Glyphocyphidae
Duncan, 1889,p.96
Genre type : Glyphocyphus
Haime in
d'Archiac & Haime, 1853
Description succinte de la famille : Apex
monocyclique, périprocte plutôt grand pour la taille et de forme sub-ovale.
Tubercules primaires perforés et crénelés. Bouche ronde avec des encoches
péristoméales petites, mais bien marquées.
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Genre
Glyphocyphus
Haime
in d'Archiac & Haime,
1853
Description des
animaux fossiles du groupe nummulitique de l'Inde, p.202
Espèce type
Glyphocyphus radiatus
Goldfuss,1829
Petrefacta
germaniae, 1829, p.125
(désignation
subséquente de Lambert & Thierry, mai 1911, Essai de nomenclature raisonnée
des échinides fossiles, p.193)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Aptien -
Turonien |
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Glyphocyphus radiatus
(Goldfuss,1829) |
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Description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.535 |
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N° 2508. Glyphocyphus
radiatus, Desor, 1856.
(Echinus, 1826.)
Pl. 1127 et 1128, fig. 1-5.
X. 40 (var. latipora); M. 64 (var. contesta); M. 63
(var. depressa).
Espèce de petite taille, circulaire, renflée, sub-globuleuse, arrondie
sur les bords, fortement concave en dessous. Zones porifères droites,
légèrement déprimées, formées de pores petits, ronds, rapprochés les
uns des autres, obliquement disposés, ne se multipliant pas près du
péristome; les paires de pores sont séparées horizontalement par de
petites côtes saillantes, granuleuses, plus ou moins apparentes, qui
paraissent correspondre aux plaques porifères, etse prolongent souvent
jusque sur les interambulacres. Aires ambulacraires assez larges,
garnies de deuz rangées de tubercules peu développés, finement
perforés et crénelés, scrobiculés, régulièrement espacés, placés sur
le bord des zones porifères, augmentant à peine de volume vers
l'ambitus, au nombre de quinze à seize par série dans les plus gros
exemplaires. Granules intermédiaires fins, serrés, homogènes,
abondants, surtout à la face supérieure, sub•elliptiques dans la
région inframarginale, et affectant alors le plus souvent, autour des
scrobicules, une disposition rayonnée. Les plaques ambulacraires sont
marquées d'impressions peu prononcées et apparentes principalement
dans la suture médiane. Aires interambulacraires occupant un espace à
peine double des ambulacres, pourvues de deux rangées de tubercules
principaux à peu près identiques à ceux qui couvrent les ambulacres,
entourés de scrobicules subcirculaires et déprimés, qui, vers
l'ambitus, se confondent par la base. Tubercules secondaires beaucoup
plus petits que les tubercules principaux, comme eux crénelés et
perforés, placés à la partie supérieure des plaques, formant, sur le
bord externe, une rangée qui disparaît à quelque distance du sommet;
les granules qui remplissent l'espace intermédiaire sont de môme
nature que ceux des ambulacres, et augmentent un peu de volume sur le
bord des zones porifères. Le plus souvent l'un des granules s'allonge
dans le sens vertical, et réunit les tubercules principaux par un
filet presque toujours distinct. Les plaques interambulacraires sont
marquées d'impressions plus ou moins profondes, notamment à leur
angle interne et externe et de chaque côté du filet vertical dont nous
venons de parler. Péristome petit, circulaire, un peu, enfoncé, muni
de légères incisions. Périprocte grand, sub-elliptique , se
rétrécissant un peu en arrière. Appareil apicial formant un anneau
étroit, allongé, sub-pentagonal ; plaques génitales et ocellaires
presque d'égale longueur, visiblement granuleuses à leur angle
externe, lisses et déprimées sur le bord interne; les plaques
ocellaires paraissent plus finement granuleuses que les autres.
Hauteur, 10 millimètres 1/2 ; diamètre, 15 millimètres ; var.'
depressa : hauteur, 6 millimètres; diamètre, 11 millimètres.
Le Glyphocyphus radiatus est très-variable dans sa taille. Les
exemplaires décrits ou figurés par Goldfuss, Rcemer, Sorignet, Forbes
et Desor ne dépassent pas 6 millimètres de hauteur et 11 de largeur.
Celui que nous venons de décrire, et qui a déjà été figuré dans nos
Échinides de la Sarthe, est au moins un tiers plus développé.
Cette espèce varie également dans sa forme, la disposition de ses
granules et des impressions suturales qui marquent le bord des
plaques. Ces variations ont servi à établir plusieurs espèces que nous
n'hésitons pas à réunir, comme l'avait fait avant nous M. Desor dans
le Synopsis des Échinides fossiles. Les exemplaires
remarquables par leur forme renflée peuvent servir de type à l'espèce;
ils correspondent à l'Echinopsis contexta d'Agassiz (M. 64), et
présentent des impressions suturales tantôt profondes et anguleuses,
quelquefois linéaires et atténuées. Certains échantillons, un peu
moins renflés que les précédents et pourvus, sur les interambulacres,
de carènes assez apparentes, ont reçu le nom d'Echinopsis lalipora
(X. 40; P. 19). D'autres exemplaires, encore plus déprimés et chez
lesquels la suture médiane disparaît presque entièrement, ne |
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sont autres
que l'Echinopsis depressa (M. 49; M. 63). Nous avons pu étudier
et comparer entre eux les originaux de ces différentes variétés, et
nous nous sommes assuré qu'elles ne sauraient être spécifiquement
distinguées.
Rapports et différences. Le
Glyphocyphus radiatus, en y réunissant les variétés que nous
venons d'indiquer, forme une espèce parfaitement caractérisée par la
disposition de ses tubercules principaux que relie entre eux un petit
filet granuliformes par ses tubercules secondaires rejetés sur le bord
des interambulacres, ses granules nombreux, serrés, homogènes; ses
impressions, suturales toujours visibles, son 'périprocte grand et
elliptique, ses plaques génitales et ocellaires lisses et déprimées
sur le bord interne.
Histoire. — Cette espèce
a été fleurée pour, la première fois par Goldfuss, sous le nom d'Echinus
radiantus, et mentionnée dans le Prodrome dune Monographie des
Radiaires, sous le nom d'Arbacia radiata. Dans le
Catalogus systematicus, en 1840, et quelques années :plus tard
dans le Catalogue raisonné des Éehinides, MM. Agassiz et Desor,
sans indiquer. l'Arbacia radiata, établissent les.
Echinopsis latipora, contexta, depressa, qui n'ensont que
des variétés, comme nous venons de le voir. C'est seulement en 1856,
dans le Synopsis dés Echinides fossiles, que M. Desor, adoptant
le genre Glyphocyphus de Haime, rétablit la synonymie de
l'espèce type, Glyphocyphus radiatus (Arbacia radiata),
et lui réunit non-seulement les Echinopsis latipora,
contexta et depressa, mais aussi l'Echinopsis pusilla
de Rœmer et le Temnopleurus pulchellus de l'abbé Sorignet. La
figure que Dixon, dans Geol. of Sussex, a donnée du
Glyptiicus Koninckii, nous parait devoir être rapportée au
Glyphocyphus radiatus.
Localités. —
Villers-sur-mer, , Bruneval , Saint-douin (M. Hébert), Vaches-Noires,
Dives (Calvados); Fécamp, le Havre, Rouen (Seine-Inférieure); Gacé, La
Perriére (Carrière Champion) (Orne); Nogent-le-Bernard (Sarthe),
Saint-Fargeau (Yonne); Je Bedoule, Cassis (Bouches-du-Rhône).
Assez rare.
Étage cénomanien, zone du Scaphites aequalis.
École de
mines (Coll. Michelin) ; Coll. de la Sorbonne, Triger, Renevier,
Poulain, Guillier, Peron, ma collection.
Localités autres de la France.
— Essen, Gehrden (Westpbalie). Étage cénomanien. Sussex (Angleterre) ,
Upper Chalk.
Explication des figures. — Pl. 1127, flg. 4, G. radiatus, var.
contenta, de la craie de l'Orne, de ma collection, vue de côté;
fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf. ; fig. 4, aire ambul. grossie;
fig. 5, aire interambul. grossie ; lig. 6, plaques ambul et interambul.
fortement grossies ; fig. 7, appareil apicial grossi; fig. 8, autre
variété de la craie de Villerssur-Mer,.de la coll. de M. Poulain, vue
de côté; fig. 9, face sup.; fig. 10, face inf. ; fig. 11, aire ambul.
grossie; 4.12, aire interambul. grossie ; fig. 13, autre variété, de
la craie de la Bédoule, de la coll. de l'École des mines, vue de côté
; fig. 14, face sup. ; fig. 15, aire interambul. grossie. —Pl. 1128,
fig. 1, var. depressa, de la craie de Vimoutiers, de ma
collection, vue de côté; lig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf.; fig.
