Hemiasteridae

Clark, 1917, p.59

Genre type : Hemiaster Ag. in Ag. & Desor, 1847, p.16

Description succinte de la famille : Ambulacres pétaloïdes. Appareil apical ethmophracte. Présence du seul fasciole péripétale.

 

   

Genre Hemiaster  Ag. in Ag. & Desor, 1847

Catalogue raisonné des espèces, des genres et des familles d'échinides

Espèce type  Spatangus bufo Brongniart in Cuvier, 1822

Description géologique des environs de Paris, p.84 (désignation subséquente de Savin, 1903, p.22)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Albien - Crétacé supérieur

Syn. 

  • Leucaster Gauthier, 1887, p.242 ; espèce type : Leucaster remenensis Gauthier,1887, p.213 ; synonyme subjectif plus récent. (= 1ère section de Lambert & Thierry "Hemiaster typiques")

  • Peroniaster Gauthier, 1887, p.245 ; espèce type : Peroniaster cottteaui Gauthier,1887, p.246 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Integraster Lambert & Thierry,1924, p.504 ; espèce type : Hemiaster ligeriensis d'Orb.,1853 ; synonyme subjectif plus récent. (=5ème section de Lambert & Thierry).

 
 
diagnose originale du genre par Agassiz
Catalogue raisonné des espèces, des genres et des familles d'échinides, p.16
 

lxxx. HEMIASTER Desor.

(Pl. 16 [tome VI], fig. 7.)

     Oursins de petite taille, renflés. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Ambulacres situés dans des sillons évasés et peu profonds ; les postérieurs sensiblement plus courts que les antérieurs. Fasciole péripétale anguleux entourant l'étoile ambulacraire. Point de fasciole sous-anal. Diffère du genre Micraster par sa forme plus renflée et par son fasciole péripétale, et du genre Brissopsis par ses ambulacres plus inégaux et par l'absence d'un fasciole sous-anal. Toutes les espèces sont de la craie et du terrain nummulitique.

 
diagnose originale du genre par Desor, 1858
Synopsis des échinides fossiles, p.371
 

   angustipneustes Desor. Syn. Hemiaster Stella d'Orb. (non Desor) Paléont. franç. Echin. p. 245. Tab. DCCCLXXXII. Oursin du type de l'H. Prunella mais plus déprimé. Ambulacres pairs excessivement grêles, droits, les antérieurs seulement d'un quart plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés. Fasciole très ample, de forme uvale, sans coude sensible.
     Craie blanche de Tours, Villedieu (Loir et Cher) environs de Périgueux.
     Coll. d'Orbigny, d'Archiac.
      NOTA. Nous pensons que c'est à tort que d'Orbigny identifie cet oursin avec l'espèce américaine.

 
 

Hemiaster angustipneustes Desor,1858 - Santonien inférieur, Craie de Villedieu, Sarthe, 16 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster aragonensis Lambert,1910

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert,1910
Note sur quelques échinides recueillis par M. Dalloni dans les Pyrénées de l'Aragon, p.
 

Hemiaster aragonensis Lambert n. sp.

Pl. XV, fig. 6-7.

     Assez grande espèce, mesurant 43 mm. de longueur, sur 40 de largeur et 30 de hauteur, subpolygonale, à sillon antérieur très atténué et obliquement tronquée en arrière. Face supérieure renflée, déclive en avant et ayant sa plus grande hauteur au-dessus du périprocte. Face inférieure à contours arrondis, et péristome semilunaire, excentrique en avant, sans saillie du labrum. Face postérieure oblique, à périprocte ovale, très haut, apex excentrique en avant, à quatre pores génitaux et madréporide ne séparant pas les génitales postérieures. Pétale impair étroit, composé de très petits pores ronds séparés par un granule et disposés par paires très espacées ; pétales pairs inégaux, les antérieurs flexueux, comprenant 30 paires de pores dont les périapicaux atrophiés dans la branche d'avant ; pétales postérieurs plus courts et moins divergents, avec 21 paires de pores ; zones porifères assez larges, à pores allongés, égaux  ; zones interporifères de même largeur, presque lisse, avec granules épars. Tubercules scrobicules épars, plus gros et plus serrés sur le plastron ; granules intermédiaires très fins, assez espacés. Fasciole péripétale régulièrement ovale, non sinueux, assez large surtout aux extrémités des pétales pairs.

     Cette espèce présente une vague analogie avec H. Toucasi d'Orbigny, dont les pétales pairs sont plus développés (à taille égale 39 paires de pores au lieu de 30), dont les pores de l'ambulacre impair sont plus serrés, différemment disposés et qui est moins arrondi en arrière, en dessous plus plat, avec péristome plus rapproché du bord. H. Baroni Fallot n'a ni les pétales, ni le fasciole

 

arrondi de notre espèce. La disposition de l'ambulacre impair du H. aragonensis, déjà visible chez H. bufo Brongniart (Spatangus) se retrouve chez mon H. icaunensis, à apex subcentral, pétales plus étroits, à branches plus inégales, mais ne se rencontre chez aucune des nombreuses espèces algériennes figurées par Gauthier.

     Un individu de cette espèce provient de la localité de Inglada ; les autres sont de Sopeira.

Pl. XV (extrait)

 

 
 
 

Hemiaster aragonensis Lambert,1910 - Cénomanien, Aragon, Espagne, 45 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster arnaudi Cotteau,1883

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau
Echinides jurasiques, crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France, 1883
 

N° 212. Hemiaster arnaudi, Cotteau, 1883.

Pl. X, fig. 6-8.

     Espèce de taille moyenne, sub-cordiforme, aussi large que longue, arrondie et légèrement échancrée en avant, sub-acuminée en arrière, ayant sa plus grande largeur au milieu de sa longueur ; face supérieure haute, renflée, presque partout d'égale épaisseur ; face postérieure sub-tronquée. Sommet apical sub-central, un peu rejeté en arrière. Sillon antérieur médiocrement creusé, très large, s'atténuant vers l'ambitus. Aire ambulacraire impaire droite, formée de pores petits, simples, séparés par un renflement granuliforme, disposés par paires obliques et d'autant plus espacées qu'elles s'éloignent du sommet. Aires ambulacraires paires fortement creusées, larges, sub-flexueuses, arrondies à leur extrémité, inégales, les postérieures plus courtes que les autres. Zones porifères formées de pores allongés, étroits, séparés par des bandes granuleuses. Chaque zone porifère est plus développée que la zone qui la sépare. Aires interambulacraires saillantes et resserrées aux approches du sommet. Tubercules de petite taille, espacés, épars, plus ou moins abondants ; les plus gros se trouvent sur le bord du sillon antérieur et dans la région infra marginale. Péristome inconnu. Périprocte ovale, situé au sommet de la face postérieure. Fasciole assez large, peu flexueux.

     Rapports et différences. - Nous ne connaissons qu'un seul exemplaire de cette espèce ; il nous a paru se distinguer nettement de ses congénères par sa forme générale haute, renflée, partout d'égale épaisseur, par sa face postérieure

 

tronquée verticalement, par la largeur de son sillon antérieur, par ses aires ambulacraires paires bien développées et fortement excavées, par ses aires interambulacraires aiguës et saillantes vers le sommet.

     Localité. - Piédemont (Charente inférieure). Très rare. Cénomanien.

     Collection Arnaud.

     Explication des figures. - Planche XI, fig. 6, Hemiaster arnaudi, vu de côté ; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, aire ambulacraire paire antérieure, grossie.

Pl. XI (extrait)

 

 
 
paratype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in cOTTEAU, 1883, Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France, p.172

figuré in Devries, 1973,Suite aux échinides d'Algérie, p.75

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01677

spécimen MNHN.F.J01677

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

cOTTEAU, 1883, p.172

Devries, 1973, p.75

 

 

 
 

Hemiaster arnaudi Cotteau,1883 - Cénomanien, Charente maritime, 34 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster batalleri Lambert, 1933

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert
Supplément à la révision des échinides fossiles de la Catalogne, 1933, p.187
 

Hemiaster Batalleri, Lambert

(nov. spec.) Pl. 1, fig. 14 à 16

     Petite espèce du  Maestrichtien de Falgars, Barcelona (N.°7851), représentée par quelques individus dont aucun ne permet de reconnaître les fascioles en raison de leur état fruste et un peu mutilé à l'extrémité du plastron. Sa position générique reste donc incertaine et elle est provisoirement rapportée au genre Hemiaster.

     Test mesurant 22 mill. de longueur, sur 21 de largeur et 15 de hauteur, ovale, sans sillon antérieur, arrondi en avant, un peu rétréci et subtronqué en arrière. Face inférieure presque plane avec péristome excentrique en avant, transverse et faiblement labié. Face supérieure acuminée et verticalement tronquée en arrière, ayant son sommet sur la carène postérieure un peu en arrière de l'apex ; ce dernier légèrement excentrique en avant montre quatre pores génitaux rapprochés, le madréporide ne séparant pas les génitales postérieures. Pétales courts, déprimés, dans des sillons assez larges ; l'impair plus étroit est composé de petits pores ronds séparés par un granule ; les pairs sont formés de pores inégaux, les externes allongés, conjugués ; zone interporifère aussi large que l'une des zones porifères, d'apparence lisse, mais très finement granuleuse ; les pétales latéraux à peine plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés un peu plus gros à la face orale, petits, épars en dessus dans une fine granulation miliaire ; zones périplastronales paraissant lisses.

 

     Malgré l'incertitude de sa position générique, nous faisons connaître cette espèce, parce qu'elle ne saurait à notre avis être confondue avec aucune autre. Nous avions pensé en faire un Isopneustes, mais le type des Isopneustes, sans sillon ni fascioles, serait pourvu d'un pétale impair à peu près semblable aux autres. Notre nouvelle espèce n'est donc pas un Isopneustes et ce n'est pas davantage soit un Micraster prymnodesme et pourvu d'un sillon antérieur, soit un Cyclaster à apex avec trois pores génitaux et fasciole semipéripétale. Dans ces conditions et ne voulant pas créer encore un genre nouveau dont certains caractères n'auraient pu être précisés, j'ai cru devoir, au moins provisoirement, rattacher l'espèce de Falgars au genre Hemiaster, car on ne peut la rapprocher du Cyclaster lucenitnus Cotteau de l'Eocène pour en faire un Adelaster, en raison de sa forme générale, de celle de son péristome et de son périprocte ne paraissant pas transverse.

planche I [IV] (extrait)

   
 
 

Hemiaster batalleri Lambert, 1933 - "Sénonien", Espagne, 17 mm

 
 
 
 

Hemiaster batalleri Lambert, 1933 - Sénonien, Sierra de Montsec, Lérida, Espagne, 24 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster bexari Clark,1915

 
 
diagnose originale de l'espèce par Clark, in Clark & Twitchell,1915
The Mesozoic and Cenozoic Echinodermata of the United States, p.89
 

Hemiaster bexari Clark, n. sp.

Plate XLVI, figures 1 a-e.

     Determinative characters.—Test small, upper surface nearly flat, elevated, lower surface rounded ; sides inflated ; apex nearly central, posterolateral ambulacra very short, interambulacra prominent. Peristome small, only slightly clepressed, near anterior margin. Periproct small, situated high on truncated surface of posterior margin.

     Dimensions.—Length 22.5 millimeters; width 21.25 millimeters; height 15.5 millimeters.

     Description.—This small species has a broad, nearly flat upper surface, rising toward the center, which is slightly elevated. The lower surface is rounded, sloping from near the center in all directions. The sides are inflated.

     The ambulacra are unequal, the posterolateral pair being very short. The poriferous zones are broad and shallow and but little depressed. The anterior ambulacrum is broad and shallow. The surface is coverecl with small tubercles. The peripetalous fasciole is distinct.

 

     The peristome is small, only slightly depressed, and near the anterior margin. The periproct is small and situated high on the truncated surface of the posterior margin. Locality.—Bexar County, Tex.

     Geologic horizon.—Washita group of the Comanche series, Cretaceous.

     Collection.—U. S. National Museum (8330).

Pl. XLVI (extrait)

 

 
 
Holotype, conservé au Smithsonian National Museum of Natural History
figuré in Clark in Clark & Twitchell, 1855,   Mesozoic and Cenozoic Echinodermata of the United States, p.89
 
Catalog Number: USNM PAL 8330
Collection Name: Echinodermata Echinoidea Type
Scientific Name (As Filed): Hemiaster bexari Clark in Clark & Twitchell
Type Status: Holotype
EZID:

http://n2t.net/ark:/65665/31eb7bd00-f4d0-496b-9204-6de38d93fdb3

 

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m31a4c4b93-fb59-4791-91e0-f35602aa2c74

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m3e0e4e838-0e34-442f-9b46-7751657b82f8

 
 

Hemiaster bexari Clark,1915 - Bexcar county, Texas, USA, Maastrichtien, 19 mm

 
 
 
 

Hemiaster bexari Clark,1915 - Maastrichtien, Corsicana formation, Bexar county, Texas, USA, 22 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster bufo (Brongniart,1822)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Brongniart
Description géologique des environs de Paris, 1822
 

Fig. 4, A, B, C. Spatangus Bufo, A. Br.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  (Pag. 84.)

     Il est presque globuleux, sans gouttière antérieure, ayant les ambulacres courts et enfoncés, l'anus très-relevé dans une face marginale large. On pourroit présumer que cette espèce soit la même que le Sp. Prunella, Lamarck ; mais ni la phrase extrêmement brève qui la désigne, ni la figure très-imparfaite, n°. 2, pl. XXX, de l'ouvrage de Faujas sur la montagne de Saint-Pierre, près Maestricht, ni la figure encore plus imparfaite de l'Encyclopédie méthodique, pl. CLVIII, fig. 3-6, que M. de Lamarck cite, ne peuvent suffire pour établir cette identité.

 

Pl. V (extrait)

 

 
 
description de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p. 227
 

N° 2171. Hemiaster Bufo, Desor, 1847.

Pl. 873.

   

     Dimensions. Longueur totale, 32 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 75 centièmes.

     Coquille aussi large que longue, un peu polygone, tronquée largement et à peine sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont le grand diamètre transversal est au milieu de la longueur. Dessus arrondi en avant, et de là offrant une courbe à grand rayon jusqu'à l'area anale, tronquée obliquement, mais presque verticale. Le sommet est presque au milieu de la longueur, et le point le plus élevé se trouve en arrière du sommet, très-près de l'area anale. Le pourtour a sa convexité inférieure. Dessous très-plat, pourtant plus élevé à la région médiane postérieure. Sillon antérieur marqué près du sommet, peu appréciable au bord. Bouche en demi-lune très-fortement bordée de bourrelets, placée en arrière du tiers antérieur. Anus ovale, , longitudinal, situé à la région supérieure d'une aréa anale, étroite, mais circonscrite. Ambulacre impair, aussi large que les autres, formé de zones très-étroites, de paires écartées, de pores rapprochés, ovales, séparés par un tubercule. Ambulacres pairs inégaux, les antérieurs plus longs d'un tiers que les postérieurs, tous droits, peu creusés, les zones un peu plus larges en arrière et moins larges que l'intervalle qui les sépare ; les zones et leur intervalle est lisse, les paires de pores écartées, non conjugués, formées de pores étroits, obliques, non bordés. Tubercules très-inégaux, épars et écartés. Fasciole presque pentagone dans son ensemble et peu marqué.

     Rapports et différences.  Cette espèce, à la première vue, se rapproche beaucoup de l'H. minimus ; mais elle s'en distingue bien nettement par ses détails, par son grand diamètre transversal plus en arrière, par son dessus moins plat, par sa région anale plus verticale, par sa bouche plus en arrière, par ses ambulacres moins inégaux, par ses zones porifères aux ambulacres pairs, moins larges que leur

 

intervalle, enfin par la forme de ses pores et le manque de granules entre les pores. Avec de l'attention, il n'est pas possible de les confondre. M. Desor a donné, sous le nom de Pisum, un très-jeune individu du Mans, que nous croyons devoir réunir à l'espèce type ; car nous n'avons pu lui reconnaître de différences spécifiques.

     Localité. Cette espèce est caractéristique, s'il en fut jamais, du 20e étage ou étage cénomanien (craie chloritée et grès verts supérieurs). Elle a été recueillie par nous, à Villers-sur-Mer (Calvados) ; au Cap de la Hève, près du Havre, (Seine-Inférieure) ; au Port des Barques (Charente-Inférieure) ; à la Malle (Var) ; et à Gourdon (Lot). M. d'Archiac l'a rencontrée à Gacé (Orne), et à Cassis (Bouches-du-Rhône). C'est à tort que M. Agassiz l'indique à Saint-Christophe, à Fécamp et à Sainte-Maure ; elle ne se trouve pas dans ces localités.

     Explication des figures. Pl. 873, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, dessus, grossi ; fig. 3, dessous ; fig. 4 ; profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, zone de l'ambulacre pair antérieur, grossie ; fig. 9, zone de l'ambulacre impair, grossie ; fig. 10, plaque interambulacraire, grossie. De notre collection.

 

Pl. 873 (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1854, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.227
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62524

spécimen MNHN.F.R62524

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

d'Orbigny, p. 227 pl. 873 fig. 1 à 10

 

 

 
 

Hemiaster bufo (Brongniart,1822) - Cénomanien, Calvados, 21 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster calvini Clark,1893

 
 
diagnose originale de l'espèce par Clark
Mesozoic Echinodermata of the United States, 1893, p.90
 

Hemiaster calvini Clark

Plate XLIX, Figs. 2a-i.

     Determinative characters. - Test oval, cordate, inflated ; upper surface elevated ; lower surface flat ; posterior margin obliquely truncated. Ambulacra moderately depressed on the upper surface. Mouth opening transversely oval. Anal opening oval, high on truncated posterior border.

     Dimensions. - Length, 1 1/2 inches ; width, 1 1 /4 inches ; height, 7/8 inch.

     Description. - This species has an elevated test that is oval, cordate, and broadly truncated on the posterior margin. The anterior sulcus is shallow, and produces but a feeble groove on the anterior margin. The base is flat.

     The ambulacral areas are narrow. The poriferous zones are broad ; the petals moderately depressed and o food length ; the pores in the petaloidal portions of the paired ambulacra elongated, slit-like (Pl. XLIX, Fig. 2e), those of the unpaired ambulacrum small and approximated (Pl. XLIX, Fig. 2g). Beyond the petals the pores are very small, and occupy the lower outside corner of each plate (Pl. XLIX, Fig. 2f).

     The surface of the plates is overed with small perforated tubercles, rather widely scattered, between which a  microscopic granulation intervenes. The peripetaleous fasciole is indistinct.

     The apical disk is small, compact, and nearly central (Pl. XLIX, Fig. 2i).

     The mouth opening is small, transversely oval, and situated at a distance from the margin.

 

     The anal opening is oval and situated high on the truncated surface of the posterior margin.

     Related forms. - Hemiaster Calvini is most closely related to H. texanus, from which, however, it is separated by its more elevated form and small, narrow, anterior sulcus. The apical disk is also more excentric.

     Locality and geological horizon. - Hemiaster Calvini is from the Shoal creek limestone at the top of the Comanche series (lower Cretaceous) of Texas. It is found in Travis county.

     Collections. - U. S. National Museum ; University of Iowa.

Pl. XLIX (extrait)

   
 
spécimen  conservé au Yale Peabody Museum of Natural History, Invertebrate paleontology Division
sans statut déclaré
 

https://collections.peabody.yale.edu/search/Record/YPM-IP-531947

spécimen YPM IP 531947

crédit photo :  J. Utrup

 

 

 
 

Hemiaster calvini Clarck,1893 - Cénomanien, Grayson formation, Texas, 44 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster cenomanensis Cotteau,1856

 
 
description de l'espèce par Cotteau in Cotteau & Triger
Echinides du département dela Sarthe, p.210
 

N° 41. hemiaster cenomanensis, Cotteau, 1856.

Pl. XXXIV, fig. 7.8.

Hemiaster Cenomanensis, Cot. Davoust, Note sur les foss. spéciaux à la Sarthe, p. 9, 1856.

     V. 95.

     Hauteur, 19 millimètres ; diamètre transversal, 35 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 34 millimètres.

     Espèce de grande taille, subcordiforme, presque carrée, un peu plus large que longue, légèrement rétrécie en arrière, ayant son plus grand diamètre transversal à peu près au milieu de sa longueur, et sa plus grande hauteur en arrière de l'appareil apicial ; face supérieure subdéprimée en avant, plus élevée dans la région postérieure qui est tronquée obliquement ; face inférieure presque plane, très-légèrement renflée en arrière ; sillon antérieure profond, largement évasé, échancrant sensiblement l'ambitus, très-atténué dans la région infra-marginale. Ambulacre impair long et droit, formé de pores ovales, obliquement disposés et séparés par un renflement granuliforme très-apparent. Ambulacres pairs subflexueux, larges, excavés, inégaux, les antérieurs beaucoup plus longs que les postérieurs ; zones porifères à peu près de même largeur que l'intervalle qui les sépare, formées de deux rangées de pores allongés, transverses, la rangée externe plus développée que l'autre. Tubercules inégaux, épars, espacés. Anus longitudinal, elliptique, situé à la partie supérieure de la face postérieure. Péristome bilabié, transverse, s'ouvrantà peu de distance du bord antérieur. Fasciole large, apparent, entourant les tubercules sans en suivre les contours.

     Rapports et différences. - Cette espèce est voisine de l'Hemiaster bufo qu'on rencontre dans le même étage, mais à un horizon plus inférieur ; elle nous a paru s'en distinguer par sa taille plus forte et plus déprimée notamment dans lea région postérieure, par son sillon antérieur plus évasé, plus profond vers l'ambitus,

 

par ses ambulacres plus excavés et plus allongés, ses zones porifères plus développées et son fasciole plus large.

     Loc. Le Mans (carr. de la Butte), Yvré-l'Evêque. Rare.

     Tabl. de M. Triger, groupe de l'Ammonites navicularis et de l'Archiacia sandaline, ass. n° 3.

     Coll. Davoust, Chaudron, Triger.

     Expl. des fig. - Pl. XXXIV, fig. 7, Hemiaster Cenomanensis, vu de côté, de la coll. de M. l'abbé Davoust. - Fig. 8, le même, vu sur la face supérieure.

Pl. XXXIV (extrait)

   
 
 

Hemiaster cenomanensis Cotteau,1856 - Cénomanien supérieur, Port-des-Barques, Charente Maritime, 27 mm

 
 
     
 
 

Hemiaster cenomanensis Cotteau,1856 - Cénomanien, Maine & Loire, 34 mm

 
 

 

Hemiaster corculum Laube, 1868

 
diagnose originale de l'espèce par Laube
Ein Beitrag zur Kenntnis der Echinodermen des vicentinischen Tertiärgebietes, 1868, p.26

Hemiaster corculum Laube.

Tab. VI, Fig. 2.

     Schale ziförmig, sehr stark augebläht, fast kugelähnlich. Stirnfurche sehr kurz, aber tief und von zwei hohen Wällen begrenzt, gegen den Rand hin vershwindet sie fast gänzlich. Petalen sehr ungleich, die vorderen dreimal so lang als di hinteren. Erstere in einer breiten Furche, letztere fast eben, kaum vertieft, Poren quergeschlitzt, durch einwärts geknickte Linien conjugirt, das Interporiferenspatium ist glatt une etwas augehöhlt. Die Basis ist schwch gewölbt, der Mund lieg in einer tifen Grube, ist stark halbmondförmig gebogen une hat eine stark vorragende Lippe. Das Periproct liegt horch auf der Unterseite une lässt einen breiten Anaraum unter sich. Eine zeimlich breite Fasciole umschreibt die Petalen.

     Oberseite fein grenulirt, das Schild auf der Unterseite mi stärkeren Warzen bedeckt. Von der ARt besitze ich dermalen ein Exemplar, welches leider etwas zusammengedrückt ist. In wie weit dieselbe mit Hemiaster foveatus Agass.  verwandt ist, kann ich nicht genau angeben, da mir weder Exemplare noch Abbildungen davon zu Gebote stehen. Nach der Diagnose bei Desor würde sich

 

die Art aber in der Weise untercheiden, dass di Pelalen veil ungleicher un weniger tief bei der vorliegenden Art beschaffen sind.

     Von Val Scaranto mit Ostraea Martinsii.

     Länge des Exemplare 42 Millim. Brete 39 Millim., Höhe 31 Millim. Länge der vorderen Petalen 3 Millim., Länge der hinteren 5 Millim.

Tab. VI (extrait)

   
 

Hemiaster corculum Laube, 1868 - Eocène, Vicence, Italie, 20 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster dalloni Lambert,1933

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert
Supplément à la révision des échinides fossiles de la Catalogne, 1933, p.187
 

Hemiaster Batalleri Lambert

(nov. spec.) PI. 1, fig. 14 à 16

     Petite espèce du Maestrichtien de Falgars, Barcelona (N.° 7851), représentée par quelques individus dont aucun ne permet de recon­naître les fascioles en raison de leur état fruste et un peu mutilé à l'extrémité du plastron. Sa position générique reste donc incertaine et elle est provisoirement rapportée au genre Hemiaster.

     Tet mesurant 22 mill. de longueur, sur 21 de largeur et 15 de hau­teur, ovale, sans sillon antérieur, arrondi en avant, un peu rétréci et subtronqué en arrière. Face inférieure presque plane avec péristome excentrique en avant, transverse et faiblement labié. Face supérieure acuminée et verticalement tronquée en arrière, ayant son sommet sur la carène postérieure un peu en arrière de l'apex; ce dernier légèrement excentrique en avant montre quatre pores génitaux rapprochés, le madréporide ne séparant pas les génitales postérieures. Pétales courts, déprimés, dans des sillons assez larges; l'impair plus étroit est composé de petits pores ronds séparés par un granule; les pairs sont formés de pores inégaux, les externes allongés, conjugués; zone interporifère aussi largs que l'une des zones porifères, d'apparence lisse, mais très finement granuleuse; les pétales lateraux à peine plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés un peu plus gros à la face orale, petits, épars en dessus dans une fine granulation miliaire; zones périplastronales paraîssant lisses.

