Mellitidae

Stephanini, 1912, p. 749

Genre type : Mellita L. Agassiz, 1841, p. 34

Description succinte de la famille : Appareil apical monobasal avec 4 gonopores. ambulacres pairs disjoints sur la face orale, ambulacre postérieur continu. Périprocte s'ouvrant sur bord interne de la première paire de plaques post-basicoronale à la limite interne de la lunule anale. Sillons nourriciers bifurquant à la limite des plaques basicoronales et très dichotomisés à leur extrémité.

 

   

 
 

Genre   Mellita Agassiz, 1841

Monographies d'échinodermes, deuxième livraison contenant les scutelles, p.34

Espèce type  Echinodiscus quinquesperforata Leske, 1778, (Mellita testudinata Klein,1853) par désignation subséquente de Pomel, 1883

classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.71

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Pliocène - Actuel

 
 
diagnose du genre par Agassiz
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Scutelles, 1841, p.34
 

DU GENRE MELLITA Klein (Ag.) (*).

Ce genre tient en quelque sorte le milieu entre les Rotules et les Encopes. Tandis que la disposition des vacuoles le rapproche de ces derniers, sa forme aplatie et l'absence d'un trou génital dans l'aire interambulacraire impaire semblent au contraire le rattacher aux Rotules. Mais à côté de ces affinités, les Mellites présentent plusieurs caractères qui leur sont propres et qui justifient pleinement la coupe générique que Klein déjà avait établie sous le nom de Mellita, et que je propose de réintégrer, en en défalquant les espèces à deux entailles que cet auteur confondait avec les véritables Mellites et dont j'ai fait mon genre Lobophore.

Le genre Mellita, ainsi circonscrit , comprend de grandes espèces très plates et de forme subcirculaire, les diamètres longitudinal et transversal étant à peu près égaux ; quelques espèces, tels que le M. pentapora et le M.  testudinata sont même plus larges que longues , comme c'est aussi le cas de plusieurs espèces de véritables Scutelles. Les lunules sont tantôt au nombre de cinq, tantôt au nombre de six, suivant qu'il y en a une dans l'aire ambulacraire impaire ou non. Les ambulacres pairs en sont toujours pourvus, ainsi que l'aire interambulacraire impaire; la lunule de cette dernière est même pour l'ordinaire la plus grande. Cette variation dans le nombre et la forme des vacuoles constitue des caractères spécifiques dont il faut tenir compte dans l'étude de chaque espèce. En général, les lunules des Mellites sont allongées, grêles et presque toujours fermées, tandis que celles des Encopes sont rondes , larges et souvent ouvertes sur les bords. L'étoile ambulacraire est de moyenne grandeur ; les pétales sont arrondis à leur extrémité. La rosette apiciale présente une structure poreuse et finement granulaire. Les pores oviducanx , au nombre de quatre , s'ouvrent à l'extrémité des rayons du corps madréporiforme, au sommet des aires interambulacraires. Les cinq trous ocellaires placés au sommet des ambulacres, sont ordinairement trop petits pour pouvoir être aperçus à l'oeil nu. La bouche est légèrement subcentrale ; elle est de forme circulaire, mais les tubes des branchies qui font saillie sur son pourtour lui donnent ordinairement une apparence ondulée. L'anus est de forme ovale ou pyriforme, et d'autant plus rapproché de la bouche que la lunule de l'aire interambulacraire impaire est plus longue ; en général l'espace qui sépare l'ouverture buccale de l'ouverture anale n'excède pas la longueur de cette dernière.

La face inférieure est aussi accidentée que la face supérieure est uniforme. Les sillons ambulacraires se ramifient de toute manière dans leur trajet du centre à la périphérie ; les tubercules affectent également une disposition très variée : ils sont ordinairement très développés sur le milieu, tandis qu'ils sont beaucoup plus serrés et presque microscopiques le long des sillons. Cette disposition des tubercules se réfléchit nécessairement dans l'arrangement des piquans , en sorte que les aires interambulacraires sont garnies de soies beaucoup plus développées que les aires ambulacraires. Il existe en outre une différence profonde, quant à la forme , entre les soies de la face inférieure et celles de la face supérieure. Ces dernières sont courtes et clavellées ; celles de la face inférieure au contraire sont grêles et subulées. Une troisième espèce de soies , de forme aplatie , entoure les lunules à la face supérieure ; ce sont les plus grosses.

 

 La cavité intérieure présente des particularités fort remarquables : du plancher inférieur naissent, dans les aires interambulacraires, des piliers plus ou moins développés, qui semblent destinés à supporter le plancher supérieur. Leur forme n'a rien de régulier ; il y en a ordinairement deux dans chaque aire , mais souvent aussi ils sont soudés entre eux de manière à n'en former qu'un seul. Une membrane est étendue autour de ces piliers et sépare ainsi la cavité buccale de la cavité intestinale. Quoique les exemplaires dont je me suis servi pour étudier les organes intérieurs ne fussent pas entièrement frais , j'ai cependant pu y reconnaître la forme de l'intestin et le poursuivre dans son trajet depuis la bouche jusqu'à l'anus. En sortant de l'appareil masticatoire, l'intestin va s'attacher à la rosette apiciale interne, passe par dessus la mâchoire antérieure droite et de là se courbe à gauche ; d'abord très grêle , il se dilate peu à peu et acquiert sa plus grande largeur vers le milieu de son trajet. Après avoir parcouru le flanc gauche et envoyé des processus dans toutes les cavités cellulaires , il arrive au bord postérieur : ici les cloisons de la lunule de l'aire interambulacraire impaire lui barrant le passage, il s'infléchit en dedans, passe par dessus l'ouverture anale en traversant un canal formé par les piliers de l'aire interambulacraire impaire, qui sont adossés contre les cloisons de la lunule, et de là se dirige sur le côté droit , remonte jusqu'à l'aire interambulacraire antérieure droite , où il se replie sur lui-même pour regagner de nouveau le bord postérieur et venir aboutir à l'ouverture anale (Voy. pour les détails la fig. 6 de Tab. 3 , qui représente l'intérieur du Mellita quinquefora, vu d'en haut).