4, aire ambul. grossie; fig. 5, aire interambul. grossie.
planches 1127 &
1128 (extrait)
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Glyphocyphus
radiatus
(Goldfuss,1829),
Cénomanien, Seine Maritime, 12 mm |
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Genre
Arachniopleurus
Duncan & Sladen, 1882
The fossil Echinoidea
from the Ranikot series of Nummulitic strata in western Sind, p.42
Espèce type
Arachniopleurus reticulatus
Duncan & Sladen, 1882
(désignation originale)
The fossil Echinoidea
from the Ranikot series of Nummulitic strata in western Sind, p.43
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Paléocène -
Eocène moyen
Syn.
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diagnose originale du genre par Duncan |
The
fossil Echinoidea from the Ranikot series of Nummulitic strata in western
Sind, 1882, p.42 |
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Genus
Arachniopleurus, gen.
nov.
The test is circular in marginal outline, depressed, tumid at the
ambitus, and rising but slightly above it. Peristome deeply sunken and
small, and cuts small. Apical system large, deficient in details.
Ambulacra narrow ; pores uniserial, in slight curves, penetrating
ridges which are continuous with tubercles on the scrobicular circles.
Tubercles small, in vertical series, perforated and crenulate, with
verylarge scrobicules raised above the test ; small secondaries in a
single row on the raised scrobicular circle, and radiating ridges
connecting them with the boss. Small nodulose ridges or ribs uniting
the secondaries of each vertical series to those on the scrobicules of
the adjoining vertical series and also to the poriferous zone. Plates
and sutures visible between the ridges. |
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description donnée par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains eocènes, tome II, p.598
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Genre
Arachniopleurus, Duncan,
1882.
Arachniopleurus,
Duncan, 1882 ; Nicklès, 1892.
Radiocyphus, Cotteau, 1890.
Test de taille moyenne, circulaire, renflé en dessus, plan en dessous,
fortement déprimé autour du péristome. Zones porifères un peu
onduleuses, formées de pores simples qui ne se multiplient pas autour
du péristome. Cinq paires de pores correspondent à une plaque
ambulacraire. Aires ambulacraires étroites au sommet, s'élargissant au
fur et à mesure qu'elles se rapprochent de l'ambitus, garnie de deux
rangées de tubercules saillants, crénelés et perforés, finement
mamelonnés. La base du tubercule est sillonnée de côtes rayonnantes et
granuleuses, aboutissant aux granules serrés qui entourent le
scrobicule. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées
de tubercules un peu plus gros que les tubercules ambulacraires,
sillonnés comme eux, à la base, de côtes rayonnantes, rejoignant les
faisceaux des côtes granuleuses intermédiaires et s'unissant, dans la
zone miliaire, aux côtes correspondantes des tubercules opposés. Cet
entre-croisement donne lieu à de |
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petites
cavités plus ou moins régulières, quelquefois très apparentes à la
face inférieure. Ce sont ces cavités, auxquelles nous avions attaché
dans l'origine une importance exagérée, qui nous ont engagé à établir
le genre Radiocyphus, que nous considérons aujourd'hui comme
faisant double emploi avec le genre Arachniopleurus. Péristome
petit, enfoncé, muni d'entailles fortement accentuée.
Rapports et différences.
- Le genre Arachniopleurus, en y
réunissant, comme nous venons de le faire, le genre Radiocyphus,
ne saurait être confondu avec un autre, et sera toujours facilement
reconnaissable à ses pores simples et subonduleux, à ses tubercules
crénelés et perforés et surtout à la disposition toute particulière
des côtes granuleuses qui les recouvrent.
Nous connaissons trois espèces de ce genre, l'une de l'Inde,
Arachniopleurus reticulatus, Duncan et Sladen ; A. Vilanovae,
de la province d'Alicante (Espagne), et la troisième que nous allons
décrire, A. grenatus, de l'Eocène supérieur de Biarritz. |
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Arachniopleurus reticulatus Duncan & Sladen,1882 |
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diagnose originale de l'espèce par Duncan |
The
fossil Echinoidea from the Ranikot series of Nummulitic strata in western
Sind, 1882, p.42 |
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1.
Arachniopleurus reticulatus,
sp. nov.
The test is small, depressed, faintly conical abactinally, depressed
actinally, with a small deeply-sunken peristome with small cuts.
The ambulacra have two rows of small perforate and crenulate tubercles
situated close to the poriferous zone. They are largest at the
ambitus, and very small near the apical system. Inferiorly they are
closer together than abactinally, and better developed. A tubercle at
the ambitus has a disk-shaped scrobicule elevated above the mean
height of the test ; and ridges rounded and narrow, but long and
shallow, in the form of costae radiate from the base of the boss. One
passes abactinally ; and another actinally crosses the scrobicule, and
reaches its margin, where it may unite with a corresponding one from
the tubercles in vertical series ; or it may unite with some confused
costae having large miliaries on them. On either side of the boss
three or four costae radiate laterally, one set, the longest, joining
the costae of the two tubercles of the neighbouring ambulacral plates,
and the other, the shortest, pass to the poriferous zone close by.
Each costa is perforated by a pair of pores. A few knobs or large
miliaries are on the costae here and there ; and there are spaces
between the costae, large and oblique in the median area, and wide
between each successive boss. The plain surface of the test is seen at
the bottom. Near the actinostome the tubercles and costae become
rather crowded, and the spaces between the costae simulate (but are
not) pits in the test. The pores are in one series, and occupy but
little space.
The interradial areas are wide, and have two vertical series of small
perforate and crenulate tubercles rather widely apart. The tuberles
are larger than those of the ambulacra, are largest at the ambitus,
and are most crowded towards the peristome, where they rapidly
diminish in size. The costae radiate from the base of the boss, cross
the scrobicule, and have a miliary tubercle on them at the circle-edge.
Three or four costae placed close together in a band, unite the
tubercles of the same vertical series, and two bands of two or three
costae, each ornamented with a miliary, pass off obliquely to unite
with corresponding costae from the two opposite tubercles. Four or
five costae pass to the poriferous zone, having miliaries here and
there, and they join the perforated costae of the ambulacra.
Other costae occur in the intervals between all these and the bands,
and thus a zigzag series of narrow, shallow, and broad spaces is
produced. The peristome is very small, and the cuts also.
Height of the specimen 4/10 inch, breadth 8/10 inch.
Locality. North by east of Petiani, west of Kotri, in the
Ranikot series. Survey-number G 280/135.
Illustrations of the Species
in Plate IX.
Fig. 6. Arachniopleurus
reticulatus, Duncan and Sladen : natural size.
7. Part of an ambulacrum and
interradium : magnified.
8. Some ridges near the apical
disk : magnified.
Extrait de la
planche IX
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description donnée par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains eocènes, tome II, p.602-603
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Arachniopleurus reticulatus,
Duncan et Sladen, 1882. Monog. of the foss. Echinoid. of Sind,
p.42, pl.IX, fig.6-8.
- Id.,
Nicklès, Etudes géologiques sur le sud-est de l'Espagne, terr.
second. et tert. de la prov. d'Alicante et du sud de la prov. de
Valence, p.204, pl.VIII, fig.8 et 9, 1891 ?
Test petit, déprimé, conique en dessus, plan en dessous. Aires
ambulacraires munies de deux rangées de tubercules perforés, crénelés,
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diminuant de volume sur le face
supérieure, scrobiculés, à fleur de test, couverts de côtes
rayonnantes et granuleuses. Parmi ces côtes, les unes se prolongent
pour gagnes les zones porifères, tandis que les autres se relient aux
côtes correspondantes de l'autre série de tubercules. La même
ornementation existe dans les aires interambulacraires, dont les
tubercules sont un peu plus gros que ceux des aires ambulacraires.
