Hemicidaridae
Wright, 1857,p.68
Genre type : Hemicidaris
Agassiz, 1838
Description succinte de la famille : Ambulacres
s'amincissant subitement au niveau de l'ambitus. De même, les tubercules
ambulacraires aboraux diminuent brutalement de taille à partir de l'ambitus.
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Sous-famille
Hemicidarinae
Wright,
1857
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Genre
Hemicidaris
Agassiz,1840
Catalogus
systematicus ectyporum echinodermatum fossilium musei neocomiensis, p.8
Espèce type
Cidarites crenularis
Goldfuss, 1829 (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1911,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.170)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Toarcien -
Valanginien
Syn.
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description du genre
par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.41 |
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2e Genre. -
Hemicidaris, Agassiz, 1840.
Test de taille moyenne, plus ou moins renflé en dessus, presque plan
en dessous. Zones porifères légèrement subonduleuses à la face
supérieure, formées de pores simples, rapprochés les uns des autres,
se multipliant près du péristome. Aires ambulacraires sub-flexueuses
ou presque droites à la face supérieure, s'élargissant vers l'ambitus,
garnies à leur base et souvent jusqu'au milieu de leur étendue, de
tubercules moins gros que ceux des aires interambulacraires, mais
comme eux distinctement crénelés et perforés. Ces tubercules, que M.
Desor désigne sous le nom de semitubercules, diminuent brusquement de
volume et sont remplacés, aux approches du sommet, par de simples
granules. Aires interambulacraires larges, garnies de deux rangées de
gros tubercules fortement crénelés et perforés, entourés de
scrobicules saillants, en général contigus par la base, d'où il
résulte que le cercle scrobiculaire est rarement complet. Tubercules
secondaires nuls. Péristome grand, subdécagonal, muni de fortes
entailles. Périprocte sub-circulaire. Appareil apical médiocrement
développé, solide, saillant au-dessus du test.
Radioles épais, robustes, tantôt cylindriques et allongés, tantôt en
forme de massue, presque toujours finement striés dans le sens de la
longueur. Collerette courte. Bouton assez épais ; facette articulaire
crénelée.
Rapports et différences.
- Le genre Hemicidaris se reconnaîtra toujours facilement à ses
aires ambulacraires étroites près du sommet et s'élargissant vers
l'ambitus pour recevoir une double rangée de petits tubercules crénelé
et perforés, à ses tubercules très gros et largement scrobiculés, à
l'absence complète de tubercules secondaires.
M.
Wright fait des Hemicidaris le type d'une famille particulière
qui comprend également les Acrocidaris et les Acropeltis
et à laquelle il a donné le nom d'Hemicidaridées. A l'exemple
de M. Desor, nous n'avons point admis cette division, qui, par ses
caractères les plus importants, nous paraît rentrer dans la famille
des Diadématidées.
En
1863, dans la Paléontologie française, quand nous avons
donné les caractères des Hemicidaris, nous avons partagé ce
genre en cinq groupes, réduits à quatre depuis l'introduction dans la
méthode du genre Pseudocidaris, correspondant au premier
groupe.
Ces
quatre groupes présentent des caractères assez tranchés : le premier a
pour type l'H. crenularis et comprend les espèces hautes,
renflées, à aires ambulacraires médiocrement flexueuses. |
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Le second groupe contient les espèces larges, plus ou moins déprimées,
dont les tubercules s'atrophient et disparaissent à la face supérieur
; les H. pustulosa, Agassizi (Cartieri), pseudohemicidaris,
viennent se ranger dans cette subdivision, dont M. Pomel a cru devoir
faire un genre particulier, sous le nom de Prodiadema.
Le
troisième groupe est destiné à recevoir un certain nombre de petites
espèces à aires ambulacraires presque droites, et qui s'éloignent des
Hemicidaris proprement dits par leurs tubercules ambulacraires
très peu développé vers l'ambitus et à la face inférieure et diminuant
à peine de volume au fur et à mesure qu'ils se rapprochent du sommet.
D. Desor a établi pour ces espèces le genre Hypodiadema ; nous
nous bornons à les considérer comme un groupe dépendant des
Hemicidaris. En effet, chez quelques-unes d'entre elles, les
tubercules qui existent à la base des aires ambulacraires, malgré leur
taille très petite, diminuent sensiblement de volume à mesure qu'ils
se rapprochent du sommet, et il devient alors difficile de séparer ces
espèces des Hemicidaris. Nous avons reconnu du reste que
plusieurs des Hypodiadema de M. Desor étaient de véritables
Acrosalenia chez lesquels l'appareil apical faisait défaut (Acrosalenia
patella), ou des Pseudodiadema (Pseud. floresc.), ou
des Diademopsis (Diad. Herberti).
Le
quatrième groupe renferme les espèces qu'Agassiz et M. Desor ont
réunies dans le genre Hemidiadema et qui diffèrent des
Hemicidaris types par leurs aires ambulacraires garnies, vers
l'ambitus, d'une seule rangée de tubercules. Assurément, si ce
caractère était toujours aussi apparent que dans l'H. serialis
de l'étage corallien, il nous paraîtrait naturel de ranger les
Hemidiadema dans un genre particulier ; mais il n'en est pas ainsi, et
il existe plusieurs espèces chez lesquelles les tubercules
ambulacraires, tout en montrant une tendance plus ou moins prononcée à
former une seule série, conservent encore une disposition alterne et
se rapprochent par des types intermédiaires des Hemicidaris
les mieux caractérisés.
Le
genre Hemicidaris, tel que nous venons de le circonscrire,
commence à se montrer dans le terrain pénéen, où il est représenté par
deux espèces fort rares du groupe des Hypodiadema, et atteint
son maximum de développement à l'époque jurassique. Dans les couches
inférieures du terrain crétacé, il devient beaucoup moins abondant en
espèces et en individus, et disparaît tout à fait au-dessus de l'étage
cénomanien. |
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Hemicidaris
crenularis
(Goldfuss,1829) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.85 |
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N° 284. -
Hemicidaris crenularis (Lamarck),
Agassiz, 1840.
Pl. 286, 287
et 288.
Espèce de moyenne taille, hémisphérique, renflée, plus ou moins haute,
arrondie sur les bords, presque plane en dessous. Zones porifères subonduleuses, formées de pores petits, arrondis, rapprochés les uns
des autres, séparés par un renflement granuliforme apparent, se
multipliant fortement autour du péristome. Aires ambulacraires
onduleuses comme les zones porifères, étroites vers le sommet,
s'élargissant un peu au fur et à mesure qu'elles se rapprochent de
l'ambitus, garnies à la base de deux rangées de tubercules plus ou
moins développés, ordinairement assez gros, saillants, crénelés et
perforés, au nombre de six, sept et même huit par série. Ces
tubercules diminuent insensiblement de volume à la face inférieure et
sont remplacés brusquement au-dessus de l'ambitus par une double série
de granules tuberculiformes visiblement mamelonnés, crénelés et
perforés, très espacés, placés sur le bord des zones porifères ; aux
approches du sommet, ces granules s'espacent encore davantage,
deviennent alternes, semblent même quelquefois rangés sur une même
ligne sinueuse et tendent, à l'extrémité de l'aire ambulacraire, à se
confondre avec les granules qui les accompagnent. Granules
intermédiaires assez abondants, serrés, groupés en demi-cercles autour
des petits tubercules de la face supérieure, plus rares, plus fins et
formant une rangée subsinueuse entre les tubercules de la base. Aires
interambulacraires garnies de deux rangées de gros tubercules
saillants, fortement mamelonnés, crénelés et perforés, au nombre de
huit par série, augmentant graduellement de volume depuis le péristome
jusqu'aux approches du sommet où ils sont très développés ; près de
l'appareil apical, le dernier de chaque rangée diminue brusquement de
volume. Scrobicules larges, arrondis, se confondant par la base,
subelliptiques vers l'ambitus et à la face inférieure. Granules
scrobiculaires espacés, mamelonnés, assez grossiers, accompagnés de
nombreuses et fines verrues ; les cercles scrobiculaires sont très
rapprochés des zones porifères. Zone miliaire étroite, subsinueuse,
complètement occupée par les granules scrobiculaires et leurs petites
verrues. Péristome assez étendu, à fleur de test, subdécagonal, marqué
de fortes entailles relevées sur les bords. Périprocte subcirculaire,
presque central. Appareil apical relativement peu développé, solide,
subpentagonal, granuleux ; plaques génitales perforées à une petite
distance du bord, presque égales, à l'exception de la plaque
madréporiforme qui est plus grande et un peu plus saillante ; plaques
ocellaires petites, triangulaires, paraissant toujours intercalées à
l'angle des plaques génitales.
Radioles épais, allongés, claviformes, cylindriques, étroits à la
base. La tige le plus souvent s'élargit graduellement jusqu'au sommet
qui est très fortement dilaté, puis tronqué brusquement, presque
toujours plat ou arrondi, quelquefois même légèrement concave ; la
surface est partout recouverte de stries fines, longitudinales,
régulières, peu apparentes, qui se changent au sommet, sur le bord de
la troncature, en une couronne de petites épines irrégulières, plus ou
moins saillantes. Chez certains exemplaires les stries se prolongent
sur le sommet qui souvent cependant reste lisse. Ces radioles du reste
varient beaucoup dans leur forme, suivant la place qu'ils occupaient
sur le test, et associés à ceux dont la tige est le plus dilatée vers
le sommet, il s'en rencontre d'autres qui, tout en demeurant épais,
sont presque régulièrement cylindriques. Quelques-uns de ces radioles
sont fistuleux à l'intérieur. Les stries de la tige descendent jusqu'à
la collerette toujours courte et distincte. Bouton peu développé ;
anneau saillant, caréné, fortement strié ; facette articulaire
crénelée, perforée.
Ainsi
que l'avait déjà fait M. Gauthier dans les Echinides de l'Algérie,
nous réunissons aux radioles de l'E. crenularis quelques gros
exemplaires recueillis en Algérie par M. Peron. Malgré leur taille
très considérable, leur aspect général ne permet pas de les distinguer
des radioles attribués à cette espèce.
Dans
les calcaires à chailles de certaines localités, à Druyes (Yonne)
notamment, on recueille en abondance des moules intérieurs siliceux
qui, par leur forme générale et l'empreinte laissée par les aires
ambulacraires et les tubercules, nous paraissent appartenir à l'H.
crenularis qu'on rencontre avec le test dans les calcaires
subordonnés aux chailles.
Hauteur, 28 millimètres ; diamètre, 39 millimètres ;
Individu plus jeune : hauteur, 20 millimètres et demi ; diamètre, 28
millimètres.
Individu très jeune : hauteur, 10 millimètres ; diamètre, 16
millimètres.
Les
radioles sont trop variables et trop incomplets pour que nous
puissions en donner les dimensions ; nous renvoyons aux figures.
Cette
espèce varie non seulement dans sa forme, qui est plus ou moins élevée
et parfois subconique, mais aussi dans quelques-uns de ses autres
caractères. Ses aires ambulacraires, toujours flexueuses et étroites
au sommet, présentent tantôt près de l'appareil apical de petits
tubercules parfaitement distincts, et tantôt ces petits tubercules se
confondent avec les granules qui les accompagnent. Les tubercules de
la base varient aussi un peu dans leur nombre et leur grosseur ; les
individus très jeunes ont les tubercules interambulacraires
relativement plus gros et plus saillants à la face supérieure, ce qui
leur donne, au premier abord, un aspect plus tuberculeux, mais en
réalité ils diffèrent peu du type.
Rapports et différences.
- Nous avons indiqué précédemment les caractères qui séparent l'H.
crenularis de l'H. luciensis, nous n'y reviendrons pas.
L'espèce dont l'H. crenularis se rapproche le plus est sans
contredit l'H. intermedia. Nous reconnaissons aujourd'hui que
chez les deux espèces le test est tout à fait identique. Lorsque nous
avions, en 1851, dans nos Echinides de l'Yonne (1), décrit et
figuré cette espèce, nous avions cru remarquer quelques différences
appréciables dans la forme générale, dans la disposition des
tubercules et des granules et aussi dans les entailles plus profondes
du péristome. Aujourd'hui que nous avons pu étudier et comparer un
très grand nombre d'individus provenant des localités les plus
diverses et appartenant à l'une et à l'autre espèce, nous partageons
l'opinion de notre savant |
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ami, M. de
Loriol, et nous croyons que les H. crenularis et intermedia
ne présentent de réelles différences que dans la forme de leurs
radioles, épais et claviformes chez l'H. crenularis, grêles,
allongés, subcylindriques chez l'H. intermedia. Ces radioles ne
passent pas de l'un à l'autre, et ce qui tend à démontrer leur
indépendance, c'est qu'en Angleterre par exemple, où l'H.
intermedia, ainsi que les radioles, sont très communs, jamais
aucune forme se rapprochant de près ou de loin des radioles de l'H.
crenularis n'a été rencontrée. Quelques auteurs ont été tentés de
réunir à l'H. crenularis les H. Guerini et meryaca
; en décrivant plus loin ces espèces, nous indiquerons les caractères
qui nous paraissent les distinguer.
Histoire. - C'est en
1816 que Lamarck a mentionné pour la première fois l'H. crenularis,
avec une diagnose très insuffisante pour le faire reconnaître. Rien ne
prouve assurément que l'espèce que Lamarck a en vue soit l'H.
crenularis plutôt que l'H. intermedia, puisqu'il ne parle
que du test. Toutefois l'usage ayant attribué le nom de crenularis
à l'espèce munie de gros radioles clavellés, il nous a paru naturel de
le lui conserver.
Nous
avons reproduit dans nos figures, pl. 286, un exemplaire avec ses
radioles, provenant des environs de Besançon (collection Dudressier),
et se trouvant aujourd'hui au Musée d'Histoire naturelle de Vienne.
Déjà figuré par Agassiz, cet exemplaire, dontnous avons pu étudier
l'original à Vienne, nous a paru, ainsi qu'à M. de Loriol, devoir être
rapporté à l'H. crenularis, et c'est à tort que dans une étude du
reste très remarquable sur les Echinides fossiles des environs de
Trouville, Saemann et Dolfuss ont cru y voir le type d'une espèce
nouvelle caractérisée par ses tubercules ambulacraires plus développés
à la face inférieure, et par ses radioles moins élargis vers le
sommet. Les différences ne nous paraissent pas aussi tranchées que
l'indiquent ces deux auteurs ; la taille des tubercules ambulacraires
est sujette à quelques variations, et les radioles, dans l'exemplaire
de Vienne, sont presque tous brisés à leur extrémité. Les Cidarites
fistulosus et conoideus, Quenstedt, nous paraissent devoir
être réunis aux radioles de l'H. crenularis.
Localités. - La
grande ressemblance que le test de l'H. crenularis présente
avec celui de l'H. intermedia rend leur distinction très
difficile lorsque les radioles manquent, ce qui est le cas le plus
fréquent. Au point de vue stratigraphique la confusion n'a que peu
d'importance, car en France et en Suisse les deux espèces se
rencontrent souvent associées ; cependant, pour plus de précision,
nous avons fait suivre d'une mention spéciale les localités dans
lesquelles les radioles ont été rencontrés en même temps que le test ;
pour les autres il peut s'agit tout aussi bien de l'H. intermedia
que de l'H. crenularis. Druyes (test et radioles), Châtel-Censoir
(test et radioles), Merry-sur-Yonne (Yonne) ; Sélongey (Côte-d'Or) ;
Vesaignes, Occy, Saint-Blin, Reynel, Briancourt, Soncourt
(Haute-Marne) ; Champlitte (test et radioles) (Haute-Saône) ; Vèze,
Besançon (test et radioles), Torpes (radioles) (Doubs) ; Saint-Mihiel,
Dun-sur-Meuse, Commercy (test et radioles) (Meuse) ; Tunnes-le-Châtel
(Meurthe-et-Moselle) ; Saulce-aux-Bois, Viel-Saint-Rémy (Ardennes) ;
Belfort (chemin de Danjoutin), Oberlarg (Haut-Rhin) ; Dôle, Champvans,
Salins (Jura) ; Ecommoy (test et radioles) (Sarthe) ; Trouville
(Calvados). Commun. Corallien inférieur et calcaire à chailles. -
Tonnerre (Yonne) ; Valfin, la Marche près Châtelneuf (radioles) (Jura)
; Djebel Seba (radioles) (Algérie). Corallien sup. (Astartien). -
Lemenc (Vigne à Droguet) (Savoie). Terrain jurassique sup.
Toutes
les collections.
Localités autres que le
France. - Brunensteig près Riedersdorf (Bâle-Campagne) ;
environs de Bâle ; Bärschwyler (Soleure) ; Clos-du-Doubs,
Verrerie-de-Roche, Thiegarten, Ring, Leisberg, Villers-le-Sec, Calabri, (Jura Bernois) ; Auenstein, Rothacker, Kirchberg (Argovie) ;
Olten, Obergösgen (Soleure) ; Le Locle, (Neuchâtel) ; Saint-Croix,
(Vaud). Couches à H. crenularis, terrain à chailles. -
Geissberg, Rothacker, Schönenwerth (Argovie) ; Graetery, Monchabeu, Elay, Seewen, Angolat, (Jura Bernois) ; Le Locle, (Neuchâtel).
