Hemiasteridae
Clark, 1917, p.59
Genre type : Hemiaster
Ag. in
Ag. & Desor, 1847, p.16
Description succinte de la famille : Ambulacres
pétaloïdes. Appareil apical ethmophracte. Présence du seul fasciole
péripétale.
|
|
|
|
|
|
Genre
Hemiaster
Ag.
in Ag. & Desor, 1847
Catalogue raisonné des
espèces, des genres et des familles d'échinides
Espèce type
Spatangus bufo
Brongniart in
Cuvier, 1822
Description géologique
des environs de Paris, p.84 (désignation subséquente de
Savin, 1903, p.22)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Crétacé supérieur
Syn.
-
Leucaster
Gauthier, 1887,
p.242 ; espèce type : Leucaster remenensis
Gauthier,1887, p.213 ; synonyme subjectif plus récent. (= 1ère
section de Lambert & Thierry "Hemiaster
typiques")
-
Peroniaster
Gauthier, 1887, p.245 ; espèce
type : Peroniaster cottteaui
Gauthier,1887, p.246 ; synonyme subjectif plus récent.
-
Integraster
Lambert & Thierry,1924,
p.504 ; espèce type : Hemiaster ligeriensis
d'Orb.,1853 ; synonyme subjectif plus récent. (=5ème section de
Lambert & Thierry).
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Agassiz |
Catalogue raisonné des
espèces, des genres et des familles d'échinides, p.16 |
|
lxxx.
HEMIASTER
Desor.
(Pl. 16 [tome VI], fig. 7.)
Oursins
de petite taille, renflés. Sommet ambulacraire excentrique en arrière.
Ambulacres situés dans des sillons évasés et peu profonds ; les
postérieurs sensiblement plus courts que les antérieurs. Fasciole
péripétale anguleux entourant l'étoile ambulacraire. Point de fasciole
sous-anal. Diffère du genre Micraster par sa forme plus renflée
et par son fasciole péripétale, et du genre Brissopsis par ses
ambulacres plus inégaux et par l'absence d'un fasciole sous-anal.
Toutes les espèces sont de la craie et du terrain nummulitique. |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Desor, 1858 |
Synopsis des échinides
fossiles, p.371 |
|
angustipneustes Desor. Syn. Hemiaster Stella d'Orb. (non
Desor) Paléont. franç. Echin. p. 245. Tab. DCCCLXXXII. Oursin du type
de l'H. Prunella mais plus déprimé. Ambulacres pairs
excessivement grêles, droits, les antérieurs seulement d'un quart plus
longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés. Fasciole très
ample, de forme uvale, sans coude sensible.
Craie blanche de Tours, Villedieu (Loir et Cher)
environs de Périgueux.
Coll. d'Orbigny, d'Archiac.
NOTA. Nous pensons que
c'est à tort que d'Orbigny identifie cet oursin avec l'espèce
américaine. |
|
|
|
Hemiaster
angustipneustes
Desor,1858 -
Santonien inférieur, Craie de Villedieu, Sarthe, 16 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster aragonensis
Lambert,1910 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert,1910 |
Note sur quelques
échinides recueillis par M. Dalloni dans les Pyrénées de l'Aragon, p. |
|
Hemiaster aragonensis
Lambert n. sp.
Pl. XV, fig.
6-7.
Assez grande espèce, mesurant 43 mm. de longueur, sur 40 de largeur et
30 de hauteur, subpolygonale, à sillon antérieur très atténué et
obliquement tronquée en arrière. Face supérieure renflée, déclive en
avant et ayant sa plus grande hauteur au-dessus du périprocte. Face
inférieure à contours arrondis, et péristome semilunaire, excentrique
en avant, sans saillie du labrum. Face postérieure oblique, à
périprocte ovale, très haut, apex excentrique en avant, à quatre pores
génitaux et madréporide ne séparant pas les génitales postérieures.
Pétale impair étroit, composé de très petits pores ronds séparés par
un granule et disposés par paires très espacées ; pétales pairs
inégaux, les antérieurs flexueux, comprenant 30 paires de pores dont
les périapicaux atrophiés dans la branche d'avant ; pétales
postérieurs plus courts et moins divergents, avec 21 paires de pores ;
zones porifères assez larges, à pores allongés, égaux ; zones
interporifères de même largeur, presque lisse, avec granules épars.
Tubercules scrobicules épars, plus gros et plus serrés sur le plastron
; granules intermédiaires très fins, assez espacés. Fasciole
péripétale régulièrement ovale, non sinueux, assez large surtout aux
extrémités des pétales pairs.
Cette espèce présente une vague analogie avec H. Toucasi d'Orbigny,
dont les pétales pairs sont plus développés (à taille égale 39 paires
de pores au lieu de 30), dont les pores de l'ambulacre impair sont
plus serrés, différemment disposés et qui est moins arrondi en
arrière, en dessous plus plat, avec péristome plus rapproché du bord.
H. Baroni Fallot
n'a ni les pétales, ni le fasciole
|
|
arrondi de
notre espèce. La disposition de l'ambulacre impair du H.
aragonensis, déjà visible chez H. bufo
Brongniart (Spatangus)
se retrouve chez mon H. icaunensis, à apex subcentral, pétales
plus étroits, à branches plus inégales, mais ne se rencontre chez
aucune des nombreuses espèces algériennes figurées par Gauthier.
Un individu de cette espèce provient de la localité de Inglada ; les
autres sont de Sopeira.
Pl. XV (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster aragonensis
Lambert,1910 -
Cénomanien, Aragon, Espagne, 45 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
arnaudi
Cotteau,1883 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides jurasiques,
crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France, 1883 |
|
N° 212.
Hemiaster arnaudi, Cotteau, 1883.
Pl. X, fig.
6-8.
Espèce de taille moyenne, sub-cordiforme, aussi large que longue,
arrondie et légèrement échancrée en avant, sub-acuminée en arrière,
ayant sa plus grande largeur au milieu de sa longueur ; face
supérieure haute, renflée, presque partout d'égale épaisseur ; face
postérieure sub-tronquée. Sommet apical sub-central, un peu rejeté en
arrière. Sillon antérieur médiocrement creusé, très large, s'atténuant
vers l'ambitus. Aire ambulacraire impaire droite, formée de pores
petits, simples, séparés par un renflement granuliforme, disposés par
paires obliques et d'autant plus espacées qu'elles s'éloignent du
sommet. Aires ambulacraires paires fortement creusées, larges,
sub-flexueuses, arrondies à leur extrémité, inégales, les postérieures
plus courtes que les autres. Zones porifères formées de pores
allongés, étroits, séparés par des bandes granuleuses. Chaque zone
porifère est plus développée que la zone qui la sépare. Aires
interambulacraires saillantes et resserrées aux approches du sommet.
Tubercules de petite taille, espacés, épars, plus ou moins abondants ;
les plus gros se trouvent sur le bord du sillon antérieur et dans la
région infra marginale. Péristome inconnu. Périprocte ovale, situé au
sommet de la face postérieure. Fasciole assez large, peu flexueux.
Rapports et différences.
- Nous ne connaissons qu'un seul exemplaire de cette espèce ; il nous
a paru se distinguer nettement de ses congénères par sa forme générale
haute, renflée, partout d'égale épaisseur, par sa face postérieure
|
|
tronquée
verticalement, par la largeur de son sillon antérieur, par ses aires
ambulacraires paires bien développées et fortement excavées, par ses
aires interambulacraires aiguës et saillantes vers le sommet.
Localité. - Piédemont
(Charente inférieure). Très rare. Cénomanien.
Collection Arnaud.
Explication des figures.
- Planche XI, fig. 6, Hemiaster arnaudi, vu de côté ; fig. 7,
face supérieure ; fig. 8, aire ambulacraire paire antérieure, grossie.
Pl. XI (extrait)
|
|
|
paratype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
cOTTEAU, 1883,
Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France,
p.172 |
figuré in
Devries, 1973,Suite
aux échinides d'Algérie, p.75 |
|
|
|
|
Hemiaster
arnaudi
Cotteau,1883 -
Cénomanien, Charente maritime, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster batalleri
Lambert, 1933 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Supplément à la
révision des échinides fossiles de la Catalogne, 1933, p.187 |
|
Hemiaster Batalleri, Lambert
(nov. spec.)
Pl. 1, fig. 14 à 16
Petite espèce du Maestrichtien de Falgars, Barcelona (N.°7851),
représentée par quelques individus dont aucun ne permet de reconnaître
les fascioles en raison de leur état fruste et un peu mutilé à
l'extrémité du plastron. Sa position générique reste donc incertaine
et elle est provisoirement rapportée au genre Hemiaster.
Test mesurant 22 mill. de longueur, sur 21 de largeur et 15 de hauteur,
ovale, sans sillon antérieur, arrondi en avant, un peu rétréci et
subtronqué en arrière. Face inférieure presque plane avec péristome
excentrique en avant, transverse et faiblement labié. Face supérieure
acuminée et verticalement tronquée en arrière, ayant son sommet sur la
carène postérieure un peu en arrière de l'apex ; ce dernier légèrement
excentrique en avant montre quatre pores génitaux rapprochés, le
madréporide ne séparant pas les génitales postérieures. Pétales
courts, déprimés, dans des sillons assez larges ; l'impair plus étroit
est composé de petits pores ronds séparés par un granule ; les pairs
sont formés de pores inégaux, les externes allongés, conjugués ; zone
interporifère aussi large que l'une des zones porifères, d'apparence
lisse, mais très finement granuleuse ; les pétales latéraux à peine
plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés un peu plus
gros à la face orale, petits, épars en dessus dans une fine
granulation miliaire ; zones périplastronales paraissant lisses.
|
|
Malgré
l'incertitude de sa position générique, nous faisons connaître cette
espèce, parce qu'elle ne saurait à notre avis être confondue avec
aucune autre. Nous avions pensé en faire un Isopneustes, mais
le type des Isopneustes, sans sillon ni fascioles, serait
pourvu d'un pétale impair à peu près semblable aux autres. Notre
nouvelle espèce n'est donc pas un Isopneustes et ce n'est pas
davantage soit un Micraster prymnodesme et pourvu d'un sillon
antérieur, soit un Cyclaster à apex avec trois pores génitaux
et fasciole semipéripétale. Dans ces conditions et ne voulant pas
créer encore un genre nouveau dont certains caractères n'auraient pu
être précisés, j'ai cru devoir, au moins provisoirement, rattacher
l'espèce de Falgars au genre Hemiaster, car on ne peut la
rapprocher du Cyclaster lucenitnus Cotteau de l'Eocène pour en
faire un Adelaster, en raison de sa forme générale, de celle de
son péristome et de son périprocte ne paraissant pas transverse.
planche I [IV]
(extrait)
|
|
|
|
Hemiaster batalleri
Lambert, 1933 -
"Sénonien", Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster batalleri
Lambert, 1933 - Sénonien, Sierra de Montsec, Lérida, Espagne,
24 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster bexari
Clark,1915 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Clark, in Clark & Twitchell,1915 |
The Mesozoic and
Cenozoic Echinodermata of the United States, p.89 |
|
Hemiaster bexari Clark,
n. sp.
Plate XLVI,
figures 1 a-e.
Determinative characters.—Test small, upper surface nearly
flat, elevated, lower surface rounded ; sides inflated ; apex nearly
central, posterolateral ambulacra very short, interambulacra prominent.
Peristome small, only slightly clepressed, near anterior margin.
Periproct small, situated high on truncated surface of posterior
margin.
Dimensions.—Length 22.5 millimeters; width 21.25 millimeters;
height 15.5 millimeters.
Description.—This small species has a broad, nearly flat upper
surface, rising toward the center, which is slightly elevated. The
lower surface is rounded, sloping from near the center in all
directions. The sides are inflated.
The ambulacra are unequal, the posterolateral pair being very short.
The poriferous zones are broad and shallow and but little depressed.
The anterior ambulacrum is broad and shallow. The surface is coverecl
with small tubercles. The peripetalous fasciole is distinct. |
|
The peristome is small, only slightly depressed, and near the anterior
margin. The periproct is small and situated high on the truncated
surface of the posterior margin. Locality.—Bexar County, Tex.
Geologic horizon.—Washita group of the Comanche series,
Cretaceous.
Collection.—U. S. National Museum (8330).
Pl. XLVI (extrait)
|
|
|
Holotype, conservé
au Smithsonian National Museum of Natural History |
figuré in
Clark in
Clark & Twitchell, 1855, Mesozoic and
Cenozoic Echinodermata of the United States, p.89 |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster bexari Clark,1915
- Bexcar county, Texas, USA, Maastrichtien, 19 mm |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster bexari Clark,1915
- Maastrichtien, Corsicana formation, Bexar county, Texas, USA,
22 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster bufo
(Brongniart,1822) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Brongniart |
Description géologique
des environs de Paris, 1822 |
|
Fig.
4, A, B, C. Spatangus Bufo,
A. Br. . .
. . . . . . . . (Pag.
84.)
Il est presque globuleux, sans gouttière antérieure, ayant les
ambulacres courts et enfoncés, l'anus très-relevé dans une face
marginale large. On pourroit présumer que cette espèce soit la même
que le Sp. Prunella,
Lamarck ; mais ni la phrase extrêmement brève qui la désigne,
ni la figure très-imparfaite, n°. 2, pl. XXX, de l'ouvrage de Faujas
sur la montagne de Saint-Pierre, près Maestricht, ni la figure encore
plus imparfaite de l'Encyclopédie méthodique, pl. CLVIII, fig. 3-6,
que M. de Lamarck cite, ne peuvent suffire pour établir cette
identité.
|
|
Pl. V (extrait)
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 227 |
|
N° 2171. Hemiaster Bufo, Desor, 1847.
Pl. 873.
Dimensions. Longueur totale, 32 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 75 centièmes.
Coquille aussi large que longue, un peu polygone, tronquée
largement et à peine sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en
arrière, dont le grand diamètre transversal est au milieu de la
longueur. Dessus arrondi en avant, et de là offrant une courbe
à grand rayon jusqu'à l'area anale, tronquée obliquement, mais presque
verticale. Le sommet est presque au milieu de la longueur, et le point
le plus élevé se trouve en arrière du sommet, très-près de l'area
anale. Le pourtour a sa convexité inférieure. Dessous
très-plat, pourtant plus élevé à la région médiane postérieure.
Sillon antérieur marqué près du sommet, peu appréciable au bord.
Bouche en demi-lune très-fortement bordée de bourrelets, placée
en arrière du tiers antérieur. Anus ovale, , longitudinal,
situé à la région supérieure d'une aréa anale, étroite, mais
circonscrite. Ambulacre impair, aussi large que les autres,
formé de zones très-étroites, de paires écartées, de pores rapprochés,
ovales, séparés par un tubercule. Ambulacres pairs inégaux, les
antérieurs plus longs d'un tiers que les postérieurs, tous droits, peu
creusés, les zones un peu plus larges en arrière et moins larges que
l'intervalle qui les sépare ; les zones et leur intervalle est lisse,
les paires de pores écartées, non conjugués, formées de pores étroits,
obliques, non bordés. Tubercules très-inégaux, épars et
écartés. Fasciole presque pentagone dans son ensemble et peu
marqué.
Rapports et différences. Cette espèce, à la première vue,
se rapproche beaucoup de l'H. minimus ; mais elle s'en
distingue bien nettement par ses détails, par son grand diamètre
transversal plus en arrière, par son dessus moins plat, par sa région
anale plus verticale, par sa bouche plus en arrière, par ses
ambulacres moins inégaux, par ses zones porifères aux ambulacres
pairs, moins larges que leur
|
|
intervalle,
enfin par la forme de ses pores et le manque de granules entre les
pores. Avec de l'attention, il n'est pas possible de les confondre. M.
Desor a donné, sous le nom de Pisum, un très-jeune individu du Mans, que nous croyons
devoir réunir à l'espèce type ; car nous n'avons pu lui reconnaître de
différences spécifiques.
Localité. Cette espèce est caractéristique, s'il en fut jamais,
du 20e étage ou étage cénomanien (craie chloritée et grès verts
supérieurs). Elle a été recueillie par nous, à Villers-sur-Mer
(Calvados) ; au Cap de la Hève, près du Havre, (Seine-Inférieure) ; au
Port des Barques (Charente-Inférieure) ; à la Malle (Var) ; et à
Gourdon (Lot). M. d'Archiac l'a rencontrée à Gacé (Orne), et à Cassis
(Bouches-du-Rhône). C'est à tort que M. Agassiz l'indique à
Saint-Christophe, à Fécamp et à Sainte-Maure ; elle ne se trouve pas
dans ces localités.
Explication des figures. Pl. 873, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, dessus, grossi ; fig. 3, dessous ; fig. 4 ; profil
longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.
6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8,
zone de l'ambulacre pair antérieur, grossie ; fig. 9, zone de
l'ambulacre impair, grossie ; fig. 10, plaque interambulacraire,
grossie. De notre collection.
Pl. 873 (extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1854,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.227 |
|
|
|
|
Hemiaster bufo
(Brongniart,1822) -
Cénomanien, Calvados, 21 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
calvini
Clark,1893 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Clark |
Mesozoic Echinodermata
of the United States, 1893, p.90 |
|
Hemiaster calvini Clark
Plate XLIX,
Figs. 2a-i.
Determinative characters. - Test oval, cordate, inflated ;
upper surface elevated ; lower surface flat ; posterior margin
obliquely truncated. Ambulacra moderately depressed on the upper
surface. Mouth opening transversely oval. Anal opening oval, high on
truncated posterior border.
Dimensions. - Length, 1 1/2 inches ; width, 1 1 /4 inches ;
height, 7/8 inch.
Description. - This species has an elevated test that is oval,
cordate, and broadly truncated on the posterior margin. The anterior
sulcus is shallow, and produces but a feeble groove on the anterior
margin. The base is flat.
The ambulacral areas are narrow. The poriferous zones are broad ; the
petals moderately depressed and o food length ; the pores in the
petaloidal portions of the paired ambulacra elongated, slit-like (Pl.
XLIX, Fig. 2e), those of the unpaired ambulacrum small and
approximated (Pl. XLIX, Fig. 2g). Beyond the petals the pores are very
small, and occupy the lower outside corner of each plate (Pl. XLIX,
Fig. 2f).
The surface of the plates is overed with small perforated tubercles,
rather widely scattered, between which a microscopic granulation
intervenes. The peripetaleous fasciole is indistinct.
The apical disk is small, compact, and nearly central (Pl. XLIX, Fig.
2i).
The mouth opening is small, transversely oval, and situated at a
distance from the margin.
|
|
The anal opening is oval and situated high on the truncated surface of
the posterior margin.
Related forms. - Hemiaster Calvini is most closely
related to H. texanus, from which, however, it is separated by its
more elevated form and small, narrow, anterior sulcus. The apical disk
is also more excentric.
Locality and geological horizon. - Hemiaster Calvini is
from the Shoal creek limestone at the top of the Comanche series (lower
Cretaceous) of Texas. It is found in Travis county.
Collections. - U. S. National Museum ; University of Iowa.
Pl. XLIX (extrait)
|
|
|
spécimen
conservé au Yale Peabody Museum of Natural History, Invertebrate
paleontology Division |
sans statut
déclaré |
|
|
|
|
Hemiaster
calvini
Clarck,1893 -
Cénomanien, Grayson formation, Texas, 44 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
cenomanensis
Cotteau,1856 |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau in Cotteau & Triger |
Echinides du
département dela Sarthe, p.210 |
|
N° 41.
hemiaster cenomanensis,
Cotteau, 1856.
Pl. XXXIV, fig. 7.8.
Hemiaster Cenomanensis,
Cot. Davoust, Note sur les foss. spéciaux à la Sarthe, p. 9,
1856.
V. 95.
Hauteur, 19 millimètres ; diamètre transversal, 35 millimètres ;
diamètre antéro-postérieur, 34 millimètres.
Espèce de grande taille, subcordiforme, presque carrée, un peu plus
large que longue, légèrement rétrécie en arrière, ayant son plus grand
diamètre transversal à peu près au milieu de sa longueur, et sa plus
grande hauteur en arrière de l'appareil apicial ; face supérieure
subdéprimée en avant, plus élevée dans la région postérieure qui est
tronquée obliquement ; face inférieure presque plane, très-légèrement
renflée en arrière ; sillon antérieure profond, largement évasé,
échancrant sensiblement l'ambitus, très-atténué dans la région
infra-marginale. Ambulacre impair long et droit, formé de pores
ovales, obliquement disposés et séparés par un renflement granuliforme
très-apparent. Ambulacres pairs subflexueux, larges, excavés, inégaux,
les antérieurs beaucoup plus longs que les postérieurs ; zones
porifères à peu près de même largeur que l'intervalle qui les sépare,
formées de deux rangées de pores allongés, transverses, la rangée
externe plus développée que l'autre. Tubercules inégaux, épars,
espacés. Anus longitudinal, elliptique, situé à la partie supérieure
de la face postérieure. Péristome bilabié, transverse, s'ouvrantà peu
de distance du bord antérieur. Fasciole large, apparent, entourant les
tubercules sans en suivre les contours.
Rapports et différences.
- Cette espèce est voisine de l'Hemiaster bufo qu'on rencontre dans le
même étage, mais à un horizon plus inférieur ; elle nous a paru s'en
distinguer par sa taille plus forte et plus déprimée notamment dans
lea région postérieure, par son sillon antérieur plus évasé, plus
profond vers l'ambitus,
|
|
par ses
ambulacres plus excavés et plus allongés, ses zones porifères plus
développées et son fasciole plus large.
Loc. Le Mans (carr. de
la Butte), Yvré-l'Evêque. Rare.
Tabl. de M. Triger, groupe de l'Ammonites navicularis et de l'Archiacia
sandaline, ass. n° 3.
Coll. Davoust, Chaudron, Triger.
Expl. des fig. - Pl.
XXXIV, fig. 7, Hemiaster Cenomanensis, vu de côté, de la coll. de M.
l'abbé Davoust. - Fig. 8, le même, vu sur la face supérieure.
Pl. XXXIV (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster
cenomanensis
Cotteau,1856 -
Cénomanien supérieur, Port-des-Barques, Charente Maritime, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
cenomanensis
Cotteau,1856 -
Cénomanien, Maine & Loire, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
corculum
Laube, 1868 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Laube |
Ein Beitrag zur
Kenntnis der Echinodermen des vicentinischen Tertiärgebietes, 1868, p.26 |
|
Hemiaster corculum
Laube.
Tab. VI, Fig.
2.
Schale ziförmig, sehr stark augebläht, fast kugelähnlich. Stirnfurche
sehr kurz, aber tief und von zwei hohen Wällen begrenzt, gegen den
Rand hin vershwindet sie fast gänzlich. Petalen sehr ungleich, die
vorderen dreimal so lang als di hinteren. Erstere in einer breiten
Furche, letztere fast eben, kaum vertieft, Poren quergeschlitzt, durch
einwärts geknickte Linien conjugirt, das Interporiferenspatium ist
glatt une etwas augehöhlt. Die Basis ist schwch gewölbt, der Mund lieg
in einer tifen Grube, ist stark halbmondförmig gebogen une hat eine
stark vorragende Lippe. Das Periproct liegt horch auf der Unterseite
une lässt einen breiten Anaraum unter sich. Eine zeimlich breite
Fasciole umschreibt die Petalen.
Oberseite fein grenulirt, das Schild auf der Unterseite mi stärkeren
Warzen bedeckt. Von der ARt besitze ich dermalen ein Exemplar, welches
leider etwas zusammengedrückt ist. In wie weit dieselbe mit
Hemiaster foveatus Agass. verwandt ist, kann ich nicht genau
angeben, da mir weder Exemplare noch Abbildungen davon zu Gebote
stehen. Nach der Diagnose bei Desor würde sich
|
|
die Art aber
in der Weise untercheiden, dass di Pelalen veil ungleicher un weniger
tief bei der vorliegenden Art beschaffen sind.
Von Val Scaranto mit Ostraea Martinsii.
Länge des Exemplare 42 Millim. Brete 39 Millim., Höhe 31 Millim. Länge
der vorderen Petalen 3 Millim., Länge der hinteren 5 Millim.
Tab. VI (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster
corculum
Laube, 1868 -
Eocène, Vicence, Italie, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster dalloni
Lambert,1933 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Supplément à la
révision des échinides fossiles de la Catalogne, 1933, p.187 |
|
Hemiaster
Batalleri Lambert
(nov. spec.)
PI. 1, fig. 14 à 16
Petite espèce du Maestrichtien de Falgars, Barcelona (N.° 7851),
représentée par quelques individus dont aucun ne permet de
reconnaître les fascioles en raison de leur état fruste et un peu
mutilé à l'extrémité du plastron. Sa position générique reste donc
incertaine et elle est provisoirement rapportée au genre Hemiaster.
Tet mesurant 22 mill. de longueur, sur 21 de largeur et 15 de hauteur,
ovale, sans sillon antérieur, arrondi en avant, un peu rétréci et
subtronqué en arrière. Face inférieure presque plane avec péristome
excentrique en avant, transverse et faiblement labié. Face supérieure
acuminée et verticalement tronquée en arrière, ayant son sommet sur la
carène postérieure un peu en arrière de l'apex; ce dernier légèrement
excentrique en avant montre quatre pores génitaux rapprochés, le
madréporide ne séparant pas les génitales postérieures. Pétales
courts, déprimés, dans des sillons assez larges; l'impair plus étroit
est composé de petits pores ronds séparés par un granule; les pairs
sont formés de pores inégaux, les externes allongés, conjugués; zone
interporifère aussi largs que l'une des zones porifères, d'apparence
lisse, mais très finement granuleuse; les pétales lateraux à peine
plus longs que les postérieurs. Tubercules scrobiculés un peu plus
gros à la face orale, petits, épars en dessus dans une fine
granulation miliaire; zones périplastronales paraîssant lisses. |
|
Malgré l'incertitude de sa position générique, nous faisons connaître
cette espèce, parce qu'elle ne saurait à notre avis être confondue
avec aucune autre. Nous avions pensé en faire un Isopneustes,
mais le type des Isopneustes, sans sillon ni fascioles, serait
pourvu d'un pétale impair à peu près semblable aux autres. Notre
nouvelle espèce n'est donc pas un Isopneustes et ce n'est pas
davantage soit un Micraster prymnodesme et pourvu d'un sillon
antérieur, soit un Cyclaster à apex avec trois pores génitaux
et fasciole semipéripétale. Dans ces conditions et ne voulant pas
créer encore un genre nouveau doht certains caractères n'auraient pu
être précisés, j'ai cru devoir, au moins provisoirement, rattacher
l'espèce de Falgars au genre Hemiaster, car on ne peut la
rapprocher du Cyclaster lacenitnus Cotteau de l'Éocène pour en
faire un Adetaster, en raison de sa forme générale, de celle de
son péristome et de son périprocte ne paraîssant pas transverse.
planche 1
extrait
|
|
|
|
Hemiaster dalloni
Lambert,1933 -
Huesca, Espagne, Cénomanien, 37 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
garumnicus
(Lambert,1907) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Note sur quelques
échinides de la Haute-Garonne, 1907, p.721 |
|
De l'examen de tous ces petits Hemiaster il résulte qu'il
existe dans le garumnien au Tuco, à Marsoulas. Cerizols et Tourtouse,
trois formes d'Hemiaster, dépourvus de sillon antérieur à l'ambitus et
tous tellement voisins de l'H. punctatus que si on les compare
à une bonne série de ce dernier recueillie, soit dans les localités
classiques du Campanien des Charentes, soit dans le Sénonien supérieur
à Orbitolines de Roquefort près Boussens, il n'est pas possible de les
en séparer spécifiquement.