Péristome très enfoncé et faiblement entaillé. Au nord de Pétiani, à
l'ouest de Kotri. Ranikot séries. |
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Arachniopleurus reticulatus Duncan & Sladen,1882, Eocene,
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 24 mm |
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Arachniopleurus reticulatus Duncan & Sladen,1882, Eocene,
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 15 mm |
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Arachniopleurus reticulatus Duncan & Sladen,1882, Eocene,
Alicante, Espagne, 16 mm |
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Arachniopleurus vilanovae (cotteau,1890) |
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diagnose originale par Cotteau |
Echinides éocènes de la province d'Alicante, 1890, p.98 |
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73.
Radiocyphus Vilanovae,
Cotteau, 1890.
(Pl. XV, fig. 12-17.)
Espèce
de taille moyenne, subcirculaire. Face supérieure uniformément bombée
en dessus. Face inférieure plane, arrondie sur les bords, fortement
concave autour du péristome. Aires ambulacraires aiguës au sommet,
s'élargissant en descendant vers l'ambitus, se rétrécissant ensuite
aux approches du péristome, garnies de deux rangées de tubercules
saillants, bien développés, finement crénelés et perforés, non
scrobiculés, présentant à la base de petites côtes granuleuses,
rayonnantes, très prononcées. Les tubercules diminuent sensiblement de
volume vers le sommet et surtout près du péristome où ils sont très
petits, au nombre de dix-neuf ou vingt. Granulation intermédiaire
serrée, homogène, groupée çà et là en séries transverses plus ou moins
régulières. Zones porifères subonduleuses, formées de pores simples,
bien ouverts, assez irrégulièrement superposés, devenant plus petits
autour du péristome, mais ne se multipliant pas. Quatre paires de
pores correspondent à une plaque ambulacraire. Aires
interambulacraires de médiocre largeur, pourvues de deux rangées de
tubercules de même nature que ceux qui garnissent les aires
ambulacraires, à peine un peu plus développés vers l'ambitus,
présentant, comme eux à la base, des côtes rayonnantes ainsi que des
granules épars et serrés. Zone miliaire nue et déprimés à la face
supérieure, couverte, à l'ambitus et à la face inférieure, de granules
disposés en séries transverses et marquée d'une double rangée de
petites dépressions irrégulières. Des dépressions de même nature, mais
plus accentuées, se montrent également à la face inférieure, près des
zones porifères ; la suture horizontale des plaques est fortement
indiquée, surtout à la face supérieure. Dans les aires ambulacraires
et interambulacraires, de petites verrues inégales accompagnent çà et
là les granules. Péristome relativement petit, subcirculaire, très
enfoncé, muni de fortes entailles relevées sur les bords. Les lèvres
ambulacraires sont un peu plus larges et moins anguleuses que celles
qui correspondent aux aires interambulacraires. Appareil apical grand,
pentagonal, à en juger par l'empreinte assez mal conservée qu'il a
laissée. |
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Hauteur, 11mm ; diamètre, 25mm.
Rapports et différences.
- Cette espèce nous a servi à établir le genre Radiocyphus ; elle sera
toujours parfaitement reconnaissable à sa forme circulaire, à sa face
supérieure légèrement renflée, à sa face inférieure arrondie sur les
bords, profondément creusée au milieu ; à ses tubercules ambulacraires
et interambulacraires finement crénelés et perforés, entourés à la
base de petites côtes rayonnantes granuleuses, et marquées à la face
inférieure, dans la zone miliaire et sur le bord des zones porifère,
de petites entailles bien distinctes ; à ses zones porifères
subonduleuses, formées de pores simples et ne se multipliant pas près
de la bouche ; à son péristome petit et très enfoncé.
Localité. - Alfàz
(Alicante). Très rare. Eocène.
Collection Cotteau (M. Vilanova).
Explication des figures. - Pl. XV, fig. 12, R. Vilanovae,
vu de côté ; fig. 13, face supérieure ; fig. 14, face inférieure ;
fig. 15, aire ambulacraire, grossie ; fig. 16 aire interambulacraire,
grossie ; fig. 17, plaques ambulacraires et interambulacraires, très
fortement grossies.
Planche XV (extrait),
d'après Cotteau
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Arachniopleurus vilanovae (Cotteau,1890), Eocene,
Aspe, Alicante, Espagne, 14 mm |
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Arachniopleurus vilanovae (Cotteau,1890), Eocene,
Aspe, Alicante, Espagne, 18 mm |
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Genre
Echinopsis
Agassiz,1840
Catalogus
systematicus ectyporum echinodermatum fossilium musei neocomiensis, p.9
Espèce type
Echinopsis elegans
Agassiz,1840
ibid. (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : ? Paléocène -
Eocène
Syn.
-
Hebertia
Michelin, 1859,
p.147 ; espèce type : Echinus gacheti
Desmoulins ; synonyme subjectif plus récent.
-
Leiopleurus
Lambert, 1902,
p.37 ; espèce type : Psammechinus orbignyi
Cotteau, 1883 ; synonyme subjectif plus récent.
-
Stenechinus
Arnold & Clarck, 1927 ; espèce
type : Stenechinus regularis
Arnold & Clarck, 1927; synonyme subjectif plus récent.
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Echinopsis
elegans Agassiz,1840,
Lutétien, Gironde, 19 mm |
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Echinopsis granulosus
(Lambert,1902) |
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diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1902 |
Description des échinides fossiles de la province de Barcelone, p.28 |
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ECHINOPEDINA GRANULOSA
Lambert.
PL II, fig. 6
à 8.
Syn. Echinopedina
granulosa Lambert in Aimera : Bull. Soc. G. de F., 3° sér.. t.
XXVI, p. 703. 1899.
Avant de décrire cette nouvelle espèce, il me paraît indispensable-de
reprendre un peu l'étude du type du genre, E. Gacheti
Desmoulins (Echinus) de l'Eocène moyen de Blayes, connu
longtemps par l'unique individu dont MM. Desor et Cotteau ont donné
des figures. Cet individu, très adulte, a été très fortement restauré
sur les premiers dessins qui l'ont représenté (Desor : Synopsis,
pl. XVI, fig. 7; Cotteau : Echin. nouveaux, pl. XVI, fig. 4, 6)
et a été figuré un peu confusément dans ses détails à la pl. 351 de la
Paléontologie française. Sur cette planche, le dessinateur n'a
pas reproduit la disposition des granules interambulacraires, si bien
représentée à la figure 5 de la planche XVI des Echinides nouveaux
ou peu connus et décrite au texte (Paléont. franc : Echin.
Eoc., II, p. 621).
Je dois à la générosité de M. Courjault, le savant fondateur de la
Société pour la diffusion des sciences physiques et naturelles, un
deuxième individu de cette rare espèce, un peu plus petit que le type
(diam., 30 mm.), mais dont les détails du test sont parfaitement
conservés. Les pores sont bien disposés comme l'avait primitivement
indiqué Cotteau (Echin. nouv., pl. XVI, fig. 6) ; ils
présentent une disposition bigéminée, avec rangée externe deux fois
plus fournie que l'interne, et il n'y a pas à tenir compte des figures
Li, 5 de la Paléontologie française, montrant des majeures à
deux éléments avec deux paires de pores dans la primaire abonde,
anomalie qui n'a existé que dans l'imagination du dessinateur.
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Fig. 1. — Plaques
ambulacraires grossies du Echinopedina Gacheti.
I. Une majeure de
l'ambitit. — II, Une autre majeure. — 1, la primaire adorale; 2,
1a médiane ; 3, l'aborale ; les deux premières sociées, -tubereulifères.
— A. B. Série des pores externes. — C. C. Série des pores
internes, —S. S. La suture médiane. |
Chez la plupart des Pedinidae, les majeures sont incomplètement
constituées, chaque plaque tuberculifère n'étant formée que de deux
primaires intimement soudées, mais restant séparée de ses voisines par
une petite primaire granulifère, très réduite du côté de la suture
médiane, et dont les pores sont éloignés du bord externe ; cette
primaire granulifère joue le rôle de la primaire aborale des
Tiarinae. Chez Echinopedina Gacheti, la disposition est la
mène et les pores de la rangée verticale interne (C. C.) appartiennent
aux primaires aborales, contrairement à la figure donnée par Cotteau.
