Maretiidae

Lambert 1905, p.45

Genre type : Maretia Gray, 1855, p.45

Description succincte de la famille : Uniquement un fasciole sous-anal. Système apical ethmolytique, trois à quatre gonopores. Tubercules de grande taille avec scrobicule très profond sur la face apicale (au point parfois de présenter un aspect d'ampoule scrobiculaire).

 

   

Genre Maretia  Gray, 1855

Catalogue of the recent echinida or sea eggs in the collection of the British Museum, p.48

Espèce type  Spatangus planulatus Lamarck, 1816 , p.326 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène moyen - Actuel

Syn.

  • Trichoproctus Lambert, 1872, p.140 ; nomen nudum

 
 
description du genre par Clark
The Mesozoic and the Cenozoic Echinodermata of the United States, 1915, p.153
 

2e genre. - MARETIA, Gray, 1855.

   

     Test de taille moyenne, cordiforme, dilaté et plus ou moins échancré en avant, subacuminé et tronqué en arrière, ordinairement plane en dessus. Sommet apical excentrique en avant. Aire antérieure différente des autres, formée de pores petits, espacés ; aires ambulacraires paires pétaloïdes, étalées, allongées, à fleur de test, subacuminées à leur extrémité. Tubercules de deux sortes, les uns petits, serrés, épars, augmentant sensiblement de volume à la face inférieure, les autres beaucoup plus gros, fortement scrobiculés, peu abondants, espacés, limités à la partie antérieure, ne se montrant jamais sur l'aire interambulacraire postérieure. Plastron très large et lisse à la face inférieure. Péristome excentrique en avant, faiblement labié, semilunaire. Périprocte arrondi, un peu ovale, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Appareil apical petit, compacte, muni qde quatre pores génitaux. Point de fasciole péripétale. Fasciole sous-anal très difficile à distinguer, souvent incomplet.

     Rapports et différences. - Ce genre a été démembré des Spatangus, dont il se distingue par l'absence de gros tubercules dans la région postérieure. Les Euspatangus se rapprochent de notre genre, mais ils s'en éloignent par un fasciole péripétale qui limite, vers le pourtour les gros tubercules de la face supérieure.

 

     Ainsi que l'a reconnu M. A. Agassiz, le genre Hemispatangus doit être réuni au genre Maretia, plus ancien de quelques années et dont il ne diffère par aucun caractère important. Certaines espèces de Maretia fossiles paraissent dépourvues de fasciole sous-anal, et nous avions pensé à un instant à conserver pour ces espèces le nom d'Hemispatangus. Nous y renonçons quant à présent. Chez les véritables Maretia fossiles, le fasciole est souvent très vague, mal conservé, difficile à saisir, et le plus souvent il est impossible de reconnaître si l'exemplaire qu'on examine est muni d'un fasciole. Le genre Hemispatangus ne saurait donc être maintenu dans la méthode.

     Le genre Maretia commence à se montrer dans le terrain tertiaire éocène ; il persiste à l'époque miocène, et existe dans les mers actuelles.

 

 

 

 
 

Maretia aragonensis  Cotteau,1887

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1887
Echinides éocènes de l'Aragon, p. 2
 

N°1.- Maretia aragonensis Cotteau,1887. -Cette nouvelle espèce, dont nous connaissons plusieurs exemplaires, nous a paru nouvelle. Sa forme générale la rapproche un peu du Maretia desmoulinsi, du terrain nummulitique de Biarritz (Eocène supérieur) ; elle en diffère d'une manière positive par sa forme plus allongée, plus arrondie, moins émarginée en avant par sa face supérieure plus déprimée, plus uniformément bombée, par son sillon antérieur plus atténué, presque nul vers l'ambitus, par ses aires ambulacraires plus étroites, munies d'une zone interporifère moins large, par ses aires postérieures relativement plus allongées, par ses petits tubercules plus inégaux, par ses gros tubercules plus abondants, remplissant les deux aires interambulacraires paires postérieures, tandis que chez le Maretia desmoulinsi, ces tubercules, toujours moins nombreux, sont limités à la région antérieure de ces mêmes aires.

Localité. - Pobla de Roda (Aragon, Espagne)

Collection Maurice Gourdon.

 

     Le genre Maretia commence à se montrer à l'époque Eocène, où il est assez abondant ; il persiste à l'époque Miocène et existe encore à l'époque actuelle.

     fig. in texte

   

 

 
  Maretia aragonensis  Cotteau,1887 - Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 34 mm  
 
 
 

Maretia aragonensis Cotteau, 1887 - Ilerdien moyen, Espagne, 32 mm

 
 
 
 

Maretia aragonensis(Cotteau, 1887 - Ilerdien moyen, Espagne, 38 mm

 
 
 

 
 

Maretia carolinensis  Kier,1997

 
 
diagnose originale de l'espèce par Kier,1997
Oligocene Echinoids of North Carolina, p.11
 

Maretia carolinensis, new species

FIGURE 6; PLATE 9: FIGURES 8,9; PLATE 10: FIGURES 1-7;

PLATE 11: FIGURES 1,2

     Diagnosis.—The species is characterized by a wide test with width equal to length and by wide petals.

     Description.—Twenty-four specimens (most fragments) are referred to this species. All specimens are badly weathered, but one shows a fasciole.

     Shape and Size: Five specimens show the dimensions of the test. Length (L) 27.0-52.2 mm (mean 37.7); width approximately same as length; width 99-103 percent of L (mean 101); greatest width central to slightly anterior; height 39_44 percent of L (mean 42.7) with the greatest height near posterior margin. Adorally, test depressed around peristome.

     Apical System: Located anterior at distance from anterior margin equal to 40-45 percent of L (mean 44.9). Four genital pores, ethymolytic with genital 2 extending posteriorly (Figure 6A).

     Ambulacra: Anterior ambulacrum III not petaloid, in groove extending from apical system to peristome; pores minute in slight peripodia. Anterior petals long, wide; length 36.6-42.6 percent of L (mean 40.1); width 11-13 percent of L (mean 12.6). Pores deeply conjugate; adapically (approximately one-half length of petal) pores in anterior poriferous zones greatly reduced in size; petals closing distally with 50 petaloid porepairs in specimen 52.2 mm long, 50 in specimen 47.5 mm long, 44 in specimen 36 mm long, and 42 in specimen 27 mm long. Not possible to determine which plate bears first petaloid porepair.

     Posterior petals with length 35.6-43.6 percent of L (mean 39.3), width 11.9-14.8 percent of L (mean 13.2); 50 porepairs in specimen 52.2 mm long, 50 in specimen 47.5 mm long, 44 in specimen 36 mm long, and 42 in specimen 27 mm long.

     Peristome: Anterior, located at distance from anterior margin equal to 33 percent of L (measurable on one specimen). Labiate, wider than high with width (measurable on two specimens) 19 percent of L and height 8 percent of L (measurable on one specimen).

     Periproct: Situated high on vertical posterior truncation (Plate 10: Figure 3), opening with height equal to width, height 12.2-12.5 percent of L (mean 12.4). Occurring in plates 5-9.

     Fascioles: No peripetalous fasciole. Subanal fasciole very broad, width of area circumscribed by fasciole 51 percent of L, height approximately 15 percent of L. Not possible to determine on which plates fasciole occurs.

     Tuberculation: Large tubercles on dorsal surface in all interambulaca except posterior interambulacrum. Tubercles in deep pits. Ventrally, large tubercles in ambulacra and interambulacra except posterior paired ambulacra and posterior interambulacrum where tuberculation absent anteriorly from peristome to midway to posterior margin, tubercles small from midway to posterior margin.

     Oral-plate Arrangement: Labrum long and narrow (Figure 6B; Plate 9: Figure 9) with length 16.1-20.3 percent of L (mean 17.7), extending posteriorly to or just posterior to suture between second and third adjacent ambulacral plates. Sternal plates long and narrow, length on single measurable specimen 34 percent of L, width of paired plates equals 20 percent of L.

 
 

 

FIGURE 6.—Maretia carolinensis, new species: A, apical system of paratype USNM 398339 (x20); B, labrum and plastron of paratype USNM 398337 (xl). Both specimens from float of the Trent Formation at Pollocksville state quarry.

     Comparison with other species.—This species is easily distinguished from the other two species of Maretia known from the United States. It differs from Maretia subrostrata (Clark) from the middle Eocene Castle Hayne Limestone of North Carolina in its wider test, with width 99-103 percent of L versus 89 percent of L in M. subrostrata. Its petals are much wider, with the width of the anterior petals 13 percent of L and the width of the posterior petals 15-18 percent of L versus 10 and 11 percent, respectively, in the Eocene species. Finally, in M. carolinensis the greatest width of the test is central whereas in M. subrostrata it is anterior.

     Maretia carolinensis differs for the above same reasons from M. arguta (Clark) from the Winiona Sand of Lower Lisbon age of Mississippi. As noted by Cooke (1959:81) and Kier (1980:50), M. arguta may be conspecific with M. subrostrata.

     Material.—Holotype: USNM 398338, from float of the Trent Formation, Pollocksville state quarry.

     Figured Paratypes: USNM 398337, 398339-398341, same data as holotype.

     Configured Paratypes: USNM 492101-492124, same data as holotype.

     Occurence.—North Carolina: Trent Formation, Pollocksville state quarry.

fig. in planches 9, 10, 11 (extraits)

 

 
  Maretia carolinensis  Kier,1997 - Oligocène, Trent formation, Pollocksville state quarry, Caroline du Nord, U.S.A., 37 mm  
 
 
  Maretia carolinensis  Kier,1997 - Oligocène, Trent formation, Pollocksville state quarry, Caroline du Nord, U.S.A., 47 mm  
 
 

 
 

Maretia cordiformis  (Mortensen,1948)

 
 
  Maretia cordiformis  (Mortensen,1948) - Miocène, Java, Indonésie, 25 mm  
 
 

 
 

Maretia grignonensis  (Desmarets,1836)

 
 
description de l'espèce par Cotteau
Paléontologie française, terains éocènes, tome  1, p. 30
 

N° 4. - Maretia grignonensis (Desmarets)

Cotteau, 1880

Pl. 3 et pl. 4.

