Emiratiidae
Ali, 1990, p.103
nomen correctum
pro Emiratidae, Ali, 1990, p.103
Genre type : Emiratia
Ali, 1990, p.103
Description succinte de la famille : Tubercules
primaires perforés et crénelés, ambulacres trigéminés à polygéminés. Les
assules primordiales occupent la largeur de tout l'hémi-ambulacre.
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Genre Allomma
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.105
Espèce type
Pseudodiadema normanniae
Cotteau,1863, p.468
par désignation
originale
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Cénomanien
Syn.
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Diagnose originale du genre par Pomel, 1883, p.105 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles |
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Alloma. Subhémisphérique
; apex médiocre, pentagonal, caduc. Zones porifères 4-5 géminées,
unisériées, droites aux deux bouts, onduleuses au pourtour. Péristome
médiocre, déprimé, à entailles nettes, à lèvres égales. Tubercules
perforés, crénelés, hétérogènes, les inférieurs petits, en 8 rangées
interambulacraires, formant des séries transverses, et 2 ambulacraires
avec 2 secondaires extérieures alternantes ; au pourtour 2 rangées
simples de 3 à 4 très volumineux ; au-dessus 2 rangées brusquement
réduites à de petits mamelons au milieu d'une granulation générale
très serrées. A. normaniae (Cott. Pseudodiad.) est
cénomanien.
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Allomma bonei
(Woodward,1856) |
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Description de l'espèce par Cotteau (Pseudodiad. pseudo-ornatum), 1864 |
Paléontologie française, terrains crétacés, t.VII |
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N° 2492.
Pseudodiadema pseudo-ornatum
Cotteau, 1864.
Pl. 1116, fig.
5-15.
Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement renflée en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères à fleur du test,
sub-onduleuses dans toute leur étendue, composées de pores simples,
arrondis, rapprochés les uns des autres, déviant un peu de la ligne
droite près du péristome, sans cependant se multiplier; la suture des
plaques porifères se prolonge à la base des tubercules adjacents,
notamment vers l'ambitus. Aires ambulacraires larges, à peine
renflées, munies de deux rangées de tubercules assez gros, saillants,
scrobiculés, finement crénelés et perforés, serrés i la face
inférieure, plus espacés et alternes aux approches du sommet, au
nombre de douze à treize par série, diminuant assez rapidement de
volume près du sommet et du péristome. Ces tubercules sont accompagnés
de granules inégaux, quelquefois mamelonnés, remplissant l'intervalle
laissé libre par les tubercules, formant vers l'ambitus, au milieu de
l'ambulacre, deux séries sub-sinueuses qui se réduisent à une, et
disparaissent près du péristome. Aires inter-ambulacraires peu
développées, munies de deux rangées de tubercules un peu plus gros,
surtout à la face supérieure, que ceux qui recouvrent les ambulacres,
au nombre de douze par série. Tubercules secondaires plus petits que
les tubercules principaux, mais parfaitement distincts, inégaux,
espacés, formant, entre les rangées principales et les zones
porifères, dans la région infra-marginale, deux séries irrégulières
qui s'élèvent un peu au-dessus de l'ambitus. Zone miliaire assez
large, sub-déprimée et presque nue près du sommet, plus étroite et
plus granuleuse au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la face
inférieure. Granules intermédiaires assez abondants, épars, inégaux,
quelquefois mamelonnés, augmentant un peu de volume vers l'ambitus et
près des zones porifères, disposés autour des tubercules en cercles
assez réguliers, mais interrompus à la base par les scrobicules.
Péristome petit, enfoncé, subcirculaire , marqué d'entailles à peine
apparentes. Appareil apicial assez grand, légèrement allongé,
sub-pentagonal d'après l'empreinte.
Hauteur, 12 millimètres; diamètre, 27 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 8 millimètres; diamètre, 19 millimètres.
Cette espèce est plus ou moins renflée en dessus : les exemplaires de
petite taille sont en général plus déprimés, et offrent un aspect plus
sensiblement pentagonal. |
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Rapports et différences.
- Cette espèce, désignée dans les collections, tantôt sous le nom de
P. Michelini, et plus souvent sous celui de P. ornatum,
nous a paru se distinguer de l'une et de l'autre de ces espèces, et
former un type particulier. Sa taille la rapproche du P. Michelini,
mais elle en diffère pour sa forme générale plus renflée, ses
tubercules ambulacraires et inter-ambulacraires moins serrés, plus
gros, plus saillants, moins homogènes, ses tubercules secondaires plus
abondants, plus apparents et relégués moins près des zones ,porifères,
et son péristome moins étroit. — Voisine également, du P. ornatum,
elle s'eu éloigne par sa taille moins forte, sa face supérieure moins
déprimée, sa face inférieure moins arrondie et moins rentrante, ses
tubercules principaux plus gros et moins serrés, ses tubercules
secondaires moins abondants et s'élevant à peine au-dessus de ,
l'ambitus, la zone miliaire qui partage les interambulacres moins nue
et beaucoup moins déprimée vers le sommet, son péristome moins
enfoncé, et son appareil apicial plus étroit.
Localités. — Villers-sur-Mer (Calvados); Gacé, Vimoutiers
(Orne). Assez abondant. Étage cénomanien.
École des mines (coll. Michelin); coll. Renevier, ma coll.
Explication des figures.
— Pl. 4146, flg. 5, P. pseudo-ornatum, de la coll. de l'École
des Mines, vu de côté; fig. 6, face sup.; fig. 7, face inf.; fig. 8,
aire ambul. grossie ; fig. 9,.aire inter-ambul. grossie; fig. 10,
plaque inter-ambul. grossie; fig. H, tubercule grossi, vu de profil;
fig. 12, individu jeune, de la coll. de l'École des Mines, vu de côté;
fig. 13, face sup.; fig. 14, face inf.; fig. 15, plaque interambul.
grossie.
Extrait planche
1116
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Allomma bonei
(Woodward,1856)
- Cénomanien
inférieur, Vimoutiers, Orne, 11 mm |
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Allomma bonei
(Woodward,1856)
- Cénomanien
inférieur, Vimoutiers, Orne, 13 mm |
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Genre Loriolia
Neumayr,
1881
Morphologische Studien
über fossil Echinodermen, p.570
Espèce type
Diadema foucardi
Cotteau, 1851
par désignation
originale
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Néocomien -
Aptien
Syn.
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Loriolia rosana
(Cooke,1946)
- Glen Rose
formation, Travis county, Texas, USA, 16 mm |
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Loriolia
whitneyi
(Ikins,1940) |
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Diagnose originale de l'espèce par Ikins, 1940, p.24 |
Some
echinoids from the Cretaceous of Texas |
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Genus
PSEUDODIADEMA Desor, 1858
Pseudodiadema whitneyi, n. sp. Plate 3, figs. 1a, 1b, 1c.
Description.—Test
circular in ambital outline, sides inflated and regularly curved ;
adactinal surface almost flat but slightly depressed near the
peristome ; abactinal surface depressed, convex.
The anmbulacra are straight and narrow. They widen
gently from I mm. at the discal opening to 2.5 mm. at the ambitus,
then narrow down to 1.5 mm. at the peristome. They are composed of two
rows of alternating plates. Each large plate consists of three parts
each of which contains a pair of pores. The surface is ornamented with
two rows of primary tubercles, about ten to each row. The tubercles
are scrobiculate, crenulate, and perforate. Granules are scattered on
the margins of the plates. The poriferous zones are wide. The pores
are round, uniserial, and they become irregular upon approaching the
peristome.
The interambulacra are
about 3 mm. wide at the discal opening, 5.5 mm. at the ambitus, and
2.5 mm. at the peristome. They are composed of two rows of alternating
plates, about eleven to each row. Each plate is ornamented with a
scrobiculate, crenulate boss which bears a spherical, perforate
mamelon. Granules are scattered on the outer margins of the plates.
The discal opening is
large and subpentagonal to oval.. The margin is smooth and there is no
posterior groove.
The peristome is small,
decagonal, and is marked by ten moderately developed branchial
incisions. The lips of the interambulacra are about three times as
wide as those of the ambulacra. |
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Related forms. -
This species does not appear to be closely related to any yet
described. It may be readily distinguished from Trochotiara texana
(Roemer) which also occurs in the same formation by its subpemagonal
to oval discal opening which has no posterior notch and by the
structure of the ambulacral plates.
Dimensions. -
Diameter at ambitus, 13 mm.; height, 6 mm.; discal opening, 6 mm.;
peristome, 6 mm.
Occurrence. - Upper
clays of the Walnut formation. Locality. - Borrow pit on west side of
road i mile north of Leander, Texas.
Extrait planche
3
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Loriola
whitneyi
(Ikins,1940)
- Albien, Walnut
formation, Mills county, Texas, 10 mm |
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Loriolia wrightii
(Cotteau,1857) |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1857 |
Echinides du département de la Sarthe, p.28 |
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N. 9. pseudodiadema wrightii,
Cotteau, 1857.
Pl. VI, fig.
4-7.
Hauteur, 8
millimètres 1/2 ; diamètre, 19 millimètres.
Espèce de
taille moyenne, subdéprimée , très-sensiblement pentagonale. Aires
interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules diminuant
assez rapidement de volume aux approches du sommet et de la bouche.
Tubercules secondaires nuls. Granules intermédiaires formant, autour
des tubercules principaux, des séries régulières. Zone miliaire ]are,
presque nue à la face supérieure. Ambulacres renflés, se rétrécissant
rapidement près du sommet, garnis de deux rangées de tubercules
séparées par un mince filet de granules; comme dans les
interambulacres, les granules se prolongent souvent entre les
tubercules en séries horizontales très-régulières. Pores simples, se
multipliant à peine près de la bouche qui est relativement petite,
subconcave et marquée d'entailles peu profondes.
rapports et différences.
Confondue, par M. Desor avec le Pseudodiadema lenticulatum , cette
espèce s'en distingue par sa taille plus forte, ordinairement plus
renflée, par sa forme pentagonale et ses aires ambulacraires
très-étroites près du sommet. Elle présenta aussi quelque ressemblance
avec le Pseudodiadema inaequale de l'étage callovien ; cependant cette
dernière espèce sera toujours reconnaissable à sa taille un peu plus
développée, à ses tubercules plus uniformes, plus serrés, à ses
granules disposés en cordons moins réguliers, à sa bouche plus grande,
moins concave et marquée d'entailles plus profondes: Voisine également
du Pseudodiadema Bailyi, Wright, du Cornbrash d'Angleterre , elle en
diffère par sa forme plus pentagonale, par ses tubercules moins gros
et formant, sur les aires interambulacraires deux rangées beaucoup
plus écartées, par ses ambulacres très-étroits près du sommet. |
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loc. — Hyéré,
Saint-Pierre-des-Bois , Noyon-sur-Sarthe, Pécheseul près Avoise,
Chemiré-le-Gaudin, Marelles, Monné. Assez commun.
Tabl. de M. Triger, Forest Marble, ass. n°1.
Coll. Davoust, Guéranger, Chaudron, Triger, Cotteau.
Explic. des fig. - Pl.
VI, fig. 4 Psendodiailema Wrightii , vu de côté, de la collection do
M. Davoust. Fig. 5, le même, vu sur la face sup. — Fig. 6, le même, vu
sur la face inf. — Fig. 1, plaques ambulacraires et interambulacraires
grossies.
Extrait planche
VI
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Loriola
wrightii
(Cotteau,1857)
- Callovien
moyen, Degré, Sarthe, 19 mm |
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Loriola
wrightii
(Cotteau,1857)
- Callovien
supérieur, Mortagne au Perche, Orne, 16 mm |
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Genre Polydiadema
Lambert,
1888
Note sur un nouveau
genre d'échinide de la craie de l'Yonne, p.13
Espèce type
Diadema davidsonii
Wright, 1851
par désignation
subséquente de Lambert & Thierry, 1911, Essai de nomenclature raisonnée des
échinides, p.189
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Toarcien -
Cénomanien
Syn.
-
Trochotiara
Lambert, 1901, p.236 ; espèce type :
Diadema priscum
Agassiz,1840
-
Aplodiadema
de Loriol, 1902, p.49 ; espèce type :
Pseudodiadema langi
Desor,1856
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Diagnose originale du genre par Lambert |
Note
sur un nouveau genre d'échinide de la craie de l'Yonne, 1888, p.13 (note
infrapaginale n°2) |
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NDLR : note
infra-paginale (2) renvoyant au nom Plesiodiadema, utilisé par Duncan.
(2) En
employant ce nom, l'auteur anglais a sans doute oublié qu'il avait
déjà été proposé, en 1883, par M. Pomel (Genera, p.106) pour
une espèce vivante d'Aspidodiadema : A. microtuberculatum,
Al. Agassiz, qui est devenue le Plesiodiadema microtuberculatum,
(Al. Agassiz) Pomel.
Plus
heureux que moi, M. Pomel a sans doute pu étudier ce rare Echinide
rapporté par le Challenger des grands fonds du Pacifique et de
l'Atlantique austral (par environ 4,000 mètres de profondeur) ; mais
il faut regretter qu'il n'en ait pas donné une diagnose plus complète.
Selon M. Pomel, le Plesiodiadema diffère de l'Aspidodiadema
uniquement par la présence d'un double rang de petits tubercules
ambulacraires, tandis que les ambulacres d'Aspidiodiadema ne
porteraient que de simples granules (comme les Cidaris).
Malheureusement, dans son bel ouvrage : Voyage of Challenger
(Vol. III, part xi. Report on the Echinoiden, p.65, pl. VIII, fig. 10,
16), M. Alexandre Agassiz déclare positivement que son A.
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microtuberculatum n'a pas
de gros tubercules ambulacraires, tandis que son A. tonsum
porte dans l'ambulacre des tubercules primaires, limités à la face
inférieure, comme ceux des Hemicidaris. L'examen de la planche
ne fait que confirmer les déclarations du texte, et il est évident
qu'il y a contradiction absolue entre les drescriptions (sic)
d'Al. Agassiz et celles de M. Pomel. Le premier qui a eu sous les yeux
des matériaux très étendus et a créé les espèces ne saurait être
convaincu d'erreur. Il faut donc reconnaître que le second a interposé
les types de ses genres. Dans ces conditions, bien que le genre
Plesiodiadema, Pomel, étant le résultat d'une méprise ne puisse
être conservé, l'on ne saurait maintenir le genre Plesiodadema
(sic), Duncan, puisque ce nom a déjà été employé dans la
méthode avec une acception différente, et je propose de la remplacer
par celui de Polydiadema. |
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Polydiadema
bipunctata
(Desor,1856) |
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Diagnose originale de l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides fossiles, p.77 |
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bipunctata
Desor, nov. sp. Grande espèce qui rappelle par sa forme le
Pseudodiadema hemisphaericum, mais les pores, loin d'être simples,
sont dédoublés non-seulement au sommet, mais jusqu'à l'ambitus. Les
tubercules interambulacraires sont flanqués de deux rangées de
tubercules secondaires dont l'externe se prolonge à peu près jusqu'au
sommet.
Argovien de Birmanndorf (Argovie). Rare.
Coll.
Moesch, Mus. Bâle. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie 2, p.292 |
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N° 349.
Pseudodiadema bipunctatum, Desor, 1856
Pl. 339 et
340.
Espèce de grande taille, subpentagonale, renflée en dessus, presque
plane en dessous. Zones porifères droites, à fleur de test, composées
de pores dédoublés sur toute la face supérieure, sans que cependant ce
dédoublement soit très prononcé, simples vers l'ambitus, se
multipliant aux approches du péristome. Aires ambulacraires renflées,
étroites surtout près du sommet, garnies de deux rangées de tubercules
crénelés, perforés, assez fortement mamelonnés, scrobiculé, au nombre
de treize à quatorze par série ; ces deux rangées, resserrées par les
zones porifères, deviennent alternes et se réduisent le plus souvent à
une seule, en arrivant au sommet. Granules intermédiaires peu
abondants, inégaux, formant à la face supérieure une seule rangée
sinueuse, irrégulière qui semble se dédoubler vers l'ambitus ; les
plus gros de ces granules, visiblement mamelonnés, se montrent à
l'angle des plaques. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées
de tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les aires
ambulacraires, cependant plus développés et plus largement scrobiculés
à la face supérieure, au nombre de treize à quatorze par série.
Tubercules secondaires très abondants, inégaux, le plus souvent
mamelonnés, crénelés et perforés, formant quatre rangées inégales et
irrégulières, deux sur le bord externe des aires interambulacraires,
près des zones porifères, et les deux autres au milieu des rangées
principales ; ces tubercules secondaires, bien développés surtout vers
l'ambitus, s'élèvent très haut et ne disparaissent que vers le sommet.
Zone miliaire large, nue et très déprimée à sa partie supérieure,
couverte de granules fins, serrés, inégaux, se groupant en
demi-cercles, autour des tubercules principaux et secondaires.
Péristome circulaire, à fleur de test, de médiocre étendue, muni
d'entailles apparentes et relevées sur les bords. La lèvre
ambulacraire est presque droite et beaucoup plus large que celle qui
correspond aux aires interambulacraires. Appareil apical grnad,
pentagonal, à en juger par l'empreinte.
Hauteur, 18 millimètres ; diamètre transversal, 44 millimètres.
Cette espèce dont nous connaissons un grand nombre d'échantillons
varie dans quelques-uns de ses caractères : sa forme générale est plus
ou moins pentagonale, sa face supérieure plus ou moins renflée. Dans
certains exemplaires, les tubercules secondaires sont très nombreux et
très développés ; dans quelques autres ils sont beaucoup moins
abondants et remplacés par des granules plus serrés, plus fins, plus
homogènes, donnant aux aires interambulacraires un aspect moins
tuberculeux.
Nous rapportons à cette espèce un exemplaire de taille plus forte et
dont l'aspect est encore plus tuberculeux : sa hauteur est de 20
millimètres et son diamètre de 51 millimètres ; ses aires
ambulacraires sont moins étroites près du sommet et présentent à
l'ambitus, au milieu des granules, une rangée irrégulière de petits
tubercules secondaires visiblement crénelés et perforés. Les
tubercules secondaires des aires interambulacraires sont aussi plus
nombreux et plus développés et s'élèvent plus haut. Ces différences ne
nous ont pas paru suffisantes pour séparer cet individu du P.
bipunctatum.
Rapports et différences.
- Nous avions désigné, dans plusieurs collections, l'espèce qui nous
occupe sous le nom de P. Burgundiae ; elle nous a paru devoir
être réunie au P. bipunctatum, tout en différant un peu par sa
taille plus forte et son aspect plus pentagonal tu type figuré par M.
de Loriol dans l'Echinologie helvétique. Par l'abondance de ses
tubercules secondaires, le P. bipunctatum se rapproche du P.
aroviense, Thurmann, que nous décrivons plus loin ; il s'en
distingue par sa
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forme plus
haute et plus renflée, par ses aires interambulacraires plus déprimée
près du sommet, par ses pores ambulacraires beaucoup moins fortement
et régulièrement bigéminés, par ses tubercules relativement moins
saillants, moins mamelonnés, mais bien plus nombreux et plus largement
perforés. Le P. bipunctatum offre également quelques rapports
avec le P. aequale ; en le décrivant nous indiquons les
caractères qui séparent les deux espèces.
Localités. - Sennevoy,
Etrochey (Yonne) ; Laignes, Châtillon-sur-Seine, sélongey, Daix,
Asnières, Courcelles-Monts, Velay-sur-Ouche (Côte-d'Or) ; Tournus
(Saône-et-Loire) ; Saint-Aussian près Bologne (Haute-Marne). Assez
commun. Etage oxfordien supérieur couche à spongiaires.