Couches de Baden, étage séquanien. - Randen, Lägern, Kalofen am
Bötzberg, Attenburg près Brugg (Argovie) ; Oberbuchsitten (Soleure) ;
Vorbourg, (Jura Bernois). Etage ptérocérien. - Brugg (Argovie).
Couches de Letzi. - Nattheim (Wurtemberg), Knebel près Hildesheim,
Suntel près Fallersleben (Hanovre).
Explication des figures.
- Pl. 286, H.crenularis muni de ses radioles, du Musée de
Vienne, vu sur sa face supérieure. - Pl. 287, fig. 1, H. crenularis,
individu de grande taille, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face
supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, portion supérieure de
l'aire ambulacraire grossie ; fig. 5, portion inférieure de l'aire
ambulacraire grossie ; fig. 5, portion inférieure de l'aire
ambulacraire grossie ; fig. 6, plaque interambulacraire grossie ; fig.
7, tubercule interambulacraire vu de profil, grossi ; fig. 8, appareil
apical grossi ; fig. 9, individu jeune, de ma collection, vu de côté ;
fig. 10, face supérieure. - Pl. 288, fig. 1, moule intérieur siliceux
des calcaires à chailles de Druyes, de ma collection, vu de côté ;
fig. 2, gros radiole de Djebel-Seba, de la collection de M. Peron ;
fig. 3, partie supérieure ; fig. 4, 5, et 6, autres radioles, de ma
collection ; fig. 7, autre radiole, du Musée de Genève (coll. Martin)
; fig. 7, autre radiole, du Musée de Genève (coll. Martin) ; fig. 8,
sommet grossi ; fig. 9, portion de la tige grossie ; fig. 10, autre
radiole, de ma collection ; fig. 11, sommet de la tige ; fig. 12,
autre radiole, de ma collection, paraissant fistuleux ; fig. 13 et 14,
autres radioles allongés, de ma collection.
(1) Cotteau, Etudes sur les Echinides
foss. du département de l'Yonne, t. I, p. 125.
planches 286,
287 et 288 (extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Roman & al.,
1991,
Echinoides
et brachiopodes de la limite Jurassique-Crétacé à Canjuers (Var, France),
p.24 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau & al.,
1873,
Echinides
fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage Séquanien, p.23 |
figuré in
Cotteau, 1881,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.85 |
figuré in
Cotteau & al.,
1883,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires
- Etages jurassiques, fasc. 1, t. 1, p.58 |
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Hemicidaris
crenularis
(Goldfuss,1829) -
Oxfordien supérieur, Ardennes, 36 mm |
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Hemicidaris cesaredensis
de Loriol,1890 |
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diagnose originale de
l'espèce par de Loriol |
Description de la
faune jurassique du Portugal, p.69 |
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We only own the figure of the
type (pl. II), because p.10-11 are lacking in our copy of this work.
If someone have them, please contact us !!
planche II
(extrait)
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Hemicidaris cesaredensis de
Loriol,1890 - Bajocien, Le Clapier, Aveyron, 30 mm |
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Hemicidaris hoffmanni
(Roemer,1836) |
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diagnose originale de
l'espèce par Roemer,1836 |
die Versteinerungen
des Norddeutschen Oolithen-Gebirges, p.25 |
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2.
Cidarites Hoffmanni
Nob. - Tab. I. Fig.
18.
C.
subgloboso - depressus ambulacris flexuosis convexiusculis, nodulis
ambulacrorum biserialibus basi granulis interpositis limbis verrucarum
orbicularium in areis majoribus approximatis longitudinaliter
granulorum linea undulata divisis; ano scutis reticulatim connexis
obvallato. Aculeis laevibus subulatis.
Ist fast kugelig und gewtihnlich etwas niedergedrückt. Die kleinen
Warzen der deutlich hin und her gebogenen, meist etwas gewölbten, oben
schmalen und nur am Grunde etwas lancettlich erweiterten Fühlergänge
stehen in zwei Reihen, werden unten graisser und von kleineren Karnern
umgeben. Die Kanten der kreisrunden Warzen auf den grosseren Feldern,
deren 7 bis 8 in jeder Reihe stehen, stossen oben und unten meist
unmittelbar aneinander und werden nur an den Seiten von einer
wellenformien Reihe kleiner Hacker begleitet. Der After ist durch
mehrere kleine, netzformig verbundene Schilder verengt. Die Stacheln
sind glatt und pfriemenformig.
Ist dem Cidarites scutiger v. MÜNSTER ahnlich: bei diesem stehen |
|
aber
die Rânder der grosseren Warzen weit von einander und sind aile von
einem Kreise kleiner Hocker umgeben; ausserdem ist seine Grasse
geringer und der After viel grösser.
Findet sich im Hils - Thon bei Hoheneggelsen und am Spielberge bei
Darshelf.
planche I
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains Jurassiques, 7, p.146 |
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N°300. - Hemicidaris
Hoffmanni (Roemer),
Agassiz,1840.
Pl. 301.
Espèce de taille moyenne,
circulaire, renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères subonduleuses, formées de pores petits, arrondis, séparés
par un léger renflement granuliforme, se multipliant autour du
péristome. Aires ambulacraires étroites, un peu renflées,
s'élargissant légèrement vers l'ambitus, garnies à la base de petits
tubercules crénelés, mamelonnés et perforés, au nombre de cinq à six
par série, remplacés, au-dessus de l'ambitus, par une double rangée de
granules tuberculiformes paraissant mamelonnés et perforés, diminuant
de volume aux approches du sommet et tendant à se confondre avec les
granules inégaux et épars qui les accompagnent. Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de gros tubercules
crénelés, fortement mamelonnés et perforés, saillants, au nombre de
sept à huit par série, diminuant brusquement de volume autour du
sommet. Scrobicules largement développés, espacés et arrondis à la
face supérieure, subelliptiques et confluents par la base vers
l'ambitus et à la face inférieure. Cercles scrobiculaires formés de
granules inégaux, quelquefois mamelonnés, accompagnés çà et là de
petites verrues microscopiques. Les cercles scrobiculaires touchent
les zones porifères ; seulement à l'angle externe des plaques, se
montrent quelques granules et verrues supplémentaires. Zone miliaire
sinueuse, étroite, occupée entièrement par les granules
scrobiculaires. Péristome assez grand, s'ouvrant à fleur de test,
subdécagonal, marqué d'assez fortes entailles relevées sur les bords.
Périprocte grand, circulaire. Appareil apical pentagonal, solide,
saillant, granuleux ; plaques génitales anguleuses, percées près du
bord, inégales, les deux antérieures plus développées que les autres ;
plaques ocellaires petites, triangulaires, les trois antérieures
intercalées à l'angle des plaques génitales, les deux postérieures
très rapprochées du périprocte, sans y aboutir directement.
Hauteur, 20 millimètres ; diamètre, 29 millimètres.
Rapports et différences.
- L'H. Hoffmanni, tout en se rapprochant beaucoup de
quelques-unes des espèces que nous venons de décrire, nous a paru
constituer un type parfaitement distyinct. Il diffère de l'H.
Rathieri par sa taille plus forte, par ses tubercules
ambulacraires plus apparents, par ses tubercules interambulacraires
que sépare une zone miliaire plus étroite. Ce dernier caractère donne
à notre espèce plus de ressemblance encore avec l'H. Gresslyi ;
elle s'en éloigne cependant par ses aires ambulacraires plus
flexueuses, plus étroites près du sommet et par ses tubercules plus
largement scrobiculés. Nous verrons les différences qui séparent cette
espèce de l'H. Glasvillei que nous décrirons plus haut. |
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Histoire. - L'H.
Hoffmanni est une espèce très anciennement connue. En 1840,
Agassiz l'a placée dans le genre Hemicidaris où elle est
toujours restée depuis. Nous lui réunissons les H. Agassizi,
Etallon, et H. hemispherica, Brauns, qui nous paraissent comme
à M. de Loriol de simples variétés.
Localités. - Paincthun
près Baincthun (Pas-de-Calais). Rare. Etage séquenien, - Octeville,
cap de la Hève (Seine-Inférieure) ; Chargey (Haute-Saône) ;
Bar-sur-Aube, Les Riceys (Aube) ; Epineuil près Tonnerre (Yonne).
Assez rare. Etage kimméridgien.
Coll. Pellat, de Loriol, Savalle, Constantin, Perron, ma collection.
Localités autres que la France.
- Porrentruy. Etage ptérocérien ; Spielberg (Hanovre) ; Fritzow
(Poméranie).
Explication des figures.
- Pl. 301, fig. 1, H. Hoffmanni, de l'étage séquanien de
Paincthun, de la collection de M. Pellat, vu de côté ; fig. 2, face
supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, appareil apical grossi
; fig. 5, uatre exemplaire, de l'étage kimméridgien d'Epineuil, de la
collection de M. de Loriol, vu de côté ; fig. 6, autre exemplaire, de
l'étage kimméridgien du Havre, de la collection de M. Savalle, vu de
côté ; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9,
aire ambulacraire grossie ; fig. 10, plaques interambulacraires
grossies ; fig. 11, tubercule vu de profil, grossi.
planche 301
(extrait)
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Hemicidaris hoffmanni (Roemer,1836)
- Kimmeridgien, Kalkriese, E. Engter, Niedersachsen, Allemagne, 21 mm |
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Hemicidaris
langrunensis Cotteau,1857 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides du
département de la Sarthe, p.27 |
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N° 8. -
HEMICIDARIS LANGRUNENSIS, Cotteau, 1857.
Hemicidaris Luciensis
(non d'Orb.). Wright, Monog. of Brit. Echin., p.78, pl. III,
fig. 4, 1857.
Hauteur, 13 millimètres 1/2 ; diamètre transversal, 23 millimètres.
Espèce
de taille moyenne, subdéprimée en dessus, presque plane en dessous.
Aires interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules au
nombre de sept par série. Scrobicules serrés, circulaires, se touchant
par la base, accompagné de chaque côté de granules mamelonnés.
Tubercules saillants, profondément crénelés et perforés. Zone miliaire
étroite, sinueuse, présentant deux rangées de granules auxquels se
mêlent irrégulièrement quelques verrues beaucoup plus petites.
Ambulacres légèrement flexueux, très-étroits, au sommet, un peu
renflés aux approches du péristome, garnis à leur base de deux rangées
de petits tubercules de moyenne grandeur, distinctement crénelés et
perforés. Au-dessus de l'ambitus, ces petits tubercules diminuent
rapidement de grosseur, les crénelures et le mamelon qui les
surmontent sont à peine visibles, et aux approches du sommet, ils se
confondent avec les granules inégaux qui les accompagnent. Pores
ovales, rapproché les uns des autres, séparés par un petit renflement
granuliforme, se multipliant près du péristome. Appareil apicial
pentagonal, granuleux, saillant au-dessus du test ; les trois plaques
ocellaires antérieures sont intercalées entre les plaques génitales,
les deux autres aboutissent directement sur l'anus qui est grand et
circulaire. Péristome de moyenne largeur, assez profondément entaillé.
Rapports et différences.
- Cette jolie espèce, figurée avec beaucoup d'exactitude par M.
Wright, a été rapportée par lui à l'Hemicidaris Luciensis de M.
d'Orbigny. Elle en diffère par sa raille un peu moins forte, sa forme
plus déprimée, ses tubercules interambulacraires moins nombreux, la
zone miliaire qui les sépare |
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plus
étroite et moins granuleuse, et par son appareil apicial plus
saillant. - Sa forme la rapproche un peu de l'Hemicidaris Wrightii,
Desor (non Cotteau), mais cette dernière espèce se distinguera
toujours facilement aux granules égaux et nombreux qui garnissent ses
ambulacres.
Loc. -
Gesnes-le-Gandelin (ferme d'Aubigné). Rare.
Tabl.
de M. Triger, Bradford Clay, ass. n°1.
Coll
Triger.
Loc. autres que la Sarthe.
- Luc, Ranville, Langrune (Calvados) ; Minchinhampton (Angleterre.)
Grande Oolite.
planche LIX
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1890,
Observation sur quelques Hemicidaris, p.161 |
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Hemicidaris
langrunensis Cotteau,1857,
Bathonien supérieur, Doubs, 30 mm |
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Hemicidaris
luciensis
d'Orbigny,1850 |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Echinides du
département de la Sarthe, p.26 |
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N° 7. -
HEMICIDARIS LUCIENSIS, d'Orbigny, 1850.
Hemicidaris Luciensis
d'Orb. d'Orbigny, Prod. de Pal. strat., t. I, p. 220, n°422,
1850.
-
- -
Desor, Synopsis des Ech. fos., p.52, 1855.
M. 14.
Hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 25 millimètres.
Espèce
de taille moyenne, hémisphérique, renflée, beaucoup plus large que
haute. Aires interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules,
au nombre de sept à huit par série. Scrobicules elliptiques, se
touchant par la base, si ce n'est, cependant, près du sommet où ils
sont arrondis et entourés d'un cercle de granules. Zone miliaire
sinueuse, présentant deux rangées onduleuses de granules mamelonnés,
au milieu desquels se montrent des verrues plus petites, inégales,
irrégulièrement disposées. Ambulacres étroits, légèrement flexueux
près du sommet, pourvus de deux rangées de très-petits tubercules, au
nombre de vingt à vint-trois par série, et qui, vers l'ambitus,
augmentent sensiblement de volume. Ces petits tubercules sont
accompagnés de granules plus ou moins nombreux, inégaux, épars,
très-rarement malelonnés. Bouche grande, à péristome décagonal et
profondément entaillé.
Rapports et différences.
- Cette espèce est très-voisine de l'Hemicidaris crenularis avec
lequel elle a été longtemps confondue ; elle s'en distingue cependant
par ses tubercules interambulacraires un peu moins proéminents et
accompagnés de granules plus nombreux, par ses ambulacres moins
flexueux et ses tubercules ambulacraires moins développés près de
l'ambitus. A l'égard de l'Hemicidaris Luciensis, il existe une
confusion déjà signalée par M.Desor (1), et qu'il importe de faire
cesser. Deux espèces d'Hemicidaris se rencontrent à Luc : l'une est
très-voisine par sa forme, le nombre et la disposition de ses
tubercules de l'Hemicidaris crenularis ; c'est l'exemplaire qui a
servi de type au moule en plâtre M.14, c'est l'espèce que M. d'Orbigny
avait en vue lorsqu'il établissait son Hemicidaris Luciensis (2). La
seconde de ces espèces est plus déprime, ses ambulacres sont plus
flexueux et son appareil apicial est saillant ; c'est celle que M.
Wright vient de décrire et de figurer sous le nom de Luciensis, et que
nous désignons plus bas sous celui de Langrunensis. |
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Loc. - Monné près Ruillé
en Champagne, Domfront (fourneau des quatre) ; Gesnes-le-Gandelin
(ferme d'Aubigné). Rare.
Tabl.
de M. Triger, Bradford Clay, ass. n. 1.
Coll.
du petit sém. de Précigné.
Loc. autres que la Sarthe.
- Châtel-Censoir, Châtel-Gérard (Yonne) ; environs de Dijon
(Côte-d'Or) ; Luc, Langrune, Ranville (Calvados) ; Minchinhampton
(Angleterre). Grande oolite.
Expl. des fig. - Pl. VI,
fig. 1, Hemicidaris Luciensis, vu de côté. - Fig. 2, le même, vu sur
la face inf. - Fig. 3, ambulacre grossi, montrant la disposition des
pores et des tubercules.
(1) Synopsis des échinides fossiles,
p.52. (2)
D'Orbigny, Prodrome de Paléontologie stratigraphique, t. 1, p.
320, IIe étage, n° 422.
planche VI
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1850,
Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle des animaux
mollusques et rayonnés, vol.
1,
p.320 |
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1850,
Prodrome de Paléontologie stratigraphique universelle des animaux
mollusques et rayonnés, vol.
1,
p.320 |
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Hemicidaris
luciensis
d'Orbigny,1850,
Bathonien supérieur, Calvados, 20 mm |
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Hemicidaris mitra
Agassiz,1840 |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.137 |
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N° 297. -
Hemicidaris mitra, Agassiz, 1840.
Pl. 299.