L'appareil masticatoire est composé de cinq mâchoires à charpente très grêle , mais garnies de lames nombreuses et très allongées , surtout dans les mâchoires postérieures. Les dents sont de petites lames aplaties, émaillées et fixées verticalement dans le sillon de la face supérieure des mâchoires; comme ces dernières ne sont pas très hautes , les dents ne sont que légèrement inclinées de haut en bas. Chaque mâchoire s'appuie sur une des cinq auricules qui entourent l'ouverture buccale.

Je connais jusqu'ici cinq espèces de Mellites , dont les unes habitent les côtes occidentales d'Afrique, les autres les côtes orientales du centre de l'Amérique. Celles qui ont conservé leurs teintes sont toutes vertes.

(*) Ce mème nom de Mellita a été donné plus tard à un genre d'insectes hyménoptères.

 

 
 

Mellita tenuis Clark,1940

 
 
diagnose originale de l'espèce par Clark, 1940
A revision of the keyhole urchins (Mellita), p.442 (8)
 

mellita quinquiesperforata tenuis, new variety

Plate 60, Figure 2 ; Plate 61, figure 2

     Description. - test notably light and thin, very nearly circular but somewwhat norrower anteriorly and with slight reentering curves at each end. The diameter along different axes ranges from 103 mm. through III-5 to 109 mm. through I-3, but the usual measurement is about 107 mm. Apex posterior to abactinal system, at or a little posterior to center of test ; at that point the test is almost 10 mm. high. The slope from margin to apex is quite uniform and gradual from all sides ; the pargin in III is barely 2 mm. thick and in 5 it is just 1 mm. Genital pores 4. Petaloid area of moderate size, about 58 mm. long by 55 mm. wide ; unpaired petal (ocular pore to tip) 25 mm. long by 14 mm. wide, narrowed at tip and but little open there ; petals II and IV 24 by 12 mm., narowly open, the inter-poriferous areas quite straight ; petals I and V 30 by 15 mm., narrowed at tip and scarcely open there. Lunules strikingly small and straight ; II and IV 10 mm. long by 2.5 mm. wide, I and V 11 by 2.5 mm., and the un paired lunule 18 by 3.5 mm., its posterior and 20 mm. from the test margin. Periproct very long and narrow, 4.5 by 1.25 mm., its anterior margin only 3.5 mm. from the posterior margin of the peristome, which is small, rounded-pentagonal, only 3 mm. in diameter ; the ambulacral knobs are small and inconspicuous. Ambulacral furrows of oral surface well marked, but the intermediate areas are rather narrow ; in II and IV these areas are 47 mm. long but only 21 mm. in maximum width.

     Primary spines of dorsal surface less than 1 mm. long, very slender at base but swollen at the tip into a conspicuous ovoid head about one-third the length of the entire spine. Surrounding the lunules and around the margin of the test the primaries are elongated, narrow, flattened, and blunt, but they are not widened at the tip, rather they may be narrowed. On the oral surface the primaries are slender and elongated and arranged so that they lie almost horizontally and pointing in definite directions, as in the other species of Mellita. No pedicellariae have been detected.

     The color is uniformly brown ; orally the test is a brighter, more yellowish, brown than on the upper surface.

     Locality. - Northwest of lighthouse 2 miles outside of Sanibel Island, Fla., from a sandbar in 3-4 feet of water ; W. J. Clench, February 1929.

     Holotype. - U.S.N.M. No. E.5656.

     Notes. - There ar in the United States National Museum two paratypes of this variety. The larger is from Tarpon Springs, Fla., where it was collected b y Edwin J. Shadle. It is 98 by 102 mm. in diameter and is a lighter and yellower brown than the holotype. The other specimen, collected by Dr. W. H. Dall at Charlotte Harbor, Fla., is almost circular, 55 mm. in diameter, and has the apex unusually far back, just in front of the unpaired lunule. The color is like the Tarpon Springs material. In the Museum of Comparative Zoology collection are a number of specimens of this variety from Sanibel Island, Fla., of which half a dozen are paratypes collected with the holotype by Mr. Clench in February 1929. The smalledst is only 44 mm. long and almost 44 mm. wide ; the test is very thin and delicate, scarcely 3 mm. thick at the apex, which is very close to the center of the test ; the color is a deep gray above, light brown beneath, with many light 

  greenish-blue lines and areas, specially near the mouth. The larger specimens are like the holotype in color and range from 74 to 104 mm. in length, with the width the same or a millimetr more or less, except ont that is 99 mm. long ty 104 mm. wide. In all these specimens the apex of the test is at or behind the center, and the lunules are uniformly small. Besides these specimens the Museum of Comparative Zoology contains, also from Sanibel Island, a bare but not bleached test 120 by 125 mm., a water-worn test 78 by 81 mm., and a very young specimen only 19 mm. in diameter in which the paired lunules are not yet closed in. There are also five small specimens from an unknown locality of which the largest is 71 by 68 mm., with the apex very evidently at the anterior end of the unpaired lunule, while the other specimens, 48-57 mm. long -with width about the same), are rouded pentagonal, more or less asymmetrical, and have the anterior margin notably straight rather than curved. There are also 10 very young Mellitas, 23-36 mm. in diameter, dredged half a mile off the eastern en of Sanibel Island in 1-2.5 fathoms by W. J. Clench oon April 6, 1933, which are naturally to be considered the young of tenuis, although of course in such immature specimens the varietal characters are not conspicuous. But the posterior position of the apex is a fairly distinctive feature. The Museum of Comparative Zoology has also a paratype from Tarpon Springs, Fla., taken by Edwin J. Shadle, 89-93 mm. in diameter, received from the United States National Museum. Finally, it seems best to refer to this variety three large specimens that Alexander Agassiz collected many years ago at Captiva Key, Fla., near Sanibel Island. Theses specimens range from 100 by 110 mm. to 129 by 129 mm. and are notably thicker and solider than typical tenuis, and the apex is evidently central or anterior. Such specimens prove that tenuis is not a well-defined species yet. But typical examples of this Mellita are so conpicuouly different from ordinary quiquiesperforata that when the Tarpon Springs and Charlotte Harbor specimens were first examined it seended quite clear that they represented a well-marked species characteristic of the west coast of Florida. The large series available of the common species shows, however, that there are numerous connecting links, and the conclusion was reluctantly reached that tenuis must be rated as a variety merely. There are specimens at hand from the Carolina coast that are so similar to those from Sanibel Island that they cannot be distinguished by constant measurable characters. On the other hand, there are the three large specimens from Captiva Key, mentioned above, which are too much like ordinary quiquiesperforata to justify specific separation. An interesting point in the matter is that specimens from the coast of Texas and western Louisiana are normal quinquiesperforata.

