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Holectypus corallinus
d'Orbigny,1850 |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
Française, terrain jurassique, tome IX, échinides irréguliers, p.436 |
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N° 105.
Holectypus corallinus, d'Orbigny,1850.
Pl. CX et CXI
Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement pentagonale; face
supérieure plus ou moins renflée, quelquefoiss sub-conique ; Face
inférieure presque plane, sub-concave au milieu. Sommet ambulacraire
central. Aires ambulacraires étroites au sommet, s'élargissanl un peu
au fur et . menue qu'elles se rapprochent de l'ambitus. Zones
porifères formées de pores petits, presque égaux, un peu obliques à la
face supérieure, beaucoup plus obliques et plus espacés à la face
inférieure, sans jamais se multiplier autour du péristome. Tubercules
petits, écartés, regulièrement disposés à la face supérieure, formant,
vers l'ambitus, quatre à six rangées dans les aires ambulacraires, et
seize à vingt ranges dans les aires interambulacraires ; ces rangées,
toujours très-distinctes, disparaissent au fur et à mesure qu'elles
s'élèvent, et les deux rangées principales, composées de tubercules
plus développés et plus sensiblement scrobicules, atteignent seules le
sommet. Les tubercules présentent en outre, à la face supérieure, vers
l'ambitus et en dessous, dans la région infra-marginale, une
disposition concentrique très-apparente ; ils augmentent, fortement de
volume à la face inférieure, s'entourent d'un scrobicule beaucoup plus
large et s'espacent aux approches du péristome. Granules
intermédiaires abondants, inégaux et épars. Ces granules méritent un
examen tout particulier, car leur disposition est un des caractères
distinctifs de celle espèce à la face supérieure, ils se présentent
sous deux aspects bien tranchés; les uns, beaucoup plus apparents que
les autres et de taille inégale, se groupent autour des tubercules et
se montrent le plus souvent dans la région supérieure des plaques; les
autres, plus fins, plus serrés, plus nombreux, plus homogènes et
visibles seulement à l'aide d'une forte loupe, remplissent l'espace
intermédiaire et paraissent disséminés à. peu prés au hasard. Vers l'arnbitus
et à la face inférieure, dans la région infra-marginale, les granules
forment, autour des scrobicules, ale petits cordons sa-circulaires ou
hexagonaux. Péristome arrondi, marqué d'entailles assez profondes,
s'ouvrant dans une dépression de la face inférieure. Périprocte ovale,
allongé, très-grand, occupant presque tout liespa.ce compris entre le
péristome et Je bord postérieur. Appareil apical étroit,
sub-pentagonal, composé de quatre plaques génitales paires de forme
irrégulière et très distinctement perfores, d'une cinquième plaque
impaire qui ne présente aucune trace de perforation, et de cinq
plaques ocellaires petites, triangulaires et finement, perforées; la
plaque génitale antérieure de droite est remarquable par le
développement du corps madréporiforme, qui est. spongieux, saillant et
occupe le milieu de l'appareil.
Hauteur, 14 millimètres ; diamètre transversal, 30 millimètres ;
diamètre an téro-postérieur, 31 millimètres.
Individu très-conique hauteur, 27 millimètres ; diamètre transversal
et antéro-postérieur, 40 millimètres.
Cette
espèce est assez constante dans sa forme générale qui est médiocrement
renflée et peu élevée, tout, en ayant cependant une tendance à devenir
sub-conique. Dans mon Catalogue raisonné des Échinides fossiles du
département de l'Aube, j'ai réuni à l'H. corallinus un
exemplaire de très‑ grande taille, dont la face supérieure est épaisse
et renflée sur les bords, élevée, conique, sub-acuminée au sonnet.
Malgré sa forme anormale, cet échantillon, qui a été recueilli dans
l'étage kimmeritigien des Riceys et appartient au musée d'hist. nat.
de Troyes, ne me parait pas devoir être séparé de l'espèce qui nous
occupe. Je considère également comme une très-curieuse variété de l'H.
corallinus exemplaire recueilli par M. Deloisy dans les couches
kimméridgiennes de Bar-sur-Aube (Aube); les aires ambulacraires sont
sensiblement costulées, surtout à la face supérieure, au-dessus de
l'ambitus, et lui donnent un aspect pentagonal très-prononcé, mais la
grandeur de son périprocte, la disposition de ses tubercules et, des
granules qui les accompagnent ne permettent pas de le séparer de l'H.
corallinus. Ce renflement extraordinaire des aires ambulacraires
est sans doute le résultat d'une monstruosité accidentelle. Ce n'est
pas sans quelque doute que je persiste à rapporter à l'H.
corallinus, comme je l'ai fait dans mes Études sur les
Échinides de l'Yonne, les moules intérieurs siliceux qu'on
rencontre très-abondants dans les calcaires crailles de Druyes
(Yonne); ils sont, il est vrai, plus renflés, plus circulaires,
quelquefois plus volumineux; cependant les tubercules et les granules
qui se laissent apercevoir sur quelques fragments de test, nous ayant
paru, dans leurs formes et leur disposition, identiques à ceux de l'H.
corallinus, nous croyons devoir maintenir ce rapprochement.
Rapports et différences. L'H. corallinus, par sa
taille, par sa forme générale, par la grandeur de son ouverture anale,
ainsi que par la disposition de ses tubercules, se rapproche beaucoup
de l'H. depressus dont il a été démembré par d'Orbigny, il s'en
distingue cependant d'une manière constante par ses
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tubercules principaux plus
abondants à la face supérieure et disposés en séries longitudinales et
concentriques plus régulières, et surtout par l'arrangement de ses
granules dont la taille est inégale, et qui tantôt sont groupés autour
des tubercules et, tantôt disséminés au hasard, tandis que, chez
depressus, ils sont toujours uniformes, homogènes el, disposés en
séries linéaires assez régulièrement horizontales.
Histoire. - Mentionnée,
en 1850, dans le Prodrome de paléontologie stratigraphique, par
d'Orbigny, cette espèce a été décrite et figurée pour la première fois
dans nos Études sur les Échinides fossiles de 1'Yorme. M. de
Loriol s'est assuré, après un examen comparatif, que le type de l'H.
Meriani, conservé dans le musée de Bâle, n'était en définitive
qu'un exemplaire de l'H.depressus provenant de la grande oolite
des environs de Bàle, et que les échantillons des couches supérieures
de la Suisse que quelques auteurs, par une assimilation erronée,
avaient désignés sous le nom d' H. Meriani, devaient être
réunis à l' H. corallinus, d'Orbigny, avec lequel ils
présentaient une identité parfaite. Déjà dans nos Échinides de
l'Yonne, et plus tard dans notre Catalogue raisonné des
Échinides de l'Aube, nous avions cru devoir considérer les
Holectypus kimméridgiens assez abondants de l'Yonne, de l'Aube et
de la Haute‑Marne, comme appartenant à l'H. corallinus.
Localités.- Laignes
(Côte-d'Or). Rare. Étage argovien. —Druyes,Chatel-Censoir (Yonne).
Assez abondant, Étage corallien inférieur (calcaire à chailles,) —Champliite
(Haute‑Saône); La Rochelle, Pointe-du-Ché (Charentte). Etage
corallien, Le Havre (Seine-Inférieure) ; Gyé-sur-Seine (Haute Marne);
Bar-sur-Aube, les Riceys (Aube); Lain, Chablis, Tonnerre (Yonne).
