Holasteridae

Agassiz, 1836

nomen corr. de Loriol, 1873, p.13 (Holastériens, Pictet, 1857, p.187)

Description succincte :  Plastron méridosterne. Plaque labrale se développant jusqu'au niveau de la seconde plaque ambulacraire en I. Sillon frontal bien développé du péristome jusqu'à l'ambitus, et bien souvent aussi sur la face apicale. Les pores de l'ambulacre impair sont plus petits que ceux des ambulacres pairs.

 

   

Genre Holaster  Agassiz, 1836

Prodrome d'une monographie des Radiaires ou Echinodermes, p.183

Espèce type  Spatangus nodulosus Goldfuss,1829 (désignation subséquente de SAVIN, 1905, Révision des échinides de département de l'Isère, p.26)

Petrefacta germanica, p.149

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Hauterivien - Cénomanien

 

 
diagnose du genre par Agassiz
Prodrome d'une monographie des Radiaires ou Echinodermes, 1836, p.183
 

     2. Holaster Ag. (Spatangus Auct.) - Disque cordiforme ; ambulacres convergeant uniformément vers un point du sommet ; anus supérieur. Tous fossiles, surtout de la Craie.

     H. granulosus Ag. (Spatangus granul. Goldf.) - H. hemispaericus Ag. (Spatangus hemisph. Phil.) - H. laevis Ag. (Spatangus laev. Deluc.) - H. nodulosus Ag. (Spatangus nodul. Goldf.) - H. planus Ag. (Spatangus plan.

 

Mant.) - H. complanatus Ag. (Spatangus complan. De Bl.) - H. intermedius Ag. (Spatangus interm. Munst.) - H. subglobosus Ag. (Spagangus subgl. Leske) - H. suborbicularis Ag. (Spatangus suborb. Defr.) - H. truncatus Ag. (Spatangus trunc. Goldf.)

 

 
 

Holaster intermedius (Goldfuss,1829)

 
 

description de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrains crétacés, texte, tome VI, p.76

 

N° 2105. Holaster intermedius, Agassiz, 1836.

Pl.810.

     Spatangus intermedius, Munster, 1829, Goldf., p.169, pl.46, fig.1.

     Holaster l'Hardyi, Dubois, 1836. Voyage au Caucase, t.1, fig.8-10.

     Id. Agassiz, 1836, Cat. syst., p.1.

     Holaster intermedius, Agassiz, 1839. Echin. suisses 1, p.19, pl.3, fig.6-8.

     Holaster l'Hardyi, Agassiz, 1839. Echin. suisses, 1, p.12, pl.2, fig.4-6.

     Id. Agassiz, 1840. Cat. neocom., p.1.

     Holaster l'Hardyi, Agassiz et Desor, 1847. Cat. raisonné, p.133.

     H. intermedius, Agassiz et Desor, 1847. - Id. p.135 (modèles 38, W.40).

     Id. d'Orb., 1847. Prod. 2, p.87, Etage 17è, n°466.

     Dimensions. Longueur totale, 35 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, de 95 à 102 centièmes ; épaisseur, 58 à 60 centièmes.

     Coquille ronde ou avale, déprimée, tronquée, et un peu sinueuse en avant et en arrière, dont le grand diamètre transversal est presque à la moitié de la longueur. Dessus arrondi en avant jusqu'à la fin de l'ambulacre impair, peu convexe, mais un peu caréné de ce point jusqu'à l'iare anale tronquée obliquement. La plus grande épaisseur est au sommet ambulacraire, placé un peu plus en avant qu'en arrière. Le pourtour est arrondi, placé près de la base, surtout sur la région anale. Dessous peu convexe, presque plat, néanmoins un peu convexe et anguleux sur la région médiane postérieure, où se remarquent six à sept légères protubérances en zigzag. De chaque côté de cette partie saillante, est une dépression qui part de la bouche. Les bords antérieurs sont aussi convexes. Sillon ambulacraire impair, large, creusé fortement près de la bouche, et très prononcé jusqu'au sommet. Bouche petite, ovale transversalement placée dans un enfoncement, vers le tiers antérieur de la longueur. Anus ovale, très comprimé, placé tout entier au-dessus de la moitié supérieure de la hauteur, dans une aire anale très peu marquée, cependant un peu creusée. Ambulacres droits peu écartés, distincts sur les régions supérieures. Ambulacre impair formé de zones très étroites, composées de pores petits, ronds, placés de chaque côté d'un gros tubercule oblique. Ambulacres pairs, droits, dont les deux zones égales en largeur, sont étroites, formées de pores ovales, obliques en sens invers, et pourvus d'un tubercule très-saillant entre les deux. Appareil oviductal ayant des pores génitaux peu distants, formant un carré oblong et obliques entre eux. Tubercules perforés et crénelés, très-ditants les uns des autres, et presque du même diamètre en dessus, et plus gros en dessous, seulement une ligne de plus petits se voit en dedans des pores de l'ambulacre impair. Les granules sont espacés, et l'on en voit une ligne transverse entre les pores des ambulacres paires.

 

     Observations. Nous avons sous les yeux un grand nombre d'échantillons de cette espèce chez lesquels on remarque, avec les mêmes caractères constants, une forme un plus plus courte et plus ronde chez quelques individus, et une plus ou moins grande épaisseur, mais dans des limites très-restreintes. La variété de cette espèce que M. Albin Grans indique dans son important travail sur l'Isère, est certainement une espèce distincte, que nous dédions à celui qui l'a découverte. L'H. intermedius, Agassiz, 1839. Echinides suisses, 1, p.19, pl.3, fig.6-8, nous paraît être simplement l'H. L'Hardyi ; mais alors le nom de l'Hardyi ne peut plus être conservé, et ce sera l'Holaster intermedius. Il y aurait seulement erreur de gisement.    

     Localité. Cette espèce est, en France, caractéristique de l'étage néocomien, dans ses parties nécocomiennes proprement dites. On l'a recueillie : dans le bassin anglo parisien, à Saint-Sauveur, aux Saints-en-Puysaie, à Fontenoy, à Auxerre à Gurgy (Yonne) ; à Vandeuvre, à Marolle (Aube) ; à Saint-Dizier, à Vassy, à Bettancourt-la-Ferrée, à Baudrecourt (Haute-Marne) ; dans le bassin méditerranéen, à NOzeroy (Jura) ; à Morteau (Doubs) ; à Neuchâtel (Suisse) ; à Sainte-Croix, canton de Vaud (M. Campiche) ; en Angleterre, à Brunsick (M. d'Archiac).

     Explication des figures. PL.810, fig.1, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig.2, dessous ; fig.3, profil longitudinal ; fig.4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté anal ; fig.6, un échantillon pour montrer la disposition des plaques, vu en dessus ; fig.7, le même, vu de profil ; fig. 8, disposition des ambulacres et des pores génitaux grossis ; fig.9, une partie de l'ambulacre pair grossi ; fig.10, une partie de l'ambulacre impair grossi ; fig.11, un tubercule grossi. De notre collection.

 

 

Planche 810, d'après Cotteau, Paléontologie française, terrains crétacés

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1853, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.76
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62535

spécimen MNHN.F.R62535

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

D'oRBIGNY, p. 76 pl. 810 fig. 1 à 11

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in lAMBERT, 1893, Etudes morphologiques sur le plastron des Spatangides, p.66
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01029

spécimen MNHN.F.J01029

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 66 text-fig. 7

 

 

 
 

Holaster intermedius (Münster in Goldfuss,1829) - Hauterivien inférieur, Meuse, 21 mm

 
 
 

Holaster intermedius (Münster in Goldfuss,1829) - Hauterivien, Narcy, Haute-Marne, 21 mm

 
 
 

 
 

Holaster nodulosus (Goldfuss,1829)

 
 

description de l'espèce par Cotteau (Holaster carinatus, d'Orb,1853 (non Agassiz)).

Paléontologie française, terrains crétacés, texte, tome VI, p.104

N° 2118. Holaster carinatus, d'Orb., 1853 (non Agass.).

Pl.818.

     Ananchytes carinata, Lamarck, 1816. An. sans vert., 3, p.26, n°6. (Exclus. syn.)

     Spatangus nodulosus, Goldfuss, 1829. Petref., p.149, pl.45, fig.6 (non Nodulosus, Agassiz, 1836).

     Ananchytes carinata, Deslongchamp, 1834. Encycl., t.2, p.63 (d'après Lamarck).

     Holaster Sandoz, Dubois, 1836. Voy. au Caucase, pl.1, fig.11-13.

     Id., Agassiz, 1836. Catal. syst., p.1.

     Spatangus nodulosus, Des Moulins, 1837. Etudes sur les Ech., p.410, n°61. (Exclus. syn.)

     Holaster Sandoz. Agassiz, 1839. Ech. suisses, 1, p.11, pl.2, t.11-13.

     Id., Agassiz, 1840. Cat. neoc., p.1.

     Holaster nodulosus, Edwards 1840. Edit. de Lam., 3, p.335.

     Ananchites carinata, Edwards, 1840. Id., 3, p.318. (Exclus. syn.)

     Id., Roemer, 1841. Kreid, p.34.

     Id., Morris, 1843. Cat. brit. foss., p.54.

     Holaster Sandoz, Morris, 1843. Cat. brit. foss., p.54.

     Holaster Sandoz, Sismonda, 1843. Mém. géol-zool. Echin., p.7.

     Holaster suborbicularis (pars), Agassiz et Desor, 1847. Cat. rais., pl.16, fig.3 (non Brongniart, 1821).

     Holaster carinatus (pars), Agassiz et Desor, 1847. Cat. rais, p.134 (seulement syn. de Lamarck).

     Holaster Sandoz, Agassiz et Desor, 1847. Cat. raisonné, p.134.