planches 60 et 61 (extraits) par Clark

     
 
 

Mellita tenuis Clark,1940 - Actuel, Gollfe du Mexique, Venice, W. Florida, 31 mm

 
 
 

 
 

Genre   Encope Agassiz, 1841

Monographies d'échinodermes, deuxième livraison contenant les scutelles

Espèce type  Encope grandis Agassiz, 1841, par désignation originale.

Monographies d'échinodermes, deuxième livraison contenant les scutelles, p.57

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Miocène - Actuel

Syn. 

  • Moulinia Agassiz, 1841, p.139.; espèce type : Scutella  cassidulina Desmoulins,1837 ; synonyme subjectif plus récent 

  • Echinoglyphus Gray, 1852, p.37.; espèce type : Scutella  emarginatus Leske,1778 ; synonyme subjectif plus récent 

  • Ravenellia Lutken, 1864, p.168.; espèce type : Scutella  macrophora Ravenel,1843 ; synonyme subjectif plus récent 

  • Macrophora Conrad, 1865, p.134.; espèce type : Scutella  macrophora Ravenel,1843 ; synonyme subjectif plus récent 

 
 

 
 

Encope grandis Agassiz ,1841

 
 
diagnose originale de l'espèce par Agassiz, 1841

Monographies d'échinodermes, deuxième livraison contenant les scutelles, p.57

 

IX. Encope grandis Ag.
Tab. 6.

     Cette espèce est construite sur le même plan que le E. Valenciennesi , et quiconque ne verrait qu'une figure de la face inférieure ou de la face supérieure , ne pourrait guère s'empêcher de la prendre pour un jeune de cette espèce , attendu que le principal caractère qui l'en distingue , consiste dans l'épaisseur du bord, qui est plus considérable que dans aucune autre espèce du genre (voyez les fig. 3, 4, 5 et 6 qui en représentent le profil). L'étoile ambulacraire présente les mêmes proportions que dans les espèces précédentes. Les pétales postérieurs sont sensiblement plus longs que les antérieurs et légèrement fléchis de dehors en dedans. Les entailles du pourtour sont peu profondes et largement ouvertes ;• celles qui correspondent aux ambulacres postérieurs sont plus grandes que celles qui correspondent aux antérieurs et notamment à l'ambulacre impair. La lunule de l'aire interambulacraire impaire est large et de forme ovale , ses bords sont très renflés et forment une espèce de crête à la face supérieure. La face inférieure, représentée dans la fig. 2, nous offre les mêmes détails de structure que nous avons reconnus dans les espèces précédentes.

     Les fig. 4 et 5 montrent l'intérieur du test vu de profil, l'exemplaire étant coupé par le milieu, dans le sens longitudinal. La cavité buccale occupe le centre ; elle est séparée de la cavité in­testinale par une cloison celluleuse qui n'est interrompue que sur le devant pour donner passage

à l'intestin ; une cloison horizontale sépare également l'appareil ambulacraire des cavités buccale et intestinale. J'ai indiqué par des lettres les différentes cavités telles qu'elles se présentent dans les profils ci-dessus : t est la cavité buccale ; o et p, sont des oreillettes; a, l'anus; n, la cavité occupée par la première anse de l'intestin ; b , l'ouverture que traverse le canal intestinal en passant du côté gauche au côté droit ; e, c, 1, i, gh, d, trous conduisant sous les ambulacres dans les cavités occupées par les tubes ambulacraires lorsqu'ils sont rentrés ; m et g deux de ces cavités ouvertes longitudinalement (m), et en travers (q); k et f ouvertures conduisant dans la cavité des aires interambulacraires. La fig. 6 est une section transversale du côté droit , s est l'ouverture par laquelle le canal intestinal sort de la cavité buccale pour

  s'engager dans les réseaux calcaires de la périphérie du test; q est le canal qui renferme l'anse externe et t celui qui renferme l'anse interne du côté droit du canal intestinal.

     J'ai représenté trois mâchoires par leurs différentes faces , afin de donner une idée exacte de leur forme. Les fig. 7 , 8 et 9 les montrent de profil , leS fig. 7', 8', 9' par la face inférieure et les fig. 7", 8", 9" par la face supérieure. Les dents proprement dites ont disparu. Elles étaient fixées dans le sillon qui est à la face supérieure et qui correspond à la suture des deux osselets de la mâchoire.