 

     Malgré l'incertitude de sa position générique, nous faisons con­naître cette espèce, parce qu'elle ne saurait à notre avis être confondue avec aucune autre. Nous avions pensé en faire un Isopneustes, mais le type des Isopneustes, sans sillon ni fascioles, serait pourvu d'un pétale impair à peu près semblable aux autres. Notre nouvelle espèce n'est donc pas un Isopneustes et ce n'est pas davantage soit un Micraster prymnodesme et pourvu d'un sillon antérieur, soit un Cyclaster à apex avec trois pores génitaux et fasciole semipéripétale. Dans ces conditions et ne voulant pas créer encore un genre nouveau doht certains caractères n'auraient pu être précisés, j'ai cru devoir, au moins provisoirement, rattacher l'espèce de Falgars au genre Hemiaster, car on ne peut la rapprocher du Cyclaster lacenitnus Cotteau de l'Éocène pour en faire un Adetaster, en raison de sa forme générale, de celle de son péristome et de son périprocte ne paraîssant pas transverse.

planche 1 extrait

 

   
 
 

Hemiaster dalloni Lambert,1933 - Huesca, Espagne, Cénomanien, 37 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster garumnicus (Lambert,1907)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert
Note sur quelques échinides de la Haute-Garonne, 1907, p.721
 

     De l'examen de tous ces petits Hemiaster il résulte qu'il existe dans le garumnien au Tuco, à Marsoulas. Cerizols et Tourtouse, trois formes d'Hemiaster, dépourvus de sillon antérieur à l'ambitus et tous tellement voisins de l'H. punctatus que si on les compare à une bonne série de ce dernier recueillie, soit dans les localités classiques du Campanien des Charentes, soit dans le Sénonien supérieur à Orbitolines de Roquefort près Boussens, il n'est pas possible de les en séparer spécifiquement.

     La première forme, figurée par Cotteau dans ses Echinides de la Colonie (pl. VI, fig. 19, 20), diffère du type de d'Orbigny par sa taille un peu plus forte, son test plus allongé, sa face supérieure légèrement déprimée dans la région des pétales, ses pores proportionnellement un peu moins serrés, mais rigoureusement de même nombre à taille égale. Ces différences s'atténuent chez d'autres individus et elles sont trop relatives pour légitimer une séparation que Cotteau n'avait pas admise. Les individus les plus aberrants pourraient seulement être distingués comme variété garumnica. Cette forme se rencontre assez fréquemment à Maroulas et surtout à Cerizols, où ses caractères s'exagèrent un peu. M. Carez l'a trouvé à Mauran.

     La seconde forme large, subcirculaire, d'assez forte taille (longueur et largeur 32 mm. hauteur 21) représente encore assez exactement l'H. punctatus type, dont elle paraît un agrandissement. On pourrait lui donner le nom de variété arizensis ; elle est surtout bien caractérisée à Tourtouse et se retrouve à Marsoulas et au Tuco.

 

     La troisième forme est plus trapue, subglobuleuse et ses ambulacres antérieurs pairs semblent un peu plus divergents. On pourrait la nommer variété spissa ; elle paraît rare au TucoI.

I. Il résulte de nouvelles observations que ces première et troisième variétés sont en réalité spécifiquement distinctes du H. punctatus et doivent prendre les noms de H. garumnicus et H. spissus. La première a, au dessous du fasciole, ses tubercules plus petits, moins serrés, épars dans une fine granulation. Ces tubercules sont un peu plus serrés chez la seconde et ils se dressent sur un petit socle oblique semblable à ceux des Schizaster. Chez H. punctatus les granules ne forment plus qu'une crête étroite séparant les scrobicules et les tubercules sont bien plus serrés. - Voir Lambert : Echinides de Gosau, Bull. S. Belge Géol. Paléont. Hydrol., t. XXI, p.91 et 92, 1907 (Note ajoutée pendant l'impression).

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1936, Observations critiques sur quelques Hemiaster du Sud-Ouest de la France, p.91
 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01305

spécimen MNHN.F.J01305

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 91 pl. 6 fig. 8

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01306

spécimen MNHN.F.J01306

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 91 pl. 6 fig. 9 et 10

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01307

spécimen MNHN.F.J01307

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 91 pl. 6 fig. 11

 
 

Hemiaster garumnicus (Lambert,1907) - Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 25 mm

 

Nous ne considérons pas ici H. punctatus var. garumnica comme un nomen nudum. D'autre part, l'espèce ayant été publiée avant 1931 elle satisfait aux exigences des l'articles 12 (12.1) et 11 de l'ICZN. Au sens de l'article 45.6.4, l'épithète garumnica, de par la présence non ambiguë du terme "var.", doit être considérée comme de rang subspécifique,  puisque Lambert ne l'a pas considérée expressément comme infra-subspécifique dans le texte (cf. également art.45.6.4.1) et est donc régi par le code (art.1.3.4). On doit le nommer H. garumnicus (47.2).

 

 
 

Hemiaster hattaensis Ali,1989

 
 
diagnose originale de l'espèce par Ali,1989
Late Cretaceous echinoids from Gebel El Rowdah, Hatta area, U.A.E, p.[409]
 

Hemiaster (Bolbaster) hattaensis n. sp.

Fig. 6 (5-8)

     Material : Eleven specimens.

     Shape : Test of medium size, 21.7 - 25.7 mm long; width 84.6 - 87.5 % T.L.; height 66.5 - 70 % T.L.; test ovoid in marginal outline with greatest width ante­rior of center, slightly pointed posteriorly; anterior margin rounded; no anterior notch; posterior truncation vertical; aboral surface inclined anteriorly; oral sur­face moderately inflated at plastron.

     Apical system: Posterior, distance from center of apical system to anterior margin 62.8 - 63 % T.L.; ethmophract, with 4 genital pores, anterior pair more closely spaced than posterior.

     Ambulacra : Anterior ambulacrum (III) moderately depressed near apical system, flush at ambitus, with moderately long poriferous zone, 38 % T.L. long; width 3.6 - 3.9 % T.L.. Petals short; anterior paired petals (II and IV) slightly depressed, length 30.4 - 33.6 % T.L., narrow, width 8.7 - 8.9 % T.L.; divergent, subtending an angle of 81 degrees; poriferous zone approximately as width of interporiferous zone; pores elongated, not conjugated; posterior paired petals (I and V) shortest, length 13 - 14.8 % T.L., slightly narrower than anterior paired, width 7.4 - 7.5 % T.L., subtending an angle of 85 degrees; poriferous zone as in anterior paired petals.

     Peristome : Anterior, distance from center of peristome to anterior margin 24.5 - 28.8 % T.L., semicircular, width 16.3 - 17.4 % T.L., length 7.8 - 8.7 % T.L.; opening slightly sunken. Phyllode with 7 isopores in ambulacra II and IV, 4-5 in ambulacrum III, and 6 in ambulacra I and V. Plastron gently convex, slightly in­flated, length 67.9 % T.L., width 45.4 % T.L..

     Periproct : Small, oval, located at top of posterior truncation, not visible from above or below, longitudinal. height 12.8 % T.L., width 9.7 % T.L..

     Fasciole: Peripetalous fasciole not idented between petals, relatively broad, width 3 % T.L. at ends of petals.

 

      Comparison with other species : Among all the Late Cretaceous species of this subgenus, the new species has some similarity to Hemiaster (Bolbaster) paronai CHECCHIA-RISPOLI, reported from the Maestrichtian of Libya. How­ever, , H. (B.) hattaensis is easily distinguished by its slightly elongated and depressed test (mean width 86.1 % T.L., mean height 68.3 % T.L.), whereas in H. (B.) paronai, the width sometimes exceeds the length and the test is more elevated (mean width 99 % T.L., mean height 83.7 % T.L.). In the new species, the peri­stome is located more anteriorly at about 26.7 % T.L. from the anterior margin, whereas in H. (B.) paronai it is located at 41.2 % T.L.. Furthermore, the posterior truncation is strongly vertical in the new species, whereas it is slightly curved in H. (B.) paronai. Finally, the aboral surface is inclined anteriorly in the new species, almost flat in the Libyan one.

     Occurrence  : Late Maestrichtian, Simsima Formation, Gebel El Rowdah.

Figure 6 (extrait)

   

 

 
 

Hemiaster hattaensis Ali,1989 - Maastrichtien, Simsima Fm, Jebel Buhays, Emirats Arabes Unis, 23 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster micranthus Lambert,1919

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1919
Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.48
 
 

Hemiaster micranthus Lambert.
(Pl. II, flg. 16, 17.)


     Petite espèce, mesurant 19 millimètres de longueur sur 18 de largeur et 15 de hauteur, renflée, complètement dépourvue de sillon antérieur, arrondie en avant, tronquée en arrière ; face supérieure à bords convexes, mais déclive en dessus d'arrière en avant et ayant son sommet entre l'apex et le périprocte ; face inférieure subconvexe ; face postérieure assez large, avec area déprimé sous le périprocte. Apex très excentrique en arrière, avec pétale impair étroit, à pores espacés, séparés par un granule. On compte, pour I, 8 paires de pores, pour II, 16 paires et, pour III, 12 paires ; pétales pairs peu déprimés, très divergents, très inégaux, les antérieurs droits à branches inégales, les postérieurs très courts. Tubercules voisins de l'apex scrobiculés et très développés dans les interambulacres antérieurs. Péristome réniforme, enfoncé. Fasciole circulaire, peu apparent.
     Cette petite espèce, en raison de ses pétales peu déprimés, très divergents, courts et de la petitesse des postérieurs, ne saurait être confondue avec aucune autre. H. spissus Lambert, du Danien, avec une forme voisine, à ses pétales plus déprimés et une disposition différente de ses tubercules.
     Localités : Santa-Marina, un seul individu, recueilli avec Cardiaster integer ; étage santonien

 

Planche II (extrait)

   

 

 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1919,   Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.48
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00879

spécimen MNHN.F.J00879

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 48 pl. 2 fig. 16 et 17

 

 

 
 

Hemiaster micranthus Lambert,1919 - Santonien, Navarre, Espagne, 9 mm

 
 

 
 

Hemiaster cf. morrisi Forbes,1854

 
 
description de l'espèce par Wright, 1875
Monograph of the British fossil Echinodermata from the Cretaceous Formations, vol. I, Echinoidea, p.262
 
HEMIASTER MORRISII, Forbes, 1854. Pl. LXI, fig. a-k.

 

SPATANGUS PRUNELLA,           Mantell. Geology of Sussex, pl. xvii, figs. 22, 23, 1822.

HEmIASTER        -                      Desor. (pars) Cat. raisonée, p. 122, 1847.

ECHINOSPATANGUS CORDIFORMIS, Mantell (pars). Geol. Sussex, p. 108, 1822.

SPATANGUS COMPLANATUS,  Mantell. Medals, p. 355.

HEMIASTER PUNCTATUS,  d'Orbigny. Pal. Franc. Ter. Cret., pl. 886, 1854.

         -         MORRISII,  Forbes. Morris, Cat. Brit. Foss., 2nd ed., p. 81, 1854.

         -                  -           Woodward. Mem. Geol. Surv., decade v, pl. ix, 1856.

Diagnosis.—Test oval, polygonal, or cordiform, inflated, obtusely rounded before and obliquely truncated behind, sides nodulated ; ambulacra straight, narrow, moderately depressed, anterior pair twice as long as posterior, anteal sulcus short, shallow, dorsal ; apical dise excentrai backwards ; vertex uear posterior border, which is flat and obliquely truncated ; periprocte oval, supra-marginal ; base convex, with a slight dépression near the mouth, which is bilabiate and opens near the border ; fasciole narrow, distinct, closely snrrounding the petals.

Dimensions.—Antero-posterior diameter one inch and six tenths ; breadth one inch and five tenths ; height one inch.

Description.—This Urchin has been long known to collectors of Cretaceons fossils by many incorrect naines. I have now figured it with ample anatomical details for the first time, which for the future wili make it impossible to mistake it for any other.

The outline is oval, slightly polygonal, or inclining to a cordate shape ; the anteal sulcus is broad and obscure, and impresses slightly the anterior border, which is obtusely rounded and sometimes flattened ; the posterior border is obliquely and flatly truncated, and slopes at an angle of 70° ; sometimes this border becomes slightly concave in large shells, and it is conspicuously so in three specimens in my collection.

The ambulacral petals arc small and moderately depressed, the anterior incline 45°; are nearly twice as long as the posterior pair (fig. 1 a) ; the poriferous zones arc narrow, and the pores foret oblique transverse slits in them ; the single area is about sanie length as the anterior, and is lodged in the anteal sulcus ; there are from twelve to fourteen pairs of pores in each zone, with a prominent granule between cadi of the pores forming a pair (fig. 1 a) ; the anteal sulcus widens out and disappears at the anterior border.

The inter-ambulacral areas present a remarkable nodulated appearance in this species ; in each area there are two rows of these clevations ; thosc at the sides are seen in fig. 1 a, c ; in the front in fig. 1 e ; and the back fig. 1 d; in fig. 1 h the appearance of these nodules present is admirably shown in three inter-ambulacral plates taken from the ambitus and magnified three diameters.

The peripetalous fasciole is very well defined in this species ; it passes straight from point to point with scarcely any curvature, and forms a bold line among the numerous tubercles ; fig. 1 9 shows this structure.

 

The tubercles are small, very numerous, and set irregularly on the plates ; they are ail perforated, and raised on bosses surrounded by well-defined areolas ; fig. 1 i shows the tubercles on the upper surface, and fig. 1 k, those on the under surface, where the larger tubercles have the bosses crenulated ; besides the tubercles the entire surface of the plates is closely covered with miliary granules.

The apical dise is small and excentrai, the four genital plates are perforated, and the antero-lateral carnes the spongy body (fig. 1 f) ; the five ocular plates are very small, as shown in fig. 1f.

The oval periprocte occupies the upper third of the oblique posterior border (fig. 1 d), and the vertex is seen rising above it ail, as show]] in fig. 1 c, d).

The base is couves transversely behind the mouth (fig. 1 b, c), and flat before that aperture. The basal portions of the ambulacral areas, especially the postero-lateral pair, which first descend backwards towards the ambitns, bend round the border forming an obtuse angle there, and male a sinuons course to the mouth. The anterior pair and the single area have a more direct course ; the basal portions of the postero-latcrals are destitute of tubercles and granules (fig. 1 b).

The mouth-opening is situated at the anterior fourth of the base ; it is transversely arched and bilabiate, the lower lip being the most prominent, and the peristome is surrounded by a narrow calcareous band.

The tubercles on the basal portion of the inter-ambulacrum have a remarkable arrangement. They form a series of curved rows that radiate from a central nodule near the posterior border and from a kind of fan-shaped tubercular sculpture betwcen the two smooth winding paths formcd by the sinuous ambulacra (fig. b). The tubercles on the other portions of the inter-ambulacra have a much less regular arrangement.

Affinities and Differences.—This species resembles H. prunella, Desor, with which it has been confounded ; it differs from that species, however, in being much larger, less globular and inflated, having the posterior border obliquely truncated, the dorsum much more inclined, and having the tubercles smaller and more numerous, and the inter­ambulacra nodulated around the sides.

Locality and Stratigraphical Position.—This species is found only in the Grey Chalk near Folkestone, the Lower Chalk at Hamsey, Sussex, and in the Grey Chalk of Ventnor, Isle of Wight.

Planche LXI (extrait)

   
 
 

Hemiaster cf. morrisi Forbes,1854 - Cénomanien, Aspe, Alicante, Espagne, 18 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster nasutulus Sorignet,1850

 
 
diagnose originale de l'espèce par Sorignet
Oursins fossiles de deux arrondissements du département de l'Eure, 1850, p.53
 

65. Nasutulus. (Nobis). An. Hemiaster Prunella ? Desor. - Diamètre antéro-postérieur 13 millim. diamètre transverse 11 millim., hauteur 9 millim.- Il se rapproche un peu de l'H. Bufo ; mais ici la taille est beaucoup plus petite, la bouche n'est plus annulaire, et la forme générale est plus globuleuse, sans l'être autant, à beaucoup près, que dans l'H. Prunella. La face supérieure est aussi moins déclive en avant ; la facette anale n'est pas uniformément verticale comme dans les deux espèces précitées, mais en forme d'arceau, et coupée longitudinalement par un petit sillon à l'extrémité supérieure duquel est logé l'anus, ce qui le fait paraître très-relevé. Les bords supérieurs de cet organe sont légèrement renflés par l'épanouissement de la carène sur-anale qui forme le sommet dorsal, tandis que le sommet génital est à peu près central. Un fasciole

 

péripétale très-apparent et anguleux entoure les ambulacres dont les postérieurs sont extrêmement courts. Les pores de l'ambulacre impair sont apparents et très-espacés. A l'ambitus, le sillon antérieur est superficiel et très-évasé. Le test est un peu moins large en avant qu'au milieu ; sa face inférieure est beaucoup moins convexe que celle de l'H. Prunella ; il est couvert de tubercules distinctement scrobiculés, serrés, non sériés et non saillants.

     Craie blanche inférieure : Vrnonnet, Petit-Andely. - Rare.

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cotteau, 18976, Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne, p.89
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01538

spécimenMNHN.F.J01538

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, p. 89 pl. 76 fig. 5 et 6

 

 

 
 

Hemiaster nasutulus Sorignet,1850 - Sénonien, Espagne, 13 mm

 
 

 
 

Hemiaster cf. phrynus Desor,1847

 
 
description de l'espèce par Desor, 1858
Synopsis des échinides fossiles, p.368
 

     Hemiaster Phrynus Desor (Tab. XLII. fig 1-4).

     Desor Catal. rais. p. 122. - Syn. ? Hemiaster Ricordeanus d'Orb. Paléont. franç. p. 223. Tab. DCCCLXXI. Petite espèce renflée, mais peu déclive. Fasciole très fruste, régulier, non anguleux, rarement visible. ommet ambulacraire au tiers postérieur. Pétales antérieurs à peu près du double plus longs que les postérieurs. Zônes porifères égalant la largeur de l'espac interporifère.

     Aptien supérieur de la Perte du Rhône.

     Gault de Seignelay (Yonne), Clar près d'Escragnolles.

     Coll. Renevier, Michelin, Mus. Genève, Coll. Ricordeau, Koechlin-Schlumberger.

     NOTA. Il se pourrait que cette espèce ne fut en définitive qu'une vairété du H. minimus M. Renevier ne la cite cependant que dans l'Aptien supérieur, où elle serait même rare.

Pl. XLII (extrait)

   
 
 

Hemiaster cf. phrynus Desor,1847 - Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 24 mm

 
 
 
 

Hemiaster phrynus Desor,1847 - Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 22 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster punctatus d'Orbigny,1854

 
 
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, 1854, p.251
 

N° 2185. Hemiaster punctatus, d'Orb., 1854.

Pl. 886.

   

     Dimensions. Longueur totale des plus grands, 30 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 96 centièmes; hauteur, 75 centièmes.

     Coquille ovale, plus longue que large, très-renflée, non sinueuse et un peu tronquée en avant, dont la hauteur a les 75 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est un peu en arrière du milieu. Dessus très-arrondi en avant, la courbe se prolongeant jusqu'au sommet légèrement déprimé, puis s'élevant pour offrir la plus grande hauteur en arrière, ou une courge s'étend jusqu'à la région anale coupée verticalement. Le sommet est très en arrière. Le pourtour très-convexe montre la plus grande convexité près de la base. Dessous convexe, avec une légère dépression en avant de la bouche. Une saillie conique se voit à la région postérieure médiane. Sillon antérieur marqué seulement près du sommet. Bouche transverse, arquée, placée en avant du tiers antérieur. Anus ovale, transverse, placé au-dessus des deux tiers de la hauteur, sans aréa spéciale. Ambulacres inégaux, assez profondément creusé. L'ambulacre impair, dans un sillon, offre de 12 à 13 paires de pores. Chacune de celles-ci est entourée d'une dépression et séparée d'un tubercule saillant. Ambulacres pairs, longs, assez larges, les antérieurs le double plus longs que les autres, profonds et sinueux, on leur compte 22 paires de pores, sur des zones inégales, la plus large en dehors. Les pores conjugués sont ovales et transverses, réunis par une dépression. Une rangée de tubercules se voit entre chaque paire de pores. Les tubercules sont très-nombreux, très-rapprochés, à large scrobicule autour, grossissant des parties supérieures au inférieures. Le fasciole large, arrondi en avant, un peu sinueux sur les côtés.

     Rapports et différences. Cette espèce a été confondue avec l'H. prunella, dont elle a, en effet la forme, l'anus transverse et les tubercules, mais nous avons reconnu qu'elle en diffère par ses proportions moins hautes, par sa plus grande hauteur en arrière du sommet, par sa région anale plus tronquée, par ses

 

ambulacres creusés, plus inégaux, plus larges et plus sinueux, par leurs zones inégales, par un bien plus grand nombre de paires de pores, autrement ornés. Pour nous, ce sont bien deux espèces distinctes. C'est évidemment l'H. prunella de M. Mantell, mais non celui de Lamarck. M. Desor l'a confondu avec l'H. prunella ; c'est de celui-ci qu'il parle quand il cite les localités du sud-ouest de la France.

     Localité. C'est l'espèce la plus commune dans l'ouest et le sud-ouest de la France, dans l'étage sénonien. Nous l'avons recueillie successivement à Talmont, à Mirambeau, à Saint-Geores, à Mescher et à Royan (Charente-Inférieure) ; à Saint-Colombe, à Orgiande (Manche) ; aux environs de Tours (Indre-et-Loire) ; à Vendôme (Loir-et-Cher) ; à Saumur (Maine-et-Loire) au sommet des côteaux, M. d'Archiac et nous, l'avons rencontré à Sainte-Mêmes, aux environs de Périgueux (Dordogne).

     Explication des figures. Pl. 886, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille en dessus, grossie ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair, grossis ; fig. 9, pores des ambulacres pairs antérieurs ; fig. 10, tubercules du dessus. De notre collection.

Pl. 886 (extrait)

   
 
syntypes, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in d'Orbigny, 1854,  Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.251
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62516

spécimen MNHN.F.R62516

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 251 pl. 886 fig. 1 à 10

 

 

 
 

Hemiaster punctatus d'Orbigny,1854 - Campanien supérieur, Charente Maritime, 19 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster regulusanus d'Orbigny,1854

 
 
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.248
 

N° 2183. Hemiaster Regulusanus, d'Orb., 1854.

Pl. 884.

     Dimensions. Longueur, 32 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 93centièmes ; hauteur, 75 centièmes.

     Coquille ovale, très-renflée, un peu moins large que longue, non sinueuse en avant, tronquée en arrière, dont la hauteur a les 75 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal se trouve presque au milieu. Dessus convexe, très-arrondi en avant, et s'élevant ensuite en courbe régulière jusqu'au sommet un peu déprimé, puis s'élevant de nouveau en arrière, où il montre la plus grande hauteur, et s'abaisse vers la région anale tronquée obtusément. Le sommet est en arrière du centre ; le pourtour, très-convexe, arrondi, offre sa plus grande convexité près de la base. Dessous très-plat, à peine convexe, sur la région médiane postérieure. Sillon antérieur assez profond du sommet jusqu'au fasciole, où il s'efface presque entièrement. Bouche transverse placée en avant des trois quarts antérieurs. Anus ovale longitudinalement, placé près du dessus, à l'extrémité supérieure d'une aréa étroite à peine prononcée. Ambulacres peu creusés, très inégaux. L'ambulacre impair étroit, est formé de paires de pores rapprochées, chacune avec un très-fort tubercule entre les pores. Ambulacres pairs très-larges, très-inégaux ; les antérieurs, le double des postérieurs, sont larges, un peu sinueux, dont les zones sont égales en largeur à l'intervalle qui les sépare. Les paires de pores ne sont pas conjuguées, les pores sont virgulaires transverses. On voit sur le milieu de la largeur de chaque plaque un sillon longitudinal médian, tout à fait caractéristique. L'ambulacre postérieur est ovale ou plutôt pyriforme. Les tubercules sont petits, espacés en dessus ; mais ils grossissent beaucoup aux régions antérieures et en dessous. Le fasciole est large, arrondi en avant, très-sinueux sur les côtés.

 

     Rapports et différences. Par sa forme, cette espèce rappelle l'H. prunella, tandis que par l'inégalité de ses ambulacres pairs, elle rentre dans la série des H. Leymeriei ; elle se distingue donc de la première par ses ambulacres très-inégaux, par ses pores et par ses tubercules espacés. Elle se distingue de la seconde, par sa forme arrondie, par ses ambulacres plus superficiels, par les sillons transverses des zones des ambulacres impairs, et enfin par ses tubercules espacés.

     Localité. M. le docteur liegulus Toucas a découvert cette espèce au environs du Beauset (Var), dans la couche à Ostrea gallo-provincialis, que nous rapporton au 22e étage sénonien ou craie blanche.

     Explication des figures. Pl. 884, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, zone de l'ambulacre impair grossi ; fig. 9, zone de l'ambulacre pair antérieur grossi. De notre collection.

Pl. 884 (extrait)

   
 
 

Hemiaster regulusanus d'Orbigny,1854 - Cénomanien, Alicante, Espagne, 36 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster ricordeauanus Cotteau,1863

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau,1863
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.223
 

N° 2169. Hemiaster ricordeauanus, d'Orb., 1853.

Pl. ,871.

     Dimensions. Longueur totale 35 millimètres, par rapport à la largeur : largueur 95 centièmes , hauteur 65 centièmes.

     Coquille ovale, moins large que longue, élargie et sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur a les 65 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal, est au tiers antérieur. Dessus arrondi en avant, et de ce point en surface plane, décline jusqu'à l'aréa anale, en pente inverse et plus rapide. Le sommet est a peu près an milieu et la région la plus haute est en arrière près de l'aréa anale. Le pourtour est arrondi, sa convexité est à la base. Dessous plat presque partout. Sillon antérieur assez creusé sur toute sa longueur. Bouche, placée en avant du tiers antérieur. Anus ovale, longitudinal, placé à lu partie supérieure d'une aréa ovale, circonscrite de légères protubérances. Ambulacre impair plus large que les autres, peu creusé. Les zones sont étroites, formées de paires de pores transverses, avec un bourrelet au milieu. Ambulacres pairs très-inégaux, les antérieurs bien plus grands que les autres, tous superficiels, les zones presque égales, et aussi larges que leur intervalle. Les pores sont oblongs transverses, bordés d'un bourrelet, ce qui détermine une légère cavité allongée entre chaque paire. Les tubercules sont inégaux et épars les plus gros en-dessous. Le fasciole, peu visible, passe à l'extrémité des ambulacres pairs.

