Conoclypidae
Zittel, 1879, p.515
Genre type : Conoclypus
Agassiz, 1839
Description succinte de la famille : Appareil
apical monobasal, 4 pores génitau. Ambulacres légèrement pétaloides et
ouverts à leur extrémité distale.
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Genre Conoclypus
Agassiz,
1839
Description des
échinodermes de la Suisse, p.61
Espèce type
Clypeus conoideus
Leske, 1778
(désignation subséquente de
Lambert in Lambert &
Thiery, 1914, Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.286)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Eocène |
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Diagnose originale du genre par Agassiz |
Description des
échinodermes de la Suisse, 1839, p.61 |
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11e
Genre. CONOCLYPUS Ag.
Syn. : |
Galerites
Lam. |
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Echinolampas
DesM.-Ag. |
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Clypeaster
Goldf. |
Le
cachet particulier de ce genre gît plutôt dans l'ensemble de ses
caractères que dans telle ou telle particularité saillante. Il suffit
pour s'en convaincre, de jeter un coup-d'oeil sur une série d'espèces
ou seulement sur notre Pl. X, où sont figurées quatre espèces
différentes de Conoclypus, qui toutes proviennent des terrains
alpins.- Jusqu'ici on a généralement confondu les Conoclypus avec les
Echinolampes et même avec les Clypeaster ; Lamarck les classait en
partie dans son genre Galerites. L'inconvénient qui devait en résulter
pour la paléontologie se fit de plus en plus vivement sentir, à mesure
que le nombre des espèces augmenta. J'ai cru devoir y remédier en
retranhant du genre Echinolampas les genres Pygorhynchus,
Conoclypus et Pygurus. Le genre Conoclypus comprend toutes
les espèces de forme circulaire ayant l'anus allongé dans le sens du
diamètre longitudinal et dont les aires ambulacraires sont de niveau
avec le reste du test. Mais le caractère le plus saillant de ce genre
et le seul qui lui soit exclusivement propre, c'st la forme
essentiellement plane de la face inférieure. Les Conoclypes sont en
outre, pour la plupart, des Oursins de grande taille et de forme
conique, très-élevée. Dans |
|
plusieurs espèces le diamètre
vertical égale à-peu-près le diamètre longitudinal. Les ambulacres
convergent, mais d'une manière peu sensible, ert le sommet et vers la
base ; ils sont généralement larges, composés de deux rangées de
pores, réunies par des sillons plus ou moins apparens ; les pores des
rangées externes sont constamment allongés dans le sens du diamètre
horizontal, tandis que ceux des rangées internes sont au contraire
arrondis. L'ouverture buccale est centrale ; elle est protégée par de
puissans bourrelets, formés par le renflement de l'extrémité des aires
interambulacraires, d'où résulte une étoile pentagonale
très-prononcée, à-peu-près comme dans le genre Clypeus. L'appareil
oviducal forme constamment le sommet du disque. Il est composé d'un
bourrelet central, d'apsect spongieux, autour duquel viennent se
grouper en cercle les plaques ovariales et interovariales, les unes et
les autres au nombre d cinq. Le test est toujours très-épais. Il est
recouvert uniformément de petits tubercules analogues à ceux des
Echinolampes et des Clypéastres.
Le
genre Conoclypus ainsi délimité est propre à la fois aux terrains de
la craie supérieure et aux terrains tertiaires. En Suisse, on en a
jusqu'ici trouvé trois espèces dans les calcaires des Alpes. Il n'en
existe point dans le néocomien du Jura.
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Conoclypus
anachoreta
Agassiz,1839 |
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diagnose originale de l'espèce par Agassiz |
Description des
échinodermes fossiles de la Suisse, I, p.63 |
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I. Conoclypus anachoreta
Ag.
L'espèce à laquelle je donne ce nom est essentiellement alpine. M.
Studer en a trouvé un certain nombre d'exemplaires dans le terrain
crétacé des environs d'Einsiedeln, mais je n'en connais point
d'étrangers à la Suisse. Deux caractères distinguent le Conocl.