     Espèce de taille moyenne, cordiforme, échancrée en avant, fortement dilatée au milieu. Face supérieure plus ou moins renflée, subgibbeuse en avant, légèrement carénée dans la région postérieure, déclive sur les côtés, tronquée verticalement en arrière. Face inférieure tout à fait plane, carénée et tranchante à l'ambitus. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Sillon antérieur presque nul vers le sommet, un peu renflé sur les bords, s'élargissant au pourtour qu'il échancre d'une manière très sensible, cessant à quelque distance du péristome. Aire ambulacraire impaire formée de pores simples, très petits, disposés par paires obliques et espacées. Aires ambulacraires paires pétaloïdes, ouvertes à leur extrémité, très légèrement flexueuses, les antérieures écartées, presque droites, les postérieures arquées et un peu arrondies au sommet ; zones porifères déprimée, composées de pores inégaux, les externes un peu plus allongés que les autres, unis par un sillon et séparés par une bande de test oblique et granuleuse. Dans les aires ambulacraires paires antérieures, la zone porifère antérieure est moins large que l'autre, et les pores sont en partie atrophiés aux approches du sommet. La zone interporifère est très étroite et couverte de petits granules. Dans les aires ambulacraires paires postérieures, les zones porifères sont égales, et la zone interporifère est relativement plus large. Petits tubercules épars, inégaux, augmentant de volume sur le bord du sillon antérieur, à la partie supérieure des aires interambulacraires, dans la région infra-marginale et sur le milieu de l'aire interambulacraire postérieure. De gros tubercules crénelés et perforés, entourés de scrobicules larges et profonds, existent à la face supérieure, dans les deux aires interambulacraires antérieures et dans la première moitié des deux aires postérieures. Granules intermédiaires fins, serrés, homogènes. La face inférieure est en partie occupée par un large plastron, presque lisse ou finement granuleux, tuberculeux à la base, qui correspond aux deux aires ambulacraires postérieures et à l'aire interambulacraire impaire. Péristome très excentrique en avant, semi-lunaire, labié, s'ouvrant à fleur de test. Périprocte assez grand, irrégulièrement arrondi, placé au sommet de la face postérieure. Appareil apical étroit, granuleux, muni de quatre pores génitaux très ouverts et de cinq petites plaques ocellaires. Fasciole sous-anal flexueux, finement granuleux, difficile à distinguer.

    Un exemplaire du Lackenien supérieur de Wemmel (Belgique), faisant partie du musée de Bruxelles, présente, adhérents au test, une grande quantité de petits radioles : ils sont grêles, cylindriques, très allongés, recourbés, lisses en apparence et variant dans leur longueur, suivant la grosseur des tubercules sur lesquels ils sont placés. La tête est arquée par un léger renflement ; ils diffèrent peu par leur structure et leur aspect des radioles du Maretia planulata, espèce voisine, vivant actuellement dans la mer des Indes.

     Hauteur, 12 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 26 millimètres ; diamètre transversal, 25 millimètres.

     Individu de grande taille : hauteur 17 millimètres 1/2 ; diamètre antéro-postérieur, 46 millimètres ; diamètre transversal, 44 millimètres.

     Le M. grignonensis, assez abondant dans le bassin de Paris, offre plusieurs variations, non seulement dans sa taille, mais dans sa forme plus ou moins allongée, dans sa face supérieure tantôt déprimée, tantôt renflée et déclive en forme de toit. Les aires ambulacraires paires antérieures, quelquefois presque transverses, se relèvent un peu dans certains exemplaires. Le nombre des gros tubercules scrobiculés varie également : le plus souvent ils ne dépassent pas le milieu des aires interambulacraires paires postérieures ; parfois cependant un ou plusieurs tubercules isolés se montrent en dehors de cette limite.

 

     Rapports et différences. - Cette espèce se rapproche du M. Hoffmanni, du terrain pliocène de Bunde ; elle s'en distingue cependant très nettement par se forme plus allongée, plus acuminée en arrière, par sa face supérieure beaucoup moins renflée, moins saillante en forme de toit, par ses aires ambulacraire moins larges et sensiblement plus allongées ; ce sont deux types différents, qui du reste appartiennent à deux horizons stratigraphiques bien distincts.

     Histoire. - Des Moulins, d'après les indications ofurnies par Desmarets, a mentionné pour la première fois cette espèce, en 1836, dans les tableaux synonymiques. Ce n'est qu'en 1837 que Galeotti a décrit et figuré le Spatangus Omalii, identique par tous ses caractères à l'espèce du bassin parisien. Le nom de grignonensis, plus ancien d'une année, devait lui être préféré. L'Hemispatangus Archiaci, d'après la courte diagnose donnée par Desor, me paraît une simple variété du M. grignonensis.

     Localités. - Grignon, Saint-Gervais près Magny (Seine-et-Oise) ; Parnes, Chaumont, Liancourt, Tancrou, Bezons, Gypseuil, Hénonville (Oise) ; Fours, Fontenay, Civières (Eure) ; Chenet, Laon (Aisne). Assez rare. Eocène moyen (calcaire grossier).

     Ecole des mines de Paris, collection de la Sorbonne, collection du Dr Besançon, ma collection.

     Localités autres que le France. - Saint-Josse ten-Nood (province de Brabant). Ypresien supérieur. - Groenendael, Schaerbeck, Etterbeck, Rouge-Cloître. Bruxellien. - Saint-Gilles, Dieghem, avenue Louise, Lede (Alost). Laekenien. - Wemmel. Wemmelien. - Graas Izuhren (Hongrie).

     Explication des figures. - Pl. 3, fig. 1, M. grignonensis, des sables moyens de Lefayel, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; faig. 4, face postérieure ; fig. 5, autre exemplaire, de la colleciton de l'Ecole des mines, vu sur la face supérieure ; fig. 6, portion de la face supérieure, grossie. - Pl. 4, fig. 1, autre exemplaire de grande taille, de Saint-Gervais près Magny, de la collection de la Sorbonne, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face postérieure ; fig. 4, portion de la face inférieure grossie, prise autour du péristome, sur un exemplaire de Boursaut, de ma collection.

Extrait planches 3 et 4

 

 

 
  Maretia grignonensis  (Desmarets,1836)- Lutétien moyen, Chavignon, Aisne, 36 mm  
 
 
  Maretia grignonensis  (Desmarets,1836)- Lutétien moyen, France, Aisne, 32 mm  
 
 
  Maretia grignonensis  (Desmarets,1836)- Eocène, Chauvignon, Aisne, 39 mm  
 
 
  Maretia grignonensis  (Desmarets,1836)- Eocène, Chauvignon, Aisne, 29 mm  
 
 

 
 

Maretia ocellata (Defrance,1827)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Defrance
Dictionnaire des sciences naturelles, tome 50, p.96, 1827
 

     Spatangue ocellé ; Spatangus ocellatus, Def., Park., loc. cit., tome 3, fig. 9. Echinide cordiforme, tronqué postérieurement, très-aplati, échancré dans le bord antérieur, à quatre ambulacres, qui se terminent en pointe et qui sont composés de pores alongés. L'espace qui se trouve à la partie antérieure, ainsi que les côtés entre les ambulacres, sont garnis de trous ronds, qui ont plus d'une ligne de diamètre et qui sont garnis à leur milieu d'une sorte de pivot, qui ne dépasse pas le têt. Ces pivots ont dû soutenir les pointes qui couvroient cet échinides. Le dessous est couvert de tubercules assez gros. Longueur, trois pouces et demi. Largeur, trois pouces. Fossile de Saint-Paul-trois-château.

 
 

Maretia ocellata (Defrance,1827) - Miocène, Albufeira, Portugal, 31 mm

 
 
   
 

Maretia ocellata (Defrance,1827) - Miocène inférieur, Grande Syrte, Libye, 74 mm

 
   

 

Maretia planulata (Lamarck,1816)

 
diagnose originale de l'espèce par Lamarck, 1816
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres présentant les caractéres généraux et particuliers de ces animaux, leur distribution, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y rapportent, p.31

10. Spatangue planulé. Spatangus planulatus.

     Sp. ellipticus, depressus ; ambulacris quaternis, angusto lanceolatis, obliquè divaricatis ; interstitiis subocellatis.

     Mus. n.°

     Habite les mers australes. Péron et le Sueur. Cette espèce tient de très-près an spatangue Croix-de-Saint-André, et néamoins en est très-distincte.

description de l'espèce par Michelin in  Maillard, 1862
Notes sur l'Île de la Réunion (Bourbon), p.6

Hemipatagus mascareignarum syn. subjectif plus récent de Maretia planulata

Hemipatagus Mascareignanum N. (pl. 16).

     Ce nouveau genre a été créé en 1858 par Desor, aux dépens de ceux Spatangus et Eupatagus. Il se composait d'oursins des terrains tertaiires, ayant des tubercules quelquefois assez gros, disposés en guirlandes sur les aires interambulacraires comme les vrais spatangues, mais avec cette différence, que l'aire impaire des hamipatagus en est dépourvue. Plastron en général lisse ; pérales étalées et allongées ; quatre pores génitaux, et point de fascioles ; test fragile, comprimé et d'un blanc sale ; radioles de même couleur, cylindriques, un peu recourvées.

     Ce genre, que l'on considérait comme éteint, vit donc encore aujourd'hui.

     Le spatangus planulatus de Lamarck, qui se trouve dansla mer Rouge, et subfossile sur ses bords, est une seconde espèce d'hemipatagus, vivant aujourd'hui.

planche 16 (extrait)

   
 

Maretia planulata (Lamarck,1816) - Actuel, Philippines. Caubian Island. Sand bar. 2 m, 57 mm

 

Genre Eupatagus  

Agassiz l. in Agassiz l. & Desor, 1847

Catalogue raisonné des échinides, p.113

Espèce type  Eupatagus valenciennesi Agassiz l., 1847 , p.113, cf. supra (désignation subséquente de Pomel (1883) Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.28)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène - Actuel

Syn. 

  • Pseudopatagus Pomel, 1885, p.18 ; espèce type : Pseudopatagus cruciatus Pomel,1885, p.18 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Heterospatangus Fourteau, 1905, p.606 ; espèce type : Macropneustes lefebvrei de Loriol,1881, p.50 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Euspatangus Cotteau, 1869, p.257 (nomen vanum).

  • Perispatangus  Fourteau, 1905, p.605 ; espèce type : Euspatangus lybicus de Loriol,1881, p.52 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Koilospatangus Lambert, 1906, p.185 ; synonyme objectif plus récent.

  • Melitia Fourteau, 1915, p.7 ; espèce type : Melitia melitensis Gregory,1891, p.621 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Zanolettiaster Sanchez roig, 1952, p.14 ; espèce type : Zanolettiaster herrerae Sanchez Roig,1952 ; synonyme subjectif plus récent.