     Cette espèce m'a été communiquée par M. Michelin ; elle provient probablement des Antilles.

planche 6 (extrait)

 
 

Encope grandis Agassiz ,1841 - Miocène, Californie, 110 mm

 
 

 
 

Encope angelensis Durham , 1950

 
 
diagnose originale de l'espèce par Durham, 1950

1940 E. W. Scripps Cruise to the Gulf of California, part.II (1950) Megascopic Paleontology and Marine Stratigraphy, p.43

Encope angelensis n. sp.
(Plate 37, figure 15; Plate 42, figures 1, 3, 4, 10)

Test small to medium in size, outline rounded, somewhat similar to E. scrippsae n. sp.; margins thin, with three faint indentations between ambulacral notches; central area of test raised, amount variable on different specimens; petals elongated, extending one third of distance to margins; on some specimens petals faintly raised; ambulacral notches closed to form lunules, elongate oval, fairly large; interambulacral lunule small, elongate, narrow, much nearer to posterior margin than to a line connecting distal ends of posterior petals; periproct slightly nearer to peristome than to interambulacral lunule.

DIMENSIONS (in mm):  Length   Width   Height  
Holotype no. 14959  77.4  11.9 
Paratype no. 14965 

72.0  9.8 
(estimated) 
Paratype no. 14962  47.2  50.1  7.3 

Holotype no. 14959; paratypes nos. 14965, 14962, and Calif. Acad. Sci. Paleon. Type Coll. nos. 7846, 7847, all from loc. A 3590.

OCCURRENCE: locs. A 3588, A 3590.

RANGE: middle Pliocene.

REMARKS: This species may be distinguished from E. scrippsae n. sp. by its shorter petals, narrower ambulacral lunules, smaller interambulacral lunule, and the periproct being slightly nearer the peristome.

   

planches 37 et 42 (extraits)

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Encope angelensis Durham , 1950- Miocène supérieur, Californie, 95 mm

 
 
 

 
 

Encope californica (Verril,1870)

 
 
description de l'espèce par Verril, 1871

Notes on the Radiata of the Museum of Yale College, p.586

 

Encope Californica Verrill.
  
American Jour. Science, xlix, p. 97, 1870.


Plate X, figures 5 and 6.


Test broad, thin at the edge, rounded anteriorly, broadest behind the middle, sub-truncate or rounded posteriorly ; usually about as broad as long, sometimes broader than long. Apex behind the center. In profile the outline descends from the center to the anterior edge, but rises from the center to the posterior foramen, from which It descends rapidly to the edge. The posterior interambuhicrum is therefore, swollen and the test is most elevated near its foramen. Ambulacral rosette with the petals long-oval, somewhat obovate broadly rounded outwardly; the anterior pair shortest and most rounded ;  the odd anterior one somewhat longer and narrower and a httle shorter than those of the posterior pair, which are of about the same form and not curved. Posterior foramen variable in form and size, usually rather small, regularly oval or rounded, sometimes long oval, or even narrow and elongated, occasionally quite large and broad oval, often obovate beneath, sometimes constricted in the middle. Ambulacral foramina also quite variable in form and size, but commonly small and rather regularly oval, often at a considerable distance from the margin.
     Two specimens, showing the extreme variations, give the following
measurements :

 

   

     Of this species there are 74 specimens in the collection from La Paz, and I have seen others from Cape St. Lucas.
     It varies considerably in outline and in the form of the openings, especially the posterior one ; the ambulacraf rosette varies somewliat in the form of the petals, as shown by the above measurements ; the ambulacral grooves beneath
 

  also vary in direction. But all the specimens agree in having their greatest elevation behind the center, or the posterior interambulacral region swollen. This peculiarity, which is found to depend upon a very different internal structure, will readily separate this species from E. occidentalis V. In the latter
the greatest elevation is in front of the center, and there is a regular slope from thence to the broad, thin, posterior edge, and the sections show that the wide space between the central cavity and the posterior foramen is filled with a pretty firm, alveolar tissue, having comparatively small spaces, but in E. Califarnica the same region is much less extensive (owing to the relatively larger central cavity and jaws) and is filled with a much less firm and more open tissue, with large cavities.
     The difference is therefore analogous to that which separates E. Michelini from E. emarginata.

planche X (extrait)

 
 

Encope californica (Verril,1870) - Miocène supérieur, Californie, 93 mm

 
 
 

 
 

Encope carmenensis Durham,1940

 
 
diagnose originale de l'espèce par Durham, 1950

1940 E. W. Scripps Cruise to the Gulf of California, part.II (1950) Megascopic Paleontology and Marine Stratigraphy, p.44

 

Encope carmenensis n. sp.
(Plate 37, figure 5; Plate 40, figure 4, Plate 44, figure 1)

     Test large, fairly heavy, resembling E. micropora to which it may be ancestral; ambulacral lunules closed, interambulacral lunule elongate oval and moderately large; anterior end of interambulacral unule nearer distal ends of posterior petals than to center of abactinal system; test highest anteriorly, about midway between abactinal system and margin; petals large, extending six sevenths of the distance to ambulacral lunules; the central area of the abactinal surface, nearly half the diameter of the test, is slightly raised, beginning to take on the character of E. peruviana Brighton (1926, p. 61–69) although not to such a marked extent; the upper surface of the test between this raised area and the margin is slightly concave; margins moderately thin.

     Dimensions of holotype: length 117.8 mm, width 115.2 mm, thickness 13.6 mm.

     Holotype no. 14896, paratype no. 14895, both from loc. A 3517.

     OCCURRENCE: loc. A 3517.

       RANGE: upper Pliocene.

     REMARKS: This species may be distinguished from E. micropora and E. perspectiva by the central slightly raised area, the concave upper surface extending out to the margin and the shorter petals.

planches 37, 40, 44 (extraits)

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Encope carmenensis Durham,1940 - Miocène, Californie, 85 mm

 
 
 

 
 

Encope emarginata (Leske,1778)

 
 
diagnose originale de l'espèce par Leske, 1778
Jacobi Theodori Klein naturalis dispositio echinodermatum, edita et descriptionibus novisque inventis et synonomis auctorem aucta. Addimenta ad I. T. Klein naturalem dispositionem Echinodermatum, p.200
 
 

 
 
description de l'espèce par Agassiz
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Scutelles, 1841, p.47
 

I. Encope emarginata Agass.

Tab. 10

Syn. Scutella emarginata Lam. T. 3, p. 279, N°3. - E. Desl. Enc T, 2, p. 675, N° 3. - Encycl. méth. pl. 150, f. 1, 2. - DeBl. Dict. sc. nat. T. 48, p. 224. - DeBl. Zooph. p. 201. - Agass. Prodr. Echin. p. 188. - DesMoul. Tabl. syn. p. 222, N° 5.