Anachoreta d'une manière tranchée de tous ses congénères : c'est
sa forme allongée et la petitesse de l'ouverture buccale. Au reste on
lui reconnaît tous les caractères des vrais Conoclypes : le test est
épais et recouvert d'une granulation très-homogène, formée par de
petits tubercules entourés d'une zone lisse et déprimée. La face
inférieure est à-peu-près plane et la bouche elle-même n'est en aucune
façon déprimée. Les bourrelets qui forment habituellement l'extrémité
des aires interambulacraires ne sont pas non plus bien sensibles. Les
ambulacres sont de largeur moyenne, ils se font remarquer par une
particularité qu'on ne retrouve dans aucune autre espèce à moi connue
; c'est que les pores des rangées externes, sans être bien allongés,
sont inclinés obliquement en bas, comme cela se voit surtout bien sur
fig. 7 ; ceux de la rangée interne sont ronds. Les aires ambulacraires
se resserrent moins brusquement que dans d'autres espèces, à
l'approche du sommet. L'appareil |
|
oviducal occupe le sommet du
disque ; mais l'on ne distingue, dans l'exemplaire figuré, que le
bourrelet spongieux qui est au centre. Les plaques oviducales ont
disparu. De même je ne connais aucun exemplaires où l'ouverture anale
fût conservée. Ne voulant pas figurer des parties altérées, j'ai
cherché à gagner de l'espace en ne reproduisant que les côtés intacts
du test. La face antérieure est indiquée par un a. - Tous les
exemplaires connus de cette espèce font partie de la collection du
Musée de Berne.
Extrait planche
X
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description de l'espèce par Desor |
Echinides tertiaires
de la Suisse, 2ème partie, p.77 |
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Conoclypus anachoreta,
Agassiz.
Pl. XI, Pl.
XII, Pl. XIII, fig. 1.
Forme tantôt un peu oblongue, tantôt subcirculaire. Face supérieure
rarement déprimée, quelquefois subhémisphérique, le plus souvent
conique et parfois très élevée. Face inférieure tout à fait plane.
Pourtour externe tranchant.
Ambulacres relativement étroits ; je les ai mesurés très exactement
dans beaucoup d'exemplaires et j'ai trouvé que leur largeur totale
était toujours, en moyenne, de 115/1000 de la longueur de l'oursin, un
seul exemplaire m'a présenté des ambulacres ayant 125/1000 et un seul
aussi 100/1000 de la longueur de l'oursin ; on peut donc regarder la
proportion de la largeur des ambulacres à la longueur de l'oursin
comme étant constante à 115/1000. Zones porifères assez larges. Pores
des rangées externes en fente allongée, réunis pas un sillon à ceux
des rangées internes. Près du bord seulement les pores externes se
raccourcissent et deviennent circulaires, puis les pores des deux
rangées s'espacent beaucoup, deviennent très peu apparents, s'engagent
à la face inférieure dans des sillons à peine accentués et arrivent au
péristome en formant un phyllode mal défini. L'espace interporifère a
une largeur égale, à peu près, à 2 1/2 fois la largeur de l'une des
zones porifères. Les ambulacres sont tout à fait à fleur du test et
sensiblement égaux entre eux.
Sommet ambulacraire tantôt subcentral, tantôt un peu excentrique.
Appareil apicial petit et saillant. Je n'ai pu voir les sutures des
plaques dans aucun exemplaire.
Péristome subcentral, pentagonal, peu ouvert, entouré d'un floscelle
relativement peu accusé. Les avenues ambulacraires sont à peine
distinctes.
Périprocte ovale dans le sens de la longueur, tout à fait rapproché du
bord postérieur.
Tubercules très petits, à fleur du test, tout à fait enfoncés dans
leurs profonds scrobicules, très serrés, c'est-à-dire séparés par des
espaces à peine plus larges que deux fois le diamètre des scrobicules
; l'espace intermédiaire est couvert de granules extrêmement fins. A
la face inférieure les tubercules sont un peu plus gros que ceux de la
face supérieure, mais la différence est peu sensible.
Rapports et différences.
