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    Emiratiidae 
    Ali, 1990, p.103 
    nomen correctum 
    pro Emiratidae, Ali, 1990, p.103 
    
    Genre type : Emiratia
    Ali, 1990, p.103 
    
    Description succinte de la famille : Tubercules 
    primaires perforés et crénelés, ambulacres trigéminés à polygéminés. Les 
    assules primordiales occupent la largeur de tout l'hémi-ambulacre.  
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    Genre    Allomma
    Pomel,1883 
    Classification 
    méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.105 
    
    Espèce type
     Pseudodiadema normanniae
    Cotteau,1863, p.468 
    par désignation 
    originale 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Albien - 
    Cénomanien 
    Syn. 
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    Diagnose originale du genre par Pomel, 1883, p.105  | 
      
  
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    Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles  | 
      
  
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          Alloma. Subhémisphérique 
          ; apex médiocre, pentagonal, caduc. Zones porifères 4-5 géminées, 
          unisériées, droites aux deux bouts, onduleuses au pourtour. Péristome 
          médiocre, déprimé, à entailles nettes, à lèvres égales. Tubercules 
          perforés, crénelés, hétérogènes, les inférieurs petits, en 8 rangées 
          interambulacraires, formant des séries transverses, et 2 ambulacraires 
          avec 2 secondaires extérieures alternantes ; au pourtour 2 rangées 
          simples de 3 à 4 très volumineux ; au-dessus 2 rangées brusquement 
          réduites à de petits mamelons au milieu d'une granulation générale 
          très serrées. A. normaniae (Cott. Pseudodiad.) est 
          cénomanien. 
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        Allomma bonei 
          
          (Woodward,1856)  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau (Pseudodiad. pseudo-ornatum), 1864  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains crétacés, t.VII  | 
      
  
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           N° 2492. 
          Pseudodiadema pseudo-ornatum 
          Cotteau, 1864. 
          Pl. 1116, fig. 
          5-15. 
               
          Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement renflée en dessus, 
          presque plane en dessous. Zones porifères à fleur du test, 
          sub-onduleuses dans toute leur étendue, composées de pores simples, 
          arrondis, rapprochés les uns des autres, déviant un peu de la ligne 
          droite près du péristome, sans cependant se multiplier; la suture des 
          plaques porifères se prolonge à la base des tubercules adjacents, 
          notamment vers l'ambitus. Aires ambulacraires larges, à peine 
          renflées, munies de deux rangées de tubercules assez gros, saillants, 
          scrobiculés, finement crénelés et perforés, serrés i la face 
          inférieure, plus espacés et alternes aux approches du sommet, au 
          nombre de douze à treize par série, diminuant assez rapidement de 
          volume près du sommet et du péristome. Ces tubercules sont accompagnés 
          de granules inégaux, quelquefois mamelonnés, remplissant l'intervalle 
          laissé libre par les tubercules, formant vers l'ambitus, au milieu de 
          l'ambulacre, deux séries sub-sinueuses qui se réduisent à une, et 
          disparaissent près du péristome. Aires inter-ambulacraires peu 
          développées, munies de deux rangées de tubercules un peu plus gros, 
          surtout à la face supérieure, que ceux qui recouvrent les ambulacres, 
          au nombre de douze par série. Tubercules secondaires plus petits que 
          les tubercules principaux, mais parfaitement distincts, inégaux, 
          espacés, formant, entre les rangées principales et les zones 
          porifères, dans la région infra-marginale, deux séries irrégulières 
          qui s'élèvent un peu au-dessus de l'ambitus. Zone miliaire assez 
          large, sub-déprimée et presque nue près du sommet, plus étroite et 
          plus granuleuse au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la face 
          inférieure. Granules intermédiaires assez abondants, épars, inégaux, 
          quelquefois mamelonnés, augmentant un peu de volume vers l'ambitus et 
          près des zones porifères, disposés autour des tubercules en cercles 
          assez réguliers, mais interrompus à la base par les scrobicules. 
          Péristome petit, enfoncé, subcirculaire , marqué d'entailles à peine 
          apparentes. Appareil apicial assez grand, légèrement allongé, 
          sub-pentagonal d'après l'empreinte. 
               
          Hauteur, 12 millimètres; diamètre, 27 millimètres.  
               
          Individu jeune : hauteur, 8 millimètres; diamètre, 19 millimètres. 
               
          Cette espèce est plus ou moins renflée en dessus : les exemplaires de 
          petite taille sont en général plus déprimés, et offrent un aspect plus 
          sensiblement pentagonal.  | 
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          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, désignée dans les collections, tantôt sous le nom de
          P. Michelini, et plus souvent sous celui de P. ornatum, 
          nous a paru se distinguer de l'une et de l'autre de ces espèces, et 
          former un type particulier. Sa taille la rapproche du P. Michelini, 
          mais elle en diffère pour sa forme générale plus renflée, ses 
          tubercules ambulacraires et inter-ambulacraires moins serrés, plus 
          gros, plus saillants, moins homogènes, ses tubercules secondaires plus 
          abondants, plus apparents et relégués moins près des zones ,porifères, 
          et son péristome moins étroit. — Voisine également, du P. ornatum, 
          elle s'eu éloigne par sa taille moins forte, sa face supérieure moins 
          déprimée, sa face inférieure moins arrondie et moins rentrante, ses 
          tubercules principaux plus gros et moins serrés, ses tubercules 
          secondaires moins abondants et s'élevant à peine au-dessus de , 
          l'ambitus, la zone miliaire qui partage les interambulacres moins nue 
          et beaucoup moins déprimée vers le sommet, son péristome moins 
          enfoncé, et son appareil apicial plus étroit. 
               
          Localités. — Villers-sur-Mer (Calvados); Gacé, Vimoutiers 
          (Orne). Assez abondant. Étage cénomanien. 
               
          École des mines (coll. Michelin); coll. Renevier, ma coll. 
              
          Explication des figures. 
          — Pl. 4146, flg. 5, P. pseudo-ornatum, de la coll. de l'École 
          des Mines, vu de côté; fig. 6, face sup.; fig. 7, face inf.; fig. 8, 
          aire ambul. grossie ; fig. 9,.aire inter-ambul. grossie; fig. 10, 
          plaque inter-ambul. grossie; fig. H, tubercule grossi, vu de profil; 
          fig. 12, individu jeune, de la coll. de l'École des Mines, vu de côté; 
          fig. 13, face sup.; fig. 14, face inf.; fig. 15, plaque interambul. 
          grossie. 
          
          Extrait planche 
          1116 
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        Allomma bonei
          
          (Woodward,1856)  
        - Cénomanien 
        inférieur, Vimoutiers, Orne, 11 mm | 
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        Allomma bonei
          
          (Woodward,1856)  
        - Cénomanien 
        inférieur, Vimoutiers, Orne, 13 mm | 
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    Genre    Loriolia
    Neumayr, 
    1881 
    Morphologische Studien 
    über fossil Echinodermen, p.570 
    Espèce type
     Diadema foucardi
    Cotteau, 1851
    
           
    par désignation 
    originale 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Néocomien - 
    Aptien 
    Syn. 
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        Loriolia rosana
          
          (Cooke,1946)  
        - Glen Rose 
        formation, Travis county, Texas, USA, 16 mm | 
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        Loriolia 
        whitneyi
          
          (Ikins,1940)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Ikins, 1940, p.24  | 
      
  
    | 
     Some 
    echinoids from the Cretaceous of Texas  | 
      
  
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          Genus 
          PSEUDODIADEMA Desor, 1858 
          Pseudodiadema whitneyi, n. sp.    Plate 3, figs. 1a, 1b, 1c. 
          
               Description.—Test 
          circular in ambital outline, sides inflated and regularly curved ; 
          adactinal surface almost flat but slightly depressed near the 
          peristome ; abactinal surface depressed, convex. 
          
          The anmbulacra are straight and narrow. They widen 
          gently from I mm. at the discal opening to 2.5 mm. at the ambitus, 
          then narrow down to 1.5 mm. at the peristome. They are composed of two 
          rows of alternating plates. Each large plate consists of three parts 
          each of which contains a pair of pores. The surface is ornamented with 
          two rows of primary tubercles, about ten to each row. The tubercles 
          are scrobiculate, crenulate, and perforate. Granules are scattered on 
          the margins of the plates. The poriferous zones are wide. The pores 
          are round, uniserial, and they become irregular upon approaching the 
          peristome. 
          
               The interambulacra are 
          about 3 mm. wide at the discal opening, 5.5 mm. at the ambitus, and 
          2.5 mm. at the peristome. They are composed of two rows of alternating 
          plates, about eleven to each row. Each plate is ornamented with a 
          scrobiculate, crenulate boss which bears a spherical, perforate 
          mamelon. Granules are scattered on the outer margins of the plates. 
          
               The discal opening is 
          large and subpentagonal to oval.. The margin is smooth and there is no 
          posterior groove. 
          
               The peristome is small, 
          decagonal, and is marked by ten moderately developed branchial 
          incisions. The lips of the interambulacra are about three times as 
          wide as those of the ambulacra.  | 
            | 
          
           
               Related forms. - 
          This species does not appear to be closely related to any yet 
          described. It may be readily distinguished from Trochotiara texana 
          (Roemer) which also occurs in the same formation by its subpemagonal 
          to oval discal opening which has no posterior notch and by the 
          structure of the ambulacral plates. 
          
               Dimensions. - 
          Diameter at ambitus, 13 mm.; height, 6 mm.; discal opening, 6 mm.; 
          peristome, 6 mm. 
          
               Occurrence. - Upper 
          clays of the Walnut formation. Locality. - Borrow pit on west side of 
          road i mile north of Leander, Texas. 
          
          Extrait planche 
          3 
            
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        Loriola 
        whitneyi
          
          (Ikins,1940)  
        - Albien, Walnut 
        formation, Mills county, Texas, 10 mm | 
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        Loriolia wrightii
          
          (Cotteau,1857)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1857  | 
      
  
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    Echinides du département de la Sarthe, p.28  | 
      
  
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          N. 9. pseudodiadema wrightii, 
          Cotteau, 1857. 
          Pl. VI, fig. 
          4-7. 
          Hauteur, 8 
          millimètres 1/2 ; diamètre, 19 millimètres.  
          Espèce de 
          taille moyenne, subdéprimée , très-sensiblement pentagonale. Aires 
          interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules diminuant 
          assez rapidement de volume aux approches du sommet et de la bouche. 
          Tubercules secondaires nuls. Granules intermédiaires formant, autour 
          des tubercules principaux, des séries régulières. Zone miliaire ]are, 
          presque nue à la face supérieure. Ambulacres renflés, se rétrécissant 
          rapidement près du sommet, garnis de deux rangées de tubercules 
          séparées par un mince filet de granules; comme dans les 
          interambulacres, les granules se prolongent souvent entre les 
          tubercules en séries horizontales très-régulières. Pores simples, se 
          multipliant à peine près de la bouche qui est relativement petite, 
          subconcave et marquée d'entailles peu profondes. 
              
          rapports et différences. 
          Confondue, par M. Desor avec le Pseudodiadema lenticulatum , cette 
          espèce s'en distingue par sa taille plus forte, ordinairement plus 
          renflée, par sa forme pentagonale et ses aires ambulacraires 
          très-étroites près du sommet. Elle présenta aussi quelque ressemblance 
          avec le Pseudodiadema inaequale de l'étage callovien ; cependant cette 
          dernière espèce sera toujours reconnaissable à sa taille un peu plus 
          développée, à ses tubercules plus uniformes, plus serrés, à ses 
          granules disposés en cordons moins réguliers, à sa bouche plus grande, 
          moins concave et marquée d'entailles plus profondes: Voisine également 
          du Pseudodiadema Bailyi, Wright, du Cornbrash d'Angleterre , elle en 
          diffère par sa forme plus pentagonale, par ses tubercules moins gros 
          et formant, sur les aires interambulacraires deux rangées beaucoup 
          plus écartées, par ses ambulacres très-étroits près du sommet.  | 
            | 
          
               
          loc. — Hyéré, 
          Saint-Pierre-des-Bois , Noyon-sur-Sarthe, Pécheseul près Avoise, 
          Chemiré-le-Gaudin, Marelles, Monné. Assez commun. 
               
          Tabl. de M. Triger, Forest Marble, ass. n°1. 
               
          Coll. Davoust, Guéranger, Chaudron, Triger, Cotteau. 
              
          Explic. des fig. - Pl. 
          VI, fig. 4 Psendodiailema Wrightii , vu de côté, de la collection do 
          M. Davoust. Fig. 5, le même, vu sur la face sup. — Fig. 6, le même, vu 
          sur la face inf. — Fig. 1, plaques ambulacraires et interambulacraires 
          grossies. 
          
          Extrait planche 
          VI 
            
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        Loriola 
        wrightii
          
          (Cotteau,1857)  
        - Callovien 
        moyen, Degré, Sarthe, 19 mm | 
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        Loriola 
        wrightii
          
          (Cotteau,1857)  
        - Callovien 
        supérieur, Mortagne au Perche, Orne, 16 mm | 
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    Genre    Polydiadema
    Lambert, 
    1888 
    Note sur un nouveau 
    genre d'échinide de la craie de l'Yonne, p.13 
          
    Espèce type
     Diadema davidsonii
    Wright, 1851
    
           
    par désignation 
    subséquente de Lambert & Thierry, 1911, Essai de nomenclature raisonnée des 
    échinides, p.189 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Toarcien - 
    Cénomanien 
    Syn. 
      - 
      
      Trochotiara
      Lambert, 1901, p.236 ; espèce type : 
      Diadema priscum 
      Agassiz,1840  
      - 
      
      Aplodiadema
      de Loriol, 1902, p.49 ; espèce type : 
      Pseudodiadema langi 
      Desor,1856  
     
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    Diagnose originale du genre par Lambert  | 
      
  
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     Note 
    sur un nouveau genre d'échinide de la craie de l'Yonne, 1888, p.13 (note 
    infrapaginale n°2)  | 
      
  
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          NDLR : note 
          infra-paginale (2) renvoyant au nom Plesiodiadema, utilisé par Duncan. 
               (2) En 
          employant ce nom, l'auteur anglais a sans doute oublié qu'il avait 
          déjà été proposé, en 1883, par M. Pomel (Genera, p.106) pour 
          une espèce vivante d'Aspidodiadema : A. microtuberculatum, 
          Al. Agassiz, qui est devenue le Plesiodiadema microtuberculatum, 
          (Al. Agassiz) Pomel. 
               Plus 
          heureux que moi, M. Pomel a sans doute pu étudier ce rare Echinide 
          rapporté par le Challenger des grands fonds du Pacifique et de 
          l'Atlantique austral (par environ 4,000 mètres de profondeur) ; mais 
          il faut regretter qu'il n'en ait pas donné une diagnose plus complète. 
          Selon M. Pomel, le Plesiodiadema diffère de l'Aspidodiadema 
          uniquement par la présence d'un double rang de petits tubercules 
          ambulacraires, tandis que les ambulacres d'Aspidiodiadema ne 
          porteraient que de simples granules (comme les Cidaris). 
          Malheureusement, dans son bel ouvrage : Voyage of Challenger 
          (Vol. III, part xi. Report on the Echinoiden, p.65, pl. VIII, fig. 10, 
          16), M. Alexandre Agassiz déclare positivement que son A. 
            | 
            | 
          
          microtuberculatum n'a pas 
          de gros tubercules ambulacraires, tandis que son A. tonsum 
          porte dans l'ambulacre des tubercules primaires, limités à la face 
          inférieure, comme ceux des Hemicidaris. L'examen de la planche 
          ne fait que confirmer les déclarations du texte, et il est évident 
          qu'il y a contradiction absolue entre les drescriptions (sic) 
          d'Al. Agassiz et celles de M. Pomel. Le premier qui a eu sous les yeux 
          des matériaux très étendus et a créé les espèces ne saurait être 
          convaincu d'erreur. Il faut donc reconnaître que le second a interposé 
          les types de ses genres. Dans ces conditions, bien que le genre 
          Plesiodiadema, Pomel, étant le résultat d'une méprise ne puisse 
          être conservé, l'on ne saurait maintenir le genre Plesiodadema
          (sic), Duncan, puisque ce nom a déjà été employé dans la 
          méthode avec une acception différente, et je propose de la remplacer 
          par celui de Polydiadema. | 
         
       
          
     
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        Polydiadema 
        bipunctata
          
          (Desor,1856)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Desor  | 
      
  
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    Synopsis des échinides fossiles, p.77  | 
      
  
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          bipunctata 
          Desor, nov. sp. Grande espèce qui rappelle par sa forme le 
          Pseudodiadema hemisphaericum, mais les pores, loin d'être simples, 
          sont dédoublés non-seulement au sommet, mais jusqu'à l'ambitus. Les 
          tubercules interambulacraires sont flanqués de deux rangées de 
          tubercules secondaires dont l'externe se prolonge à peu près jusqu'au 
          sommet. 
               
          Argovien de Birmanndorf (Argovie). Rare. 
               Coll. 
          Moesch, Mus. Bâle.  | 
         
       
          
     
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie 2, p.292  | 
      
  
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           N° 349. 
          Pseudodiadema bipunctatum, Desor, 1856 
          Pl. 339 et 
          340. 
          
               
          Espèce de grande taille, subpentagonale, renflée en dessus, presque 
          plane en dessous. Zones porifères droites, à fleur de test, composées 
          de pores dédoublés sur toute la face supérieure, sans que cependant ce 
          dédoublement soit très prononcé, simples vers l'ambitus, se 
          multipliant aux approches du péristome. Aires ambulacraires renflées, 
          étroites surtout près du sommet, garnies de deux rangées de tubercules 
          crénelés, perforés, assez fortement mamelonnés, scrobiculé, au nombre 
          de treize à quatorze par série ; ces deux rangées, resserrées par les 
          zones porifères, deviennent alternes et se réduisent le plus souvent à 
          une seule, en arrivant au sommet. Granules intermédiaires peu 
          abondants, inégaux, formant à la face supérieure une seule rangée 
          sinueuse, irrégulière qui semble se dédoubler vers l'ambitus ; les 
          plus gros de ces granules, visiblement mamelonnés, se montrent à 
          l'angle des plaques. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées 
          de tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les aires 
          ambulacraires, cependant plus développés et plus largement scrobiculés 
          à la face supérieure, au nombre de treize à quatorze par série. 
          Tubercules secondaires très abondants, inégaux, le plus souvent 
          mamelonnés, crénelés et perforés, formant quatre rangées inégales et 
          irrégulières, deux sur le bord externe des aires interambulacraires, 
          près des zones porifères, et les deux autres au milieu des rangées 
          principales ; ces tubercules secondaires, bien développés surtout vers 
          l'ambitus, s'élèvent très haut et ne disparaissent que vers le sommet. 
          Zone miliaire large, nue et très déprimée à sa partie supérieure, 
          couverte de granules fins, serrés, inégaux, se groupant en 
          demi-cercles, autour des tubercules principaux et secondaires. 
          Péristome circulaire, à fleur de test, de médiocre étendue, muni 
          d'entailles apparentes et relevées sur les bords. La lèvre 
          ambulacraire est presque droite et beaucoup plus large que celle qui 
          correspond aux aires interambulacraires. Appareil apical grnad, 
          pentagonal, à en juger par l'empreinte. 
               
          Hauteur, 18 millimètres ; diamètre transversal, 44 millimètres. 
               
          Cette espèce dont nous connaissons un grand nombre d'échantillons 
          varie dans quelques-uns de ses caractères : sa forme générale est plus 
          ou moins pentagonale, sa face supérieure plus ou moins renflée. Dans 
          certains exemplaires, les tubercules secondaires sont très nombreux et 
          très développés ; dans quelques autres ils sont beaucoup moins 
          abondants et remplacés par des granules plus serrés, plus fins, plus 
          homogènes, donnant aux aires interambulacraires un aspect moins 
          tuberculeux. 
               
          Nous rapportons à cette espèce un exemplaire de taille plus forte et 
          dont l'aspect est encore plus tuberculeux : sa hauteur est de 20 
          millimètres et son diamètre de 51 millimètres ; ses aires 
          ambulacraires sont moins étroites près du sommet et présentent à 
          l'ambitus, au milieu des granules, une rangée irrégulière de petits 
          tubercules secondaires visiblement crénelés et perforés. Les 
          tubercules secondaires des aires interambulacraires sont aussi plus 
          nombreux et plus développés et s'élèvent plus haut. Ces différences ne 
          nous ont pas paru suffisantes pour séparer cet individu du P. 
          bipunctatum. 
              
          Rapports et différences. 
          - Nous avions désigné, dans plusieurs collections, l'espèce qui nous 
          occupe sous le nom de P. Burgundiae ; elle nous a paru devoir 
          être réunie au P. bipunctatum, tout en différant un peu par sa 
          taille plus forte et son aspect plus pentagonal tu type figuré par M. 
          de Loriol dans l'Echinologie helvétique. Par l'abondance de ses 
          tubercules secondaires, le P. bipunctatum se rapproche du P. 
          aroviense, Thurmann, que nous décrivons plus loin ; il s'en 
          distingue par sa  
           | 
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           forme plus 
          haute et plus renflée, par ses aires interambulacraires plus déprimée 
          près du sommet, par ses pores ambulacraires beaucoup moins fortement 
          et régulièrement bigéminés, par ses tubercules relativement moins 
          saillants, moins mamelonnés, mais bien plus nombreux et plus largement 
          perforés. Le P. bipunctatum offre également quelques rapports 
          avec le P. aequale ; en le décrivant nous indiquons les 
          caractères qui séparent les deux espèces. 
              
          Localités. - Sennevoy, 
          Etrochey (Yonne) ; Laignes, Châtillon-sur-Seine, sélongey, Daix, 
          Asnières, Courcelles-Monts, Velay-sur-Ouche (Côte-d'Or) ; Tournus 
          (Saône-et-Loire) ; Saint-Aussian près Bologne (Haute-Marne). Assez 
          commun. Etage oxfordien supérieur couche à spongiaires. 
               