Assez rare. Étage kimméridgien. —Gray-la-Ville (Haute-Saône). Rare.
Étage portlandien.
Ecole
des mines, Muséum d'hist. nat. de Paris (coll. d'Orbigny), coll. de la
Sorbonne, musée de La Rochelle, coll. Perron de Gray, Babeau, Royer,
ma collection.
Localités autres que la France.—
Develier-dessus (Jura bernois). Terrain à chailles supérieur. —
Wangeri près Olten; Woschnau, Oberbuchsaten (Soleure). Couches de
Baden, étage séquanien. Egerkinden, Hügendorf, Giesberg (Soleure).
Vorbourg (Jura bernois). Étage piérocerien.
Explication des figures.
— Pl. CX, fig. 1, H. corallinus, de l'étage oxfordien sup., de
ma collection, vu de côté ; fig.2, face supérieure ; fig. 3, face
inférieure; fig. 4, appareil apical grossi; fig. 5, plaques
ambulacraires et interambulacraires grossies ; fig. 6, H.
corallinus, de l'étage corallien, de ma collection, vu de côté ;
fig. 7, face supérieure ; fig. 8, face inférieure. -- Pl. CXI, fig, 1,
autre individu de taille plus forte, de la collection d'Orbigny, vu de
côté ; fig. 2,, face supérieure; fig. 3, plaques interaminiliicraires
grossies; fig.. 4, H. corallinus, de l'étage kimméridgien, de
ma collection, vu de côté; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, variété
costale de l'étage kimméridgien de Bar-sur-Aube, de ma collection, vue
de côté; fig. 7, face supérieure ; fig. 8, variété sub-pyramidale de
l'étage kimméridgien des Riceys (Aube), du musée de Troyes, vue de
côté ; fig. 9, face supérieure; fig. 10, H. corallinus, de
l'étage portlandien de Gray (Haute-Saône), de ma collection, vu de
côté ; fig. 11, face supérieure.
Pl. CX et CXI (extraits)
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Holectypus
corallinus d'Orbigny,1850
- Kimmeridgien, Malagoszcz, Pologne, 32 mm |
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Holectypus
depressus
(Leske,1778) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Echinites, famille
des clypéastroides, troisième monographie, des galérites, 1842, p.65 |
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XI.
Discoidea depressa Ag.
Tab. 10, fig.
4-12.
J'envisage cette espèce comme le type des Holectypes ou Discoïdées
jurassiques, car elle résume au plus haut degré tous les caractères
que nous avons assignés à cette sous-division. Sa forme est
subconique, circulaire, généralement un peu rétrécie et tronquée en
arrière. La face inférieure est légèrement concave. L'anus est
pyriforme et très-grand, car il occupe à-peu-près tout l'espace entre
le bord postérieur et l'ouverture buccale. Les tubercules principaux
sont très-apparens jusque près du sommet, comme le montre la fig. 12
qui est destinée à donner une idée de leur distribution à la face
supérieure. Cette figure contient un dessin grossi d'une aire
interambulacraire et d'une aire ambulacraire empruntées à la fig. 6.
On y remarque seize rangées principales de tubercules dans l'aire
interambulacraire, et six dans l'aire ambulacraire. Dans les petits
exemplaires, ces séries sont bien moins nombreuses et, comme elles
augmentent proportionnellement à la taille des individus, nous sommes
autorisés à en conclure que, dans les Holectypes, comme dans les vrais
Echinus, les différentes rangées naissent successivement à mesure que
les plaques coronales s'élargissent. Dans notre espèce, c'est la
quatrième rangée externe (1) qui doit être considérée comme
la rangée primitive. Quant aux tubercules miliaires, ils sont
excessivement nombreux ; mais l'on ne remarque pas en eux cette
disposition régulière si frappante dans les espèces suivantes. Les
tubercules principaux de la face inférieure sont aussi toujours plus
développés que dans les espèces du Jura moyen, telles que les D.
Mandelshohi et punctulata. Je me suis assuré par un examen
minutieux que l'intérieur ne présente aucune de ces carènes ou crêtes
qui eussent pu déterminer des entailles dans le moule.
J'ai trouvé l'appareil génital assez parfait pour pouvoir en faire une
étude détaillée, à l'aide de la loupe. La fig. 4 a représente
cet appareil tel qu'il se voit sur l'exemplaire de fig. 4 : les
plaques génitales sont de forme pentagonale et percées d'un trou
très-apparent, à l'exception de la plaque impaire, qui, quoique plus
grande que les autres, est cependant imperforée. Les plaques
ocellaires, au nombre de cinq, sont insérées entre les plaques
génitales et font cercle avec elles autour du corps madréporiforme,
qui occupe le sommet réel du test. Toutes ces plaques sont garnies de
petites verrues semblables aux tubercules miliaires. On remarque la
même structure dans l'appareil génital du grande exemplaire de fig. 7
; seulement les pores génitaux sont ici moins apparens ; mais l'on
aurait tort d'accorder à cette différence une valeur spécifique
quelconque. Il serait plus naturel, à mon avis, d'y voir l'expression
d'une différence sexuelle.
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Cette espèce se rencontre dans toutes les collections jurassiques
suisses, et peut être envisagée comme l'un des fossiles les plus
caractéristiques de l'oolite inférieure. Elle paraît être également
fréquente dans le calcaire à polypiers de Normandie. M. Agassiz, dans
sa Description des Echinodermes fossiles de la Suisse, a déjà
appelé l'attention des paléontologistes sur cette ubiquité, mais sans
cependant affirmer d'une manière positive leur identité. J'ai pris à
tâche de soumettre de nouveau les exemplaires de ces différentes
localités à un examen comparatif, et je n'ai trouvé aucun caractère
qui fût de nature à justifier une distinction spécifique. La seule
différence que j'ai remarquée, c'est que les exemplaires suisses sont
en général plus petits que ceux de Normandie ; mais les détails du
test, ainsi que la forme générale, les ouvertures buccale et anale
sont les mêmes dans les unes et dans les autres. J'ai représenté une
série d'exemplaires de tous les âges. Les fig. 10 et 11 représentent
un jeune exemplaire recueilli par M. Gressly dans les marnes à
Ostrea acuminata (étage de l'Oolite inférieure) du Liesberg, dans
le Jura bernois ; les fig. 8 et 9, un exemplaire de moyenne taille de
la même localité ; les fig. 4, 5, 6, un bel exemplaire du calcaire à
polypiers de Normandie, et la fig. 7, un autre très-grand individu du
même terrain.
Je n'ai aucun doute sur l'identité spécifique de la plupart des
synonymes mentionnés ci-dessus. La figure de Leske en particulier me
paraît d'autant moins douteuse que l'oursin qu'elle représente
provient de Muttenz, dans le canton de Bâle, d'une localité où ont été
recueillis la plupart des exemplaires du Musée de Bâle.
(*) Nous appelons ici
externes, les rangées les plus éloignées du centre de l'aire
ambulacraire. Anatomiquement parlant, ces mêmes rangées doivent être
envisagées comme internes, puisque tout oursin se compose de
cinq parties, comprenant, chacune, une aire ambulacraire et deux
demi-aires interambulacraires. Voy. ces Monogr. 4e livr. p.
5.
