Micrasteridae

Lambert, 1920

nomen transl. Mortensen, 1920, p.362 pro Micrasterinae Lambert, 1920, p.16

Genre type : Micraster Agassiz, 1836, p.184

Description succinte de la famille : Appareil apical ethmophracte. Fasciole sous anal présent et passant en arrière des plaques sternales. Plaques sternales appairées et symétriques. Episternales excentrées.

 

   

Genre Micraster  Agassiz, 1836

Prodrome d'une monographie des Radiaires, p.184

Espèce type  Spatangus coranguinum  (Leske,1778)

par désignation subséquente de Pomel (1883), p.42

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Turonien - Danien

remarque : 4 gonopores, fasciole sous-anal ovoïde.

Syn.

  • Pycnaster Pomel, 1883, p.42 ; synonyme objectif plus récent

  • Paramicraster Maczynska, 1968, p.154 ; espèce type Micraster coranguinum var. latior Rowe, 1889

 

diagnose originale du genre

Prodrome d'une monographie des radiaires, Agassiz, 1836, p.184

     5. Micraster Ag. (Spatangus Auct. , Brissoïdes Klein, Amygdala et Ovum V. Ph.) - Partie dorsale des ambulacres très-développée et subétoilée ; disque cordiforme. La plupart des espèces sont fossiles, de la Craie ; il y en a quelques tertiaires, et deux vivantes.

     M. Amygdala Ag. (Spatangus Amygd. Goldf.) - M. Bucklandii Ag. (Spatangus Buckl. Goldf.) - M. Bucardium Ag. (Spatangus Bucard. Goldf.) - M. Bufo Ag. (Spatangus Bufo Al. Br.) - M. Cor anguinum Ag. (Spatangus Cor angu. Lam.) - M. Cor testudinarium Ag. (Spatangus Cor test. Goldf.) - M. gibbus Ag. (Spatangus gibb. Lam.) - M. Goldfussii Ag. (Spatangus lacun. Goldf. non Gmel.) - M. Prunella Ag. (Spatangus Prun. Lam.) - M. acuminatus Ag. (Spatangus acum. Goldf.) - M. suborbicularis Ag. (Spatangus suborb. Munst.) - M. canaliferus Ag. (Spatangus canal. Lam.) - M. lacunosus Ag. (Spatangus lacun. Gmel. non Goldf.)

 

Micraster aturicus Hébert in Seunes,1891

 

diagnose originale de l'espèce par Seunes, 1890

Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, p.30

Micraster aturicus Hébert, 1880

(Pl. IV, fig. 1. — Pl.. V, fig. 1a,b,c,d,e.)

Micraster brevis. Noguès, 1881. Sur le terrain crétacé de Terris (Landes). B. S. G. F., 2° série, t. XVIII, p. 548.

Micraster aturicus Hébert, 1880. Recherches sur la Craie supérieure du versant septentrional des Pyrénées. C.-R. Ac. Sc., t. XCI, séance du S novembre 1880.

     Espèce de grande taille, cordiforme, haute, échancrée avant en, acuminée et carénée en arrière.

     Face supérieure très renflée, subconique, possédant sa plus grande hauteur en arrière de l'appareil apical, très déclive et déprimée transversalement en avant.

     Sillon antérieur nul au sommet, débutant vers le milieu de la hauteur et se creusant de plus en plus à mesure qu'il gagne le bord antérieur; —7 la face supérieure est fortement carénée en arrière de l'appareil apical et fortement tronquée;  la troncature donne lieu à un aréa oblique d'arrière en avant, haut et large.

     Face inférieure cordiforme, convexe, arrondie, sur les bords ; plastron triangulaire, largement développé en arrière et se terminant par un talon proéminent aux deux extrémités.

     Sommet apical excentrique eu arrière.

     Aire ambulacraire impaire médiocrement excavée dans la partie pétaloïde, puis à fleur de test et se déprimant ensuite de. plus en plus à mesure qu'elle se. rapproche du bord antérieur; — zones porifères pétaloïdes à peine convexes ; — espace interzonaire légèrement plus large que l'une des zones porifères, parcourue par un sillon linéaire bordé de chaque côté de granules assez forts et presque toujours usés ; — pores petits, les internes arrondis, les externes allongés transversalement, disposés par paires (29 environ pour chaque zone) séparées par un petit bourrelet granuleux.

     Aires ambulacraires paires plus largement et plus profondément excavées que l'aire ambulacraire impaire; les dépressions pétaloïdes antérieures sont plus longues que les postérieures ; — zones porifères composées sensiblement comme celles de l'aire ambulacraire impaire, mais les zones et l'espace interzonaire sont plus larges.

     Péristome marginal, muni d'une lèvre postérieure débordant le sillon antérieur.

     Périprocte ovale, placé au sommet de l'aréa postérieur.