J'ai eu l'occasion d'examiner un grand nombre d'exemplaires du
Conoclypeus anachoreta (87) et j'ai pu me convaincre de la
nécessité de lui réunir le Conocl. Ybergensis et le
Conoclypeus Desori. L'espèce varie beaucoup, mais uniquement dans
la forme générale, et dans la taille des exemplaires. Tous les autres
caractères présentent au contraire une constance remarquable. Les
variations de forme sont très sensibles, les différences dans les
dimensions proportionnelles que j'ai donnée permettent de les
apprécier. Le pourtour de la base est tantôt presque circulaire, le
diamètre transversal ayant 0,96 du diamètre antéro-postérieur, tantôt
assez ovale, et la largeur proportionnelle diminue jusqu'à n'être plus
que 0,87 de la longueur ; ce sont ces individus ovales qui ont reçu de
M. Ooster le nom de Con. Desori. Les modifications de forme de
la face supérieure sont beaucoup plus considérables et l'on peut
former une série dans laquelle, à l'une des extrémités, se trouveront
des exemplaires, fort rares il est v rai, dans lesquels la face
supérieure est assez déprimée pour que la hauteur ne soit plus que
0,38 de la longueur, tandis qu'à l'autre extrémité on pourra placer
des exemplaires assez élevés et assez coniques pour que la hauteur
arrive à 0,73 de la longueur ; ces derniers sont également peu
communs, M. Desor leur avait donné le nom de Con. turritus dans
quelques collections. Généralement la hauteur est de 0,45 à 0,50 de la
longueur, et la face supérieure est, sauf dans des cas très rares,
toujours plus ou moins conique au sommet. Quant à la taille, on trouve
des exemplaires de toutes les dimensions, depuis les jeunes de 40mm de
longueur, jusqu'aux grands individus de 136mm, auxquels avait été
réservé le nom de Conocl. Ybergensis. Ainsi que je l'ai dit,
tous les autres caractères : face inférieure tout à fait plane,
petitesse et rapprochement des
|
|
tubercules,
pourtour tranchant, forme du périprocte, étroitesse relative des
ambulacres, ne varient en aucune façon, et se montrent exactement les
mêmes, soit que l'on considère un grand ou un petit individu, un
exemplaire déprimé, ou un exemplaire très élevé. Envisagé dans ces
limites, le Conocl. anachoreta se distingue principalement du
Conocl. conoideus par ses ambulacres constamment plus étroits,
et par son pourtour tranchant, du Conocl. Duboisi, par ses
ambulacres plus étroits et ses tubercules plus petits et plus serrés.
J'ai examiné l'exemplaire original du Discoidea maxima Dubois,
conservé au musée de Zurich, où se trouve la collection de Dubois ; je
me suis assuré qu'il ne peut être réuni au Conocl. anachoreta,
ainsi que cela a été proposé. Cet individu (S. 23 des moules en
plâtre) est très incomplet, on ne peut rien conclure, ni sur sa forme,
ni sur la position de son périprocte, mais on voit très nettement,
dans un ambulacre très bien conservé, que, par ses zones porifères
très étroites, dont la largeur égale à peine le quart de la largeur de
l'espace interporifère, comme aussi par ses tubercules rares et
écartés, il appartient à une espèce très différente du Conocl.
anachoreta. Sa forme rappellerait un peu celle du Conocl.
subcylindricus, mais il n'appartient pas non plus à cette espèce. Cet
individu provient de "Letchkoum, sud du Caucase" et je n'ai su
distinguer dans sa gangue blanchâtre aucune trace de nummulites,
tandis que celle de l'original du Conocl. Duboisi, que j'ai eu
aussi entre les mains, n est pétrie ; ce dernier exemplaire provient
de Symphéropol, en Crimée. Il me paraît possible que le Discoidea
maxima soit un fossile crétacé ; dans tous les cas je ne vois pas
à quelle espèce le rapporter, et il devra prendre le nom de
Conoclypeus maximus, qui convient on ne peut plus mal à cette
petite espèce. Ses ambulacres l'éloignent d'emblée du genre
Discoidea.
Localité. Blangg près
Yberg, Gschwend, Sauerbrunn, Altenblangg, Stoeckwei, Satelegg,
Heikenflühli, Hoh-Gütsch, Steinbach près Gross, Trittfluh près
Einsiedeln (canton de Schwytz). - Mels, Weesen (canton de St-Gall). -
Faehuern (canton d'Appenzell).
Eocène. Nummulitique. Parisien I.
Collections. Musée de
Zurich. Musée de Bâle. Musée de Berne, etc.
Explication des
figures.
Pl. XI. |
Fig. 1......
Conoclypeus anachoreta. Individu très déprimé. Blangg. |
|
Fig. 2......
Autre exemplaire singulièrement élevé. (Conocl. turritus)
Stöckweid. |
|
Fig. 3......
Autre exemplaire intermédiaire. Gschwend. |
Pl. XII. |
Fig. 1......
Grand individu de la même espèce. (Conocl. Ybergensis)
Glangg. |
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Fig. 2......
Autre individu subhémisphérique. Blangg. |
Pl. XIII. |
Fig. 1......
Autre exemplaire plus ovale. Steinbach. |
Extrait planches
XI, XII et XIII
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Conoclypus
anachoreta
Agassiz,1839
- Eocène,
Lutétien, Alicante, Espagne, 65 mm |
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Conoclypus
conoideus
(leske,1778) |
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diagnose originale de l'espèce par Leske |
Additamenta ad iacobi
theodori Klein naturalem dispositionem echinodermatum, 1778, p. 95 |
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Species IV.