  • Megapatagus Sanchez roig, 1953, p.58 ; espèce type : Megaspatagus franciscanus Sanchez Roig,1953 ; synonyme subjectif plus récent.

 

 

lxxiii. EUPATAGUS Agass.

(Pl. 16 [tome VI], fig. 13.)

     Forme elliptique, plus ou moins déprimée. Pétales ambulacraires pairs, larges. Ambulacre impair logé dans un sillon évasé. De grands tubercules crénelés dans les interambulacres à la face supérieure, comme dans les vrais Spatangues, mais avec cette différence qu'ils sont limités par le fasciole péripétale qui entoure également les pétales ambulacraires. Un fasciole sous-anal très marqué entourant l'écusson cordiforme. Bouche ample, semi-circulaire. De larges bandes nues à la face inférieure correspondant aux ambulacres postérieurs. Tubercules cupulés sur

 

les espaces interambulacraires de la face inférieure. Tubes ambulacraires peu marqués autour de la bouche, et assez espacés. Les espèces sont vivantes, et des terrains tertiaires.

planche 16 (extrait)

 

 
 

 
 

Eupatagus acuminatus (Cotteau, 1889)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau
Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.8
 

3. Euspatangus acuminatus, Cotteau, 1889.
(Pl. I, fig. 4-10).

     Espèce de taille assez forte, allongée, dilatée et arrondie en avant, très rétrécie en arrière. Face supérieure médiocrement renflée, arrondie sur les bords, plane en dessus, un peu plus élevée et subcarénée dans l'aire interambulacraire impaire. Face inférieure tout à fait plane, saillante seulement dans l'aire interambulacraire impaire. Face postérieure courte, tronquée presque verticalement. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Sillon antérieur nul à la face supérieure, à peine indiqué vers l'ambitus par une légère dépression. Aire ambulacraire impaire très étroite, aiguë au sommet, s'élargissant un peu en se rapprochant du bord, formée de pores simples très petits et espacés. Aires ambulacraires paires bien développées, pétaloïdes, fermées à leur extrémité, inégales, les aires antérieures divergentes, presque horizontales, les postérieures plus allongées, plus droites, plus rapprochées, formant à leur sommet un angle aigu. Zones porifères composées de pores inégaux, les internes arrondis, les externes plus ovales, subvirgulaires, unis par un sillon profond. Aux approches du sommet, les pores deviennent simples et très petits. Zone interporifère légèrement bombée, sensiblement plus large que l'une des zones porifères. Gros tubercules perforés, crénelés, profondément scrobiculés, assez abondants, occupant les quatre aires interambulacraires paires ; près des aires ambulacraires postérieures ils font défaut et se montrent seulement vers la base; l'aire interambulacraire postérieure en est dépourvue. Les autres tubercules, très variables dans leur taille, tantôt épars, tantôt disposés en sériés horizontales régulières, se montrent sur toute la surface du test, laissant lisses, sur la face inférieure, l'aire ambulacraire antérieure , les deux aires ambulacraires postérieures et la partie supérieure de l'aire interambulacraire impaire. Péristome semi-lunaire, excentrique en avant, et cependant éloigné du bord. Périprocte grand, ovale, acuminé au sommet, s'ouvrant dans une dépression, à la partie supérieure de la face postérieure. Appareil apical très étroit, muni de quatre pores génitaux largement ouverts, les deux pores antérieurs se touchent presque, les deux autres un peu plus écartés. Fasciole péripétale étroit, peu flexueux, limitant les gros tubercules; fasciole sous-anal plus large, parfaitement distinct.

     M. de Loriol nous a communiqué plusieurs individus jeunes appartenant à cette espèce. L'un d'eux paraît moins allongé, relativement plus dilaté; sa face supé­rieure est plus renflée et moins acuminée, plus arrondie. Nous avions d'abord fait de cet échantillon une espèce particulière, mais nous avons pensé qu'il était plus naturel de le considérer, quant à présent, comme une simple variété de l'Eusp. acuminatus.

     Hauteur dans la région postérieure, 23mm ; diamètre antéro-postérieur, 55mm ; diamètre transversal, 45mm.

 

     Individu jeune : hauteur dans la région postérieure, 16mm ; diamètre antéro­postérieur, 40mm ; diamètre transversal, 33mm.

     Rapports et différences. - Cette espèce, distincte de toutes celles que nous connaissons, est bien caractérisée par sa taille, par sa forme allongée, dilatée et déprimée en avant, élevée, rétrécie et subacuminée en arrière, par l'absence com­plète de sillon antérieur, par ses aires ambulacraires postérieures rapprochées l'une de l'autre et formant à leur sommet un angle très aigu, par la disposition de ses gros tubercules ambulacraires, par son aire interambulacraire très renflée à la face inférieure. Par sa forme déprimée et allongée, l'E. acuminatus se rapproche un peu de l'E. elongatus, de la Palaréa, près Nice, mais cette dernière espèce sera toujours reconnaissable à sa forme plus échancrée en avant, moins rétrécie, moins acuminée en arrière, à ses aires ambulacraires plus larges, moins allongées, moins rapprochées à leur partie supérieure, à ses gros tubercules plus abondants et remplissant la partie supérieure des aires interambulacraires paires.

     Localités. - Finestrat (Alicante). Rare. Éocène.

     Coll. P. de Loriol, Cotteau.

     Explication des figures. - PI. I, fig. 4, E. acuminatus, de ma collection, vu de côté; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, face inférieure; fig. 7, autre exemplaire plus jeune, de la collection de M. de Loriol, vu de côté; fig. 8, face supérieure; fig. 9, face inférieure; fig. 10, appareil apical grossi.

planche I (extrait)

 

 
 
 

Eupatagus acuminatus (Cotteau, 1889) - Eocène, La Puebla de roda, Huesca, Espagne, 32 mm

 
 
 
 

Eupatagus acuminatus (Cotteau, 1889) - Eocène, La Puebla de roda, Huesca, Espagne, 31 mm

 
 
 

 
 

Eupatagus antillarum (Cotteau, 1875)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau
description des échinides tertiaires des Iles St Barthelemy et Anguilla, 1875, p.43
 

Euspatangus Antillarum, Cotteau, 1875.

Pl. VII, fig. 7-11.

     Espèce de petite taille, allongée, arrondie et sub-dilatée en avant, plus étroite et tronquée en arrière ; face supérieure un peu renflée, épaisse sur les bords ; face inférieure presque plane, marquée d'un renflement correspondant à l'aire interambulacraire postérieure qui est saillante et sub-anguleuse. Sommet ambulacraire très-excentrique en avant. Sillon antérieur très-atténué, presque nul. Aire ambulacraire impaire étroite, longue, droite, formée de pores simples, très-petits et à peine apparents. Aires ambulacraires paires pétaloïdes, fermées à leur extrémité, très-inégales, les antérieures transversales, les postérieures plus longues, très-arquées, formant entres elles un angle aigu. Zones porifères larges, déprimées, composées de pores arrondis, très-ouverts, unis par un sillon oblique et fortement creusé, disposés au hasard, moins abondants et un peu moins développés dans l'aire interambulacraire postérieure. Les autres tubercules sont serrés et abondants, très-fins au-dessus de l'ambitus, un peu plus gros dans la région infra-marginale et sur le renflement de l'aire interambulacraire impaire ; iles sont plus espacés aux approches de la bouche, et laissent presque lisse, sur toute la face inférieure, l'emplacement des aires ambulacraires postérieures. Péristome sub-circulaire, un peu allongé, excentrique en avant. Périprocte ovale, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Fasciole péripétale et fasciole sous-anal apparents seulement sur quelques points, paraissant très peu sinueux.

     Hauteur, 25 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 4 millimètres ; diamètre transversal, 36 millimètres.

     Individu plus jeune : hauteur, 17 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 38 millimètres ; diamètre transversal, 32 millimètres.

 

     Rapports et Différences. - Cette espèce, par sa forme allongée, sa face suéprieure uniformément renflée, son sillon antérieur presque nul, ses aires ambulacraires antérieures transversales, se rapproche de l'Euspatangus Veronensis, Desor (modèle en plâtre, M. 21.) du terrain éocène de Vérone 1) ; elle nous a paru s'en distinguer par sa taille beaucoup moins forte, sa forme moins dilatée et plus étroite en avant, sa face postérieure plus anguleuse et tronquée plus carément.

     Localité. - Ile St. Barthélemy. Assez rare. Terrain éocène.

     Collection du docteur Cleve, musées de Stockholm et d'Upsal.

     Explication des figures. - Pl. VII, fig. 7, E. Antillarum, vu de côté ; fig. 8, face supérieure ; fig. 9, face inférieure ; fig. 10, sommet apical et aire ambulacraire grossie ; fig. 11, autre exemplaire vu sur la face supérieure.

 

planche VII (extrait)

 

 
 

Eupatagus antillarum (Cotteau, 1875) - Eocène moyen, Inglis Formation, Ocala Limestone, Levy County, Floride, 48 mm

 
 
   
 

Eupatagus carolinensis Clark, 1915

 
diagnose originale de l'espèce par Clark
The Mesozoic and Cenozoic Echinodermata of the United States, 1915, p.153

Eupatagus carolinensis, Clark, n. sp.

Plate LXXI, figures 3a-d, 4.

     Determinative characters. - Test medium size, oval, moderately tumid, nearly flat along the median line, with slight keel. Ambulacra depressed, anterior very slightly, paired ambulacra in shallow grooves, long, the aterolateral pair shorter than the posterolateral. Interambulacra slightly tumid. Apical system excentric, well forward. Peristome excentric in front.

     Dimensions. - Length 48 millimeters ; width 39 millimeters ; height 22 millimeters.

     Description. - This very beautiful form has a test of moderate size, oval, oderately tumid on the upper surface and sloping up at a low angle along the median line toward the posterior ridge, which is low. The posterior margin is slightly contracted. The lower surface is nearly flat, with a slight posterior keel.

     The ambulacra are broad, the anterior ambulacrum occupying a light depression and the paired ambulacra slight grooves in the petaloidal portions. The petals are long, the posterolateral being longer than the anterolateral. The pore pairs are rather large and connected b furrows.

     The interambulacra are slightly tumid, the tubercles on the lower surface being much larger than on the upper surface.

     The apical system is small and situated well forward. The peristome is large, semilunar in shape, and excentric in front. The peripetalous fasciole is clearly defined.

 

     Locality. - Wilmington, N. C.

     Geologic horizon. - Castle Hayne limestone, upper Eocene or Oligocene.