La première forme, figurée par Cotteau dans ses Echinides de la
Colonie (pl. VI, fig. 19, 20), diffère du type de d'Orbigny par sa
taille un peu plus forte, son test plus allongé, sa face supérieure
légèrement déprimée dans la région des pétales, ses pores
proportionnellement un peu moins serrés, mais rigoureusement de même
nombre à taille égale. Ces différences s'atténuent chez d'autres
individus et elles sont trop relatives pour légitimer une séparation
que Cotteau n'avait pas admise. Les individus les plus aberrants
pourraient seulement être distingués comme variété garumnica.
Cette forme se rencontre assez fréquemment à Maroulas et surtout à
Cerizols, où ses caractères s'exagèrent un peu. M. Carez l'a trouvé à
Mauran.
La seconde forme large, subcirculaire, d'assez forte taille (longueur
et largeur 32 mm. hauteur 21) représente encore assez exactement l'H.
punctatus type, dont elle paraît un agrandissement. On pourrait
lui donner le nom de variété arizensis ; elle est surtout bien
caractérisée à Tourtouse et se retrouve à Marsoulas et au Tuco.
|
|
La troisième forme est plus trapue, subglobuleuse et ses ambulacres
antérieurs pairs semblent un peu plus divergents. On pourrait la
nommer variété spissa ; elle paraît rare au TucoI.
I. Il résulte
de nouvelles observations que ces première et troisième variétés sont
en réalité spécifiquement distinctes du H. punctatus et doivent
prendre les noms de H. garumnicus et H. spissus. La
première a, au dessous du fasciole, ses tubercules plus petits, moins
serrés, épars dans une fine granulation. Ces tubercules sont un peu
plus serrés chez la seconde et ils se dressent sur un petit socle
oblique semblable à ceux des Schizaster. Chez H. punctatus les
granules ne forment plus qu'une crête étroite séparant les scrobicules
et les tubercules sont bien plus serrés. - Voir
Lambert : Echinides de
Gosau, Bull. S. Belge Géol. Paléont. Hydrol., t. XXI, p.91 et
92, 1907 (Note ajoutée pendant
l'impression).
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Lambert, 1936,
Observations critiques sur quelques Hemiaster du Sud-Ouest de la France,
p.91 |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
garumnicus
(Lambert,1907) -
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 25 mm |
|
|
Nous ne considérons pas ici H.
punctatus var. garumnica comme un nomen nudum. D'autre part,
l'espèce ayant été publiée avant 1931 elle satisfait aux exigences des
l'articles 12 (12.1) et 11 de l'ICZN. Au sens de l'article 45.6.4,
l'épithète garumnica, de par la présence non ambiguë du terme "var.", doit
être considérée comme de rang subspécifique, puisque Lambert ne l'a
pas considérée expressément comme infra-subspécifique dans le texte (cf.
également art.45.6.4.1) et est donc régi par le code (art.1.3.4). On doit le
nommer H. garumnicus (47.2). |
|
|
|
|
|
Hemiaster hattaensis
Ali,1989 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Ali,1989 |
Late Cretaceous
echinoids from Gebel El Rowdah, Hatta area, U.A.E, p.[409] |
|
Hemiaster (Bolbaster)
hattaensis n. sp.
Fig. 6 (5-8)
Material : Eleven specimens.
Shape : Test of medium size, 21.7 - 25.7 mm long; width 84.6 - 87.5 %
T.L.; height 66.5 - 70 % T.L.; test ovoid in marginal outline with
greatest width anterior of center, slightly pointed posteriorly;
anterior margin rounded; no anterior notch; posterior truncation
vertical; aboral surface inclined anteriorly; oral surface moderately
inflated at plastron.
Apical system: Posterior, distance from center of apical system to
anterior margin 62.8 - 63 % T.L.; ethmophract, with 4 genital pores,
anterior pair more closely spaced than posterior.
Ambulacra : Anterior ambulacrum (III) moderately depressed near apical
system, flush at ambitus, with moderately long poriferous zone, 38 %
T.L. long; width 3.6 - 3.9 % T.L.. Petals short; anterior paired
petals (II and IV) slightly depressed, length 30.4 - 33.6 % T.L.,
narrow, width 8.7 - 8.9 % T.L.; divergent, subtending an angle of 81
degrees; poriferous zone approximately as width of interporiferous
zone; pores elongated, not conjugated; posterior paired petals (I and
V) shortest, length 13 - 14.8 % T.L., slightly narrower than anterior
paired, width 7.4 - 7.5 % T.L., subtending an angle of 85 degrees;
poriferous zone as in anterior paired petals.
Peristome : Anterior, distance from center of peristome to anterior
margin 24.5 - 28.8 % T.L., semicircular, width 16.3 - 17.4 % T.L.,
length 7.8 - 8.7 % T.L.; opening slightly sunken. Phyllode with 7
isopores in ambulacra II and IV, 4-5 in ambulacrum III, and 6 in
ambulacra I and V. Plastron gently convex, slightly inflated, length
67.9 % T.L., width 45.4 % T.L..
Periproct : Small, oval, located at top of posterior truncation, not
visible from above or below, longitudinal. height 12.8 % T.L., width
9.7 % T.L..
Fasciole: Peripetalous fasciole not idented between petals, relatively
broad, width 3 % T.L. at ends of petals. |
|
Comparison with other species : Among all the Late Cretaceous species
of this subgenus, the new species has some similarity to Hemiaster
(Bolbaster) paronai CHECCHIA-RISPOLI, reported from the
Maestrichtian of Libya. However, , H. (B.) hattaensis is
easily distinguished by its slightly elongated and depressed test (mean
width 86.1 % T.L., mean height 68.3 % T.L.), whereas in H. (B.)
paronai, the width sometimes exceeds the length and the test is
more elevated (mean width 99 % T.L., mean height 83.7 % T.L.). In the
new species, the peristome is located more anteriorly at about 26.7 %
T.L. from the anterior margin, whereas in H. (B.) paronai it is
located at 41.2 % T.L.. Furthermore, the posterior truncation is
strongly vertical in the new species, whereas it is slightly curved in
H. (B.) paronai. Finally, the aboral surface is inclined
anteriorly in the new species, almost flat in the Libyan one.
Occurrence : Late Maestrichtian, Simsima Formation, Gebel El Rowdah.
Figure 6
(extrait)
|
|
|
|
Hemiaster hattaensis
Ali,1989 - Maastrichtien,
Simsima Fm, Jebel Buhays, Emirats Arabes Unis, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
micranthus
Lambert,1919 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1919 |
Echinides
des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.48 |
|
|
Hemiaster
micranthus Lambert.
(Pl. II, flg. 16, 17.)
Petite espèce, mesurant 19 millimètres de longueur sur
18 de largeur et 15 de hauteur, renflée, complètement dépourvue de
sillon antérieur, arrondie en avant, tronquée en arrière ; face
supérieure à bords convexes, mais déclive en dessus d'arrière en avant
et ayant son sommet entre l'apex et le périprocte ; face inférieure
subconvexe ; face postérieure assez large, avec area déprimé sous le
périprocte. Apex très excentrique en arrière, avec pétale impair
étroit, à pores espacés, séparés par un granule. On compte, pour I, 8
paires de pores, pour II, 16 paires et, pour III, 12 paires ; pétales
pairs peu déprimés, très divergents, très inégaux, les antérieurs
droits à branches inégales, les postérieurs très courts. Tubercules
voisins de l'apex scrobiculés et très développés dans les
interambulacres antérieurs. Péristome réniforme, enfoncé. Fasciole
circulaire, peu apparent.
Cette petite espèce, en raison de ses pétales peu
déprimés, très divergents, courts et de la petitesse des postérieurs,
ne saurait être confondue avec aucune autre. H. spissus
Lambert, du Danien, avec une forme voisine, à ses pétales plus
déprimés et une disposition différente de ses tubercules.
Localités : Santa-Marina, un seul individu, recueilli
avec Cardiaster integer ; étage santonien
Planche II
(extrait)
|
|
|
holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Lambert, 1919,
Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.48 |
|
|
|
|
Hemiaster
micranthus
Lambert,1919
- Santonien, Navarre, Espagne, 9 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster cf.
morrisi
Forbes,1854 |
|
|
|
description de
l'espèce par Wright, 1875 |
Monograph of the
British fossil Echinodermata from the Cretaceous Formations, vol. I,
Echinoidea, p.262 |
|
HEMIASTER
MORRISII,
Forbes, 1854. Pl. LXI, fig. a-k.
SPATANGUS
PRUNELLA,
Mantell. Geology of Sussex, pl. xvii, figs. 22, 23, 1822.
HEmIASTER -
Desor. (pars) Cat. raisonée, p. 122, 1847.
ECHINOSPATANGUS CORDIFORMIS,
Mantell (pars). Geol. Sussex, p. 108, 1822.
SPATANGUS COMPLANATUS,
Mantell. Medals, p. 355.
HEMIASTER PUNCTATUS,
d'Orbigny. Pal. Franc. Ter. Cret., pl. 886, 1854.
- MORRISII,
Forbes. Morris, Cat. Brit. Foss., 2nd ed., p. 81, 1854.
-
-
Woodward. Mem. Geol. Surv., decade v, pl. ix, 1856.
Diagnosis.—Test
oval, polygonal, or cordiform, inflated, obtusely rounded before and
obliquely truncated behind, sides nodulated ; ambulacra straight,
narrow, moderately depressed, anterior pair twice as long as posterior,
anteal sulcus short, shallow, dorsal ; apical dise excentrai backwards
; vertex uear posterior border, which is flat and obliquely truncated
; periprocte oval, supra-marginal ; base convex, with a slight
dépression near the mouth, which is bilabiate and opens near the
border ; fasciole narrow, distinct, closely snrrounding the petals.
Dimensions.—Antero-posterior
diameter one inch and six tenths ; breadth one inch and five tenths ;
height one inch.
Description.—This Urchin has been long known to collectors of
Cretaceons fossils by many incorrect naines. I have now figured it
with ample anatomical details for the first time, which for the future
wili make it impossible to mistake it for any other.
The outline
is oval, slightly polygonal, or inclining to a cordate shape ; the
anteal sulcus is broad and obscure, and impresses slightly the
anterior border, which is obtusely rounded and sometimes flattened ;
the posterior border is obliquely and flatly truncated, and slopes at
an angle of 70° ; sometimes this border becomes slightly concave in
large shells, and it is conspicuously so in three specimens in my
collection.
The
ambulacral petals arc small and moderately depressed, the anterior
incline 45°; are nearly twice as long as the posterior pair (fig. 1 a)
; the poriferous zones arc narrow, and the pores foret oblique
transverse slits in them ; the single area is about sanie length as
the anterior, and is lodged in the anteal sulcus ; there are from
twelve to fourteen pairs of pores in each zone, with a prominent
granule between cadi of the pores forming a pair (fig. 1 a) ; the
anteal sulcus widens out and disappears at the anterior border.
The inter-ambulacral
areas present a remarkable nodulated appearance in this species ; in
each area there are two rows of these clevations ; thosc at the sides
are seen in fig. 1 a, c ; in the front in fig. 1 e ; and the back fig.
1 d; in fig. 1 h the appearance of these nodules present is admirably
shown in three inter-ambulacral plates taken from the ambitus and
magnified three diameters.
The
peripetalous fasciole is very well defined in this species ; it passes
straight from point to point with scarcely any curvature, and forms a
bold line among the numerous tubercles ; fig. 1 9 shows this
structure. |
|
The tubercles
are small, very numerous, and set irregularly on the plates ; they are
ail perforated, and raised on bosses surrounded by well-defined
areolas ; fig. 1 i shows the tubercles on the upper surface, and fig.
1 k, those on the under surface, where the larger tubercles have the
bosses crenulated ; besides the tubercles the entire surface of the
plates is closely covered with miliary granules.
The apical
dise is small and excentrai, the four genital plates are perforated,
and the antero-lateral carnes the spongy body (fig. 1 f) ; the five
ocular plates are very small, as shown in fig. 1f.
The oval
periprocte occupies the upper third of the oblique posterior border
(fig. 1 d), and the vertex is seen rising above it ail, as show]] in
fig. 1 c, d).
The base is
couves transversely behind the mouth (fig. 1 b, c), and flat before
that aperture. The basal portions of the ambulacral areas, especially
the postero-lateral pair, which first descend backwards towards the
ambitns, bend round the border forming an obtuse angle there, and male
a sinuons course to the mouth. The anterior pair and the single area
have a more direct course ; the basal portions of the postero-latcrals
are destitute of tubercles and granules (fig. 1 b).
The mouth-opening
is situated at the anterior fourth of the base ; it is transversely
arched and bilabiate, the lower lip being the most prominent, and the
peristome is surrounded by a narrow calcareous band.
The tubercles
on the basal portion of the inter-ambulacrum have a remarkable
arrangement. They form a series of curved rows that radiate from a
central nodule near the posterior border and from a kind of fan-shaped
tubercular sculpture betwcen the two smooth winding paths formcd by
the sinuous ambulacra (fig. b). The tubercles on the other portions of
the inter-ambulacra have a much less regular arrangement.
Affinities
and Differences.—This species resembles H. prunella, Desor,
with which it has been confounded ; it differs from that species,
however, in being much larger, less globular and inflated, having the
posterior border obliquely truncated, the dorsum much more inclined,
and having the tubercles smaller and more numerous, and the
interambulacra nodulated around the sides.
Locality
and Stratigraphical Position.—This species is found only in the
Grey Chalk near Folkestone, the Lower Chalk at Hamsey, Sussex, and in
the Grey Chalk of Ventnor, Isle of Wight.
Planche LXI
(extrait)
|
|
|
|
Hemiaster cf.
morrisi
Forbes,1854 -
Cénomanien, Aspe, Alicante, Espagne, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
nasutulus
Sorignet,1850 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Sorignet |
Oursins fossiles de
deux arrondissements du département de l'Eure, 1850, p.53 |
|
65.
Nasutulus.
(Nobis). An. Hemiaster Prunella ? Desor. - Diamètre
antéro-postérieur 13 millim. diamètre transverse 11 millim., hauteur 9
millim.- Il se rapproche un peu de l'H. Bufo ; mais ici la
taille est beaucoup plus petite, la bouche n'est plus annulaire, et la
forme générale est plus globuleuse, sans l'être autant, à beaucoup
près, que dans l'H. Prunella. La face supérieure est aussi
moins déclive en avant ; la facette anale n'est pas uniformément
verticale comme dans les deux espèces précitées, mais en forme
d'arceau, et coupée longitudinalement par un petit sillon à
l'extrémité supérieure duquel est logé l'anus, ce qui le fait paraître
très-relevé. Les bords supérieurs de cet organe sont légèrement
renflés par l'épanouissement de la carène sur-anale qui forme le
sommet dorsal, tandis que le sommet génital est à peu près central. Un
fasciole
|
|
péripétale
très-apparent et anguleux entoure les ambulacres dont les postérieurs
sont extrêmement courts. Les pores de l'ambulacre impair sont
apparents et très-espacés. A l'ambitus, le sillon antérieur est
superficiel et très-évasé. Le test est un peu moins large en avant
qu'au milieu ; sa face inférieure est beaucoup moins convexe que celle
de l'H. Prunella ; il est couvert de tubercules distinctement
scrobiculés, serrés, non sériés et non saillants.
Craie blanche inférieure : Vrnonnet, Petit-Andely. - Rare.
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Cotteau, 18976,
Etudes
sur les échinides fossiles du département de l'Yonne, p.89 |
|
|
|
|
Hemiaster
nasutulus
Sorignet,1850
- Sénonien, Espagne, 13 mm |
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster cf.
phrynus
Desor,1847 |
|
|
|
description de
l'espèce par Desor, 1858 |
Synopsis des échinides
fossiles, p.368 |
|
Hemiaster Phrynus Desor (Tab. XLII. fig 1-4).
Desor Catal. rais. p. 122. - Syn. ? Hemiaster Ricordeanus d'Orb.
Paléont. franç. p. 223. Tab. DCCCLXXI. Petite espèce renflée, mais peu
déclive. Fasciole très fruste, régulier, non anguleux, rarement
visible. ommet ambulacraire au tiers postérieur. Pétales antérieurs à
peu près du double plus longs que les postérieurs. Zônes porifères
égalant la largeur de l'espac interporifère.
Aptien supérieur de la Perte du Rhône.
Gault de Seignelay (Yonne), Clar près d'Escragnolles.
Coll. Renevier, Michelin, Mus. Genève, Coll. Ricordeau, Koechlin-Schlumberger.
NOTA. Il se pourrait que
cette espèce ne fut en définitive qu'une vairété du H. minimus M.
Renevier ne la cite cependant que dans l'Aptien supérieur, où elle
serait même rare.
Pl. XLII (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster cf.
phrynus
Desor,1847 - Aptien,
Morella, Castellon, Espagne, 24 mm |
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
phrynus
Desor,1847 - Aptien,
Morella, Castellon, Espagne, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
punctatus
d'Orbigny,1854 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, 1854, p.251 |
|
N° 2185.
Hemiaster punctatus,
d'Orb., 1854.
Pl. 886.
Dimensions. Longueur totale des plus grands, 30 millimètres.
Par rapport à la longueur : largeur, 96 centièmes; hauteur, 75
centièmes.
Coquille ovale, plus longue que large, très-renflée, non
sinueuse et un peu tronquée en avant, dont la hauteur a les 75
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est un
peu en arrière du milieu. Dessus très-arrondi en avant, la
courbe se prolongeant jusqu'au sommet légèrement déprimé, puis
s'élevant pour offrir la plus grande hauteur en arrière, ou une courge
s'étend jusqu'à la région anale coupée verticalement. Le sommet est
très en arrière. Le pourtour très-convexe montre la plus grande
convexité près de la base. Dessous convexe, avec une légère
dépression en avant de la bouche. Une saillie conique se voit à la
région postérieure médiane. Sillon antérieur marqué seulement
près du sommet. Bouche transverse, arquée, placée en avant du
tiers antérieur. Anus ovale, transverse, placé au-dessus des
deux tiers de la hauteur, sans aréa spéciale. Ambulacres
inégaux, assez profondément creusé. L'ambulacre impair, dans un
sillon, offre de 12 à 13 paires de pores. Chacune de celles-ci est
entourée d'une dépression et séparée d'un tubercule saillant.
Ambulacres pairs, longs, assez larges, les antérieurs le double
plus longs que les autres, profonds et sinueux, on leur compte 22
paires de pores, sur des zones inégales, la plus large en dehors. Les
pores conjugués sont ovales et transverses, réunis par une dépression.
Une rangée de tubercules se voit entre chaque paire de pores. Les
tubercules sont très-nombreux, très-rapprochés, à large scrobicule
autour, grossissant des parties supérieures au inférieures. Le
fasciole large, arrondi en avant, un peu sinueux sur les côtés.
Rapports et différences. Cette espèce a été confondue avec l'H.
prunella, dont elle a, en effet la forme, l'anus transverse et les
tubercules, mais nous avons reconnu qu'elle en diffère par ses
proportions moins hautes, par sa plus grande hauteur en arrière du
sommet, par sa région anale plus tronquée, par ses
|
|
ambulacres
creusés, plus inégaux, plus larges et plus sinueux, par leurs zones
inégales, par un bien plus grand nombre de paires de pores, autrement
ornés. Pour nous, ce sont bien deux espèces distinctes. C'est
évidemment l'H. prunella de M. Mantell, mais non celui de
Lamarck. M. Desor l'a confondu avec l'H. prunella ; c'est de
celui-ci qu'il parle quand il cite les localités du sud-ouest de la
France.
Localité. C'est l'espèce la plus commune dans l'ouest et le
sud-ouest de la France, dans l'étage sénonien. Nous l'avons recueillie
successivement à Talmont, à Mirambeau, à Saint-Geores, à Mescher et à
Royan (Charente-Inférieure) ; à Saint-Colombe, à Orgiande (Manche) ;
aux environs de Tours (Indre-et-Loire) ; à Vendôme (Loir-et-Cher) ; à
Saumur (Maine-et-Loire) au sommet des côteaux, M. d'Archiac et nous,
l'avons rencontré à Sainte-Mêmes, aux environs de Périgueux
(Dordogne).
Explication des figures. Pl. 886, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille en dessus, grossie ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil
longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.
6, le même, du côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8,
pores de l'ambulacre impair, grossis ; fig. 9, pores des ambulacres
pairs antérieurs ; fig. 10, tubercules du dessus. De notre collection.
Pl. 886 (extrait)
|
|
|
syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figurés in
d'Orbigny, 1854, Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.251 |
|
|
|
|
Hemiaster
punctatus
d'Orbigny,1854 -
Campanien supérieur, Charente Maritime, 19 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
regulusanus
d'Orbigny,1854 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.248 |
|
N° 2183.
Hemiaster Regulusanus,
d'Orb., 1854.
Pl. 884.
Dimensions. Longueur, 32 millimètres. Par rapport à la longueur
: largeur, 93centièmes ; hauteur, 75 centièmes.
Coquille ovale, très-renflée, un peu moins large que longue,
non sinueuse en avant, tronquée en arrière, dont la hauteur a les 75
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal se
trouve presque au milieu. Dessus convexe, très-arrondi en
avant, et s'élevant ensuite en courbe régulière jusqu'au sommet un peu
déprimé, puis s'élevant de nouveau en arrière, où il montre la plus
grande hauteur, et s'abaisse vers la région anale tronquée obtusément.
Le sommet est en arrière du centre ; le pourtour, très-convexe,
arrondi, offre sa plus grande convexité près de la base. Dessous
très-plat, à peine convexe, sur la région médiane postérieure.
Sillon antérieur assez profond du sommet jusqu'au fasciole, où il
s'efface presque entièrement. Bouche transverse placée en avant
des trois quarts antérieurs. Anus ovale longitudinalement,
placé près du dessus, à l'extrémité supérieure d'une aréa étroite à
peine prononcée. Ambulacres peu creusés, très inégaux. L'ambulacre
impair étroit, est formé de paires de pores rapprochées, chacune
avec un très-fort tubercule entre les pores. Ambulacres pairs
très-larges, très-inégaux ; les antérieurs, le double des postérieurs,
sont larges, un peu sinueux, dont les zones sont égales en largeur à
l'intervalle qui les sépare. Les paires de pores ne sont pas
conjuguées, les pores sont virgulaires transverses. On voit sur le
milieu de la largeur de chaque plaque un sillon longitudinal médian,
tout à fait caractéristique. L'ambulacre postérieur est ovale
ou plutôt pyriforme. Les tubercules sont petits, espacés en
dessus ; mais ils grossissent beaucoup aux régions antérieures et en
dessous. Le fasciole est large, arrondi en avant, très-sinueux
sur les côtés.
|
|
Rapports et différences. Par sa forme, cette espèce rappelle l'H.
prunella, tandis que par l'inégalité de ses ambulacres pairs, elle
rentre dans la série des H. Leymeriei ; elle se distingue donc
de la première par ses ambulacres très-inégaux, par ses pores et par
ses tubercules espacés. Elle se distingue de la seconde, par sa forme
arrondie, par ses ambulacres plus superficiels, par les sillons
transverses des zones des ambulacres impairs, et enfin par ses
tubercules espacés.
Localité. M. le docteur liegulus Toucas a découvert cette
espèce au environs du Beauset (Var), dans la couche à Ostrea gallo-provincialis,
que nous rapporton au 22e étage sénonien ou craie blanche.
Explication des figures. Pl. 884, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche
; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ;
fig. 8, zone de l'ambulacre impair grossi ; fig. 9, zone de
l'ambulacre pair antérieur grossi. De notre collection.
Pl. 884 (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster
regulusanus
d'Orbigny,1854
- Cénomanien,
Alicante, Espagne, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster ricordeauanus
Cotteau,1863 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1863 |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.223 |
|
N° 2169.
Hemiaster ricordeauanus,
d'Orb., 1853.
Pl. ,871.
Dimensions. Longueur totale 35 millimètres, par rapport à la
largeur : largueur 95 centièmes , hauteur 65 centièmes.
Coquille ovale, moins large que longue, élargie et sinueuse en
avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur a les 65
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal, est
au tiers antérieur. Dessus arrondi en avant, et de ce point en
surface plane, décline jusqu'à l'aréa anale, en pente inverse et plus
rapide. Le sommet est a peu près an milieu et la région la plus haute
est en arrière près de l'aréa anale. Le pourtour est arrondi, sa
convexité est à la base. Dessous plat presque partout.
Sillon antérieur assez creusé sur toute sa longueur. Bouche,
placée en avant du tiers antérieur. Anus ovale, longitudinal,
placé à lu partie supérieure d'une aréa ovale, circonscrite de légères
protubérances. Ambulacre impair plus large que les autres, peu
creusé. Les zones sont étroites, formées de paires de pores
transverses, avec un bourrelet au milieu. Ambulacres pairs
très-inégaux, les antérieurs bien plus grands que les autres, tous
superficiels, les zones presque égales, et aussi larges que leur
intervalle. Les pores sont oblongs transverses, bordés d'un bourrelet,
ce qui détermine une légère cavité allongée entre chaque paire. Les
tubercules sont inégaux et épars les plus gros en-dessous. Le
fasciole, peu visible, passe à l'extrémité des ambulacres pairs.
