Collyritidae
d'Orbigny, 1853,
p.43
Genre type : Collyrites
Desmoulins, 1835
Description succinte de la famille : Bel
exemple d'apex disjoint. Les plaques sommitales des interambulacres 1 et 4
se rencontrent à l'apex en séparant celui-ci en deux.
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Genre Collyrites
Desmoulins, 1835
Etude sur les
Echinides, p.46
Espèce type
Ananchytes elliptica
Lamarck, 1816,
par désignation originale.
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, p.58
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien -
Oxfordien moyen |
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diagnose originale du
genre par Desmoulins |
Etude sur les échinides, p.46, 1816 |
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15.me Genre. -
COLLYRITE. (Collyrites,
J.A. de Luc, ined. in litt. du grec Collyra, petit pain).
Forme générale plus ou
moins irrégulière, subcirculaire, obovée, cordiforme ou ovalaire-alongée,
très-variable ainsi que l'élévation du corps. Parfois une facette
marginale moins marquée que dans les Spatangues.
Surface inférieure plus
ou moins applatie. Côte sternale, lorsqu'elle existe, moins relevée et
moins large que dans les Ananchytes et les Spatangues.
Sommet rarement médian,
ordinairement très-antérieur.
Vertex simple ou
très-largement divisé.
Pores génitaux : quatre.
Aires très-variables
sous le rapport de leurs dimensions relatives dans le même individu,
(excepté dans deux ou trois espèces) ; les anambulacraires infiniment
plus larges que les ambulacraires.
Ambulacres complets du
vertex à la bouche, souvent très-obsolètes en tout ou en
partie, jamais étranglés vers le bord, composés de chaque côté d'une
seule paire de pores. Les pores sont distincts en haut, confondus à la
base, placés plus ou moins près du bord des plaques ambulacraires. Les
ambulacres sont toujours complètement planes et superficiels, si ce
n'est quelquefois l'ambulacre buccal (antérieur).
Tubercules spinifères de
trois sortes Les miliaires, très-nombreux et petits ; les
verruciformes, rares et petits, composés d'une très-courte base
conique ou subglobuleuse, perforée et crénelée au sommet par la chûte
d'un mamelon terminal qui ne paraît pas perforé, entourés d'une aréole
lisse, à peine excavée et très-large. Les tubercules papillaires
de ce genre me sont inconnus, et ne doivent se montrer qu'en dessous,
s'ils existent.
Epines entièrement
inconnues.
Bouche sub-symétrique
(symétrique ?) ronde ou à peine ovale-transverse, non réniforme ni
labiée.
Système buccal interne
totalement inconnu.
Anus rond ou ovale,
suprà-marginal ou ouvert dans une troncature postérieure (facette
marginale) ou dans un sillon dorsal.
(11 espèces, toutes fossiles
du terrain jurassique ou du terrain crayeux).
Obs. Ce genre me fut
proposé par M.r J. A. De Luc, célèbre géologue de Genève, dans une
lettre du 4 juillet 1931, pour l'Echinide que Lamarck nomme
Ananchytes elliptica, et dont M. Goldfuss a fait son
Nucleolites excentricus ; je ne crus pas alors devoir l'adopter ;
mais depuis, en étudiant plus parculièrment les modifications de la
bouche dans le Echinides, j'ai senti qu'il était indispensable, afin
de trouver une place pour un petit nombre d'espèces ballottées
tout-à-tour pas les auteurs dans les genres Ananchyte, Nucléolite et
Spatangue. J'ai donc joint à l'espèce-type, en élargissant un peu les
caractères, les dix espèces suivantes : |
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Nucleolites amygdala, Lam. - N. heteroclita, Defr. Dict.
Sc. nat. (qui forme peut-être un double emploi). - N. granulosus,
Münster. - ? N. canaliculatus, Goldf. - N. depressus,
Münster. - N. semi-glogus, Münster. -
Spatangus minor, Leske,
pl. 24. fig. g. (que je nomme Collyrites Brissoïdes). - Sp.
capistratus, Goldfuss. -
Ananchytes carinata, Lam.
(Spatangus carinatus, Goldfuss.).- A. bicordata, Lam.
M. De
Luc proposait, pour son espèce-type, le nom de C. subelliptica
; je lui laisse celui d'elliptica, qui est plus ancien.