     Tubercules, nombreux, petits, scrobiculés, plus développés sur la [ace inférieure ; — zones miliaires recouvertes de granulations très fines.

     Fasciole sous-anal bien développé.

Dimensions des deux exemplaires figurés

(PI. V., fig. 1).

   
 

     Rapports et différences.— Cette espèce, distinguée par M. Hébert en 1880, avait été considérée jusqu'à cette époque comme une variété du Micraster brevis, dont elle diffère par sa forme renflée ; — son sillon antérieur, nul au sommet, mais entamant profondément l'ambitus ; — son péristome marginal, etc.

     Micraster antiquus Cotteau, attribué au Cénomanien par M. Roussel est très voisin de M. aturicus; il ne s'en distingue que par sa face supérieure moins élevée, moins conique et paraissant être dépourvue, d'après les figures, de la dépression transversale plus .ou moins accentuée que l'on rencontre à la partie antérieure de Micraster aturicus.

     M. Cotteau a récemment publié une espèce, Micraster Gourdoni qui, d'après le savant échinologue « se rapproche de Micraster ataricus par l'ensemble de . ses caractères et notamment par la structure particulière de son sillon antérieur, — mais il s'en distingue très nettement par son aspect plus régulièrement cordiforme, par sa face postérieure moins acuminée et dépourrvue de carène, par son aire interambulacraire impaire moins saillante à la face inférieure, par ses aires ambulacraires beaucoup plus profondes et plus développées. »

     Gisement. — Sénonien, assise à Heteroceras polyplocum.

     Localités. — Tercis, Angoumé et Heugas (Landes).

     Explications des figures.— Pl. IV, fig. 1, échantillon d'Angoumé, (Sorbonne), vu de face. — PI. V. fig. 10a,b,c,d,e.. Echantillon de Tercis (Sorbonne); la, face supérieure ; — 1b. face inférieure ; — 1e, vue de côté; — 1d, vue de la face postérieure ; 1e, appareil apical grossi.

planches IV et V (extraits)

 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinites, 1895, p.230

MICRASTER ATURICUS, Hébert (in Seunes), 1891.

     Cette espèce a été proposée, sans description ni figures, par M. Hébert dès 1880 (Comp. rend. Acad. d. Sc. - Rech. sur la Craie sup. des Pyrénées, 8 novembre 1880), et elle a été de suite admise par quelques spécialistes :

Micraster aturicus, Arnaud (Argiles de Tercis, extr. du Bull. S. G. de F., 3e série, t. XV, p. 19 ; 1887).

     -             -         Cotteau (Echin. d'Aragon, p. 7 ; 1889).

     Mais elle a été pour la première fois décrite et figurée par M. Seunes dans le 3e fascicule de ses Echinides crétacés de Pyrénées occidentales, extrait du Bulletin de la Soc. géol. de France (3e série, t. XIX, p. 30, pl. IV, et V, fig. 1) paru en janvier 1891. Il a plus à M. Seunes de conserver à son espèce le nom proposé par M. Hébert et j'estime qu'il a eu parfaitement raison ; mais mon savant confrère, qui a si sommairement exécuté au nom des principes l'Echinocorys regularis, Arnaud, ne pouvait rétroactivement faire remonter à 1880 la validité d'une espèce alors purement nominale.

     Cette espèce appartient encore au type du M. coranguinum, bien qu'elle en diffère très nettement par sa grande taille, sa forme carénée et acuminée en arrière, son sillon antérieur plus profond à l'ambitus, ses ambulacrespostérieurs plus longs, son péristome marginal.

     D'après M. Seunes, l'ambulacre impair du M. aturicus serait "pétaloïde", composé de pores inégaux comme ceux du M. corbaricus. Il ne faut pas prendre cette description trop au pied de la lettre. Chez M. aturicus, les ambulacres sont étroits, l'impair l'est encore plus que les autres et ses pores ne s'élargissent pas en pétales, comme cela a lieu chez l'adulte du M. tercensis, mais ils s'ouvrent en ligne à peu près droite et sont faiblement inégaux, les externes à peine plus allongés que les internes. D'après les divers échantillons que j'ai examinés, l'allongement des pores externes serait exceptionnel chez le type des figures 1 a, 1 e de la planche XIII de M. Seunes.

 

     Les observations que j'ai faites plus haut sur les variations de l'ambulacre impair du M. turonensis peuvent être renouvelées ici. Il est possible que sur un ou deux échantillons exceptionnels du M. aturicus, les pores externes se soient agrandis et présentent la disposition figurée, mais tous les échantillons de Tercis que j'ai examinés montrent une disposition des pores différente, semblable à celle du M. antiquus et figurée par M. Cotteau dans son Catalogue des Echinides crétacés des Petites Pyrénées et des Corbières (pl. XVI, fig. 4). Près de l'apex, les pores sont de simples petits trous ronds, séparés par un granule ; vers la 14e paire seulement, ceux de la rangée externe se développent et s'allongent un peu ; ils deviennent nettement allongés à partir de la 18e paire jusqu'à la 24e ou 25e. Cette disposition est absolument constante sur tous les individus soumis à mon examen.