Pl. 10 (extrait)
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Holectypus
depressus
(Leske,1778) -
Callovien, Tuléar, Madagascar, 30 mm
spécimen avec
des traces de coloration préservées |
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Holectypus
depressus
(Leske,1778) -
Callovien supérieur, Sarthe, 26 mm |
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Holectypus
depressus
(Leske,1778) - Bajocien,
Maroc, 40 mm |
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Holectypus
hemisphaericus
(Agassiz in Desor,1842) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Synopsis des
Echinides fossiles,1847, p.172 |
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hemisphaericus
Desor Galér. pag. 71. Tab. X. fig. 13-15. Syn. : Galerites (Holectypus)
hemisphaericus. Forbes Dec. III. Tab. VI. - Discoïdea
hemisphaerica Agass. Catal. syst. p. 7. - Discoïdea marginalis
M'Coy Ann. et Mag. of Nat. Hist. 2d Ser. Vol. 12, p. 413. Espèce assez
haute, subconique, à base plane, remarquable par son périprocte
marginal, de manière à être visible à moitié d'en haut.
73. (Type de l'espèce.)
Grande Oolite (Bathonien) de Ranville.
Oolite inférieure du Sommersetshire et du Dorsetshire avec l'Ammonites
Parkinsoni, les Dysaster analis et ringens. Abondant.
Coll. Deslongchamps, Michelin, Whright, Mus. Britannique, Mus. de
Neuchâtel.
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description de
l'espèce par Cotteau |
Echinides du
département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, 1856, p.14 |
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N. 16.
HOLECTYPUS HEMISPHAERICUS,
Des., 1847. (Discoidea, Ag., 1840)
Pl. II, fig.
14 et 15.
Hauteur, 11 millimètres ; diamètre transversal, 20 millimètres ;
diamètre antéro-postérieur, 20 millimètres 1/2.
Espèce de taille moyenne, subcirculaire, légèrement pentagonale ; face
supérieure renflée et conique, ordinairement un peu déclive dans la
région postérieure ; face inférieure presque plane, subconcave au
milieu. Aires ambulacraires et interambulacraires garnies de petits
tubercules apparents, surtout à la face inférieure et vers l'ambitus,
formant des rangées verticales assez distinctes, au nombre de six dans
les ambulacres et de quatorze à seize dans les aires
interambulacraires. Granules intermédiaires abondants, inégaux, épars.
Anus de grande taille, elliptique, très-éloigné de la bouche, entamant
le bord postérieur de manière à être visible de profil. Péristome
décagonal, s'ouvrant dans une dépression assez profonde de la face
inférieure.
Rapports et différences.
- L'Holectypus hemispharicus se distingue nettement de ses congénères
par sa forme élevée et conique et la place occupée par son ouverture
anale. Nous y réunissons notre Holectype Devauxianus, qui ne s'en
éloigne que par la position plus marginale de son anus, dont le tiers
seulement est visible à la face inférieure. Ce caractère a perdu pour
nous de sa valeur depuis que nous savons que, dans les individus
jeunes de plusieurs espèces d'Holectypus, l'anus est relativement
très-grand et tend à se rejeter vers le bord.
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Loc. - La Rougeolière
près Avoise.
Tabl. de M. Triger, Oolite inf. sableuse, ass. n° 2.
Coll. Davoust,
Triger.
Loc. autres que la Sarthe.
- La Tour-du-Pré près Avallon (Yonne) ; Somersetshire et Dorsetshire
(Angleterre). Oolite inférieure. - Ranville (Calvados). Grande Oolite.
Expl. des fig. - Pl. II,
fig. 14, Holectypus hemisphaericus, vu de côté, de la colleciton de M.
Davoust. - Fig. 15, le même, vu sur la face inférieure.
Pl. II (extrait)
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Syntype de Discoidea marginalis
McCoy,1848, considéré ici
comme synonyme subjectif plus récent de Holectypus hemisphaericus conservé
au Sedgwick Museum of Earth Sciences, University of Cambridge |
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diagnose de Discoidea marginalis
par McCoy,1848 |
On some new Mesozoic Radiata, p.413 |
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Discoidea marginalis (M'Coy).
Sp. Char. Nearly circular, depressed (length and width 1 inch,
height 6 lines), margin obtusely rounded ; mouth one-third the
diameter of the disc ; anus small, pyriform, marginal extending as
much above as below, its own width distant from the mouth ; about
six rows of primary granules in the ambulacral and fourteen in the
interambulacral spaces.
The only other oolitic Discoidea I know with
a marginal anus is the D. hemisphaerica (Ag.), from which
this differs in having the anus even more remote from the mouth,
the mouth larger, the granules more numerous and smaller, and
above all by the form being even more depressed than that of the
D. depressa (Linn. sp.).
Very abundant in the inferior oolite of Bridport.
(Col. University of Cambridge.) |
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Holectypus
hemisphaericus
(Agassiz in
Desor,1842) -
Bajocien supérieur, Port-en-Bessin, Calvados, 26 mm |
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Holectypus
hemisphaericus
(Agassiz in
Desor,1842) -
Bajocien supérieur, Calvados, 26 mm |
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Holectypus orificiatus
(Schlotheim,1820) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrain jurassique, tome IX, échinides irréguliers, p.433 |
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N°104. -
Holectypus orificiatus (Schlotheim),
de Loriol, 1871.
Pl.
CIX, fig.
3-10.
Q. 76. (Type de l'espèce.)
Espèce de petite taille, circulaire, quelquefois légèrement rétrécie
en arrière; face supérieure renflée, subconique, épaisse sur les
bords ; face inférieure plane, concave au milieu, sub-pulvinée. Aires
ambulacraires un peu bombées, étroites à leur partie supérieure,
s'élargissant un peu vers l'ambitus. Zones porifères composées de
pores très-petits, un peu obliques surtout à la face inférieure, ne se
multipliant pas autour du péristome. Tubercules relativement peu
développés à la face supérieure, formant, vers l'ambitus, quatre à six
rangées dans les aires ambulacraires, et dix à douze dans les aires
interambulacraires; ces rangées se réduisent à deux aux approches de
l'appareil apical. A la face inférieure, les tubercules sont plus
apparents et forment, dans la région infra-marginale, des rangées
concentriques assez régulières ; ils augmentent de volume et
deviennent moins nombreux en se rapprochant de la bouche. Granules
intermédiaires petits, serrés et paraissant former, dans les
exemplaires que nous avons sous les yeux, des séries horizontales
assez régulières, surtout au-dessus de l'ambitus. Péristome central,
peu développé, enfoncé, muni de faibles entailles. Périprocte
très-grand, large, ovale, un peu acuminé à son extrémité interne,
occupant à peu près tout l'espace compris entre le péristome et le
pourtour. Suivant M. Desor, le périprocte est proportionnellement plus
développé dans les individus jeunes que dans ceux qui sont de grande
taille. Appareil apical petit, sub-pentagonal ; plaque madréporiforme
beaucoup plus étendue que les autres, saillante, se prolongeant au
centre de l'appareil.
Type de l'espèce : hauteur, 12 millimètres; diamètre transversal et
antéro-postérieur, 21 millimètres.
Individu plus jeune : hauteur, 9 millimètres; diamètre transversal, 19
millimètres; diamètre antéro-postérieur, 19 millimètres 1/2.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES.