Rapports et différences. Les bourrelets des zones dcs
ambulacrcs pairs, bordés d'un bourrelet qui s'étend d'un pore à
l'autre, et laisse une cavité oblongue entre chaque paire, suffit,
avec des détails de formes, pour distinguer parfaitement cette espèce. |
|
Localité. Elle est propre a notre \9' étage : Abien ou du Gault.
Elle a été recueillie aux environs de Seignelay (Yonne) par M.
Ricordeau, a qui nous nous empressons de le dédier. M. Koechlin nous
l'a communiqué de Clar, prés d'Escraquolles (Var).
Explication des figures. Pl. 871. fig. 1, coquille dc grandeur
naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, prolil
longitudinal; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ;
fig.5, le même du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres grossis; fig. 7,
zone de l'ambulacre pair, grossie. fig. 8, zone de l'ambulacre impair,
grossie. De notre collection.
Pl. 871 (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster ricordeauanus
Cotteau,1863
- Albien moyen,
Argiles tégulines, Courcelles, Villemoyenne, Aube, 46 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster
sexangulatus
(d'Orbigny,1854) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.256 |
|
N° 2188.
Hemiaster SEXANGULATUS,
d'Orb., 1854.
Pl. 889.
Micraster sexangulatus, d'Orb., 1846. Voy. au pôle sud de
l'Astrolabe ; Paléont. pl. 5, fig. 47-49.
Dimensions. Largeur tatale 29 millimètres par rapport à la
largeur ; longueur, 99 centièmes ; hauteur, 71 centièmes.
Coquille hexagone, plus large que longue, très sinueuse et à
trois faces en avant, et trois en arrière, rétrécie aux extrémités
dont la postérieure est tronquée, dont la hauteur a les 71 centièmes
de la largeur, et dont le grand diamètre transversal est à la moitié,
formé d'un angle saillant de chaque côté. Dessus convexe,
arrondi en avant, de la s'élevant jusqu'au sommet excentrique placé en
avant, et ensuite jusqu'à l'intervalle compris entre le sommet et la
région anale, où se trouve la partie la plus élevée ; aréa anale
coupée obliquement. Le pourtour arrondi offre la plus grande convexité
presque à la base. Sillon antérieur assez large et progond, se
continuant de la bouche au sommet. Bouche transverse, placée
près du tiers antérieur. Anus ovale longitudinalement, placé au
sommet d'une aréa assez marquée. Ambulacre impair, plus étroit
que les autres, placé dans un sillon, formé de zones étroites,
composées de pores ovales, obliques, séparés par un léger tubercule.
Ambulacres pairs assez larges, profonds, très-inégaux, les
antérieurs deux fois aussi longs que les postérieurs, très-divergents
et un peu arqués en arrière ; zones beaucoup plus larges que
l'intervalle qui les sépare, formées de pores allongés, transverses.
Fasciole triangulaire dans son ensemble. Tubercules
épars.
Rapports et différences. La forme de cette espèce nous l'avait
fait confondre avec l'H. Rana, mais elle s'en distingue bien
nettement par sa forme plus hexagone, par son dessus en pente et
très-relevé en arrière, par son sommet excentrique en avant, par son
aréa anale plus déclive, et surtout par ses ambulacres pairs
infiniment plus inégaux.
|
|
Localité. Elle a été recueillie aux environs de Pondichéry,
avec les trois espèces suivantes, dans des couches que, d'après sa
faune, nous classons dans notre 22e étage sénonien ou de la craie
blanche.
Explication des figures. Pl. 889, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche
; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ;
fig. 8, zone de pores de l'ambulacre impair grossie ; fig. 9, zone de
l'ambulacre pair grossie. De la collection paléontologique du Museum.
Pl. 889 (extrait)
|
|
|
|
Hemiaster
sexangulatus
(d'Orbigny,1854)
- Maastrichtien,
Luchente, Valence, Espagne, 26 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster stella
(Morton,1860) |
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.245 |
|
N° 2181.
Hemiaster stella,
Desor., 1847.
Pl. 882.
Dimensions. Longueur totale, 22 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 70 centièmes.
Coquille ovale, déprimée, un peu moins large que longue,
élargie et tronquée en avant, un peu acuminée et obtuse en arrière,
dont la hauteur a les 70 centièmes de la longueur, et dont le grand
diamètre transversal est en avant de la moitié. Dessus
très-déclive des régions postérieures aux antérieures, très-déprimé,
mais obtus en avant, de là s'élevant toujours jusque bien en arrière
du sommet, où se trouve la partie la plus haute, s'abaissant un peu de
ce point jusqu'à l'aréa anale perpendiculaire ou même un peu rentrant.
Le sommet est très-en arrière du centre ; le pourtour arrondi montre
son grand diamètre à la base. Dessous très-plat, très-excavé en
avant et sur les côtés de la bouche, un peu convexe sur la région
médiane postérieure. Sillon antérieur nul, seulement indiqué
près du sommet. Bouche transverse, pourvue de fortes lèvres,
placée aux deux tiers antérieurs. Anus ovale longitudinalement,
placé près du dessus, à la partie supérieure d'une aréa étroite, peu
prononcée. Ambulacres à peine creusés, peu inégaux.
Ambulacre impair très-étroit, formé de zones étroites, portant,
espacées sur leur longueur, huit ou neuf paires de pores placés dans
un enfoncement et séparés par un tubercule saillant. Ambulacres
pairs, droits, étroits, lancéolés, peu inégaux, les antérieurs,
seulement un peu plus longs, dont les zones inégales, l'interne la
plus large de plus de largeur que l'intervalle, est formée de paires
de pores conjugués, ovales, séparés entre eux par une côte sur la
conjugaison même. Les tubercules sont petits et très-rapprochés
en dessus, et entourés de scrobicules profonds. Les inférieurs sont
énormes, surtout en avant et sur les côtés de la bouche. Le
fasciole est très-large, arrondi et placé très-près du bord en
avant, prolongé en arrière, et sans coude.
|
|
Rapports et différences. Cette rappelle, par ses ambulacres et
ses tubercules, les caractères de l'H. prunella, mais elle s'en
distingue par sa forme toute particulière, déprimée en avant, offrant
sur son profil longitudinal la forme d'un coin obtus. Sa forme est un
peu celle de l'H. nucleus, mais avec des ambulacres tout
différents. Il serait possible que le Spatangus ungula de M.
Morton (Micraster ungula, Agassiz) fût le même, plus âgée, que
l'H. stella.
Localité. Cette charmante espèce, spéciale au 22e étage
sénonien ou craie blanche, se trouve à la fois en France et aux
Etats-Unis. Nous l'avons recueillie à Tours (Indre-et-Loire) ; et à
Ville-Dieu (Loir-et-Cher). M. d'Archiac l'a rencontrée aux environs de
Périgueux (Dordogne). M. Morton l'indique à Prairie Bluff (Alabama),
d'où nous l'avons reçu, et à Tember Creek (New-Jersey), Etats-Unis.
Explication des figures. Pl. 882, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche
; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres plus
fortement grossis ; fig. 8 zone de l'ambulacre impair ; fig. 9, zone
de l'ambulacre pair antérieur. De notre collection.
Pl. 882 (extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1854,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.245 |
|
|
|
|
Hemiaster stella
(Morton,1830)
- Thanétien
inférieur, Haute-Garonne, 32 mm |
|
|
|
|
|
Hemiaster stella
(Morton,1830)
- Thanétien
inférieur, Haute-Garonne, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster wetherbyi
de Loriol,1887 |
|
|
|
description de
l'espèce par Cooke, 1953 |
American Upper
Cretaceous Echinoidea, p.31 |
|
Hemiaster wetherbyi De Loriol
Plate 12, figures 17, 18
Test small, plump,
subovate; upper surface somewhat higher behind; lower surface
inflated; margin rounded, truncated behind. Apical system behind the
center; genital pores inconspicuous; madreporite large and tumid.
Paired petals wide, straight, close& moderately sunken; anterior pair
twice as long as posterior pair; poriferous zones wider than
interporiferous; pores elongate-oval to drop-shaped; pores of each
zygopore connected by a raised thread. Anterior petal straight, open,
moderately sunken, the depression barely indenting the margin; pores
small, zygopores short, pores separated by a conspicuous bead.
Peripetalous fasciole broad, conspicuous, barely indented between the
petals. Peristome anterior, one-third the total length from the
margin, strongly labiate behind. Periproct small, slightly elongated
longitudinally; well up on the vertical posterior truncation.
Tubercles large, close together, scrobiculate; larger and more deeply
scrobiculate on lower surface. Sternum bordered by broad, straight
rugose bands.
Length of figured specimen
24 mm; width 23 mm; height 18 mm.
Occurrence.-Alabama: Prairie Bluff chalk.-Prairie Bluff, Wilcox
County (U.S.G.S. 6793, 11650, L. W. Stephenson). Moscow Bluff,
Tombigbee River (U.S.G.S. 5643, S. W. McCallie; U.S.G.S. 8438, L. W.
Stephenson). Old Canton Landing, Alabama River, 14 miles below Pine
Barren Creek (U.S.G.S. 6439, L. W. Stephenson). The Larry Johnson
Bluff on Alabama River just above the mouth of Tearup Creek (U.S.G.S.
310, L. C. Johnson). North sicle of 300-foot knob in NE Y4 sec. 33, T
20 N, R 2 W, Sumter County (U.S.G.S. 18145, W. H. IV onroe). Ripley
formation.-Demopolis road 3.9 miles northeast of Coatopa (U.S.G.S.
11663, L. W. Stephenson).
Mississippi: Prairie Bluff chalk.-About 3 miles south of New Albany,
Union County, at foot of north-facing slope of Kings Creek valley
(U.S.G.S. 6872, L. W. Stephenson). Wallerville, Union County (U.S.G.S.
9604, L. W. Stephenson and Bruce Wade). Pontotoc (U.S.G.S. 6470, 6852,
6853, 17206, L. W. Stephenson). 1Y4 miles south of Pontotoc (U.S.G.S.
11652, L. W. Stephenson and C. W. Cooke). 2 miles south of Pontotoc
(U.S.G.S. 6856, L. W. Stephenson). Houlka Creek 1 mile east of
Houston, Chickasaw County (U.S.G.S. 612, T. W. Stanton). North-facing
slope of thookatonkchie Creek 3 miles eastnortheast of Houlka
Station, SE Y4 sec. 10, T 12 S, R 3 E, Chickasaw County (U.S.G.S.
17227, W. H. Monroe). East-facing bank of Soctahoma Creek, SE corner
sec. 4, T. 13 S, R 3 E, Chickasaw County (U.S.G.S. 17258, W. H.
Monroe). Road cut, NE Y4 sec. 14, T 13 S, R 3 E, Chickasaw County
(U.S.G.S. 19085, W. H. Monroe). SE corner sec. 3, T 13 S, R 3 E, 5.5
miles southeast by south of Houlka (U.S.G.S. 17215, W. H. Monroe).
Gullies on campus of A. & M. College near Starkville, Oktibbeha County
(U.S.G.S. 6843, W. N. Logan). Ripley formation.-Old Tupelo road 5
miles east of Pontotoc (U.S.G.S. 6857, L. W. Stephenson). Pontotoc
County 4 miles southwest of Troy (U.S.G.S. 17261, L. W. Stephenson).
SW Y4 sec. 15, T 11 S, R 4 E, 0.4 mile east of Troy (U.S.G.S. 17259,
W. H. Monroe). Shannon Road Y4 mile east of Troy (U.S.G.S. 6471, L. W.
Stephenson). Stream bed near Mobile & Ohio Railroad about 5 miles
northeast of Houston, Chickasaw County (U.S.G.S. 6851, L. W.
Stephenson).
Arkansas: Saratoga chalk.-Clark County•1.6 miles southwest of Okolona
(U.S.G.S. 13403, L. W. Stephenson and Carle H. Dane). 2.3 miles
southwest of Okolona (U.S.G.S. 13405, 13407, L. W. Stephenson and
Carle H. Dane). 2.8 miles southwest of Okalona, west of road to
Nacatoch Bluff (U.S.G.S. 13550, L. W. Stephenson). Arkadelphia road
3.3 miles east of Okolona (U.S.G.S. 13549, L. W. Stephenson). Big
Deciper Creek 5.4 miles southwest of Arkadelphia (U.S.G.S. 13539, L.
W. Stephenson). 7.4 miles southwest of Arkadelphia (U.S.G.S. 13537,
L. W. Stephenson and Carle H. Dane). Okolona Road about 7.5 miles |
|
southwest
of Arkadelphia (U.S.G.S. 13406, L. W. Stephenson and Carle H. Dane).
Ozan road 3.1 miles north of Washington, Hempstead County (U.S.G.S.
13408, L. W. Stephenson). Ozan road 3.2 miles north of Washington
(U.S.G.S. 13410, L. W. Stephenson). Road cut at north edge of
Saratoga, Howard County (U.S.G.S. 13404, L. W. Stephenson). Marlbrook
mari.-Big Deciper Creek 5 miles southwest of Arkadelphia on the lower
road to Okolona (U.S.G.S. 7460, L. W. Stephenson). Nacatoch sand.-Old
Marlbrook plantation 6 or 7 miles northeast of Washington (U.S.G.S.
7476, L. W. Stephenson). 2 miles northeast of Washington (U.S.G.S.
7469, L. W. Stephenson). 2.1 miles northeast of Washington (U.S.G.S.
7471, L. W. Stephenson).
Texas: Corsicana mari.-San Antonio road, Bexar County, 6 miles east of
Castroville road (U.S.G.S. 15502, 16156, 16667, L. W. Stephenson).
Earth tank just north of Castroville road 1 mile west of crossing of
Leon Creek, Bexar County (U.S.G.S. 15522, L. W. Stephenson). Standard
fuller's earth mine 1.25 mile south by east of Padrone Hill, 14 miles
west of San Antonio, Bexar County (U.S.G.S. 15520, L. W. Stephenson).
Road leading south from Castroville road just east of abandoned
fuller's earth pits 0.8 mile south of Castroville road, about 14 miles
west by south of San Antonio (U.S.G.S. 15623, L. W. Stephenson). Hill
south of the Seguin-San Antonio highway 2.5 miles west of MeQueeney,
Guadalupe County (U.S.G.S. 15523, L. W. Stephenson). Neylandsille
mari.-2.5 miles air line south of Ben Hur, Limestone County (U.S.G.S.
15543, L. W. Stephenson).
Geologic horizon.-Navarro group and equivalents
(Maestrictian).
Type.-Unknown; from Wahalak, Kemper County, Mississippi, probably from
Prairie Bluff chalk. Type of H. lacunosue Slocom, from Pontotoc,
Miss., Chicago Natural History Museum 10342, probably from Prairie
Bluff chalk. H. bexari Clark, from Bexar County, Texas, U.S.N.M. 8330.
Type of H. benhurensis Stephenson, from U.S.G.S. 15543, 2.5 miles
south of Ben Hur, Limestone County, from Neylandville marl, U.S.N. M.
76282.
Figured specimen.-U.S.N.M. 108398, from U.S.G.S. 6856.
Comparisons.-This species appears to have been mistaken for
Hemiaster stella (Morton), an Eocene species from New Jersey, by
Morton (1834, p. 78), D'Orbigny (1854-1860, p. 246), and Clark (1915,
p. 93), but it is not closely related to that species, differing in
shape, in the arrangement of its apical plates, and in other features.
It is higher in front and lower behind than Hemiaster bufo as figured
by D'Orbigny (1854-1860, pl. 873). It is easily distinguishable from
Hemiaster arcolensis Cooke, which occurs in a lower zone, by its
sunken tubercles.
planche 12
(extrait)
|
|
|
|
Hemiaster wetherbyi
de Loriol,1887
- Maastrichtien,
Prairie Bluff fm, Nixon sans member, Pontotoc, Mississippi, U.S.A., 33 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hemiaster whitei
(Clark,1891) |
|
|
|
description de
l'espèce par Clark |
The Mesozoic
Echinodermata of the United states, 1893, p.82 |
|
Epiaster Whitei,
Clark.
Plate
XLIII, Figs. 2a-d;
Plate XLIV, Figs. 1a-g.
Determinative characters.- Test small, cordiform ; upper
surface convex, elevated ; lower surface flat ; sides inflated ; aprex
forward of the center. Ambulacra moderately broad ; poriferous zones
petaloidal, pores with elongated openings ; antero-lateral pair bent
slightly backward in upper part. Apical disk oval. Mouth obening
transversely oval. Anal opening small, oval, situated high on
posterior border.
Dimensions.- Length, 1 1/2 inches ; width, 1 3/8 inches ;
height, 3/4 inch.
Description.- This species has been frequently confounded with
Enallaster texanus and Epiaster elegans. With the former
it has little in common beyond a certains similarity in outward form,
while the points of difference from the latter are less striking and
will be shortly stated.
The test is small and cordiform. The upper surface is distinctly
elevated, the apex occupying a point anterior to the center. The lower
surface is flat with the exception of the peristomial depression. The
sides are inflated with a well marked groove at the center of the
anterior face and a prominent truncated surface on the posterior
margin.
The ambulacral areas are moderately broad. The poriferous zones are
subpetaloidal in their upper part, but this feature does not continue
to the margin (Pl. XLIII, Fig. 2c). The pores in the paired ambulacra
are all of about equal size and equally spaced. In the unpaired
ambulacrum they are smaller and nearer together. The antero-lateral
pair are bent slightly backward in their upper part. They are
distinctly larger than thepostero-laterals.
|
|
The interambulacral areas are prominent and the surface of the plates
covered with minute tubercles and microscopic granules (Pl. XLIV, Fig.
1c).
The apical disk is small, compact, and onsists of four large
perforated genital plates and five oculars.
The mouth opening is transversely subpentagonal and situated near the
anterior margin (Pl. XLIV, Figs. 1b, 1f).
The anal opening is small, oval, and situated high on the truncated
posterior margin (Pl. XLIII, Fig. 2b).
Related forms.-In many particulars Epiaster Whitei is to be
closely associated with E. elegans. It is, however, more elevated, the
ambulacrall furrows are shorter, and the anal opening is differently
situated, as previously mentioned in the description of the latter
species.
Locality and geological horizon.-Epiaster Whitei is from
the Washita formation of the Comanche series (lower Cretaceous) of
Texas. It is found in the Duck creek chalk of Denison, associated with
Hamites Fremontii Marcou.
Collection.-U.S. National Museum.
|
|
|
|
Hemiaster whitei
(Clark,1891)
- Albien, Goodland
formation, Fort Worth, Texas, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Bolbaster
Pomel, 1869
Revue des
échinodermes et de leur classification, p.15
Espèce type
Spatangus prunella
Lamarck, 1816
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, p.33
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : crétacé
supérieur - Miocène
Syn.
-
Psephoaster
McNamara, 1987, p.347 ; Espèce
type P. klydonos McNamara,
1987, synonyme subjectif plus récent
-
Amygdala Gray, 1825, p.31
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel |
Revue des échinodermes
et de leur classification, p. XV |
|
Tels sont
bolbaster, caractérisé par des ambulacres à pores arrodis, par des
tubercules serrés fortement scrobiculés, et, au moins dans le h.
prunella, espèce typique, par les ambulacres postérieurs rugueux
et subfovéolés au plastron ; son fasciole est péripétal. |
|
|
|
|
|
Bolbaster prunella
(Lamarck,1816) |
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.242 |
|
N° 2180 Hemiaster prunella,
Desor, 1847.
Pl.881
Dimensions. Longueur totale, 20 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 80 centièmes.
Coquille ovale, presque ronde, un peu plus longue que large,
très-renflée, non échancrée en avant, et aussi large partout, dont la
hauteur a les 80 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal se trouve au milieu. Dessus également convexe,
très-arrondi en avant, s'élevant en décrivant une courbe régulière
jusqu'en dessus, o cette courbe est légèrement déprimée jusqu'à la
région anale très-légèrement tronquée. La plus grande hauteur règne
sur toutes les régions centrales du dessus. Le sommet est un peu en
arrière. Le pourtour est fortement arrondi et sa grande convexité
presque au milieu. Dessous très-convexe partout sans dépression
autour de la bouche. On remarque seulement en arrière, sur la région
médiane, une seule saille assez prononcée. Sillon antérieur peu
profond, et seulement marqué à l'ambulacre, sans se prolonger en
avant. Bouche petite, trigone, labiée, la lèvre inférieure
formant une grande saillie en dessous, placée au tiers antérieur.
Anus transverse, ovale, placé très-près du bord supérieur, et sans
aréa distincte. Ambulacres inégaux, très-superficiels. L'ambulacre
impair étroit, placé dans un court sillon et offrant de neuf à dix
paires de pores seulement. Chaque paire espacée, est placée dans une
dépression ovale, les deux pores séparés par une côte saillante.
Ambulacres pairs très-étroits, les antérieurs d'un tiers plus
longs que les autres, lancéolés, étroits ; on leur compte une
quinzaine de paires de pores espacés, très-lâches ; chaque paire
conjuguée, formée de pores oblongs et transverses. Chaque bande est le
double plus large que l'intervalle médian qui les sépare. Les
tubercules sont très-inégaux, très-serrés partout, très-petits en
dessus et grossissant des régions ambulacraires en dessous où sont les
plus gros. Tous sont entourés de scrobicules profonds. Le fasciole
forme un ovale tronqué en avant.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes
celles qui précèdent par sa forme globuleuse, arrondie partout, sans
échancrure en avant, par ses ambulacres lancéolés, étroits,
superficiels et composés de pores espacés par sa bouche saillante
placée moins en avant. C'est un type spécial qu'on ne peut confondre.
|
|
Histoire. Lamarck a décrit le premier cette espèce en y
rapportant avec raison le type des figures de l'Encyclopédie, pl. 158,
fig. 3, 4, qui représentent l'espèce de Maestricht, que Schlotheim en
1821, a nommée Echinus avellanurus. M. Deslongchamps, dans sa
compilation de l'Encyclopédie, l'a réunie, à tort, à l'H. Bufo,
et M. Des Moulins fait la même chose en y réunissant presque toutes
les espèces connues, les plus disparates entre elles. Cependant
Goldfuss la figure très-exactement, et elle aurait dû, dès lors, être
bien distinguée. Cependant MM. Agassiz et Desor y ont confondu
plusieurs autres espèces de la craie blanche de France, entre autres
nos H. punctatus, H. Koninckianus, comme on le verra à
ces espèces. Nous pouvons le dire d'une manière certaine, puisque nous
avons sous les yeux le nom écrit de la main de ces auteurs, sur des
étiquettes et des cartons de notre collection et de plusieurs autres.
M. de Koninck nous l'a communiqué sou les noms de Micraster
Faujasii, et de M. globosus, noms que nous ne pouvons
conserver.
Localité. Cette espèce est jusqu'à présent spéciale non
seulement à notre 22e étage sénonien, mais encore aux environs de
Maestricht, de Ciply et d'Otruppe.
Explication des figures. Pl. 881, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grosie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig.
4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, vu du côté de la
bouche ; fig. 6, côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8,
pores de l'ambulacre impair, plus grossis ; fig. 9, pores de
l'ambulacre pair antérieur, grossis ; fig. 10, tubercules supérieurs,
grossis. De notre collection.
planche 881
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1854, Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.242 |
|
|
|
|
Bolbaster prunella
(Lamarck,1816)
- Campanien,
Charente, 14 mm, morphe déprimé |
|
|
|
|
|
|
Bolbaster
prunella
(Lamarck,1816) -
Maastrichtien, Eben Emael, Belgique, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Bolbaster
gauthieri
(Peron,1877) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Peron |
Observations sur la
Faune des Calcaires à Echinides de Rennes-les-Bains et sur quelques Fossiles
du terrain crétacé supérieur, 1877, p.522 |
|
Hemiaster Gauthieri,
Peron.
Pl. VII, fig.
6-6 c.
Espèce arrondie, à pourtour épais, peu renflée. Face supérieure
presque plane, légèrement déclive en avant ; face inférieure
très-convexe. Sommet un peu excentrique en arrière. Péristome à fleur
de test, ovale, sinueux, pourvu d'une lèvre mince. Périprocte ovale,
longitudinal.
Ambulacre impair long, étroit, situé dans un sillon peu profond, qui
disparaît à peu près complètement au pourtour, où l'on distingue à
peine une légère dépression. Paires de pores espacées ; pores
très-petits, ronds, très-rapprochés dans chaque paire et séparés par
un granule. L'aire interporifère est semée de quelques granules et de
quelques petits tubercules.
Ambulacres pairs très-inégaux, les postérieurs n'ayant que le quart
des antérieurs, larges, pétaliformes, très-peu excavés. Pores larges,
oblongs, obliques et rapprochés dans chaque paire, légèrement
conjugués. Zone médiane aussi large que l'une des zones porifères.
Tubercules très-inégaux et irrégulièrement disséminés, plus gros près
du sommet. Granules assez rares et ne dessinant pas de scrobicules.
Fasciole large, apparent, peu sinueux.
Plus grande dimension connue, 22mm. Echantillon figuré : longueur,
20mm ; largeur, 20mm ; hauteur, 14mm.
|
|
L'H. Gauthieri diffère de l'H. Leymeriei par sa taille
plus petite, sa face supérieure moins renflée et moins saillante, ses
ambulacres moins profonds, sa partie postérieure bien moins acuminée.
Il est beaucoup plus voisin de l'H. nasutulus, dont il a la
taille et la forme arrondie ; mais ce dernier est moins large ; ses
ambulacres sont plus étroits ; ses tubercules sont entourés d'un
scrobicule ; son périprocte est transversal, au lieu d'être
longitudinal ; et il diffère encore par beaucoup de détails.
L'espèce dont l'H. Gauthieri se rapproche le plus est l'H.
Aumalensis, Coq., d'Algérie. Ce dernier se distingue toutefois par
ses ambulacres pairs plus grands et plus larges, par ses pores plus
longs, par son pourtour plus polygonal, par sa taille plus grande,
etc.
planche VII
(extrait)
|
|
|
syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figurés in
Peron, 1877,
Note
sur la place des calcaires à échinides de Rennes-les-Bains (Aude) et sur
la classification du terrain turonien supérieur, p.522 |
|
|
|
|
Bolbaster
gauthieri
(Peron,1877) -
Cénomanien supérieur, Charente Maritime, 13 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Bolbaster
koninckanus
(D'Orbigny,1855) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.250 |
|
N° 2184 Hemiaster Koninckanus,
d'Orb., 1854.