     Le M. Gourdoni, Cotteau, est une espèce de plus grande taille, à sillon antérieur étroit et profond, qui se distingue du M. aturicus par sa face supérieure plus conique, sa face postérieure moins acuminée, ses ambulacres pairs plus profonds avec zones interporifères plus finement granuleuses, son ambulacre impair moins différent des autres, à pores plus inégaux, son sillon antérieur plus étroit et plus profond à l'ambitus. - Le M. antiquus est aussi très voisin du M. aturicus et ne s'en distingue que par de très légères modifications dans la forme générale et la disposition des pores de l'ambulacre impair. Il est fort possible que l'on vienne à démontrer que le M. antiquus n'est pas Cénomanien, et alors la réunion des deux espèces s'imposera sous le nom plus ancien donné par Cotteau.

     Le M. aturicus est connu du Sénonien supérieur de Tercis et Angoumé (z. à Heteroceras polyplocum). M. R. Nicklès (Thèse, p. 92 et 110) l'a depuis signalé au Mas de Blas-Giner et à Pego, dans le Sénonien, et à Almacérès, dans des couches un peu plus élevées, rapportées au Maestrichtien.

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Seunes, 1890, Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, p.30

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06066

spécimen MNHN.F.J06066

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

sEUNES, p. 30 pl. 4 fig. 1

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06247

spécimen MNHN.F.J06247

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

sEUNES, p. 30 pl. 5 fig. 1

 

Micraster aturicus Hébert in Seunes,1891 - Campanien, Landes, 52 mm

 

 

Micraster brevis Desor in Agassiz & Desor,1847

 

diagnose originale de l'espèce par Desor in Agassiz & Desor

Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.24

brevis Desor. - X 92. R 69. - Micraster latus E. Sism. Mém. Echin. foss. Nizza, p. 29, Tab. 1, fig. 13.-Micraster gibbus Agass. Cat. syst. p. 2.-E. Sism. Mém. Ech. foss. Nizza, p. 25. - Spatangus gibbus Goldf. (non Lamk.). Petref. p. 156, Tab. 48, fig. 4.- Espèce très voisine du M. cordatus et du M. cor-anguinum, mais plus courte et surbaissée en arrière.

     Cr. à Hippurites, Corbières, Nice. Cr. chlor. de Coudrecieux (Sarthe). Craie marn. de Rouen, Bains de Rennes, Aleth, Saint-Remy, Soulaye (Corbières), Westphalie, Tercis. - Michelin, Mus. Turin, d'Orbigny, Mus. Bonn, Grateloup.

     Var. minor. : - Spatangus anachytoides Desml. Tabl. syn. p. 406.

     Cr. du Périgord. - Desmoulins.

 

Micraster brevis Desor in Agassiz & Desor,1847 - Coniacien, Aude, 44 mm

 
 

 
 

Micraster coranguinum (Leske,1778)

 
 

description de l'espèce par Cotteau

paléontologie française, terrains crétacés, p.207

 

N°2165. Micraster cor-anguinum, Agassiz, 1836.

Pl. 867 et 868.

 

  Largeur centième Hauteur centième.
Type de Meudon près de Paris 100 68
Type de Fécamp 92 62
Type de la Loire 100 72
Type du Beausset (Var) 100 85

     Coquille cordiforme, aussi longue, ou un peu plus longue que large, renflée plus ou moins suivant les échantillons et les lieux, élargie et sinueuse en avant, rétrécie en arrière, dont la hauteur varie des 62 aux 85 centièmes de la longueur, mais dont le grand diamètre transversal est toujours au tiers antérieur. Dessus arrondi en avant et de là décrivant une courbe régulière jusqu'à l'aréa anale, tronquée et évidée de manière à ce que la partie la plus saillante soit en haut de l'aréa, le sommet est à peine excentrique un peu en avant, et la partie la plus haute est généralement au sommet. Le pourtour est arrondi et à la base. Dessous un peu convexe, surtout en arrière. Sillon antérieur également creusé partout du sommet à la bouche. Bouche bilobée, généralement placée au cinquième antérieur, mais quelque fois plus en avant. (Les exemplaires de Meudon). Anus ovale, longitudinal, placé au sommet d'une aréa évidée et très prononcée. Ambulacre impair aussi large et profond que les autres, peu creusé, droit, formé de zones étroites, de pores ovales transverses, séparés par un bourrelet et conjugés. Ambulacre pairs inégaux, les plus longs antérieur, tous peu excavés, droits, élargis près de leur sommet. Formés de zones égales, dont l'intervalle plus large que les zones est remarquable par les deux bourrelets rugueux qu'il forme en dedans des zones. Les pores sont égaux, obliques et ovales, fortement conjugés entre eux, et pourvus d'une ligne de granules en dessus. Tubercule, très-inégaux plus gros en dessous, séparés par beaucoup de granules. Le fasciole très-large, très-visible forme comme un carré long transverse.