          Collection de la Sorbonne, Musée de Dijon, Musée de Genève (Martin), 
          collection Marion, Royer, Gauthier, Lambert, ma collection. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Mandach (Argovie). Couches de Birmensdorf. - Remigen, Lauffohr 
          (Argovie) ; Chetre près Délémont (Jura bernois). Terrain à chailles. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 339, fig. 1. P. bipunctatum, de Daix, du Musée de Genève 
          (collection Martin), vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, 
          aire ambulacraire grossie ; fig. 4, aire interambulacraire grossie ; 
          fig. 5, autre individu de Tournus, de la collection de la Sorbonne (M. 
          Munier-Chalmas), vu de côté ; fig. 6, face supérieure. - Pl. 340, fig. 
          1, exemplaire de grande taille et très tuberculeux de Laignes, de ma 
          collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face 
          inférieure ; fig. 4, portion supérieure de l'aire ambulacraire grossie 
          ; fig. 5. portion de l'aire ambulacraire prise à l'ambitus, grossie ; 
          fig. 6, plaque interambulacraire grossie. 
          
          Extrait planches 
          339 et 340 
            
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          Polydiadema 
        bipunctata
          
          (Desor,1856)  
        - Oxfordien moyen, 
        Pamproux, Deux Sèvres, 16 mm | 
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          Polydiadema 
        bipunctata
          
          (Desor,1856)  
        - Oxfordien, Rom, 
        Vienne, 28 mm | 
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        Polydiadema bourgueti
          
          (Agassiz,1846)  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.415  | 
      
  
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          | 
           N° 2472. 
          Pseudodiadema Bourgueti, Desor, 1856 
          (Agassiz, 
          1836). 
          Pl. 1095, fig. 
          15-19 ; pl. 1096 et 1097, fig.1-11. 
          
               
          Q.84 
               
          Espèce de taille moyenne, circulaire, très-légèrement subpentagonale, 
          médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones 
          porifères droites, composées de pores simples, arrondis, très-ouverts, 
          rapprochés les uns des autres, quelquefois assez irrégulièrement 
          superposés à la face supérieure, se multipliant toujours près du 
          péristome. Aires ambulacraires larges, garnies de deux rangées de 
          tubercules plus ou moins serrés, finement crénelés et perforés, 
          diminuant de volume à la face supérieure, au nombre, dans les plus 
          gros exemplaires, de quinze à selle par série. Ces tubercules sont 
          placés sur le bord des zones porifères et laissent entre eux un 
          intervalle assez étendu, occupé par des granules abondants, pressés, 
          homogènes, qui se prolongent en si ries horizontales entre les 
          tubercules de la face supérieure. Vers l'ambitus, l'intervalle qui 
          sépare les deux rangées est plus étroit; les granules qui l'occupent 
          sont plus inégaux, quelquefois mamelonnés, et se réduisent, en 
          descendant vers le péristome, à une rangée fine et sub-sinueuse. 
          Tubercules interambulacraires un peu plus gros et moins serrés que 
          ceux qui couvrent les ambulacres, au nombre de quatorze à quinze par 
          rangée, diminuant de volume à la face supérieure. Scrobicules 
          apparents, circulaires, se touchant par la base vers l'ambitus, 
          séparés, à la face supérieure, par des granules plus ou moins 
          abondants. Tubercules secondaires très-peu développés, visibles 
          surtout à la face inférieure, formant, sur le bord des zones 
          porifères, deux rangées illégales, irrégulières, qui disparaissent 
          au-dessus de l'ambitus et tendent alors à se confondre avec les 
          granules qui les accompagnent. Quelques petits tubercules secondaires 
          épars, inégaux, se montrent également au milieu des deux rangées de 
          tubercules, mais seulement à la face inférieure. Zone miliaire large, 
          plus ou moins déprimée au sommet. Granules intermédiaires abondants, 
          serrés, homogènes, occupant toute la zone miliaire, à l'exception de 
          la partie supérieure qui est presque nue. Au-dessous de l'ambitus, les 
          granules sont plus rares, moins homogènes, plus inégaux, quelquefois 
          mamelonnés, et passent insensiblement aux petits tubercules 
          secondaires que nous avons signalés. Péristome médiocrement développé, 
          s'ouvrant dans une dépression du test, sub•circulaire, décagonal, 
          marqué d'entailles relevées Sur le< bords. Appareil apicial grand, 
          pentagonal, anguleux, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée. Nous 
          ne connaissons que quelques plaques génitales et ocellaires conservées 
          chez un de nos exemplaires : les plaques génitales sont granuleuses, 
          sub-pentagonales, perforées près du bord; les plaques ocellaires sont 
          également granuleuses et presque aussi grandes que les autres ; les 
          deux plaques ocellaires postérieures paraissent étroites et allongées, 
          comme dans certaines espèces du genre Acrosalenia (A. 
          decorata et patella). 
               
          Type de l'Yonne : hauteur, 11 millimètres; diamètre, 27 millimètres. 
               
          Var. A (P. Foucardi) : hauteur, 11 millimètres ; diamètre, 14 
          millimètres. 
               
          Var. C (individu jeune) : hauteur, 4 millimètres; diamètre, 18 
          millimètres. 
               
          Les radioles des tubercules ne sont conservés dans aucun de nos 
          échantillons. L'un d'eux, cependant, présente, adhérent encore aux 
          granules de la face supérieure, un grand nombre de 'petites baguettes 
          fines, allongées, sub-cylindriques, homogènes, pressées les unes 
          contre les autres. 
               
          Hauteur, 44 millimètres; diamètre, 13 millimètres. 
               
          Le P. Bourgueti, abondamment répandu dans le terrain néocomien 
          de France et de Suisse, varie dans sa forme, sa taille, le nombre et 
          la grosseur de ses tubercules. Dans nos Études sur les Échinides de 
          l'Yonne, nous avons établi trois variétés principales, dont voici les 
          caractères distinctifs : 
               
          La variété A. Pseudodiadema Foucardi, Desor (Diadema, 
          Cott.), diffère du type par sa face supérieure élevée, sub-conique, 
          l'absence presque complète de tubercules secondaires, et ses 
          tubercules ambulacraires beaucoup plus petits, à la face supérieure, 
          que ceux qui garnissent les interambulacres. Le renflement de la face 
          supérieure est, sans aucun doute, accidentel, et nous considérons 
          comme appartenant à cette même variété certains exemplaires, qui, tout 
          en étant beaucoup plus déprimés, offrent la même disposition de 
          tubercules (pl. 1097, fig. 1-8). 
               
          La variété B est remarquable par sa forme circulaire, déprimée, ses 
          tubercules ambulacraires et interambulacraires peu nombreux, plus 
          développés vers l'ambitus et diminuant rapidement de volume à la face 
          supérieure. Cette variété présente, au premier aspect, beaucoup de 
          ressemblance avec les figures que M. Agassiz, dans la Description des 
          Échinodermes de la Suisse, a données du Pseudodiadema Lucae. 
          Cette dernière espèce, dont le gisement est assez problématique, se 
          distingue de la variété qui nous occupe par sa forme plus épaisse, sa 
          taille plus grande, ses tubercules interambulacraires plus gros , 
          accompagnés d'une granulation plus fine, et se rapproche davantage, 
          comme nous le verrons plus loin, du P. Rhodani, dont elle 
          représente probablement le jeune âge.  | 
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          RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. 
          - Le P. Bourgueti, tel que nous venons de le circonscrire, sera 
          toujours reconnaissable à sa forme circulaire et médiocrement renflée, 
          à ses tubercules principaux apparents surtout vers l'ambitus, et 
          diminuant rapidement de volume à la face supérieure, à ses tubercules 
          secondaires très-peu nombreux, aux granules fins, abondants, serrés, 
          homogènes qui garnissent l'espace intermédiaire, à son appareil 
          apicial grand, pentagonal, anguleux, à son péristome décagonal plus ou 
          moins large, légèrement enfoncé. Plusieurs de ces caractères 
          rapprochent le P. Bourgueti du P. rotulare, avec lequel 
          on le rencontre associé; cependant, entre les deux espèces, la 
          confusion n'est pas possible, et nous verrons, en décrivant le P. 
          rotulare, les différences importantes qui les séparent. 
              
          HISTOIRE. — Bourguet, en 
          1742, a donné de cette jolie espèce une figure très-mauvaise, et 
          cependant reconnaissable. En 1836, M. Agassiz l'a rapportée à tort au
          Diadema ornatum de Goldfuss ; quelques années plus tard, il 
          revint sur cette erreur, et, dédiant cette espèce au naturaliste qui 
          le premier l'avait fait figurer, il la décrivit sous le nom de 
          Bourgueil, qu'elle a conservé depuis. En 1856, M. Desor plaça cette 
          espèce dans son genre Pseudodiadema. Dans nos Études sur les 
          Échinides de l' Yonne, nous lui avons réuni notre Diadema Foucardi, 
          qui n'en est qu'une variété plus élevée et à tubercules supérieurs 
          plus fins. 
              
          LOCALITÉS. - Cinquetral, 
          les Rousses (Jura). Rare. Zone du Pygurus rostratus, néocomien 
          inf. — Renaud - du-Mont, près Morteau ( Doubs ); Germigney 
          (Haute-Saône); Vassy (Haute-Marne); Vandoeuvre, Marolles (Aube) ; 
          Moneteau, Auxerre, Gy-l'Evéque (métairie Foudriat), Leugny, Fontenoy, 
          Saints, Saint-Sauveur, Pereuse (Yonne); Cras (Ain); mont. Salève 
          (Savoie). Assez abondant. Zone de l'Echinospatagus cordiformis, 
          néocomien moyen. 
               
          Musée de Paris (coll. d'Orbigny); École des mines (coll. Michelin); 
          coll. de la Sorbonne, Kœchlin Schlumberger, Renevier, Ebray, Moreau, 
          Perron, Dupin, Jaccard, Gilléron, Perceval de Loriot, Ricordeau, 
          Foucard, ma collection. 
              
          LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE. 
          - Hauterive, Cressier, Sainte-Croix, Mauremont, Neuveville (Suisse). 
          Abondant. Néocomien moyen. 
              
          EXPLICATION DES FIGURES. 
          - Pl. 1095, fig. 15, P. Bourgueti , indiv. jeune, var. C, du 
          néocom. inf. de Cinquetral, de la coIl. de M. Guirand, vu de côté; 
          fig. 16, face sup.; fig. 17, fiice inf.; fig. 18, ambulacre grossi; 
          fig. 19, aire interambulacraire grossie. - PI. 1096, fig. 1, P. 
          Bourgueti, type du néocom. moyen de l'Yonne, de ma coll., vu dp 
          côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre grossi 
          ; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; fig. 6, plaque 
          inter-ambulacraire grossie; fig. 7, var. B, néocom. moyen de l'Yonne, 
          de ma coll.; fig. 8, face sup.; fig. 9, face inf.; fig. 10, ambulacre 
          grossi ; fig. 11, plaque interambulacraire grossie; fig. 12, var. C, 
          du néocom. moyen de l'Yonne. de la coll. de M. Ricordeau, vu de côté ; 
          fig. 13, face sup.; fig. 14, face inf.; fig. 15, P. Bourgueti, 
          type du néocom. d'Hauterive (Suisse), de la coll. de M. Gilléron, vu 
          de côté; fig. 16, face sup. - PI. 1097, fig. 1, var. A (Ps. 
          Foucardi), du néocom. moyen de l'Yonne, de la coll. de M. Foucard, 
          vu de côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre 
          grossi; fig. 5, aire interambulacraire, plaques génitales et 
          ocellaires grossies; fig. 6, var. à gros tubercules, du néocom. moyen 
          de Morteau, de ma coll.; fig. 7, face sup.; fig. 8, face inf.; fig. 9, 
          indiv. jeune montrant de petits radioles adhérents aux granules; fig. 
          10, le même grossi. 
               
          La variété C, de petite taille, sensiblement pentagonale, également 
          déprimée en dessus et en dessous, garnie de tubercules uniformes, 
          relativement très-gros et très-saillants, et ne laissant que peu de 
          place aux granules intermédiaires, est reconnaissable en outre à son 
          péristome largement ouvert. Cette dernière variété est, sans 
          contredit, celle qui s'éloigne le plus du type, et nous n'aurions pas 
          hésité à y voir une espèce particulière, si nous n'avions trouvé, dans 
          les mêmes couches, certains exemplaires de petite taille, qui, tout en 
          ayant la même forme pentagonale et déprimée, sont garnis de tubercules 
          un peu moins gros et de granules plus nombreux, et ne sauraient être 
          spécifiquement distingués du P. Bourgueti. La variété C est, 
          sans doute, le jeune âge du P. Bourgueti ; nous sommes d'autant 
          plus porté à l'admettre, que nous verrons plus loin les individus 
          jeunes du P. rotulare (P. macrostoma) éprouver des 
          modifications de même nature dans leur forme générale, dans la 
          disposition de leurs tubercules. dans la grandeur de leur péristome, 
          et ne différer de la variété qui nous occcupe que par leurs tubercules 
          interambulacraires plus petits et la présence de tubercules 
          secondaires. 
          
          Extrait planches 
          1095-1097 
            
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        Polydiadema bourgueti
          
          (Agassiz,1846)  
        - Barrémien, 
        Imouzer, Agadir, Maroc, plaque 132 mm | 
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        Polydiadema bourgueti
          
          (Agassiz,1846)  
        - Barrémien, 
        Imouzer, Agadir, Maroc, plaque 102 mm | 
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        Polydiadema bourgueti
          
          (Agassiz,1846)  
        - Ida Ou Trhouma, 
        Tamri - Ananar, Nord Agadir, Maroc, 14 mm | 
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        Polydiadema depressa
          
          (Agassiz in
          Ag. & Desor,1846)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Agassiz in Ag. &Desor, 1846  | 
      
  
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    Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, VI, p.349  | 
      
  
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          | 
           depressum 
          Agass. - Q 56. - Cat. syst. p.8. - Tubercules ambulacraires et 
          interambulacraires d'égale grosseur. Face supérieure plane. Point de 
          tubercules secondaires. 
               
          Ool. inf. de Sainte-Honorine, Ranville. - D'Orbigny  | 
         
       
          
     
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    description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains Jurassiques, échinides réguliers, tome X, 
    2ème partie, p.240  | 
      
  
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          | 
           N° 330. 
          Pseudodiadema depressum (Agassiz) 
          Desor, 1856. 
          Pl. 324. 
          
               
          Espèce de taille moyenne, subpentagonale, également déprimée en dessus 
          et en dessous. Zones porifères étroites, composées de pores simples, 
          directement superposés à la face supérieure, un peu onduleux vers 
          l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires 
          légèrement renflées, étroites vers le sommet, s'élargissant à 
          l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules assez gros, 
          saillants, crénelés, perforés, fortement mamelonnés, au nombre de 
          douze à treize par série, diminuant graduellement de volume aux 
          approches du sommet et du péristome. Granules intermédiaires assez 
          abondants, se prolongeant à la face supérieure entre les tubercules et 
          formant, à partir de l'ambitus, entre les tubercules plus saillants et 
          plus serrés, une rangée subsinueuse qui descend en ondulant jusqu'au 
          péristome. Aires interambulacraires assez larges, pourvues de deux 
          rangées de tubercules de même nature que ceux qui couvrent le; 
          ambulacres, un peu plus développés vers l'ambitus, un peu plus espacés 
          à la face supérieure, au nombre de dix à onze par série. Chaque série 
          aboutit, près du sommet, à l'angle externe des aires 
          interambulacraires. Tubercules secondaires presque nuls, remplacés, 
          sur le bord des zones porifères, par une rangée irrégulière de 
          granules inégaux, souvent mamelonnés et perforés, qui disparaissent 
          avant d'arriver au sommet. Zone miliaire occupée, à l'exception de la 
          partie supérieure qui est nue et déprimée, par des granules abondants, 
          inégaux, serrés, disposés en demi-cercles autour des tubercules et 
          remplissant l'espace intermédiaire. A la face inférieure, la zone 
          miliaire se rétrécit et, disparaît près du péristome. Quelques petits 
          granules, inégaux et serrés, se montrent à l'angle externe des 
          tubercules, notamment vers l'ambitus. Péristome médiocrement 
          développé, légèrement enfoncé, presque à fleur de test, marqué 
          d'entailles profondes et relevées sur les bords. Appareil apical 
          grand, pentagonal, à en juger par la place qu'il occupait. 
               
          Hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 21 millimètres.  
               
          Individu jeune : hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 17 millimètres. 
              
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, par sa forme déprimée et la disposition de ses 
          tubercules, offre beaucoup de rapports avec le P. pentagonum ; 
          nous avons indiqué plus haut les caractères qui la distinguent. Notre 
          espèce est également très voisine du P. homostigma : c'est le 
          même aspect déprimé, la même disposition des tubercules ambulacraires 
          et interambulacraires et des granules qui les accompagnent, le même 
          arrangement des pores ambulacraires. Suivant M. de Loriol, le P. 
          homostigma se distingue du P. depressum par sa forme plus 
          circulaire et, moins aplatie, par ses aires ambulacraires plus larges, 
          par son péristome plus étroit et ses tubercules plus uniformes. Ces 
          caractères n'ont que peu d'importance, 
            | 
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           et peut-être 
          le P. homostigma devra-t-il être réuni au P. depressum. 
          Provisoirement nous avons maintenu les deux espèces dans la méthode. 
          Sous le nom de P. homostigma, M. Quenstedt figure un 
          Pseudodiadema à très petits tubercules espacés, bien différent de 
          celui qui a été décrit et figuré, sous le môme nom, par MM. Wright et 
          de Loriol. 
              
          Localités. - Bayeux, 
          Sainte-Honorine de Perthes (Calvados); Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) 
          ; Bligny-sur-Ouche (Côte-d'Or); la Tour-du-Pré près Avallon (Yonne); 
          Placé (Saône-et-Loire); Langres (Haute-Marne); Tennie (Four à dans) 
          (Sarthe) ; environs de Nancy, Moyeuvre (Meurthe-et-Moselle). Assez 
          rare. Étage bajocien. — Fort-Yon (Côte-d'Or); Solutré 
          (Saône-et-Loire). Étage bathonien. 
               
          Collection de l'École des mines de Paris, collection Schlumberger, 
          Berthelin, Babeau, Gauthier, Pellat, Marion, ma collection. 
          LOCALITÉS 
          AUTRES QUE LA FRANCE. - Crickley, Leckhampton, Dundry Hills, 
          Andoversford. Étage bajocien. —111inchina mpton, Tetbury-road 
          Station, Stanton, Wilts, Pickwick (Angleterre). Étage bathonien. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 324, fig. 1, P. depressum, de Moyeuvre 
          (Meurthe-et-Moselle), de la collection de M. Schlumberger, vu de côté; 
          fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire 
          ambulacraire grossie; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6, 
          tubercule grossi, vu de profil ; fig. 7, autre individu plus jeune, de 
          Bayeux, de ma collection, vu de côté; fig. 8, face supérieure; fig. 9, 
          face inférieure ; fig. 10, individu de grande taille, des environs de 
          Nancy, de ma collection, vu de côté ; fig. 11, face supérieure; fig. 
          12, portion inférieure de l'aire interambulacraire grossie. 
          
            
          Extrait planche 
          324 (fig.1-6) 
            
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        | 
        figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris  | 
              
  
        
        | 
        figuré in
        Cotteau, 1881,  
        
        Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers, 
        t. 10, part. 2, p.240 | 
              
  
    | 
     
    figuré in Cotteau, 1882, 
    
    Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers, 
    t. 10, part. 2, p.241-243  | 
  
  
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        Polydiadema depressa
          
          (Agassiz in
          Ag. & Desor,1846) - Bajocien moyen, Joppecourt, Meurthe & 
        Moselle, 32 mm | 
            | 
         
       
      
     
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        Polydiadema 
        gurgitis
          
          (De Loriol,1873)  | 
          | 
       
     
      
     
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    | 
     
    Diagnose originale de l'espèce par de Loriol  | 
      
  
    | 
     
    Echinologie helvétique, description des oursins dossiles de la Suisse, 
    deuxième partie, échinides de la période crétacée, 1873, p.116  | 
      
  
    | 
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          Pseudodiadema gurgitis, 
          P. de Loriol, 1873 
          (Pl. VII, fig. 8-9). 
          
            
            
              
                | 
                 
                dimensions  | 
               
              
                | 
                
                Diamètre........................................................... | 
                
                de 23 à 38 
                mill. | 
               
              
                | 
                Hauteur par 
                rapport au diamètre.................................. | 
                
                0,46 | 
               
             
            
           
          
               Forme 
          circulaire,  subhémisphérique à la face supérieure, déprimée, peu 
          renflée au pourtour ; face inférieure assez concave. 
               Zones 
          porifères légèrement onduleuses, à fleur du test. Pores disposés par 
          simples paires, un peu multipliés près du péristome. 
               Aires 
          ambulacraires étroites, leur diamètre à l'ambitus ne dépasse pas 0,41 
          de celui des aires interambulacraires ; elles portent deux rangées du 
          tubercules perforés, finement crénelés, au nombre de treize à quatorze 
          par rangée ; ils sont assez écartés, surtout à la face supérieure où 
          ils diminuent très-graduellement ; les intervalles sont garnis de 
          granules inégaux. 
               Aires 
          interambulacraires un peu enfoncées au milieu à la face supérieure, 
          pourvues de deux rangées de tubercules semblables à ceux des aires 
          ambulacraires, un peu plus développés, surtout en dessus, et un peu 
          moins nombreux. Vers le sommet, les deux rangées s'écartent fort peu ; 
          elles restent presque parallèles et sont assez éloignées de zones 
          porifères. Les tubercules secondaires sont, en général, peu accentué, 
          écartés et limités à deux rangées marginales, une de chaque côté ; les 
          plus développés se trouvent à l'ambitus, mais ils disparaissent à une 
          assez grande distance de l'appareil apicial ; au milieu de l'aire, à 
          la face inférieure, se trouvent ordinairement trois ou quatre granules 
          mamelonnés, à la vérité bien plus forts que les autres, mais cependant 
          ne pouvant passer pour des tubercules secondaires. Zone miliaire assez 
          étroite, garnie de granules inégaux, de même que l'espace laissé libre 
          entre les tubercules et le long des zones porifères ; le milieu de 
          l'aire au sommet se trouvait probablement assez dégarni. 
               En 
          général, tous les tubercules sont relativement bien développés à la 
          face supérieure, et ils croissent très-régulièrement depuis le 
          péristome jusqu'à l'ambitus. 
               