     Collections. - U.S. National Museum (164674, 166484).

planche LXXI(extrait)

 

 
 

Eupatagus carolinensis Clark, 1915 - Eocène, Castle Hayne fm, Caroline du Nord, 41mm

 
 

Eupatagus collabus Kruse & Phillip, 1985

 
 

Eupatagus collabus Kruse & Phillip, 1985 - Oligocène supérieur, Australie du Sud, 33 mm

 
 

Eupatagus collabus Kruse & Phillip, 1985 - Oligocène supérieur, Port Willunga fm, Australie du Sud, 35 mm

 
 
 
 

Eupatagus cossmanni (Lambert,1902)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Lambert,1902
Description des échinides fossiles de la province de Barcelone, p.52
 

BRISSOIDES COSSMANNI Lambert.
Pl. IV, fig. 4, 5.

     Espèce de moyenne taille (long. 48 mill., larg. 42, haut. 20), voisine de B. acuminatus Cotteau, mais en différant certainement par son sillon antérieur encore plus atténué, son apex un peu moins excentrique en avant, ses ambulacres antérieurs pairs plus longs et plus flexueux, surtout par son fasciole situé encore plus bas et ne se relevant qu'à la partie tout à fait postérieure du test, en sorte que l'espace laissé aux tubercules scrobiculés est sensiblement plus étendu; et, comme ces tubercules ne sont pas plus gros, ils apparaissent beaucoup plus nombreux. Ce caractère imprime à l'espèce une physionomie bien spéciale.

     Le B. multituberculatus Dames (Eupatagus) est plus large, avec sillon antérieur mieux indiqué, et, malgré son nom, montre des tubercules beaucoup moins abondants. Quant au B. ornatus, avec lequel notre espèce avait été confondue, ses tubercules moins abondants, ses pétales postérieurs plus courts et son fasciole beaucoup plus rapproché des pétales le distinguent à première vue.

 

      L'unique individu de cette espèce, que je dois à la générosité de mon ami M. Cossmann, a été originairement recueilli par M. Vidal et provient du Nummulitique de La Baells (Catalogne).

plancheIV (extrait)

 

 

 
 
 

Eupatagus cossmanni (Lambert,1902) - Lutétien, Vilada, Barcelone, Espagne, 55 mm

 
 
 
 

Eupatagus cossmanni (Lambert,1902) - Lutétien, Vilada, Barcelone, Espagne, 43 mm

 
 
 
 

Eupatagus cossmanni (Lambert,1902) - Lutétien, Barcelone, Espagne, 46 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus deconincki (Wright,1855)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Wright, 1855
on fossil echinoderms from the island of Malta, p.274
 

Eupatagus De Koninckii, Wright, n. sp.

SYN. Spatangus De Koninckii, Wright, Ann. of Nat. Hist. vol. xv. p. 178.

The test of the original specimen of Eupatagus De Koninckii having had the external layer of ita shell and consequently its fascioles denuded, we are now enabled to correct our determination of this species from a specimen in the collection of the British Museum, in which these important parts of the anatomy of the skeleton are well preserved. For the description of this Urchin see our article Spatangus De Koninckii, to which we subjoin the following note :—The

 

peripetal fasciole is rather broad, surrounding with little undulation the ambulacral star, and forming a well-defined boundary between that portion of the upper surface with large perforated tubercles, and that part with very small tubercles; the subanal fasciole heart-shaped, rather broad, and enclosing a shield-like space filled with larget tubercles; it extends from the prominent point of the base to near the lower part of the anal opening.

 
 

Eupatagus deconincki (Wright,1855) - Miocène, Gozo, Malte, 40 mm

 
 
 
 

Eupatagus deconincki (Wright,1855) - Upper Globigerina Limestone, Malte, 30 mm

 
 
   
 
 

Eupatagus floridanus Clark, 1915

 
diagnose originale de l'espèce par Clark
The Mesozoic and Cenozoic Echinodermata of the United States, 1915, p.176

Eupatagus floridanus, Clark, n. sp.

Plate LXXXII, figures 2a-d ; Plate LXXXIII, figures 1a-c, 2a-d.

     Determinative characters. - Test large, elongate, subcordiform, depressed, sloping from anterior margin to point half way from apical system to posterior truncation. Ambulacra nearly flush, poriferous zones somewhat sunken, paired ambulacra with long petals. Interambulacra with large perforate and crenulate tubercles irregularly scattered over surface. Fascioles distinct. Peristome small. Periproct large.

     Dimensions. - Specimen A : Length 65 millimeters ; width 56.5 millimeters ; height 31.5 millimeters. Specimen B : Length 67 millimeters ; width 56 millimeters ; height 30 millimeters. Specimen C : Length 49 millimeters ; width 39.5 millimeters ; height 23 millimeters.

     Description. - A number of specimens of this striking form have been found in the Oligocene of Florida. The test is large, elongate, subcordiform, and depressed. The upper surface slopes from the low anterior margin gradually to the high posterior apex which is situated about half-way from the apical system to the beginning of the posterior trunctation. The lower surface is nearly flat.

     The ambulacra are wide nearly flush and the poriferous zones somewhat sunken. The paired ambulacra have long, closed petals the posterolateral longer than the anterolateral. The pore openings of the petaloidal portions are small and round, the pore pairs connected by deep furrow.

     The interambulacra consist of large plates covered somewhat irregularly with large perforate and crenulate tubercles, the greater number occurring in more or less horizontal rows along the upper part of the plates above the ambitus.

 

     The apical system is anterior to the center of the upper surface, is small and nearly flush.

     The fascioles are distinct here and there. The peristome is small and semicircular. The periproct is large, occupying much of the truncated surface.

     Related forms. - This species has many points of similarity to E. clevei Cotteau of St. Barthelemy Island, althought it differs is some minor particulars. It may prove to be the same species.

     Locality. - Johnsons Sink (type specimen A), Levy County (type specimens B and C), Fla.

     Geologic horizon. - Vicksburg group, lower Oligocene.

     Collections. - U. S. National Museum (137881, A) ; Wagner Free Institute of Science (B) ; Museum of Comparative Zoology.

planches LXXXII et LXXXIII (extraits)

 

 

Eupatagus floridanus Clark, 1915 - Eocène, Floride, 72 mm

 
 

Eupatagus mortenseni (Lambert, 1907)

 
 

Eupatagus mortenseni (Lambert, 1907) - Thanétien inférieur, Haute Garonne, 18 mm

 
 
  NB : sur ce spécimen, les plaques anales sont conservées  
 
 
 

Eupatagus franciscanus (Sanchez Roig,1953)

 
 
description de l'espèce par Kier, 1984 (qui la met en synonymie avec E. clevei)
Fossil spatangoid echinoids of Cuba, p.98
 

Eupatagus clevei (Cotteau)

Plate 61 : figures 3-6; Plates 62-66

    "

     Material.-Many species have been erected for specimens that differ only slightly from each other; ail appear conspecific with E. clevei. Most of the differences are the result of postmortem distortion, or they are phenotypic variations, which are expected to occur in specimens of the same species. Guppy (1882:192), Cooke (1948:93; 1959:89) and Zachos and Shaak (1978:921) consider E. grandiflorus (Cotteau) and E. clevei (Cotteau) to be synonymous. Both corne from the Eocene of St. Bartholomew.

     Sanchez Roig erected many new species of Eupatagus for specimens that appear conspecific with each other and E. clevei. They are ail from the same locality and include E. venturillae (Plate 62: figures 1, 2), E. brevipetalum (Plate 62: figures 3-6), E. herrerae (Plate 65: figures 1-4), E. zanoletti (Plate 66: figures 4-6), Lajanaster venturillae (Plate 65: figures 5, 6; Plate 66: figures 1, 2), L. guevarai and Zanolettiaster herrerae (Plate 61: figures 5, 6). E. rojasi Sànchez Roig (Plate 64: figures 3-5) is found near this locality. Its apical system is more central than in the holotype of E. clevei, but this appears to only be due to postmortem distortion. The two species are similar in having long, broad petals. The holotype of E. zanoletti Sanchez Roig is lost, but a topotypic specimen (Plate 66: figures 4-6) referred to this species by Sanchez Roig is indistinguishable from E. clevei.

     The holotype of Megapatagus franciscanus Sanchez Roig (Plate 63) is also very similar to E. clevei.

     Although the holotype of Herreraster herrerae Sanchez Roig is lost, a topotypic specimen (Plate 64: figures 1, 2) has the same long, wide petals so typical of E. clevei.

     Eupatagus ingens Zachos from the Eocene of Florida also appears to be a synonym of E. devei.

     Eupatagus hildae Hawkins from Jamaica is probably synonymous with E. clevei. Both species have a large test with long, wide petals and the same general appearance. As only one specimen is known of E. hildae and its age is uncertain, I am unwilling to synonymize it with E. clevei.

     The St. Bartholomew, American, and Jamai­can specimens referred to E. clevei are Eocene; whereas, the Cuban specimens corne from the Oligocene-Miocene. It is unusual for a spatangoid species to have such a long stratigraphic range. Perhaps, if better material was available, specific distinctions might be apparent between the Cuban and Eocene specimens. I cannot separate them now.

     Occurence.—Types of E. clevei and E. grandiflorus from Eocene of St. Bartholomew. E. clevei has also been reported from Jamaica, Curacao, and from the late Eocene, USGS loc. 16889. Madden Airfield, 15 mi (24 km) N of central part of Panama City; Rio Tonosi, 300 ft (91.4 m) below the mouth of Quebrada Guerita (USGS 8289), Panama. E. ingens is from the late Eocene Ocala Limestone in Florida. The type specimens of Eupatagus brevipetalu, E. herrerae, E. venturillae, E. zanoletti, Lajanaster venturillae, L. guevarai , and Zanolettiaster herrerae came from beds referred to the Oligocene (Oligocene-Miocene herein) at "La Venturilla" farm, Realengo, Charco Hondo, Mor6n, Camagüey Province, Cuba. The type of Eupatagus rojasi carne from "Las Cabezadas" farm, Corral Naranjo, 12 km E of Marroquin, Mor6n, Camagüey Province. Herreraster herrerae came from "Las Cuevas" farm, Realengo, Charco Hondo, Ranchuelo district, Mor6n, Camagüey Province. The holotype of Megapatagus franciscanus is from "San Francisco de la Rosa" farm, Guadalupe district, Mor6n, Camagüey Province, Cuba. All of these localities were considered by Sanchez Roig to be Oligocene but are herein considered Oligocene-Miocene.