Tel que
je le présente, ce genre n'est pas encore très-homogène, puisqu'il
offre un vertex simple ou très-largement divisé ; mais
cette différence n'est pas réellement aussi grande qu'elle le paraît
au premier coup-d'oeil. Elle se présente lorsque le sommet est fort
antérieur. Si les pièces apiciales restent courtes, le vertex demeure
simple ; si elles s'alongent, les deux ambulacres postérieurs se
séparent des trois autres, (et l'on sait que cela arrive dans un genre
bien homogène assurément, l'Ananchyte).
Les
espèces le splus légitimement douteuses sont les deux dernières de
celles que je retire du genre Nucléolite : elles ont tout le facies
des Nucléolites, mais M. Goldfuss leur attribue une bouche ronde. Si
ce caractère, comme cela me paraît assez présumable, provenait du
mauvais état des échantillons observés et que la bouche fût, même
légèrement, pentagonale, ces deux espèces rentreraient dans le genre
Nucléolite, et laisseraient à celui des Collyrites l'homogénéité
désirable.
Quoiqu'il en soit, il restera toujours à celui-ci une grande affinité,
au oins apparente, avec les Spatangues ; mais, attendu la connaissance
que j'ai des plaques buccales des Spatangues vivans, et du mode
d'ouverture de l'orifice étroit qu'elles laissent subsister, je ne
crois pas qu'une organisation semblable soit compatible avec la bouche
non labiée des Collyrites.
Sous ce
rapport, je serais bien tenté d'attribuer aux Collyrites une bouche
symétrique ; mais comme il paraît que son diamètre transversal est
quelquefois un peu plus long que le longitudinal, je n'ose lui
appliquer que l'épithète de sub-symétrique. Au reste, ce genre
peu nombreux et relégué dans des terrains assez anciens, est fort
difficile à étudier, à cause de la rareté d'une conservation parfaite
dans les individus. J'en possède cinq ou six espèces, et dans tout
cela pas un individu parfait pour l'étude.- Il serait possible que des
observations plus heureuses le réduisissent aux espèces à vertex
largement divisé (Collyrites canaliculata, capistrata, carinata,
bicordata, elliptica). Ce sont celles que je comprends le moins
mal, et je ne vois guère de genre connu dans lequel on pût les placer
convenablement. |
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Collyrites
elliptica
(Lamarck,1816) |
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Diagnose originale de l'espèce par Lamarck |
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, 1816, p.26 |
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5. Ananchite bicordée.
Ananchytes bicordata.
A.
obovata, utraque extremitate subsinuata ; dorso laevi ; vertice
duplicato.
Spatangites bicordatus. Leske ap. Klein, p. 244. tab. 47. f. 6.
Echinus bicordatus. Gmel. p. 3199.
Habite.
. . fossile des environs du Mans. M. Ménard. Mon
cabinet |
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lamarck 1816
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales
espèces qui s'y rapportent, t.3, p.26 |
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Gaudry,
1890 - Les enchainements du monde animal dans les
temps géologiques. Fossiles secondaires , p.64 |
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Collyrites
elliptica
(Lamarck,1816)
- Callovien,
Sarthe, 49 mm |
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Collyrites
elliptica
(Lamarck,1816)
- Oxfordien,
Liesberg, Kant Basel Land, Suisse, 36 mm |
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Collyrites cheveti
Vadet & al., 1998 |
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Collyrites
cheveti Vadet et
al.,1998
- Callovien
supérieur, Orne, 27 mm |
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Collyrites
cheveti Vadet et
al.,1998
- Oxfordien,
Timeristine, Nord Agadir, 33 mm |
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Collyrites
dorsalis
(Agassiz in
AG. & Desor,1847) |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
échinites vivans et fossiles, 1847, p.31 |
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LXXXVIII. DYSASTER
Agass.
Forme
elliptique ou subdiscoide. Test mince, portant des tubercules assez
apparents au milieu d'une fine granulation miliaire. Bouche
subcentrale, pentagonale. Ambulacres disjoints, formant deux sommets
très éloignés, l'un en avant, l'autre en arrière. Plaques
ambulacraires grandes et allongées, les espèces connues appartiennent
aux terrains jurassiques et crétacés.
Premier type. Forme
elliptique ou subdiscoïde, plus ou moins déprimée.
dorsalis Agass.
Ambulacres antérieurs évasés ; ambulacres postérieurs convergeant,
très près de l'anus qui est haut.