          Appareil apicial inconnu, il laisse un vide pentagonal assez étendu. 
               
          Péristome enfoncé, muni de faibles entailles ; son diamètre égale 0,42 
          de celui de l'oursin. 
              
          Rapports et différences. 
          Le Ps. gurgitis se distingue du Ps. Rhodani par ses 
          tubercules n'offrant point la disproportion remarquable entre la face 
          supérieure et la face inférieure qui caractérise cette dernière espèce 
          ; ceux des aires ambulacraires diminuent moins rapidement à la face 
          supérieure, et les   | 
            | 
          
           
          tubercules secondaires externes 
          remontent plus haut au-dessus de l'ambitus. Il diffère du Ps. 
          Trigeri, Cotteau, par ses tubercules ambulacraires moins affaiblis 
          en dessus, ses tubercules secondaires externes plus développés, ses 
          tubercules principaux plus écartés des zones porifères, ses granules 
          miliaires moins serrés et moins homogènes, et sa forme générale plus 
          hémisphérique en dessus. Il diffère du Ps. Blancheti par ses 
          tubercules secondaires moins importants, par se forme subhémisphétique 
          en dessus et par sa face inférieure nullement pulvinée. Le Ps. 
          Fittoni, Wright, est plus aplati à la face supérieure et plus 
          renflé au pourtour, ses tubercules sont plus affaiblis à la face 
          supérieure, ses tubercules secondaires sont presque nuls, et enfin ses 
          pores sont bigéminés vers l'appareil apicial. Le Ps. Wiltshiri, 
          Wright, a des tubercules très-faibles en dessous, forts à l'ambitus et 
          diminuant rapidement en dessus comme dans le Ps. Normanniae. 
              
          Localités. Saint-Croix, 
          Vallorbes (Vaud). - Boveresse (Neuchâtel). - Perte-du-Rhône (Ain). 
               Etage 
          aptien. 
              
          Collections Pictet, 
          Campiche, P. de Loriol. 
          Explication 
          des figures. 
          Pl. VII. Fig. 
          8 a, b. Pseudodiadema gurgitis, de grandeur naturelle. 
          Perte-du-Rhône (grès durs). Coll. Pictet. 8 c, plaque 
          interambulacraire grossie. 
                      
          Fig. 9. Autre exemplaire de la même espèce de grandeur 
          naturelle, vu en-dessous. Même gisement. Coll. Pictet. 
               Les individus 
          connus sont tous un peu frustes et je n'ai pu faire dessiner des 
          grossissements complets, de crainte d'erreur. 
          Planche VII 
          (extrait) 
          
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          Polydiadema 
          gurgitis
          
          (De Loriol,1873)  
        - Aptien, 
          Castellon, 22 mm | 
            | 
         
       
        
       
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          Polydiadema 
          gurgitis
          
          (De Loriol,1873)  
        - Aptien, 
          Castellon, Espagne, 22 mm | 
            | 
         
       
        
       
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          Polydiadema 
          gurgitis
          
          (De Loriol,1873)  
        - Aptien, 
          Morella, Castellon, Espagne, 15 mm | 
            | 
         
       
        
     
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        Polydiadema 
          inaequale
          
          (Ag. in Agassiz & Desor, 1846)  | 
          | 
       
     
      
     
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      | 
  
  
    | 
     
    Diagnose originale de l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor  | 
      
  
    | 
     
    Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846  | 
      
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           Inaequale 
          Agass. - X 44. - Cat. syst. p. 8. - Forme anguleuse. Tubercules 
          petits, uniformes et nombreux. Espaces intermédiaires entre les 
          tubercules, lisses. 
          Diffère du D. superbum 
          par ses tubercules plus serrés. 
          Kellov. de Marolles-les-Baux 
          (Sarthe), Lifol (Vosges). - Michelin, d'Orbigny, d'Archiac. 
            | 
         
       
          
     
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          Polydiadema 
          inaequale
          
          (Ag. in Agassiz & Desor, 1846)  
        - Callovien, 
          Sarthe, 16 mm | 
            | 
         
       
      
     
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        Polydiadema 
        langii
          
          (Desor, 1856)  | 
          | 
       
     
      
     
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     | 
  
  
    | 
     
    Diagnose originale de l'espèce par Desor  | 
      
  
    | 
     
    Synopsis des échinides fossiles, p.65  | 
      
  
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          Langii 
          Desor, nov. sp. Petite espèce très déprimée et anguleuse comme le 
          Diplopodia subangularis ; mais les pores ne sont pas dédoublés. Point 
          de rangées secondaires de tubercules. Péristome grand. 
               
          Argovien du Geisberg et du Kreisacker (Argovie). 
               Mus. 
          Zurich, Coll. Moesch. Assez fréquent. 
              
          Nota. N'était cette 
          forme anguleuse, qui est constante, on pourrait être tenté 
          d'identifier cette espèce avec le P. mamillanum. On pourrait se 
          demander aussi si ce n'est pas là le jeune âge du Diplopodia 
          subangularis, dont les pores ne se dédoubleraient qu'avec l'âge.  | 
         
       
          
     
     | 
  
  
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     | 
  
  
    | 
     
    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie 2, p.292  | 
      
  
    | 
     | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           N° 348. 
          Pseudodiadema Langi, Desor, 1856 
          Pl. 338, fig. 
          6-14. 
          
               
          Espèce ordinairement de petite taille, circulaire, sub-pentagonale, 
          fortement déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères droites, 
          un peu onduleuses vers l'ambitus, à fleur de test, composées de pores 
          simples, disposés par paires écartées et se multipliant un peu près du 
          péristome. Aires ambulacraires relativemetn assez larges, garnies de 
          deux rangées de tubercules saillants, crénelés et perforés, très gros 
          vers l'ambitus, diminuant rapidement de volume près du sommet, au 
          nombre de sept à huit par série ; l'espace intermédiaire entre les 
          deux rangées de tubercules est très étroit et laisse à peine la place 
          à quelques granules rares, inégaux et se prolongeant çà et là entre 
          les tubercules. Aires interambulacraires médiocrement développées, 
          pourvues de tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les 
          ambulacres, un peu plus gros cependant à la face supérieure, au nombre 
          de huit par série. Pas de tubercules secondaires. Granules peu 
          abondants, formant des cercles incomplets autour des scrobicules ; la 
          partie supérieure de la zone miliaire est nue et déprimée. Péristome 
          assez grand, circulaire, à fleur de test, marqué de faibles entailles. 
               
          Individu de petite taille : hauteur, 5 millimètres ; diamètre, 14 
          millimètres. 
               
          Individu de taille moyenne : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 20 
          millimètres. 
               
          Individu de grande taille : hauteur, 10 millimètres ; diamètre, 26 
          millimètres. 
               
          Cette espèce varie beaucoup dans sa taille et aussi dans le nombre des 
          granules intermédiaires qui augmentent en proportion du développement 
          du test. Nous lui rapportons un exemplaire de grande taille provenant, 
          comme les  échantillons les plus petits, des calcaires oxfordiens 
          de Crussol, remarquable par sa forme très déprimée et qui ne diffère 
          du type que par ses tubercules un peu plus nombreux et les granules 
          plus abondants qui les accompagnent. 
              
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce sera toujours reconnaissable à sa forme très déprimée, 
          à ses pores simples, à ses tubercules ambulacraires saillants, serrés, 
          diminuant brusquement de volume près du sommet, à l'absence complète 
          de tubercules secondaires. Le P. Langi offre beaucoup de 
          rapports avec le P. areolatum que nous ne connaissons que par 
          la description et par les figures de l'Echinologie helvétique ; 
          il en diffère, suivant M. de Loriol, par ses tubercules relativement 
          plus  
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           nombreux, 
          plus saillants, ses granules intermédiaires plus rares, ses tubercules 
          ambulacraires diminuant plus rapidement à la face supérieure et 
          seulement tout près de l'appareil apical, ainsi que par l'absence de 
          tubercules secondaires. 
              
          Localités. - Crussol, 
          Joyeuse (Ardèche) ; Simiane près Rians (Var). Assez rare. Etage 
          oxfordien supérieur. 
               
          Collection Huguenin, Collot, frère Pacôme, ma collection. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Birmensdorf, Buren près Gansingen (Argovie) ; Sainte-Croix (Vaud). 
          Couches de Birmensdorf, étage oxfordien supérieur. - Braunegg, 
          Geisberg (Argovie). Couches à Hemicidaris crenularis, terrain à 
          chailles. - Regensberg (Argovie). Couches de Baden, étage séquanien. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 338, fig. 6, P. Langi, de l'oxfordien supérieur de 
          Crussol, de la collection de M. Huguenin, vu de côté ; fig. 7, face 
          supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, aire ambulacraire 
          grossie ; fig. 10, aire interambulacraire grossie ; fig. 11, autre 
          exemplaire, de l'oxfordien supérieur de Rians, de la collection de M. 
          Collot, vu de côté ; fig. 12, face inférieure ; fig. 13, individu de 
          grande taille, de l'oxfordien supérieur de Crussol, de la collection 
          de M. Huguenin, vu de côté ; fig. 14, face supérieure. 
          
          Extrait planches 
          338 
            
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          Polydiadema 
        langii
          
          (Desor, 1856)  
        - Oxfordien, 
          Alicante, Espagne, 13 mm | 
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        Polydiadema 
        mammillanum
          (Roemer,1836)  | 
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    description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.363  | 
      
  
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           N° 373. 
          Pseudodiadema mammillanum, (Roemer), Desor, 1836 
          Pl. 363, fig. 
          5-14 et pl. 365, fig. 1-3. 
          
          
          M. 70. 
          Espèce de 
          taille assez forte, circulaire, subpentagonale, déprimée en dessus, 
          épaisse sur les bords, presque plane en dessous. Zones porifères un 
          peu onduleuses surtout vers l'ambitus, formées de pores simples, se 
          multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires larges, garnies 
          de deux rangées de tubercules saillants, confluents, fortement 
          crénelés et perforés, au nombre de douze à treize par série. Ces 
          tubercules, très gros vers l'ambitus, diminuent graduellement jusqu'au 
          sommet ; les deux ou trois derniers seuls sont très petits. Granules 
          intermédiaires peu abondants, peu développés, formant, entre les deux 
          rangées de tubercules, un filet mince et onduleux. Aires 
          interambulacraires relativement assez étroites, pourvues de deux 
          rangées de tubercules de même nature que ceux qui couvrent les aires 
          ambulacraires, mais plus gros, plus largement scrobiculés, au nombre 
          de dix à onze par série; à la face supérieure notamment, ils sont plus 
          apparents, plus espacés, et jusqu'au dernier diminuent très 
          graduellement de volume. En dessous, du côté externe des tubercules 
          principaux, sur le bord des zones porifères, existe une rangée de très 
          petits tubercules secondaires mamelonnés, perforés, à peine crénelés, 
          ne dépassant pas l'ambitus et remplacés par de petits granules 
          espacés. Zone miliaire étroite, surtout vers l'ambitus et à la face 
          inférieure, lisse et un peu déprimée aux approches du sommet. Granules 
          intermédiaires rares, groupés çà et là dans le voisinage des 
          scrobicules. Péristome assez grand, subcirculaire, à fleur de test, 
          marqué de fortes entailles relevées sur les bords. Appareil apical 
          subpentagonal, bien développé, à en juger par l'empreinte qu'il a 
          laissée. 
          Hauteur, I 
          millimètres ; diamètre, 26 millimètres. 
          Individu 
          jeune : hauteur, 7 millimètres; diamètre, 18 millimètres. 
          
          RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. 
          - Cette espèce, très anciennement connue, est bien caractérisée par 
          ses tubercules, saillants, fortement crénelés et perforés, serrés, 
          confluents presque égaux vers l'ambitus sur les aires ambulacraires et 
          interambulacraires, par ses petits tubercules secondaires placés à la 
          face inférieure, vers le bord des zones porifères, par ses aires 
          interambulacraires étroites, par ses granules rares, inégaux. Elle 
          offre beaucoup de ressemblance avec les P. princeps et 
          neglectum; nous indiquerons, en décrivant ces espèces, les 
          caractères qui nous engagent à les séparer.  | 
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          HISTOIRE. - Figurée pour 
          la première fois par Roemer, en 1826, cette espèce a été depuis très 
          souvent décrite, figurée ou mentionnée par les auteurs .Nous lui 
          réunissons, ainsi que l'ont fait avant nous MM. Desor et de Loriol, 
          les Diadema spinosum et Davidsoni. 
          
          LOCALITÉS. - 
          Crécy-sur-Tille (Côte-d'Or) ; Val-Dessus près Petites-Chiettes (Jura). 
          Rare. Étage corallien inférieur. — Grès de Virvigne près de 
          Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; Rion (Haute-Saône); La Rochelle 
          (Charente-Inférieure). Rare. Étage corallien supérieur. — Blaise, 
          Pointe de la Perche, Joinville (Haute-Marne) ; Chablis (Yonne). Rare. 
          Étage kimméridgien. 
          Musée de 
          Genève (collection Martin), collection Choffat, Pellat, Royer, 
          collection de l'École des Mines de Paris (M. Bertrand), Musée de 
          Dijon, ma collection. 
          
          LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE. 
          —Montchaibeux (Jura bernois) ; environs de Bâle ; le Locle (canton de 
          Neufchttel). Étage séquanien. — Oberbuchsitten (canton de Soleure). 
          Étage ptérocérien. — Calne, Redcliff, Wilts, Weymouth (Angleterre).
          Étage corallien. — Linden, Ahlen, Galgenberg, 
          Hobeneggelsen, Petersberg bei Goslar, Spitzhut bei Hildesheim, 
          Lauenstein, Lechstedt (Hanovre). Corallien. 
          EXPLICATION 
          DES FIGURES. - PI. 363, fig. 5, P. mamillanum, du corallien 
          inférieur de Crécy-sur-Tille, du Musée de Genève, vu du côté; fig. 6, 
          face supérieure ; fig. 7, face inférieure ; fig. 8, aire ambulacraire 
          grossie ; fig. 9, aire interambulacraire grossie ; fig. 10, tubercule 
          grossi vu de profil ; fig. 11, exemplaire, de l'étage kimméridgien de 
          Chablis, de ma collection, vu du côté ; fig. 12, face supérieure ; 
          fig. 13, face inférieure ; fig. 14, autre exemplaire, de l'étage 
          kirnméridgien, montrant des traces de l'appareil masticatoire. — PI. 
          364, fig. 1, P. mamillanum, de l'étage corallien de 
          Boulogne-sur-Mer, de la collection de M. Pellat, vu de côté ; fig. 2, 
          face supérieure ; fig. 3, face inférieure. 
          
          Extrait planches 
          363 et 364 
            
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          Polydiadema 
        mammillanum
          (Roemer,1836)  
        - Kimmeridgien 
        inférieur, Saint Clément, Ile de Ré, Charente-Maritime, 19 mm  | 
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        Polydiadema 
          royeri
          (Cotteau,1882)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.324  | 
      
  
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           N° 360. - 
          Pseudodiadema Royeri, Cotteau, 1882. 
          Pl. 350. 
               Espèce 
          de taille moyenne, subpentagonale, médiocrement renflée, déprimée en 
          dessous et au sommet. Zones porifères droites, à fleur de test, 
          composées de pores simples, rapprochés les uns des autres, séparés par 
          un petit renflement granuliforme, se multipliant autour du péristome. 
          Aires ambulacraires renflées, étroites au somme, s'élargissant vers 
          l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules saillants, serrés, 
          fortement mamelonnés, crénelés et perforés, au nombre de quatorze à 
          quinze par série, diminuant graduellement de volume aux approches du 
          sommet et du péristome. Granules peu abondants, assez homogènes, 
          formant une ou deux séries sinueuses au milieu des tubercules et se 
          prolongeant çà et là entre les scrobicules. Aires interambulacraires 
          pourvues de deux rangées de tubercules de même nature que ceux qui 
          couvrent les aires ambulacraires, un peu plus gros, plus espacés et 
          plus largement scrobiculés vers l'ambitus et à la face supérieure, au 
          nombre de onze à douze par série. Tubercules secondaires abondants, 
          mamelonnés, crénelés et souvent perforés, formant quatre rangées, une 
          de chaque côté externe des tubercules principaux, sur le bord des 
          zones porifères, et deux autres moins régulières, au milieu des aires 
          interambulacraires ; ces quatre rangées persistent au delà de 
          l'ambitus et ne disparaissent qu'à peu de distance su sommet, mais les 
          derniers tubercules secondaires sont beaucoup plus petits. Granules 
          intermédiaires inégaux, épars, assez abondants à la face inférieure et 
          vers l'ambitus, plus rares aux approches du sommet, tendant à se 
          grouper en cercles ou en demi-cercles autour des tubercules principaux 
          et secondaires, ou se prolongeant en petites séries horizontales entre 
          les scrobicules. Péristome presqu'à fleur de test, légèrement enfoncé 
          dans les plus gros exemplaires, subcirculaire, marqué d'entailles 
          apparentes et relevées sur les bords. 
               
          Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 26 millimètres. 
               
          Individu de taille plus petite : hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 7 
          millimètres 1/2. 
              
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, par l'abondance de ses tubercules secondaires, se 
          rapproche du P. bipunctatum, Desor, que nous avons décrit plus 
          haut ; elle s'en distingue par sa forme plus pentagonale, par ses 
          pores ambulacraires simples près du sommet, au lieu d'être bigeminés, 
          par ses tubercules ambulacraires et interambulacraires plus fortement 
          mamelonnés, par ses granules intermédiaires   | 
            | 
          
           moins 
          abondants. Sa forme générale ainsi que ses pores simples rapprochent 
          notre espèce du P. priscum, mais ce dernier sera toujours 
          reconnaissable à sa zone miliaire plus nue et surtout à ses tubercules 
          secondaires beaucoup moins abondants. 
               
          Localités. - Briancourt (Haute-Marne). Rare. Etage corallien 
          inférieur. - Tanlay (Yonne). Rare. Calcaires lithographiques, zone 
          moyenne de l'étage corallien. 
               
          Collection Royer ; ma collection. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 350, fig. 1, P. Royeri, du corallien inférieur de 
          Briancourt, de la collection de M. Royer, vu de côté ; fig. 2, face 
          supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire 
          grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule 
          grossi, vu de profil ; fig. 7, autre exemplaire, du corallien moyen de 
          Tanlay, de ma collection, vu de côté ; fig. 8, face supérieure ; fig. 
          9, face inférieure ; fig. 10, plaques ambulacraires grossies ; fig. 
          11, plaques interambulacraires grossies.   
          
          Planche 350 
          
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          Polydiadema 
          royeri
          (Cotteau,1882)  
        - Oxfordien 
          supérieur, Charente Maritime, 30 mm | 
            | 
         
       
      
     
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        Polydiadema sculptilis
          
          (de Loriol,1887)  | 
          | 
       
     
      
     
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      | 
  
  
    | 
     
    Diagnose originale de l'espèce par de Loriol,1887  | 
      
  
    | 
     
    Recueil d'études paléontologiques sur la faune crétacique du Portugal, vol. 
    II, p.28  | 
      
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           
          pseudodiadema sculptile. 
          P. de Loriol, 1887 
          Pl. V, fig. 5 
          et 6 
          
               
          Test circulaire, déprimé, légèrement conique à la face supérieure, 
          enfoncé autour du péristome à la face inférieure. 
               
          Zones perlières tout à fait rectilignes ; pores disposés par paires 
          très régulièrement superposées. 
               
          Aires ambulacraires un peu plus étroites que la moitié des aires 
          interambulacraires, mais conservant à peu près leur largeur sans se 
          rétrécir beaucoup au sommet. Elles portent deux séries de tubercules 
          très rapprochés des zones porifères, entourés d'un scrobicule 
          circulaire peu distinct, crénelés et très finement perforés; leur 
          mamelon est fort petit, mais porté. sur une base assez saillante; en 
          général ils sont peu apparents, et ce n'est qu'à l'ambitus et à la 
          face inférieure qu'ils prennent quelque développement; à la face 
          supérieure ils diminuent très brusquement en s'espaçant beaucoup, et 
          si. fortement que ceux qui avoisinent l'appareil apical n'ont plus.que 
          l'apparence d'un gros granule. Un peu au dessous de l'ambitus les 
          scrobicules occupent presque entièrement les plaques, et il ne reste 
          de place que pour -un filet de trois petits granules sur la ligne 
          médiane. A l'ambitus, et sur toute la face supérieure, la zone 
          miliaire. devient très. large, et toute la surface est occupée par.une 
          granulation très fine, très dense, et très homogène. On compte douze à 
          treize tubercules par série. 
               
          Aires interambulacraires larges. Leurs tubercules, un peu plus 
          volumineux que ceux des aires ambulacraires, sont placés plus prés des 
          zones perlières que de la suture médiane; ils sont entourés de 
          scrobicules elliptiques bien distincts, surtout à l'ambitus et à la 
          face inférieure, car, à la face supérieure, ils diminuent très 
          brusquement en s'espaçant, moins cependant que dans les aires ambu lacraires 
          ; tout l'espace intermédiaire est uniformément recouvert d'une 
          granulation identique à celle de ces dernières. Le long des zones 
          porifères,   | 
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           quelques 
          granules, plus volumineux que les autres, mamelonnés, et bien 
          distincts au milieu de la granulation, forment une série irrégulière 
          qui ne dépasse pas l'ambitus, et joue un peu le rôle de tubercules 
          secondaires. 
               