Ce fait est rendu évident par une comparaison des plaques de cette
espèce avec celles de l'E. granulosa et avait d'ailleurs été
parfaitement reconnu par Cotteau lui-même lorsqu'il disait : « Trois
paires de pores, affectant une disposition arrondie, correspondent à
une plaque ambulacraire. n Echinopedina présente donc une
disposition toute particulière de ses pores, puisque, contrairement à
la règle générale, ce sont ceux de la primaire aborale qui sont le
moins excentriques. L'examen de la suture médiane, formée de larges
zigzags, dont les angles sont à peine émoussés par la présence des
primaires granulifères, mérite également (le fixer l'attention et
montre, chez cette espèce, un degré d'évolution pour la formation des
majeures, qui ne se retrouve guère que chez des Pedinidae du
Miocène, comme Eehinopsis. |
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L'individu d'Anglade (Gironde), que j'ai sous les yeux, permet aussi
d'observer la disposition particulière des granules dans la partie
centrale des interambulacres, on, au-dessus de l'ambitus, ces granules
ne sont disposés que sur deux rangs aboraux, laissant la. moitié
inférieure des plaques dénudée, ainsi que le milieu de Faire. C'est à
peu près la disposition déjà décrite par Cotteau et figurée en 1866,
mais que son dessinateur n'a pas su reproduire pour la Paléontologie
française.
Il résulte de ces observations que le genre Echinopedina,
démembré par Cotteau des Echinopsis, ne diffère guère de
Pedina que par la position un peu plus en retrait des pores de ses
primaires libres, caractère de faible importance et de valeur plutôt
subgénérique; il s'éloignerait davantage, malgré une physionomie
générale très voisine, d'Echinopsis, dont les pores sont
simples et se profilent tous sur une même ligne.
Cotteau avait placé dans son genre Echinopedina l'Echinopsis
Edwardsi Forbes, que Duncan me paraît y avoir justement maintenu.
Quant à l'Echinopedina cubensis Cotteau, pourvu de rangées
secondaires de tubercules, et dont les pores irréguliers ne sont plus
bigéminés, il semble former la transition entre Pedina et
Echinopedina.
Ces préliminaires posés et connaissant bien le type du genre, il sera
facile de caractériser en quelques mots l'espèce nouvelle de l'Eocène
du Montserrat.
L'Echinopedina granulosa, d'après l'individu légèrement déformé
que j'ai sous les yeux, paraît avoir eu à peu près la forme et la
physionomie générale de l'E. Gacheti (diam., 32 mill. hauteur,
18), dont il reproduit les tubercules et les pores irréguliers ;
cependant, ceux de la primaire libre sont moins en retrait par rapport
aux autres et leur disposition est plutôt pseudo-trigéminée inverse
que bigéminée. Ses majeures ambulacraires sont moins nettement
constituées et la suture médiane reste presque droite, semblable à
celle de Pedina et d'Orthopsis. Enfin chez
Echinopedina granulosa les granules ne sont pas limités à la
partie médiane et supérieure des plaques interambulacraires, mais les
recouvrent uniformément. Ces différences suffisent pour parfaitement
caractériser l'espèce et ne permettre de la confondre avec aucune
autre.
Localité. — Eoeène, nummulitique de Vilelista (Montserrat) près
Barcelone, (Calsina, d'après M. Aimera).
Planche II (extrait),
d'après Lambert
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spécimen conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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Echinopsis granulosus (Lambert,1902) -
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 13 mm |
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Echinopsis libycus
de Loriol,1881 |
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Echinopsis
libycus, P. de Loriol 1881.
Taf. I (I),
Fig. 12.
Maassangaben:
Durchmesser . . . . . . . .
. . . . . . 16 mm.
Höhe im
Verliältniss zum Durchmesser . . .0,62 „
Körper beinahe hall)kugelig, etwas conisch, am Umfang wenig aufgebläht.
Porenzonen ganz gerade, nicht eingesenkt. Poren in einfachen Paaren,
regelmässig über einander gestellt; ein ziemlich grosses Korn trennt
die zwei Poren in jedem Paare.
Ambulacralfelder eng, zwei Reihen Hauptwarzen tragend ; die Warzen
sind sehr klein, durchbohrt, ungekerbt, sie stehen ziemlich entfernt
unmittelbar neben den Porenzonen. Nahe am Scheitelschild nehmen sie
plötzlich ab, so dass sie auf den letzten Täfelchen gänzlich fehlen.
Die Mittelzone ist flach mit sehr sparsamen, ganz kleinen Körnern
versehen. Interambulacralfelder breit, flach, in der Mitte nicht
eingedrückt. Dieselben tragen zwei Reihen Hauptwarzen, die denjenigen
der Ambulacralfelder an Grösse gleichkommen, aber etwas weniger:
zahlreich sind. Auf jeder Tafel befindet sich eine etwas weiter von
der Mittelnaht als von der Porenzone entfernte Hauptwarze. Diese
Warzenreihen scheinen auf einer leichten Erhebung zu stehen. Die
Warzen sind nur von sehr sparsamen, kleinen Körnern begleitet, welche
gegen die Porenzonen" etwas dichter werden. Die Fläche längs der
Mittelnaht ist beinahe nackt.
Der Scheitel-Apparat ist nicht erhalten, sein Umfang sehr klein.
Das Peristora, dessen Umfans,' sich nicht ganz erkennen lässt, ist ein
wenig ' eingesenkt, klein mit schwachen, aber deutlichen Einschnitten
versehen; sein Durchmesser . beträgt ungefähr ^^/loo des Durchmessers
des Körpers.
Schale ausserordentlich dünn. |
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Diese Art ist dui-ch ein einziges Exemplar mit unvollkommen erhaltener
Unterseite vertreten. Es gehört der Gattung Echinopsis im engeren Sinn
, das heisst der Gruppe von Echinopsis elegans an ; von dieser
letzteren Art unterscheidet sich die libysche durch ihre weniger hohe
, am Umfang minder aufgeblähte und mehr halbkugelige Form, ferner
durch ihre verhältnissmässig kleineren und weniger zahl reichen Warzen,
hauptsäclilicli in den Ambulacralfeldern, sowie durch ilire
Interanibulacndi'elder, die in der Mitte nicht eingedrückt und mit
weniger zahlreichen Körnern versehen sind.
Fundort. El Guss Abu Said, westhch von Farat'rah. Vom Todtenberg bei
Siut liegt ein Bruchstück vor, das wahrscheinlich zur gleichen Art
gehört. (Libysche Stute.)
Planche I
(extrait)
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Echinopsis libycus
de Loriol,1881 -
Eocène inférieur, Hel Harb, Libye, 11 mm |
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Genre
Hemidiadema
Agassiz,1846
Catalogue raisonné des
échinides vivans et fossiles, p.351
Espèce type
Hemidiadema rugosum
Agassiz,1846
ibid. (par monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Cénomanien |
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diagnose originale du genre par Agassiz |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, p.351 |
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xiv. HEMIDIADEMA Agassiz
Ce
genre diffère des Diadèmes par un seul caractère, c'est que les aires
ambulacraires ne sont composées que d'une seule rangées de tubercules. |
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Hemidiadema forcallensis
(Clement,2015) |
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diagnose originale de l'espèce par Clément |
Révision des espèces du genre Hemidiadema
Agassiz,1846 (Euechinoidea,
Camaradonta, glyphocyphidae), de l'Aptien (Crétacé inférieur) d'Espgane |
reproduit avec l'aimable
autorisation de l'auteur de de l'éditeur, Carnets de Géologie, 15 (20),
p.288 |
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Hemidiadema forcallensis nov. sp.
(Pls. 10-11 ; Pl. 15, fig. 7)
Matériel étudié. Les 16 individus les mieux
préservés ont été étudiés : MNHN.F. A50417, A53477, A53478, A53479,
A53480, A53481, A53482, A53483, A53484, A53485, A53486, A53487,
A53488, A53489 (coll. CLÉMENT) ; MGSB 79945, 79946 (coll. FERRER).
Tous ces individus proviennent des marnes pyriteuses datées de
l'Aptien inférieur, partie supérieure de la Zone à Deshayesites
forbesi et de la partie basale de la Zone à Deshayesites deshayesi des
environs de Forcall.
Holotype. MNHN.F. A50417 (Pls. 10-11 ; Pl. 15, fig. 7).
Derivatio nominis. Fait référence à la région de
Forcall (province de Castellón) d'où proviennent tous les spécimens
étudiés.
Locus typicus. Mas del Roc, près de Forcall
(province de Castellón).
Stratum typicum. Marnes pyriteuses de l'Aptien
inférieur, i.e., "Formación Margas de Forcall" (CANÉROT et al.,
1982, p. 286-288), datées de la partie supérieure de la Zone à
Deshayesites forbesi et de la partie basale de la Zone à
Deshayesites deshayesi.