     Holaster nasutus (pars), Agassiz et Desor, 1847. Cat. rais., p.134 (Exemplaires déformés par la pression latérale.) Modèles, n°M8, P87, P100, P75.

     Holaster Sandoz, d'Orb., 1847, Prod. 2, p.177 ; étage 20e, n°627 (d'après Agassiz).

     Holaster nasutus, d'Orb., 1847. Prod., 2, 177 ; étage 20e, n°628 (d'après Agassiz).

     Holaster suborbicularis, Albin Gras, 1852. Fossiles de l'Isère, p.42, n°22.

     Dimensions. Longueur, 55 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 85 centièmes ; hauteur, 56 centièmes.

     Coquille plus longue que large ; sa hauteur étant presque la moitié de la longueur, ayant son plus grand diamètre vers les deux cinquièmes antérieurs ; dès lors ovale, élargie en avant, rétrécie et un peu acuminée en arrière, fortement échancrée en avant par le sillon ambulacraire impair. Dessus bombé formant une courbe régulière d'avant en arrière, la partie la plus convexe correspondant au sommet ambulacraire, arrondie quoique un peu anguleuse au pourtour. Dessous presque plan, à peine un peu convexe sur la région médiane postérieure, assez creusée en avant transversalement sur les côtés de la bouche, et par la continuation du sillon ambulacraire. Sillon ambulacraire impair assez profondément creusé en avant, près du bord, mais s'effaçant à peu de distance de ce bord, sans se prolonger jusqu'au sommet. Bouche ovale transversalement, un peu tronquée en arrière, placée dans un enfoncement à plus du quart antérieur de la longueur. Anus oval longitudinalement acuminé en haut, obtus en bas, placé sous une légère saillie supérieure, à une assez grande distance du dessous, à la partie supérieure d'une aire anale, comprimée, triangulaire, un peu creusée, qui se continue en s'élargissant jusqu'au bord inférieur. Ambulacre impair, visible seulement près du sommet. Ambulacres pairs un peu flexueux près du sommet, surtout les antérieurs. Les zones porifères sont inégales, les postérieures plus larges que les autres. Pores en larmes, de mêmes formes aux deux côtés de chaque zone, seulement chaque pore d'une paire est oblique dans un sens opposé à l'autre : l'un dirigé vers le bord antérieur, l'autre vers le bord postérieur. Tubercules de deux sortes : les uns très-gros, disposés presque par rayons sur les aires interambulacraires principalement ; les autres, le tiers des premiers, et espacés comme d'ordinaire. Les granules qui les séparent, très-nombreux, disposés presque sur des lignes transverses.

Rapports et différences. Voisine, par sa forme générale, de l'H. suborbicularis, avec lequel celle-ci a souvent été confondue, elle s'en distingue cependant très-nettement par beaucoup de caractères : d'abord par une moins grande dépression, par ses bords plus anguleux, par ses tubercules inégaux de deux grandeurs, par son sillon ambulacraire moins profond et moins prolongé, et enfin par le dessous presque plan, sans cette saillie remarquable de la région médiane postérieure qui donne la plus grande hauteur en arrière du sommet ambulacraire chez le H. soborbicularis.    

 

     Histoire. Peu d'espèces ont offert plus de méprises que celle-ci. Redevable à l'obligeance de M. Valenciennes, de pouvoir étudier les types de Lamarck déposés au Muséum d'histoire naturelle de Paris, nous avons reconnu le type mal conservé de cette espèce dans l'Ananchytes carinata de cet auteur, cité en 1815 dans ses Animaux sans vertèbres. Mais Lamarck y a apporté à tort la synonymie du Spatangus carinatus de Leske, qui est un Collyrites, et cela, aucun auteur ne remontant à la source, devait plus tard devenir une source d'erreurs. En effet, les compilaturs, tels que MM. Deslongchamps et autres, répètèrent les mêmes synonymies et les mêmes erreurs. Pour Goldfuss, en 1829, il se basa sur cette synonymie de Lamarck, et appela Spatangus carinatus un Collyrites, tandis qu'un échantillon parfaitement conservé de notre espèce fut figuré par lui sous le nom de Spatangus nodulosus. Son dessin montre parfaitement les tuberules inégaux, et son texte indique comme localité notre étage cénomanien. En 1836, M. Dubois décrivit l'espèce qui nous occupe et la figura sous le nom d'Holaster Sandoz. La même année, M. Agassiz adoptait ce même nom, tandis que l'excellente figure donnée par Goldfuss était rapportée par lui à l'H. suborbicularis, espèce toute différente. Il donnait de plus, sous le nom de H. nodulosus (déjà employé par Goldfuss et appartenant à une autre espèce), le jeune de notre Cardiaster anachytis (n°2131). De l'Ananchytis carinatus de Lamarck, comme Goldfuss, il le rapportait à un de ses Dysaster. M. Des Moulins a cité aussi le Spatangus nodulosus comme espèce, en y ajoutant la fausse synonymie de M. Agassiz, en mêlant l'espèce qui nous occupe au Cardiaster ananchytis, voy. notre n°2131, tandis qu'à tort de l'Ananchytes carinata de Lamarck, comme M. Goldfuss, comme M. Agassiz, et ensuite tous les autres qui l'ont suivi, il le porte à son genre Collyrites (Dysaster, Agassiz).

     En 1847, dans le Catalogue raisonné de MM. Agassiz et Desor, nous trouvons l'H. carinatus cité à la fin comme synonymie de l'Ananchytes carinata de Lamarck, tandis qu'ils y placent comme espèce l'H. nodulosus, qui n'est pas celui de Goldfuss, mais bien notre Cardiaster ananchytis, en indiquant beaucoup de fausses localités. Par le fait, l'H.carinatus de M. Agassiz n'est plus celui de Lamarck, ou du moins n'en forme qu'une petite partie. quant au Nodulosus de Goldfuss, qui est bien cette espèce, ils le mettent comme synonyme de l'H. suborbicularis (voy. n°2116), qui, comme nous l'avons reconnu, en diffère complètement. Ils citent encore la même espèce sous le nom de H. Sandoz lorsqu'elle n'est pas déformée, sous celui de H. nasutus (1), lorsqu'elle a subi une pression latérale, comme nous avons pu nous en assurer par des échantillons de notre collection et de celles de MM. Albin Gras et Cailliaud, déterminés par cet auteur. Nous avons également reconnu par cet examen des types déterminés par MM. Agasiz et Desor, qu'en effet presque tous les H. suborbicularis des diverses collections et les modèles M8, P87, P100, P75, donnés comme Suborbicularis, dépendent de l'espèce que nous décrivons ici, et non du véritable type du Suborbicularis figuré en 1822 par M. Brongniart. Pour nous, le nom de Carinatus étant le plus ancien, nous le restituons à l'espèce, en la plaçant dans le genre Holaster, où elle doit rester.

     Localités certaines. Elle est caractéristique, s'il en fut jamais, de notre 20e étage cénomanien. Nous l'avons, en effet, dans le bassin anglo-pariien, de Saint-Florentin, de Seigneley, de Toucy (Yonne), par MM. Ricordeau, Cotteau et Salomon ; de Villers (Calvados) ; de Gacé (Orne) ; de Sancerre (Cher) ; de Grez (Sarthe) ; de Saint-Maur, près de Saumur (Maine-et-Loire), M. d'Archiac ; de Rouen, dans la couche remaniée de Sainte-Catherine, du cap La Hève, près du Havre (Seine-Inférieure) ; de Vierson (Loiret), par nous. Dans le bassin pyrénéen de l'Ile d'Aix ; de Belair, près de Rochefort (Charente-Inférieure), M. d'Archiac. Dans le bassin méditerranéen, du ravin de la Fauge, près de Villard-de-Lans (Isère) par MM. Albin Gras et Berthelot ; de Bedouin, au pied du Ventoux (Vaucluse) ; de la Malle (Var), par M. Koechlin. Elle se trouve encore en Westphalie, à Essen-sur-le-Rhur ; en Angleterre, à Lyme-Regis, à Warminster ; à la Palarea, près de Nice, par M. Cailliaud.

 

(1) M. Albin Gras a le premier pensé à la réunion, en une seule espèce, des H. Sandoz, marginalis et nasulus.

Planche 818, d'après Cotteau, Paléontologie française, terrains crétacés

   
figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in Lambert, 1893, Etudes morphologiques sur le plastron des Spatangides, p.72

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01045

spécimen MNHN.F.J01045

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 72 text-fig. 13

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01046

spécimen MNHN.F.J01046

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 72 text-fig. 14

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1894, Etude comparative sur la répartition des échinides crétacés dans l'Yonne et dans l'Est du Bassin de Paris, p.60

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01061

spécimen MNHN.F.J01061

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

lAMBERT, p. 60 text-fig. 10

 

 

 

Holaster nodulosus (Goldfuss,1829) - Cénomanien inférieur, Seine Maritime, 36 mm

 
 

 
 

Holaster senonensis (d'Orbigny,1853)

 
 

description de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrains crétacés, texte, tome VI, p.118

 

N° 2124. Holaster senonensis, d'Orb., 1853.

Pl.822.

     Holaster pilula (pars), Agassiz et Desor, 1847. Cat. raisonné, p.135. Modèles, Q4.

     Ananchytes (Holaster) pilula (pars), Forbes, 1852. Mém. géol., Survey, déc.4, pl.8, fig.1-16 (Echin., fig.5,9).

     Dimensions. Longueur, 19 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 85 centièmes ; hauteur, 70 centièmes.