     Echinodiscus emarginatus Leske, N°53, p. 200, pl. 50 ; f. 5, 6.

     Echinus emarginatus L. Gm. p. 3189.

     Grand oursin de mer étoilé. Kl. Gall. suppl. du Cab. de Réaumur ; p. 231, 232, pl. 225, f. A. et pl. 26, f. B.

     Echinoglycus frondosus. Van Phelsum, p. 34.

 

     Quoique très rare dans les collections, cette espèce est cependant connue depuis longtemps des naturalistes. Sa forme est subcirculaire en avant et plus ou moins tronquée en arrière. Le diamètre transversal et le diamètre longitudinal ont sensiblement les mêmes dimensions. L'épaisseur égale à peu près le sixième de la longueur (fig. 3). La surface entière du test, lorsqu'elle est dépourvue de ses-soies, présente une granulation très homogène, surtout à la face supérieure. La face inférieure est plus variée ; les tubercules y atteignent leur plus grand développement sur les aires interarabulacraires, tandis qu'ils sont d'une finesse extrême sur les aires ambulacraires. La fig. 6 représente quelques tubercules spinifères des aires interambulacraires sous un grossissement de.1.1/2 fois le diamètre et entourés de tubercules miliaires qui occupent l'espace compris entre les aréoles des plus grands.

     J'ai indiqué, dans les fig.  1,  2 et 3 , les ouvertures du test par des lettres , ayant trait au plan de position de l'animal. La lunule de l'aire interambulacraire impaire (p) est proportionnellement petite ; ses bords ne sont point renflés ; les cinq ouvertures des aires ambulacraires ne sont pas non plus très développées : celles des ambulacres postérieurs (.p d et p s) sont habituellement fermées près du bord et plus grandes que celles des ambulacres antérieurs (a, 1 d et 1 s); mais comme il règne une très grande variété dans la forme et la grandeur de ces ouvertures, on ne saurait guère les envisager comme des caractères spécifiques. C'est ainsi que dans l'exemplaire figuré , la lunule de l'ambulacre antérieur droit (1 d) est fermée , tandis que celle du côté gauche (1 s) est ouverte. Dans d'autres, les deux ouvertures du côté droit sont seules ouvertes, dans d'autres encore toutes sont fermées. Il en est de même de la lunule de l'ambulacre antérieur impair (a) : elle est très ouverte dans l'exemplaire muré, tandis que dans la plupart des autres exemplaires que j'ai sous les yeux, elle est fermée ; c'est toujours la plus petite des ouvertures. L'étoile ambulacraire est très élégante. Les pétales postérieurs sont les plus longs et en même temps les plus étroits ; les antérieurs pairs sont courts , larges et très arrondis à leur extrémité. Le pétale antérieur impair enfin tient généralement le milieu entre les autres. L'espace compris entre les zones porifères est sensiblement plus large que ces zones elles-mêmes dans les ambulacres antérieurs ; dans les ambulacres postérieurs en revanche , cette différence est moins sensible; les zones porifères et l'espace intermédiaire sont à peu près d'égale largeur. La figure 4 représente la moitié du pétale antérieur grossi afin de faire voir la forme des sillons transverses et la manière dont ils sont séparés par une rangée de tubercules. Les pores ambulacraires se laissent encore poursuivre au delà de la rosette ambulacraire. L'on remarque sur chacune des plaques du test formant le prolongement des pétales, une paire de pores située tantôt au milieu, tantôt au bord de la plaque;

 

mais ils sont souvent tellement petits, qu'on a de la peine à les reconnaître à l'ail nu. La rosette apiciale présente une étoile pentagonale dont les rayons s'avancent dans les aires interambulacraires , où ils se terminent par les pores génitaux qui sont au nombre de cinq, comme dans toutes les espèces du genre. Les trous ocellaires placés au sommet des ambulacres , sont beaucoup plus petits que les trous oviducaux , mais cependant très distincts , même à l'ail nu. La surface de l'appareil oviducal ne présente point une structure tuberculeuse comme le reste du test, et lorsqu'on l'examine à la loupe , on la trouve composée d'un tissu spongieux, à la surface duquel viennent aboutir une quantité de petits tubes. La face inférieure est très élégamment accidentée par suite de la variété des tubercules et de la ramification des sillons (fig. 2). La bouche qui est un peu rejetée en avant , est petite proportionnellement à la grandeur du test. On remarque sur son pourtour les cinq petits tubes destinés à loger lés branchies buccales et dont les extrémités, en forme de bourrelets, font saillie sur le pourtour de la bouche (voyez la fig. 5 qui représente la bouche grossie). L'anus , de forme subconique , occupe à peu prés le milieu de l'espace entre le bord interne de la lunule interambulacraire et l'ouverture buccale. Les sillons ambulacraires se ramifient d'une manière très variée, et lorsqu'on vient à les examiner à la loupe , on trouve que non seulement les rigoles principales, mais même les plus petits canaux latéraux, sont parsemés de pores microscopiques. Il en résulte que les tubes auxquels ces trous donnent passage, doivent nécessairement être plus nombreux à la face inférieure qu'à la face supérieure. 