Collection de la Sorbonne, Musée de Dijon, Musée de Genève (Martin),
collection Marion, Royer, Gauthier, Lambert, ma collection.
Localités autres que la France.
- Mandach (Argovie). Couches de Birmensdorf. - Remigen, Lauffohr
(Argovie) ; Chetre près Délémont (Jura bernois). Terrain à chailles.
Explication des figures.
- Pl. 339, fig. 1. P. bipunctatum, de Daix, du Musée de Genève
(collection Martin), vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3,
aire ambulacraire grossie ; fig. 4, aire interambulacraire grossie ;
fig. 5, autre individu de Tournus, de la collection de la Sorbonne (M.
Munier-Chalmas), vu de côté ; fig. 6, face supérieure. - Pl. 340, fig.
1, exemplaire de grande taille et très tuberculeux de Laignes, de ma
collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, portion supérieure de l'aire ambulacraire grossie
; fig. 5. portion de l'aire ambulacraire prise à l'ambitus, grossie ;
fig. 6, plaque interambulacraire grossie.
Extrait planches
339 et 340
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Polydiadema
bipunctata
(Desor,1856)
- Oxfordien moyen,
Pamproux, Deux Sèvres, 16 mm |
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Polydiadema
bipunctata
(Desor,1856)
- Oxfordien, Rom,
Vienne, 28 mm |
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Polydiadema bourgueti
(Agassiz,1846) |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.415 |
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N° 2472.
Pseudodiadema Bourgueti, Desor, 1856
(Agassiz,
1836).
Pl. 1095, fig.
15-19 ; pl. 1096 et 1097, fig.1-11.
Q.84
Espèce de taille moyenne, circulaire, très-légèrement subpentagonale,
médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères droites, composées de pores simples, arrondis, très-ouverts,
rapprochés les uns des autres, quelquefois assez irrégulièrement
superposés à la face supérieure, se multipliant toujours près du
péristome. Aires ambulacraires larges, garnies de deux rangées de
tubercules plus ou moins serrés, finement crénelés et perforés,
diminuant de volume à la face supérieure, au nombre, dans les plus
gros exemplaires, de quinze à selle par série. Ces tubercules sont
placés sur le bord des zones porifères et laissent entre eux un
intervalle assez étendu, occupé par des granules abondants, pressés,
homogènes, qui se prolongent en si ries horizontales entre les
tubercules de la face supérieure. Vers l'ambitus, l'intervalle qui
sépare les deux rangées est plus étroit; les granules qui l'occupent
sont plus inégaux, quelquefois mamelonnés, et se réduisent, en
descendant vers le péristome, à une rangée fine et sub-sinueuse.
Tubercules interambulacraires un peu plus gros et moins serrés que
ceux qui couvrent les ambulacres, au nombre de quatorze à quinze par
rangée, diminuant de volume à la face supérieure. Scrobicules
apparents, circulaires, se touchant par la base vers l'ambitus,
séparés, à la face supérieure, par des granules plus ou moins
abondants. Tubercules secondaires très-peu développés, visibles
surtout à la face inférieure, formant, sur le bord des zones
porifères, deux rangées illégales, irrégulières, qui disparaissent
au-dessus de l'ambitus et tendent alors à se confondre avec les
granules qui les accompagnent. Quelques petits tubercules secondaires
épars, inégaux, se montrent également au milieu des deux rangées de
tubercules, mais seulement à la face inférieure. Zone miliaire large,
plus ou moins déprimée au sommet. Granules intermédiaires abondants,
serrés, homogènes, occupant toute la zone miliaire, à l'exception de
la partie supérieure qui est presque nue. Au-dessous de l'ambitus, les
granules sont plus rares, moins homogènes, plus inégaux, quelquefois
mamelonnés, et passent insensiblement aux petits tubercules
secondaires que nous avons signalés. Péristome médiocrement développé,
s'ouvrant dans une dépression du test, sub•circulaire, décagonal,
marqué d'entailles relevées Sur le< bords. Appareil apicial grand,
pentagonal, anguleux, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée. Nous
ne connaissons que quelques plaques génitales et ocellaires conservées
chez un de nos exemplaires : les plaques génitales sont granuleuses,
sub-pentagonales, perforées près du bord; les plaques ocellaires sont
également granuleuses et presque aussi grandes que les autres ; les
deux plaques ocellaires postérieures paraissent étroites et allongées,
comme dans certaines espèces du genre Acrosalenia (A.
decorata et patella).
Type de l'Yonne : hauteur, 11 millimètres; diamètre, 27 millimètres.
Var. A (P. Foucardi) : hauteur, 11 millimètres ; diamètre, 14
millimètres.
Var. C (individu jeune) : hauteur, 4 millimètres; diamètre, 18
millimètres.
Les radioles des tubercules ne sont conservés dans aucun de nos
échantillons. L'un d'eux, cependant, présente, adhérent encore aux
granules de la face supérieure, un grand nombre de 'petites baguettes
fines, allongées, sub-cylindriques, homogènes, pressées les unes
contre les autres.
Hauteur, 44 millimètres; diamètre, 13 millimètres.
Le P. Bourgueti, abondamment répandu dans le terrain néocomien
de France et de Suisse, varie dans sa forme, sa taille, le nombre et
la grosseur de ses tubercules. Dans nos Études sur les Échinides de
l'Yonne, nous avons établi trois variétés principales, dont voici les
caractères distinctifs :
La variété A. Pseudodiadema Foucardi, Desor (Diadema,
Cott.), diffère du type par sa face supérieure élevée, sub-conique,
l'absence presque complète de tubercules secondaires, et ses
tubercules ambulacraires beaucoup plus petits, à la face supérieure,
que ceux qui garnissent les interambulacres. Le renflement de la face
supérieure est, sans aucun doute, accidentel, et nous considérons
comme appartenant à cette même variété certains exemplaires, qui, tout
en étant beaucoup plus déprimés, offrent la même disposition de
tubercules (pl. 1097, fig. 1-8).
La variété B est remarquable par sa forme circulaire, déprimée, ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires peu nombreux, plus
développés vers l'ambitus et diminuant rapidement de volume à la face
supérieure. Cette variété présente, au premier aspect, beaucoup de
ressemblance avec les figures que M. Agassiz, dans la Description des
Échinodermes de la Suisse, a données du Pseudodiadema Lucae.
Cette dernière espèce, dont le gisement est assez problématique, se
distingue de la variété qui nous occupe par sa forme plus épaisse, sa
taille plus grande, ses tubercules interambulacraires plus gros ,
accompagnés d'une granulation plus fine, et se rapproche davantage,
comme nous le verrons plus loin, du P. Rhodani, dont elle
représente probablement le jeune âge. |
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RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
- Le P. Bourgueti, tel que nous venons de le circonscrire, sera
toujours reconnaissable à sa forme circulaire et médiocrement renflée,
à ses tubercules principaux apparents surtout vers l'ambitus, et
diminuant rapidement de volume à la face supérieure, à ses tubercules
secondaires très-peu nombreux, aux granules fins, abondants, serrés,
homogènes qui garnissent l'espace intermédiaire, à son appareil
apicial grand, pentagonal, anguleux, à son péristome décagonal plus ou
moins large, légèrement enfoncé. Plusieurs de ces caractères
rapprochent le P. Bourgueti du P. rotulare, avec lequel
on le rencontre associé; cependant, entre les deux espèces, la
confusion n'est pas possible, et nous verrons, en décrivant le P.
rotulare, les différences importantes qui les séparent.
HISTOIRE. — Bourguet, en
1742, a donné de cette jolie espèce une figure très-mauvaise, et
cependant reconnaissable. En 1836, M. Agassiz l'a rapportée à tort au
Diadema ornatum de Goldfuss ; quelques années plus tard, il
revint sur cette erreur, et, dédiant cette espèce au naturaliste qui
le premier l'avait fait figurer, il la décrivit sous le nom de
Bourgueil, qu'elle a conservé depuis. En 1856, M. Desor plaça cette
espèce dans son genre Pseudodiadema. Dans nos Études sur les
Échinides de l' Yonne, nous lui avons réuni notre Diadema Foucardi,
qui n'en est qu'une variété plus élevée et à tubercules supérieurs
plus fins.
LOCALITÉS. - Cinquetral,
les Rousses (Jura). Rare. Zone du Pygurus rostratus, néocomien
inf. — Renaud - du-Mont, près Morteau ( Doubs ); Germigney
(Haute-Saône); Vassy (Haute-Marne); Vandoeuvre, Marolles (Aube) ;
Moneteau, Auxerre, Gy-l'Evéque (métairie Foudriat), Leugny, Fontenoy,
Saints, Saint-Sauveur, Pereuse (Yonne); Cras (Ain); mont. Salève
(Savoie). Assez abondant. Zone de l'Echinospatagus cordiformis,
néocomien moyen.
Musée de Paris (coll. d'Orbigny); École des mines (coll. Michelin);
coll. de la Sorbonne, Kœchlin Schlumberger, Renevier, Ebray, Moreau,
Perron, Dupin, Jaccard, Gilléron, Perceval de Loriot, Ricordeau,
Foucard, ma collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE.
- Hauterive, Cressier, Sainte-Croix, Mauremont, Neuveville (Suisse).
Abondant. Néocomien moyen.
EXPLICATION DES FIGURES.
- Pl. 1095, fig. 15, P. Bourgueti , indiv. jeune, var. C, du
néocom. inf. de Cinquetral, de la coIl. de M. Guirand, vu de côté;
fig. 16, face sup.; fig. 17, fiice inf.; fig. 18, ambulacre grossi;
fig. 19, aire interambulacraire grossie. - PI. 1096, fig. 1, P.
Bourgueti, type du néocom. moyen de l'Yonne, de ma coll., vu dp
côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre grossi
; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; fig. 6, plaque
inter-ambulacraire grossie; fig. 7, var. B, néocom. moyen de l'Yonne,
de ma coll.; fig. 8, face sup.; fig. 9, face inf.; fig. 10, ambulacre
grossi ; fig. 11, plaque interambulacraire grossie; fig. 12, var. C,
du néocom. moyen de l'Yonne. de la coll. de M. Ricordeau, vu de côté ;
fig. 13, face sup.; fig. 14, face inf.; fig. 15, P. Bourgueti,
type du néocom. d'Hauterive (Suisse), de la coll. de M. Gilléron, vu
de côté; fig. 16, face sup. - PI. 1097, fig. 1, var. A (Ps.
Foucardi), du néocom. moyen de l'Yonne, de la coll. de M. Foucard,
vu de côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre
grossi; fig. 5, aire interambulacraire, plaques génitales et
ocellaires grossies; fig. 6, var. à gros tubercules, du néocom. moyen
de Morteau, de ma coll.; fig. 7, face sup.; fig. 8, face inf.; fig. 9,
indiv. jeune montrant de petits radioles adhérents aux granules; fig.
10, le même grossi.
La variété C, de petite taille, sensiblement pentagonale, également
déprimée en dessus et en dessous, garnie de tubercules uniformes,
relativement très-gros et très-saillants, et ne laissant que peu de
place aux granules intermédiaires, est reconnaissable en outre à son
péristome largement ouvert. Cette dernière variété est, sans
contredit, celle qui s'éloigne le plus du type, et nous n'aurions pas
hésité à y voir une espèce particulière, si nous n'avions trouvé, dans
les mêmes couches, certains exemplaires de petite taille, qui, tout en
ayant la même forme pentagonale et déprimée, sont garnis de tubercules
un peu moins gros et de granules plus nombreux, et ne sauraient être
spécifiquement distingués du P. Bourgueti. La variété C est,
sans doute, le jeune âge du P. Bourgueti ; nous sommes d'autant
plus porté à l'admettre, que nous verrons plus loin les individus
jeunes du P. rotulare (P. macrostoma) éprouver des
modifications de même nature dans leur forme générale, dans la
disposition de leurs tubercules. dans la grandeur de leur péristome,
et ne différer de la variété qui nous occcupe que par leurs tubercules
interambulacraires plus petits et la présence de tubercules
secondaires.
Extrait planches
1095-1097
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Polydiadema bourgueti
(Agassiz,1846)
- Barrémien,
Imouzer, Agadir, Maroc, plaque 132 mm |
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Polydiadema bourgueti
(Agassiz,1846)
- Barrémien,
Imouzer, Agadir, Maroc, plaque 102 mm |
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Polydiadema bourgueti
(Agassiz,1846)
- Ida Ou Trhouma,
Tamri - Ananar, Nord Agadir, Maroc, 14 mm |
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Polydiadema depressa
(Agassiz in
Ag. & Desor,1846) |
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Diagnose originale de l'espèce par Agassiz in Ag. &Desor, 1846 |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, VI, p.349 |
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depressum
Agass. - Q 56. - Cat. syst. p.8. - Tubercules ambulacraires et
interambulacraires d'égale grosseur. Face supérieure plane. Point de
tubercules secondaires.
Ool. inf. de Sainte-Honorine, Ranville. - D'Orbigny |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains Jurassiques, échinides réguliers, tome X,
2ème partie, p.240 |
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N° 330.
Pseudodiadema depressum (Agassiz)
Desor, 1856.
Pl. 324.
Espèce de taille moyenne, subpentagonale, également déprimée en dessus
et en dessous. Zones porifères étroites, composées de pores simples,
directement superposés à la face supérieure, un peu onduleux vers
l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires
légèrement renflées, étroites vers le sommet, s'élargissant à
l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules assez gros,
saillants, crénelés, perforés, fortement mamelonnés, au nombre de
douze à treize par série, diminuant graduellement de volume aux
approches du sommet et du péristome. Granules intermédiaires assez
abondants, se prolongeant à la face supérieure entre les tubercules et
formant, à partir de l'ambitus, entre les tubercules plus saillants et
plus serrés, une rangée subsinueuse qui descend en ondulant jusqu'au
péristome. Aires interambulacraires assez larges, pourvues de deux
rangées de tubercules de même nature que ceux qui couvrent le;
ambulacres, un peu plus développés vers l'ambitus, un peu plus espacés
à la face supérieure, au nombre de dix à onze par série. Chaque série
aboutit, près du sommet, à l'angle externe des aires
interambulacraires. Tubercules secondaires presque nuls, remplacés,
sur le bord des zones porifères, par une rangée irrégulière de
granules inégaux, souvent mamelonnés et perforés, qui disparaissent
avant d'arriver au sommet. Zone miliaire occupée, à l'exception de la
partie supérieure qui est nue et déprimée, par des granules abondants,
inégaux, serrés, disposés en demi-cercles autour des tubercules et
remplissant l'espace intermédiaire. A la face inférieure, la zone
miliaire se rétrécit et, disparaît près du péristome. Quelques petits
granules, inégaux et serrés, se montrent à l'angle externe des
tubercules, notamment vers l'ambitus. Péristome médiocrement
développé, légèrement enfoncé, presque à fleur de test, marqué
d'entailles profondes et relevées sur les bords. Appareil apical
grand, pentagonal, à en juger par la place qu'il occupait.
Hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 21 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 17 millimètres.
Rapports et différences.
- Cette espèce, par sa forme déprimée et la disposition de ses
tubercules, offre beaucoup de rapports avec le P. pentagonum ;
nous avons indiqué plus haut les caractères qui la distinguent. Notre
espèce est également très voisine du P. homostigma : c'est le
même aspect déprimé, la même disposition des tubercules ambulacraires
et interambulacraires et des granules qui les accompagnent, le même
arrangement des pores ambulacraires. Suivant M. de Loriol, le P.
homostigma se distingue du P. depressum par sa forme plus
circulaire et, moins aplatie, par ses aires ambulacraires plus larges,
par son péristome plus étroit et ses tubercules plus uniformes. Ces
caractères n'ont que peu d'importance,
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et peut-être
le P. homostigma devra-t-il être réuni au P. depressum.
Provisoirement nous avons maintenu les deux espèces dans la méthode.
Sous le nom de P. homostigma, M. Quenstedt figure un
Pseudodiadema à très petits tubercules espacés, bien différent de
celui qui a été décrit et figuré, sous le môme nom, par MM. Wright et
de Loriol.
Localités. - Bayeux,
Sainte-Honorine de Perthes (Calvados); Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre)
; Bligny-sur-Ouche (Côte-d'Or); la Tour-du-Pré près Avallon (Yonne);
Placé (Saône-et-Loire); Langres (Haute-Marne); Tennie (Four à dans)
(Sarthe) ; environs de Nancy, Moyeuvre (Meurthe-et-Moselle). Assez
rare. Étage bajocien. — Fort-Yon (Côte-d'Or); Solutré
(Saône-et-Loire). Étage bathonien.
Collection de l'École des mines de Paris, collection Schlumberger,
Berthelin, Babeau, Gauthier, Pellat, Marion, ma collection.
LOCALITÉS
AUTRES QUE LA FRANCE. - Crickley, Leckhampton, Dundry Hills,
Andoversford. Étage bajocien. —111inchina mpton, Tetbury-road
Station, Stanton, Wilts, Pickwick (Angleterre). Étage bathonien.
Explication des figures.
- Pl. 324, fig. 1, P. depressum, de Moyeuvre
(Meurthe-et-Moselle), de la collection de M. Schlumberger, vu de côté;
fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire
ambulacraire grossie; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6,
tubercule grossi, vu de profil ; fig. 7, autre individu plus jeune, de
Bayeux, de ma collection, vu de côté; fig. 8, face supérieure; fig. 9,
face inférieure ; fig. 10, individu de grande taille, des environs de
Nancy, de ma collection, vu de côté ; fig. 11, face supérieure; fig.
12, portion inférieure de l'aire interambulacraire grossie.
Extrait planche
324 (fig.1-6)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau, 1881,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.240 |
figuré in Cotteau, 1882,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.241-243 |
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Polydiadema depressa
(Agassiz in
Ag. & Desor,1846) - Bajocien moyen, Joppecourt, Meurthe &
Moselle, 32 mm |
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Polydiadema
gurgitis
(De Loriol,1873) |
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Diagnose originale de l'espèce par de Loriol |
Echinologie helvétique, description des oursins dossiles de la Suisse,
deuxième partie, échinides de la période crétacée, 1873, p.116 |
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Pseudodiadema gurgitis,
P. de Loriol, 1873
(Pl. VII, fig. 8-9).
dimensions |
Diamètre........................................................... |
de 23 à 38
mill. |
Hauteur par
rapport au diamètre.................................. |
0,46 |
Forme
circulaire, subhémisphérique à la face supérieure, déprimée, peu
renflée au pourtour ; face inférieure assez concave.
Zones
porifères légèrement onduleuses, à fleur du test. Pores disposés par
simples paires, un peu multipliés près du péristome.
Aires
ambulacraires étroites, leur diamètre à l'ambitus ne dépasse pas 0,41
de celui des aires interambulacraires ; elles portent deux rangées du
tubercules perforés, finement crénelés, au nombre de treize à quatorze
par rangée ; ils sont assez écartés, surtout à la face supérieure où
ils diminuent très-graduellement ; les intervalles sont garnis de
granules inégaux.
Aires
interambulacraires un peu enfoncées au milieu à la face supérieure,
pourvues de deux rangées de tubercules semblables à ceux des aires
ambulacraires, un peu plus développés, surtout en dessus, et un peu
moins nombreux. Vers le sommet, les deux rangées s'écartent fort peu ;
elles restent presque parallèles et sont assez éloignées de zones
porifères. Les tubercules secondaires sont, en général, peu accentué,
écartés et limités à deux rangées marginales, une de chaque côté ; les
plus développés se trouvent à l'ambitus, mais ils disparaissent à une
assez grande distance de l'appareil apicial ; au milieu de l'aire, à
la face inférieure, se trouvent ordinairement trois ou quatre granules
mamelonnés, à la vérité bien plus forts que les autres, mais cependant
ne pouvant passer pour des tubercules secondaires. Zone miliaire assez
étroite, garnie de granules inégaux, de même que l'espace laissé libre
entre les tubercules et le long des zones porifères ; le milieu de
l'aire au sommet se trouvait probablement assez dégarni.