     Coquille Cordiforme, bombée, un peu tronquée en avant, acuminée en arrière, plus longue que large, dont la hauteur est des 70 centièmes de la longueur et dont le grand diamètre transversal est aux deux sixièmes antérieurs. Desus bombé, arrondi et en pente déclive en avant et en arrière, et formant une courbe non interrompue au milieu, où le sommet ambulacraire est à la partie la plus élevée, placé à égale distance des extrémités. Le pourtour très-marqué par un angle obtus tout à fait à la base. Dessous plan partout, avec une légère dépression de chaque côté de la région médiane postérieure, à peine plus élevé que le reste. Sillon ambulacraire impair presque nul, à peine indiqué près de la bouche. Bouche ovale transversalement, placée à un peu moins du cinquième antérieur de la longueur. Anus oval, comprimé, placé au-dessous d'une saillie rostrale, mais sans aire anale. Ambulacres peu distincts, formés de pores ronds, obliques et très-espacés les uns des autres, ce qui rend les zones indistinctes. Les plaques sont larges, non concaves, l'appareil oviductal, très-allongé et étroit, les plaques génitales très-éloignées les unes des autres. Tubercules peu élevé, peu visibles. Point d'apparence de fasciole.

     Rapports et différences. Cette espèce a été confondue avec le Cardiaster pilula par MM. Agassiz et Forbes ; nous avons reconnu qu'elle en diffère, non-seulement comme espèce, mais encore comme genre. Nous n'avons pas, en effet, pu retrouver de fasciole dans celle-ci, tandis qu'elle est très-marquée dans l'autre ; elle s'en distingue encore par beaucoup d'autres caractères de moindre valeur : par son ensemble acuminé en arrière, par moins de hauteur, par son grand diamètre transversal plus antérieur, par son aire anale plus courte, moins haute, par le dessous plan au lieu d'être bombé, par le pourtour plus anguleux, par la bouche plus ovale, par l'anus placé plus bas et par ses plaques non concaves. La distance des pores ambulacraires l'éloigne de l'H. planus, avec lequel elle a des rapports de forme.

 

     Histoire. M. Agassiz l'a déterminée sous le nom d'Holaster pilula dans notre collection, n'ayant pas vu le fasciole du véritable pilula de Lamarck, et n'ayant peut-être pas remarqué le dessous plat de celui-ci quand celui de l'autre est convexe, comme l'a indiqué Lamarck positivement. M. Forbes,dans sont excellent travail sur les oursins, a aussi figuré comme pilula l'espèce qui nous occupe ; aussi la classe-t-il dans le genre Holaster et non dans son genre Cardiaster, où le véritable pilula doit être placé.

     Localité. Elle est spéciale au 22e étage sénonien ou craie blanche. Nous l'avons recueillie aux environs de Sens (Yonne). M. Forbes l'indique dans le même étage dans le Kent et le Sussex, en Angleterre.

     Explication des figures. Pl.822, fig.1, grandeur naturelle ; fig.2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, vue en dessous ; fig.4, la même, de profil, dans le sens longitudinal ; fig.5, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.6, le même, du côté de l'anus ; fig.7, appareil oviductal, grossi ; fig.8, anus avec les pores ambulacraires qui l'entourent ; fig.9, petites plaques qui tapissent l'ouverture anale ; fig.10, plaques grossies ; a, plaques ambulacraires ; b, plaques interambulacraires ; fig.11, moule intérieur. De notre collection.

    

 

Planche 822, d'après Cotteau, Paléontologie française, terrains crétacés

   
 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1853, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.118
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b16844

spécimen MNHN.F.B16844

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 118 pl. 822 fig. 1 à 11

 

 

 
 

Holaster senonensis (d'Orbigny,1853) - Campanien supérieur, Hauts de Seine, 23 mm

 
 
 

 
 

Holaster similis (Lambert,1922)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1922
Echinides de la province de Santander, p.11
 

Holaster similis Lambert.

    Holaster de petite taille, mesurant 24 millim. de longueur sur 20 de largeur et 12 de hauteur, rappelant tout à fait la forme et la physionomie du H. nodulosus Goldfuss (Spatangus) type du genre, mais un peu plus allongé, avec bords plus arrondis en avant, sillon un peu plus creusé en dessous, apex un peu plus excentrique en avant, pores un peu moins inégaux dans la même branche des ambulacres, mais plus inégaux entre les deux branches du même ambulacre. Ces différences sont faibles et la plus importante réside dans l'absence de tubercules scrobiculés à la face supérieure.

     Localité. L'unique individu du H. similis a été recueilli dans le Campanien de Roiz. Il a fait l'objet d'une correspondance avec M. Mengaud, qui affirme sa provenance et l'absence de tout Cénomanien dans la tranchée de Royz. Le Cénomanien le plus proche est à 700m. de là et avec un faciès de couleur ocre très différent. La gangue de notre Holaster est bien celle du grès dur, gris, à Pyrines, du Campanien.

 

     La récurrence dans le Campanien de roiz de deux formes cénomaniennes, à peine différentes de ce qu'elles furent à cette dernière époque est un fait singulier, très intéressant à constater.

Planche II (extrait)

   
 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1922, Echinides fossiles de la province de Santander, p.11
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01666

spécimen MNHN.F.J01666

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 11 pl. 2 fig. 7 et 8

 

 

 
 

Holaster similis (Lambert,1922) - Cénomanien, Somolinos, Guadalajara, Espagne, 21 mm

 
 
 

 
 

Holaster simplex Shumard,1853

 
 

description de l'espèce par Cooke

Some Cretaceous Echinoids from the Americas, 1954, p.107

 

Holaster simplex Shumard

Plate 24, figures 6-8

   

      Horizontal outline ovate, slightly emarginate in front ; upper surface strongly convex, with nearly vertical sides and a shallow furrow in the anterior slope ; lower surface nearly flat, ranging from slightly convex to slightly concave ; margin acutely rounded ; somewhat rostrate behind. Apical system slightly posterior, elongated. Anterior poriferous zones straight, slightly diverging, space between the pore pairs increasing distally ; outer pores punctate ; inner pores very slightly elongated, oblique. Anterior paired ambulacra curved forward ; poriferous zones diverging, anterior zone the narrower ; pores transversely elongated ; posterior pores of posterior zone the longer. Anterio poriferous zones of posterior ambulacra nearly straight, diverging at an angle of 90° ; posterior zones concave laterally ; pores like those of the anterior paired ambulacra. Peristome transversely oval ; at the anterior fifth. Periproct terminal, well up on a depressed area, longer than wide, partly visible from below. Primary tubercles perforated, crenulated ; widely scattered on upper surface ; more abundant on lower surface but nearly confined to the interambulacral areas.

     Length of figured specimen 45 mm ; width 39 mm ; height 28.5 mm. Other specimens range from 23 mm to 72 mm in length.

     Occurence. - Oklahoma : Fort Washita, Bryan County (type, fide Shumard). Bluff on small branch at road crossing one-third mile northeast of Missouri-Kansas-Texas Railroad Co. bridge 5 1/3 miles north of Denison, Tex., in Bryan County, from lower 18 feet of section (USGS 9690, L. W. Stephenson, figured specimen).

 

     Texas : Many localities, listed by Cooke (1946, p. 234).

     Mexico : Sierra de Santa Ana, Coahuila (J 56-58, 68 ; K 65, 70, 134, fide Jones).

     Geologic horizon. - Lower Cretaceous, Washita group, of late Albian age. Abundant in the Fort Worth and Weno. Members 2 and 3 of the Indidura formation in Mexico.

     Figured specimen. - USNM 103884, from USGS 9690.

     Remarks. - Young individuals of this species resemble Cragin's figure of Holaster nanus, which is therefore put in the synonymy. Slightly larger specimens were identified by Lambert as Holaster nodulosus (Goldfuss), which appears to be a junior synonym of Holaster laevis (Brongniart) (Cooke, 1946, p. 235). Comparison of this European species with Holaster simplex shows that H. simplex is proportionately longer, broader posteriorly, and attained a much larger size.   

Planche 24, d'après Cooke (extrait)

   
 
 

Holaster simplex Shumard,1853 -  Duck Creek Fm, Grayson Cty, Texas, USA, 63 mm

 
 
 

 
 

Holaster suborbicularis (Grateloup,1836)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Gratelooup, 1836

Mémoire de géo-zoologie sur les oursins fossiles (échinides) qui se rencontrent dans les terrains calcaires des environs de Dax (département des Landes), p.(175)

 
9. Spatangue suborbiculaire, Spat. suborbicularis.

     Al. Brong. et Cuv. Géol. pl. 5, f. 5. A. C. - Golfd. n.°3. p. 148. t. 45. f. 5.

     Non Spat. suborbicularis. Munster apud Goldf. n° 15. Sp. fornicato-depressiusculus, subcarinatus, poticè retuso-truncatus ; ambitu obcordato-ovato ; ambulacris obsoletis, divaricatis.

     Subcordiforme, ovale, convexe, caréné, tronqué en arrière. Les pores ambulacraires disjoints sur le devant, et réunis dans les ambulacres postérieurs.

     Hauteur : 8 à 9 lignes.

     Grand diamètre : 15 à 16 lignes.

     Loc. Les falaises de craie Tufau de Bayonne, de Biarritz. C.- Environs de dives (Defr.) ; de Paris. Craie de Maëstricht. (Goldf.).

 

description de l'espèce par d'Orbigny

Paléontologie française, terrains crétacés, oursins irréguliers, tome VI, p.93

 

N° 2115. Holaster suborbicularis, Agassiz, 1836.

Pl. 814, fig. 6-7. - Pl. 815.

 

     Dimensions. Longueur totale, 60 man). Par rapport à la longueur : largeur, 93 centièmes , hauteur ; 54 centièmes.