          L'espace occupé par l'appareil apical, est, relativement, de faibles 
          dimensions, tandis que le péristome, enfoncé, a un assez fort 
          diamètre; il est muni d'entailles peu profondes. 
              
          Rapports et différences.—Assez voisin par sa granulation, qui 
          est cependant bien plus serrée, plus fine et plus homogène, du 
          Pseudodiaderna Guerangeri, Cotteau, le Ps. sculptile s'en 
          distingue, en outre, par ses tubercules qui diminuent bien plus 
          fortement et plus brusquement à. la face supérieure, en s'espaçant 
          beaucoup plus, et par la présence de granules mamelonnés à la face 
          inférieure. Il est également voisin du Ps. insignitum, P. de 
          Loriot, mais il en diffère par ses aires ambulacraires plus larges, 
          surtout au sommet, ses granules encore plus fins et plus serrés, ses 
          tubercules ambulacraires encore plus affaiblis à la face supérieure, 
          ses tubercules interambulacraires relativement moins développés, et la 
          présence de gros granules le long des zones porifères, au-dessous de 
          l'ambitus. Les quelques exemplaires que j'ai sous les yeux se montrent 
          très constants dans leurs caractères. 
              
          Localité.—La localité précise n'est pas connue.  
              
          Etage bellasien. 
          
          Planche V 
          (extrait) 
          
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        Polydiadema sculptilis
          
          (de Loriol,1887)  
        - Aptien, 
        Todollela, W. de Forcall, Castellon, Espangne, 18 mm | 
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        Polydiadema sculptilis
          
          (de Loriol,1887)  
        - Aptien, Olocau 
        del Rey, W. Forcall, Castellon, Espagne, 27 mm | 
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        Polydiadema sculptilis
          
          (de Loriol,1887)  
        - Aptien, Forcall, 
        Castellon, Espagne, 14 mm | 
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        Polydiadema sculptilis
          
          (de Loriol,1887)  
        - Aptien, Forcall, 
        Castellon, Espagne, 23 mm | 
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        Polydiadema 
        subcomplanatum
          
          (d'Orbigny,1850)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.260  | 
      
  
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           N° 337. - 
          Pseudodiadema subcomplanatum, (d'Orbigny), Desor, 1856. 
          Pl. 330, fig. 1-9. 
            
          
               Espèce 
          de petite taille, subcirculaire, légèrement pentagonale, très déprimée 
          en dessus et en dessous. Zones porifères droites, formées de pores 
          simples, arrondis, séparés par un petit renflement granuliforme, 
          disposés pas paires obliques, déviant de la ligne droite et se 
          multipliant à peine autour du péristome. Aires ambulacraires un peu 
          renflées, étroites au sommet, s'élargissant vers l'ambitus et se 
          rétrécissant de nouveau près du péristome, garnies de deux rangées de 
          tubercules saillants, serrés, crénelés, perforés et finement 
          mamelonnés, très développés vers l'ambitus, diminuant de volume en se 
          rapprochant du sommet, au nombre de huit à neuf par série. Granules 
          intermédiaires peu nombreux, se glissant ç) et là entre les tubercules 
          et formant, au milieu de l'aire ambulacraire, une rangée sinueuse et 
          interrompue. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées de 
          tubercules de même nature que ceux qui couvrent les aires 
          ambulacraires, un peu plus gros vers l'ambitus et à la face 
          supérieure, au nombre de huit par série. Quelques petits tubercules 
          secondaires perforés et mamelonnés se montrent à la face inférieure, 
          sur le bord des zones porifères. Zone miliaire assez large à la face 
          supérieure, beaucoup plus étroite vers l'ambitus, nulle en se 
          rapprochant du péristome ; granules épars, peu nombreux. Péristome 
          ample, à fleur de test, décagonal, marqué d'entailles profondes et 
          relevées sur les bords. Appareil apical pentagonal, allongé, assez 
          grand, à en juger par la place qu'il occupait. 
               
          Hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 17 millimètres. 
               
          Individu plus jeune : hauteur, 4 millimètres 1/2 ; diamètre, 11 
          millimètres. 
              
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, dont nous avons décrit et figuré le type faisant 
          partie de la collection d'Orbigny, est bien caractérisée par sa petite 
          taille, par sa forme très déprimée, par ses pores ambulacraires 
          simples près du sommet, par ses tubercules ambulacraires et 
          interambulacraire presque égaux, saillants et relativement très 
          développés, par le petit nombre des granules qui les accompagnent et 
          par son péristome largement ouvert.  | 
            | 
          
           
              
          Localités. - Luc, 
          Langrune, Ranville (Calvados) ; Sélongey (Côte d'Or) ; Perrogney 
          (Haute-Marne) ; Chandenay près Toul (Meurthe). Assez commun. Etage 
          bathonien. 
               Muséum 
          d'hist. nat. de Paris (Coll. d'Orbigny), Ecole des mines de Paris, 
          Coll. Schlumberger, Peron, Gauthier, Lambert, ma collection. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Kornberg (Argovie) ; Movelier (Jura bernois). Etage bathonien. 
              
          Explication des figures. 
          -Pl. 330, fig. 1. P. subcomplanatum, de ma collection, vu de 
          côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, 
          aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; 
          fig. 6, tubercule interambulacraire, vu de profil, grossi ; fig. 7, 
          autre exemplaire plus petit, de la collection de l'Ecole des mines, vu 
          de côté ; fig. 8, face supérieure ; fig. 9, face inférieure. 
          Planche 330 
          (extrait) 
          
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          Polydiadema 
          subcomplanatum
          
          (d'Orbigny,1850)  
        - Bathonien, 
          Calvados, 13 mm | 
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        Polydiadema 
        trigeri
          
          (Cotteau,1860)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1860  | 
      
  
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    Echinides nouyeaux ou peu connus, p.39  | 
      
  
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          21. Pseudodiadema Trigeri, Cot., 1860 (pl. 
          VI, fig. 8, 10). 
          Haut., 12 mill. ; diam., 30 mill. 
               
          Espèce de taille moyenne, sensiblement pentagonale, subdéprimée à la 
          face supérieure, presque plane en dessous. Interambulacres garnis de 
          deux rangées de tubercules principaux, saillants, crénelés et 
          perforés, au nombre de neuf ou dix par série. Scrobicules 
          subcirculaires, se touchant par la base. Tubercules secondaires 
          très-petits, crénelés et perforés , formant à la face inférieure, dans 
          chaque interambulacre, quatre rangées irrégulières, deux sur le bord 
          des zones porifères et deux au milieu des rangées principales. Ces 
          tubercules secondaires disparaissent complètement vers l'ambitus et à 
          la face supérieure, et sont remplacés par une granulation fine, 
          abondante, serrée, homogène, qui remplit la zone miliaire et donne au 
          test un aspect chagriné. Ambulacres larges, un peu renflés, garnis de 
          tubercules à peu près identiques à ceux des interambulacres. Seulement 
          ces tubercules au-dessus de l'ambitus diminuent brusquement de volume 
          et sont réduits à de très-petits mamelons crénelés et perforés, mais 
          presque microscopiques. Quelques tubercules secondaires se montrent 
          ordinairement à l'angle des plaques de la face inférieure, et sont 
          remplacés, aux approches du sommet, comme dans les interambulacres, 
          par des granules fins, abondants et homogènes. Pores simples, séparés 
          par un petit renflement granuliforme. Appareil apicial très-développé, 
          pentagonal à en juger par les trous qu'il a laissés. Péristome grand, 
          décagonal, médiocrement entaillé, s'ouvrant à fleur du test. 
              
          Rapports et différences. — Ce Pseudodiadème présente quelque 
          ressemblance avec les Pseudodiadema Lucas et Rhodani, 
          Desor ; il parait surtout voisin du premier, qu'on rencontre également 
          dans l'étage aptien ; il s'en distingue cependant assez nettement, par 
          sa forme plus déprimée, plus pentagonale , par ses tubercules 
          secondaires plus abondants à la face inférieure , par son péristome 
          plus grand et marqué   | 
            | 
          
           d'entailles 
          plus profondes, et surtout par ses ambulacres garnis, vers le sommet, 
          de petits tubercules microscopiques. Quant au Pseudodiadema Rhodani, 
          qui caractérise, du reste, un horizon plus élevé, il sera toujours 
          facilement reconnaissable à sa forme plus épaisse et plus renflée , à 
          ses tubercules principaux plus nombreux et moins saillants. - 
              
          Loc. — La Clape. Rare. Étage aptien. Coll. Triger. 
             
          Expl. des figures. —Pl. VI, fig. 8, Pseudodiadema Trigeri, 
          vu de côté ; fig. 9, le même vu sur la face sup. ; fig. 10, ambulacres 
          grossis. 
          
          Planche VI 
          (extrait) 
          
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    | 
     
    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.453  | 
      
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
        
          | 
           2481. 
          Pseudodiadema trigeri Cotteau, 1860. 
          PI. 1108, fig. 1-6. 
          
               
          C. 4. 
               
          Espèce de taille moyenne, sensiblement pentagonale, déprimée à la face 
          supérieure, presque plane en dessous, arrondie vers l'ambitus. Zones 
          porifères droites, à fleur du test, composées de pores simples, 
          rapprochés les uns des autres, séparés par un petit renflement 
          granuliforme, se multipliant un peu près du péristome. Aires 
          ambulacraires larges, légèrement renflées, garnies de deux rangées de 
          tubercules assez gros vers l'ambitus, saillants, fortement crénelés et 
          perforés, sub-scrobiculés, au nombre de onze à douze par série. 
          Au-dessus de l'ambitus, ces tubercules diminuent brusquement de 
          volume, et sont réduits à de très-petits mamelons crénelés et 
          perforés, mais presque microscopiques, et tendant à se confondre avec 
          les granules qui les accompagnent. A la face inférieure se montrent, à 
          l'angle des plaques, de petits tubercules secondaires inégaux, épars, 
          visiblement crénelés et perforés. La partie supérieure des ambulacres 
          est remplie Par une granulation fine, très-abondante, homogène, qui 
          disparaît lorsque les tubercules augmentent de volume. Tubercules 
          interambulacraires à peu près identiques, vers l'ambitus, à ceux qui 
          garnissent les ambulacres, beaucoup plus gros à la face supérieure, au 
          nombre de dix à onze par série, formant deux rangées très-écartées 
          l'une de l'autre, et qui aboutissent à l'angle des zones porifères. 
          Tubercules secondaires petits, crénelés et perforés, visibles 
          seulement, comme ceux des ambulacres, à la face inférieure, inégaux et 
          épars, disposés en quatre rangées très-irrégulières, une de chaque 
          côté des aires interambulacraires, et deux au milieu des tubercules 
          principaux. Zone miliaire très-large, nue et déprimée près du sommet, 
          garnie, à la face supérieure, ainsi que dans l'espace intermédiaire 
          qui sépare les tubercules, de granules fins, très-abondants, 
          homogènes. Vers l'ambitus, la zone miliaire se rétrécit; les granules 
          deviennent plus rares, plus gros, moins homogènes, et tendent à se 
          confondre avec les petits tubercules secondaires dont nous venons de 
          parler. Péristome assez grand, décagonal, médiocrement entaillé, 
          s'ouvrant dans une dépression assez sensible de la face inférieure
          (1). Appareil apicial très-développé, pentagonal , 
          sub-anguleux d'après l'empreinte qu'il a laissée.  | 
            | 
          
                
          Hauteur, 12 millimètres; diamètre, 30 millimètres. 
              
          RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. 
          — Le P. Trigeri nous parait se distinguer très-nettement de ses 
          congénères. L'espèce avec laquelle il présente le plus de ressemblance 
          est le P. Lucie que nous ne connaissons que par la figure et la 
          description qu'a données Agassiz, et qui n'est, suivant toute 
          apparence, qu'un individu jeune du P. Rhodani de l'étage albien 
          de la Perte du Rhône. Notre P. Trigeri s'en éloigne par sa 
          forme phis déprimée, plus pentagonale, par ses zones porifères plus 
          droites et moins onduleuses, ses tubercules ambulacraires plus petits 
          et presque microscopiques aux approches du sommet, ses tubercules 
          interambulacraires plus gros et plus serrés à. la face supérieure, son 
          appareil apicial relativement peu développé.    
           
          
          LOCALITES. — La Clape 
          (Aude). Très-rare. Étage néocomien supérieur, associé au P. Malbosi. 
               
          Coll. Triger. 
          
               
          EXPLICATION DES FIGURES. — PI. 1108, fig. 1, P. Trigeri, 
          de la coll. de M. Triger, vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face 
          inf.; fig. 4, ambulacre grossi; fig. 5, aire interambul. grossie; fig. 
          6, tubercule grossi, vu de profil. 
          
          (1) C'est par erreur qu'en décrivant 
          cette espèce dans nos Échinides nouveaux ou peu connus (p. 40), nous 
          avons indiqué le péristome comme s'ouvrant à fleur du test; depuis, 
          nous l'avons dégagé plus profondément, et nous avons reconnu que le 
          péristome était sensiblement déprimé. 
          
          Planche 1108 
          (extrait) 
          
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          Polydiadema 
        trigeri
          
          (Cotteau,1860)  
        - Aptien, 
        Narbonne, Aude, 22 mm  | 
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          Polydiadema 
        trigeri
          
          (Cotteau,1860)  
        - Aptien, 
        La Clape, Aude, 20 mm  | 
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    Sous-famille
     
    Diplopidiinae
    
    
    
     Smith & Wright, 
    1993 
    British cretaceous 
    echinoids, part 3, p.221 (Diplopodiidae)    | 
          | 
       
     
      
     
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    Genre  
    
    Diplopodia
    
    
    
     McCoy, 1848 
    On some new species of 
    Mesozoic Radiata, p.412 
    
    Espèce type
     Diplopodia pentagona
    McCoy,1848, par monotypie 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Jurassique 
    inférieur - Kimmeridgien  | 
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    | 
     
    Diagnose originale du genre par M'Coy  | 
      
  
    | 
     On 
    some new species of Mesozoic Radiata, 1848, p.412  | 
      
  
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          | 
           Diplopodia 
          (M'Coy), n. g. 
          
               Gen. 
          Char. Depressed, subpentagonal from the projection of the 
          ambulacral spaces ; two rows of primary tubercles both on the 
          ambulacral and interambulacral speces ; ambulacral rows of two paris 
          of pores in the upper half, of one pair in the middle and becomin 
          again compound, of two of smetimes three paris of pores towards the 
          mouth. 
               Thie 
          genus is dinstinguished from Diadema, to which it is most 
          allied, and Pedina, by the former having uniformly one pair of 
          pores in a row, and the latter having uniformly trhee pairs of pores 
          in a row. The following species and the D. subangulare (Ag.) 
          are the types of the genus, which is only known in the oolites.  | 
            | 
          
           
          Ambulacrum of 
          Diplopodia 
          
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        Diplopodia 
        pentagona M'Coy, 1848  | 
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     | 
      
  
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    | 
     
    Diagnose originale de l'espèce par M'Coy  | 
      
  
    | 
     On 
    some new species of Mesozoic Radiata, 1848, p.412  | 
      
  
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          | 
           Diplopodia
          pentagona 
          (M'Coy). 
          
               Gen. 
          Char. Pentagonal, depressed, having an average diameter of 9 lines, 
          with a height of 4 lines ; interambulacral spaces one-third wider than 
          the ambulacral at middle ; two distinct rows of primary tubercles in 
          each interambulacral space, surrounded by few small granules, and 
          having on the outer side near the mouth five or six secondary 
          tubercles one-third the size of the primary, forming a short single 
          irregular row scarcely reaching the middle ; ambulacral spaces with 
          two rows of primary tubercles nearly equalling those of the 
          interambulacra in size, having a few crowded granules between the rows 
          but no secondary tubercles ; there are lonly five or six pairs of 
          ambulacral pores disposed in the single part of the row, rather below 
          the middle, above which the pairs of pores are in regular double rows, 
          each pair being separated by a diagonal line ; below the single part 
          of the ambulacra the pairs are in irregular double series increasing 
          tho three rows near the mouth. 
               This 
          differs from the Diadema (Diplopodia) subangulare (Ag.) in its 
          more depressed and distinctly pentagonal form, in the very short 
          single portion o the ambulacra, there being nineteen or twenty pairs 
          of pores in a single ertical row in the middle of that species, and in 
          the deficiency of secondary tubercles along the margin of the 
          interambulacra. 
               Not 
          uncommon in the great oolite of Minchinhampton. 
               (Col. 
          University of Cambridge).  | 
         
       
          
     
     | 
      
  
    | 
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    | 
     
        Type non 
        différencié de Diplopodia 
        pentagona McCoy, conservé 
        au Sedgwick Museum of Earth 
        Sciences, University of Cambridge  | 
      
  
    | 
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            crédit  
            British Geological Survey, NERC
            
            specimen SM J 24410 
            
            McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata, 
            p.412 
                       | 
                      
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        Syntype de Diplopodia 
        pentagona McCoy, conservé 
        au Sedgwick Museum of Earth 
        Sciences, University of Cambridge  | 
      
  
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            crédit  
            British Geological Survey, NERC
            
            specimen SM J 24411 
            
            McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata, 
            p.412 
                       | 
                      
             
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            crédit  
            British Geological Survey, NERC
            
            specimen SM J 24412 
            
            McCoy 1848 On some new Mesozoic Radiata, 
            p.412 
                       | 
                     
                    
                      
                      
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        Diplopodia 
        pentagona M'Coy, 1848 - 
        Bajocien, Maroc, 31 mm  | 
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        Diplopodia 
        pentagona M'Coy, 1848 - 
        Bajocien, Maroc, 33 mm  | 
          | 
       
     
      
     
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        Diplopodia 
        pentagona M'Coy, 1848 
        - Bajocien, Maroc, 41 mm  | 
          | 
       
     
      
     
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        Diplopodia atlasensis
        Vadet & Nicolleau,2005  | 
          | 
       
     
      
     
     | 
  
  
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      | 
  
  
    | 
     
    Echinides nouveaux peu ou mal connus, les oursins de domériens de la région 
    de Rich (Maroc), 2005  | 
  
  
    | 
     
    Annales de la Société d'Histoire Naturelle du Boulonnais, t. II, fasc. 5  | 
  
  
    | 
      | 
  
  
    
    
      
      
      
        |   | 
        
        
        Diplopodia atlasensis Vadet & 
        Nicolleau,2005 - Bajocien, Maroc, 41 mm  | 
          | 
       
     
      
     
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        Diplopodia 
        planissimum (Agassiz, 1840)  | 
          | 
       
     
      
     
     | 
      
  
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    | 
     
    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, partie II, p.369  | 
      
  
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           N° 374. - 
          Pseudodiadema planissimum 
          (Agassiz), 
          Desor, 1856 
          Pl. 364, fig. 
          4-8. 
          
          
               M. 62. 
               Espèce 
          de taille moyenne, subcirculaire, légèrement pentagonale, très 
          déprimée, plane en dessus et en dessous. Zones porifères droites, 
          larges, à fleur de test, composées, à la face supérieure surtout près 
          du sommet, de pores petite, fortement bigéminés, simples vers 
          l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires 
          étroites, un peu renflées, garnies de deux rangées de tubercules 
          finement crénelés, perforés, surmontés d'un mamelon relativement bien 
          développé, serrés, confluents, diminuant graduellement de volume aux 
          approches du sommet et du péristome, au nombre de onze à douze par 
          série, dans l'exemplaire que nous décrivons. A la face supérieure, les 
          derniers tubercules, resserrés par les zones porifères, sont très 
          petits, espacés et alternes. Granules peu abondants, inégaux, formant 
          une série subonduleuse entre les deux rangées de tubercules. Aires 
          interambulacraires larges, munies de deux rangées de tubercules 
          principaux presque de même taille que les tubercules ambulacraires, 
          plus gros cependant et un peu plus espacés à la face supérieure, au 
          nombre de neuf à dix par série. Tubercules secondaires identiques par 
          leur taille et leur aspect aux tubercules principaux, formant, de 
          chaque côté, une rangée externe très régulière, et au milieu, une ou 
          deux rangées inégales très incomplètes et d'autant mieux développées 
          que la taille de l'exemplaire est plus forte. Les rangées externes 
          dépassent l'ambitus sans arriver jusqu'au sommet ; les rangées 
          intermédiaires s'élèvent un peu moins haut. Tous ces tubercules, à peu 
          près également espacés, sont accompagnés de granules inégaux groupés 
          en cercles incomplets autour des scrobicules. Zone miliaire assez 
          large près du sommet, nue et un peu déprimée, occupée plus bas par les 
          tubercules secondaires. Péristome circulaire, presqu'à fleur de test, 
          marqué de faibles entailles relevées sur les bords. L'appareil apical 
          paraît avoir été très grand et subpentagonal, à en juger par 
          l'empreinte qu'il a laissée.  | 
            | 
          
           
               
          Hauteur, 5 millimètres 1/2 ; diamètre, 17 millimètres. 
              
          Rapports et différences. 
          - Le P. planissimum, très anciennement décrit, sera toujours 
          reconnaissable à sa forme déprimée, à ses pores bigéminés près du 
          sommet, à l'homogénéité de ses tubercules principaux et secondaires. 
          Ce dernier caractère le rapproche des P. duplicatum, 
          rognonense et Thirriai ; en décrivant ces espèces, nous 
          indiquons les différences qui les séparent du P. planissimum. 
              
          Localité. - Pointe du 
          Ché près La Rochelle (Charente-Inférieure). Très rare. Etage corallien 
          supérieur. 
               Musée 
          de la Rochelle, collection de la Sorbonne. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Soleure, Obergösgen (canton de Soleure), Va-Béchaz près Porrentruy 
          (Berne), Bullet près Sainte-Croix (Vaud). Etage ptérocérien. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 364, fig. 4, P. planissimum, du Musée de La Rochelle, vu 
          de côté ; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, face inférieure ; fig. 7, 
          aire ambulacraire grossie ; fig. 8, aire interambulacraire grossie.   
          