—L'H. orificiatus se rapproche de l'H. punctulatus ; il
s'en distingue par sa taille un peu plus forte, sa face inférieure
plus épaisse et plus renflée sur les bords, son périprocte plus
développé et ses granules miliaires disposés en séries moins
régulières. Ces mômes caractères empochent de confondre l'H.
orificiatus avec les individus jeunes de l'H. depressus. |
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HISTOIRE. - Cette espèce
a été mentionnée, dès 1820, par Schlotheim, sous le nom d'Echinites
orificiatus. Aucun auteur n'a tenu compte de cette dénomination,
et cette métre espèce a été décrite et figurée plus lard sous les noms
d'inflatus et de Mandelsoni. C'est M. de Loriol qui a
rendu à cette espèce son nom le plus ancien, en lui réunissant les
H. inflatus et Mandelsoni qui ne sauraient en être
distingués. Après un examen minutieux et comparé des types, nous avons
adopté l'opinion de M. de Loriol.
LOCALITÉS. - La Bastille
près Grenoble (Isère). Très-rare. Etage oxfordien sup. — Environs de
Montbéliard (Doubs). Très-rare. Corallien sup.
Coll. Lory, musée de Montbéliard.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE.
- Ltigern, Randen, Baden, Endingen, Bargen, Braunegg, Aarbourg
(Argovie); Loehli près Schonenwerh (Soleure); Bühl près Riederen
(Grand-duché de Bade). Amberg (Bavière).
EXPLICATION DES FIGURES.
- PI. CIX, fig. 3, H. orificiatus, de la coll. de M. Lory, vu
de côté ; fig. 4, face supérieure; fig. 5, face inférieure; fig. 6,
individu de Randen (H. inflatus), vu de côté; fig. 7, face
supérieure ; fig. 8, individu d'Amberg, de la coll. de M. d'Orbigny,
vu de côté ; fig. 9, face supérieure; fig. 10, face inférieure ; fig.
11, appareil apical grossi.
Pl. CIX (extrait)
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Holectypus orificiatus (Schlotheim,1820)
-
Malm
γ,
St Egid, Frankische Alb, Bavière, Allemagne, 20 mm |
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Holectypus
sarthacensis Cotteau,1856 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides du
département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, 1856, p.37 |
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N. 16.
HOLECTYPUS SARTHACENSIS, Cotteau, 1856.
Pl. IX, fig.
1-4.
Hauteur, 16 millimètres ; diamètre transversal, 34 millimètres ;
diamètre antéro-postérieur, 35 millimètres.
Espèce subpentagonale, épaisse et renflée sur les bords, légèrement
déprimée en dessus, concave en dessous. Tubercules très-petits à la
face supérieure, plus développés aux approches de la bouche et vers
l'ambitus, où ils forment des rangées concentriques assez régulières ;
les plus gros de ces tubercules sont distinctement crénelé, perforés
et entourés d'une zone lisse, circulaire, très-légèrement déprimée.
Granules intermédiaires inégaux, espacés, disposés sans ordre. Pores
simples, arrondis. Appareil apicial subcirculaire ; quatre plaques
génitales perforées, la cinquième imperforée, un peu plus grande
qu'elle ne l'est ordinairement dans l'Holectypus. Anus grand, ovale,
très-éloigné de la bouche, infra-marginal, entaillant un peu le
pourtour du test. Péristome central, de petite taille, décagonal,
marqué d'entailles apparentes, s'ouvrant dans une dépression profonde.
Rapports et différences.
- Cette belle espèce se distingue facilement de l'Holectypus depressus,
avec lequel on la rencontre, par sa forme renflée sur les bords et la
position infra-marginale de son anus. Elle se rapproche peut-être
davantage de l'Holectypus hemisphaericus, cependant elle s'en éloigne
par sa taille plus forte, plus déprimée, plus sensiblement pentagonale
et par son anus moins rapproché du bord. Ces mêmes caractères la
séparent de l'Holectypus subdepressus, d'Orbigny, qui n'est
probablement qu'une variété de l'Holectypus hemisphaericus.
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Loc. - Pécheseul, Noyen-sur-Sarthe,
Saint-Pierre-des-Bois, Téloché, Chemiré-le-Gaudin. Assez rare.
Tabl. de M. Triger, Forest Marble, ass. n° 4.
Coll. du petit séminaire de Précigné, Davoust, Guéranger, Triger,
Cotteau.
Expl. des Fig. - Pl. IX, fig. 1, Holectypus Sarthasensis, vu de côté,
de ma collection. - Fig. 2, le même, vu sur la face sup. - Fig. 3, le
même, vu sur la face inf. - Fig. 4, appareil apicial grossi.
Pl. IX (extrait)
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Holectypus
sarthasensis Cotteau,1856
-
Callovien moyen, Sarthe, 29 mm |
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Sous-famille
Cohenholectypinae
Smith & Wright,
1999
British Cretaceous
Echinoids, p.345
Genre type
Cohenholectypus
POMEL,1883
Classification
méthodique et genera des echinides vivants et fossiles, p.75
description succinte :
les cinq plaques génitales portent un gonopore. |
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Genre
Cohenholectypus
Pomel, 1883
ibid.
=
Cahenholectypus POMEL (1883), p.75 [Nomen null.]
Espèce type
Holectypus macropygus
Desor,1842 (désignation
subséquente de Hawkins (1912)
p.450)
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Valanginien - Maastrichtien |
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diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des echinides vivants et fossiles, 1883, p.75 |
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Coenholectypus. Ce sont des Holectypus à 5 plaques génitales
perforées, dont la madréporique est souvent très prédominante sur les
autres, dont le péristome, en général un peu plus enfoncé, a des
entailles branchiales bien plus petites, un peu comme dans
discoïdea. Les espèces sont des terrains crétacés : H.
macropygus, H. serialis, H. cenomaneni, H.
turonensis, H. portentosus, H. excisus, H.
chauveneti, H. Julieni, H. subcrassus.
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Cohenholectypus baluchistanensis
(Noetling,1897) |
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diagnose originale de
l'espèce par Noetling, 1897 |
Fauna of the Upper
Cretaceous (Maestrichtian) Beds of the Marti Hills, Echinoidea, p.18 |
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holectypus baluchistanensis,
spec. nov. Pl. III fig. 3-3B
The test is circular, length and breadth being the same ; the upper
surface is moderately inflated, regularly rounded in all directions ;
profile line oval, ambitus rounded, lower surface pulvinated.
The apical dise is small and not distinctly visible, but the
madreporiform plate is large, completely filling the whole centre.
The ambulacral areas are broad, about half the breadth of the
interambulacral areas at the ambitus : the poriferous zones are flush
with the test, very narrow and filiform ; they are•composed of minute
round pores, which are arranged in oblique pairs.
Peristome central, invisible in all the specimens, but apparently not
very large.
Periproct very large, oval and pointed at each end ;
situated on the lower surface and nearly filling the whole space
between mouth and ambitus, so that there exists only a very narrow
bridge between its anterior end and the mouth.
The ornamentation consists of very small perforate tubercles, on a
non‑crenulated boss, which is sometimes surrounded by an irregular
scobicular circle. On the lower surface the tubercles are larger than
on the upper surface, where they become so small that they are hardly
visible. On the ambulacral areas there are six rows of them which are
reduced to two near the mouth, whilst on the upper surface they are
arranged in such a way that each plate carries one tubercle. On the
interambulacral areas there are of least 14 rows of tubercles of the
same kind, which are, however, reduced to two near the mouth, but
continue to the apex, where they become very small. |
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Locality and stratiyraphical position. Dés Valley, horizon 4.