En
général, tous les tubercules sont relativement bien développés à la
face supérieure, et ils croissent très-régulièrement depuis le
péristome jusqu'à l'ambitus.
Appareil apicial inconnu, il laisse un vide pentagonal assez étendu.
Péristome enfoncé, muni de faibles entailles ; son diamètre égale 0,42
de celui de l'oursin.
Rapports et différences.
Le Ps. gurgitis se distingue du Ps. Rhodani par ses
tubercules n'offrant point la disproportion remarquable entre la face
supérieure et la face inférieure qui caractérise cette dernière espèce
; ceux des aires ambulacraires diminuent moins rapidement à la face
supérieure, et les |
|
tubercules secondaires externes
remontent plus haut au-dessus de l'ambitus. Il diffère du Ps.
Trigeri, Cotteau, par ses tubercules ambulacraires moins affaiblis
en dessus, ses tubercules secondaires externes plus développés, ses
tubercules principaux plus écartés des zones porifères, ses granules
miliaires moins serrés et moins homogènes, et sa forme générale plus
hémisphérique en dessus. Il diffère du Ps. Blancheti par ses
tubercules secondaires moins importants, par se forme subhémisphétique
en dessus et par sa face inférieure nullement pulvinée. Le Ps.
Fittoni, Wright, est plus aplati à la face supérieure et plus
renflé au pourtour, ses tubercules sont plus affaiblis à la face
supérieure, ses tubercules secondaires sont presque nuls, et enfin ses
pores sont bigéminés vers l'appareil apicial. Le Ps. Wiltshiri,
Wright, a des tubercules très-faibles en dessous, forts à l'ambitus et
diminuant rapidement en dessus comme dans le Ps. Normanniae.
Localités. Saint-Croix,
Vallorbes (Vaud). - Boveresse (Neuchâtel). - Perte-du-Rhône (Ain).
Etage
aptien.
Collections Pictet,
Campiche, P. de Loriol.
Explication
des figures.
Pl. VII. Fig.
8 a, b. Pseudodiadema gurgitis, de grandeur naturelle.
Perte-du-Rhône (grès durs). Coll. Pictet. 8 c, plaque
interambulacraire grossie.
Fig. 9. Autre exemplaire de la même espèce de grandeur
naturelle, vu en-dessous. Même gisement. Coll. Pictet.
Les individus
connus sont tous un peu frustes et je n'ai pu faire dessiner des
grossissements complets, de crainte d'erreur.
Planche VII
(extrait)
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Polydiadema
gurgitis
(De Loriol,1873)
- Aptien,
Castellon, 22 mm |
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Polydiadema
gurgitis
(De Loriol,1873)
- Aptien,
Castellon, Espagne, 22 mm |
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Polydiadema
gurgitis
(De Loriol,1873)
- Aptien,
Morella, Castellon, Espagne, 15 mm |
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Polydiadema
inaequale
(Ag. in Agassiz & Desor, 1846) |
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Diagnose originale de l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846 |
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Inaequale
Agass. - X 44. - Cat. syst. p. 8. - Forme anguleuse. Tubercules
petits, uniformes et nombreux. Espaces intermédiaires entre les
tubercules, lisses.
Diffère du D. superbum
par ses tubercules plus serrés.
Kellov. de Marolles-les-Baux
(Sarthe), Lifol (Vosges). - Michelin, d'Orbigny, d'Archiac.
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Polydiadema
inaequale
(Ag. in Agassiz & Desor, 1846)
- Callovien,
Sarthe, 16 mm |
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Polydiadema
langii
(Desor, 1856) |
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Diagnose originale de l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides fossiles, p.65 |
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Langii
Desor, nov. sp. Petite espèce très déprimée et anguleuse comme le
Diplopodia subangularis ; mais les pores ne sont pas dédoublés. Point
de rangées secondaires de tubercules. Péristome grand.
Argovien du Geisberg et du Kreisacker (Argovie).
Mus.
Zurich, Coll. Moesch. Assez fréquent.
Nota. N'était cette
forme anguleuse, qui est constante, on pourrait être tenté
d'identifier cette espèce avec le P. mamillanum. On pourrait se
demander aussi si ce n'est pas là le jeune âge du Diplopodia
subangularis, dont les pores ne se dédoubleraient qu'avec l'âge. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie 2, p.292 |
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N° 348.
Pseudodiadema Langi, Desor, 1856
Pl. 338, fig.
6-14.
Espèce ordinairement de petite taille, circulaire, sub-pentagonale,
fortement déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères droites,
un peu onduleuses vers l'ambitus, à fleur de test, composées de pores
simples, disposés par paires écartées et se multipliant un peu près du
péristome. Aires ambulacraires relativemetn assez larges, garnies de
deux rangées de tubercules saillants, crénelés et perforés, très gros
vers l'ambitus, diminuant rapidement de volume près du sommet, au
nombre de sept à huit par série ; l'espace intermédiaire entre les
deux rangées de tubercules est très étroit et laisse à peine la place
à quelques granules rares, inégaux et se prolongeant çà et là entre
les tubercules. Aires interambulacraires médiocrement développées,
pourvues de tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les
ambulacres, un peu plus gros cependant à la face supérieure, au nombre
de huit par série. Pas de tubercules secondaires. Granules peu
abondants, formant des cercles incomplets autour des scrobicules ; la
partie supérieure de la zone miliaire est nue et déprimée. Péristome
assez grand, circulaire, à fleur de test, marqué de faibles entailles.
Individu de petite taille : hauteur, 5 millimètres ; diamètre, 14
millimètres.
Individu de taille moyenne : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 20
millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 10 millimètres ; diamètre, 26
millimètres.
Cette espèce varie beaucoup dans sa taille et aussi dans le nombre des
granules intermédiaires qui augmentent en proportion du développement
du test. Nous lui rapportons un exemplaire de grande taille provenant,
comme les échantillons les plus petits, des calcaires oxfordiens
de Crussol, remarquable par sa forme très déprimée et qui ne diffère
du type que par ses tubercules un peu plus nombreux et les granules
plus abondants qui les accompagnent.
Rapports et différences.
- Cette espèce sera toujours reconnaissable à sa forme très déprimée,
à ses pores simples, à ses tubercules ambulacraires saillants, serrés,
diminuant brusquement de volume près du sommet, à l'absence complète
de tubercules secondaires. Le P. Langi offre beaucoup de
rapports avec le P. areolatum que nous ne connaissons que par
la description et par les figures de l'Echinologie helvétique ;
il en diffère, suivant M. de Loriol, par ses tubercules relativement
plus
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nombreux,
plus saillants, ses granules intermédiaires plus rares, ses tubercules
ambulacraires diminuant plus rapidement à la face supérieure et
seulement tout près de l'appareil apical, ainsi que par l'absence de
tubercules secondaires.
Localités. - Crussol,
Joyeuse (Ardèche) ; Simiane près Rians (Var). Assez rare. Etage
oxfordien supérieur.
Collection Huguenin, Collot, frère Pacôme, ma collection.
Localités autres que la France.
- Birmensdorf, Buren près Gansingen (Argovie) ; Sainte-Croix (Vaud).
Couches de Birmensdorf, étage oxfordien supérieur. - Braunegg,
Geisberg (Argovie). Couches à Hemicidaris crenularis, terrain à
chailles. - Regensberg (Argovie). Couches de Baden, étage séquanien.
Explication des figures.
- Pl. 338, fig. 6, P. Langi, de l'oxfordien supérieur de
Crussol, de la collection de M. Huguenin, vu de côté ; fig. 7, face
supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, aire ambulacraire
grossie ; fig. 10, aire interambulacraire grossie ; fig. 11, autre
exemplaire, de l'oxfordien supérieur de Rians, de la collection de M.
Collot, vu de côté ; fig. 12, face inférieure ; fig. 13, individu de
grande taille, de l'oxfordien supérieur de Crussol, de la collection
de M. Huguenin, vu de côté ; fig. 14, face supérieure.
Extrait planches
338
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Polydiadema
langii
(Desor, 1856)
- Oxfordien,
Alicante, Espagne, 13 mm |
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Polydiadema
mammillanum
(Roemer,1836) |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.363 |
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N° 373.
Pseudodiadema mammillanum, (Roemer), Desor, 1836
Pl. 363, fig.
5-14 et pl. 365, fig. 1-3.
M. 70.
Espèce de
taille assez forte, circulaire, subpentagonale, déprimée en dessus,
épaisse sur les bords, presque plane en dessous. Zones porifères un
peu onduleuses surtout vers l'ambitus, formées de pores simples, se
multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires larges, garnies
de deux rangées de tubercules saillants, confluents, fortement
crénelés et perforés, au nombre de douze à treize par série. Ces
tubercules, très gros vers l'ambitus, diminuent graduellement jusqu'au
sommet ; les deux ou trois derniers seuls sont très petits. Granules
intermédiaires peu abondants, peu développés, formant, entre les deux
rangées de tubercules, un filet mince et onduleux. Aires
interambulacraires relativement assez étroites, pourvues de deux
rangées de tubercules de même nature que ceux qui couvrent les aires
ambulacraires, mais plus gros, plus largement scrobiculés, au nombre
de dix à onze par série; à la face supérieure notamment, ils sont plus
apparents, plus espacés, et jusqu'au dernier diminuent très
graduellement de volume. En dessous, du côté externe des tubercules
principaux, sur le bord des zones porifères, existe une rangée de très
petits tubercules secondaires mamelonnés, perforés, à peine crénelés,
ne dépassant pas l'ambitus et remplacés par de petits granules
espacés. Zone miliaire étroite, surtout vers l'ambitus et à la face
inférieure, lisse et un peu déprimée aux approches du sommet. Granules
intermédiaires rares, groupés çà et là dans le voisinage des
scrobicules. Péristome assez grand, subcirculaire, à fleur de test,
marqué de fortes entailles relevées sur les bords. Appareil apical
subpentagonal, bien développé, à en juger par l'empreinte qu'il a
laissée.
Hauteur, I
millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Individu
jeune : hauteur, 7 millimètres; diamètre, 18 millimètres.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
- Cette espèce, très anciennement connue, est bien caractérisée par
ses tubercules, saillants, fortement crénelés et perforés, serrés,
confluents presque égaux vers l'ambitus sur les aires ambulacraires et
interambulacraires, par ses petits tubercules secondaires placés à la
face inférieure, vers le bord des zones porifères, par ses aires
interambulacraires étroites, par ses granules rares, inégaux. Elle
offre beaucoup de ressemblance avec les P. princeps et
neglectum; nous indiquerons, en décrivant ces espèces, les
caractères qui nous engagent à les séparer. |
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HISTOIRE. - Figurée pour
la première fois par Roemer, en 1826, cette espèce a été depuis très
souvent décrite, figurée ou mentionnée par les auteurs .Nous lui
réunissons, ainsi que l'ont fait avant nous MM. Desor et de Loriol,
les Diadema spinosum et Davidsoni.
LOCALITÉS. -
Crécy-sur-Tille (Côte-d'Or) ; Val-Dessus près Petites-Chiettes (Jura).
Rare. Étage corallien inférieur. — Grès de Virvigne près de
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; Rion (Haute-Saône); La Rochelle
(Charente-Inférieure). Rare. Étage corallien supérieur. — Blaise,
Pointe de la Perche, Joinville (Haute-Marne) ; Chablis (Yonne). Rare.
Étage kimméridgien.
Musée de
Genève (collection Martin), collection Choffat, Pellat, Royer,
collection de l'École des Mines de Paris (M. Bertrand), Musée de
Dijon, ma collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE.
—Montchaibeux (Jura bernois) ; environs de Bâle ; le Locle (canton de
Neufchttel). Étage séquanien. — Oberbuchsitten (canton de Soleure).
Étage ptérocérien. — Calne, Redcliff, Wilts, Weymouth (Angleterre).
Étage corallien. — Linden, Ahlen, Galgenberg,
Hobeneggelsen, Petersberg bei Goslar, Spitzhut bei Hildesheim,
Lauenstein, Lechstedt (Hanovre). Corallien.
EXPLICATION
DES FIGURES. - PI. 363, fig. 5, P. mamillanum, du corallien
inférieur de Crécy-sur-Tille, du Musée de Genève, vu du côté; fig. 6,
face supérieure ; fig. 7, face inférieure ; fig. 8, aire ambulacraire
grossie ; fig. 9, aire interambulacraire grossie ; fig. 10, tubercule
grossi vu de profil ; fig. 11, exemplaire, de l'étage kimméridgien de
Chablis, de ma collection, vu du côté ; fig. 12, face supérieure ;
fig. 13, face inférieure ; fig. 14, autre exemplaire, de l'étage
kirnméridgien, montrant des traces de l'appareil masticatoire. — PI.
364, fig. 1, P. mamillanum, de l'étage corallien de
Boulogne-sur-Mer, de la collection de M. Pellat, vu de côté ; fig. 2,
face supérieure ; fig. 3, face inférieure.
Extrait planches
363 et 364
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Polydiadema
mammillanum
(Roemer,1836)
- Kimmeridgien
inférieur, Saint Clément, Ile de Ré, Charente-Maritime, 19 mm |
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Polydiadema
royeri
(Cotteau,1882) |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.324 |
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N° 360. -
Pseudodiadema Royeri, Cotteau, 1882.
Pl. 350.
Espèce
de taille moyenne, subpentagonale, médiocrement renflée, déprimée en
dessous et au sommet. Zones porifères droites, à fleur de test,
composées de pores simples, rapprochés les uns des autres, séparés par
un petit renflement granuliforme, se multipliant autour du péristome.
Aires ambulacraires renflées, étroites au somme, s'élargissant vers
l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules saillants, serrés,
fortement mamelonnés, crénelés et perforés, au nombre de quatorze à
quinze par série, diminuant graduellement de volume aux approches du
sommet et du péristome. Granules peu abondants, assez homogènes,
formant une ou deux séries sinueuses au milieu des tubercules et se
prolongeant çà et là entre les scrobicules. Aires interambulacraires
pourvues de deux rangées de tubercules de même nature que ceux qui
couvrent les aires ambulacraires, un peu plus gros, plus espacés et
plus largement scrobiculés vers l'ambitus et à la face supérieure, au
nombre de onze à douze par série. Tubercules secondaires abondants,
mamelonnés, crénelés et souvent perforés, formant quatre rangées, une
de chaque côté externe des tubercules principaux, sur le bord des
zones porifères, et deux autres moins régulières, au milieu des aires
interambulacraires ; ces quatre rangées persistent au delà de
l'ambitus et ne disparaissent qu'à peu de distance su sommet, mais les
derniers tubercules secondaires sont beaucoup plus petits. Granules
intermédiaires inégaux, épars, assez abondants à la face inférieure et
vers l'ambitus, plus rares aux approches du sommet, tendant à se
grouper en cercles ou en demi-cercles autour des tubercules principaux
et secondaires, ou se prolongeant en petites séries horizontales entre
les scrobicules. Péristome presqu'à fleur de test, légèrement enfoncé
dans les plus gros exemplaires, subcirculaire, marqué d'entailles
apparentes et relevées sur les bords.
Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Individu de taille plus petite : hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 7
millimètres 1/2.
Rapports et différences.
- Cette espèce, par l'abondance de ses tubercules secondaires, se
rapproche du P. bipunctatum, Desor, que nous avons décrit plus
haut ; elle s'en distingue par sa forme plus pentagonale, par ses
pores ambulacraires simples près du sommet, au lieu d'être bigeminés,
par ses tubercules ambulacraires et interambulacraires plus fortement
mamelonnés, par ses granules intermédiaires |
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moins
abondants. Sa forme générale ainsi que ses pores simples rapprochent
notre espèce du P. priscum, mais ce dernier sera toujours
reconnaissable à sa zone miliaire plus nue et surtout à ses tubercules
secondaires beaucoup moins abondants.
Localités. - Briancourt (Haute-Marne). Rare. Etage corallien
inférieur. - Tanlay (Yonne). Rare. Calcaires lithographiques, zone
moyenne de l'étage corallien.
Collection Royer ; ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 350, fig. 1, P. Royeri, du corallien inférieur de
Briancourt, de la collection de M. Royer, vu de côté ; fig. 2, face
supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire
grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule
grossi, vu de profil ; fig. 7, autre exemplaire, du corallien moyen de
Tanlay, de ma collection, vu de côté ; fig. 8, face supérieure ; fig.
9, face inférieure ; fig. 10, plaques ambulacraires grossies ; fig.
11, plaques interambulacraires grossies.
Planche 350
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Polydiadema
royeri
(Cotteau,1882)
- Oxfordien
supérieur, Charente Maritime, 30 mm |
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Polydiadema sculptilis
(de Loriol,1887) |
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Diagnose originale de l'espèce par de Loriol,1887 |
Recueil d'études paléontologiques sur la faune crétacique du Portugal, vol.
II, p.28 |
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pseudodiadema sculptile.
P. de Loriol, 1887
Pl. V, fig. 5
et 6
Test circulaire, déprimé, légèrement conique à la face supérieure,
enfoncé autour du péristome à la face inférieure.
Zones perlières tout à fait rectilignes ; pores disposés par paires
très régulièrement superposées.
Aires ambulacraires un peu plus étroites que la moitié des aires
interambulacraires, mais conservant à peu près leur largeur sans se
rétrécir beaucoup au sommet. Elles portent deux séries de tubercules
très rapprochés des zones porifères, entourés d'un scrobicule
circulaire peu distinct, crénelés et très finement perforés; leur
mamelon est fort petit, mais porté. sur une base assez saillante; en
général ils sont peu apparents, et ce n'est qu'à l'ambitus et à la
face inférieure qu'ils prennent quelque développement; à la face
supérieure ils diminuent très brusquement en s'espaçant beaucoup, et
si. fortement que ceux qui avoisinent l'appareil apical n'ont plus.que
l'apparence d'un gros granule. Un peu au dessous de l'ambitus les
scrobicules occupent presque entièrement les plaques, et il ne reste
de place que pour -un filet de trois petits granules sur la ligne
médiane. A l'ambitus, et sur toute la face supérieure, la zone
miliaire. devient très. large, et toute la surface est occupée par.une
granulation très fine, très dense, et très homogène. On compte douze à
treize tubercules par série.
Aires interambulacraires larges. Leurs tubercules, un peu plus
volumineux que ceux des aires ambulacraires, sont placés plus prés des
zones perlières que de la suture médiane; ils sont entourés de
scrobicules elliptiques bien distincts, surtout à l'ambitus et à la
face inférieure, car, à la face supérieure, ils diminuent très
brusquement en s'espaçant, moins cependant que dans les aires ambulacraires
; tout l'espace intermédiaire est uniformément recouvert d'une
granulation identique à celle de ces dernières. Le long des zones
porifères, |
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quelques
granules, plus volumineux que les autres, mamelonnés, et bien
distincts au milieu de la granulation, forment une série irrégulière
qui ne dépasse pas l'ambitus, et joue un peu le rôle de tubercules
secondaires.
L'espace occupé par l'appareil apical, est, relativement, de faibles
dimensions, tandis que le péristome, enfoncé, a un assez fort
diamètre; il est muni d'entailles peu profondes.