X. 97.
Espèce de taille assez forte, circulaire ou légèrement pentagonale,
haute, renflée, subconique en dessus, plane en dessous. Zones
porifères droites, à fleur de test, formées de pores petits, arrondis,
disposés par paires à peine obliques, séparés par un renflement
granuliforme, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires
presque droites, étroites, un peu renflées, garnies vers la base de
deux rangées de petits tubercules crénelés, perforés, médiocrement
développés, au nombre de six à sept par série, remplacés, au-dessus de
l'ambitus, par de petits granules tuberculiformes mamelonnés,
paraissant même souvent crénelés et perforés, espacés, formant deux
rangées placées sur le bord des zones porifères et s'élevant jusqu'au
sommet. A leur partie supérieure, les granules sont plus petits, plus
serrés et tendent à se confondre avec les autres granules, tout en
continuant à présenter deux rangées distinctes. Granules
intermédiaires petits, nombreux, serrés, homogènes. Aires
interambulacraires pourvues de deux séries de tubercules médiocrement
développés, fortement crénelés et perforés, finement mamelonnés, se
confondant par la base, au nombre de neuf et même dix par rangée,
augmentant régulière ment de volume depuis le péristome
jusqu'au-dessus de l'ambitus , et diminuant graduellement en
approchant du sommet. Scrobicules larges, subelliptiques,
entourés-presque partout de demi-cercles de granules délicats,
homogènes, mamelonnés, accompagnés de petites verrues microscopiques.
Les cercles scrobiculaires touchent les zones porifères et occupent
seuls la zone miliaire qui est étroite, légèrement sinueuse, presque
droite. Péri-atome de grande taille, subdécagonal, à fleur de test,
marqué de fortes entailles. Périprocte très grand, subcirculaire.
Appareil apical pentagonal, solide, granuleux ; plaques génitales bien
développées, anguleuses, percées à peu de distance du bord, presque
égales, la plaque madréporiforme, un peu plus grande que les autres et
couverte également de granules ; plaques ocellaires petites,
triangulaires, les trois antérieures intercalées à l'angle des plaques
génitales, les deux postérieures larges et aboutissant directement sur
le périprocte. |
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Hauteur, 22 millimètres; diamètre , 27 millimètres.
Individu de taille moins élevée, des environs de Tonnerre : hauteur,
17 millimètres; diamètre, 23 millimètres.
Rapports et différences.
— Cette espèce se distingue nettement de tous les Hemicidaris
que nous avons décrits jusqu'ici par sa forme élevée, par ses aires
ambulacraires droites et légèrement renflées, par ses tubercules
interambulacraires nombreux, serrés, relativement peu développés,
augmentant graduellement de volume du sommet et du•péristome vers
l'ambitus, et par sa zone miliaire étroite, à peine sinueuse.
LOCALITÉS. — Epineuil
près Tonnerre (Yonne) ; Vautgnans près Salins (Jura). Rare. Etage
kimméridgien. Collection de la Sorbonne, coll. Perron, ma collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE.
— Soleure; Sainte-Croix, Bullet (Vaud) ; Pierre-Percée près Courgenay
(Jura bernois). Étage ptérocérien.
EXPLICATION DES FIGURES.
— Fig. 1, H. mitra de l'étage kimméridgien d'Épineuil, de nia
collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire
interambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule vu de profil grossi ;
fig. 7, appareil apical grossi ; fig. 8, autre exemplaire, de la
collection de M. Perron, vu de côté ; fig. 9, face supérieure ; fig.
10, face inférieure.
planche 299 (extrait)
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Hemicidaris mitra
Agassiz,1840 -
Kimméridgien, Angoulins-sur-Mer, Charente Maritime, 16 mm |
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Hemicidaris
purbeckensis
Forbes,1850 |
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diagnose de l'espèce par Forbes, 1850 |
Figures and
description of British Organic Remains, decade III, pl.5 |
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HEMICIDARIS PURBECKENSIS.
Genus
HEMICIDARIS. Agassiz. (Snb-kingdom
Radiata. Class Echinodermata. Order Echinidae. Family Cidarites.) Body
sub-globose. Interambulacral segments very broad, bearing (few)
primary perforated tabercles, placed on crenated mammillary elevations
; ambulacral areas very narrow, furnished with primary tnbercles on
their lower portions; pores in single file, except close to the month,
where they are ranged in threes ; stImmit crowned with a disk composed
of five ovarian and five ocular plates surrounding a central anus;
spines of two orders, the primaries long, cylindrical, mostly of
considerable dimensions, the secondaries small, compressed.
Hemicidaris Purbeekensis. Sp. Nov.
Diagnosis. H. testa
subglobosd, arearum ambulaeralium infra tuberculis majoribus remtis;
interambulacralium numerosis (8), subdistantibus ; apinis sub-compressis,
kevibus, ad basin per spatium angustum striatis.
The species
of Hemicidaris are difficult to distinguish from each other,
unlesa we have their spines as well as test before us. Fortunately, in
the present instance, we have both ; although the specimen figured is
unique. The body at first glance might be confounded with that of
Hemicidaris intermedia, but on doser examination presents
distinctive characters, the value of which is confirmed when we see
the wholly different features of the spines.
The body is
sub-globose, depressed above, but probably, like its congeners, liable
to variation in this respect. The interambulacral areas are, about the
centre of the aides, rather more than three and a-half times the width
of the ambulacral spaces in the same region. On each interambulacral
plate there is a primary tubercle, erected on the crenated summit of
an elevated smooth boss, surrounded by a smooth and defined areola.
The ambulacral and centro-sutural aides of this areola are marginated
by rather scattered rounded granules, but rot the upper and lower
margina, where the areohe of contiguous plates may be said to be in
contact. The areola is wide in comparison with the boss. There are
about eight primary tubercles in each row, gradually increasing in
size as they approach the centre of the aides of the body. The
ambulacral spaces bear in their upper portion, and for two-thirds of
their length, small secondary perforated tubercles on minute bosses,
one to each plate, with scattered granules between them. On the lower
third of the ambulacral areas these suddenly increase in size to twice
the dimensions of those above. The large ambulacral tubercles are
diffusely arranged, so as to alternate with considerable interspaces.
The avenues of pores are slightly undulating. About nine pores
correspond to an interambulacral central plate. The mouth in our only
specimen is concealed, and the apical disk not preserved.
The spines
are quite smooth, slender, and subcylindrical, slightly compressed at
the sides. There is a short longitudinally striated well defined space
above the swollen crenated neck. The articulating base is small.
The
diameter of the specimen is one inch and two-twelfths. The diameter of
the largest spine found is one-tenth of an inch.
Affmities and Differences.—Hemicidaris Purbeckensis differs
from H. intermedia and crenularis in having smaller and
more numerous tubercles, in proportion to the size of the body, on the
interambulacral areas, and a larger granulated intermediate space in
their centres ; the large tubercles on the |
|
ambulacral areas, instead of being
closely set as in both the species named, are scattered and
alternating ; the number of pairs of pores opposite each large
interambulacral plate are fewer. The ambulacra are nearly straight,
instead of being undulated. Above all, the spines are quite distinct
in their characters.
It differs
from H. stramonium, a Portland oolite species, said by Mr. M'Coy
th occur in England, in having a greater number of large ambulacral
tubercles, wider ambulacral areas, and much smaller interambulacral
tubercles.
From H.
mitra, also a foreign Portland oolite species, to which, like the
last, it approaches in the straightness of the ambulacre, it differs
in the arrangement of the interambulacral tubercles.
H.
diademata and Thurmanni, foreign Kimmeridge species, have
fewer interambulacral tubercles. The peculiar structure of the
ambulacra of H. alpina sufficiently distinguish that species.
Since, exnept in the cases of
intermedia and crenularis, the spines of the species I have mentioned
are unknown, it is probable that when they shall have been found, the
differences indicated will be accompanied by Mill more important
distinctions.
Locality and
Geological Position.—This Hemicidaris is peculiarly
interesting as being the first Echinoderm ever found in the
Purbecks. It was
discovered by myself at Swanage in Dorsetshire, in December, 1849. For
several days I had found the spines of an urcbin with which I was
unacquainted among the marine fossils which occur in a zone on the
summit of the well-known Cinder-bed," composed chiefly of Ostrea
distorta, and constituting a conspicuous stratum in the middle
division of the Purbecks. A careful search, during which I was
rewarded by the discovery of several new forms of marine Purbeck
mollusca, resulted in the finding of a very perfect specimen of the
body of the Hemicidaris, now first described, accompanied by
its opines, identical in structure with those previously observed. I
have seen no traces of any other Purbeck echinoderm.
Explanation of the Plate
Fig. 1.
Body of the Hemicidaris Purbeckensis.
Fig. 2.
Ambulacral and interambulacral plates.
Fig. 3.
Base of a opine, naturel size, 3 a, magnifled. 3 b its section.
Figs. 4 and
4 a. Portions of the opines, naturel sise, indicating the dimensions
and proportions of those organs.
planche 5 (extrait)
|
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|
description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.161 |
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N° 305. -
Hemicidaris purbeckensis, Forbes, 1850.
Pl. 304, 305,
306 et 307, fig. 1 et 2.
Espèce de moyenne et grande taille, circulaire, haute, renflée,
globuleuse ou subconique en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères très légèrement flexueuses, formées de petits pores
arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par un renflement
granuliforme, disposés par paires obliques se multipliant autour du
péristome. Aires ambulacraires à peine flexueuses comme les zones
porifères, étroites, parfois un peu renflées, s'élargissant vers
l'ambitus, garnies à la base de petits tubercules crénelés, mamelonnés
et perforés, rangés près du péristome en deux séries, mais placés
beaucoup plus inégalement au-dessus de l'ambitus, le plus souvent
alternes et isolés, s'élevant plus ou moins haut et affectant du
reste, dans chacune des aires ambulacraires d'un même individu, une
disposition presque toujours différente. Ces tubercules sont remplacés
par deux séries distinctes, régulières, de granules tuberculiformes
crénelés et perforés, rapprochés des zones porifères et s'élevant
jusqu'au sommet. Granules abondants, inégaux, épars, remplissant
l'espace intermédiaire. Aires interambulacraires garnies de deux
rangées de tubercules médiocrement développés, nombreux, serrés,
crénelés, fortement mamelonnés, perforés, au nombre de neuf à dix par
série, diminuant insensiblement de volume en se rapprochant du sommet
ou du péristome. Scrobicules larges, arrondis ou subelliptiques,
presque partout confluents par la base, entourés de demi-cercles de
granules inégaux, espacé, quelquefois finement mamelonnés, accompagnés
de verrues nombreuses et éparses. Les cercles scrobiculaires sont
séparés des zones porifères par une bande granuleuse plus ou moins
large. Zone miliaire subsinueuse, couverte de verrues et de petits
granules inégaux. Péristome relativement petit, à fleur de test,
subdécagonal, marqué d'entailles relevées sur les bords. Périprocte
bien développé, subcirculaire. Appareil apical pentagonal solide,
granuleux ; plaques génitales perforées près du bord, très inégales,
les deux antérieures plus étendues que les trois autres ; plaques
ocellaires petites, sub-triangulaires ; les trois antérieures sont
intercalées à l'angle externe des plaques génitales ; les deux plaques
postérieures aboutissent directement près du périprocte ou sur le
périprocte même.
Radioles allongés, grêles, cylindriques. Tige parfaitement lisse dans
toute son étendue. Collerette courte, finement striée et marquée le
plus souvent d'un petit bourrelet à sa partie supérieure. Bouton peu
développé ; anneau saillant, fortement strié ; facette articulaire
crénelée.
Hauteur, 22 millimètres ; diamètre, 33 millimètres.
Individu de très grande taille : hauteur, 34 millimètres ; diamètre,
43 millimètres.
Individu jeune : auteur, 9 millimètres ; diamètre, 15 millimètres.
Les
nombreux individus de cette espèce que nous avons sous les yeux, tout
en présentant des caractères communs qui ne permettent pas de les
séparer, offrent cependant plusieurs variations que nous devons
signaler : la forme générale est plus ou moins renflée en-dessus,
quelquefois subconique. Les petits tubercules de la base des aires
ambulacraires sont plus ou moins nombreux ; tantôt ils ne dépassent
pas l'ambitus, tantôt ils s'lèvent beaucoup plus haut, mais toujours,
ainsi que nous l'avons dit, ils affectent une disposition irrégulière
; chez les individus jeunes cependant, ces tubercules paraissent
rangés deux à deux, et c'est à peine si le dernier se détache un peu
des autres. Les tubercules interambulacraires varient dans leur
nombre, leur développement, et souvent chez des exemplaires de même
taille, ils paraissent plus ou moins gros et plus ou moins serrés.
L'étendue de la zone miliaire qui les sépare varie également un peu
dans son étendue. L'appareil apical lui-même éprouve quelques
modifications : le plus souvent les deux plaques ocellaires
postérieures aboutissent directement sur le périprocte ; parfois cela
n'a lieu que pour la plaque de droite, et celle de gauche, tout en
étant très rapprochée du périprocte, reste intercalée entre les
plaques génitales. Nous n'hésitons pas à rapporter à l'H.
purbeckensis un exemplaire recueilli par M. Marion, remarquable
par sa grande taille, par le développement de ses tubercules
interambulacraires au nombre de douze, et par l'étendue de la zone
miliaire granuleuse qui les sépare.
L'H.Davidsoni,
établi par M. Wright et adopté depuis par M. de Loriol, ne nous paraît
qu'une variété à tubercules ambulacraires plus nombreux de l'H.
purbeckensis. Nous avons sous les yeux l'exemplaire type figuré
par M. de Loriol et un autre échantillon encore mieux caractérisé que
M. Rigaux a eu l'obligeanc de nous communiques. Nous ne voyons aucune
différence dans le nombre et la disposition des tubercules
interambulacraires et des granules qui les accompagnent, dans la
grandeur du périprocte, dans la structure de l'appareil apical ;
seulement les tubercules de la base des aires ambulacraires sont plus
nombreux et rangés peut-être plus régulièrement ; mais quand on
considère combien, chez l'H. purbeckensis et parfois même chez
un même individu, ces tubercules éprouvent de variations dans leur
arrangement, il ne nous paraît pas possible de maintenir dans la
méthode une espèce basée sur ce seul caractère. |
|
Rapports et différences.
- L'H. purbeckensis, en y réunissant les variétés que nous
venons d'indiquer, se rapproche de l'H. mitra par sa forme élevée, par
ses aires ambulacraires presque droites, par ses tubercules
interambulacraires serrés et nombreux ; il en diffère par la
disposition beaucoup plus irrégulière des petits tubercules qui
garnissent la base des aires ambulacraires, par ses cercles
scrobiculaires interambulacraires ne touchant pas les zones porifères
et séparés au milieu par une bande granuleuse plus large.
Histoire. - Forbes a
fait connaître cette espèce, en 1850, et en a donné d'excellentes
figures ; depuis elle a été souvent décrite et figurée par les
auteurs. Dès 1856, dans nos Echinides de l'Yonne, nous lui
avons réuni notre H. robinaldina qui n'en diffère par aucun
caractère appréciable.
Dans
nos Echinides nouveaux ou peu connus, en 1861, nous avons
décrit et figuré, comme appartenant à l'H. purbeckensis, des
radioles grêles, cylindriques, dont la tige toujours lisse se
bifurquait souvent à l'extrémité. Bien qu'on les rencontre à Mantoche
près Gray (Haute-Saône), dans le même gisement, nous ne pensons pas
que ces radioles soient ceux de l'H. purbeckensis auquel on ne
les a jamais trouvés adhérents, et nous sommes d'autant plus porté à
le croire que M. Pellat nous a communiqué un exemplaire d'H.
purbeckensis de Boulogne-sur-Mer, déjà figuré par M. de Loriol, et
dont les tubercules sont munis d'un certain nombre de radioles, moins
grêles que ceux de Mantoche, toujours aciculés et n'offrant aucune
trace de bifurcation. Nous décrivons plus loin les radioles de
Mantoche sous le nom H. Etalloni.
Localités. - Molôsmes
(Yonne), zone à Ostrea virgula ; falaise de Châtillon près
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Rare. Etage kimméridgien. - Ningle,
Outrian, Le Portel tour de Croué, la tour du Renard, La Crèche près
Boulogne (Pas-de-Calais) ; Bar-le-Duc (Meuse) ; Baujoux, Mantoche,
Gray-la-Ville (Saône-et-Loire) ; Cirey (Haute-Marne) ; Gy l'Evêque
(Yonne). Assez rare. Etage portlandien.
Ecole
des mines de Paris. Musée de la ville d'Auxerre, de Troyes. Collection
Hébert, Pellat, Royer, Perron, Gauthier, Rigaux, Marion, Peron, ma
collection.
Localités autres que la France.
- Swanage in Dorsetshire (Angleterre). Couches de Purbeck.
Explication des figures.
- Pl. 304, fig. 1, H. purbeckensis, de l'Etage portlandien de
Gy l'Evêque, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face supréieure ;
fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5,
aire interambulacraire grossie ; fig. 6, appareil apical grossi ; fig.