     Coquille ovale , cordiforme , très-déprimée, plus longue que large, dont la hauteur est (les 54 centièmes de la longueur, élargie et fortement échancrée en avant, peu rétrécie et tronquée en arrière. Dessus arrondi en avant, et de là formant une courbe peu convexe, mais régulière, jusqu'à l'anus, puis tronqué et évidé pour l'aire anale. Le sommet ambulacraire est un peu en arrière des 3 cinquièmes antérieurs, tandis que la plus grande épaisseur est au tiers postérieur. Le pourtour est très-convexe, arrondi , presque inférieur eu avant, niais an milieu de la hauteur en arrière, par suite de la forte saillie inférieure. Dessous très excave en avant et do chaque côté de la bouche, très-convexe aux côtés antérieurs, et surtout à la partie médiane postérieure, relevée en toit caréné, et où se remarquent 4 protubérances alternes. Sillon ambulacraire impair, large, très-creusé près de la bouche, et se continuant sans interruption jusqu'au sommet ambulacraire, circonscrit de chaque côté par une saillie du test. Bouche transversale, arrondie en avant, tronquée eu arrière, placée dans une grande dépression, au tiers antérieur de la longueur. Anus oval , longitudinalement acuminé aux deux extrémités , placé à la partie supérieure d'une aire anale , creusée et oblongue, très-prononcée. Ambulacres, visibles seulement près du sommet, et s'effaçant ensuite. Ambulacre impair, à zones très écartées, peu visibles, formées de pores très-petits , séparés par un tubercule. Ambulacres pairs, droits, formés de zones inégales, une plus grande en arrière, une plus étroite en avant, tontes deux formées de pores divergents, transverses, ayant la forme d'une larme. Les deux rangées sont égales à la zone antérieure, très -inégales à la zone postérieure, où les plus grands pores sont en arrière. Tubercules petits, égaux, espacés également partout; on remarque seulement de chaque côté de l'ambulacre impair une série de plus gros. Les granules sont très-petits et espacés.

     Rapports et différences. Cette espèce, confondue le plus souvent, par les auteurs, avec l'H. carinatus, s'en distingue nettement, de toutes les manières. D'abord par sa forme tronquée en arrière , par sa plus grande épaisseur au tiers postérieur, au lieu d'être au sommet ambulacraire, par la convexité de son pourtour, très-arrondi et non à la base, aux régions postérieures, où elles sont, au contraire, presque à la moitié de la hauteur; par son dessous largement creusé en avant et autour de la bouche , et très-convexe sur les côtés antérieurs, très-convexe, et en toit, saillant au milieu en arrière; par son sillon ambulacraire impair prolongé jusqu'au sommet, par sa bouche plus en arrière , par son aire anale plus oblongue, par ses ambulacres droits, par les pores de la zone porifère postérieure des ambulacres pairs, très-inégaux en grosseur et en longueur, enfin par les tubercules égaux , et non de deux sortes. Il est impossible du reste, quand on a vu ces deux espèces comparativement, de pouvoir les confondre.

     Histoire. Parfaitement figurée par M. Brongniart en 1522. Cette espèce a été méconnue par beaucoup d'auteurs. Le comte Munster, dans Goldfuss, donne en effet, sous le même nom, le jeune du Cardiaster Ananchytis, qui ne lui ressemble pas du tout. D'un autre côté, M. Agassiz, dans ses Echinides suisses, tout en citant comme type l'espèce de M. Brongniart, figure, sous le nom de l'H. suborbicularis, un exemplaire de l'H. laevis. Dans ce même ouvrage , il donne aussi, comme synonyme l'Ananchytis carinata de Lamarck, qu'il place encore comme synonyme du Dysaster carinatus, p. 4. Dans son

 

Catalogue raisonné en 1847, publié avec M. Desor, M. Agassiz, place l' Ananchytes carinata, comme Holaster et comme espèce distincte. A son H. suborbicularis , il réunit à tort comme synonyme le Spatangus nodulosus de Goldfuss, dont nous venons de signaler les différences, et que nous conservons sous le nom d'H. carinatus; il y place encore le Spatangus planus de Mantel, dont il fait en même temps une espèce bien distincte dans le même Catalogue. Nous nous sommes assuré que les deux dernières espèces sont tout à fait différentes de l'H. suborbicularis, comme on pourra en juger par nos descriptions et nos figures. 11 résulte de ce qui pré­cède que le type du Suborbicularis de Brongniart doit seul conserver ce nom, et que c'est une espèce parfaitement distincte et bien caractérisée. M. Forbes (Geological Survey). Déc. 4, regarde l'H. suborbicularis comme un Cardiaster ; mais nous pouvons affirmer qu'il ne parle pas du véritable type, qui est bien un Holaster sans aucun doute , et non un Cardiaster. Il parait confondre, comme M. Agassiz, plusieurs espèces sous ce nom.

     Localité. Cette espèce est spéciale et bien caractéristique de noire 20e étage cénomanien. Nous l'avons recueillie dans la craie chloritée de Villers-sur -Mer et de Honfleur (Calva-(105) ; dans la craie chloritée du cap la Ilève, près du Havre (Seine-Inférieure), et dans les grès jaunes du même âge, a l'île d'Aix (Charente-Inférieure). M. Raulin l'a rencontrée dans les grès Grand-Pré (Ardennes).

     Explication des figures. PI. 814, fig. 6, profil transversal de grandeur naturelle, vu du côté de la bouche; fig. 7 , le même, vu do côté de l'anus. Pl. 815, fig. 1, coquille vue en dessus (les ambulacres pairs sont trop prolongés , ainsi que dans la fig. 3); fig. 2 , la même, vue en dessous; fig. 3, la même, vue de profil dans le sens longitudinal; fig. 4 , une partie grossie des ambulacres pairs postérieurs presque égaux ; fig. 5 , quelques plaques grossies pour montrer la position des tubercules et des granules. De notre collection.

Planches 814 & 815 (extrait)

 
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, 1908, Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides. Annales de Paléontologie, t. 3  p.162
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62243

spécimen MNHN.F.R62243

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cottreau, p. 162 pl. 3 fig. 5

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1853, Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.93
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62497

spécimen MNHN.F.R62497

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 93 pl. 814 fig. 6 et 7 pl. 815 fig. 1 à 5

 

 

 
 

Holaster suborbicularis (Grateloup,1836) -  Cénomanien supérieur, Commequiers, Vendée, 25 mm

 
 
 

 
 

Holaster toucasi Coquand,1862

 
 

diagnose originale de l'espèce par Coquand, 1862

Géologie et paléontologie de la région Sud de la province de constantine, p.326

 

286. — Holaster Toucasi H. COQ., Pl. XXXV, fig. 16 et 17.

     Longueur : 60 mill. ; largeur : 56 mill.; hauteur : 34 mill.

     Coquille un peu plus longue que large, subovale, déprimée, élargie et très peu échancrée en avant, rétrécie et acuminée en arrière, dont la hauteur est un peu plus grande que la moitié de la longueur, et dont le plus grand diamètre transversal est un peu en avant de la moitié. Dessus moyennement convexe, arrondi en avant, de là en pente déclive jusqu'au sommet placé un peu en avant de la moitié : de ce point une pente douce règne jusqu'à l'aire anale qui est échancrée et coupée en partie rentrante. La convexité du pourtour est arrondie et placée près de la base. Dessous peu convexe. Sillon ambulacraire impair à peine distinct et à peine indiqué vers le pourtour où l'on observe une légère échancrure. Anus longitudinal, ovale, placé immédiatement au-dessus du bord. Ambulacres visibles dans tout leur développement : ambulacre impair formé de pores très-petits, disposés obliquement par paires ; ambulacres pairs composés de zones presque égales formées de pores égaux, allongés, légèrement obliques en sens inverse ; les ambulacres antérieurs sont inclinés vers le bas, tandis que les postérieurs sont presque droits. La surface du test est couverte de tubercules espacés, rares, petits et égaux.

 

     Cette espèce, par la disposition de ses ambulacres, rappelle l'H. latissimus, Agas., mais elle est plus ovale et s'en sépare nettement par l'absence presque complète du sillon pour l'ambulacre impair.

     Elle diffère aussi de l'H. suborbicularis, Agas., avec lequel elle présente quelque ressemblance sous le rapport des ambulacres pairs, par l'absence de sillon à l'ambulacre impair, par la position inframarginale du périprocte et par le peu de développement de son aréa anale.

     Elle a été recueillie par M. Nicaise, au sud du Djebel-Guessa, à l'O. de Boghar, dans les bancs supérieurs de l'étage rhotomagien.

 

 
 

Holaster toucasi Coquand,1862 -  Cénomanien, Maktar, tunisie, 19,8 mm

 
 
 

 
 

Genre Cibaster  Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides vivants & fossiles, p.48

Espèce type  Cardiaster bourgeoisanus d'Orbigny,1853 p.129 (par désignation subséquente de Lambert,1892, p.96)

Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.129

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Cénomanien - Maastrichtien

Syn. 

  • Messaoudia Lambert, 1917, p.4, espèce type : Holaster pyriformis Peron & Gauthier,1878 (non Desor, 1858).

 

 
 

diagnose originale du genre par Pomel

Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1883, p.48

 

     Cibaster Pom. Ovoïde oblong, un peu cordiforme ; aprex plus ou moins excentrique en avant. Ambulacre antérieur dans un sillon manifeste qui émargine le bord antérieur et se prolonge vers le péristome ; les autres à fleur, tous formés de paires obliques de petits pores ronds, situés près du bord inférieur des assules. Péristome elliptique, transversal au 1/4 antérieur ; périprocte ovale au haut de la face postérieure tronquée et un peu déprimée ; un fasciole marginal. Espèces crétacées : C. Bourgeoisanus (D'Orb. sub Cardiaster) et C. minor (Cott. sub Cartiaster) sont typiques. C. cordatus (Dubois sub Holaster), du néocomien, et indicus (Forb. sub. Hol.), paraissent dépourvus de fasciole.