     Rapports et différence. Voisine du Micraster Michelini, cette espèce dans toutes ses variétés s'en distingue toujours, par sa forme moins allongée, presqu'aussi large que longue, par son aréa anale évidée, dont la partie la plus saillante est en haut, par son sommet moins excentrique, par sa région supérieure plus haute au sommet, pas son sillon également creusé sur toute sa longueur, par ses ambulacres moins creusés, par les zone des ambulacres paires égales en largeur, par les bourrelets couverts de granules entre les pores et la suture qui unit les plaques ambulacraires. Par les pores égaux, et enfin par son fasciole carré et non ovale. Les deux derniers caractères sont surtout ceux qui distinguent cette espèce de toutes, les autres, dans toutes les variétés locales si nombreuses.

     Observations. Les deux derniers caractères constans dans tous les individus, sont pour nous les limites de l'espèce, car pour les autres ils sont très-variables suivant les localités, comme on a pu le voir aux dimensions, et comme nous allons les décrire. Cependant ces variétés considérées comme espèces, par Lamarck et MM. Agassiz et Desor, ne  consistent que dans la forme extérieure, tandis que tous les caractères zoologiques comme ceux des ambulacres et de leurs détails sont invariables, ce qui nous a fait réunir en une seule espèce toutes ces variétés accidentelles, qui tiennent évidemment aux milieux ou vivaient l'espèce, et à des âges différentes. Voici du reste ces modifications, suivant les grands basins maritimes de l'époque.

     Dans le bassin anglo-parisien. A Meudon près de Paris se trouve un beau type qui a pour caractères distinctifs, d'avoir souvent la bouche près du bord antérieur, et celà avec tous les caractères les mieux tranchés de l'espèce. C'est le cor-anguinum de Goldfuss. Dans les départements des Ardennes, de l'Oise, de la Somme, de l'Yonne, de l'Aube, de la Seine-Inférieure et en Angleterre, c'est le type parfait, cordiforme du Cor-anguinum des auteurs, et le Cor-testudinarium de Goldfuss. Lorsque des échantillons sont relevé et tranchants à la région postérieure, c'est le Rostratus de Mantell ; ils sont aussi souvent plus allongés que ceux des autres pays. Quand on se dirige du côté opposé du même bassin, dans la Sarthe, le Loir-et-Cher, et l'Eure, tous les individus qu'on rencontre sont généralement plus courts, tout  en ayant les mêmes caractères ; c'est alors le Gibus de Lamarck et de Goldfuss, le M. brevis de M. Agassiz.

     Dans le bassin Pyrénéen, nous trouvons des individus courts (brevis), et des individus cordiformes, allongés (cor-anguinum) à Périgueux (Dordogne), des individus cordiformes seulement à Cognac, à Saintes, à Meschers (Charente Inférieur), à Moutiers (Charente) ; des individus courts seulement à Mirambeau (Charente) ; à Tercis et dans le reste des Landes, on trouve la variété Cor-anguinum, et même la variété rostratus très-prononcée.

 

     Dans le bassin Méditerranéen, d'un côté, à Soulage, à Sougraigne (Aude), nous trouvons des formes courtes (brevis), des formes très-renflées (tumidus Agassiz), des types cordiformes (cor-anguinum), et des types élevés, carènes en arrière (rostratus) ; on ne trouve que le cor-anguinum, à Ayglun, et au Mas (Var), à la Palarca, près de Nice, (M. Caillaud), et la variété courte, renflée au Beauset (Var).

     En résumé ces variétés toutes locales, tantôt réunies sur un même point, et mélangées entre elles, ne peuvent constituer des espèces, puisque d'un côté on trouve tous les passages entre les formes extêmes, et que de l'autre, toutes ces variétés ont les mêmes caractères essentiels de l'espèce.