Diagnose :
• sa très petite taille, dépassant rarement 6 mm de diamètre ;
• un nombre de tubercules ambulacraires et interambulacraires supra-ambitaux
par série très faible (1 à 2, rarement 3) ;
• le pourtour interne du disque apical est redressé ;
• une aire périproctale très étendue.
Mesures et comptages
Description
de l'holotype MNHN.F A50417 (Pls. 10-11 ; Pl. 15, fig. 7) :
• Tubercules.
Tubercules scrobiculés, crénelés, mamelonnés et perforés. Le sommet
des cônes est nettement crénelé, ornés de 7 à 8 crénelures fortement
développées. Un mamelon arrondi et perforé surmonte le cône. Les aires
scrobiculaires sont moyennement développées, elles le sont le plus à
l'ambitus. L'aire scrobiculaire est parcourue de côtes rayonnantes
épaisses et marquées, principalement dans la zone ambitale. Ces
côtes rayonnantes se terminent à leur extrémité distale par un
granule. L'ensemble de ces granules, de taille assez homogène, sont
régulièrement espacés les uns des autres et montrent une disposition
circulaire autour de l'aire scrobiculaire. Les granules scrobiculaires
situés aux angles adradiaux et interradiaux inférieurs et supérieurs
de la plupart des majeures ambitales et sous-ambitales sont un peu
plus gros et surmontés d'un petit mamelon. En dessus l'ambitus, les
granules scrobiculaires sont plus épars. On en compte seulement
quelques-uns autour du cône, sans former de cercle. A l'aplomb des
cônes, deux à trois côtes, plus étroites, verticales et parallèles
entre elles séparent des fossettes suturales scrobiculaires ;
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• Interambulacres (Pl. 10, figs. 1-2, 9-11 ; Pl. 11, figs. 2-3). Aires
interambulacraires composées d'un arrangement bisérié de 6 à 8
tubercules primaires sur chaque série, 7 en moyenne. En dessus
l'ambitus, le nombre de tubercules par série est faible, généralement
au nombre de 2. Les tubercules sont tangents à légèrement confluents,
avec disparition ou réduction de taille des granules scrobiculaires
situés entre deux tubercules consécutifs d'une même série. Aires
miliaires adradiales et interradiales inexistantes, à l'exception de
la région supra-ambitale où une très étroite aire miliaire
interradiale se développe parfois, essentiellement par disparition des
granules scrobiculaires autour des tubercules. Celle-ci est dépourvue
de granules miliaires. Quelques rares granules s'insè-rent parfois au
niveau de l'interradius ou s'intercalent entre le côté adradial des
tubercules et la zone porifère. Les deux demi-ambulacres sont
généralement sépa-rés par un très étroit sillon interradial, visible
au dessus de l'ambitus uniquement ;
• Ambulacres
(Pl. 10, figs. 3-6 ; Pl. 11, fig. 4). Aires ambulacraires droites,
composées de majeures trisociées, à l'exception de la zone
infra-apicale où elles deviennent vraisemblablement bisociées. Zones
inter-porifères. Les zones interporifères sont ornées d'un arrangement
unisérié de 6 à 7 tubercules, avec généralement seulement 1 à 2
tubercules en dessus l'ambitus, rarement plus (3 au maximum). En se
dirigeant de l'ambitus vers le péristome, la taille des tubercules
diminue progressivement. Ces tubercules sont presque parfaitement
disposés verticalement les uns au dessus des autres. Ils occupent
toute la largeur de la zone interporifère et sont tronqués dans leur
partie adradiale, l'aire scrobiculaire venant en contact avec la zone
porifère. En dessus l'ambitus, la taille des tubercules se réduit plus
brusquement. Ces tubercules supra-ambitaux montrent généralementune
disposition alterne. Zones porifères. Les zones porifères sont
composées de paires de pores circulaires à sub-circulaires de grande
taille, assez rapprochés ;
• Fossettes
suturales. Les seules fossettes suturales observables sont les
fossettes suturales scrobiculaires. Celles-ci, très étroites, se
développent sur la bordure ado-rale des majeures en dessous les cônes
des tubercules ambitaux et infra-ambitaux et sont séparées par 2 à 3
côtes verticales saillantes.
• Disque apical
(Pl. 11, fig. 1 ; Pl. 15, fig. 7). Disque apical plus étroit dans sa
partie antérieure que dans sa partie postérieure et dont le pourtour
interne est redressé. La surface des plaques du disque apicale est
granuleuse par le développement de nombreuses petites verrues.
Plaques génitales. Les plaques génitales 1, 2, 3 et 4 ont une forme
identique. Un granule s'observe au dessus du gonopore. La plaque
génitale 5 est plus étroite, sa bordure interne plus relevée et
saillante. Plaques ocellaires. Les plaques ocellaires II, III et V ont
une forme identique, recouvertes par deux à quatre granules. Les
plaques I et IV sont très étroites, leur bordure interne étant plus
relevée et saillante. Elle présente également trois à quatre granules
alignés dans leur partie médiane ;
• Périprocte.
Aire périproctale très étendue, ovale ;
• Péristome.
Aire péristomiale circulaire.
planches 10, 11
& 15 (extraits)
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Hemidiadema forcallensis
(Clement,2015) -
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 5 mm |
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Hemidiadema forcallensis
(Clement,2015) -
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 4-7 mm |
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Hemidiadema
intermedium
(cotteau,1864) |
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diagnose originale de l'espèce par cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome 7, échinides irréguliers 2,
p.540 |
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N°2509.
Glyphocyphus intermedius, Cotteau, 1864.
Pl. 1128, fig.
6-15
Espèce
de petite taille, circulaire, médiocrement renflée en dessus, assez
fortement concave en dessous. Zones porifères droites, à fleur du
test, composées de pores assez larges, arrondis, ne paraissant pas se
multiplier près du péristome. Aires ambulacraires très-étroites
surtout à la face supérieure, garnies de deux rangées de tubercules
peu développés, très-finement crénelés et perforés, scrobiculés,
inégaux et irrégulièrement disposés ; ces deux rangées formées de
tubercules espacés et alternes, sont assez distinctes à la face
supérieure et aux approches du péristome, mais vers l'ambitus, l'une
des rangées prend le dessus ; quelques-uns des tubercules se
développent au détriment des autres, et occupent l'aire ambulacraire
presque entière, laissant à peine la place à quelques petits
tubercules granuliformes relégués sur le bord des zones porifères.
Granules intermédiaires inégaux, épars, très-peu abondants. Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules de même
nature que ceux qui couvrent les ambulaires, mais un peu plus gros,
plus largement scrobiculés et très-régulièrement disposés, augmentant
sensiblement de volume vers l'ambitus, au nombre de neuf à dix par
série ; tubercules secondaires nuls ; granules intermédiaires peu
abondants, inégaux, souvent sub-elliptiques, affectant, autour des
scrobicules, une disposition rayonnée très-prononcée. Quelquefois l'un
des granules s'allonge à la base des tubercules et les réunit par un
filet, comme dans l'espèce précédente ; plaques interambulacraires
renflées, marquées à la face supérieure d'impressions suturales
profondes. Péristome sub-circulaire, enfoncé. Périprocte très-grand,
sub-elliptique. Appareil apicial étroit, annulaire ; plaques génitales
et ocellaires sub-granuleuses, largement perforées, de même grandeur,
et placées sur la même ligne.
Hauteur, 5 millimètres 1/2 ; diamètre, 10 millimètres.
Nous
rapportons à cette espèce deux échantillons assez frustes et dont le
gisement ne nous est pas connu d'une manière bien positive. L'un d'eux
provient de l'Isère et a été donné par M. Lory à la collection de la
Sorbonne ; il diffère un peu de l'individu que nous venons de décrire
par sa taille plus développée, sa forme plus renflée, ses ambulacres
relativement plus étroits, son appareil apicial paraissant moins
annulaire. Le second exemplaire a été recueilli par M. Bargès, à la
Bedoule ; il est en fer hydraté et pourrait bien provenir d'une couche
inférieure à l'étage cénomanien. Bien qu'il s'éloigne un peu de notre
type par sa taille plus forte, sa forme plus conique et plus
pentagonale, ses impressions suturales à peine apparentes, il s'en
rapproche par l'ensemble de ses caractères, et quant à présent, il ne
nous parraît pas devoir en être séparé. La hauteur de cette dernière
variété est de 7 millimètres, et son diamètre de 14. |
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Rapports et différences.