 

Planche 825, d'après Cotteau, Paléontologie française, terrains crétacés

     
 

 

 

 

 
 

Cibaster leymeriei (Cotteau,1887)

 
 

description de l'espèce par Cotteau

Echinides des petites Pyrénées et Corbières, 1887, p.661

 

7. Offaster Leymeriei, Cotteau, 1887, Pl. XIX, fig. 14 et 15, et pl. XX, fig. 1-3.

     Espèce de taille assez forte, allongée, ovoïde, arrondie en avant, subacuminée en arrière. Face supérieure uniformément renflée, légèrement carénée dans le région postérieure. Face inférieure presque plane, un peu bombée en arrière. Face postérieure étroite, tronquée, rentrante. Aire ambulacraire impaire moins développée que les autres, sans aucune trace de sillon antérieur, même versl'ambitus. Aires ambulacraires paires très étroites au sommet, s'élargissant en se rapprochant de l'ambitus. Zones porifères formées de pores égaux, disposés par paires obliques, très serrées à la partie supérieure, s'espaçant en descendant vers l'ambitus, s'ouvrant à la base des plaques qui sont très étendues et un peu irrégulières lorsqu'elles se rapprochent de la face inférieure. Plaques interambulacraires à peu près de même largeur que les plaques ambulacraires, mais beaucoup plus hautes. Tubercules petits, crénelés, perforés, épars, augmentant de volume et entourés d'un scrobicule plus profond à la face inférieure. Granulation intermédiaire fine, abondante, homogène. Péristome très excentrique en avant, transverse, à peine labié. Périprocte arrondi, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Appareil apical allongé. - Le fasciole péripétale, s'il existe, n'est pas visible dans les exemplaires que nous avons sous les yeux.

     Hauteur, 20 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 30 millimètres ; diamètre transversal, 25 millimètres.

     Rapports et différences. - Cette espèce, remarquable par sa grande taille, par sa forme ovale, très arrondie en avant, rétrécie, subtronquée et un peu rentrante en arrière, par la structure de ses plaques ambulacraires, moins hautes, mais au moins aussi larges vers l'ambitus que les plaques interambulacraires, par l'absence complète de sillon antérieur, ne saurait être confondue avec aucune autre espèce. Sa taille et sa forme générale rapprochent un peu, au premier aspect, l'Offaster Leymeriei de l'O. corculum

 

(Corculum typicus, Pomel). Mais cette dernière espèce, qui fait partie d'un genre différent, sera toujours reconnaissable à la position toute différente de son périprocte.

     Loc. - Roquefort (Haute-Garonne). Rare. Sénonien sup. Coll. Roussel, musée de Toulouse (Coll. Leymerie), ma collection.

     Explication des figures. - Pl. XIX, fig. 14, O. Leymeriei, vu sur la face postérieure ; fig. 15, face inférieure. - Pl. XX, fig. 1, le même, vu de côté ; fig.  2, face supérieure ; fig. 3, appareil apical grossi.

 

Planches XIX et XX, d'après Cotteau Echinides des petites Pyrénées et Corbières

     
 
 
 

Cibaster leymeriei (Cotteau,1887) - maastrichtien, haute garonne, 29mm

 
 
 

 
 

Cibaster minor (Cotteau,1860)

 
 

description de l'espèce par Cotteau

Echinides du département dela sarthe, 1855-69, p.311

 

N°32. CARDIASTER MINOR, Cotteau, 1860.

Pl. LII, fig.1-4.

     Hauteur, 13 millimètres 1/2 ; diamètre transversal, 18 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 20 millimètres.

     Espèce de petite taille, un plus longue que large, rétrécie en avant et en arrière, ayant son plus grand diamètre transversal à peu près au milieu de sa longueur ; face supérieure renflée, subverticale et arrondie dans la région antérieure, déclive sur les côtés, très-légèrement convexe en dessus et subcarénée dans le sens du diamètre antéro-postérieur ; face postérieure étroite, aplatie, tronquée verticalement ; face inférieure subanguleuse à l'ambitus, presque plane, cependant un peu renflée dans l'interambulacre impair et fortement déprimée autour de la bouche. Sommet très-excentrique en avant. Sillon antérieur apparent depuis le sommet jusqu'à la bouche, renflé sur les bords, étroit à sa partie supérieure, large et profond vers l'ambitus qu'il échancre très-sensiblement. Ambulacres espacés, à peine visibles sans le secours de la loupe. Ambulacre impair étroit au sommet, formé de pores circulaires, très-petits, disposés obliquement et séparés par un renflement granuliforme. Ambulacres pairs plus étroits encore et moins apparents ; zones porifères de largeur égale, composées de pores circulaires, excessivement petits, égaux entre eux et s'espaçant, comme dans l'ambulacre impair au fur et à mesure qu'ils se rapprochent de l'ambitus. Tubercules crénelés et perforés, médiocrement développés et à peine scrobiculés à la face supérieure, beaucoup plus gros et entourés d'un scrobicule plus apparent sur les bords du sillon antérieur, et à la face inférieure dans la région infra-marginale ; deux rangées distinctes et régulières de tubercules occupent, depuis le sommet jusqu'à la bouche, le milieu de l'ambulacre impair. Granules intermédiaires abondants, fins, serrés, homogènes. Appareil apicial étroit, très-allongé, granuleux, remarquable par le développement des plaques ocellaires latéro-antérieures. Anus ovale, s'ouvrant à la face postérieure au sommet d'une aréa subtrianbulaire et vaguement noduleuse sur les bords. Péristome excentrique en avant, déprimé, transversalement allongé. Fasciole marginal subsinueux, placé à la partie convexe de l'ambitus, très-visible dans la région antérieure.

     Rapports et différences. - Cette espèce est parfaitement caractérisée par sa petite taille, sa forme ovale, verticalement tronquée en avant et en arrière, et surtout par la structure de ses ambulacres très-étroits et composés de pores égaux et circulaires ; ce dernier caractère la rapproche un peu du Cardiaster Bourgeoisianus qu'on rencontre au même horizon ; cependant elle s'en distingue nettement par sa forme plus ovale, sa face supérieure plus renflée et subcarénée, son sillon antérieur plus prononcé et bordé de gros tubercules, ses pores ambulacraires beaucoup plus petits et à peine visibles.

 

     Les Cardiaster Bourgeoisianus et minor forment parmi les Cardiaster un groupe intéressant que leurs pores simples et circulaires séparent de leurs congénères. La structure de leurs plaques ambulacraires et l'existence s'un sillon antérieur plus ou moins prononcé ne nous permettent pas de réunir ces espèces aux Offaster, et peut-être deviendra-t-il nécessaire d'établir pour elles un genre particulier.

     Loc. - Villedieu. Très-rare.

     Talb. de M. Triger, groupe de l'Ostrea auricularis, ass. n°5.

     Coll. Triger.

     Expl. des fig. - Pl. LII, fig.1, Cardiaster minor, vu de côté, de la coll. de M. Triger. - Fig.2, le même, vu sur la face sup. - Fig. 3, le même, vu sur la face infér. - Fig. 4, appareil apicial et ambulacres grossis.

 

 

Planche LII, fig.1-4, d'après Cotteau Echinides du département de la sarthe

     
   
 
 

Cibaster minor (Cotteau,1860) - campanien inferieur, charente, 16mm

 
 
 

 
 

Cibaster nuciformis (ERNST,1971)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Ernst,1971

Biometrische Untersuchungen über die Ontogenie und Phylogenie der Offaster/Galeola-Stammesreihe (Echin.) aus der nordwesteuropäischen Oberkreide, p.[209]

 

a) Offaster nuciformis n. sp.

Abb. 17a-f ; 18, Fig. 1a-d, 2 a-e

1968 Offaster n. sp. - Ernst, S. 258, Abb. 6

Holotypus : Das in Abb. 17 a-c und 18, Fig. 1 a-d abgebildete  Exemplar

Nr. 1 der Kollektion BRANDES des Instituts für Geologie und Paléontologie Hamburg (Typ.-Kat.-Nr. 122).

Locus typicus : Erztagebau Bülten-Adenstedt bei Peine (N 7).

Stratum typicum : Grenzbereich des unteren gegen das obere Mittel­santon.

Derivatio nominis : Von Sammler BRANDES in einer Etikett-Notiz vorgeschlagener Name. Nux (lat.) = Nuss; nuciformis = nussförmig.

Diagnose: Kleiner, langlich gerundeter, relativ niedriger Offaster mit ziemlich stark gewolbter Coronenbasis. Apikalseite flach gerundet. Firstline nur leicht zur Hinterseite absinkend. Periproct hochliegend. Analwinkel unter 90°.

   

Abb. 17. Offaster nuciformis n. sp.

a—c) Lateral-, Anal- und Ventralansicht des Holotyps.

d—e) Lateral- und Ventralansicht des Exemplars Westgate Nr. 1.

f) Rechtes vorderes Ambulakrum von Exemplar Gr. Bülten Nr. 3.

