, and the
number of tiers of interambulacral plates ranges from 4 to 7. The
ambulacra are scarcely distinguishable from those of C. cidaris.
The long, slender spines are provided with about 18 longitudinal
serrate ridges. |
|
Occurrence.-Mediterranean
Sea, Caribbean Sea, and off Florida, in water 30 meters to 1000 meters
deep.
Geologic unit.-Recent.
Type.-Unknown.
Remarks.-This species was identified as Dorocidaris
papillata (=Cidaris cidaris) by A. Agassiz (1872) but later
was made the type of a new genus, Stylocidaris Mortensen
(1909).
|
|
|
|
Stylocidaris affinis
(Philippi,1845) -
Pliocène, Carboneras, Murcia, Espagne, 37 mm |
|
|
|
|
|
|
Stylocidaris affinis
(Philippi,1845) -
Pliocène, Carboneras, Murcia, Espagne, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Stylocidaris affinis
(Philippi,1845) -
Pliocène, Carboneras, Murcia, Espagne, 38 mm |
|
|
|
|
|
|
Stylocidaris
melitensis
(Wright,1855) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Wright, 1855, p.107 |
On the fossil
echinoderms of the island of Malta |
|
Cidaris Miletensis, Forbes MSS., n. sp. Pl.
IV. fig. 1 a–c.
Test oblately spheroidal, much depressed at both
poles; ambulacral areas undulated, depressed in the centre, with an
elevated marginal row of close-set tubercles on each sicle of the
areas ; poriferous avenues of the same width as the areas;
interambulacral areas rather prominent, with two rom of primary
tubercles, about six in each row ; mammillary eminences large, each
with a circle of boundary granules ; spins .ne,arly the diameter of
the test in length, tapering from the base to the apex ; mouth-opening
very large.
Dimensions.—Height Arths of an inch;
transverse diameter l 3/20 inch.
Description.—This is a very rare Urchin in
the Maltese beds. It has an oblately spheroidal figure, and is mach
depressed at both poles ; the ambulacral areas, with the poriferous
zones, are gently undulated ; they measure together Aths of an inch in
width ; the areal band is depressed in the middle, and its elevated
margins are covered with two rows of large equal-sized close-set
granules ; internai to these are two rows of mach smaller granules,
and down the centre is a depressed furrow : the poriferous avenues
lie likewise in depressions, bounded internally by the marginal
granules of the ambulacral areas, and externally by the encircling
granules of the primary tubercles : the interambulacral areas are 34
times the width of the ambulacral ; they foret rather prominent convex
portions of the test, with from five to six rows of primary tubercles
in each of the two rows of these areas : the areolas are large and
prominent, the summits are smooth and without crenulations, and the
tubercles, which are proportionately large, and with a very small
perforation in their summit, stand well out from the body : a circle
of larger granules surrounds the base of the |
|
Affinities and differences.—We know so few
true Cidarites from the tertiary rocks, that materials for comparison
fail us. The only species we possess is the C. Alabamensis, Morton,
from the tertiaries of the U. States, which has nearly straight
ambulacre, ten tubercles in each row in the interambulacra, with wide
intertubercular spaces between e,ach pair of rows. The Maltese Urchin
differs essentially from this species, and may be easily distinguished
from it by the concave ambulacral areas, and the marginal rows of
tubercles that define these portions of the test. It is somewhat
remarkable that we should have discovered so few Cidarites in ail the
Urchin beds that have been so diligently explored in the tertiary
beds of Europe.
Locality and stratigraphical range.—This
species has been found only in bed No. 1, the Gozo marble, where it is
rare.
planche IV,
extrait
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Montenat & Roman.
1970
Echinides néogènes d'Espagne (Province d'Alicante et de Murcie), p.96 |
|
|
|
figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurés in
Gaudry. 1867
Animaux fossiles et géologie de l'Attique, p.440 |
|
|
|
|
Stylocidaris
melitensis
(Wright,1855) -
Messinien, Elche, Alicante, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-famille
Stereocidarinae
Lambert,
1900
certaines plaques
adapicales entourant l'apex présentent des pseudo tubercules ou des
tubercules non fonctionnels. |
|
|
|
description de la
sous-famille par Lambert |
Etude sur quelques
échinides de l'infra lias et du lias, 1900, p.49 |
|
Bien que Duncan ait pour ainsi dire réuni tous les éléments de la
famille des Cidaridae en un seul genre, j'estime que cette famille se
divise très naturellement en deux sous-familles caractérisées par la
souplesse ou la solidité |
|
relative du
test, à sutures adambulacraires mobiles (Streptocidarinae) ou rigides
(Stereocidarinae). |
|
|
|
Genre
Phalacrocidaris
Lambert, 1902
Description des
échinides fossiles de la province de Barcelone, p.26
Espèce type
Dorocidaris japonica
Döderlein, 1885, P.4
(désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Actuel
Syn.
|
|
|
|
diagnose du genre par
Lambert |
Description des
échinides fossiles de la province de Barcelone, 1902, p.26 |
|
Genre PHALACROCIDARIS Lambert
Je me
suis déjà expliqué sur la nécessité de diviser l'ancien grand genre
Cidaris qui constituait en réalité deux sous-familles dans la
famille des Cidaridae. Les principaux genres récents proposés
par Pomel et par M. Doderlein, bien que rejetés par Duncan, mais
adoptés par M. Schlüter, me paraissent devoir être maintenus. C'est
ainsi que dans la tribu des Leiocidarinae, à tubercules
incrénelés, j'admets les genres Microcidaris, ne comprenant que
de minuscules espèces triasiques, Cidaris, dont le type est le C.
Mauri Schynwoet, 1711, vivant, à sutures médianes
interambulacraires non déprimées et radioles relativement courts,
avec le sous-genre Dorocidaris, pour les espèces à sutures
médianes déprimées et longs radioles, Goniocidaris pourvu de fossettes
suturales médianes, Leiocidaris à pores conjugués,
Temnocidaris, caractérisé par ses pseudo-fossettes assulaires et
Tylocidaris à tubercules imperforés. A côté de ces genres, Pomel a
distingué ses Stereocidaris pour les espèces pourvues à la fois
de fossettes aux sutures horizontales et de tubercules périapicaux
atrophiés, tandis que Typocidaris a les mêmes fossettes
suturales sans atrophie des tubercules périapicaux. Mais, |
|
parmi les espèces à tubercules
périapicaux atrophiés, comme ceux des Stereocidaris, plusieurs
sont complètement dépourvues de fossettes suturales ; elles ne
sauraient donc rester confondues avec Stereocidaris et, en
raison de leur physionomie très particulière, méritent de
constituer un genre ou sous-genre distinct, pour lequel je propose
le nom de Phylacrocidaris (1). Ce sont des Leiocidarinae
caractérisés par l'atrophie des tubercules périapicaux et l'absence de
fossettes suturales. Le type est P. japonica Doderlein (Stereocidaris)
des mers du Japon. On en connait deux autres espèces vivantes : P.
grandis et P. sceptriferoides Doderlein, dans le Crétacé,
six espèces du Cénomanien au Sénonien, P. atropha Gauthier,
P. Reussi Geinitz, P. punctillum Sorignet, P. silesiaca,
P. subhercynica et P. darupensis Schlüter. Ces deux
groupes se relient par quelques espèces tertiaires, notamment P.
nummulitica Sismonda (Cidaris) de l'Eocène. (1)
Φαλαχρσς Chauve et Κιδαρις
Diadème, genre d'Echinide. |
|
|
|
Phalacrocidaris
serrifera
(Forbes in
Dixon,1850) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Forbes in Dixon |
The geology and
fossils of the Tertiary and Cretaceous formations of Sussex, 1850, p.338 |
|
4.
C. serrifera, sp. nov. (Tab. XXIV. figs. 15 to 19 ; Tab.
XXV. fig. 2.)
Nearly
allied to the las species, but differing in several important
respects. Interambulacra composed of large plates with impressed
areolae around the spiniferous tubercles, four to six in the
perpendicular row. Tubercles larger in proportion to the areaolae than
in the last species. Superior plates with indistinct tubercles, but
not so obsolete as in C. vesiculosa. Granulated portion of the
plates finely grained. The sutures are not impressed. The avenues of
pores, of which about fourteen correspond to the largest plate, are
broader in proportion to the ambulacra. There is a tubercle between
each pore, and an oblong transverse ridge between each pair.
The
spines are long, slender, cylindrical, few- (seven or so) ridged ;
ridges coarsely serrated, the interspaces granulated. |
|
White
chalk.
Extrait planche
XXIV
|
|
|
|
Phalacrocidaris
serrifera
(Forbes in
Dixon,1850) -
Turonien supérieur, Seine Maritime, 115 mm |
|
|
|
|
|
Holotype de
Cidaris
serrifera
(Forbes in
Dixon,1850), conservé
au Booth Museum of Natural History |
|
|
crédit
British Geological Survey
specimen BMB 007896
Forbes 1850 The geology and
fossils of the Tertiary and Cretaceous formations of Sussex, p.338,
pl.XXIV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Phalacrocidaris
vesiculosa
(Goldfuss,1826) |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
paléontologie
française, terrains crétacés, t. VII, p.222 |
|
N° 2412 -
Cidaris vesiculosa, Goldfuss,1826.
Pl. 1050 et
1051, fig.1-6.
Cidaris
vesiculosa, Goldfuss, Petref. Germaniae, t.I, p.120,pl.XI,
fig.2, 1826.
- -
Agassiz, Prod. d'une Monog. des Radiaires, Mém. de la Soc. des
sc. nat. de Neuchâtel, t.I, p.188, 1836.
- -
Des Moulins, Etudes sur les Ech., p.332, n°23, 1837.
- -
Bronn, Lethaea Geogn., p.607, pl. XXIX, fig.76, 1837.
- -
Geinitz, Charakter der schichten und petrefacten Kreidegebirges,
p.89, pl.XXII, fig.1, a, b, c, d, e, 1839.
- -
Roemer, Norddeutschen Kreidegebirges, p.28, 1840.
Cidaris
perforata, Roemer, id., p.28,
pl.VI, fig.9, 1840.
Cidaris
vesiculosa, Dujardin in Lamarck, Anim. sans
vert., 2e éd., t.III, p.388, n°10, 1840.
- -
Reuss, Versteinerungen der Böhmischen Kreideformation, p.57,
pl.XX, fig.14, 1845.
- -
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Ech., Ann. des sc. nat., 3e
sér., t.VI, p.328, 1846.
Cidaris
spinulosa, Agassiz et Desor, id.
(non Klipst.,
non Roemer).
Cidaris
vesiculosa, Bronn, Index Paleont.,
p.301, 1848.
Cidaris
perforata, Bronn, id.,
p.300.
Cidaris
vesiculosa, Sorignet, Ours.
foss. de l'Eure, p.13, 1850.
- -
d'Orbigny, Prod. de Paléont. strat., t.II, p.180, Et.
20, n°676, 1850.
Cidaris
spinulosa, d'Orbigny,
id., n°676.
Cidaris
vesiculosa, Bronn, Lethaea
Geogn., p.181, pl.XXIX, fig.16, a, f, 1851-1852.
- -
Quenstedt, Handbuch der Petrefakt., p.575, pl.XLVIII,
fig.47-48, 1852.
Cidaris
spinulosa, Guéranger,
Essai d'un rép. paléont. de la Sarthe, p.40, 1853.
Cidaris
vesiculosa, Desor,
Synops. des Ech. foss., p.11, pl.V, fig.24-25, 1855.
Cidaris
Roemeri
Cotteau in Davoust, Note sur les foss. spéciaux à la Sarthe,
p.49, 1855.
Cidaris
vesiculosa,
Pictet, Traité de Paléont., 2e éd., t.IV, p.254, 1857.
- -
Cotteau et Triger, Ech. de la Sarthe, p.133, pl.XXV, fig.1-5,
1860.
- -
Cotteau, Note sur les Ech. recueillis en Espagne par MM. de
Verneuil, Triger et Collomb, Bull. de la Soc. géol. de France, 2e
sér., t. XIVII, p.375, 1860.
T.18
Espèce de taille moyenne, renflée, circulaire, à peu près également
aplatie en dessus et en dessous. Zones porifères, étroites,
sub-flexueuses, composées de petits pores arrondis, séparés par un
renflement granuliforme. Aires ambulacraires flexueuses, ordinairement
déprimées au milieu, garnies de six rangées de granules pressés les
uns contre les autres, et à peu près d'égale grosseur ; le nombre de
ces rangées se réduit à quatre, et même à deux, aux approches du
sommet et du péristome ; les rangées externes paraissent seules
mamelonnées. Quelques petites verrues intermédiaires, fort rares, se
montrent ça et là à l'angle des granules. Tubercules
interambulacraires médiocrement développés, perforés, non crénelés,
très-espacés surtout à la face supérieure, au nombre de quatre à cinq
par série. Scrobicules à peine déprimés, arrondis, à pourtour
sub-onduleux, assez fortement renflés sur les bords, entourés d'un
cercle de granules mamelonnés, et plus apparents que les granules
intermédiaires. Près du sommet, les tubercules se réduisent souvent à
un petit mamelon elliptique, perforé, dépourvu de scrobicules, et
placé au milieu d'une plaque longue et granuleuse. Zone miliaire
large, sensiblement déprimée, garnie de granules nombreux, serrés,
homogènes, aplatis, disposés sans ordre, et accompagnés de quelques
petites verrues microscopiques. Péristome étroit, sub-circulaire.