          Planche 364 
          (extrait) 
          
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        Diplopodia 
        planissimum (Agassiz, 1840)
        - 
        Kimmeridgien inférieur, Charente Maritime,  15 mm  | 
          | 
       
     
      
     
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        Diplopodia subangularis (Goldfuss,1826)  | 
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    description de l'espèce par Desor, 1858  | 
      
  
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    Synopsis des échinides fossiles, p.75  | 
      
  
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          | 
               
          Diplopodia saabangularis M'Coy    (Tab. XI, fig. 7-10). 
               
          Syn. Cidarites subangularis Goldf. Petref. p. 122. Tab. XL., 
          fig. 8. — Diadema subangulare Agass. Ech. suiss. II, p. 19, 
          Tab. XVII, fig. 21 23. — Cot. Ech. foss. p. 150, Tab. XVIII, fig. 1 et 
          2. — Bronn Lethaea geognost. Ool. Geb. p. 144 . Tab. XVII , fig. 8. — 
          Knorr Petref. Tab. E, fig. 5. Cette espèce est envisagée à juste titre 
          comme le type du genre Diplopodia,  A part ses pores largement 
          dédoublés, elle est en outre bien caractérisée par sa forme 
          pentagonale, Tubercules secondaires bien accusés. 
              
          M. 91. S. 81. 
            
          Radioles (Tab. XII, fig. 10 et Il). Ce sont, d'après Guldfuss. 
          de petites épines cylindriques, plus grilles proportionnellement que 
          celles du Pseudodiadema hemisphaericum, mais comme elles 
          finement striées eu long. 
               
          Corallien de Thurnan et Muggendorf (Bavière), du Galgetlerg près 
          Hildesheim, el du Lindenberg près Hannovre, de la vallée de la Birse, 
          du Weisseastein , de Salins, Saulice-aux-Bois , Chatel-Censoir et 
          Druyes (Yonne), de Nattheim.  | 
            | 
          
                
          ? Argovien du Randen. 
               
          ? Oxfordien à Belemnites hastatus du Jura neuchâtelois. 
               
          Dans toutes les collections de fossiles jurassiques. 
          
          Planche XII 
          (extrait) 
          
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    description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.411  | 
      
  
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          | 
               
          Pseudodiadema subangulare (Goldfuss), Cotteau, 1882. Diadema 
          subangulare, Goldfuss, Petrif. Mus. univ. Borrassa. Rhen. Bonn., 
          p. 122, pl. XL, fig. 8, 1836. — Id., pars, Agassiz et Desor, 
          Catal. rais. des Échin., p. 44, 1847. — Id., pars, 
          d'Orbigny, Prod. de paléont. strat., t. II, p. 27, 1850. — 
          Id., Giebel, Deutschlands petrefacten, p. 320, 1852. — 
          Id., pars, Bronn, Lethxa geognostica, t. II, p. 144, 1832. 
          — Diplopodia subangularis, Desor, Synopsis des Échin. foss., 
          p. 75 (excl. fig.), 1856. — Diadema subangulare, Quenstedt, 
          Petrefactenkunde Deutschlands, p. 310, pl. LXXII, fig. 18, 1873. — 
          Espèce de petite taille, circulaire, médiocrement déprimée. Zones 
          porifères composées de pores faiblement bigeminés à la face 
          supérieure, se multipliant un peu autour du péristome. Tubercules 
          principaux ambulacraires et interambulacraires écartés, entourés de 
          cercles de granules fins, serrés et réguliers. Tubercules secondaires 
          très petits, visibles seulement à la face inférieure. Zone miliaire 
          large, granuleuse. Radioles   | 
            | 
          
           
          grêles, allongés, cylindriques, 
          couverts de stries fines et longitudinales. Le P. aroviense a 
          longtemps été confondu avec le P. subangulare. Les deux espèces 
          sont parfaitement distinctes, ainsi que l'a démontré M. de Loriol, et 
          le P. aroviense sera toujours reconnaissable à sa taille plus 
          forte, à sa forme plus déprimée, à ses pores beaucoup plus largement 
          bigéminés, à ses tubercules principaux plus saillants et plus serrés, 
          à ses granules moins délicats, à ses tubercules secondaires plus 
          nombreux et plus apparents. Le P. subangulare n'a pas encore 
          été rencontré en France, en Suisse et en Angleterre et parait 
          jusqu'ici spécial à l'Allemagne. — Thurnau et Muggendorf (Bavière); 
          Galgenberg près Hildesheim, Lindenberg près Hanovre. Assez commun. 
          Étage corallien.  | 
         
       
          
     
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        Diplopodia subangularis (Goldfuss,1826) - 
        Oxfordien, Fringeli, Suisse, 26 mm  | 
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        Diplopodia 
        versipora (Wright,1857)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Wright  | 
      
  
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    British fossil Echinodermata of the oolitic formations, p.124  | 
      
  
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          F. Species from the Coralline Oolite. 
          [a. Pores bigeminal in the upper part 
          of the zones.] 
          
          Pseudodiadema versipora,
          Phillips. Pl. VII, fig. 4 a, b, c, d, e, f, g. 
              
          Diadema versipora.     
          Woodwerd MS., Morris, Catalogue of British Fossils, 1st ed., 1843, 
          p.50. 
                      
          -     
          subangulare.   Agassiz, Description des Echinodermes 
          Fossiles de la Suisse, pl. 17, figs. 21-25, p. 19. 
                      
          -               
          -         Wright, Annals and 
          Magazine of Natural History, 2d series, vol. viii, p. 270. 
              
          Diplopodia subangularis.  
          M'Coy, Annals and Magazine of Natural History, 2d series, vol. ii, p. 
          412. 
                      
          -                 
          -          Desor, 
          Synopsis des Echinides Fossiles, p. 75. 
              
          Diadema versipora.         
          Woodward, Memoirs of the Geological Survey, Decade V. Notes on Fossil 
          Diademas. 
               Test 
          circular, depressed ; ambulacral areas with two rows o primary 
          tubercles, fouteen in each row ; poriferous zones undulated below ; 
          above the equator the pairs of pores form a double series ; inter-ambulacral 
          areas with primary and secondary tubercles ; spines short, stout, 
          pointed, covered with longitudinal lines. 
               
          Dimensions. - Height, nine twentieths of an inch ; transverse 
          diameter, one inch and a quarter. 
               
          Description. - This beautiful Diadem, wich is so characteristic a 
          fossil of the Coral Rag of England, was formerly mistaken for the 
          Cidarites subangularis, Goldfuss. On comparing, howeer, a fine 
          series of our urchins with a type specimen from the Coral Rag of 
          Nattheim, sent by Professor Roemer, and a fine large specimen from the 
          White Jura of Sigmaringen, kindly sent by Dr. Fraas, of Stuttgart, the 
          difference is very evident. The Swiss Diadema figured by M. 
          Agassiz, and considered to be identical with Goldfuss's species, 
          agrees with our urchins in so many points of structure that I believe 
          them to be identical. P. versipora has from twelve to fourteen 
          primary tubercles in the interambulacral areas, whereas P. 
          subangulare has only from six to eight ; the test, moreover, is 
          higher and more circular, and there are more tubercles in each row in 
          the ambulacral areas. I have, therefore, restored the manuscript name 
          first given to this species by Professor Phillips, and afterwards 
          adopted by Mr. Woodward. 
               
          Pseudodiadema versipora has the test depressed ; in general it is 
          circular ; sometimes, however, it inclines to a pentagonal form (fig. 
          4a), in consequence of the prominence of the ambulacral areas, 
          which are finely and regularly formed (fig. 4 a, f) ; they have 
          two rows of primary tubercles on the margin of the areas, and in each 
          row there are from twelve to fourteen tubercles, which are nearly as 
          large as those in the inter-ambulacra ; their summits are not deeply 
          perforated, and they are raised on bosses with finely crenulated 
          summit ; in the middle third of the area there is a narrow miliary 
          zone (fig. 4 f). 
               The 
          poriferous zones, from the peristome to the equator, are slightly 
          undulated (fig. 4 b, e) ; near the mouth they are arranged in 
          triple oblique pairs (fig. 4 e), but above that point they are 
          in single pairs (fig. 4 f) ; just above the equator, however, 
          they form double pairs in the rest of the upper part of the zone (fig. 
          4 a, d) ; this diplopodous character is very constant in this 
          species, and may be detected even in very young specimens. 
               The 
          inter-ambulacral areas are nearly twice as wide as the ambulacral 
          (fig. 4 a, c) ; they have two rows of primary tubercles, from 
          twelve to thirteen in each row, and two rows of secondary tubercles on 
          th e ambulacral side of them (fig. 4 c, e). The primary 
          tubercles are very uniform in size, and arranged with great regularity, 
          those on the upper part being only a little less than those in the 
          middle of the area (fig. 4 d) ; the tubercle is large (fig. 4
          g), and only slightly perforated, so much so, that a little 
          friction effaces the aperture ; the bosses are small, and their 
          summits are finely crenulated (fig. 4 g) ; the areaolas are 
          circular, or slightly inclined to an oval form ; tehy are ll confluent 
          above and below (fig. 4 f), and the miliary zones form 
          crescents of minute granules on their sides, so that the scrobicular 
          circles are incomplete throughout. The miliary zone down the middle of 
          the inter-ambulacra is broad in the middle, contracted below, and 
          preserves its width above : it is composed of numerous minute 
          granules, closely set together, among which an irregular row of larger 
          granules extends up the middle thereof (fig. 4 d, f) ; about 
          the upper third of the area the granules are qbsent from the middle of 
          the zone, which is consequently naked (fig. 4 d) ; between the 
          primary tubercles and the poriferous zones there is another miliary 
          zone, about half as wide as that which occupies the centro-sutural 
          region ; it is composed of like minute granules, among which a row of 
          secondary tubercles are disposed in the basal region ; five or six of 
          these tubercles are about half the size of the primary tubercles in 
          the same region, but from the equator upwards they are very small, and 
          dwindle into granules (fig. 4 e, f).  | 
            | 
          
           
               The 
          apical disc is absent in all the specimens I have exemined ; the 
          opening is large and pentagonal, and the terminations of the areas 
          where the disc was inserted are in many shells curved outwards (fig. 4
          a). This peculiarity in the structure of the terminal plates 
          may have rendered the union of the discal elements with them less firm 
          than in other Pseudodiademas. "There appear to be two varieties 
          of the species ; one with the upper surface evenly inclined all round 
          ; the other tumid at the angles, and depressed in the cantre above." -
          Woodward ; a remark in which I entirely concur. 
               The 
          mouth opening is nearly one half the diameter of the base (fig. 4 b) 
          ; the peristome is decagonal and unequally lobed, the ambulacral lobes 
          being one third larger than those of the inter-ambulacral ; the 
          notches are deep, and their margins are much reflexed (fig. 4 c) 
          ; the base is slightly concave in many specimens, in others it is 
          almost float. 
               The 
          spines are well preserved in situ in a specimen in the British 
          Museum, from which our figure (Pl. XII, fig. 7), is drawn ; the 
          primary spines in that urchin (fig. 7 a, b) are eleven 
          twentieths of an inch in length ; the stem is marked with longitudinal 
          lines, the milled ring is not very prominent, and the spine may be 
          said to be stout in proportion to its length ; se secondary spines ar 
          one fifth of an inch in length, and are miniature forms of the primary 
          spines. In some specimens, as one from Steeple-Ashton, kindly 
          presented to me by Mr. Mackneil, of Wootton-under-Edge, the primary 
          spines are swollen out, and slightly bent in the middle of the stem ; 
          the head and acetabulum are large, corresponding with the magnitude of 
          the tubercles. 
               
          Affinities and differences. - This urchin was formerly identified 
          with Cidarites subangularis, Goldfuss, but on comparing the 
          German type of that species with ours, there can be no doubt of their 
          distinctness. Goldfuss describes his species as having six or eight 
          large tubercles in each row, with crenulated bosses in all the areas ; 
          the ambulacra are prominent and the test is therefore pentagonal ; 
          each tubercle is surrounded with a circle of small granules. Now 
          Pseudodiadema versipora has twelve primary tubercles in each row 
          in the inter-ambulacral areas : the tubercles are consequently set 
          close together, and all the areolas ar confluent, so that each 
          tubercle is not surrounded by a circle of small granules. It resembles
          Cidarites subangularis in possessing a double row of pores in 
          the upper part ot the poriferous zones, and in having a row of 
          secondary tubercles between the primary tubercles and the pores. 
          Pseudodiadema versipora very much resembles Pseudodiadema 
          subangulare, Agassiz, which appears to be quite distinct from the
          Cidarites subangularis, Goldf. ; in fact, the beautiful figures 
          which Agassiz has given of the Swiss urchin leads me to think that it 
          may be identical with our Pseudodiadema versipora. It has a 
          greater number of tubercles in each row than the German species, in 
          this respect resembling the English form ; but, without the specimens 
          were placed side by side, it would be impossible to speak positively 
          on the point of their entire identity. 
               
          Pseudodiadema versipora is distinguished from Pseudodiadema 
          mamillanum, which occurs with it in the same bed, by the double 
          row of pores in the upper part of the zones, and by having secondary 
          tubercles in the inter-ambulacral areas ; the bosses are likewise 
          smaller, and the tubercles are larger ; the miliary zones are much 
          wider, and the component granules are smaller. 
               
          Pseudodiadema versipora resembles Pseudodiadema depressum 
          in size and form, but is distinguished from it by the pores in double 
          pairs in the upper parts of the zones, and by having secondary 
          tubercles in the inter-ambulacra. From Pseudodiadema hemisphaericum 
          it is dintinguished by the primary tubercles in both areas being 
          nearly of the same size, and by there being fewer in each row ; by the 
          secondary tubercles being limited to the poriferous side of the 
          primary tubercles, and by the pores being arranged in double pairs in 
          the upper part of the zones. 
               
          Locality and Stratigarphical position. - This species is found in 
          the Coralline Oolite of Wiltshire, Oxfordshire, Dorsetshire, and 
          Yorkshire. The finest specimens, however, are those of Wilts, where 
          they are sometimes admirably preserved. In Switzerland the urchins 
          which resemble our specimens have been collected from the "Terrain à 
          Chailles," of the valley of the Birse, of Blochmond, and of 
          Weissënstein. 
            
          
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        Diplopodia 
        versipora (Wright,1857) - 
        Oxfordien, Wasigny, Ardennes, 16 mm  | 
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        Diplopodia 
        versipora (Wright,1857) - 
        Oxfordien moyen, Marnes à Coraux de Foug, 17 mm  | 
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    Genre  
    
    Tetragramma
    
    
    
     agassiz, 1838 
    Monographies 
    d'Echinodermes - des Salénies, p.4 
    
    Espèce type
     Cidarites variolare
    Brongniart,1821 (désignation 
    subséquente de Lambert & Thierry, 
    1911, p.187) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Oxfordien - 
    Turonien 
    Syn. 
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    Diagnose originale du genre par Agassiz  | 
      
  
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    Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, 1838, p.4  | 
      
  
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               Quant 
          aux Diadèmes, il est évident pour moi que les fossiles jurassiques et 
          crétacés que l'on a rapportés à ce genre, différent génériquement des 
          Diadèmes vivans, tant par la structure de leur test, que par la nature 
          de leurs piquans. J'ai cru en conséquence devoir reporter ces derniers 
          dans le genre Asteropyga, établi par Gray. Mais je ne me suis pas 
          arrêté là : j'ai encore été conduit à admettre plusieurs coupes 
          génériques dans les fossiles, en séparant des vrais Diadèmes trois 
          genres nouveaux, les Tetragramma, les Acropeltis et les Pedina ; le 
          premier caractérisé par la présence de quatre rangées de tubercules 
          principaux sur les aires interambulacraires, le second par un appareil 
          oviducal tout particulier, analogue à celui des Salénies, et le 
          troisième par sa forme généralement aplatie et la disposition de ses 
          ambulacres.  | 
         
       
          
     
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        Tetragramma 
        variolare (Brongniart,1822)  | 
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    Diagnose originale du genre par Brongniart  | 
      
  
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    Description géologique des environs de Paris, 1822, p.84  | 
      
  
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          | 
           
          Corps organisés fossiles de 
          la craie tufau et de la glauconie crayeuse (craie 
          chloritée)(I) de Rouen, du Hâvre, de 
          Honfleur, des environs de Dives, etc. 
          Cidarites variolaris....  
          A. Br. (pl. V, fig. 
          9)...........    Le Hâvre. 
          Planche V 
          (extrait) 
          
          
              (I)
          M. G. Mantell nous ayant 
          envoyé, pendant la composition de ce travail, une suite aussi 
          nombreuse qu'intéressante des corps organisés fossiles de la craie, et 
          plusieurs des planches d'un ouvrage qu'il prépare sur la craie des 
          environs de Douvres, nous croyons devoir lui témoigner ici nos 
          remercimens de cette communication généreuse, et lui prouver combien 
          nous l'apprécions en indiquant quelques-uns des fossiles de la craie 
          d'Angleterre, en lui dédiant cette espèce de plagiostome que nous 
          n'avons encore trouvée décrite nulle part, et en sortant ainsi un peu 
          des limites que nous nous sommes tracées. Nous y avons aussi été 
          engagés par un semblable don de coquilles fossiles de la craie que
          M. Crow vient de nous 
          faire, et qui a considérablement augmenté nos richesses dans ce genre.  | 
         
       
          
     
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains crétacés, tome 7, p.488  | 
      
  
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          N° 2493. Pseudodiadema 
          variolare, Cotteau, 1864 
          (Brongniart, 1822). 
          Pl. 1117, 1118, 1119 et 1120, 
          fig. 1-3. 
          
               M. 68 (type) 
          ; R. 27. (Pseud. sub-nudum) ; T. 63. (Pseud. Roissyi). 
               Espèce 
          de grande taille, sub-circulaire, très-légèrement pentagonale, à peu 
          près également déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères 
          droites, à fleur du test, composées de pores arrondis, rapprochés les 
          uns des autres, plus ou moins fortement bigéminés à la face 
          supérieure, simples vers l'ambitus, déviant de la ligne droite, et se 
          multipliant de nouveau près du péristome. Aires ambulacraires étroites 
          et resserrées à leur partie supérieure par les zones porifères, à 
          peine renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros, 
          scrobiculés, fortement crénelés et perforés, au nombre de dix-sept à 
          dix-huit par série dans l'exemplaire que nous décrivons comme type de 
          l'espèce. Ces tubercules, très-rapprochés les uns des autres, sont 
          accompagnés de granules assez nombreux, inégaux, quelquefois 
          mamelonnés, qui s'étendent au milieu des deux rangées, et se 
          prolongent çà et là, en série horizontale, entre les tubercules de la 
          face supérieure. Tubercules inter-ambulacraires à peu près identiques 
          à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre rangées distinctes. 
          Les deux rangées internes, composées de dix-sept à dix-huit tubercules 
          un peu plus gros que les autres, persistent seules jusqu'au sommet, et 
          aboutissent à l'angle externe des aires inter-ambulacraires. Les deux 
          autres rangées, bien que très-apparentes encore au-dessus de 
          l'ambitus, disparaissent aux approches du sommet, et comptent quelques 
          tubercules de moins que les rangées internes. Indépendamment de ces 
          quatre rangées, des tubercules secondaires beaucoup plus petits, mais 
          cependant distinctement crénelés et perforés, sub-scrobiculé, inégaux, 
          se montrent de chaque côté des aires inter-ambulacraires, très-près 
          des zones porifères, et forment une rangée irrégulière qui disparaît à 
          la face supérieure. Zone miliaire large, un peu nue et déprimée vers 
          le sommet, plus étroite et plus granuleuse à l'ambitus et dans la 
          région infra-marginale. Granules intermédiaires abondants, 
          très-inégaux, quelquefois mamelonnés, affectant, autour des 
          tubercules, une disposition sub-hexagonale assez prononcée. Péristome 
          circulaire, médiocrement développé, s'ouvrant dans une dépression à 
          peine sensible de la face inférieure, muni d'entailes peu apparentes, 
          légèrement relevées sur les bords. Appareil apicial grand, pentagonal, 
          fortement anguleux d'après son empreinte. 
               
          Hauteur, 13 millimètres ; diamètre, 32 millimètres. 
               Var. 
          sub-nuda : hauteur, 9 millimètres ; diamètre, 22 millimètres. 
               Var. 
          Roissyi : hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 46 millimètres. 
               
          Radioles allongés, cylindriques, sub-fusiformes, brillants, lisses en 
          apparence, et cependant marqués sur toute leur surface de stries 
          longitudinales fines et régulières. Collerette distincte, assez 
          longue, striée comme la tige, dont elle ne diffère que par son aspect 
          moins brillant. Anneau très-saillant, garni de fortes crénelures qui 
          se prolongent, en s'atténuant, sur le bouton. Facette articulaire 
          visiblement crénelée et perforée. Nous avons fait représenter un 
          exemplaire muni de ses radioles, et qui ne peut laisser aucun doute 
          sur le rapprochement que nous établissons. 
               