     Les figures ci-jointes sont dessinées d'après l'exemplaire original de Lamarck, le seul qui existe dans la collection de Paris; je n'en connaissais pas d'autres, lorsque mon ami M. Stokes, de Londres, eut l'obligeance de m'en communiquer toute une série, qui m'a servi à compléter la description de cette espèce. Plusieurs de ces exemplaires ont conservé une partie de leurs soies. Elles sont petites et en apparence lisses. Mais lorsqu'on vient à les examiner à la loupe , on trouve qu'elles sont toutes striées et hérissées d'épines : celles de la face supérieure sont clavellées; celles de la face inférieure sont cylindriques et subulées, à peu près comme celles de l'Encope tetrapora (voyez Pl. 10 a). Les teintes de la surface du test sont d'un brun-jau­mitre ; mais cette couleur passe au lilas sur les bords des lunules et du pourtour.

L'habitat de cette espèce n'est pas exactement connu ; elle paraît provenir des Philippines.

Extrait planche 10 d'après Agassiz

 

 

 
 
description de l'espèce par Cooke, 1959
Cenozoic Echinoids from Eastern United States, p. 49
 

Encope emarginata (Leske)
Plate 17, figure 5 ; plate 18, figure 1

Echinodisous emarginatus Leske, 1778, Klein's Naturalis diapo­sitio echinodermatum, p. 200, pl. 50, flgs. 5, 6.

Encope emarginata (Leske). L. Agassiz, 1841, Monographies d'échinodermes, Mon. 2, p. 47, pl. 10.

Encope emarginata (Leske). A. Agassiz, 1872, Harvard Col­lege Mus. Comp. Zoology Mem., v. 3, p. 325, pl. 12, figs. 14-24 ; pl. 12b, figs. 1-3 ; pl. 12d, figs. 2, 3.

Encope emarginata (Leske). Cooke, 1942, Jour. Paleontology, v. 16, no. 1, p. 20, pl. 3, flgs. 14, 15.

Encope emarginata (Leske). Mortensen, 1948, Monograph of the Echinoidea, y. 4, pt. 2, p. 438, pl. 62, fig. 2. Includes additional synonymy.

     Horizontal outline elliptical, truncated behind; upper surface gently tumid, usually higher in front than be­hind; lower surface flat; margin thin. Posterior lunule long and rather wide. Five deep ambulacral notches, which tend to become oval and to close at the outer end. Apical system anterior; madreporite star shaped: 5 genital pores. Petals broadly lanceolate, extending more than halfway to the margin; poriferous zones wide, curved together at the outer ends but not closed. Peristome below the apical system, circular, with five pairs of buccal tubes. Food grooves diverging near the peristome and curving together around the notches; several branches near the margin. Periproct near the lunule.

     Occurrence.-Living along the east toast of the Americas from Uruguay to Yucatan, perhaps to South Caroline

     South Caroline : Intracoastal Waterway canal near Little River in Horry County 1 to 1.5 miles southwest of the high­way bridge on US 17 near Nixon's Crossroads, about 15 miles northeast of Myrtle Beach (USGS 18759, L. C. Glenn ; USGS 13377, C. W. Cooke ; USGS 13427, W. C. Mansfield and F. S. MacNeil; S. F. Blake). Intracoastal Waterway canal 1 to 2 miles northeast of the Atlantic Coast Line bridge near Myrtle Beach (USGS 18760, L. C. Glenn).

     North Caroline : Farm of James Dawson 3 miles north of Grifton, Pitt County (USNM 166525, Harvey Bassler). North shore of Lake Waccamaw, Columbia County, base of upper bed (USGS 13379, F. S. MacNeil).

     Florida : Tamiami Trail in Collier County 10.3 miles west of the Dade County line (USGS 15224, 0. W. Cooke and G. G. Parker). Dredged from Biscayne Bay at foot of N. E. 89th Street, Miami (USGS 13400, G. M. Ponton). Big Pine Key, Mon­roe County, on railroad to Key West (USGS 4954, Samuel San-tord ).

     Geoiogic unit.-Late Miocene (?) to Recent.

     Figured specimen.-USNM 562282, from USGS 18760, Pleistocene.

       Remarks.-Most of the Recent specimens from off South America are flat on top or slightly hlgher in front, but many from the Miocene and Pleistocene of the United States, includ­ing the fignred specimen, are higher behind. The open or closed notches distingnish this species from the common Encope miche-liai of the Gulf of Mexico, wbich usually has no notches.

     The notches of the specimens attributed to the late Miocene are closed, whereas those from the Pleistocene are usually open.

 

Extrait planches 17 et 18 d'après Cooke

 

 

 
 
 

Encope emarginata (Leske,1778) - Pliocène, Waccama formation, Caroline du Sud, 115 mm

 
 
 
 

Encope emarginata (Leske,1778) - Juvénile, Pliocène, Pinecrest formation, Californie, 35 mm

 
 
   
 

 
 

Encope micropora Agassiz,1841

 
 
diagnose de l'espèce par Agassiz
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Scutelles, 1841, p.50
 

III. Encope micropora Agass.

Tab. 10 a, fig. 4-8 et Tab. 19 a, fig. 7.