Rapports et différences.—Assez voisin par sa granulation, qui
est cependant bien plus serrée, plus fine et plus homogène, du
Pseudodiaderna Guerangeri, Cotteau, le Ps. sculptile s'en
distingue, en outre, par ses tubercules qui diminuent bien plus
fortement et plus brusquement à. la face supérieure, en s'espaçant
beaucoup plus, et par la présence de granules mamelonnés à la face
inférieure. Il est également voisin du Ps. insignitum, P. de
Loriot, mais il en diffère par ses aires ambulacraires plus larges,
surtout au sommet, ses granules encore plus fins et plus serrés, ses
tubercules ambulacraires encore plus affaiblis à la face supérieure,
ses tubercules interambulacraires relativement moins développés, et la
présence de gros granules le long des zones porifères, au-dessous de
l'ambitus. Les quelques exemplaires que j'ai sous les yeux se montrent
très constants dans leurs caractères.
Localité.—La localité précise n'est pas connue.
Etage bellasien.
Planche V
(extrait)
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Polydiadema sculptilis
(de Loriol,1887)
- Aptien,
Todollela, W. de Forcall, Castellon, Espangne, 18 mm |
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Polydiadema sculptilis
(de Loriol,1887)
- Aptien, Olocau
del Rey, W. Forcall, Castellon, Espagne, 27 mm |
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Polydiadema sculptilis
(de Loriol,1887)
- Aptien, Forcall,
Castellon, Espagne, 14 mm |
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Polydiadema sculptilis
(de Loriol,1887)
- Aptien, Forcall,
Castellon, Espagne, 23 mm |
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Polydiadema
subcomplanatum
(d'Orbigny,1850) |
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Diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.260 |
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N° 337. -
Pseudodiadema subcomplanatum, (d'Orbigny), Desor, 1856.
Pl. 330, fig. 1-9.
Espèce
de petite taille, subcirculaire, légèrement pentagonale, très déprimée
en dessus et en dessous. Zones porifères droites, formées de pores
simples, arrondis, séparés par un petit renflement granuliforme,
disposés pas paires obliques, déviant de la ligne droite et se
multipliant à peine autour du péristome. Aires ambulacraires un peu
renflées, étroites au sommet, s'élargissant vers l'ambitus et se
rétrécissant de nouveau près du péristome, garnies de deux rangées de
tubercules saillants, serrés, crénelés, perforés et finement
mamelonnés, très développés vers l'ambitus, diminuant de volume en se
rapprochant du sommet, au nombre de huit à neuf par série. Granules
intermédiaires peu nombreux, se glissant ç) et là entre les tubercules
et formant, au milieu de l'aire ambulacraire, une rangée sinueuse et
interrompue. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées de
tubercules de même nature que ceux qui couvrent les aires
ambulacraires, un peu plus gros vers l'ambitus et à la face
supérieure, au nombre de huit par série. Quelques petits tubercules
secondaires perforés et mamelonnés se montrent à la face inférieure,
sur le bord des zones porifères. Zone miliaire assez large à la face
supérieure, beaucoup plus étroite vers l'ambitus, nulle en se
rapprochant du péristome ; granules épars, peu nombreux. Péristome
ample, à fleur de test, décagonal, marqué d'entailles profondes et
relevées sur les bords. Appareil apical pentagonal, allongé, assez
grand, à en juger par la place qu'il occupait.
Hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 17 millimètres.
Individu plus jeune : hauteur, 4 millimètres 1/2 ; diamètre, 11
millimètres.
Rapports et différences.
- Cette espèce, dont nous avons décrit et figuré le type faisant
partie de la collection d'Orbigny, est bien caractérisée par sa petite
taille, par sa forme très déprimée, par ses pores ambulacraires
simples près du sommet, par ses tubercules ambulacraires et
interambulacraire presque égaux, saillants et relativement très
développés, par le petit nombre des granules qui les accompagnent et
par son péristome largement ouvert. |
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Localités. - Luc,
Langrune, Ranville (Calvados) ; Sélongey (Côte d'Or) ; Perrogney
(Haute-Marne) ; Chandenay près Toul (Meurthe). Assez commun. Etage
bathonien.
Muséum
d'hist. nat. de Paris (Coll. d'Orbigny), Ecole des mines de Paris,
Coll. Schlumberger, Peron, Gauthier, Lambert, ma collection.
Localités autres que la France.
- Kornberg (Argovie) ; Movelier (Jura bernois). Etage bathonien.
Explication des figures.
-Pl. 330, fig. 1. P. subcomplanatum, de ma collection, vu de
côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4,
aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie ;
fig. 6, tubercule interambulacraire, vu de profil, grossi ; fig. 7,
autre exemplaire plus petit, de la collection de l'Ecole des mines, vu
de côté ; fig. 8, face supérieure ; fig. 9, face inférieure.
Planche 330
(extrait)
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Polydiadema
subcomplanatum
(d'Orbigny,1850)
- Bathonien,
Calvados, 13 mm |
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Polydiadema
trigeri
(Cotteau,1860) |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1860 |
Echinides nouyeaux ou peu connus, p.39 |
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21. Pseudodiadema Trigeri, Cot., 1860 (pl.
VI, fig. 8, 10).
Haut., 12 mill. ; diam., 30 mill.
Espèce de taille moyenne, sensiblement pentagonale, subdéprimée à la
face supérieure, presque plane en dessous. Interambulacres garnis de
deux rangées de tubercules principaux, saillants, crénelés et
perforés, au nombre de neuf ou dix par série. Scrobicules
subcirculaires, se touchant par la base. Tubercules secondaires
très-petits, crénelés et perforés , formant à la face inférieure, dans
chaque interambulacre, quatre rangées irrégulières, deux sur le bord
des zones porifères et deux au milieu des rangées principales. Ces
tubercules secondaires disparaissent complètement vers l'ambitus et à
la face supérieure, et sont remplacés par une granulation fine,
abondante, serrée, homogène, qui remplit la zone miliaire et donne au
test un aspect chagriné. Ambulacres larges, un peu renflés, garnis de
tubercules à peu près identiques à ceux des interambulacres. Seulement
ces tubercules au-dessus de l'ambitus diminuent brusquement de volume
et sont réduits à de très-petits mamelons crénelés et perforés, mais
presque microscopiques. Quelques tubercules secondaires se montrent
ordinairement à l'angle des plaques de la face inférieure, et sont
remplacés, aux approches du sommet, comme dans les interambulacres,
par des granules fins, abondants et homogènes. Pores simples, séparés
par un petit renflement granuliforme. Appareil apicial très-développé,
pentagonal à en juger par les trous qu'il a laissés. Péristome grand,
décagonal, médiocrement entaillé, s'ouvrant à fleur du test.
Rapports et différences. — Ce Pseudodiadème présente quelque
ressemblance avec les Pseudodiadema Lucas et Rhodani,
Desor ; il parait surtout voisin du premier, qu'on rencontre également
dans l'étage aptien ; il s'en distingue cependant assez nettement, par
sa forme plus déprimée, plus pentagonale , par ses tubercules
secondaires plus abondants à la face inférieure , par son péristome
plus grand et marqué |
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d'entailles
plus profondes, et surtout par ses ambulacres garnis, vers le sommet,
de petits tubercules microscopiques. Quant au Pseudodiadema Rhodani,
qui caractérise, du reste, un horizon plus élevé, il sera toujours
facilement reconnaissable à sa forme plus épaisse et plus renflée , à
ses tubercules principaux plus nombreux et moins saillants. -
Loc. — La Clape. Rare. Étage aptien. Coll. Triger.
Expl. des figures. —Pl. VI, fig. 8, Pseudodiadema Trigeri,
vu de côté ; fig. 9, le même vu sur la face sup. ; fig. 10, ambulacres
grossis.
Planche VI
(extrait)
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.453 |
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2481.
Pseudodiadema trigeri Cotteau, 1860.
PI. 1108, fig. 1-6.
C. 4.
Espèce de taille moyenne, sensiblement pentagonale, déprimée à la face
supérieure, presque plane en dessous, arrondie vers l'ambitus. Zones
porifères droites, à fleur du test, composées de pores simples,
rapprochés les uns des autres, séparés par un petit renflement
granuliforme, se multipliant un peu près du péristome. Aires
ambulacraires larges, légèrement renflées, garnies de deux rangées de
tubercules assez gros vers l'ambitus, saillants, fortement crénelés et
perforés, sub-scrobiculés, au nombre de onze à douze par série.
Au-dessus de l'ambitus, ces tubercules diminuent brusquement de
volume, et sont réduits à de très-petits mamelons crénelés et
perforés, mais presque microscopiques, et tendant à se confondre avec
les granules qui les accompagnent. A la face inférieure se montrent, à
l'angle des plaques, de petits tubercules secondaires inégaux, épars,
visiblement crénelés et perforés. La partie supérieure des ambulacres
est remplie Par une granulation fine, très-abondante, homogène, qui
disparaît lorsque les tubercules augmentent de volume. Tubercules
interambulacraires à peu près identiques, vers l'ambitus, à ceux qui
garnissent les ambulacres, beaucoup plus gros à la face supérieure, au
nombre de dix à onze par série, formant deux rangées très-écartées
l'une de l'autre, et qui aboutissent à l'angle des zones porifères.
Tubercules secondaires petits, crénelés et perforés, visibles
seulement, comme ceux des ambulacres, à la face inférieure, inégaux et
épars, disposés en quatre rangées très-irrégulières, une de chaque
côté des aires interambulacraires, et deux au milieu des tubercules
principaux. Zone miliaire très-large, nue et déprimée près du sommet,
garnie, à la face supérieure, ainsi que dans l'espace intermédiaire
qui sépare les tubercules, de granules fins, très-abondants,
homogènes. Vers l'ambitus, la zone miliaire se rétrécit; les granules
deviennent plus rares, plus gros, moins homogènes, et tendent à se
confondre avec les petits tubercules secondaires dont nous venons de
parler. Péristome assez grand, décagonal, médiocrement entaillé,
s'ouvrant dans une dépression assez sensible de la face inférieure
(1). Appareil apicial très-développé, pentagonal ,
sub-anguleux d'après l'empreinte qu'il a laissée. |
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Hauteur, 12 millimètres; diamètre, 30 millimètres.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
— Le P. Trigeri nous parait se distinguer très-nettement de ses
congénères. L'espèce avec laquelle il présente le plus de ressemblance
est le P. Lucie que nous ne connaissons que par la figure et la
description qu'a données Agassiz, et qui n'est, suivant toute
apparence, qu'un individu jeune du P. Rhodani de l'étage albien
de la Perte du Rhône. Notre P. Trigeri s'en éloigne par sa
forme phis déprimée, plus pentagonale, par ses zones porifères plus
droites et moins onduleuses, ses tubercules ambulacraires plus petits
et presque microscopiques aux approches du sommet, ses tubercules
interambulacraires plus gros et plus serrés à. la face supérieure, son
appareil apicial relativement peu développé.
LOCALITES. — La Clape
(Aude). Très-rare. Étage néocomien supérieur, associé au P. Malbosi.
Coll. Triger.
EXPLICATION DES FIGURES. — PI. 1108, fig. 1, P. Trigeri,
de la coll. de M. Triger, vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face
inf.; fig. 4, ambulacre grossi; fig. 5, aire interambul. grossie; fig.
6, tubercule grossi, vu de profil.
(1) C'est par erreur qu'en décrivant
cette espèce dans nos Échinides nouveaux ou peu connus (p. 40), nous
avons indiqué le péristome comme s'ouvrant à fleur du test; depuis,
nous l'avons dégagé plus profondément, et nous avons reconnu que le
péristome était sensiblement déprimé.
Planche 1108
(extrait)
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Polydiadema
trigeri
(Cotteau,1860)
- Aptien,
Narbonne, Aude, 22 mm |
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Polydiadema
trigeri
(Cotteau,1860)
- Aptien,
La Clape, Aude, 20 mm |
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Sous-famille
Diplopidiinae
Smith & Wright,
1993
British cretaceous
echinoids, part 3, p.221 (Diplopodiidae) |
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Genre
Diplopodia
McCoy, 1848
On some new species of
Mesozoic Radiata, p.412
Espèce type
Diplopodia pentagona
McCoy,1848, par monotypie
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Jurassique
inférieur - Kimmeridgien |
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Diagnose originale du genre par M'Coy |
On
some new species of Mesozoic Radiata, 1848, p.412 |
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Diplopodia
(M'Coy), n. g.
Gen.
Char. Depressed, subpentagonal from the projection of the
ambulacral spaces ; two rows of primary tubercles both on the
ambulacral and interambulacral speces ; ambulacral rows of two paris
of pores in the upper half, of one pair in the middle and becomin
again compound, of two of smetimes three paris of pores towards the
mouth.
Thie
genus is dinstinguished from Diadema, to which it is most
allied, and Pedina, by the former having uniformly one pair of
pores in a row, and the latter having uniformly trhee pairs of pores
in a row. The following species and the D. subangulare (Ag.)
are the types of the genus, which is only known in the oolites. |
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Ambulacrum of
Diplopodia
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Diplopodia
pentagona M'Coy, 1848 |
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Diagnose originale de l'espèce par M'Coy |
On
some new species of Mesozoic Radiata, 1848, p.412 |
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Diplopodia
pentagona
(M'Coy).
Gen.
Char. Pentagonal, depressed, having an average diameter of 9 lines,
with a height of 4 lines ; interambulacral spaces one-third wider than
the ambulacral at middle ; two distinct rows of primary tubercles in
each interambulacral space, surrounded by few small granules, and
having on the outer side near the mouth five or six secondary
tubercles one-third the size of the primary, forming a short single
irregular row scarcely reaching the middle ; ambulacral spaces with
two rows of primary tubercles nearly equalling those of the
interambulacra in size, having a few crowded granules between the rows
but no secondary tubercles ; there are lonly five or six pairs of
ambulacral pores disposed in the single part of the row, rather below
the middle, above which the pairs of pores are in regular double rows,
each pair being separated by a diagonal line ; below the single part
of the ambulacra the pairs are in irregular double series increasing
tho three rows near the mouth.
This
differs from the Diadema (Diplopodia) subangulare (Ag.) in its
more depressed and distinctly pentagonal form, in the very short
single portion o the ambulacra, there being nineteen or twenty pairs
of pores in a single ertical row in the middle of that species, and in
the deficiency of secondary tubercles along the margin of the
interambulacra.
Not
uncommon in the great oolite of Minchinhampton.
(Col.
University of Cambridge). |
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Type non
différencié de Diplopodia
pentagona McCoy, conservé
au Sedgwick Museum of Earth
Sciences, University of Cambridge |
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crédit
British Geological Survey, NERC
specimen SM J 24410
McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata,
p.412
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Syntype de Diplopodia
pentagona McCoy, conservé
au Sedgwick Museum of Earth
Sciences, University of Cambridge |
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crédit
British Geological Survey, NERC
specimen SM J 24411
McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata,
p.412
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crédit
British Geological Survey, NERC
specimen SM J 24412
McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata,
p.412
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Diplopodia
pentagona M'Coy, 1848 -
Bajocien, Maroc, 31 mm |
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Diplopodia
pentagona M'Coy, 1848 -
Bajocien, Maroc, 33 mm |
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Diplopodia
pentagona M'Coy, 1848
- Bajocien, Maroc, 41 mm |
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Diplopodia atlasensis
Vadet & Nicolleau,2005 |
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Echinides nouveaux peu ou mal connus, les oursins de domériens de la région
de Rich (Maroc), 2005 |
Annales de la Société d'Histoire Naturelle du Boulonnais, t. II, fasc. 5 |
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Diplopodia atlasensis Vadet &
Nicolleau,2005 - Bajocien, Maroc, 41 mm |
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Diplopodia
planissimum (Agassiz, 1840) |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.369 |
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N° 374. -
Pseudodiadema planissimum
(Agassiz),
Desor, 1856
Pl. 364, fig.
4-8.
M. 62.
Espèce
de taille moyenne, subcirculaire, légèrement pentagonale, très
déprimée, plane en dessus et en dessous. Zones porifères droites,
larges, à fleur de test, composées, à la face supérieure surtout près
du sommet, de pores petite, fortement bigéminés, simples vers
l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires
étroites, un peu renflées, garnies de deux rangées de tubercules
finement crénelés, perforés, surmontés d'un mamelon relativement bien
développé, serrés, confluents, diminuant graduellement de volume aux
approches du sommet et du péristome, au nombre de onze à douze par
série, dans l'exemplaire que nous décrivons. A la face supérieure, les
derniers tubercules, resserrés par les zones porifères, sont très
petits, espacés et alternes. Granules peu abondants, inégaux, formant
une série subonduleuse entre les deux rangées de tubercules. Aires
interambulacraires larges, munies de deux rangées de tubercules
principaux presque de même taille que les tubercules ambulacraires,
plus gros cependant et un peu plus espacés à la face supérieure, au
nombre de neuf à dix par série. Tubercules secondaires identiques par
leur taille et leur aspect aux tubercules principaux, formant, de
chaque côté, une rangée externe très régulière, et au milieu, une ou
deux rangées inégales très incomplètes et d'autant mieux développées
que la taille de l'exemplaire est plus forte. Les rangées externes
dépassent l'ambitus sans arriver jusqu'au sommet ; les rangées
intermédiaires s'élèvent un peu moins haut. Tous ces tubercules, à peu
près également espacés, sont accompagnés de granules inégaux groupés
en cercles incomplets autour des scrobicules. Zone miliaire assez
large près du sommet, nue et un peu déprimée, occupée plus bas par les
tubercules secondaires. Péristome circulaire, presqu'à fleur de test,
marqué de faibles entailles relevées sur les bords. L'appareil apical
paraît avoir été très grand et subpentagonal, à en juger par
l'empreinte qu'il a laissée. |
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Hauteur, 5 millimètres 1/2 ; diamètre, 17 millimètres.
Rapports et différences.
- Le P. planissimum, très anciennement décrit, sera toujours
reconnaissable à sa forme déprimée, à ses pores bigéminés près du
sommet, à l'homogénéité de ses tubercules principaux et secondaires.
Ce dernier caractère le rapproche des P. duplicatum,
rognonense et Thirriai ; en décrivant ces espèces, nous
indiquons les différences qui les séparent du P. planissimum.
Localité. - Pointe du
Ché près La Rochelle (Charente-Inférieure). Très rare. Etage corallien
supérieur.
Musée
de la Rochelle, collection de la Sorbonne.
Localités autres que la France.
- Soleure, Obergösgen (canton de Soleure), Va-Béchaz près Porrentruy
(Berne), Bullet près Sainte-Croix (Vaud). Etage ptérocérien.
Explication des figures.
- Pl. 364, fig. 4, P. planissimum, du Musée de La Rochelle, vu
de côté ; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, face inférieure ; fig. 7,
aire ambulacraire grossie ; fig. 8, aire interambulacraire grossie.
Planche 364
(extrait)
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Diplopodia
planissimum (Agassiz, 1840)
-
Kimmeridgien inférieur, Charente Maritime, 15 mm |
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Diplopodia subangularis (Goldfuss,1826) |
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description de l'espèce par Desor, 1858 |
Synopsis des échinides fossiles, p.75 |
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Diplopodia saabangularis M'Coy (Tab. XI, fig. 7-10).
Syn. Cidarites subangularis Goldf. Petref. p. 122. Tab. XL.,
fig. 8. — Diadema subangulare Agass. Ech. suiss. II, p. 19,
Tab. XVII, fig. 21 23. — Cot. Ech. foss. p. 150, Tab. XVIII, fig. 1 et
2. — Bronn Lethaea geognost. Ool. Geb. p. 144 . Tab. XVII , fig. 8. —
Knorr Petref. Tab. E, fig. 5. Cette espèce est envisagée à juste titre
comme le type du genre Diplopodia, A part ses pores largement
dédoublés, elle est en outre bien caractérisée par sa forme
pentagonale, Tubercules secondaires bien accusés.