Clypeus conoideus. Petrefactus tantum hactenus inuentus eft, atque
duo eiusdem fpecimina mihi tantum innotuerunt. Alterum Halae
conferuatur a Nobiliff. Dno.
stvk, Confiliario a commiffis, duius ego defcriptionem
fubiungam : alterum a Cl.
hacqvet defcribitur, de quo poftea.
Teftae color eft ex flauefcente dilute cinereus, lapis calcareao
fpatofus, figura conoidea, fuperficie fuperiore fere recta, parum
conuexe adfcendente, ambitus fubrotundus, in ellypticum tendens.
Areae, vr in reliquis, decem, fimilares, omnes media in parte
futura excavuata recta diuifae, atque circulis, vt Clypeus finuatus,
intra quos eminentiae paruae, vndique obfitae. Areae maiores
verfus verticem magis conuexae prominent, cum minores profundius
excauatae ad anum tendant.
Ambulacra decem, ftriis f. fulcis excauatis transuerfis notatae,
margine vtroque porofae. Striae prope ab ano breuiores, vix lineam
latae, in media parte trium linearum latitudinem affumunt, et, fi ad
bafin accedunt, iterum anguftae fiunt.
Bafis eft plana, fulcis quinque in totidem partes triangulares
diuifa. Os in media bafeaos parte, pentagonum fuiffe videtus ;
eft enim in hoc exemplo externis iniuriis |
|
laefum. Extremitas eminentium
triangularium bafeos partium magis prominens fuiffe videtur, cum
fulcorum finis brevior fit.
Anus
in medio vertice circularis, diametro tres lineas aequat. Magnitudine
diameter bafeos maior quinque pollices parif. eadem minor quatuor et
dimidium pollicem aequat : altitudine eft trium et dimidii pollicum.
In agro Veronenfi inuentus eft.
Extrait planche
XLIII
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description de l'espèce par de Loriol |
Description des
oursins tertiaires de la Suisse, 1876, p.81 |
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Conoclypeus
conoideus
(Leske), Agassiz
Pl. XIII, fig. 2 et 3.
dimensions.
Diamètre
approximatif.................................de 70 mm. à 120 mm.
Hauteur.....................................................de 45
" à 95 "
(NB. Tous
les exemplaires adultes de cette espèce sont plus ou moins déformés ;
je ne saurais donc donner avec précision des mesures
proportionnelles.)
Forme
subcirculaire ; parfois les deux diamètres sont presque égaux,
quelquefois le diamètre transversal est un peu plus court que le
diamètre longitudinal. Face supérieure élevée, renflée, tantôt assez
régulièrement bombée, tantôt plus ou moins conique. Face inférieure
plane, un peu déprimée cependant autour du péristome. Pourtour
arrondi.
Ambulacres larges, souvent enfoncés vers le sommet ; leur largeur,
mesurée sur des exemplaires non déformés, atteint généralement 0,16 à
0,17 de la longueur de l'oursin. Zones porifères larges ; pores
externes très allongés, réunis aux pores internes par un sillon
distinct ; très près du bord seulement les pores externes tendent à
s'arrondir. A la face inférieure les avenues ambulacraires sont très
peu accusées et les pores à peine distincts. La largeur de l'espace
interporifère égale plus de deux fois la largeur d'une zone porifère.
Appareil apicial très petit, en forme de bouton.
Péristome relativement petit, subcentral, entouré d'un floscelle très
accusé.
Périprocte à la face inférieure, très rapproché du bord, relativement
petit, largement ovale dans le sens de la longueur.
Tubercules petits, à peine saillants, entourés d'un profond
scrobicule, serrés, séparés par des intervalles un peu plus grands que
le diamètre de leurs scrobicules et couverts de granules d'une finesse
extrême : à la face inférieure les tubercules sont pun peu plus
volumineux.
Dans un
moule intérieur une forte saillie étroite marque la place des
bourrelets autour du péristome.
Rapports et différences.
Le Conoclypeus conoideus, espèce anciennement connue, qui
parvient à une taille énorme, est relativement assez rare dans les
couches nummulitiques de la Suisse et les exemplaires qui sont venus à
ma connaissance, bien que déterminables avec certitude, sont plus ou
moins déformés. Le grand moule intérieur de Seewen, déjà figuré par
Agassiz, que j'ai sous les yeux, est encore plus déformé que ne
l'indique la figure et ses ambulacres sont plus larges ; il appartient
certainement à cette espèce. On distingue sans peine le Conocl.
conoideus du Conoclypeus anachoreta, , avec lequel on le
rencontre, par ses ambulacres bien plus larges et par la forme du
pourtour de sa base qui est arrondi et non tranchant. Les caractères
tirés de la forme ne peuvent servir de caractères spécifiques, car, si
l'on examine une bonne série d'exemplaires du Conoclypeus conoideus.