     Rapports et différences. Les bourrelets des zones dcs ambulacrcs pairs, bordés d'un bourrelet qui s'étend d'un pore à l'autre, et laisse une cavité oblongue entre chaque paire, suffit, avec des détails de formes, pour distinguer parfaitement cette espèce.

 

 

     Localité. Elle est propre a notre \9' étage : Abien ou du Gault. Elle a été recueillie aux environs de Seignelay (Yonne) par M. Ricordeau, a qui nous nous empressons de le dédier. M. Koechlin nous l'a communiqué de Clar, prés d'Escraquolles (Var).

     Explication des figures. Pl. 871. fig. 1, coquille dc grandeur naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, prolil longitudinal; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.5, le même du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres grossis; fig. 7, zone de l'ambulacre pair, grossie. fig. 8, zone de l'ambulacre impair, grossie. De notre collection.

Pl. 871 (extrait)

   
 
 

Hemiaster ricordeauanus Cotteau,1863 - Albien moyen, Argiles tégulines, Courcelles, Villemoyenne, Aube, 46 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster sexangulatus (d'Orbigny,1854)

 
 
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.256
 

N° 2188. Hemiaster SEXANGULATUS, d'Orb., 1854.

Pl. 889.

     Micraster sexangulatus, d'Orb., 1846. Voy. au pôle sud de l'Astrolabe ; Paléont. pl. 5, fig. 47-49.

     Dimensions. Largeur tatale 29 millimètres par rapport à la largeur ; longueur, 99 centièmes ; hauteur, 71 centièmes.

     Coquille hexagone, plus large que longue, très sinueuse et à trois faces en avant, et trois en arrière, rétrécie aux extrémités dont la postérieure est tronquée, dont la hauteur a les 71 centièmes de la largeur, et dont le grand diamètre transversal est à la moitié, formé d'un angle saillant de chaque côté. Dessus convexe, arrondi en avant, de la s'élevant jusqu'au sommet excentrique placé en avant, et ensuite jusqu'à l'intervalle compris entre le sommet et la région anale, où se trouve la partie la plus élevée ; aréa anale coupée obliquement. Le pourtour arrondi offre la plus grande convexité presque à la base. Sillon antérieur assez large et progond, se continuant de la bouche au sommet. Bouche transverse, placée près du tiers antérieur. Anus ovale longitudinalement, placé au sommet d'une aréa assez marquée. Ambulacre impair, plus étroit que les autres, placé dans un sillon, formé de zones étroites, composées de pores ovales, obliques, séparés par un léger tubercule. Ambulacres pairs assez larges, profonds, très-inégaux, les antérieurs deux fois aussi longs que les postérieurs, très-divergents et un peu arqués en arrière ; zones beaucoup plus larges que l'intervalle qui les sépare, formées de pores allongés, transverses. Fasciole triangulaire dans son ensemble. Tubercules épars.

     Rapports et différences. La forme de cette espèce nous l'avait fait confondre avec l'H. Rana, mais elle s'en distingue bien nettement par sa forme plus hexagone, par son dessus en pente et très-relevé en arrière, par son sommet excentrique en avant, par son aréa anale plus déclive, et surtout par ses ambulacres pairs infiniment plus inégaux.

 

     Localité. Elle a été recueillie aux environs de Pondichéry, avec les trois espèces suivantes, dans des couches que, d'après sa faune, nous classons dans notre 22e étage sénonien ou de la craie blanche.

     Explication des figures. Pl. 889, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, zone de pores de l'ambulacre impair grossie ; fig. 9, zone de l'ambulacre pair grossie. De la collection paléontologique du Museum.

Pl. 889 (extrait)

   
 
 

Hemiaster sexangulatus (d'Orbigny,1854) - Maastrichtien, Luchente, Valence, Espagne, 26 mm

 
 
   
 

 
 

Hemiaster stella (Morton,1860)

 
 
description de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.245
 

N° 2181. Hemiaster stella, Desor., 1847.

Pl. 882.

   

     Dimensions. Longueur totale, 22 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 70 centièmes.

     Coquille ovale, déprimée, un peu moins large que longue, élargie et tronquée en avant, un peu acuminée et obtuse en arrière, dont la hauteur a les 70 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est en avant de la moitié. Dessus très-déclive des régions postérieures aux antérieures, très-déprimé, mais obtus en avant, de là s'élevant toujours jusque bien en arrière du sommet, où se trouve la partie la plus haute, s'abaissant un peu de ce point jusqu'à l'aréa anale perpendiculaire ou même un peu rentrant. Le sommet est très-en arrière du centre ; le pourtour arrondi montre son grand diamètre à la base. Dessous très-plat, très-excavé en avant et sur les côtés de la bouche, un peu convexe sur la région médiane postérieure. Sillon antérieur nul, seulement indiqué près du sommet. Bouche transverse, pourvue de fortes lèvres, placée aux deux tiers antérieurs. Anus ovale longitudinalement, placé près du dessus, à la partie supérieure d'une aréa étroite, peu prononcée. Ambulacres à peine creusés, peu inégaux. Ambulacre impair très-étroit, formé de zones étroites, portant, espacées sur leur longueur, huit ou neuf paires de pores placés dans un enfoncement et séparés par un tubercule saillant. Ambulacres pairs, droits, étroits, lancéolés, peu inégaux, les antérieurs, seulement un peu plus longs, dont les zones inégales, l'interne la plus large de plus de largeur que l'intervalle, est formée de paires de pores conjugués, ovales, séparés entre eux par une côte sur la conjugaison même. Les tubercules sont petits et très-rapprochés en dessus, et entourés de scrobicules profonds. Les inférieurs sont énormes, surtout en avant et sur les côtés de la bouche. Le fasciole est très-large, arrondi et placé très-près du bord en avant, prolongé en arrière, et sans coude.

 

     Rapports et différences. Cette rappelle, par ses ambulacres et ses tubercules, les caractères de l'H. prunella, mais elle s'en distingue par sa forme toute particulière, déprimée en avant, offrant sur son profil longitudinal la forme d'un coin obtus. Sa forme est un peu celle de l'H. nucleus, mais avec des ambulacres tout différents. Il serait possible que le Spatangus ungula de M. Morton (Micraster ungula, Agassiz) fût le même, plus âgée, que l'H. stella.

     Localité. Cette charmante espèce, spéciale au 22e étage sénonien ou craie blanche, se trouve à la fois en France et aux Etats-Unis. Nous l'avons recueillie à Tours (Indre-et-Loire) ; et à Ville-Dieu (Loir-et-Cher). M. d'Archiac l'a rencontrée aux environs de Périgueux (Dordogne). M. Morton l'indique à Prairie Bluff (Alabama), d'où nous l'avons reçu, et à Tember Creek (New-Jersey), Etats-Unis.

     Explication des figures. Pl. 882, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres plus fortement grossis ; fig. 8 zone de l'ambulacre impair ; fig. 9, zone de l'ambulacre pair antérieur. De notre collection.

Pl. 882 (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1854, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.245
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62555

spécimen MNHN.F.R62555

crédit d'Orbigny, p. 245 pl. 882 fig. 1 à 9

 

 

 
 

Hemiaster stella (Morton,1830) - Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 32 mm

 
 
 

Hemiaster stella (Morton,1830) - Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 30 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster wetherbyi de Loriol,1887

 
 
description de l'espèce par Cooke, 1953
American Upper Cretaceous Echinoidea, p.31
 

Hemiaster wetherbyi De Loriol
Plate 12, figures 17, 18

   

     Test small, plump, subovate; upper surface somewhat higher behind; lower surface inflated; margin rounded, truncated behind. Apical system behind the center; genital pores inconspicuous; madreporite large and tumid. Paired petals wide, straight, close& moderately sunken; anterior pair twice as long as posterior pair; poriferous zones wider than interporiferous; pores elon­gate-oval to drop-shaped; pores of each zygopore con­nected by a raised thread. Anterior petal straight, open, moderately sunken, the depression barely in­denting the margin; pores small, zygopores short, pores separated by a conspicuous bead. Peripetalous fasciole broad, conspicuous, barely indented between the petals. Peristome anterior, one-third the total length from the margin, strongly labiate behind. Periproct small, slightly elongated longitudinally; well up on the vertical posterior truncation. Tubercles large, close together, scrobiculate; larger and more deeply scrobiculate on lower surface. Sternum bordered by broad, straight rugose bands.

     Length of figured specimen 24 mm; width 23 mm; height 18 mm.

     Occurrence.-Alabama: Prairie Bluff chalk.-Prairie Bluff, Wil­cox County (U.S.G.S. 6793, 11650, L. W. Stephenson). Moscow Bluff, Tombigbee River (U.S.G.S. 5643, S. W. McCallie; U.S.G.S. 8438, L. W. Stephenson). Old Canton Landing, Alabama River, 14 miles below Pine Barren Creek (U.S.G.S. 6439, L. W. Stephen­son). The Larry Johnson Bluff on Alabama River just above the mouth of Tearup Creek (U.S.G.S. 310, L. C. Johnson). North sicle of 300-foot knob in NE Y4 sec. 33, T 20 N, R 2 W, Sumter County (U.S.G.S. 18145, W. H. IV onroe). Ripley forma­tion.-Demopolis road 3.9 miles northeast of Coatopa (U.S.G.S. 11663, L. W. Stephenson).

     Mississippi: Prairie Bluff chalk.-About 3 miles south of New Albany, Union County, at foot of north-facing slope of Kings Creek valley (U.S.G.S. 6872, L. W. Stephenson). Wallerville, Union County (U.S.G.S. 9604, L. W. Stephenson and Bruce Wade). Pontotoc (U.S.G.S. 6470, 6852, 6853, 17206, L. W. Stephenson). 1Y4 miles south of Pontotoc (U.S.G.S. 11652, L. W. Stephenson and C. W. Cooke). 2 miles south of Pontotoc (U.S.G.S. 6856, L. W. Stephenson). Houlka Creek 1 mile east of Houston, Chickasaw County (U.S.G.S. 612, T. W. Stanton). North-facing slope of thookatonkchie Creek 3 miles east­northeast of Houlka Station, SE Y4 sec. 10, T 12 S, R 3 E, Chicka­saw County (U.S.G.S. 17227, W. H. Monroe). East-facing bank of Soctahoma Creek, SE corner sec. 4, T. 13 S, R 3 E, Chickasaw County (U.S.G.S. 17258, W. H. Monroe). Road cut, NE Y4 sec. 14, T 13 S, R 3 E, Chickasaw County (U.S.G.S. 19085, W. H. Monroe). SE corner sec. 3, T 13 S, R 3 E, 5.5 miles southeast by south of Houlka (U.S.G.S. 17215, W. H. Monroe). Gullies on campus of A. & M. College near Starkville, Oktibbeha County (U.S.G.S. 6843, W. N. Logan). Ripley formation.-Old Tupelo road 5 miles east of Pontotoc (U.S.G.S. 6857, L. W. Stephenson). Pontotoc County 4 miles southwest of Troy (U.S.G.S. 17261, L. W. Stephenson). SW Y4 sec. 15, T 11 S, R 4 E, 0.4 mile east of Troy (U.S.G.S. 17259, W. H. Monroe). Shannon Road Y4 mile east of Troy (U.S.G.S. 6471, L. W. Stephenson). Stream bed near Mobile & Ohio Railroad about 5 miles northeast of Houston, Chickasaw County (U.S.G.S. 6851, L. W. Stephenson).

     Arkansas: Saratoga chalk.-Clark County•1.6 miles southwest of Okolona (U.S.G.S. 13403, L. W. Stephenson and Carle H. Dane). 2.3 miles southwest of Okolona (U.S.G.S. 13405, 13407, L. W. Stephenson and Carle H. Dane). 2.8 miles southwest of Okalona, west of road to Nacatoch Bluff (U.S.G.S. 13550, L. W. Stephenson). Arkadelphia road 3.3 miles east of Okolona (U.S.G.S. 13549, L. W. Stephenson). Big Deciper Creek 5.4 miles southwest of Arkadelphia (U.S.G.S. 13539, L. W. Stephen­son). 7.4 miles southwest of Arkadelphia (U.S.G.S. 13537, L. W. Stephenson and Carle H. Dane). Okolona Road about 7.5 miles

 

 southwest of Arkadelphia (U.S.G.S. 13406, L. W. Stephen­son and Carle H. Dane). Ozan road 3.1 miles north of Washing­ton, Hempstead County (U.S.G.S. 13408, L. W. Stephenson). Ozan road 3.2 miles north of Washington (U.S.G.S. 13410, L. W. Stephenson). Road cut at north edge of Saratoga, Howard County (U.S.G.S. 13404, L. W. Stephenson). Marlbrook mari.-Big Deciper Creek 5 miles southwest of Arkadelphia on the lower road to Okolona (U.S.G.S. 7460, L. W. Stephenson). Nacatoch sand.-Old Marlbrook plantation 6 or 7 miles northeast of Washington (U.S.G.S. 7476, L. W. Stephenson). 2 miles north­east of Washington (U.S.G.S. 7469, L. W. Stephenson). 2.1 miles northeast of Washington (U.S.G.S. 7471, L. W. Stephenson).    

Texas: Corsicana mari.-San Antonio road, Bexar County, 6 miles east of Castroville road (U.S.G.S. 15502, 16156, 16667, L. W. Stephenson). Earth tank just north of Castroville road 1 mile west of crossing of Leon Creek, Bexar County (U.S.G.S. 15522, L. W. Stephenson). Standard fuller's earth mine 1.25 mile south by east of Padrone Hill, 14 miles west of San Antonio, Bexar County (U.S.G.S. 15520, L. W. Stephenson). Road leading south from Castroville road just east of abandoned fuller's earth pits 0.8 mile south of Castroville road, about 14 miles west by south of San Antonio (U.S.G.S. 15623, L. W. Stephenson). Hill south of the Seguin-San Antonio highway 2.5 miles west of MeQueeney, Guadalupe County (U.S.G.S. 15523, L. W. Stephen­son). Neylandsille mari.-2.5 miles air line south of Ben Hur, Limestone County (U.S.G.S. 15543, L. W. Stephenson).

     Geologic horizon.-Navarro group and equivalents (Maestric­tian).

Type.-Unknown; from Wahalak, Kemper County, Mississippi, probably from Prairie Bluff chalk. Type of H. lacunosue Slocom, from Pontotoc, Miss., Chicago Natural History Museum 10342, probably from Prairie Bluff chalk. H. bexari Clark, from Bexar County, Texas, U.S.N.M. 8330. Type of H. benhurensis Stephenson, from U.S.G.S. 15543, 2.5 miles south of Ben Hur, Limestone County, from Neylandville marl, U.S.N. M. 76282.

     Figured specimen.-U.S.N.M. 108398, from U.S.G.S. 6856.

     Comparisons.-This species appears to have been mistaken for Hemiaster stella (Morton), an Eocene species from New Jersey, by Morton (1834, p. 78), D'Orbigny (1854-1860, p. 246), and Clark (1915, p. 93), but it is not closely related to that species, differing in shape, in the arrangement of its apical plates, and in other features. It is higher in front and lower behind than Hemiaster bufo as figured by D'Orbigny (1854-1860, pl. 873). It is easily distinguishable from Hemiaster arcolensis Cooke, which occurs in a lower zone, by its sunken tubercles.

planche 12 (extrait)

   
 
 

Hemiaster wetherbyi de Loriol,1887 - Maastrichtien, Prairie Bluff fm, Nixon sans member, Pontotoc, Mississippi, U.S.A., 33 mm

 
 
 

 
 

Hemiaster whitei (Clark,1891)

 
 
description de l'espèce par Clark
The Mesozoic Echinodermata of the United states, 1893, p.82
 

Epiaster Whitei, Clark.

Plate XLIII, Figs. 2a-d; Plate XLIV, Figs. 1a-g.

   

     Determinative characters.- Test small, cordiform ; upper surface convex, elevated ; lower surface flat ; sides inflated ; aprex forward of the center. Ambulacra moderately broad ; poriferous zones petaloidal, pores with elongated openings ; antero-lateral pair bent slightly backward in upper part. Apical disk oval. Mouth obening transversely oval. Anal opening small, oval, situated high on posterior border.

     Dimensions.- Length, 1 1/2 inches ; width, 1 3/8 inches ; height, 3/4 inch.

     Description.- This species has been frequently confounded with Enallaster texanus and Epiaster elegans. With the former it has little in common beyond a certains similarity in outward form, while the points of difference from the latter are less striking and will be shortly stated.

     The test is small and cordiform. The upper surface is distinctly elevated, the apex occupying a point anterior to the center. The lower surface is flat with the exception of the peristomial depression. The sides are inflated with a well marked groove at the center of the anterior face and a prominent truncated surface on the posterior margin.

     The ambulacral areas are moderately broad. The poriferous zones are subpetaloidal in their upper part, but this feature does not continue to the margin (Pl. XLIII, Fig. 2c). The pores in the paired ambulacra are all of about equal size and equally spaced. In the unpaired ambulacrum they are smaller and nearer together. The antero-lateral pair are bent slightly backward in their upper part. They are distinctly larger than thepostero-laterals.

 

     The interambulacral areas are prominent and the surface of the plates covered with minute tubercles and microscopic granules (Pl. XLIV, Fig. 1c).

     The apical disk is small, compact, and onsists of four large perforated genital plates and five oculars.

     The mouth opening is transversely subpentagonal and situated near the anterior margin (Pl. XLIV, Figs. 1b, 1f).

      The anal opening is small, oval, and situated high on the truncated posterior margin (Pl. XLIII, Fig. 2b).

     Related forms.-In many particulars Epiaster Whitei is to be closely associated with E. elegans. It is, however, more elevated, the ambulacrall furrows are shorter, and the anal opening is differently situated, as previously mentioned in the description of the latter species.

     Locality and geological horizon.-Epiaster Whitei is from the Washita formation of the Comanche series (lower Cretaceous) of Texas. It is found in the Duck creek chalk of Denison, associated with Hamites Fremontii Marcou.

     Collection.-U.S. National Museum.

   
 
 

Hemiaster whitei (Clark,1891) - Albien, Goodland formation, Fort Worth, Texas, 25 mm

 
 
 

 
 

Genre Bolbaster  Pomel, 1869

Revue des échinodermes et de leur classification, p.15

Espèce type  Spatangus prunella Lamarck, 1816

Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, p.33

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : crétacé supérieur - Miocène

Syn. 

  • Psephoaster McNamara, 1987, p.347 ; Espèce type P. klydonos McNamara, 1987, synonyme subjectif plus récent

  • Amygdala Gray, 1825, p.31

 
 
diagnose originale du genre par Pomel
Revue des échinodermes et de leur classification, p. XV
 

Tels sont bolbaster, caractérisé par des ambulacres à pores arrodis, par des tubercules serrés fortement scrobiculés, et, au moins dans le h. prunella, espèce typique, par les ambulacres postérieurs rugueux et subfovéolés au plastron ; son fasciole est péripétal.

 

 
 

Bolbaster prunella (Lamarck,1816)

 
 
description de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.242
 

N° 2180 Hemiaster prunella, Desor, 1847.

Pl.881

   

     Dimensions. Longueur totale, 20 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 80 centièmes.

     Coquille ovale, presque ronde, un peu plus longue que large, très-renflée, non échancrée en avant, et aussi large partout, dont la hauteur a les 80 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal se trouve au milieu. Dessus également convexe, très-arrondi en avant, s'élevant en décrivant une courbe régulière jusqu'en dessus, o cette courbe est légèrement déprimée jusqu'à la région anale très-légèrement tronquée. La plus grande hauteur règne sur toutes les régions centrales du dessus. Le sommet est un peu en arrière. Le pourtour est fortement arrondi et sa grande convexité presque au milieu. Dessous très-convexe partout sans dépression autour de la bouche. On remarque seulement en arrière, sur la région médiane, une seule saille assez prononcée. Sillon antérieur peu profond, et seulement marqué à l'ambulacre, sans se prolonger en avant. Bouche petite, trigone, labiée, la lèvre inférieure formant une grande saillie en dessous, placée au tiers antérieur. Anus transverse, ovale, placé très-près du bord supérieur, et sans aréa distincte. Ambulacres inégaux, très-superficiels. L'ambulacre impair étroit, placé dans un court sillon et offrant de neuf à dix paires de pores seulement. Chaque paire espacée, est placée dans une dépression ovale, les deux pores séparés par une côte saillante. Ambulacres pairs très-étroits, les antérieurs d'un tiers plus longs que les autres, lancéolés, étroits ; on leur compte une quinzaine de paires de pores espacés, très-lâches ; chaque paire conjuguée, formée de pores oblongs et transverses. Chaque bande est le double plus large que l'intervalle médian qui les sépare. Les tubercules sont très-inégaux, très-serrés partout, très-petits en dessus et grossissant des régions ambulacraires en dessous où sont les plus gros. Tous sont entourés de scrobicules profonds. Le fasciole forme un ovale tronqué en avant.

     Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes celles qui précèdent par sa forme globuleuse, arrondie partout, sans échancrure en avant, par ses ambulacres lancéolés, étroits, superficiels et composés de pores espacés par sa bouche saillante placée moins en avant. C'est un type spécial qu'on ne peut confondre.

 

     Histoire. Lamarck a décrit le premier cette espèce en y rapportant avec raison le type des figures de l'Encyclopédie, pl. 158, fig. 3, 4, qui représentent l'espèce de Maestricht, que Schlotheim en 1821, a nommée Echinus avellanurus. M. Deslongchamps, dans sa compilation de l'Encyclopédie, l'a réunie, à tort, à l'H. Bufo, et M. Des Moulins fait la même chose en y réunissant presque toutes les espèces connues, les plus disparates entre elles. Cependant Goldfuss la figure très-exactement, et elle aurait dû, dès lors, être bien distinguée. Cependant MM. Agassiz et Desor y ont confondu plusieurs autres espèces de la craie blanche de France, entre autres nos H. punctatus, H. Koninckianus, comme on le verra à ces espèces. Nous pouvons le dire d'une manière certaine, puisque nous avons sous les yeux le nom écrit de la main de ces auteurs, sur des étiquettes et des cartons de notre collection et de plusieurs autres. M. de Koninck nous l'a communiqué sou les noms de Micraster Faujasii, et de M. globosus, noms que nous ne pouvons conserver.

     Localité. Cette espèce est jusqu'à présent spéciale non seulement à notre 22e étage sénonien, mais encore aux environs de Maestricht, de Ciply et d'Otruppe.

     Explication des figures. Pl. 881, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2,  coquille grosie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair, plus grossis ; fig. 9, pores de l'ambulacre pair antérieur, grossis ; fig. 10, tubercules supérieurs, grossis. De notre collection.

planche 881 (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1854,  Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.242
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62518

spécimen MNHN.F.R62518

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 242 pl. 881 fig. 1 à 10

 

 

 
 

Bolbaster prunella (Lamarck,1816) - Campanien, Charente, 14 mm, morphe déprimé

 
 
 
 

Bolbaster prunella (Lamarck,1816) - Maastrichtien, Eben Emael, Belgique, 18 mm

 
 
 

 
 

Bolbaster gauthieri (Peron,1877)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Peron
Observations sur la Faune des Calcaires à Echinides de Rennes-les-Bains et sur quelques Fossiles du terrain crétacé supérieur, 1877, p.522
 

Hemiaster Gauthieri, Peron.

Pl. VII, fig. 6-6 c.

     Espèce arrondie, à pourtour épais, peu renflée. Face supérieure presque plane, légèrement déclive en avant ; face inférieure très-convexe. Sommet un peu excentrique en arrière. Péristome à fleur de test, ovale, sinueux, pourvu d'une lèvre mince. Périprocte ovale, longitudinal.

     Ambulacre impair long, étroit, situé dans un sillon peu profond, qui disparaît à peu près complètement au pourtour, où l'on distingue à peine une légère dépression. Paires de pores espacées ; pores très-petits, ronds, très-rapprochés dans chaque paire et séparés par un granule. L'aire interporifère est semée de quelques granules et de quelques petits tubercules.

     Ambulacres pairs très-inégaux, les postérieurs n'ayant que le quart des antérieurs, larges, pétaliformes, très-peu excavés. Pores larges, oblongs, obliques et rapprochés dans chaque paire, légèrement conjugués. Zone médiane aussi large que l'une des zones porifères.

     Tubercules très-inégaux et irrégulièrement disséminés, plus gros près du sommet. Granules assez rares et ne dessinant pas de scrobicules. Fasciole large, apparent, peu sinueux.

     Plus grande dimension connue, 22mm. Echantillon figuré : longueur, 20mm ; largeur, 20mm ; hauteur, 14mm.

 

     L'H. Gauthieri diffère de l'H. Leymeriei par sa taille plus petite, sa face supérieure moins renflée et moins saillante, ses ambulacres moins profonds, sa partie postérieure bien moins acuminée.

     Il est beaucoup plus voisin de l'H. nasutulus, dont il a la taille et la forme arrondie ; mais ce dernier est moins large ; ses ambulacres sont plus étroits ; ses tubercules sont entourés d'un scrobicule ; son périprocte est transversal, au lieu d'être longitudinal ; et il diffère encore par beaucoup de détails.

     L'espèce dont l'H. Gauthieri se rapproche le plus est l'H. Aumalensis, Coq., d'Algérie. Ce dernier se distingue toutefois par ses ambulacres pairs plus grands et plus larges, par ses pores plus longs, par son pourtour plus polygonal, par sa taille plus grande, etc.

planche VII (extrait)

   
 
syntypes, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in Peron, 1877, Note sur la place des calcaires à échinides de Rennes-les-Bains (Aude) et sur la classification du terrain turonien supérieur, p.522
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62424

spécimen MNHN.F.R62424

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Peron, p. 522 pl. 7 fig. 6

 

 

 
 

Bolbaster gauthieri (Peron,1877) - Cénomanien supérieur, Charente Maritime, 13 mm

 
 
 

 
 

Bolbaster koninckanus (D'Orbigny,1855)

 
 
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.250
 

N° 2184 Hemiaster Koninckanus, d'Orb., 1854.