M. 91. S. 81.
Radioles (Tab. XII, fig. 10 et Il). Ce sont, d'après Guldfuss.
de petites épines cylindriques, plus grilles proportionnellement que
celles du Pseudodiadema hemisphaericum, mais comme elles
finement striées eu long.
Corallien de Thurnan et Muggendorf (Bavière), du Galgetlerg près
Hildesheim, el du Lindenberg près Hannovre, de la vallée de la Birse,
du Weisseastein , de Salins, Saulice-aux-Bois , Chatel-Censoir et
Druyes (Yonne), de Nattheim. |
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? Argovien du Randen.
? Oxfordien à Belemnites hastatus du Jura neuchâtelois.
Dans toutes les collections de fossiles jurassiques.
Planche XII
(extrait)
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.411 |
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Pseudodiadema subangulare (Goldfuss), Cotteau, 1882. Diadema
subangulare, Goldfuss, Petrif. Mus. univ. Borrassa. Rhen. Bonn.,
p. 122, pl. XL, fig. 8, 1836. — Id., pars, Agassiz et Desor,
Catal. rais. des Échin., p. 44, 1847. — Id., pars,
d'Orbigny, Prod. de paléont. strat., t. II, p. 27, 1850. —
Id., Giebel, Deutschlands petrefacten, p. 320, 1852. —
Id., pars, Bronn, Lethxa geognostica, t. II, p. 144, 1832.
— Diplopodia subangularis, Desor, Synopsis des Échin. foss.,
p. 75 (excl. fig.), 1856. — Diadema subangulare, Quenstedt,
Petrefactenkunde Deutschlands, p. 310, pl. LXXII, fig. 18, 1873. —
Espèce de petite taille, circulaire, médiocrement déprimée. Zones
porifères composées de pores faiblement bigeminés à la face
supérieure, se multipliant un peu autour du péristome. Tubercules
principaux ambulacraires et interambulacraires écartés, entourés de
cercles de granules fins, serrés et réguliers. Tubercules secondaires
très petits, visibles seulement à la face inférieure. Zone miliaire
large, granuleuse. Radioles |
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grêles, allongés, cylindriques,
couverts de stries fines et longitudinales. Le P. aroviense a
longtemps été confondu avec le P. subangulare. Les deux espèces
sont parfaitement distinctes, ainsi que l'a démontré M. de Loriol, et
le P. aroviense sera toujours reconnaissable à sa taille plus
forte, à sa forme plus déprimée, à ses pores beaucoup plus largement
bigéminés, à ses tubercules principaux plus saillants et plus serrés,
à ses granules moins délicats, à ses tubercules secondaires plus
nombreux et plus apparents. Le P. subangulare n'a pas encore
été rencontré en France, en Suisse et en Angleterre et parait
jusqu'ici spécial à l'Allemagne. — Thurnau et Muggendorf (Bavière);
Galgenberg près Hildesheim, Lindenberg près Hanovre. Assez commun.
Étage corallien. |
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Diplopodia subangularis (Goldfuss,1826) -
Oxfordien, Fringeli, Suisse, 26 mm |
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Diplopodia
versipora (Wright,1857) |
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Diagnose originale de l'espèce par Wright |
British fossil Echinodermata of the oolitic formations, p.124 |
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F. Species from the Coralline Oolite.
[a. Pores bigeminal in the upper part
of the zones.]
Pseudodiadema versipora,
Phillips. Pl. VII, fig. 4 a, b, c, d, e, f, g.
Diadema versipora.
Woodwerd MS., Morris, Catalogue of British Fossils, 1st ed., 1843,
p.50.
-
subangulare. Agassiz, Description des Echinodermes
Fossiles de la Suisse, pl. 17, figs. 21-25, p. 19.
-
- Wright, Annals and
Magazine of Natural History, 2d series, vol. viii, p. 270.
Diplopodia subangularis.
M'Coy, Annals and Magazine of Natural History, 2d series, vol. ii, p.
412.
-
- Desor,
Synopsis des Echinides Fossiles, p. 75.
Diadema versipora.
Woodward, Memoirs of the Geological Survey, Decade V. Notes on Fossil
Diademas.
Test
circular, depressed ; ambulacral areas with two rows o primary
tubercles, fouteen in each row ; poriferous zones undulated below ;
above the equator the pairs of pores form a double series ; inter-ambulacral
areas with primary and secondary tubercles ; spines short, stout,
pointed, covered with longitudinal lines.
Dimensions. - Height, nine twentieths of an inch ; transverse
diameter, one inch and a quarter.
Description. - This beautiful Diadem, wich is so characteristic a
fossil of the Coral Rag of England, was formerly mistaken for the
Cidarites subangularis, Goldfuss. On comparing, howeer, a fine
series of our urchins with a type specimen from the Coral Rag of
Nattheim, sent by Professor Roemer, and a fine large specimen from the
White Jura of Sigmaringen, kindly sent by Dr. Fraas, of Stuttgart, the
difference is very evident. The Swiss Diadema figured by M.
Agassiz, and considered to be identical with Goldfuss's species,
agrees with our urchins in so many points of structure that I believe
them to be identical. P. versipora has from twelve to fourteen
primary tubercles in the interambulacral areas, whereas P.
subangulare has only from six to eight ; the test, moreover, is
higher and more circular, and there are more tubercles in each row in
the ambulacral areas. I have, therefore, restored the manuscript name
first given to this species by Professor Phillips, and afterwards
adopted by Mr. Woodward.
Pseudodiadema versipora has the test depressed ; in general it is
circular ; sometimes, however, it inclines to a pentagonal form (fig.
4a), in consequence of the prominence of the ambulacral areas,
which are finely and regularly formed (fig. 4 a, f) ; they have
two rows of primary tubercles on the margin of the areas, and in each
row there are from twelve to fourteen tubercles, which are nearly as
large as those in the inter-ambulacra ; their summits are not deeply
perforated, and they are raised on bosses with finely crenulated
summit ; in the middle third of the area there is a narrow miliary
zone (fig. 4 f).
The
poriferous zones, from the peristome to the equator, are slightly
undulated (fig. 4 b, e) ; near the mouth they are arranged in
triple oblique pairs (fig. 4 e), but above that point they are
in single pairs (fig. 4 f) ; just above the equator, however,
they form double pairs in the rest of the upper part of the zone (fig.
4 a, d) ; this diplopodous character is very constant in this
species, and may be detected even in very young specimens.
The
inter-ambulacral areas are nearly twice as wide as the ambulacral
(fig. 4 a, c) ; they have two rows of primary tubercles, from
twelve to thirteen in each row, and two rows of secondary tubercles on
th e ambulacral side of them (fig. 4 c, e). The primary
tubercles are very uniform in size, and arranged with great regularity,
those on the upper part being only a little less than those in the
middle of the area (fig. 4 d) ; the tubercle is large (fig. 4
g), and only slightly perforated, so much so, that a little
friction effaces the aperture ; the bosses are small, and their
summits are finely crenulated (fig. 4 g) ; the areaolas are
circular, or slightly inclined to an oval form ; tehy are ll confluent
above and below (fig. 4 f), and the miliary zones form
crescents of minute granules on their sides, so that the scrobicular
circles are incomplete throughout. The miliary zone down the middle of
the inter-ambulacra is broad in the middle, contracted below, and
preserves its width above : it is composed of numerous minute
granules, closely set together, among which an irregular row of larger
granules extends up the middle thereof (fig. 4 d, f) ; about
the upper third of the area the granules are qbsent from the middle of
the zone, which is consequently naked (fig. 4 d) ; between the
primary tubercles and the poriferous zones there is another miliary
zone, about half as wide as that which occupies the centro-sutural
region ; it is composed of like minute granules, among which a row of
secondary tubercles are disposed in the basal region ; five or six of
these tubercles are about half the size of the primary tubercles in
the same region, but from the equator upwards they are very small, and
dwindle into granules (fig. 4 e, f). |
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The
apical disc is absent in all the specimens I have exemined ; the
opening is large and pentagonal, and the terminations of the areas
where the disc was inserted are in many shells curved outwards (fig. 4
a). This peculiarity in the structure of the terminal plates
may have rendered the union of the discal elements with them less firm
than in other Pseudodiademas. "There appear to be two varieties
of the species ; one with the upper surface evenly inclined all round
; the other tumid at the angles, and depressed in the cantre above." -
Woodward ; a remark in which I entirely concur.
The
mouth opening is nearly one half the diameter of the base (fig. 4 b)
; the peristome is decagonal and unequally lobed, the ambulacral lobes
being one third larger than those of the inter-ambulacral ; the
notches are deep, and their margins are much reflexed (fig. 4 c)
; the base is slightly concave in many specimens, in others it is
almost float.
The
spines are well preserved in situ in a specimen in the British
Museum, from which our figure (Pl. XII, fig. 7), is drawn ; the
primary spines in that urchin (fig. 7 a, b) are eleven
twentieths of an inch in length ; the stem is marked with longitudinal
lines, the milled ring is not very prominent, and the spine may be
said to be stout in proportion to its length ; se secondary spines ar
one fifth of an inch in length, and are miniature forms of the primary
spines. In some specimens, as one from Steeple-Ashton, kindly
presented to me by Mr. Mackneil, of Wootton-under-Edge, the primary
spines are swollen out, and slightly bent in the middle of the stem ;
the head and acetabulum are large, corresponding with the magnitude of
the tubercles.
Affinities and differences. - This urchin was formerly identified
with Cidarites subangularis, Goldfuss, but on comparing the
German type of that species with ours, there can be no doubt of their
distinctness. Goldfuss describes his species as having six or eight
large tubercles in each row, with crenulated bosses in all the areas ;
the ambulacra are prominent and the test is therefore pentagonal ;
each tubercle is surrounded with a circle of small granules. Now
Pseudodiadema versipora has twelve primary tubercles in each row
in the inter-ambulacral areas : the tubercles are consequently set
close together, and all the areolas ar confluent, so that each
tubercle is not surrounded by a circle of small granules. It resembles
Cidarites subangularis in possessing a double row of pores in
the upper part ot the poriferous zones, and in having a row of
secondary tubercles between the primary tubercles and the pores.
Pseudodiadema versipora very much resembles Pseudodiadema
subangulare, Agassiz, which appears to be quite distinct from the
Cidarites subangularis, Goldf. ; in fact, the beautiful figures
which Agassiz has given of the Swiss urchin leads me to think that it
may be identical with our Pseudodiadema versipora. It has a
greater number of tubercles in each row than the German species, in
this respect resembling the English form ; but, without the specimens
were placed side by side, it would be impossible to speak positively
on the point of their entire identity.
Pseudodiadema versipora is distinguished from Pseudodiadema
mamillanum, which occurs with it in the same bed, by the double
row of pores in the upper part of the zones, and by having secondary
tubercles in the inter-ambulacral areas ; the bosses are likewise
smaller, and the tubercles are larger ; the miliary zones are much
wider, and the component granules are smaller.
Pseudodiadema versipora resembles Pseudodiadema depressum
in size and form, but is distinguished from it by the pores in double
pairs in the upper parts of the zones, and by having secondary
tubercles in the inter-ambulacra. From Pseudodiadema hemisphaericum
it is dintinguished by the primary tubercles in both areas being
nearly of the same size, and by there being fewer in each row ; by the
secondary tubercles being limited to the poriferous side of the
primary tubercles, and by the pores being arranged in double pairs in
the upper part of the zones.
Locality and Stratigarphical position. - This species is found in
the Coralline Oolite of Wiltshire, Oxfordshire, Dorsetshire, and
Yorkshire. The finest specimens, however, are those of Wilts, where
they are sometimes admirably preserved. In Switzerland the urchins
which resemble our specimens have been collected from the "Terrain à
Chailles," of the valley of the Birse, of Blochmond, and of
Weissënstein.
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Diplopodia
versipora (Wright,1857) -
Oxfordien, Wasigny, Ardennes, 16 mm |
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Diplopodia
versipora (Wright,1857) -
Oxfordien moyen, Marnes à Coraux de Foug, 17 mm |
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Genre
Tetragramma
agassiz, 1838
Monographies
d'Echinodermes - des Salénies, p.4
Espèce type
Cidarites variolare
Brongniart,1821 (désignation
subséquente de Lambert & Thierry,
1911, p.187)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Oxfordien -
Turonien
Syn.
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Diagnose originale du genre par Agassiz |
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, 1838, p.4 |
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Quant
aux Diadèmes, il est évident pour moi que les fossiles jurassiques et
crétacés que l'on a rapportés à ce genre, différent génériquement des
Diadèmes vivans, tant par la structure de leur test, que par la nature
de leurs piquans. J'ai cru en conséquence devoir reporter ces derniers
dans le genre Asteropyga, établi par Gray. Mais je ne me suis pas
arrêté là : j'ai encore été conduit à admettre plusieurs coupes
génériques dans les fossiles, en séparant des vrais Diadèmes trois
genres nouveaux, les Tetragramma, les Acropeltis et les Pedina ; le
premier caractérisé par la présence de quatre rangées de tubercules
principaux sur les aires interambulacraires, le second par un appareil
oviducal tout particulier, analogue à celui des Salénies, et le
troisième par sa forme généralement aplatie et la disposition de ses
ambulacres. |
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Tetragramma
variolare (Brongniart,1822) |
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Diagnose originale du genre par Brongniart |
Description géologique des environs de Paris, 1822, p.84 |
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Corps organisés fossiles de
la craie tufau et de la glauconie crayeuse (craie
chloritée)(I) de Rouen, du Hâvre, de
Honfleur, des environs de Dives, etc.
Cidarites variolaris....
A. Br. (pl. V, fig.
9)........... Le Hâvre.
Planche V
(extrait)
(I)
M. G. Mantell nous ayant
envoyé, pendant la composition de ce travail, une suite aussi
nombreuse qu'intéressante des corps organisés fossiles de la craie, et
plusieurs des planches d'un ouvrage qu'il prépare sur la craie des
environs de Douvres, nous croyons devoir lui témoigner ici nos
remercimens de cette communication généreuse, et lui prouver combien
nous l'apprécions en indiquant quelques-uns des fossiles de la craie
d'Angleterre, en lui dédiant cette espèce de plagiostome que nous
n'avons encore trouvée décrite nulle part, et en sortant ainsi un peu
des limites que nous nous sommes tracées. Nous y avons aussi été
engagés par un semblable don de coquilles fossiles de la craie que
M. Crow vient de nous
faire, et qui a considérablement augmenté nos richesses dans ce genre. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome 7, p.488 |
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N° 2493. Pseudodiadema
variolare, Cotteau, 1864
(Brongniart, 1822).
Pl. 1117, 1118, 1119 et 1120,
fig. 1-3.
M. 68 (type)
; R. 27. (Pseud. sub-nudum) ; T. 63. (Pseud. Roissyi).
Espèce
de grande taille, sub-circulaire, très-légèrement pentagonale, à peu
près également déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères
droites, à fleur du test, composées de pores arrondis, rapprochés les
uns des autres, plus ou moins fortement bigéminés à la face
supérieure, simples vers l'ambitus, déviant de la ligne droite, et se
multipliant de nouveau près du péristome. Aires ambulacraires étroites
et resserrées à leur partie supérieure par les zones porifères, à
peine renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros,
scrobiculés, fortement crénelés et perforés, au nombre de dix-sept à
dix-huit par série dans l'exemplaire que nous décrivons comme type de
l'espèce. Ces tubercules, très-rapprochés les uns des autres, sont
accompagnés de granules assez nombreux, inégaux, quelquefois
mamelonnés, qui s'étendent au milieu des deux rangées, et se
prolongent çà et là, en série horizontale, entre les tubercules de la
face supérieure. Tubercules inter-ambulacraires à peu près identiques
à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre rangées distinctes.
Les deux rangées internes, composées de dix-sept à dix-huit tubercules
un peu plus gros que les autres, persistent seules jusqu'au sommet, et
aboutissent à l'angle externe des aires inter-ambulacraires. Les deux
autres rangées, bien que très-apparentes encore au-dessus de
l'ambitus, disparaissent aux approches du sommet, et comptent quelques
tubercules de moins que les rangées internes. Indépendamment de ces
quatre rangées, des tubercules secondaires beaucoup plus petits, mais
cependant distinctement crénelés et perforés, sub-scrobiculé, inégaux,
se montrent de chaque côté des aires inter-ambulacraires, très-près
des zones porifères, et forment une rangée irrégulière qui disparaît à
la face supérieure. Zone miliaire large, un peu nue et déprimée vers
le sommet, plus étroite et plus granuleuse à l'ambitus et dans la
région infra-marginale. Granules intermédiaires abondants,
très-inégaux, quelquefois mamelonnés, affectant, autour des
tubercules, une disposition sub-hexagonale assez prononcée. Péristome
circulaire, médiocrement développé, s'ouvrant dans une dépression à
peine sensible de la face inférieure, muni d'entailes peu apparentes,
légèrement relevées sur les bords. Appareil apicial grand, pentagonal,
fortement anguleux d'après son empreinte.
Hauteur, 13 millimètres ; diamètre, 32 millimètres.
Var.
sub-nuda : hauteur, 9 millimètres ; diamètre, 22 millimètres.
Var.
Roissyi : hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 46 millimètres.
Radioles allongés, cylindriques, sub-fusiformes, brillants, lisses en
apparence, et cependant marqués sur toute leur surface de stries
longitudinales fines et régulières. Collerette distincte, assez
longue, striée comme la tige, dont elle ne diffère que par son aspect
moins brillant. Anneau très-saillant, garni de fortes crénelures qui
se prolongent, en s'atténuant, sur le bouton. Facette articulaire
visiblement crénelée et perforée. Nous avons fait représenter un
exemplaire muni de ses radioles, et qui ne peut laisser aucun doute
sur le rapprochement que nous établissons.
Longueur du radiole, 18 millimètres ; épaisseur, 1 millimètre 1/2.
Le
P. variolare caractérise l'étage cénomanien de France et
d'Angleterre. Nous avons sous les yeux l'échantillon provenant de la
craie du Havre, qui a servi à établir l'espèce, et a été figuré, en
1822, par Brongniart, dans la Géognosie physique des environs de
Paris, sous le nom de Cidarites variolaris. Bien que cet
exemplaire soit incomplet et que la face supérieure tout entière soit
engagée dans la roche, il est facile cependant de reconnaître et de
préciser ses caractères les plus essentiels. Il ne peut donc exister
d'incertitude sur l'identité de l'espèce. Le P. variolare
éprouve quelques modifications dans sa forme, qui est circulaire ou
sub-pentagonale ; dans sa face supérieure plus ou moins déprimée ;
dans la disposition de ses tubercules et des granules qui les
accompagnent ; dans la structure de son péristome qui, tantôt s'ouvre
à fleur du test, et tantôt dan un enfoncement assez prononcé de la
face inférieure. Les individus jeunes sont relativement plus aplatis,
plus tuberculeux que les autres, et affectent une forme plus
pentagonale.
Nous
n'hésitons pas à réunir comme de simples variétés au P. variolare,
les P. sub-nudum et Roissyi. Au premier aspect, ces deux
espèces paraissent assez bien caractérisées ; mais, si l'on étudie, en
les comparant, une série d'échantillons, on voit les différences qui
les séparent s'atténuer et disparaître, et l'on rencontre des
exemplaires intermédiaires qui, non-seulement les relient entre elles
par des passages insensibles, mais aussi les rapprochent du P.
variolare, dont elles ne sauraient être spécifiquement
distinguées.