Kellov.
de Marolles. - D'Orbigny. |
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Cotteau,
1867 - Paléontologie française - Terrain
Jurassique - Echinides irréguliers, t. 9 , p. 64 |
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Collyrites
dorsalis
(Agassiz in
AG. & Desor,1847)
- Callovien,
Courgeout, W de Mortagne-au-Perche, Orne, 37 mm |
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Collyrites
dorsalis
(Agassiz in
AG. & Desor,1847)
- Callovien,
Sarthe, 35 mm |
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Genre Cardiopelta
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.50
Espèce type
Collyrites trigonalis
Desor, 1872,
par désignation subséquente de Savin (1903, Catalogue raisonné des échinides
fossiles de la Savoie, p.50).
Echinologie
helvétique, p.371
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Oxfordien -
Crétacé inférieur
Nous considérons ici
Cardiopelta comme un genre à part, après l'avoir compris comme un sous-genre
de Collyrites. Il est possible que cette position soit à nouveau
revue, à l'aune des recherches en cours (Barras). De même pour la famille
Collyritidae qui pourrait n'être pas une réalité et amener à considérer
plutôt celle ci comme paraphylétique au sein des atélostomes.
Syn.
-
Collyropsis
Gauthier, 1896,
p.22 ; espèce type : Spatangites carinatus
Leske, synonyme subjectif plus
récent
-
Procollyropsis
Beurlen, 1934 p.129 ; espèce
type : Disaster platypygus
Quenstedt, 1874, synonyme subjectif (de Collyropsis)
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.50 |
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Cardiopelta. Cordiforme
atténué en arrière, à sillon antérieur échancrant nettement le
pourtour. Péristome arrondi, très excentrique en avant, dans une
dépression ; périprocte à fleur d'une faible troncature postérieure.
Ambulacre de collyrites en dessus ; mais en dessous, les antérieurs
pairs sont à fleur peu visibles, et les trois autres sont seuls dans
des sillons évasés, d'où la face inférieure montre trois fortes
gibbosités. Espèces jurassiques : C. capistrata, trigonalis,
carinata, acuta ; espèces néocomiennes : C. oblonga, Jaccardi,
Meyrati. |
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Cardiopelta
bicordata
(Leske,1778) |
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diagnose originale de
l'espèce par Leske |
Additamenta ad iacobi
theodori Klein naturalem dispositionem echinodermatum, 1778, p.180 |
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Species
IX. Spatangites bicordatus. Tab. XLVII. Fig. 6.
Pertinet petrefactus hic Spatangus ad rariores, casque fpecies, quae
vertice duplici infstruuntur, in quo ambulacra finiuntur. Maxime
fingularem hanc proprietatem, quod vtraque in extremitate fit finuatus,
folus, quantum hactenus innotuir, prossidet, atque fic vtraque parre
eft cordatus, quare licebit mihi eundem bicordatum appellare -
Nucleus eft tefta fua priuatus, in quo areae lapidis cornei habent
naturem, ambulacra vero creta funt obducta, neque, praeter formam,
alia teftae retinuit veftigia.
Andreae litt. Helvet.
p. 16. Tab. II. ig. c. Helmintholithus Echini Spatagi
linn. *) ambulacro
fecundario quafi fagittali, bina anteriora binis pofterioribu ingente,
cote griser farclus. C/ Auctor eundem a reliquis omnibus differre his
fignis addit : ano fupra incifuram pofteriorem pofito, in finu
anteriore veftigia pororum defunt : ambulacra anteriora ferie pororum
diplici fere recta ad os tendunt ; pofteriora, orta a dorfi vertice
pofteriore arcuata ad os defcendunt : in ipfo dorfo duplex pororum
linea anteriora et pofteriora ambulacra coniungir. - Repertus eft hic
Spatangites in fluuio Birs circa S. Iacob,
fupra Bafileam, atque volutationibus in aqua maximam partem
tefta eft priuatus.
*) Senfu generico hoc intelligendum eft,
cum linnevs plurimas
fpecies coniunxerit.
Extrait planche XLVII
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Cardiopelta
bicordata
(Leske,1778)
- Oxfordien
inférieur/moyen, Meurthe et Moselle, 42 mm |
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Cardiopelta carinata
(Desor,1869) |
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diagnose originale de
l'espèce par Leske |
Additamenta ad iacobi
theodori Klein naturalem dispositionem echinodermatum, 1778, p.180 |
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Species X. Spatangites carinatus, Tab.LI,fig. 2. 3.
