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Echinocyamidae
Lambert & Thiery
1914, p.287
Genre type : Echinocyamus Van
Phelsum, 1774
Description succincte de la famille : Test de
petite taille, ovale, aplati mais avec les marges épaisses. Système apical
montrant quatre gonopores. Pétales ouverts. Péristome circulaire. Périprocte
ovale, s'ouvrant entre les premières et la secondes plaques
interambulacraires appairées.
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Genre
Echinocyamus
van Phelsum, 1774
Lettre sur les
oursins, p.131
Espèce type
Spatangus pusillus
Muller, 1776
(désignation par
règlement du code international de nomenclature zoologique, 1948)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Eocène moyen -
Actuel
Syn.
Anaster
Sismonda, 1842, p.46 ;
espèce type : Anaster studeri
Sismonda, 1842, synonyme subjectif plus récent
Echinocentrotus
Checchia-Rispoli, 1907,
synonyme objectif
Lepidocyamus
Minorov & Sagaidachny, 1984,
p.194 ;
espèce type : Echinocyamus crispus
Mazzetti, 1893, synonyme
subjectif plus récent
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description du genre
par Cotteau |
Paléontologie
française, échinides éocènes, tome II, p.348 |
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Genre ECHINOCYAMUS, Van Phelsum,
1774.
Test de
petite taille, un peu allongé, arrondi, ou sub-anguleux en avant,
légèrement dilaté dans la région postérieure, plus ou moins renflé en
dessus, épais sur les bords, plan ou subconcave en dessous. Sommet à
peu près central, subexcentrique en avant. Aires ambulacraires
subpétaloïdes, peu développées, à fleur de test, ouvertes à leur
extrémité. Zones porifères formées de pores petites, arrondis, égaux
entre eux, peu nombreux, non conjugués par un sillon. Tubercules fins,
scrobiculés, plus ou moins serrés, ordinairement homogènes, en général
plus espacés en dessous. Péristome subpentagonal, placé au milieu de
la face inférieure. Périprocte petit, arrondi, plus ou moins rapproché
de la face postérieure. Appareil apical pourvu de quatre pores
génitaux et de cinq pores ocellaires à peine visibles. Cavité interne
munie de cloisons apparentes sur les bords. Les tubercules portent de
petits radioles ordinairement cylindriques, un peu plus longs en
dessous que sur la face supérieure.
Rapports et différences.
- Ce genre, nombreux en espèces, se rapproche des Sismondia
avec lesquels il présente plusieurs caractères communs ; il s'en
distingue par sa taille plus petite et plus déprimée en dessus, par
ses aires ambulacraires moins pétaloïdes, moins développées, plus
droites, formées de pores moins abondants et plus atténués, non
conjugués, différences qui ont paru assez importantes pour ranger les
Echinocyamus dans une autre famille. Les Echinocyamus
ont beaucoup plus de rapports avec les Scutellina. Cependant
les espèces de ce dernier genre sont moins épaisses, plus amincies sur
les bords, et la position de leur périprocte est plus variable. Nous
devons reconnaître néanmoins que certaines espèces de petite taille
sont placées sur la limite des deux genres, et ce n'est pas sans
hésitation que nous les avons attribuées à l'un plutôt qu'à l'autre.
Entre les Echinocyamus et les Fibularia, les différences
sont beaucoup plus tranchées. Si leur petite taille et la disposition
de leurs pores ambulacraires les rapprochent, ils se distinguent d'une
manière très nette par des caractères importants. Chez les
Fibularia, la cavité interne est dépourvue de cloisons et les
plaques interambulacraires, beaucoup plus développées, affectent une
structure toute différente ; aussi les Fibularia ont-ils servi
de type à une petite famille particulière, celle des Fibularidées, que
nous décrivons plus loin.