Pl.885
Echinides, Faujas, 1791, Maestricht, pl. 30, fig. 2, p. 171.
Dimensions. Longueur totale, 26 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 85 centièmes.
Coquille aussi large que longue, très-renflée, non échancrée en
avant, beaucoup plus large, et un peu tronquée en avant, un peu
acuminée en arrière, dont la hauteur a les 85 centièmes de la longueur
et dont le grand diamètre transversal se trouve un peu en avant du
milieu. Dessus très-convexe, arrondi en avant, la courbe se
continuant jusqu'au sommet, puis s'élève encore en arrière, où se
trouve la plus grande hauteur, le courbe continue ensuite jusqu'à l'aréa
anale qui surplombe. Le sommet, un peu déprimé, se trouve en arrière.
Le pourtour, fortement arrondi, montre cependant sa grande convexité
presque à la base. Dessous très-convexe, surtout aux régions
moyennes postérieures. Sillon antérieur marqué seulement
jusqu'au fasciole. Bouche transverse, placée aux deux tiers
antérieurs. Anus ovale transversalement, placé à la partie
supérieure d'une aréa non creusée. Ambulacre impair aussi long
que les autres, et offrant de 10 à 12 paires de pores, ronds, petits,
séparés par une côte transverse. Ambulacres pairs étroits,
très-divergents, lancéolés, les antérieurs d'un tiers plus longs que
les autres, on leur compte 32 paires de pores ovales, conjugués par un
sillon, les zones égales en largeur à l'intervalle qui les sépare. Les
tubercules sont très-serrés partout. Ceux de dessus sont
petits, entourés de scrobicules profonds ; ceux de dessous sont bien
plus gros. Le fasciole est trois fois sinueux en avant, et
acuminé en arrière.
Rapports et différences. Cette espèce nous a été envoyée par M.
de Koninck, sous le nom d'H. Bufo, dont elle diffère par sa
forme par son fasciole et ses tubercules serrés. Elle nous paraît plus
voisine de l'H. prunella par ses tubercules, son ensemble
renflé et ses ambulacres étroits. Cependant elle s'en distingue par sa
|
|
plus grande
largeur et hauteur proportionnelle, par sa plus grande hauteur en
arrière, par son dessus déprimé au sommet et déclive dans son
ensemble, par plus de paires de pores aux ambulacres pairs, et enfin
par l'intervalle des zones de ceux-ci, aussi large que les zones
elles-mêmes. Elle avait, du reste, été figurée par Faujas.
Localité. Nous avons sous les yeux deux échantillons, l'un
recueilli à Maestricht, par M. de Koninck, l'autre rencontré à Cypli
(Belgique), par M. d'Archiac. Tous les deux dans notre 22e étage
sénonien ou craie blanche.
Explication des figures. Pl. 885, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil
longitudinal ; fig. 5, profil transversal, vu du côté de la bouche ;
fig. 6, le même, du côté opposé ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 8,
pores de l'ambulacre impair grossis ; fig. 9, pores de l'ambulacre
pair antérieur grossis.
planche 885
(extrait)
|
|
|
|
Bolbaster
koninckanus
(D'Orbigny,1855) -
Maastrichtien, Haute-Garonne, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Bolbaster
koninckanus
(D'Orbigny,1855) -
Juvénile, Maastrichtien, Haute-Garonne, 12 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Bolbaster planedeclivis (Gregory,1890) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Gregory, 1890 |
Some additions to the
australian tertiary Echinoidea, p.488 |
|
Hemiaster planedeclivis, sp. nov. PI. XIV. Figs. 6 and 7.
Pentagonal ; thick with tumid sicles : the abactinal surface is
depressed and flat, and slopes gently forward from the vertex : the
posterior side is steep, alrnost vertical.
Apical area excentric pcsteriorly : in front of the vertex.
Construction not fully known it is ethwolysian, and there are two
large pores in the antero-lateral basais. The postero-lateral basais
apparently also bear a pore each.
Ambulacra : the anterior is long and narrow with small pores :
it is loclged in a slight depression. The petaloid portions of the
lateral pairs are in broader and shorter depressions. The anterior
pair are slightly sinuons and nearly twice as long as the posterior.
Fasciole : peripetalous : it is irregularly hexagonal : the
anterior side broadens considerably in the middle. The fasciole is
always wider where it traverses an ambulacrum.
Anus: high on the posterior margin.
Mouth: at a moderato distance from the anterior margin : the
labium is strongly projecting.
Distribution. — Middle Murravian, Morgan, South Australia (preserved
in the Ipswich Museum).
Remarks.—Hemiaster
planedeclivis is a species of a very Cretaceons aspect, and its
closest affinity is with the group of which H. fourneli, Desh.
H nucleus, Des., and H. palpebratus, Lor, are typical
representatives : it has the high posterior vertex, the tumid sicles;
the flat abactinal surface, the almost vertical posterior margin, the
small posterior petals, and well•developed labrum winch is
characteristic of this group. Nevertheless it differs clearly from any
described species ; thus from H. palpebratus it can be readily
distiuguished by the greater flatness of its abactinal surface, and
the absence of the tumid antero-lateral interradii seen in that
species. The widely-distributed fourneli is |
|
probably its nearest aily, and
from this it may readily be separated by its greater breadth and the
flatness of the upper side. From the whole of this group of
Hemiasters, in fact, the flatness of the abactinal slope, the
proportions of the pairs of petals, and the irregularity of the
fasciole form a combination of characters that enable this species to
be easily distinguished.
The genus Hemiasler has
not been hitherto described from. Australia, but a species is known
from New Zealand. H. planedeclivis belongs, however, to a very
different group to this H. posita, Hutton, which has a cordate,
inflated test, with the pores on the inner side of the postero-lateral
ambulacra obliterated near the apical area. Moreover, the latter
species is said in the diagnosis to have neither subanal nor
peripetalous fasciole. If this be correct, the species is not a
Hemiaster, but must be transferred to the genus Epiaster.
The generic determination of
this Echinoid may be considered doubtful by the French palœontologists
who separate from Hemiaster all the Cainozoic forms. But apart
from the disputed question of the validity of the new genera to which
these species are referred, the affinities of H. planedeclivis
are so distinctly with the Cretaceous group that it must be regarded
as a truc typical Hemiaster.
planche XIV
(extrait)
|
|
|
|
Bolbaster planedeclivis (Gregory,1890)
- Miocène
inférieur, Gambier limestone, Australie du Sud, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Holanthus
Lambert & Thiery, 1924
Essai de
nomenclature raisonnée des échinides, p.505
Espèce type
Hemiaster hickmanni
Koehler, 1914
An account of the
Echinoidea (Echin. of the Indian Mus.), p.VIII, p.142 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Actuel |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Lambert & Thiery |
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.505 |
|
7° section :
HOLANTHUS Lambert et
Thiéry
Test plus ou moins renflé, sans sillon antérieur, avec très larges
pétales pairs.
Type : H. hickmanni
Koehler, 1622, p. 142, pl. 7, f. 4-10, de l'Océan indien. |
|
|
|
|
|
Holanthus vadosus
(Gregory,1891) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Gregory, 1891 |
The maltese fossil
echinoidea, and their evidence on the correlation of the maltese rocks, p.27
[611] |
|
Species 3.
Hemiaster vadosus,
n. sp. Plate II. fig. 6a–d.
Diagnosis.—Shape--Well rounded, but with a
slight tendency to become hexagonal. There is no notch in the anterior
margin. The posterior margin is high, and nearly vertical. The
greatest width is at a third of the length of the test from the
anterior end. When seen from the side it appears high, and with tumid
sides ; there is a slight depression below the anus. The highest point
is close to the posterior margin ; thence there is a gentle slope
forward to the steep, well-eurved anterior margin.
Ambulacra : Petals broad, short, and but slightly depressed ;
anterior ambulacrum narrow ; the depression disappears where crossed
by the fasciole. The antero-lateral ambulacra are broad, shallow, and
blunt ; one and a hall times as long as the posterolateral. These are
curved backward beside the raised posterior interradius.
Interradii : The postero-lateral pair are wide near the apical
system ; the corresponding portions of the antero-lateral pair are
sharp, and bear coarser tubercles than elsewhere.
Fasciole wide, distinct, and fairly regular in its course.
Apical system excentric posteriorly ; three genital pores ;
ethmophract, madreporite small and raised.
Anus elongated, oval ; placed above a depression in the
posterior margin. Anus just visible from above.
Mouth strongly bilabiate.
Dimensions—
Distribution.—Malta—Globigerina Limestone (beds b, &c.). Citta
Vecchia—Nodule Seam No. 4, Fommer Reh.
Remarks.—This pretty little species may be readily
distinguished from Hemiaster scillae, which also occurs in the
nodule seams, by the fact that in the latter species the apical system
is slightly before the centre, the greatest width is across the same
point, and that ,the greatest height is at some distance from the
posterior margin. The measurements above quoted, especially those
marked by an asterisk, bring out the principal points of difference ;
but in addition to there there is the greater depression of the petals
in H. scillae.
Professor LOVEN has pointed out that the Echinoids that inhabit deep
water have their petals less impressed than those that live in
shallower seas. If this character can be relied on, then the zones on
which this species occurs may mark periods of especial depression in
the Maltese area. The species may, in fact, be the deep-sea
representative or variety of H scillae. Apart from the other varieties,
the difference in the petals seems quite of specific value. The
species, however, helps to throw doubt on the advisability of
classifying the Spatangoids into those with flush petals (Spatangidae,
and those with depressed petals (Brissidae), as is at present done by
some eminent foreign Echinologists. A character that may be
independently acquired at any time by a mere migration to deeper water
is not one that can be adopted as a family character.
This species agrees more closely with Hemiaster gibbosus, A.
Ag., than with any fossil species that I know. It differs from this
deep-sea form in that this has the posterior margin more vertical, and
the maximum width at the posterior end (see Professor A. AGASSIZ's
figure, No. 6). As the apical dise is ethmophract, it belongs to
Hemiaster even as limited by M. POMEL.
Planche II
(extrait)
|
|
|
|
Holanthus vadosus
(Gregory,1891) -
Lower Globigerina Limestone, Malte, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Jordaniaster
Neumann,1999
New spatangoid
echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy
and phylogenetic importance, p.176
Espèce type
Jordaniaster husseini
Neumann,1999
ibid., p.176
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien
inférieur |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Neumann,1999 |
New spatangoid
echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy
and phylogenetic importance, p.176 |
|
Genus
Jordaniasler gen. nov.
Derivation of name: Jordan - from the Hashemite Kingdom of Jordan, and
aster - star.
Type species'. Jordaniaster hussenii sp. nov.
Diagnosis: A medium-sized spatangoid with cordiform outline and a flat
base. Frontal groove narrow, moderately deep, with a weak frontal
sulcus. Posterior surface steep, truncate and slightly indented.
Apical system tetrabasal, anterior of centre, ethmolytic; thus the
madreporite separates the posterior genital plates but not the
posterior ocular plates. Labral plate long. Plastron protamphisternous,
the mid-sternal suture does not meet the labral plate. Paired petals
narrow, equal in length, long, deeply depressed and remain open
distally. Angle of posterior paired petals significantly narrower than
anterior. lnconspicuous but complete peripetalous fasciole (parafasciole).
No other fascioles. Primary tubercles on the aboral side small,
undifferentiated and sparsely diskibuted.
|
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Neumann,1999 |
New spatangoid
echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy
and phylogenetic importance, p.176 |
|
Jordaniaster husselni sp. nov.
(Pl. 1A-D; Fig. 2A-D)
Syn: 1999, Micrasteridae indet. NEUMANN, p. 365, fig.
5, 8-12
Derivation of
name: ln honour of King Hussein I of Jordan (1935-1999).
Types: Holotype MBE 2882.
Other
Material studied: Apart from the holotype, only one specimen (CNC
To005) was sufüciently well preserved for measurements. Three
fragmented, distorted or otheruise imperfect specimens are also known.
Stratigraphical and geo raphical occurrence: Lower Cenomanian
fossiliferous marls at Wadi Salihi near the town of Rumeimin, north of
Amman. The marls belong to Member 2 of the Rumeimin Formation of the
Ajlun Group which overlies the Lower Cretaceous Kumub-Sandstone (Locality
1 of BANDEL & GEys 1985). lt is associated with the regular echinoids
Tetragramma vaiolare and Trochotiara moabitorum.
Diagnosis: As for the genus.
Description. Size and shape: A mediumsized spatangoid with a
subcordiform outline. The two reasonably well preserved specimens are
55.1 mm and 43.5 mm in length and 48.6 mm and 39.4 mm in width (test
width is 88.2 % and 90.5 % ofthe test length). ln height the tests are
26.5 mm and 24.4 mm (48.1 % and 56.1 % ofthe test length). The widest
point of the test lies 35.7Vo (35.60/0) of the test length from the
anterior border and the tallest point on the test posterior to the
apical disc at 49% (53.7 o/o) of the test length from the anterior
border. The test is slightly indented both anteriorly and posteriorly.
The anterior ambulacrum is sunken, forming a moderately narrow and
shallow frontal groove and the anterior margin is forming a weak
frontal sulcus. The anterior interambulacral surfaces are flattish to
slightly concave. The posterior interambulacrum forms a low crest
behind the apical disc.
ln profile, the test is shallow and has a flat base and a flaftish
top. The dorsal surface slopes relatively steeply anteriorly and
continues with a smooth curve around the ambitus. To the posterior,
the dorsal surface slopes in a much lower angle with a sharp break at
the posterior surface. The posterior surface is steep, thus the
periproct is not visible from above. The labral plate is long and
narow, about 25.20Ä of the test length. The suture separating the
succeeding stemal plates extends asymmetrically and does not meet the
labral plate.
Apical system: The apical system is semiethmolythic, tetrabasal,
compact and lies anterior of centre, 36.20lo (32.9%) from the anterior
border. Genital plate 2 is considerably larger than the other genital
plates and separates the two posterior ones. The posterior oculars
remain in contact behind the madreporite. The apical disc is markedly
sunken below the adjacent interambulacral zones.
Ambulacra: Petals are straight, deeply sunken and narrow but remain
open distally. Anterior and posterior petals are nearly equal in
length. The angle of the posterior paired petals is considerably
narrower (45°) than that of the anterior petals which has an angle of
65'. Pores in the paired petals are elongate isopores, long, slit.like
and equal in the inner and outer branches of the petals. The perradial
channel between the two columns of petal pores is moderately narrow.
The anterior ambulacrum is deeply sunken. Here, the pores are
slit.like, arranged en chevron and separated by a granule. There are
21 pores in each branch between the apical disc and the peripetalous
fasciole. The bottom of the frontal groove is smooth. Derived
subanalpores are found below the periproct but remain small and under-developed.
Peristome: The peristome lies marginally, 18.'lo/o (26.90/o) of the
test length from the anterior border. lt is about one and a half time
as broad as long and the labrum projects slightly into it. Phyllodal
pores are welldeveloped. There are two phyllode pores in the anterior
ambulacum, 4-5 in the lateral ambulacra and 3 in the posterior
ambulacra.
Periproct: The periproct is small, oval and slightly pointed in
outline with its long axis vertical. lts height is 3.3 mm and its
width 2.6 mm. lts base is 50.2 o/o of the test height above the base
of the test.
Fascioles and tuberculation: A narrow and inconspicuous, but complete
fasciole runs beneath the petals. lt is developed as a parafasciole
sensu NERAUDEAU et al. (1998). It includes some primary tubercles and
shows
a progressive transition to the surrounding tuberculation. The
fasciole is best developed at the distal ends of the paired petals.
Aboral tubercles are very small and scattered. Miliary tubercles are
abundant and densely packed between the primary tubercles. On the oral
surface, lateroventral and plastron tubercles are larger, more densely
packed and show areole enlargement towards the posterior. The
periplastronal ambulacra are nearly smooth and covered with scattered
small primary tubercles. Ambulacra on the oral surface are more or
less smooth.
Remarks: ln some characters, Jordaniaster husseini resembles
Palhemiaster comanchei (CLARK) from the Upper Albian of Texas as
figured by Cooke (1946, pl. 32, fig.6, 7), but can be distinguished
from this species by the more cordiform outline with a deeper frontal
sulcus, the anterior position of the apical system, the narrower angle
of the posterior paired petals and the complete peripetalous
parafasciole. The posterior petals of Palhemiaster are shorter
whereas the posterior and anterior paired petals of Jordaniaster
are nearly equal in length. Moreover, the aboral tuberculation is much
coarser and denser in Palhemiaster.
Planches 1
(extrait)
|
|
|
|
Jordaniaster husseini
Neumann,1999 |
|
|
|
|
Jordaniaster husseini
Neumann,1999 -
Cénomanien, Hammamat Ma'In, Jordanie, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
Jordaniaster husseini
Neumann,1999 -
Cénomanien, Hammamat Ma'In, Jordanie, 32 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Leiostomaster
Lambert, 1920
Sur quelques genres
nouveaux d'échinides, p.163
Espèce type
Leiostomaster gentili
Lambert, 1920
Sur
quelques genres nouveaux d'échinides, p.163, désignation originale
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Sénonien -
Actuel
Syn.
-
Psephoaster
McNamara, 1987, p.347 ; Espèce
type P. klydonos McNamara,
1987, synonyme subjectif plus récent
|
|
|
|
diagnose originale par
Lambert,1920 |
Sur quelques genres
nouveaux d'échinides, p.163 |
|
Genre
Leiostomaster Lambert
Test
renflé, presque subglobuleux, mais rostré en arrière, formé de plaques
convexes, qui lui donnent un aspect bosselé assez particulier. Face
supérieure haute, obliquement tronquée en arrière et terminée par un
rostre qui résulte de la forte saillie terminale du plastron. Face
inférieure convexe, un peu plus étroite en arrière. Aires
interambulacraires formées de hautes plaques, faisant saillies entre
les pétales. Apex excentrique en avant, à quatre pores génitaux.
Pétales hétérogènes, les pairs courts et profondément excavés,
rappelant ceux des Hemiasterinae pseudovivipares, avec zone
interporifère tuberculeuse, les antérieurs droits, les postérieurs
subflexueux, peu divergents ; pores allongés, assez espacés, non
conjugués ; pores du pétale impair assez rapprochés ; péristome peu
excentrique, très éloigné du bord, pentagonal, entouré d'une zone
aréolaire d'apparence lisse, en réalité très finement vermiculé.
Périprocte ovale, s'ouvrant très haut. Plastron étroit, saillant,
amphisterne, dont les sternales sont très inégales, 2 plus petit et
sans contact avec le labrum 1, dont la sépare 1', comme chez
Lambertiaster. Tubercules crénelés, perforés, dont le cône repose
sur un socle oblique, peu saillant, mais scrobiculés dans l'enceinte
du fasciole péripétale et à la face inférieure. Radioles relativement
assez longs, paraissant avoir recouvert les pétales pairs. |
|
Type : L. Gentili Lambert, recueilli par M. Gentil dans le
Sénonien supérieur des environs de Mascara et retrouvé par M. Dalloni
au Djebel Sourkaldjenone (Algérie). Une autre espèce, L. Bigoneti
Cotteau (Hemiaster), aussi du Sénonien supérieur d l'Algérie.
Ce
genre Leiostomaster, en raison de la forme de son péristome, se
place dans la sous-famille des Paleostomidae, mais il semble
dériver plutôt des Hemiaster du groupe verrucosus
(sous-genre Vomeraster que des premiers Paléostomes, comme
Douvillaster. Ses rapports s'établissent donc surtout avec
Lambertiaster de Paleostoma ; mais il se distingue du
premier par ses pétales excavés et son fasciole circonscrivant
l'extrémité des pétales, du second encore par ses pétales plus
profonds et par son péristome aréolé. |
|
|
|
|
|
Leiostomaster verrucosus
(Coquand,1862) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Coquand,1862 |
Géologie et
paléontologie de la région Sud de la province de constantine, p.327 |
|
288. -
Hemiaster verrucosus H. Coq.,
Pl. XXXV, fig. 20 et 21.
Long. : 24 mill. ; largeur : 23 mill. ; hauteur : 18 mill.
Coquille ovale, presque aussi large que longue, très élargie et à
peine sinueuse en avant, rétrécie et pyriforme en arrière, dont le
grand diamètre transversal est au tiers antérieur ; dessus convexe,
arrondi en avant, de là en pente déclive, arquée, s'élevant jusqu'en
arrière du sommet où se trouve la partie la plus haute, puis
s'abaissant jusqu'à l'aréa anale, suivant une ligne oblique, formant
avec celle de la base un angle de plus de 60° ; dessous peu convexe,
excavé autour de la bouche et se terminant en forme de poire vers la
région anale ; bouche transverse ; anus ovale, acuminé à ses deux
extrémités, ouvert à la partie supérieure d'une aréa peu prononcée ;
ambulacres très inégaux, profondément creusés ; ambulacre impair droit
; ambulacres pairs, très inégaux ; les antérieurs deux fois aussi
longs que les autres, arqués fortement en dedans, surtout les
postérieurs, qui sont sinueux. Les zones sont égales en |
|
largeur à
l'intervalle qui les sépare. Les pores allongés sont par paires, non
conjugués. Les plaques dont est formée la coquille sont polygonales,
bombées dans leur centre, nettement séparées les unes des autres par
des sutures profondes, et de plus, elles sont couvertes d'un nombre
considérable de tubercules ronds et saillants, qui donnent à la
surface extérieure l'apparence et la rudesse d'une peau de chagrin. Ce
dernier caractère suffit pour distinguer cette espèce de tous les
autres Hemiaster.
Elle a été recueillie par M. Nicaise, au nord d'Aumale, dans l'étage
rhotomagien.
|
|
|
|
Leiostomaster verrucosus
(Coquand,1862) -
Coniacien, Huesca, Espagne, 16 mm |
|
|
|
|
|
|
Leiostomaster verrucosus
(Coquand,1862) -
Coniacien, Huesca, Espagne, 26 mm |
|
|
|
|
|
|
Leiostomaster verrucosus
(Coquand,1862) -
Coniacien, Huesca, Espagne, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Leymeriaster
Lambert & Thiery, 1924
Essai de
nomenclature raisonnée des échinides, p.500
Espèce type
Hemiaster leymeriei
Desor in
Agassiz & Desor, 1847
Catalogue raisonné des
échinides, p.122 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Maastrichtien |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Lambert & Thiery |
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.500 |
|
2° section :
leymeriaster Lambert et
Thiéry
Test médiocrement renflé, à sillon peu profond et pétales pairs très
inégaux, les postérieurs très courts.
Type : H. Leymeriei
Desor, du Turonien, 1071, p. 232, pl. 875 (non Hébert). |
|
|
|
|
|
Leymeriaster leymeriei
(Desor,1855) |
|
|
, |
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, t.VI, p.232 |
|
N° 2172 Hemiaster leymeriei,
Desor., 1847.
Pl.875
Hemiaster Leymeriei, Desor, 1847. Catal. rais., p. 122.
Id. d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 270 ; étage 22e, n°
1176.
Dimensions. Longueur totale, (10 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 05 centièmes ; hauteur, 72 centièmes.
Coquille ovale, moins large que longue, élargie et il peine
échancrée en avant, rétrécie et un peu acuminée ri arrière, dont la
hauteur a les 72 centièmes de la lontueur, et dont le grand diamètre
transversal se trouve presque au tiers antérieur. Dessus,
convexe, arrondi en avant, de là s'élevant en s'arrondissant jusqu'en
avant du sommet, on se trouve la plus grande épaisseur, puis
s'ondulant jusqu'à l'aréa anale, trou finie obliquement et presque
perpendiculairement. Le sommet est en avant de la moitié de la
longueur. Les deux aires interambulacraires antérieures forment comme
deux côtes saillantes convergentes. Le pourtour très-arrondi est près
de la base. On remarque sur les aires interambulacraires latérales
deux séries de légères saillies. Dessous peu convexe, creusé
autour de la bouche, un peu renflé en toit à la partie médiane
postérieure. Sillon antérieur très creusé près du sommet et
s'effaçant au pourtour. Bouche transverse, fortement bordée,
placée en avant des deux tiers de la longueur. Anus ovale, placé
très-près du bord supérieur de l'aréa anale. Ambulacres
très-inégaux, très-excavés. L'ambulacre impair placé dans le
sillon antérieur ; les zones sont étroites, formées de pores obliques,
séparées par une saillie. Ambulacres pairs, les antérieurs
trois fois aussi longs que les autres, droits, fortement creusés, les
zones sont égales en largeur à l'intervalle qui les sépare, pourvues
de pores conjugués, allongés et distants. Les ambulacres
postérieurs sont presque ronds, assez profonds. Les tubercules
sont de trois sortes : très-espacés et petits en avant, très-serrés et
petits sur les côtés et en arrière, très-gros en dessous. Le
fasciole entoure de près les ambulacres latéraux ; mais nous
n'avons pu le découvrir en avant. |
|
Rapports et différences. Voisine de l'H. similis par ses
ambuacres inégaux et par ses tubercules rapprochés en arrière, cette
espèce s'en distingue nettement par moins de hauteur, par sa région
antérieure plus haute, par sa plus grande épaisseur en avant du sommet
au lieu de l'avoir en arrière.
Localité. Nous avons recueilli cette espèce dans l'étage
turonien de Saint-Christophe (Indre-et-Loire); et aux environs de
Châtellerault (Vienne). M. Bourgeois l'a rencontrée à Ardus
(Loir-et-Cher); M. d'Archiac, à Thaims et à Pons (CharenteInferieure);
M. Koechlin-Schlumherger, à Uchaux (Vaucluse).
Explication des figures. Pl. 875, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus; fig. 2, la même, vue en dessous; fig. 3, la
même? de profil ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche;
fig. 5, le même, du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres grossis ; fig.