     Histoire. Cette espèce est l'un des exemples fâcheux de la multiplicité des noms donnés à une seule et même espèce. Nommé cor-anguinum par Klein en 1734, elle reçut successivement les noms suivants, de tuberculatus, par Van Phels, en 1774 ; de cormarinum, par Parkinson, en 1811. Schlotheim, en 1813, l'appela corculum ; Larmarck, en 1816, ajouta les noms de gibus, de spatangus, et de punctatus ; Mantell, en 1822, l'appela rostratus ; Defrance, en 1827, aux noms connus ajouta ceux de bituricensis et d'anticus ; Risso, en 1826, celui de Requieni ; Goldfuss, celui de cor testudinarium ; en 1836, M. Agassiz la conserva sous trois des noms connus. M Gratteloup, en 1836, en fit son cor-avium ; en 1810, M. Agassiz la plaça sous quatre noms, parmi lesquels un nouveau, celui de cordatus. M. Sismonda y ajouta le nom de latus ; enfin, en 1847, M. Agassiz ajouta le nom de brevis. Ainsi cette espèce aurait été figurée ou décrite sous seize noms différents. On voit qu'il était temps de discuter ses caractères.

     Localité. C'est le type le plus certain pour reconnaître partout notre 22e étage sénonien, ou l'équivalant de la craie blanche de Meudon près de Paris. Voici au reste les localités certaines ou nous l'avons recueillie.

     Dans le bassin anglo-parisien, à Meudon (Seine-et-Oise) ; à Beauvais (Oise) ; dans la Somme ; dans les Ardennes à Retheil, dans la Seine-Inférieure, à Ciqueport, à Etretat, à Fécamp, à Dieppe, au Tréport ; dans l'Yonne, à Sens, à Seigneley, à Joigny, à Villeneuve sur Yonne ; dans l'Eure, à Châteaudun ; dans la Sarthe, à Saint-Frambault, aux Roches, à Vendôme ; dans le Loir-et-Cher, à Couture, à Villiers, à Blois ; dans l'Indre-et-Loire, près de Tours. En Angleterre, à Woolwich, à Rochester, à Brighton.

     Dans le bassin pyrénéen, nous l'avons recueilli, à Périgueux (Dordogne) ; à Moutiers, à Cognac (Charente) ; à Mirambeau, à Coze, à Meschers, à Saintes (Charente-Inférieure) ; à Tercis, à Rivière, près de Dax (Landes) ; à Mauléon, Magnoac (Hautes-Pyrénées), à Bidart, (Basses-Pyrénées).

     Dans le bassin méditerranéen, à Soulage, à Songraigne, (Aude) ; à Ayglun, à Mers, au Beausset (Var) ; à Strehlem, (M. Geinitz), en Scanie, en Allemagne, etc.

     Explication des figures. Pl. 867, fig. 1, type du cor-anguinum de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, le même du côté opposé ; fig. 6, système des plaques génitales et ocellaires grossi ; fig. 7, ambulacre impair grossi ; fig. 8, ambulacre pair antérieur grossi. - Pl. 868, fig. 1, variété brevis, la plus renflée, du Beausset, vue en dessus ; fig. 2, la même de profil ; fig. 3, moule intérieur en silex vu en dessous ; fig. 4, le même vu de profil ; fig. 5, une partie de l'extrémité extérieure d'un ambulacre pair grossi, avec ses plaques interambulacraires ; fig. 6 et 7, tubercules et granules grossis ; fig. 8, 9 et 10, baguettes grossies. De notre collection.

 

Extrait planches 867 & 868

 

 
figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Stokes, 1975,Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude systématique du genre Micraster, p.64
 
   
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62355

spécimen MNHN.F.R62355

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Stokes, p. 64 text-fig. 29d fig. texte 24c

 

 
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Orbigny, 1853,Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.207
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62547

spécimen MNHN.F.R62547

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

d'Orbigny, p. 207 pl. 868 fig. 1 et 2

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in de Saint Seine, 1950,Lésions et régénération chez le Micraster, p.310
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62547

spécimen MNHN.F.R62547

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

d'Orbigny, p. 207 pl. 868 fig. 1 et 2

 

 
 

Micraster coranguinum (Leske,1778) - Kent, Grande Bretagne, 51 mm

 
 
 

 
 

Micraster corbaricus Lambert,1895

 
 

diagnose originale de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.237

 

MICRASTER CORBARICUS, LAMBERT, 1895.

     Longtemps confondue avec le M. cortestudinarium auct. (= decipiens, Bayle) et avec le M. brevis, cette espèce aurait dû en être séparée.

     Micraster de moyenne et grande taille, remarquable par sa forme large et renflée, son ambitus arrondi, faiblement échancré en avant et à peine rétréci en arrière, son sillon antérieur très atténué, ses bords arrondis, sa face inférieure subconvexe, sa face supérieure renflée, à apex subcentral, ou légèrement excentrique en avant, sa carène postérieure atténuée, s'abaissant en courbe régulière. Ambulacres pairs faiblement excavés, très développés, longs et droits (plus de 40 paires de pores à la taille de 55 millimètres), composés de plaques étroites à pores serrés, nombreux ; les postérieurs sont plus courts, mais relativement encore très longs. L'ambulacre impair plus étroit est composé de pores hétérogènes : ceux voisins de l'apex égaux, séparés par un granule, les autres allongés dans les rangées externes. Le péristome, assez éloigné du bord, n'est pas recouvert par la lèvre peu saillante du labrum. Le fasciole, ordinairement assez net, est étroit sur le plastron et s'y oblitère parfois.