Histoire. - Le nom d'Echinocyamus
n'est pas appliqué de la mêm manière par tous les auteurs. Van Phelsum,
en 1774, a attribué le nom d'Echinocyamus à une série de petits
oursins subglobuleux, qui paraissent presque tous appartenir au genre
actuel Fibularia. Quelques années plus tard, en 1778, Leske
reproduit la description et les figures de Van Phelsum, leur
conservant les noms donnés par cet auteur, tout en reconnaissant que
le nombre des espèces est très exagéré. Leske ajoute comme synonyme
d'une de ces espèces (Echinocyamus subangulosus), Echinus
minutus, de Pallas, remarquable, dit-il, par sa forme toujours
déprimée. En 1916, Lamarck établit le genre Fibularia, et il y
place à la fois le Fibularia ovulum, qui correspondait aux
Echinocyamus de Van Phelsum et le Fibularia tarentina, qui
était bien différent et dont Agassiz a fait plus tard le type des
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Echinocyamus, réservant
le nom de Fibularia aux espèces subglobuleuses. Agassiz n'avait
pu, ainsi qu'il le reconnaît, se procurer l'ouvrage fort rare de Van
Phelsum, mais il se basait sur les citations faites par Leske, et
s'appuyait sur ce que, parmi les espèces signalées par Van Phelsum, il
s'en trouvait une au moins, E. subangulosus, plus anguleuse et
plus déprimée que les autres, et qui était un véritable
Echinocyamus. Tout récemment, M. Lambert, ayant entre les mains
l'ouvrage de Van Phelsum, a pensé que les figures données par cet
auteur sous le nom d'Echinocyamus étaient toutes des
Fibularia, et qu'en raison du principe d'antériorité, il était
nécessaire de restituer aux Fibularia le nom plus ancien d'Echinocyamus,
et par conséquent de donner aux Fibularia d'Agassiz le nom d'Echinocyamus,
sous lequel Van Phelsum les avait désignés, en 1774. Ce serait, il me
semble, pousser bien loin les conséquences du principe d'antériorité.
Les figures que renferme l'ouvrage de Van Phelsum laissent assurément
à désirer ; dans le grossissement, elles sont pour la plupart renflées
d'une manière exagérée. Les figures représentant l'espèce de grandeur
naturelle paraissent plus exactes. L'une d'elles est subanguleuse,
légèrement déprimée, ferè-applanata, suivant Leske, qui lui
donna comme synonyme l'Echinus minutus, de Pallas, et ne peut
être qu'un véritable Echinocyamus, probablement l'E.
pusillus. or il suffit, pour se conformer aux règles de la
nomenclature, qu'une des espèces figurées par Van Phelsum soit un
véritable Echinocyamus. Notons encore que Van Phelsum déclare
que les exemplaires qui ont servi à établir ses Echinocyamus,
provenant du Musée Cramer, avaient été recueillis en Amérique et aussi
dans le golfe Adriatique, tandis que les Fibularia, propres à
la mer des Indes, n'ont jamais été rencontrés sur les côtes de
l'Amérique et encore moins dans le golfe Adriatique où abondent les
Echinocyamus.
Autant il nous paraît
nécessaire, lorsque les faits sont positifs et indiscutables, de
revenir au principe de l'antériorité qui doit toujours être respecté,
autant il serait dangereux, quand la question est douteuse et sujette
à controverse, d'adopter des modifications qui n'auraient d'autre
résultat que d'apporter une grande perturbation dans la nomenclature
et de compliquer la synonymie.
Le
genre Echinocyamus commence à se montrer à l'époque éocène ; il
existe également dans les terrains miocènes et pliocènes et dans les
mers actuelles.
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Echinocyamus pusillus
(Müller,1776) |
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diagnose originale de
l'espèce par Müller,1776 |
Zoologiae
danicae prodromus, seu animalium Daniae et Norvegiae indigenarum
characteres, nomina et synonyma imprimis popularium, p.236 |
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2851. S. pusillus ovalis
ambulacris quinis, ano remoto. * +
Fol-Trin, aph. 2, 485.
nom. gen.