Le type
de la variété sub-nuda (R.27) est un oursin de taille moyenne,
déprimé, remarquable par sa face supérieure presque nue, son péristome
petit et à fleur du test. Nous connaissons des exemplaires dont la
taille est beaucoup plus considérable, et qui, tout en ayant le
péristome à fleur du test, présentent, vers l'ambitus, six rangées de
tubercules au lieu de quatre, et tendent à se rapprocher des individus
de grande taille de la variété Royssyi. Nous sommes porté
d'autant plus volontiers à réunir cette espèce au P. variolare,
qu'il en existe un exemplaire faisant partie de la coll. Brongniart,
identique en tous points au type du P. sub-nudum de M. Desor,
et étiqueté par Brongniart lui-même du nom de Cidarites variolaris.
La
variété Roissyi est moins déprimée que la précédente ; son
aspect est plus tuberculeux, son péristome plus large et plus profond,
et sa taille atteint ordinairement des dimensions plus fortes ; mais,
comme nous le disions plus haut, ces différences, assez apparentes
dans certains exemplaires, le sont beaucoup moins dans d'autres ;
aussi M. Desor, dès 1856, dans le Synopsis des Echinides fossiles,
tout en maintenant l'espèce, présumait qu'elle pourrait bien n'être
qu'une variété de grande taille du P. sub-nudum (1). |
|
Les
variétés sub-nuda et Roissyi, l'une et l'autre assez
répandues, paraisent occuper des régions distinctes ; la variété
sub-nuda se rencontre surtout dans le nord de la France, au Havre,
à Villers-sur-Mer, à Rouen, et disparaît dans le centre et dans le
sud-ouest, où elle est remplacée par la variété Roissyi.
Nous
rapportons au P. variolare un exemplaire recueilli sur les
côtes de Normandie par M. Hébert, dans la couche inférieure à
Inoceramus labiatus (étage turonien). Malgré sa forme plus épaisse
et plus pentagonale, il nous a paru présenter les caractères de
l'espèce.
Rapports et différences.
- Le P. variolare est un des types les plus parfaits des
Pseudodiadema à pores bigéminés et à rangées multiples de
tubercules inter-ambulacraires, caractères qui se rencontrent rarement
l'un sans l'autre. Sa forme générale, le dédoublement très-prononcé de
ses pores ambulacraires à la face supérieure, le nombre et la
disposition de ses tubercules inter-ambulacraires, la largeur de la
zone miliaire qui les sépare, rappellent le P. Malbosi du
terrain néocomien supérieur ; cependant, comme nous l'avons vu plus
haut, les deux espèces sont bien distinctes, et le P. variolare
sera toujours reconnaissable à sa face supérieure plus déprimée, à ses
tubercules moins gros et moins homogènes, à ses granules moins fins et
moins abondants, à son péristome plus étroit. Certains exemplaires du
P. Malbosi présentent, du reste, dans leur taille, un
développement que n'atteignent jamais les plus grands échantillons
(var. Roissyi) du P. variolare. Dans le Synopsis des
Echinides fossiles, M. Desor réunit à l'espèce qui nous occupe le
P. dubium du terrain néocomien de l'Isère ; les deux espèces sont
assurément très-voisines ; nous ne pensons pas cependant qu'elles
doivent être confondues : le P. dubium est ordinairement plus
renflé, plus tuberculeux à la face supérieure, la zone miliaire est
plus finement granuleuse et le péristome plus large.
Histoire. - Figurée pour
la première fois et d'une manière très-reconnaissable, en 1822, par
Brongniart, sous le nom de Cidarites variolaris, cette espèce a
été placée successivement dans les genres Diadema et
Diplopodia. Ayant supprimé ce dernier genre de la méthode, nous
avons reporté l'espèce parmi les Pseudodiadema, en y réunissant
les P. sub-nudum et Roissyi, qui ne sont que des
variétés. Dans nos Echinides de la Sarthe, nous avions déjà reconnu
que les radioles désignés sous le nom de striatulum
appartenaient à cette espèce.
Localités. -
Villers-sur-Mer, Cauville, Vaches-Noires, Saint-Jouin (Calvados) ;
Octeville (Manche) ; Fécamp (Casino et tranchée du chemin de fer), Le
Havre, Rouen (Seine-Inférieure) ; Dives (Calvados) ; Vimoutiers, Gacé,
La Perrière (carrière Champion) (Orne) ; Présagny près Vernon (Eure) ;
Berneuil (Oise) ; Grandpré (Ardennes) ; La Fauche près le
Villard-de-Lan (Isère) ; Le Mans (carrière de la Butte), La Raglasse,
Yvré-l'Evêque (Sarthe) ; Corzé (Maine-et-Loire) ; Touvois
(Loire-Inférieure) ; Angoulême (Charente) ; île Madame, Saintes
(Charente-Inférieure). Assez abondant. Etage cénomanien, commun
surtout dans la zone à Scaphites aequalis. - Lillebonne
(Saine-Inférieure). Rare. Etage turonien.
Musée
de Paris (coll. d'Orbigny) ; coll. de l'Ecole des Mines, de la
Sorbonne, du séminaire d'Evreux (Sorignet), Triger, Guéranger,
Koechlin-Schlumberger, Renevier, Lory, Arnaud, Guillier, ma coll.
Localités autres que la France.
- Hislconglomerat bei Essen (Hanovre) ; Folkstone, Warminster
(Angleterre). Etage cénomanien.
Explication des figures.
- Pl. 1117, fig. 1, P. variolare, de la craie du Havre, de la
coll. de la Sorbonne (coll. Brongniart), type de l'espèce, vu sur la
face inférieure ; fig. 2, autre exemplaire, de la craie du Havre, de
la coll. de l'Ecole des Mines, vu de côté ; fig. 3, face supérieure ;
fig. 4, partie supérieure des ambulacres grossie ; fig. 5, aire
inter-ambulacraire grossie ;fig. 6, plaques inter-ambulacraires
grossies ; fig. 7, individu jeune, de la craie du Havre, de ma coll.,
vu de côté ; fig. 10, face supérieure ; fig. 11, face inférieure. -
Pl. 1118, fig. 1, P. variolare, de la craie de Villers-sur-Mer,
type de la var. sub-nuda, de la coll. de l'Ecole des Mines
(coll. Michelin), vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire
inter-ambulacraire grossie ; fig. 6, exemplaire de grande taille, de
la craie de Rouen, de la coll. de l'Ecole des Mines, vu de côté ; fig.
7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, plaque
inter-ambulacraire grossie ; fig. 10, autre exemplaire, de la craie du
Havre, de la coll. de la Sorbonne (coll. Brongniart), vu de côté ;
fig. 11, face supérieure ; fig. 12, exemplaire de la craie de Rouen,
remarquable par le renflement de l'une de ses aires
inter-ambulacraires, de la coll. de M. l'abbé Sorignet, vu de côté. -
PL. 1119, fig. 1, P. variolare, var. Roissyi, de la
craie de Touvois, de ma coll., vu de côté ; fig. 2, face supérieure ;
fig. 3, face inférieur ; fig. 4, partie supérieure des aires
inter-ambulacraires grossie ; fig. 5, plaque ambulacraire, vue au
microscope ; fig. 6, plaque inter-ambulacraire grossie ; fig. 7,
tubercule grossi, vu de profil ; fig. 8, exemplaire de grande taille,
des sables du Mans, de la coll. de M. Triger, vu sur la face
supérieure ; fig. 9, autre exemplaire du Mans, muni de ses radioles,
de la coll. de M. Guillier, vu sur la face inférieure ; fig. 10,
radiole de grandeur naturelle ; fig. 11, le même grossi. - Pl. 1120,
fig. , P. variolare, de la craie turonienne de Lillebonne, de
la coll de M. Hébert, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3,
face inférieure.
(1) Desor, Synopsis des Echinides
fossiles, p. 78.
Planches 1117,
1118, 1119 et 1120 (extrait)
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lectotype,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Brongniart, 1822,
Description géologique des environs de Paris, p.84 |
figuré in
Cotteau 1864
Paléontologie française - Terrain Crétacé - Echinides, t. 7 , p.488 |
figuré in
Cottreau 1912
Cidarites variolaris BRONGNIART, 1822. Palaeontologia Universalis,
n°237 |
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http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06310
spécimen MNHN.F.J06310
crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)
Peter MASSICARD
Brongniart,
p.84, pl., 5, fig.9A
Cotteau,
p.490, pl.,1117, fig.1
Cottreau,
p. 237 text-fig. 9A, 1, H |
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figurés,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurés in
Neraudeau & Courville, 1997,
Cenomanian and Turonian echinoids from Nigeria, p.839 |
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figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Neraudeau &
al, 1993,
Les
échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert
oriental et central (Sahara algérien), p.285 |
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Tetragramma
variolare (Brongniart,1822) -
Cénomanien, Maroc, 44 mm |
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Tetragramma
variolare (Brongniart,1822) -
Cénomanien, Maroc, 43 mm |
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Tetragramma
almerai
(Lambert,1902) |
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Diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1902, p.10 |
Description des échinides fossiles de la province de Barcelone |
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DIPLOPODIA
ALMERAI LAMBERT, 1901.
PI. I, fig. 1,
5.
Syn. D. Amerae
Lambert in J. Almera. Bull. S. G. d. F., 3e sér., t. XXVI, p.
ho, 1899.
Espèce de moyenne taille, pentagonale, très déprimée, remarquable par
la petitesse et l'homogénéité de ses tubercules, qui forment dans les
interambulacres des rangées multiples, au nombre de six à huit,
verticales et transverses comme celles de Plistophyma. Ces
tubercules, semblables à ceux des ambulacres, sont encore flanqués
vers les bords de l'aire, au dessous de l'ambitus, de petits
tubercules marginaux. Les deux rangées internes ne sont bien
développées que chez des individus très adultes, qui présentent alors,
à la face inférieure, huit rangées de tubercules, mais les internes
disparaissent assez brusquement vers l'ambitus et se perdent dans la
zone miliaire ; cette dernière ne s'aperçoit elle-même que vers
l'ambitus, car, en dessus, toute la partie médiane des interambulacres
est occupée par une zone lisse, à ponctuations microscopiques, qui
aboutissait aux plaques génitales. Les granules intermédiaires, très
rares en dessous, où ils apparaissent aux angles des tubercules,
sont plus abondants en dessus et y forment, autour des scrobicules,
des cercles à peu près complets. Chez les individus de moindre taille,
les rangées internes sont composées de tubercules sensiblement plus
petits que les autres, et alors sont entourées de plus nombreux
granules. En raison de l'écartement en dessus (les rangées principales
de tubercules, la face supérieure est remarquablement nue, les rangées
secondaires s'arrêtent très loin de l'apex et les ternaires ne
dépassent presque pas l'ambitus. Les zones porifères droites, très
étroites, sont formées de pores qui ne paraissent pas se multiplier
près du péristome, et les plaques se groupent par trois primaires pour
former une majeure. C'est seulement à moitié de la distance entre
l'apex et l'ambitus, que les zones porifères s'élargissent et sont
distinctement dédoublées. L'apex, si l'on en juge par son empreinte,
était étendu ; le péristome est large
Diam. du type,
28 mill.; haut., 9.
Individu très
adulte : diam., 33.
En raison de ses tubercules internes, cette espèce appartient au
deuxième groupe ci-dessus (les Diplopodes de l'étage aptien et rentre
dans la section C. Il y a donc lieu de la comparer d'abord aux espèces
de cette section. D. Zumoffeni Cotteau est évidemment celui qui
s'en rapproche le plus ; mais il en diffère très certainement par sa
plus grande taille, sa forme subcirculaire, plus épaisse, son
péristome plus petit et plus enfoncé, ses |
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ambulacres
garnis (le tubercules plus nombreux et plus serrés, avec scrobicules
confluents jusqu'à l'apex. Le Diplopodia Dumasi, de Montaren
(Gard), a ses tubercules bien plus gros et une forme circulaire ; on
ne saurait confondre les deux espèces. Quant au D. de Kastelen
(Mont Pilate), sa forme circulaire est aussi très différente ; ses
tubercules forment des rangées plus inégales, s'élevant plus haut sur
la face supérieure, qui est moins dénudée. Le D. planissimum
Agassiz, du Séquanien, est encore une forme voisine, mais circulaire,
avec des tubercules proportionnellement plus gros, non disposés en
séries transverses.
Ce Diplopodia avait été autrefois rapporté par M. Aimera au D.
dubia et c'est probablement lui que M. Mallada a cité sous ce nom ;
mais D. dubia, même tel que Cotteau l'a compris, est moins
déprimé, moins pentagonal et reste dépourvu de rangées de tubercules
internes; les principales sont moins homogènes et formées de
tubercules plus gros.
Les radioles du D. Almerai sont de petits bâtonnets allongés,
cylindriques, finement cannelés; on n'en connaît que des fragments de
tige.
Tous les individus de cette espèce que j'ai sous les yeux proviennent
de l'Aptien de Casa-alta-Castellet. M. Almera la signale aussi à la
ferme Morisca.
Planche I,
extrait
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Tetragramma
almerai
(Lambert,1902) - Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 29 mm |
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Tetragramma
almerai
(Lambert,1902) - Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 34 mm |
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Tetragramma
almerai
(Lambert,1902) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 29 mm |
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Tetragramma
almerai
(Lambert,1902) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 34 mm |
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Tetragramma
autissiodorense
(Cotteau,1851) |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.428 |
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N° 2474. - Pseudodiadema
Autissiodorense, Cotteau, 1859
(Cotteau,1851).
Pl. 1100 et
1101, fig. 1-6.
Espèce
de taille moyenne, circulaire, très-légèrement sub-pentagonale,
médiocrement renflée en dessus, plane en dessous ; zones porifères
droites, composées de pores arrondis, rapprochés les uns des autres,
fortement et régulièrement dédoublés à la face supérieure, simples
vers l'ambitus, se multipliant un peu autour du péristome. Aires
ambulacraires étroites près du sommet, conservant ensuite dans toute
leur étendue une largeur presque égale, garnies de deux rangées de
tubercules serrés, homogènes, finement crénelés et perforés, au nombre
de seize à dix-sept par série. Ces tubercules, placés sur le bord des
zones porifères, laissent entre eux un intervalle plus ou moins large
occupé par des granules épars, inégaux, quelquefois mamelonnés, se
prolongeant en séries horizontales entre les tubercules de la face
supérieure. Au-dessous de l'ambitus, l'espace qui sépare les deux
rangées de tubercules devient plus étroit, et les granules
intermédiaires se réduisent le plus souvent à une rangée sub-sinueuse.
Tubercules inter-ambulacraires médiocrement développés, un peu plus
gros et moins serrés que ceux qui remplissent les ambulacres, au
nombre de treize à quatorze par série, et partout à peu près d'égale
grosseur. Scrobicules apparents, circulaires, se touchant par la base
vers l'ambitus, séparés à la face supérieure par des granules disposés
en séries linéaires très-fines. Ces deux rangées principales sont
largement espacées près de l'appareil apicial, et aboutissent à
l'angle des zones porifères. Tubercules secondaires presque aussi gros
que les autres tubercules, formant deux rangées très-régulières
placées du côté externe des rangées principales, au nombre, par série,
de dix à onze tubercules qui diminuent assez rapidement de volume et
disparaissent avant d'arriver au sommet et au péristome. D'autres
tubercules secondaires moins gros, plus ou moins abondants et assez
irrégulièrement disposés, se montrent également dans chacune des aires
interambulacraires, sur le bord des zones porifères et au milieu des
rangées principales ; mais ces tubercules s'élèvent à peine au-dessus
de l'ambitus, et tendent souvent à se confondre avec les granules qui
les accompagnent. Zone miliaire large, quelquefois déprimée au sommet.
Granules inégaux, épars, remplissant l'espace intermédiaire entre les
tubercules, à l'exception de la partie supérieure de la zone miliaire
qui est presque nue. Péristome médiocrement développé, s'ouvrant
presque à fleur du test, sub-circulaire, décagonal, marqué d'entailles
relevées sur les bords. Appareil apicial grand, pentagonal, anguleux,
à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 9 millimètres 1/2 ; diamètre, 22 millimètres
1/2.
Le
P. Autissiodorense offre plusieurs variétés dans la taille, le
nombre et la disposition de ses tubercules secondaires : les
échantillons qui ont servi de type à l'espèce, remarquables par leur
taille moyenne, leur forme circulaire et légèrement renflée en dessus,
ne présentent, sur chacune des aires interambulacraires, que deux
rangées de tubercules secondaires placées vers le côté externe des
rangées principales. Ces tubercules, moins développés que les autres,
s'atténuent et disparaissent à la face supérieure, et c'est à peine si
l'on distingue, à la face inférieure et vers l'ambitus, sur le bord
des zones porifères et au milieu des rangées principales, quelques
petits tubercules inégaux et épars, se confondant avec les granules.
Dans certains exemplaires, ces petits tubercules deviennent plus
nombreux, augmentent de volume, se groupent en séries plus ou moins
apparentes, et se rapprochent, par des passages insensibles, de
l'espèce que nous avons désignée dans nos Etudes sur les Echinides
de l'Yonne, sous le nom de P. Robinaldinum, et que nous
n'hésitons plus aujourd'hui à considérer comme une variété
très-tuberculeuse du P. Autissodorense. Quelquefois ce
caractère s'exagère encore, et nous réunissons à la même espèce un
échantillon du néocomien de Morteau, dont la taille beaucoup plus
forte dépasse 12 millimètres d'épaisseur et 33 millimètres de
diamètre, et qui, indépendamment des deux rangées de tubercules
principaux et de tubercules secondaires qu'on trouve dans tous les
exemplaires, offre sur chacune des aires interambulacraires quatre
autres rangées, deux sur le bord des zones porifères, et deux au
milieu de la zone miliaire, moins développées, il est vrai, mais
cependant parfaitement distinctes à la face inférieure, et surtout
vers l'ambitus. |
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Rapports et différences.
- Voisine au premier aspect du P. rotulare, Desor, cette espèce
s'en distingue par ses tubercules secondaires, plus abondants, plus
gros, plus régulièrement disposés, s'élevant plus haut au-dessus de
l'ambitus, par sa face inférieure plus tuberculeuse et ses pores
dédoublés près du sommet. Ce dernier caractère et plus encore le
développement des tubercules secondaires donnent à cette espèce
quelque ressemblance avec le P. Picteti ; cependant cette
dernière espèce sera toujours reconnaissable à ses pores moins
fortement dédoublés à la face supérieure, à ses tubercules secondaires
plus homogènes et s'élevant plus haut, à ses tubercules principaux que
sépare une zone miliaire beaucoup moins large.
Histoire. - Mentionnée
pour la première fois, en 1851, dans notre Catalogue méthodique des
Echinides néocomiens, sous le nom de Diadema Autissiodorense,
cette espèce, en 1855, dans le Synopsis des Echinides fossiles,
a été réunie par M. Desor au genre Diplopodia, et reportée par
nous quelques années plus tard, parmi les Pseudodiadema. Nous
considérons aujourd'hui comme lui appartenant le P. Robinaldinum
qui ne nous paraît qu'une variété plus tuberculeuse. M. Wright, et
d'après lui; MM. Morris et Woodward signalent cette même espèce dans
le terrain néocomien de l'Ile de Wight (Angleterre). M. Wright ne
connaissait le P. Autissiodorense que par une diagnose
très-incomplète, et ce n'est pas sans quelque doute que nous faisons
figurer ces indications dans notre tableau synonymique.
Localités. - Morteau,
carrière des Fourgs (Doubs) ; Auxerre, Moneteau, Saint-Sauveur
(Yonne). Rare. Néocomien moyen.
Musée
d'Auxerre, Coll. Koechlin Schlumberger, Ricordeau, ma collection.