Pl.885

     Echinides, Faujas, 1791, Maestricht, pl. 30, fig. 2, p. 171.

     Dimensions. Longueur totale, 26 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 85 centièmes.

     Coquille aussi large que longue, très-renflée, non échancrée en avant, beaucoup plus large, et un peu tronquée en avant, un peu acuminée en arrière, dont la hauteur a les 85 centièmes de la longueur et dont le grand diamètre transversal se trouve un peu en avant du milieu. Dessus très-convexe, arrondi en avant, la courbe se continuant jusqu'au sommet, puis s'élève encore en arrière, où se trouve la plus grande hauteur, le courbe continue ensuite jusqu'à l'aréa anale qui surplombe. Le sommet, un peu déprimé, se trouve en arrière. Le pourtour, fortement arrondi, montre cependant sa grande convexité presque à la base. Dessous très-convexe, surtout aux régions moyennes postérieures. Sillon antérieur marqué seulement jusqu'au fasciole. Bouche transverse, placée aux deux tiers antérieurs. Anus ovale transversalement, placé à la partie supérieure d'une aréa non creusée. Ambulacre impair aussi long que les autres, et offrant de 10 à 12 paires de pores, ronds, petits, séparés par une côte transverse. Ambulacres pairs étroits, très-divergents, lancéolés, les antérieurs d'un tiers plus longs que les autres, on leur compte 32 paires de pores ovales, conjugués par un sillon, les zones égales en largeur à l'intervalle qui les sépare. Les tubercules sont très-serrés partout. Ceux de dessus sont petits, entourés de scrobicules profonds ; ceux de dessous sont bien plus gros. Le fasciole est trois fois sinueux en avant, et acuminé en arrière.

     Rapports et différences. Cette espèce nous a été envoyée par M. de Koninck, sous le nom d'H. Bufo, dont elle diffère par sa forme par son fasciole et ses tubercules serrés. Elle nous paraît plus voisine de l'H. prunella par ses tubercules, son ensemble renflé et ses ambulacres étroits. Cependant elle s'en distingue par sa

 

plus grande largeur et hauteur proportionnelle, par sa plus grande hauteur en arrière, par son dessus déprimé au sommet et déclive dans son ensemble, par plus de paires de pores aux ambulacres pairs, et enfin par l'intervalle des zones de ceux-ci, aussi large que les zones elles-mêmes. Elle avait, du reste, été figurée par Faujas.

     Localité. Nous avons sous les yeux deux échantillons, l'un recueilli à Maestricht, par M. de Koninck, l'autre rencontré à Cypli (Belgique), par M. d'Archiac. Tous les deux dans notre 22e étage sénonien ou craie blanche.

     Explication des figures. Pl. 885, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille grossie, en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair grossis ; fig. 9, pores de l'ambulacre pair antérieur grossis.

planche 885 (extrait)

   
 
 

Bolbaster koninckanus (D'Orbigny,1855) - Maastrichtien, Haute-Garonne, 30 mm

 
 
 
 

Bolbaster koninckanus (D'Orbigny,1855) - Juvénile, Maastrichtien, Haute-Garonne, 12 mm

 
 

 

 
 

Bolbaster planedeclivis (Gregory,1890)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Gregory, 1890
Some additions to the australian tertiary Echinoidea, p.488
 

Hemiaster planedeclivis, sp. nov. PI. XIV. Figs. 6 and 7.

     Pentagonal ; thick with tumid sicles : the abactinal surface is depressed and flat, and slopes gently forward from the vertex : the posterior side is steep, alrnost vertical.

     Apical area excentric pcsteriorly : in front of the vertex. Con­struction not fully known it is ethwolysian, and there are two large pores in the antero-lateral basais. The postero-lateral basais apparently also bear a pore each.

     Ambulacra : the anterior is long and narrow with small pores : it is loclged in a slight depression. The petaloid portions of the lateral pairs are in broader and shorter depressions. The anterior pair are slightly sinuons and nearly twice as long as the posterior.

     Fasciole : peripetalous : it is irregularly hexagonal : the anterior side broadens considerably in the middle. The fasciole is always wider where it traverses an ambulacrum.

     Anus: high on the posterior margin.

     Mouth: at a moderato distance from the anterior margin : the labium is strongly projecting.   
 

   
       

Distribution. — Middle Murravian, Morgan, South Australia (preserved in the Ipswich Museum).

Remarks.—Hemiaster planedeclivis is a species of a very Cretaceons aspect, and its closest affinity is with the group of which H. fourneli, Desh. H nucleus, Des., and H. palpebratus, Lor, are typical representatives : it has the high posterior vertex, the tumid sicles; the flat abactinal surface, the almost vertical posterior margin, the small posterior petals, and well•developed labrum winch is characteristic of this group. Nevertheless it differs clearly from any described species ; thus from H. palpebratus it can be readily distiuguished by the greater flatness of its abactinal surface, and the absence of the tumid antero-lateral interradii seen in that species. The widely-distributed fourneli is

 

probably its nearest aily, and from this it may readily be separated by its greater breadth and the flatness of the upper side. From the whole of this group of Hemi­asters, in fact, the flatness of the abactinal slope, the proportions of the pairs of petals, and the irregularity of the fasciole form a combination of characters that enable this species to be easily distinguished.

The genus Hemiasler has not been hitherto described from. Australia, but a species is known from New Zealand. H. plane­declivis belongs, however, to a very different group to this H. posita, Hutton, which has a cordate, inflated test, with the pores on the inner side of the postero-lateral ambulacra obliterated near the apical area. Moreover, the latter species is said in the diagnosis to have neither subanal nor peripetalous fasciole. If this be correct, the species is not a Hemiaster, but must be transferred to the genus Epiaster.

The generic determination of this Echinoid may be considered doubtful by the French palœontologists who separate from Hemiaster all the Cainozoic forms. But apart from the disputed question of the validity of the new genera to which these species are referred, the affinities of H. planedeclivis are so distinctly with the Cretaceous group that it must be regarded as a truc typical Hemiaster.

planche XIV (extrait)

   
 
 

Bolbaster planedeclivis (Gregory,1890) - Miocène inférieur, Gambier limestone, Australie du Sud, 18 mm

 
 
 

 
 

Genre Holanthus  Lambert & Thiery, 1924

Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.505

Espèce type  Hemiaster hickmanni Koehler, 1914

An account of the Echinoidea (Echin. of the Indian Mus.), p.VIII, p.142 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Maastrichtien - Actuel

 
 
diagnose originale du genre par Lambert & Thiery
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.505
 

7° section : HOLANTHUS Lambert et Thiéry

Test plus ou moins renflé, sans sillon antérieur, avec très larges pétales pairs.

Type : H. hickmanni Koehler, 1622, p. 142, pl. 7, f. 4-10, de l'Océan indien.

 

 
 

Holanthus vadosus (Gregory,1891)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Gregory, 1891
The maltese fossil echinoidea, and their evidence on the correlation of the maltese rocks, p.27 [611]
 

Species 3. Hemiaster vadosus, n. sp. Plate II. fig. 6a–d.


     Diagnosis.—Shape--Well rounded, but with a slight tendency to become hexagonal. There is no notch in the anterior margin. The posterior margin is high, and nearly vertical. The greatest width is at a third of the length of the test from the anterior end. When seen from the side it appears high, and with tumid sides ; there is a slight depression below the anus. The highest point is close to the posterior margin ; thence there is a gentle slope forward to the steep, well-eurved anterior margin.

     Ambulacra : Petals broad, short, and but slightly depressed ; anterior ambulacrum narrow ; the depression disappears where crossed by the fasciole. The antero-lateral ambulacra are broad, shallow, and blunt ; one and a hall times as long as the postero­lateral. These are curved backward beside the raised posterior interradius.

     Interradii : The postero-lateral pair are wide near the apical system ; the corresponding portions of the antero-lateral pair are sharp, and bear coarser tubercles than elsewhere.

     Fasciole wide, distinct, and fairly regular in its course.

     Apical system excentric posteriorly ; three genital pores ; ethmophract, madreporite small and raised.

     Anus elongated, oval ; placed above a depression in the posterior margin. Anus just visible from above.

     Mouth strongly bilabiate.

     Dimensions

   

     Distribution.—Malta—Globigerina Limestone (beds b, &c.). Citta Vecchia—Nodule Seam No. 4, Fommer Reh.

     Remarks.—This pretty little species may be readily distinguished from Hemiaster scillae, which also occurs in the nodule seams, by the fact that in the latter species the apical system is slightly before the centre, the greatest width is across the same point, and that ,the greatest height is at some distance from the posterior margin. The measurements above quoted, especially those marked by an asterisk, bring out the principal points of difference ; but in addition to there there is the greater depression of the petals in H. scillae.

     Professor LOVEN has pointed out that the Echinoids that inhabit deep water have their petals less impressed than those that live in shallower seas. If this character can be relied on, then the zones on which this species occurs may mark periods of especial depression in the Maltese area. The species may, in fact, be the deep-sea representative or variety of H scillae. Apart from the other varieties, the difference in the petals seems quite of specific value. The species, however, helps to throw doubt on the advisability of classifying the Spatangoids into those with flush petals (Spatangidae, and those with depressed petals (Brissidae), as is at present done by some eminent foreign Echinologists. A character that may be independently acquired at any time by a mere migration to deeper water is not one that can be adopted as a family character.

     This species agrees more closely with Hemiaster gibbosus, A. Ag., than with any fossil species that I know. It differs from this deep-sea form in that this has the posterior margin more vertical, and the maximum width at the posterior end (see Pro­fessor A. AGASSIZ's figure, No. 6). As the apical dise is ethmophract, it belongs to Hemiaster even as limited by M. POMEL.

Planche II (extrait)

   
 
 

Holanthus vadosus (Gregory,1891)  - Lower Globigerina Limestone, Malte, 22 mm

 
 
 

 
 

Genre Jordaniaster  Neumann,1999

New spatangoid echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy and phylogenetic importance, p.176

Espèce type  Jordaniaster husseini Neumann,1999

ibid., p.176

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Cénomanien inférieur

 
 
diagnose originale du genre par Neumann,1999
New spatangoid echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy and phylogenetic importance, p.176
 

Genus Jordaniasler gen. nov.


Derivation of name: Jordan - from the Hashemite Kingdom of Jordan, and aster - star.
Type species'. Jordaniaster hussenii sp. nov.
Diagnosis: A medium-sized spatangoid with cordiform outline and a flat base. Frontal groove narrow, moderately deep, with a weak frontal sulcus. Posterior surface steep, truncate and slightly indented. Apical system tetrabasal, anterior of centre, ethmolytic; thus the madreporite separates the posterior genital plates but not the posterior ocular plates. Labral plate long. Plastron protamphisternous, the mid-sternal suture does not meet the labral plate. Paired petals narrow, equal in length, long, deeply depressed and remain open distally. Angle of posterior paired petals significantly narrower than anterior. lnconspicuous but complete peripetalous fasciole (parafasciole). No other fascioles. Primary tubercles on the aboral side small, undifferentiated and sparsely diskibuted.

 

 
diagnose originale du genre par Neumann,1999
New spatangoid echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy and phylogenetic importance, p.176
 

Jordaniaster husselni sp. nov.
(Pl. 1A-D; Fig. 2A-D)


     Syn: 1999, Micrasteridae indet. NEUMANN, p. 365, fig. 5, 8-12
 

Derivation of name: ln honour of King Hussein I of Jordan (1935-1999).
Types: Holotype MBE 2882.
 

Other Material studied: Apart from the holotype, only one specimen (CNC To005) was sufüciently well preserved for measurements. Three fragmented, distorted or otheruise imperfect specimens are also known.
Stratigraphical and geo raphical occurrence: Lower Cenomanian fossiliferous marls at Wadi Salihi near the town of Rumeimin, north of Amman. The marls belong to Member 2 of the Rumeimin Formation of the Ajlun Group which overlies the Lower Cretaceous Kumub-Sandstone (Locality 1 of BANDEL & GEys 1985). lt is associated with the regular echinoids Tetragramma vaiolare and Trochotiara moabitorum.
Diagnosis: As for the genus.
Description. Size and shape: A mediumsized spatangoid with a subcordiform outline. The two reasonably well preserved specimens are 55.1 mm and 43.5 mm in length and 48.6 mm and 39.4 mm in width (test width is 88.2 % and 90.5 % ofthe test length). ln height the tests are 26.5 mm and 24.4 mm (48.1 % and 56.1 % ofthe test length). The widest point of the test lies 35.7Vo (35.60/0) of the test length from the anterior border and the tallest point on the test posterior to the apical disc at 49% (53.7 o/o) of the test length from the anterior border. The test is slightly indented both anteriorly and posteriorly. The anterior ambulacrum is sunken, forming a moderately narrow and shallow frontal groove and the anterior margin is forming a weak frontal sulcus. The anterior interambulacral surfaces are flattish to slightly concave. The posterior interambulacrum forms a low crest behind the apical disc.
ln profile, the test is shallow and has a flat base and a flaftish top. The dorsal surface slopes relatively steeply anteriorly and continues with a smooth curve around the ambitus. To the posterior, the dorsal surface slopes in a much lower angle with a sharp break at the posterior surface. The posterior surface is steep, thus the periproct is not visible from above. The labral plate is long and narow, about 25.20Ä of the test length. The suture separating the succeeding stemal plates extends asymmetrically and does not meet the labral plate.
Apical system: The apical system is semiethmolythic, tetrabasal, compact and lies anterior of centre, 36.20lo (32.9%) from the anterior border. Genital plate 2 is considerably larger than the other genital plates and separates the two posterior ones. The posterior oculars remain in contact behind the madreporite. The apical disc is markedly sunken below the adjacent interambulacral zones.
Ambulacra: Petals are straight, deeply sunken and narrow but remain open distally. Anterior and posterior petals are nearly equal in length. The angle of the posterior paired petals is considerably narrower (45°) than that of the anterior petals which has an angle of 65'. Pores in the paired petals are elongate isopores, long, slit.like and equal in the inner and outer branches of the petals. The perradial channel between the two columns of petal pores is moderately narrow. The anterior ambulacrum is deeply sunken. Here, the  pores are slit.like, arranged en chevron and separated by a granule. There are 21 pores in each branch between the apical disc and the peripetalous fasciole. The bottom of the frontal groove is smooth. Derived subanalpores are found below the periproct but remain small and under-developed.
Peristome: The peristome lies marginally, 18.'lo/o (26.90/o) of the test length from the anterior border. lt is about one and a half time as broad as long and the labrum projects slightly into it. Phyllodal pores are welldeveloped. There are two phyllode pores in the anterior ambulacum, 4-5 in the lateral ambulacra and 3 in the posterior ambulacra.
Periproct: The periproct is small, oval and slightly pointed in outline with its long axis vertical. lts height is 3.3 mm and its width 2.6 mm. lts base is 50.2 o/o of the test height above the base of the test.
Fascioles and tuberculation: A narrow and inconspicuous, but complete fasciole runs beneath the petals. lt is developed as a parafasciole sensu NERAUDEAU et al. (1998). It includes some primary tubercles and shows
a progressive transition to the surrounding tuberculation. The fasciole is best developed at the distal ends of the paired petals. Aboral tubercles are very small and scattered. Miliary tubercles are abundant and densely packed between the primary tubercles. On the oral surface, lateroventral and plastron tubercles are larger, more densely packed and show areole enlargement towards the posterior. The periplastronal ambulacra are nearly smooth and covered with scattered small primary tubercles. Ambulacra on the oral surface are more or less smooth.

   


Remarks: ln some characters, Jordaniaster husseini resembles Palhemiaster comanchei (CLARK) from the Upper Albian of Texas as figured by Cooke (1946, pl. 32, fig.6, 7), but can be distinguished from this species by the more cordiform outline with a deeper frontal sulcus, the anterior position of the apical system, the narrower angle of the posterior paired petals and the complete peripetalous parafasciole. The posterior petals of Palhemiaster are shorter whereas the posterior and anterior paired petals of Jordaniaster are nearly equal in length. Moreover, the aboral tuberculation is much coarser and denser in Palhemiaster.

Planches 1 (extrait)

     
 
 

Jordaniaster husseini Neumann,1999

 
 
 

Jordaniaster husseini Neumann,1999  - Cénomanien, Hammamat Ma'In, Jordanie, 36 mm

 
 
 
 

Jordaniaster husseini Neumann,1999  - Cénomanien, Hammamat Ma'In, Jordanie, 32 mm

 
 
 

 
 

Genre Leiostomaster  Lambert, 1920

Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.163

Espèce type  Leiostomaster gentili Lambert, 1920

Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.163, désignation originale

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Sénonien - Actuel

Syn. 

  • Psephoaster McNamara, 1987, p.347 ; Espèce type P. klydonos McNamara, 1987, synonyme subjectif plus récent

 

 
 
diagnose originale par Lambert,1920
Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.163
 

Genre Leiostomaster Lambert

     Test renflé, presque subglobuleux, mais rostré en arrière, formé de plaques convexes, qui lui donnent un aspect bosselé assez particulier. Face supérieure haute, obliquement tronquée en arrière et terminée par un rostre qui résulte de la forte saillie terminale du plastron. Face inférieure convexe, un peu plus étroite en arrière. Aires interambulacraires formées de hautes plaques, faisant saillies entre les pétales. Apex excentrique en avant, à quatre pores génitaux. Pétales hétérogènes, les pairs courts et profondément excavés, rappelant ceux des Hemiasterinae pseudovivipares, avec zone interporifère tuberculeuse, les antérieurs droits, les postérieurs subflexueux, peu divergents ; pores allongés, assez espacés, non conjugués ; pores du pétale impair assez rapprochés ; péristome peu excentrique, très éloigné du bord, pentagonal, entouré d'une zone aréolaire d'apparence lisse, en réalité très finement vermiculé. Périprocte ovale, s'ouvrant très haut. Plastron étroit, saillant, amphisterne, dont les sternales sont très inégales, 2 plus petit et sans contact avec le labrum 1, dont la sépare 1', comme chez Lambertiaster. Tubercules crénelés, perforés, dont le cône repose sur un socle oblique, peu saillant, mais scrobiculés dans l'enceinte du fasciole péripétale et à la face inférieure. Radioles relativement assez longs, paraissant avoir recouvert les pétales pairs.

 

     Type : L. Gentili Lambert, recueilli par M. Gentil dans le Sénonien supérieur des environs de Mascara et retrouvé par M. Dalloni au Djebel Sourkaldjenone (Algérie). Une autre espèce, L. Bigoneti Cotteau (Hemiaster), aussi du Sénonien supérieur d l'Algérie.

     Ce genre Leiostomaster, en raison de la forme de son péristome, se place dans la sous-famille des Paleostomidae, mais il semble dériver plutôt des Hemiaster du groupe verrucosus (sous-genre Vomeraster que des premiers Paléostomes, comme Douvillaster. Ses rapports s'établissent donc surtout avec Lambertiaster de Paleostoma ; mais il se distingue du premier par ses pétales excavés et son fasciole circonscrivant l'extrémité des pétales, du second encore par ses pétales plus profonds et par son péristome aréolé.

 

 

 
 

Leiostomaster verrucosus (Coquand,1862)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Coquand,1862
Géologie et paléontologie de la région Sud de la province de constantine, p.327
 

288. - Hemiaster verrucosus H. Coq., Pl. XXXV, fig. 20 et 21.

     Long. : 24 mill. ; largeur : 23 mill. ; hauteur : 18 mill.

     Coquille ovale, presque aussi large que longue, très élargie et à peine sinueuse en avant, rétrécie et pyriforme en arrière, dont le grand diamètre transversal est au tiers antérieur ; dessus convexe, arrondi en avant, de là en pente déclive, arquée, s'élevant jusqu'en arrière du sommet où se trouve la partie la plus haute, puis s'abaissant jusqu'à l'aréa anale, suivant une ligne oblique, formant avec celle de la base un angle de plus de 60° ; dessous peu convexe, excavé autour de la bouche et se terminant en forme de poire vers la région anale ; bouche transverse ; anus ovale, acuminé à ses deux extrémités, ouvert à la partie supérieure d'une aréa peu prononcée ; ambulacres très inégaux, profondément creusés ; ambulacre impair droit ; ambulacres pairs, très inégaux ; les antérieurs deux fois aussi longs que les autres, arqués fortement en dedans, surtout les postérieurs, qui sont sinueux. Les zones sont égales en

 

largeur à l'intervalle qui les sépare. Les pores allongés sont par paires, non conjugués. Les plaques dont est formée la coquille sont polygonales, bombées dans leur centre, nettement séparées les unes des autres par des sutures profondes, et de plus, elles sont couvertes d'un nombre considérable de tubercules ronds et saillants, qui donnent à la surface extérieure l'apparence et la rudesse d'une peau de chagrin. Ce dernier caractère suffit pour distinguer cette espèce de tous les autres Hemiaster.

     Elle a été recueillie par M. Nicaise, au nord d'Aumale, dans l'étage rhotomagien.

 

 
 

Leiostomaster verrucosus (Coquand,1862)  - Coniacien, Huesca, Espagne, 16 mm

 
 
 
 

Leiostomaster verrucosus (Coquand,1862)  - Coniacien, Huesca, Espagne, 26 mm

 
 
 
 

Leiostomaster verrucosus (Coquand,1862)  - Coniacien, Huesca, Espagne, 29 mm

 
 
 

 
 

Genre Leymeriaster  Lambert & Thiery, 1924

Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.500

Espèce type  Hemiaster leymeriei Desor in Agassiz & Desor, 1847

Catalogue raisonné des échinides, p.122 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Cénomanien - Maastrichtien

 
 
diagnose originale du genre par Lambert & Thiery
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.500
 

2° section : leymeriaster Lambert et Thiéry

Test médiocrement renflé, à sillon peu profond et pétales pairs très inégaux, les postérieurs très courts.

Type : H. Leymeriei Desor, du Turonien, 1071, p. 232, pl. 875 (non Hébert).

 

 
 

Leymeriaster leymeriei (Desor,1855)

 
,
description de l'espèce par Cotteau
Paléontologie française, terrains crétacés, échinides irréguliers, t.VI, p.232
 

N° 2172 Hemiaster leymeriei, Desor., 1847.

Pl.875

     Hemiaster Leymeriei, Desor, 1847. Catal. rais., p. 122.

     Id. d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 270 ; étage 22e, n° 1176.

     Dimensions. Longueur totale, (10 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 05 centièmes ; hauteur, 72 centièmes.

     Coquille ovale, moins large que longue, élargie et il peine échancrée en avant, rétrécie et un peu acuminée ri arrière, dont la hauteur a les 72 centièmes de la lontueur, et dont le grand diamètre transversal se trouve presque au tiers antérieur. Dessus, convexe, arrondi en avant, de là s'élevant en s'arrondissant jusqu'en avant du sommet, on se trouve la plus grande épaisseur, puis s'ondulant jusqu'à l'aréa anale, trou finie obliquement et presque perpendiculairement. Le sommet est en avant de la moitié de la longueur. Les deux aires interambulacraires antérieures forment comme deux côtes saillantes convergentes. Le pourtour très-arrondi est près de la base. On remarque sur les aires interambulacraires latérales deux séries de légères saillies. Dessous peu convexe, creusé autour de la bouche, un peu renflé en toit à la partie médiane postérieure. Sillon antérieur très creusé près du sommet et s'effaçant au pourtour. Bouche transverse, fortement bordée, placée en avant des deux tiers de la longueur. Anus ovale, placé très-près du bord supérieur de l'aréa anale. Ambulacres très-inégaux, très-excavés. L'ambulacre impair placé dans le sillon antérieur ; les zones sont étroites, formées de pores obliques, séparées par une saillie. Ambulacres pairs, les antérieurs trois fois aussi longs que les autres, droits, fortement creusés, les zones sont égales en largeur à l'intervalle qui les sépare, pourvues de pores conjugués, allongés et distants. Les ambulacres postérieurs sont presque ronds, assez profonds. Les tubercules sont de trois sortes : très-espacés et petits en avant, très-serrés et petits sur les côtés et en arrière, très-gros en dessous. Le fasciole entoure de près les ambulacres latéraux ; mais nous n'avons pu le découvrir en avant.

 

     Rapports et différences. Voisine de l'H. similis par ses ambu­acres inégaux et par ses tubercules rapprochés en arrière, cette espèce s'en distingue nettement par moins de hauteur, par sa région antérieure plus haute, par sa plus grande épaisseur en avant du sommet au lieu de l'avoir en arrière.

     Localité. Nous avons recueilli cette espèce dans l'étage turonien de Saint-Christophe (Indre-et-Loire); et aux environs de Châtellerault (Vienne). M. Bourgeois l'a rencontrée à Ardus (Loir-et-Cher); M. d'Archiac, à Thaims et à Pons (Charente­Inferieure); M. Koechlin-Schlumherger, à Uchaux (Vaucluse).

     Explication des figures. Pl. 875, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus; fig. 2, la même, vue en dessous; fig. 3, la même? de profil ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche; fig. 5, le même, du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7, pores de l'ambulacre impair, grossis ; 1i g. S, pores de l'ambulacre pair antérieur, grossis. De notre collection.

planche 875 (extrait)

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1854, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.232
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b16431

spécimen MNHN.F.B16431

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) A. VADET

d'Orbigny, p. 232 pl. 875 fig. 1 à 9

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1889, Note sur les échinides crétacés recueillis par M. de Grossouvre, p.532
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01456

spécimen MNHN.F.J01456

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

gAUTHIER, p. 532 pl. 13 fig. 10

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & al., 1998, Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible homologies, p.327
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62614

spécimen MNHN.F.R62614

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

nERAUDEAU & al., p. 327 text-fig. 6

 

 

 
 

Leymeriaster leymeriei (Desor,1855)  - Cénomanien supérieur, Port-des-Barques, Charente Maritime, 17 mm

 
 
 

 
 

Leymeriaster eluvialis van der Ham,1995

 
 
diagnose originale de l'espèce par van der Ham,1995, p.153
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis, a new echinoid from the late Maastrichtian of NE Belgium and SE Netherlands

reproduit avec l'aimable autorisation de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique

 

Order Spatangoida CLAUS, 1876
Suborder Hemiasterina FISCHER in MOORE, 1966
Family HEMIASTERIDAE CLARK, 1917
Genus Hemiaster DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847
Subgenus Leymeriaster LAMBERT & TH1ÉRY, 1924

Original diagnosis : Test moderately inflated, with weakly depressed anterior ambulacrum and very unequal petals, the posterior ones being very ort.