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Echinocyamus pusillus
(Müller,1776) -
Quaternaire, Cadzand, Pays Bas, 8 mm |
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Echinocyamus pusillus
(Müller,1776) -
Pléistocène, Calabrien, Lentini, Sicile, 13 mm |
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Echinocyamus inflatus
(Desor,1825) |
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diagnose originale de
l'espèce par Defrance, 1825 |
Dictionnaire des
sciences naturelles, t.48, p.230 |
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Scutelle enflée :
Scutella inflata, Def. Cette petite espèce diffère de la précédente
(NDLR Scutella
lenticularis) en ce
qu'elle est ovale, enflée, un peu concave en dessous, et que l'anus
est placé en dessous, près du bord. Son plus grand diamètre est de
deux lignes. Fossile de Grignon et de Parnes, département de l'Oise,
dans la couche du calcaire grossier. |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains tertiaires, t.2, p.351 |
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N° 244. -
Echinocyamus inflatus (Defrance)
Desor, 1857.
Pl. 287, fig.
4-15.
Espèce
de petite taille, ovale, arrondie et un peu anguleuse en avant,
légèrement dilatée et subrostrée en arrière. Face supérieure
uniformément renflée, épaisse sur les bords. Face inférieure
subpulvinée, presque plane, un peu déprimée autour du péristome.
Sommet ambulacraire excentrique en avant. Aires ambulacraires courtes,
superficielles, droites, très ouvertes à l'extrémité, les deux aires
postérieures plus longues que les autres. Zones porifères formées de
petits pores arrondis, peu nombreux, espacés, non conjugués par un
sillon, disparaissant à une assez grande distance du bord. Zone
interporifère à peu près de même largeur que l'une des zones
porifères, plus large dans l'aire ambulacraire antérieure que dans les
autres. De légères dépressions correspondent, sur la face inférieure,
aux aires ambulacraires. Tubercules petits, scrobiculés, épars, un peu
plus serrés vers l'ambitus que sur la face supérieure ou en dessous.
Péristome assez grand , subcirculaire, légèrement ovale, situé au
milieu de la face inférieure, dans une dépression à peine sensible.
Périprocte beaucoup plus petit, s'ouvrant à peu de distance du bord
postérieur. Appareil apical assez grand, presque carré, muni de quatre
pores génitaux, les pores antérieurs plus rapprochés que les autres.
Cette
espèce, très abondamment répandue dans le calcaire grossier du bassin
parisien, varie un peu dans sa forme plus ou moins ovale, plus ou
moins dilatée et rostrée en arrière. Le périprocte, placé toujours à
une certaine distance du bord, varie aussi dans sa position. Nous
rapportons à l'Echinocyamus inflatus un petit exemplaire de
Grignon, chez lequel le périprocte est presque marginal et qui ne
saurait, cependant, être distingué du type. L'usure du test, comme
dans quelques espèces du genre Scutellina, produit, chez
certains exemplaires, de petites dépressions régulières plus ou moins
apparentes, mais dont il ne faut tenir aucun compte, au point de vue
de la distinction de l'espèce.
Hauteur, 3 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 7 millimètres;
diamètre transversal, 6 millimètres.
Rapports et différences.
— L'E. inflatus est bien caractérisé par sa forme ovale,
arrondie et un peu anguleuse en avant ; par sa face supérieure
uniformément renflée et épaisse sur les bords; par sa face inférieure
subpulvinée et marquée de sillons atténués; par son sommet
ambulacraire excentrique en |
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avant; par
ses aires postérieures plus longues que les autres; par son aire
antérieure plus ouverte. Voisine des individus jeunes de l'Echinoc.
pusillus, des côtes de France, il s'en distingue par sa forme plus
épaisse, moins anguleuse, par sa face inférieure plus pulvinée et
marquée de sillons atténués; par son sommet ambulacraire plus
excentrique en avant ; par ses aires ambulacraires plus inégales.
Histoire. — Cette petite
espèce, connue depuis longtemps, puisqu'elle a été mentionnée pour la
première fois par Defrance, en 1827, a été souvent citée par les
auteurs, mais n'a jamais été ni décrite, ni figurée. Désignée par Des
Moulins, sous le nom Francei, elle a été réunie à tort par
Agassiz à l'E. piriformis, espèce bien différente qui jusqu'ici
paraît propre au calcaire à astéries de la Gironde.