Appareil apicial, à peu près de même grandeur que le péristome,
sub-pentagonal.
Hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 30 millimètres.
Radiole allongé, cylindrique, sub-fusiforme, orné de côtes
longitudinales, comprimées, plus ou moins épineuses et dentelées,
toujours régulièrement espacées. Vers la base, ces côtes s'atténuent
et disparaissent, et la tige est garnie seulement de stries fines et
serrées. Collerette courte, striée. Bouton peu développé ; anneau
saillant ; facette articulaire lisse et entourée d'un petit sillon.
Longueur, 25 à 30 millimètres ; largeur, 5 millimètres. Variété
spinulosa, Agassiz : Longueur, 47 millimètres ; largeur, 6
millimètres.
Le C. vesiculosa, soit dans le test, soit dans les radioles,
présente plusieurs variétés qu'il importe de signaler. Chez certains
individus de grande taille, les ambulacres deviennent plus larges et
renferment, vers l'ambitus, huit rangées bien distinctes de granules
au lieu de six ; cette variété, qui, par tous ses autres caractères,
ne saurait être séparée du type, démontre une fois de plus avec quelle
réserve il faut admettre comme caractère spécifique le nombre des
rangées de granules ambulacraires. Les plaques coronales sont
quelquefois munies à la suture, notamment sur la face supérieure, à
leur angle interne de petites impressions sub-circulaires qui
paraissent manquer dans un grand nombre d'exemplaires.
Nous avons fait figurer un des échantillons de la collection de M.
Michelin, qui offre une monstruosité très-digne de remarque. Dans une
des aires inter-ambulacraires, trois des tubercules sont complétement
atrophiés et remplacés par des granules identiques à ceux qui
remplissent la zone miliaire. Ces tubercules sont ceux de la face
inférieure, et la rangée dont ils font partie se trouve ainsi réduite
à un seul tubercule placé au-dessus de l'ambitus. Cette anomalie ne
paraît avoir exercé aucune influence sur le développement général de
l'animal qui présente tous les caractères de l'espèce.
Plus encore que le test, les radioles attribuées au C. vesiculosa,
varient dans leur forme, leur taille et leur aspect. Les échantillons,
qu'on trouve assez abondamment au Havre, sont de petite dimension,
sub-fusiformes, étoilés au xommet, marqués de côtes peu nombreuses,
légèrement dentelées.
|
|
Certains exemplaires figurés par Goldfuss (1) et reproduits par M.
Desor dans le Synopsis (2), sont plus allongés, plus renflés au
milieu et marqués de côtes plus atténuées (3) ; tantôt le sommet est
large et tronqué, tantôt il est étroit, grêle et effilé. Cette
dernière variété, qui paraît fort rare, a été figurée par Bronn (4),
et M. Hébert nous a communiqué un second exemplaire que nous avons
fait représenter, et qui provient de la craie cénomanienne d'Anzin.
Signalons également les radioles qu'on rencontre fréquemment dans les
sables du Mans ; ils sont très-allongés, sub-cylindriques, garnis de
côtes épineuses et dentelées, et présentent, lorsqu'ils sont bien
conservés, des bandes transversales brunes plus ou moins larges. Ces
radioles diffèrent notablement du type, et ce n'est pas sans quelque
doute que nous les réunissons, comme l'a fait M. Desor, au C.
vesiculosa.
Nous rapportons provisoirement à l'espèce qui nous occupe, un moule
intérieur siliceux recueilli dans la craie chloritée du Havre. Sa
forme générale est peu élevée et fortement costulée ; les ambulacres
sont étroits, renflés et sub-flexueux ; les inter-ambulacres saillants
au milieu sont déprimés sur les bords ; les plaques coronales,
étroites près du péristome, s'élargissent notablement aux approches du
sommet et paraissent au nombre de cinq par série ; le péristome est
peu développé et marqué de petites entailles laissées par l'empreinte
des auricules. Ce moule intérieur a été attribué par M. Desor au C.
Heberti (5) ; nous y retrouvons plutôt les caractères du C.
vesiculosa qu'on rencontre au Havre, à peu près au même horizon,
tandis que le type du C. Heberti (V.82), qui ne nous paraît
qu'une variété de C. clavigera, provient de la craie sénonienne
de Vendôme.
Rapports et différences.
- Le C. vesiculosa, propre jusqu'ici à l'étage cénomanien,
constitue un type assez nettement tranché. - Confondu longtemps avec
le C. subvesiculosa, il s'en distingue par sa forme moins
haute, ses tubercules plus petits, moins nombreux, plus espacés, plus
renflés sur les bords, sa zone miliaire remplie de granules moins
régulièrement disposés, ses radioles moins allongés et plus renflés.
Le C. vesiculosa se rapproche également du C. sceptrifera
de la craie sénonienne, mais cette dernière espèce sera toujours
reconnaissable à ses tubercules largement développés,
très-profondément scrobiculés et entourés d'un cercle saillant de
granules, à sa zone miliaire étroite et sinueuse, à ses radioles
très-grands, renflés, fusiformes, garnis de granules épineux
très-apparents. L'espèce dont le C. vesiculosa se rapproche le
plus est le C. malum Alb. Gras, de l'étage néocomien de
l'Isère. Nous avons indiqué précédemment les motifs qui nous ont
engagé à séparer ces deux espèces que M. Desor avait cru devoir
réunir.
Histoire. - Le C.
vesiculosa a été décrit et figuré, pour la première fois, par
Goldfuss, qui ne connaissait que les radioles et quelques plaques
isolées, et lui a réuni à tort, comme synonyme, un Cidaris de la craie
blanche figuré par Parkinson, et qui appartient à une tout autre
espèce. L'erreur de Goldfuss a été partagée, pendant longtemps, par
presque tous les auteurs, et il en est résulté une grande confusion
dans les gisements attribués à cette espèce que Dixon et Forbes (6),
et d'après eux, Morris (7), mentionnent dans la craie blanche de Kent,
de Sussex et de Wiltshire. C'est d'Orbigny qui le premier a signalé
l'erreur, en séparant nettement le C. vesiculosa de Goldfuss de
l'espèce de la craie blanche qu'il désigne sous le nom de C.
subvesiculosa. M. Desor, dans le Synopsis des Echinides
fossiles, et nous-même, dans nos Echinides de la Sarthe,
nous nous sommes empressés d'admettre la distinction établie par
d'Orbigny. Nous ne croyons pas que jusqu'ici le véritable C.
vesiculosa, toujours propre à la craie cénomanienne, ait été
rencontré en Angleterre. - Le C. perforata de Roemer, que
caractérise, suivant l'auteur, une petite perforation apparente au
sommet du radiole, ne nous paraît, comme à M. Desor, qu'une variété du
C. vesiculosa. Il n'en est pas de même du C. stylophora
d'Alb. Gras : sa forme cylindrique, les stries fines et granuleuses
dont sa tige est couverte, le rapprochent davantage du C. Lardyi,
et c'est à cette dernière espèce que nous avons cru devoir le
rapporter. Les radioles du Mans, désignés successivement sous les noms
de spinulosa, Agassiz (non Roemer), Roemeri (non
Klipstein), malgré quelques différences que nous avons signalées, sont
considérés aujourd'hui comme appartenant au C. vericulosa.
Localités. - Anzin
(Pas-de-Calais) ; le Havre, Rouen (Seine-Inférieure) ; Villers-sur-Mer
(Calvados) ; Fourneaux, la Madeleine près Vernonnet (Eure) ; Théligny,
la Trugale (Sarthe). Assez rare. Etage cénomanien, groupe du
Scaphites aequalis, et quelquefois (la Trugale), groupe du
Pygurus lampas.
Coll. Michelin, Hébert, Triger, Koechlin-Schlumberger, Renevier, ma
collection.
Loc. autres que la France.
- Tournay (Belgique) ; Essen sur la Roer (Westphalie) ; Sarstedt (Honovre)
; Portugalette (Espagne). Etage cénomanien.
Expl. des figures. - Pl.
1050, fig. 1, C. vesiculosa, de la coll. de M. Michelin, vu de
côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, portion des
ambulacres grossie ; fig. 5, plaque inter-amb. grossie ; fig. 6,
tubercule, vu de profil, grossi ; fig. 7, radiole, de la coll. de MM.
Koechlin-Schlumberger ; fig. 8, portion de la tige grossie ; fig.9,
bouton grossi ; fig. 10, autre radiole, d'après Goldfuss (figure
copiée) ; fig.12, autre variété de la coll. de M. Hébert ; fig. 13,
radiole, type du C. spinulosa, Ag. (non Roemer), de la
collection de M. l'abbé Davoust ; fig. 14, portion de la tige grossie
; fig. 15 et 16, autres radioles du Mans, de ma collection ; fig. 17,
variété du C. vesiculosa, de la coll. de M. Michelin, vue de
côté ; fig. 18, face sup. ; fig. 19, face inf. ; fig. 20, plaques
dépourvues de tubercules, grossies. - Pl. 1051, fig. 1, variété de
grande taille, de la coll. de M. l'abbé Sorignet ; fig. 2, portion
d'ambulacre grossie ; fig. 3, moule intérieur siliceux, de la coll. de
M. Michelin ; fig. 4, face sup. ; fig. 5, face inf. ; fig. 6,
ambulacre grossi.
(1) Goldfuss, Petref. Germ.,
pl. XL, fig.2 e,f
(2) Desor, Synopsis des
Echinides fossiles, pl. V, fig.24 et 25.
(3) Dans les Memoirs of the
Geol. Survey, dec. V, Woodward considère ces radioles comme
appartenant, non pas au C. vesiculosa, mais au C. sulcata
de Dixon. Dans nos Echinides de la Sarthe (p.135), nous nous étions
rangé à cette opinion, que nous sommes porté à abandonner, aujourd'hui
que nous avons sous les yeux un plus grand nombre d'échantillons,
parmi lesquels quelques-uns tendent à se rapprocher des variétés
figurées par Goldfuss.
(4) Bronn, Lethaea
geognostica, pl. XXIX, fig.12.
(5) Desor, Synopsis des
Echindes fossiles, p.12.
(6) Geology of Sussex, p.
338, pl.XXV, fig. 1, 4, 13 et 21.
(7) Catalogue of British
Fossils, 2e édition, p. 75.
Extrait planche
1050 et Planche 1051, fig.1-6
|
|
|
|
Phalacrocidaris
vesiculosa
(Goldfuss,1826) -
Cénomanien, Maroc, 53 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Temnocidaris
Cotteau, 1863
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.355
Espèce type
Temnocidaris magnifica
Cotteau, 1863 (par désignation
subséquente
in Lambert & Thierry (1909) Essai de nomenclature raisonnée des
échinides, p.156)
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Crétacé - Actuel |
|
|
|
diagnose du genre par
Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, t. VII, p.355, 1863 |
|
3e
Genre. TEMNOCIDARIS, Cotteau, 1863.
Test de grande taille, circulaire, plus ou moins renflé, déprimé en
dessus et en dessous. Zones porifères, sub-flexueuses, assez larges,
composées de pores simples, ovales, unis par un sillon sub-onduleux,
tout en présentant, entre chaque pore, un petit renflement
sub-granuliforme. Aires ambulacraires étroites, sub-flexueuses,
garnies de granules fins, abondants et disposés sans ordre, à
l'exception des rangées externes qui s'étendent régulièrement sur le
bord des zones porifères. Les aitres ambulacraires présentent en outre
ça et là, au milieu des granules, de petites dépressions
sub-circulaires auxquelles nous avons donné le nom d'impressions
coronales. Tubercules inter-ambulacraires très-gros, à base lisse,
entourés d'un scrobicule arrondi ou sub-elliptique, formant deux
rangées dans chacune des aires. Zone miliaire large, finement
granuleuse ; l'espace intermédiaire entre les tubercules est marqué
d'impressions coronales sub-circulaires, éparses, plus ou moins
nombreuses et identiques à celles qui existent sur les aires
ambulacraires. Péristome médiocrement développé, sub-circulaire.
Appareil apicial assez étendu, très-peu solide, à fleur du test,
ordinairement plus grand que le péristome.
Radioles inconnus.
Rapports et différences.
- Le genre Temnocidaris confondu jusqu'ici avec les Cidaris,
nous a paru devoir en être séparé, et constituer un type génétique
nouveau, parfaitement caractérisé par les impressions nombreuses,
|
|
sub-circulaires, éparses, qui se montrent au milieu des granules, sur
les plaques ambulacraires et inter-ambulacraires. Ces impressions à
peu près de même nature que celles que présentent les Goniocidaris,
et parmi les Diadématidées, les Glyphocyphus, les
Echinocyphus, les Temnopleurus, sont plus ou moins
profondes, sans jamais traverses le test ; nous ne saurions dire
quelle est leur valeur organique ; il nous a paru cependant que nous
devions en tenir compte, au point de vue de la distinction des genres
: du reste, ce caractère n'est pas isolé, et correspond, dans le genre
qui nous occupe, à d'autres différences qui ont également leur
importance. L'une de ces différences réside dans les pores
ambulacraires, qui chez les Temnocidaris tiennent le milieu par
leur structure entre ceux des Rhabdocidaris et ceux des
Cidaris : tout en étant, comme les premiers ovales et conjugués
par un sillon étroit et sub-onduleux, ils sont cependant séparés par
ce petit renflement sub-granuliforme qui caractérise les pores des
véritables Cidaris. Les Temnocidaris diffèrent encore des
Rhabdocidaris et des Cidaris par leurs granules
ambulacraires et inter-ambulacraires plus fins, plus abondants, plus
homogènes.