     One poorly preserved specimen (ANSP 16638) in the Palmer Collection in the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, probably belongs to the species. It is from Palmer locality no. 1476, riprap along Nuevitas beach, about Km 73 on railroad to Pastelillo (taken from cut at Km 74), Camagüey Province, Cuba. Palmer assigned a late Eocene age to this locality.

     Comparison with other species.—E. clevei resembles in many characters Eupatagus turibacoenis Sanchez Roig from the late Eocene of Cuba. Both species have large tests with the anterior ambulacrum flush or in a very slight groove; long, wide petals with wide interporiferous zones, and peristomes of similar outline and position. The holotype of E. turibacoensis has its petals slightly constricted near their extremities, whereas in E. clevei they are narrower and less constricted. However, the holotype of Megapatagus turibacoensis Sanchez Roig, which occurs with the lectotype of E. turibacoensis and is herein considered a probable synonym of it, has petals indistinguishable from E. clevei. Obviously, E. clevei and E. turibacoensis are very closely related and may be synonymous.

 

 

     Remarks.—Of the Cuban specimens that I have seen and consider to belong to this species, none are well-enough preserved to show the nature of the tubercles within the peripetalous fasciole. They are visible, however, on specimens from the late Eocene of Panama that Cooke (1948:92) referred to Eupatagus clevei (Cotteau). One of the Panamanian specimens is crushed but has its tuberculation extremely well preserved (Plate 66: figure 3). The tubercles within the fasciole are only slightly larger than those outside and are not sunken in deep scrobicules.

Synonyms

Megapatagus franciscanus Sânchez Roig

PLATE 63

     Material.—Only one specimen known, the holotype (SRC 4473). This specimen is not dis­torted but is highly weathered, lacking tubercles and obscuring the fascioles. Peristome filled with matrix, test broken around periproct.

     Shape and size.—Length 127 mm, width 102 mm (80% L), height 62 mm (49% L); greatest width and height anterior.

     Apical system.—Four genital pores, ethmoly­tic with madreporite extending far posterior of posterior ocular plates, anterior at distance from anterior margin to center of genital pores equal to 38% L.

     Ambulacra.—Anterior ambulacrum III not petaloid, in very faint groove, pores very small adapically, not markedly diffferentiated from pores on margin of test; greatest width of ambu­lacrum 0.65% L.

     Anterior petals (II and IV) extending to margin, flush, length 50% L, greatest width 15% L. Interporiferous zone very wide, greatest width 9.2% L; poriferous zone narrow 2.9% L, pores conjugate, outer pore more elongate than inner; adapical porepairs in anterior poriferous zone smaller than in posterior poriferous zone; 96 petaloid porepairs.

     Posterior petals (V and I) extending almost to margin, length 56% L, greatest width 15% L, interporiferous zone very wide 8.7% L, poriferous zone narrow, 3.1% L; 110 petaloid porepairs.

     Peristome.—Anterior, located at distance from anterior margin to anterior edge of peristome equal to 27% L. Peristome filled with matrix, but width estimated to be 13% L, height 6% L.

     Periproct.—Fractured obscuring opening; on slightly overhanging posterior truncation; height of opening estimated at 17% L, width 13% L.

     Fascioles.—Obscured by weathering.

     Oral plate arrangement.—Sutures not clear due to fracturing of test.

     Occurence.—Oligocene-Miocene, "San Francisco de la Rosa" farm, Guadalupe district, Moron, Camagüey Province, Cuba.

      Remarks.—Sanchez Roig (1953a:58) erected a new genus, Megapatagus, with this species as the type-species. Fischer (1966:U586) considers it to be a synonym of Eupatagus. I can see no characters distinguishing the two genera.

planche 63 (extrait)

dorsal, ventral, and right side views of holotype of Megapatagus franciscanus Sanchez roig, Oligocene-Miocene from San Francisco de la rosa farm, guadalupe district, Moron, Camagüey Province, cuba

 

 
 
 

Eupatagus franciscanus (Sanchez Roig,1953) - Miocène inférieur, N. de Turtla gutierrez, Chiapas, Mexique, 107 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus hildae (Hawkins,1927)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Hawkins,1927
Jamaican fossil Echini, p.66
 

Eupatagus hildae Hawkins, sp. nov.

1927. Mem. M. C. Z., 50, p. SI, pi. 22, fig. 9, 10.

None of the Arnold material seems to resemble this species, which is known from only a single specimen taken near Brown's Town, Parish of St. Ann. Whether it is identical with or distinct from Jackson's "species A" (1922, Carnegie inst. Wash., Publ. 306, p. 90) can only be determined when more material is available. The specimen described by Jackson is from an unknown locality in Jamaica and is quite different from any Eupatagus in the present collection.

 
 

Eupatagus hildae (Hawkins,1927) - Oligocène, Chiapas, Mexique, 90 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus minutus Laube,1868

 
 
diagnose originale de l'espèce par Laube,1868
Ein Beitrag zur Kenntnis der Echinodermen des vicentinischen Tertiärgebietes, p.35
 

Eupatagus minutus Laube.

Tab. VI, Fig. 4

Schale oval, stark gerundet, etwas herzftrmig, flach. Vordere Petalen langer als die hinteren, schwach geschwnngen, fast unter einem geraden Winkel zusammentreffend, hintere gestreckt, spitzwinkelig sich vereinigend. Petalen geschlossen. Porenzonen am Ursprung sehr eng, dann sich bald verbreiternd, aus lang­lichen Poren zusammengesetzt, welche in getrennten Furchen liegen. Interporiferenzone so breit als die Poriferenzonen. Scheitel fast concentriseh, klein, mit vier grossen OvarialOffnungen. Stirnfurche breit und seicht, bis zum Peristome reichend. Dieses tief gelegen, schmal, halbmondfbrmig, mit breiten Mundstrassen. Schild breit, stumpf, gekielt. Die Oberflache ist fast glatt, zwischen den Petalen sieht man nur ganz verein­zelte grosse Warzenhocker, etwa 8-10 im Ganzen und weniger. Die peripetale Fasciole ist weit gegen den Rand vorgerückt. Die Unterseite ist starker granulirt. Die auf der Mnndseite gelegenen Hücker nehmen gegen den Rand hin an Grosse ab aber an Zahl

Desor's Synop. 414 gibt von Eupatagus nummulinus folgende Diagnose: Petite espèce ovale déprimé, à tubercules peu nombreux. Le fasciole peripétal est plu; rapproché du bord que dans le E. ornatus. Eine Diagnose, die noch vollkommmener ist als die von Agassiz im Catal. rayon. (Ann. d. sciences natur. VII, p. 99). Die wenigen Merkmale, welche Desor angibt, konnen nicht hinreichen die Art genau zu fixiren, wess­halb lob seine Diagnose, selbst far den Fall als meine Species gemeint ware, nicht berticksichtigen kann. Nach Agassiz und Desor stammt ttbrigens Eup. nummulinus ans dem Grobkalke von Parnes, also ans einem ganz anderen Horizonte als die vorliogenden Exemplare, welche von Prof. Suess in den Schichten von Laverda gefunden wurden.

     Lange des abgebildeten Exemplares 21 Millim., Breite 21 Millim., Mille 11 Millim., Lange der vorderen Petalen 7 Millim., Lange der hinteren 7 Millim.

Planche VI (extrait)

   
 
 

Eupatagus minutus Laube,1868 - Oligocène, Dimitrovgrad, Haskovo, Bulgarie, 48 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus multituberculatus (Dames,1877)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Dames, 1877
Die Echiniden der vicentinischen und veronesischen Tertiaerablagerungen p.76
 

Euspatangus.

E u s p a t a n g u s  m u l t i t u b e r c u l a t u s  nov. sp.
Tafel VI, Fig. 4.

? Eupatagus Scilla.e Quenstedt. Echinides p. 681, t. 89, f. 17 (non! f. 18),

     Länge: 50 mm., Breite: 44 mm., Halle: 21 mm. (grösstes Exemplar).

     Der Umriss ist oval, die Vorderseite leicht eingesenkt, die Hinterseite abgestumpft. Die Oberseite ist regelmassig gewolbt, auf der hinteren Hälfte mehr ais auf der vorderen. Der Scheitel liegt etwas excentrisch nach vorn. Von ihm aus zieht sich eine deutliche, aber breite und flache Furche bis zum Peristom. Die vorderen Ambulacren divergiren unter einem sehr stumpfen Winkel. Die Porenzonen bestehen nus 25-26 Porenpaaren, die Poren eines Paares durch tiefe Furchen verbunden. Die hinteren Ambulacren sind linger ais die vorderen, clivergiren unter einem sehr spitzen Winkel und bestehen ans jederseits 30-31, ebenso wie die vorderen gestalteten Porenpaaren. Die Innenzonen aller vier paarigen Ambulacren sind mit mehreren (3 bis 4) unregelmissigen Reihen von Karnehen besetzt, zwischen denen zahlreiche feinere zerstreut sind. An den Randern der vorderen Ainbulacralfurche verlauft jederseits eine Reille grosserer K5rnchen, die Mitte derselben nehmen ganz kleine, dicht gedringt stehende Karnelien ein. Die paarigen Interambulacralfelder sind bis zum Rand mit grasseren gekerbten und durchbohrten, in kleinen, runden, glatten Höfchen stehenden Warzen bedeckt. Sie sied in 5-6 parallele Reihen geordnet, weche in der Mitte einen Winkel bilden, Der dem Scheitel zunächst gelegene, sehmale Theil der Interambulacren ist ohne grössere Tuberkeln. Das unpaarige Interambulacralfeld trägt voila Scheitel bis zum Periproct eine dentliche First und ist ganz und gar bis zur Fasciole ebenso geziert, wie die Ambulacralfelder, also mit grasseren Karnchen, zwischen denen feinere zerstreut stehen. Die Peripetalfasciole verläuft noch auf der Oberseite, aber dicht über dem Rande, erhebt sich in der Mitte zwischen tien vorderen und hinteren Ambulacralfeldern etwas mehr über den Rand und schliesst in einem leicht nach hinten geschwungenen Bogen etwa 7 mm. vor dem oberen Rande des Periprocts das hintere Interambulacralfeld. Die Fasciole ist überall gleieh breit und sehr sohmal. Der Raurn zwischen ihr und dem Lande ist mit sehr feinen, gleich grossen Karnehen dicht besetzt. Die Unterseite ist auf dem vorderen Theil flach, der hintere Theil culminirt in einer in der Medianlinie unter dem Periproct gelegenen Spitze, über welche die Subanalfasciole hinwegliuft. Die Seiten sind mit den bei Euspatangus überall erscheinenden radial verlaufenden Tuberkelreihen besetzt und zeigen nichts Ungewohnliches. Das Peristom ist gross, quer-oval, mit deutlicher Lippe. Der untere Theil des vorderen Ambulacrums bleibt auf der Unterseite fast glatt in der Breite des Peristoms. Vom Peristom aus dehnt sich ein an Breite stets zunehmender breiter glatter Raum ans, dem hinteren Interannbulacralfeld der Oberseite entsprechend. Am Rande desselben, nach den Seiten zu, sieht man hier und da einige vereinzelte Poren. Auf diesem Felde machen sich zwei Dreiecke besonders bernerkbar. Dieselben stossen mit ihrer Spitze zusammen, und da sie fast gleiche Höhe haben, fällt dieser Treffpunkt ziemlich in die Mitte zwischen Peristom und Hinterrand. Das vordere Dreieck hat eine gara kleine Basis (mir die Breite der hinteren Peristomlippe), ist etwas über die Fläche der übrigen Saale