Siniilis eft praecedenti : at extremitas pofterior f. analis integra,
angufta ; tefta eft cordata, et dorfum in medio carinatum Ambulacra
quina,vt in praecedcnte fpecie ex duobus punctis oriuntur,,atque linea
recta connectuntur. In finu feries pororum obfoleta duplex defcendit.
Reliqua ambulacra eminentes ftriarum binas feries habent, quae poris,
materia lapidea rcpletis, ortae funt. Bafis media parte verfus
anum convexa, circa os impreffa. Os reniforme fuit. Anus
in ipfo margine extremitatis anguftioris obfolete tanrum confpicitur.
Nucleum itaque calcareum, tefta pluribus locis priuatum, icon exhibet.
Rcperitur in museo Linkiano, CoJoris eft flauefcente cinerei.
Extrait planche
LI
NDR : L'auteur indique "fig
2.3", alors qu'il s'agit de 3 et 4
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
Cotteau, Peron & Gauthier,
1875 -
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires, p.21 |
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figurés,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
Cotteau, Peron & Gauthier,
1875 -
Echinides fossiles de l'Algérie, p.21 |
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Cardiopelta carinata
(Desor,1869)
- Valanginien
inférieur, La Palud, Verdon, Alpes de Hte Provence, 25 mm |
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Cardiopelta jaccardi
(Desor,1869) |
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Collyrites Jaccardi,
Desor
(Pl. XXXII,
fig. 11-14.)
synonymie
Collyrites Jaccardi, Desor, 1869,
in Jaccard, Descr. géologique du Jura vaudois et neuchâtelois, p.158
(Matériaux pour la carte géol. de
laSuisse, 6me liv.).
dimensions
Longueur.................................................................13
à 26 mill.
Largeur par rapport à la
longueur..............................0,82 à 0,89
Hauteur
id.
..................................................0,53 à 0,61
Forme déprimée, ovale, cordiforme, dilatée et très-échancrée en avant,
très-acuminée en arrière. Face supérieure peu élevée, faiblement
convexe, plus ou moins carénée dans la région postérieure. Face
inférieure subconvexe, creusée en avant et autour du péristome,
très-renflée dans l'aire interambulacraire postérieure impaire.
Pourtour arrondi et renflé.
Ambulacre impair logé dans un sillon faiblement accusé à la face
supérieure, mais échancrant fortement le pourtour et se continuant
jusqu'au péristome en conservant sa profondeur.
Ambulacres antérieurs pairs légèrement infléchis en avant ; on compte
deux plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire. Les
pores sont si petits qu'ils sont à peine visibles, même avec une forte
loupe. Sommet antérieur relativement rapproché du bord ; les quatre
plaques génitales sont assez développées et leurs pores bien ouverts.
Ambulacres postérieurs convergeant sur un point situé un peu en avant
du milieu de la distance qui sépare le sommet antérieur du périprocte.
Péristome arrondi, peu rapproché du bord, son périmètre est composé de
dix angles très-peu accusés.
Périprocte occupant la face postérieure qui se trouve fort étroite à
cause du grand rétrécissement de toute cette région ; il n'est
cependant pas visible d'en haute, mais seulement d'en bas. L'area est
peu prononcée et se perd sur la gibbosité du plastron.
Tubercules fort petits, peu saillants, très-écartés ; les granules
miliaires sont extrêmement fins, très-nombreux et très-serrés.
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Rapports et différences.
Le Collyrites Jaccardi se distingue nettement du Collyrites
ovulum par son ensemble bien plus déprimé, peu renflé, beaucoup
plus acuminé en arrière ; en outre, le sillon antérieur échancre
davantage le pourtour et se creuse plus profondément à la face
inférieur ; son péristome est aussi un peu plus éloigné du bord. Il
diffère du Collyrites oblongus d'Orb. par son ensemble plus
acuminé en arrière et plus cordiforme, son sillon antéreiur plus
accusé, son péristome plus rapproché du bord antérieur, son périprocte
ouvert bien plus bas et invisible d'en haut.
Localités. Sainte-Croix (Vaud). - Censeau (Jura).
Etage
valangien.
Sainte-Croix (Vaud). - Bachersboden dans le Justithal (Berne). -
Gorges de l'Areuse [marnes à Amm. Astierianus] (Neuchâtel). -
Villers-le-Lac (Doubs) [marnes à Amm. Astierianus].
Etage
néocomien.
Collections Campiche, P.
de Loriol, Thiessing, Gilliéron, Musée de Zurich.
Explication des figures.