Ce
genre curieux paraît limité au terrain crétacé supérieur, et ne
renferme encore qu'un petit nombre d'espèces. |
|
|
|
Sous-Genre
Temnocidaris
(Temnocidaris) Cotteau, 1863
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.355
Espèce type
Temnocidaris magnifica
Cotteau, 1863 (par désignation subséquente
in Lambert
& Thierry (1909) Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.156)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Berriasien -
Actuel |
|
|
|
|
Temnocidaris (Temnocidaris)
magnifica Cotteau, 1863 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, t. VII, p.357, 1863 |
|
N° 2458 -
Temnocidaris magnifica, Cotteau,1863.
Pl. 1085 et
1086.
Espèce de grande taille, circulaire, beaucoup plus large que haute, à
peu près également bombée en dessus et en dessous. Test solide, épais.
Zone porifères assez larges, déprimées, légèrement sub-onduleuses,
composées de pores rapprochés les uns des autres, et cependant unis
par un sillon parfaitement distinct ; les pores des rangées internes
sont arrondis, les autres affectent une forme plus elliptique et
sub-acuminée (pl. 1086, fig.4). Aires ambulacraires médiocrement
développées, sub-flexueuses, garnies de deux rangées de granules
serrés et mamelonnés, placés tout à fait sur le bord des zones
porifères et augmentant à peine de volume aux approches du péristome.
Entre ces granules principaux se montrent d'autres granules plus fins,
serrés, inégaux, non mamelonnés, formant, sur chacune des plaques
ambulacraires, de petites séries horizontales plus ou moins
régulières. Les aires ambulacraires présentent en outre, au milieu des
granules, de petites impressions sub-circulaires, disposées sans
ordre, tantôt sur la suture médiane des plaques, et tantôt plus
rapprochées des zones porifères. Tubercules inter-ambulacraires
très-gros, perforés, non crénelés, au nombre de huit par série.
Scrobicules très-fortement déprimés, circulaires, espacés à la face
supérieure, plus rapprochés au-dessous de l'ambitus, et montrant, près
du péristome, une tendance à devenir sub-elliptiques. Granules
scrobiculaires un peu plus apparents que les autres, sans être
très-saillants, espacés, mamelonnés, formant des cercles réguliers.
Zone miliaire large, garnie, ainsi que l'espace intermédiaire entre
les tubercules, de granules très-fins, abondants, pressés, homogènes,
disposés en petites séries linéaires, inégales, interrompues, séparées
transversalement ça et là par des canaux irréguliers, identiques à
ceux que nous avons constatés chez quelques grosses espèces de
Cidaris et de Rhabdocidaris. Les plaques
inter-ambulacraires sont en outre garnies, comme les ambulacres, de
petites impressions sub-circulaires, nombreuses, très-apparentes,
disséminées sur toute la surface du test. Péristome circulaire,
médiocrement ouvert. Appareil apicial, pentagonal, paraissant plus
grand que le péristome, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Moule intérieur un peu renflé dans la région supérieure des aires
ambulacraires.
Radioles inconnus ; les granules ambulacraires présentent adhérentes
encore de petites baguettes allongées, sub-cylindriques, couvertes de
stries fines, longitudinales, sub-granuleuses.
Hauteur, 50 millimètres ; diamètre, 88 millimètres. |
|
Rapports et différences.
- Le T. magnifica peut servir de type à notre nouveau genre, et
sera toujours facilement reconnaissableà sa grande taille, à sa forme
également bombée en dessus et en dessous, à ses ambulacres à peine
flexueux, à ses scrobicules inter-ambulacraires profondément déprimés,
à son appareil apicial grand et pentagonal, aux impressions
sub-circulaires, éparses, nobreuses, très-apparentes, qui marquent la
surface des plaques ambulacraires et inter-ambulacraires.
Localité. - Aurignac
(Haute-Garonne). Très-rare. Etage sénonien, associé à l'Echinocorys
vulgaris.
Collection du séminaire de Pamiers (communiqué par M. l'abbé Pouech).
Expl. des fig. - Pl.
1085, fig. 1, T. magnifica, vu de côté ; fig. 2, face sup.,
laissant voir sur le moule intérieur, l'empreinte de l'appareil
apicial ; fig. 3, tubercule grossi, vu de profil ; fig. 4, radiole
granulaire ; fig. 5, le même grossi. - Pl. 1086, fig. 1, T.
magnifica, vu sur la face inf. ; fig. 2, portion des ambulacres,
grossie, prise à l'ambitus ; fig. 3, partie inf. des ambulacres,
grossie ; fig. 4, plaques ambulacraires grossies ; fig. 6, plaques
inter-ambul. grossies ; fig. 6, fragment de plaque grossi, laissant
voir la disposition des canaux et des impressions coronales au milieu
des granules.
Extrait planche
1085 et 1086
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Vadet & al.
2013
Les Cidaris de la craie des Provinces Anglo-parisienne et
Sarthe-Aquitaine, p.76 |
|
|
|
|
Temnocidaris (Temnocidaris)
magnifica Cotteau, 1863
-
Maastrichtien, Haute-Garonne, 95 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Temnocidaris)
magnifica Cotteau, 1863
-
Maastrichtien, Haute-Garonne, 14 mm |
|
|
plaque interambulacraire péri-apicale |
|
|
|
Temnocidaris (Temnocidaris)
baylei Cotteau, 1863 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, t. VII, p.359, 1863 |
|
N° 2459.
Temnocidaris baylei, Cotteau, 1863.
Pl. 1087 et 1087 bis, fig. 1-6.
Espèce de grande taille, circulaire, haute, l'enflée en dessus,
légèrement bombée en dessous. Zones porifères étroites, déprimées,
sub-onduleuses, composées de pores rapprochés les uns des autres, unis
par un sillon parfaitement distinct, et présentant cependant au milieu
un renflement sub-granuliforme assez prononcé; les pores des rangées
internes sont arrondis, les autres affectent une forme plus elliptique
et un peu acuminée. Aires ambulacraires médiocrement développées,
sub-flexueuses, garnies de deux rangées de petits granules serrés et
mamelonnés, placés tout à fait sur le bord des zones porifères et ne
paraissant pas augmenter de volume près du péristome. Entre ces
granules principaux se montrent d'autres granules plus fins,
abondants, pressés, inégaux, non mamelonnés, d'autant plus petits
qu'ils se rapprochent davantage de la ligne médiane qui partage l'aire
ambulacraire, et disposés, sur chacune des plaques, en séries
horizontales plus ou moins régulières. Les plus gros de ces granules
intermédiaires forment, à côté des granules principaux, deux rangées
longitudinales qui persistent seules jusqu'au sommet. Les aires
ambulacraires présentent en outre, au milieu des granules, sur la
suture médiane des plaques, une ligne irrégulière de petites
impressions sub-circulaires et inégalement espacées. Tubercules
inter-ambulacraires très-gros, perforés, non crénelés, au nombre de
six à sept par série. Scrobicules déprimés, circulaires, très-espacés
à la face supérieure, plus rapprochés au-dessous de l'ambitus, et
montrant près du péristome une tendance à devenir sub-elliptiques.
Près du sommet, les tubercules, comme dans certaines espèces de
Cidaris, se réduisent à de larges mamelons perforés et presque
dénués de scrobicules, s'élevant sur le bord ou au milieu d'une plaque
finement granuleuse. Granules scrobiculaires un peu plus apparents que
les autres, sans être très-saillants, espacés, mamelonnés, formant des
cercles réguliers. Zone miliaire large, garnie, ainsi que l'espace
intermédiaire entre les tubercules, de granules très-fins, abondants,
pressés, homogènes, disposés en petites séries linéaires inégales,
interrompues, séparées transversalement par des canaux irréguliers qui
traversent d'une plaque à l'autre et correspondent comme toujours, sur
le bord des aires inter-ambulacraires, à la suture des plaques
ambulacraires. Les plaques inter-ambulacraires offrent en outre, de
même que les ambulacres, de petites impressions sub-circulaires,
éparses, apparentes surtout dans la suture transversale des plaques.
Péristome arrondi, relativement petit. Appareil apicial sub-circulaire
et plus grand que le péristome, à en juger par son empreinte.
Radioles inconnus.
Hauteur, 42 millimètres, diamètre, 64 millimètres.
Rapports et différences.
— Le T. Baylei ne saurait être confondu avec le T. magnifica
; sa taille est moins forte et relativement plus haute et plus
renflée; ses ambulacres sont moins larges, un peu plus flexueux, et
présentent plus de régularité dans la disposition des granules
intermédiaires qui bordent les deux rangées principales; ses
tubercules principaux sont moins nombreux, moins gros, plus espacés,
et le scrobicule qui les entoure est moins profondément déprimé ; les
impressions caractéristiques du genre sont moins nombreuses, un peu
moins apparentes et se réduisent, sur les ambulacres, à une seule
rangée subsinueuse; l'appareil apicial affecte une forme plus
arrondie. Ces différences sont certainement bien suffisantes pour
motiver la séparation des deux espèces. |
|
Localités.— Le T.
Baylei, bien qu'il ne nous soit connu que par un petit nombre
d'individus, a existé simultanément dans des localités fort éloignées,
et parait caractériser la craie supérieure du nord de la France en
même temps que celle du sud-ouest les deux magnifiques exemplaires qui
ont servi de type à notre espèce, nous ont été communiqués par M.
Bayle et ont été recueillis dans la craie supérieure des environs de
Royan (Charente), et de Ribérac (Dordogne). Nous n'avons pas hésité à
réunir à cette môme espèce des plaques isolées rencontrées dans la
craie d'Orglande (Manche) et de Ciply (Belgique) : un examen minutieux
ne nous a fait saisir aucune. différence entre ces échantillons.
École des mines, ma collection.
Local. autre que la France
— Ciply ( Belgique). Très-rare. Ét. sénonien sup.
Expl. des fig. — PI.
1087, fig. 1, T, Baylei, de la craie sup. de Royan, de la coll.
de l'École des Mines, vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, partie
sup. des ambulacres, grossie, fig. 4, autre portion des ambulacres,
prise. à l'ambitus, grossie ; lig 5, plaque inter-ambulacraire grossie
;fig. 6, plaques inter-ambul. de la face inf. grossie ; 8g. 7,
tubercule grossi, vu de profil. — Pl. 1087 bis, fig. 1, face inf. ;
fig. 2, partie inf. des ambulacres, grossie ; lig. 3, plaques
ambulacraires fortement grossies; fig. 4, plaque inter-ambulacraire,
de la craie sup. de Ciply, de la coll. de l'École des mines (coll.
Michelin); fig. 5, autre plaque, de la craie sup. d'Orglande, de la
coll. de l'École des mines (coll. Michelin); fig. 6, la même grossie.
Extrait planche
1087 et 1087 bis (extraits)
|
|
|
|
Temnocidaris (Temnocidaris)
baylei Cotteau, 1863 -
Campanien moyen, Barzan, Charente Maritime, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
Sous-Genre
Hirudocidaris
Smith & Wright, 1989
British cretaceous
echinoids, part I, p.78
Espèce type
Cidaris hirudo
Sorignet, 1852 (par désignation subséquente in
op. cit. p.78
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Campanien |
|
|
|
diagnose du genre par
Smith & Wright |
British Cretaceous
echinoids, part I, p.78, 1989 (extrait de) |
|
Genus
HIRUDOCIDARIS gen. nov.
Name. From the
type species Cidaris hirudo Sorignet
Type species. Cidaris Hirudo Sorignet, 1850.
Other species. Cidaris uniformis Sorignet, Stereocidaris
silesiaca Schlüter. Upper Cretaceous (Cenomanian to Campanian) of
central and NW Europe.
Diagnosis. Cidarinae with four to six interambulacral plates in a
column and one or both periapical plates in a zone with rudimentary
tubercles. Ambulacral tuberculation is very uniform and organized into
horizontal and vertical rows. Ambulacral pores nonconjugate. Sutural
pits are present but small. Spines are stout, subfusiform and
ornamentad with beaded ribs.
Discussion. This genus is erected for a small but easily
recognizable group of Cidarinae from the Upper Cretaceous. They have
very well organized ambulacral tuberculation, and in this respect
resemble contemporary Prionocidaris. The spines of
Hirudocidaris are, however, short, stout and generally fusiform to
some degree. In early forms the ornamentation of the shaft consist of
more or less continuous beaded ribs, but in H. hirudo it is
more common to find continuous ribs confined to the distal end,
proximally replaced by fine beaded rows. |
|
It differs from Temnocidaris in having rows of almost uniform-sized
ambulacral tubercles, rather than large marginal rows bounding a
central zone of fine miliary tubercles, and by its spines. From
Phalacrocidaris it can be distinguished by its spines and less
well developed miliary tubercularion on interambulacral plates and
better development of primary tubercles. Its sutures are also more
depressed and distinct.
The
position of this genus within the Cidarinae is uncertain.
Pedicellarial characteristics are too poorly known to afford any
guide. It lacks conjugate ambulacral pores and its therefore unlikely
to be a member of the Phyllacanthina, although its stout spines are
very reminiscent of the spines typical of this group. Noextant member
of the Stereocidarini has spines of this form. Because of its
rudimentary adapical interambulacral tubercles we retain it as a
member of the Stereocidarini. |
|
|
|
Temnocidaris (Hirudocidaris)
uniformis essenensis
(Schlüter, 1892) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Schlüter |
Die Regulären
Echiniden der norddeutschen Kreide, p.133, 1892 |
|
Dorocidaris
Essenensis 2)
Schlüter
Taf. 9, Fig.