Localités. — Grignon,
Houdan, Chaussy, Four, Banthelu, Théméricourt (Seine-et-Oise); Parnes,
Chaumont, Marquemont, Ponchon, Les Groux, Gourd, Chambors, Damery,
Saint-Félix (Oise); Fontenay, Fours, Civières, Cahaignes, Auteverne,
Écos, Cocherel (Eure). Commun. Éocène moyen.
École des Mines de Paris, collection de la Sorbonne, collection
Besançon, Gauthier, Peron, Cotteau, etc.
Explication des figures. — Pl. 287, fig. 4, E. inflatus, de
Théméricourt, de la collection Cotteau, vu de côté; fig. 5, face
supérieure; fig. 6, face inférieure ; fig. 7, portion de la face
supérieure, grossie; fig. 8, portion de la face inférieure, grossie;
fig. 9, autre exemplaire plus jeune, de Grignon, de la collection
Cotteau, vu de côté; fig. 10, face supérieure ; fig. 11, face
inférieure ; fig. 12, exemplaire un peu usé couvert d'impressions, de
Grignon, de la collection Cotteau, vu de côté; fig. 13, face
supérieure ; fig. 14, face inférieure ; fig. 15, face supérieure,
grossie.
Planche 287
(extrait)
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Echinocyamus inflatus
(Desor,1825) - Lutétien,
Damery, Marne, 8 mm |
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Echinocyamus ovatus
(Leske,1778) |
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diagnose originale de
l'espèce par Leske,1778 |
Jacobi Theodorie
Klein naturalis dispositio Echinodermatum [215] |
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Species
VII. Echinocyamus ouatus (Belg. Egelboon kolubrietey)
fuperficie puluinata ; circumferentia obtufe ouali ; bafi globofa ;
lateribus vix fulcatis ; petalis fubpuluinatis ; vertice centrali. v.
phels. l. c. Tab. I. f. 31-35. |
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Echinocyamus ovatus (Leske,1778)
- Oligocène supérieur, Doberg Bunde, Nordrheinwestfalen,
Allemagne, 5 mm |
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Echinocyamus ovatus (Leske,1778)
- Oligocène supérieur, Doberg Bunde, Nordrheinwestfalen,
Allemagne, 4,5 mm |
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Echinocyamus ovatus (Leske,1778)
- Oligocène supérieur, Doberg Bunde, Nordrheinwestfalen,
Allemagne, 4 mm |
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Echinocyamus
piriformis Agassiz, 1840 |
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description de
l'espèce par Lambert, 1915 |
description des
échinides fossiles du bordelais, p.14 |
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Fibularia piriformis
Agassiz (Echinocyamus), 1840
La
synonymie de cette espèce, assez commune dans le Calcaire à Astéries
de la Gironde, ne va pas sans de sérieuses difficultés. Les premières
citations de Grateloup et de Desmoulins sont même assez incertaines ;
les suivantes paraissent bien se rapporter aux individus décrits et
figurés, mais elles ne correspondent pas aux indications de localités
des auteurs. Toutefois à partir de d'Orbigny, toutes les mentions
concernent bien notre espèce à laquelle le nom de piriformis
appartient surtout par tradition. Mais, contrairement à l'opinion de
Tournouer, j'estime que l'on a voulu à tort lui rapporter les
Echinoneus placenta Grateloup et Fibularia scutata
Desmoulins. C'est avec raison que Tournouer, faisant disparaître un
barbarisme échappé à la plume d'Agassiz, a remplacé par un i l'y,
qui n'a jamais existé dans le mot latin pirus ni dans ses
dérivés. L'emploi de cette dernière lettre aurait exigé la leçon
pyraeformis, néologisme barbare, puisque les latin disaient
pyramidalis. Ces deux noms sont d'ailleurs également impropres,
l'espèce qui nous occupe n'étant ni pyramidale, ni piriforme.
Tournouer a indiqué chez cette espèce, à côté du type nettement
rétréci en avant, deux Variétés :
A.
Variété ovale et renflée.
B.
Variété subpentagonale et rétrécie en arrière.