 

erhaben und an der Basis mit 8-9 grösseren Tuberkeln besetzt ; ausserdem zeigen sich noch drei grössere Wärzehen übereinander in der Medianlinie. Das hintere der beiden Dreiecke ist dagegen beinahe gleichseitig, und mit grisseren Wärzchen in regelmässigen Reihen derart besetzt, Bass das grOsste Wärzchen im oberen Scheitel steht und dieselben nach hinten an Grösse abnehnen. Der übrige Theil der Unterseite erscheint zuerst ganz glatt, unter der Loupe zeigt er jedoch sehr feine, weit voneinander stehende Körnchen. Das Periproct liegt hart oben am abgestutzten Hinterrande, ist längs-oval und gross. Eine Subanalfasciole liegt unter ihm. Dieselbe ist breiter ais die Peripetalfasciole, folgt dem unteren lande des Periprocts, wendet sich daim jederseits vertikal nach unten und trifft, von beiden Seiten horizontal kommend, auf der oben erwanten erhabenen Spitze der Uuterseite zusammen. Der von dieser Fasciole eirigeschlossene Raum ist mit Körnern bedeckt, die in der Mitte am grössten, nach der Fasciole zu kleiner werden.

     Das der Species Eigenthümliche geht zur Genage aus der Beschreibung hervor; keine ander Euspatangus-Art hat auf der Oberseite so weit bis zum Rande herabsteigende grossere Stachelwarzen, und demgemliss auch keine so nahe dem Rande verlaufende Peripetalfasciole, wie die vorliegende, und ebenso wenig ein so grosses glattes Plastrum auf der Unterseite, des man auf der hinteren Hälfte mit einem verhältnisemässig kleinen Dreieck voll Wärzehen geziert ist. Die Untersehiede von anderen Arten anzugeben, erscheint daher überflüssig, nur Euspatangus Veronensis Ag. muss noch in Vergleich gezogen werden, und wird des bei Besprechung dieser Art geschehen. — Nach dem Gesammthabitus der abbildung des Eu. Scillae bei Quenstedt (1. c. Taf. 89, Fig. 17 [non! 18]) zu urtheilen ist in derselben ein Exemplar unserer Art zu erblicken.

     Es liegen im Ganzen vier Exemplare vor, zwei davon aus den Tuffen von S. Giovanni Ilarione, und zwei vom Monte Zugiello bei Montecchia (naeh Meneguzzo's Etiquette: presso la casa Gambojin o Vitivinario).

planches VI(extrait)

 

 
 
 

Eupatagus multituberculatus (Dames,1877) - Miocène, Langhien inférieur, Iskaszentgyorgy, Bakony Mountains, Hongrie, 53 mm

 
 
 
 

Eupatagus multituberculatus (Dames,1877) - Lutetien ?, Iskaszentgyorgy, Bakony Mountains, Hongrie, 45 mm

 
 
   
 
 
 

Eupatagus murrayensis Laube,1863

 
 

Eupatagus murrayensis Laube,1863 - Miocène inférieur, Mannum formation, Mannum, Australie du Sud, 28 mm

 
 
 
 

Eupatagus murrayensis Laube,1863 - Miocène inférieur, Mannum formation, Mannum, Australie du Sud, 23 mm

 
 
 
 

Eupatagus murrayensis Laube,1863 - Miocène inférieur, Mannum formation, Mannum, Australie du Sud, 30 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus ornatus (Defrance in Brongniart,1827)

 
 
description de l'espèce par Cotteau
Paléontologie française, terains éocènes, tome  1, p. 45
 

N° 8. - Euspatangus ornatus (Defrance), Agassiz

1867.

Pl. 6, 7, 8 et 9.

     M. 26., M. 27.

     Espèce de taille assez forte, ovale, oblongue, très légèrement échancrée en avant, un peu acuminée en arrière. Face supérieure déprimée, uniformément renflée, déclive sur les côtés. Face inférieure presque plane, un peu creusée autour du péristome, renflée, subcarénée dans l'aire interambulacraire postérieure. Face postérieure rentrante et obliquement tronquée. sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur presque nul vers le sommet, un peu plus accentué aux approches de l'ambitus qu'il entame légèrement, vaguement renflé sur les bords. Aire ambulacraire impaire droite, aiguë près du sommet, s'élargissant insensiblement, finement granuleuse, formée de pores petits, simples, logés dans des fossettes circulaires qui s'espacent en s'éloignant du sommet. Aires ambulacraires paires pétaloïdes, à fleur de test, subflexueuses, acuminées et fermées à leur extrémité, les antérieures fortement divergentes, presque horizontales, les autres beaucoup plus rapprochées et formant un angle aigu. Zones porifères un peu déprimées, moins larges que l'intervalle qui les sépare, composées de pores inégaux unis par un sillon profond qui alterne avec une petite bande de test saillante et granuleuse.

     Les zones porifères antérieures, aux approches du sommet, sont plus étroites, et les pores, en partie atrophiés, deviennent très petits. Tubercules de deux natures : les plus gros, limités aux aires interambulacraires antérieures de la face supérieure, sont très développés, assez abondants, mamelonnés, perforés, crénelés, profondément scrobiculés, épars et parfaitement circonscrits par le fasciole péripétale. Les autres sont beaucoup plus petits et se montrent, à la face supérieure, dans l'aire interambulacraire postérieure, dans la région antérieure, sur les bords du sillon antérieur, à la face inférieure ; iles sont disposés en séries obliques, homogènes, très régulières et recouvrent tout l'espace qui est en dehors de l'aire ambulacraire antérieure et des deux aires ambulacraires postérieures. Cet espace paraît lisse, mais en réalité est recouvert de granules fins et serrés. Péristome excentrique en avant, semi-circulaire, labié. Périprocte assez grand, subcirculaire, placé à la partie supérieure de la face postérieure. Appareil apical compact, étroit, granuleux, muni de quatre pores génitaux ; la plaque madréporiforme se prolonge en arrière ; les petites plaques ocellaires se groupent autour de l'appareil et sont visiblement perforée. Fasciole péripétale très distinct, resserré, à peine flexueux, entourant tous les gros tubercules et passant à l'extrémité des aires ambulacraires paries. Fasciole sous-anal entourant l'écusson anal, un peu plus large que le fasciole péripétale.

     Hauteur, 22 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 56 millimètres ; diamètre transversal, 47 millimètres.

     Variété circulaire : hauteur, 19 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 46 millimètres ; diamètre transversal, 47 millimètres.

     Variété de grande taille : hauteur, 30 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 84 millimètres ; diamètre transversal 75 millimètres.

     Cette espèce présente quelques variations qu'il importe de signaler : la plupart des exemplaires sont allongés, ovales, et le diamètre antéro-postérieur est beaucoup plus long que le diamètre transversal. Il n'en est pas toujours ainsi ; chez certains exemplaires, les deux diamètres sont à peu près égaux, et le test prend un aspect arrondi, subcirculaire, très remarquable. Les gros tubercules de la face supérieure varient également dans leur aspect, dans leur nombre et leur grosseur, mais ces différences ont relativement peu d'importance, et la physionomie générale de l'espèce est toujours à peu près la même. Une variété, cependant, paraît plus tranchée et plus constante que les autres, et ce n'est pas sans quelque hésitation que nous la réunissons au type. C'est la variété qu'on rencontre, à un niveau stratigraphique inférieur, à La Gourèpe (rocher du Goulet) : sa taille est plus forte, sa forme générale plus dilatée, plus arrondie en avant, et son sillon

 

antérieur plus atténué n'entame point l'ambitus ; les aires ambulacraires antérieures sont plus droites, moins flexueuses ; les aires ambulacraires postérieures sont relativement plus longues, moins arrondies, plus effilées ; les gros tubercules sont plus nombreux, surtout dan les aires interambulacraires antérieures, et descendent plus bas, ainsi que le fasciole qui les circonscrit. Ces différences impriment à cette variété un faciès qui la fait facilement reconnaître ; elles ne nous ont pas paru suffisantes pour établir une espèce nouvelle.

     Rapports et différences. - L'E. ornatus, très commun à Biarritz et répandu dans toutes les collections, sera toujours facilement reconnaissable à sa taille assez forte, à sa forme déprimée, à son sillon antérieur vaguement indiqué, à ses aires ambulacraires larges et flexueuses, à ses gros tubercules abondants, fortement scrobiculé, descendant plus ou moins bas, toujours nettement circonscrits par un étroit fasciole.

     Histoire. - Très anciennement connue, cette belle espèce a été, dans l'origine, désignée sous le nom de Spatangus ornatus, qu'elle a conservé longtemps. C'est en 1847, qu'Agassiz, la séparant avec raison du genre Spatangus, en a fait le type du genre Euspatangus, que les auteurs ont adopté.

     Localités. - Lou Cout, roches Saint-Martin, Basta, promontoire de la Talaye, Roche Percée, côtes des Baques, etc. Niveau supérieur de Biarritz. La Gourème. Niveau inférieur de Biarritz (Basses-Pyérénées) ; Préhac (Landes). Ascrot, en face de Puget-Téniers (Alpes-Maritimes). Commun. Eocène supérieur (zone inférieure et supérieure). Couches à Euspatangus ornatus et à Serpula spirulaea.