     Très-voisine à bien des égards de l'E. emarginata, cette espèce n'en diffère que par quelques caractères en apparence peu importans, mais qui n'en sont pas moins des caractères spécifiques, attendu qu'on les retrouve invariablement dans tous les individus. Ces caractères sont : 1° la petitesse de la lunule de l'aire interambulacraire impaire, que rappelle le nom micropora ; 2° lar largeur considérable des pétales ambulacraires, qui s'arrondissent fortement à  leur extrémité, sans cependant se fermet complètement. L'espace compris entre les zones porifères de chaque pétale est notamment plus large que ces zones elles-mêmes, surtout dans les pétales antérieurs ; 3° la forme de la rosette apiciale, qui est moins grande que dans l'E. emarginata. Les pores génitaux sont aussi en général plus rapprochés, quoique placés à  l'extrémité des rayons du corps madréporiforme. Ce dernier est d'un aspect spongieux comme dans toutes les espèces d'Encopes (fig. 6). Les trous ocellaires sont excessivement petits, mais cependant visibles même à  l'oeil nu. L'épiderme, finement granulaire, présente, sous un fort grossissement, les deux sortes de tubercules qu'on retrouve dans presque toutes les Scutelles, les tubercules spinifères, qui sont distinctement perforés et mamelonnés, et les tubercules miliaires qui entourent ces derniers et sont très-nombreux (voy. fig. 8). Dans les zones porifères des pétales ambulacraires, les tubercules spinifères forment des séries transversales très-régulières, séparées par les sillons transverses (voyez fig. 7). La face inférieure ne présente rien de particulier : c'est la même disposition des sillons et des tubercules que nous avons décrite dans l'espèce précédente. L'ouverture buccale est petite et circulaire. L'anus est pyriforme et

 

 allongé dans le sens du diamètre longitudinal et le diamètre transversal sont sensiblement égaux. Le bord postérieur est un peu plus tronqué dans les vieux exemplaires que dans les jeunes. La fig. 5 représente le profil ; la plus grande épaisseur est vers le bord antérieur.

     La fig. 7 de Tab. 19 a représente la cavité intérieure, telle que nous l'avons décrite à  l'article du genre (voy. pag. 46). La différence spécifique de cette espèce d'avec l'E. emarginata est encore confirmée par le trajet du canal intestinal, dont les contours sont bien plus nombreux, notamment sur le flanc droit.

     Je possède plusieurs exemplaires de cette espèce, qui m'ont été donnés par M. Stokes ; mais il n'en est aucun dont l'origine me soit connue. Leur teinte paraît, à  l'état vivant, d'un brun foncé, à  en juger d'après quelques traces qui en sont conservées.

Extrait planches 10a et 19a d'après Agassiz

 

 
 

Encope micropora Agassiz,1841 - Miocène, Californie, 104 mm

 
 
 

 
 

Encope tamiamiensis Mansfield ,1932

 
 
diagnose originale de l'espèce par Mansfield, 1932
Pliocene Fossils from Limestone in Southern Florida, p.48
 

Encope macrophora tamiamiensis Mansfield, n. subsp.
Plate 17, Figure 8


     In the report by Cooke and Mossom I referred this form to Encope macrophora Ravenel, but I now believe, after more study, that it represents a new subspecies of E. macrophora.


     E. macrophora tamiamiensis appears to be an intermediate form between E. macrophora and E. grandis (L. Agassiz). It differs from E. macrophora in having a proportionately wider and thinner test, a concave instead of convex posterior margin, and a much smaller interambulacral lunule. It differs from E. grandis, a Recent species reported by A. Agassiz  to occur in the Gulf of California, in having in general a shallower anterior marginal notch and less incised lateral marginal notches. The posterior margin on both forms is very similar in the degree of convexity, indicating a close relationship.


     The test of the new subspecies is usually wider than long, rather thin, but not having sharp edges. The region directly in front of the lunule is the thickest part of the test. The lunule is elliptical and is surrounded on its upper surface by a raised border.


     Dimensions: Holotype (catalogue No. 371328, U. S. Nat. Mus.), length, 84 millimeters; width, 87 millimeters; height, 11 millimeters; thickness of margins, about 6 millimeters.

 

     Type locality: Station 1/1177, Tamiami Trail, 5 miles east of Carnestown and about 7 miles northeast of Everglades, Collier County.


     Occurrence: Pliocene. Type locality (abundant), station 1/1180 (abundant), station 1/1178 (rare?). Small specimens that have been referred to Encope macrophora, from the Pliocene Caloosahatchee marl at Alligator Creek, Monroe County, Fla., appear to be more closely related to the new subspecies than to E. macrophora.

Extrait planche 17

 

 
description de l'espèce par Cooke, 1959
Cenozoic Echinoids from Eastern United States, p.48
 

Enoope tamiamiensis Mansfield

Plate 17, figures 3, 4

Encope macrophora tamiamiensis. Mansfield, 1932, U. 8. Geol. Survey Prof. Paper 170-D, p. 48, pL 17, fig. 8.

Encope michelini Agassiz. Berry, 1941, U. S. Natl. Mus. Proc. v. 90, no. 3113, pl. 65, fig. 4.

Encope tamiamiensis Mansfield. Cooke, 1942, Jour. Paleontol­ogy, v. 16, no. 1, p. 20.

     Horizontal outline subcircular, concavely truncated behind, with four large lateral ambulacral notches and a weaker anterior notch, and a rather small posterior lunule; upper surface nearly flat, highest at the front end of the lunule; lower surface flat; margin rather thin. Apical system slightly anterior, with a large central star-shaped madreporite and five genital pores. The three anterior petals lanceolate, extending about two-thirds of the radius, equal; the posterior petals longer, curved around the lunule; poriferous zones open, inner pores circular, outer pores elongated, pores conjugate. Peristome slightly anterior, subcircular. Peri­proct near the lunule, smaller than the peristome. Lu­nule oval. Food grooves bifurcating near the peristome, branches slightly diverging, nearly straight, obscure lateral branches near the outer ends.

     Lengths of type and two figured specimens 89, 69, 54 mm; widths 87.5, 75, 55 mm; heights 13, 7, 7.8 mm.

     Occurrence.-Florida Tamiami Trail 5 miles east of Carnes­town and about 7 miles northeast of Evergiadea, Collier County (type, USGS 11177, C. W. Cooke, W. C. Mansfield, Stuart Mos­som). Collier County 16 to 22 miles aouth of Immokalee (fig­ured specimens, USGS 13409 G. M. Ponton). Tamiami Trail 56 miles west of Miami (USGS 13410, G. M. Ponton). Tamiami Trail at Carnestown, 4 miles north of Evergiades (USGS 11180, C. W. Cooke, W. C. Mansfield, Stuart Mossom). Pit east of road to Immokalee, 6 miles north of Tamiami Trail (USGS 15050, C. W. Cooke and T. P. Kirby). East aide of State road 164, 9.5 miles north of intersection with US 94

 

 (Tamiami Trail) (USGS 15223, C. W. Cooke and G. G. Parker). Five miles west of intersection of Tamiami Trail and west end of road to Pine­crest (USGS 14187, W. C. Mansfield and P. S. MacNell).