     En raison de tous ses caractères, notamment de ceux de ses ambulacres, cette espèce ne saurait être confondue avec le M. decipiens, qui appartient à une autre section générique. Elle est plus voisine du M. brevis de Paderborn, qui en diffère positivement par sa taille moindre, son sillon antérieur plus profond en dessus, ses ambulacres plus courts, composés de pores bien moins nombreux et moins serrés, son fasciole plus complètement oblitéré.  Le M. corbaricus a encore des rapports avec les M. icaunensis, M. turonensis, M. Heberti, M. arenatus et M. tercensis. Ce dernier est plus convexe en dessous , son péristome est plus rapproché du bord; ses ambulacres pairs, moins ouverts et plus brusquement excavés, sont composés de pores moins nombreux et moins serrés. Le M. arenatus est plus grand, plus caréné et rétréci en arrière; il porte en avant un sillon plus régulier, plus large et bien plus profond. — Le M. Heberti a son ambulacre impair encore plus pétaloïde, son péristome plus marginal, pourvu d'une lèvre plus saillante. — Le M. icaunensis, avec une forme voisine, est plus tourmenté en dessus; son sillon antérieur est plus apparent, son apex plus excentrique en avant; ses ambulacres sont plus courts, avec pores encore plus serrés; les zones interporifères sont plus larges et plus finement granuleuses; le fasciole enfin est plus étroit et plus diffus. — Quant au M. turonensis, trop longtemps confondu avec l'espèce des Corbières, il s'en distingue par ses ambulacres plus courts, plus profondément sillonnés, dont l'impair est composé de pores plus faiblement inégaux, souvent conjugués seulement à une certaine distance de l'apex. Ce sont deux formes qu'il ne me paraît pas possible de confondre.

 

     Comme toutes les espèces très répandues, le M. corbaricus offre de nombreuses variétés :

     Le type, parfaitement figuré par Bayle (pl. 156, fig. 5), de moyenne et grande taille, est subcirculaire et renflé.

     Une variété polygonale a aussi été figurée par lui (pl. 156, fig. 6); on la rencontre avec le type.

Enfin les échantillons de moyenne taille affectent souvent une forme très renflée, subglobuleuse.

     Quelles que soient ces variations, les caractères généraux de l'espèce se retrouvent constants chez tous les individus examinés. Généralement confondu avec le M. brevis, le M. corbaricus a déjà été souvent figuré :

Micraster brevis, Quenstedt (Die Echin., pl. 88, fig. 28; 1874).

Spatangus   —  Bayle (Foss. princ. des terr., pl. 156, fig. 5, 6; 1878).

Micraster   (pars), Coquand. (Bull. Acad. d'Hippone, n°15, p. 275; 1880).

     —           Wright (Brit. foss. Echin. Cret., pl. 75, fig. 3; 1881).

     —           — Cotteau (Échin d'Aragon, p. 3; 1889).

     Le M. corbaricus, tel que je le comprends, est un des oursins les plus répandus du Sénonien inférieur de la région Pyrénéenne. Très commun dans les Corbières, il est surtout abondant aux environs de Rennes-les-Bains. On le cite à Soulatge et à Rouffiac; M. de Grossouvre me l'a envoyé de Sou­graignes, du col du Linas près Bugarach, de Saint-Louis (Aude) et de Nalzen (Ariège). On le retrouve au Beausset (Var), où il a été signalé sous le nom de M. brevis par plusieurs géologues. — M. Garez l'indique en. Espagne, à Vitoriano (Maya) et à Boixols (Catalogne). Enfin, M. Gauthier l'a mentionné en Algérie au Chettabah„ près Constantine, et à Berrouaghia; en Tunisie, au Djebel Djebba.

 

 
 

Micraster corbaricus Lambert,1895 - Santonien inférieur, Olazagutia, W. Pampelonne, Navarre, Espagne, 47 mm

 
 
 

 
 

Micraster coribericum Lambert,1919

 
 

diagnose originale de l'espèce par Lambert,1919

Echinides fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, p.8

 

Micraster coribericum Lambert.

(PI. III, fig, 3, 5.)