8.
Taf. 15, Fig.
8.
Cidaris vesiculosa
bei Cotteau zum Theil,
Paléont. franç., tab. 1050, fig. 1 - 4.
" "
Cotteau et
Triger, Echinid. Départ.
de la Sarthe, tab. 25, fig. 1 - 4.
Aus der englischen Kreide wurde Cidaris vesiculosa erst durch
Wright 1)
bekannt. Das Gehäuse, welches derselbe aus dem Grey Chalk von Dover
abbildet und beschreibt, schliesst sich mit seiner breiten Miliärzone
an die Typen von Essen. Wenn er jedoch die Granulen derselben flach
nennt, so trifft das mit den Stücken von Essen nicht zu. Der Grund
hierin kann wohl kaum in der Abnutzung liegen, de
Cotteau 2)
das Gleiche von französischen Gehäusen angibt.
|
|
2) Sollte sich eben später
ergeben, dass die Stacheln von Cidaris coronoglobus zu dieser
ARt gehören, so würde diese Bezeichnung an die Stelle von Cidaris
Essenensis treten müssen. Es wären alsdann die durch häufigeres
Forkommen ausgezeichneten 3 Typen von Cidaris in der Tourtia
von Essen nach ihren Gehäusen und den zugehörigen Stacheln bekannt,
nämlich ; Cidaris vesiculosa, Cidaris coronoglobus,
Cidaris velifera.
Extrait planches
9, fig. 8 et 15, fig. 8
|
|
|
|
Temnocidaris (Hirudocidaris)
uniformis essenensis
(Schlüter, 1892) -
Cénomanien inférieur, France, Seine Maritime, 14 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Sous-Genre
Stereocidaris
Pomel, 1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.110
Espèce type
Cidaris cretosa
Mantell, 1829 (= Cidaris
sceptrifera Mantell, 1822)
(par désignation subséquente in Lambert & Thierry (1909), Essai de
nomenclature raisonnée des échinides, p.152)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
inférieur - Actuel
Syn.
Typocidaris
Pomel, 1883, p.111 ; espèce
type : Cidaris malum
Gras
Compsocidaris
Ikeda, 1939, p.160 ; espèce
type : Cidaris pyrsacantha
Ikeda
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.110 |
|
Stereocidaris pourrait presque former sous-genre caractérisé
par un apex très persistant, ayant des sutures épaisses pour des
anales en pavé. Les tubercules interambulacraires sont atrophiés en
dessus. Les espèces sont crétacées : Cidaris cretosa, Merceyi,
Carteri, etc. |
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
dissimilis
(Woodward,1856) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Woodward,1856 |
British organic
remains, Dec. V, dans expl. planche V |
|
Note on
some other Species of Cidaris found m British Strata.
In Professor Morris's Catalogue three other species of Cidaris
are enumerated, and referred to the unpublished MSS. of Professor
Forbes.
Cidaris confluens Inf. O., Cheltenham.
C. dissimilis, L. Ch., Kent, Sussex.
C. Gaultina, Git., Folkstone.
The characters may be given as follows : —
1. Cidaris
dissimilis, Forbes, MS. Morris's Cat., 2nd. edit. p. 74. C.
sceptrifera, Forbes in Dixon, pi. 25. f. 3.
Body small, 11 lines in diameter, 61/2 lines high,
resembling C. sceptrifera in general character ; ambulacra
narrow, flexuous, with six ranges of small granules ; interambulacral
plates 4-5 ; areolae circular, wide apart, surrounded by distinct
secondary tubercles; principal tubercles prominent, slightly
crenulated,—the lowest minute, the uppermost rudimentary and without
areolee ; miliary granules large and prominent. Spines of two sorts;
the largest above, 24 lines in length, slightly swelling above the
collar (21/2 lines diameter), and then tapering to a fine
point ; collar short, striated finely; shaft granulated in lines;
spines of lower surface very slender, 3-6 sided, serrated at the
angles ; spines of areolar circles 2 lines in length, compressed and
striated.
Locality.—Grey Chalk, Dover. Collected by Messrs. Clarke,
Dixon, and Taylor, (now in Brit. Mus. and Mus. Pract. Geology). |
|
|
Syntype de
Cidaris dissimilis Woodward, conservé
au British Geological Survey |
|
|
crédit
British Geological Survey
specimen BGS GSM99051
Woodward 1856
British organic remains DECADE I-VI, p.2
|
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
dissimilis
(Woodward,1856) -
Cénomanien, Rheine Waldhugel, rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne, 41
mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
figueiroensis
(de Loriol,1887) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par de Loriol,1887 |
Recueil d'études
paléontologiques sur la faune crétacique du portugal, II, description des
échinodermes, p.9 |
|
CIDARIS
FIGUEIROENSIS, P. de Loriol, 1887
Pl. I, fig.
15-20
Forme
circulaire, élevée, relativement peu renflée au pourtour.
Zones porifères étroites, un peu enfoncées, très
flexueuses. Pores rapprochés dans chaque paire, et séparés par un
petit granule.
Aires ambulacraires très étroites, flexueuses comme les
zones porifères; elles portent deux rangées marginales de petits
granules très serres et, à l'ambitus, dans l'espace intermédiaire,
deux séries irrégulières de petites verrues, qui, dans les plus grands
individus, deviennent deux rangées de granules semblables aux autres,
de sorte que, dans les individus les plus adultes, il y a, ,à l'ambitus,
quatre séries de granules sensiblement égaux, très petits, et
extrêmement serrés les uns contre les autres, qui, promptement, se
réduisent à deux, comme dans les individus plus petits.
Aires interambulacraires larges, avec deux rangées de
tubercules relativement petits, serres, faiblement mamelonnés,
perforés, lisses, ou très rarement un peu crénelés, entourés de
scrobicules circulaires, peu profonds, au nombre de six, quelquefois
de sept, par série. Les scrobicules sont entourés d'un cercle de
granules presque partout complet; ils sont mamelonnés, petits,
écartés, ils touchent les zones porifères et sont très peu distincts
des granules miliaires. Ces derniers sont très fins, très serres et
occupent entièrement la zone miliaire qui est étroite et fortement
déprimée au milieu suivant la ligue suturale médiane. Le diamètre du
péristome égale 0,43 de celui de l'oursin.
Avec le test de cette espèce, dans la même roche, on trouve des
radioles qui, lors même qu'on n'en voit aucun adhérant encore au test,
lui appartiennent certainement, puis qu'on ne rencontre pas d'autre
test de Cidaris, ni d'autres radioles, dans la même localité.
Aucun n'est complet, ils pouvaient atteindre une longueur de 25 mill.
; leur diamètre est de 3 mill. en moyenne. La tige, cylindrique, est
finement granuleuse, et porte de nombreuses épines coniques, longues,
serrées, tantôt éparses, tantôt formant des séries assez régulières ;
elles |
|
commencent
presque immédiatement au-dessus de la collerette, qui est courte,
limitée et finement striée. Bouton peu développé ; facette articulaire
lisse, cavité articulaire peu évasée, se rapportant bien à des
tubercules faiblement mamelonnés comme ceux du test décrit.
Rapports et différences.—Cette espèce, doit je connais des exemplaires
assez nombreux, tant du test que des radioles, se distingue du Cid.
cenomanensis par se forme relativement élevée, et très peu renflée
au pourtour, ses tubercules relativement plus petits et plus serrés,
avec des mamelons bien plus petits : sa taille parait constamment
petite ; ses radioles sont très caractéristiques ; plus épineux, et
non fusiformes comme ceux du Cid. ligeriensis. Ils ressemblent
à ceux du Cid. pseudo-pistillum, de l'étage sénonien, qui
appartiennent à un tout autre test, et qui sont plus granuleux avec un
bouton plus développé. L'espèce la plus voisine est cependant le
Cid. Jullieni, Gauthier, de l'étage aptien des environs de
Constantine, qui en diffère par ses aires ambulacraires plus larges,
garnies de séries de granules moins égales, ses tubercules
interambulacraires plus petits relativement, sa zone miliaire plus
étroite, plus enfoncée et garnie de granules plus serrés, ses granules
des cercles scrobiculaires encore moins distincts, et, enfin, par ses
radioles encore plus différents que le test.
Localité.— Figueira da Foz. NO. de Soure.
Etage Cénomanien.
Extrait planche
I
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
figueiroensis
(de Loriol,1887) -
Cénomanien, Guadalajara, Espagne, 16 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
figueiroensis
(de Loriol,1887) -
Cénomanien, Los Condemios, Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
figueiroensis
(de Loriol,1887) -
Turonien, Val de Calras, Cuenca, Espagne, 16 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
intermedia
(Wiltshire in
Wright,1868) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Wiltshire in Wright,1868 |
Monograph of the
british fossil echinodermata from the cretaceous formations, vol. I, p.69 |
|
Cidaris intermedia,
Wiltshire. PI. XII, figs. 1 a, 1 b.
"Test moderately large, inflated; ambulacral areas narrow, depressed,
flexuous, with six rows of granules in the middle, the outer two the
largest, diminishing to four rows above and below ; poriferous zones
winding, narrow, depressed, at the ambitus about the same width as the
semi-ambulacral areas, narrower above, wider below ; interambulacral
areas wide, plates large, five in a column ; areolas proximate, deep,
suboval, with an elevated slightly overhanging scrobicular margin,
encircled by a series of small granules, equal in dimensions to those
of the outer row of the ambulacral areas, bosses not prominent, summit
smooth, tubercle moderate in size, perforated; proximal discal plate
in each column with a rudimentary tubercle, in a circular area ;
miliary zone narrow, filled with small equal-sized granules depressed
along the line of sutures ; apical disc wide, of the same diameter as
the peristome ; ovarial plates thick ; jaws stout, triangular ; spines
long, slender, cylindrical, slightly tapering, surface marked by
regular longitudinal rows of spiny projecting granules, the
intervening space finely shagreened.
" Dimensions.—Height 7/10ths of an inch (the specimen being very
slightly crushed) ; transverse diameter 1 inch and 6/10ths.
" Description.—The test of this Urchin is circular, and is equally
depressed at both poles ; the ambulacral areas are narrow and flexuous,
rather more so than in C. sceptrifera, rather less so than in
C. subvesicidosa ; granules six in number at the ambitus,
diminishing to four at the poles ; the central rows at the upper and
under surfaces minute and irregular ; the four central rows at the
ambitus composed of granules of less size than those of the exterior
rows, consisting of greater numbers, and somewhat irregularly arranged
; the poriferous zones are narrow and depressed, and follow the
flexures of the areas ; the pores are round, closely situated, and
disposed obliquely ; there are eighteen pores (thirty-six in aU)
opposite one of the largest plates ; the interambulacral areas are
very wide, five to six plates in a column ; the areolas are wide,
slightly oval (the minor axes being towards the poles) at the ambitus,
circular at the peristome and anal margins, and are surrounded by an
undercut overhanging border, encircled by a series of about twenty
granules, each raised on a distinct shield-like maramillated plate ;
the areolas at the equator have their borders separated from the upper
and under plates by a small interval occupied by about five sets of
granules ; at the under surface these granules are absent, and the
scrobicular margins are in contact ; at the upper surface the granules
increase in number ; the penultimate plate of the anal surface has an
areola rather larger than that below ; the final plate has a
rudimentary tubercle in a small circular areola, this last plate is
covered with granules ; the boss is not prominent, its summit is
smooth and without crenulation, the tubercle is moderately large and
perforated ; the miliary zone is narrow, and the granules are so
arranged as to present the appearance of radiating from the
scrobicular margin towards the sutui'es ; they are much smaller than
those surrounding the areolas ; the surface on which they are studded
dips towards the sutures, causing the latter to be clearly defined.
The apical disc is of the same size as the mouth-opening and in the
specimen figured is six tenths of an inch in diameter ; the plates
with which it is furnished are large, and covered with granules ; the
mouth is furnished with strong jaws, shown in the plate.
" The spines are long, cylindrical, and very slightly tapering,
covered with small, strong, equal-sized granules, the points of which
project outwards. They are arranged in ten regular longitudinal ridges,
with a sulcus between them covered with a very fine granulation. The
spiny granules continue to within a tenth of an |
|
inch of
the collar ; the neck is very short and smooth, the head moderately
large, cone-shaped, and longitudinally striated with numerous fine
lines ; the rim of the acetabulum is very finely crenulated. The
length of the longest spine, that of the ambitus, is one inch and
eight tenths ; it is slightly broken at the extremity, and therefore
would, if perfect, be rather longer ; its diameter is one tenth of an
inch ; the short spine, which is unbroken (seen in the right hand of
the plate), has its extremity suddenly expanded.