- Cette espèce, remarquable par la disposition de ses tubercules
ambulacraires, ne saurait être confondue avec le G. radiatus ;
elle s'en distingue par ses ambulacres plus étroits, par ses
tubercules ambulacraires beaucoup moins régulièrement disposés et
réduits vers l'ambitus à une seule série, ses tubercules
interambulacraires plus finement perforés, moins nombreux, plus
inégaux et accompagnés de granules beaucoup moins abondants, par
l'absence des tubercule secondaires ; elle tend à se rapprocher
davantage du G. rugosus; elle en diffère cependant par ses
tubercules ambulacraires formant, vers l'ambitus et à la face
inférieure, une série moins régulière. Comme l'indique le nom que nous
lui avons donné, c'est un type intermédiaire qui unit les
Glyphocyphus munis de deux rangées de tubercules ambulacraires à
ceux qui n'en présentent qu'une seule, et nous démontre le peu de
valeur du caractère sur lequel a été basé le genre Hemidiadema.
Localité. - Environs d'Escragnolles
(Var) ; la Bedoule (Bouches-du-Rhône) ; Isère. Rare. Etage cénomanien.
Coll.
de la Sorbonne ; coll. Jaubert.
Explication des figures.
- Pl. 1128, fig. 6, G. intermedius, d'Escragnolles, de la coll.
de M. Jaubert, vu de côté ; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face
inférieure ; fig. 9, aire ambul. grossie ; fig. 10, aire interambul.
grossie ; fig. 11, appareil apicial grossi ; fig. 12, autre individu
de l'Isère, de la coll. de la Sorbonne, vu de côté ; fig. 14, autre
individu de taille plus forte, de la Bedoule, de la coll. de la
Sorbonne, vu de côté ; fig. 14, face supérieure ; fig. 15, face
inférieure.
Planche 1128 (extrait),
d'après Cotteau
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Hemidiadema
intermedium
(cotteau,1864) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 9 mm |
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Hemidiadema
intermedium
(cotteau,1864) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 11 mm |
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Hemidiadema
intermedium
(cotteau,1864) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 9 mm |
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Hemidiadema malladai
(Clement,2015) |
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diagnose originale de l'espèce par Clément |
Révision des espèces du genre Hemidiadema
Agassiz,1846 (Euechinoidea,
Camaradonta, glyphocyphidae), de l'Aptien (Crétacé inférieur) d'Espgane |
reproduit avec l'aimable
autorisation de l'auteur de de l'éditeur, Carnets de Géologie, 15 (20), p.286 |
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Hemidiadema
malladai nov. sp.
(Pls. 8-9 ; Pl. 15, fig.
5)
Matériel étudié. 15 spécimens, apparte-nant à la collection
CLÉMENT : MNHN.F. A50416, A53463, A53464, A53465, A53466, A53467,
A53468, A53469, A53470, A53471, A53472, A53473, A53474, A53475,
A53476. Tous ces spécimens proviennent des environs d'Allepuz.
Mesures et comptages
Holotype : MNHN.F. A50416 (Pls. 8-9 ; Pl. 15, fig. 5).
Derivatio nominis. Espèce dédiée à Lucas MALLADA Y PUEYO
(1841-1921), géologue et paléontologue espagnol.
Locus typicus. Allepuz, province de Teruel.
Stratum typicum. Marnes calcaires très finement bioclastiques
à échinides et brachiopodes appartenant à la formation des Marnes de
Forcall, i.e., "Formación Margas de Forcall" (CANÉROT et al., 1982, p.
286-288), datée de l'Aptien inférieur, probablement de la partie
supérieure de la Zone à Deshayesites forbesi et/ou de la partie
basale de la Zone à Deshayesites deshayesi.
Diagnose :
• la présence
de zones interradiales supra-ambitales garnies de granules miliaires
épars ;
• des
fossettes suturales scrobicualaires et angulaires nettement
développées, formant de profondes dépressions à la surface du test ;
• un disque
apical dont la surface est relativement plane, à fleur de test et dont
la partie antérieure sub-triangulaire est plus étroite que sa partie
postérieure au contour général arrondi ;
• une aire
périproctale pyriforme.
Description de l'holotype MNHN.F. A50416 (Pls. 8-9 ; Pl. 15,
fig. 5) :
•
Conservation. Individu complet, très légèrement déformé (léger
écrasement dorso-ventral avec partie apicale un peu enfoncée),
d'excellente conservation ;
•
Tubercules. Tubercules scrobiculés, crénelés, mamelonnés et
perforés. Cônes moyennement développés, crénelés en leur sommet,
surmontés d'un net mamelon perforé. Aires scrobiculaires étendues,
ornées de côtes rayonnantes nombreuses et bien marquées. En dessous le
cône s'observent deux – parfois trois – côtes nettement plus
saillantes, parallèles et verticales, dont le relief est accentué par
le développement entre celles-ci de profondes fossettes
scrobiculaires. Les aires scrobiculaires des tubercules de la région
ambitale sont entourées par un cercle assez régulier de granules
scrobiculaires de petite taille, généralement mamelonnés et
régulièrement espacés. En dessus de l'ambitus ces granules sont plus
épars et distribués autour des tubercules sans disposition circulaire
évidente. En dessous de l'ambitus, du fait de la convergence des
tubercules et de l'augmentation de la taille de ces granules, leur
nombre diminue et ils ne s'observent que sur les bordures adradiale et
inter-radiale des aires scrobiculaires. Certains de ces granules
scrobiculaires infra-ambitaux, en particulier ceux situés aux angles
des majeures, sont un plus développés ;
•
Interambulacres (Pl. 9, figs. 1, 5, 7). Aires interambulacraires
composées d'un arrangement bisérié de 10 tubercules sur chaque série,
tangents à confluents. Zones miliaires interradiales inexistantes en
dessous de l'ambitus. En dessus de l'ambitus, une faible zone miliaire
interradiale se développe, recouverte sur sa bordure de quelques
granules épars, identiques aux granules scrobiculaires qu'ils
côtoient, sa partie centrale en étant en grande partie dépourvue du
fait du développement de profondes dépressions correspondant aux
fossettes suturales. Au niveau et en dessous de l'ambitus, un sillon
interradial très étroit sépare les deux séries de tubercules. Zones
miliaires adradiales inexistantes sur toute la hauteur des
interambulacres, les granules scrobiculaires étant en contact direct
avec la zone porifère ;
•
Ambulacres (Pl. 9, figs. 2-4, 7). Aires ambulacraires droites,
composées de majeures trisociées, à l'exception de la zone
infra-apicale où elles deviennent vraisemblablement bisociées. Zones
interporifères. Arrangement unisérié de 9 à 10 tubercules. Les
tubercules ambitaux sont les plus gros. En se dirigeant vers le
péristome leur taille diminue progressivement alors qu'en se dirigeant
vers l'apex, cette diminution est plus brusque. En dessous l'ambitus
(Pl. 9, fig. 7) les tubercules occupent toute la largeur de la zone
interporifère et sont disposés alignés verticalement les uns en dessus
les autres. Ces tubercules ambitaux et infra-ambitaux sont tronqués
sur leur bordure adradiale, l'aire scrobiculaire venant en contact
direct avec la zone porifère. Leur côté opposé est intègre et les
granules scrobiculaires tangents à la zone porifère.
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En dessus de
l'ambitus (Pl. 9, fig. 4), du fait de la réduction de taille des
tubercules, ceux-ci sont moins rapprochés et présentent une
disposition alterne plus prononcée. Les cônes de ces tubercules sont
directement accolés à la zone porifère. La majeure atuberculée
associée à la majeure tuberculée de l'autre série est très étroite,
recouverte de quelques granules très serrés. Une dépression perradiale
discontinue s'observe plus ou moins bien selon l'ambulacre, résultant
de l'interconnexion de fossettes suturales. Zones porifères. Zones
porifères relativement larges, composées de pores subcirculaires
d'assez grande taille, organisés en paire légèrement oblique. La
surface des plaques ambulacraires est finement granuleuse par le
développement de nombreuses verrues microscopiques. Un granule
s'observe fréquemment sur l'angle adradial des assules, au dessus du
pore externe, dans la région ambitale et infra-ambitale. La bordure
adapicale "épaissie" – associée au granule précédemment cité – tend à
former une sorte de petit bourrelet qui individualise chaque paire de
pores ainsi un peu enfoncée ; • Fossettes suturales (Pl. 8, fig. 1).