, on trouvera des individus à peu près hémisphériques, d'autres dont
la face supérieure est très élevée, mais régulièrement bombée, et
d'autres enfin encore plus élevés et coniques ; or, des variations de
forme tout à fait analogues se remarqueront, ainsi qu'il a été dit,
dans une série de Conocl. anachoreta. En général, cependant, on
peut dire que le Conocl. conoideus est plus circulaire que le
Conoclypeus anachoreta. M. Michelin me paraît avoir eu
grandement raison en réunissant le Conocl. Bouei et le
Conocl. costellatus au Conocl. conoideus. J'ai pu examiner
des exemplaires du Kressemberg, appartenant au musée de Zurich,
exactement identiques à la figure du Conocl. Bouei donnée par
Goldfuss, et il est absolument impossible de les dintinguer des
exemplaires du Conocl. conoideus provenant de la même loclaité
; la largeur proportionnelle des ambulacres, en |
|
particulier, est exactement la
même, le pourtour de la base est également arrondi, et les tubercules
sont identiques, la forme générale seulement est un peu plus
surbaissée ce qui, ainsi qu'il a été dit, ne peut être regardé comme
un caractère spécifique. Quant à la taille, il est impossible
également de lui donner la valeur d'un caractère spécifique, les
petits individus n'ont évidemment pas atteint tout leur développement,
et, j'ai devant les yeux une série commençant aux petits Conocl.
Bouei du Kressemberg de 65mm de diamètre, et se terminant aux
énormes exemplaires du Vicentin et de la Crimée de 140mm de diamètre,
dans laquelle on peut observer une dégradation parfaitement régulière
dans la taille des échantillons. On trouve dans le canton de Schwytz,
avec de grands exemplaires, de petits individus tout à fait semblables
au type du Conocl. Bouei du Kressemberg ; on les
distingue toujours facilement des Conocl. Anachoreta de même
taille à leurs larges ambulacres et à leur bord arrondi. Quant au
Conocl. costellatus, dont je ne connais que le moule en plâtre, je
suis tout à fait d'accord avec Michelin qui, paraît-il, possédait
l'original, pour le réunir au Conocl. conoideus, il ne semble
en différer que par ses ambulacres dont l'espace interporifère est un
peu renflé ; j'ai observé cette particularité sur des individus
incontestables du Conocl. conoideus. Souvent les ambulacres
sont très enfoncés vers le sommet, tel est le cas en particulier pour
le grand exemplaire de Crimée figuré par Agassiz, et pour des
exemplaires du Kressemberg et du canton de Schwytz ; ce sont des
individus semblables qui ont été séparés par M. Cotteau, sous le nom
de Conocl. Leymerianus ; il me paraît, comme à M. Desor, qu'il
ne doivent point être distingués du Conocl. conoideus, car M.
Cotteau (voir Echin. des Pyrénées, p.113), ne donne pas à son espèce
d'autre caractère distinctif. Je ne connais pas assez le Conocl.
Bordae Grat. pour pouvoir discuter les caractères qui le séparent
du Conocl. conoideus, il me paraît en être très voisin. Quant
au Conocl. semiglobus, il se distingue bien par son bord aminci
et presque tranchant, ses zones porifères bien plus étroites
relativement à la largeur de l'espace interporifère, ses tubercules
singulièrement petits et serrés. Sa forme générale aussi ne
laisse pas que d'être caractéristique.
Localité. Hoh-Gütsch
près Waag, Steinbach près Gross. - Blangg près Waag. - Seewen (Schwitz).
- Faehnern (Appenzell).
Eocène.
Nummulitique. Parisien I.
Collections. Musée de
Zurich. Musée de Berne.
Explication des figures.
Pl. XIII. Fig. 2, 2 a . . .
Conoclypeus conoideus. Individu de petite taille et relativement
peu élevé. Glangg.
Fig. 3, 3 a, 3 b. Moule intérieur d'un petit individu de la
même espèce. Steinbach.
Figures
de grandeur naturelle. Musée de Zurich. Il m'a paru inutile de faire
représenter un grand individu de cette espèce.
Extrait planche
XIII
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description de l'espèce par Cotteau |
Echinides recueillis
dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice Gourdon, 1889, p.49 |
|
N°27.- Conoclypeus conoideus
(Leske), Agassiz, 1839.