" Affinities and Differences.—Cidaris intermedia, in the
general appearance of its test, closely approaches C. sceptrifera
and C. subvesiculosa ; it differs from the former in the
scrobicular margins from the ambitus to the peristome being in
contact, or not separated by more than one granule,—in the more narrow
miliary zone,—in the lesser number of rows of granules in the
anibulacral areas at the ambitus (C. scepfriferam specimens of the
same size as that under consideration having eight at the equator,
whilst this species has six), — in these granules being more
irregularly disposed and more crowded together,—in the proximal discal
plate being marked with a more prominent tubercle, and in its shape
being less elongated,—in the areolas being relatively larger,—in the
spines being uniformly cylindrical instead of fusiform, and of much
less diameter,—and in the serrated ridges of the spines being fewer,
wider apart, and continuous the whole length, whilst in C.
sceptrifera some of the ridges cease at the widest part of the
spine. C. intermedia differs from C. subvesiculosa in
the scrobicular margins of adjacent plates being less widely separate,
—in the granules on the margins of the areolas being more distant,—in
the sutures of the miliary zones being less marked,—in the miliary
zones being smaller,—in the spines being of less diameter, with less
numerous ridges, and apparently shorter (some spines of C.
subvesiculosa, of a test of equal dimensions, reaching a length of
three inches), —and in the plates presenting a flatter and less tumid
appearance.
" Locality and Stratigraphical Position.—Collected from the
White Chalk of Sussex, apparently from the base of the Chalk-with-fiints
; rare. The specimen figured, Plate XII, fig. 1 a, is of the natural
size. Fig. 1 h, one of smaller spines magnified, length 1 inch,
diameter 1/10th of an inch.
Extrait planche
XII
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
intermedia
(Wiltshire in
Wright,1868) - Azé, Loir et Cher, 21 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
lardyi
(Desor, 1856) |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.190 |
|
N° 2395.
Cidaris Lardyi, Desor, 1855.
Pl. 1043 et
pl. 1049, fig.1-4.
Cidaris
vesiculosa (non Goldfuss), Agassiz, Note sur les foss. du Jura
neuchâtelois, Mém. Soc. des sc. nat. de Neuchâtel, t. I, p. 141,
1836.
-
- Agassiz,
Ech. foss. de la Suisse, p.66, pl. XXI, fig.11-21, 1840.
-
-
Agassiz, Catal. syst. Ectyp. foss., p.10, 1840.
Cidaris stylophora,
A. Gras, Ours. foss. de l'Isère, suppl., p.1, pl.1, fig. 1,
1843.
Cidaris punctata (non Roemer), Agassiz et Desor, Catal.
rais. des Ech., Ann. sc. nat., 3e sér., t.VI, p.327, 1846.
-
-
d'Orbigny, Prod. de Pal. strat., t.II, p.91, Et. 17, n°503,
1850.
- -
Cotteau, Catal. méth. des Ech. foss. du terr. néocomien, Bull.
Soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne, t.V, p.282, 1851.
Cidaris stylophora,
A. Gras, Catal. des corps organ. foss. de l'Isère, p.37, 1852.
Cidaris lardyi,
Desor, Synops. des Ech. foss., p.2, p.v, fig.2, 1855.3
Cidaris vesiculosa (pro
parte), Desor, id., p.57.
-
-
Cotteau, Et. sur les Ech. foss. du dép. de l'Yonne, t.II, p.11,
pl.XLVII, fig.1-8, 1857.
-
-
Pictet, Traité de Paléont., 2e éd., t.IV, p.254, 1857.
Q.27 .
Q.32.
Espèce
de taille moyenne, circulaire, renflée, également déprimée en dessus
et en dessous. Zones porifères étroites, déprimées, flexueuses,
composées de pores ovales, rapprochés les uns des autres et séparés
seulement par un renflement granuliforme et saillant. Aires
ambulacraires sub-flexueuses, peu larges, garnies de quatre rangées de
granules ; les deux rangées externes sont beaucoup plus apparentes que
les autres et formées de granules très-distinctement mamelonnés ; les
granules internes sont moins serrés, moins régulièrement disposés et
disparaissent entièrement aux approches du sommet. Les ambulacres
renferment, en outre, ça et là, de petites verrues inégales, souvent
microscopiques. Tubercules interambulacraires largement développés,
perforés, non crénelés, au nombre de quatre à cinq par série.
Scrobicules espacés, circulaires, presque à fleur du test, entourés de
granules perforés et mamelonnés, beaucoup plus gros que les granules
qui occupent l'espace intermédiaire. Zone miliaire assez large, garnie
de granules épars, inégaux, et de quelques petites verrues disposées
sans ordre. Péristome sub-pentagonal, médiocrement ouvert. Appareil
apicial sub-circulaire, à peu près de même étendue que le péristome.
Hauteur, 23 millimètres ; diamètre, 37 millimètres.
Les
individus jeunes présentent tous les caractères du type : les zones
porifères ne sont pas plus flexueuses, et les aires ambulacraires
offrent également quatre rangées de granules, les deux externes
beaucoup plus apparentes que les autres.
Radiole
de taille moyenne, allongé, sub-cylindrique, presque aussi gros au
sommet qu'aux approches de la collerette, recouvert de granules
uniformes, disposés très-régulièrement en séries longitudinales, fines
et pressées. Quelquefois les granules se touchent, se confondent et
forment de petites côtes anguleuses qui se réunissent en couronne au
sommet de la tige ; dans certains exemplaires les séries sont plus
écartées et au milieu des granules se montrent quelques épines
isolées, inégales, plus ou moins saillantes ; l'espace intermédiaire
entre les rangées granuleuses paraît chagriné. Collerette assez
longue, finement striée. Bouton peu développé ; facette articulaire
non crénelée.
Longueur du radiole, 25 millimètres ; largeur, 4 millimètres ½.
Rapports et différences.
- Par l'ensemble de ses caractères, le C. Lardyi se rapproche
du C. vesiculosa, Goldfuss, de l'étage cénomanien ; il en
diffère par ses tubercules plus développés près du sommet, ses
scrobicules moins profonds et à pourtour moins onduleux, ses granules
interambulacraires plus serrés et plus irréguliers, ses ambulacres
garnis de quatre et non de six rangées de granules. Ce sont deux
Cidaris bien distincts, non-seulement par le niveau qu'ils
occupent, mais encore en raison de leurs caractères spécifiques. -
Dans le Synopsis de Echinides fossiles, M. Desor n'hésite pas à
séparer, sous le nom de C. Lardyi, l'espèce qui nous occupe, du
C. punctata de M. Roemer. Malheureusement cette dernière espèce
n'est connue que d'une manière très-incomplète par ses radioles et
quelques plaques isolées (1) ; cependant nous ne serons pas aussi
affirmatifs que M. Desor : la plaque figurée par M. Roemer ne présente
réellement aucune différence avec celles du C. Lardyi ; le
radiole attribué à cette espèce se distingue, il est vrai, des autres,
par sa tige plus allongée, sub-fusiforme et sa collerette beaucoup
plus longue, mais ce radioles n'est pas le seul qu'on rencontre
associé aux plaques du C. punctata ; MM. |
|
Koch et Dunker ont figuré
plusieurs autres variétés (2), et nous avons reçu nous-même
dernièrement d'Elligser (Honovre), gisement du C. punctata, un
certain nombre de radioles qui, par leur forme régulièrement
cylindrique, leur aspect finement granuleux et leur collerette moins
longue, offrent beaucoup de ressemblance avec ceux du C. Lardyi.
Nous ne voulons pas, quant à présent, revenir sur la distinction
établie par M. Desor, mais simplement appeler l'attention sur deux
espèces, assurément très-rapprochées l'une de l'autre, et que de
nouvelles observations forceront peut-être à réunir.
Histoire. - Dans
l'origine, cette espèce a été confondue par M. Agassiz avec le C.
vesiculosa de Goldfuss, qui appartient à un tout autre horizon.
Plus tard, dans le Catalogue raisonné des Echinides, MM.
Agassiz et Desor séparèrent avec raison ces deux Cidaris, et celui qui
nous occupe fut rapporté au C. punctata de Roemer. Tout
récemment, M. Desor a renoncé à ce rapprochement, et de l'ancien C.
vesiculosa d'Agassiz, il a fait une espèce nouvelle sous le nom de
Lardyi. - Nous avons sous les yeux le type du C. stylophora
d'Albin Gras, connu seulement par quelques fragments de radiole ;
cette espèce ne paraît différer par aucun caractère des radioles
attribués au C. Lardyi, et nous avons cru devoir l'y réunir. Si
l'identité des deux espèces était démontrée d'une manière certaine, le
C. Lardyi devrait prendre le nom plus ancien de stylophora
; mais quant à présent cette dernière espèce est trop vaguement
caractérisée pour justifier un pareil changement.
Localités. - Le C.
Lardyi, test et radioles, est assez abondamment répandu dans
l'étage néocomien et y occupe deux niveaux bien distincts. Dans
l'Yonne et dans l'Aube, il caractérise les couches à Echinospatagus
cordiformis et se montre surtout à la partie inférieure, au milieu
des Zoophytes, avant m^me le grand développement des Echinospatagus,
et disparaît au-dessous des argiles ostréennes. Dans le Jura et en
Suisse, cette même espèce n'est jamais contemporaine de l'Echinspatagus
cordiformis et se rencontre seulement dans le néocomien supérieur
(urgonien).
Le C.
Largyi, sur certains points, a persisté au delà de l'étage néocomien
et caractérise les couches inférieures de l'étage aptien ; M. Leymerie
et moi nous avons recueilli, dans l'Aube, associés à l'Ostrea
aquila et au Terebratella Asteriana, des radioles qui ne
sauraient être distingués de ceux qu'on rencontre dans le terrain
néocomien.
Auxerre, Venoy, Quesne, Gy-l'Evêque (près la métairie des Foudriats),
Leugny, Saints, Saint-Sauveur, Carisey, Flogny (Yonne) ; Marolles,
Fouchères (Aube). Assez abondant. Néocomien moyen (couches à Echin.
cordiformis). - Morteau (Doubs). Néocomien sup. (urgonien). - Les
Croutes (Aube). Etage aptien.
Musée
de Paris (coll. d'Orbigny), Musée d'Auxerre ; coll. Michelin, Koechlin-Schlumberger,
Dupin, Rathier, Renevier, Guillieron, ma collection.
Localités autres que le Fance.
- Mauremont, La Russille près Orbe, Sainte-Croix (Suisse). Assez
abondant. Néocomien sup. (urgonien).
Expl. des figures. - Pl.
1043, fig. 1, C. Lardyi, cde ma collection, vu de côté ; fig.
2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, sommet de l'ambulacre
grossi ; fig. 5, portion de l'ambulacre prise à l'ambitus, grossie ;
fig. 6, partie inférieure de l'ambulacre, grossie ; fig. 7, plaque
interambulacraire grossie ; fig. 8, tubercule, vu de profil, grossi ;
fig. 9, individu jeune, de la coll. de M. Renevier, vu de côté ; fig.
10, face sup. ; fig. 11, radiole de ma collection ; fig. 12, portion
de la tige grossie ; fig. 1, bouton grossi ; fig. 14, facette
articulaire grossie ; fig. 15, autre radiole, de ma collection ; fig.
16, type du C. stylophora, du Musée de Grenoble ; fig. 17 et
18, autres radioles, montrant quelques traces d'épines, de ma
collection ; fig. 19, portion grossie ; fig. 20, radiole de petite
taille, tronqué au sommet, de ma collection. - Pl. 1049, fig. 1,
radiole de l'étage aptien, de ma collection ; fig. 2, portion grossie
; fig. 3, autre radiole, de ma collection ; fig. 4, bouton grossi.
(1) Roemer,
Norddeutschen Oolithen-Gebirge, p.26, pl. I, fig. 15 et 17.
(2) Koch und
Dunker, Beiträge Norddeutschen Oolithgebildes, p. 54, pl. VI,
fig. 10, a, b, c, d. Tout en citant comme
synonymes les figures de M. Roemer, MM. Kock et Dunker, donnent à
cette espèce le nom de variabilis.
Extrait planches
1043 et 1049
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
lardyi
(Desor, 1856) - Berriasien
terminal, Maroc, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Gras,1848 |
Description des oursins fossiles du département de l'Isère, précédée de
notions élémentaires sur l'organisation et la glossologie de cette classe de
zoophytes, p.22 |
|
2. C. Malum (nobis), pi. 1, fig. 1-3; C. punctata ?
(Rœm.); C. vesiculosa ? (Ag., éch. foss. Suiss., pl. 21 ,
fig. 11-19, non Gold.). — Diamètre 20 à 40 mm., hauteur 3/4 à 2/3;
aire ambulacraire flexueuse, renfermant quatre à six rangées de
tubercules granuloïdes; aire interambulacraire présentant cinq
tubercules surmontés chacun d'un gros mamelon à col non crénelé (I);
cercles scrobiculaires non elliptiques, non tangents entre eux, formés
de granules bien plus gros que ceux des espaces intermédiaires; ces
derniers sont fins et très-serrés. Les granules qui forment les
cercles scrobiculaires vers l'ambitus sont au nombre d'une trentaine
environ ; cette espèce se rapproche du C. coronata et du C.
punctata, dont elle diffère surtout par sa forme plus globuleuse ,
moins déprimée, et par l'absence de crénelures sur tous les
tubercules.
— Chemin de Rancurel au Fâ. — T. néocomien sup. |
|
Extrait planche
1
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, VII, échinides réguliers |
|
N° 2397.
Cidaris malum, A. Gras, 1848.
Pl. 1045, fig.
1-12.