     Ecole des mines de Paris, Muséum de Paris (collection d'Orbigny), collection de la Sorbonne (M. Hébert). Institut catholique. Collection Pellat, de Bouillé, Croizier Boreau, Degrange-Touzin, Collot, Gauthier, Peron, ma colleciton.

     Localités autres que la France. - Montserrat (province de Barcelone) ; Saint-Michel du Fay, Vich (Catalogne). Vicentin (Italie).

     Explication des figures. - Pl. 6, fig. 1, E. ornatus, de la Roche Percée près de Biarritz, de la collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, face postérieure ; fig. 5, appareil apical et aire ambulacraire antérieure grossis, pris sur un exemplaire de la collection de M. Pellat ; fig. 6, gros tubercules grossis, pris sur un autre exemplaire de la collection de M. Pellat. - Pl. 7, fig. 1, E. ornatus, variété de forme circulaire, de la Roche Percée près de Biarritz, de ma collection, vu sur la face supérieure ; fig. 2, péristome grossi ; fig. 3, portion de la face inférieure, grossie ; fig. 4, plaque ambulacraire prise à la face inférieure, grossie. - Pl. 8, fig. 1, E. ornatus, variété de la Gourèpe près Biarritz, de ma collection, vu sur la face supérieure ; fig. 2, aire ambulacraire postérieure grossie ; fig. 3, autre exemplaire, variété de la Gourèpe près Biarritz, de la collection de M. Pellat, vu de côté ; fig. 4, face supérieure ; fig. 5, portion de la face inférieure grossie. - Pl. 9, fig. 1, autre exemplaire, variété gibbeuses, de la collection de M. Degrange-Touzin, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, autre exemplaire de très grande taille, de la collection de M. Degrange-Touzin, vu sur la face inférieure.

Extrait planches 6, 7, 8 et 9

 

 
 

Eupatagus ornatus (Defrance in Brongniart,1827) - Oligocène, Pyrénées Atlantiques, 61 mm

 
 
 
 
 

Eupatagus planulatus Kruse & Phillip, 1985

 
 
 

Eupatagus planulatus Kruse & Phillip, 1985 - Oligocène supérieur, Australie du Sud, 23 mm

 
 

Eupatagus rotundus Duncan,1877, 1915

 
description de l'espèce par Duncan, 1877
On the Echinodermata of the Australian Cainozoic (Tertiary) Deposits, p. 53

Eupatagus rotundus, sp. nov. Plate III. figs. 14-17.

     The test is thin, and the outline of the ambitus is nearly circular, there being a slight flatness posteriorly where the anus is situate on a truncation which slants slightly from above downwards and inwards. The vertex is nearly central, and thence there is a slight slope to the apical system ; the slope continues anteriorly, and then dips down suddenly to the ambitus. Behind the vertex a keel passes backwards horizontally beyond the line of the posterior ambulacral petals, and the slope increases to the margin of the periproct. The rest of the posterior part is obliquely truncate, the surface of the truncation being slightly concave from side to side. The periproct is large and high up. The height of the vertex is about 2/3 of the length of the test. On either side of the vertex the test slopes down in a bold curve to the ambitus. The apical system is eccentric and in advance of the vertex, and is slightly depressed (Pl. III. fig. 15). There are four large genital openings : the two anterior are closer together than the two posterior, which are separated by the madreporiform body, which extends beyond the posterior ; they are large, and each is more or less perfectly surrounded by a circle of miliary tubercles. The ocular pores are large, and form the angles of a pentagon which incloses the generative tract. There is no groove for the odd anterior ambulacrum, which spreads out towards the ambitus, being bounded laterally by a faint ridge on either side, and crossed by the peripetalous fasciole at about 1/3 of the whole distance from the ambitus to the apical system. There are a few pores crowded near the apex of the ambulacrum, and a few widely apart between it and the fasciole.

     The anterior pair of petals are widely divergent, lanceolate, slightly pointed externally ; and their poriferous zones are sunken and broad, the hinder ones being the broadest. The pores are rudimentary in the upper part of the front zones ; and elsewhere they are largest in the hinder zones. The pores are nearly round, the external row being more or less ovoid ; they are conjugate, and the ridges intervening between the pairs are raised and ornamented with miliaries. There are from 24 to 26 pairs of pores in the posterior poriferous zones of these ambulacra. The interporiferous space is slightly broader than the posterior poriferous zone, is convex, and ornamented with large miliaries. The posterior pair of petals ragher close to each other, are slightly shorter than the anterior ; they are broader, however, and less pointed at the end. The poriferous zones of these posterior ambulacra are sunken, and are nearly equal in breadth ; there are the same number of pores as in the anterior ; and the other details are much the same in both. The interporiferous zone is broader than in the anterior pair of ambulacra, and is convex and rather above the ordinary level of the test.

     The peripetalous fasciole (Pl. III. fig. 15) passes round the extremities of the lateral and of the posterior petals, and across the odd anterior ambulacrum ; it passes bnehind the posterior petals in an irregular course, but on the whole it is elliptical in its outline in the posterior half, and rather angular and wavy in the anterior. It is situated nearer to the apical system than to the ambitus, except anteriorly, where it is nearest to the ambitus. The tuberculation of the abactinal surface below the fasciole is uniform, and the tubercles are smaller near the fasciole and larger

 

towards the ambitus ; everywhere they are crowded, and in many places there are vacant spots like crescent fascioles. The small secondary tubercles in this part are perforate and crenulate, and the scrobicule is often imperfect and oblique, whilst there may not be a perfect miliary scrobicular circle. Above the fasciole and in the posterior interambulacral space the tuberculation is small, and like that of the interporiferous zones, there being neither large secondary nor primary tubercles. In the anterior and in the antero-lateral interambulacra there are large primary and secondary tubercles irregularly arranged and sparsely distributed, but occupying the whole of the spaces. The primaries have a perforated mamelon, crenulated boss, and a flat scrobicule. The edge of the ambitus is rather sharply rounded. The actinal surface slopes upwards in front anterior to the mouth, and is more or less convex posteriorly, on account of the sharp keel of the posterior extremity of the interambulacral actinal plastron. The mouth is slightly sunken anteriorly ; and the posterior lip is rounded and projects downwards slightly, being, unlike the rest of the circumference of the opening, very tuberculate (Pl. III. fig. 16). The actinal anterior and lateral ambulacra form short and almost smooth avenues ; and the posterior ambulacra form wide, almost smooth bands extending from the subanal fasciole on either side of the keel to the sides of the mouth and behind the posterior lip. The anal system is large, and almost circular in outline, and is situated in the obliquely truncated posterior extremity, of which it occupies nearly one half (Pl. III. fig. 17). The subanal fasciole is closed, heart-shaped, and reaches to the point of the keel of the plastron. The poriferous areas of the anterior odd and paired ambulacra on the actinal surface show a few slit-like pores surrounded by a scrobicule-like rim, which occupy the position of large tubercles. There are also corresponding pores in the posterior ambulacral zones close to the mouth. The tuberculation of the anterior interambulacra on the actinal surface is larger near the mouth, and so is that of the lateral interambulacra ; but the tubercles diminish in size and increase in number towards certain points on the ambitus ; within the posterior actinal interambulacral space the tubercles radiate from the point of the keel, and the largest are the remotest from it. The mouth is large, broader than long, curved in front, and encroached upon behind by the projecting posterior lip.

     Length 2 8/10 inches, breadth 2 7/10, height of vertex 1 5/10 inch.

     Locality. - Tertiaries of the Murray river.

planche III (extrait)

 

 
 

Eupatagus rotundus Duncan,1877 - Miocène inférieur, Mannum Fm, Janjukian, Murray river, Australie du Sud, 29 mm

 
 

Eupatagus vasseuri (Cotteau,1885)

 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1885
Paléontologie française, terrains Eocènes, tome 1, p.58

N° 12. — Euspatangus vasseuri, Cotteau, 1885.

PI. 13, Pl. 14, fig. 1 et 2.

Euspatangus, sp. (ornatus affinis), Vasseur, Recherches géol. sur les terr. tert. de la France occid., p. 140, 1881.

     Espèce de taille moyenne, oblongue, allongée, un peu échancrée en avant, subacuminée et légèrement tronquée en arrière. Face supérieure peu élevée, uniformément bombée, subdéclive sur les côtés, arrondie au pourtour, ayant sa plus grande épaisseur dans la région postérieure. Face inférieure presque plane, renflée dans l'aire interambulacraire impaire. Face postérieure tronquée, légèrement rentrante. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Sillon antérieur nul près du sommet, large et très vaguement accusé vers l'ambitus. Aire interambulacraire impaire droite, aiguë à sa partie supérieure, composée de pores petits, simples, espacés, rangés par paires obliques placées dans des fossettes. Les plaques ambulacraires sont hautes, granuleuses, bien développées. Aires ambulacraires paires largement pétaloïdes, à fleur de test, inégales, les antérieures très divergentes, acuminées à leur extrémité et beaucoup plus courtes que les autres, les postérieures plus droites, plus arquées, formant un angle aigu. Zones porifères composées de pores inégaux, les externes allongés, les internes plus arrondis, unis par un sillon profond, séparés par de petites bandes de test saillantes et granuleuses. Dans les aires ambulacraires paires antérieures, les zones porifères antérieures sont un peu moins larges que les autres et composées de pores plus petits, sans être atrophiés ; la zone interporifère est un peu plus large que les zones porifères qui la circonscrivent. Gros tubercules mamelonnés, perforés, crénelés, fortement scrobiculés, abondants, occipant les aires interambulacraires antérieures, limités par un fasciole péripétale très distinct. Petits tubercules inégaux, beaucoup moins développés que les autres, si ce n'est sur le bord des aires ambulacraires, à la face inférieure. Granulation intermédiaire fine, serrée, abondante. Péristome excentrique en avant, à fleur de test, ne paraissant pas labié, semicirculaire. Appareil apical étroit, compacte, muni de quatre pores génitaux. Fasciole péripétale étroit, non sinueux, limitant les aires ambulacraires et les gros tubercules. Fasciole sous-anal bien visible dans un de nos exemplaires.

 

     Hauteur, 20 millimètres; diamètre antéro-postérieur, 46 millimètres ; diamètre transversal, 38 millimètres.