7, portion de l'aire ambulacraire grossie ; prise à la face inférieure
sur un individu des Riceys (Aube), de ma collection ; fig. 8, autre
individu, du portlandien de Boulogne-sur-Mer, de la collection de
l'Ecole des mines, vu de côté ; fig. 9, face supérieure. - Pl. 305,
fig. 1, H. purbeckensis (var. Davidsoni), du portlandien
de la Crèche près Boulogne-sur-Mer, de la collection de M. Rigaux, vu
de côté ; fig. 2, face suprieure ; fig. 3, sommet des aires
ambulacraires grossi ; fig. 4, portion infrieure de l'aire
ambulacraire grossie ; fig. 5, appareil apical grossi ; fig. 6, autre
exemplaire de Portel près Boulogne-sur-Mer, de la colelction de M.
Gauthier, vu de côté ; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, portion
inférieure de l'aire ambulacraire grossie ; fig. 9, appareil apical
grossi. - Pl. 306, fig. 1, H. purbeckensis, variété de très
grande taille, du portlandien de Ningle près Boulogne-sur-Mer, de la
collection de M. Marion, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig.
3, face inférieure ; fig. 4, partie inférieure de l'aire ambulacraire
grossie ; fig. 5, portion de l'aire ambulacraire prise au-dessus de
l'ambitus, grossie ; fig. 6, appareil apical grossi. - Pl. 307, fig.
1, autre exemplaire muni de ses radioles, de l'étage portlandien de
Boulogne-sur-Mer, de la colleciton de M. Pellat ; fig. 2, radiole
grossi.
planches 304,
305, 306 et 307 (extrait)
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Syntype de
Hemicidaris purbeckensis Forbes, conservé
au British Geological Survey |
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crédit
British Geological Survey
Forbes 1850
British organic remains DECADE III, pl.5, p.1
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specimen BGS GSM48065
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specimen BGS GSM48064
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specimen BGS GSM48059
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specimen BGS GSM48059
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1881,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.161 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
de Loriol & al.,
1872,
Description géologique et paléontologique des étages jurassiques
supérieurs de la Haute-Marne, p.431 |
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Hemicidaris
purbeckensis
Forbes,1850,
Portlandien supérieur, Pas-de-Calais, 36 mm |
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Genre
Asterocidaris
Cotteau,1859
Echinides nouveaux ou
peu connus,p.14
Espèce type
Asterocidaris nodoti
Cotteau,1859 (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1911,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.169)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bajocien -
Oxfordien |
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diagnose originale du
genre par Cotteau |
Echinides
nouveaux ou peu connus, 1859, p.14 |
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Genre
Asterocidaris, Cott.,
1859.
Un autre type plus curieux encore que le précédent et pour lequel nous
ne pouvons hésiter à établir un genre nouveau nous a été fourni par le
musée de Dijon. C'est un oursin voisin à la fois des Hemicidaris, des
Acrocidaris et de quelques Pseudodiadèmes. Indépendamment des
caractères plus ou moins essentiels qui l'éloignent de ces genres, il
présente au sommet une large étoile, dépourvue de tubercules, lisse ou
plutôt finement chagrinée, qui pénètre, en s'arrondissant, au milieu
des interambulacres et donne à la face supérieure une physionomie que
nous ne retrouvons dans aucun autre Echinide. Certaines espèces d'Hemicidaris,
de Pseudodiadema, de Cyphosoma, de Stomechinus, etc., présentent, il
est vrai, au sommet des interambulacres, une zone plus ou moins large
sur laquelle les tubercules ou les granules sont rares, quelquefois
même disparaissent tout à fait ; mais ce caractère n'a aucune analogie
avec l'étoile régulière, lisse, parfaitement circonscrite qui existe
dans l'oursin que nous avons sous les yeux.
Voici
la diagnose du genre :
Test
circulaire, médiocrement renflé en dessus, plane en dessous ;
tubercules interambulacraires perforés et crénelés, saillants et
très-gros vers l'ambitus, |
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disparaissant
à la face supérieure, qui présente une zone lisse et stelliforme
très-remarquable. Ambulacres étroits, garnis de deux rangées
très-régulières de tubercules médiocrement développés, homogènes, un
peu plus gros cependant à la base et vers l'ambitus qu'à la face
supérieure. Pores simples. Appareil apicial lisse, à fleur du test,
granuleux et renflé autour de l'anus. Péristome large, décagonal,
marqué d'entailles profondes. Radioles inconnus.
Ce
genre nouveau se place dans la méthode près des Hemicidaris : sa forme
générale, ses tubercules interambulacraires, très-gros, crénelés et
perforés, ses bpores simples, son péristome large et marqué de fortes
entailles ne laissent aucun doute sur ce rapprochement. Les
Asterocidaris représentent, au milieu des terrains jurassiques et
parmi les genres à tubercules crénelés et perforés, les Coelopleurus
du groupe nummulitique. - Nous ne connaissons jusqu'ici qu'une seule
espèce. |
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Asterocidaris
granulosa
(Wright,1857) |
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diagnose originale de
l'espèce par Wright |
Monograph on the
british fossil Echinodermata of the oolitic formations, 1847, p.71 |
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Hemicidaris granulosa,
Wright. Pl. III, fig. 2 a-f.
Hemicidaris granulosa. |
Wright, Annals and
Magazine of Natural History, 2d series, vol. viii, p.257, pl. ii,
fig. 4 a, a. |
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Desor, Synopsis des
Echinides Fossiles, p. 55. |
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Morris, Catalogue of
British Fossils, 2d edit., p. 82. |
Test sub-spheroidal, depressed at both poles ; ambulacral areas
straight, with two marginal rows of prominent, well-defined,
imperforate granules, and three pairs of semi-tubercles at the bases
therof ; inter-ambulacral areas, with three pairs of primary tubercles,
extending only as far as the equator, the upper tubercular plates
being covered with warty granules ; apical disc large, and not
prominent ; base flat ; mouth opening large ; peristome slightly
notched.
Dimensions. - Height, seven tenths of an inch ; transverse
diameter, one inch and one tenth.
Description. This remarkable Urchin is closely allied to
Hemicidaris pustulosa, Agassiz, and replaces that Dorsetshire
species in the same zone of the Inferior Oolite at Dundry. The test is
hemispherical, flat below, and slightly depressed above (Pl. III, fig.
2 c) ; the ambulacras areas are straight and prominent, they have two
marginal rows of from ten to twelve large, prominent, imperforate
granules, which are smooth and deformed, and set regularly in
alternate rows, the intervening surface of the plates being filled
with small, ill-defined, and irregularly arranged miliary granules
(Pl. III, fig. 2d) ; the bases of the areas are wide, to allow of the
development of three pairs of moderately sized semi-tubercles (Pl.
III, fig. 2 b) ; the poriferous zones are nearly straight, except
where they follow the bsal expansion of the areas ; the pairs of pores
(Pl. III, fig. 2 d) are placed slightly oblique, and the septa have
raised eminences, which form a moniliform division between the pores ;
there are ten to eleven pores opposite each large tubercular plate,
and at the wide basal region of the zones they fall into triple
oblique pairs.
The
inter-ambulacral areas are twice and a half the width of the
ambulacral ; they had from six to seven large plates in each column,
the three or four inferior plates alone supporting large primary
tubercles ; the three upper plates are destitute of them, and, in lieu
thereof, have clusters of granules, similar in size to those of the
ambulacra, developed on their surface, and forming triangular,
quadrangular, or pentagonal figures, according to the number of
granules in each group (Pl. III, fig. 2 a) ; the large primary
tubercles occupy the entire surface of the rhomboidal plate (fig. 2 d)
; the boss is large and prominent (fig. 2 e), its summit is deeply
crenulated, |
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and the
tubercle is likewise large and deeply perforated ; the areolas are
smooth and gently inclined (fig. 2 e), and around them is a complete
scrobicular circle, formed of trom thirteen to fifteen round granules
(fig. 2 d) ; the base is flat (Pl. III, fig. 2 b) ; the mouth opening
is very large, thirteen twentieths of an inch, that of the diameter of
the test being one inch and two tenths ; the peristome is not so
deeply notched as in many other congeneric forms.
Affinities and differences. - This Urchin very much resembles
Hemicidaris pustulosa, Agassiz, but is distinguished from it in
having narrower ambulacra, with larger, fewer, and more prominent
granules thereon ; the inter-ambulacra have likewise fewer primary
tubercles, and their areolas are surronded with complete circles of
well-spaced-out scrobicular granules (fig. 2 d, e), whereas in
Hemicidaris pustulosa the areolas are confluent.
It is
distinguished from Hemicidaris intermedia by the absence of
tubercles from the upper parts of the inter-ambulacra, and by the form
and size of the granules covering the ambulacra. It is so entirly
distinct from all other congeneric forms, that it is impossible to
mistake it for either of them.
Locality and Stratigraphical position. - The two specimens figured
in Pl.III,
fig. 2, were collected from the Inferior Oolite of Dundry Hill,
associated with Diadema depressum, Echinus germinans,
and Polycyphus Forbesii. In Mr. Lowe's cabinet there is a fine
specimen of this species, showing the base very well, which was
collected from the Forest Marble near Corsham, Wilts.
History. - This species was first figured in my 'Memoirs on the
Cidaridae of the Oolites', published in the 'Annals of Natural History,'
October, 1851. It is a very rare Urchin ; fine specimens of it are
contained in the British Museum, Bristol Museum, and in my collection
; the only known localities are those already mentioned.
planche III
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1900,
Sur les échinides de
la faune coralligène du Vésulien de Saint-Gaultier (Indre) recueillis par
Benoist, p.484 |
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Asterocidaris
granulosa
(Wright,1857),
Bathonien, Haut-Rhin, 37mm |
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Asterocidaris
bistriata
(Gauthier,1903) |
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diagnose originale de
l'espèce par Gauthier,1903 |
Contribution à l'étude
des échinides fossiles, p.27 |
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Acrocidaris bistriata
Gauthier, 1903.
(Pl. I. fig.
17-20).
Avec les Echinides que je viens de décrire l'Ecole des Mines de Paris
a reçu des radioles de deux types différents qui ne peuvent pas s'y
rapporter. Les premiers et les plus nombreux de ces radioles
appartiennent à une espèce très caractérisée et sont très constants
dans leur forme et dans leur ornementation. Le plus long mesure
trente-sept millimètres et a un diamètre de sept ; il est détérioré à
l'extrémité, mais il ne s'étendait guère au-delà de la mesure indiquée
; un second spécimen, dont le plus grand diamètre est de dix
millimètres, en mesure trente-deux en longueur et • semble être
complet ; d'antres plus petits, plus courts, cassés, appartiennent
encore au même type dont voici la description :
Radioles arrondis, à tige renflée, rétrécis sans être minces au-dessus
du bouton et à l'extrémité distale. Surface articulaire crénelée,
bouton médiocrement saillant, placé tout près de l'articulation,
collerette nulle. La tige, épaisse dès le début, est couverte partout
de stries longitudinales, très délicates, très rapprochées, et de
stries transverses très nombreuses, serrées, légèrement onduleuses.
Ces stries transverses, plus prononcées que les premières, sont
formées de longues séries de granules microscopiques qui recouvrent
toute la surface.. Quelques-uns de ces radioles portent de chaque côté
et sur toute leur longueur une petite carène droite et délicate qui
n'interrompt pas les stries transverses ; à l'extrémité, ces deux
carènes s'accentuent un peu plus, cinq on six autres, très courtes,
s'intercalent entre elles et contribuent en se recourbant à former la
pointe du radiole qui est mousse et fraisée. J'ai sous les yeux une
quinzaine de ces radioles, de taille très différente : les plus petits
mesurent à peine trois millimètres de diamètre et sont moins renflés.
Je ne connais pas |
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d'espèces
auxquelles on puisse les rapporter ; les Cidaris cucumifera
Agassiz, Roysi Desor, du Bajocien, sont ornées de sillons
granuleux en séries longitudinales et non transverses : dans le
Bathonien, les radioles de l'Acrosalenia hemicidaroides Wright
présentent une articulation et un bouton à peu près semblables ; les
stries qui les ornent sont seulement longitudinales ; les radioles de
l'Acrocidaris striata Ag. sont également striés en long et le
diamètre de leur tige est beaucoup plus faible. L'Hemicidaris
undulata Ag. a la tige plus élancée, le bouton plus haut, les
stries moins fines, plus onduleuses et plus écartées.
Je rapporte ces radioles au genre Acrocidaris : ils
appartiendraient à un type spécifique nouveau, car ils ne peuvent pas
être attribués aux deux ou trois espèces connues. Leur attribution à
ce genre n'est pas absolument certaine ; il y a des Hemicidaris
et des Pseudocidaris dont les radioles ne sont pas moins
développés. D'ailleurs, quel que soit le genre, l'espèce est
assurément nouvelle.
Localité. — Djerman Tahtani. — Bathonien ?
planche I
(extrait)
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Asterocidaris
bistriata
(Gauthier,1903) -
Bajocien, Boulemane, Maroc, 30 mm |
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Asterocidaris
bistriata
(Gauthier,1903) -
Bajocien, Boulemane, Maroc, 31 mm |
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Asterocidaris
bistriata
(Gauthier,1903) -
Bajocien, Boulemane, Maroc, 29 mm |
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Genre
Sphaerotiaris
Lambert & Thiery, 1914
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.274 en référence à la page 169
Espèce type
Cidarites quenstedti
Merian in Desor, 1858 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bajocien -
Oxfordien
Syn.
Tiaris
Quenstedt, 1873, p. 258,
non Swainson, 1837,
synonyme objectif (cf. Lambert,
1914, ibid.)
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Sphaerotiaris
meandrina (Agassiz,1840) |
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N° 156. Cidaris meandrina, Agassiz, 1840.
Pl. 163, fig. 1-10.
X. 12.
Test inconnu.
Radiole gros, renflé, arrondi au sommet, garni sur toute sa surface,
de granules inégaux, aplatis et épars, présentant cependant
quelquefois, soit aux approches du bouton, soit vers le sommet, une
disposition linéaire plus ou moins prononcée. Ces granules servent de
centre à de petites côtes inégales, subonduleuses, qui s'unissent
transversalement les unes aux autres, et qui sont en outre partout
marquées de stries longitudinales fines, serrées, régulières, visibles
seulement à la loupe. Collerette tout à fait nulle. Bouton court,
épais ; anneau saillant, garni de stries très-prononcées facette
articulaire lisse ou légèrement crénelée.
Longueur, 32 millimètres ; épaisseur, 1 millimètres.
Cette espèce varie un peu dans sa forme plus ou moins allongée, plus
ou moins arrondie au sommet. Dans certains exemplaires de petite
taille, le sommet est subtronqué, à peine arrondi et presque lisse. M.
de Loriol signale une variété présentant au sommet de petites carènes
lisses, en nombre très-irrégulier, et qui se réunissent pour former
une pointe faiblement accusée. Dans un individu jeune que M. de Loriol
a fait figurer, quelques-unes de ces carènes se prolongent et
atteignent l'anneau. Cette variété n'a pas encore été rencontrée en
France.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
- M. de Loriol n'hésite pas à réunir le C. Schmidlini au C.
meandrina. En présence des nombreux exemplaires qu'il a pu
examiner et des passages qui les relient les uns aux autres,
l'identité des deux espèces est, suivant lui, incontestable. Le type
du C. meandrina nous avait paru, d'après les figures des
Échinodermes de la Suisse et du Synopsis, présenter des granules plus
vermiculés et beaucoup plus apparents, mais nous nous rangeons bien
volontiers à l'opinion de M. de Loriol, qui a pu étudier et comparer
les types des espèces. Voisin par sa forme générale du C. Rosi, qu'on
rencontre à peu prés au même horizon, le C. rneandrina s'en
distingue par sa forme plus allongée, par ses granules plus atténués,
plus onduleux et marqués de stries fines et longitudinales, par
l'absence de collerette et par son bouton plus épais. |
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histoire. — Celle espèce
a été figurée, en 1840, clans les Échinodermes de la Suasse, sous le
nom de C. meandrina, comme provenant du terrain à Chaules de
Gunsberg, dans le canton de Soleure. Plus tard M. Moesch reconnut que
ces radioles se trouvaient, non pas dans le calcaire à Chailles, mais
dans l'étage bathonien. MM. Desor et de Loriol et M. Moesch sont
d'accord pour considérer le C. Schmidlini, figuré en 1856 dans
le Synopsis, comme devant être réuni au C. meandrina.
localité. — Le Puget
(Var). Assez commun. Étage bathonien
Coll . Dumortier, Jaubert, Gauthier, Péron, ma collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE.
Kornberg près Frick ; Laubberg prés Gansingen (Argovie) ; Waldenburg,
Sissacher-Fluh (Bâle-campagne.) ; Gunsberg (canton de Soleure)
(Suisse). Étage bathonien.
EXPLICATION DES FIGURES.