Pl. XXXII. Fig. 11. Collyrites
Jaccardi. Bachersboden. Musée de Zurich. Grandeur naturelle.
Fig. 12 a, b, c, d. Autre exemplaire de la même espèce de
taille ordinaire. Saint-Croix. Etage néocomien. Grandeur naturelle.
Coll. Campiche.
Fig. 12 e. Le même individu grossi.
Fig. 13 a, b. Autre exemplaire de Villers-le-Lac. Et.
néocomien. Coll. Thiessing. Grandeur naturelle.
Fig. 14. Autre exemplaire très-grossi, vu sur la face
postérieure pour montrer l'area anale. Villers-le-Larc. Néocomien.
Coll. P. de Loriol.
Extrait planche
XXXII
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Cardiopelta jaccardi
(Desor,1869)
- Hauterivien
inférieur, La Palud, Verdon, 13 mm |
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Cardiopelta jaccardi
(Desor,1869)
- Berriasien,
Maroc, 27 mm |
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Cardiopelta trigonalis
(Desor,1872) |
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diagnose originale de
l'espèce par de Loriol, 1872 |
Echinologie
helvétique, échinides de la période jurassique, p.371 |
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Collyrites TRIGONALIS,
Desor
Pl. LIX,
fig. 5-8
Ensemble cordiforme, allongé, dilaté et échancré en avant, très
rétréci et fortement acuminé en arrière. Face supérieure renflée,
uniformément bombée, brusquement déclive vers l'extrémité postérieure.
Face inférieure convexe; les aires interambulacraires sont légèrement
renflées, l'impaire est particulièrement relevée vers son extrémité.
Pourtour renflé et arrondi.
Ambulacre antérieur impair
droit, large, logé dans un sillon plus ou moins distinct à la face
supérieure, mais échancrant toujours fortement le bord. Ambulacres
antérieurs pairs fortement recourbés vers le sommet; celui ci n'est
pas très excentrique en avant. Ambulacres postérieurs plus larges que
les antérieurs et convergeant à une grande distance du périprocte, si
bien que la distance qui sépare les deux sommets est relativement très
faible, plus faible que dans les autres espèces du genre ; dans un
grand exemplaire de 38 mm. de longueur, cette distance n'est que de
0,26 de la longueur de l'oursin. Zones porifères à fleur` du test.
Pores virguliformes, presque égaux, disposés par simples paires
rapprochées.
Appareil apicial peu étendu; les
plaques génitales sont faiblement perforées, il est impossible de
distinguer leurs sutures.
Péristome un peu enfoncé,
subcirculaire, très excentrique en avant.
Périprocte ovale-transverse,
tout à fait marginal, placé exactement à l'extrémité de la pointe
postérieure, qu'il échancre ; il se trouve ainsi visible à la fois
d'en haut et d'en bas, . mais un peu plus distinctement d'en haut.
Tubercules petits et très
clairsemés ; leurs intervalles sont couverts d'une granulation
extrêmement fine et serrée ; à la face inférieure les tubercules qui
occupent le plastron sont bien plus prononcés et plus serrés. 'que sur
tout autre point de la surface.
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Rapports et différences.
Le Collyrites trigonalis constitue une espèce que ses
caractères tranchés permettront toujours de reconnaitre facilement; il
se distingue du Collyrites capistrata par la forme très
acuminée de la région postérieure et par son périprocte tout à fait
marginal, du Coll. carinata par l'absence de carène à la face
supérieure, par sa région postérieure glus acuminée et la position de
son périprocte visible à. la fois d'en haut et d'en bas et échancrant
le bord ; 'il diffère de tous les deux enfin, par la faible distance
qui sépare ses deux sommets ambulacraires. Ainsi que nous l'avons déjà
dit, il nous parait évident que l'individu figuré par M. Agassiz dans
la „Description des Echinides de la Suisse" sous le nom de Dysaster
capistratus n'est autre chose qu'un exemplaire du Coll.
trigonalis, reconnaissable à ses deux sommets ambulacraires très
rapprochés et à la position de son périprocte qui échancre le bord
postérieur, .caractères que ne présente jamais le Coll. capistrata.
Localités. Baden,
Endingen, Rieden, Braunegg, Woschnau, Aarburg (Argovie). — Wangen près
Olten, Oberbuchsitten, Schonenwerth, .Hagendorf (Soleure).
Couches de Baden. Zone à Amm.
tenuilobatus. Etage séquanien.
Collections. Musée de
Zurich, Musée de Bâle, Cartier, P. de Loriol.