On peut
y ajouter les suivantes :
C.
Variété allongée, également rétrécie en avant et en arrière.
D.
Variété circulaire.
La
Variété C se rapproche beaucoup du Fibularia affinis
Desmoulins, mais s'en distingue par la position de son périprocte,
plus rapproché du péristome que du bord.
Toutes
ces Variétés s'observent dans plusieurs gisements pour les individus
recueillis ensemble et appartenant évidemment à la même espèce.
Particulièrement à Bellefond (Mirambeau) et à Naujan (Le Retou), M.
l'abbé Labrie a réuni des séries remarquables, comprenant toutes ces
Variétés à côté du type et de nombreuses formes intermédiaires. Ces
séries comprennent |
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aussi des individus jeunes, de
moins de 5 millim. de longueur, qui offrent déjà très exactement les
caractères des adultes et ont déjà leur périprocte situé entre le
péristome et le bord. J'ai aussi recueilli avec lui dans ces gisements
es individus décortiqués, remarquables par les dépressions en
fossettes correspondant au centre de chaque plaque.
A
Targon les individus sont de petite taille (3 à 5 millim. de longueur)
et leur périprocte semble un peu plus rapproché du bord, tout en
restant moins marginal que chez F. affinis. Aux environs de
Bourg, notamment à La Reuille, M. Daleau a recueilli de nombreux
individus, tous jeunes, atteingnant rarement 4 mill. de longueur et le
plus souvent à peine 2 mill. Ces derniers plus étroits, plus allongés
ont leur périprocte naturellement plus rapproché du bord, mais se
relient insensiblement par d'autres à la forme typique. Cotteau, qui
les a examiné, hésitait à séparer ces jeunes du Fibularia
piriformis auquel Desmoulins en 1871 les réunissait, déclarant
qu'il ne voyait pas le moyen de les en distinguer. Je partage
complètement l'avis du savant Echinologue bordelais.
M.
Noetling a rapproché du F. piriformis une petite espèce des
Samlandischen Tertiars de l'Allemagne du Nord (1), qui diffère
certainement du F. piriformis par sa forme plus ovale et plus
renflée, par ses pétales formés de pores plus rapprochés et par son
périprocte moins éloigné du bord. Je propose pour elle le nom de F.
Noetlingi.
Localités.
- Le F. piriformis est une des espèces caractéristiques du
Calcaire à Astéries. Tournouer le citait à Bordeaux même et à
Château-Margaux (Sondage) ; je le possède de Saint-Jean-de-Cubza et
des environs de Pauillac. M. l'abbé Labrie l'a recueilli à Targon, à
Espiet et surtout en nombre à Mirambeau (Bellefon) et au Retou (Naujan).
Je l'ai receilli moi-même à Cambes. M. Daleau a rencontré de jeunes
individus à La Reuille et à Bourg.
(1) Die Fauna
des Samlündischen Tertiärs, I Th. L. VI, p. 190, Taf. III, fig. 2,
9.
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figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Tournouër, 1870
Recensement des échinodermes de l'étage du calcaire à astéries dans le
S.-O. de la France, p.269 |
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figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Tournouër, 1870
Recensement des échinodermes de l'étage du calcaire à astéries dans le
S.-O. de la France, p.269 |
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figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Tournouër, 1870
Recensement des échinodermes de l'étage du calcaire à astéries dans le
S.-O. de la France, p.269 |
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Echinocyamus
piriformis Agassiz, 1840
- Stampien, Gironde, 10 mm pour le spécimen isolé |
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Echinocyamus stellatus
(Capeder,1906) |
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description de
l'espèce par Cottreau, 1913 |
Echinides
néogènes du bassin méditerranéen, p.86 |
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Echinocyamus stellatus
Capeder
(Pl. VII, fig. 7-11).
M. le
professeur F.-A. Bather a bien voulu me communiquer trois
Echinocyamus (1) provenant de Malte (couches de base du
Globigerina Limestone). Ces exemplaires, catalogués E. 11323, E.