          Longueur du radiole, 18 millimètres ; épaisseur, 1 millimètre 1/2. 
               Le 
          P. variolare caractérise l'étage cénomanien de France et 
          d'Angleterre. Nous avons sous les yeux l'échantillon provenant de la 
          craie du Havre, qui a servi à établir l'espèce, et a été figuré, en 
          1822, par Brongniart, dans la Géognosie physique des environs de 
          Paris, sous le nom de Cidarites variolaris. Bien que cet 
          exemplaire soit incomplet et que la face supérieure tout entière soit 
          engagée dans la roche, il est facile cependant de reconnaître et de 
          préciser ses caractères les plus essentiels. Il ne peut donc exister 
          d'incertitude sur l'identité de l'espèce. Le P. variolare 
          éprouve quelques modifications dans sa forme, qui est circulaire ou 
          sub-pentagonale ; dans sa face supérieure plus ou moins déprimée ; 
          dans la disposition de ses tubercules et des granules qui les 
          accompagnent ; dans la structure de son péristome qui, tantôt s'ouvre 
          à fleur du test, et tantôt dan un enfoncement assez prononcé de la 
          face inférieure. Les individus jeunes sont relativement plus aplatis, 
          plus tuberculeux que les autres, et affectent une forme plus 
          pentagonale. 
               Nous 
          n'hésitons pas à réunir comme de simples variétés au P. variolare, 
          les P. sub-nudum et Roissyi. Au premier aspect, ces deux 
          espèces paraissent assez bien caractérisées ; mais, si l'on étudie, en 
          les comparant, une série d'échantillons, on voit les différences qui 
          les séparent s'atténuer et disparaître, et l'on rencontre des 
          exemplaires intermédiaires qui, non-seulement les relient entre elles 
          par des passages insensibles, mais aussi les rapprochent du P. 
          variolare, dont elles ne sauraient être spécifiquement 
          distinguées. 
               Le type 
          de la variété sub-nuda (R.27) est un oursin de taille moyenne, 
          déprimé, remarquable par sa face supérieure presque nue, son péristome 
          petit et à fleur du test. Nous connaissons des exemplaires dont la 
          taille est beaucoup plus considérable, et qui, tout en ayant le 
          péristome à fleur du test, présentent, vers l'ambitus, six rangées de 
          tubercules au lieu de quatre, et tendent à se rapprocher des individus 
          de grande taille de la variété Royssyi. Nous sommes porté 
          d'autant plus volontiers à réunir cette espèce au P. variolare, 
          qu'il en existe un exemplaire faisant partie de la coll. Brongniart, 
          identique en tous points au type du P. sub-nudum de M. Desor, 
          et étiqueté par Brongniart lui-même du nom de Cidarites variolaris. 
               La 
          variété Roissyi est moins déprimée que la précédente ; son 
          aspect est plus tuberculeux, son péristome plus large et plus profond, 
          et sa taille atteint ordinairement des dimensions plus fortes ; mais, 
          comme nous le disions plus haut, ces différences, assez apparentes 
          dans certains exemplaires, le sont beaucoup moins dans d'autres ; 
          aussi M. Desor, dès 1856, dans le Synopsis des Echinides fossiles, 
          tout en maintenant l'espèce, présumait qu'elle pourrait bien n'être 
          qu'une variété de grande taille du P. sub-nudum (1).  | 
            | 
          
           
               Les 
          variétés sub-nuda et Roissyi, l'une et l'autre assez 
          répandues, paraisent occuper des régions distinctes ; la variété 
          sub-nuda se rencontre surtout dans le nord de la France, au Havre, 
          à Villers-sur-Mer, à Rouen, et disparaît dans le centre et dans le 
          sud-ouest, où elle est remplacée par la variété Roissyi. 
               Nous 
          rapportons au P. variolare un exemplaire recueilli sur les 
          côtes de Normandie par M. Hébert, dans la couche inférieure à 
          Inoceramus labiatus (étage turonien). Malgré sa forme plus épaisse 
          et plus pentagonale, il nous a paru présenter les caractères de 
          l'espèce. 
              
          Rapports et différences. 
          - Le P. variolare est un des types les plus parfaits des 
          Pseudodiadema à pores bigéminés et à rangées multiples de 
          tubercules inter-ambulacraires, caractères qui se rencontrent rarement 
          l'un sans l'autre. Sa forme générale, le dédoublement très-prononcé de 
          ses pores ambulacraires à la face supérieure, le nombre et la 
          disposition de ses tubercules inter-ambulacraires, la largeur de la 
          zone miliaire qui les sépare, rappellent le P. Malbosi du 
          terrain néocomien supérieur ; cependant, comme nous l'avons vu plus 
          haut, les deux espèces sont bien distinctes, et le P. variolare 
          sera toujours reconnaissable à sa face supérieure plus déprimée, à ses 
          tubercules moins gros et moins homogènes, à ses granules moins fins et 
          moins abondants, à son péristome plus étroit. Certains exemplaires du
          P. Malbosi présentent, du reste, dans leur taille, un 
          développement que n'atteignent jamais les plus grands échantillons 
          (var. Roissyi) du P. variolare. Dans le Synopsis des 
          Echinides fossiles, M. Desor réunit à l'espèce qui nous occupe le 
          P. dubium du terrain néocomien de l'Isère ; les deux espèces sont 
          assurément très-voisines ; nous ne pensons pas cependant qu'elles 
          doivent être confondues : le P. dubium est ordinairement plus 
          renflé, plus tuberculeux à la face supérieure, la zone miliaire est 
          plus finement granuleuse et le péristome plus large. 
              
          Histoire. - Figurée pour 
          la première fois et d'une manière très-reconnaissable, en 1822, par 
          Brongniart, sous le nom de Cidarites variolaris, cette espèce a 
          été placée successivement dans les genres Diadema et 
          Diplopodia. Ayant supprimé ce dernier genre de la méthode, nous 
          avons reporté l'espèce parmi les Pseudodiadema, en y réunissant 
          les P. sub-nudum et Roissyi, qui ne sont que des 
          variétés. Dans nos Echinides de la Sarthe, nous avions déjà reconnu 
          que les radioles désignés sous le nom de striatulum 
          appartenaient à cette espèce. 
              
          Localités. - 
          Villers-sur-Mer, Cauville, Vaches-Noires, Saint-Jouin (Calvados) ; 
          Octeville (Manche) ; Fécamp (Casino et tranchée du chemin de fer), Le 
          Havre, Rouen (Seine-Inférieure) ; Dives (Calvados) ; Vimoutiers, Gacé, 
          La Perrière (carrière Champion) (Orne) ; Présagny près Vernon (Eure) ; 
          Berneuil (Oise) ; Grandpré (Ardennes) ; La Fauche près le 
          Villard-de-Lan (Isère) ; Le Mans (carrière de la Butte), La Raglasse, 
          Yvré-l'Evêque (Sarthe) ; Corzé (Maine-et-Loire) ; Touvois 
          (Loire-Inférieure) ; Angoulême (Charente) ; île Madame, Saintes 
          (Charente-Inférieure). Assez abondant. Etage cénomanien, commun 
          surtout dans la zone à Scaphites aequalis. - Lillebonne 
          (Saine-Inférieure). Rare. Etage turonien. 
               Musée 
          de Paris (coll. d'Orbigny) ; coll. de l'Ecole des Mines, de la 
          Sorbonne, du séminaire d'Evreux (Sorignet), Triger, Guéranger, 
          Koechlin-Schlumberger, Renevier, Lory, Arnaud, Guillier, ma coll. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Hislconglomerat bei Essen (Hanovre) ; Folkstone, Warminster 
          (Angleterre). Etage cénomanien. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 1117, fig. 1, P. variolare, de la craie du Havre, de la 
          coll. de la Sorbonne (coll. Brongniart), type de l'espèce, vu sur la 
          face inférieure ; fig. 2, autre exemplaire, de la craie du Havre, de 
          la coll. de l'Ecole des Mines, vu de côté ; fig. 3, face supérieure ; 
          fig. 4, partie supérieure des ambulacres grossie ; fig. 5, aire 
          inter-ambulacraire grossie ;fig. 6, plaques inter-ambulacraires 
          grossies ; fig. 7, individu jeune, de la craie du Havre, de ma coll., 
          vu de côté ; fig. 10, face supérieure ; fig. 11, face inférieure. - 
          Pl. 1118, fig. 1, P. variolare, de la craie de Villers-sur-Mer, 
          type de la var. sub-nuda, de la coll. de l'Ecole des Mines 
          (coll. Michelin), vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face 
          inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire 
          inter-ambulacraire grossie ; fig. 6, exemplaire de grande taille, de 
          la craie de Rouen, de la coll. de l'Ecole des Mines, vu de côté ; fig. 
          7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, plaque 
          inter-ambulacraire grossie ; fig. 10, autre exemplaire, de la craie du 
          Havre, de la coll. de la Sorbonne (coll. Brongniart), vu de côté ; 
          fig. 11, face supérieure ; fig. 12, exemplaire de la craie de Rouen, 
          remarquable par le renflement de l'une de ses aires 
          inter-ambulacraires, de la coll. de M. l'abbé Sorignet, vu de côté. - 
          PL. 1119, fig. 1, P. variolare, var. Roissyi, de la 
          craie de Touvois, de ma coll., vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; 
          fig. 3, face inférieur ; fig. 4, partie supérieure des aires 
          inter-ambulacraires grossie ; fig. 5, plaque ambulacraire, vue au 
          microscope ; fig. 6, plaque inter-ambulacraire grossie ; fig. 7, 
          tubercule grossi, vu de profil ; fig. 8, exemplaire de grande taille, 
          des sables du Mans, de la coll. de M. Triger, vu sur la face 
          supérieure ; fig. 9, autre exemplaire du Mans, muni de ses radioles, 
          de la coll. de M. Guillier, vu sur la face inférieure ; fig. 10, 
          radiole de grandeur naturelle ; fig. 11, le même grossi. - Pl. 1120, 
          fig. , P. variolare, de la craie turonienne de Lillebonne, de 
          la coll de M. Hébert, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, 
          face inférieure. 
          (1) Desor, Synopsis des Echinides 
          fossiles, p. 78. 
          Planches 1117, 
          1118, 1119 et 1120 (extrait) 
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        lectotype, 
        conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris  | 
              
  
        
        | 
        figuré in
        Brongniart, 1822,  
        
        Description géologique des environs de Paris, p.84 | 
              
  
    | 
     
        figuré in 
    Cotteau 1864 
    
    Paléontologie française - Terrain Crétacé - Echinides, t. 7 , p.488  | 
  
  
    | 
     
        figuré in 
    Cottreau 1912  
    
    Cidarites variolaris BRONGNIART, 1822. Palaeontologia Universalis, 
    n°237  | 
  
  
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            http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06310 
            
            spécimen MNHN.F.J06310 
            
            crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) 
            Peter MASSICARD 
            
            
            Brongniart, 
            p.84, pl., 5, fig.9A 
            
            Cotteau, 
            p.490, pl.,1117, fig.1 
            
            Cottreau, 
             
            p. 237 text-fig. 9A, 1, H  | 
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        figurés, 
        conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris  | 
              
  
        
        | 
        figurés in
        Neraudeau & Courville, 1997,
         
        
        Cenomanian and Turonian echinoids from Nigeria, p.839 | 
              
  
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        figuré, 
        conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris  | 
              
  
        
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        figuré in
        Neraudeau & 
        al, 1993,
        
        Les 
        échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert 
        oriental et central (Sahara algérien), p.285 | 
              
  
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        Tetragramma 
        variolare (Brongniart,1822) - 
        Cénomanien, Maroc,  44 mm  | 
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        Tetragramma 
        variolare (Brongniart,1822) - 
        Cénomanien, Maroc,  43 mm  | 
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        Tetragramma 
        almerai 
        (Lambert,1902)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1902, p.10  | 
      
  
    | 
     
    Description des échinides fossiles de la province de Barcelone  | 
      
  
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           DIPLOPODIA 
          ALMERAI LAMBERT, 1901. 
          PI. I, fig. 1, 
          5. 
          Syn. D. Amerae 
          Lambert in J. Almera. Bull. S. G. d. F., 3e sér., t. XXVI, p. 
          ho, 1899. 
               
          Espèce de moyenne taille, pentagonale, très déprimée, remarquable par 
          la petitesse et l'homogénéité de ses tubercules, qui forment dans les 
          interambulacres des rangées multiples, au nombre de six à huit, 
          verticales et transverses comme celles de Plistophyma. Ces 
          tubercules, semblables à ceux des ambulacres, sont encore flanqués 
          vers les bords de l'aire, au dessous de l'ambitus, de petits 
          tubercules marginaux. Les deux rangées internes ne sont bien 
          développées que chez des individus très adultes, qui présentent alors, 
          à la face inférieure, huit rangées de tubercules, mais les internes 
          disparaissent assez brusquement vers l'ambitus et se perdent dans la 
          zone miliaire ; cette dernière ne s'aperçoit elle-même que vers 
          l'ambitus, car, en dessus, toute la partie médiane des interambulacres 
          est occupée par une zone lisse, à ponctuations microscopiques, qui 
          aboutissait aux plaques génitales. Les granules intermédiaires, très 
          rares en dessous, où  ils apparaissent aux angles des tubercules, 
          sont plus abondants en dessus et y forment, autour des scrobicules, 
          des cercles à peu près complets. Chez les individus de moindre taille, 
          les rangées internes sont composées de tubercules sensiblement plus 
          petits que les autres, et alors sont entourées de plus nombreux 
          granules. En raison de l'écartement en dessus (les rangées principales 
          de tubercules, la face supérieure est remarquablement nue, les rangées 
          secondaires s'arrêtent très loin de l'apex et les ternaires ne 
          dépassent presque pas l'ambitus. Les zones porifères droites, très 
          étroites, sont formées de pores qui ne paraissent pas se multiplier 
          près du péristome, et les plaques se groupent par trois primaires pour 
          former une majeure. C'est seulement à moitié de la distance entre 
          l'apex et l'ambitus, que les zones porifères s'élargissent et sont 
          distinctement dédoublées. L'apex, si l'on en juge par son empreinte, 
          était étendu ; le péristome est large 
          Diam. du type, 
          28 mill.; haut., 9.  
          Individu très 
          adulte : diam., 33. 
               
          En raison de ses tubercules internes, cette espèce appartient au 
          deuxième groupe ci-dessus (les Diplopodes de l'étage aptien et rentre 
          dans la section C. Il y a donc lieu de la comparer d'abord aux espèces 
          de cette section. D. Zumoffeni Cotteau est évidemment celui qui 
          s'en rapproche le plus ; mais il en diffère très certainement par sa 
          plus grande taille, sa forme subcirculaire, plus épaisse, son 
          péristome plus petit et plus enfoncé, ses   | 
            | 
          
           ambulacres 
          garnis (le tubercules plus nombreux et plus serrés, avec scrobicules 
          confluents jusqu'à l'apex. Le Diplopodia Dumasi, de Montaren 
          (Gard), a ses tubercules bien plus gros et une forme circulaire ; on 
          ne saurait confondre les deux espèces. Quant au D. de Kastelen 
          (Mont Pilate), sa forme circulaire est aussi très différente ; ses 
          tubercules forment des rangées plus inégales, s'élevant plus haut sur 
          la face supérieure, qui est moins dénudée. Le D. planissimum 
          Agassiz, du Séquanien, est encore une forme voisine, mais circulaire, 
          avec des tubercules proportionnellement plus gros, non disposés en 
          séries transverses. 
               
          Ce Diplopodia avait été autrefois rapporté par M. Aimera au D. 
          dubia et c'est probablement lui que M. Mallada a cité sous ce nom ; 
          mais D. dubia, même tel que Cotteau l'a compris, est moins 
          déprimé, moins pentagonal et reste dépourvu de rangées de tubercules 
          internes; les principales sont moins homogènes et formées de 
          tubercules plus gros. 
               
          Les radioles du D. Almerai sont de petits bâtonnets allongés, 
          cylindriques, finement cannelés; on n'en connaît que des fragments de 
          tige. 
               
          Tous les individus de cette espèce que j'ai sous les yeux proviennent 
          de l'Aptien de Casa-alta-Castellet. M. Almera la signale aussi à la 
          ferme Morisca. 
          
          Planche I, 
          extrait 
          
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        Tetragramma 
        almerai 
        (Lambert,1902) - Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 29 mm  | 
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        Tetragramma 
        almerai 
        (Lambert,1902) - Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 34 mm  | 
          | 
       
     
      
     
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        Tetragramma 
        almerai 
        (Lambert,1902) - 
        Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 29 mm  | 
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        Tetragramma 
        almerai 
        (Lambert,1902) - 
        Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 34 mm  | 
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        Tetragramma 
        autissiodorense 
        (Cotteau,1851)  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.428  | 
      
  
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           N° 2474. - Pseudodiadema 
          Autissiodorense, Cotteau, 1859 
          
          (Cotteau,1851). 
          Pl. 1100 et 
          1101, fig. 1-6. 
          
          
               Espèce 
          de taille moyenne, circulaire, très-légèrement sub-pentagonale, 
          médiocrement renflée en dessus, plane en dessous ; zones porifères 
          droites, composées de pores arrondis, rapprochés les uns des autres, 
          fortement et régulièrement dédoublés à la face supérieure, simples 
          vers l'ambitus, se multipliant un peu autour du péristome. Aires 
          ambulacraires étroites près du sommet, conservant ensuite dans toute 
          leur étendue une largeur presque égale, garnies de deux rangées de 
          tubercules serrés, homogènes, finement crénelés et perforés, au nombre 
          de seize à dix-sept par série. Ces tubercules, placés sur le bord des 
          zones porifères, laissent entre eux un intervalle plus ou moins large 
          occupé par des granules épars, inégaux, quelquefois mamelonnés, se 
          prolongeant en séries horizontales entre les tubercules de la face 
          supérieure. Au-dessous de l'ambitus, l'espace qui sépare les deux 
          rangées de tubercules devient plus étroit, et les granules 
          intermédiaires se réduisent le plus souvent à une rangée sub-sinueuse. 
          Tubercules inter-ambulacraires médiocrement développés, un peu plus 
          gros et moins serrés que ceux qui remplissent les ambulacres, au 
          nombre de treize à quatorze par série, et partout à peu près d'égale 
          grosseur. Scrobicules apparents, circulaires, se touchant par la base 
          vers l'ambitus, séparés à la face supérieure par des granules disposés 
          en séries linéaires très-fines. Ces deux rangées principales sont 
          largement espacées près de l'appareil apicial, et aboutissent à 
          l'angle des zones porifères. Tubercules secondaires presque aussi gros 
          que les autres tubercules, formant deux rangées très-régulières 
          placées du côté externe des rangées principales, au nombre, par série, 
          de dix à onze tubercules qui diminuent assez rapidement de volume et 
          disparaissent avant d'arriver au sommet et au péristome. D'autres 
          tubercules secondaires moins gros, plus ou moins abondants et assez 
          irrégulièrement disposés, se montrent également dans chacune des aires 
          interambulacraires, sur le bord des zones porifères et au milieu des 
          rangées principales ; mais ces tubercules s'élèvent à peine au-dessus 
          de l'ambitus, et tendent souvent à se confondre avec les granules qui 
          les accompagnent. Zone miliaire large, quelquefois déprimée au sommet. 
          Granules inégaux, épars, remplissant l'espace intermédiaire entre les 
          tubercules, à l'exception de la partie supérieure de la zone miliaire 
          qui est presque nue. Péristome médiocrement développé, s'ouvrant 
          presque à fleur du test, sub-circulaire, décagonal, marqué d'entailles 
          relevées sur les bords. Appareil apicial grand, pentagonal, anguleux, 
          à en juger par l'empreinte qu'il a laissée. 
               
          Hauteur, 9 millimètres 1/2 ; diamètre, 22 millimètres 
          1/2. 
               Le 
          P. Autissiodorense offre plusieurs variétés dans la taille, le 
          nombre et la disposition de ses tubercules secondaires : les 
          échantillons qui ont servi de type à l'espèce, remarquables par leur 
          taille moyenne, leur forme circulaire et légèrement renflée en dessus, 
          ne présentent, sur chacune des aires interambulacraires, que deux 
          rangées de tubercules secondaires placées vers le côté externe des 
          rangées principales. Ces tubercules, moins développés que les autres, 
          s'atténuent et disparaissent à la face supérieure, et c'est à peine si 
          l'on distingue, à la face inférieure et vers l'ambitus, sur le bord 
          des zones porifères et au milieu des rangées principales, quelques 
          petits tubercules inégaux et épars, se confondant avec les granules. 
          Dans certains exemplaires, ces petits tubercules deviennent plus 
          nombreux, augmentent de volume, se groupent en séries plus ou moins 
          apparentes, et se rapprochent, par des passages insensibles, de 
          l'espèce que nous avons désignée dans nos Etudes sur les Echinides 
          de l'Yonne, sous le nom de P. Robinaldinum, et que nous 
          n'hésitons plus aujourd'hui à considérer comme une variété 
          très-tuberculeuse du P. Autissodorense. Quelquefois ce 
          caractère s'exagère encore, et nous réunissons à la même espèce un 
          échantillon du néocomien de Morteau, dont la taille beaucoup plus 
          forte dépasse 12 millimètres d'épaisseur et 33 millimètres de 
          diamètre, et qui, indépendamment des deux rangées de tubercules 
          principaux et de tubercules secondaires qu'on trouve dans tous les 
          exemplaires, offre sur chacune des aires interambulacraires quatre 
          autres rangées, deux sur le bord des zones porifères, et deux au 
          milieu de la zone miliaire, moins développées, il est vrai, mais 
          cependant parfaitement distinctes à la face inférieure, et surtout 
          vers l'ambitus.  | 
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          Rapports et différences. 
          - Voisine au premier aspect du P. rotulare, Desor, cette espèce 
          s'en distingue par ses tubercules secondaires, plus abondants, plus 
          gros, plus régulièrement disposés, s'élevant plus haut au-dessus de 
          l'ambitus, par sa face inférieure plus tuberculeuse et ses pores 
          dédoublés près du sommet. Ce dernier caractère et plus encore le 
          développement des tubercules secondaires donnent à cette espèce 
          quelque ressemblance avec le P. Picteti ; cependant cette 
          dernière espèce sera toujours reconnaissable à ses pores moins 
          fortement dédoublés à la face supérieure, à ses tubercules secondaires 
          plus homogènes et s'élevant plus haut, à ses tubercules principaux que 
          sépare une zone miliaire beaucoup moins large. 
              
          Histoire. - Mentionnée 
          pour la première fois, en 1851, dans notre Catalogue méthodique des 
          Echinides néocomiens, sous le nom de Diadema Autissiodorense, 
          cette espèce, en 1855, dans le Synopsis des Echinides fossiles, 
          a été réunie par M. Desor au genre Diplopodia, et reportée par 
          nous quelques années plus tard, parmi les Pseudodiadema. Nous 
          considérons aujourd'hui comme lui appartenant le P. Robinaldinum 
          qui ne nous paraît qu'une variété plus tuberculeuse. M. Wright, et 
          d'après lui; MM. Morris et Woodward signalent cette même espèce dans 
          le terrain néocomien de l'Ile de Wight (Angleterre). M. Wright ne 
          connaissait le P. Autissiodorense que par une diagnose 
          très-incomplète, et ce n'est pas sans quelque doute que nous faisons 
          figurer ces indications dans notre tableau synonymique. 
              