Explication des figures.
Pl. LIX, fig. 5. Collyrites trigonalis,
exemplaire normal, Coll. Cartier.
Id. fig. C. Individu de grande taillé de
la même espèce. Musée de Zurich.
Extrait planche
LIX
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Cardiopelta trigonalis
(Desor,1872)
- Kimmeridgien,
Born, Olten, Suisse, 30 mm |
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Cardiopelta trigonalis
(Desor,1872)
- Oxfordien
supérieur, Zogenreuth, NE de Auerbach, Bavière, Allemagne, 17 mm |
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Genre
Cyclolampas
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.51
Espèce type
Disaster voltzii
Agassiz,1839,
Description des échinides fossiles de la Suisse, 1ère partie Spatangoides et
clypéastroides,
p.8,
désignation subséquente de
Lambert & Thiery, 1924, p.371
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Callovien -
Tithonien |
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.51 |
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Cyclolampas. Discoïde,
convexe ou gibbeux dessus, pulviné dessous ; ambulacres à fleur; apex
excentrique en arrière du sommet, à ocellaires paires antérieures
contiguës derrière les génitales, mais séparées des génitales
postérieures par des plaques supplémentaires. Ambulacres postérieurs
convergeant près et au-dessus du bord postérieur, mais à une certaine
distance de l'anus ; sillons ambulacraires inférieurs très distincts,
contractés sensiblement vers la bouche, à pores échelonnés par trois
paires. Péristome petit, subcentral à cinq lobes arrondis ; périprocte
ovale, infra-marginal, avec aréa décurrente plus ou moins évidente.
Espèces jurassiques: C. Voltzi, Verneuilli (et?
assulatus Quenst.). |
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Cyclolampas voltzii
(Agassiz,1839) |
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VI.
Disaster voltzii Ag.
Tab. IV, fig.
11-13.
On distingue
aisément cette espèce à sa forme toute circulaire qui lui donne,
jusqu'à un certain point, l'aspect d'un Eckinus. L'ouverture buccale
est grande; elle occupe le centre du disque ; les ambulacres, de
largeur moyenne, sont parfaitement visibles à la face inférieure ;
l'on ne remarque entre eux aucune différence ni dans leur forme , ni
dans leurs dimensions , et même le sillon dans lequel se loge
habituellement l'ambulacre impair, n'existe pas. Les pores de tous les
ambulacres se resserrent sensiblement à L'approche de l'ouverture
buccale ; l'anus, placé au bord inférieur de la face
postérieure,
s'ouvre au sommet du renflement que forme l'aire interambulacraire
impaire. Malheureusement la surface inférieure est seule conservée
dans les deux exemplaires que je possède ; ce qui tient sans doute à
l'extrême ténuité du test. Je n'hésite cependant point à rapporter
cette espèce au genre Disaster, à cause de la direction des ambulacres
postérieurs qui convergent au-dessus de l'anus, et ne |
|
se dirigent point en avant,
comme cela devrait être s'ils se rapprochaient du même point que les
ambulacres antérieurs, au sommet du disque. Ces deux exemplaires m'ont
été communiqués par M. Voltz, qui les a trouvés dans le terrain
portlandien des Voirons, en Savoie.
Extrait planche
IV
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Saucède
& al., 2013 -
A
revision of the rare genus Cyclolampas (Echinoidea) using morphometrics
with description of a new species from the upper Callovian of Burgundy
(France), p.111 |
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Saucède
& al., 2013 -
A
revision of the rare genus Cyclolampas (Echinoidea) using morphometrics
with description of a new species from the upper Callovian of Burgundy
(France), p.111 |
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Saucède
& al., 2013 -
A
revision of the rare genus Cyclolampas (Echinoidea) using morphometrics
with description of a new species from the upper Callovian of Burgundy
(France), p.111 |
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Cyclolampas
voltzii
(Agassiz,1839)
- Oxfordien,
Gehegin, Murcia, Espagne, 69 mm |
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Genre Proholaster
Gauthier,1896
Exploration
scientifique de la Tunisie. Description des échinides fossiles des terrains
jurassiques de la Tunisie, recueillis par M. Le Mesle, p.18
Espèce type
Proholaster auberti
Gauthier, 1896, ibid.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Berriasien |
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diagnose originale du
genre par Gauthier,1896 |
Exploration
scientifique de la Tunisie. Description des échinides fossiles des terrains
jurassiques de la Tunisie, recueillis par M. Le Mesle, p.18
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Genre
PROHOLASTER Gauthier (1896).