     Cette espèce appartient encore au groupe du Mic. coranguinum, dont elle ne constitue peut-être qu’une variété de petite taille ; son type mesure 28 millimètres de longueur sur 26 1/2 de largeur et 21 de hauteur. Elle m’a semblé toutefois s’en distinguer assez nettement par sa forme plus renflée et plus haute, son apex plus excentrique en avant, son sillon antérieur plus atténué, son périprocte s’ouvrant plus haut, ses pétales plus superficiels, à pores plus serrés et plus nombreux, son péristome enfin un peu moins excentrique, subpentagonal, avec labium à peine saillant et entouré d’une marge lisse analogue à celle observée chez certains Hemiaster et chez le Mic. Sanctæ Mauræ Gauthier.

     Comparé avec un M. coranguinum de la craie de Reims et un autre de la variété lata de Paron, tous de la même longueur, le Mic. coribericum présente au point de vue de ses pétales les différences suivantes :

 

 

     Localité : Liencrès ; étage santonien.

 

Extrait planche III

   

 

 

 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris

in Echinides fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, planche III, fig.3-5

 

https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/collection/f/item/j00875

 MNHN.F.J00875

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Elise POREZ

 
 
 
 

Micraster coribericum Lambert,1919 - Santonien, Kontrasta, Alava, Espagne, 23,7 mm

 
 
 

 
 

Micraster cortestudinarium (Goldfuss,1826)

 
 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.174

 

MICRASTER CORTESTUDINARIUM, Goldfuss (sub Spatangus), 1826.

     Goldfuss a établi cette espèce pour un Spatangue qu'il signale dans la craie de Maëstricht, de Quedlinbourg et de Coesfeld (Petref. Germ., p. 156). La synonymie qu'il en a donnée est notoirement erronée et s'applique principalement au M. coranguinum, Klein ; il faut peut-être en excepter seulement les figures 5, 5, planche V, de Breynius.

     L'auteur allemand a figuré deux variétés de son espèce : l'une, dite lata, est large, étalée, à sommet un peuexcentrique en arrière ; j'autre, oblonga, un peu plus allongée, a ses ambulacres proportionnellement un peu plus courts (pl. 48, fig. 5, a, b, c, et fig. 5, d).

     Le M. cortestudinarium a été interprété de deux manières très différentes par les géologues allemands et français. Les premiers ont pris pour type de l'espèce des échantillons recueillis aux localités allemandes indiquées par l'auteur des Petrefacta Germaniae, et on cherché à les rattacher aux figures données. Les auteurs français ont, au contraire, pris pour type exclusif de l'espèce de Goldfuss des échantillons de la craie de Normandie qui leur ont paru identiques aux figures de la planche 48, sans se préoccuper des types recueillis en Westphalie. De là une divergence complète dans l'interprétation de l'espèce, car les deux types, allemand et français, appartiennent à deux formes distinctes de niveaux différents.

     Bayle, qui a déjà examiné cette question, a pensé que l'interprétation allemande devait être préférée et il a donné à l'espèce des géologues français et anglais un nom nouveau. J'estime comme lui que notre espèce normande, universellement conue sous le nom de M. cortestudinarium, est différente du vrai M. cortestudinarium et je la désigne plus loin sous le nom de M. decipiens.

     Je réserve exclusivement le nom de M. cortestudinarium aux formes allemandes et je réunis aux deux types figurés par Goldfuss l'échantillon subconique, exceptionnellment déclive en arrière, provenant du Pläner de Weddingen, dont Wright nous a donné une figure dans sa Monographie des Echinides crétacés d'Angleterre (pl. 76, fig. 1). En revanche, Quenstedt a rapporté à l'espèce de Goldfuss de petits échantillons du Pläner de Strehlen (Saxe) évidemment différents et qui ne paraissent pas pouvoir être séparés du M. breviporus. (Die Echin., p. 647, pl. 87, fig. 31.)

     M. de Grossouvre et moi devons à la bienveillance de M. Fric la communication de clichés de planches des Echinides de la craie de Bohême. L'une de ces planches donnera d'excellentes figures du M. cortestudinarium, Goldfuss, qui se retourve dans cette région.

 

     J'ai sous les yeux un assez bon échantillon du vrai M. cortestudinarium provenant du Mittlerer Pläner de Steinlah, près Salzgitter. C'est une espèce d'assez forte taille (long. 57 mill., larg. 54, haut. 32), large, assez renflée, à sillon antérieur peu profond, à apex légèrement excentrique en avant et ayant sa plus grande hauteur un peu en arrière du sommet apical ; carène postérieure atténuée, peu déclive, face inférieure à bords arrondis et plastron saillant ; périprocte élevé, péristome éloigné du bord, à lèvre sternale faiblement proéminente ; fasciole étroit, mais distinct. Ambulacres médiocrement excavés, les antérieurs pairs relativement très développés, longs et droits (34 p. 100 de la longueur), avec trente-quatre paires de pores ; les postérieurs proportionnellement très longs (27 p. 100), avec vingt-neuf paires de pores ; zones interporifères d'apparence lisse, très finement granuleuses, sillonnées par les sutures des assules porifères, surtout par la médiane qui forme une sorte de sillon central, étroit. - Ambulacre impair peu différent des autres, plus étroit, avec pores inégaux, les internes ronds, les externes oblongs.