Nous
renvoyons pour la description et la synonymie de cette espèce aux
ouvrages suivants de M. de Loriol : Descrip. des Echin. tertiaires
de la Suisse, p.81, pl. XIII, fig. 2 et 3, 1875 ; Monog. des
Echin. contenus dans les couches numm. de l'Egypte, p. 24, pl. II,
fig. 16, 1880 ; Eocaene Echin. aus Aegypten un der libysch. Wüste,
p. 14, pl. II, fig. 1-4, 1881.
Ce
n'est pas sans beaucoup d'hésitation que nous rapportons au
Conoclypeus conoïdeus, les exemplaires assez nombreux que nous a
communiqués M. Gourdon. Assurément ils se rapprochent du type par leur
forme élevée et conique, leur face inférieure plane et à peine
arrondie sur les bords, par la longueur des aires ambulacraires et la
largeur des zones porifères ; cependant ils diffèrent des exemplaires
types par leur taille moins forte, par leur forme générale plus
oblongue, par leur face inférieure plus arrondie sur les bords et
surtout par leur périprocte étroit, allongé et pénétrant très
profondément sur la face inférieure, dans l'aire interambulacraire
postérieure. Si ce n'est pas une espèce distincte du type figuré par
Goldfuss et adopté depuis par les auteurs, c'est assurément une
variété très importante et sur laquelle nous appelons toute
l'attention.
Le
genre Conoclypeus est nombreux en espèces, presque toujours de
très grande taille, voisines les unes des autres et par cela même
assez difficiles à distinguer. Quelques-unes n'ont jamais été
figurées, aussi existe-t-il, parmi les |
|
Conoclypeus, une assez
grande confusion qui ne cessera qu'après une révision complète et
comparée de toutes les espèces du genre. Dans quelque temps, nous
aurons à nous occuper de ce travail, dans la Paléontologie
française ; aussi avons-nous préféré, quant à présent, considérer
les exemplaires de M. Gourdon comme une variété du Conocl.
conoideus et ne pas établir une espèce nouvelle qui aurait pu
augmenter encore la confusion.
Localité. - A l'ouest du
gisement de Pobla de Roda. Assez rare. Eocène moyen.
Coll.
M. Gourdon, Cotteau.
Localités autres que la
province d'Aragon. - L'horizon géographique du C. conoideus est
très étendu ; l'espèce se rencontre en Bavière, en Suisse, en France,
en Italie, en Espagne, etc., dans de nombreuses localités qu'il serait
trop long d'énumérer ici. |
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Conoclypus
conoideus
(leske,1778)
- Ilerdien moyen,
Espagne, 132 mm |
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Conoclypus
conoideus
(leske,1778)
- Ypresien,
Espagne, Huesca, 90 mm,
coll. JFD |
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Conoclypus
cotteaui
Lambert,1908 |
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|
diagnose de l'espèce par Lambert |
Note sur quelques
échinides de la Haute-Garonne, 1908, p. 362 |
Attention, la description ci-dessous
correspond bien à Conocl. leymeriei Cotteau, à la fin de celle-ci, J.
Lambert distingue les formes particulières de la province d'Aragon (Espagne)
qu'il propose de nommer cotteaui. |
|
2.
Conoclypeus Leymeriei
Cotteau. - Leymerie a cité dans le Calcaire à Miliolites deux
Conoclypeus, C. Leymeriei et C. pyrenaicus, créés
par Cotteau dès 1856. Mais le savant Echinologiste, dans la
"Paléontologie française", a réuni le premier au C. conoideus
Leske (Clypeus)
et cite le second à la fois dans le calcaire à Miliolites et dans le
Nummulitique de l'Aude et de l'Aragon. Il y a évidemment dans tout
cela des confusions fâcheuses, et qu'il importe de faire cesser.
Or les
deux espèces, C. Leymeriei et C. pyrenaicus ont été
établies pour des individus des bords de la Louine à Cassaigne, et la
première se distingue d'après Cotteau par sa forme plus large, plus
conique, moins rétrécie en arrière et ses ambulacres moins étroits.