— PI. 163, fig. 1, 2 et 3, radioles du C. meandrina ; fig. 4,
autre radiole ; fig. 5, sommet de ce radiole; fig. 6, fragment de tige
grossi, montrant la disposition des granules ; fig. 7,, base de la
tige et bouton grossis ; fig. 8, facette articulaire grossie ; fig. 9,
autre radiole ; fig. 10, type du C. rneandrina ; tous ces
radioles de la collection de M. Péron et de la mienne.
planche 163
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude sur
les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.11 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, & Thiery 1909-1925,
Essai
de nomenclature raisonnée des échinides, p.562 |
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Sphaerotiaris
meandrina (Agassiz,1840),
Bajocien, Boulemane, Maroc, 36 mm |
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Genre
Hemitiaris
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des Echinodermes vivants et fossiles, p.96
Espèce type
Hemicidaris stramonium
Agassiz in AGassiz &
Desor, 1847, Catalogue raisonné des genres, des espèces et des
familles d'échinides (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1911,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.170)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : ? Callovien -
Kimmeridgien |
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des Echinodermes vivants et fossiles, p.96 |
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Hemitiaris (Hemidiadema Des. non Ag.). Apex, granulé,
petit, persistant, à génitale postérieure plus courte, laissant entrer
les ocellaires voisines jusq'uau cadre. Zones porifères unigéminées
dans le haut, multigéminées dans le bas et un peu entassées au bout.
Péristome grand, entaillé, à lèvres inégales. Ambulacre flexueux,
pourvu dans le haut d'un double rang de gros granules (1 par paire de
pores), avec petits granules au milieu, et au dessous de deux rangs de
gros |
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tubercules
crénelés, perforés, plus ou moins serrés jusqu'à chevaucher en zigzag
et subunisériés. Interambulacre d'Hemicidaris. Radioles
cylindriques, finement striés en long et parsemés de tuberules ou de
rides transverses, à collerette réduite à un bourrelet lisse sur la
couronne. H. stramonium est kimméridien ; H. Meryaca
corallien, et prestensis néocomien, paraissent congénères. |
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Hemitiaris
stramonium (Agassiz,1847) |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Catalogue raisonné des
échinides vivans et fossiles |
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Stramonium Agass. - M 4.
X 21. X 98. - Cat. syst. p.8. - Echin. suiss. II, p. 47, Tab. 19, fig.
13 et 14. - Cidarites Hofmanni Roem.
Séquan.
de Raedersdorf (Soleure), de la vallée de la Birse, Pfeffingen. Portl.
de Haheneggelsen (Hanovre). - Gressly, Roemer, Mus. Zurich. |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.131 |
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N° 296. -
Hemicidaris Stramonium, Agassiz, 1840.
Pl. 298.
M. 4 (Type de l'H. stramonium).
Espèce
de taille moyenne, de forme assez variable, le plus souvent haute,
renflée, légèrement déprimée au sommet, presque plane en dessous.
Zones porifères onduleuses, étroites, à fleur de test, composées de
pores petits, très rapprochés, disposés par paires obliques, séparés
par un petit renflement granuliforme saillant, se multipliant autour
du péristome. Aires ambulacraires onduleuses, très resserrées au
sommet, s'élargissant vers l'ambitus, garnies à la base de tubercules
assez gros, saillants, crénelés et perforés, disposés très
irrégulièrement ; les plus rapprochés du péristome sont rangés en deux
séries bien distinctes, mais les tubercules qui viennent au dessus,
beaucoup plus développés que les premiers, ne forment plus qu'une
seule ligne brisée, et disparaissent brusquement au-dessus de
l'ambitus, remplacés par deux ou trois tubercules crénelés et
perforés, irrégulièrement placés, le premier parfaitement distinct,
les autres tendant à se confondre avec les granules qui occupent la
partie supérieure des aires ambulacraires. Ces granules sont inégaux
et forment cependant deux rangées assez régulières s'élevant jusqu'au
sommet. D'autres petits granules occupent l'espace intermédiaire et se
groupent en cercles autour des tubercules de la base. Aires
interambulacraires garnies de deux rangées de gros tubercules
fortement mamelonnés, crénelés et perforés, au nombre de sept par
série, très saillants surtout à la face supérieure. Scrobicules
larges, arrondis, se touchant quelquefois par la base, entourés d'un
cercle plus ou moins complet de granules fins, délicats, homogènes,
espacés, souvent mamelonnés, les cercles scrobiculaires touchent les
zones porifères et sont accompagnés de petites verrues microscopiques.
Zone miliaire étroite, sinueuse, occupée par les granules
scrobiculaires auxquels se mêlent ça et là de petites verrues,
d'autant plus nombreuses que la taille de l'exemplaire est plus
développée. Péristome peu étendu, médiocrement entaillé. Périprocte
ovale. Appareil apical assez grand, solide, subpentagonal, granuleux ;
plaques génitales inégales, les deux postérieures un peu moins larges
que les autres ; plaques ocellaires petites, subtriangulaires,
intercalées à l'angle des plaques génitales ; quelquefois cependant
les deux plaques postérieures ou l'une d'elles aboutissent directement
sur le périprocte.
Les
radioles de cette espèce n'ont pas encore été rencontrés en France.
Suivant M. de Loriol qui les a décrits et figurés dans l'Echinologie
helvétique, leur tige est cylindrique, allongée, relativement
épaisse, non resserrée au col ; elle est couverte de très légères
stries longitudinales et de petits granules épars et clair-semés. La
collerette est nulle ; un petit bourrelet lisse surmonte ordinairement
l'anneau qui est crénelé et peu saille ; le bouton est petit, la
facette articulaire fortement crénelée.
Hauteur, 19 millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 28 millimètres ; diamètre, 39
millimètres.
Cette
espèce varie non seulement dans sa forme qui est plus ou moins haute
et renflée, mais dans quelques uns de ses caractères plus importants.
- Les tubercules de la base des aires ambulacraires sont plus ou moins
développés et rangés plus ou moins régulièrement ; le nombre des gros
tubercules formant une ligne brisée est également très variable : dans
certains exemplaires on en compte trois, et dans d'autres, quatre,
cinq et même six. La largeur de la zone miliaire varie aussi : chez
les petits exemplaires, elle est étroite, sinueuse et ne présente que
les deux rangées scrobiculaires, tandis que chez les individus de
grande taille, cette zone est beaucoup plus large et plus granuleuse.
Rapports et différences.
- Malgré les variations que nous venons de signaler, cette espèce se
distingue nettement de ses congénères ; elle sera toujours facilement
reconnaissable à ses tubercules interambulacraires très saillants à la
face supérieure, à ses tubercules ambulacraires plus ou moins
nombreux, mais formant toujours une ligne brisée, et remplacés
brusquement, au-dessus de l'ambitus, par deux ou trois petits
tubercules inégaux et de simples granules.
Histoire. - Cet
Hemicidaris a été décrit et figuré pour la première fois, en 1840,
par Agassiz sous le nom d'Hemicidaris stramonium. En 1850, dans
nos Etudes sur les Echinides de l'Yonne, nous avons par erreur
réuni à cette espèce un Hemicidaris qui n'est autre que l'H.
Rathieri. En 1856, dans le Synopsis, M. Desor fit de l'H.
stramonium et de l'H. Gagnebini qu'il considérait comme
distinct, deux espèces du genre Hemidiadema. Nous avons
indiqué plus haut en décrivant l'H. serialis, les motifs qui
nous ont engagé, dès 1864, à supprimer ce genre de la méthode. En
1869, M. de Loriol, dans l'Echinologie helvétique, adoptant
notre avis en ce qui touche le genre Hemidiadema, reconnut
d'une manière positive que l'H. Gagnebini était le même que l'H.
stramonium et réunit les deux espèces sous ce dernier nom qui est
le plus ancien. En 1856, M. Desor avait déjà admis que le radiole
désigné par Agassiz sous le nom de Cidaris alsatica appartenait
à l'H. stramonium. |
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Localités. - Sombacourt
(Doubs) ; Saint-Ylie, La Marche près Champagnole, Armange, Mourmans
(Jura). Assez rare. Etage kimméridgien inf. (Astartien).
Coll.
de l'Ecole des mines de Paris, Perron, Choffat, Gauthier, ma
collection.
Localités autres que la France.
- Sainte-Croix (Vaud) ; Pfeffingen, Soyhière, Montchaibeux, Moutiers,
Porrentruy, Côte de Mattenberg, Angoulat (Jura bernois) ; Hobel
(Soleure) ; Recolaine, Cerneux-Péquignot, La Baume près le Locle,
tunnel des Loges, Noiraigue (Neuchâtel) ; Mont Chasseral, Côte de
Ferrière. Etage séquanien. Cap Mondego (Portugal).
Explication des figures. - Pl. 298, fig. 1, H. stramonium, de
l'étage kimmeridgien d'Armange, de la collection de l'Ecole des mines,
vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig.
4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie
; fig. 6, appareil apical grossi ; fig. 7, tubercule grossi, vu de
profil ; fig. 8, individu de grande taille de l'étage kimméridgien
inférieur de la Marche près Champagnole, de la collection de M.
Choffat, vu de côté ; fig. 9, individu jeune de l'étage kimméridgien
du Jura, de ma collection, vu de côté ; fig. 10, face supérieure ;
fig. 11, face inférieure.
Histoire. - Cet
Hemicidaris a été décrit et figuré pour la première fois, en 1840,
par Agassiz sous le nom d'Hemicidaris stramonium. En 1850, dans
nos Etudes sur les Echinides de l'Yonne, nous avons par erreur
réuni à cette espèce un Hemicidaris qui n'est autre que l'H.
Rathieri. En 1856, dans le Synopsis, M. Desor fit de l'H.
stramonium et de l'H. Gagnebini qu'il considérait comme
distinct, deux espèces du genre Hemidiadema. Nous avons
indiqué plus haut en décrivant l'H. serialis, les motifs qui
nous ont engagé, dès 1864, à supprimer ce genre de la méthode. En
1869, M. de Loriol, dans l'Echinologie helvétique, adoptant
notre avis en ce qui touche le genre Hemidiadema, reconnut
d'une manière positive que l'H. Gagnebini était le même que l'H.
stramonium et réunit les deux espèces sous ce dernier nom qui est
le plus ancien. En 1856, M. Desor avait déjà admis que le radiole
désigné par Agassiz sous le nom de Cidaris alsatica appartenait
à l'H. stramonium.
Localités. - Sombacourt
(Doubs) ; Saint-Ylie, La Marche près Champagnole, Armange, Mourmans
(Jura). Assez rare. Etage kimméridgien inf. (Astartien).
Coll.
de l'Ecole des mines de Paris, Perron, Choffat, Gauthier, ma
collection.
Localités autres que la France.
- Sainte-Croix (Vaud) ; Pfeffingen, Soyhière, Montchaibeux, Moutiers,
Porrentruy, Côte de Mattenberg, Angoulat (Jura bernois) ; Hobel
(Soleure) ; Recolaine, Cerneux-Péquignot, La Baume près le Locle,
tunnel des Loges, Noiraigue (Neuchâtel) ; Mont Chasseral, Côte de
Ferrière. Etage séquanien. Cap Mondego (Portugal).
Explication des figures. - Pl. 298, fig. 1, H. stramonium, de
l'étage kimmeridgien d'Armange, de la collection de l'Ecole des mines,
vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig.
4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire interambulacraire grossie
; fig. 6, appareil apical grossi ; fig. 7, tubercule grossi, vu de
profil ; fig. 8, individu de grande taille de l'étage kimméridgien
inférieur de la Marche près Champagnole, de la collection de M.
Choffat, vu de côté ; fig. 9, individu jeune de l'étage kimméridgien
du Jura, de ma collection, vu de côté ; fig. 10, face supérieure ;
fig. 11, face inférieure.
planche 298 (extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau & al.,
1883,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires
- Etages jurassiques, fasc. 1, t. 1, p.58 |
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Hemitiaris
stramonium (Agassiz,1847),
Oxfordien, Suisse, 21 mm |
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Genre
Gymnocidaris
Agassiz,1838
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, p.3
Espèce type
Hemicidaris diademata
Agassiz,1838 (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1911,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.168)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien -
Oxfordien
Syn.
Prodiadema
Pomel, 1869, p.38 ; espèce
type : Cidarites agassizi Roemer,1839,
p.56
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diagnose originale du
genre par Agassiz |
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, p.3 |
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Un autre
genre également nouveau, et voisin des Hemicidaris, est celui des
Gymnocidaris, caractérisé par l'absence à-peu-près complète de
gros tubercules à la face supérieure du test. |
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Gymnocidaris
agassizi
(Roemer,1839) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome 7, p.114 |
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N° 291. -
Hemicidaris Agassizi (Roemer)
Dames, 1872.
Pl. 292, 293
et 294.
Espèce
de grande taille, circulaire, subdéprimée en dessus, presque plane en
dessous. Zones porifères à peine onduleuses, à fleur de test, formées
de pores petits, arrondis, séparés par un renflement granuliforme
saillant, se multipliant près du péristome. Aires ambulacraires
relativement assez développées, légèrement renflées, s'élargissant
graduellement du sommet à l'ambitus, garnies à la base de deux rangées
de tubercules assez fortement développés, saillants, crénelés et
perforés, au nombre de six à sept et même huit par série. Ces
tubercules diminuent insensiblement de volume à la face inférieure et
sont remplacés brusquement, au-dessus de l'ambitus, par une double
rangée de petits tubercules mamelonnés, mais imperforés et non
crénelés, placés sur le bord des zones porifères, tendant à se
confondre, surtout aux approches du sommet, avec les granules assez
abondants, épars et inégaux qui les accompagnent. A la face inférieure
et vers l'ambitus, ces granules sont moins apparents, plus rares et se
réduisent à une simple rangée qui descend en ondulant au milieu des
tubercules. De petites verrues très fines se mêlent ça et là aux
granules. Aires interambulacraires garnies de deux rangées de gros
tubercules saillants, finement mamelonnés, perforés et fortement
crénelés, au nombre de huit à dix par série ; très petits autour du
péristome, ils augmentent de volume jusqu'à la face supérieure, mais à
une certaine distance du sommet, ils diminuent brusquement, et dans
chaque rangée, les deux dernières plaques ne présentent que de très
petits tubercules mamelonnés, mais non crénelés, ni perforés.
Scrobicules plus ou moins elliptiques, se confondant par la base.
Granules scrobiculaires finement mamelonnés, assez serrés,
régulièrement disposés en demi-cercles, un peu plus gros que les
autres, sans que cependant la différence soit bien sensible,
rapprochés des zones porifères à la face supérieure, s'en éloignant un
peu vers l'ambitus et à la face inférieure. Près du sommet, les
granules sont abondants, inégaux, assez fins et ne forment point de
cercles réguliers autour des scrobicules. Zone miliaire assez large,
garnie de granules inégaux et épars auxquels se mêlent, comme dans les
aires ambulacraires, de petites verrues. Péristome assez grand,
subdécagonal, non déprimé, marqué de fortes entailles. Périprocte
subcirculaire. Appareil apical à fleur de test, solide, subpentagonal,
très granuleux ; plaques génitales perforées à une petite distance du
bord, inégales, les deux plaques antérieures un peu plus développées
que les autres ; plaques ocellaires petites, subtriangulaires,
intercalées à l'angle externe des plaques génitales.
Les
calcaires à chailles de Druyes nous ont fourni le moule intérieur
siliceux de cette espèce : il est facilement reconnaissable à sa
grande taille, à sa forme déprimée, à sa face supérieure dépourvue de
tubercules, à la largeur de sa zone miliaire.
Radioles grêles, allongés, aciculés, quelquefois granuleux, marqués
sur la tige de carènes longitudinales qui lui donnent un aspect
subtriangulaire ou polygonal. Collerette très courte. Bouton peu
développé ; anneau saillant ; facette articulaire, courte, crénelée,
perforée.
Individu de grande taille : hauteur, 27 millimètres ; diamètre, 53
millimètres ;
Individu de taille moyenne : hauteur, 22 millimètres ; diamètre, 42
millimètres ;
Variété
renflée : hauteur, 32 millimètres ; diamètre, 48 millimètres.
Cette
espèce varie beaucoup dans sa taille et sa forme générale ; le plus
souvent elle est large, peu élevée ; quelquefois cependant sa face
supérieure se renfle, s'arrondit et elle présente un aspect
hémisphérique ; c'est à cette variété qu'appartiennent presque tous
les exemplaires que M. Pellat a recueillis dans les grès de Vervigne,
près de Boulogne-sur-Mer. Le nombre et la taille des tubercules
ambulacraires et anterambulacraires varie également, et chez certains
exemplaires, ils sont plus serrés, plus nombreux et moins développés
que dans d'autres. |
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Rapports et différences.
- L'H. Agassizi se distingue facilement de ses congénères par
sa forme ordinairement surbaissée, par le développement de ses
tubercules ambulacraires, par la largeur de sa zone miliaire et
surtout par l'aspect granuleux et dénudé que présente la face
supérieure dépourvue de gros tubercules ; ce dernier caractère
rapproche cette espèce de l'H. Lestocquei qu'on rencontre à peu
près au même horizon ; en décrivant plus loin cette dernière espèce,
nous indiquerons les caractères qui la distinguent.