7, pores de l'ambulacre impair, grossis ; 1i g. S, pores de
l'ambulacre pair antérieur, grossis. De notre collection.
planche 875
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1854,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.232 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Gauthier, 1889,
Note
sur les échinides crétacés recueillis par M. de Grossouvre, p.532 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Neraudeau & al., 1998,
Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible
homologies, p.327 |
|
|
|
|
Leymeriaster leymeriei
(Desor,1855) -
Cénomanien supérieur, Port-des-Barques, Charente Maritime, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster eluvialis
van der Ham,1995 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par van der Ham,1995, p.153 |
Hemiaster (Leymeriaster)
eluvialis, a new echinoid from the late Maastrichtian of NE Belgium and
SE Netherlands |
reproduit avec l'aimable
autorisation de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique |
|
Order
Spatangoida CLAUS, 1876
Suborder Hemiasterina FISCHER in MOORE, 1966
Family HEMIASTERIDAE CLARK, 1917
Genus Hemiaster DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847
Subgenus Leymeriaster LAMBERT & TH1ÉRY, 1924
Original
diagnosis : Test moderately inflated, with weakly depressed
anterior ambulacrum and very unequal petals, the posterior ones being
very ort.
Type species
(original designation). Hemiaster leymeriei DESOR in AGASSIZ &
DESOR, 1847
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp. nov.
Pls. 1 & 2; PI. 3, Figs. 1-5; Text-fig. 3.
1965
Hemiaster maestrichtensis, MEIJER, p. 23 (pars: Cr4 and Mb only).
1984
Hemiaster sp., VAN DER HAM, p. 175.
1985a
Hemiaster sp., VAN DER HAM, p. 111.
1987
Hemiaster sp., VAN DER HAM et al., pp. 33, 37, pl. 2, fig. 2.
DERIVATIO
NOMINIS: The trivial name refers to the 'vuursteeneluvium', the
flint-bearing eluvial deposit in SE Netherlands and NE Belgium from
which the holotype, the paratypes and many other specimens were
collected.
TYPES: NHMM
1993050 (P1. I; Pl. 2, Figs. 1, 2, 4, 6; Text-fig. 4a),` in the
collections of the Natuurhistorisch Museum at Maastricht, is
designated holotype. It consists of an internai flint mould and most
of the external mould of the outer test surface in the surrounding
flint. The specimen was collected by L. Indeherberge in the
southernmost part of the CBR quarry near Lixhe, Belgium (5°39' E.
Long., 50'45' N. Lat.; locality 9 in Textfig. 2), from the 'Vuursteeneluvium'
(flint eluvium), which, at the type locality, contains the flint
residue of the upper part of the Lanaye Member (Gulpen Formation) and
the base of the Maastricht Formation (Text-fig. 1; see FELDER, 1983),
both of late Maastrichtian age (Belemnitella junior Zone). The
following specimens, ail from the same locality and the same deposit,
were selected as paratypes: Defour coll. 1B, Indeherberge coll. 518,
Meuris coll. 4, 5 (Pl. 3, Figs. 1-5) and Van der Ham coll. 544, 635.
DIAGNOSIS:
Comparatively large leymeriasterid Hemiaster with bulging anterior
side. Ambulacrum III with short, narrow adapical groove. Groove and
petals bordered by raised interambulacral margins. Pore pairs in
groove separated by tiny ridges that extend up to interambulacral
margins. Peripetalous fasciole indented between anterior petals and
ambulacrum III, crossing ambulacrum III at end of groove.
DESCRIPTION:
Test length (TL) up to 32-52 (average 41.5) mm; ambitus broadly
obovate; width 97-106% TL, maximum in anterior series of
interambulacra I and 4; height 66-75% TL, maximum in adapical parts of
interambulacra 2 and 3. Apical system posterior of centre,
ethmophract; genitals 1 and 4 almost separated (sexual dimorphism as
to gonopore size absent). Keel in interambulacrum 5 rounded,
moderately raised. Anterior side of test vertical and slightly concave
to slightly convex at ambitus, bulging between ambitus and anterior
groove. Posterior side vertical to slightly inclined anteriorly. Oral
side slightly convex.
Ambulacrum
III with a short, narrow groove adapically of fasciole; length of
groove 20-23% TL, width 4.5-8% TL. Poriferous zones in groove with up
to 16 pore pairs separated by tiny ridges that extend up to thickened
raised, often slightly overhanging interambulacral margins (Pl. 2,
Fig. 6); each pore pair with a depressed interporal partition.
Interporiferous zone 3-4 times wider than a single poriferous zone,
densely covered with miliary tubercles.
Anterior
petals strongly depressed, bordered by thickened raised
interambulacral margins, much longer than posterior ones, making an
angle of ca. 120°; length 4148% TL, width 9-12% TL. Poriferous zones
within a petal similar, but anterior one usually more flexed, up to 35
pore pairs in each (including 3-4 very small adapical ones); inner
pore rows with elliptical pores,
Text-fig. 3 - Hemiaster (Leymeriaster)
eluvialis sp. nov. Camera lucida drawing of plating around
peristome. Same specimen illustrated in Pl. 2, fig. 5.
Text-fig. 4 -
Peripetalous fascioles, a: Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp.
nov. (Holotype), b: Hemiaster (Leymeriaste) maestrichtensis
Schlüter, 1897 (after
Meijer, 1955, fig.5)
outer ones with
subcircular pores, which lie against the raised interambulacral
margins; pores within a pair conjugate by a shallow elongate
depression, the interporal distance being 2-3 times the pore length
(of inner row pores). Interporiferous zone about as wide as a single
poriferous zone, densely covered with miliary tubercles.
Posterior petals strongly depressed, bordered by raised
interambulacral margins, obovate, making an angle of ca. 80°; length
15-20% TL (= 34-42% of length of anterior petals). Poriferous zones
flexed, up to 18 pore pairs in each.
Peristome at ca. 28% TL from anterior side, about kidney-shaped,
bordered by a low rim; width ca. 20% TL. Labrum protruding into
peristome, with 4-5 primary tubercles; lateral-posterior extensions in
contact with 2 complete and 1/10 to 4/7 of a third ambulacral plate of
ambulacra I and V (44-50 mm TL; Text-fig. 3). Phyllode with 8-10
isopores in ambulacra II and IV, and 4-6 isopores in ambulacra I, III
and V (2 in each first adlabral plate in I and V). Suture between
plastronal plates not distinct in available material.
Periproct high on posterior side, at ca. 37% TL from oral side, almond-shaped;
length ca. 17% TL.
Primary tubercle density 3-4 per mm2 in ambital zone, up to 9 per mm2
towards apical system, and ca. 1 per mm2 towards peristome. Tubercles
scrobiculate; scrobicules tetragonal to hexagonal, closely packed in
more or less distinct rows (Pl. 2, Fig. 3). Miliary tubercles occur in
the petals, anterior groove and in adorai parts of ail ambulacra, and
mixed with small primaries in ambulacrum III between anterior groove
and ambitus; miliary tubercles mixed with relatively large primaries
(1-2 per mm2) occur on the labrum and on either side of ambulacrum III
between ambitus and anterior groove. Scattered miliaries may be
present on the adorai parts of ail interambulacra. Interambulacral
plates often (especially in large tests) provided with a slightly
raised 'centre'.
Peripetalous fasciole (Text-fig. 4a; Pl. 2, Fig. 3) closely following
petal margins, round anterior petals connecting the slightly raised
areas of the adjacent interambulacral plates, between the raised areas
often in shallow grooves, indented between anterior petals and
ambulacrum III, making a ca. 90° angle between each anterior petal and
the anterior groove and crossing ambulacrum III at end of the groove;
width slightly larger at ail petal ends.
Comparisons
The subgenus
Leymeriaster embraces species with sunken petals of which the
posterior ones are much shorter than the anterior ones.
LAMBERT & THIÉRY (1924) listed 18 species, while TANAKA (1984) added
two more. Excluding a few very poorly known species, and transferring
several others to the subgenus Bolbaster POMEL, 1869, NÉRAUDEAU
(1990) distinguished four stratigraphical groups within the subgenus
Leymeriaster in the Cretaceous of NW Europe: 1. from the late
Cenomanian of Aquitaine and Sarthe, France (e.g. H. (L.) similis
d'ORBIGNY, 1855, p. 229, pl. 874, from the Cenomanian of
Port-des-Barques, France), 2. from the early to middle Turonian of
Touraine and Aquitaine, France (H. (L.) leymeriei DESOR in
AGASSIZ & DESOR, 1847, p. 232, pl. 875, from the Turonian of
Saint-Christophe, France), 3. from the late Turonian to Santonian of
Aquitaine and Sarthe, France (e.g. H. (L.) nucleus DESOR in
AGASSIZ & DESOR, 1847, from the early "Sénonien" of Thains, France,
and H. (L.) moulinsanus d'ORBIGNY, 1855, p. 247, pl. 883, from
the "Sénonien" of Royan, France), 4. from the Maastrichtian of Belgium
and The Netherlands (H. (L.) maestrichtensis SCHUTTER, 1897. p.
30. pl. 2. figs. 3 & 4, from the "Kreide-Tufi' of Maastricht, The
Netherlands, which, contrary to Néraudeau's statement, does not occur
in Campanian deposits).
H. (L.) eluvialis can be distinguished from ail other species
of Leymeriaster by the very short narrow groove in ambulacrum
III and by the raised interambulacral margins that surround the petals.
The position of the fasciole is also different in H. (L.) eluvialis:
close along the greatest part of the anterior edge of the anterior
petals. In ail other species it crosses interambulacra 2 and 3 from
the anterior ends of the anterior petals towards the groove in
ambulacrum III (Text-fig. 4; see also NÉRAUDEAU, 1990, fig. 115).
At first sight H. (L.) eluvialis may be confused with H.
(L.) leymeriei, since this species also has a relatively short
groove (about as long as the anterior petas). However, in H. (L.)
eluvialis it is even shorter (about half as long as the anterior
petals), and, in contrant, is bordered by raised, finely ridged
interambulacral margins. H. (L.) eluvialis has a nearly
vertical posterior side, whereas this is distinctly inclined
anteriorly in H. (L.) leymeriei.
Raised interambulacral margins along the groove, provided with tiny
ridges originating between the pore pairs (Pl. 2, Fig. 6), occur also
in H. (L.) maestrichtensis and probably also in H. (L.)
moulinsanus (d'ORBIGNY, 1855, p. 247: "ambulacre impair ... formé
de pores ovales, ... placés dans des fossettes spéciales"), but these
two species can be easily distinguished from H. (L.) eluvialis
by the long groove in ambulacrum 111, which extends from the apex
beyond the ambitus (compare Pl. 3, Figs. 1-5 with Pl. 3, Figs. 6-10
and with d'ORBIGNY, 1855, pl. 885 respectively).
|
|
Raised, finely ridged interambulacral edges along the groove are
definitely absent in specimens of H. (L.) similis (from the
late Cenomanian of Port-des-Barques, Charente-Maritime, France), H.
(L.) leymeriei (from the early Turonian of Briollay, Anjou,
France) and H. (L.) nucleus (from the late Turonian of the
Vendée, France), according to detailed photographs of these species
and material of H. (L.) leymeriei provided by D. Néraudeau).
Raised, finely ridged edges is considered here as a derived character,
and, consequently, its presence in H. (L.) eluvialis, H.
(L.) maestrichtensis and H. (L.) moulinsanus may be
regarded as an indication for close relationship between these three
species. Also the shape of the labrum in H. (L.) eluvialis
suggests close affinity to the maestrichtensis - moulinsanus
group (compare Text-fig. 3 with MEIJER, 1955, fig. 4e).
As mentioned
above, the very short narrow groove in ambulacrum III and the raised
interambulacral margins round the petals are special characters of
H. ( L.) eluvialis. A well-extended groove in ambulacrum III, if
present, develops late in ontogeny in Hemiaster (MCNAMARA,
1987; NÉRAUDEAU, 1990, fig. 15). Therefore, the short narrow groove in
H. (L.) eluvialis may be a paedomorphic trait. Since specimens
of H. (L.) eluvialis are generally larger than specimens of
H. (L.) maestrichtensis and probably also H. (L.) moulinsanus,
the short narrow groove might be characterised as neotenic (sensu
McNAMARA, 1986). The larger size of H. (L.) eluvialis might
also explain the higher number of plates in ambulacra I and V in
contact with the labrum (Text-fig. 3: 2.1-2.6 in H. (L.) eluvialis
versus ca. 1.5 in H. (L.) maestrichtensis), as this number
increases with size (NÉRALIDEAU, 1990, figs. 41b, 115). The raised,
thickened interambulacral margins surrounding the petals may be
considered a peramorphic trait, due to accelerated development of
these parts in comparison to the non marginal areas of the
interambulacra. Such a combination of paedomorphic and peramorphic
features in H. (L.) eluvialis represents an example of
dissociated heterochrony (see DAVID, 1989; McNAMARA, 1990; NÉRAUDEAU,
1990). Accepting the short groove as paedomorphic, and the raised,
thickened interambulacral margins as peramorphic, it may be
hypothesized that H. (L.) eluvialis evolved from the H. (L.)
moulinsanus - H. (L.) maestrichtensis group.
Stratigraphical and biogeographical notes
While
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis occurs in the Gulpen and
Maastricht Formations (Text-fig. 1: from the Lanaye Member to the
Iower part of the Nekum Member), H. (L.) maestrichtensis is
confined to the Maastricht Formation (Text-fig. 1: from the Emael
Member to the uppermost part of the Meerssen Member). Both species are
also known from the Kunrade Member (= eastern facies of lower
Maastricht Formation up to base of Emael Member). The former is also
known from flint eluvium that derives from the upper Lanaye Member to
the base of the Maastricht Formation, the latter from younger flint
eluviums that derive from the lower Maastricht Formation (Emael
Member?) at Elst (Text-fig. 2: locality 3) and from the middle Nekum
Member in the Romontbos quarry (Text-fig. 2: locality 8). The ranges
of H. (L.) eluvialis and H. (L.) maestrichtensis overlap
in the upper Emael Member and the lower Nekum Member. The species co-occur
near the Lava Horizon and in an unnamed fossil-trash level in the
Iower Nekum Member. The range of H. (L.) eluvialis is confined
to the Belemnitella junior Zone, that of H. (L.)
maestrichtensis extends from the Belemnitella junior Zone
into the Belemnella casimirovensis Zone of the upper Meerssen
Member (ROBASZYNSKI et al., 1985).
The first appearances of both species reflect different immigration
phases. The first appearance of H. (L.) eluvialis in the late
Maastrichtian of the Maastricht area coincides with a number of first
appearances of other echinoid species. The stratigraphically oldest
specimens of H. (L.) eluvialis are from the middle part of the
Lanaye Member, between the flint layers 11 and 14 in the ENCI quarry (locality
13). At the same level in this quarry occur for the first time in the
area: Nucleopygus scrobiculatus (GOLDFUSS, 1829),
Hemipneustes oculatus COTTEAU, 1890, Hemipneustes
striatoradiatus (LESKE, 1778) and Hemiaster (Bolbaster)
prunella (LAMARCK, 1816). Oolopygus pyriformis (LESKE,
1778) and Catopygus fenestratus AGASSIZ, 1840 reappear, the
former occurring also in the Vijlen Member (extremely rare; Felder
coll., Natuurhistorisch Museum, Maastricht), the latter also in the
Vijlen Member (MEIJER, 1965) and in the Wahlwiller Bed at the base of
the Lixhe Member (VAN DER HAM & VAN BIRGELEN, 1992).
H. (L.) maestrichtensis enters the area in a later immigration
stage, being found from the Lava Horizon (Emael Member, Romontbos
quarry) onwards, often together with the common echinoids Faujasia
apicalis (DESOR in AGASSIZ & DESOR, 1847) and Procassidulus
lapiscancri (LESKE, 1778). These two species are also known from the
flint eluvium of the CPL and CBR quarries, which represents older
strata (Lanaye Member to base Maastricht Formation). They are,
however, very rare in that deposit (3 and 1 or 2 specimens known
respectively).
BLESS (1991) described four different immigration phases of Tethyan
elements in NE Belgium and SE Netherlands on the basis of belemnites,
forams and ostracodes: 1. an early early Campanian phase, 2. a late
early Campanian phase, 3. an early late Campanian phase, and 4. a late
Maastrichtian phase. H. (L.) eluvialis and H. (L.)
maestrichtensis belong to the last one. The pattern of first
appearances of these species and the other echinoids mentioned above
suggest that the late Maastrichtian immigration phase consists of two
different subphases.
plates explanation
PLATE
1
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp.
nov., holotype, NHMM 1993050 (ex Indeherberge coll. 200), internai
mould in flint preservation, late Maastrichtian, eluvium, CBR quarry,
Lixhe, Belgium.
Fig. I — Aboral side, x 1.5. Fig. 2 —
Oral side, x 1.5. Fig. 3 — Anterior side, x 1.5.
Fig. 4 — Left lateral side, x 1.5. Fig. 5
— Aboral side, x 2.6.
PLATE 2
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp.
nov.
Fig. I — Holotype, silicone rubber cast
of external mould that surrounded the test now dissolved, aboral side
(compare with PI. I, Fig. I), x 1.5.
Fig. 2 — Detail of aboral side of
holotype, x 2.9.
Fig. 3 — Left anterior petal with
surrounding fasciole. Van Birgelen coll. 262, late Maastrichtian,
Kunrade Member, Winthagen, The Netherlands, x 2.8.
Fig. 4 — As Fig. 1, oblique anterior view
of petals and groove in ambulacrum III, x 2.9.
Fig. 5 — Silicone rubber cast of external
mould of oral surface, showing tuberculation, peristome (with folded
margin) and isopores (compare with Text-fig. 3). Paratype,
Indeherberge coll. 518, late Maastrichtian, eluvium, CBR quarry, Lixhe,
Belgium, x 2.
Fig. 6 — As Fig. 1, oblique lateral view,
showing petals and groove in ambulacrum III; note the 'fossettes
spéciales' (arrow) extending from the outer pores up to
interambulacrum 3 margin, x 3.9.
PLATE 3
Hemiaster (Leymeriaster) eluvialis sp.
nov. compared with Hemiaster (Leymeriaster) maestrichtensis
SCHLÜTER, 1897.
Figs. l-5 — H. (L.) eluvialis,
paratype, Meuris coll. 5, internai mould in flint preservation, late
Maastrichtian, eluvium, CBR quarry, Lixhe, Belgium, x 1.5.
Fig. I —
Aboral side.
Fig. 2 —
Oral side.
Fig. 3 —
Anterior side.
Fig. 4 —
Left lateral side.
Fig. 5 —
Posterior side.
Figs. 6-10 — H. (L.) maestrichtensis,
Van der Ham coll. 543, internai mould in flint preservation, late
Maastrichtian, Maastricht Formation, eluvium middle Nekum Member (see
Text-fig. 1), Romontbos quarry, Eben, Belgium, x 1.5.
Fig. 6 —
Aboral side.
Fig. 7 —
Oral side.
Fig. 8 —
Anterior side.
Fig. 9 —
Left lateral side.
Fig. 10 —
Posterior side.
planches 1 à 3
|
|
|
|
Leymeriaster eluvialis
van der Ham,1995 -
Berga, barcelone, Espagne, Maastrichtien, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster eluvialis
van der Ham,1995 -
Berga, barcelone, Espagne, Maastrichtien, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.229 |
|
N° 2172 Hemiaster similis,
d'Orb., 1854.
Pl.874
Dimensions. Longueur totale, 25 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 94 centièmes ; hauteur, 80 centièmes.
Coquille ovale, moins large que longue, un peu hexagone,
élargie et un peu échancrée en avant, rétrécie et tronquée en arrière,
dont la hauteur a les 80 centièmes de la longueur, et dont le grand
diamètre transversal se trouve un peu en avant de la moitié. Dessus
très-convexe, arrondi an avant, de là s'élevant graduellement jusqu'à
l'aréa anale, tronquée obliquement. Le sommet est environ au centre,
mais n'est pas le point le plus élevé, puisque c'est le bord supérieur
de l'aréa anale. Le pourtour est arrondi, et sa grande convexité est
près de la base. Dessous peu convexe, un peu creusé autour de
la bouche, et un peu convexe sur la région médiane postérieure.
Sillon antérieur peu creusé auprès de la bouche, mais l'étant
de plus en plus en dessus en approchant du sommet. Bouche
transversale, sinueuse en arrière, pourvue d'un fort bourrelet tout
autour ; elle est placée en avant des deux tiers antérieurs de la
longueur. Anus ovale placé à la partie supérieure de l'aréa
anale, très-près du dessus. Ambulacre impair, placé dans
un sillon, à méplat au milieu ; ses zones sont étroites, formée de
pores ronds par paires obliques, placées dans une partie creusée,
ovale. Ambulacres pairs très-inégaux, les antérieurs
très-longs, droits, très-creusés à méplat au fond, les côtés déclives,
formés de zones égales, larges comme l'espace qui les sépare, pourvues
de pores transverses, ovales, conjugués. La paire postérieure est
très-courte et n'a pas le tiers de la longueur des antérieures. Les
tubercules sont petits, très-serrés en dessus, plus gros et
plus espacés en dessous. Le fasciole cerne de près les ambulacres ; il
forme un triangle large et tronqué en avant, acuminé en arrière.
Rapports et différences. Cette espèce se trouve avec l'H.
Bufo, mais elle s'en distingue très-facilement : par sa forme plus
ovale, par ses ambulacres plus creusés et à méplat au milieu, par les
ambulacres pairs postérieurs très-courts, et enfin par un aspect
extérieur très-différent donné par les tubercules serrés par lignes en
dessus, au lieu d'être très-écartés et épars. Ce dernier caractère
surtout est on ne peu plus tranché.
|
|
Localité. Elle est spéciale à notre 20e étage, ou étage
cénomanien. Nous en avons recueilli quatre exemplaires à
Villers-sur-Mer (Calvados), avec l'espèce précédente ; 50 au port des
Barques (Char.-Infér.), et un à Fumel (Lot-et-Gar.).
Explication des figures. Pl. 874, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, en dessous
; fig. 4, profil dans le sens longitudinal ; fig. 5, profil
transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, la même, du côté de
l'anus ; fig. 7, ambulacres plus grossis ; fig. 8, pores de
l'ambulacre impair très-grossis ; fig. 9, une partie de la zone des
ambulacres pairs antérieurs ; fig. 10, une plaque du dessus pour
montrer la forme particulière des tubercules. De notre collection.
planche 874
(extrait)
|
|
|
syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1854, Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.229 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Gauthier, 1889,
Note sur les échinides crétacés recueillis par M. de Grossouvre.,
p.531 |
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) - Cénomanien,
Charente Maritime, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) - Cénomanien,
Charente Maritime, 28 mm |
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) - Cénomanien,
Charente Maritime, 24 mm |
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) - Cénomanien
supérieur,
Vendée, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
Leymeriaster similis
(d'Orbigny,1854) - Cénomanien,
Maine et Loire, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Mecaster
Pomel, 1883
Classification
méthodique et genera des échinides fossiles, p.42
Espèce type
Hemiaster fourneli
Deshayes in
Agassiz & Desor, 1847
Catalogue raisonné des
échinides, p.16 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Maastrichtien |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides fossiles, 1883, p.42
|
|
Mecaster. Ovoïde, déprimé, émarginé en avant, tronqué en arrière ;
apex subcentral, à madréporide intercalé aux génitales postérieures.
Ambulacre antérieur simple dans un sillon évasé ; les pétales subégaux
déprimés, à pores en fissure, droits. Fasciole péripétale sinueux,
unique. Péristome labié antérieur ; périprocte au haut d'une aréa
postérieure. Tubercules dorsaux épars. Espèces crétacées : M.
Fourneli, M. Verneuilli, M. cubicus, M.
saulcyanus, M. batnensis, etc., qui étaient des hemiaster,
pour les auteurs. |
|
|
|
|
|
Mecaster ameliae
(Peron & Gauthier,1878) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.109 |
|
Hemiaster Ameliae,
Peron et Gauthier, 1878.
Pl.III, fig.
7-11.
Dimensions
du plus grand exempl. : |
Long. |
45 mill. |
Larg., |
43 mill. |
Haut., |
30 mill. |
Exemplaire
moyen : |
- |
36 |
- |
36 |
- |
26 |
Espèce de taille variable, en général assez grande, parfois presque
arrondie et légèrement polygonale, parfois subcordiforme, médiocrement
élevée ou même déprimée. Dessus convexe s'inclinant un peu vers
l'avant. Aire interambulacraire postérieure ordinairement carénée et
saillante entre le sommet et l'aire anale, sans méplat ni dépression :
de rares exemplaires font cependant exception à ce sujet. La plus
grande hauteur est en arrière du sommet apical. Face postérieure
tronquée presque verticalement. Dessous très plat, à peine un peu
renflé dans la région médiane postérieure.
Sommet central. Appareil apical trapézoïde, granuleux, petit. Plaque
madréporiforme peu développée ; pores oviducaux s'ouvrant au milieu
d'une légère saillie conique.
Ambulacre impair situé dans un sillon assez profond, continu,
échancrant assez fortement l'ambitus, s'élargissant du sommet au
pourtour. Il est composé de deux lignes de pores disposés par paires
assez serrées, petits, arrondis, très peu obliques, et séparés par un
granule assez fort.
Ambulacres pairs allongés, un peu sinueux, les postérieurs
médiocrement divergents, toujours assez larges et profonds, quoique
avec des variations très sensibles sous ce rapport ; pétaloïdes, bien
circonscrits, les postérieurs égaux aux 7/9 des antérieurs. Zones
porifères larges et séparées par un intervalle tantôt plus étroit,
tantôt un peu plus étendu que l'une d'elles, d'apparence lisse et
régulier. Pores petits, très distants l'un de l'autre, inégaux dans la
même paire, le pore externe moins grand que l'autre et ovale ; le pore
interne un peu allongé et acuminé. Ils sont reliés dans chaque paire
par un long et grêle bourrelet qui passe au milieu de la plaquette
ambulacraire, très apparent, un peu oblique par rapport à la direction
de l'ambulacre. Ce caractère très accentué, et conservé même dans les
exemplaires usés, donne aux pétales ambulacraires une physionomie
toute particulière, qui fait reconnaître l'espèce à première vue (1).
Péristome assez grand, assez fortement labié, à fleur du test, situé à
un peu moins du quart antérieur de la longueur. Il est de forme ovale,
avec sinus rentrant à la partie postérieure.
Périprocte ovale ou arrondi, non acuminé aux extrémités, situé assez
haut dans l'aire anale.
Tubercules inégaux, petits, clair-semés, un peu plus gros auprès du
sommet, augmentant très peu de volume à l'ambitus et même à la face
inférieure. Granules assez rares, très petits, peu visibles,
irrégulièrement disséminés.