Espèce de taille moyenne, circulaire, renflée, également déprimée en
dessus et en dessous. Zones porifères étroites, flexueuses, formées de
pores arrondis, légèrement ovales, très-rapprochés l'un de l'autre,
séparés par un renflement granuliforme et saillant. Aires
ambulacraires assez larges, flexueuses, garnies sur les bords de deux
rangées apparentes et régulières de petits granules serrés et
mamelonnés. Entre ces deux rangées se montrent d'autres granules
très-inégaux, abondants, épars, qui tendent à se grouper en séries
surtout vers l'ambitus, et forment alors quatre rangées intermédiaires
plus ou moins distinctes. Tubercules interambulacraires assez
largement développés, perforés, non crénelés, au nombre de cinq par
rangée. Scrobicules espacés surtout à la face supérieure, déprimés,
sub-onduleux au pourtour, pourvus d'un cercle de granules mamelonnés
et beaucoup plus gros que les granules qui occupent l'espace
intermédiaire. Dans chacune des aires interambulacraires, le tubercule
le, plus rapproché du sommet est plus ou moins atrophié, à peine
mamelonné et le scrobicule qui l'entoure est presque nul. Zone
miliaire assez large, garnie de granules tins et abondants, disposés
en séries linéaires irrégulières et séparées le plus souvent par de
petits sillons. Plaques interambulacraires marquées ordinairement,
soit à leur base, soit à leur angle interne, d'une ou deux dépressions
sub-circulaires. Péristome assez grand, sub-pentagonal. Appareil
apicial arrondi , moins développé que le péristome.
Hauteur, 25 millimètres; diamètre, 34 millimètres.
Radioles inconnus.
Rapports et différences.
— Le C. malum est très-voisin du C. vesiculosa, Goldfuss,
de l'étage cénomanien. La taille, le nombre et la disposition des
tubercules, la largeur des ambulacres sont à peu près les mêmes chez
les deux espèces : aussi M. Desor, dans le Synopsis des Echinides
fossiles, a cru devoir les réunir, malgré la différence de leur
gisement. La comparaison minutieuse que nous venons de faire de ces
deux Cidaris nous a donné la certitude qu'ils appartenaient à deux
espèces distinctes : le C. malum sera toujours reconnaissable à ses
zones porifères un peu moins flexueuses, à ses ambulacres garnis de
granules plus inégaux et beaucoup moins régulièrement disposés, à ses
granules interambulacraires plus fins et formant de petites séries
linéaires plus apparentes. — Le C. malum offre également de la
ressemblance avec le C. Lardyi qu'on rencontre, dans certaines
localités, à peu près au même |
|
horizon
géologique; il s'en distingue par le nombre et la disposition de ses
granules ambulacraires, par ses tubercules à scrobicules plus
déprimés, entourés d'un bourrelet plus saillant et séparés par une
zone miliaire plus large et plus finement granuleuse , par son
appareil apicial relativement plus étroit.
Localités.—Le Rimet,
chemin de Rancurel, le Fâ (marnes à Orbitolines supérieures), Veurcy
(marnes à Orbitolines inférieures) , Miribel, près
Saint-Laurent-du-Pont (calcaires à Caprotines) (Isère). Assez
abondant. Néocomien sup. (urgonien).
École des mines de Paris, Musée de Grenoble (coll. A. Gras); coll.
Michelin, Lory, ma collection.
Expl. des figures. — Pl.
1045, fig. 1, C. malum, de la coll. de M. Lory, vu de côté;
fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, partie supérieure de
l'ambulacre grossi ; fig. 5, portion de l'ambulacre prise à la face
inf., grossie; fig. 6, plaque interambulacraire grossie ; fig. 7,
tubercule, vu de profil, grossi; fig. 8, individu plus jeune, à
tubercules plus espacés, de la coll. de M. Lory, vu de côté; fig. 9,
face sup.; fig. 10, individu très-jeune, de la coll. de M. Lory, vu de
côté ; fig. 11, face sup.; fig. 12, face inf.
Extrait planche
1045
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 25 mm
radioles scrobiculaires et
radiole primaire |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 26 mm
aréole confluente, double
et bi-tuberculée |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 39 mm
radioles scrobiculaires |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 42 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
malum
(Gras,1848) - Aptien,
Imouzer, Idax Tanane, Agadir, Maroc, 43 mm
radioles scrobiculaires |
|
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
mengaudi
(Lambert,1919) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert,1919 |
Echinides fossiles des environs de Santander recueillis par Mr Mengaud, p.2 |
|
Typocidaris Mengaudi
Lambert.
(Pl. I, fig.
5, 9.)
Espèce de petite et moyenne taille, subrotulaire, un peu ren
fiée aux interambulacres et
ainsi rendue subpentagonale, mesurant i4 millimères de diamère et 8 de
hauteur, composé de plaques peu nombreuses (4 à5 par séie), hautes,
subpentagonales, àtubercules largement mamelonné et scrobicules
circulaires profonds, entouré de granules mamelonné ; zone miliaire
éroite au centre, s'éendant un peu entre les tubercules, mais nulle
sur les côé adambulacraires. Ambulacres éroits, flexueux, avec un
granule mamelonnésur chaque primaire du côéporifèe, au centre un ou
deux granules plus petits par plaque, un peu inéaux. Péistomc
subpentagonal, éroit. Apex large, circulaire, caduc. Une fossette
éroite sur la suture adorale de chaque plaque péiapicale et en outre
des fossettes angulaires, poriformes, bien visibles jusqu'au dessous
de l'ambitus. Radioles inconnus.
Un individu plus adulte mesure a a millimères de diamère
sur 12 de hauteur ; ses granules
ambulacraires de la zone médiane sont àl'ambitus mêé de quelques
verrues et sont moins réuliers. Les autres caractèes paraissent
identiques.
Par le petit nombre de ses plaques, cette espèe rappelle un
peu T. essenensis
Schlüter, mais en diffèe par sa forme moins haute et la disposition de
ses |
|
fossettes. Par ce dernier caractère, elle se rapprocherait davantage de
T. subvesiculosa d'Orbigny (Cidaris) , lequel est
toutefois moins rotulaire, dont le test est plus éevéet dont les
plaques, moins hautes, sont plus nombreuses. T. Mengaudi ne me
paraîy en réumé pouvoir être confondu avec aucun des nombreux
Typocidaris que je connais.
Localité:
Roiz, tranchée du chemin de fer ; étage campanien.
Extrait planche
I
|
|
|
SYNTYPE, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert (1919) Echinides des environs de Santander recueillis par M.
Mengaud, p.2, pl.1, fig.5-6 |
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
mengaudi
(Lambert,1919)- Campanien
supérieur, Boveda, Acebedo, NW de Miranda de Ebro, Alava, Espagne, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
pyrenaica
(Cotteau,1863) |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau 1889 |
Echinides nouveaux ou peu connus, 9ème article, p.6 [342] |
|
82.
Cidaris pyrenaïca
Cotteau, 1863.
Pl. XI, fig.
12 et 13
Cette espèce, depuis longtemps
décrite et figurée, est parfaitement connue, et si nous revenons
aujourd'hui sur sa description, c'est afin d'appeler l'attention sur
un exemplaire trouvé en Espagne, remarquable ppar son admirable
conservation et sa taille relativement considérable. Nous donnons de
cet échantillon, dont nous devons la connaissance à l'obligeance de M.
Vilanova, une description spéciale :
Test de
très grande taille, circulaire. Face supérieure élevée, subconique,
déprimée au sommet ; face inférieure bombée, plane au milieu, très
arrondie et rentrante sur les bords. Zones porifères étroites,
déprimées partout, très flexueuses. Aires ambulacraires composées de
pores transversalement elliptiques, séparés par un petit renflement
granuleux. Aires ambulacraires très étroites, surtout vers le sommet,
garnies de six et quelquefois huit rangées de petits granules;
les deux rangées externes sont formées de granules plus petits, par
cela même un peu plus espacés et visiblement mamelonnés ; les autres
granules sont très serrés, aplatis, écrasés eu dessus et semblent se
confondre; les rangées du milieu sont moins régulières que les autres
et font défaut lorsque l'aire ambulacraire se rétrécit. De petites
verrues microscopiques se montrent çà et là, au milieu des zones
porifères. Tubercules interambulacraires largement développés, espacés
notamment à la face supérieure, fortement mamelonnés, perforés et non
crénelés, au nombre de cinq ou six par série. Scrobicules circulaires,
indépendants les uns (les autres, médiocrement déprimés, entourés d'un
bourrelet épais et saillant de granules espacés, mamelonnés et
eux-mêmes scrobiculés. Les tubercules sont quelquefois atrophiés prés
du sommet et réduits à de simples mamelons perforés, dépourvus de
scrobicules et placés sur des plaques granuleuses, allongées. Zone
miliaire assez large, subonduleuse, déprimée, garnie de granules
beaucoup moins développés ([ue ceux qui entourent les scrobicules,
serrés, aplatis, disposés eu séries subtransverses, d'autant plus
petits qu'ils se rapprochent du bord des plaques. Ces mêmes granules
se prolongent à la face supérieure, entre les scrobicules les plus
espacés et dans l'intervalle qui les sépare des zones porifères.
Péristome assez étroit, subcirculaire, dépourvu d'entailles. Appareil
apical subpentagonal, un peu moins étendu que le péristome, à en juger
par l'empreinte qu'il a laissée.
Les
grands exemplaires d'Espagne n'étaient point accompagnés de radioles,
et nous renvoyons aux descriptions que nous avons données dans la
Paléontologie française.
Hauteur, 60 millimètres; diamètre, 83 millimètres.
|
|
Nous
connaissions de celte espèce des individus complets de grande taille,
mais les deux exemplaires rencontrés en Espagne indiquent des
dimensions encore plus considérables. Malgré leur taille, ces
échantillons présentent parfaitement les caractères du type décrit
dans la Paléontologie et provenant de l'Ariège; seulement la forme
générale est relativement plus élevée et les granules ambulacraires
paraissent un peu plus nombreux.
Le C. pyrenaïca, très bien caractérisé par
l'ensemble de ses caractères, ne saurait être confondu avec aucun de
ses congénères, et c'est sans la moindre hésitation que nous lui
rapportons les exemplaires d'Espagne.
Le gisement de cette espèce ne nous paraît pas encore
établi d'une manière bien positive. Dans l'origine, nous avions pensé
qu'elle appartenait au terrain néocomien. D'après de nouvelles
observations, nous croyons qu'elle occupe, mais toujours dans la craie
inférieure, un niveau un peu plus élevé.
En
Espagne, le C. pyrenaïca a été rencontré à Zecla, dans la
province de Murcie ; il est probable qu'il y occupe le même horizon
qu'en France.
Explication des figures
Pl. XI,
fig . 12, Cidaris pyrenaïca de grande taille, vu de côié : fig.
13. portion de l'aire ambulacraire grossie.
Extrait planche
XI
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
pyrenaica
(Cotteau,1863) - Aptien,
allepuz, Espagne, 45 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
sceptrifera
(Mantel,1822) |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.251 |
|
N° 2424.
Cidaris sceptrifera, Mantell, 1822.
Pl. 1056, 57
et 58.
Cidaris sceptrifera,
Parkinson, Organic Remains, t. III, fpl. IV, fig. 2, 1811.
-
-
Mantell, Géol. of Sussex, p.194, pl. XVII, fig. 12 (radiole),
1822.
-
-
Agassiz, Catal. syst. Ectyp. foss., p. 10, 1840.
-
-
Roemer, Norddeutschen Kreidegebirges, p. 28, 1840.
Cidaris cretosa,
Morris, Catal. of Brit. Foss., p. 49, 1843.
-
-
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Ech., Ann. sc. nat., 3e sér.,
t. VI, p. 328, 1846.
Cidaris vesiculosa (pars)
Reuss, Versteinerungen der Böhmischen Kreideformation, p. 57,
pl. XX, fig. 15, 1846.
Cidaris sceptrifera,
Graves, Essai sur la topogr. géog. du dép. de l'Oise, p. 688,
1847.
-
-
Bronn, Index Paleont., p. 298, 1848.
-
-
d'Orbigny, Prod. de Pal. strat., t. II, p. 274, Et. 22, n°
1251, 1850.
-
-
Sorignet, Ours. de l'Eure, p. 6, 1850.
Cidaris sceptrifera,
Forbes, in Dixon, Geol. of Sussex, p. 338, pl. XXV, fig. 3, 5,
6 et 7, 1854.
-
-
Morris, Catal. of Brit. foss., 2e éd., p. 74, 1854.
-
-
Desor, Synops. des Ech. foss., p. 13, pl. V, fig. 28 et 29,
1855.
-
-
Woodward, Echinod., Mem. of the Geol. Surv., dec. V,
expl. de la pl. V, p. 3, 1856.
-
-
Leymerie et Raulin, Stat. géol. du dép. de l'Yonne, p. 510 et
620, 1858.
-
-
Coquand, Synops. des foss. form. crét. du sud-ouest de la France,
Bull. Soc. géol., 2e sér., t. XVI, p.1013, 1860.
-
-
Cotteau et Triger, Ech. du dép. de la Sarthe, p. 253, pl. XLII,
fig. 1-8, 1860.
V. 85.
Espèce
de taille moyenne, circulaire, plus ou moins haute, à peu près
également aplatie en dessus et en dessous. Zones porifères étroites,
déprimées, flexueuses, composées de pores arrondis, très-rapprochés
les uns des autres, obliquement disposés, séparés par un renflement
granuliforme. Aires ambulacraires flexueuses, et étroites vers le
sommet, s'élargissant à l'ambitus, garnies de six rangées de granules.