          Localités. - Morteau, 
          carrière des Fourgs (Doubs) ; Auxerre, Moneteau, Saint-Sauveur 
          (Yonne). Rare. Néocomien moyen. 
               Musée 
          d'Auxerre, Coll. Koechlin Schlumberger, Ricordeau, ma collection. 
              
          Localités autres que la France. 
          - Auberson, près Sainte-Croix (Suisse). Rare Néocomien moyen. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 1100, fig. 1, P. Autissiodorense, type de l'espèce, du néoc. 
          moyen del'Yonne, de ma coll., vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 2, 
          face inf. ; fig. 4, ambulacre grossi ; fig. 5, aire interambul. 
          grossie ; fig. 6, plaques interambul. grossies ; fig. 7, var. plu 
          tuberculeuse, du néoc. moyen d'Auxerre, du Musée d'Auxerre, vue de 
          côté ; fig. 8, face sup. ; fig. 9, face inf. ; fig. 10, var. de grande 
          taille, du néoc. moyen de Morteau, de la coll. de M. Koechlin 
          Schlumberger, vue de côté ; fig. 11, face sup. - Pl. 1101, fig. 1, 
          P. Autissiodorense, type du P. Robinaldinum, du Musée 
          d'Auxerre, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 
          4, partie sup. des ambulacres grossie ; fig. 5, partie inf. des 
          ambulacres grossie ; fig. 6, aire interambulacraire grossie. 
          Planches 1100 et 
          1101 
          (extrait) 
          
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        Tetragramma 
        autissiodorense 
        (Cotteau,1851) - 
        Barrémien, Maroc,  25 mm  | 
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        Tetragramma 
        malbosi (Agassiz,1846)  | 
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    Diagnose originale du genre par Agassiz  | 
      
  
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    Catalolgue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1846, p. 350  | 
      
  
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          Malbosii Agass. - T 63. - 
          Quatre rangées de tubercules à la face inférieure, mais dont les 
          internes seules s'élèvent jusqu'au sommet ; les externes arrivent 
          jusque un peu au-dessus du milieu. 
               Carie à 
          Hippurites des Corbières, de Soulaye, Amérique méridionale (Roulin). 
               - Mus. 
          Avignon, Michelin, Deshayes.  | 
         
       
          
     
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.449  | 
      
  
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           N° 2480. - Pseudodiadema 
          Malbosi, Cotteau, 1859 
          
          (Ag.,1846). 
          Pl. 1106 et 
          1107. 
          
          
               Espèce 
          de grande taille, sub-circulaire, légèrement pentagonale, médiocrement 
          renflée en dessus, presque plane en dessous, arrondie vers l'ambitus. 
          Zones porifères droites, à fleur du test, composées de pores ovales, 
          largement bigéminés sur toute la face supérieure, simples au-dessous 
          de l'ambitus, déviant un peu de la ligne droite, sans cependant se 
          multiplier, aux approches du péristome. Aires ambulacraires étroites 
          et resserrées à leur partie supérieure par les zones porifères, à 
          peine renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros, 
          fortement crénelés et perforés, diminuant de volume près du sommet, au 
          nombre de vingt à vingt et un dans les individus de taille ordinaire, 
          et de vingt-cinq à vingt-six dans les exemplaires de grande taille. 
          Ces tubercules, assez rapprochés les uns des autres, sont accompagnés 
          de granules abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés, et se 
          réduisent, dans la région inframarginale, à une ligne sub-sinueuse. Le 
          milieu des ambulacres est marqué d'un sillon longitudinal, lisse et 
          onduleux. Dans la plupart de nos exemplaires, les plaques porifères se 
          prolongent sur la base des tubercules en sutures irrégulières plus ou 
          moins apparentes. Tubercules interambulacraires à peu près identiques 
          à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre, six, et même, dans 
          les plus gros exemplaires, huit rangées distinctes. Les deux rangées 
          internes, composées chacune de dix-huit à vingt tubercules un peu plus 
          gros que les autres, persistent seules jusqu'au sommet, et aboutissent 
          à l'angle externe des aires interambulacraires ; les autres rangées 
          s'élèvent un peu moins haut et disparaissent successivement à la face 
          supérieure. Ce n'est que dans les exemplaires de très-grande taille 
          qu'on compte vers l'ambitus huit rangées de tubercules ; le plus 
          souvent, ces rangées sont au nombre de quatre ou de six, et alors les 
          rangées qui font défaut sont remplacée, sur le bord des zones 
          porifères, par des rangées plus ou moins développées de tubercules 
          secondaires inégaux et irrégulièrement disposés. D'autres tubercules 
          secondaires, plus petits et épars, se montrent vers l'ambitus entre 
          les tubercules principaux. Zone miliaire large, lisse et déprimée à la 
          face supérieure. Granules intermédiaires abondants, très-inégaux, 
          épars, quelquefois mamelonnés, affectant autour des tubercules une 
          disposition circulaire ou sub-hexagonale, beaucoup plus nombreux 
          au-dessus de l'ambitus qu'à la face inférieure. Les plaques coronales, 
          dans la zone miliaire, près du sommet, sont marquées d'une suture 
          lisse et déprimée. Péristome circulaire, peu développé, s'ouvrant dans 
          une dépression à peine sensible de la face inférieure, muni 
          d'entailles assez prononcées ; les bords ambulacraires sont à peu près 
          de même étendue que ceux qui correspondent aux interambulacres. 
          Appareil apicial très-grand, pentagonal, fortement anguleux d'après 
          son empreinte. 
               
          Hauteur, 20 millimètres ; diamètre, 46 millimètres. 
               
          Individu de très-grande taille : hauteur, 27 millimètres ; diamètre, 
          64 millimètres. 
               Le 
          grand exemplaire que nous avons fait figurer, pl. 1107, permet de 
          reconnaître les modifications assez profondes que l'âge apporte à 
          quelques-uns des caractères de cette espèce : les pores ambulacraires 
          son montrent avec une disposition bigéminée, non-seulement sur toute 
          l'étendue de la face supérieure, mais au delà de l'ambitus ; 
          indépendamment des huit rangées de tubercules qui garnissent les 
          interambulacres, on distingue, dans la région infra-marginale, sur le 
          bord des zones porifères, quelques rudiments de tubercules secondaires 
          ; la zone miliaire s'élargit et se déprime à la face supérieure ; 
          l'appareil apicial s'agrandit, devient plus anguleux, et l'extrémité 
          des plaques génitales pénètre plus profondément dans les aires 
          interambulacraires.  | 
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          Rapports et différences. 
          - Cette espèce offre, dans son aspect général, dans ses pores 
          bigéminés, dans la disposition de ses tubercules ambulacraires et 
          interambulacraires, quelque ressemblance avec le P. dubium 
          qu'on rencontre dans l'Isère, à peu près au même niveau 
          stratigraphique ; elle s'en distingue par sa taille plus forte, sa 
          face supérieure moins déprimée, ses zones porifères plus larges, et 
          formées de pores bigéminés jusqu'au-dessous de l'ambitus, ses 
          tubercules interambulacraires plus nombreux, plus gros, sa zone 
          miliaire plus étendue et plus déprimée au sommet, ses plaques 
          ambulacraires et interambulacraires marquées de sutures plus 
          apparentes. Cette espèce est plus voisine encore des exemplaires de 
          grande taille du P. Roissyi ; cependant elle s'en éloigne par 
          sa taille plus forte, sa face supérieure plus renflée, ses tubercules 
          plus gros et plus homogènes, ses granules plus fins et plus abondants, 
          son péristome plus grand et moins enfoncé. 
              
          Histoire. - Cette espèce 
          a été mentionnée pour la première fois, en 1846, dans le Catalogue 
          raisonné des Echinides, de MM. Agassiz et Desor, et indiquée à 
          tort comme appartenant à la craie à Hippurites des Corbières et de 
          Soulatge (Aude). Cette erreur a été reproduite par la plupart des 
          auteurs. En 1859, nous nous sommes assuré que le modèle en plâtre, T. 
          63, qui sert de type à l'espèce, provenait du terrain néocomien sup. 
          (aptien inf. ?) de la Clape (Aude), et dans le Catalogue des 
          Echinides des Pyrénées, que nous avons publié avec M. Leymerie, 
          nous avons rectifié cette fausse indication de gisement et de 
          localité. 
              
          Localités. - La Clape 
          (Aude) ; Opoul (Pyrénées-Orientales), assez commun. Néocomien sup., 
          associé à l'Echinospatagus Collegnii, d'Orb. 
              
          Explication des figures. 
          - Pl. 1106, fig. 1, P. Malbosi, type de l'espèce, à quatre 
          rangées de tubercules interamb. ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face 
          inf. ; fig. 4, variété à six rangées de tubercules interambul., de ma 
          collection, vue de côté ; fig. 5, face sup. ; fig. 6, individu jeune, 
          de ma collection, vu de côté ; fig. 7, variété de très-grande taille, 
          à huit rangées de tubercules interambul., de la collect. de M. 
          Leymerie, vue de côté. - Pl. 1107, fig. 1, de la même variété, vue sur 
          la face sup. ; fig. 2, face inf. ; fig. 3, partie supérieure de l'aire 
          interambul. grossie ; fig. 4, plaques ambulacraires, prises au-dessous 
          de l'ambitus, grossies ; fig. 5, plaques interambul. grossies. 
          Planches 1106 et 
          1107 
          (extrait) 
          
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        Tetragramma 
        malbosi (Agassiz,1846) - 
        Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 45 mm 
        avec radioles ambitaux et 
        sous-ambitaux  | 
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        Tetragramma 
        malbosi (Agassiz,1846) - 
        Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 43 mm  | 
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        Tetragramma 
        malbosi (Agassiz,1846) - 
        Aptien, Teruel, Espagne, 72 mm  | 
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        Tetragramma 
        malbosi (Agassiz,1846) - 
        Aptien, Teruel, Espagne, 49 mm  | 
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        Tetragramma 
        marticense Cotteau, 1864  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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     Note 
    sur les oursins crétacés des environs de Martigues, 1864, p.489  | 
      
  
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          N° 24. Pseudodiadema 
          marticense, Cotteau, 1864. 
          Nous avons décrit et figuré pour 
          la première fois cette espèce dans la Paléontologie française. Comme 
          les P. Malbosi et Dubium, elle appartient au groupe des
          Pseudodiadema à pores bigéminés (Diplopodia), et se 
          place dans le voisinage du P. variolare, dont elle s'éloigne 
          d'une manière positive par sa forme pentagonale, plus épaisse sur les 
          bords et cependant plus déprimée à la face supérieure, par ses 
          ambulacres plus renflés, ses tubercules plus gros et plus saillants, 
          plus serrés et plus homogènes, sa zone miliaire plus étroite et 
          presque nulle, son péristome s'ouvrant à fleur du test. C'est à tort 
          que nous indiquons, dans la Paléontologie française, cette espèce 
          comme étant propre à l'étage turonien ; son véritable niveau, ainsi 
          que M. Hébert l'avait déjà constaté avant nous, est l'étage cénomanien 
          supérieur. 
               Loc. 
          - Gueule d'enfer. Assez rare. Associé à l'Hemiaster Orbignyanus, 
          au-dessous de la zone à Caprina adversa, étage cénomanien 
          supérieur.  | 
         
       
          
     
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        Tetragramma 
        marticense Cotteau, 1864
        - 
        Cénomanien, Maroc,  58 mm  | 
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        Tetragramma 
        planissimum (Agassiz,1840)  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.369  | 
      
  
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           N° 374. - Pseudodiadema 
          planissimum, (Agassiz), Desor, 1856 
          Pl. 364, 
          fig.4-8. 
          
          
                
          M. 62.      
          Espèce de taille moyenne, subcirculaire, légèrement pentagonale, très 
          déprimée, plane en dessus et en dessous. Zones porifères droites, 
          larges, à fleur de test, composées, à la face supérieure surtout près 
          du sommet, de pores petits, fortement bigéminés, simples vers 
          l'ambitus, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires 
          étroites, un peu renflées, garnies de deux rangées de tubercules 
          finement crénelés, perforés, surmontés d'un mamelon relativement bien 
          développé, serrés, confluents, diminuant graduellement de volume aux 
          approches du sommet et du péristome, au nombre de onze à douze par 
          série, dans l'exemplaire que nous décrivons. A la face supérieure, les 
          derniers tubercules, resserrés par les zones porifères, sont très 
          petits, espacés et alternes. Granules peu abondants, inégaux, formant 
          une série subonduleuse entre les deux rangées de tubercules. Aires 
          interambulacraires larges, munies de deux rangées de tubercules 
          principaux 'presque de môme taille que les tubercules ambulacraires, 
          plus gros cependant et un peu plus espacés à la face supérieure, au 
          nombre de neuf à dix par série. Tubercules secondaires identiques par 
          leur taille et leur aspect aux tubercules principaux, formant, de 
          chaque côté, une rangée externe très régulière, et au milieu, une ou 
          deux rangées inégales très incomplètes et d'autant mieux développées 
          que la taille de l'exemplaire est plus forte. Les rangées externes 
          dépassent l'ambitus sans arriver jusqu'au sommet; les rangées 
          intermédiaires s'élèvent un peu moins ,haut. Tous ces tubercules, à 
          peu près également espacés, sont accompagnés de granules inégaux 
          groupés en cercles -incomplets autour des scrobicules. Zone miliaire 
          assez large près du sommet, nue et un peu déprimée, occupée plus bas 
          par les tubercules secondaires. Péristome presqu'à fleur de test, 
          marqué de faibles entailles relevées sur les bords. L'appareil apical 
          paraît avoir été très grand et subpentagonal, à en juger par 
          l'empreinte qu'il a laissée.  | 
            | 
          
           Hauteur, 5 
          millimètres 1/2 ; diamètre, 17 millimètres. 
          RAPPORTS ET 
          DIFFÉRENCES. — Le P. planissimum, très anciennement décrit, 
          sera toujours reconnaissable à sa forme déprimée, à ses pores 
          bigéminés près du sommet, à l'homogénéité de ses tubercules principaux 
          et secondaires. Ce dernier caractère le rapproche des P. duplicatum,
          rognonense et Thirriai ; en décrivant ces espèces, nous 
          indiquons les différences qui les séparent du P. planissitnum. 
          LOCALITÉ. 
          Pointe du Ché près La Rochelle (Charente-Inférieure). Très rare. Étage 
          corallien supérieur. 
          Musée de La 
          Rochelle, collection de la Sorbonne. 
          LOCALITÉS 
          AUTRES QUE LA FRANCE. — Soleure, Obergösgen (canton de Soleure), Va-Béchaz 
          près Porrentruy (Berne), Bullet près Sainte-Croix (Vaud). Étage 
          ptérocérien. 
          EXPLICATION 
          DES FIGURES. — Pl. 364, fig. 4, P. planissimum, du Musée de La 
          Rochelle, vu de côté ; fig. 5, face supérieure ; lig. 6, face 
          inférieure ; fig. 7 , aire ambulacraire grossie ; fig. 8, aire 
          interambulacraire grossie. 
          
          Planches 364 
          (extrait) 
          
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        Tetragramma 
        planissimum (Agassiz,1840)
        - 
        Kimméridgien inférieur, Angoulins sur Mer, Charente Maritime, 20 mm  | 
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        Tetragramma 
        raulini (Cotteau,1851)  | 
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    | 
     
    diagnose originale de l'espèce par Cotteau  | 
  
  
    | 
     
    Catalogue méthodique des echinides récoltés dans l etage neocomien du 
    departement de l Yonne, p.286  | 
  
  
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               N° 16. 
          - DIADEMA RAULINI, Cotteau, 1851. 
               Espèce 
          que sa forme déprimée et la disposition de ses tubercules rapprochent 
          du Diadema Picteti, mais qui s'en distingue par ses tubercules plus 
          serrés et plus gros. Granules intermédiaires presque nulles. Pores 
          ambulacraires très-nombreux à la face supérieure. Appareil oviducal 
          largement développé.  | 
         
       
          
     
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    | 
     
    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
    | 
     
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, échinides réguliers, 
    p.439  | 
      
  
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          N° 2477. Pseudodiadema Raulini, 
          Desor, 1856 
          
          (Cott., 1851). 
          
          Pl. 1103. 
          
          
               Espèce 
          de taille moyenne, sensiblement pentagonale. déprimée en dessus et en 
          dessous, arrondie vers l'ambitus. Zones porifères droites, composées 
          de pores petits, circulaires, largement bigéminés près du sommet et 
          sur une grande partie de la face supérieure, simples à l'ambitus, se 
          multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires étroites et 
          resserrées par les zones porifères à leur partie supérieure, un peu 
          renflées, garnies de deux rangées de tubercules assez gros, saillants, 
          crénelés et perforés, au nombre de onze ou douze par série. Ces 
          tubercules diminuent assez rapidement de volume, et sont presque nuls 
          aux approches du sommet; vers l'ambitus et dans la région 
          inframarginale ils sont à peine scrobiculés, se touchent par la base 
          et par le milieu, et ne laissent de place qu'à quelques petits 
          granules inégaux et isolés. Tubercules interambulacraires à peu près 
          identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, formant quatre rangées 
          très-rapprochées l'une de l'autre. Les deux rangées internes, 
          composées chacune de dix à onze tubercules, persistent jusqu'au sommet 
          et aboutissent à l'angle interambulacraire, près des zones porifères. 
          Les rangées externes disparaissent à la face supérieure ; elles ne 
          comptent que six à sept tubercules, mais ces tubercules, vers 
          l'ambitus, sont au moins aussi développés que ceux des deux autres 
          rangées. Granules intermédiaires très-peu abondants, inégaux, isolés, 
          placés çà et là, à l'angle des tubercules. A la face supérieure, la 
          suture des plaques inter-ambulacraires parait marquée d'un sillon 
          assez prononcé, comme dans certaines espèces du genre Cyphosoma 
          (C. sulcatum). Péristome grand, s'ouvrant dans une dépression à 
          peine sensible, marquée d'entailles apparentes; les bords 
          ambulacraires sensiblement plus étendus que ceux qui correspondent aux 
          interambulacres. Appareil apicial très-grand, pentagonal, d'après 
          l'empreinte qu'il a laissée. 
               Dans 
          les individus de forte taille, la forme générale est plus circulaire; 
          le nombre des granules intermédiaires augmente un peu, mais on 
          n'observe, dans les aires interambulacraires, sur le bord des zones 
          porifères, aucun tubercule secondaire. 
               
          Hauteur, 9 millimètres; diamètre, 23 millimètres. Individu de grande 
          taille : hauteur, 12 millimètres; diamètre, 32 millimètres. 
               
          M. Renevier nous a communiqué un exemplaire de cette espèce provenant 
          du néocomien supérieur de Bovaresse (Suisse); il est remarquable par 
          sa forme plus épaisse, ses ambulacres plus renflés, ses tubercules 
          garnis d'un mamelon plus large et plus arrondi, et marqués de 
          crénelures plus fines; cependant il ne saurait être distingué du type. 
          L'exemplaire de M. Renevier présente, empâtés dans la même roche, deux 
          fragments de radioles qui, suivant toute probabilité, appartiennent à 
          cette même espèce ; ces radioles sont épais, allongés, 
          sub-cylindriques, aciculés au sommet et paraissant recouverts de 
          stries longitudinales fines et sub-granuleuses.  | 
            | 
          
               
          Rapports et différences. 
          - Le P. Raulini offre, dans sa forme générale et la disposition 
          de ses tubercules, quelque ressemblance avec le P. Picteti ; il 
          s'en distingue cependant par plusieurs caractères qui ne manquent pas 
          d'importance : sa taille atteint des dimensions plus fortes; sa forme 
          générale est plus aplatie; ses pores ambulacraires affectent, aux 
          approches du sommet, une disposition bigéminée plus prononcée; ses 
          ambulacres sont plus étroits et plus resserrés à la partie supérieure; 
          ses tubercules ambulacraires et interambulacraires sont plus gros, 
          moins nombreux et diminuent plus rapidement de volume à la face 
          supérieure, qui parait presque nue. L'appareil apicial, déjà 
          très-étendu chez le P. Picteti, parait encore plus large chez 
          le P. Raulini. 
          
              
          Localités. — Auxerre 
          (Yonne); Marolles (Aube). Très-rare. Néocomien sup., argiles 
          ostréennes. 
          
          Coll. Renevier; ma collection. 
              
          Localités autres que la France. 
          — Bovaresse, canton de Neuchâtel (Suisse). Très-rare. Néocomien sup. (urgonien 
          inf.), associé à l'Hemicidaris clunifera. 
              
          Explication des figures. 
          — Pl. 1103, fig. 1, P. Raulini, exemplaire type, de ma coll., 
          vu de côté; Hg. 2, face sup.; Hg. 3, Pace inf.; Hg. 4, ambulacre 
          grossi ; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig.6, plaques 
          interambulacraires grossies; fig. 7, individu de grande taille, vu sur 
          la face inf.; fig. 8, variété du terrain néocomien sup. de la Suisse, 
          de la coll. de M. Renevier, vue de côté; fig. 9, face sup.; fig. 40, 
          face inf. montrant deux fragments de radioles empâtés dans la roche ; 
          fig. 11, plaques ambulacraires grossies; fig. 12, aire 
          interambulacraire grossie; fig. 13, tubercules vus de profil, grossis; 
          fig. 14, fragment de radiole grossi. 
          