Fos-settes suturales très nettement développées au niveau des
interambulacres. On distingue :
o des fossettes suturales scrobiculaires au nombre de trois, parfois
quatre, se développant sur la bordure adorale des majeures, en dessous
les cônes. Elles sont séparées par des côtes verticales très
saillantes qu'el-les mettent en relief. Les deux fos-settes adradial
et interradial sont généralement plus développées que la ou les deux
fossettes centrales, généralement plus étroites ;
o des fossettes suturales angulaires se développant sur l'angle
interradial de la bordure adorale de la plupart des majeures supra-ambitales.
Celles-ci sont absentes en dessous l'ambitus.
En dessus de l'ambitus, au niveau de la plupart des majeures
interambulacraires, la fossette scrobiculaire interradiale et la
fossette angulaire adjacente fusionnent, formant ainsi une profonde
dépression scrobi-culo-angulaire atteignant l'interradius. Le même
phénomène s'observe entre une fossette scrobiculaire adradiale et sa
fossette angulaire adjacente. Au niveau de l'ambitus, les fossettes
suturales angulaires "punctiformes" restent indépendantes des
fossettes suturales scrobiculaires. En dessous de l'ambitus, les
fossettes suturales angulaires sont absentes. Seules les fossettes
suturales scrobiculaires persistent, découpant profondément la base du
cône et l'aire scrobi-culaire en deux à trois côtes étroites très
saillantes.
Au niveau des ambulacres, en dessus de l'ambitus, ces fossettes sont
moins évidentes. Il y a probablement des interconnexions entre
fossettes scrobiculaires adradiales et fossettes angulaires adjacentes
dessinant formant en partie une dépression perradiale discontinue,
plus ou moins visibles selon l'ambulacre considéré ;
• Disque
apical (Pl. 9, fig. 6 ; Pl. 15, fig. 5). Disque apical à surface
relativement plane et à fleur de test, recouvert de très petites
verrues éparses et de quelques granules. Sa partie antérieure
sub-triangulaire est plus étroite que sa partie postérieure au contour
général arrondi. De ce fait, son contour interne – et donc celui de
l'aire périproctale – est pyriforme. Plaques génitales. Plaques
génitales 1, 2, 3 et 4 de forme et de taille identiques, aussi haute
que large. La plaque génitale 5 a un contour externe plus triangulaire
et un contour interne plus arqué. Gonopore circulaire de grande
taille, excentré vers la bordure externe de la plaque. Immédiatement
au dessus du pore, sur sa bordure même, s'observe un net petit granule
excentré, la plaque génitale 5 en étant dépourvu. Plaques
ocellaires. Plaques ocellaires II, III et V de forme identique. Un
petit pore s'ouvre latéralement sur leur bordure. Leur surface est
bosselée et présente généralement dans leur partie centrale un
groupement de 4 à 5 granules. Plaques ocellaires I et IV sont plus
étroites, avec une bordure interne plus redressée, carénée ;
•
Périprocte. Aire périproctale allongée se-lon l'axe
antéro-postérieur, pyriforme.
•
Péristome. Aire péristomiale circulaire.
Variations intraspécifiques. Selon les individus les granules
miliaires des zones miliaires ambitales et supra-ambitales sont plus
ou moins denses et les fossettes suturales angulaires plus ou moins
profondes, mais toujours nettement marquées. Il existe également un
certain continuum dans la forme de l'aire périproctale, variant de
pyriforme à simplement ovale, selon les individus.
planches 8, 9 &
15 (extraits)
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Hemidiadema malladai
(Clement,2015) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 9 mm |
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Hemidiadema malladai
(Clement,2015) -
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 11 mm |
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Hemidiadema rugosum
Agassiz,1846 |
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diagnose originale de l'espèce par Agassiz, in Agassiz et Desor, 1846 |
Catalogue raisonné des échinides vivants et fossiles, p.351 |
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rugosum agass. Très petite espèce. Les tubercules ambulacraires
sont aussi gros et même plus gros que les tubercules
interambulacraires.
Grès vert de Grandpré (Ardennes). - Deshayes. |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.543 |
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N°2510.
Glyphocyphus rugosus, Cotteau, 1864.
Pl. 1128, fig.
16-22
Espèce de très-petite taille, circulaire, médiocrement renflée en
dessus, assez fortement concave en dessous. Zones porifères droites, à
fleur du test, formées de pores simples, petits, arrondis, obliquement
disposés, ne se multipliant pas près du péristome. Aires ambulacraires
étroites, garnies d'une rangée de tubercules finement crénelés et
perforés, scrobiculés, au nombre de douze à treize. Ces tubercules,
largement développés vers l'ambitus, diminuent rapidement de volume à
la face supérieure, et offrent, près du sommet, une tendance à se
dédoubler et à devenir alternes. Quelques rares granules occupent
l'espace intermédiaire et se prolongent entre les paires de pores. Le
point de contact des plus gros tubercules ambulacraires est marqué de
petites côtes rayonnantes qui alternent avec des dépressions
régulières et apparentes. Aires interambulacraires assez larges,
pourvues de deux rangées de tubercules à peu près identiques à ceux
qui couvrent les ambulacres, au nombre de douze à treize par série.
Tubercules secondaires nuls. Zone miliaire large, garnie de 'granules
fins, serrés, homogènes, un peu plus gros sur le bord des zones
porifères. Comme dans les ambulacres, les tubercules présentent, vers
l'ambitus, de petites côtes rayonnantes avec lesquelles alternent des
dépressions plus ou moins prononcées; les plaques coronales sont
marquées d'impressions suturales, visibles surtout à la base de;
tubercules et à l'angle interne des plaques. Péristome petit,
circulaire, très-enfoncé, muni de faibles entailles. Périprocte
très-grand, sub-circulaire. Appareil apicial étroit, granuleux ;
plaques génitales largement perforées.
Hauteur, 4 millimètres; diamètre, 9 millimètres.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. - Cette espèce se distinguera toujours
facilement de ses congénères, à sa petite taille, à sa forme déprimée
, à ses ambulacres étroits, pourvus, dans presque toute leur étendue,
d'une seule rangée de tubercules directement superposés, à ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires, offrant, vers
l'ambitus, de petites côtes rayonnantes. |
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HISTOIRE. - Le G. rugosus, mentionné pour la première fois dans
le Catalogue raisonné des Échinides de 1846, a servi de type au genre
Hemidiadema. En donnant plus haut la description du genre
Glyphocyphus, nous avons cherché à établir que le genre
Hemidiadema ne pouvait être maintenu dans la méthode, et que l'
H. rugosum appartenait, par ses caractères les plus essentiels, au
genre Glyphocyphus.
LOCALITE - Grandpré (Ardennes). Très-rare. Étage cénomanien.
Coll. Raulin.
EXPLICATION DIS FIGURES. — Pl. 1428, fig. 16, G. rugosus, de
Grandpré, de la coll. de M. Raulin, vu de côté; fig. 17, face sup.;
fig. 18, face inf.; fig. 49, aire ambul. grossie; fig. 20, aire
interambul. grossie; fig. 21, plaques ambul. et interambul. fortement
grossies; fig. 22, appareil apicial grossi.
Planche 1128 (extrait),
d'après Cotteau
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1892,
Recherches
sur les échinides de l'Aptien de Grandpré, p.90 |
figuré in
Clement, 2013,
Hemidiadema rugosum AGASSIZ, 1846, et H. neocomiense (COTTEAU,
1869) (Euechinoidea, Camarodonta, Glyphocyphidae) du Crétacé inférieur du
Bassin parisien (France), p.11 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Clement, 2013,
Hemidiadema rugosum AGASSIZ, 1846, et H. neocomiense (COTTEAU,
1869) (Euechinoidea, Camarodonta, Glyphocyphidae) du Crétacé inférieur du
Bassin parisien (France), p.11 |
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figurés in
Clément,
2015 - Révision
des espèces du genre Hemidiadema Agassiz, 1846 (Euechinoidea,
Camaradonta, Glyphocyphidae), de l'Aptien (Crétacé inférieur) d'Espagne,
p.283 |
http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/a33783
spécimen MNHN.F.A33783
crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)
Peter MASSICARD
Clement, 2013,
p. 11 pl. 9 fig. 1-9 text-fig.