Type species (original designation). Hemiaster leymeriei DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847

 

Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov.
Pls. 1 & 2; PI. 3, Figs. 1-5; Text-fig. 3.

1965 Hemiaster maestrichtensis, MEIJER, p. 23 (pars: Cr4 and Mb only).

1984 Hemiaster sp., VAN DER HAM, p. 175.

1985a Hemiaster sp., VAN DER HAM, p. 111.

1987 Hemiaster sp., VAN DER HAM et al., pp. 33, 37, pl. 2, fig. 2.

 

DERIVATIO NOMINIS: The trivial name refers to the 'vuur­steeneluvium', the flint-bearing eluvial deposit in SE Netherlands and NE Belgium from which the holotype, the paratypes and many other specimens were collected.

TYPES: NHMM 1993050 (P1. I; Pl. 2, Figs. 1, 2, 4, 6; Text-fig. 4a),` in the collections of the Natuurhistorisch Museum at Maastricht, is designated holotype. It consists of an internai flint mould and most of the external mould of the outer test surface in the surrounding flint. The specimen was collected by L. Indeherberge in the south­ernmost part of the CBR quarry near Lixhe, Belgium (5°39' E. Long., 50'45' N. Lat.; locality 9 in Text­fig. 2), from the 'Vuursteeneluvium' (flint eluvium), which, at the type locality, contains the flint residue of the upper part of the Lanaye Member (Gulpen Formation) and the base of the Maastricht Formation (Text-fig. 1; see FELDER, 1983), both of late Maastrichtian age (Belemni­tella junior Zone). The following specimens, ail from the same locality and the same deposit, were selected as paratypes: Defour coll. 1B, Indeherberge coll. 518, Meuris coll. 4, 5 (Pl. 3, Figs. 1-5) and Van der Ham coll. 544, 635.

DIAGNOSIS: Comparatively large leymeriasterid Hemiaster with bulging anterior side. Ambulacrum III with short, narrow adapical groove. Groove and petals bor­dered by raised interambulacral margins. Pore pairs in groove separated by tiny ridges that extend up to inter­ambulacral margins. Peripetalous fasciole indented be­tween anterior petals and ambulacrum III, crossing am­bulacrum III at end of groove.

DESCRIPTION: Test length (TL) up to 32-52 (average 41.5) mm; ambitus broadly obovate; width 97-106% TL, max­imum in anterior series of interambulacra I and 4; height 66-75% TL, maximum in adapical parts of interambula­cra 2 and 3. Apical system posterior of centre, ethmo­phract; genitals 1 and 4 almost separated (sexual dimorphism as to gonopore size absent). Keel in interambulacrum 5 rounded, moderately raised. Anterior side of test vertical and slightly concave to slightly convex at ambitus, bulging between ambitus and anterior groove. Posterior side vertical to slightly inclined anteriorly. Oral side slightly convex.

Ambulacrum III with a short, narrow groove adapically of fasciole; length of groove 20-23% TL, width 4.5-8% TL. Poriferous zones in groove with up to 16 pore pairs separated by tiny ridges that extend up to thickened raised, often slightly overhanging interambulacral mar­gins (Pl. 2, Fig. 6); each pore pair with a depressed interporal partition. Interporiferous zone 3-4 times wider than a single poriferous zone, densely covered with mili­ary tubercles.

Anterior petals strongly depressed, bordered by thickened raised interambulacral margins, much longer than posterior ones, making an angle of ca. 120°; length 41­48% TL, width 9-12% TL. Poriferous zones within a petal similar, but anterior one usually more flexed, up to 35 pore pairs in each (including 3-4 very small adapical ones); inner pore  rows with elliptical pores,

Text-fig. 3 - Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov. Camera lucida drawing of plating around peristome. Same specimen illustrated in Pl. 2, fig. 5.

   

Text-fig. 4 - Peripetalous fascioles, a: Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov. (Holotype), b: Hemiaster (Leymeriaste) maestrichtensis Schlüter, 1897 (after Meijer, 1955, fig.5)

 outer ones with subcircular pores, which lie against the raised inter­ambulacral margins; pores within a pair conjugate by a shallow elongate depression, the interporal distance being 2-3 times the pore length (of inner row pores). Interporiferous zone about as wide as a single poriferous zone, densely covered with miliary tubercles.

     Posterior petals strongly depressed, bordered by raised interambulacral margins, obovate, making an angle of ca. 80°; length 15-20% TL (= 34-42% of length of anterior petals). Poriferous zones flexed, up to 18 pore pairs in each.

     Peristome at ca. 28% TL from anterior side, about kidney-shaped, bordered by a low rim; width ca. 20% TL. Labrum protruding into peristome, with 4-5 primary tubercles; lateral-posterior extensions in contact with 2 complete and 1/10 to 4/7 of a third ambulacral plate of ambulacra I and V (44-50 mm TL; Text-fig. 3). Phyllode with 8-10 isopores in ambulacra II and IV, and 4-6 isopores in ambulacra I, III and V (2 in each first adlabral plate in I and V). Suture between plastronal plates not distinct in available material.

     Periproct high on posterior side, at ca. 37% TL from oral side, almond-shaped; length ca. 17% TL.

     Primary tubercle density 3-4 per mm2 in ambital zone, up to 9 per mm2 towards apical system, and ca. 1 per mm2 towards peristome. Tubercles scrobiculate; scrobicules tetragonal to hexagonal, closely packed in more or less distinct rows (Pl. 2, Fig. 3). Miliary tubercles occur in the petals, anterior groove and in adorai parts of ail ambula­cra, and mixed with small primaries in ambulacrum III between anterior groove and ambitus; miliary tubercles mixed with relatively large primaries (1-2 per mm2) occur on the labrum and on either side of ambulacrum III between ambitus and anterior groove. Scattered miliaries may be present on the adorai parts of ail interambulacra. Interambulacral plates often (especially in large tests) provided with a slightly raised 'centre'.

     Peripetalous fasciole (Text-fig. 4a; Pl. 2, Fig. 3) closely following petal margins, round anterior petals connecting the slightly raised areas of the adjacent interambulacral plates, between the raised areas often in shallow grooves, indented between anterior petals and ambulacrum III, making a ca. 90° angle between each anterior petal and the anterior groove and crossing ambulacrum III at end of the groove; width slightly larger at ail petal ends.

Comparisons

The subgenus Leymeriaster embraces species with sun­ken petals of which the posterior ones are much shorter than the anterior ones.

     LAMBERT & THIÉRY (1924) listed 18 species, while TANAKA (1984) added two more. Excluding a few very poorly known species, and transferring several others to the subgenus Bolbaster POMEL, 1869, NÉRAUDEAU (1990) distinguished four stratigraphical groups within the sub­genus Leymeriaster in the Cretaceous of NW Europe: 1. from the late Cenomanian of Aquitaine and Sarthe, France (e.g. H. (L.) similis d'ORBIGNY, 1855, p. 229, pl. 874, from the Cenomanian of Port-des-Barques, France), 2. from the early to middle Turonian of Touraine and Aquitaine, France (H. (L.) leymeriei DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847, p. 232, pl. 875, from the Turonian of Saint-Christophe, France), 3. from the late Turonian to Santonian of Aquitaine and Sarthe, France (e.g. H. (L.) nucleus DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847, from the early "Sénonien" of Thains, France, and H. (L.) moulinsanus d'ORBIGNY, 1855, p. 247, pl. 883, from the "Sénonien" of Royan, France), 4. from the Maastrichtian of Belgium and The Netherlands (H. (L.) maestrichtensis SCHUTTER, 1897. p. 30. pl. 2. figs. 3 & 4, from the "Kreide-Tufi' of Maastricht, The Netherlands, which, contrary to Néraudeau's statement, does not occur in Campanian deposits).

     H. (L.) eluvialis can be distinguished from ail other species of Leymeriaster by the very short narrow groove in ambulacrum III and by the raised interambulacral margins that surround the petals. The position of the fasciole is also different in H. (L.) eluvialis: close along the greatest part of the anterior edge of the anterior petals. In ail other species it crosses interambulacra 2 and 3 from the anterior ends of the anterior petals towards the groove in ambulacrum III (Text-fig. 4; see also NÉRAUDEAU, 1990, fig. 115).

     At first sight H. (L.) eluvialis may be confused with H. (L.) leymeriei, since this species also has a relatively short groove (about as long as the anterior petas). However, in H. (L.) eluvialis it is even shorter (about half as long as the anterior petals), and, in contrant, is bordered by raised, finely ridged interambulacral margins. H. (L.) eluvialis has a nearly vertical posterior side, whereas this is dis­tinctly inclined anteriorly in H. (L.) leymeriei.     Raised interambulacral margins along the groove, provided with tiny ridges originating between the pore pairs (Pl. 2, Fig. 6), occur also in H. (L.) maestrichtensis and probably also in H. (L.) moulinsanus (d'ORBIGNY, 1855, p. 247: "ambulacre impair ... formé de pores ovales, ... placés dans des fossettes spéciales"), but these two spe­cies can be easily distinguished from H. (L.) eluvialis by the long groove in ambulacrum 111, which extends from the apex beyond the ambitus (compare Pl. 3, Figs. 1-5 with Pl. 3, Figs. 6-10 and with d'ORBIGNY, 1855, pl. 885 respectively).

 

     Raised, finely ridged interambulacral edges along the groove are definitely absent in specimens of H. (L.) similis (from the late Cenomanian of Port-des-Barques, Charente-Maritime, France), H. (L.) leymeriei (from the early Turonian of Briollay, Anjou, France) and H. (L.) nucleus (from the late Turonian of the Vendée, France), according to detailed photographs of these species and material of H. (L.) leymeriei provided by D. Néraudeau). Raised, finely ridged edges is considered here as a derived character, and, consequently, its presence in H. (L.) eluvialis, H. (L.) maestrichtensis and H. (L.) moulinsanus may be regarded as an indication for close relationship between these three species. Also the shape of the labrum in H. (L.) eluvialis suggests close affinity to the maestrichtensis - moulinsanus group (compare Text-fig. 3 with MEIJER, 1955, fig. 4e).

As mentioned above, the very short narrow groove in ambulacrum III and the raised interambulacral margins round the petals are special characters of H. ( L.) eluvialis. A well-extended groove in ambulacrum III, if present, develops late in ontogeny in Hemiaster (MCNAMARA, 1987; NÉRAUDEAU, 1990, fig. 15). Therefore, the short narrow groove in H. (L.) eluvialis may be a paedomorphic trait. Since specimens of H. (L.) eluvialis are generally larger than specimens of H. (L.) maestrichtensis and probably also H. (L.) moulinsanus, the short narrow groove might be characterised as neotenic (sensu McNAMARA, 1986). The larger size of H. (L.) eluvialis might also explain the higher number of plates in ambulacra I and V in contact with the labrum (Text-fig. 3: 2.1-2.6 in H. (L.) eluvialis versus ca. 1.5 in H. (L.) maestrichtensis), as this number increases with size (NÉRALIDEAU, 1990, figs. 41b, 115). The raised, thickened interambulacral margins surrounding the petals may be considered a peramorphic trait, due to accelerated development of these parts in comparison to the non marginal areas of the interambulacra. Such a combination of paedomorphic and peramorphic features in H. (L.) eluvialis represents an example of dissociated heterochrony (see DAVID, 1989; McNAMARA, 1990; NÉRAUDEAU, 1990). Accepting the short groove as paedomorphic, and the raised, thickened interambulacral margins as peramorphic, it may be hypothesized that H. (L.) eluvialis evolved from the H. (L.) moulinsanus - H. (L.) maestrichtensis group.

Stratigraphical and biogeographical notes

While Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis occurs in the Gulpen and Maastricht Formations (Text-fig. 1: from the Lanaye Member to the Iower part of the Nekum Member), H. (L.) maestrichtensis is confined to the Maastricht Formation (Text-fig. 1: from the Emael Member to the uppermost part of the Meerssen Member). Both species are also known from the Kunrade Member (= eastern facies of lower Maastricht Formation up to base of Emael Member). The former is also known from flint eluvium that derives from the upper Lanaye Member to the base of the Maastricht Formation, the latter from younger flint eluviums that derive from the lower Maastricht Forma­tion (Emael Member?) at Elst (Text-fig. 2: locality 3) and from the middle Nekum Member in the Romontbos quarry (Text-fig. 2: locality 8). The ranges of H. (L.) eluvialis and H. (L.) maestrichtensis overlap in the upper Emael Member and the lower Nekum Member. The species co-occur near the Lava Horizon and in an unnamed fossil-trash level in the Iower Nekum Member. The range of H. (L.) eluvialis is confined to the Belemnitella junior Zone, that of H. (L.) maestrichtensis extends from the Belemnitella junior Zone into the Belemnella casimirovensis Zone of the upper Meerssen Member (ROBASZYNSKI et al., 1985).

     The first appearances of both species reflect different immigration phases. The first appearance of H. (L.) eluvialis in the late Maastrichtian of the Maastricht area coincides with a number of first appearances of other echinoid species. The stratigraphically oldest specimens of H. (L.) eluvialis are from the middle part of the Lanaye Member, between the flint layers 11 and 14 in the ENCI quarry (locality 13). At the same level in this quarry occur for the first time in the area: Nucleopygus scrobiculatus (GOLDFUSS, 1829), Hemipneustes oculatus COTTEAU, 1890, Hemipneustes striatoradiatus (LESKE, 1778) and Hemiaster (Bolbaster) prunella (LAMARCK, 1816). Oolopygus pyriformis (LESKE, 1778) and Catopygus fenestratus AGASSIZ, 1840 reappear, the former occurring also in the Vijlen Member (extremely rare; Felder coll., Natuur­historisch Museum, Maastricht), the latter also in the Vijlen Member (MEIJER, 1965) and in the Wahlwiller Bed at the base of the Lixhe Member (VAN DER HAM & VAN BIRGELEN, 1992).

     H. (L.) maestrichtensis enters the area in a later immigration stage, being found from the Lava Horizon (Emael Member, Romontbos quarry) onwards, often together with the common echinoids Faujasia apicalis (DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847) and Procassidulus lapiscancri (LESKE, 1778). These two species are also known from the flint eluvium of the CPL and CBR quarries, which represents older strata (Lanaye Member to base Maas­tricht Formation). They are, however, very rare in that deposit (3 and 1 or 2 specimens known respectively).

     BLESS (1991) described four different immigration phases of Tethyan elements in NE Belgium and SE Netherlands on the basis of belemnites, forams and ostracodes: 1. an early early Campanian phase, 2. a late early Campanian phase, 3. an early late Campanian phase, and 4. a late Maastrichtian phase. H. (L.) eluvialis and H. (L.) maestrichtensis belong to the last one. The pattern of first appearances of these species and the other echinoids mentioned above suggest that the late Maastrichtian immigration phase consists of two different subphases.

plates explanation

PLATE 1

Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov., holotype, NHMM 1993050 (ex Indeherberge coll. 200), internai mould in flint preservation, late Maastrichtian, eluvium, CBR quarry, Lixhe, Belgium.

Fig. I — Aboral side, x 1.5. Fig. 2 — Oral side, x 1.5. Fig. 3 — Anterior side, x 1.5.

Fig. 4 — Left lateral side, x 1.5. Fig. 5 — Aboral side, x 2.6.

PLATE 2

Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov.

Fig. I — Holotype, silicone rubber cast of external mould that surrounded the test now dissolved, aboral side (compare with PI. I, Fig. I), x 1.5.

Fig. 2 — Detail of aboral side of holotype, x 2.9.

Fig. 3 — Left anterior petal with surrounding fasciole. Van Birgelen coll. 262, late Maastrichtian, Kunrade Member, Winthagen, The Netherlands, x 2.8.

Fig. 4 — As Fig. 1, oblique anterior view of petals and groove in ambulacrum III, x 2.9.

Fig. 5 — Silicone rubber cast of external mould of oral surface, showing tuberculation, peristome (with folded margin) and isopores (compare with Text-fig. 3). Paratype, Indeherberge coll. 518, late Maastrichtian, eluvium, CBR quarry, Lixhe, Belgium, x 2.

Fig. 6 — As Fig. 1, oblique lateral view, showing petals and groove in ambulacrum III; note the 'fossettes spéciales' (arrow) extending from the outer pores up to interambulacrum 3 margin, x 3.9.

PLATE 3

Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov. compared with Hemiaster (Leymeriaster) maestrichtensis SCHLÜTER, 1897.

Figs. l-5 — H. (L.) eluvialis, paratype, Meuris coll. 5, internai mould in flint preservation, late Maastrichtian, eluvium, CBR quarry, Lixhe, Belgium, x 1.5.

Fig. I — Aboral side.

Fig. 2 — Oral side.

Fig. 3 — Anterior side.

Fig. 4 — Left lateral side.

Fig. 5 — Posterior side.

Figs. 6-10 — H. (L.) maestrichtensis, Van der Ham coll. 543, internai mould in flint preservation, late Maastrichtian, Maastricht Formation, eluvium middle Nekum Member (see Text-fig. 1), Romontbos quarry, Eben, Belgium, x 1.5.

Fig. 6 — Aboral side.

Fig. 7 — Oral side.

Fig. 8 — Anterior side.

Fig. 9 — Left lateral side.

Fig. 10 — Posterior side.

planches 1 à 3

 
 

Leymeriaster eluvialis van der Ham,1995  - Berga, barcelone, Espagne, Maastrichtien, 23 mm

 
 
 
 

Leymeriaster eluvialis van der Ham,1995  - Berga, barcelone, Espagne, Maastrichtien, 23 mm

 
 
 

 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)

 
 
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.229
 

N° 2172 Hemiaster similis, d'Orb., 1854.

Pl.874

     Dimensions. Longueur totale, 25 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 94 centièmes ; hauteur, 80 centièmes.

     Coquille ovale, moins large que longue, un peu hexagone, élargie et un peu échancrée en avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur a les 80 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal se trouve un peu en avant de la moitié. Dessus très-convexe, arrondi an avant, de là s'élevant graduellement jusqu'à l'aréa anale, tronquée obliquement. Le sommet est environ au centre, mais n'est pas le point le plus élevé, puisque c'est le bord supérieur de l'aréa anale. Le pourtour est arrondi, et sa grande convexité est près de la base. Dessous peu convexe, un peu creusé autour de la bouche, et un peu convexe sur la région médiane postérieure. Sillon antérieur peu creusé auprès de la bouche, mais l'étant de plus en plus en dessus en approchant du sommet. Bouche transversale, sinueuse en arrière, pourvue d'un fort bourrelet tout autour ; elle est placée en avant des deux tiers antérieurs de la longueur.  Anus ovale placé à la partie supérieure de l'aréa anale, très-près du dessus. Ambulacre impair, placé dans un sillon, à méplat au milieu ; ses zones sont étroites, formée de pores ronds par paires obliques, placées dans une partie creusée, ovale. Ambulacres pairs très-inégaux, les antérieurs très-longs, droits, très-creusés à méplat au fond, les côtés déclives, formés de zones égales, larges comme l'espace qui les sépare, pourvues de pores transverses, ovales, conjugués. La paire postérieure est très-courte et n'a pas le tiers de la longueur des antérieures. Les tubercules sont petits, très-serrés en dessus, plus gros et plus espacés en dessous. Le fasciole cerne de près les ambulacres ; il forme un triangle large et tronqué en avant, acuminé en arrière.

     Rapports et différences. Cette espèce se trouve avec l'H. Bufo, mais elle s'en distingue très-facilement : par sa forme plus ovale, par ses ambulacres plus creusés et à méplat au milieu, par les ambulacres pairs postérieurs très-courts, et enfin par un aspect extérieur très-différent donné par les tubercules serrés par lignes en dessus, au lieu d'être très-écartés et épars. Ce dernier caractère surtout est on ne peu plus tranché.

 

     Localité. Elle est spéciale à notre 20e étage, ou étage cénomanien. Nous en avons recueilli quatre exemplaires à Villers-sur-Mer (Calvados), avec l'espèce précédente ; 50 au port des Barques (Char.-Infér.), et un à Fumel (Lot-et-Gar.).

     Explication des figures. Pl. 874, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, en dessous ; fig. 4, profil dans le sens longitudinal ; fig. 5, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, la même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres plus grossis ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair très-grossis ; fig. 9, une partie de la zone des ambulacres pairs antérieurs ; fig. 10, une plaque du dessus pour montrer la forme particulière des tubercules. De notre collection.

planche 874 (extrait)

   
 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1854,  Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.229
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62549

spécimen MNHN.F.R62549

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 229 pl. 874 fig. 1 à 10

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1889, Note sur les échinides crétacés recueillis par M. de Grossouvre., p.531
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01490

spécimen MNHN.F.J01490

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Gauthier, p. 531 pl. 13 fig. 9

 

 

 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)  - Cénomanien, Charente Maritime, 27 mm

 
 
 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)  - Cénomanien, Charente Maritime, 28 mm

 
 
 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)  - Cénomanien, Charente Maritime, 24 mm

 
 
   
 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)  - Cénomanien supérieur, Vendée, 20 mm

 
 
 
 

Leymeriaster similis (d'Orbigny,1854)  - Cénomanien, Maine et Loire, 29 mm

 
 
 

 

Genre Mecaster  Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides fossiles, p.42

Espèce type  Hemiaster fourneli Deshayes in Agassiz & Desor, 1847

Catalogue raisonné des échinides, p.16 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Cénomanien - Maastrichtien

 
 
diagnose originale du genre par Pomel

Classification méthodique et genera des échinides fossiles, 1883, p.42

 

     Mecaster. Ovoïde, déprimé, émarginé en avant, tronqué en arrière ; apex subcentral, à madréporide intercalé aux génitales postérieures. Ambulacre antérieur simple dans un sillon évasé ; les pétales subégaux déprimés, à pores en fissure, droits. Fasciole péripétale sinueux, unique. Péristome labié antérieur ; périprocte au haut d'une aréa postérieure. Tubercules dorsaux épars. Espèces crétacées : M. Fourneli, M. Verneuilli, M. cubicus, M. saulcyanus, M. batnensis, etc., qui étaient des hemiaster, pour les auteurs.

 

 
 

Mecaster ameliae (Peron & Gauthier,1878)

 
 
diagnose originale  de l'espèce par Peron & Gauthier
Echinides fossiles de l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.109
 

Hemiaster Ameliae, Peron et Gauthier, 1878.

Pl.III, fig. 7-11.

Dimensions du plus grand exempl. : Long. 45 mill. Larg., 43 mill. Haut., 30 mill.
Exemplaire moyen :  - 36 - 36 - 26

     Espèce de taille variable, en général assez grande, parfois presque arrondie et légèrement polygonale, parfois subcordiforme, médiocrement élevée ou même déprimée. Dessus convexe s'inclinant un peu vers l'avant. Aire interambulacraire postérieure ordinairement carénée et saillante entre le sommet et l'aire anale, sans méplat ni dépression : de rares exemplaires font cependant exception à ce sujet. La plus grande hauteur est en arrière du sommet apical. Face postérieure tronquée presque verticalement. Dessous très plat, à peine un peu renflé dans la région médiane postérieure.

     Sommet central. Appareil apical trapézoïde, granuleux, petit. Plaque madréporiforme peu développée ; pores oviducaux s'ouvrant au milieu d'une légère saillie conique.

     Ambulacre impair situé dans un sillon assez profond, continu, échancrant assez fortement l'ambitus, s'élargissant du sommet au pourtour. Il est composé de deux lignes de pores disposés par paires assez serrées, petits, arrondis, très peu obliques, et séparés par un granule assez fort.

     Ambulacres pairs allongés, un peu sinueux, les postérieurs médiocrement divergents, toujours assez larges et profonds, quoique avec des variations très sensibles sous ce rapport ; pétaloïdes, bien circonscrits, les postérieurs égaux aux 7/9 des antérieurs. Zones porifères larges et séparées par un intervalle tantôt plus étroit, tantôt un peu plus étendu que l'une d'elles, d'apparence lisse et régulier. Pores petits, très distants l'un de l'autre, inégaux dans la même paire, le pore externe moins grand que l'autre et ovale ; le pore interne un peu allongé et acuminé. Ils sont reliés dans chaque paire par un long et grêle bourrelet qui passe au milieu de la plaquette ambulacraire, très apparent, un peu oblique par rapport à la direction de l'ambulacre. Ce caractère très accentué, et conservé même dans les exemplaires usés, donne aux pétales ambulacraires une physionomie toute particulière, qui fait reconnaître l'espèce à première vue (1).

     Péristome assez grand, assez fortement labié, à fleur du test, situé à un peu moins du quart antérieur de la longueur. Il est de forme ovale, avec sinus rentrant à la partie postérieure.

     Périprocte ovale ou arrondi, non acuminé aux extrémités, situé assez haut dans l'aire anale.

     Tubercules inégaux, petits, clair-semés, un peu plus gros auprès du sommet, augmentant très peu de volume à l'ambitus et même à la face inférieure. Granules assez rares, très petits, peu visibles, irrégulièrement disséminés.

     Fasciole péripétale étroit, peu apparent, légèrement sinueux sur les côtés passant très haut à la partie antérieure.

     Nous ferons encore pour cette espèce la même observation que pour les deux précédentes, c'est-à-dire que les nombreux individus que nous avons entre les mains nous ont présenté des variations assez accentuées relativement à la forme générale, à la profondeur et à la largeur des ambulacres. Elle a cependant un ensemble de caractères bien constants qui permettent de ne jamais la confondre avec une autre.