Les deux rangées externes un peu plus apparentes, et formées de
granules visiblement mamelonnés, arrivent seules jusqu'au sommet ; les
autres rangées disparaissent successivement ; celles du milieu,
beaucoup plus petites, inégales, irrégulières, se montrent seulement
vers l'ambitus, et font même entièrement défaut dans les individus
jeunes ; le nombre des rangées se réduit alors à quatre. Quelques
verrues microscopiques existent ça et là à l'angle des granules.
Tubercules inter-ambulacraires largement développés, à base lisse,
surmontés d'un mamelon relativement très-petit et toujours perforé, au
nombre de cinq à six par série. Scrobicules étendus très-profondément
déprimés, à pourtour sub-onduleux, circulaires et espacés à la face
supérieure, offrant, aux approches du péristome, une tendance à
devenir sub-elliptiques, entourés d'un bourrelet saillant de granules
espacés, mamelonnés, beaucoup plus gros que ceux qui remplissent la
zone miliaire. Près du sommet, le dernier tubercule se réduit souvent
à un mamelon perforé, dépourvu de scrobicule. Zone miliaire étroite,
sub-sinueuse, déprimée au milieu, garnie de granules fins, serrés,
homogènes, épars, accompagnés de verrues microscopiques. Péristome
petit, sub-pentagonal. Appareil apicial beaucoup plus grand que le
péristome, sub-circulaire.
Hauteur, 21 millimètres ; diamètre, 42 millimètres.
Radiole
très-allongé, cylindrique, fusiforme, un peu renflé au tiers inférieur
de sa longueur, légèrement acuminé vers le sommet, couvert de petits
granules épineux, serrés, homogènes, disposés en séries longitudinales
très-régulières, qui s'atténuent et disparaissent près de la
collerette. L'extrémité du radiole est tronquée, et les granules, en
s'allongeant, présentent l'aspect d'une petite étoile. l'espace qui
sépare les côtes épineuses paraît finement chagriné. Dans les
exemplaires bien conservés, la surface de la tige est en outre
recouverte de stries longitudinales, très-délicates et
sub-granuleuses. Collerette courte, finement striée. Bouton
médiocrement développé ; anneau saillant, garni de stries apparentes ;
facette articulaire non crénelée.
Longueur du radiole, 70 millimètres ; largeur, 7 millimètres.
Le test
et les radioles du C. sceptrifera offrent quelques variétés que
nous devons signaler. Dans nos Echinides du département de la
Sarthe, nous avons rapporté à cette espèce certains exemplaires
recueillis à Villedieu et à Limeray ; ils s'éloignent du type par leur
forme un peu plus haute, leurs tubercules plus nombreux, surmontés
d'un mamelon plus gros, et entourés d'un scrobicule moins profondément
déprimé. Malgré ces différences, nous persistons à |
|
considérer ces exemplaires comme
de simples variétés du C. sceptrifera.
Les radioles n'affectent pas toujours une forme allongée, renflée à la
base, et acuminée vers l'extrémité de la tige ; parfois ils sont
beaucoup plus courts, moins grêles, plus également renflés, et
tronqués plus brusquement au sommet. Les granules qui les recouvrent
conservent, dans presque tous les échantillons que nous connaissons,
leur disposition longitudinale et régulière quelquefois
cependant, sur certaines parties du radiole, les séries
s'interrompent, et les granules sont disposés sans ordre ; mais c'est
là plutôt un accident qu'une variété, car un peu plus lins, sur le
même exemplaire, ces granules ne tardent pas à reprendre la régularité
qui les caractérise.
Rapports et différences.
- Assez abondamment répandu dans le terrain crétacé de France et
d'Angleterre, le C. sceptrifera, malgré les quelques variations
que nous venons d'indiquer, constitue un type remarquable et nettement
caractérisé par sa taille moyenne, sa forme médiocrement renflée, ses
tubercules espacés, peu nombreux, très-profondément scrobiculés,
entourés d'un bourrelet de granules apparents, et surtout par ses
radioles allongés, sub-fusiformes, garnis de granules épineux et
disposés en séries régulières. - Le C. sub-vesiculosa qu'on
rencontre au même horizon, et que M. Desor paraît tenté de réunir à
l'espèce qui nous occupe (1), nous a toujours paru s'en distinguer par
sa taille plus forte, sa forme plus élevée, ses ambulacres moins
flexueux, ses tubercules plus nombreux et à scrobicules moins
déprimés, sa zone miliaire plus finement granuleuse, ses radioles plus
grêles et non fusiformes.
Histoire. - Parkinson a
donné le premier, en 1811, une excellente figure de cette espèce :
deux radioles sont représentés à côté du test et ne peuvent laisser
aucun doute sur leur identité spécifique. En 1822, Mantell figure de
nouveau un radiole parfaitement reconnaissable, et lui donne le nom de
sceptrifera que l'espèce a conservé depuis. C'est seulement en
1840, dans le Catalogus systematicus d'Agassiz, que le C.
sceptrifera a été indiqué en France. A partir de cette époque, la
présence soit du test, soit des radioles, a été signalée dans un grand
nombre de localités par Agassiz et Desor, Graves, d'Orbigny, Sorignet.
Localités. - Dieppe
(Seine-Inférieure) ; la Faloise (Somme) ; Vernonnet, Giverny,
Civières, Petit-Andelys, Pinterville près Louviers, Senneville, Evreux
(Eure) ; Notre-Dame-du-Thil, Frocourt, les Blamonts, Therdonne,
Pouilly, Reims, Broyes, la Herelle, le Mesnil-Saint-Firmin, Mory
(Oise) ; Châlons-sur-Marne (Marne) ; la Ferté-Loupière (Yonne) ;
Clachaloze, Maintenon (Seine-et-Oise) ; Marçon (Sarthe) ; Villedieu,
Limeray (Loir-et-Cher) ; le Ménil-Saint-Thomas (la Poterie)
(Eure-et-Loir) ; Aubeterre (Charente) ; Talmont, Saint-Georges, Royan
(Charente-Inférieure). Etage sénonien. Saint-Paterne (Sarthe). Etage
turonien, zone du Terebratella Bourgeoisii. Les radioles seuls
ont été rencontrés jusqu'ici dans cette dernière localité ; ils
s'éloignent un peu du type de la craie blanche par leur tige moins
longue, leur aspect moins fusiforme, leur sommet plus tronqué ; ils
nous ont paru cependant appartenir à la même espèce.
Coll.
de l'Ecole des Mines, de la Sorbonne, Michelin, Hébert, d'Archiac,
Triger, Guéranger, Bourgeois, Delaunay, Guillier, Delbos, Rénevier,
Schlumberger, de Mercey, ma collection.
Loc. autres que la France.
- Weisskirchlitz près Téplitz (Autriche) (Reuss) ; Kent, Sussex,
Wiltshire (Angleterre). Craie blanche.
Expl. des figures. - Pl.
1056, fig. 1, fragment de C. sceptrifera, de ma collection ;
fig. 2, plaques ambul. et inter-ambul. grossies ; fig. 3, tubercule
grossi, vu de profil ; fig. 4, radiole de la coll. de M. Koechlin-Schlumberger
; fig. 5, bouton et tige grossis ; fig. 6, facette articulaire grossie
; fig. 7, radiole var. à granules épars ; fig. 8, autre radiole à
stries très-fines, de la coll. de M. de Mercy ; fig. 9, portion de la
tige grossie ; fig. 10, C. sceptrifera, var. à scrobicules peu
profonds, de la coll. de M. l'abbé Delaunay ; fig. 11, ambulacre
grossi ; fig. 12, 13, 14 et 15, radioles de l'étage turonien. - Pl.
1057, fig. 1, C. sceptrifera, type de Royan, de ma collection,
vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, partie
sup. des ambulacres, grossie ; fig. 5, portion des ambulacres, prise à
l'ambitus, grossie ; fig. 6, plaques inter-ambulacraires grossies ;
fig. 7, tubercule grossi, vu de profil ; fig. 8, individu jeune, vu de
côté ; fig. 9, face sup. ; fig. 10, face inf. ; fig. 11, portion des
ambulacres, prise à l'ambitus, grossie ; fig. 12, radiole de Royan, de
ma collection. - Pl. 1058, C. sceptrifera, type de la craie
d'Angleterre, muni de ses radioles, de la coll. de M. Michelin ; fig.
2, radiole de la coll. de M. l'abbé Sorignet ; fig. 3, autre radiole,
de la coll. de M. Hébert ; fig. 4, portion de la tige grossie ; fig.
5, bouton grossi ; fig. 6, autre radiole à granules épars, de la coll.
de M. l'abbé Sorignet.
(1) Synopsis des Echinides fossiles, p.
449.
Extrait planches
1056, 1057 et 1058
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert & Valette (1934)
Études
sur quelques échinodermes crétacés de Bugarach (Aude), p.49 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Besairie (1930)
Recherches géologiques à Madagascar. Contribution
à l'étude des ressources minérales, p. 227 |
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
sceptrifera
(Mantel,1822) - Coniacien
inférieur, Seine Maritime, 50 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
sceptrifera
(Mantel,1822) - Campanien
supérieur, Charente Maritime, 39 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
sceptrifera
(Mantel,1822) - Campanien
supérieur, Charente Maritime, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
subvesiculosa
(d'Orbigny,1850) |
|
|
|
diagnose de l'espèce
par d'Orbitny, 1850 |
Prodrome de Paléontologie stratigraphique
universelle des animaux mollusques et rayonnés, vol.
2,
p.274 |
|
1255.
subvesiculosa, d'Orb., 1847, Espèce voisine du Vesiculosa, mais s'en
distinguant par deux au lieu de trois rangées de tubercules sur la
ligne ambulacraire. Royan, Fécamp, Saintes.
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.257 |
|
N° 2425.
Cidaris sub-vesiculosa, d'Orbigny, 1850.
Pl. 1059, 1060
et 1061.
Parkinson, Organic remains, t. III, pl. IV, fig. 3, 1811.
Cidaris
papillata (non Flem.) Mantell, Geol. of Sussex, p. 194, pl.
XVII, fig. 13, 1822.
Cidaris
cretosa (pars.) Mantell, Organic
Rem. of the Country of Sussex, Trans. of Geol. Soc. of London, t.
III, p. 205, 1835.
- -
Morris, Catal. of Brit. Foss., p. 50, 1843.
Cidaris
vesiculosa (non Goldf.), Morris, id., p. 51, 1843.
Cidaris
papillata (Mant., non Flem.), Reuss, Die Versteinerungen der
Boemischen Kreideformat., p. 57, pl. XX, fig. 22, 1846.
Cidaris
cretosa (pars.), Graves,
Essai sur la topog. géog. du dép. de l'Oise, p. 688, 1847.
- -
Bronn, Index Paleont., p. 298, 1848.
Cidaris
sub-vesiculosa,
d'Orbigny, Prod. de Paléont. strat., t. II, p. 274, Et. 22, n°
1255, 1850.
Cidaris
ovata,
Sorignet, Ours. foss. de l'Eure, p. 9, 1850.
Cidaris
ambigua,
Sorignet, id., p. 10, 1850.
Cidaris
vesiculosa (non Goldf.), Forbes, in Dixon, Geol. of Sussex,
p. 338, pl. XXV, fig. 1 et 4, 1850.
- -
(pars.) Quenstedt, Handbuch der
Petrefakt., p. 375, pl. XLVIII, fig. 49, 1854.
- -
Forbes, in Morris, Catal. of Brit. Foss., 2e édit., p. 75,
1854.
Cidaris
sub-vesiculosa,
Desor, Synops. des Ech. foss., p. 13, pl. V, fig. 27, 1855.
Cidaris
granulo-striata,
Desor, id., p. 14, pl. V, fig. 26, 1855.
Cidaris
ovata,
Desor, id., p. 14.
Cidaris
ambigua,
Desor, id., p. 15.
Cidaris
sub-vesiculosa,
Coquand, Synops. des foss. de la formt. crét. du sud-ouest de la
France, Bull. Soc. géol. de France, 2e série, t. XVI, p. 1013,
1860.