Elles ont été pour la première fois figuré en 1865 par Ooster (le
C. Leymeriei, pl. XXI, fig. I, et le C. pyrenaicus, pl.
XIX, fig. I, d'après un moule en plâtre, V, 7), dont les ambulacres
étaient indistincts. Leymerie a figuré en 1881 le C. pyrenaicus
de la Louine ; il a bien la taille et la forme du type d'Ooster, mais
ses ambulacres plus étroits et plus longs sont semblables à ceux du
C. Leymeriei. Dans la "Paléontologie française" le C. Leymeriei
a été figuré sous le nom de C. conoideus (pl. 256, fig. 2) et
le C. pyrenaicus aux planches 257 et 258. Or un examen attentif
des descriptions et des planches de Cotteau ne permet pas de maintenir
la séparation des deux espèces, ni la réunion du C. Leymeriei
au C. conoideus. Cotteau a lui-même très soigneusement indiqué
les différences qui séparent ces deux espèces. Quant au C.
pyrenaicus, ce n'est qu'un individu un peu plus petit, moins
conique du C. Leymeriei. |
|
La cause évidente de ces erreurs est
l'attribution aux espèces du calcaire à Miliolites de divers
Conoclypeus du terrain nummulitique de l'Aragon. Ceux-ci rapportés
en 1888 au C. Leymeriei l'ont été en 1889 au C. pyrenaicus.
Or, il y a en Aragon deux formes de Conoclypeus oblongs du
Nummulitique. L'une à ambulacres plus déprimés et plus étroits, zones
porifères, moins larges, a aussi ses bords plus largement arrondis ;
elle devra, lorsqu'elle aura été figurée, recevoir un nom particulier.
L'autre a été figurée à la planche 259 de la Paléontologie française
et assimilée au C. pyrenaicus. Mais cette assimilation est tout
à fait fâcheuse. L'espèce d'Aragon est plus allongée, plus rétrécie en
arrière et a ses ambulacres plus déprimés. Elle est d'ailleurs trop
différente des C. conoideus et C. costellatus pour leur
être simplement réunie et il conviendrait de lui donner un nom
particulier. On pourrait l'appeler C. Cotteaui en mémoire du
savant qui en a le premier si bien indiqué les caractères. |
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Conoclypus
cotteaui
Lambert,1908, Eocène,
Huesca, Espagne, 67 mm |
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Conoclypus
cotteaui
Lambert,1908,
coll. JFD |
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Conoclypus
cotteaui
Lambert,1908, Eocène
inférieur, Tremp, Lerida, Espagne, 79 mm |
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Conoclypus
lucentinus
Cotteau,1889 |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1889 |
Echinides éocènes de
la province d'Alicante, p. 85 |
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64.
Conoclypeus lucentinus,
Cotteau, 1889.
(Pl.
XII,
fig. 5 et 6.)
Espèce de
grande taille, oblongue, arrondie en avant et en arrière. Face
supérieure haute, renflée surtout dans la région antérieure,
obliquement déclive en arrière. Face inférieure plane, subconcave au
milieu, arrondie sur les bords. Sommet apical excentrique en avant.
Aires ambulacraires pétaloïdes, très profondément déprimées, ouvertes
à leur extrémité, inégales, les aires postérieures plus longues que
les autres. Zones porifères très développées, formées de pores
inégaux, les internes petits et arrondis, les externes étroits, très
allongés, unis par un sillon subflexueux, disposés par paires
transverses que sépare une bande finement granuleuse. Les zones
porifères se rétrécissent insensiblement et cessent brusquement d'être
pétaloïdes à une assez grande distance du bord. Zone interporifère
déprimée, relativement peu développée, étroite et aiguë au sommet,
s'élargissant un peu, au fur et à mesure qu'elle descend vers le bord.
Tubercules petits, à fleur de test, crénelés et perforés, enfoncés
dans de profonds scrobicules, espacés à la face supérieure, plus
serrés vers l'ambitus, dans la région inframarginale et sur toute la
face inférieure. Péristome subcentral, un peu rejeté en avant,
subtransversal, entouré d'un pseudofloscelle très apparent.
Périprocte ovale, infra-marginal, rapproché du bord postérieur.
Appareil apical peu distinct, remarquable par le développement et la
saillie de la plaque madréporiforme qui se prolonge au milieu de
l'appareil.
Hauteur, 44mm
; diamètre antéro-postérieur, 91mm ; diamètre transversal, 77mm'.
RAPPORTS ET
DIFFÉRENCES. — Cette espèce se rapproche des exemplaires de grande
dimension du C. Vilanovae, très fréquent dans la province de
Callosa, par sa taille et sa forme générale, par la largeur de ses
aires ambulacraires, par l'étroitesse relative de la zone
interporifère qui les sépare, par ses tubercules petits et espacés à
la face supérieure. Elle nous a paru s'en distinguer d'une manière
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positive par
sa face supérieure plus renflée dans la région antérieure, plus
obliquement déclive en arrière, par son sommet apical un peu plus
excentrique en avant, par son périprocte moins allongé, plus rapproché
du bord postérieur et surtout par les cinq aires ambulacraires très
profondément déprimées dans toute leur étendue, se relevant seulement
aux approches du bord, caractère qui donne à l'espèce qui nous occupe
une physionomie particulière et la distingue nettement de tous ses
congénères. Il est possible que cette dépression si prononcée des
aires ambulacraires soit accidentelle. M. Nicklès a recueilli à
Callosa deux échantillons qui, par leur forme et leur physionomie se
rapprochent beaucoup du C. lucentinus, mais chez lesquels cependant
les aires ambulacraires ne sont que très légèrement déprimées.