     Rapports et différences. - Cette espèce offre assurément quelque ressemblance avec l'E. °malus ; elle nous a paru cependant s'en distinguer par sa taille moins forte, par son sommet ambulacraire un peu plus excentrique en avant, par son sillon antérieur encore plus atténué, par ses aires ambulacraires plus inégales, les antérieures relativement plus courtes, les postérieures plus étroites et plus allongées, par ses gros tubercules plus nombreux. Notre espèce offre également quelques rapports avec l'E. Tournoueri, mais cette dernière espèce se reconnaîtra toujours facilement à sa forme moins allongée, à son sillon antérieur moins accusé, à ses aires ambulacraires moins développées, à ses gros tubercules moins nombreux, moins apparents et plus inégaux; ce sont deux types voisins, mais cependant bien différents.

     Localité. — Les Rochettes près Soullans (Vendée). Rare. Éocène moyen.

     Collection de la Sorbonne (M. Vasseur).

     Explication des figures. - Pl. 13, fig. 1, E. Vasseuri, vu de côté; fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, fragment montrant une portion de la face supérieure; fig. 5, le même grossi. — Pl. 14, fig. 1, autre exemplaire vu sur la face antérieure ; fig. 2, aire ambulacraire grossie.

planches 13 et 14 (extrait)

 

 

Eupatagus vasseuri (Cotteau,1885) - Lutétien, Tavertet, Barcelone, espagne, 67 mm

 
   
 

Eupatagus wrighti (Laube,1869)

 
 

Eupatagus wrighti (Laube,1869) - Oligocène supérieur, Australie du Sud, 22 mm

 

 

Genre Spatagobrissus  Clark,1923

The echinoderm fauna of South Africa, p.402

Espèce type  Spatangobrissus mirabilis Clark,1923 , p.402 (désignation originale)

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Miocène moyen - Actuel

 
diagnose originale du genre par Clark, 1923
The Echinoderm Fauna of South Africa, p.402

Spatagobrissus mirabilis gen. et sp. nov.

Plate XXIII.

     Test wide, low, well rounded in front, the ambitus rounded behind, but below ambitus interambulacrum 5 slopes abruptly forwards making an oblique surface on which opens the longitudinally elongated periproct. Peristome anterior, not deeply sunken. Ambulacrum III narrow. Hush, not very distinct, ambulacra I and V moderately wide, conspicuously petaloid, the petals rather long, bluntly pointed, distinctly depressed; ambulacra II and IV similar, the petals as long or longer, and more divergent than I and V. Peripetalous fascicle a single very distinct band, enclosing a nearly circular area, containing numerous large primary tubercles. Subanal plastron small, subanal fasciole very distinct. Genital pores 4.

     The above paragraph may serve for the generic diagnosis while the following additional data apply more particularly to the species. (...)

 

planche XXIII : espèce type du genre (extrait)

   
 

Spatagobrissus dermodyorum Holes, AH YEE & KRAUSE,2005

 
diagnose originale de l'espèce par Holmes, Ah Yee & Krause, p.94
Two new Middle Miocene spatangoids (Echinoidea) from the Murray Basin, South Australia
reproduced with courtesy of Museum of Victoria, Memoirs of the Museum of Victoria (62)
Spatagobrissus dermodyorum sp. nov

Figures 6A–E, 7A–C, 8A–E

Type Material. Holotype. NMV P312570 from early Middle Miocene Glenforslan Formation (Batesfordian), Morgan Group, in the vicinity of NMV locality PL3203, 7 km NNE of Murray River Lock 1, Blanchetown, South Australia.

     Paratypes, NMV P312571–P312373 from the same general area. Other material used for statistical purposes is held in Museum Victoria and private collections.

Description. Test small, subcircular in outline with minimal posterior truncation and no anterior sulcus. Specimens range 30.0–45.5 mm in length with maximum width 82–90%TL occurring 51–58 %TL from anterior ambitus. Maximum height 49.5–60%TL at 52.6–65.5%TL from anterior ambitus. Adapical surface moderately inflated, evenly curved transversely above well-rounded margin with ambitus situated at about 30%TH. Adoral surface very mildly convex but with prominent posterior keel caused by sharp rise of ambulacra I and V posterior to centre. In lateral view, posterior truncation covers about 35%TH.

     Apical system ethmolytic with 4 genital pores, centre 31.3–38.6%TL from anterior ambitus (Fig. 7A). Paired petals short (26.5–32.5%TL measured along surface of perradial suture from centre of apical disk), narrow (7.0–9.0%TL), lanceolate, closing to closed, posterior pair marginally longer than anterior pair. Anterior pair diverge at about 135°, posterior pair 310°. Pore pairs conjugate, inner pores oval, outer-tear shaped. Anterior row of pore pairs in anterior paired petals distinctly narrower than posterior row and atrophied adapically. Interporiferous zone up to 1.5 times width of poriferous zone at widest point. Ambulacrum III flush adapially, with 2 rows of indistinct longitudinally orientated pore pairs and interporiferous zone containing few secondary tubercles and numerous miliaries.

     Peripetalous fasciole subcircular, not indented. Numerous small, randomly spaced perforate, crenulate, primary tubercles occur in interambulacra within fasciole. Outside fasciole, tubercles in posterior half of test very small, but anterior to centre, gradually increasing in size towards interambulacra 2 and 3.

     Peristome reniform, mildly sunken, width 16.0–19.3%TL, length 8.9–10.3%TL with anterior border 23.4–26.8%TL from anterior ambitus. Phyllodes moderately developed with slotshaped pores in circular depressions. Labrum short and wedgeshaped extending only to centre of second pair of adjacent ambulacral plates. Anterior edge raised above surrounding ambulacra and slightly projecting over peristome. Miliary tubercles present with few secondary tubercles in anterior half (Fig. 7B).

     Plastron long, width about 55–60% length, with ambulacral plates indenting posteriorly. Subanal fasciole circular to transversely oval, enclosing 3 pore pairs each side of interradial suture, and with slight anterior projection at posterior end of prominent plastronal keel. Posterior edge of fasciole marginally clear of periproct opening. Adorally, ambulacra I and V relatively wide, covered with very fine, randomly spaced miliary tubercles up to sixth plate, then by tubercles of similar size to rest of adoral surface.

 

     Periproct, tear-drop shaped, generally positioned vertically on truncated posterior margin but slightly visible from above on some specimens; height 17.1–19.1%TL, width 13.2–16.0%TL.

Etymology. Named for Michael and Marie Dermody, owners of Glenforslan Station.

Remarks. Spatagobrissus dermodyorum sp. nov. differs primarily from the Middle Miocene Port Campbell Limestone species, Spatagobrissus laubei (Duncan, 1877), in having narrower test with more posterior maximum width (Fig. 8A), markedly larger peristome and periproct (Fig. 8D, E), and very much shorter labrum (Fig. 8B). In addition, anterior paired petals are shorter and posterior petals longer (Fig. 8C), with divergent angle of latter greater than S. laubei. Aboral primary tubercles larger within peripetalous fasciole and interambulacra 2 and 3, while fine tubercles outside fasciole on posterior half of test are much smaller in diameter. Adorally, plastron wider and longer, and ambulacra I and V narrower.

     The extant type species Spatagobrissus mirabilis is characterised by a larger (up to 110 mm long) and less inflated test, more posteriorly located apical system in line with maximum width, greater area enclosed by peripetalous fasciole, shorter peristome, and periproct situated on an obliquely truncated surface below the ambitus. Primary tubercles within the peripetalous fasciole of S. mirabilis are also larger and more closely spaced than in S. dermodyorum.

     Spatagobrissus incus Baker and Rowe, 1990, an extant species endemic to southeast Australian waters, particularly between Flinders Island (Tasmania) and western Spencer Gulf, South Australia, has a larger and more rounded test (up to 80 mm long) and, similar to S. mirabilis, more posteriorly located apical system and greater area enclosed by peripetalous fasciole.

     Compared with S. dermodyorum, it also has a much wider and longer plastron and narrower adoral ambulacra I and V. Miskelly (2002: 156) noted two pairs of pore pairs occur in each side of the subanal fasciole, a feature also recorded for S. laubei (McNamara et al., 1986: 80). This contrasts with the three pairs found on S. dermodyorum (Fig. 7C).

figures 6 à 8 (extrait)

A,B,D

C,E

A   

B,C

 
 

Spatagobrissus dermodyorum Holes, AH YEE & KRAUSE,2005 - Miocène, Blanchetown, Australie, 40 mm

 
 

Spatagobrissus laubei (Duncan,1877)

 
diagnose originale de l'espèce par Duncan,1877
On the Echinodermata of the australian cainozoic (Tertiary) deposits, p.55

Eupagatus Laubei, sp. nov. Plate III. fig. 18.

     The test is thin, depressed, elliptical in outline, but narrow and somewhat pointed posteriorly. There is slight truncation of the posterior interambulacrum.  The antero-lateral and posterior petals are nearly equal in length and breadth, and are lanceolate, the anterior pair diverging more than the others. The poriferous zones of both ambulacra are equal in breadth, are slightly suriken and the anterior poriferous zone of the antero-lateral petals is the smallest. The pores are conjugate, those of the antero-lateral zones being the largest ; and in both ambulacra those of the inner rom are rounder and smaller than those of the outer, there being 13 or 14 rows in each petal. The interporiferous zone is slightly convex, and has miliaries and third-sized tubercles ; and miliaries crowd the elevations between the successive pairs of pores. The anterior odd ambulacrum is nearly flush, bounded by tubercles larger than those within its area, and contains a few pores.  The apical system is very small, and nearly central ; there are four generative pores, the posterior pair being the widest apart, and the madreporiform body passing between them. The peripetalous faseiole is narrow, and incioses a cordiform space. Tuberculation small evervwhere but there are larger tubercles grouped within than without the fasciole, and they become smaller towards the sharply rounded ambitus. The actinosome is well in front, the anterior part being sunken ; the phyllodes are distinct ; the plastron is nearly smooth and the tuberculation of the actinal surface, which is throughout becomes larger remotely from the ambitus.

     Height 6/10 inch, length 16/10 inch, breadth 14/10 inch.

     Locality.—Section 1 mile west of the mouth of the Sherbrook river, lower part of cliff.

 

     The small tubereles, the depressed shape, the equal size of the petals, the very thin fasciole and the far forward mouth distinguish this species, which I have dedicated to the excellent paleontologist Prof. Laube.

     The next group of Australien Echini is very characteristie of the Tertiary marine deposits of the southern provinces. Members of it have been found in the corresponding formation of New Zealand. in the later Tertiaries of Java, and in the Eocene, Miocene, and Pliocene strata of Europe.

figures 6 à 8 (extrait)

   
 

Spatagobrissus laubei (Duncan,1877) - Miocène moyen, Batesfordian, Est de Port Campbell, victoria, australie, 33 mm