Remarks.—Owing to the thinness of the test, ail the specimens are
more or less damaged or crushed ; this has, however, the advantage
that the internai ride of the test can be examined, which shows that
no internal septa exist, and the specimen. under examination really
belongs to the genus Holectypus, not to .Discoidea;
apart from this, thelarge size of the periproct, rather speaks for
Holectypus than for Discoidea.
This form is distinguished from ail other known species by its
ornamentation of the test.
Pl. 3 (extrait)
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Cohenholectypus baluchistanensis
(Noetling,1897) -
Maastrichtien, Jebal Rawdah, Oman, 30 mm
coll. Joaquín Espílez |
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Cohenholectypus baluchistanensis
(Noetling,1897) -
Maastrichtien, Jebal Rawdah, Oman, 20 mm |
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Cohenholectypus
engerrandi
(Lambert,1927)
possiblement syn. subjectif plus récent de C. planatus (Clark) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1927 |
Considérations sur
les échinides de la Comanche Série, Texas, p.268-269 [6-7] |
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Holectypus planatus ROEMER, du Fredericksburg (M. C. Echin., p.
65, pl. 25, fig. 3, 4 ) , est une espèce voisine du H,
macropygus AGASSIZ,
du Néocomien d'Europe, où elle remonte jusque dans l'Aptien. Chez
l'espèce du Texas les bords sont un peu plus épais, le périprocte est
plus régulièrement ovale et le madréporide semble un peu plus
saillant. Mais il ne me paraît pas possible, après comparaison de
l'individu communiqué avec des H. cenomanensis
GUÉRANGER de la Sarthe
et de l'Algérie, de distinguer les deux espèces et j'estime que la
prétendue espèce du Cénomanien français doit être réunie au H.
planatus. Clark n'a admis au Texas que cette seule espèce d'Holectypus
et a confondu avec elle des formes bien différentes, à petit
périprocte, que Cragin en avait justement séparé. Il a également
figuré, sous le même nom pl. xxv, fig. 2, un individu à bords moins
renflés et périprocte plus éloigné du péristome et qui me paraît
différent.
Holectypus Engerrandi
Lambert. C'est l'espèce figurée par Clark à sa pl. xxv, fig. 2,
sous le nom d e H, planatus. H. limitis
Böse a son périprocte
plus petit. |
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Cohenholectypus
engerrandi
(Lambert,1927) -
Albien, Comanche Peak Fm, Mills Cty, Texas, U.S.A., 21 mm |
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Cohenholectypus
engerrandi
(Lambert,1927) -
Walnut Peak formation, Fredericksburg group, Taylor county, White Mines
Gravel, Texas, U.S.A., 21 mm |
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Cohenholectypus
excisus
Desor,1847 |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Catalogue raisonné
des échinides vivans et fossiles, 1847, p.148 |
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excisa Desor. Forme
haute, subconique, à bords renflés. Anus très grand, remontant presque
au milieu de l'aire interambulacraire.
Gault de Tours. - d'Orbigny
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, 1861, p.51 |
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N°2537.
Holectypus excisus, Cotteau, 1861. (Des. 1847.)
pl. 1016, fig.
1-7.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, aussi large que longue ;
face supérieure convexe, sub-déprimée ; face inférieure renflée et
arrondie sur les bords, assez profondément concave au milieu.
Ambulacres à fleur du test ; zones porifères composées de pores
obliques, serrés et très petits vers le sommet, plus apparents et un
peu plus espacés à la face inférieure. Tubercules finement crénelés et
perforés, partout abondants et scrobiculés, d'autant plus gros qu'ils
se rapprochent du péristome, formant des rangées verticales plus ou
moins régulières dont le nombre varie suivant la taille des individus,
et affectant en outre une disposition concentrique très prononcée,
notamment au -dessous de l'ambitus. Granules abondants, serrés,
homogènes, remplissant tout l'espace intermédiaire, rangés à la face
supérieure en séries linéaires assez distinctes. Péristome
sub-circulaire, légèrement elliptique dans le sens du diamètre
transversal, décagonal, marqué de fortes entailles, s'ouvrant dans une
dépression profonde du test. Périprocte très-grand, ovale, acuminé à
ses deux extrémités, entamant fortement le bord postérieur et
remontant bien au-dessus de l'ambitus. Appareil apicial pentagonal,
granuleux, composé de cinq plaques génitales et de cinq plaques
ocellaires très-distinctement perforées ; la plaque madréporiforme
beaucoup plus développée que les autres, occupe le centre de
l'appareil ; les plaques ocellaires sont très-petites,
sub-triangulaires et intercalées à l'angle des plaques génitales.
Moule intérieur dépourvu de sillons à la face inférieure.
Hauteur, 9 millimètres 1/2 ; diamètres transversal et
antéro-postérieur, 20 millimètres.
Rapports et différences.
- L'H. excisus se distingue nettement de ses congénères
non-seulement par sa forme générale, par la nature et la disposition
de ses tubercules, par la structure de son péristome, mais surtout par
la grandeur de son périprocte qui remonte à la face supérieure
jusqu'au tiers de l'interambulacre impair. Ce dernier caractère ainsi
que sa physionomie générale lui donnent, au premier aspect, quelque
ressemblance avec l'H. hemisphaericus de l'oolite inférieure,
mais lorsqu'on descend dans les détails,
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on reconnaît
entre les deux espèces de profondes dissemblances : l'Holectypus
jurassique est en général plus conique, sa face inférieure est plus
renflée sur les bords, son péristome plus régulièrement circulaire,
son périprocte plus éloigné de la bouche, son appareil apicial composé
de quatre plaques génitales au lieu de cinq.
Histoire. - L'espèce qui
nous occupe a été établie, en 1847, par M. Desor, sous le nom de
Discoidea excisa. Ayant reconnu, sur un exemplaire de la
collection de M. d'Archiac, en partie dégarni de son test, que le
moule intérieur était lisse et dépourvu vers l'ambitus des sillons qui
distinguent les Discoidea, nous avons réuni cette espèce aux
Holectypus.
Localités. - Fouras, île
d'Aix (Charente-Inférieure) ; le Mans (Sarthe). Rare. Etage
cénomanien.
Musée de Paris (coll. d'Orbigny) ; Coll. de la Sorbonne, Michelin,
d'Archiac, Guillier, ma collection.
Expl. des figures. - Pl.
1016, fig. 1, H. excisus, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig.
3, face inf. ; fig. 4, plaques grossies ; fig. 5, tubercules grossis ;
fig. 6, appareil apicial grossi ; fig. 7, individu en partie dégarni
de son test et laissant voir le moule intérieur qui est lisse.
Pl. 1016 (extrait)
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Cohenholectypus
excisus
Desor,1847 -
Cénomanien, Taouz, Maroc, 16 mm |
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Cohenholectypus
excisus
Desor,1847 -
Cénomanien, Maroc, 24 mm |
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Cohenholectypus
excisus
Desor,1847 -
Cénomanien, Maroc, 27 mm |
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Cohenholectypus
excisus
Desor,1847 - Cénomanien,
Maroc, 30 mm |
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Cohenholectypus inflatus
(Cotteau & Gauthier,1895) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1895 |
Mission
scientifique en Perse, tome 3, partie 2, p.73 |
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HOLECTYPUS
INFLATUS Cotteau et Gauthier, 1894,
PI. XII,
fig. 1-4
Diamètre, 41
millimètres. Hauteur, 27 millimètres.