Histoire. - Ainsi que
l'a signalé M. Dames dans son intéressant mémoire sur les Echinides de
l'Allemagne du Nord, cette espèce a été désignée pour la première fois
par Roemer, en 1836, sous le nom de Diadema Agassizi, et ce nom
doit remplacer celui de diademata qui ne date que de 1840. Les
H. Cartieri et maxima ne sont que des variétés de grande
taille de l'H. Agassizi et doivent lui être réunis.
Localités. - Merry-sur-Yonne,
Crain, Druyes (Yonne) ; Rocourt-la-Côte (Haute-Marne) ; Novion
(Ardennes). Etage corallien inférieur. - Tonnerre, Courson, Bailly,
Chemilly, Thury (Yonne) ; Mortagne (Orne) ; La Marche près Champagnole
(Jura) ; Questrecque près Boulogne (Pas-de-Calais) ; Chellalah
(province d'Alger). Etage corallien supérieur.
Ecole
des mines de Paris, Musée d'Auxerre. Coll. de la Sorbonne. Coll.
Pellat, Gauthier, Peron, Lambert, Choffat, ma collection.
Localités autres que la France.
- Sainte-Croix (Vaud) ; Laupersdorf près Balstal (Soleure) ; Pratteln
(Bâle). Couches à Hemicidaris crenularis, calcaire à chailles.
- Hobel, Wangen près Olten (Soleure) ; Le Locle, Saint-Sulpice
(Neuchâtel) ; Perrefitte, Angolat (Berne). Etage séquanien. -
Glovelier, Vorbourg (Berne). Etage ptérocérien. - Nattheim
(Wurtemberg).
Explication des figures.
- Pl. 292, fig. 1, H. Agassizi du corallien de Tonnerre, de ma
collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, sommet des
aires interambulacraires grossi ; fig. 6, appareil apical grossi ;
fig. 7, individu jeune du corallien inférieur de Crain, de ma
collection, vu de côté. - Pl. 293, fig. 1, échantillon de grande
taille et à tubercules très petits, de Novion, de ma collection, vu de
côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4,
partie inférieure des aires ambulacraires grossie ; fig. 5, plaques
interambulacraires grossies. - Pl. 294, fig. 1, H. Agassizi du
corallien de Questrecque, de la collection de M. Pella, vu de côté ;
fig. 2, individu de taille moyenne muni de quelques radioles, du
corallien de Tonnerre, de ma collection, vu sur la face supérieure ;
fig. 3, moule intérieur siliceux de petite taille de Druyes, de ma
collection, vu de côté ; fig. 4, moule intérieur siliceux de grande
taille de Druyes, de ma collection, vu sur la face supérieure ; fig.
5, radiole du grès de Questrecque, de la collection de M. Pellat ;
fig. 6, base de la tige et bouton grossis ; fig. 7 et 8, autres
radioles du corallien de Preudly, de la collection de l'Ecole des
mines de Paris.
planches 292,
293 et 294 (extrait)
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Gymnocidaris
agassizi
(Roemer,1839),
Kimmeridgien, Malagoscz, Pologne, 51 mm |
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Gymnocidaris
agassizi
(Roemer,1839),
Kimmeridgien, Malagoscz, Pologne, 44 mm |
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Gymnocidaris
agassizi
(Roemer,1839),
Kimmeridgien, Malagoscz, Pologne, 48 mm |
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Gymnocidaris
atchanensis
Vadet,2010 |
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Gymnocidaris
atchanensis
Vadet,2010 - Bathonien,
Atchana, Maroc, 36 mm |
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Gymnocidaris
atchanensis
Vadet,2010 - Bathonien,
Rich, Maroc, 38 mm |
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Gymnocidaris
atchanensis
Vadet,2010 - Bajocien,
Boulemane, Maroc, 40 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau (sur les radioles) |
Echinides nouveaux ou
peu connus, p.70 (recueil de tous les articles de la série) |
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40. Cidaris
Koechlini, Cott., 1862. - Longueur, 45 mill. ? largeur, 4 mill.
Radiole
allongé, cylindrique, partout d'une égale épaisseur, garni de côtes
régulières, arrondies, très-atténuées, un peu plus apparentes en se
rapprochant du sommet, et de rides transverses, vermiculées, serrées,
homogènes. Toute la surface du radiole est, en outre, marquée de
stries fines et longitudinales. Collerette nulle. Bouton assez
développé ; anneau saillant, muni de stries très-apparentes ; facette
articulaire crénelée.
Rapports et différences. - Ce radiole se distingue nettement de
tous ceux que nous connaissons par sa forme et les ornements qui
le recouvrent. En raison de ses côtes atténuées, nous le plaçons
provisoirement parmi les Cidaris, tout en reconnaissant que sa
forme générale le rapproche des Hemicidaris, et notamment de l'Hemicid.
undulata, marqué, comme lui, de petites rides transverses, mais
dont il diffère cependant d'une manière positive par ses côtes
atténuées, ses rides plus apparentes et son anneau fortement strié. |
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Loc. -
Sentheim (carr. à poix) (Haut-Rhin). Très-rare. Etage bathonien. Coll.
Koechlin-Schlumberger.
Expl.
des fig. - Pl. X, fig. 1 radiole du Cid. Koechlini, de la coll. de M.
Koechlin-Schlumberger ; fig. 2, fragment grossi.
planche X (extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.12 |
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figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.12 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.12 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.12 |
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figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Lambert, 1909-1925,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.562 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1909-1925,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.562 |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien, Maroc, 17 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien, Maroc, 22 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien supérieur, Maroc, 23 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien, Maroc, 27 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien, Maroc, 25 mm |
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Gymnocidaris
koechlini
(Cotteau,1862),
Bajocien, Maroc, 31 mm |
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Gymnocidaris lestocquii
(Desor,1856) |
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diagnose de
l'espèce par Desor, 1855 (deuxième livraison) |
Synopsis des échinides
fossiles, p.55 |
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Lestocquii
Thurm. Lethea Brunt. Grand oursin voisin des H. diademata et
Cartieri, dépourvu comme ceux-ci de gros tubercules à la face
supérieure des aires interambulacraires. Les ambulacres sont larges et
leurs semitubercules atteignent à peu près la grosseur des tubercules
interambulacraires. Corallien blanc d'Ocourt sur le Doubs.
Coll. Thurmann. Très rare.
Nota. On reconnaîtra
peut-être jquelque jour que celte espèce n'est qu'une variété du H.
Cartieri, |
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Gymnocidaris lestocquii
(Desor,1856) -
Oxfordien, Hasenburg, Delemont, Canton de Bâle, Suisse, 44 mm |
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Gymnocidaris pseudohemicidaris
(Gras,1849) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome 7, p.393 |
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N° 2465. -
Hemicidaris pseudo-hemicidaris, Desor,1855., 1840.
(A.
Gras,1848).
Pl.
1091.
Espèce de grande taille, circulaire, sub-hémisphérique, médiocrement
renflée en dessus, presque plane en dessous, un peu arrondie sur les
bords. Zones porifères subonduleuses, non déprimées, composées de
pores petits, se multipliant près du péristome. Aires ambulacraires
presque droites, étroites vers le sommet, s'élargissant au fur et à
mesure qu'elles se rapprochent de l'ambitus, garnies à la base de
tubercules saillants, perforés, crénelés, scrobiculés, moins gros que
les tubercules inter-ambulacraires, au nombre de cinq ou six par
série. An-dessus de l'ambitus, ces tubercules diminuent brusquement de
volume et sont remplacés par une double série de granules mamelonnés
placés sur le bord des zones porifères ; on en compte dix à onze par
rangée. Vers l'ambitus les tubercules ambulacraires occupent toute la
largeur des ambulacres, et laissent à peine place à quelques granules
ou verrues intermédiaires et inégales; à la face supérieure, bien que
les ambulacres soient plus étroits, les granules sont plus abondants,
épars, et forment, entre les rangées principales, deux séries assez
régulières. Tubercules inter-ambulacraires gros, saillants, fortement
crénelés, surmontés d'un mamelon perforé, relativement petit, au
nombre de neuf à dix par rangée. Scrobicules sub-elliptiques,
confluents, renflés, bordés à droite et à gauche seulement de granules
identiques à ceux qui remplissent la zone intermédiaire. Ces
tubercules s'espacent et diminuent brusquement de volume à la face
supérieure, et dans chaque rangée, les deux ou trois derniers se
réduisent le plus souvent à de petits tubercules à peine perforés et
dépourvus de scrobicules. Zone miliaire assez large, presque droite,
occupée dans toute son étendue par des granules inégaux et épars.
Péristome largement ouvert, à fleur de test, sub-circulaire, marqué
d'entailles apparentes. Périprocte assez grand, irrégulièrement
arrondi. Appareil apicial solide, granuleux, sub-pentagonal.
Hauteur, 26 millimètres.; diamètre, 49 millimètres.
Rapports et différences.
— Cette espèce, l'une des plus grandes du genre Hemicidaris,
offre dans sa taille , dans sa forme générale, dans la disposition de
ses tubercules ambulacraires et inter-ambulacraires, une très-grande
ressemblance avec l'H. Cartieri, Desor, de l'étage corallien de
France et de Suisse ; elle en diffère cependant par ses ambulacres
garnis, vers l'ambitus , de tubercules plus gros, plus saillants et
diminuant plus rapidement de volume à la face supérieure, par la zone
miliaire un peu plus large qui sépare les tubercules
inter-ambulacraires, par sa face inférieure plus renflée et plus
arrondie sur les bords. Ce sont du reste deux types extrêmement
voisins, et sans la différence énorme de gisement on serait tenté de
les réunir. |
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Histoire. - Décrite et
figurée pour la première fois, en 1849, par Albin. Gras, dans les
Oursins fossiles de l'Isère, sous le nom de Diadema pseudo-hemicidaris,
ante espèce a été reportée, par M. Desor, , dans le genre
Hemicidaris auquel elle appartient pat tous ses caractères.
Localité.— Le Ravix près
du Villard-de-Lans (Isère). Très-rare, échantillon unique. Après avoir
indiqué. cette espèce comme provenant du gault (1), Albin Gras l'a
placée dans l'étage aptien. La nature siliceuse du test porte M. Lory,
le savant auteur de la Statistique géologique du Dauphiné, à croire
que, cet échantillon a été recueilli dans la couche à Rhynchonella
Bertheloti, néocomien sup. (aptien).
Coll. Thevenet.
Expl. des figures. — Pl.
1091, fig. 1, H. pseudo-hemicidaris, de la coll. de M. Thevenet,
vu de côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3,, face inf.; fig. 4, portion
des ambulacres grossie; fig. 5, plaques inter-ambulacraires grossies ;
fig. 6, appareil apicial grossi.
planche 1091
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Gymnocidaris pseudohemicidaris
(Gras,1849) - Rubielos
de Mora, Teruel, Espagne, 19 mm |
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Gymnocidaris
pustulosa
(Agassiz,1847) |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome 7, p.114 |
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pustulosa
Agass. - 99. M 9. M 51. - Cat. syst. p. 8. - Grande espèce
subconique, très granuleuse à la face supérieure.
Ool.
inf. de Langrune. - Deslongchamps. |
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|
description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.74 |
|
N° 280. -
Hemicidaris pustulosa Agassiz, 1840.
Dames, 1872.
Pl. 282 et
283, fig.1
et 2.
M. 9.
Espèce de grande taille, plus ou moins renflée à la face supérieure,
quelquefois subconique, presque plane en dessous. Zones porifères
droites, formées de pores petits, arrondis, écartés les uns des
autres, séparés par un renflement granuliforme et allongé, se
multipliant d'une manière très apparente autour du péristome. Aires
ambulacraires droites, très étroites près du sommet, s'élargissant au
fur et à mesure qu'elles descendent vers l'ambitus garnies à la base
de deux rangées de petits tubercules saillants, fortement mamelonnés,
finement crénelés et perforés, au nombre de sept à huit par série,
remplacés, en dessous de l'ambitus, par des tubercules beaucoup plus
petits ou plutôt par des granules saillants, mamelonnés, non perforés,
assez irrégulièrement disposés et qui tendent à se confondre, surtout
à la face supérieure, avec les autres granules. Ces derniers sont
inégaux, souvent mamelonnés, plus ou moins abondants et serrés ;
tantôt ils remplissent l'espace intermédiaire, tantôt ils laissent, au
milieu de l'ambulacre, une bande lisse. Vers l'ambitus ces granules
deviennent plus petits et forment une simple rangée qui descend en
ondulant entre les tubercules. Aires interambulacraires pourvues de
deux rangées de gros tubercules saillants, fortement mamelonnés,
crénelés et perforés, au nombre de neuf à dix par série. A la face
supérieure, sur les trois dernières plaques, ces tubercules se
réduisent à de gros mamelons dépourvus de crénelures et de
perforation, non scrobiculés et se distinguant à peine des granules
inégaux, souvent mamelonnés et plus ou moins serrés, qui se groupent
autour. Scrobicules elliptiques, se touchant par la base, munis d'un
petit bourrelet saillant et complet, entouré de demi-cercles de
granules inégaux, mamelonnés, plus ou moins espacés, et auxquels se
mêlent ça et là de petites verrues intermédiaires.
Les granules scrobiculaires, au fur et à mesure qu'ils se rapprochent
du péristome, s'éloignent des pores ambulacraires et en sont séparés
par d'autres granules inégaux, mamelonnés et d'autant plus développés
et abondants que la taille des individus est plus forte. Zone miliaire
sub-onduleuse, large et granuleuse à la face supérieure, occupée
presque exclusivement à l'ambitus par les granules scrobiculaires, au
milieu desquels se montrent quelques autres granules isolés,
accompagnés de verrues microscopiques. Le milieu des aires
interambulacraires paraît lisse et déprimé, surtout à la face
supérieure. Péristome relativement peu étendu, subdécagonal, à fleur
de test, marqué d'entailles assez fortes et relevées sur les bords ;
les lèvres ambulacraires sont relativement très larges et presque
droites. Périprocte grand, subcirculaire. Appareil apical pentagonal,
garni de gros granules espacés ; plaques génitales anguleuses, percées
à une certaine distance du bord externe ; plaques ocellaires petites,
sub-triangulaires, toutes intercalées à l'angle des plaques génitales.
Hauteur, 23 millimètres ; diamètres, 40 millimètres ;
Individu jeune : hauteur, 15 millimètres ; diamètre, 25 millimètres.
Cet Hemicidaris, remarquable par la constance de ses
caractères, varie seulement dans sa forme générale, qui est plus ou
moins renflée, quelquefois subconique ; les individus jeunes diffèrent
un peu du type par leur face inférieure plus bombée, par leurs aires
ambulacraires le plus souvent lisses au milieu, par leurs aires
interambulacraires moins granuleuses, surtout à la face inférieure,
par leur péristome muni d'entailles moins apparentes. Tous leurs
autres caractères sont les mêmes que ceux des individus de taille plus
forte. |
|
Rapports et différences.
- Cette espèce, l'une des plus faciles à reconnaître du grand genre
Hemicidaris, se distingue de ses congénères par ses aires
ambulacraires presque droites, garnies à la base de tubercules
crénelés et perforés, remplacés au-dessus de l'ambitus par de gros
granules tuberculiformes mamelonnés, assez irrégulièrement disposés et
tendant à se confondre avec les autres granules, par ses aires
interambulacraires très granuleuses et dépourvues de véritables
tubercules à la face supérieure, par ses gros tubercules présentant à
leur base un bourrelet saillant et circulaire, par sa face inférieure
tout à fait plane, quelquefois même un peu bombée, par son appareil
apical étroit, anguleux, muni de gros granules. Suivant M. Wright et
M. de Loriol, cette espèce est très voisine de l'H. granulosa
qu'on rencontre au même horizon et que nous ne connaissons pas, mais
qui, d'après ces auteurs, en diffère par ses aires ambulacraires plus
étroites, pourvues de granules plus saillants, plus serrés, plus
réguliers, par les tubercules plus rares et moins développés qui en
garnissent la base, par ses tubercules interambulacraires moins
nombreux et par les granules de la face supérieure plus saillants. L'H.
Agassizi ne saurait être confondu avec notre espèce dont il
s'éloigne d'une manière positive par ses aires ambulacraires moins
droites, par ses tubercules interambulacraires beaucoup plus largement
développés et scrobiculés et par sa face supérieure plus finement
granuleuse. Les H. pustulosa, granulosa et Agassizi
appartiennent au genre Prodiadema de M. Pomel, qui nous a paru
ne former qu'une simple subdivision des Hemicidaris.
Localités. -
Saint-Aubin-de-Langrune, Lion-sur-Mer, Bernière, Ranville (Calvados) ;
Saint-Anne près Dijon (Côte-d'Or). Assez rare. Etage bathonien.
Coll. de l'Ecole des mines, Musée de Dijon, coll. Deslongchamps,
Caraboeuf, ma collection.