Fasciole péripétale étroit, peu apparent, légèrement sinueux sur les
côtés passant très haut à la partie antérieure.
Nous ferons encore pour cette espèce la même observation que pour les
deux précédentes, c'est-à-dire que les nombreux individus que nous
avons entre les mains nous ont présenté des variations assez
accentuées relativement à la forme générale, à la profondeur et à la
largeur des ambulacres. Elle a cependant un ensemble de caractères
bien constants qui permettent de ne jamais la confondre avec une
autre.
|
|
Rapports et différences. - L'espèce la plus voisine de l'Hem.
Ameliae est l'Hem. Nicaisei, que nous venons de décrire. La
première se distingue facilement de l'autre par son interambulacre
impair ordinairement bien caréné à la partie supérieure, non aplati
comme dans l'Hem. Nicaisei, par son dessous plus plat, son
sillon antérieur plus profond, les pores de l'ambulacre impair plus
serrés, moins obliques, et surtout enfin par la disposition des pores
des ambulacres pairs, très petits relativement, très éloignés et
reliés par un bourrelet étroit et saillant. Ce caractère ne se
retrouve à un tel degré dans aucun des nombreux Hemiaster
d'Algérie que nous connaissons.
Localité. - L'Hemiaster
Ameliae se rencontre dans le terrain cénomanien d'Aumale à deux
niveaux différents : dans la zone à Hem. Aumalensis et dans la
zone à Radiolites Nicaisei. Il est à remarquer que les
individus de ces deux gisements diffèrent légèrement entre eux, et en
général ceux de la dernière zone ont les ambulacres plus profonds et
plus étroits. Les autres caractères d'ailleurs si accentués de cet
oursin étant bien identiques, nous ne pouvons voir là que des variétés
du même type.
L'Hem. Ameliae a été également recueilli à Berouaguiah
par M. Thomas, et au Djebel-Guessa par MM. Nicaise et Le Mesle. Nous
l'avons reconnu dans la collection de l'Ecole des Mines à Paris, où il
est indiqué comme espèce nouvelle.
Collections Coquand, Peron, Gauthier, Cotteau, Le Mesle, Thomas, Ecole
des Mines.
Explication des Figures.
- Pl. III, fig. 7, Hemiaster Ameliae, vu de côté ; fig. 8, face
sup. ; fig. 9, face inf. ; fig. 10, aire ambulacraire grossie ; fig.
11, sommet ambulacraire grossi.
(1) Le dessinateur n'a pas fait ressortir
assez nettement ce caractère dans la figure 10 de la pl. III.
planche III
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Neraudeau & al.,
1993,
Les
échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert
oriental et central (Sahara algérien), p.295 |
|
|
|
|
Mecaster ameliae
(Peron & Gauthier,1878) -
Cénomanien, région de Maktar, Tunisie, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster ameliae
(Peron & Gauthier,1878)
- Cénomanien, région de Maktar, Tunisie, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
arnonensis
Neumann,1999 |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Neumann,1999 |
New spatangoid
echinoids (Echinodermata) from Upper Cretaceous of Jordan : their taxonomy
and phylogenetic importance, p.176 |
|
Mecaster
arnonensis sp. nov.
(Pl. 1E-L; Figs. 3A-E,4)
Derivation of name: From the Valley of Arnon, the biblical name of
Wadi al Mujib.
Types:
Holotype MBE 2883, Paratype MBE 2884.
Other
material studied: Apart from the type-specimens, 18 tests from Wadi al
Mujib, Jordan (CNC HeO12-He026 and 3 specimens from the W. Maidorn
collection, without inventory number) were measured for the
biometric analysis. ln addition, 4 specimens were also collected.
Stratigraphical and geographical occurrence: Santonian (Khurayj
Limestone Formation). Yellowish dolomitic marls exposed in roadcuts on
the northern slope of Wadi al Mujib, 3 km south of the town Dhiban (governorate
of Karak), Jordan. The species occurs together with Mecasfer
foumeli var. latigrunda, Mecaster saulcyi, Nucleolites
Iuynesi and Cardiaster moabiticus.
Diagnosis: An
ovoid to cordiform, highly inflated Mecasfer with a steep and high
anterior and a rounded posterior. Tallest part of test anterior of
centre. Apical system central or anterior of centre. Madreporite
dividing posterior genital and ocular plates. Petals long, subparallel
and faintly sunken. Peristome pentagonal, subcentral. Labrum long,
plastron small, inflated. Mid-sternal suture meets the labrum
centrally.
Description.
Size and shape: Test ovoid to subcordiform in outline, indented in
front, truncated anteriorly. Tests range in length from 17.6 mm to
50.8 mm. Average test width is 92.1 % of the test length (n=19) (Fig.
4) with the broadest part in the middle of the test. Test height
ranges trcm 72.1 o/o to 92.4 % of the test length (Average test height
83%, n=18). ln smaller specimens the posterior is rounded from above
and only slightly truncated. ln larger specimens, the posterior is
squarely truncated and slightly concave at the region of the periproct.
The periproct is slightly visible from above. ln profile, the test
appears globose, with a highly inflated rounded base. The aboral
surface is also rounded, due to the inflated interambulacra. and it
slopes gradually to the posterior. The highest part of the test is
formed by the pronounced keels of the adapical interambulacra 2 and 3
and lies just anterior of the apical disc. Posteriorly, the aboral
surface continues in a gentle curve to the posterior surface which
dips nearly vertically. The anterior is very high and steep and inward
sloping in most specimens (fi9. 3E).
Apical
system: The apical disc is broader than long and lies anteriorly, 3245
o/o of lhe test length from the anterior border (mean = 39%, n=17). lt
is tetrabasal and ethmolytic. The posterior ocular plates are well
separated by the madreporite, which is markedly inflated. Genital
plate 4 is separated from the madreporite by ocular plate V and
genital plate 3. Genital pores on either side are close together. ln
some specimens genital pores are relatively large, but are
significantly smaller in other specimens. NEMUDEAU (1993) points out,
that gonopore diameter of North African Mecaster species varies
significantly according to the individual size. He observed sexual
dimorphism in several globular species of North European hemiasterids
(thus females have larger gonopores than males) but could not detect
dimorphism for North African Mecasfer species. However, among the
material studied, few specimens possess an apical system well enough
preserved to be used for biometric analysis.
Ambulacra: Petals are subequal in length, moderately sunken and open
distally. The anterior petals extend to the ambitus, the posterior
petals are somewhat shorter. Pores are elongate isopores, the
perradial channel is relatively broad and smooth.
The anterior
ambulacrum is broad, sunken and the anterior margin indented. The
groove extends towards the peristome. Pore-pairs are partitioned
isopores, relatively small and densely arranged between the apical
disc and the peripetalous fasciole. The floor of the groove is densely
covered with miliaries and secondary tubercles. There are 41 (29)
porepairs in adapical amb lll between the apical disc and the
peripetalous fasciole at a test length of 46 (37) mm. (two specimens
examined).
Peristome: The peristome is pentagonal in outline and slightly sunken.
lt opens 28-43% of the test length from the anterior border (mean =
34%, n=14). Phyllodal pores are very small and poorly developed. There
are 2-3 phyllode pores in the anterior ambulacrum, 3-4 in the lateral
ambulacra and 2-3 in the posterior ambulacra. The labral plate is
nonlabiate and does not project into the peristome. The labrum is
relatively long (26% of the test length in the holotype). The
midstemal suture meets the labral plate nearly centrally.
Periproct:
The periproct is situated high on the posterior surface, in a concave
posterior truncation. lt is just visible from above lts base is
41.6-65.4% (mean = 48%, n=13) of the test height above the base of the
test. lt is small, ovoid in outline with its long axis vertically. No
enlarged subanal pores were observed.
Fascioles: There is a well-developed peripetalous fasciole which is
broadest beneath the anterior petals and lies ambitally or even a
little bit deeper around the anterior part of the test. There is a
marked kink in its course behind the anterior petals.
Remarks: No other Cretaceous Mecaster species shows such a
globose test profile as Mecaster arnonensrs. Other inflated
Mecaster species are Mecaster africanus (COQUAND) from the
Turonian of Algeria and Brasil and Mecaster semicavatus (PERON
& GAUTHIER) which occurs in the Turonian throughout North Africa (NERAUDEAU
et al. 1993). M. arnonensis can be distinguished from both
species by following characters:
. Anterior even steeper, not rounded.
. Steeper posterior, periproct only slightly visible from above.
. Adapical surface roundish or sloping backward, not flattish.
. Madreporite separates posterior genital plates and posterior ocular
plates.
. The periproct is pentagonal in outline, not subtriangular as in
M. aficanus and the position is even more central.
. The mid-sternal suture meets the labrum nearly centrally not as far
to the right as in M. africanus.
Planche 1
(extrait)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
fig.F-I
MBE2883 |
fig.J-L MBE2884 |
|
|
|
|
|
Mecaster
arnonensis
Neumann,1999 - Santonien,
Wadi al Mujib, Jordanie, 26 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
arnonensis
Neumann,1999 - Santonien,
Wadi al Mujib, Jordanie, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Coquand |
Géologie et
paléontologie de la région sud de la province de Constantine, 1862, p.248 |
|
220. -
Hemiaster batnensis
H. Coq., Pl. XXVI, fig.
6, 7, 8.
Long. : 55 millim. ; larg. : 88/100 ; haut. : 46/100.
Coquille oblongue, arrondie et sinueuse en avant ; polygonale, à
angles très-obtus sur les côtés, coupée verticalement en arrière et
légèrement sinueuse à l'aire anale, dont le plus grand diamètre
transversal est en avant du sommet ambulacraire.
Dessus assez plat, arrondi de l'avant au sommet ambulacraire, presque
droit de ce sommet au périprocte, plus arrondi transversalement. Le
sommet ambulacraire en avant de la moitié. Le pourtour au tiers de la
hauteur. Dessous uniformément convexe, avec des dépressions
ambulacraires peu marquées, celles des ambulacres pairs antérieurs
plus marquées. Le sillon ambulacraire impair se prolongeant
jusqu'au péristome. Derrière le péristome existe un renflement qui
semble faire suite à la convexité latérale de la coquille.
Péristome transverse au quart de la longueur, bordé en arrière d'une
forte lèvre. Périprocte ovale, acuminé fortement à ses deux
extrémités, placé très-haut au sommet d'une aire anale triangulaire,
lancéolée vers le bas et légèrement concave du haut en bas. Ambulacre
impair, placé dans un sillon très-large, à excavation douce se
prolongeant jusqu'au péristome, formé de deux zones très-étroites,
séparées par un intervalle assez large, formées de pores petits,
ronds, disposés obliquement par paires, les inférieurs supérieurs aux
extérieurs, rapprochés, et séparés par un tubercule. Ambulacres pairs
inégaux, les antérieurs un peu plus larges que ses postérieurs,
légèrement flexueux, formés de zones porifères inégales, séparées par
un intervalle un peu plus étroit que leur largeur : chaque zone formée
de pores allongés, disposés horizontalement par paires ; tubercules
inégaux, légèrement plus gros en dessous. Fasciole péripétale.
|
|
Cette espèce a des ressemblances avec le Periaster Fourneli et
surtout avec l'H. Verneuilli. Elle diffère du premier, par
l'absence du sillon latéral distinctif du genre, par sa forme plus
aplatie, ses ambulacres beaucoup moins creusés et par les sinuosités
de l'avant et de l'arrière bien moins concaves : du second, par sa
plus grande taille, son aire anale plus sinueuse, mais moins élevée,
son périprocte toujours acuminé et enfin par sa largeur moindre
relativement à sa longueur.
Je l'ai recueillie à Batna, à Tébessa et à Kenchela dans l'étage
mornasien.
Fig. 6. Individu de grandeur naturelle, vu par le sommet.
Fig. 7. Le même, montrant sa face inférieure.
Fig. 8. Le même, vu de côté.
|
|
|
figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Neraudeau &
al., 1998,
Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible
homologies, p.328 |
|
|
|
figuré,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Neraudeau &
al., 1993,
Les
échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert
oriental et central (Sahara algérien), p.294 |
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 37 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 32 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 43 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 52 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 32 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 32 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 33 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 33 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 40 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 50 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 41 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 42 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Maroc, 46 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Ozina, Maroc, 60 mm
spécimen de
grande taille |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Ozina, Maroc, 68 mm
spécimen de
grande taille |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
batnensis
(Coquand,1862)
- Cénomanien,
Ozina, Maroc, 95 mm
spécimen géant |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster cubicus
Desor in
Agassiz & Desor, 1847 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Desor in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
échinides vivans et fossiles, 1847, p.18 |
|
cubicus Desor. t T 6.
Espèce allongée, renflée, et presque carrée.
Var. complanata. - T 12.
Terr. crét. d'Egypte (Lefebvre). - Mus. Paris. |
|
|
|
Mecaster cubicus
Desor in
Agassiz & Desor, 1847
- Cénomanien,
Hammamat Ma'in, Jordanie, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster cubicus
Desor in
Agassiz & Desor, 1847
- Cénomanien,
Jordanie, 40 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
gabrielis
(Peron & Gauthier,1878) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.116 |
|
Hemiaster gABRIELIS,
Peron et Gauthier, 1878.
Pl.IV, fig.
9-12.
Le plus grand exempl.
connu. |
Long. |
35 mill. |
Larg., |
34 mill. |
Haut., |
23 mill. |
Type d'Aïn-Baïra
. . . . . |
- |
26 |
- |
26 |
- |
17 |
Individu
large et déprimé . . |
- |
32,5 |
- |
33 |
- |
19 |
Espèce assez déprimée, aussi large que longue, dont la plus grande
hauteur est en arrière du sommet et la plus grande largeur en avant,
mais au milieu de la longueur. Dessus un peu convexe et incliné vers
la partie antérieure en pente très douce. L'arête de l'interambulacre
impaire n'est ni carénée, ni cependant déprimée. Pourtour très peu
anguleux, échancré très sensiblement par le sillon de l'ambulacre
impair. Partie postérieure assez rétrécie et coupée par une area
étroite et allongée. Dessous légèrement convexe, avec plastron peu
saillant.
Sommet excentrique en arrière. Appareil apical assez peu étendu.
Plaques génitales petites, sauf celle qui porte le corps
madréporiforme, lequel est relativement grand. Pores oviducaux petits
et ronds.
Ambulacre impair logé dans un sillon assez large, long et peu profond,
quoique formant au pourtour une sinuosité très sensible. Les paries de
pores y sont assez espacées ; les pores allongés de plus en plus à
mesure qu'ils s'éloignent du sommet, inégaux, les externes étant un
peu plus longs que les internes ; ils sont disposés en chevrons, et
dans les exemplaires bien conservés, on voit un granule entre les
pores. La profondeur du sillon est partout uniforme. L'aire
interporifère est large et très granuleuse ; on y distingue même un
commencement de rangée oblique et régulière de trois ou quatre gros
granules se détachant de chaque paires de pores.
Ambulacres pairs peu profonds, assez allongés, inégaux, les
postérieurs n'excédant pas les deux tiers des antérieurs. Les deux
ambulacres antérieurs font entre eux un angle très ouvert (108°) ; et
il s'ensuit que les ambulacres opposés par le sommet forment avec eux
un angle peu sensible, et parfois se trouvent presque sur la ligne qui
les prolongerait. Zones porifères de médiocre largeur, séparées par un
intervalle d'apparence lisse et assez étroit. Pores allongés, acuminés
à l'extrémité interne, conjugués par un léger sillon. Les paires de
pores sont séparées par une ligne de petits granules espacés qu'on ne
distingue bien que sur les exemplaires suffisamment conservés.
Péristome assez fortement labié, ovale transversalement, au cinquième
antérieur de la coquille, dans une légère dépression. Périprocte
petit, ovale, non acuminé, situé assez haut sur l'area postérieure.
|
|
Tubercules fins en général, mais inégaux et se confondant parfois avec
les granules, qui sont eux-mêmes assez serrés, très petits et
homogènes.
Fasciole péripétale large, assez apparent, très peu sinueux sur les
côtés et à l'arrière.
Rapports et différences. - l'Hemiaster Gabrielis, par sa
forme subarrondie, par son sommet excentrique en arrière, ses
ambulacres peu profonds et très divergents, par les pores de l'amublacre
impair assez allongés et très obliques, se distingue facilement de
ceux que nous avons déjà décrits. En le comparant avec l'Hem.
Batnensis de même taille, on voit qu'il n'a jamais la forme
quadrangulaire de ce dernier ; il a aussi les ambulacres bien moins
profonds et plus divergents, le sillon antérieur plus évasé, et les
pores de l'ambulacre impair différents.
Localité. - Cette espèce
a été recueillie dans les couches cénomaniennes de Batna, où elle est
assez abondante, et également au gisement d'Aïn-Baïra, au sud de
Sétif, où elle se trouve avec les mêmes espèces, et où elle est aussi
assez commune.
M. Louis Lartet l'a trouvée également en Palestine, dans l'étage
cénomanien, accompagnée de la même faune qu'en Algérie.
Collections Peron, Gauthier, Cotteau, Jullien.
Explication des figures.
- Pl. IV, fig. 9, Hemiaster Gabrielis, vu de côté ; fig. 10,
face sup. ; fig. 11, face inf. ; fig. 12, aire ambulacraire grossie.
planche IV
(extrait)
|
|
|
holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Cotteau, Peron & Gauthier, 1878,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains
secondaires - Etage Cénomanien, fasc. 4, t. 1, p.116 |
|
|
|
paratype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Cotteau, Peron & Gauthier, 1878,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains
secondaires - Etage Cénomanien, fasc. 4, t. 1, p.116 |
|
|
|
|
Mecaster
gabrielis
(Peron & Gauthier,1878) -
Cénomanien, Charente Maritime, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
latigrunda
(Peron & Gauthier,1880) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, 1880, p.69 |
|
Hemiaster Latigrunda,
Peron et Gauthier, 1880.
Pl.V, fig.
1-5.
Periaster Fourneli
(pars.), Coquand, Mém. de la Soc. d'émul. de la Prov., t. II,
pl. XXVI, fig. 15-16 (exclus les autres).
Long. |
12 mill. |
Larg., |
12 mill. |
Haut., |
9 mill. |
- |
28 |
- |
26 |
- |
18 |
- |
43 |
- |
42 |
- |
29 |
Espèce d'assez grande taille, plus ou moins élevée, polygonale,
fortement anguleuse, profondément échancrée en avant, rétrécie et
tronquée verticalement en arrière. Face supérieure inégale et
tourmentée, toujours brusquement déclive en avant, plus ou moins
inclinée en arrière, avec carène interambulacraire généralement aiguë.
Le point culminant est au sommet apical, qui est excentrique en avant.
Appareil apical médiocrement développé, court et élargi. Les pores
oviducaux sont très rapprochés d'arrière en avant, mais écartés dans
le sens de la largeur. Les plaques génitales sont en contact et
serrées l'une contre l'autre ; les pores ocellaires peu éloignés ; le
corps madréporiforme, petit, mais saillant, occupe le centre.
Ambulacre impair logé dans un sillon large et profond. Zones porifères
assez fortement écartées, formées de pores subvirgulaires, séparés
dans chaque paire par un renflement granuliforme très saillant.
L'espace intermédiaire est occupé par une granulation fine et
homogène, sans tubercules, sauf vers la partie inférieure.
Ambulacres pairs très longs et très larges, logés dans des sillons
profonds, les postérieurs à peine plus courts que les antérieurs. Les
zones porifères ont jusqu'à trois millimètres de largeur. Pores
allongés, acuminés à la partie interne, chaque paire étant séparée par
un petit bourrelet qui porte une rangée de granules. L'espace
interporifère, quoique plus étroit qu'une des zones, est encore assez
étendu ; il est à peu près lisse, sauf de rares granules
microscopiques.
Péristome à fleur du test, petit, placé à peu près au quart antérieur
de la longueur totale, arrondi en avant, bordé en arrière d'une lèvre
médiocrement saillante.
Périprocte ovale, à peine acuminé, placé au sommet d'une area évidée,
large et montrant quelques nodosités sur les bords.
Fasciole péripétale sinueux, passant aux extrémités des ambulacres,
très près du bord à la partie antérieure, relevé et anguleux au-dessus
du périprocte.
Tubercules peu développés à la face supérieure, nombreux et
irrégulièrement disséminés, plus gros et plus clairsemés en dessous.
Granules très abondants, formant des cercles autour des tubercules.
Rapports et différences. - L'Hem. latigrunda a souvent
été confondu dans les collections avec l'Hem. Fourneli, dont on
le regardait comme une variété exagérée. Nous-mêmes avons longtemps
hésité à ce sujet ; mais les recherches de M. Durand, à Laghouat, nous
ont procuré, et abondamment, des exemplaires de tous les âges, depuis
huit millimètres de longueur jusqu'à la plus grande taille. Le type
est parfaitement constant et offre à tout âge les mêmes différences
avec la forme normale de l'Hem. Fourneli. L'Hem. latigrunda
a toujours la face supérieure moins horizontale et souvent beaucoup
plus élevée ; il présente à cette partie une courbe très prononcée,
presque abrupte en avant, déclive en arrière et fréquemment avec une
pente accentuée ; les aires ambulacraires sont bornées par
|
|
une carène
plus saillante au-dessus des sillons profonds et larges où s'étendent
les longues zones porifères ; le pourtour est beaucoup plus anguleux,
plus entamé par le sillon antérieur. L'appareil apical est constamment
moins large, moins développé, et les pores ocellaires sont moins
éloignés des plaques génitales. Les autres détails, comme la longueur
et la largeur des ambulacres, la disposition des pores, sont ceux de
l'Hem. Fourneli ; mais nous n'hésitons plus à séparer
spécifiquement les exemplaires qui nous occupent, depuis que nous
avons pu constater la persistance des caractères distinctifs dans les
individus les plus jeunes comme dans les plus âgés. Dans le jeune âge,
entre exemplaires de même taille appartenant à chaque espèce, la
physionomie est encore plus différente que dans les grands individus.
On peut aussi comparer notre nouvelle espèce à l'Hem. latisulcatus
(ou Periaster), Desor, du terrain nummulitique d'Egypte. Cette
dernière espèce, que nous ne connaissons que par le moule en plâtre T.
8, présente un aspect qui n'est pas sans analogie avec l'H.
latigrunda, par suite de l'énorme largeur des sillons
ambulacraires ; mais elle est moins allongée, plus élargie, plus
déprimée, et la face supérieure est moins tourmentée, les carènes
interambulacraires étant moins saillanges.
Localité. - Tébessa,
Laghouat (Tizigrarine), Krenchela, Batna (un exemplaire douteux). M.
Coquand, qui a recueilli cette espèce sur place à Tébessa, la met dans
son étage mornasien ; nous croyons aussi que la couche qui la renferme
à Laghouat est inférieure au vrai sénonien. Nos renseignements sont
moins précis pour Krenchela.
Etage turonien. - Assez abondant.
Collections Coquand, Peron, Cotteau, Gauthier, Jullien, Durand.
Explication des Figures.
- Pl. V, fig. 1, Hemiaster latigrunda, de la coll. de M.
Jullien, vu de côté
planche V
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Gauthier, 1885, Sur
quelques échinides monstrueux appartenant au genre Hemiaster, p.260 |
|
|
|
|
Mecaster
latigrunda
(Peron & Gauthier,1880) -
Turonien, région de Tebessa, Algérie, 44 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster luynesi
(Cotteau,1869) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Notice sur les
échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée
pendant son voyage avec le duc de Luynes, 1869, p.535 |
|
Hemiaster Luynesi,
Cotteau (n. Sp.) - Cette espèce que je considère comme nouvelle
offre assurément quelque ressemblance avec certaines variétés renflées
et à aires ambulacraires profondes de l'H. Fourneli ; elle s'en
éloigne cependant par son ambitus peu anguleux, ses aires
ambulacraires plus excavées et formées de zones porifères plus larges,
son sommet un peu plus excentrique en avant, ses aires
interambulacraires plus saillantes près du sommet et donnant à la face
supérieure un aspect plus égal et plus renflé, son péristome moins
transverse et plus éloigné du bord. Ce dernier caractère surtout est
constant et ne permet pas de confondre les deux espèces.
Loc. Schihan (Ammonitide).
|
|
fig. in texte,
p.534 (extrait)
|
|
|
|
Mecaster luynesi
(Cotteau,1869)
- Cénomanien,
Jordanie, 20 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
lusitanicus
(de Loriol,1888) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par de Loriol |
Recueil d'études
paléotologiques sur la faune crétacique du Portugal, volume II, description
des échinodermes, 1888, p.100 |
|
Hemiaster lusitanicus,
P. de Loriol, 1888
Pl.XIX, fig.
1-7.
Dimensions
Longueur........................................................ |
35 à 54
mill. |
Largeur,
par rapport à la longueur.................... |
0,86 à 0,90 |
Hauteur,
par rapport à la longueur.................... |
0,54 à 0,62 |
Test ovale, allongé, arrondi et légèrement échancré en avant, rétréci,
tronqué, et un peu évidé en arrière. Face supérieure ordinairement
très déprimée, plus ou moins déclive en avant, parfois très peu, ou
même pas du tout, jamais beaucoup. L'apex se trouve presque toujours
sur l'aire postérieure impaire qui est ordinairement un peu plus
relevée que les autres. Les aires interambulacraires antérieures
paires sont étroites et assez renflées, presque autant que l'impaire,
et légèrement carénées ; cette carène, vers le milieu de la longueur,
se change en un méplat étroit et assez accusé ; les deux aires
interambulacraires postérieures paires ne sont, ni très rétrécies, ni
renflées à leur origine. Face inférieure régulièrement convexe, un peu
renflée, mais nullement carénée sur le plastron, excavée autour du
péristome. Pourtour arrondi et renflé.
Appareil apical notablement excentrique en arrière, aux 56 ou 58
centièmes de la longueur de la face supérieure. Les pores génitaux
sont bien ouverts, et très rapprochés ; les postérieurs un peu plus
écartés que les antérieurs. Plaque génitale droite-antérieure occupée
entièrement par le corps madréporique ; celui-ci ne dépasse pas les
plaques postérieures qu'il sépare largement ; les trois autres plaques
génitales sont peu étendues. Les plaques ocellaires triangulaires et
fort petites.