Espèce d'assez grande taille, de tonne circulaire ou subpentagonale,
épaisse, renflée, presque hémisphérique à la partie supérieure,
arrondie au pourtour, pulvinée en dessous, avec une légère dépression
dans la région du péristome.
Appareil apical petit, montrant au centre le corps madréporiforme en
bouton; autour, cinq plaques génitales, toutes perforées, et, dans les
angles extérieurs, les cinq plaques ocellaires.
Aires ambulacraires légèrement saillantes, aiguës près du sommet,
assez larges au pourtour où elles atteignent 7 millimètres, droites
dans toute leur étendue. Zones porifères paraissant un peu déprimées
par suite du renflement de l'aire ambulacraire, droites, extrêmement
réduites, formées de paires directement superposées de petits pores
ronds, séparés par une cloison granuliforme, un peu plus obliques ,à
la face inférieure. Les plaques qui portent les paires de pores sont,
toutes entières, très étroites et très régulières; il y en a trois et
demie pour une plaque interambulacraire. L'espace interzonaire est
occupé à l'ambitus par six rangées verticales de tubercules, et
quelques gros granules irrégulièrement disposés au milieu, et tendant
à former les rudiments de nouvelles rangées.
Aires interambulacraires moins saillantes que les aires ambulacraires,
offrant sous les rangées principales de tubercules, dans chaque
interambulacre, comme deux carènes mousses et effacées; elles sont
presque trois fois aussi larges que les aires ambulacraires (19
millimètres), et comptent quatorze rangées verticales de tubercules,
dont celles du milieu sont moins régulières ; une seulement, de chaque
côté, la quatrième, monte jusqu'à l'apex.
Péristome dans une légère dépression de la face inférieure,
subdécagonal, petit, atteignant à peine 10 millimètres de diamètre; il
est marqué de très légères entailles. Périprocte ovale, allongé, aigu,
très réduit, séparé à peine du péristome
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par une bande
de test ayant moins de 2 millimètres de largeur; il ne s'avance pas
jusqu'au milieu de la distance entre le péristome et le bord. Les
tubercules sont plus développés et plus serrés à la face inférieure,
et forment des cercles concentriques autour du péristome.
Rapports et différences.
- Les Holectypus à partie supérieure subhérnisphérique et à
bord renflé ne sont point rares, dans toutes les périodes géologiques
ainsi l'H. hemisphaericus Desor, du Bajocien et du Bathonien;
l'H. sarthacensis Cotteau, du Callovien et, dans les terrains
créatacés, l'H. crassus Cotteau, l'H. subcrassus Peron
et Gauthier, l'H. corona Gauthier, nous en offrent de nombreux
exemples. Mais aucune de ces espèces ne peut se confondre avec le type
que nous venons de décrire. Le développement relativement si restreint
de son périprocte, et la position de cet organe si éloigné du bord et
touchant presque le péristome, suffiront pour distinguer notre espèce
nouvelle de toutes celles déjà connues.
Localité - Aftâb.
extrait planche
XII
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Cohenholectypus inflatus
(Cotteau & Gauthier,1895)-
Maastrichtien, Simsima Fm, Jebel buhays, Emirats Arabes Unis, 43 mm |
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Cohenholectypus
larteti
(Cotteau,1869) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Notice sur les
échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée
pendant son voyage avec le duc de Luynes, 1869, p.537 |
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Holectypus Larteti,
Cotteau (n. sp.). - Par sa taille, sa forme générale, sa face
supérieure épaisse et renflée, son péristome étroit et très-enfoncé,
cette espèce rappelle, au premier aspect, l'H. turonensis,
Desor ; elle s'en éloigne d'une manière positive par ses tubercules
moins nombreux et autrement disposés, et surtout par son périprocte
beaucoup moins développé. Ce dernier caractère lui donne quelque
ressemblance avec le Discoidea pentagonalis, mais cette espèce
est moins grande, plus renflée et plus pentagonale, et sa face
inférieure est plus plane ; son périprocte se rapproche beaucoup plus
du péristome que du bord, tandis que c'est le contraire qui a lieu
dans l'Hol. Larteti.
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fig. non
numérotée, p.536
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Cohenholectypus
larteti
(Cotteau,1869) -
Cénomanien, Hammamat Ma'in, Jordanie, 29 mm |
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Cohenholectypus
larteti
(Cotteau,1869) -
Cénomanien, Hammamat Ma'in, Jordanie, 26 mm |
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Cohenholectypus
larteti
(Cotteau,1869) -
Cénomanien, Jordanie, 19 mm |
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Cohenholectypus
larteti
(Cotteau,1897) var.
major -
Cénomanien, Jordanie, 25 mm |
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Cohenholectypus
limitis
(Böse,1910) |
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description de
l'espèce par Adkins |
The Weno and
Pawpaw Formations of the Texas Comanchean, 1918, p.103 |
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HOLECTYPUS LIMITIS Böse
This species is distinguished from Holectypus planatus Roemer
by having the periproct in length about half the radius of the test
and situated about halfway between the centrally localed peristome and
the ambitus, while the Holectypus planatus the periproct
occupies almost the entire length between the peristome and the
ambitus. This species, described from subdivision 5 of Cerro de
Muleros (Duck Creek and Fort Worth formations) occurs in the Upper
Wahita beds of North Texas as Holectypus planatus does in the
Lower Washita and Fredericksburg beds. It is scattering in the Weno
and Pawpaw formations but more abundant in the echinoid horizon at the
base of the marl phase of the Weno formation, in association with
Enallaster bravoensis, E. wenoensis, Hemiaster riovistae,
Epiaster wenoensis, Pedinopsis symmetrica and
Holaster. It is sparse in the Mainstreet formation and has a zone
of abundance near the base of the Grayson marl.
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Cohenholectypus
limitis
(Böse,1910) - Boracho Fm,
Albien, Texas, U.S.A., 23 mm |
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Cohenholectypus nanus
(Cooke,1955) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cooke,1955 |
Some Cretaceous
Echinoids from the Americas, p.96 |
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Holectypus (Caenholectypus)
nanus Cooke, n. sp.
Plate 27,
figures 13-19
Test
small, rarely exeeeding 10 mm in diameter; horizontal outline circulai
to subpentagonal; upper surface moderately tumid; lower surface
slightly concave around the peristome; ambitus rounded. Apical system
having fixe genital pores. Poriferous zones uniserial, straight ,
continuous ; zygopores oblique. Peristome central, rather small,
moderately notched. Periproct large, submarginal, barely visible from
above, well separated from the peristome. Tubercles small, far apart,
arranged in vertical rows, two rows in each area. Spines short,
acicular.
Horizontal diameter of holotype
5.9 mm; height 3.1 mm; diameter of peristome 1.5 mm.
Occurrence.-Texas:
Hillside exposure on the old Burleson road about one-half mile north
of the Glengarden Country Club, Fort Worth, Tarrant County. Cobbs
brick pit, Cobbs Park, south of Maddux Avenue on Cobbs Park Drive (USGS
22246, Renfro coll. PP 1).
Geologic
horizon.-Lower Cretaceous, Washita group, Pawpaw formation of late
Albian age.