 

     Rapports et différences. - L'espèce la plus voisine de l'Hem. Ameliae est l'Hem. Nicaisei, que nous venons de décrire. La première se distingue facilement de l'autre par son interambulacre impair ordinairement bien caréné à la partie supérieure, non aplati comme dans l'Hem. Nicaisei, par son dessous plus plat, son sillon antérieur plus profond, les pores de l'ambulacre impair plus serrés, moins obliques, et surtout enfin par la disposition des pores des ambulacres pairs, très petits relativement, très éloignés et reliés par un bourrelet étroit et saillant. Ce caractère ne se retrouve à un tel degré dans aucun des nombreux Hemiaster d'Algérie que nous connaissons.

     Localité. - L'Hemiaster Ameliae se rencontre dans le terrain cénomanien d'Aumale à deux niveaux différents : dans la zone à Hem. Aumalensis et dans la zone à Radiolites Nicaisei. Il est à remarquer que les individus de ces deux gisements diffèrent légèrement entre eux, et en général ceux de la dernière zone ont les ambulacres plus profonds et plus étroits. Les autres caractères d'ailleurs si accentués de cet oursin étant bien identiques, nous ne pouvons voir là que des variétés du même type.

     L'Hem. Ameliae a  été également recueilli à Berouaguiah par M. Thomas, et au Djebel-Guessa par MM. Nicaise et Le Mesle. Nous l'avons reconnu dans la collection de l'Ecole des Mines à Paris, où il est indiqué comme espèce nouvelle.

     Collections Coquand, Peron, Gauthier, Cotteau, Le Mesle, Thomas, Ecole des Mines.

     Explication des Figures. - Pl. III, fig. 7, Hemiaster Ameliae, vu de côté ; fig. 8, face sup. ; fig. 9, face inf. ; fig. 10, aire ambulacraire grossie ; fig. 11, sommet ambulacraire grossi.

 

(1) Le dessinateur n'a pas fait ressortir assez nettement ce caractère dans la figure 10 de la pl. III.

planche III (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & al., 1993, Les échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert oriental et central (Sahara algérien), p.295
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r55388

spécimen MNHN.F.R55388

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Neraudeau & al., p. 295 pl. 4 fig. I et J

 

  

 

 
 

Mecaster ameliae (Peron & Gauthier,1878) - Cénomanien, région de Maktar, Tunisie, 36 mm

 
 
 
 

Mecaster ameliae (Peron & Gauthier,1878) - Cénomanien, région de Maktar, Tunisie, 30 mm

 
 
 

 
 

Mecaster arnonensis Neumann,1999

 
 
diagnose originale du genre par Neumann,1999
New spatangoid echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy and phylogenetic importance, p.176
 

Mecaster arnonensis sp. nov.
(Pl. 1E-L; Figs. 3A-E,4)


Derivation of name: From the Valley of Arnon, the biblical name of Wadi al Mujib.
 

Types: Holotype MBE 2883, Paratype MBE 2884.
 

Other material studied: Apart from the type-specimens, 18 tests from Wadi al Mujib, Jordan (CNC HeO12-He026 and 3 specimens from the W. Maidorn collection, without  inventory number) were measured for the biometric analysis. ln addition, 4 specimens were also collected.
 

Stratigraphical and geographical occurrence: Santonian (Khurayj Limestone Formation). Yellowish dolomitic marls exposed in roadcuts on the northern slope of Wadi al Mujib, 3 km south of the town Dhiban (governorate of Karak), Jordan. The species occurs together with Mecasfer foumeli var. latigrunda, Mecaster saulcyi, Nucleolites Iuynesi and Cardiaster moabiticus.
 

Diagnosis: An ovoid to cordiform, highly inflated Mecasfer with a steep and high anterior and a rounded posterior. Tallest part of test anterior of centre. Apical system central or anterior of centre. Madreporite dividing posterior genital and ocular plates. Petals long, subparallel and faintly sunken. Peristome pentagonal, subcentral. Labrum long, plastron small, inflated. Mid-sternal suture meets the labrum centrally.
 

Description. Size and shape: Test ovoid to subcordiform in outline, indented in front, truncated anteriorly. Tests range in length from 17.6 mm to 50.8 mm. Average test width is 92.1 % of the test length (n=19) (Fig. 4) with the broadest part in the middle of the test. Test height ranges trcm 72.1 o/o to 92.4 % of the test length (Average test height 83%, n=18). ln smaller specimens the posterior is rounded from above and only slightly truncated. ln larger specimens, the posterior is squarely truncated and slightly concave at the region of the periproct. The periproct is slightly visible from above. ln profile, the test appears globose, with a highly inflated rounded base. The aboral surface is also rounded, due to the inflated interambulacra. and it slopes gradually to the posterior. The highest part of the test is formed by the pronounced keels of the adapical interambulacra 2 and 3 and lies just anterior of the apical disc. Posteriorly, the aboral surface continues in a gentle curve to the posterior surface which dips nearly vertically. The anterior is very high and steep and inward sloping in most specimens (fi9. 3E).
 

Apical system: The apical disc is broader than long and lies anteriorly, 3245 o/o of lhe test length from the anterior border (mean = 39%, n=17). lt is tetrabasal and ethmolytic. The posterior ocular plates are well separated by the madreporite, which is markedly inflated. Genital plate 4 is separated from the madreporite by ocular plate V and genital plate 3. Genital pores on either side are close together. ln some specimens genital pores are relatively large, but are significantly smaller in other specimens. NEMUDEAU (1993) points out, that gonopore diameter of North African Mecaster species varies significantly according to the individual size. He observed sexual dimorphism in several globular species of North European hemiasterids (thus females have larger gonopores than males) but could not detect dimorphism for North African Mecasfer species. However, among the material studied, few specimens possess an apical system well enough preserved to be used for biometric analysis.


Ambulacra: Petals are subequal in length, moderately sunken and open distally. The anterior petals extend to the ambitus, the posterior petals are somewhat shorter. Pores are elongate isopores, the perradial channel is relatively broad and smooth.

The anterior ambulacrum is broad, sunken and the anterior margin indented. The groove extends towards the peristome. Pore-pairs are partitioned isopores, relatively small and densely arranged between the apical disc and the peripetalous fasciole. The floor of the groove is densely covered with miliaries and secondary tubercles. There are 41 (29) porepairs in adapical amb lll between the apical disc and the peripetalous fasciole at a test length of 46 (37) mm. (two specimens examined).


Peristome: The peristome is pentagonal in outline and slightly sunken. lt opens 28-43% of the test length from the anterior border (mean = 34%, n=14). Phyllodal pores are very small and poorly developed. There are 2-3 phyllode pores in the anterior ambulacrum, 3-4 in the lateral ambulacra and 2-3 in the posterior ambulacra. The labral plate is nonlabiate and does not project into the peristome. The labrum is relatively long (26% of the test length in the holotype). The midstemal suture meets the labral plate nearly centrally.
 

Periproct: The periproct is situated high on the posterior surface, in a concave posterior truncation. lt is just visible from above lts base is 41.6-65.4% (mean = 48%, n=13) of the test height above the base of the test. lt is small, ovoid in outline with its long axis vertically. No enlarged subanal pores were observed.
 

   


Fascioles: There is a well-developed peripetalous fasciole which is broadest beneath the anterior petals and lies ambitally or even a little bit deeper around the anterior part of the test. There is a marked kink in its course behind the anterior petals.


Remarks: No other Cretaceous Mecaster species shows such a globose test profile as Mecaster arnonensrs. Other inflated Mecaster species are Mecaster africanus (COQUAND) from the Turonian of Algeria and Brasil and Mecaster semicavatus (PERON & GAUTHIER) which occurs in the Turonian throughout North Africa (NERAUDEAU et al. 1993). M. arnonensis can be distinguished from both species by following characters:


. Anterior even steeper, not rounded.
. Steeper posterior, periproct only slightly visible from above.
. Adapical surface roundish or sloping backward, not flattish.
. Madreporite separates posterior genital plates and posterior ocular plates.
. The periproct is pentagonal in outline, not subtriangular as in M. aficanus and the position is even more central.
. The mid-sternal suture meets the labrum nearly centrally not as far to the right as in M. africanus.
 

Planche 1 (extrait)

       
   
  fig.F-I

MBE2883

fig.J-L

MBE2884

 
 
 

Mecaster arnonensis Neumann,1999 - Santonien, Wadi al Mujib, Jordanie, 26 mm

 
 
 
 

Mecaster arnonensis Neumann,1999 - Santonien, Wadi al Mujib, Jordanie, 35 mm

 
 
 

 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Coquand
Géologie et paléontologie de la région sud de la province de Constantine, 1862, p.248
 

220. - Hemiaster batnensis H. Coq., Pl. XXVI, fig. 6, 7, 8.

     Long. : 55 millim. ; larg. : 88/100 ; haut. : 46/100.

     Coquille oblongue, arrondie et sinueuse en avant ; polygonale, à angles très-obtus sur les côtés, coupée verticalement en arrière et légèrement sinueuse à l'aire anale, dont le plus grand diamètre transversal est en avant du sommet ambulacraire.

     Dessus assez plat, arrondi de l'avant au sommet ambulacraire, presque droit de ce sommet au périprocte, plus arrondi transversalement. Le sommet ambulacraire en avant de la moitié. Le pourtour au tiers de la hauteur. Dessous uniformément convexe, avec des dépressions ambulacraires peu marquées, celles des ambulacres pairs antérieurs plus marquées.  Le sillon ambulacraire impair se prolongeant jusqu'au péristome. Derrière le péristome existe un renflement qui semble faire suite à la convexité latérale de la coquille.

     Péristome transverse au quart de la longueur, bordé en arrière d'une forte lèvre. Périprocte ovale, acuminé fortement à ses deux extrémités, placé très-haut au sommet d'une aire anale triangulaire, lancéolée vers le bas et légèrement concave du haut en bas. Ambulacre impair, placé dans un sillon très-large, à excavation douce se prolongeant jusqu'au péristome, formé de deux zones très-étroites, séparées par un intervalle assez large, formées de pores petits, ronds, disposés obliquement par paires, les inférieurs supérieurs aux extérieurs, rapprochés, et séparés par un tubercule. Ambulacres pairs inégaux, les antérieurs un peu plus larges que ses postérieurs, légèrement flexueux, formés de zones porifères inégales, séparées par un intervalle un peu plus étroit que leur largeur : chaque zone formée de pores allongés, disposés horizontalement par paires ; tubercules inégaux, légèrement plus gros en dessous. Fasciole péripétale.

 

     Cette espèce a des ressemblances avec le Periaster Fourneli et surtout avec l'H. Verneuilli. Elle diffère du premier, par l'absence du sillon latéral distinctif du genre, par sa forme plus aplatie, ses ambulacres beaucoup moins creusés et par les sinuosités de l'avant et de l'arrière bien moins concaves : du second, par sa plus grande taille, son aire anale plus sinueuse, mais moins élevée, son périprocte toujours acuminé et enfin par sa largeur moindre relativement à sa longueur.

     Je l'ai recueillie à Batna, à Tébessa et à Kenchela dans l'étage mornasien.

     Fig. 6. Individu de grandeur naturelle, vu par le sommet.

     Fig. 7. Le même, montrant sa face inférieure.

     Fig. 8. Le même, vu de côté.

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & al., 1998, Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible homologies, p.328
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62615

spécimen MNHN.F.R62615

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Neraudeau & al., p. 328 text-fig. 7

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & al., 1993, Les échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert oriental et central (Sahara algérien), p.294
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r55387

spécimen MNHN.F.R55387

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Neraudeau & al., p. 294 pl. 4 fig. H

 

 

 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 37 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 32 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 43 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 52 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 29 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 30 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 32 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 32 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 33 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 33 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 35 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 40 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 50 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 41 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 42 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Maroc, 46 mm

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Ozina, Maroc, 60 mm

spécimen de grande taille

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Ozina, Maroc, 68 mm

spécimen de grande taille

 
 
 
 

Mecaster batnensis (Coquand,1862) - Cénomanien, Ozina, Maroc, 95 mm

spécimen géant

 
 
 

 
 

Mecaster cubicus Desor in Agassiz & Desor, 1847

 
 
diagnose originale de l'espèce par Desor in Ag. & Desor
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.18
 

cubicus Desor. t T 6. Espèce allongée, renflée, et presque carrée.

          Var. complanata. - T 12.

             Terr. crét. d'Egypte (Lefebvre). - Mus. Paris.

 

Mecaster cubicus Desor in Agassiz & Desor, 1847 - Cénomanien, Hammamat Ma'in, Jordanie, 34 mm

 
 

Mecaster cubicus Desor in Agassiz & Desor, 1847 - Cénomanien, Jordanie, 40 mm

 
 
 

 
 

Mecaster gabrielis (Peron & Gauthier,1878)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Peron & Gauthier
Echinides fossiles de l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.116
 

Hemiaster gABRIELIS, Peron et Gauthier, 1878.

Pl.IV, fig. 9-12.

Le plus grand exempl. connu. Long. 35 mill. Larg., 34 mill. Haut., 23 mill.
Type d'Aïn-Baïra .  .  .  .  . - 26 - 26 - 17
Individu large et déprimé .  . - 32,5 - 33 - 19

     Espèce assez déprimée, aussi large que longue, dont la plus grande hauteur est en arrière du sommet et la plus grande largeur en avant, mais au milieu de la longueur. Dessus un peu convexe et incliné vers la partie antérieure en pente très douce. L'arête de l'interambulacre impaire n'est ni carénée, ni cependant déprimée. Pourtour très peu anguleux, échancré très sensiblement par le sillon de l'ambulacre impair. Partie postérieure assez rétrécie et coupée par une area étroite et allongée. Dessous légèrement convexe, avec plastron peu saillant.

     Sommet excentrique en arrière. Appareil apical assez peu étendu. Plaques génitales petites, sauf celle qui porte le corps madréporiforme, lequel est relativement grand. Pores oviducaux petits et ronds.

     Ambulacre impair logé dans un sillon assez large, long et peu profond, quoique formant au pourtour une sinuosité très sensible. Les paries de pores y sont assez espacées ; les pores allongés de plus en plus à mesure qu'ils s'éloignent du sommet, inégaux, les externes étant un peu plus longs que les internes ; ils sont disposés en chevrons, et dans les exemplaires bien conservés, on voit un granule entre les pores. La profondeur du sillon est partout uniforme. L'aire interporifère est large et très granuleuse ; on y distingue même un commencement de rangée oblique et régulière de trois ou quatre gros granules se détachant de chaque paires de pores.

     Ambulacres pairs peu profonds, assez allongés, inégaux, les postérieurs n'excédant pas les deux tiers des antérieurs. Les deux ambulacres antérieurs font entre eux un angle très ouvert (108°) ; et il s'ensuit que les ambulacres opposés par le sommet forment avec eux un angle peu sensible, et parfois se trouvent presque sur la ligne qui les prolongerait. Zones porifères de médiocre largeur, séparées par un intervalle d'apparence lisse et assez étroit. Pores allongés, acuminés à l'extrémité interne, conjugués par un léger sillon. Les paires de pores sont séparées par une ligne de petits granules espacés qu'on ne distingue bien que sur les exemplaires suffisamment conservés.

     Péristome assez fortement labié, ovale transversalement, au cinquième antérieur de la coquille, dans une légère dépression. Périprocte petit, ovale, non acuminé, situé assez haut sur l'area postérieure.

 

     Tubercules fins en général, mais inégaux et se confondant parfois avec les granules, qui sont eux-mêmes assez serrés, très petits et homogènes.

     Fasciole péripétale large, assez apparent, très peu sinueux sur les côtés et à l'arrière.

     Rapports et différences. - l'Hemiaster Gabrielis, par sa forme subarrondie, par son sommet excentrique en arrière, ses ambulacres peu profonds et très divergents, par les pores de l'amublacre impair assez allongés et très obliques, se distingue facilement de ceux que nous avons déjà décrits. En le comparant avec l'Hem. Batnensis de même taille, on voit qu'il n'a jamais la forme quadrangulaire de ce dernier ; il a aussi les ambulacres bien moins profonds et plus divergents, le sillon antérieur plus évasé, et les pores de l'ambulacre impair différents.

     Localité. - Cette espèce a été recueillie dans les couches cénomaniennes de Batna, où elle est assez abondante, et également au gisement d'Aïn-Baïra, au sud de Sétif, où elle se trouve avec les mêmes espèces, et où elle est aussi assez commune.

     M. Louis Lartet l'a trouvée également en Palestine, dans l'étage cénomanien, accompagnée de la même faune qu'en Algérie.

     Collections Peron, Gauthier, Cotteau, Jullien.

     Explication des figures. - Pl. IV, fig. 9, Hemiaster Gabrielis, vu de côté ; fig. 10, face sup. ; fig. 11, face inf. ; fig. 12, aire ambulacraire grossie.

planche IV (extrait)

   
 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cotteau, Peron & Gauthier, 1878, Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage Cénomanien, fasc. 4, t. 1, p.116
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01329

spécimen MNHN.F.J01329

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, Peron & Gauthier, p. 116 pl. 4 fig. 9 à 11

 

 

 
paratype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cotteau, Peron & Gauthier, 1878, Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage Cénomanien, fasc. 4, t. 1, p.116
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06304

spécimen MNHN.F.J06304

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, Peron & Gauthier, p. 116 pl. 4 fig. 12

 

 

 
 

Mecaster gabrielis (Peron & Gauthier,1878) - Cénomanien, Charente Maritime, 30 mm

 
 
 

 
 

Mecaster latigrunda (Peron & Gauthier,1880)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Peron & Gauthier
Echinides fossiles de l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et considérations sur leur position stratigraphique, 1880, p.69
 

Hemiaster Latigrunda, Peron et Gauthier, 1880.

Pl.V, fig. 1-5.

Periaster Fourneli (pars.), Coquand, Mém. de la Soc. d'émul. de la Prov., t. II, pl. XXVI, fig. 15-16 (exclus les autres).

Long. 12 mill. Larg., 12 mill. Haut., 9 mill.
- 28 - 26 - 18
- 43 - 42 - 29

     Espèce  d'assez grande taille, plus ou moins élevée, polygonale, fortement anguleuse, profondément échancrée en avant, rétrécie et tronquée verticalement en arrière. Face supérieure inégale et tourmentée, toujours brusquement déclive en avant, plus ou moins inclinée en arrière, avec carène interambulacraire généralement aiguë. Le point culminant est au sommet apical, qui est excentrique en avant.

     Appareil apical médiocrement développé, court et élargi. Les pores oviducaux sont très rapprochés d'arrière en avant, mais écartés dans le sens de la largeur. Les plaques génitales sont en contact et serrées l'une contre l'autre ; les pores ocellaires peu éloignés ; le corps madréporiforme, petit, mais saillant, occupe le centre.

     Ambulacre impair logé dans un sillon large et profond. Zones porifères assez fortement écartées, formées de pores subvirgulaires, séparés dans chaque paire par un renflement granuliforme très saillant. L'espace intermédiaire est occupé par une granulation fine et homogène, sans tubercules, sauf vers la partie inférieure.

     Ambulacres pairs très longs et très larges, logés dans des sillons profonds, les postérieurs à peine plus courts que les antérieurs. Les zones porifères ont jusqu'à trois millimètres de largeur. Pores allongés, acuminés à la partie interne, chaque paire étant séparée par un petit bourrelet qui porte une rangée de granules. L'espace interporifère, quoique plus étroit qu'une des zones, est encore assez étendu ; il est à peu près lisse, sauf de rares granules microscopiques.

     Péristome à fleur du test, petit, placé à peu près au quart antérieur de la longueur totale, arrondi en avant, bordé en arrière d'une lèvre médiocrement saillante.

     Périprocte ovale, à peine acuminé, placé au sommet d'une area évidée, large et montrant quelques nodosités sur les bords.

     Fasciole péripétale sinueux, passant aux extrémités des ambulacres, très près du bord à la partie antérieure, relevé et anguleux au-dessus du périprocte.

     Tubercules peu développés à la face supérieure, nombreux et irrégulièrement disséminés, plus gros et plus clairsemés en dessous. Granules très abondants, formant des cercles autour des tubercules.

     Rapports et différences. - L'Hem. latigrunda a souvent été confondu dans les collections avec l'Hem. Fourneli, dont on le regardait comme une variété exagérée. Nous-mêmes avons longtemps hésité à ce sujet ; mais les recherches de M. Durand, à Laghouat, nous ont procuré, et abondamment, des exemplaires de tous les âges, depuis huit millimètres de longueur jusqu'à la plus grande taille. Le type est parfaitement constant et offre à tout âge les mêmes différences avec la forme normale de l'Hem. Fourneli. L'Hem. latigrunda a toujours la face supérieure moins horizontale et souvent beaucoup plus élevée ; il présente à cette partie une courbe très prononcée, presque abrupte en avant, déclive en arrière et fréquemment avec une pente accentuée ; les aires ambulacraires sont bornées par

 

une carène plus saillante au-dessus des sillons profonds et larges où s'étendent les longues zones porifères ; le pourtour est beaucoup plus anguleux, plus entamé par le sillon antérieur. L'appareil apical est constamment moins large, moins développé, et les pores ocellaires sont moins éloignés des plaques génitales. Les autres détails, comme la longueur et la largeur des ambulacres, la disposition des pores, sont ceux de l'Hem. Fourneli ; mais nous n'hésitons plus à séparer spécifiquement les exemplaires qui nous occupent, depuis que nous avons pu constater la persistance des caractères distinctifs dans les individus les plus jeunes comme dans les plus âgés. Dans le jeune âge, entre exemplaires de même taille appartenant à chaque espèce, la physionomie est encore plus différente que dans les grands individus.

     On peut aussi comparer notre nouvelle espèce à l'Hem. latisulcatus (ou Periaster), Desor, du terrain nummulitique d'Egypte. Cette dernière espèce, que nous ne connaissons que par le moule en plâtre T. 8, présente un aspect qui n'est pas sans analogie avec l'H. latigrunda, par suite de l'énorme largeur des sillons ambulacraires ; mais elle est moins allongée, plus élargie, plus déprimée, et la face supérieure est moins tourmentée, les carènes interambulacraires étant moins saillanges.

     Localité. - Tébessa, Laghouat (Tizigrarine), Krenchela, Batna (un exemplaire douteux). M. Coquand, qui a recueilli cette espèce sur place à Tébessa, la met dans son étage mornasien ; nous croyons aussi que la couche qui la renferme à Laghouat est inférieure au vrai sénonien. Nos renseignements sont moins précis pour Krenchela.

     Etage turonien. - Assez abondant.

     Collections Coquand, Peron, Cotteau, Gauthier, Jullien, Durand.

     Explication des Figures. - Pl. V, fig. 1, Hemiaster latigrunda, de la coll. de M. Jullien, vu de côté

 

planche V (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1885,  Sur quelques échinides monstrueux appartenant au genre Hemiaster, p.260
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01441

spécimen MNHN.F.J01441

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Gauthier, p. 260 pl. 7 fig. 5

 

 

 
 

Mecaster latigrunda (Peron & Gauthier,1880) - Turonien, région de Tebessa, Algérie, 44 mm

 
 
 

 
 

Mecaster luynesi (Cotteau,1869)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau
Notice sur les échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée pendant son voyage avec le duc de Luynes, 1869, p.535
 

     Hemiaster Luynesi, Cotteau (n. Sp.) - Cette espèce que je considère comme nouvelle offre assurément quelque ressemblance avec certaines variétés renflées et à aires ambulacraires profondes de l'H. Fourneli ; elle s'en éloigne cependant par son ambitus peu anguleux, ses aires ambulacraires plus excavées et formées de zones porifères plus larges, son sommet un peu plus excentrique en avant, ses aires interambulacraires plus saillantes près du sommet et donnant à la face supérieure un aspect plus égal et plus renflé, son péristome moins transverse et plus éloigné du bord. Ce dernier caractère surtout est constant et ne permet pas de confondre les deux espèces.

     Loc. Schihan (Ammonitide).

 

fig. in texte, p.534 (extrait)

   
 
 

Mecaster luynesi (Cotteau,1869) - Cénomanien, Jordanie, 20 mm

 
 
 

 
 

Mecaster lusitanicus (de Loriol,1888)

 
 
diagnose originale de l'espèce par de Loriol
Recueil d'études paléotologiques sur la faune crétacique du Portugal, volume II, description des échinodermes, 1888, p.100
 

Hemiaster lusitanicus, P. de Loriol, 1888

Pl.XIX, fig. 1-7.

Dimensions

Longueur........................................................ 35 à 54 mill.
Largeur, par rapport à la longueur.................... 0,86 à 0,90
Hauteur, par rapport à la longueur.................... 0,54 à 0,62

     Test ovale, allongé, arrondi et légèrement échancré en avant, rétréci, tronqué, et un peu évidé en arrière. Face supérieure ordinairement très déprimée, plus ou moins déclive en avant, parfois très peu, ou même pas du tout, jamais beaucoup. L'apex se trouve presque toujours sur l'aire postérieure impaire qui est ordinairement un peu plus relevée que les autres. Les aires interambulacraires antérieures paires sont étroites et assez renflées, presque autant que l'impaire, et légèrement carénées ; cette carène, vers le milieu de la longueur, se change en un méplat étroit et assez accusé ; les deux aires interambulacraires postérieures paires ne sont, ni très rétrécies, ni renflées à leur origine. Face inférieure régulièrement convexe, un peu renflée, mais nullement carénée sur le plastron, excavée autour du péristome. Pourtour arrondi et renflé.

     Appareil apical notablement excentrique en arrière, aux 56 ou 58 centièmes de la longueur de la face supérieure. Les pores génitaux sont bien ouverts, et très rapprochés ; les postérieurs un peu plus écartés que les antérieurs. Plaque génitale droite-antérieure occupée entièrement par le corps madréporique ; celui-ci ne dépasse pas les plaques postérieures qu'il sépare largement ; les trois autres plaques génitales sont peu étendues. Les plaques ocellaires triangulaires et fort petites.

     Ambulacre antérieur impair relativement court ; chacune de ses zones porifères compte de 26 à 32 maires de pores, suivant la taille ; les pores sont un peu obliques et séparés, dans chaque paire, par un petit granule. Le sillon est creusé assez profondément à son origine avec des parois coupées droit, il s'évase bientôt considérablement en diminuant e profondeur, il échancre le bord très largement, mais peu profondément, et se continue, assez distinct, jusqu'au péristome. Le fond du sillon est couvert d'une granulation extrêmement fine, mais non sériée ; vers le milieu de la longueur apparaissent, en outre quelques petits tubercules.