LOCALITÉ. —
Callosa (Alicante). Très rare. Éocène.
Coll. Cotteau,
Sorbonne (Nicklès).
EXPLICATION DES
FIGURES. — Pl. IX, fig. 5, C. lucentinus, vu de côté; fig. 6,
face supérieure.
planche XII
(extrait)
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Conoclypus
lucentinus
Cotteau,1889
- Lutétien, Aspe,
Alicante, Espagne, 52 mm |
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Conoclypus
subcylindricus
Münster,1843 |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains éocènes, tome II, p. 215 |
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Conoclypus subcylindricus (Münster), Agassiz, 1826, Goldfuss,
Petref. mus. univers. reg. borruss. rhen. Bonn., p. 131, pl. XLI,
fig. 6. - Conoclypeus subcylindricus, Agassiz, Catal. syst.
ectyp. foss. Echinod. mus. neoc., p. 5, 1840. - Id.,
Sismonda, Ech. fos. del contado di Nizza, p. 42, 1843. - Id.,
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Ech., p. 110, 1847. - Id.,
Schafhault, der Kressenberg in Bayern, p. 151, 1852. - Id.,
Desor, Synopsis des Echin. foss., p. 320, 1857. - Id.,
Schafhautl, Süd-bayerns lethea geognost., p. 127, pl. XXI, fig.
1, 1863. - Id., Ooster, Synopsis des Echin. foss. des Alpes
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suisses,
p. 91. - Id., P. de Loriol, Descript. des Echin. tert. de la
Suisse, p. 86, pl. X, fig. 7, 1875. - Espèce hémisphérique,
subcylindrique à partir du bord, puis régulièrement convexe en dessus,
plane en dessous et à bords presque tranchants. Sommet ambulacraire
central. Aires ambulacraires assez larges, subcostulées. Péristome
central, muni d'un pseudo floscelle bien accusé. Périprocte ovale et
ouvert très près du bord. Faehnern, le Sentis (Appenzell), Suisse.
Kressenberg (Bavière). Assez rare. Eocène. |
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Conoclypus
subcylindricus
Münster,1843
- Lutétien,
Aspe, Alicante, 46 mm |
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Conoclypus
subcylindricus
Münster,1843
- Lutétien,
Allemagne, 42 mm |
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Conoclypus
subcylindricus
Münster,1843
- Eocène, Espagne,
Alicante, 43 mm |
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Conoclypus
subcylindricus
Münster,1843
- Lutétien,
Espagne, Alicante, 40 mm, coll. J.-F.D. |
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Conoclypus
vilanovae
(Cotteau,1890) |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains éocènes, tome II, p. 222 |
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Conoclypeus Vilanovae, Cotteau, 1890, Echin. éocènes de la
province d'Alicante (Espagne), p. 83, pl. XI, fig. 4-7 et pl. XII,
fig. 1-4, Mémoire soc. géol. de France, 1890. - Espèce de taille assez
forte, oblongue, arrondie en avant et en arrière, haute, renflée,
subconique en dessus, presque plane en dessous, arrondie sur les
bords, sub-déprimée autour du péristome. Sommet ambulacraire
subexcentrique en avant. Aires ambulacraires larges, égales, ouvertes.
Zones porifères bien développées, un peu déprimées, cessant d'être
pétaloïdes à peu de distance du pourtour. Péristome un peu excentrique
en avant, subpentagonal, angulaire, légèrement enfoncé, entouré d'un
pseudofloscelle très accusé. Périprocte inframarginal, ovale dans le
sens du diamètre antéro-postérieur, rapproché du bord postérieur, plus
ou moins allongé. Callosa (Alicante, Espagne). Commun. Eocène moyen. |
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Conoclypus
vilanovae
(Cotteau,1890)
- Lutétien,
Espagne, 50 mm |
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Conoclypus
vilanovae
(Cotteau, 1890)
- Eocène, moyen,
Agost, Alicante, Espagne, 82 mm |
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Conoclypus
vilanovae
(Cotteau, 1890)
- Eocène, Espagne,
73 mm |
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Conoclypus
vilanovae
(Cotteau,1890)
- Lutétien,
Espagne, Alicante, 45 mm,
coll. JFD |
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