Nous
désignons sous ce nom un type nouveau qui a tous les caractères des
vrais Collyrites : l'appareil apical est intercalaire, le
bivium est séparé du trivium et rejeté en arrière ; les ambulacres
pairs sont superficiels, l'impair est dans un sillon peu accentué. Le
périprocte est placé en haut de la troncature postérieure ; le
péristome excentrique en avant, est assez près du bord. Seulement les
pores de l'ambulacre impair sont ronds, trè réduits, obliques entre
eux, tandis que ceux des ambulacres pairs, bien plus développés, sont
allongés en fente, légèrement acuminés à la partie interne. Chez tous
les Collyrites connus, les pores des cinq ambulacres sont
semblables ; les pores de l'ambulacre impair étant notablement
différents des autres chez notre exemplaire, celui-ci ne peut pas être
attribué à ce genre. Il n'y a entre les deux parties de l'appareil
disjoint qu'une distance de 7 millimètres, bien que l'exemplaire en
ait 38 de longueur ; si on rapprochait les deux parties, on aurait un
véritable Holaster ; la forme du test que nous avons entre les
mains est aussi celle de ce dernier genre. Trouvé dans le terrain
tithonique, cet oursin est un type de transition bien manifeste qui
sert de passage des Collyrites aux Holaster ; il n'est
malheureusement pas possible d'étudier les détails du plastron. |
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Proholaster auberti
(Gauthier,1896) |
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diagnose originale de
l'espèce par Gauthier,1896 |
Exploration
scientifique de la Tunisie. Description des échinides fossiles des terrains
jurassiques de la Tunisie, recueillis par M. Le Mesle
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Proholaster
Auberti Gauthier, pl. XXXII, fig. 28-31.
dimensions
Longueur. . .
. . 38 millim. | Largeur. . . . . 39 millim. |
Hauteur. . . . . 22 millim.
Espèce subcirculaire, un peu plus large que longue, à peine échancrée
en avant par le sillon ambulacraire, très légèrement tronquée en
arrière, à peu près plate en dessous. A la partie supérieure, le test
est renflé ayant sa plus grande hauteur aux deux tiers de la longueur,
en arrière du sommet apical ; la partie antérieure, par suite de cette
disposition, est déclive et le bord n'a que 10 millimètres
d'épaisseur, tandis que le bord postérieur en a 16. Pourtour arrondi,
pulviné ; apex à peu près central 20/38. - Appareil apical allongé,
intercalaire, étroit, disjoint. La partie antérieure comprend les
quatre plaques génitales et les trois ocellaires II, III, IV ; II et
IV s'intercalent entre les plaques génitales et se rejoignent au
milieu de l'appareil ; la madréporide, porté par la plaque génitale 2,
est assez étendu et montre de nombreux hydrotrèmes ; les deux plaques
ocellaires I et V sont rejetées à 7 millimètres des génitales 1 et 4,
à la naissance deqs ambulacres postérieurs. - ambulacre impair logé
dans un sillon peu profond, évasé, bien dessiné cependant et mesurant
au milieu 5 millimètres de largeur. Paires de pores assez nombreuses,
formées de deux très petits pores ronds, obliques, s'appuyant sur la
suture inférieure des plaques. - ambulacres pairs superficiels, aigus
au sommet, s'élargissant à mesure qu'ils s'en éloignent, sans excéder
4 millimètres ; ils n'ont aucune tendance à se refermer. Ceux du
trivium sont légèrement infléchis près de l'apex ; les deux autres
sont droits. Zones porifères égales, formées de pores égaux, allongés
en fente, un peu obliques et presque disposés en chevrons. Les deux
pétales antérieurs II et IV descendent bien au delà de la moitié de
l'espace qui sépare l'apex du bord ; les postérieurs I et V sont un
peu moins longs ; la zone interporifère est aussi large que les deux
zones réunies. Au pourtour et à la face inférieure, les pores sont
très réduits, unisériés, difficiles à distinguer, sauf autour du
péristome, où ils sont plus apparents. - Péristome petit, transverse,
ovale, non labié à la partie postérieure; il est situé au quart
antérieur, presque à fleur de test. - Périprocte ovale, acuminé en
haut et en bas, situé à la partie supérieure de la troncature
postérieure. - Tubercules petits, peu nombreux, épars à la face
supérieure sur toutes les aires, même sur les aires ambulacraires
entre les zones de pores, sauf l'impaire qui en est dépourvue ; ils
sont plus gros, sans être plus serrés autour du péristome. Granules
très serrés, homogènes, assez gros.