8B pl. 14, fig. 3
Clement,
2015, p. 283 pl. 15 fig. 1 |
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http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/a20547
spécimen MNHN.F.A20547
crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)
Peter MASSICARD
Clement,
2013,
p. 11 pl. 4 fig. 1-8 text-fig.
8A, C-F; pl. 5, fig. 1-5; pl. 13, fig. 2, 4, 6; pl. 14, fig. 4; pl.
15, fig. 1-3. 10 |
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http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/a33784
spécimen MNHN.F.A33784
crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)
Peter MASSICARD
Clement,
2013,
p. 11 pl. 6 fig. 1-9 pl. 14,
fig. 5 |
http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/a33782
spécimen MNHN.F.A33782
crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004)
Peter
MASSICARD
Clement,
2013,
p. 11 pl. 7 fig. 1-9 pl. 8, fig.
1-4; pl. 13, fig. 1, 8; pl. 14, fig. 2
cLEMENT,
2015,
p. 283 pl. 15 fig. 2 |
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Hemidiadema rugosum
Agassiz,1846 -
Aptien, Aptien, Forcall, Castellon, Espagne, entre 3 et 5 mm |
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Hemidiadema rugosum
Agassiz,1846 -
Hauterivien supérieur, Nord Agadir, Maroc, 15 mm |
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Genre
Rachiosoma
Agassiz,1840
Classification
méthodique et genera des échinides vivants & fossiles, p.91
Espèce type
Cyphosoma delamarrei
Desmarest, in Agassiz &
Desor,1846,
p.361
(désignation
subséquente de Lambert & Thiery,
1911, p.221)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
supérieur |
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diagnose originale du genre par Pomel, 1883 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants & fossiles, p.91 |
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Rachiosoma.
Rotulaire ou subhémisphérique ; apex assez grand, pentagonal,
persistant, subannulaire, à ocellaires toutes intercalées dans le
cadre ovale ou elliptique du périprocte. Zones porifères ondulées, 5
géminées, à paires unisériées ou un peu alternantes, non multipliées
en dessous. Péristome médiocre, presque à fleur de test, à entailles
nettes, bordées, à lèvres égales ; tubercules saillants, crénelés,
presque égaus et en deux rangées dans chaque aire, avec quelques gros
granules bordant la zone porifère. Zone miliaire large, déprimée et
presque nue dans le haut, inégalement granulée ailleurs. Sutures des
assules déprimées et fortement marquées. R. Delamarei et
foukanense (Cyphosoma auctorum) sont du sénonien algérien. |
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Rachiosoma delamarrei
(Desmarest, in
Agassiz & Desor,1846) |
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diagnose originale de l'espèce par Desmarest in Agassiz & Desor, 1846 |
Catalogue raisonné des familles, des genres et des espèces de la classe des
échinodermes, VI, p.351 |
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rugosom
Agass. - M 67. - Cat. syst. p. 11. - Se distingue par ses tubercules
très apparents, qui diminuent sensiblement près de l'anus. Forme
subpentagonale. Cr. bl. inf. de la Flèche, Saintes (départ. de la
Charente), Vendôme. - d'Orbigny |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides réguliers, t.VII,
p.771 |
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N°2525.
Cyphosoma Delamarrei, Deshayes, 1864.
Pl. 1140 et
1141, fig.1-3..
Espèce de taille moyenne, circulaire, affectant cependant quelquefois
une forme sub-pentagonale, renflée en dessus, presque plane en
dessous. Zones porifères onduleuses, formées de pores simples,
arrondis, très-ouverts, rapprochés les uns des autres, se multipliant
un peu vers le péristome. Aires ambulacraires étroites au sommet, plus
larges à l'ambitus, légèrement renflées, garnies de deux rangées de
tubercules saillants, visiblement crénelés, surmontés d'un mamelon
assez épais, au nombre de treize à quatorze dans les exemplaires de
taille moyenne, de dix-sept à dix-huit dans les plus gros.
L'intervalle qui sépare les deux rangées de tubercules est étroit,
déprimé, occupé par des granules inégaux, espacés, quelquefois
mamelonnés, se prolongeant entre les scrobicules en séries
horizontales. Les plaques porifères sont inégales, irrégulières et
marquées le plus souvent de sutures apparentes. Aires
interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules à peu près
identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, un peu plus gros
cependant vers l'ambitus et à la face supérieure, au nombre de douze à
treize dans les exemplaires de taille moyenne. Tubercules secondaires
presque nuls, très-petits, formant, sur le bord des interambulacres,
très-près des zones porifères, une rangée irrégulière qui tend à se
confondre avec les granules, et disparaît à la face supérieure. Zone
miliaire assez large, presque nue et déprimée à la face supérieure,
plus granuleuse en se rapprochant de l'ambitus. Granules
intermédiaires peu abondants, espacés, homogènes, augmentant un peu de
volume sur le bord des interambulacres, disposés, autour des
scrobicules, en cercles assez réguliers. Plaques coronales renflées,
marquées de sutures très-prononcées. Péristome peu développé,
s'ouvrant à fleur du test, muni d'entailles relevées sur les bords ;
les lèvres ambulacraires presque droites et plus larges que celles qui
correspondent aux interambulacres. Périprocte grand, sub-elliptique,
acuminé vers la base. Appareil apicial moins étendu qu'il ne l'est
ordinairement chez les Cyphosoma, sub-pentagonal, solide,
granuleux, conservé dans tous les exemplaires que nous avons sous les
yeux, formé de plaques étroites, fortement perforées; les plaques
ocellaires, aussi longues que les plaques oviducales, aboutissent
directement sur le périprocte; la plaque madréporiforme est spongieuse
et plus saillante que les autres.
Hauteur, 12 millimètres ; diamètre, 25 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 15 millimètres; diamètre, 30
millimètres.
Individu jeune : hauteur, 5 millimètres 1/2; diamètre, 15 millimètres.
Cette espèce présente quelques variétés. Dans certains exemplaires,
les mamelons sont plus développés, plus saillants, et donnent à
l'ensemble du test un aspect plus tuberculeux. La face supérieure est
plus ou moins déprimée et affecte quelquefois une forme sub-conique.
Ces mômes différences se retrouvent chez les individus jeunes.
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Rapports et différences.
- Le C. Delamarrei sera toujours facilement reconnaissable à
ses tubercules saillants et uniformes, à ses granules peu abondants, à
ses plaques coronales renflées et pourvues de sutures apparentes, à
ses zones porifères onduleuses, à son péristome à fleur du test, à son
appareil apicial solide et médiocrement développé. Ce dernier
caractère sépare nettement le C. Delamarrei de ses congénères,
chez lesquels l'appareil apicial n'est jamais conservé, et fait de
cette espèce un type particulier, qui se rapproche un peu des
Echinocyphus, tout en s'en éloignant par ses plaques dépourvues
d'impressions.
Localités. — Mezàb-el-blessai,
au S.-S.-E. du camp de Batna, Trik-Karetla près Tebessa, col de Sfa,
près Bisk'ra (province de Constantine). Assez commun. Étage turonien,
associé à l'Heterodiadema Libycum (mornassien, Coquand).
Explication des figures.
- Pl. 1140, fig. 1, C. Delamarrei, de la coll. Schlumberger, vu
de côté; Ilg. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, aire ambul.
grossie; fig. 5, aire interambul. grossie; fig. 6, plaques ambul. et
interambul. plus fortement grossies; fig. 7, variété plus
tuberculeuse, de la coll. de l'École des mines, vue de côté; fig. 8,
face supérieure; fig. 9, appareil apicial grossi; fig. 10, variété à
petits tubercules, de la coll. de l'École des mines, vue de côté; 6g.
41, face sup.; fig. 42, individu jeune, de la coll. de l'École des
mines, vu de côté; fig. 43, face sup.; fig. 14, face inf.; — pl. 4141,
fig. 4, var. de grande taille, de la coll. de l'École des mines, vue
de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.
Planches 1140 et
1141 (extrait)
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Rachiosoma
delamarrei
(Desmarest, in
Agassiz & Desor,1846) - Sénonien, Oued Chebika, Tunisie, 28 mm |
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Rachiosoma
delamarrei
(Desmarest, in
Agassiz & Desor,1846) - Sénonien, Oued Chebika, Tunisie, 24 mm |
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