     Geologic unit.-Late Miocene, Tamiami formation.

     Type.-USNM 371328 from USGS 11177. Figured specimens USNM 582284, from USGS 13409.

     Comparisons.-Encope tarniamtensis has variable proportions but it is usually shorter and vider than either E. grandis or E. macrophora. It differs from both also in the much smaller lunule. Its anterior paired petals are more broadly lanceolate than those E. macrophora and do not extend in a straight line but form an angle of approximately 154°.

Extrait planche 17

 

 

 
 
Holotype, conservé au Smithsonian National Museum of Natural History
figuré in Mansfield, 1932, Pliocene Fossils from Limestone in Southern Florida, p.48
 
Catalog Number: USNM MO 371328
Collection Name: Echinodermata Echinoidea Type
Scientific Name (As Filed): Encope macrophora var. tamiamiensis Mansfield
Type Status: Holotype
EZID:

http://n2t.net/ark:/65665/3ea101a26-2732-4d45-8a7a-b2790d992e86

 

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m3c12b56b4-1d84-498e-8db8-d2f26a251bd9

 

Suzanne McIntire

http://n2t.net/ark:/65665/m378ae849f-94d1-4c06-88eb-9fb146b249ea

 
 
 

Encope tamiamiensis Mansfield ,1932 - Pliocène, Californie, 88 mm

 
 

Encope tamiamiensis Mansfield ,1932 - Pliocène, Californie, 58 & 54 mm, spécimens pathologiques

 
   
 

 
 

Genre   Leodia Gray, 1851

New genera and species of Scutellidae and Echinolampidae, p.36

Espèce type  Leodia richardsoni Gray, 1851, par désignation originale.

ibid.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Pliocène - Actuel

 
 

 
 

Leodia caroliniana (Ravenel,1841)

devrait être mis en synonymie avec Mellita caroliniana

see Kier (1972), p.12

 
 
diagnose originale de l'espèce par Ravenel, 1841
Description of two new species of Scutella from South Carolina, p.
 

     Scutella Caronilinana. Specifig character : Nearly round ; slightly convex above ; posterior margin truncated ; ambulacra short, elliptical, the two posterior slightly curved and nearly a third longer than the others ; in a line with each there is an oblong perforation extending almost to the margin ; between the two posterior ambulacra there is another perforation, longer than the others, and more central, at the extremity of which, beneath, near the mouth, is the vent. Mouth central ; diameter about six inches.

 

fig. in text

 

 
 
description de l'espèce par Cooke, 1959
Cenozoic Echinoids from Eastern United States, p.47
 
 

Leodia caroliniana (Ravenel)

Plate 19, figures 1-3

Scutella caroliniana Ravenel, 1841, Acad. Nat. Sci. Philadelphie Jour., ser. 1, v. 8, p. 333, text fig.

Mellita caroliniana (Ravenel). Ravenel, 1848, Echinidae, Re-cent and fossil, of South Caroline, p. 4.

Mellita caroliniana (Ravenel). Tuomey and Holmes, 1857, Pleiocene fossile of South Caroline, p. 8, pl. 1, fige. 4, 4a-b.

Mellita caroliniana (Ravenel). Clark and Twitchell, 1915, U. S. Geol. Survey Mon. 54, p. 204, pl. 91, figs. la-b ; pl. 92, figs. la-b.

Leodia caroliniana (Ravenel). Cooke, 1942, Jour. Paleontology, v. 16, no. 1, p. 23.

     The following description is based on Tuomey and Holmes' figures, which appear to be accurate : Horizontal outline subcircular or subtrigonal, slightly wider be­hind; upper surface nearly flat; lower surface flat. Apical system central with a large star-shaped madre­porite and four ( ?) genital pores. Petals nearly equal in length, lanceolate, extending more than halfway to the margin. One small lunule in each ambulacrum between the petals and the margin, a sixth much larger lunule in the posterior interambulacrum. Peristome central, circular, small, Periproct small, pear shaped, midway between the peristome and the posterior lunule. Food grooves forking near the peristome and having several lateral branches.

Length about 53 mm; width about 55 mm ; height about 5 mm. Tuomey and Holmes report fragments twice as large.

 

 

Occurrence.-South Carolina : The Grove Plantation, Cooper River 5 miles northwest of Wando ; Goose Creek ; Wadmalaw River (fide Tuomey and Holmes).

Geologic unit.- Late Miocene.

Type.-Unknown, possibly Charleston (S. C.) Museum.

Remarks.-This species has proportionately longer petals than Leodia sexiesperforata, and its food grooves form a different pattern, diverging nearer the peristome.

A Leodia measuring 113 mm in diameter probably represent­ing Leodia earoliniana was obtained by Dr. J. McGonigle from the Miami oolite of Pleistocene age at a golf course near Miami, Rla. (USGS 4867, T. W. Vaughan). Another larger specimen, 127 mm in diameter, from the Yorktown formation of Miocene age at Days Point, James River, west of the month of Pagan Creek about 4 miles north of Smithfield, Va. (USGS 16920, G. C. Barclay) is too heavily coated with hard matrix to be identilied with certainty.

Extrait planche 19

 

 

 
 
PERDU
 
 

Leodia caroliniana (Ravenel,1841) - Pliocène inférieur, base fm Wacamaw, Shalotte, Cté de Brunswick, Caroline du nord, U.S.A., 54 mm