Type.-CSNM
108610. Three cotypes. |
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Comparisons.-
Of American species Holectypus nanus most closely resembles
Holectypus (Caenholectypus) planatus Roenter, but is much smaller.
The periproct is farther from the peristome and is turned obliquely
upward so that it indents the ambitus. The decoration is quite
different, there being fewer tubercles, which are arranged in vertical
rows, not transversely as in H. planatus. This arrangement suggests
that of Discholectypus meslei (Gauthier) (Cotteau, Peron, and
Gauthier, 1876-84, fasc. 3, p. 84, pl. 8, figs. 1-4; Mortensen,
1928-51, y. 4, pt. 1, p. 32, figs. 192-0), which is very much larger,
has a proportionately much smaller periproct, and differs in other
respects.
Holectypus
nanus is represented by severat individuals, all small and all
covered with a ferruginous coating, which obscures some details of
structure.
Pl. 27
(extrait)
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Holotype, conservé
au Smithsonian National Museum of Natural History |
figuré in
Cooke, 1855, Some
Cretaceous Echinoids from the Americas, p.96 |
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Catalog Number: |
USNM PAL 108610 |
Collection Name: |
Echinodermata Echinoidea Type |
Scientific Name (As Filed): |
Holectypus (Caenholectypus) nanus
Cooke |
Type Status: |
Holotype |
EZID: |
http://n2t.net/ark:/65665/34e020451-12e1-4a04-8d71-04423beb29e5 |
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Cohenholectypus nanus
(Cooke,1955) - Turonien,
Boaquillas formation, Terrel County, Texas, USA, 4 mm |
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Cohenholectypus neocomiensis
(GRAS,1848) |
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diagnose originale de
l'espèce par Gras,1848 |
Description des
oursins fossiles du département de l'Isère, précédée de notions
élémentaires sur l'organisation et la glossologie de cette classe de
Zoophytes, p.42 |
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3.H. Neocomiensis (nobis), pl.2, fig.19-20. - M. Lichtlin,
inspecteur des eaux et forêts, nous a rapporté un exemplaire d'un
Holectypus qu'il avait trouvé lui-même sur le chemin de
St-Laurent-du-Pont à la Grande-Chartreuse, dans une couche marneuse
située au-dessus de la porte de l'Oeillet, où l'on rencontre le
Toxastes oblongus, le Pygaulus depressus, le Janira
Deshayana, et d'autres fossiles du terrain néocomien sup. Cet
Holectypus présente tous les caractères généraux de l'esèce
précédente. Son diamètre est de 29 mm.; sa hauteur de 17 mm. L'aire
ambulacraire est à l'interambulacraire comme 10 est à 17. Elle en
diffère à peine par sa forme plus conique, moins déprimée, et par les
aires ambulacraires peut-être un peu plus étroites.
planche 2
(extrait)
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Gras, 1848,
Oursins fossiles du département de l'Isère, p.42 |
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Cohenholectypus neocomiensis
(GRAS,1848) -
Aptien, Morella, Catalogne, Espagne, 16 mm |
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Cohenholectypus neocomiensis
(GRAS,1848) -
Aptien, Morella, Catalogne, Espagne, 17 mm |
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Cohenholectypus neocomiensis
(GRAS,1848) -
Aptien, Morella, Catalogne, Espagne, 26 mm |
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Cohenholectypus ovatus
(Whitney & Kellum,1966) |
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Cohenholectypus ovatus
(Whitney & Kellum,1966) -
Albien inferieur, Walnut formation, Austin, Texas, USA, 31 mm |
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Cohenholectypus
planatus
(Roemer,1852) |
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diagnose originale de
l'espèce par Roemer,1852 |
Die
Kreidebildungen von Texas und ihre organischen Einschlusse, p.84 |
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124.
HOLECTYPUS PLANATUS.
Taf. X. Fig. 2. a - g.
Holeclypus planotus F. Roemer Texas p. 393.
Lat. 1" 3'''; Alt.
6m
Testa orbiculari, subpentagona,
parmi. elecata, depresso-conica; tacle inferiore planata, media
cancana; areis ambulacralibus supra reliquane testam subprominentibus;
tuberculis supra parvis, superficiel,. testae tactu aspermie
efficientibus, infra maioribus; ans oyats pennagno, ab ore asque ad
neargineen porrigente.
Die Schale kreisrund , undeutlich fünfseitig , niedrig , flach konisch.
Die Unterseite fast eben , nur in der Mitte vertieft. Die Ambulacral -
Felder stehen ein wenig über das Niveau der übrigen Schale vor. Die an
der Spitze dentlich durchbohrten und in fast regelmässigen Querreihen
stehenden Tuberkel sind klein, verleihen aber der Obertläche der
Schale eine für das Gefühl scharf rauhe Beschalfenheil. Die Tuberkel
der Enlerseite sind entschieden grösser und entfernter stchend ais die
der Oberseite. Auf der Oberseite ist die Grösse der Tuberkeln auf den
Interambulacral-Feldern merklich bedeutender, als derjenigen auf den
Ambulacral-Feldern. Auf der Unterseite ist dieser Unterschied nicht
bemerklich. Der grosse Mund ist deutlich zehnfach gekerbt. Der Alter
ist sehr gross, oral und reicht vom Munde, von welchem er nur durch
einen schmalen Zwischenraum getrennt ist, bis zunt Rande.
Bei grossen alten Exemplaren wird der Umriss entschieden fünfseitig,
während bei Exemplaren der gewönlichen Grosse derselbe kreisrund und
nur angedeutet fünfseitig ist.
Diese Art, von welcher 20 Exemplare vorliegen , zeigt in Betreff der
äusseren Form die nachste Verwandtschaft mit Holectypers macropygus
Desor 1)
(Discoidea macropyga Agassiz
2)
aus Neocomien - Schichten der Schweiz und Hils - Conglomérat im
Braunschweigschen, unterscheidet sich aber durch die bedentendere ,
fast doppelte Grosse, durch die fast flache, nur in der Mitte concave
Unterseite und durch die starker ausgesprochene Fünfseitigkeit des
|
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Umrisses. Von
Desor selbst bestimmte Exemplare des Holectypus macropygus aus
dent Hils - Conglomerat von Vahlber g bei Wolfenbüttel standen zur
Vergleichung zu Gebote. Vielleicht ist der von Agassiz und Desor in
demselben Catalog aufgeführte , dem Verfasser nicht näher belsannte
Holectypus serialis Deshayes aus Hippuriten - Kreide in Algier der
Texanischen Art noch näher verwandt, da das geognostische Vorkornmen
bei beiden noch mehr übereinstimmt.
Vorkommen : Nicht selten bei Friedrichsburg und an einer 15 englische
Meilen unterhalb des alles Spanischen Forts gelegenen Sicile im San
Saba-Thale.
Erklärung der Abbildungen: Fig. 2. a. ein ungewöhnlich grosses
Exemplar von oben. Fig. 2. b. dasselbe Exemplar von unten. Fig. 2. c.
dasselbe von der Seite gesehen. Fig. 2. d. ein Stück einer
Interambulacral-Area nebst dem entsprechenden Stück der angrenzenden
Arnbulacral-Area vergrössert dargestellt. Fig. 2. c. vergrosserte
Scheitelansicht eines Exemplars, an welchem durch Verwitterung die
Grenzen der Täfelchen deutlich hervorgetreten sind. Die Ovarial-Oeffnungen
sind an dem betreffenden Exemplare durch Auswittern vergrössert und
erscheinen deshalb auch in der Abbildung verhältnissmässig bedeutend
grösser, , als bei unversehrlen Exemplaren. Fig. 2. f. stellt einen
einzelnen Tuberkel der Interambucral Felder von der Seite gesehen,
Fig. 2. g. von oben gesehen dar.