Localité autre que la France.
- Dorsetshire (Angleterre). Grande Oolithe.
Explication des figures.
- Pl. 282, fig. 1, H. pustulosa, variété surbaissée de ma
collection, vue de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, portion de l'aire ambulacraire prise vers le
sommet, grossie ; fig. 5, portion de l'aire ambulacraire prise à la
face inférieure, grossie ; fig. 6, plaques interambulacraires de la
face supérieure grossies ; fig. 7, tubercule interambulacaire vu de
profil, grossi ; fig. 8, individu jeune, de ma colleciton, vu de côté
; fig. 9, face supérieure ; fig. 10, appareil apical grossi. - Pl.
283, fig. 1, H. pustulosa, variété de grande taille et
subconique, vue de côté ; fig. 2, plaques interambulacraires de la
face inférieure et de l'ambitus grossies.
planches 282 et
283 (extrait)
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Gymnocidaris
pustulosa
(Agassiz,1847),
Bajocien, Maroc, 36 mm |
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Gymnocidaris
pustulosa
(Agassiz,1847),
Bajocien, Maroc, 38mm |
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Genre
Hypodiadema
Desor,1858
Synopsis des Echinides
fossiles, p.61
Espèce type
Hemicidaris saleniformis
Desor,1853 (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1910,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.171)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Tithonien -
Valanginien |
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diagnose originale du
genre par Desor |
Synopsis des Echinides
fossiles, p.61 |
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IXe
genre. - HYPODIADEMA
Desor, nov. gen
Les espèces que je réunis dans ce genre forment un petit groupe plus
facile à connaître qu'à bien définir, car elles tiennent à la fois aux
Cidaris, aux Hemicidaris et aux Pseudodiadêmes. Ce sont de petits
oursins à zones porifères simples et à tubercules crénelés et
perforés. Les tubercules ambulacraires sont en général moins gros que
les interambulacraires, et, au lieu d'être limités à la face
inférieure, comme c'est le cas des Hemicidaris, ils s'étendent tout le
long de l'ambulacre, ou bien, s'ils diminuent de grosseur vers le
sommet, ce n'est jamais d'une manière brusque. Les ambulacres sont
droits, jamais flexueux, quelquefois légèrement saillants. Le
péristome est de moyenne grandeur, sans entailles profondes.
L'appareil génital est comme dans les Hemicidaris.
Radioles lisses et cylindriques.
On trouve des espèces de ce genre dans les terrains triasiques
supérieurs, liasiques, jurassiques et crétacés.
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Nota.
Au premier abord, c'est des Acrosalenia qu'on serait tenté de
rapprocher les Hypodiadema, s'ils n'en différaient profondément par la
structure de l'appareil génital. Mais lorsque celui-ci manque, il est
très difficile, sinon impossible, de les distinguer. Ils ne diffèrent
du genre Hemipedina que par un seul caractère, c'est que les
tubercules sont crénelés.
Il se pourrait que plusieurs des radioles de Saint-Cassian,
représentés Pl. II, appartinssent à ce genre, en particulier les
radioles lisses tels que les Cidaris linearis, bicarinata,
avena, etc. |
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Hypodiadema
guerangeri
(Cotteau,1857) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, t. X, p.98 |
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N° 286. -
Hemicidaris Guerangeri, Cotteau, 1857.
pl. 285, fig,
6-11.
Espèce de petite taille, subcirculaire, médiocrement renflée en
dessus, presque plane en dessous. Zones porifères droites,
relativement assez larges, à fleur de test, formées de pores arrondis,
très ouverts, séparés par un petit renflement granuliforme à peine
apparent. Au-dessous de l'ambitus, les pores dévient un peu de la
ligne droite, et tendent à se multiplier autour du péristome. Aires
ambulacraires légèrement renflées, droites, étroites près du sommet,
s'élargissant vers l'ambitus, garnies, à la face inférieure, de petits
tubercules crénelés, perforés, finement mamelonnés, diminuant de
volume et plus espacés à la face supérieure, disparaissant aux
approches du sommet, lorsque l'aire ambulacraire devient trop étroite
pour les recevoir. Granules intermédiaires inégaux, peu abondants.
Aires interambulacraires garnies de deux rangées de tubercules
saillants, finement mamelonnés, crénelés, perforés, munis à la base
d'un bourrelet circulaire, au nombre de huit à neuf par série, espacés
et petits à la face supérieure, diminuant insensiblement de volume en
se rapprochant du péristome. Scrobicules arrondis et indépendants en
dessus, plus serrés et subelliptiques à la face inférieure. Cercles
scrobiculaires plus ou moins complets, formés de granules inégaux
accompagnés çà et là de petites verrues. Les cercles scrobiculaires
touchent les zones porifères ; cependant au-dessous de l'ambitus ils
en sont séparés par quelques granules épars. Zone miliaire large, très
peu granuleuse, presque nue à la face supérieure, plus étroite et
occupée par les granules scrobiculaires aux approches de la bouche.
Péristome grand, décagonal, à fleur de test, marqué d'entailles
profondes et relevées sur les bords. Périprocte subcirculaire.
Appareil apical largement développé, à fleur de test, pentagonal,
anguleux, couvert de granules ; plaques génitales à peu près d'égale
grandeur, à l'exception de la plaque madréporique plus développée que
les autres ; plaques ocellaires beaucoup plus petites, subtriangulaires, intercalée entre les plaques génitales.
Hauteur, 11 à 12 millimètres ; diamètre, 20 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 10 millimètres.
Les individus jeunes que nous avons sous les yeux ne diffèrent pas du
type et présentent la même disposition dans leurs pores ambulacraires,
dans leurs tubercules et les granules qui les accompagnent, ainsi que
dans la structure du péristome et de l'appareil apical.
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Rapports et différences.
- Cette espèce ne saurait être confondue avec aucun de ses congénères
; elle sera toujours parfaitement reconnaissable à ses zones porifères
parfaitement droites à la face supérieure, à ses aires ambulacraires
garnies de petits tubercules espacés et finement mamelonnés, à ses
tubercules interambulacraires très petits au-dessus de l'ambitus et
séparés par une zone miliaire nue et large. Ses zones porifères très
droites éloignent un peu cette espèce des véritables Hemicidaris
dont les aires ambulacraires sont presque toujours plus ou moins
flexueuses, elle ne nous a pas paru cependant devoir être distinguée.
Localité. - Chauffour,
Vivoin (Sarthe) ; Etrochey (Côte-d'Or). Rare. Etage callovien.
Collection Gueranger, Beaucoin, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 285, fig. 6, H. Guerangeri, de ma collection, vu de côté
; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure ; fig. 9, aire
ambulacraire grossie ; fig. 10, aire interambulacraire grossie ; fig.
11, appareil apical grossi.
planche 285 (extrait)
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Hypodiadema
guerangeri
(Cotteau,1857),
Callovien moyen, chauffour-Notre-Dame, W. Le Mans, Sarthe, 12 mm |
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Hypodiadema
guerangeri
(Cotteau,1857),
Oxfordien supérieur, Charente Maritime, 12 mm |
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Hypodiadema
guerangeri
(Cotteau,1857),
Callovien moyen, Chauffour, Sarthe, 16 mm |
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Hypodiadema
guerangeri
(Cotteau,1857),
Callovien moyen, Sarthe, 13 mm |
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Sous-famille
Pseudocidarinae
Smith & Wright,
1993 |
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Genre
Pseudocidaris
Pomel, 1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.95
Espèce type
Hemicidaris thurmanni
Agassiz,1840 (désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1911,
Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.167)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Pliensbachien -
Aptien
Syn.
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.95 |
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Pseudocidaris Etallon.
Apex petit, granulé, persistant, les génitales subégales, perforées en
dessus, les ocellaires extérieures ou l'une d'elles entrant dans le
cadre. Zones porifères flexueuses, unisériées, unigéminées dans le
haut, plurigéminées et entassées en dessous vers le péristome.
Celui-ci grand, décagonal, entaillé, à lèvres ambulacraires plus
grandes. Ambulacres étroits portant à la bawe deux rangées de quelques
tubercules crénelés, perforés, qui au pourtour sont brusquement
remplacés par des granules réguliers, rapprochés, un par paire de
pores, avec ou sans granules dans la zone miliaire. Tubercules
interambulacraires bien plus gros, en deux rangées de 3 à 5, crénelés
et perforés, scrobiculés avec granules. Radioles glandiformes, marqués
de plis, de stries ou de granules longitudinaux, à collerette peu
distincte. P. florida (Mérian sp.) est de l'infra-lias ; P.
mammosa, pulchella, Thurmani sont jurassiques,
coralliens et kimméridens ; P. clunifera et Galeoti (P.
Saussurei Lor.) sont néocomiens. (A exclure : P. Quenstedi,
Peroni, Leymeriei).
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Pseudocidaris
mammosa
(Agassiz,1840) |
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, p.21 |
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N° 264. -
Pseudocidaris mammosa (Agassiz),
de Loriol,
1869.
Pl. 265, 266 et
267, fig.1-4.
M. 62. (test de grande taille) ; X. 75 ; P. 57 (radiole).
Espèce de taille moyenne, circulaire, renflée et arrondie en dessus,
rarement déprimée, presque plane en dessous. Zones porifères très
onduleuses, à fleur du test, formées de pores simples, rapprochés les
uns des autres, disposés par paires obliques, séparés par un petit
renflement granuliforme, se multipliant autour du péristome. Aires
ambulacraires très étroites et très flexueuses à la face supérieure,
légèrement renflées, s'élargissant vers l'ambitus et à la face
inférieure, garnies vers la base de deux rangées de quatre à cinq
petits tubercules perforés et légèrement crénelés. Au-dessus de
l'ambitus, ces tubercules son brusquement remplacés par deux rangées
de granules très petits, serrés, homogènes, placés sur le bord des
zones porifères. L'espace intermédiaire entre ces deux rangées est
occupé par de petites verrues fines, éparses et dont le nombre varie
suivant la taille des individus, mais faisant le plus souvent défaut à
la face supérieure où l'aire ambulacraire très étroite est entièrement
occupée par les deux rangées de petits granules. Aires
interambulacraires larges, garnies de deux séries de cinq à six
tubercules saillants, fortement mamelonnés, crénelés et perforés, très
gros surtout à la face supérieure, diminuant sensiblement de volume
aux approches du péristome. Près du sommet l'une des plaques
interambulacraires est étroite, dépourvue de tubercules, en quelque
sorte atrophiée, tandis que la plaque correspondante est largement
développée et munie d'un gros tubercules. Scrobicules circulaires, à
peine déprimés, entourés d'un cercle complet de granules assez gros,
espacés, bien distincts des autres et touchant du côté externe les
zones porifères. Zone miliaire sinueuse, presque nulle à la face
supérieure, un peu plus apparente vers l'ambitus, finement granuleuse.
Péristome assez grand, subdécagonal, muni de petites entailles
relevées sur les bords. Périprocte subcirculaire. Appareil apical
pentagonal, solide, médiocrement développé ; plaques génitales
inégales (les postérieures sont plus petites, et la plaque
madréporiforme est la plus grande), couvertes de petites côtes
rayonnantes mêlées de granules, perforées près du bord externe.
Plaques ocellaires petites, subtriangulaires, placées aux angles des
plaques génitales ; les deux plaques postérieures ne touchent que
rarement le périprocte.
Radioles de grande taille, épais, allongés, glandiformes, souvent
étranglés au milieu, plus ou moins arrondis au sommet, garnis de
petits granules tantôt épars, tantôt disposé en séries longitudinales,
presque toujours plus apparents vers le sommet. La tige est
brusquement resserrée vers la base. Collerette très courte, striée.
Bouton peu développé ; anneau saillant, strié ; facette articulaire
crénelée.
Hauteur, 18 millimètres ; diamètre, 27 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 25 millimètres ; diamètre, 35
millimètres.
Longueur du radiole, 31 millimètres ; épaisseur, 10 millimètres.
Si ce n'est dans sa taille et dans sa forme qui est plus ou moins
déprimée, cette espèce est très peu variable, et nous retrouvons
l'ensemble des mêmes caractères aussi bien dans les individus jeunes
que dans les exemplaires les plus développés. Il en est de même des
radioles : tout en affectant au premier abord les formes les plus
diverses, ils se rapprochent les uns des autres et offrent un air de
famille qui ne permet pas de les séparer.
Nous avons fait figurer trois radioles dont la tige brisée, sans
doute, pendant l'existence de 'animal, ou du moins gênée dans son
développement, a pris un aspect tout à fait particulier.
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Rapports et différences.
- Le P. mammosa se rapproche beaucoup du P. Thurmanni
qu'on rencontre dans le terrain jurassique à un niveau un peu
supérieur ; il s'en distingue par sa taille plus développée, par ses
tubercules interambulacraires plus nombreux, plus fortement
mamelonnés, s'élevant plus près de l'appareil apical, ce qui donne à
sa face supérieure une physionomie plus tuberculeuse, par ses radioles
plus allongés, plus gros, plus épais, et dont la tige est ornée de
granules moins apparents et moins aigus.
Histoire. - En 1840,
Agassiz a donné au test de cette espèce le nom d'Hemicidaris
mammosa et a désigné les radioles sous celui de Cidaris ovifera
: cette erreur s'est maintenue longtemps. En 1850, M. Desor, dans le
dernier supplément du Synopsis, émit l'opinion que les radioles
du C. ovifera, si voisins des radioles de l'Hemicidaris
Thurmanni, pourraient bien appartenir également à un
Hemicidaris, mais ce n'est que beaucoup plus tard que leur
identité avec l'H. mammosa, qu'on rencontre dans le même
gisement, a été généralement admise. En 1869, M. de Loriol a placé
cette espèce dans le genre Pseudocidaris, Etallon, non loin du
P. Thurmanni.
Localités. - Angoulins,
pointe du Ché, près La Rochelle (Chatente-Inférieure) ; Ecommoy (Sartthe)?
; Chevagny (Saône-et-Loire) ; Valin (Jura) ; Oyonnax (Ain) ;
Morvillers (Haut-Rhin) ; Hourecq près Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
; Djebel-Seba (le pic) (Algérie). Commun à La Rochelle, rare partout
ailleurs. Etage corallien sup. (séquanien).
Muséum d'hist. nat de Paris (coll. d'Orbigny), Ecole des mines de
Paris, Musée de la Rochelle, coll. de la Sorbonne, coll. Schlumberger,
Choffat, Peron, Gauthier, Lambert, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 265, fig. 1, P. mammosa, du Muséum de Paris, vu de côté ;
fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, autre
individu plus déprimé, de ma collection, vu de côté ; fig. 5, face
supérieure ; fig. 6, portion des aires ambulacraires prise à la face
supérieure, grossie ; fig. 7, portion des aires ambulacraires, prise à
la face inférieure et à l'ambitus, grossie ; fig. 8, aire
interambulacraire grossie ; fig. 9, appareil apical grossi ; fig. 10,
tubercule vu de profil grossi ; fig. 11, individu jeune, du Musée de
La Rochelle. - Pl. 266, fig. 1, individu de grande taille, du Muséum
de Paris (coll. d'Orbigny), vu de côté ; fig. 2, face supérieure ;
fig. 3, face inférieure ; fig. 4, radiole, de ma collection ; fig. 5,
bouton, collerette et base de la tige grossis ; fig. 6, 7, 8, 9, 10,
11, 12 et 13, autres radioles, du Musée de La Rochelle et de ma
collection. - Pl. 267, fig. 1, autre radiole, du Musée de La Rochelle
; fig. 2, autre radiole, du Musée de La Rochelle ; fig. 3, autre
radiole, de ma collection ; fig. 4, portion grossie.
planches 265,
267, 267 (extrait)
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figurés, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Cotteau, 1880,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.21 |
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figurés, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Cotteau, Peron & Gauthier 1873,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage
Séquanien, p.25 |
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Pseudocidaris
mammosa
(Agassiz,1840),
Kimmeridgien inférieur, Charente Maritime, 27 mm |
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Pseudocidaris
precincta
(Lambert,1933) |
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description de l'espèce par Lambert (sous le nom de genre Firmicidaris, dont
P. precincta fut le type porte nom) |
Echinides fossiles du
Maroc, 1937, p.45 |
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Genre
FIRMACIDARIS
Lambert
(n. gen.)