V. 86 ; V. 87.
Espèce de grande taille, circulaire, renflée, plus ou moins haute, à
peu près également aplatie en dessus et en dessous. Zones porifères
étroites, déprimées, sub-flexueuses surtout aux approches du sommet,
formées de pores ovales, obliquement disposés, rapprochés les uns des
autres, séparés par un petit renflement granuliforme, et cependant
unis à la base des plaques par un sillon sub-onduleux, apparent
seulement dans les individus de grande taille. Aires ambulacraires
sub-flexueuses, assez larges, garnies de six rangées de granules
serrés et mamelonnés. Les deux rangées internes sont ordinairement un
peu plus petites, moins régulières que les autres, et quelquefois
paraissent se dédoubler vers l'ambitus. Aux approches du sommet et
surtout du péristome, les ambulacres se rétrécissent et les rangées
intermédiaires disparaissent successivement. Ces granules sont
accompagnés de verrues inégales intercalées ça et là, souvent
très-abondantes au milieu de l'ambulacre. Tubercules
inter-ambulacraires fortement développés, à base lisse, quelquefois
sub-crénelée, surmontés d'un mamelon assez gros et toujours perforé,
au nombre de sept à dix par série. Scrobicules médiocrement déprimés,
circulaires et un peu espacés à la face supérieure, plus serrés et
plus elliptiques dans la région ingra-marginale et près de la bouche,
entourés d'un cercle de granules mamelonnés, espacés, plus apparents
que ceux qui remplissent la zone miliaire. Les gros tubercules
s'élèvent très-près du sommet, et c'est à peine si dans chacune des
aires inter-ambulacraires, il existe une plaque qui en soit dépourvue,
et présente, au lieu de tubercule, un simple mamelon perforé et sans
scrobicule. Zone miliaire assez large vers l'ambitus, très-étroite
près du sommet et du péristome, plus ou moins déprimée au milieu,
couverte de granules fins, serrés, homogènes, disposés en séries
horizontales régulières, et accompagnés ça et là de verrues
microscopiques d'autant plus nombreuses qu'elles se rapprochent de la
suture des plaques. Des granules de même nature se montrent également
sur la bande étroite qui occupe le bord des ambulacres. Les plaques
inter-ambulacraires sont marquées de petits sillons irréguliers,
horizontaux, qui séparent les séries de granules et correspondent aux
sutures des plaques ambulacraires. Péristome relativement peu
développé, circulaire, légèrement sub-pentagonal. Dans un des
exemplaires que nous avons sous les yeux, l'appareil masticatoire est
en partie conservé : sauf quelques modifications dans la forme des
pyramides destinées à soutenir les dents, cet appareil ne nous
paraît pas différer de celui des Cidaris vivants. Périprocte
pentagonal. Appareil apicial très-granuleux, sub-circulaire, un peu
plus grand que le péristome ; plaques génitales plus larges que
hautes, ayant le bord interne lisse et ordinairement plus court que le
bord externe ; plaque madréporiforme, d'un aspect spongieux, plus
étendue que les autres ; plaques ocellaires petites, étroites,
sub-triangulaires.
Hauteur, 40 millimètres ; diamètre, 60 millimètres.
Radiole allongé, cylindrique, plus ou moins grêle, pourvu de
côtes longitudinales fines, régulières, épineuses, s'atténuant vers la
base. L'espace intermédiaire paraît chagriné. Collerette courte,
striée. Bouton assez largement développé ; anneau saillant, marqué de
stries plus fortes que celles qui garnissent la collerette ; facette
articulaire ordinairement lisse, quelquefois sub-crénelée.
Longueur, 63 millimètres ; largeur, 3 millimètres.
Les granules scrobiculaires supportent de petits radioles aplatis,
sub-triangulaires, ornés de stries apparentes et espacées, et
adhérents au mamelon par une dépression semi-circulaire.
Le test de cette espèce, abondamment répandu dans le terrain crétacé
de France, est extrêmement variable dans sa taille, sa forme, le
nombre et la grosseur de ses tubercules. Certains échantillons sont
sensiblement déprimés ; d'autres sont élevés et sub-coniques ; tantôt
les tubercules sont espacés, largement développés, entourés de
scrobicules arrondis, et tout au plus au nombre de sept par série ;
tantôt ces mêmes tubercules se resserrent et diminuent de volume, le
scrobicule devient elliptique, et on en compte neuf et quelquefois dix
dans chacune des rangées inter-ambulacraires. La zone miliaire qui les
sépare est plus ou moins déprimée au milieu ; chez quelques
exemplaires, la suture des plaques inter-ambulacraires est marquée
d'un sillon assez apparent, et présente en outre de petites
dépressions sub-circulaires correspondant à l'angle de ces mêmes
plaques. Les granules ambulacraires varient également dans leur nombre
et leur disposition : le plus souvent ils forment six rangées
parfaitement distinctes et à peu près homogènes ; quelquefois
cependant les deux rangées internes sont plus petites, confuses,
irrégulières ; il arrive même, dans certains échantillons très-jeunes,
qu'elles disparaissent entièrement.
M. d'Archiac nous a communiqué un Cidaris provenant de la craie
blanche de Soulatge (Aude) : sa taille est moyenne, sa face inférieure
est relativement large et plate ; ses ambulacres présentent seulement
quatre rangées de granules, et à peine quelques rudiments des séries
intermédiaires ; ses tubercules inter-ambulacraires, au nombre de six
à sept par rangée, sont fortement développés surtout au-dessus de
l'ambitus, et quelques-uns paraissent crénelés ; la zone miliaire qui
les sépare est étroite, sinueuse, déprimée. Malgré ces différences qui
tendent à l'éloigner un peu du type, nous avons considéré ce Cidaris
comme une simple variété du C. sub-vesiculosa.
|
|
Nous rapportons au C. sub-vesiculosa, un Cidaris assez abondant
dans la craie du sud-ouest, à Royan, Saint-Georges et aux environs de
Périgueux, remarquable par sa zone miliaire assez large, garnie de
granules abondants, serrés, homogènes, extrêmement fins, et formant un
brusque contraste avec les granules scrobiculaires qui sont plus
saillants et beaucoup plus gros.
Rapports et différences.
- Le C. sub-vesiculosa, malgré les nombreuses variétés que nous
venons d'indiquer, forme un type assez bien caractérisé par ses
ambulacres peu flexueux, pourvus le plus souvent de six rangées de
granules, ses tubercules inter-ambulacraires nombreux, serrés,
toujours très-développés près du sommet, sa zone miliaire couverte de
granules fins, abondants, et disposés en séries horizontales, ses
radioles très-allongés, cylindriques, garnis de côtes épineuses et
régulières. Le C. vesiculosa, de l'étage cénomanien, avec
lequel il a été longtemps confondu, s'en distingue très-nettement par
sa taille beaucoup plus petite, ses ambulacres beaucoup plus flexueux,
ses tubercules moins nombreux et plus espacés, ses granules
inter-ambulacraires épars et non sériés, ses radioles plus courts et
plus renflés. - Ce n'est pas sans quelque hésitation que nous avons
séparé du C. vesiculosa, les C. perlata et
Vendocinensis, que nous décrivons plus loin comme espèces
distinctes. Ces deux Cidaris, remarquables l'un et l'autre par la
grosseur de leur test, leurs tubercules inter-ambulacraires nombreux
et largement développés, offrent assurément beaucoup de ressemblance
avec les individus de grande taille de l'espèce qui nous occupe ; et
peut-être, comme nous le disions déjà dans nos Echinides de la
Sarthe, arrivera-t-on un jour à les réunir. Dans l'état actuel de
la science, nous avons préféré maintenir provisoirement, à côté du
C. sub-vesiculosa, les C. perlata et Vendocinensis,
qui, nous le verrons en les décrivant, présentent des différences,
sinon très-essentielles, du moins bien suffisantes pour les
caractériser et les reconnaître. - Les radioles du C. vesiculosa sont
très-voisins de ceux attribués au C. serrata de la craie
blanche de Meudon, et quelquefois il est assez difficile de les
distinguer ; ces derniers sont ordinairement couverts de granules plus
épineux, plus comprimés, et forment des rangées moins fines et moins
serrées. Peut-être cette espèce, comme les C. perlata et
Vendocinensis, n'est-elle qu'une variété du C. sub-vesiculosa.
Histoire. - Le C.
sub-vesiculosa a été figuré pour la première fois, en 1811, par
Parkinson qui ne lui donne aucun nom particulier, et se borne à la
ranger parmi les Cidaris. En 1822, Mantell figure un radiole
appartenant à cette même espèce, et le rapporte provisoirement au
C. papillata de Fleming, dont le type est un Cidaris vivant
actuellement dans les mers du Nord. En 1835, Mantell désigne,
sous le nom de cretosa, un Cidaris représenté par Parkinson (Organic
Remains, t. III, pl. I, fig. 11), et lui réunit la figure 3 de la
planche IV du même ouvrage, qui sert de type à notre espèce. Le nom de
cretosa, reproduit par quelques auteurs a été abandonné dans
ces derniers temps ; il n'en est fait aucune mention dans le
Catalogue raisonné des Echinides de 1846, et dans le Synopsis
des Echinides fossiles de M. Desor. Sous cette dénomination,
Mantell confondait deux espèces différentes ; et c'est à la première
(Park. pl. I, fig. 11) que nous réservons le nom de cretosa.
Plus tard, Forbes et Morris crurent reconnaître, dans l'espèce que
nous décrivons, le C. vesiculosa de Goldfuss ; c'est sous ce
nom qu'elle est figurée dans l'ouvrage de Dixon, et citée dans le
Catalogue de Morris, de 1854. - Dès 1850, d'Orbigny, séparant,
avec raison, cette espèce du C. vesiculosa, lui a donné le nom
de sub-vesiculosa, qu'elle a conservé depuis. A M. Desor
revient le mérite d'en avoir fixé la synonymie, en reconnaissant, dans
le Synopsis des Echinides fossiles, que le C. sub-vesiculosa,
de d'Orbigny, correspond à l'espèce figurée, en 1811, par Parkinson (Organic
Remains, t. III, pl. IV, fig. 3). - Nous avons réuni au C. sub-vesiculosa
les C. ovata et ambigua, de M. l'abbé Sorignet, qui n'en
diffèrent par aucun caractère essentiel. - Nous lui rapportons
également le C. granulo-striata, de M. Desor. Nous avons fait
figurer un des exemplaires-types de cette dernière espèce : ses
ambulacres, vers l'ambitus, présentent certainement six rangées de
granules, et non quatre, comme semble le croire M. Desor. Quant à ses
radioles, bien que paraissant, au premier aspect, plus allongés, plus
grêles et moins dentelés, ils se rapprochent de ceux du C. sub-vesiculosa,
par des passages insensibles, et ne sauraient en être spécifiquement
distingués.
Localités. - Silex de
Bolbec (Seine-Inférieure) ; Houguemarre, Vernonnet, Petit-Andelys
(Eure) ; Notre-Dame-du-Thil, Tartigny (Oise) ; la Faloise (Somme) ;
Saint-Fraimbault, Marçon, les Menus (Sarthe) ; Villedieu
(Carrière-de-Chevelu), Villiers (Loir-et-Cher) ; Semblancay, Limeray
(Indre-et-Loire) ; Briolay (Mainte-et-Loire) ; Barbezieux, Aubeterre,
Lavalette, Salles (Charente) ; Royan, Saint-Georges, Talmont, Saintes,
Cognac (Charent-Inférieure) ; Périgueux, Trétissac, Neuvic (Dordogne)
; Bugarach, environs de Soulatge (Aude). Assez commun. Etages turonien
et sénonien.
Musée de Paris (coll. d'Orbigny) ; coll. de l'Ecole des mines, de la
Sorbonne, Michelin, Sorignet, Bourgeois, Delaunay, Triger, Guillier,
de Mercey, ARnaut, ma collection.
Loc. autres que la France.
- Kosstitz, Krssna (Reuss) Autriche ; Kent, Sussex, Wiltshire
(Angleterre).
Expl. des figures. - Pl.
1059, fig. 1, C. sub-vesiculosa, de la coll. de M. l'abbé
Delaunay, vu de côté ; fig. 2, autre individu, de la coll. de la
Sorbonne, vu sur la face sup., et montrant l'appareil apicial ; fig.
3, portion de la face inférieure ; fig. 4, partie supérieure des
ambulacres, grossie ; Fig. 5, portion des ambulacres, prise à
l'ambitus ; fig. 6, partie inf. des ambulacres, grossie ; fig. 7,
plaques ambulacraires, vues au microscope ; fig. 8, plaque
inter-ambulacraire grossie, montrant les sillons horizontaux ; fig. 9,
tubercule grossi, vu de profil. - Pl. 1060, fig. 1, C. sub-vesiculosa,
var. très-haute, de la coll. de M. l'abbé Bourgeois, vue de côté ;
fig. 2, var. à quatre rangées de granules, de la craire des Corbières,
vue de côté ; fig. 3, portion des ambulacres, prise à l'ambitus,
grossie ; fig. 4, individu jeune, type du C. ambigua, de le
coll. de M. l'abbé Sorignet, vu de côté ; fig. 5, var. à granules
miliaires très-fins (Royan), de ma coll., vue de côté ; fig. 6, plaque
inter-ambulacraire grossie ; fig. 7, var. à tubercules serrés et
nombreux, de la coll. de la Sorbonne, vue de côté ; fig. 8, face sup.
; fig. 9, C. sub-vesiculosa, de la coll. de M. de Mercey, vu
sur la face inférieure, et montrant en partie l'appareil masticatoire
; fig. 10, pyramide dentaire grossie ; fig. 11 et 12, radioles. - Pl.
1061, C. sub-vesiculosa, muni de ses radioles, type du C.
granulo-striata, d'après un moule siliceux de la coll. de M.
Michelin ; fig. 2, variété de la craie d'Houguemarre, de la coll. de
M. l'abbé Sorignet ; fig. 3, radioles, dela coll. de M. l'abbé
Sorignet ; fig. 4, portion dela tige grossie ; fig. 5, bouton grossi ;
fig. 6, facette articulaire grossie ; fig. 7, autre exemplaire, de la
coll. de M. de Mercey, vu sur la face intérieure, laissant voir
quelques radioles adhérents aux granules ; fig. 8 et 9, radioles
granulaires de grandeur naturelle et grossis ; fig. 10, extrémité d'un
radiole granulaire fortement grossie.
Extrait planches
1059, 1060 et 1061
|
|
|
syntypes, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurés in
d'Orbigny (1850)
Prodrome de Paléontologie stratigraphique
universelle des animaux mollusques et rayonnés, vol.
2,
p.274 |
|
|
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau (1878)
Etudes sur les échinides fossiles du département
de l'Yonne, p.193 |
|
|
|
|
Temnocidaris (Stereocidaris)
subvesiculosa
(d'Orbigny,1850) -
Campanien inférieur, Charente, 28 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|