          Planche 1103 
          (extrait) 
          
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        Tetragramma 
        raulini (Cotteau,1851) -  
        Aptien, Bulgarie, 13 mm.  | 
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        Tetragramma 
        raulini (Cotteau,1851) - 
        Aptien, région de Morella, Castellon, Espagne, 16 mm  | 
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    Genre  
    
    Tiaromma
    
    
    
     Pomel, 1883 
    Classification et 
    genera des échinides vivants et fossiles, p.105 
    
    Espèce type
     Didema michelini
    Agassiz & Desor, 1846 (désignation 
    subséquente de Smith & Wright, 
    1993, p.237) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Albien - 
    Cénomanien  | 
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    Diagnose originale du genre par Pomel, 1883  | 
      
  
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    Classification et 
    genera des échinides vivants et fossiles, p.105 
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          Tiaromma. Ne diffère de Tiarella que par ses tubercules 
          interambulacraires, dont chaque rangée est flanquée de séries externe 
          et interne de très petits tubercules secondaires, qui ne sont parfois 
          que des granules mamelonnés, surtout en dessus; des granules plus ou 
          moins abondants au sommet de l'aire, sur une zone miliaire un peu 
          élargie. Espèces des terrains crétacés classées comme Pseudodiadema 
          par les auteurs : T. Bourgueti, carthusianum, 
          gurgitis, Rhodani, ornatum, Trigeri, tenue,
          pseudoornatum, algirum. 
               
          M. Cotteau a figuré un apex incomplet, de forme presque lancéolée, 
          montrant des génitales paires postérieures subhexagonales, alternant 
          en avant avec des ocellaires presque aussi grandes, en arrière avec 
          des ocellaires triangulaires allongées vers l'arrière, et ne laissant 
          place en apparence qu'à une génitale comme celle des Munia; les 
          génitales antérieures sont peu connues ; le pourtour anguleux du 
          périprocte indique plutôt une structure d'Acrosalénie, et cet apex ne 
          s'adapte certainement pas au cadre plus pentagonal du vrai T. 
          Bourgueti ; il est attribué par l'auteur à sa variété Foucardi, 
          qui, par l'absence de tubercules secondaires, se rapporterait plutôt 
          au genre typique Tiarella ; c'est probablement un sous-genre à 
          créer sous le nom de Heterotiara.  | 
         
       
          
     
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        Tiaromma guerangeri (Cotteau,1859)  | 
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    Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1859  | 
      
  
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    in Cotteau & Triger, Echinides du département de la Sarthe, p.141  | 
      
  
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          N° 5.
          PSEUDODIADEMA 
          GUERANGERI, Cotteau, 1859 
          Pl. XXVII, fig. 7-10. 
               
          Hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 15 millimètres 1/2. 
     Très-jolie espèce subcirculaire, fortement déprimée en 
          dessus et en dessous Interambulacres garnis de deux rangées de petits 
          tubercules un peu plus développés vers l'ambitus qu'à la face 
          supérieure ou près de la bouche. Ces tubercules, au nombre de dix à 
          onze par série, sont très distinctement crénelés; perforés et entourés 
          d'un petit scrobicule lisse et circulaire. Tubercules secondaires 
          nuls. Granules abondants, inégaux, saillants, quelques-uns mamelonnés, 
          disséminés sans ordre dans la zone miliaire et sur le bord des zones 
          porifères, formant le plus souvent des séries assez régulières autour 
          des tubercules et laissant près du sommet le milieu des 
          interambulacres presque nu. Ambulacres pourvus de deux rangées de onze 
          à douze tubercules, un peu plus petits et plus serrés que ceux des 
          interambulacres, et accompagnés comme eux de granules fins, inégaux, 
          très-apparents. Pores simples du sommet à la bouche. Appareil apicial 
          subpentagonal et très-grand. Péristome peu développé, circulaire, 
          marqué de légères entailles. 
     Rapports et 
          différences. — Voisine du Pseudodiadema Bourgueti Desor, 
          du terrain néocomien , cette espèce s'en distingue par sa forme plus 
          déprimée, par ses granules plus inégaux, plus irrégulièrement disposés 
          et par l'absence complète de tubercules secondaires. 
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          Loc. — Le Mans. 
          Très-rare. 
     Tabl. de M. Triger, groupe du Scaphites aequalis, ass. 
          n° 7, ? 
     Coll. Guéranger. 
     Expl. des fig.. 
          — PI. XXVII, fig. 7, Pseudodiadema Guerangeri, vu de côté, de 
          la coll. de M. Guéranger. — Fig. 8, le même, vu sur la face sup. _ 
          Fig. 9, le même, vu sur la face inf. — Fig. 10, plaques grossies 
          quatre fois.  
          
          Planche XXVII 
          (extrait) 
          
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    description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrain crétacé, tome VII, p.499  | 
      
  
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           N° 2495. 
          Pseudodiadame Guerangeri, Cotteau, 1859. 
          Pl. 1120, fig. 8-15. 
          
               
          Espèce de petite taille, sub-circulaire, à peu près également déprimée 
          en dessus et en dessous. Zones porifères à fleur du test, droites, 
          composées de pores simples, arrondis, rapprochés les uns des autres, 
          déviant un peu de la ligne droite près du péristome, sans pour cela se 
          multiplier. Aires ambulacraires à peine renflées, garnies de deux 
          rangées de tubercules finement crénelés et perforés, sub-scrobiculés, 
          surmontés d'un petit mamelon, serrés, au nombre de douze à treize par 
          série. Ces deux rangées laissent entre elles un espace assez large, 
          occupé par des granules fins, abondants, inégaux, se prolongeant entre 
          les tubercules en séries assez régulières. Aires inter-ambulacraires 
          larges, pourvues de deux rangées de tubercules un peu plus gros et 
          moins serrés que ceux qui occupent les ambulacres, au nombre de onze à 
          douze par série...Vers l'ambitus et dans la région infra-marginale, 
          ces tubercules sont entourés d'un scrobicule assez étendu, 
          subelliptique, et se touchent par la base ; à la face supérieure, ils 
          diminuent de volume, et le scrobicule s'arrondit et devient moins 
          apparent. Tubercules secondaires nuls. Zone miliaire partout 
          très-large, nue et un peu déprimée aux approches du sommet. Granules 
          abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés, disséminés sans ordre dans 
          la zone miliaire et sur le bord des zones porifères, formant le plus 
          souvent des séries assez régulières autour des tubercules. Péristome 
          médiocrement développé, s'ouvrant à fleur du test, sub-circulaire, 
          marqué de faibles entailles. Appareil apicial grand, pentagonal, 
          anguleux. 
               
          Exemplaire type : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 15 millimètres 
          1/2. 
               
          Individu de taille plus forte : hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 18 
          millimètres. 
              
          Rapports et différences. 
          —Dès 1859, nous avions séparé de ses congénères cette espèce dont nous 
          ne connaissions alors qu'un seul échantillon. Très-voisine du P. 
          Bourgueil, de l'étage néocomien, elle s'en distingue par sa taille 
          moins forte, ses pores ambulacraires déviant à peine de la ligne 
          droite près du péristome, ses granules moins abondants, moins serrés 
          et moins homogènes, l'absence complète de tubercules secondaires et 
          son péristome relativement plus 
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           étroit. Elle 
          offre également, au premier aspect, quelque rapport avec le P. 
          Michelini qu'on rencontre à peu près au même horizon, mais cette 
          dernière espèce est plus épaisse, sa forme est plus pentagonale, son 
          péristome plus petit et plus enfoncé. La zone miliaire qui sépare les 
          tubercules est moins large et moins granuleuse, et deux rangées 
          inégales, irrégulières de petits tubercules secondaires se montrent, 
          dans chacun des interambulacres, sur le bord des zones porifères, 
          tandis qu'il n'en existe aucune trace chez le P. Guerangeri. 
              
          Localités. — Le Mans 
          (Sarthe), Fouras (Charente-Inférieure). Très-rare. Étage cénomanien, 
          zone du Scaphites aequalis. 
          Coll. d'Archiac, 
          Guéranger. 
              
          Explication des figures. 
          — FI. 1120, fig. 8, P. Guerangeri, du Mans, de la coll. de M. 
          Guéranger; fig. 9, face sup.; fig. 10, plaques ambul. et inter-ambul. 
          grossies. (Ces trois figures sont copiées dans les Échinides de la 
          Sarthe.) Fig. 1 1, autre exemplaire de Fouras, de la coll. de M. 
          d'Archiac., vu de côté; 4.12, face sup.; fig. 13, face inf.; fig. 14, 
          aire ambulacraire grossie; flg. 15, aire inter-ambul. grossie. 
          
          Planche 1120 
          (extrait) 
          
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        Tiaromma guerangeri (Cotteau,1859) - 
        Cénomanien, guadalajara, Espagne, 23 mm  | 
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        Tiaromma 
        rotulare (Agassiz,1836)  | 
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    Description de l'espèce par Cotteau  | 
      
  
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    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.422  | 
      
  
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          N° 2473. Pseudodiadema rotulare. Desor, 1856 
          (Agassiz, 1836). 
          Pl. 1097, fig. 11-13. Pl. 1098 et 1099. 
          
               
          Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement subpentagonale, 
          médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones 
          porifères droites, composées de pores simples, arrondis, rapprochés 
          les uns des autres, moins directement superposés que dans certains 
          autres Pseudodiadema, se multipliant un peu près du péristome. 
          Aires ambulacraires assez larges, garnies de deux rangées de 
          tubercules serrés, uniformes, finement crénelés et perforés, placés 
          sur le bord des zones porifères. L'espace qui sépare ces deux rangées 
          est occupé par des granules abondants, épars, inégaux, quelquefois 
          mamelonnés, se prolongeant en séries horizontales entre les tubercules 
          de la face supérieure. Tubercules interambulacraires un peu plus gros 
          et moins serrés que ceux qui remplissent les ambulacres, comme eux 
          finement crénelés et perforés, entourés d'un petit scrobicule 
          circulaire, au nombre de quatorze à quinze par série. Tubercules 
          secondaires moins gros que les tubercules principaux, formant, sur le 
          bord des interambulacres, une et quelquefois deux rangées assez 
          régulières, apparentes surtout vers l'ambitus, et se prolongeant 
          jusque sur la face supérieure. Zone miliaire large, plus ou moins 
          déprimée au sommet. Granules intermédiaires abondants, inégaux, 
          quelquefois mamelonnés, occupant toute la zone miliaire, à l'exception 
          de la partie supérieure qui est presque nue, et formant, à la base des 
          tubercules principaux, des séries horizontales fines et régulières. 
          Péristome relativement petit, s'ouvrant dans une dépression du test, 
          sub-circulaire, décagonal, marqué d'entailles assez prononcées et 
          relevées sur les bords. Appareil apicial très-peu solide, grand, 
          pentagonal, anguleux, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée. 
          Hauteur, 14 
          millimètres; diamètre, 22 millimètres. 
               
          Le P. rotulare présente plusieurs variétés qu'il importe de 
          signaler : les individus jeunes désignés par les auteurs sous le nom 
          de D. macrostoma, sont remarquables par leur forme aplatie, 
          leur aspect sub-pentagonal et la grandeur de leur péristome ; malgré 
          ces différences, nous n'avons pas hésité à les réunir au type que nous 
          venons de décrire, et dont ils se rapprochent si étroitement par la 
          disposition de leurs tubercules. — L'espèce que nous avons fait 
          figurer dans nos Études sur les Echinides de l' Yonne, sous le nom de
          D. Pieleti (non Desor), bien qu'on la rencontre à un horizon un 
          peu plus élevé, nous a paru également, par l'ensemble de ses 
          caractères, appartenir au jeune âge du Pseudodiadema rotulare. 
          Certains exemplaires de grande taille varient beaucoup dans leur forme 
          : les uns sont déprimés en dessus, épais et renflés sur les bords ; 
          les autres, D. Periqueti, sont élevés et sub-coniques ; ils 
          varient également dans le nombre et la disposition des tubercules. Les 
          rangées secondaires qui accompagnent les tubercules principaux sont 
          plus ou moins prononcées, et quelquefois paraissent se dédoubler. Le
          P. triseriale, dont M. Jaccard a bien voulu nous confier le 
          type, n'est, suivant nous, qu'une variété à tubercules plus nombreux. 
              
          RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. 
          - Le P. rotulare, en y réunissant les variétés que nous venons 
          d'énumérer, constitue un type nettement tranché, que caractérisent son 
          péristome étroit et enfoncé, son appareil apicial pentagonal et 
          anguleux, ses tubercules principaux, petits, serrés, homogènes, ses 
          tubercules secondaires abondants, surtout à la face inférieure et vers 
          l'ambitus, ce qui lui donne en dessous un aspect beaucoup plus 
          tuberculeux qu'en dessus. L'espèce dont il se rapproche le plus est le
          P. Bourgueti, qu'en rencontre dans les mêmes couches, et avec 
          lequel il est souvent confondu dans les collections. Ainsi que l'a 
          établi M. Agassiz, dans son beau travail sur les Échinodermes de la 
          Suisse, les deux espèces sont parfaitement distinctes : le P. 
          rotulare diffère du P. Bourgueti par ses tubercules 
          principaux moins développés, plus serrés, plus homogènes, par ses 
          tubercules secondaires plus nombreux, apparents et régulièrement 
          disposés, tandis que chez le P. Bourgueti, ils sont presque 
          nuls ou se réduisent à quelques granules mamelonnés, épars sur le bord 
          des zones porifères; il en diffère également par ses granules 
          intermédiaires plus grossiers, plus inégaux et moins abondants, par 
          son péristome plus enfoncé et plus étroit.  | 
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          HISTOIRE. — Figurée 
          d'une manière à peine reconnaissable par Bourguet, en 1742, dans son 
          Traité des Pétrifications, cette espèce a été désignée, en 1836, par 
          M. Agassiz, sous le nom de rotulare, et placée, en 1856, par M. 
          Desor dans son genre Pseudodiadema. Nous lui réunissons, à 
          titre de variété, les Diadema corona, A. Gras, Perriqueti, 
          Cotteau, macrostoma, Agassiz, et triseriale, Desor. 
              
          LOCALITÉS. - Le P. 
          rotulare est un des fossiles les plus caractéristiques du terrain 
          néocomien ; il se rencontre principalement dans les couches moyennes à
          Echinospatagus cordiformis. Billecnl, Miéges et l'ermitage de 
          Censeau, Nozeroy (Jura); Morteau, Hautepierre (Doubs); Germigney (Hante-Saône); 
          Vassy, Bettancourt (Haute-Marne); Thieffrain, Vandoeuvre, Marolles 
          (Aube); Cheney, Flogny, Moneteau, Auxerre, Gy-l'Évêque (métairie 
          Foudriat), Leugny, Fontenoy, Saints, Pereuse (Yonne). Assez abondant. 
          Néocomien moyen. — Le Rimet (Isère); Villefargeau, Perrigny (Yonne). 
          Assez rare. Néocomien sup. 
               
          Musée de Paris (coll. d'Orbigny), de Grenoble (coll. A. Gras), 
          d'Auxerre ; coll. de la Sorbonne, Rœchlin-Schlumberger, Rallier, 
          Ricordeau, Renevier, Perron, Berthelin, Jaccard, Gilléron, ma 
          collection. 
          
               
          LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE. - Environs du Loch, (Suisse). 
          Néocomien inf. (valangien). — Landeron, Sainte-Croix, Hauterive 
          (Suisse). Néocomien moyen. 
          
              
          EXPLICATION DES FIGURES. 
          - PI. 1097, fig. 11, P. rotulare, var. triseriale, du 
          néoc. inf. du Locle (Suisse), de la coll. de M. Jaccard, vu de côté; 
          fig. 12, face sup.; fig. 13, face inf. — Pl. 1098, fig. 1, P. 
          rotulare, du terrain néocomien moyen d'Auxerre, de ma collection, 
          vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre 
          grossi ; fig. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6, individu phis 
          jeune, de ma coll.., vu de côté; fig. 7, face sup.; fig. 8, individu 
          jeune; type du P. macrostoma, du néoc. moyen de Sainte-Croix 
          (Suisse), de la coll. de M. Renevier, vu de côté ;.fig. 9, face sup.; 
          fig. 10, face inf.; fig. 11, ambulacre grossi; fig. 12, plaques 
          interambul. grossies; fig. 13, autre individu, type du P. Picteti 
          (Cotteau, non Desor), du terrain néoc. sup. d'Auxerre, de ma coll., vu 
          de côté; fig. 14, face sup.; fig. 15, face inf.; fig. 16, plaques 
          interamb. grossies. — Pl. 1099, fig. 1, P. rotulare, var. 
          Perriqueti, du néoc. moyen de l'Yonne, du Musée d'Auxerre, vu de 
          côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, aire interambul. grossie; fig. 4, 
          plaque interambul. grossie; fig. 5, var. à très-petits tubercules, de 
          la coll. de M. KœchlinSchlumberger, vu de côté; fig. 6, face sup.; 
          fig. 7, face inf.; fig. 8, plaques interambul. grossies; fig. 9, var. 
          corona, du néoc. inf. de l'Isère, du Musée de Grenoble ; fig. 10, face 
          sup.; fig. 11, face inf.; fig. 12, plaques interambul. grossies; lig. 
          13, var. de grande taille et déprimée, du néoc. moyen d'Hauterive 
          (Suisse), de la coll. de M. Gillérou, vue de côté; fig. 14, face sup.; 
          fig. 15, face inf. 
          
          Planches 1097 à 
          1099 
          (extrait) 
          
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        Tiaromma 
        rotulare (Agassiz,1836) 
        - Aptien, Morella, Castellon, Espagtne, 17 mm  | 
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        Tiaromma 
        rotulare (Agassiz,1836) 
        - Aptien, Morella, Castellon, Espagtne, 20 mm  | 
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        Tiaromma schluteri (de 
        Loriol,1887)  | 
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    Diagnose originale de 
    l'espèce par de Loriol, 1887 | 
  
  
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    Recueil sur la faune 
    cretacique du Portugal, volume II, description des echinides, premier 
    fascicules, echinides reguliers ou endocycles, p.22 | 
  
  
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          PSEUDODIADEMA SCHLUTERI, P. de Loriol, 1887 
          PI. IV, fig. 4 
          Synonymie 
          
          
          Dimensions 
            
                 
            Forme circulaire, élevée, renflée, plane à la face supérieure, 
            concave h la face inférieure.  
               
          Zones porifères un peu onduleuses, à fleur du test; les pores sont 
          disposés par paires simples régulièrement superposées jusqu'à 
          l'appareil apical. 
               
          Aires ambulacraires non proéminentes; elles portent deux rangées de 
          tubercules scrobiculés, crénelés, perforés, pas très volumineux 
          relativement, ni très saillants, assez écartés et alternes à l'ambitus 
          et à la face supérieure, ne diminuant que très graduellement jusqu'au 
          sommet de faire ; il semble qu'au sommet il y en a un ou cieux qui 
          sont tout à fait atrophiés. Le milieu de faire est occupé par des 
          granules fins, inégaux, épars, mais tendant cependant à se ranger en 
          cercle autour des scrobicules. 
               
          Aires interambulacraires larges, légèrement déprimées au milieu, vers 
          le sommet, avec deux séries de tubercules principaux écartés, peu 
          proéminents, placés plus prés de la suture médiane des plaques que des 
          zones porifères, ils sont à peu près de même volume que ceux des aires 
          ambulacraires, sauf, cependant, à la face supérieure, également 
          crénelés et perforés et assez largement scrobiculés. Des tubercules 
          secondaires plus petits, mais cependant très apparents, scrobiculés, 
          écartés, forment une rangée de chaque côté ; ils alternent avec les 
          tubercules principaux, étant placés vers le bord supérieur de la 
          plaque, à peu près à égale distance entre le tubercule et les zones 
          porifères. Granules miliaires assez abondants, épars, les uns forment 
          des cercles incomplets autour des scrobicules, les autres garnissent 
          le milieu de l'aire, il en est parmi eux, de plus forte taille, qui 
          ont l'apparence de très petits tubercules, et forment entr'autres une 
          petite série verticale, de trois on quatre par plaque, tout près des 
          zones porifères. 
               
          Péristome enfoncé, je n'en connais pas le contour.  | 
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          Rapports et différences.—L'exemplaire, unique jusqu'ici, que je 
          rapporte à cette espèce, est un peu fruste, et sa face inférieure n'a 
          pu être convenablement dégagée, il est donc nécessaire de faire 
          quelques réserves relativement à sa détermination qui, cependant, me 
          parait à peu près certaine. Par suite de quelque pression, les plaques 
          chevauchent un peu sur la suture médiane dans les aires 
          interambulacraires et la dépression des aires, au milieu, vers le 
          sommet, quoique marquée, ne se laisse pas apprécier comme dans l'état 
          normal. Tous les caractères qu'il présente, concordent fort exactement 
          avec ceux qui sont attribués à l'espèce, les tubercules secondaires 
          sont peut (Are un peu plus apparents, surtout si on les compare à ceux 
          des exemplaires d'Angleterre qui me paraissent différer légèrement des 
          individus qui ont été figurés dans la Paléontologie française. 
          J'ai dû changer le nom de cette espèce, car M. Schlüter (loc. cit.) a 
          fait observer, avec beaucoup de raison, que le Cidarites ornatus 
          de Goldfuss a été placé par son auteur dans la section des 
          Cidarites à pores dédoublés au sommet, c'est donc un Diplopodia 
          et, de plus, d'après M. Schlüter, l'original de Goldfuss ne provient 
          point de la craie cénomanienne d'Essen, mais d'une localité inconnue, 
          ses pores forment, auprès du péristome, des séries obliques, et ce 
          dernier n'est point enfoncé. Il est donc évident que tous les auteurs 
          qui out suivi Goldfuss, jusqu'à M. Schlüter, ont complètement méconnu 
          son espèce, et que celle qui a été jusqu'ici figurée par eux sous le 
          nom de Diadema ornatum, doit recevoir un nouveau nom; je 
          propose de la dédier à celui qui a reconnu cette erreur. Desor, en 
          donnant, dans le Synopsis, la diagnose du Pseudodiadema ornatum 
          «d'Essen» avait en vue une autre espèce, car il dit qu'il n'a point 
          de tubercules secondaires. 
          
          Planche IV 
          (extrait) 
          
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        Tiaromma schluteri (de 
        Loriol,1887) - Cénomanien, Los Condemios, Guadalajara, Espagne, 
        18 mm  | 
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