Material : 4 Exemplare der Kollektion BRANDES (Inst. f. Geol. u. Pal. Hamburg) aus dem aufgelassenen Erztagebau Bülten-Adenstedt (Nr. 1-4). 1 Exemplar

Dimensionen :

   

Beschreibung : Coronen ziemlich klein ; Länge merklich grösser als Breite; Höhe im Vergleich zu den verwandten Arten niedrig. Basis relativ stark gewolbt mit teilweise deutlich vorspringendem Plastron. Flanken und Riinder gut gerundet. Apikalseite rundlich flach. Ambulakral und Inter‑ambulakral-Platten in Nähe des Apex nahezu ebenso hoch wie breit, gegen den Ambitus zu breiter als hoch (Abb. 17 d u. 17 f). Ambulakralporen klein und rund, mit der für Offaster typischen Porenstellung; interne Pore nahe der unteren Plattensutur. Peristom meist schrâg vor dem erhabenen Plastron gelegen. Vor dem Peristom sehr schwache Eindellung; Vorderrand schwach eingebuchtet. Vordere Furche nur angedeutet, etwas ausgeprâgter bei der englischen Form. Periproct rund, hoch auf der abgerundeten Analseite gele­gen. Analseite besonders

 

bei der englischen Form mit spitzem Analwinkel zurückspringend. Fasciole zumeist abgerieben oder korrodiert; bei dem englischen Exemplar nur unterhalb des Periprocts, bei einer Bültener Corona diffus vor dem Peristom erkennbar. Granulierung weniger dicht als bei O. pilula; dadurch Stachelwarzen stârker hervortretend. Granulen kleiner als bei verwandten Formen.

Vergleiche : Von den engen Verwandten O. pomeli und O. pilula unterscheidet sich O. nuciformis vor allem durch seine charakteristische lâng­lich gerundete und relativ niedrige Form sowie die fast immer in spitzem Winkel zurückspringende Hinterseite.

Vorkommen : Organogene Triimmerkalk-Fazies von Gr. Biilten und Schreibkreide von Kent. Feuerstein-Eluvium von Haldon/Devonshire.

Stratigraphie: Cordiformis/westfalica- bis untere Marsupites­Zone

 

Abb. 18. 0ffaster DESOR 1858
Vergr. 1,1-1,2 X, ausgenommen Fig. 5.

Fig. 1-2.       0ffaster nuciforrnis n. sp.

Fig. 1a—d, Lateral-, Ventral-, Frontal- und Analansicht des Holotyps. Mittleres

Mittelsanton von Gr. Bülten. Mage siehe S. 212.

Fig. 2a—e. Lateral-, Ventral-, Frontal-, Apikal- und Analansicht des Exemplars

Westgate Nr. 1. Basis der Marsupiten-Schichten. Beschreibung und Malle siehe S. 212.

planche 18 (extrait)

   
 
 

Cibaster nuciformis (ERNST,1971) - Santonien, Olazti, Olazagutia, W Pampelune, Navarre, Espagne, 8mm

 
 
 

 
 

Genre Offaster  Desor, 1858

Synopsis des échinides fossiles, p.333

Espèce type  Ananchytes pilula Lamarck,1816 (désignation subséquente de Quenstedt, 1874, Die Echiniden. Petrefaktenkunde Deutschlands, p.606

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Maastrichtien

 

 

diagnose originale du genre par Desor

Synopsis des échinides fossiles, 1858, p.333

 

CXXXe Genre. - OFFASTER Desor nov. gen.

Tab. XXXVIII. fig.1-2.

     Petits oursins très renflés, ovoïdes. Sillon antérieur à peine indiqué. Appareil apicial oblong. Ambulacres larges, peu distincts, composés de pores très petits, égaux et distants. Plaques ambulacraires hautes. Périprocte postérieur. Un fasciole dans la plupart des espèces.

     Toutes les espèces connues proviennent de terrains crétacés supérieurs.

    Nota. Ces petits oursins ontla forme et l'apparance des Ananchytes, à la différence près, que le périprocte, au lieu d'être infra-marginal, est à la face postérieure. Sous ce rapport, ils se rapprochent davantage des Holaster, avec lesquels on les confond généralement. Cependant en réalité, ils en sont peut-être plus éloignés que des Ananchytes. Ils diffèrent en effet des Holaster non-seulement par leur forme générale et leur sillon antérieur à peu près nul, mais aussi par leurs ambulacres dont les plaques sont proportionnellement beaucoup plus hautes, puisqu'il n'y a guère que deux plaques ambulacraires pour une plaque interambulacraire. Les pores sont de simples petits trous ronds, et, comme il n'y en a qu'une paire par plaque, il s'en suit qu'ils sont très

 

distans, à raison de la hauteur des plaques. Enfin, M. d'Orbigny a reconnu que plusieurs espèces sont munies d'un fasciole latéral ; e, comme il accorde une valeur peut-être exagérée à ce caractère, il a reporté les espèces ainsi ornées dans le genre Cardiaster, laissant les autres dans le genre Holaster. Nous ne saurions pour notre part souscrire à ce démembrement, et au risque de diminuer l'importance du fasciole, nous préférons réunir dans un genre à part toutes les espèces qui présentent les caractères ci-dessus.

     Notre genre Offaster forme ainsi en quelque sorte le passage des Ananchytes aux Holaster.

Planche XXXVIII, fig.1-2, d'après Desor, Synopsis des échinides fossiles

     
   
     
 

 
 

Offaster pilula (Lamarck,1816)

 

diagnose originale de l'espèce par Lamarck

Animaux sans vertèbres, 1816, tome III, p.27

 
  

11. Ananchite pillule. Ananchytes pillula.

     A. minima, ovato-globosa, subtus convexiuscula ; ano in summo margine.

     Habite... fossile des environs de Beauvais. Mon cabinet

description de l'espèce par Quenstedt

Die Echiniden. Petrefaktenkunde Deutschlands, 1874, p.606

 

     Ananchites pillula tab.85 fig.27 aus des Weissen Kreide von Lüneburg oben an. Lamarck An. sans bertèbr. III pag.27 citirt zawr kein Abbildung, und es ist daher nichet zu verwundern, wenn F.A. Röer (Verst. Nordd. Kreidegeb. 1841 pag.35 tab.6 fig. 18) die Formen aus dem untern Kreidemergel von Ilseburg am Oberharze uneter anderm Namen Ananchites analis beschrieb. Aber Agassiz (Cat. rais. pag.135) scheint ganz Recht zu haben, wenn er beide vereinigte, und zum Holaster stellte. Es fehlt ihm zwar di Furche, den kaum bemerkt man vor dem Mundloche eine flache Ausbuchtung, allein des After rückt an der Hinterseite hoch hinauf, darunter steht eine flache Ausmuldung, darüber ein deutlicher Kiel. Die Fläche hinter dem runden lippenlosen Munde wölbt sich flach hinaus. Uebrigens erinnert der ganze Habitus auffallend an ächte Kreide-Ananchiten, namentlich auch bezüglich der verhältnissmässig grossen Asseln in den Ambulakren, was bis zum Gipfel hin eine geringe Anzahl von Poren bedingt. Den Apex zu entwirren hält zwar schwer, doch folgt schon aus den in einem langen schmalen Trapez gestellten Löchern, dass das vordere Paar von dem hintern durch die Augenplatten, wie beim Ananchites ovatus, vollständig getrennt wird. Trotz aller Ananchiten un Holaster-Aehnlichkeit darf die marginale Fasciole nicht übersehen werden, die zwar schmal, aber am Rande bei hinten seitlich und vorn deutlich hervortritt. Edw. Forbes (Annals nat. hist. 1850 2 ser. VI. 442) gründete darauf sein Geschlecht Cardiaster une d'Orbigny (Paléont. franç. terr. crét. VI. 123) folgte ihm hierin, Desor (Synopsis 1858 p.333) unterschied dagegen von den herzförmigen Spatangenartigen diese elliptisch Ananchitenförmigen als Offaster (offa Klöschen). Ob die Basis convex oder flach sei, darauf legt d'Orbigny ein grosses Gewicht, obwohl beide in einander übergehen, und da Lamarck für seinen pillula einen "subtus convexiuscula" in Anspruch nimmt, so wird von d'Orbigny diesem Cardiaster pillula der flachbasige Holaster Senonensis Paléont. franç. terr. crét. tab.822 aus der Weissen Kreide entgegengesetzt, für welchen Desor Synopsis pag.334 den schon von Deshayes gebrauchten Namen Offaster rostratus bevorzugt. Mein Exemplar tab.85 fig.28 stammt von Meudon bei Paris, allerdings ist daran die Fasciole sehr undeutlich, doch fehlt sie nicht ganz, namentlich spricht sich das Vorhandersein durch ein schwach erhabenes Bändchten aus. Man wird bei solchen kleinlichen Unterscheidungen niemals zu einer festen Grundlage kommen, denn auch das stetige Einschieben neuer Geschlechtsnamen darf man doch nicht zu weit treiben. Beispielweise erinnere ich nur noch au einen dritten Holaster inflatus d'Orbigny terr. crétac. tab.814 fig.1-5 une tab.903 aus

 

 dem Gault vom Senegal und Cap Vert in Africa. Die kleinen Formen behalten mit genanntem pillula noch viele Aehnlichkeit, Desor stellte sie daher zu seinem neuereirten Offaster, allein da der Apex nicht "allongé" sondern "compact" ist, une vorne jede Spur einer Furche fehlt, so hat man schon wieder Lust, ihn zu trennen, so dass aus drei so ähnlichen Species gleich drei Geschlechter erwachsen würden.

 

 

Planche 85, fig.27, d'après Quenstedt, Petrefaktenkunde deutschlands

     
 

 
     

Planche 824, d'après Cotteau, Paléontologie française, terrains crétacés

   
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1890, Note sur quelques échinides de l'Yonne, p.12
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01434

spécimen MNHN.F.J01434

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Gauthier, p. 12 pl. 1 fig. 11

 

 

 
figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in Cotteau, 1878, Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne, p.243
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01539

spécimen MNHN.F.J01539

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, p. 243 pl. 81 fig. 8 à 11

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01540

spécimen MNHN.F.J01540

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, p. 243 pl. 82 fig. 1 et 2

 
 

Offaster pilula (Lamarck,1816) - Campanien inférieur, Somme, 15 mm

 
 
   
 

 
 

Genre Pseudholaster  Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.45

Espèce type  Holaster bicarinatus Agassiz in Ag. & Desor,1847 (désignation subséquente de Lambert, 1917)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Valanginien - Campanien

Syn. 