11325 des collections du British Museum, appartiennent à l'espèce
figurée par M. Gregory sous la dénomination erronée d'Echinocyamus
Studeri Sismonda. Voici les dimensions de deux de ces exemplaires
:
La forme générale
du test, toujours légèrement variable, suivant les individus, comme
chez toutes les espèces d'Echinocyamus, est largement ovale ou
un peu rétrécie en avant : le profil surtout est assez variable, les
exemplaires dont la face supérieure est convexe étant plus ou moins
renflés. L'apex non mucroné est excentrique en avant, avec quatre
pores génitaux plus ou moins visibles. Les ambulacres, relativement
courts, sont bien ouverts : je compte, en moyenne, de six à huit
paires de pores dans les ambulacres, plus ou moins distincts, suivant
les individus. La face inférieure plane n'est pulvinée qu'aux
alentours du péristome subcentral. Le périprocte, plus ou moins large,
est situé entre le péristome et le bord postérieur dont il est un peu
plus rapproché.
Rapports et
diférences. — Ces Echiuocyamus de Malte sont fort
différents de l'Echinocyamus Studeri Sism. (Anaster) de
l'Helvétien des collines de Turin, figuré par Sismonda, auquel les
identifiait M. Gregory ; M. Lambert a proposé d'en faire une espèce à
part sous le nom de Fibularia melitensis Lamb. En réalité, les
Echinocyamus en question n'appartiennent pas à une espèce
spéciale à Malte. L'étude directe des exemplaires conservés au British
Museum montre qu'ils ne se différencient pas de l'Echinocyamus
stellatus, décrit et figuré par M. Capeder, du Burdigalien et de
l'Helvétien de Sardaigne, auquel M. J. Lambert réunit avec raison
E. umbonatus Cap. (non Pomel), et E. infundibuliformis
Cap.
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Il existe
également en Sardaigne et dans le Bassin du Rhône (Burdigalien) un
autre Echinocyamus, d'abord attribué par de Loriol à l'Echinocyamus
umbonatus Pom., espèce différente du Sahélien d'Oran, et distingué
par M. Lambert, qui le nomme Fibularia Pellati [381]. Cet
Echinocyamus du Burdigalien paraît très voisin d'E. stellatus
Cap., auquel il devrait peut-être être réuni. D'après les descriptions
et les figures données par de Loriol et M. J. Lambert, E. Pellati
Lamb. (Fibularia) aurait un test de forme ovale, plus allongé,
plus déprimé, la face inférieure pulvinée, un appareil apical en
bouton plus ou moins saillant : ce sont, en somme, les seuls
caractères distinctifs de ces deux espèces dont l'apex, le péristome
et le périprocte, occupent les mêmes positions respectives.
Quoi qu'il en
soit, ces Echinocyanius de Malte ont tous les caractères de l'Echinocyamus
stellatus Cap. qui, en Sardaigne, existe dans le Burdigalien et
persisterait dans l'Helvétien. Notons, d'ailleurs, que E. stellatus
Cap. et E. Pellati Lamb. (Fibularia) sont, sans doute,
les ancêtres directs de l'Echinocyamus umbonatus Pom. du
Sahélien d'Oran.
(1) M. J.
Lambert, s'appuyant sur des figures discutées de Van Phelsum, créateur
du genre Echinocyamus, estime que tous les Echinocyamus
des auteurs doivent ètre réintégrés dans le genre Fibularia
Lmk., et inversement les Fibularia des auteurs sont pour M.
Lambert des Echinocyamus. — Cotteau avait déjà fait remarquer
que de pareilles modifications ne pouvaient qu'embrouiller la
nomenclature généralement admise : je me range à cette opinion et
continue à comprendre les Echinocyamus comme l'ont fait tous
les Échinologues.
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Echinocyamus stellatus (Capeder,1906)
- Lower Globigerina Limestone, Xlendi Bay, Gozo, Malte, average
lenght 3 mm |
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Echinocyamus tristomanthus |
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Echinocyamus tristomanthus
- Helvétien, Faluns de Doué-la-Fontaine, Noyant la Plaine,
Maine & Loire, 3 mm max. |
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