Test circulaire, médiocrement renflé en dessus, surtout remarquable
par la solidité et l'épaisseur des plaques de son apex. Celui-ci
pentagonal, dicyclique, est constitué par des génitales hexagonales,
dont la madréporifère 2 est un peu plus développée que les autres. Ces
plaques perforées un peu au delà de leur centre sont couvertes de
granules irréguliers, assez serrés, semblables à ceux des zones
miliaires ; ocellaires aux angles, subtrigones, en saillie au-dessus
des ambulacres et perforées dans la paroi qui domine l'ambulacre :
périprocte central, arrondi. Ambulacres étroits, flexueux, dont les
pores très rapprochés, séparés par une simple cloison, ne sont pas
réellement conjugués, bien que les zygopores soient séparés par une
légère crête, semblable à celle des pores des Dorocidaris ;
zone interporifère portant seulement deux petites colonnes de granules
avec rares verrues intermédiaires. Interambulacres formés par deux
séries de hautes plaques, au nombre de cinq par colonne, portant
chacune un tubercule incrénelé, largement mamelonné avec un scrobicule
bien dévloppé, circulaire, entouré de gros granules mamelonnés, en
sorte qu'il reste un espace assez restreint pour les granules
miliaires qui sont serrés et homogènes. Près de l'apex, les colonnes
de tubercules sont réduites à une seule, la plaque périapicale de la
seconde colonne ne portant qu'un tubercule atrophié, sans scrobicule
et des granules. Péristome bien développé, circulaire.
D'après des segments séparés, trouvés à côté du type, le test de la
couronne n'était pas beaucoup plus épais que celui des autres
Cidaridae du Jurassique.
Le premier individu connu, celui de la figure 8 de notre planche I,
était de plus grande taille que le type.
Radioles. - J'attribue à
ce genre des radioles recueillis en grand nombre avc les tests, bien
qu'aucun ne soit adhérent, parce que ce sont les seuls dont la facette
articulaire soit incrénelée et que leur ornementation très spéciale ne
permet de les rapporter à aucun autre genre.
Ces radioles sont les uns baculiformes, les autres glandiformes, mais
tous ont leur tige garnie de granules arrondis, disposés en cercles
concentriques séparés par des dépressions à fond très finement
granuleux. Cette ornementation persiste jusqu'au sommet où elle est
parfois remplacée par un fleuron de petites côtes terminales.
Collerette nulle ; anneau granuleux ; facette articulaire excavée,
incrénelée.
Ce genre rappelle un peu la physionomie d'une forme bajocienne
malgache, pour laquelle j'ai proposé le genre Besairicidaris,
mais il en diffère nettement par ses tubercules incrénelés, ses
scrobicules moins développés et la présence entre eux de granules
miliaires homogènes.
Type unique : F. precincta
Lambert,
du Domérien.
________________________
FIRMACIDARIS PRECINCTA
Lambert
Pl. I, fig. 8
et pl. IV, fig. 1 à 4
Synonymie :
Spherotiaris precincta
Lambert. 1933. Mém. n° 27, p. 36, pl. III, fig. 9.
L'unique radiole de cette espèce, connu en 1933 avait sa facette
articulaire mal conservée, corrodée, et cette corrosion simulant des
crénelures, il avait été rapporté à tort au genre Spherotiaris.
Aujourd'hui que ces radioles sont mieux connus, par plusieurs
centaines d'individus, je les rattache au genre Firmacidaris
dont ils accompagnent les tests.
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Quant aux radioles, ils sont, comme je viens de le dire de deux sortes
: les uns baculiformes, les autres glandiformes, mais ces derniers se
relient aux premiers par de nombreux intermédiaires. L'un de ces
radioles, de forme intermédiaire, a été figuré dès 1933 à la figure 9
de notre planche III (Mémoire n° 27). Il est probable que les radioles
glandiformes étaient ceux des plus gros tubercules de la face
supérieure.
Un des radioles baculiformes pris pour type mesure 29 millimètres de
longueur sur 7 de largeur près de son extrémité et se rétrécit près de
l'anneau. Sur certains, les côtes concentriques de la tige recouvrent
aussi le sommet ; sur d'autres, les granules cessent de former des
cercles et s'alignent en petit fleuron terminal parfois caréné.
Les radioles glandiformes sont eux-mêmes plus ou moins renflés ; l'un,
de 22 millimètres de longueur, a une largeur de 10 ;, un autre, de 19
millimètres, une largeur de 11 millimètres. Le plus grand, en médiocre
état, a 32 millimètres de longueur sur 14 de largeur. Les cercles
granuleux concentriques en général s'atténuent un peu vers le sommet
et parfois l'extrémité porte une légère dépression circulaire avec
petits granules épars. Vers sa base, le radiole se rétrécit
graduellement ; pas de collerette ; anneau granuleux saillant ;
facette articulaire lisse.
Même lorsque la facette articulaire corrodée ne laisse pas voir ce
dernier caractère, les radioles du Firmacidaris precincta ne
sauraient être confondus avec d'autres, notamment avec le
Spherotiaris meandrina
Agassiz du
Bajocien et du Bathonien, en raison des caractères très différents de
leur ornementation.
Le test du Firmacidaris precincta a été recueilli dans le
Domérien supérieur, surtout à la caba d'A-mellago et au Nord-Est de ce
point. Un seul provient des mines de Bou-Dahar (Beni-Tajit) et un
segment du Sud de Kerrando, près de la route (vallée du Ziz). Les
radioles ont été fournis par les mêmes gisements ; ils sont surtout
nombreux à la casba et à l'Est d'Amellago. Enfin, le premier connu
avait été trouvé aux gorges de l'oued Ansegmir, au Sud et en amont du
poste de Talalout (I).
Dans le Domérien du ksar Agoudim, au Nord-Est d'Amellago, M.
Dubar a trouvé une
centaine de radioles glandiformes du Firmacidari precincta et
un seul fragment de radiole baculiforme. Evidemment les premiers, plus
lourds, ont été séparés des autres et des tests plus légers lors de la
fossilisationK. Tout près de là, un banc, à 6 ou 7 mètres au-dessus de
celui qui a fourni les radioles glandiformes du ksar Aoudim,
renfermait, avec des débris de radioles du Diplocidaris
Menchikioffi, un individu partiellement à l'état de moule du
Firmacidaris precincta.
En ce
qui concerne le test du F. precincta, je ne puis que renvoyer à
la diagnose générique qui précède. Le type qui a servi à l'établir
mesure 35 millimètres de diamètre sur 18 de hauteur. La largeur de
l'apex est de 14 millimètres et celle du péristome de 15 millimètres.
Le premier test connu était de plus grande taille et mesure 43
millimètres de diamètre. |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
LaMbert,, 1937,
Echinides fossiles du Maroc, p.47 |
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
LaMbert,, 1933,
Echinides fossiles du Maroc, p.36 |
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Pseudocidaris
precincta
(Lambert,1933),
Pliensbachien, Maroc, 15 mm |
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Pseudocidaris
precincta
(Lambert,1933),
Pliensbachien, Maroc, 7 mm |
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Genre
Cidaropsis
Cotteau, 1863
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.434
Espèce type
Hemicidaris minor
Agassiz in Agassiz &
Desor,1840 (désignation originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien - ?
Callovien |
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diagnose originale du
genre par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.433 |
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Genre
CIDAROPSIS, Cotteau, 1860.
Test de taille petite et moyenne, renflé en dessus, presque plane en
dessous. Zones porifères onduleuses, formées de pores simples,
rapprochés les uns des autres, se multipliant près du péristome. Aires
ambulacraires sub-flexueuses à la face supérieure, s'élargissant vers
l'ambitus, garnies à leur base de petits tubercules moins gros que
ceux des aires interambulacraires, comme eux perforés et non crénelés.
Ces tubercules diminuent rapidement de volume et sont remplacés, aux
approches du sommet, par de simples granules. Aires interambulacraires
larges, pourvues de deux rangées de gros tubercules très espacés, non
crénelés, perforés, entourés de scrobicules saillants. Péristome
grand, subdécagonal, muni de fortes entailles. Périprocte
subcirculaire. Appareil apical médiocrement développé, solide.
Radioles glandiformes, finement striés dans le sens de la longueur,
très étroits vers la base. Collerette courte. Bouton peu épais ;
facette articulaire ne paraissant pas crénelée. |
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Rapports et différences.
- Ce genre, par ses tubercules perforés et non crénelés, se rapproche
des Hemipedina et des Diademopsis ; il en diffère par
ses aires ambulacraires flexueuses et garnies à la base de petits
tubercules qui ne s'élèvent pas au-dessus de l'ambitus. Ce dernier
caractère rapproches les Cidaropsis et Hemicidaris dont
il s'éloigne d'une manière positive par ses tubercules dépourvus de
crénelures.
Le genre Cidaropsis ne renferme jusqu'ici qu'une espèce propre
à l'étage bathonien.
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Cidaropsis
minor
(Agassiz,1840) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.434 |
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N° 392. -
Cidaropsis minor (Agassiz), Cotteau,
1880
Pl. 376 et pl.
377, fig. 1-11.
Espèce de petite taille, circulaire, renflée et hémisphérique en
dessus, presque plane en dessous. Zones porifères flexueuses,
déprimées, composées de pores simples, petits, serrés, rapprochés les
uns des autres, séparés cependant par un léger renflement
granuliforme, se multipliant autour du péristome. Aires ambulacraires
sub-flexueuses, un peu renflées, étroites, s'élargissant à la face
inférieure pour recevoir deux rangées de petits tubercules non
crénelé, fortement mamelonnés et souvent imperforés, au nombre de
quatre ou cinq par série, ne dépassant pas l'ambitus et remplacés
brusquement par une double série de petits granules serrés, homogènes,
placés sur le bord des zones porifères et arrivant très distinctement
jusqu'au sommet. L'espace intermédiaire est occupé par d'autres
granules à peu près identiques aux autres, disposés également en
séries régulières dont le nombre varie suivant la taille des individus
et qui disparaissent successivement à la face supérieure, au fur et à
mesure que l'aire ambulacraire se rétrécit. Aires interambulacraires
garnies de deux rangées de gros tubercules non crénelés, fortement
mamelonnés, tellement espacés à la face supérieure qu'on n'en compte
qu'un ou deux par série, et que plusieurs plaques, près du sommet, en
sont dépourvues. A la face inférieure, les tubercules sont plus
petits, plus nombreux, plus serrés, très fortement mamelonnés et le
plus souvent imperforés. Quelques tubercules secondaires, un peu moins
gros que les autres, se montrent à la base des aires ambulacraires, au
milieu des tubercules principaux. Granules intermédiaires de deux
natures : les uns, plus forts et visiblement mamelonnés, forment un
cercle indépendant et très régulier autour de chaque scrobicule : les
autres, beaucoup plus petits, serrés, homogènes, remplissent, depuis
le sommet jusqu'à la base, tout l'espace laissé libre par les
scrobicules. Les plaques interambulacraires, à la face supérieure,
sont peu nombreuses et très inégales ; près du sommet, correspondant à
une plaque très large munie d'un gros tubercule et occupant une grande
partie de l'aire interambulacraire, se trouve une plaque étroite, plus
ou moins allongée, munie d'un rudiment de tubercule ou simplement
granuleuse. Péristome assez grand, subdécagonal, marqué de petites
entailles aigües et relevées sur les bords ; les lèvres ambulacraires
sont beaucoup plus larges que les lèvres interambulacraires.
Périprocte subcirculaire. Appareil apical bien développé, solide,
pentagonal, très granuleux ; plaques génitales grandes, pentagonales,
égales entre elles, à l'exception de la plaque madréporiforme un peu
plus étendue que les autres, perforées très près du bord ; plaques
ocellaires petites, triangulaires, intercalées régulièrement à l'angle
externe des plaques génitales.
Radioles plus ou moins renflés, tantôt épais, trapus, subglandiformes
et irrégulièrement arrondis au sommet, tantôt plus allongés,
subclavellés et presque cylindriques, quelquefois étranglés au milieu,
diminuant insensiblement de grosseur jusqu'à la collerette qui est
étroite et resserrée, garnis sur la tige de stries longitudinales,
fines, inégales, apparentes surtout vers le sommet du radiole,
s'atténuant et disparaissant vers la base. Collerette distincte, bien
limitée, finement striée. Bouton très petit ; anneau saillant, crénelé
; facette articulaire paraissant lisse.
Individu de petite taille : hauteur, 7 millimètres ; diamètre 11
millimètres;
Individu de taille moyenne : hauteur, 11 millimètres ; diamètre, 18
millimètres.
Epaisseur d'un radiole glandiforme, 10 millimètres ; longueur, 16
millimètres 1/2.
Cette espèce, bien qu'assez rare, varie un peu suivant les localités
où on l'a recueillie. Tous les exemplaires provenant de Luc et de
Ranville présentent parfaitement les caractères du type : ils sont de
petite taille ; les tubercules n'offrent aucune trace de crénelures et
ceux de la base, fortement mamelonnés, sont presque toujours
imperforés. Il n'en est pas de même des échantillons assez nombreux
que nous avons rencontrés à Ferrières près Druyes (Yonne), au même
niveau que les autres. Leur taille est beaucoup plus forte, et l'un de
nos exemplaires a 26 millimètres de diamètre au lieu de 11, mais,
différence plus importante encore, quelques-uns des gros tubercules
présentent des traces positives de crénelures, et la plupart des
tubercules plus petits de la base sont perforés. Tous les autres
caractères, disposition des tubercules et des granules qui les
accompagnent, forme des plaques
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interambulacraires,
structure et aspect de l'appareil apical, sont absolument identiques ;
cependant, ce n'est que provisoirement que nous réunissons ces
exemplaires au C. minor ; si les crénelures constatées à la
base des mamelons se reproduisaient avec constance dans un certain
nombre d'individus, elles indiqueraient que ces échantillons
appartiennent au genre Pseudocidaris, placé dans une autre
division des Diadematidées.
Rapports et différences.
- Cette jolie espèce, toujours rare dans les collections, ne saurait
être confondue avec aucune autre ; elle sera facilement reconnaissable
à sa forme hémisphérique, à ses aires ambulacraires flexueuses et
garnies à la base de petits tubercules qui ne dépassent pas l'ambitus,
à ses tubercules interambulacraires fortement mamelonnés, très gros,
rares et espacés à la face supérieure, plus petits et plus nombreux
dans la région infra-marginale, à la forme et à la disposition de ses
granules, les plus volumineux groupés en cercle autour des
scrobicules, les plus fins remplissant l'espace intermédiaire, à la
structure de son appareil apical toujours solide et très granuleux.
Histoire. - Placée dans
l'origine par Agassiz, parmi les Hemicidaris, cette espèce a
été, en 1856, décrite et figurée par M. Wright. En 1860, reconnaissant
que les tubercules étaient dépourvus de crénelures, nous l'avons
rangée au nombre des Hemipedina, et plus tard, en 1863, nous en
avons fait le type du genre Cidaropsis que tous les auteurs ont
adopté. Les radioles de cette espèce ont été dans l'origine désigné
sous le nom de Cidaris orobus ; on les rencontre toujours
associés au Cidaropsis minor, et leur forme épaisse et renflée
indique qu'ils devaient appartenir à un échinide dont les tubercules
sont très espacés.
Localités. - Luc,
Ranville (Calvados) ; Argentan (Orne) ; Ferrières près Druyes (Yonne)
; Le Puget de Cuers (Var). Assez rare. Etage bathonien. - Tournus
(Saône-et-Loire). Très rare. Etage callovien (Munier-Ch.)
Ecole des Mines de Paris, Faculté des sciences de Caen, coll. Peron.
Macollection.
Explication des figures.
- Pl. 376, fig. 1, C. minor, de l'étage bathonien de Ranville,
de ma collection vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, aire
interambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule grossi vu de profil ;
fig. 7, appareil apical grossi ; fig. 8, face inférieure grossie,
montrant les détails du péristome ; fig. 9, exemplaire de grande
taille, de Ferrières près Druyes (Yonne), de ma collection, vu de côté
; fig. 10, face supérieure ; fig. 11, portion des aires ambulacraires
grossie ; fig. 12, autre exemplaire de la même localité, de ma
collection, vu de côté ; fig. 13, tubercule grossi vu de profil,
montrant les crénelures de la base ; fig. 14, individu jeune, de
Ferrières près Druyes, de ma collection, vu de côté ; fig. 15, face
supérieure ; fig. 16, face inférieure. - Pl. 377, fig. 1, radiole, de
Ranville, de ma collection ; fig. 2, base de la tige, collerette et
bouton grossis ; fig. 3, sommet de la tige grossi ; fig. 4, 5 et 6,
autres radioles, de Ranville, de ma collection ; fig. 7, 8, 9, 10 et
11, autres radioles, de Ferrières près Druyes, de ma collection
planches 376 et
377 (extrait)
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Cidaropsis
minor
(Agassiz,1840),
Bajocien, Calvados, 13 mm |
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Cidaropsis
minor
(Agassiz,1840),
Bathonien supérieur, Calvados, 10 mm |
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Cidaropsis
minor
(Agassiz,1840),
radioles entre 6 et 8 mm |
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Cidaropsis
anoualensis
Vadet & al.,2010 |
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Cidaropsis
anoualensis
Vadet & al.,2010, Bajocien,
Maroc, 21 mm |
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Cidaropsis
anoualensis
Vadet & al.,2010, Bajocien,
Talsinte, Maroc, 26 mm |
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Cidaropsis
anoualensis
Vadet & al.,2010, Bajocien,
Talsinte, Maroc, 29 mm |
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