  • Labrotaxis Casey, 1960, p.260, espèce type : Labrotaxis cantianus Casey, 1960.

 
 

diagnose originale du genre par Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.45

 

     Pseudholaster. Ambulacre antérieur simple dans un sillon qui échancre le pourtour, à pores ronds séparés par une verrue. Ambulacres pairs à fleur, à zones porifères formées de pores linéaires transverses, l'antérieure un peu plus étroite dans la paire antérieure. Péristome antérieur labié ; périprocte à la face postérieure au haut d'une aréa supra-marginale. Pas de fasciole. Des craies moyennes : H. Desclozeauxi, Barandei, prestensis, Coquandi, bicarinatus. (Tous Holaster pour les auteurs.

 

 
 

Pseudholaster latissimus (Agassiz in Ag. & Desor,1847)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor,1847
Catalogue raisonné des espèces, des genres et des familles d'échinides, VIII, p.29
 

latissimus Agass. - 28. - Cat. syst. p. 1. - Se distingue par sa forme très élargie en avant.

     Gault du Cap la Hève. - Deshayes, Defrance.

 
description de l'espèce par Cotteau, 1865
Catalogue raisonné des échinides fossiles du département de l'Aube, p.37
 

N°11. Holaster latissimus, Agassiz, 1840.

     Holaster latissimus, d'Orb., Paléont. franc., terr. crét., t. VI, p. 92, pl. 837 et 838, 1853. - Id., Leymerie et raulin, Stat. géol. et minéral. de dép. de l'Yonne, p. 623, 1858. - Id., Cotteau, Etudes sur les Ech. foss. du dép. de l'Yonne, t. II, p. 189, pl. LXVI, fig. 5-9, 1863.

     L'Holaster latissimus, l'une des plus belles espèces du genre Holaster, sera toujours facilement reconnaissable à sa grande taille, à son ensemble très-large, dilaté, subcordiforme, à sa face supérieure médiocrement renflée, à sa face postérieure étroite et rentrante, à son sillon antérieur échancrant profondément l'ambitus, à son péristome fortement déprimé.

     Localité. - Environs d'Ervy. Très-rare. Etage albien.

     Ecole des mines (coll. Dupin).

 
description de l'espèce par Cotteau, 1853
Paléontologie française, terrains crétacés, t.VI, p.92
 

N° 2114. Holaster latissimus, Agassiz, 1840.

Pl. 837 et 838.

 

     Holaster latissimus, Agassiz, 1840. Cat. syst., p. 2.

     Id., agassiz, 1847. Cat. raisonné, p. 133.

     Id., d'Orb., 1847. Prodrome, 2, p. 177. Etage 20e, n°630.

     Dimensions. Largeur, 68 millim. Par rapport à la largeur : longueur, 94 centièmes ; hauteur, 50 centièmes.

     Coquille cordiforme, plus large que longue, très-déprimée, très-élargie et échancrée en avant, très-rétrécie et presque acuminée en arrière, dont la hauteur est des 50 centièmes de la largeur, et dont le plus grand diamètre transversal est bien en avant de la moitié. Dessus peu convexe, arrondi en avant, de là en pente déclive jusqu'au sommet placé un peu en avant de la moitié ; de ce point une pente douce règne jusqu'à l'aire anale très-échancrée, et coupé en partie rentrante. La convexité du pourtour est arrondie et placée près de la base. Dessous peu convexe, excavé seulement très-près de la bouche ; le reste montre une légère saillie à la partie médiane postérieure, où se remarquent quelques protubérances alternes, et sur les côtés de la région antérieure. Sillon ambulacraire impair, large, profond et prononcé de la bouche au sommet. Bouche transverse, oblongue, placée au quart antérieur. Anus longitudinal, oval, placé loin du bord, au sommet d'une double aréa assez creusée, l'interne oblongue. Ambulacres visibles seulement près du sommet. Ambulacre impair formé de pores très-petits. Ambulacres pairs droits, composés de zones inégales, une plus larges en arrière, toutes deux formées de pores égaux, allongés, obliques en sens inverse. Une ligne de tubercules plus gros que les autres se voit sur les

 

bords du sillon antérieur et en dessous. Les autres tubercules du dessus sont petits et égaux. Les lignes rayonnantes de points de jonction des plaques sont légèrement convexes.

     Rapports et différences. Voisine par sa forme de l'H. amplus, cette espèce s'en distingue nettement par son ensemble cordiforme, élargi en avant, par son pourtour arrondi, par son dessous plus convexe, et par les zones des ambulacres pairs très-inégales en largeur.

     Localité. M. Agassiz l'indique comme du gault du Havre. Nous le possédons de l'étage albien de Segneley, où il a été recueilli par M. Ricordeau. Il se trouve aussi au Havre et à Grand-Pré (Meuse) dans le même étage.

     Explication des figures. Pl. 837, fig. 4, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 5, dessous. - Pl. 838, fig. 1, profil longitudinal ; fig. 2, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 3, le même, vu du côté de l'anus ; fig. 4, zones porifères de l'ambulacre pair antérieur. De notre collection.

planches 837 et 838 (extrait)

 
 
 

Pseudholaster latissimus (Agassiz in Ag. & Desor,1847) - Cénomanien, Guadalajara, Espagne, 32 mm

 
 
 

 
 

Pseudholaster perezi (Sismonda,1843)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Sismonda, 1842
Echinidi fossili del contado di Nizza,p.11
 

HOLASTER PEREZII mihi tab. 1. fig. 1-3.

Holaster ambitu orbiculari-cordato, dorso compresso, basi p1aniuscula; ambulacris superficialibus , rectis , t'ertice antico convergentibus ; poris rotundis baud coniugatis ; sulco antico lato, ad marginem profundo; ano marginali, subrotundo, ore ovato, testa tenui, tuberculis minimis.

     E per l'appiattimento del dorso, e per la figura del perimetro quest'Echinide ha tutta la fisionomia d'un Dysaster; ma i suoi ambulacri son quelli d'un vero Holaster, cioè tutti convergenti in un punto solo, che segna quasi il centro della superficie superiore, superficiali affatto, retti, e formati da pori semplici. Ha l'ano subrotondo, scolpito nella spessezza del margine posteriore, leggerissimamente tagliato perpendico­larmente; bocca ovale , apparentemente un po' labiata, canal anteriore profondo soltanto pel tratto marginale; pareti sottili, tubercoli in rilievo, appena visibili colla lente.

Lunghezza.......................... o, o3o.

Larghezza............ o, o31.

Altezza............. 0, 017.

     Per la forma generale rassomiglia all'H. marginalis AG., da cui per lo distinguono la maggior depressione della superficie superiore, l'assoluta mancanza di carena dorsale, il perimetro pile circolare, la base meno plana, il margine non acuto.

     Abita........ Fossile nel grès-verde di Num marittima.

     Ho distinta questa specie col nome del mio amico Dott. Adolfo PEREZ, onde pubblicamente attestargli la mia riconoscenza pei tanti Echinidi di Nizza, sua patrie, col dono de' quali non poco accrebbe i materiali di questo mio lavoro.

planche 1 (extrait)

   
 
 

Pseudholaster perezi (Sismonda,1843) - Cénomanien, Atienza, Guadalajara, Espagne, 13 mm

 
 
 
 

Pseudholaster perezi (Sismonda,1843) - Cénomanien, Atienza, Guadalajara, Espagne, 11 mm

 
 
 
 

Pseudholaster perezi (Sismonda,1843) - Cénomanien, Atienza, Guadalajara, Espagne, 12 mm

 
 
 

 
 

Pseudholaster prestensis (Desor in Jaccard,1869)

 
 

description de l'espèce par de Loriol, 1873, p.318

Echinologie Helvétique. Description des Echinides des terrains crétacés. Matériaux pour la Paléontologie Suisse

 

HOLASTER PRESTENSIS, Desor.
(Pl. XXVI, fig. 9.)

SYNONYMIE.

Cardiaster prestensis, Desor, 1869, in Jaccard, Descr. géol. du Jura vaudois et neuchàtelois, p. 131 (Ma­tériaux pour la carte géol. de la Suisse, 6me livr.).

DIMENSIONS :

Longueur  ...................................................23 à 52 mill.

Largeur par rapport à la longueur ........................ 1,00

Hauteur    id................................................. 0,50 à 0,53

     Forme suborbiculaire, aussi large que longue, arrondie et profondément échancrée en avant, un peu rétrécie et faiblement tronquée en arrière suivant un plan très-oblique. Face supérieure peu élevée, en forme de toit surbaissé ; tantôt elle est relevée en avant et un peu déclive en arrière, tantôt la ligne de faite est presque horizontale ;.une forte carène marque le milieu de l'aire interambulacraire postérieure impaire; la plus grande hauteur se trouve au sommet ambulacraire. Face inférieure à peu prés plane, excavée autour du péristome ; le renflement du plastron est peu accusé. Pourtour à peine renflé mais plutôt arrondi que tranchant.

     Sommet ambulacraire très-excentrique en avant.

     Ambulacres relativement très-larges et fort apparents, à fleur du test, sauf l'antérieur impair qui se trouve logé dans un sillon large, profond, caréné sur ses bords, échancrant fortement le pourtour et remontant jusqu'au sommet ambulacraire. Zones porifères larges, droites, divergeant fortement à partir du sommet jusqu'au bord. Pores longs, à peu près égaux dans les deux rangées, disposés par paires sur une même ligne droite sans former de circonflexe. Les paires sont rapprochées vers le sommet, plus éloignées vers le pourtour et bien distinctes sur toute la face supérieure; les pores de l'ambulacre impair sont en revanche très-petits et peu apparents.