Localités autres que la France.
- Auberson, près Sainte-Croix (Suisse). Rare Néocomien moyen.
Explication des figures.
- Pl. 1100, fig. 1, P. Autissiodorense, type de l'espèce, du néoc.
moyen del'Yonne, de ma coll., vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 2,
face inf. ; fig. 4, ambulacre grossi ; fig. 5, aire interambul.
grossie ; fig. 6, plaques interambul. grossies ; fig. 7, var. plu
tuberculeuse, du néoc. moyen d'Auxerre, du Musée d'Auxerre, vue de
côté ; fig. 8, face sup. ; fig. 9, face inf. ; fig. 10, var. de grande
taille, du néoc. moyen de Morteau, de la coll. de M. Koechlin
Schlumberger, vue de côté ; fig. 11, face sup. - Pl. 1101, fig. 1,
P. Autissiodorense, type du P. Robinaldinum, du Musée
d'Auxerre, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig.
4, partie sup. des ambulacres grossie ; fig. 5, partie inf. des
ambulacres grossie ; fig. 6, aire interambulacraire grossie.
Planches 1100 et
1101
(extrait)
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Tetragramma
autissiodorense
(Cotteau,1851) -
Barrémien, Maroc, 25 mm |
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Tetragramma
malbosi (Agassiz,1846) |
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Diagnose originale du genre par Agassiz |
Catalolgue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846, p. 350 |
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Malbosii Agass. - T 63. -
Quatre rangées de tubercules à la face inférieure, mais dont les
internes seules s'élèvent jusqu'au sommet ; les externes arrivent
jusque un peu au-dessus du milieu.
Carie à
Hippurites des Corbières, de Soulaye, Amérique méridionale (Roulin).
- Mus.
Avignon, Michelin, Deshayes. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.449 |
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N° 2480. - Pseudodiadema
Malbosi, Cotteau, 1859
(Ag.,1846).
Pl. 1106 et
1107.
Espèce
de grande taille, sub-circulaire, légèrement pentagonale, médiocrement
renflée en dessus, presque plane en dessous, arrondie vers l'ambitus.
Zones porifères droites, à fleur du test, composées de pores ovales,
largement bigéminés sur toute la face supérieure, simples au-dessous
de l'ambitus, déviant un peu de la ligne droite, sans cependant se
multiplier, aux approches du péristome. Aires ambulacraires étroites
et resserrées à leur partie supérieure par les zones porifères, à
peine renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros,
fortement crénelés et perforés, diminuant de volume près du sommet, au
nombre de vingt à vingt et un dans les individus de taille ordinaire,
et de vingt-cinq à vingt-six dans les exemplaires de grande taille.
Ces tubercules, assez rapprochés les uns des autres, sont accompagnés
de granules abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés, et se
réduisent, dans la région inframarginale, à une ligne sub-sinueuse. Le
milieu des ambulacres est marqué d'un sillon longitudinal, lisse et
onduleux. Dans la plupart de nos exemplaires, les plaques porifères se
prolongent sur la base des tubercules en sutures irrégulières plus ou
moins apparentes. Tubercules interambulacraires à peu près identiques
à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre, six, et même, dans
les plus gros exemplaires, huit rangées distinctes. Les deux rangées
internes, composées chacune de dix-huit à vingt tubercules un peu plus
gros que les autres, persistent seules jusqu'au sommet, et aboutissent
à l'angle externe des aires interambulacraires ; les autres rangées
s'élèvent un peu moins haut et disparaissent successivement à la face
supérieure. Ce n'est que dans les exemplaires de très-grande taille
qu'on compte vers l'ambitus huit rangées de tubercules ; le plus
souvent, ces rangées sont au nombre de quatre ou de six, et alors les
rangées qui font défaut sont remplacée, sur le bord des zones
porifères, par des rangées plus ou moins développées de tubercules
secondaires inégaux et irrégulièrement disposés. D'autres tubercules
secondaires, plus petits et épars, se montrent vers l'ambitus entre
les tubercules principaux. Zone miliaire large, lisse et déprimée à la
face supérieure. Granules intermédiaires abondants, très-inégaux,
épars, quelquefois mamelonnés, affectant autour des tubercules une
disposition circulaire ou sub-hexagonale, beaucoup plus nombreux
au-dessus de l'ambitus qu'à la face inférieure. Les plaques coronales,
dans la zone miliaire, près du sommet, sont marquées d'une suture
lisse et déprimée. Péristome circulaire, peu développé, s'ouvrant dans
une dépression à peine sensible de la face inférieure, muni
d'entailles assez prononcées ; les bords ambulacraires sont à peu près
de même étendue que ceux qui correspondent aux interambulacres.
Appareil apicial très-grand, pentagonal, fortement anguleux d'après
son empreinte.
Hauteur, 20 millimètres ; diamètre, 46 millimètres.
Individu de très-grande taille : hauteur, 27 millimètres ; diamètre,
64 millimètres.
Le
grand exemplaire que nous avons fait figurer, pl. 1107, permet de
reconnaître les modifications assez profondes que l'âge apporte à
quelques-uns des caractères de cette espèce : les pores ambulacraires
son montrent avec une disposition bigéminée, non-seulement sur toute
l'étendue de la face supérieure, mais au delà de l'ambitus ;
indépendamment des huit rangées de tubercules qui garnissent les
interambulacres, on distingue, dans la région infra-marginale, sur le
bord des zones porifères, quelques rudiments de tubercules secondaires
; la zone miliaire s'élargit et se déprime à la face supérieure ;
l'appareil apicial s'agrandit, devient plus anguleux, et l'extrémité
des plaques génitales pénètre plus profondément dans les aires
interambulacraires. |
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Rapports et différences.
- Cette espèce offre, dans son aspect général, dans ses pores
bigéminés, dans la disposition de ses tubercules ambulacraires et
interambulacraires, quelque ressemblance avec le P. dubium
qu'on rencontre dans l'Isère, à peu près au même niveau
stratigraphique ; elle s'en distingue par sa taille plus forte, sa
face supérieure moins déprimée, ses zones porifères plus larges, et
formées de pores bigéminés jusqu'au-dessous de l'ambitus, ses
tubercules interambulacraires plus nombreux, plus gros, sa zone
miliaire plus étendue et plus déprimée au sommet, ses plaques
ambulacraires et interambulacraires marquées de sutures plus
apparentes. Cette espèce est plus voisine encore des exemplaires de
grande taille du P. Roissyi ; cependant elle s'en éloigne par
sa taille plus forte, sa face supérieure plus renflée, ses tubercules
plus gros et plus homogènes, ses granules plus fins et plus abondants,
son péristome plus grand et moins enfoncé.
Histoire. - Cette espèce
a été mentionnée pour la première fois, en 1846, dans le Catalogue
raisonné des Echinides, de MM. Agassiz et Desor, et indiquée à
tort comme appartenant à la craie à Hippurites des Corbières et de
Soulatge (Aude). Cette erreur a été reproduite par la plupart des
auteurs. En 1859, nous nous sommes assuré que le modèle en plâtre, T.
63, qui sert de type à l'espèce, provenait du terrain néocomien sup.
(aptien inf. ?) de la Clape (Aude), et dans le Catalogue des
Echinides des Pyrénées, que nous avons publié avec M. Leymerie,
nous avons rectifié cette fausse indication de gisement et de
localité.
Localités. - La Clape
(Aude) ; Opoul (Pyrénées-Orientales), assez commun. Néocomien sup.,
associé à l'Echinospatagus Collegnii, d'Orb.
Explication des figures.
- Pl. 1106, fig. 1, P. Malbosi, type de l'espèce, à quatre
rangées de tubercules interamb. ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face
inf. ; fig. 4, variété à six rangées de tubercules interambul., de ma
collection, vue de côté ; fig. 5, face sup. ; fig. 6, individu jeune,
de ma collection, vu de côté ; fig. 7, variété de très-grande taille,
à huit rangées de tubercules interambul., de la collect. de M.
Leymerie, vue de côté. - Pl. 1107, fig. 1, de la même variété, vue sur
la face sup. ; fig. 2, face inf. ; fig. 3, partie supérieure de l'aire
interambul. grossie ; fig. 4, plaques ambulacraires, prises au-dessous
de l'ambitus, grossies ; fig. 5, plaques interambul. grossies.
Planches 1106 et
1107
(extrait)
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Tetragramma
malbosi (Agassiz,1846) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 45 mm
avec radioles ambitaux et
sous-ambitaux |
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Tetragramma
malbosi (Agassiz,1846) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 43 mm |
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Tetragramma
malbosi (Agassiz,1846) -
Aptien, Teruel, Espagne, 72 mm |
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Tetragramma
malbosi (Agassiz,1846) -
Aptien, Teruel, Espagne, 49 mm |
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Tetragramma
marticense Cotteau, 1864 |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Note
sur les oursins crétacés des environs de Martigues, 1864, p.489 |
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N° 24. Pseudodiadema
marticense, Cotteau, 1864.
Nous avons décrit et figuré pour
la première fois cette espèce dans la Paléontologie française. Comme
les P. Malbosi et Dubium, elle appartient au groupe des
Pseudodiadema à pores bigéminés (Diplopodia), et se
place dans le voisinage du P. variolare, dont elle s'éloigne
d'une manière positive par sa forme pentagonale, plus épaisse sur les
bords et cependant plus déprimée à la face supérieure, par ses
ambulacres plus renflés, ses tubercules plus gros et plus saillants,
plus serrés et plus homogènes, sa zone miliaire plus étroite et
presque nulle, son péristome s'ouvrant à fleur du test. C'est à tort
que nous indiquons, dans la Paléontologie française, cette espèce
comme étant propre à l'étage turonien ; son véritable niveau, ainsi
que M. Hébert l'avait déjà constaté avant nous, est l'étage cénomanien
supérieur.
Loc.
- Gueule d'enfer. Assez rare. Associé à l'Hemiaster Orbignyanus,
au-dessous de la zone à Caprina adversa, étage cénomanien
supérieur. |
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Tetragramma
marticense Cotteau, 1864
-
Cénomanien, Maroc, 58 mm |
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Tetragramma
planissimum (Agassiz,1840) |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.369 |
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N° 374. - Pseudodiadema
planissimum, (Agassiz), Desor, 1856
Pl. 364,
fig.4-8.
M. 62.
Espèce de taille moyenne, subcirculaire, légèrement pentagonale, très
déprimée, plane en dessus et en dessous. Zones porifères droites,
larges, à fleur de test, composées, à la face supérieure surtout près
du sommet, de pores petits, fortement bigéminés, simples vers
l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires
étroites, un peu renflées, garnies de deux rangées de tubercules
finement crénelés, perforés, surmontés d'un mamelon relativement bien
développé, serrés, confluents, diminuant graduellement de volume aux
approches du sommet et du péristome, au nombre de onze à douze par
série, dans l'exemplaire que nous décrivons. A la face supérieure, les
derniers tubercules, resserrés par les zones porifères, sont très
petits, espacés et alternes. Granules peu abondants, inégaux, formant
une série subonduleuse entre les deux rangées de tubercules. Aires
interambulacraires larges, munies de deux rangées de tubercules
principaux 'presque de môme taille que les tubercules ambulacraires,
plus gros cependant et un peu plus espacés à la face supérieure, au
nombre de neuf à dix par série. Tubercules secondaires identiques par
leur taille et leur aspect aux tubercules principaux, formant, de
chaque côté, une rangée externe très régulière, et au milieu, une ou
deux rangées inégales très incomplètes et d'autant mieux développées
que la taille de l'exemplaire est plus forte. Les rangées externes
dépassent l'ambitus sans arriver jusqu'au sommet; les rangées
intermédiaires s'élèvent un peu moins ,haut. Tous ces tubercules, à
peu près également espacés, sont accompagnés de granules inégaux
groupés en cercles -incomplets autour des scrobicules. Zone miliaire
assez large près du sommet, nue et un peu déprimée, occupée plus bas
par les tubercules secondaires. Péristome presqu'à fleur de test,
marqué de faibles entailles relevées sur les bords. L'appareil apical
paraît avoir été très grand et subpentagonal, à en juger par
l'empreinte qu'il a laissée. |
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Hauteur, 5
millimètres 1/2 ; diamètre, 17 millimètres.
RAPPORTS ET
DIFFÉRENCES. — Le P. planissimum, très anciennement décrit,
sera toujours reconnaissable à sa forme déprimée, à ses pores
bigéminés près du sommet, à l'homogénéité de ses tubercules principaux
et secondaires. Ce dernier caractère le rapproche des P. duplicatum,
rognonense et Thirriai ; en décrivant ces espèces, nous
indiquons les différences qui les séparent du P. planissitnum.
LOCALITÉ.
Pointe du Ché près La Rochelle (Charente-Inférieure). Très rare. Étage
corallien supérieur.
Musée de La
Rochelle, collection de la Sorbonne.
LOCALITÉS
AUTRES QUE LA FRANCE. — Soleure, Obergösgen (canton de Soleure), Va-Béchaz
près Porrentruy (Berne), Bullet près Sainte-Croix (Vaud). Étage
ptérocérien.
EXPLICATION
DES FIGURES. — Pl. 364, fig. 4, P. planissimum, du Musée de La
Rochelle, vu de côté ; fig. 5, face supérieure ; lig. 6, face
inférieure ; fig. 7 , aire ambulacraire grossie ; fig. 8, aire
interambulacraire grossie.
Planches 364
(extrait)
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Tetragramma
planissimum (Agassiz,1840)
-
Kimméridgien inférieur, Angoulins sur Mer, Charente Maritime, 20 mm |
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Tetragramma
raulini (Cotteau,1851) |
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diagnose originale de l'espèce par Cotteau |
Catalogue méthodique des echinides récoltés dans l etage neocomien du
departement de l Yonne, p.286 |
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N° 16.
- DIADEMA RAULINI, Cotteau, 1851.
Espèce
que sa forme déprimée et la disposition de ses tubercules rapprochent
du Diadema Picteti, mais qui s'en distingue par ses tubercules plus
serrés et plus gros. Granules intermédiaires presque nulles. Pores
ambulacraires très-nombreux à la face supérieure. Appareil oviducal
largement développé. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, échinides réguliers,
p.439 |
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N° 2477. Pseudodiadema Raulini,
Desor, 1856
(Cott., 1851).
Pl. 1103.
Espèce
de taille moyenne, sensiblement pentagonale. déprimée en dessus et en
dessous, arrondie vers l'ambitus. Zones porifères droites, composées
de pores petits, circulaires, largement bigéminés près du sommet et
sur une grande partie de la face supérieure, simples à l'ambitus, se
multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires étroites et
resserrées par les zones porifères à leur partie supérieure, un peu
renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros, saillants,
crénelés et perforés, au nombre de onze ou douze par série. Ces
tubercules diminuent assez rapidement de volume, et sont presque nuls
aux approches du sommet; vers l'ambitus et dans la région
inframarginale ils sont à peine scrobiculés, se touchent par la base
et par le milieu, et ne laissent de place qu'à quelques petits
granules inégaux et isolés. Tubercules interambulacraires à peu près
identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre rangées
très-rapprochées l'une de l'autre. Les deux rangées internes,
composées chacune de dix à onze tubercules, persistent jusqu'au sommet
et aboutissent à l'angle interambulacraire, près des zones porifères.
Les rangées externes disparaissent à la face supérieure ; elles ne
comptent que six à sept tubercules, mais ces tubercules, vers
l'ambitus, sont au moins aussi développés que ceux des deux autres
rangées. Granules intermédiaires très-peu abondants, inégaux, isolés,
placés çà et là, à l'angle des tubercules. A la face supérieure, la
suture des plaques inter-ambulacraires parait marquée d'un sillon
assez prononcé, comme dans certaines espèces du genre Cyphosoma
(C. sulcatum). Péristome grand, s'ouvrant dans une dépression à
peine sensible, marquée d'entailles apparentes; les bords
ambulacraires sensiblement plus étendus que ceux qui correspondent aux
interambulacres. Appareil apicial très-grand, pentagonal, d'après
l'empreinte qu'il a laissée.
Dans
les individus de forte taille, la forme générale est plus circulaire;
le nombre des granules intermédiaires augmente un peu, mais on
n'observe, dans les aires interambulacraires, sur le bord des zones
porifères, aucun tubercule secondaire.
Hauteur, 9 millimètres; diamètre, 23 millimètres. Individu de grande
taille : hauteur, 12 millimètres; diamètre, 32 millimètres.
M. Renevier nous a communiqué un exemplaire de cette espèce provenant
du néocomien supérieur de Bovaresse (Suisse); il est remarquable par
sa forme plus épaisse, ses ambulacres plus renflés, ses tubercules
garnis d'un mamelon plus large et plus arrondi, et marqués de
crénelures plus fines; cependant il ne saurait être distingué du type.
L'exemplaire de M. Renevier présente, empâtés dans la même roche, deux
fragments de radioles qui, suivant toute probabilité, appartiennent à
cette même espèce ; ces radioles sont épais, allongés,
sub-cylindriques, aciculés au sommet et paraissant recouverts de
stries longitudinales fines et sub-granuleuses. |
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Rapports et différences.
- Le P. Raulini offre, dans sa forme générale et la disposition
de ses tubercules, quelque ressemblance avec le P. Picteti ; il
s'en distingue cependant par plusieurs caractères qui ne manquent pas
d'importance : sa taille atteint des dimensions plus fortes; sa forme
générale est plus aplatie; ses pores ambulacraires affectent, aux
approches du sommet, une disposition bigéminée plus prononcée; ses
ambulacres sont plus étroits et plus resserrés à la partie supérieure;
ses tubercules ambulacraires et interambulacraires sont plus gros,
moins nombreux et diminuent plus rapidement de volume à la face
supérieure, qui parait presque nue. L'appareil apicial, déjà
très-étendu chez le P. Picteti, parait encore plus large chez
le P. Raulini.
Localités. — Auxerre
(Yonne); Marolles (Aube). Très-rare. Néocomien sup., argiles
ostréennes.
Coll. Renevier; ma collection.
Localités autres que la France.
— Bovaresse, canton de Neuchâtel (Suisse). Très-rare. Néocomien sup. (urgonien
inf.), associé à l'Hemicidaris clunifera.
Explication des figures.
— Pl. 1103, fig. 1, P. Raulini, exemplaire type, de ma coll.,
vu de côté; Hg. 2, face sup.; Hg. 3, Pace inf.; Hg. 4, ambulacre
grossi ; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig.6, plaques
interambulacraires grossies; fig. 7, individu de grande taille, vu sur
la face inf.; fig. 8, variété du terrain néocomien sup. de la Suisse,
de la coll. de M. Renevier, vue de côté; fig. 9, face sup.; fig. 40,
face inf. montrant deux fragments de radioles empâtés dans la roche ;
fig. 11, plaques ambulacraires grossies; fig. 12, aire
interambulacraire grossie; fig. 13, tubercules vus de profil, grossis;
fig. 14, fragment de radiole grossi.
Planche 1103
(extrait)
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Tetragramma
raulini (Cotteau,1851) -
Aptien, Bulgarie, 13 mm. |
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Tetragramma
raulini (Cotteau,1851) -
Aptien, région de Morella, Castellon, Espagne, 16 mm |
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Genre
Tiaromma
Pomel, 1883
Classification et
genera des échinides vivants et fossiles, p.105
Espèce type
Didema michelini
Agassiz & Desor, 1846 (désignation
subséquente de Smith & Wright,
1993, p.237)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Cénomanien |
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Diagnose originale du genre par Pomel, 1883 |
Classification et
genera des échinides vivants et fossiles, p.105
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Tiaromma. Ne diffère de Tiarella que par ses tubercules
interambulacraires, dont chaque rangée est flanquée de séries externe
et interne de très petits tubercules secondaires, qui ne sont parfois
que des granules mamelonnés, surtout en dessus; des granules plus ou
moins abondants au sommet de l'aire, sur une zone miliaire un peu
élargie. Espèces des terrains crétacés classées comme Pseudodiadema
par les auteurs : T. Bourgueti, carthusianum,
gurgitis, Rhodani, ornatum, Trigeri, tenue,
pseudoornatum, algirum.