Nous ne connaissons qu'un exemplaire. Sa forme le rapproche du
Collyrites bicordata Des Moulins ; il est plus circulaire, plus
large, et les deux parties de l'apex sont moins éloignées l'une de
l'autre. Il est d'ailleurs superflu de pousser plus loin la
comparaison, puisqu'il y a un caractère générique différent.
Khanget Fioudi, dans le Dj. Meloussi, par 34°40' de latitude et 6°57'
de longitude Est. - Berriasien, selon M. Aubert qui a recueilli ce
type intéressant. |
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Gauthier 1896 , Exploration
scientifique de la Tunisie. Description des échinides fossiles des terrains
jurassiques de la Tunisie, recueillis par M. Le Mesle, p.18 |
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Proholaster
auberti
(Gauthier,1896)
- Berriasien,
Maknassi, tunisie, 46 mm |
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Genre Pygomalus
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.50
Espèce type
Spatangites ovalis
Leske, 1778,
Jacobi Theodori Klein
Naturalis dispositio Echinodermatum, edita et descriptionibus novisque
inventis et synonymis acutorum aucta,
p.253, désignation subséquente de
Beurlen, 1934, p.65
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Jurassique inf
et moyen |
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.50 |
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C. ovalis, analis et faba, si on les
associe aux précédents, y formeront une section dont le périprocte,
visible d'en liant, est au sommet d'une faible dépression non carénée
ou même obsolète (Pygomalus). |
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Pygomalus ovalis (Leske,1778) |
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diagnose originale de
l'espèce par Leske, 1778 |
Additamenta ad iacobi
theodori Klein naturalem dispositionem echinodermatum, p.189 |
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Species XVI. Spatangites ovalis. Tab. XLI. fig. 5.
Hunc tantum ex obferuatis Cl.
d'annone et walchii
defcribere poffum.
d'annon Basis
plana, versus anum subconvexa; os duabus tertiis partibus axis
baseos a margine distat, dorsum integrum, non lacunosum, a verrice,
qui ori e regione opponitur, versus anum declive. Anus in ipso
margine extremitatis parum angustioris. Tegitur testta assulata,
ambulacris denis biporosis, quinque paria taeniarum constituenbus, perforata.
Assulas Auctor quadrilateras oblongas dicit, sed in icone pentagonae,
et vt videtur recte, pinguntur; assulae verticales sunt triangulares
; numerum asularum maiorum 110, minorum 370, et pororum 740 ponit
Auctor. Ambulacra ex duobus, dimidio amplius pollice paritino a
se
inuicem distantibus , prodeunt punctis; tria paria ex vertice
testae oriuntur, medium recta, lateralia oblique, apicibus versus verticem
inflexis , excurrcntia in os definunt: duo posteriora paria ex puncto in
summitate ani locato prodeuntia, apicibus magis inflexis, ab vtraque
ani parte mucronem testae refectum ambientia, per bafin, vestigiis vix nisi armato oculo dignoscendis, oblique os vestus tendunt. His
ambulacris basis in quinque dividitur triangula, omnia, unico excepto isoscele,
quod mucronem pro basi habet, inaequilatera, ita, ut bina sibi similia
et aequalia : superior in decem areas separatur, quarum
quinque minores, ab ambulacris inclusae; quinque maiores
reliquum spatium occupant,
quarum duae anteriores triangula isoscelia, quorum vertex est,
qui testae; tertia posterior, triangulum isosceles , verticem in
summitate ani
habens ; quarta et quinta mediae trapezia formant, quatuor ambulacris,
futura a vertice in anum excurrente et margine tcstae circumscripta:
Singula area iterum sutura ferrata in duas aequales
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partes dispescitur.
Eminentiae exiguae in marginc, basin versus, et in ipsa basi,
granulorum minimorum forma occurrunt; superiore parte glabra.
Repertus est hic Spatangites in monte Muteti Ditionis Basileensis. Testa lapide
calcareo repleta erat. Cl. d'annone hunc echiniten
recte ad Brissoidem
kleinii referendum putat: quem quidem locum nos eidem etiam
tribuimus.
Extrait planche
XLI
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Pygomalus
ovalis (Leske,1778)
- Bathonien,
Saint-Benoit, Sarthe, 31 mm |
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