Ambulacre antérieur impair relativement court ; chacune de ses zones
porifères compte de 26 à 32 maires de pores, suivant la taille ; les
pores sont un peu obliques et séparés, dans chaque paire, par un petit
granule. Le sillon est creusé assez profondément à son origine avec
des parois coupées droit, il s'évase bientôt considérablement en
diminuant e profondeur, il échancre le bord très largement, mais peu
profondément, et se continue, assez distinct, jusqu'au péristome. Le
fond du sillon est couvert d'une granulation extrêmement fine, mais
non sériée ; vers le milieu de la longueur apparaissent, en outre
quelques petits tubercules.
Ambulacres antérieurs pairs longs, larges, pas très creusés,
légèrement sinueux, assez divergents, très graduellement élargis
jusque près de l'extrémité. Les zones porifères postérieures sont
droites, les antérieures un peu flexueuses, et arquées à leur
extrémité. Dans les exemplaires de taille moyenne, on compte 41 à 44
paires de pores dans chaque zone porifère ; ces dernières ont à peu
près la même largeur que l'espace interporifère, elles sont
quelquefois un peu plus larges. Chaque paire est séparée par une série
de granules, et il en existe de très petits, semés dans la zone
interporifère. A la face inférieure, ils sont très peu déprimés, et
comptent six à sept paires de pores apparents de chaque côté, près du
péristome. Les ambulacres postérieurs pairs sont beaucoup plus courts
que les antérieurs, n'ayant que 26 à 28 paires de pores pour chaque
zone porifère ; ils sont, en outre, plus étroits, et moins creusés ;
leur divergence est exactement la même.
Péristome assez éloigné du bord, semilunaire, très peu ouvert, masqué
en grande partie par une lèvre large, mince, un peu arrondie en avant,
et repliée sur les côtés, elle ne s'avance pas en pointe au milieu de
l'ouverture, mais elle la cache dans toute sa largeur.
|
|
Périprocte ovale, allongé, ouvert tout au sommet de la face
postérieure qui, dès l'extrémité de la carène de l'aire
interambulacraire impaire, est tronquée obliquement, avec une large
area sub-anale bien marquée, évidée, sans être limitée par une série
de nodosités.
Fasciole péripétale étroit, serrant de près les extrémités des
ambulacres pairs, mais très peu sinueux, coupant les aires
interambulacraires postérieures paires, suivant une ligne légèrement
concave en dedans.
Tubercules très petits et assez serrés à la face supérieure, plus
développés autour des ambulacres et au pourtour, assez volumineux et
écartés à la face inférieure, serrés et inégaux sur le plastron.
Variations. - J'ai eu entre les mains de nombreux exemplaires, mais je
n'ai observé que des modifications de peu d'importance ; quelques
variations dans la largeur et la hauteur relatives ainsi que le
montrent les dimensions données, la déclivité de la région antérieure
un peu plus sensible dans certains individus que dans d'autres, la
saillie un peu plus forte de l'aire interambulacraire impaire, ou des
aires interambulacraires antérieures paires, telles sont les seules
variations que j'ai à signaler, et elles ne sont jamais très
accentuées.
Rapports et différences. - Cette espèce est bien caractérisée. Elle
peut-être rapprochée de l'Hemiaster batnensis, mais elle s'en
distingue sans peine par son appareil apical plus excentrique en
arrière, ses ambulacres postérieurs pairs proportionnellement bien
plus courts et plus divergents, sa face postérieure coupée plus
obliquement et évidée par l'area ous anale. Dans l'Hem. Fourneli,
dont la forme générale est analogue, les ambulacres sont tous beaucoup
plus creusés, les pairs notablement plus larges et plus longs, surtout
les postérieurs. On ne peut le confondre avec l'Hem. scutiger,
Forbes. Les caractère de ses ambulacres, sa forme allongée, le
distinguent de l'Hem. Meslei auquel il ressemble, sous certains
rapports, mais qui est, en outre, bien plus échancré sur le bord
antérieur.
Localités. - Olival près Ourem. - Nazareth, Barcoiço, N. O. de
Sargento Mor. - Alcantara. - Monte Serves.
Rothomagin.
planche XIX
(extrait)
|
|
|
|
Mecaster
lusitanicus
(de Loriol,1888)
- Cénomanien
supérieur,
Portugal, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
meghilensis
(Lambert,1931) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Notice sur les
échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée
pendant son voyage avec le duc de Luynes, 1869, p.535 |
|
Macraster meghilensis
Lambert.
Pl. IV, fig.
6, 7.
Espèce mesurant 29 mm. de longueur, sur une égale largeur et 16 mm. de
hauteur, large, polygonale, sinueuse en avant, rétrécie en arrière, à
sillon évasé, peu profond et carène postérieure assez saillante ; face
supérieure subconique à flancs déclives et interambulacres saillants ;
apex très excentrique en avant, carré ; pétaleimpair assez large,
formé de pores obliques et même allongés, en chevron ; pétales pairs
très larges, droits, très longs ; face postérieure limitée à l'aréa
sous-anal ; face inférieure plane et péristome subpentagonal, peu
éloigné du bord ; périprocte arrondi, ouvert à l'extrémité de la
carène. Tubercules assez saillants, inégaux, épars dans une fine
granulation ; pas de fasciole ; c'est à peine si l'on observe à
l'extrémité des pétales postérieurs quelques granules plus petits et
plus serrés.
Trois individus sur quatre ont été confondus par Gauthier avec l'Hemiaster
Heberti Coquand (Epiaster)
et regardés comme des individus adètes de cette espèce, dont la forme
générale est peu différente, mais qui se distingue par son péristome
labié et la disposition des pores de son pétale impair.
|
|
L'espèce est voisine du M. silvaticus
Lambert de l'Aptien de
Aïn Akial, mais en diffère par son apex plus excentrique en avant et
ses pétales pairs encore plus larges, les postérieurs beaucoup plus
longs. Chez M. Roberti
Lambert, du Vraconnien espagnol, la forme est plus arrondie,
les bords sont plus renflés ; le sillon antérieur est plus atténué ;
les pétales pairs, surtout les postérieurs, sont sensiblement moins
longs
Localités : Djebel Meghila, Djebel Semama ; Etage Cénomanien.
planche IV (extrait)
|
|
|
|
Mecaster
meghilensis
Lambert,1931
- Cénomanien,
Tunisie, 34 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
pseudofourneli
(Peron &
Gauthier,1878) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, 1878, p.113 |
|
Hemiaster pseudofourneli,
Peron et Gauthier, 1878.
Pl.IV, fig.
5-8.
Dimen. du
plus grand exempl. : |
Long. |
33 mill. |
Autre exemplaire, |
9 mill. |
-
- |
- |
31 |
- |
18 |
-
- |
- |
23 |
- |
29 |
Coquille épaisse, renflée, subglobuleuse, légèrement polygonale au
pourtour, rétrécie à l'avant et à l'arrière, un peu moins large que
longue, dont la plus grande largeur est à peu près au milieu. Dessus
assez élevé, convexe, avec interambulacres saillants, le postérieur
peu caréné. Les test forme une courbe assez régulière du sommet à
l'area anale, et le point culminant se trouve au milieu de cette
courbe. Pourtour peu sinueux en avant ; troncature postérieure presque
verticale. Dessous fortement convexe, avec plastron interambulacraire
saillant.
Sommet à peu près central. Appareil apical petit, presque carré ; les
plaques génitales sont peu développées en largeur, le corps
madréporiforme petit, les pores oviducaux grands, très rapprochés, les
postérieurs un peu moins que les antérieurs.
Ambulacre pair logé dans un sillon plus étroit que les autres, assez
excavé, ne s'élargissant que progressivement à partir du sommet, et ne
formant au pourtour, où il est superficiel qu'une sinuosité peu
profonde. Les zones porifères sont composées de pores petits, arrondis
ou un peu ovalaires, rapprochés dans chaque paire et séparés par un
renflement granuliforme. Les paires sont assez distinctes, et
l'intervalle qui sépare les zones est granuleux.
Ambulacres pairs allongés, pétaloïdes, profonds, amincis près du
sommet et s'élargissant peu à peu, les postérieurs à peu près aussi
longs que les antérieurs. Zones porifères larges, composées de pores
égaux, allongés, réunis par un léger sillon, et dont chaque paire est
séparée de l'autre par une rangée parallèle de petits granules
visibles seulement dans les exemplaires bien conservés.
Péristome assez petit, ovalaire ou subpentagonal, situé dans une
légère dépression du test.
Périprocte arrondi, non acuminé, situé à la partie supérieure d'une
area plane et circonscrite par des nodosités.
Tubercules petits partout, plus clair-semés et un peu plus gros à
l'ambitus. Ils sont distinctement crénelés et perforés. Granules très
fins, abondants, disséminés irrégulièrement.
Fasciole péripétale apparent, légèrement sinueux à
l'arrière et sur les côtés.
Rapports et différences. - Nous avons été fort embarrassés pour
fixer d'une manière certaine les limites de cette espèce. Autour du
type que nous avons adopté viennent se grouper une foule de variétés
dont quelques-unes s'accentuent tellement, qu'elles semblent demander
une autre désignation spécifique. Des caractères communs réunissent
toutes les divergences ; et si, au premier aspect, on est tenté de
séparer certains individus, un examen plus attentif les fait rattacher
au type normal.
L'Hem. pseudofourneli se distingue de l'Hem. Batnensis
par sa forme renflée, moins rectangulaire, son sommet plus en avant,
ses ambulacres moins inégaux, son périprocte plus arrondi, ses pores
conjugués. Il n'atteint d'ailleurs jamais, à beaucoup près, la taille
de cette espèce.
|
|
Des différences aussi nombreuses et de même valeur séparent cette
espèce de notre Hem. Gabrielis. Elle est beaucoup plus élevée
que ce dernier et plus anguleuse. Les ambulacres sont plus égaux et
plus profonds, l'ambulacre impair bien plus étroit, l'appareil apical
bien moins large, enfin la partie postérieure est tronquée plus
verticalement et le périprocte est plus grand et plus rond.
L'espèce dont notre Hem. pseudofourneli se rapproche le plus
paraît être l'Hem. Fourneli, Deshayes, que nous rencontrerons
dans les étages supérieurs. Dans une étude sur les environs d'Aumale,
l'un de nous (1) avait même rapporté à ce type spécifique quelques
exemplaires recueillis dans cette localité et qu'il lui paraissait
difficile de séparer de certaines variétés de l'Hem. Fourneli.
Les matériaux considérables que nous avons recueillis depuis nous ont
permis de reconnaître des différences bien constantes et qui se
retrouvent dans les individus de localités éloignées. Il nous paraît
donc aujourd'hui nécessaire de séparer ces deux espèces.
L'Hemiaster Fourneli, comme toutes les espèces représentées par
un nombre énorme d'individus, présente des variétés infinies, parmi
lesquelles il en est qui se rapprochent plus ou moins de notre nouveau
type. Toutes cependant ont toujours l'ambulacre impair plus large,
plus évasé, s'élargissant plus brusquement à peu de distance du
sommet. L'appareil apical est beaucoup plus élargi et en même temps
raccourci dans la longueur, le sommet est moins central, le périprocte
non arrondi et plus ovale ; la granulation différente. Nous
reviendrons d'ailleurs en détail sur ces différences quand nous
décrirons cette espèce.
Localité. - L'Hemiaster
pseudofourneli ne paraît être commun dans aucun des gisements
assez nombreux que nous connaissons, si ce n'est à Bou-Saada, où on le
trouve dans plusieurs zones. A Aumale, c'est dans les couches
supérieures de l'étage cénomanien, dans notre zone à Epiaster
Henrici, que nous l'avons rencontré. Nous en avons recueilli
également quelques rares individus à Batna et à Aïn-Baïra. M. Jullien
nous en a communiqué de bons exemplaires provenant des marnes
rhotomagiennes de Krenchela ; enfin M. Coquand l'a rapporté de
Tenoukla, et, l'ayant déjà distingué des espèces voisines, l'avait
classé dans sa collection sous le nom de Hem. Schloenbachi.
Explication des figures.
- Pl. IV, fig. 5, Hemiaster pseudofourneli, vu de côté ; fig.
6, face sup. ; fig. 7, face inf. ; fig. 8, aire ambulacraire paire
grossie.
(1) Peron, Bull. de la Soc. géol., t.
XXIII, 1866.
planche IV
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Amard & al.,
1981, Etude
stratigraphique et paléontologique du Crétacé supérieur et Paléocène du
Tinrhert-W et Tademaït-E (Sahara algérien), p.97 |
|
|
|
|
Mecaster
pseudofourneli
(Peron &
Gauthier,1878)
- Cénomanien,
Tunisie, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
pseudofourneli
(Peron &
Gauthier,1878)
- Cénomanien,
Tunisie, 33 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
saulcyanus
(d'Orbigny,1854) |
|
|
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.258 |
|
|
N° 2189 Hemiaster
Saulcyanus,
d'Orb., 1854.
Pl. 890.
Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 60 centièmes.
Coquille déprimée, un peu anguleuse, plus longue que large,
montrant en avant un profond sinus et deux larges facettes prononcées,
en arrière un peu rétrécie, avec deux facettes latérales, et la partie
postérieure tronquée et même sinueuse. La hauteur a les 60 centièmes
de l'ensemble, et le grand diamètre transversal est au tiers
antérieur. Dessus peu convexe, obtus et surbaissé en avant ; de
ce point s'élevant en pente déclive jusque près du sommet, qui est
excavé ; la courbe se relève de nouveau et se continue en pente
jusqu'à l'aréa anale coupée obliquement. Le sommet est environ au
milieu ; le pourtour obtus offre sa plus grande saillie à la base.
Dessous très-plat, excavé autour de la bouche, à peine renflé à la
région médiane postérieure, où se voient, en arrière, quelques
saillies coniques. Sillon antérieur très-large et profond
partout. Bouche transverse, placée en avant des trois quarts
antérieurs. Anus ovale longitudinalement, placé à la partie
supérieure d'une large aréa bordée de saillies. Ambulacre impair
aussi large que les autres ; zones assez larges, formées de paires de
pores obliques, séparées par une saillie ; les pores sont allongés et
inégaux. Ambulacres pairs presque égaux, très-larges,
très-profonds et presque droits, dont les zones sont plus larges que
leur intervalle. Les pores sont inégaux bien plus longs en dehors,
tous très-allongés, reliés entre eux par un sillon. On remarque
au-dessus de chaque paire une ligne de petits tubercules. Les
tubercules sont très-petits et très-écartés à la surface de la
coquille ; ils sont bien plus gros en dessous. Le fasciole est
large et presque marginal autour de la coquille, arrondi en avant et
en arrière, sinueux sur les côtés.
|
|
Rapports et différences. Par sa forme déprimée, par ses longs
ambulacres peu inégaux, cette espèce se rapproche de l'H. cubicus,
mais elle est bien plus déprimée ; à ambulacres et sillon bien plus
larges ; sa bouche est moins antérieure, son dessous plus plate et
tous les détails différents.
Localité. M. de Saulcy, à qui la science doit des travaux si
importants sur le Levant, a recueilli cette espèce au mont Liban. Nous
la croyons du 22e étage sénonien ou de la craie blanche, d'après les
Ammonites rencontrées dans les mêmes couches.
Explication des figures. Pl. 890, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.
5, le même, du côté opposé ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7, zone
de l'ambulacre impair grossie ; fig. 8, zone de l'ambulacre pair
antérieur grossie. De notre collection.
planche 890
(extrait)
|
|
|
|
|
syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figurés in
d'Orgigny, 1854, Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6 , p. 258 |
in
Devries, 1960, Note
sur Hemiaster saulcyi, d'ORBIGNY, p.7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster cf.
saulcyanus
(D'Orbigny,1854)
- Cénomanien,
Nord Amman, Jordanie, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster cf.
saulcyanus
(D'Orbigny,1854)
- Cénomanien,
Nord Amman, Jordanie, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
scutiger
(Forbes,1850) |
|
|
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Forbes in Sharpe,1850, p.198 |
On the secondary rocks
of Portugal |
|
|
Brissus scutiger. Pl.-XXV.
fig. 5.
B.
(Brissopsis) testâ cordatâ, tumidâ,
supernè subdepressâ, areâ anali couvexâ, declivente, lateribus
prominentibus, posticè rotundato-truncatâ, ambulacris antero-lateribus
lanceolatis impressis, postero-lateralibus ovatis-oblongis, areâ post-orali
triangulari.
Breadth 11/12 inch ; length l1/12 inch ; height
8/12 inch.
The outhne of this Brissus is cordate, truncate posteriorly, tumid at
the sides. The true apex is nearly central, and from that point the
back declines gradually in front and rises suddenly posteriorly, but
the rise is very brief, and then there is a gradual gently curved
declension to the oval, not very large anus. The hinder extremity is
truncated steeply with a slight obhquity. The ambulacra are placed in
gentle, but conspicuous depressions, all equally deep. The
anterolateral ones T\idely diverge, the postero-laterals but slightly
comparatively. In the former there are about thhty pairs of pores in
each row, in the latter about twentv-four. The former are broadlv
lanceolate, the latter oblong. All are surrounded by a very slightly
sinuated fasciole inclosing a shield-like space. The surface of the
test is covered with scattered tubercles
|
|
surrounded by rings of granules
; the interspaces are minutely granulated. The subanal fasciole is
indistinct and distant from the anus. The post-oral spinous space is
broadly triangular.
This
handsome species is from the upper beds of hippurite limestone, of the
valley of Alcantara, near Lisbon.
planche XXV(extrait)
|
|
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Neraudeau & Courville, 1997,
Cenomanian and Turonian echinoids from Nigeria, p.842 |
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster cf.
scutiger
(Forbes,1850) -
Cénomanien, cuenca, Espagne, 14 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
scutiger
(Forbes,1850)
- Cénomanien,
Jordanie, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
subtilis
(de Loriol,1888) |
|
|
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par de Loriol |
Recueil d'études
paléontologiques sur la faune crétacique du portugal, volume II,
Echinodermes, p.106 |
|
|
hemiaster subtilis, P.
de Loriol, 1888
Pl. XXI, fig.
1-3
Pl. 890.
D i m e n s i
o n s
Longueur................................................
31 à 35 mill.
Largeur, par rapport à la
longueur............. 0,90
Hauteur, par rapport à la
longueur............. 0,64 à 0,66
Test largement ovale, presque également rétréci en avant et en
arrière, arrondi et échancré en avant, tronqué et un peu évidé en
arrière. Face supérieure relativement peu élevée quoiqu'assez renflée,
pas plus déclive en avant qu'en arrière, presqu'uniformément et assez
fortement convexe. L'aire interambulacraire postérieure impaire est un
peu plus relevée que les autres et assez carénée. Les quatre autres,
paires, sont également rétrécies et un peu saillantes au sommet ; les
deux postérieures présentent un méplat assez sensible, limité par de
légères nodosités. Face inférieure presque plane, légèrement renflée
sur le plastron. Pourtour arrondi et renflé. L'apex est très
excentrique en arrière, sur la carène postérieure.
Appareil apical un peu enfoncé entre les aires interambulacraires, un
peu excentrique en arrière. Le corps madréporique sépare les deux
plaques génitales postérieures sans les dépasser. Les quatre pores
génitaux sont très rapprochés, ceux de la paire postérieure plus
écartés l'un de l'autre ; tous sont entourés d'un cercle de granules.
Ambulacre impair dans un sillon large, profond, évasé, creusé dès
l'origine et échancrant fortement le pourtour. Les deux zones
porifères, composées de 24 paires de pores, sont fort écartées l'une
de l'autre ; les pores sont très petits et séparés, dans chaque paire,
par un granule très saillant ; au delà des zones porifères régulières
les paires de pores sont très écartées et presque imperceptibles ; une
légère dépression reçoit, à la face inférieure, l'ambulacre impair. Le
fond du sillon est couvert de granules d'une finesse extrême,
parfaitement homogènes, et très régulièrement disposés en séries
transverses, deux sur chaque plaque ; aux deux tiers en avant de la
longueur du sillon, ces séries deviennent moins régulières, et on voit
apparaître quelques tubercules épars. Les ambulacres pairs ne sont ni
très larges, ni très longs, relativement étroits, mais logés dans des
sillons profonds et évasés. Les antérieurs, pas très divergents,
relativement, ont leurs zones porifères antérieures un peu arquées ;
ils ont trente neuf paires de pores très rapprochées, les premières à
peine perceptibles ; l'espace interporifère, un peu plus large que
l'une des zones porifères, parait lisse, mais il est, en réalité,
couvert d'un chagrin à peine perceptible à un fort grossissement. Les
ambulacres postérieurs, un peu moins divergents, et légèrement
courbés, ont trente trois paires de pores.
|
|
Péristome petit, semilunaire, éloigné du bord, pourvu, en arrière,
d'une lèvre étroite, très saillante.
Périprocte ovale, allongé, étroit, ouvert assez haut, à l'origine
d'une area un peu évidée, bordée de légers bourrelets, et un peu
oblique.
Fasciole péripétale assez large, serrant de près les extrémités des
ambulacres, et n'entrant que légèrement dans les aires
interambulacraires postérieures paires.
Tubercules de la face supérieure petits, épars ; on en voit quelques
uns sur les aires interambulacraires antérieures paires, qui sont
notablement plus développés que les autres ; il s'en trouve aussi dans
les sillons ambulacraires, au dessus des zones porifères. Au pourtour,
les tubercules sont bien plus volumineux dans la région antérieure ;
ils sont assez forts et serrés sur le plastron. Toute la surface
intermédiaire est occupée par une granulation d'une finesse extrême et
très serrée.
Rapports et différences. - Cet Hemiaster, dont je connais
quelques bons exemplaires, se distingue de l'Hem. lusitanicus
que l'on rencontre dans la même localité, par son ensemble moins
déprimé, sa région antérieure plus rétrécie, son bord antérieur
échancré plus profondément par le sillon, ses ambulacres pairs moins
inégaux, moins longs, les postérieurs moins divergents et courbés, les
antérieurs avec leurs zones porifères antérieures moins sinueuses,
enfin par son appareil apical plus central. Il ressemble un peu à l'Hem.
Chauveneti, Péron et Gauthier, mais il est moins profondément
échancré en avant, sa face supérieure est moins renflée, ses
ambulacres antérieurs pairs sont moins divergents et moins droits.
Localité. - Monte Serves.
Niveau à Ostrea pseudo-africana.
planche XXI
(extrait)
|
|
|
|
|
Mecaster
subtilis
(de Loriol,1888)
- Cénomanien,
Somolinos, Guadalajara, Espagne, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
syriacus
(Conrad
in
Lynch,1852) |
|
|
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Conrad, in Lynch, 1852 |
Description of the
fossils of Syria collected in the Palestine expedition, p.212 |
|
|
Holaster.-
Agassiz.
Holaster Syriacus, Pl. 1, fig. 2. Cordate, widely truncated
posteriorly ; anterior side of disk very oblique ; canal wide and
profound ; ambulacral areas deeply impressed ; posterior paie of
ambulacra, short and obtuse ; posterior side of disk carinated in the
middle ; anus large, suboval, distant from the basal line ; mouth
transverse, suboval.
Local.:
Mount Lebanon.
planche 1
(extrait)
|
|
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Neraudeau & al,
1993,
Les
échinides du Cénomanien supérieur et du Turonien inférieur du Tinrhert
oriental et central (Sahara algérien), p.294 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
syriacus
(Conrad
in
Lynch,1852)
- Cénomanien,
al adasiyah bei na ur, Jordanie, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Mecaster
syriacus
(Conrad
in
Lynch,1852)
- Cénomanien,
Jordanie, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
Mecaster
syriacus
(Conrad
in
Lynch,1852)
- Cénomanien,
Hammamat Ma'In, Jordanie, 33 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Palhemiaster
Lambert, 1916
Description des
échinides des terrains néogènes du bassin du Rhône, p.155
Espèce type
Palhemiaster peroni
Lambert, 1916
Ibid. , p.160 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Aptien - Albien |
|
|
|
description/discussion
du genre par Lambert, 1920 |
Sur quelques genres
nouveaux d'échinides, p.159 |
|
Genre
Palhemiaster LAMBERT, 1916
Palhrmioster Lambert : Sur l'existence de l'étage Valengien,
p. 71; 1916,
Mémoires de la Société Académique de l'Aube, t. LXXX
Test de moyenne taille, subpolygonal, un peu plus long que large,
subtronqué et plus rétréci en arrière qu'en avant, échancré par un
sillon antérieur peu profond, qui remonte jusqu'à l'apex et s'atténue
vers le péristome. Face supérieure renflée, avec larges pétales
droits, déprimés et
aires interambulacraires saillantes vers l'apex. Face inférieure
subpulvinée, avec péristome excentrique en avant, subpentagonal, sans
saillie du labrum. Face postérieure étroite, au sommet de laquelle
s'ouvre un périprocle ovale. Apex compact, à quatre pores génitaux et
ocellaires externes. Pétales hétérogènes chez le jeune, mais tendant à
s'harmoniser chez l'adulte, par suite de la variabilité de l'impair,
composé d'abord de pores ronds, séparés par un granule ; les pores
externes s'allongent ensuite un peu ; ceux des rangées internes
subissent plus tard une modification analogue et, chez l'adulte, le
pétale impair ne diffère plus que par le développement un peu moindre
de ses pores. Zones porifères des pétales pairs larges, composées de
pores transverses, très allongés, d'abord séparés par un granule, puis
reliés par un sillon qui se creuse au-dessous du granule séparateur
primitif. Fasciole péripétale diffus, large, bien net à l'arrière, se
perdant en avant dans les granules épars qui l'avoisinent ; aucune
trace de fasciole sous-anal.
Type : P. Peroni Lambert de l'Aptien de Ain
Akial (Constantine). On en connaît une seconde espèce de l'Albien de
Bou Thaleb.
Par certains caractères, ce type rappelle un peu un
Toxaster du Néocomien du Maroc (Ait-El-Faci, Barroudi, Arbalon), que,
dans ma correspondance avec M. Gentil, j'ai désigné sous le nom de
Toxaster Peroni et dont certains individus présentent les traces
d'un fasciole diffus
Mais Palhemiaster en diffère par sa forme plus renflée, ses
pétales droits, avec zone interporifère non tuberculée, par son
péristome moins nettement pentagonal, son fasciole distinct et sa
physionomie générale d'Hemiaster algérien.