     Appareil apicial allongé, étroit, semblable à celui des autres espèces d'Holaster. Péristome peu éloigné du bord antérieur, très-enfoncé.

     Périprocte ovale, acuminé en haut, très-ouvert, au sommet de la troncature postérieure; l'area anale est peu sensible, mais le bord postérieur forme au-dessous du périprocte une saillie assez accusée.

     Tubercules petits, très-clairsemés, épars sur toute la surface du test, entourés d'une granulation extrêmement fine et serrée.

     RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. L'Holaster prestensis, dont je connais de nombreux exemplaires, ressemble à l'Hol. suborbicularis è cause de son sillon antérieur très-accusé ; il en diffère cependant par ses larges ambulacres, par sa forme plus orbiculaire, moins rétrécie en arrière, son pourtour moins renflé,

 

sa face inférieure plus creusée autour du péristome, son bord postérieur faisant saillie, sa face postérieure oblique et non. rentrante. Le Cardiaster Benstedis Forbes, que je ne connais que par de courtes diag­noses, ne peut être rapproché de l'Hol. prestensis (car il est dit : subhemisphericus, dorso rotundato) et serait remarquable par l'étroitesse de ses zones poriféres et la petitesse de ses pores. Sous le nom de Cardiasler Caroli-Magni, M. Schlüter a fait connaître une espèce du gault de la Forêt de Tentoburg qui a quelques rapports avec l'Hol. prestensis; ce dernier s'en distingue par sa face antérieure bien moins abrupte, sa face supérieure plus déprimée, son sillon moins profond, son péristome plus éloigné du bord. J'ai eu sous les yeux des exemplaires assez bien conservés pour qu'il fût possible de s'assurer que l'espèce ne possède pas de fasciole, elle doit donc rentrer dans le genre Holaster, malgré son apparence générale qui la rapproche des Cardiaster.

     LOCALITÉS. La Presta (Neuchâtel). — Sainte-Croix (Vaud). — La Perte-du-Rhône (Ain). Étage aptien supérieur.

     COLLECTIONS Pictet, Campiche, P. de Loriol.

Explication des figures.

Pl. XXVI. Fig. 9 a, b, c, d'Holaster prestensis, de Sainte-Croix. Grandeur naturelle. Coll. Campiche.

     NB. Cet individu, quoique bien typique du reste, a la face supérieure plus relevée en arrière que la majorité des exemplaires; c'est par erreur qu'un autre échantillon plus normal, c'est-à-dire plus déclive en arrière, n'a pas été figuré.

Planche XXVI, extrait

   

 

 
 

Pseudholaster prestensis (Desor in Jaccard,1869) - Allepuz, Teruel, 30 mm

 
 
 
 

Pseudholaster prestensis (Desor in Jaccard,1869) - Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 28 mm

 
 
 

 
 

Pseudholaster sequanicus (Bucaille,1883)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Bucaille, 1883
Etude sur les échinides fossiles du département de la Seine-Inférieure, p.23
 

CABDIASTER SEQUANICUS, Bucaille, 1882.

   

     Test largement cordiforme et d'assez grande taille, aussi large que long ; très profondément échancré à l'avant; troncature postérieure de largeur moyenne et presque verticale. Face supérieure élevée, très rapidement déclive en avant ; carène postérieure en forme de toit, un peu arquée et en pente oblique jusqu'au Périprocte. Le point culminant est en avant de l'appareil apicial et à la naissance des bourrelets qui limitent le sillon. La plus grande largeur existe aux deux tiers antérieurs. Face inférieure bombée et marquée de petites protubérances en zig-zag sur le plastron ; profondément évidée en avant du Péristome. Bords arrondis sans être renflés.

     Ambulacres pairs à fleur de test et très divergents; les antérieurs sont seuls arqués à la naissance; ils sont aussi plus longs et plus ouverts que les postérieurs. Pores allongés, sub-larmiformes, plus développés dans les séries externes que dans les internes, disposés par paires plus ou moins distantes l'une de l'autre. Les zones porifères externes ont une largeur à peu prés double des zones internes.

     Ambuacre impair formé de pores ronds, très petits, séparés par un grossier granule et disposés par paires obliques et espacées l'une de l'autre dès le sommet ; il est logé dans un sillon d'abord presque nul, mais qui, à peu de distance du haut, se creuse rapidement et va en s'approfondissant jusqu'au bord, qu'il échancre profondément ; ce sillon est limité par deux bourrelets particulièrement saillants au sommet. Zone interporifère large, très finement granuleuse et pourvue de quelques rares tubercules dans la région de l'ambitus; ces derniers sont moins développés que ceux qui existent le long des bords internes du sillon.

     Tubercules de petite taille, irréguliers, clair semés en dessus ; beaucoup plus serrés et mieux développés au pourtour; plus gros encore, mais toujours écartés, à la face inférieure où ils ne sont réellement nombreux que sur le plastron. Sur la face supérieure, il existe une petite quantité de tubercules plus volumineux que les précédents, mais ceux-ci n'occupent que les bords du sillon antérieur et la ligne de laite de l'interambulacre impair; quelquefois aussi, autour de l'appareil apicial, on observe encore quelques-uns de ces gros tubercules. Granules intertuberculaires à peu près indistincts sur tous les échantillons que je connais ; ils paraissent fins et très serrés.

     Appareil apicial.— Plus long que large, à fleur de test, granuleux et portant quelques rares tubercules relativement gros. Pores génitaux sub-circulaires et bien ouverts.

     Sommet ambulacraire un peu excentrique en avant.

     Péristome.— Petit, éloigné du bord, enfoncé, semi-lunaire.

     Périprocte.— Acuminé, situé aux 417 de la hauteur totale, à l'extrémité d'une Area triangulaire, étroite et un peu évidée.

     Fasciole.— Indistinct.

     Jeune âge et Moules.— Inconnus.

 

      Observations.— Le Cardiaster sequanicus se distingue nettement du Cardiaster bicarinatus. C'est du Cardiaster ananchytis que notre espèce est la plus voisine; elle en diffère cependant par la position beaucoup plus antérieure du point culminant, par la brusque déclivité de l'avant, par la courbure allongée de la carène interambulacraire, par son sillon presque nul au sommet, mais ensuite de plus en plus creusé et anguleux jusqu'au bord, qu'il entame profondément; par le développement moins prononcé et le nombre plus restreint des tubercules qui bordent le sillon antérieur, qui entourent et occupent l'appareil apicial et qui longent le sommet de la carène postérieure ; et, enfin, par la position sensiblement plus élevée du Périprocte.

    Etage Cénomanien supérieur.

     Localités : Rouen, St-Didier-des-Bois (Eure).

  Collections : Le Marchand, Muséum du Havre, Bucaille (8 exemplaires).

     Explication des figures : Pl. 3, Cardiaster sequanicus de grandeur naturelle et de ma collection ; fig. 1, face supérieure; fig. 2, face inférieure ; fig. 3, profil du côté buccal ; fig. 4, profil du côté anal.

Malgré tout le talent de notre dessinateur, il me faut dire que la reproduction du Cardiaster sequanicus est très défectueuse; dans les figures r et 2, l'arrière est trop arrondi et la plus grande largeur trop centrale ; sur les figures et 3, le sillon est trop évasé au-dessus de l'ambitus ; il n'est pas assez nettement limité et le méplat qui existe au sommet de ce sillon n'est pas distinct ; sur toutes les figures, les tubercules sont beaucoup trop nombreux et les gros tubercules signalés le long de la carène postérieure et sur les bords du sillon, ne sont pas représentés.

Planche 3, extrait

   

 

 
 

Pseudholaster sequanicus (Bucaille,1883) - Cénomanien inférieur, Le Havre, Seine Maritime, 49 mm

 
 
 

 
 

Genre Scagliaster  MUNIER-CHALMAS,1891

Etude du Tithonique, du Crétacé et du Tertiaire du Vicentin, p.11

Espèce type  Ananchytes concava (Catullo,1827), par désignation subséquente de Lambert, 1923

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Coniacien - Campanien

Syn. 

  • Holasteropsis Ebert, 1902, p.115, espèce type : Holasteropsis credneriana Ebert, 1902

 
 

diagnose originale du genre par Munier-Chalmas,1891

Etude du Tithonique, du Crétacé et du Tertiaire du Vicentin, p.11

 

Catullo est le premier auteur qui ait décrit assez exactement les principaux fossiles de cet horizon. Depuis cette époque, Desor, Agassiz et la plupart des géologues, sauf M. Pomel, y ont cité des Holaster ; mais les formes qu'ils désignent sous ce nom appartiennent à un nouveau genre voisin des Stegaster Pomel, que je désigne sous le nom de Scagliaster

 

 
 

Scagliaster latissima (Roemer,1840)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Roemer,1840

Die Versteinerungen des nord-deutschen Kreidebegirges, p.35

 

          6. A. (ndlr : Ananchytes) latissima N. - Tab. VI. Fig. 17. (verkleinert)

     Kreisrimd herzförmig, etwas breiter als lang, unten ganz flach, oben halbkugelförmig gewölbt, vorn und unten am Rande wie ein Spatangus ausgerandet, aber ohne alle Rückenfurche; in der Nähe des Randes einzelne kleine Stachelwarzen; Fühlergänge nicht zu sehen; After unten am Rande; Mund ziemlich weit vom Rande entfernt.

     Flammenmergel bei Rothenfelde.

planche VI (extrait)

   
 
 

Scagliaster latissima (Roemer,1840) - Cénomanien, Gronau, Basse-Saxe, allemagne, 109 mm

 
 
 
 

Scagliaster latissima (Roemer,1840) - Cénomanien, Gronau, Basse-Saxe, allemagne, 108 mm