M. Cotteau a figuré un apex incomplet, de forme presque lancéolée,
montrant des génitales paires postérieures subhexagonales, alternant
en avant avec des ocellaires presque aussi grandes, en arrière avec
des ocellaires triangulaires allongées vers l'arrière, et ne laissant
place en apparence qu'à une génitale comme celle des Munia; les
génitales antérieures sont peu connues ; le pourtour anguleux du
périprocte indique plutôt une structure d'Acrosalénie, et cet apex ne
s'adapte certainement pas au cadre plus pentagonal du vrai T.
Bourgueti ; il est attribué par l'auteur à sa variété Foucardi,
qui, par l'absence de tubercules secondaires, se rapporterait plutôt
au genre typique Tiarella ; c'est probablement un sous-genre à
créer sous le nom de Heterotiara. |
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Tiaromma guerangeri (Cotteau,1859) |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1859 |
in Cotteau & Triger, Echinides du département de la Sarthe, p.141 |
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N° 5.
PSEUDODIADEMA
GUERANGERI, Cotteau, 1859
Pl. XXVII, fig. 7-10.
Hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 15 millimètres 1/2.
Très-jolie espèce subcirculaire, fortement déprimée en
dessus et en dessous Interambulacres garnis de deux rangées de petits
tubercules un peu plus développés vers l'ambitus qu'à la face
supérieure ou près de la bouche. Ces tubercules, au nombre de dix à
onze par série, sont très distinctement crénelés; perforés et entourés
d'un petit scrobicule lisse et circulaire. Tubercules secondaires
nuls. Granules abondants, inégaux, saillants, quelques-uns mamelonnés,
disséminés sans ordre dans la zone miliaire et sur le bord des zones
porifères, formant le plus souvent des séries assez régulières autour
des tubercules et laissant près du sommet le milieu des
interambulacres presque nu. Ambulacres pourvus de deux rangées de onze
à douze tubercules, un peu plus petits et plus serrés que ceux des
interambulacres, et accompagnés comme eux de granules fins, inégaux,
très-apparents. Pores simples du sommet à la bouche. Appareil apicial
subpentagonal et très-grand. Péristome peu développé, circulaire,
marqué de légères entailles.
Rapports et
différences. — Voisine du Pseudodiadema Bourgueti Desor,
du terrain néocomien , cette espèce s'en distingue par sa forme plus
déprimée, par ses granules plus inégaux, plus irrégulièrement disposés
et par l'absence complète de tubercules secondaires.
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Loc. — Le Mans.
Très-rare.
Tabl. de M. Triger, groupe du Scaphites aequalis, ass.
n° 7, ?
Coll. Guéranger.
Expl. des fig..
— PI. XXVII, fig. 7, Pseudodiadema Guerangeri, vu de côté, de
la coll. de M. Guéranger. — Fig. 8, le même, vu sur la face sup. _
Fig. 9, le même, vu sur la face inf. — Fig. 10, plaques grossies
quatre fois.
Planche XXVII
(extrait)
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrain crétacé, tome VII, p.499 |
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N° 2495.
Pseudodiadame Guerangeri, Cotteau, 1859.
Pl. 1120, fig. 8-15.
Espèce de petite taille, sub-circulaire, à peu près également déprimée
en dessus et en dessous. Zones porifères à fleur du test, droites,
composées de pores simples, arrondis, rapprochés les uns des autres,
déviant un peu de la ligne droite près du péristome, sans pour cela se
multiplier. Aires ambulacraires à peine renflées, garnies de deux
rangées de tubercules finement crénelés et perforés, sub-scrobiculés,
surmontés d'un petit mamelon, serrés, au nombre de douze à treize par
série. Ces deux rangées laissent entre elles un espace assez large,
occupé par des granules fins, abondants, inégaux, se prolongeant entre
les tubercules en séries assez régulières. Aires inter-ambulacraires
larges, pourvues de deux rangées de tubercules un peu plus gros et
moins serrés que ceux qui occupent les ambulacres, au nombre de onze à
douze par série...Vers l'ambitus et dans la région infra-marginale,
ces tubercules sont entourés d'un scrobicule assez étendu,
subelliptique, et se touchent par la base ; à la face supérieure, ils
diminuent de volume, et le scrobicule s'arrondit et devient moins
apparent. Tubercules secondaires nuls. Zone miliaire partout
très-large, nue et un peu déprimée aux approches du sommet. Granules
abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés, disséminés sans ordre dans
la zone miliaire et sur le bord des zones porifères, formant le plus
souvent des séries assez régulières autour des tubercules. Péristome
médiocrement développé, s'ouvrant à fleur du test, sub-circulaire,
marqué de faibles entailles. Appareil apicial grand, pentagonal,
anguleux.
Exemplaire type : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 15 millimètres
1/2.
Individu de taille plus forte : hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 18
millimètres.
Rapports et différences.
—Dès 1859, nous avions séparé de ses congénères cette espèce dont nous
ne connaissions alors qu'un seul échantillon. Très-voisine du P.
Bourgueil, de l'étage néocomien, elle s'en distingue par sa taille
moins forte, ses pores ambulacraires déviant à peine de la ligne
droite près du péristome, ses granules moins abondants, moins serrés
et moins homogènes, l'absence complète de tubercules secondaires et
son péristome relativement plus
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étroit. Elle
offre également, au premier aspect, quelque rapport avec le P.
Michelini qu'on rencontre à peu près au même horizon, mais cette
dernière espèce est plus épaisse, sa forme est plus pentagonale, son
péristome plus petit et plus enfoncé. La zone miliaire qui sépare les
tubercules est moins large et moins granuleuse, et deux rangées
inégales, irrégulières de petits tubercules secondaires se montrent,
dans chacun des interambulacres, sur le bord des zones porifères,
tandis qu'il n'en existe aucune trace chez le P. Guerangeri.
Localités. — Le Mans
(Sarthe), Fouras (Charente-Inférieure). Très-rare. Étage cénomanien,
zone du Scaphites aequalis.
Coll. d'Archiac,
Guéranger.
Explication des figures.
— FI. 1120, fig. 8, P. Guerangeri, du Mans, de la coll. de M.
Guéranger; fig. 9, face sup.; fig. 10, plaques ambul. et inter-ambul.
grossies. (Ces trois figures sont copiées dans les Échinides de la
Sarthe.) Fig. 1 1, autre exemplaire de Fouras, de la coll. de M.
d'Archiac., vu de côté; 4.12, face sup.; fig. 13, face inf.; fig. 14,
aire ambulacraire grossie; flg. 15, aire inter-ambul. grossie.
Planche 1120
(extrait)
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Tiaromma guerangeri (Cotteau,1859) -
Cénomanien, guadalajara, Espagne, 23 mm |
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Tiaromma
rotulare (Agassiz,1836) |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.422 |
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N° 2473. Pseudodiadema rotulare. Desor, 1856
(Agassiz, 1836).
Pl. 1097, fig. 11-13. Pl. 1098 et 1099.
Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement subpentagonale,
médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères droites, composées de pores simples, arrondis, rapprochés
les uns des autres, moins directement superposés que dans certains
autres Pseudodiadema, se multipliant un peu près du péristome.
Aires ambulacraires assez larges, garnies de deux rangées de
tubercules serrés, uniformes, finement crénelés et perforés, placés
sur le bord des zones porifères. L'espace qui sépare ces deux rangées
est occupé par des granules abondants, épars, inégaux, quelquefois
mamelonnés, se prolongeant en séries horizontales entre les tubercules
de la face supérieure. Tubercules interambulacraires un peu plus gros
et moins serrés que ceux qui remplissent les ambulacres, comme eux
finement crénelés et perforés, entourés d'un petit scrobicule
circulaire, au nombre de quatorze à quinze par série. Tubercules
secondaires moins gros que les tubercules principaux, formant, sur le
bord des interambulacres, une et quelquefois deux rangées assez
régulières, apparentes surtout vers l'ambitus, et se prolongeant
jusque sur la face supérieure. Zone miliaire large, plus ou moins
déprimée au sommet. Granules intermédiaires abondants, inégaux,
quelquefois mamelonnés, occupant toute la zone miliaire, à l'exception
de la partie supérieure qui est presque nue, et formant, à la base des
tubercules principaux, des séries horizontales fines et régulières.
Péristome relativement petit, s'ouvrant dans une dépression du test,
sub-circulaire, décagonal, marqué d'entailles assez prononcées et
relevées sur les bords. Appareil apicial très-peu solide, grand,
pentagonal, anguleux, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 14
millimètres; diamètre, 22 millimètres.
Le P. rotulare présente plusieurs variétés qu'il importe de
signaler : les individus jeunes désignés par les auteurs sous le nom
de D. macrostoma, sont remarquables par leur forme aplatie,
leur aspect sub-pentagonal et la grandeur de leur péristome ; malgré
ces différences, nous n'avons pas hésité à les réunir au type que nous
venons de décrire, et dont ils se rapprochent si étroitement par la
disposition de leurs tubercules. — L'espèce que nous avons fait
figurer dans nos Études sur les Echinides de l' Yonne, sous le nom de
D. Pieleti (non Desor), bien qu'on la rencontre à un horizon un
peu plus élevé, nous a paru également, par l'ensemble de ses
caractères, appartenir au jeune âge du Pseudodiadema rotulare.
Certains exemplaires de grande taille varient beaucoup dans leur forme
: les uns sont déprimés en dessus, épais et renflés sur les bords ;
les autres, D. Periqueti, sont élevés et sub-coniques ; ils
varient également dans le nombre et la disposition des tubercules. Les
rangées secondaires qui accompagnent les tubercules principaux sont
plus ou moins prononcées, et quelquefois paraissent se dédoubler. Le
P. triseriale, dont M. Jaccard a bien voulu nous confier le
type, n'est, suivant nous, qu'une variété à tubercules plus nombreux.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
- Le P. rotulare, en y réunissant les variétés que nous venons
d'énumérer, constitue un type nettement tranché, que caractérisent son
péristome étroit et enfoncé, son appareil apicial pentagonal et
anguleux, ses tubercules principaux, petits, serrés, homogènes, ses
tubercules secondaires abondants, surtout à la face inférieure et vers
l'ambitus, ce qui lui donne en dessous un aspect beaucoup plus
tuberculeux qu'en dessus. L'espèce dont il se rapproche le plus est le
P. Bourgueti, qu'en rencontre dans les mêmes couches, et avec
lequel il est souvent confondu dans les collections. Ainsi que l'a
établi M. Agassiz, dans son beau travail sur les Échinodermes de la
Suisse, les deux espèces sont parfaitement distinctes : le P.
rotulare diffère du P. Bourgueti par ses tubercules
principaux moins développés, plus serrés, plus homogènes, par ses
tubercules secondaires plus nombreux, apparents et régulièrement
disposés, tandis que chez le P. Bourgueti, ils sont presque
nuls ou se réduisent à quelques granules mamelonnés, épars sur le bord
des zones porifères; il en diffère également par ses granules
intermédiaires plus grossiers, plus inégaux et moins abondants, par
son péristome plus enfoncé et plus étroit. |
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HISTOIRE. — Figurée
d'une manière à peine reconnaissable par Bourguet, en 1742, dans son
Traité des Pétrifications, cette espèce a été désignée, en 1836, par
M. Agassiz, sous le nom de rotulare, et placée, en 1856, par M.
Desor dans son genre Pseudodiadema. Nous lui réunissons, à
titre de variété, les Diadema corona, A. Gras, Perriqueti,
Cotteau, macrostoma, Agassiz, et triseriale, Desor.
LOCALITÉS. - Le P.
rotulare est un des fossiles les plus caractéristiques du terrain
néocomien ; il se rencontre principalement dans les couches moyennes à
Echinospatagus cordiformis. Billecnl, Miéges et l'ermitage de
Censeau, Nozeroy (Jura); Morteau, Hautepierre (Doubs); Germigney (Hante-Saône);
Vassy, Bettancourt (Haute-Marne); Thieffrain, Vandoeuvre, Marolles
(Aube); Cheney, Flogny, Moneteau, Auxerre, Gy-l'Évêque (métairie
Foudriat), Leugny, Fontenoy, Saints, Pereuse (Yonne). Assez abondant.
Néocomien moyen. — Le Rimet (Isère); Villefargeau, Perrigny (Yonne).
Assez rare. Néocomien sup.
Musée de Paris (coll. d'Orbigny), de Grenoble (coll. A. Gras),
d'Auxerre ; coll. de la Sorbonne, Rœchlin-Schlumberger, Rallier,
Ricordeau, Renevier, Perron, Berthelin, Jaccard, Gilléron, ma
collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE. - Environs du Loch, (Suisse).
Néocomien inf. (valangien). — Landeron, Sainte-Croix, Hauterive
(Suisse). Néocomien moyen.
EXPLICATION DES FIGURES.
- PI. 1097, fig. 11, P. rotulare, var. triseriale, du
néoc. inf. du Locle (Suisse), de la coll. de M. Jaccard, vu de côté;
fig. 12, face sup.; fig. 13, face inf. — Pl. 1098, fig. 1, P.
rotulare, du terrain néocomien moyen d'Auxerre, de ma collection,
vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre
grossi ; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6, individu phis
jeune, de ma coll.., vu de côté; fig. 7, face sup.; fig. 8, individu
jeune; type du P. macrostoma, du néoc. moyen de Sainte-Croix
(Suisse), de la coll. de M. Renevier, vu de côté ;.fig. 9, face sup.;
fig. 10, face inf.; fig. 11, ambulacre grossi; fig. 12, plaques
interambul. grossies; fig. 13, autre individu, type du P. Picteti
(Cotteau, non Desor), du terrain néoc. sup. d'Auxerre, de ma coll., vu
de côté; fig. 14, face sup.; fig. 15, face inf.; fig. 16, plaques
interamb. grossies. — Pl. 1099, fig. 1, P. rotulare, var.
Perriqueti, du néoc. moyen de l'Yonne, du Musée d'Auxerre, vu de
côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, aire interambul. grossie; fig. 4,
plaque interambul. grossie; fig. 5, var. à très-petits tubercules, de
la coll. de M. KœchlinSchlumberger, vu de côté; fig. 6, face sup.;
fig. 7, face inf.; fig. 8, plaques interambul. grossies; fig. 9, var.
corona, du néoc. inf. de l'Isère, du Musée de Grenoble ; fig. 10, face
sup.; fig. 11, face inf.; fig. 12, plaques interambul. grossies; lig.
13, var. de grande taille et déprimée, du néoc. moyen d'Hauterive
(Suisse), de la coll. de M. Gillérou, vue de côté; fig. 14, face sup.;
fig. 15, face inf.
Planches 1097 à
1099
(extrait)
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Tiaromma
rotulare (Agassiz,1836)
- Aptien, Morella, Castellon, Espagtne, 17 mm |
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Tiaromma
rotulare (Agassiz,1836)
- Aptien, Morella, Castellon, Espagtne, 20 mm |
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Tiaromma schluteri (de
Loriol,1887) |
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Diagnose originale de
l'espèce par de Loriol, 1887 |
Recueil sur la faune
cretacique du Portugal, volume II, description des echinides, premier
fascicules, echinides reguliers ou endocycles, p.22 |
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PSEUDODIADEMA SCHLUTERI, P. de Loriol, 1887
PI. IV, fig. 4
Synonymie
Dimensions
Forme circulaire, élevée, renflée, plane à la face supérieure,
concave h la face inférieure.
Zones porifères un peu onduleuses, à fleur du test; les pores sont
disposés par paires simples régulièrement superposées jusqu'à
l'appareil apical.
Aires ambulacraires non proéminentes; elles portent deux rangées de
tubercules scrobiculés, crénelés, perforés, pas très volumineux
relativement, ni très saillants, assez écartés et alternes à l'ambitus
et à la face supérieure, ne diminuant que très graduellement jusqu'au
sommet de faire ; il semble qu'au sommet il y en a un ou cieux qui
sont tout à fait atrophiés. Le milieu de faire est occupé par des
granules fins, inégaux, épars, mais tendant cependant à se ranger en
cercle autour des scrobicules.
Aires interambulacraires larges, légèrement déprimées au milieu, vers
le sommet, avec deux séries de tubercules principaux écartés, peu
proéminents, placés plus prés de la suture médiane des plaques que des
zones porifères, ils sont à peu près de même volume que ceux des aires
ambulacraires, sauf, cependant, à la face supérieure, également
crénelés et perforés et assez largement scrobiculés. Des tubercules
secondaires plus petits, mais cependant très apparents, scrobiculés,
écartés, forment une rangée de chaque côté ; ils alternent avec les
tubercules principaux, étant placés vers le bord supérieur de la
plaque, à peu près à égale distance entre le tubercule et les zones
porifères. Granules miliaires assez abondants, épars, les uns forment
des cercles incomplets autour des scrobicules, les autres garnissent
le milieu de l'aire, il en est parmi eux, de plus forte taille, qui
ont l'apparence de très petits tubercules, et forment entr'autres une
petite série verticale, de trois on quatre par plaque, tout près des
zones porifères.
Péristome enfoncé, je n'en connais pas le contour. |
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Rapports et différences.—L'exemplaire, unique jusqu'ici, que je
rapporte à cette espèce, est un peu fruste, et sa face inférieure n'a
pu être convenablement dégagée, il est donc nécessaire de faire
quelques réserves relativement à sa détermination qui, cependant, me
parait à peu près certaine. Par suite de quelque pression, les plaques
chevauchent un peu sur la suture médiane dans les aires
interambulacraires et la dépression des aires, au milieu, vers le
sommet, quoique marquée, ne se laisse pas apprécier comme dans l'état
normal. Tous les caractères qu'il présente, concordent fort exactement
avec ceux qui sont attribués à l'espèce, les tubercules secondaires
sont peut (Are un peu plus apparents, surtout si on les compare à ceux
des exemplaires d'Angleterre qui me paraissent différer légèrement des
individus qui ont été figurés dans la Paléontologie française.
J'ai dû changer le nom de cette espèce, car M. Schlüter (loc. cit.) a
fait observer, avec beaucoup de raison, que le Cidarites ornatus
de Goldfuss a été placé par son auteur dans la section des
Cidarites à pores dédoublés au sommet, c'est donc un Diplopodia
et, de plus, d'après M. Schlüter, l'original de Goldfuss ne provient
point de la craie cénomanienne d'Essen, mais d'une localité inconnue,
ses pores forment, auprès du péristome, des séries obliques, et ce
dernier n'est point enfoncé. Il est donc évident que tous les auteurs
qui out suivi Goldfuss, jusqu'à M. Schlüter, ont complètement méconnu
son espèce, et que celle qui a été jusqu'ici figurée par eux sous le
nom de Diadema ornatum, doit recevoir un nouveau nom; je
propose de la dédier à celui qui a reconnu cette erreur. Desor, en
donnant, dans le Synopsis, la diagnose du Pseudodiadema ornatum
«d'Essen» avait en vue une autre espèce, car il dit qu'il n'a point
de tubercules secondaires.
Planche IV
(extrait)
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Tiaromma schluteri (de
Loriol,1887) - Cénomanien, Los Condemios, Guadalajara, Espagne,
18 mm |
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