     Ambulacres antérieurs pairs longs, larges, pas très creusés, légèrement sinueux, assez divergents, très graduellement élargis jusque près de l'extrémité. Les zones porifères postérieures sont droites, les antérieures un peu flexueuses, et arquées à leur extrémité. Dans les exemplaires de taille moyenne, on compte 41 à 44 paires de pores dans chaque zone porifère ; ces dernières ont à peu près la même largeur que l'espace interporifère, elles sont quelquefois un peu plus larges. Chaque paire est séparée par une série de granules, et il en existe de très petits, semés dans la zone interporifère. A la face inférieure, ils sont très peu déprimés, et comptent six à sept paires de pores apparents de chaque côté, près du péristome. Les ambulacres postérieurs pairs sont beaucoup plus courts que les antérieurs, n'ayant que 26 à 28 paires de pores pour chaque zone porifère ; ils sont, en outre, plus étroits, et moins creusés ; leur divergence est exactement la même.

     Péristome assez éloigné du bord, semilunaire, très peu ouvert, masqué en grande partie par une lèvre large, mince, un peu arrondie en avant, et repliée sur les côtés, elle ne s'avance pas en pointe au milieu de l'ouverture, mais elle la cache dans toute sa largeur.

 

     Périprocte ovale, allongé, ouvert tout au sommet de la face postérieure qui, dès l'extrémité de la carène de l'aire interambulacraire impaire, est tronquée obliquement, avec une large area sub-anale bien marquée, évidée, sans être limitée par une série de nodosités.

     Fasciole péripétale étroit, serrant de près les extrémités des ambulacres pairs, mais très peu sinueux, coupant les aires interambulacraires postérieures paires, suivant une ligne légèrement concave en dedans.

     Tubercules très petits et assez serrés à la face supérieure, plus développés autour des ambulacres et au pourtour, assez volumineux et écartés à la face inférieure, serrés et inégaux sur le plastron.

     Variations. - J'ai eu entre les mains de nombreux exemplaires, mais je n'ai observé que des modifications de peu d'importance ; quelques variations dans la largeur et la hauteur relatives ainsi que le montrent les dimensions données, la déclivité de la région antérieure un peu plus sensible dans certains individus que dans d'autres, la saillie un peu plus forte de l'aire interambulacraire impaire, ou des aires interambulacraires antérieures paires, telles sont les seules variations que j'ai à signaler, et elles ne sont jamais très accentuées.

     Rapports et différences. - Cette espèce est bien caractérisée. Elle peut-être rapprochée de l'Hemiaster batnensis, mais elle s'en distingue sans peine par son appareil apical plus excentrique en arrière, ses ambulacres postérieurs pairs proportionnellement bien plus courts et plus divergents, sa face postérieure coupée plus obliquement et évidée par l'area ous anale. Dans l'Hem. Fourneli, dont la forme générale est analogue, les ambulacres sont tous beaucoup plus creusés, les pairs notablement plus larges et plus longs, surtout les postérieurs. On ne peut le confondre avec l'Hem. scutiger, Forbes. Les caractère de ses ambulacres, sa forme allongée, le distinguent de l'Hem. Meslei auquel il ressemble, sous certains rapports, mais qui est, en outre, bien plus échancré sur le bord antérieur.

     Localités. - Olival près Ourem. - Nazareth, Barcoiço, N. O. de Sargento Mor. - Alcantara. - Monte Serves.

     Rothomagin.

planche XIX (extrait)

   
 
 

Mecaster lusitanicus (de Loriol,1888) - Cénomanien supérieur, Portugal, 17 mm

 
 
 

 
 

Mecaster meghilensis (Lambert,1931)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert
Notice sur les échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée pendant son voyage avec le duc de Luynes, 1869, p.535
 

Macraster meghilensis Lambert.

Pl. IV, fig. 6, 7.

     Espèce mesurant 29 mm. de longueur, sur une égale largeur et 16 mm. de hauteur, large, polygonale, sinueuse en avant, rétrécie en arrière, à sillon évasé, peu profond et carène postérieure assez saillante ; face supérieure subconique à flancs déclives et interambulacres saillants ; apex très excentrique en avant, carré ; pétaleimpair assez large, formé de pores obliques et même allongés, en chevron ; pétales pairs très larges, droits, très longs ; face postérieure limitée à l'aréa sous-anal ; face inférieure plane et péristome subpentagonal, peu éloigné du bord ; périprocte arrondi, ouvert à l'extrémité de la carène. Tubercules assez saillants, inégaux, épars dans une fine granulation ; pas de fasciole ; c'est à peine si l'on observe à l'extrémité des pétales postérieurs quelques granules plus petits et plus serrés.

     Trois individus sur quatre ont été confondus par Gauthier avec l'Hemiaster Heberti Coquand (Epiaster) et regardés comme des individus adètes de cette espèce, dont la forme générale est peu différente, mais qui se distingue par son péristome labié et la disposition des pores de son pétale impair.

 

     L'espèce est voisine du M. silvaticus Lambert de l'Aptien de Aïn Akial, mais en diffère par son apex plus excentrique en avant et ses pétales pairs encore plus larges, les postérieurs beaucoup plus longs. Chez M. Roberti Lambert, du Vraconnien espagnol, la forme est plus arrondie, les bords sont plus renflés ; le sillon antérieur est plus atténué ; les pétales pairs, surtout les postérieurs, sont sensiblement moins longs

     Localités : Djebel Meghila, Djebel Semama ; Etage Cénomanien.

planche IV (extrait)

   
 
 

Mecaster meghilensis Lambert,1931 - Cénomanien, Tunisie, 34 mm

 
 
 
 

 
 

Mecaster pseudofourneli (Peron & Gauthier,1878)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Peron & Gauthier
Echinides fossiles de l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.113
 

Hemiaster pseudofourneli, Peron et Gauthier, 1878.

Pl.IV, fig. 5-8.

Dimen. du plus grand exempl. : Long. 33 mill. Autre exemplaire, 9 mill.
-               - - 31 - 18
-               - - 23 - 29

     Coquille épaisse, renflée, subglobuleuse, légèrement polygonale au pourtour, rétrécie à l'avant et à l'arrière, un peu moins large que longue, dont la plus grande largeur est à peu près au milieu. Dessus assez élevé, convexe, avec interambulacres saillants, le postérieur peu caréné. Les test forme une courbe assez régulière du sommet à l'area anale, et le point culminant se trouve au milieu de cette courbe. Pourtour peu sinueux en avant ; troncature postérieure presque verticale. Dessous fortement convexe, avec plastron interambulacraire saillant.

     Sommet à peu près central. Appareil apical petit, presque carré ; les plaques génitales sont peu développées en largeur, le corps madréporiforme petit, les pores oviducaux grands, très rapprochés, les postérieurs un peu moins que les antérieurs.

     Ambulacre pair logé dans un sillon plus étroit que les autres, assez excavé, ne s'élargissant que progressivement à partir du sommet, et ne formant au pourtour, où il est superficiel qu'une sinuosité peu profonde. Les zones porifères sont composées de pores petits, arrondis ou un peu ovalaires, rapprochés dans chaque paire et séparés par un renflement granuliforme. Les paires sont assez distinctes, et l'intervalle qui sépare les zones est granuleux.

     Ambulacres pairs allongés, pétaloïdes, profonds, amincis près du sommet et s'élargissant peu à peu, les postérieurs à peu près aussi longs que les antérieurs. Zones porifères larges, composées de pores égaux, allongés, réunis par un léger sillon, et dont chaque paire est séparée de l'autre par une rangée parallèle de petits granules visibles seulement dans les exemplaires bien conservés.

     Péristome assez petit, ovalaire ou subpentagonal, situé dans une légère dépression du test.

     Périprocte arrondi, non acuminé, situé à la partie supérieure d'une area plane et circonscrite par des nodosités.

     Tubercules petits partout, plus clair-semés et un peu plus gros à l'ambitus. Ils sont distinctement crénelés et perforés. Granules très fins, abondants, disséminés irrégulièrement.
     Fasciole péripétale apparent, légèrement sinueux à l'arrière et sur les côtés.

     Rapports et différences. - Nous avons été fort embarrassés pour fixer d'une manière certaine les limites de cette espèce. Autour du type que nous avons adopté viennent se grouper une foule de variétés dont quelques-unes s'accentuent tellement, qu'elles semblent demander une autre désignation spécifique. Des caractères communs réunissent toutes les divergences ; et si, au premier aspect, on est tenté de séparer certains individus, un examen plus attentif les fait rattacher au type normal.

     L'Hem. pseudofourneli se distingue de l'Hem. Batnensis par sa forme renflée, moins rectangulaire, son sommet plus en avant, ses ambulacres moins inégaux, son périprocte plus arrondi, ses pores conjugués. Il n'atteint d'ailleurs jamais, à beaucoup près, la taille de cette espèce.

 

     Des différences aussi nombreuses et de même valeur séparent cette espèce de notre Hem. Gabrielis. Elle est beaucoup plus élevée que ce dernier et plus anguleuse. Les ambulacres sont plus égaux et plus profonds, l'ambulacre impair bien plus étroit, l'appareil apical bien moins large, enfin la partie postérieure est tronquée plus verticalement et le périprocte est plus grand et plus rond.

     L'espèce dont notre Hem. pseudofourneli se rapproche le plus paraît être l'Hem. Fourneli, Deshayes, que nous rencontrerons dans les étages supérieurs. Dans une étude sur les environs d'Aumale, l'un de nous (1) avait même rapporté à ce type spécifique quelques exemplaires recueillis dans cette localité et qu'il lui paraissait difficile de séparer de certaines variétés de l'Hem. Fourneli. Les matériaux considérables que nous avons recueillis depuis nous ont permis de reconnaître des différences bien constantes et qui se retrouvent dans les individus de localités éloignées. Il nous paraît donc aujourd'hui nécessaire de séparer ces deux espèces.

     L'Hemiaster Fourneli, comme toutes les espèces représentées par un nombre énorme d'individus, présente des variétés infinies, parmi lesquelles il en est qui se rapprochent plus ou moins de notre nouveau type. Toutes cependant ont toujours l'ambulacre impair plus large, plus évasé, s'élargissant plus brusquement à peu de distance du sommet. L'appareil apical est beaucoup plus élargi et en même temps raccourci dans la longueur, le sommet est moins central, le périprocte non arrondi et plus ovale ; la granulation différente. Nous reviendrons d'ailleurs en détail sur ces différences quand nous décrirons cette espèce.

     Localité. - L'Hemiaster pseudofourneli ne paraît être commun dans aucun des gisements assez nombreux que nous connaissons, si ce n'est à Bou-Saada, où on le trouve dans plusieurs zones. A Aumale, c'est dans les couches supérieures de l'étage cénomanien, dans notre zone à Epiaster Henrici, que nous l'avons rencontré. Nous en avons recueilli également quelques rares individus à Batna et à Aïn-Baïra. M. Jullien nous en a communiqué de bons exemplaires provenant des marnes rhotomagiennes de Krenchela ; enfin M. Coquand l'a rapporté de Tenoukla, et, l'ayant déjà distingué des espèces voisines, l'avait classé dans sa collection sous le nom de Hem. Schloenbachi.

     Explication des figures. - Pl. IV, fig. 5, Hemiaster pseudofourneli, vu de côté ; fig. 6, face sup. ; fig. 7, face inf. ; fig. 8, aire ambulacraire paire grossie.

 

(1) Peron, Bull. de la Soc. géol., t. XXIII, 1866.

planche IV (extrait)

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Amard & al., 1981,  Etude stratigraphique et paléontologique du Crétacé supérieur et Paléocène du Tinrhert-W et Tademaït-E (Sahara algérien), p.97
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r05312

spécimen MNHN.F.R05312

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Amard & al., p. 97 pl. 16 fig. 24 à 27

 

 

 
 

Mecaster pseudofourneli (Peron & Gauthier,1878) - Cénomanien, Tunisie, 30 mm

 
 
   
 
   
 

Mecaster pseudofourneli (Peron & Gauthier,1878) - Cénomanien, Tunisie, 33 mm

 
 
   
      peristome denticulé  
 
   

 
   
 

Mecaster saulcyanus (d'Orbigny,1854)

 
 
   
diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.258
   

 N° 2189 Hemiaster Saulcyanus, d'Orb., 1854.

Pl. 890.

     Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 60 centièmes.

     Coquille déprimée, un peu anguleuse, plus longue que large, montrant en avant un profond sinus et deux larges facettes prononcées, en arrière un peu rétrécie, avec deux facettes latérales, et la partie postérieure tronquée et même sinueuse. La hauteur a les 60 centièmes de l'ensemble, et le grand diamètre transversal est au tiers antérieur. Dessus peu convexe, obtus et surbaissé en avant ; de ce point s'élevant en pente déclive jusque près du sommet, qui est excavé ; la courbe se relève de nouveau et se continue en pente jusqu'à l'aréa anale coupée obliquement. Le sommet est environ au milieu ; le pourtour obtus offre sa plus grande saillie à la base. Dessous très-plat, excavé autour de la bouche, à peine renflé à la région médiane postérieure, où se voient, en arrière, quelques saillies coniques. Sillon antérieur très-large et profond partout. Bouche transverse, placée en avant des trois quarts antérieurs. Anus ovale longitudinalement, placé à la partie supérieure d'une large aréa bordée de saillies. Ambulacre impair aussi large que les autres ; zones assez larges, formées de paires de pores obliques, séparées par une saillie ; les pores sont allongés et inégaux. Ambulacres pairs presque égaux, très-larges, très-profonds et presque droits, dont les zones sont plus larges que leur intervalle. Les pores sont inégaux bien plus longs en dehors, tous très-allongés, reliés entre eux par un sillon. On remarque au-dessus de chaque paire une ligne de petits tubercules. Les tubercules sont très-petits et très-écartés à la surface de la coquille ; ils sont bien plus gros en dessous. Le fasciole est large et presque marginal autour de la coquille, arrondi en avant et en arrière, sinueux sur les côtés.

 

     Rapports et différences. Par sa forme déprimée, par ses longs ambulacres peu inégaux, cette espèce se rapproche de l'H. cubicus, mais elle est bien plus déprimée ; à ambulacres et sillon bien plus larges ; sa bouche est moins antérieure, son dessous plus plate et tous les détails différents.

     Localité. M. de Saulcy, à qui la science doit des travaux si importants sur le Levant, a recueilli cette espèce au mont Liban. Nous la croyons du 22e étage sénonien ou de la craie blanche, d'après les Ammonites rencontrées dans les mêmes couches.

     Explication des figures. Pl. 890, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté opposé ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7, zone de l'ambulacre impair grossie ; fig. 8, zone de l'ambulacre pair antérieur grossie. De notre collection.

 

planche 890 (extrait)

   
 
   
syntypes, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in d'Orgigny, 1854,  Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6 , p. 258

in Devries, 1960,  Note sur Hemiaster saulcyi, d'ORBIGNY, p.7

 
   

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62489

spécimen MNHN.F.R62489

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 258 pl. 890 fig. 1 à 8

Devries, p. 7 pl. 1 fig. 9 et 10 pl. 3 fig. 6 à 8

 

 

 
   
 

Mecaster cf. saulcyanus (D'Orbigny,1854) - Cénomanien, Nord Amman, Jordanie, 23 mm

 
 
   
 
   
 

Mecaster cf. saulcyanus (D'Orbigny,1854) - Cénomanien, Nord Amman, Jordanie, 30 mm

 
 
   
 
   

 
   
 

Mecaster scutiger (Forbes,1850)

 
 
   
diagnose originale de l'espèce par Forbes in Sharpe,1850, p.198
On the secondary rocks of Portugal
   

Brissus scutiger. Pl.-XXV. fig. 5.

B. (Brissopsis) testâ cordatâ, tumidâ, supernè subdepressâ, areâ anali couvexâ, declivente, lateribus prominentibus, posticè rotundato-truncatâ, ambulacris antero-lateribus lanceolatis impressis, postero-lateralibus ovatis-oblongis, areâ post-orali triangulari.

     Breadth 11/12 inch ; length l1/12 inch ; height 8/12 inch.

     The outhne of this Brissus is cordate, truncate posteriorly, tumid at the sides. The true apex is nearly central, and from that point the back declines gradually in front and rises suddenly posteriorly, but the rise is very brief, and then there is a gradual gently curved declension to the oval, not very large anus. The hinder extremity is truncated steeply with a slight obhquity. The ambulacra are placed in gentle, but conspicuous depressions, all equally deep. The anterolateral ones T\idely diverge, the postero-laterals but slightly comparatively. In the former there are about thhty pairs of pores in each row, in the latter about twentv-four. The former are broadlv lanceolate, the latter oblong. All are surrounded by a very slightly sinuated fasciole inclosing a shield-like space. The surface of the test is covered with scattered tubercles

 

surrounded by rings of granules ; the interspaces are minutely granulated. The subanal fasciole is indistinct and distant from the anus. The post-oral spinous space is broadly triangular.

     This handsome species is from the upper beds of hippurite limestone, of the valley of Alcantara, near Lisbon.

planche XXV(extrait)

   
 
   
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & Courville, 1997, Cenomanian and Turonian echinoids from Nigeria, p.842
   

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r55292

spécimen MNHN.F.R55292

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Neraudeau & Courville, p. 842 text-fig. 6-10

 

 

 
   
 

Mecaster cf. scutiger (Forbes,1850) - Cénomanien, cuenca, Espagne, 14 mm

 
 
   
 
   
 

Mecaster scutiger (Forbes,1850) - Cénomanien, Jordanie, 36 mm

 
 
   
 

 

Mecaster subtilis (de Loriol,1888)

 
diagnose originale de l'espèce par de Loriol
Recueil d'études paléontologiques sur la faune crétacique du portugal, volume II, Echinodermes, p.106

hemiaster subtilis, P. de Loriol, 1888

Pl. XXI, fig. 1-3

Pl. 890.

D i m e n s i o n s

Longueur................................................   31 à 35 mill.

Largeur, par rapport à la longueur.............   0,90

Hauteur, par rapport à la longueur.............   0,64 à 0,66

 

     Test largement ovale, presque également rétréci en avant et en arrière, arrondi et échancré en avant, tronqué et un peu évidé en arrière. Face supérieure relativement peu élevée quoiqu'assez renflée, pas plus déclive en avant qu'en arrière, presqu'uniformément et assez fortement convexe. L'aire interambulacraire postérieure impaire est un peu plus relevée que les autres et assez carénée. Les quatre autres, paires, sont également rétrécies et un peu saillantes au sommet ; les deux postérieures présentent un méplat assez sensible, limité par de légères nodosités. Face inférieure presque plane, légèrement renflée sur le plastron. Pourtour arrondi et renflé. L'apex est très excentrique en arrière, sur la carène postérieure.

     Appareil apical un peu enfoncé entre les aires interambulacraires, un peu excentrique en arrière. Le corps madréporique sépare les deux plaques génitales postérieures sans les dépasser. Les quatre pores génitaux sont très rapprochés, ceux de la paire postérieure plus écartés l'un de l'autre ; tous sont entourés d'un cercle de granules.

     Ambulacre impair dans un sillon large, profond, évasé, creusé dès l'origine et échancrant fortement le pourtour. Les deux zones porifères, composées de 24 paires de pores, sont fort écartées l'une de l'autre ; les pores sont très petits et séparés, dans chaque paire, par un granule très saillant ; au delà des zones porifères régulières les paires de pores sont très écartées et presque imperceptibles ; une légère dépression reçoit, à la face inférieure, l'ambulacre impair. Le fond du sillon est couvert de granules d'une finesse extrême, parfaitement homogènes, et très régulièrement disposés en séries transverses, deux sur chaque plaque ; aux deux tiers en avant de la longueur du sillon, ces séries deviennent moins régulières, et on voit apparaître quelques tubercules épars. Les ambulacres pairs ne sont ni très larges, ni très longs, relativement étroits, mais logés dans des sillons profonds et évasés. Les antérieurs, pas très divergents, relativement, ont leurs zones porifères antérieures un peu arquées ; ils ont trente neuf paires de pores très rapprochées, les premières à peine perceptibles ; l'espace interporifère, un peu plus large que l'une des zones porifères, parait lisse, mais il est, en réalité, couvert d'un chagrin à peine perceptible à un fort grossissement. Les ambulacres postérieurs, un peu moins divergents, et légèrement courbés, ont trente trois paires de pores.

 

     Péristome petit, semilunaire, éloigné du bord, pourvu, en arrière, d'une lèvre étroite, très saillante.

     Périprocte ovale, allongé, étroit, ouvert assez haut, à l'origine d'une area un peu évidée, bordée de légers bourrelets, et un peu oblique.

     Fasciole péripétale assez large, serrant de près les extrémités des ambulacres, et n'entrant que légèrement dans les aires interambulacraires postérieures paires.

     Tubercules de la face supérieure petits, épars ; on en voit quelques uns sur les aires interambulacraires antérieures paires, qui sont notablement plus développés que les autres ; il s'en trouve aussi dans les sillons ambulacraires, au dessus des zones porifères. Au pourtour, les tubercules sont bien plus volumineux dans la région antérieure ; ils sont assez forts et serrés sur le plastron. Toute la surface intermédiaire est occupée par une granulation d'une finesse extrême et très serrée.

     Rapports et différences. - Cet Hemiaster, dont je connais quelques bons exemplaires, se distingue de l'Hem. lusitanicus que l'on rencontre dans la même localité, par son ensemble moins déprimé, sa région antérieure plus rétrécie, son bord antérieur échancré plus profondément par le sillon, ses ambulacres pairs moins inégaux, moins longs, les postérieurs moins divergents et courbés, les antérieurs avec leurs zones porifères antérieures moins sinueuses, enfin par son appareil apical plus central. Il ressemble un peu à l'Hem. Chauveneti, Péron et Gauthier, mais il est moins profondément échancré en avant, sa face supérieure est moins renflée, ses ambulacres antérieurs pairs sont moins divergents et moins droits.

     Localité. - Monte Serves.

     Niveau à Ostrea pseudo-africana.

planche XXI (extrait)

   
 

Mecaster subtilis (de Loriol,1888) - Cénomanien, Somolinos, Guadalajara, Espagne, 18 mm

 

 

Mecaster syriacus (Conrad in Lynch,1852)

 
diagnose originale de l'espèce par Conrad, in Lynch, 1852
Description of the fossils of Syria collected in the Palestine expedition, p.212

Holaster.- Agassiz.

     Holaster Syriacus, Pl. 1, fig. 2.  Cordate, widely truncated posteriorly ; anterior side of disk very oblique ; canal wide and profound ; ambulacral areas deeply impressed ; posterior paie of ambulacra, short and obtuse ; posterior side of disk carinated in the middle ; anus large, suboval, distant from the basal line ; mouth transverse, suboval.

     Local.: Mount Lebanon.

planche 1 (extrait)

   
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Neraudeau & al, 1993, Les échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert oriental et central (Sahara algérien), p.294

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r55386

spécimen MNHN.F.R55386

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Neraudeau & al., p. 294 pl. 4 fig. F et G

 

 

 

Mecaster syriacus (Conrad in Lynch,1852) - Cénomanien, al adasiyah bei na ur, Jordanie, 35 mm

 
 
   
 
 

Mecaster syriacus (Conrad in Lynch,1852) - Cénomanien, Jordanie, 36 mm

 
 
 
 

Mecaster syriacus (Conrad in Lynch,1852) - Cénomanien, Hammamat Ma'In, Jordanie, 33 mm

 
 
 

 
 

Genre Palhemiaster  Lambert, 1916

Description des échinides des terrains néogènes du bassin du Rhône, p.155

Espèce type  Palhemiaster peroni Lambert, 1916

Ibid. , p.160 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Aptien - Albien

 
 
description/discussion du genre par Lambert, 1920
Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.159
 

Genre Palhemiaster LAMBERT, 1916
Palhrmioster Lambert : Sur l'existence de l'étage Valengien, p. 71; 1916,
Mémoires de la Société Académique de l'Aube, t. LXXX
 

     Test de moyenne taille, subpolygonal, un peu plus long que large, subtronqué et plus rétréci en arrière qu'en avant, échancré par un sillon antérieur peu profond, qui remonte jusqu'à l'apex et s'atténue vers le péristome. Face supérieure renflée, avec larges pétales droits, déprimés et
aires interambulacraires saillantes vers l'apex. Face inférieure subpulvinée, avec péristome excentrique en avant, subpentagonal, sans saillie du labrum. Face postérieure étroite, au sommet de laquelle s'ouvre un périprocle ovale. Apex compact, à quatre pores génitaux et ocellaires externes. Pétales hétérogènes chez le jeune, mais tendant à s'harmoniser chez l'adulte, par suite de la variabilité de l'impair, composé d'abord de pores ronds, séparés par un granule ; les pores externes s'allongent ensuite un peu ; ceux des rangées internes subissent plus tard une modification analogue et, chez l'adulte, le pétale impair ne diffère plus que par le développement un peu moindre de ses pores. Zones porifères des pétales pairs larges, composées de pores transverses, très allongés, d'abord séparés par un granule, puis reliés par un sillon qui se creuse au-dessous du granule séparateur primitif. Fasciole péripétale diffus, large, bien net à l'arrière, se perdant en avant dans les granules épars qui l'avoisinent ; aucune trace de fasciole sous-anal.


     Type : P. Peroni Lambert de l'Aptien de Ain Akial (Constantine). On en connaît une seconde espèce de l'Albien de Bou Thaleb.


     Par certains caractères, ce type rappelle un peu un Toxaster du Néocomien du Maroc (Ait-El-Faci, Barroudi, Arbalon), que, dans ma correspondance avec M. Gentil, j'ai désigné sous le nom de Toxaster Peroni et dont certains individus présentent les traces d'un fasciole diffus
Mais Palhemiaster en diffère par sa forme plus renflée, ses pétales droits, avec zone interporifère non tuberculée, par son péristome moins nettement pentagonal, son fasciole distinct et sa physionomie générale d'Hemiaster algérien.