Pl. X
(extrait)
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Cohenholectypus
planatus
(Roemer,1852) - Albien, Walnut
Formation, Comté de Kerr, Texas, U.S.A., 26 mm |
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Cohenholectypus
planatus
(Roemer,1852) - Albien, Walnut
Formation, Comté de Kerr, Texas, U.S.A., 30 mm |
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Cohenholectypus
planatus
(Roemer,1852) - Albien, Glen Rose
Formation, Comté de Travis, Texas, U.S.A., 37 mm |
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Cohenholectypus
similis
(Desor,1858) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Synopsis des
échinides fossiles, p. 174 |
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similis Desor, nov. spec. Espèce déprimée, à bord renflé, de
même forme que le H. macropygus, dont elle ne diffère que par ses
tubercules moins serrés et moins nombreux.
Aptien de la Presta (Val de Travers). Rare.
Coll. Campiche.
nota. Il est à peu près
impossible de distinguer cette espèce du H. macropygus, lorsque
les tubercules ne sont pas conservés ; de là son nom de similis.
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Cohenholectypus
similis
(Desor,1847) - Aptien,
Morella, Castellon, Espagne, 18 mm |
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Cohenholectypus
similis
(Desor,1847) - Aptien,
Morella, Castellon, Espagne, 17 mm |
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Cohenholectypus subpentagonalis
(Blankenhorn) |
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Cohenholectypus subpentagonalis
(Blankenhorn) -
Cénomanien, Hamamad M'ain, SW Madaba, Jordanie, 22 mm |
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Cohenholectypus subpentagonalis
(Blankenhorn) -
Cénomanien, Hamamad M'ain, SW Madaba, Jordanie, 18 mm |
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Cohenholectypus transpecoensis
Cragin,1893 |
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Cohenholectypus transpecoensis
Cragin,1893 -
Albien superieur, Boracho formation, Texas, USA, 46 mm |
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Cohenholectypus
turonensis
(Desor,1847) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, 1861, p.56 |
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N° 2360.
Holectypus Turonensis, Desor, 1847.
Pl. 1018, fig.
1-13.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, à peu près aussi large que
longue ; face supérieure plus ou moins conique ; face inférieure
renflée sur les bords, concave au milieu. Ambulacres à fleur du test ;
pores très-petits, serrés, rangés obliquement, s'espaçant et déviant
un peu de la ligne droite près du péristome. Tubercules finement
crénelés et perforés, entourés d'un scrobicule large et déprimé,
très-petits à la face supérieure, plus gros vers l'ambitus et dans la
région infra-marginale, formant des rangées verticales qui
disparaissent successivement à la face supérieure, et dont le nombre
varie suivant la taille des individus ; les tubercules affectent en
outre, notamment au-dessus de l'ambitus, une disposition horizontale
très-prononcée. Tubercules secondaires beaucoup plus petits, mais
également crénelés et perforés, assez abondants, disposés en séries
concentriques et alternant horizontalement avec les tubercules
principaux. Granules intermédiaires fins, serrés, homogènes, entourant
les tubercules de lacets délicats, d'autant plus flexueux qu'ils se
rapprochent des zones porifères. Péristome circulaire, décagonal, muni
d'entailles apparentes et s'ouvrant dans une dépression profonde de la
face inférieure. Périprocte très-grand, acuminé à ses deux extrémités,
occupant presque tout l'espace compris entre le péristome et le bord
postérieur qu'il échancre d'une manière sensible. Appareil apicial peu
développé, pentagonal, granuleux, présentant cinq plaques génitales
très-distinctement perforées ; la plaque madréporiforme se prolonge au
milieu de l'appareil en un bouton saillant autour duquel se groupent
les autres plaques.
Hauteur, 19 millimètres ; diamètres transversal et antéro-postérieur,
39 millimètres.
Var. déprimée : hauteur 10 millimètres 1/2 ; diamètre, 23 millimètres.
Var. de petite taille, de l'étage turonien : hauteur, 10 millimètres ;
diamètre, 19 millimètres.
L'H. Turonensis est très-variable dans sa taille et dans sa
forme. Certains exemplaires sont remarquables par leur face supérieure
renflée et conique ; d'autres sont fortement déprimés en dessus et se
rapprochent du type (v. 13) qui a servi à établir l'espèce ; le plus
souvent l'ambitus est régulièrement circulaire, quelquefois cependant,
et notamment dans les individus les plus déprimés, il affecte une
forme sub-pentagonale.
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Rapports et différences.
- L'H. Turonensis, tel que nous le circonscrivons, constitue un
type nettement tranché que caractérisent sa face inférieure renflée et
arrondie sur les bords, son péristome enfoncé, et son périprocte
très-grand, échancrant un peu le bord postérieur. Il offre quelque
ressemblance avec l'H. excisus de l'étage cénomanien, mais il
s'en éloigne par sa taille plus forte, son périprocte beaucoup plus
petit et ses tubercules moins profondément scrobiculés. Nous avons
réuni à l'H. Turonensis les D. laevissima et
Davoustiana : la première de ces espèces recueille dans la craie
blanche de Royan, ne diffère de notre type que par sa face supérieure
presque lisse ; or cet aspect, que nous retrouvons chez plusieurs
exemplaires de l'H. Turonensis ; ne doit être attribué qu'à
l'usure du test. La seconde espèce avait été établie par nous, en
1856, pour les exemplaires de petite taille qu'on rencontre assez
abondamment dans l'étage turonien de Bousse et de Duneau (Sarthe).
Plus tard, en décrivant l'espèce (1), un nouvel examen nous a
convaincu que cet Holectypus, malgré la différence de taille et
de gisement, ne pouvait être séparé de l'H. Turonensis.
Localités. - Bousse,
Tuffé, Duneau (Sarthe). Assez commun. Etage turonien. - Saint-Fraimbault
(Sarthe) ; Villedieu (Loir-et-Cher) ; env. de Tours (Indre-et-Loire) ;
Royan, Aubeterre (Charente). Rare. Etage sénonien (calcaires jaunes
supérieurs).
Coll. Michelin, d'Archiac, Guéranger, Renevier, Bourgeois, Delaunay,
Davoust, Triger, Guillier, ma collection.
Expl. des figures. - Pl.
1018, fig. 1, H. Turonensis, vu de côté ; fig. 2, face
supér. ; fig. 3, face infér. ; fig. 4, plaques amb. et interamb.
grossies ; fig. 5, appareil apicial grossi ; fig. 6, var. déprimée,
vue de côté ; fig. 7, face sup. ; fig. 8, face inf. ; fig. 9, var. de
l'étage turonien, vue de côté ; fig. 10, face sup. ; fig. 11, face
inf. ; fig. 12, plaques amb. et interamb. grossies ; fig. 13,
tubercules grossis.
Pl. 1018
(extrait)
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Cohenholectypus
turonensis
(Desor,1847) -
Turonien, Maroc, 35 mm |
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