Palhemiaster diffère cependant d'Hemiaster par
son péristome plus pentagonal, son fasciole diffus et surtout son
pétale impair devenant chez l'adulte semblable aux autres, en sorte
que seuls les jeunes pourraient être confondus avec des Hemiaster,
si les autres caractères signalés
ne permettaient de les en séparer. Il faut, d'ailleurs, reconnaître
que le pentagone primitif du péristome s'est mieux conservé, par suite
du moindre développement du labrum chez les Hemiasteritiae que chez
les Micrasterinae, et que ce caractère n'a pas une valeur absolue de
nature à légitimer l'établissement d'un groupe tout à fait
particulier, comme celui proposé par Loven et par Duncan.
En réalité, ce qui fait le grand
intérêt de Palhemiaster, c'est de pouvoir être considéré comme
une forme primitive, non sans doute de tous les Hemiaster, mais
au moins des Hemiaster algériens, qui ont la même forme
générale et dont les pétales sont ceux des jeunes Palhemiaster.
C'est aussi de pouvoir être supposé le dérivé d'un Toxaster du
Néocomien du Maroc. Il rattacherait aussi les Hemiaster du type
latigrunda à la forme première des Spatarigides, comme
Pliotoxaster, de l'Urgonien, rattacherait les Hemiaster d'Europe,
dérivés du H. oriens, Aptien, au Toxaster primitif du
Valanginien. Ces deux groupes, génériquement inséparables, malgré une
physionomie un peu différente, des Hemiaster d'Europe et des
Hemiaster d'Afrique, seraient donc dérivés d'une commune origine,
les premiers Toxaster, mais par deux séries de mutations
différentes. Ce fait tend à prouver que l'évolution des formes ne se
produit pas au hasard, mais suivant des règles qui, pour mystérieuses
qu'elles soient, demeurent singulièrement ordonnées.
Ne savons-nous pas, d'ailleurs, que les formes évoluent
diversement, les unes se conservant presqu'immuables pendant une
longue partie des temps géologiques, les autres se modifiant avec une
éphémère rapidité ; mais dans leurs modifications elles ne
s'éloignent pas toutes indéfiniment du type originaire ; elles
semblent ainsi tendre à la réalisation d'un type assez étroitement
défini. Il n'est donc pas défendu de penser que deux séries
évolutives aient pu, à un moment donné, différer assez peu pour être
représentées, non par deux formes identiques, mais par deux formes
assez rapprochées pour être génériquement inséparables.
L'homogénéité ambulacraire qui était la règle chez les
premiers Nodostomata et s'était conservée chez la plupart des
Procassiduloida, n'a généralement pas persisté chez les
Spatangoida. Pour eux, l'hétérogénéité est devenue la règle, mais
non sans de nombreux retours dans les divers groupes à la forme
primitive. Ces retours exceptionnels chez les Periasteridae,
s'observent chez beaucoup de Plesiasteridae, comme Isaster,
Gibbaster, lsomicraster ou Isopneustes et chez
quelques Paleostomidae anciens, comme Douvillaster, qui
n'ont pas acquis, mais ont conservé ce vieux caractère des premiers
Nodostomata.
Le genre Palhemiaster, incidemment proposé dans
ma note Sur l'existence de l'étage Valangien, p. 74, n'avait
jamais été l'objet d'une complète diagnose et l'espèce type, P.
Peroni, n'avait encore été ni décrite, ni figurée
|
|
|
|
|
|
Palhemiaster comanchei
(Clark,1915) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Clark in Clark & Twitchell, 1915 |
Mesozoic and cenozoic
echinodermata of the United States, p.90 |
|
Hemiaster COMANCHEI,
Clark, n. sp.
Plate XLVI,
figures 2a-d.
Determinative characters. - Test small to medium size,
cordiform, high, lower surface flat, sides inflated, apex forward of
the center, peripetalous fasciole broad and clearly market ; ambulacra
rather narrow, depressed, petaloidal, the posterolateral considerably
shorter than the anterolateral, apical system nearly central ;
peristome near forward margin ; perproct small, high on sloping
posterior surface, showing clearly from above.
Dimensions. - Lengh 25 to 60 millimeters ; wdth 22 to 50
millimeters ; height 18 to 30 millimeters.
Description. - The test of this species is small to medium
sized, cordiform in ambital outline and high. The upper surface is
somewhat inflated, the lower surface nearly flat. The sides ar
inflated. The apex is forward of the center.
The ambulacra are rather narrow and depressed, the poriferous zones
petaloidal but narrow, the posterolateral pair being considerably
shorter than the anterolateral. The single anterior ambulacram in a
broad, mederately depressed sulcus The interambulacra are covered with
numerous irregularly scattered granules. The peripetalous fascioles
are broad and distinct, with granules scattered here and there over
the surface. The apical system is nearly central on the upper surface.
The peristome is transversely ovate and near the forward margin. The
periproct is small, high on sloping posterior surface, and showing
clearly from above.
|
|
Related forms. - H. comanchei is the earliest of the
Comanchean hemiasters and possesses certain generalized features which
suggest that it is the ancestral form from which H. whitei,
H. elegans, H. dalli, and H. calvini were derived.
Locality. - Santa Monica Springs, bed of Colorado River, 10
miles west of Austin, Tex.
Geologic Horizon. - Glen Rose limestrone of Trinity group,
Comanche series, Cretaceous.
Collection. - Johns Hopkins University (T 3012).
planche XLVI
(extrait)
|
|
|
holotype, conservé
au Smithsonian National Museum of Natural History |
figuré in
Clark & Twitchell, 1915,
Echinides éocènes et miocènes du Qatar (Golfe Persique), p.73 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Palhemiaster comanchei
(Clark,1915)
- Albien,
Fredericksburg group, Goodland formation, Tarrant county, Texas, 36 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Palhemiaster
peroni Lambert, 1920 |
|
|
|
description du genre
par Lambert,1920 |
Sur quelques genres
nouveaux d'échinides, p.159 |
|
NDLR : Lambert
établit de manière valide cette espèce dans cette publication et la
figure, mais son origine remonte à une note de 1916 : Note sur
l'étage Valangien, p.84. L'espèce est citée dans cette note, mais
n'a pas été figurée, ni décrite précisément. On retiendra donc l'année
1920 pour l'établissement de l'espèce, au sens de l'ICZN. Voir
supra dans la diagnose du genre pour les caractéristiques de
l'espèce type peroni.
planche II
|
|
|
|
syntype, conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Lambert, 1920,
Sur
quelques genres nouveaux d'échinides, p. 162 |
|
|
|
|
Palhemiaster
peroni Lambert, 1920,
Barrémien, Maroc 25mm, morphe peu élevé et allongé |
|
|
|
|
|
|
Palhemiaster
peroni Lambert, 1920,
Barrémien, Maroc 28mm, morphe gibbeux |
|
|
|
|
|
|
Palhemiaster
peroni Lambert, 1920,
Barrémien, Maroc 27mm, morphe très gibbeux et court |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Proraster
Lambert, 1895
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, p.256
Espèce type
Schizaster atavus
Arnaud in
Cotteau & Arnaud, 1883
Echinides jurassiques,
crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France , p.13 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Campanien -
Maastrichtien
Syn.
-
Sanfilipaster
Checchia-Rispoli, 1932,
p.313. Espèce type : Sanfilipaster geayi
Cottreau, 1908,, p.26 ; synonyme
subjectif plus récent
|
|
|
|
diagnose originale du genre par Lambert (à propos du Micraster Goldfussi) |
Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides,
1895, p.256 |
|
Goldfuss rapportait son Spatangus de la craie d'Aix-la-Chapelle
à l'Echinus lacunosus, Linné, vivant, en le confondant avec le
Spatangus lacunosus, Leske, du Tertiaire de Malte. C'était une
double erreur : non seulement le fossile allemand est différent du
Schizaster lacunosus, Linné (sub Echinus), de l'océan
Indien, mais il n'a aucun rapport avec le Spatangus lacunosus,
de Leske (Addit. p.227, pl. XXII, fig. A et B), plus tard
figuré par Parkinson (Org. rem., pl. III, fig. 12 ; 1811), dont
Defrance a fait, en 1827, son Spatangus Parkinsoni (Dict.
sc. nat., L. p. 96) et qui est devenu le Schizaster Parkinsoni,
Defrance (sub Spatangus). Les auteurs (Desor, Requien, Cotteau,
Gregory) qui ont reporté le Schizaster Goldfussi dans la
synonymie du Sch. Parkinsoni me paraissent avoir commis une
erreur, faute sans doute de s'être reportés à l'errata du Catal.
system.
|
|
Le type
de Goldfuss, d'Aix-la-Chapelle, subglobuleux, très acuminé en arrière,
sans fascioles distincts, avec ambulacres excavés, n'est certainement
pasun Spatangus. Nécessairement changé de genre, il doit, comme
l'avait pensé d'Orbigny, conserver son nom spécifique de lacunosus, et
celui de amplus, proposé à tort par Desor, doit être rejeté. Mais
l'espèce n'est davantage ni un Hemiaster ni un Schizaster. M. Pomel a
reconnu avec raison que ce n'était pas non plus un Opissaster. C'est,
en réalité, une forme à rapprocher du Schizaster antiquus, Cotteau, du
Garumnien, et je propose pour eux un genre nouveau, Proraster (ϖρώρα),
comprenant les prétendus Schizaster crétacés, dépourvus de fasciole
latéro-sous-anal et qui montrent quatre pores génitaux à l'apex. Le
Schizaster atavus, Arnaud, devra aussi rentrer dans ce genre, qui
n'appartient d'ailleurs pas au groupe des Micrastériens. |
|
|
|
|
|
Proraster atavus
(Arnaud in
Cotteau & Arnaud,1883) |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par Arnaud |
Echinides jurassiques, crétacés et tertiaires du sud-ouest de la France,
p.223 |
|
N° 221. -
Schizaster atavus Arnaud, 1883
Pl. XII. fig.
5-9.
Espèce de taille moyenne, oblongue, très profondément échancrée en
avant, plus étroite et sub-tronquée en arrière, ayant sa plus grande
largeur au point qui correspond au sommet apical ; face supérieure
renflée, surtout en arrière du sommet, déclive dans la région
antérieur ; face inférieure bombée. Sommet excentrique en arrière.
Sillon antérieur très large, très profondément excavé, recourbé et
anguleux sur les bords, échancrant fortement l'ambitus et se
prolongeant jusqu'au péristome. Aire ambulacraire antérieure droite,
large, formée de pores simples, petite, disposés par paires obliques,
d'autant plus espacées qu'elles s'éloignent du sommet. La zone
interporifère est garnie de granules fins, serrés, homogènes,
augmentant un peu de volume, en se rapprochant de la zone porifère.
Aires ambulacraires paires antérieures étroites, très flexueuses,
excavées, mais beaucoup moins que le sillon antérieur, peu écartées.
Zones porifères inégales, les antérieures plus étroites que les
autres. Aires ambulacraires paires postérieures très courtes, un peu
arrondies, médiocrement excavées. Zones porifères inégales, les
antérieures plus étroites que les autres, sans que cependant la
différence soit autant sensible que dans les aires ambulacraires
paires antérieures. Tubercules fins, serrés, homogènes, plus gros et
plus espacés à la face inférieure. Péristome transverse,
semi-circulaire, labié, rapproché du bord, relativement peu développé,
entouré d'un petit bourrelet saillant. Périprocte s'ouvrant à la face
postérieure. Fasciole péripétale très apparent, un peu anguleux. Le
fasciole latéro-sous-anal paraît faire défaut dans les exemplaires,
cependant parfaitement conservés, que nous avons sous les yeux.
Hauteur 17 millimètres ; diamètre antéro-postérieur 27 millimètres ;
diamètre transversal 26 millimètres.
Individu plus jeune : hauteur 15,5 millimètres ; diamètre
antéro-postérieur 22 millimètres ; diamètre transversal 21
millimètres.
Rapports et différences.
- Cette espèce ne saurait être confondue avec aucune autre ; sa forme
générale, la largeur et la profondeur du sillon antérieur, son sommet
excentrique en arrière, ses aires ambulacraires paires flexueuses la
placent incontestablement dans le genre Schizaster, non loin
des
|
|
espèces
tertiaires ou vivantes les mieux caractérisés. Il est à remarquer que,
malgré la belle conservation des exemplaires que nous avons sous les
yeux, nous n'avons pu y découvrir la trace du fasciole latéro-sous-anal,
qui existe chez tous les Schizaster.
Localités. - La côte près Juillaguet (Charente) ; Mensignac
(Dordogne). Rare. Sénonien supérieur. Collection Arnaud, ma
collection.
Explication des figures.
- Planche XII, fig. 5, Schizaster atavus, de la collection de
M. Arnaud, vu de côté ; fig. 6, face supérieure ; fig. 7, face
inférieure ; fig. 8, aire ambulacraire impaire grossie ; fig. 9, aire
ambulacraire paire antérieure grossie.
planche XII
(extrait)
|
|
|
syntype, conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau, 1883,
Echinides
jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France, p.179 |
|
|
|
figuré, conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert, 1927,
Révision
des échinides fossiles de la Catalogne, p.50 |
|
|
|
|
Proraster atavus
(Arnaud in
Cotteau,1883) - Campanien inférieur, Charente, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-famille
Palaeostominae
Loven,
1867
description succinte :
disque apical ethmolytique, 2 gonopores. Fasciole péripétale, indenté par
une plaque en arrière des pérales antérieurs. |
|
|
|
|
Genre
Ditremaster
Munier Chalmas,
1885
Observations sur
l'appareil apical de quelques échinides crétacés et tertaires, p.1074
Espèce type
Hemiaster nux
Desor,
1853
Synopsis des échinides fossiles, p.374, par désignation subséquente de
Cotteau (1887) Paléontologie française, Terrains tertiaires, Echinides
éocènes, tome I, p.422
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Eocène -
Miocène
Syn.
-
Distefanaster
Checchia-Rispoli, 1902,
p.27. Espèce type : Distefanaster garganicus
Checchia-Rispoli, 1902, p.30 ; synonyme
subjectif plus récent
|
|
|
|
diagnose du genre par Munier Chalmas |
Observations sur
l'appareil apicial de quelques Echinides crétacés et tertiaires., p.1074 |
|
" II. Disposition des ouvertures génitales.
" Le nombre des pores génitaux a une grande importance
générique dans les Echinides tertiaires et crétacés dont je m'occupe
dans cette Note.
"
Plusieurs genres, très communs
dans les collections, ont été décrits et figurés soit en France, soit
à l'étranger, comme ayant quatre ouvertures génitales, tandis
qu'en réalité il n'en existe que trois ou seulement deux.
A. - Genres
ayant seulement trois pores génitaux.
"
1. Isaster Desor. - Dans ce genre, dont on ne connaît encore
qu'une seule espèce provenant du Danien des Pyrénées, l'apparil
apicial présente seulement trois pores génitaux, la plaque criblée
en étant complètement dépourvue.
"
2. Isopneustes Pomel. - Ce type, très voisin des Cyclaster,
renderme cinq ou six espèces sénoniennes et daniennes qui ont été
recueillies par M. Hébert dans les Pyrénées ; elles présentent le même
nombre de pores génitaux que dans les Isaster.
"
3. Cyclaster Cotteau. - Les huit ou dix espèces de ce groupe
sont toutes tertiaires, les pores génitaux sont également toujours
au nombre de trois.
"
4. Pericosmus Agassiz. - Ce genre, très répandu dans les
terrains tertiaires, a été également indiqué à tort comme ayant quatre
pores génitaux ; il n'y en a en réalité que trois. La plaque
criblée qui en est dépourvue traverse l'appareil apicial ; ce
caractère l'éloigne des trois premiers genres dont je viens de parles.
|
|
B. Genres ayant
seulement deux pores génitaux.
"
5. Ditremaster Munier-Chalmas. L'Hemiaster nux Desor, si
répandu dans l'Eocène moyen des Alpes, a toujours passé pour avoir
quatre pores génitaux ; il n'en présente en réalité que deux, situés
sur les plaques génitales postérieures, ce qui modifie sensiblement le
forme de son appareil apicial. L'Hem. Covazii de l'Eocène moyen
d'Istrie est dans le même cas. Il est probable qu'une grand partie,
sinon la totalité des Hemiaster eocènes, doivent rentrer dans
les Ditremaster.
" On voit que dans les Echinides que je viens de passer en revue,
lorsqu'un premier pore génital disparaît, c'est celui de la plaque
criblée proprement dite, et que, lorsqu'un second vient également à
manquer, c'est celui qui se trouve situé sur la plaque génitale
antérieure opposée (gauche). Il en résulte nécessairement que la
disposition symétrique des pores génitaux par rapport au plan général
d construction se rétablit.
|
|
|
|
|
|
Ditremaster nux
(Desor,1853) |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides
fossiles, p.374, 1853. |
|
Nux Desor Act. Soc. helv. des Sc. nat. 1853. p. 278. - Oursin
presque sphérique, de la grosseur d'une noix ; ambulacres très
inégaux, les postérieurs presque rudimentaires ; les antérieures assez
profonds. Sommet ambulacraire légèrement excentrique en arrière.
Fasciole inconnu.
V. 70. (Type de l'espèce).
Terrain nummulitique du Sauerbrunnen près d'Yberg. (Canton de Schwytz).
Mus. Zurich. |
|
|
|
Ditremaster nux
(Desor,1853)
- Eocène,
Alicante, Espagne, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ditremaster
covazii
(Taramelli,1874)
- Bartonien,
Aragon, Espagne, 20 mm |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par Taramelli |
Di alcuni Echinidi
eocenici dell'Istria, 1874, p. 969 |
|
22.
Hemiaster Covazii,
Tar. Tav. III, f. 8 - 11.
E une elegantissima specie, rappresentata da numerosi esemplari, che
raccolsi al M. Canus di Pisino. Ha il contorno subpentagonale e le
dimensioni di un nocciuolo. Il solco frontale, largo e non molto
profondo, si continua sino al peristoma, semilunare, bilabiato. La
sommità ambulacrale è leggermente eccentrica all' indietro, gli
ambulacri posteriori sono meno della metà più piccoli degli anteriori
ed i pori sono ampli e non congiunti. L'ambulacro impari presenta
talora i pori obliterati da una granulazione più fitta, che sul
rimanente del guscio. Il fasciolo segue da vicino il contorno degli
ambulacri. Il periprotto è collocato nella faccia posteriore, presso
il vertice di un rigonfiamento determinato da due solchi laterali che
dipartono dagli ambulacri posteriori.
Dimensioni : lungh. mill. 15 ; largh. 12 ; alt. 11.
Dedico la specie all' egregio signor D. A. Covaz di Pisino,
appassionato cultore della geologia istriana.
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Reguant & al.,
1970,
Echinides
de l'Eocène moyen de la région de Vic (Barcelone), p.906 |
|
|
|
|
Ditremaster
covazii
(Taramelli,1874) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ditremaster pellati
(Cotteau,1863) |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1863 |
Echinides fossiles des
Pyrénées, p.(117) |
|
70. Hemiaster Pellati,
Coteau, 1863. PI. VI, fig. 7-9.
Espèce de taille moyenne , sub-cordiforme , globuleuse , un peu plus
longue que large. Face supérieure renflée, presque aussi haute en
avant qu'en arrière, arrondie et à peine échancrée dans la région
antérieure, verticalement tronquée sur la face anale; face inférieure
sub-convexe. Sommet ambulacraire à-peu-près central. Sillon antérieur
apparent vers le sommet, très-atténué, presque nul à l'ambitus et aux
approches du péristome. Ambulacres pairs inégaux , les antérieurs
médiocrement allongés, flexueux , les postérieurs remarquables par
leur petitesse. Tubercules très-variables , fins et serrés à la face
supérieure, formant, sur les aires inter-ambulacraires, des séries
obliques très-distinctes, plus gros, plus espacés en dessous , en
avant du péristome. Péristome étroit , demi-circulaire , assez
rapproché du bord , recouvert par une lèvre saillante. Périprocte
sub-elliptique , aigu à sa partie supérieure , s'ouvrant au sommet de
la face postérieure. Fasciole anguleux en avant, suivant le contour
des ambulacres.
Hauteur, 49 millimètres; diamètre transversal , 9.5 millimètres;
diamètre antéro-postérieur, 9.6 millimètres.
Rapports et différences.
— Nous nous sommes assuré que cette espèce munie d'un fasciole
péripétale, ne présentait aucune trace de fasciole latéro-anal ; elle
appartient donc bien certainement au genre Hemiaster et, ne
saurait être confondue avec l'Hem. verlicalis qu'on rencontre
dans les mêmes couches. Cette dernière espèce , indépendamment de son
double fasciole, sera toujours facilement reconnaissable à sa taille
constamment plus petite , à sa forme moins globuleuse , plus déprimée
en avant et plus élevée en arrière , à ses ambulacres plus longs et
plus étroits. Sa physionomie générale rappelle davantage, au premier
aspect, le Schizaster Leymeriei que nous décrivons plus loin ;
elle s'en distingue cependant facilement par sa face anale plus large
, moins élevée , moins saillante et dépourvue de cette carène qui
caractérise les Schizaster, , par ses ambulacres postérieurs
encore plus courts, et par l'absence de fasciole latéro-anal.
Localités. — Biarritz (rocher du Goulet); falaise du phare
Saint-Martin. Très-rare. Éocène, groupe nummulitique, couche à
Serpula spirulaea et couche à Eupatagus ornatus.— Coll.
Pellat , Delbos , Kcecklin-Schlumberger, ma collection.
Explication des figures.-
PI. VI, lig. 7, Hem. Pellati, vu de côté; fig. 8, face sup.;
tig. 9, face inf.
planche VI
(extrait)
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
de Loriol, 1880,
Monographie des échinides contenus dans les couches nummulitiques de
l'Egypte, p.102 |
|
|
|
|
Ditremaster pellati
(Cotteau,1863) - Eocène, Amer, Girone, Espagne, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
Ditremaster pellati
(Cotteau,1863) - Eocène inférieur, Aspe, Alicante, Espagne, 22
mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ditremaster
scillae
(Wright,1855) |
|
|
|
diagnose originale de l'espèce par Wright |
On fossil echinoderms
from the Island of Malta, 1855, p.97 |
|
Hemiaster
Scillae, Wright, n. sp. Pl. VII. fig. 1 a-f.
Syn. Spatangus
crassissimus, Desmoulins, Etudes sur les Echinides, p.394. no. 30.
Echinus,
Scilla, Corp. Mar. pl. 10. fig. 4.
Test globular,
higher behind than before ; ambulacral areas short ; single ambulacrum
the longest, forming a deep sulcus on the anterior border ; antero-laterals
wide, diverging at an angle àf 44° ; postero-laterals not half the
length of the anteriors, forming an angle of 56° ; both pairs form
sulci on the sides of the test : posterior border squarely truncated
downwards and outwards : the anus high near the dorsum : base convex :
mouth at the anterior third, with a large projecting under lip.
Dimensions.
- Antero-posterior diameter 1 9/20
inch, transverse diameter 1 7/20
inch, height 1 4/20
inch.
Description. - Much confusion has arisen as to the identity of
this Urchin, occasioned probably by the circumstance of Scilla having
figured only the base of the test, and reblected to give either its
profile or the dorsal surface. In M. Agassiz's 'Prodromus' it was
entered as Micraster Goldfussii, but has been omitted from
Agassiz and Desor's 'Catalogue raisonné'. M; Desmoulins identifies it
with the Spatangus crassissimus of Defrance, but on referring
to the original description * of that species, we find that Defrance's
species came from "la craie chloritée near Havre," and as no species
of Urchin known to us passed from the secondary to the tertiary epoch,
we must reject the hight authority of this most accurate naturalist,
and consider the Urchin berore us as distinct from S. crassissimus.
The test inclines to an oblong form (1 c) ; it is higher behind
than before, and declines more rapidly from the disc to the anterior
border than from the disc to the anus. The ambulacral areas lie in
deep depressions ; the single ambulacrum (1 e) is the longest,
and forms an inconsiderable anteal sulcus ; the antero-laterals are
4/10ths
of an inch in length, and form an angle of 44° , the number of the
pores (1 f) in the zones is fifteen and twenty : the postero-laterals
are scarcely one-half the length of the antero-laterals ; they form an
anble of 56° ; the number of pores in them is respectively seven and
ten ; the peripetal fasciole is broad, but feebly marked, and closely
embraces the bases of the areas : four sulci (1 a), nearly
destitute of tubercles, mark the course of the ambulacra from the side
of the fasciole to the mouth : the lateral interambulacra are rather
inflated, and marked by five or six angular elevations (1 c) of
the test : the single interambulacrum is elevated on the dorsum (1
a), squarely truncated on the posterior border, and convex beneath
: the small oval anus is situated very high up, about
6/10ths
of an inch from the disc : the sternal portion of the interambulacrum
(1 b) is convex and prominent, and is covered with close-set
tubercles, arranged in lines, proceeding like radii from a central
point of the base : the mouth has a large projecting under-lip. The
upper part of the shell is covered with small close-set uncrenulate
tubercles (1 d), which are larger and irregularly disposed on
the front and base : the apical disc is small and nearly central :
there are only two genital holes at the apices of the lateral
ambulacra : the five eye-holes are very small. Whether one pair of
genital holes may be a generic character of Hemiaster, we have
not the means at present of determining, as most of our specimens of
this group have the disc concealed ; but about the beautifl H.
Scillae now before us there can be no question.
Affinities and differences. - The absence of the dorsal
carina and caudal process seve to distinguish H. Scillae from
H. Cotteauii ; the latter is likewise a more globose and less
elegant form of Urchin, and has the truncature of the posterior border
downwards and forwards, whereas in H. Scillae the direction is
downwards and backward.
Locality and stratigraphical position. - Collected from No. 4,
the calcareous sandstone at Malta, from whence the original specimen
figured by Scilla was obtained : this reason will suffice for the name
we have given it.
* Dict. Sc.
Nat. tom. 50. p.96.
planche VII
(extrait)
|
|
|
|
Ditremaster
scillae
(Wright,1855)
- Middle
Globigerina Limestone, Glata i Gajda, Pointe W de St Paul's Bay,
Malte, env. 45 mm |
|
|
|
|
|
|
Ditremaster
scillae
(Wright,1855)
- Miocène, Dwejra
Point, Gozo, Malte, 28 mm |
|
|
|
|
|
|
Ditremaster
scillae
(Wright,1855)
- Miocène, Gozo,
Malte, 46 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|