     Palhemiaster diffère cependant d'Hemiaster par son péristome plus pentagonal, son fasciole diffus et surtout son pétale impair devenant chez l'adulte semblable aux autres, en sorte que seuls les jeunes pourraient être confondus avec des Hemiaster, si les autres caractères signalés
ne permettaient de les en séparer. Il faut, d'ailleurs, reconnaître que le pentagone primitif du péristome s'est mieux conservé, par suite du moindre développement du labrum chez les Hemiasteritiae que chez les Micrasterinae, et que ce caractère n'a pas une valeur absolue de nature à légitimer l'établissement d'un groupe tout à fait particulier, comme celui proposé par Loven et par Duncan.

     En réalité, ce qui fait le grand intérêt de Palhemiaster, c'est de pouvoir être considéré comme une forme primitive, non sans doute de tous les Hemiaster, mais au moins des Hemiaster algériens, qui ont la même forme générale et dont les pétales sont ceux des jeunes Palhemiaster. C'est aussi de pouvoir être supposé le dérivé d'un Toxaster du Néocomien du Maroc. Il rattacherait aussi les Hemiaster du type latigrunda à la forme première des Spatarigides, comme Pliotoxaster, de l'Urgonien, rattacherait les Hemiaster d'Europe, dérivés du H. oriens, Aptien, au Toxaster primitif du Valanginien. Ces deux groupes, génériquement inséparables, malgré une physionomie un peu différente, des Hemiaster d'Europe et des Hemiaster d'Afrique, seraient donc dérivés d'une commune origine, les premiers Toxaster, mais par deux séries de mutations différentes. Ce fait tend à prouver que l'évolution des formes ne se produit pas au hasard, mais suivant des règles qui, pour mystérieuses qu'elles soient, demeurent singulièrement ordonnées.


     Ne savons-nous pas, d'ailleurs, que les formes évoluent diversement, les unes se conservant presqu'immuables pendant une longue partie des temps géologiques, les autres se modifiant avec une éphémère rapidité ; mais dans leurs modifications elles  ne s'éloignent pas toutes indéfiniment du type originaire ; elles semblent ainsi tendre à la réalisation d'un type assez étroitement défini. Il n'est  donc pas défendu de penser que deux séries évolutives aient pu, à un moment donné, différer assez peu pour être représentées, non par deux formes identiques, mais par deux formes assez rapprochées pour être génériquement inséparables.


     L'homogénéité ambulacraire qui était la règle chez les premiers Nodostomata et s'était conservée chez la plupart des Procassiduloida, n'a généralement pas persisté chez les Spatangoida. Pour eux, l'hétérogénéité est devenue la règle, mais non sans de nombreux retours dans les divers groupes à la forme primitive. Ces retours exceptionnels chez les Periasteridae, s'observent chez beaucoup de Plesiasteridae, comme Isaster, Gibbaster, lsomicraster ou Isopneustes et chez quelques Paleostomidae anciens, comme Douvillaster, qui n'ont pas acquis, mais ont conservé ce vieux caractère des premiers Nodostomata.


     Le genre Palhemiaster, incidemment proposé dans ma note Sur l'existence de l'étage Valangien, p. 74, n'avait jamais été l'objet d'une complète diagnose et l'espèce type, P. Peroni, n'avait encore été ni décrite, ni figurée

 

 
 

Palhemiaster comanchei (Clark,1915)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Clark in Clark & Twitchell, 1915
Mesozoic and cenozoic echinodermata of the United States, p.90
 

Hemiaster COMANCHEI, Clark, n. sp.

Plate XLVI, figures 2a-d.

     Determinative characters. - Test small to medium size, cordiform, high, lower surface flat, sides inflated, apex forward of the center, peripetalous fasciole broad and clearly market ; ambulacra rather narrow, depressed, petaloidal, the posterolateral considerably shorter than the anterolateral, apical system nearly central ; peristome near forward margin ; perproct small, high on sloping posterior surface, showing clearly from above.

     Dimensions. - Lengh 25 to 60 millimeters ; wdth 22 to 50 millimeters ; height 18 to 30 millimeters.

     Description. - The test of this species is small to medium sized, cordiform in ambital outline and high. The upper surface is somewhat inflated, the lower surface nearly flat. The sides ar inflated. The apex is forward of the center.

     The ambulacra are rather narrow and depressed, the poriferous zones petaloidal but narrow, the posterolateral pair being considerably shorter than the anterolateral. The single anterior ambulacram in a broad, mederately depressed sulcus The interambulacra are covered with numerous irregularly scattered granules. The peripetalous fascioles are broad and distinct, with granules scattered here and there over the surface. The apical system is nearly central on the upper surface. The peristome is transversely ovate and near the forward margin. The periproct is small, high on sloping posterior surface, and showing clearly from above.

 

     Related forms. - H. comanchei is the earliest of the Comanchean hemiasters and possesses certain generalized features which suggest that it is the ancestral form from which H. whitei, H. elegans, H. dalli, and H. calvini were derived.    Locality. - Santa Monica Springs, bed of Colorado River, 10 miles west of Austin, Tex.

     Geologic Horizon. - Glen Rose limestrone of Trinity group, Comanche series, Cretaceous.

     Collection. - Johns Hopkins University (T 3012).

 

planche XLVI (extrait)

   
 
holotype, conservé au Smithsonian National Museum of Natural History
figuré in Clark & Twitchell, 1915, Echinides éocènes et miocènes du Qatar (Golfe Persique), p.73
 
Catalog Number: USNM PAL 103893
Collection Name: Echinodermata Echinoidea Type
Scientific Name (As Filed): Hemiaster comanchei Clark in Clark & Twitchell
Type Status: Holotype
EZID:

http://n2t.net/ark:/65665/33d443012-cf33-4f4a-adcd-f10392795937

 

 

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m3aa449857-0329-433e-8547-ddf4f3a07b5b

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m33f6a49b2-030e-4242-b6bb-9ed977c794cf

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m3a68358b0-eb4e-4167-9f3f-2c0900e92f1b

 
 

Palhemiaster comanchei (Clark,1915) - Albien, Fredericksburg group, Goodland formation, Tarrant county, Texas, 36 mm

 
 

 

Palhemiaster peroni Lambert, 1920

 
description du genre par Lambert,1920
Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p.159

NDLR : Lambert établit de manière valide cette espèce dans cette publication et la figure, mais son origine remonte à une note de 1916 : Note sur l'étage Valangien, p.84. L'espèce est citée dans cette note, mais n'a pas été figurée, ni décrite précisément. On retiendra donc l'année 1920 pour l'établissement de l'espèce, au sens de l'ICZN. Voir supra dans la diagnose du genre pour les caractéristiques de l'espèce type peroni.

planche II

     

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1920, Sur quelques genres nouveaux d'échinides, p. 162

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01260

spécimen MNHN.F.J01260

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Roman, p. 162 pl. 2 fig. 5

 

 

  Palhemiaster peroni Lambert, 1920, Barrémien, Maroc 25mm, morphe peu élevé et allongé  
  Palhemiaster peroni Lambert, 1920, Barrémien, Maroc 28mm, morphe gibbeux  
  Palhemiaster peroni Lambert, 1920, Barrémien, Maroc 27mm, morphe très gibbeux et court  

 
 

Genre Proraster  Lambert, 1895

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, p.256

Espèce type  Schizaster atavus Arnaud in Cotteau & Arnaud, 1883

Echinides jurassiques, crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France , p.13 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Maastrichtien

Syn. 

  • Sanfilipaster Checchia-Rispoli, 1932, p.313. Espèce type : Sanfilipaster geayi Cottreau, 1908,, p.26 ; synonyme subjectif plus récent

 
 

diagnose originale du genre par Lambert (à propos du Micraster Goldfussi)

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.256

 

     Goldfuss rapportait son Spatangus de la craie d'Aix-la-Chapelle à l'Echinus lacunosus, Linné, vivant, en le confondant avec le Spatangus lacunosus, Leske, du Tertiaire de Malte. C'était une double erreur : non seulement le fossile allemand est différent du Schizaster lacunosus, Linné (sub Echinus), de l'océan Indien, mais il n'a aucun rapport avec le Spatangus lacunosus, de Leske (Addit. p.227, pl. XXII, fig. A et B), plus tard figuré par Parkinson (Org. rem., pl. III, fig. 12 ; 1811), dont Defrance a fait, en 1827, son Spatangus Parkinsoni (Dict. sc. nat., L. p. 96) et qui est devenu le Schizaster Parkinsoni, Defrance (sub Spatangus). Les auteurs (Desor, Requien, Cotteau, Gregory) qui ont reporté le Schizaster Goldfussi dans la synonymie du Sch. Parkinsoni me paraissent avoir commis une erreur, faute sans doute de s'être reportés à l'errata du Catal. system.

 

       Le type de Goldfuss, d'Aix-la-Chapelle, subglobuleux, très acuminé en arrière, sans fascioles distincts, avec ambulacres excavés, n'est certainement pasun Spatangus. Nécessairement changé de genre, il doit, comme l'avait pensé d'Orbigny, conserver son nom spécifique de lacunosus, et celui de amplus, proposé à tort par Desor, doit être rejeté. Mais l'espèce n'est davantage ni un Hemiaster ni un Schizaster. M. Pomel a reconnu avec raison que ce n'était pas non plus un Opissaster. C'est, en réalité, une forme à rapprocher du Schizaster antiquus, Cotteau, du Garumnien, et je propose pour eux un genre nouveau, Proraster (ϖρώρα), comprenant les prétendus Schizaster crétacés, dépourvus de fasciole latéro-sous-anal et qui montrent quatre pores génitaux à l'apex. Le Schizaster atavus, Arnaud, devra aussi rentrer dans ce genre, qui n'appartient d'ailleurs pas au groupe des Micrastériens.
 

 
 

Proraster atavus (Arnaud in Cotteau & Arnaud,1883)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Arnaud

Echinides jurassiques, crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France, p.223

 

N° 221. - Schizaster atavus Arnaud, 1883

Pl. XII. fig. 5-9.

     Espèce de taille moyenne, oblongue, très profondément échancrée en avant, plus étroite et sub-tronquée en arrière, ayant sa plus grande largeur au point qui correspond au sommet apical ; face supérieure renflée, surtout en arrière du sommet, déclive dans la région antérieur ; face inférieure bombée. Sommet excentrique en arrière. Sillon antérieur très large, très profondément excavé, recourbé et anguleux sur les bords, échancrant fortement l'ambitus et se prolongeant jusqu'au péristome. Aire ambulacraire antérieure droite, large, formée de pores simples, petite, disposés par paires obliques, d'autant plus espacées qu'elles s'éloignent du sommet. La zone interporifère est garnie de granules fins, serrés, homogènes, augmentant un peu de volume, en se rapprochant de la zone porifère. Aires ambulacraires paires antérieures étroites, très flexueuses, excavées, mais beaucoup moins que le sillon antérieur, peu écartées. Zones porifères inégales, les antérieures plus étroites que les autres. Aires ambulacraires paires postérieures très courtes, un peu arrondies, médiocrement excavées. Zones porifères inégales, les antérieures plus étroites que les autres, sans que cependant la différence soit autant sensible que dans les aires ambulacraires paires antérieures. Tubercules fins, serrés, homogènes, plus gros et plus espacés à la face inférieure. Péristome transverse, semi-circulaire, labié, rapproché du bord, relativement peu développé, entouré d'un petit bourrelet saillant. Périprocte s'ouvrant à la face postérieure. Fasciole péripétale très apparent, un peu anguleux. Le fasciole latéro-sous-anal paraît faire défaut dans les exemplaires, cependant parfaitement conservés, que nous avons sous les yeux.

     Hauteur 17 millimètres ; diamètre antéro-postérieur 27 millimètres ; diamètre transversal 26 millimètres.

     Individu plus jeune : hauteur 15,5 millimètres ; diamètre antéro-postérieur 22 millimètres ; diamètre transversal 21 millimètres.

     Rapports et différences. - Cette espèce ne saurait être confondue avec aucune autre ; sa forme générale, la largeur et la profondeur du sillon antérieur, son sommet excentrique en arrière, ses aires ambulacraires paires flexueuses la placent incontestablement dans le genre Schizaster, non loin des

 

espèces tertiaires ou vivantes les mieux caractérisés. Il est à remarquer que, malgré la belle conservation des exemplaires que nous avons sous les yeux, nous n'avons pu y découvrir la trace du fasciole latéro-sous-anal, qui existe chez tous les Schizaster.

     Localités. - La côte près Juillaguet (Charente) ; Mensignac (Dordogne). Rare. Sénonien supérieur. Collection Arnaud, ma collection.

     Explication des figures. - Planche XII, fig. 5, Schizaster atavus, de la collection de M. Arnaud, vu de côté ; fig. 6, face supérieure ; fig. 7, face inférieure ; fig. 8, aire ambulacraire impaire grossie ; fig. 9, aire ambulacraire paire antérieure grossie.

 

planche XII (extrait)

   
 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cotteau, 1883, Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France, p.179
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01014

spécimen MNHN.F.J01014

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Cotteau, p. 179 pl. 12 fig. 5 à 10

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1927, Révision des échinides fossiles de la Catalogne, p.50
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01078

spécimen MNHN.F.J01078

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Lambert, p. 50 pl. 3 fig. 23

 

 

 
  Proraster atavus (Arnaud in Cotteau,1883) - Campanien inférieur, Charente, 25 mm  
 
 

 
 

Sous-famille Palaeostominae  Loven, 1867

description succinte : disque apical ethmolytique, 2 gonopores. Fasciole péripétale, indenté par une plaque en arrière des pérales antérieurs.

 
 

 

 

 

Genre Ditremaster  Munier Chalmas, 1885

Observations sur l'appareil apical de quelques échinides crétacés et tertaires, p.1074

Espèce type  Hemiaster nux Desor, 1853

Synopsis des échinides fossiles, p.374, par désignation subséquente de Cotteau (1887) Paléontologie française, Terrains tertiaires, Echinides éocènes, tome I, p.422

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène - Miocène

Syn. 

  • Distefanaster Checchia-Rispoli, 1902, p.27. Espèce type : Distefanaster garganicus Checchia-Rispoli, 1902, p.30 ; synonyme subjectif plus récent

 
 

diagnose du genre par Munier Chalmas

Observations sur l'appareil apicial de quelques Echinides crétacés et tertiaires., p.1074
 

   "   II. Disposition des ouvertures génitales.

   "   Le nombre des pores génitaux a une grande importance générique dans les Echinides tertiaires et crétacés dont je m'occupe dans cette Note.

   "   Plusieurs genres, très communs dans les collections, ont été décrits et figurés soit en France, soit à l'étranger, comme ayant quatre ouvertures génitales, tandis qu'en réalité il n'en existe que trois ou seulement deux.

A. - Genres ayant seulement trois pores génitaux.

   "   1. Isaster Desor. - Dans ce genre, dont on ne connaît encore qu'une seule espèce provenant du Danien des Pyrénées, l'apparil apicial présente seulement trois pores génitaux, la plaque criblée en étant complètement dépourvue.

   "   2. Isopneustes Pomel. - Ce type, très voisin des Cyclaster, renderme cinq ou six espèces sénoniennes et daniennes qui ont été recueillies par M. Hébert dans les Pyrénées ; elles présentent le même nombre de pores génitaux que dans les Isaster.

   "   3. Cyclaster Cotteau. - Les huit ou dix espèces de ce groupe sont toutes tertiaires, les pores génitaux sont également toujours au nombre de trois.

    "    4. Pericosmus Agassiz. - Ce genre, très répandu dans les terrains tertiaires, a été également indiqué à tort comme ayant quatre pores génitaux ; il n'y en a en réalité que trois. La plaque criblée qui en est dépourvue traverse l'appareil apicial ; ce caractère l'éloigne des trois premiers genres dont je viens de parles.

 

B. Genres ayant seulement deux pores génitaux.

    "     5. Ditremaster Munier-Chalmas. L'Hemiaster nux Desor, si répandu dans l'Eocène moyen des Alpes, a toujours passé pour avoir quatre pores génitaux ; il n'en présente en réalité que deux, situés sur les plaques génitales postérieures, ce qui modifie sensiblement le forme de son appareil apicial. L'Hem. Covazii de l'Eocène moyen d'Istrie est dans le même cas. Il est probable qu'une grand partie, sinon la totalité des Hemiaster eocènes, doivent rentrer dans les Ditremaster.

    " On voit que dans les Echinides que je viens de passer en revue, lorsqu'un premier pore génital disparaît, c'est celui de la plaque criblée proprement dite, et que, lorsqu'un second vient également à manquer, c'est celui qui se trouve situé sur la plaque génitale antérieure opposée (gauche). Il en résulte nécessairement que la disposition symétrique des pores génitaux par rapport au plan général d construction se rétablit.

 
 

 
 

Ditremaster nux (Desor,1853)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Desor

Synopsis des échinides fossiles, p.374, 1853.
 

     Nux Desor Act. Soc. helv. des Sc. nat. 1853. p. 278. - Oursin presque sphérique, de la grosseur d'une noix ; ambulacres très inégaux, les postérieurs presque rudimentaires ; les antérieures assez profonds. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en arrière. Fasciole inconnu.

     V. 70. (Type de l'espèce).

     Terrain nummulitique du Sauerbrunnen près d'Yberg. (Canton de Schwytz).

     Mus. Zurich.

 
 

Ditremaster nux (Desor,1853) - Eocène, Alicante, Espagne, 35 mm

 
 
 

 
 

Ditremaster covazii (Taramelli,1874) - Bartonien, Aragon, Espagne, 20 mm

 
 

diagnose originale de l'espèce par Taramelli

Di alcuni Echinidi eocenici dell'Istria, 1874, p. 969
 

22. Hemiaster Covazii, Tar. Tav. III, f. 8 - 11.

     E une elegantissima specie, rappresentata da numerosi esemplari, che raccolsi al M. Canus di Pisino. Ha il contorno subpentagonale e le dimensioni di un nocciuolo. Il solco frontale, largo e non molto profondo, si continua sino al peristoma, semilunare, bilabiato. La sommità ambulacrale è leggermente eccentrica all' indietro, gli ambulacri posteriori sono meno della metà più piccoli degli anteriori ed i pori sono ampli e non congiunti. L'ambulacro impari presenta talora i pori obliterati da una granulazione più fitta, che sul rimanente del guscio. Il fasciolo segue da vicino il contorno degli ambulacri. Il periprotto è collocato nella faccia posteriore, presso il vertice di un rigonfiamento determinato da due solchi laterali che dipartono dagli ambulacri posteriori.

     Dimensioni : lungh. mill. 15 ; largh. 12 ; alt. 11.

     Dedico la specie all' egregio signor D. A. Covaz di Pisino, appassionato cultore della geologia istriana.

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Reguant & al., 1970, Echinides de l'Eocène moyen de la région de Vic (Barcelone), p.906
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r06009

spécimen MNHN.F.R06009

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

Reguant & al., p. 906 pl. 34 fig. 9

 

 

 
 

Ditremaster covazii (Taramelli,1874)

 
 
 

 
 

Ditremaster pellati (Cotteau,1863)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1863

Echinides fossiles des Pyrénées, p.(117)
 

     70. Hemiaster Pellati, Coteau, 1863. PI. VI, fig. 7-9.

     Espèce de taille moyenne , sub-cordiforme , globuleuse , un peu plus longue que large. Face supérieure renflée, presque aussi haute en avant qu'en arrière, arrondie et à peine échancrée dans la région antérieure, verticalement tronquée sur la face anale; face inférieure sub-convexe. Sommet ambulacraire à-peu-près central. Sillon antérieur apparent vers le sommet, très-atténué, presque nul à l'ambitus et aux approches du péristome. Ambulacres pairs inégaux , les antérieurs médiocrement allongés, flexueux , les postérieurs remarquables par leur petitesse. Tubercules très-variables , fins et serrés à la face supérieure, formant, sur les aires inter-ambulacraires, des séries obliques très-distinctes, plus gros, plus espacés en dessous , en avant du péristome. Péristome étroit , demi-circulaire , assez rapproché du bord , recouvert par une lèvre saillante. Périprocte sub-elliptique , aigu à sa partie supérieure , s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Fasciole anguleux en avant, suivant le contour des ambulacres.

     Hauteur, 49 millimètres; diamètre transversal , 9.5 milli­mètres; diamètre antéro-postérieur, 9.6 millimètres.

     Rapports et différences. — Nous nous sommes assuré que cette espèce munie d'un fasciole péripétale, ne présentait aucune trace de fasciole latéro-anal ; elle appartient donc bien certainement au genre Hemiaster et, ne saurait être confondue avec l'Hem. verlicalis qu'on rencontre dans les mêmes couches. Cette dernière espèce , indépendamment de son double fasciole, sera toujours facilement reconnaissable à sa taille constamment plus petite , à sa forme moins globuleuse , plus déprimée en avant et plus élevée en arrière , à ses ambulacres plus longs et plus étroits. Sa physionomie générale rappelle davantage, au premier aspect, le Schizaster Leymeriei que nous décrivons plus loin ; elle s'en distingue cependant facilement par sa face anale plus large , moins élevée , moins saillante et dépourvue de cette carène qui caractérise les Schizaster, , par ses ambulacres postérieurs encore plus courts, et par l'absence de fasciole latéro-anal.

     Localités. — Biarritz (rocher du Goulet); falaise du phare Saint-Martin. Très-rare. Éocène, groupe nummulitique, couche à Serpula spirulaea et couche à Eupatagus ornatus.— Coll. Pellat , Delbos , Kcecklin-Schlumberger, ma collection.

     Explication des figures.- PI. VI, lig. 7, Hem. Pellati, vu de côté; fig. 8, face sup.; tig. 9, face inf.

planche VI (extrait)

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in de Loriol, 1880, Monographie des échinides contenus dans les couches nummulitiques de l'Egypte, p.102
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62174

spécimen MNHN.F.R62174

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

de Loriol, p. 102 pl. 7 fig. 6

 

 

 
 

Ditremaster pellati (Cotteau,1863) - Eocène, Amer, Girone, Espagne, 25 mm

 
 
 
 

Ditremaster pellati (Cotteau,1863) - Eocène inférieur, Aspe, Alicante, Espagne, 22 mm

 
 
 

 
 

Ditremaster scillae (Wright,1855)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Wright

On fossil echinoderms from the Island of Malta, 1855, p.97
 

Hemiaster Scillae, Wright, n. sp.  Pl. VII. fig. 1 a-f.    

Syn. Spatangus crassissimus, Desmoulins, Etudes sur les Echinides, p.394. no. 30.

Echinus, Scilla, Corp. Mar. pl. 10. fig. 4.

Test globular, higher behind than before ; ambulacral areas short ; single ambulacrum the longest, forming a deep sulcus on the anterior border ; antero-laterals wide, diverging at an angle àf 44° ; postero-laterals not half the length of the anteriors, forming an angle of 56° ; both pairs form sulci on the sides of the test : posterior border squarely truncated downwards and outwards : the anus high near the dorsum : base convex : mouth at the anterior third, with a large projecting under lip.

Dimensions. - Antero-posterior diameter 1 9/20 inch, transverse diameter 1 7/20 inch, height 1 4/20 inch.

Description. - Much confusion has arisen as to the identity of this Urchin, occasioned probably by the circumstance of Scilla having figured only the base of the test, and reblected to give either its profile or the dorsal surface. In M. Agassiz's 'Prodromus' it was entered as Micraster Goldfussii, but has been omitted from Agassiz and Desor's 'Catalogue raisonné'. M; Desmoulins identifies it with the Spatangus crassissimus of Defrance, but on referring to the original description * of that species, we find that Defrance's species came from "la craie chloritée near Havre," and as no species of Urchin known to us passed from the secondary to the tertiary epoch, we must reject the hight authority of this most accurate naturalist, and consider the Urchin berore us as distinct from S. crassissimus. The test inclines to an oblong form (1 c) ; it is higher behind than before, and declines more rapidly from the disc to the anterior border than from the disc to the anus. The ambulacral areas lie in deep depressions ; the single ambulacrum (1 e) is the longest, and forms an inconsiderable anteal sulcus ; the antero-laterals are 4/10ths of an inch in length, and form an angle of 44° , the number of the pores (1 f) in the zones is fifteen and twenty : the postero-laterals are scarcely one-half the length of the antero-laterals ; they form an anble of 56° ; the number of pores in them is respectively seven and ten ; the peripetal fasciole is broad, but feebly marked, and closely embraces the bases of the areas : four sulci (1 a), nearly destitute of tubercles, mark the course of the ambulacra from the side of the fasciole to the mouth : the lateral interambulacra are rather inflated, and marked by five or six angular elevations (1 c) of the test : the single interambulacrum is elevated on the dorsum (1 a), squarely truncated on the posterior border, and convex beneath : the small oval anus is situated very high up, about 6/10ths of an inch from the disc : the sternal portion of the interambulacrum (1 b) is convex and prominent, and is covered with close-set tubercles, arranged in lines, proceeding like radii from a central point of the base : the mouth has a large projecting under-lip. The upper part of the shell is covered with small close-set uncrenulate tubercles (1 d), which are larger and irregularly disposed on the front and base : the apical disc is small and nearly central : there are only two genital holes at the apices of the lateral ambulacra : the five eye-holes are very small. Whether one pair of genital holes may be a generic character of Hemiaster, we have not the means at present of determining, as most of our specimens of this group have the disc concealed ; but about the beautifl H. Scillae now before us there can be no question.

     Affinities and differences. - The absence of the dorsal carina and caudal process seve to distinguish H. Scillae from H. Cotteauii ; the latter is likewise a more globose and less elegant form of Urchin, and has the truncature of the posterior border downwards and forwards, whereas in H. Scillae the direction is downwards and backward.

     Locality and stratigraphical position. - Collected from No. 4, the calcareous sandstone at Malta, from whence the original specimen figured by Scilla was obtained : this reason will suffice for the name we have given it.

* Dict. Sc. Nat. tom. 50. p.96.

planche VII (extrait)

 

 
 
 

Ditremaster scillae (Wright,1855) - Middle Globigerina Limestone, Glata i Gajda, Pointe W de St Paul's Bay, Malte, env. 45 mm

 
 
   
 
 

Ditremaster scillae (Wright,1855) - Miocène, Dwejra Point, Gozo, Malte, 28 mm

 
 
 
 

Ditremaster scillae (Wright,1855) - Miocène, Gozo, Malte, 46 mm