N° 2097.
Collyrites subelongata,
d'Orb., 1853.
Pl. 801, fig.
1-6.
Dysaster anasteroïdes, Agassiz et Desor, 1847, Cat. rais. des
Echin. p. 138 (non Leym., 1816).
Id., A. Gras, 1848, OUrs. de l'Isère, p. 67, pl. 4, fig. 11,
12.
Id. A. Gras, 1852. Cat., p. 26, n°47.
Collyrites elongata, d'Orb., 1853. Voyez pl. 801, fig. 1-6.
Dimensions. Longueur totale, 31 millimètres, par rapport à la
longueur. Largeur, 70 centièrmes. Hauteur, 65 centièmes.
Coquille oblongue, élargie et arrondie en avant, tronquée et
pourvue de deux angles en arrière, dont la hauteur est des 65
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est au
tiers antérieur. Dessus formant une courbe déprimée en arrière
pour l'aire anale, la plus grande épaisseur est au sommet antérieur
placé à la moitié antérieure. Le pourtour est arrondi, placé près de
la base. Dessous peu convexe, excavé autour de la bouche, plus
élevé sur la région médiane postérieure. Bouche très-petite,
placée en avant du tiers antérieur. Anus ovale
longitudinalement, placé à la région supra-marginale, à une grande
distance du bord postérieur, dans une aire plane, terminée en arrière
par deux angles. Ambulacres non visibles, à l'exception de l'ambulacre
impair, placé dans une sorte de sillon particulier très-prononcé,
où les pores sont obliques, espacés et très-prononcés. Nous n'avons
pas pu apercevoir les ambulacres du sommet postérieur.
Rapports et différences. Cette espèce, par son allongement, sa
forme tronquée en arrière, se rapproche du C. granulosus ; mais elle
s'en distingue par sa plus grande longueur, par son extrémité
postérieure plus étroite, par son dessous moins creusé, par son sillon
supérieur bien plus long prolongé jusqu'à près de la moitié de la
longueur au lieu de n'en occuper que le tiers antérieur.
Histoire. M. Agassiz et Desor, dans leur Catalogue raisonné,
indiquent cette espèce sous le nom de Dysaster anasteroïdes,
Leymerie, et sous ce nom, ils ont nommé tous les exemplaires de notre
collection. Lorsque nous sommes remontés à la source, nous avons
reconnu que le Dysaster anasteroïdes, de M. Leymerie (1846),
non décrit, mais indiqué seulement dans la Statistique géologique
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l'Aube,
p. 239, est du 15e étage kemméridgien et non du 17e étage néocomien.C'est
là aussi que M. Cotteau et nous, l'avons rencontré. L'Anasteroides
de M. Leymerie (le même que notre Dysaster suprajurensis.
Prod., étage 15e, n° 183). C'est là aussi que M. Cotteau et nous,
l'avons rencontré. L'Anasteroides de MM. Agassiz et Desor n'est
donc pas l'Anasteroides de M. Leymerie (le même que notre
Dysaster suprajurensis. Prod., étage 15e, n°183). Il résulte de
cette méprise de MM. Agassiz et Desor : 1° que l'espèce citée par lui
comme Anasteroides, doit recevoir un nouveau nom, puisque ce
n'est pas l'Anasteroides de M. Leymerie, et nous lui imposons
celui de Collyrites subelongata ; et 2° que l'espèce de M.
Leymerie sera notre Collyrites anasteroides, portant pour
synonyme le Dysaster suprajurensis de notre Prodrome, qui lui
est identique.
Localité. Cette espèce est caractéristique de l'étage néocomien
inférieur. Elle se trouve surtout aux Lattes ; à Excragnolles (montrée
de Saint-Marin) ; à la Martre (Var) ; près de Castellane
(Basses-Alpes) ; à Néron (Isère) ; à la Chartreuse, au-dessous du pont
de Péraut ; à Martigues (Bouches-du-Rhône).
Explication des figures. Pl. 801, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, le même plus fortement grossi ; fig. 6,
une plaque grossie. (Les tubercules sont trop gros et trop saillants
dans toutes les figures.) De notre collection.
planche 801,
extrait
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