     Le M. cortestudinarium diffère nettement, par sa forme générale, le développement de ses ambulacres et la disposition des pores de son ambulacre impair, des M. decipiens et M. coranguinum. Il est plus voisin des M. brevis, M. corbaricus et M. icaunensis. Le premier est plus court, plus renflé, a ses ambulacres moins profonds et est ordinairement dépourvu de fasciole. Le second est aussi plus étalé, avec sommet plus central, sillon antérieur plus atténué, plastron moins saillant et plaques ambulacraires très différentes, plus basses et plus serrées. Quant au M. icaunensis, sa forme est plus gibbeuse, ses ambulacres sont plus courts, plus inégaux, avec pores bien plus serrés. Le M. Gosseleti est relativement plus large, plus renflé ; ses ambulacres sont plus superficiels et plus étroits, son apex est plus central. On confondrait peut-être plus facilement le M. cortestudinarium avec le M. Normanniae, en raison de leur forme commune allongée, si les caractères de leur ambulacre impair et les proportions relatives de leurs ambulacres pairs n'établissaient entre les deux espèces des différences caractéristiques. M. cortestudinarium appartient d'ailleurs à un horizon inférieur à celui de la plupart des espèces précédentes et à des couches synchroniques de notre Turonien supérieur.

 

 
 

Micraster cortestudinarium (Goldfuss,1826) - Grande Bretagne, Sussex, 60 mm

 
 
 

 
 

Micraster decipiens (Bayle,1878)

 
 

description de l'espèce par Valette

Révision des échinides fossiles de l'Yonne, 1905, p.360

 

Micraster decipiens Bayle (sub Spatangus) 1878.

Spatangus decipiens Bayle, Fossiles principaux des terrains pl. 156, fig. 1-2. - Micraster decipiens Lambert, Essai d'une Monog. du genre Micraster, p.217.

     Cette espèce a été distinguée pour la première fois par Bayle en 1878, dans son Atlas des Fossiles principaux des Terrains, pl. 156, fig. 1-2. Il lui avait donné le nom de Spatangus decipiens. S'il a placé ce Micraster dans le genre Spatangus, c'est parce qu'il avait cru devoir reprendre pour ce type le nom sous lequel Klein l'avait désigné. Celui-ci avait, en effet, cité comme première espèce le Spatangus coranguinum. Pour Bayle c'était donc le type des Spatangus. En conséquence il mettait le genre Micraster Agassiz en synonymie. Mais les Spatangus, avant Klein, ayant eu toujours pour type une espèce vivante de la Méditerrannée, pour les uns, le Spatangus purpureus et pour les autres le Schizaster canaliferus, la proposition de Bayle n'était pas acceptable. Aussi n'a-t-il pas été suivi dans sa tentative.

     Le Micraster decipiens est une espèce d'assez forte taille, avec un sillon antérieur peu profond et plus large que celui du M. coranguinum qui échancre faiblement le pourtour. Sa face supérieure assez renflée est large en arrière avec une carène. L'apex est excentrique en avant, avec le sommet un peu en arrière. A la face inférieure le sillon antérieur se creuse pour recevoir le péristome qui est assez éloigné du bord ; la lèbre sternale est moins saillante que dans le M. coranguinum. Le périprocte est placé au haut de la face postérieure. L'ambulacre impair est, comme dans le M. coranguinum, composé de pores ronds, petits, séparés par un granule, et placés au fond d'une dépression du test. Les ambulacres paris sont très différents par leurs pores plus développés et inégaux ; ils sont relativement courts, surtout les postérieurs. Leurs zones interporifères sont composées de bourrelets granuleux, séparés par un sillon médian bien prononcé.

     Cette espèce avait été pendant longtemps confondue avec le Micraster cortestudinarium Goldfuss. Mais Bayle a prouvé que le type allemand de Goldfuss était bien

 

différent de l'espèce rencontrée n France et en Angleterre. Il a donc créé son Spatangus decipiens. M. Lambert a adopté la manière de voir de Bayle, mais en reportant l'espèce parmi les Micraster (Essai d'une monographie du genre Micraster, p. 217).

     M. Lambert a comparé le M. decipiens avec le M. coranguinum qui en est voisin par l'ensemble de ses caractères et par son ambulacre impaire à pores ronds. Mais "le M. decipiens en diffère par son apex plus excentrique en avant, son sillon antérieur plus large, surtout son péristome plus éloigné du bord, muni d'une lèvre sternale moins saillante, laissant découverte une partie de l'ouverture. Il se distingue facilement des M. cortestudinarium, M. rostratus, M. gibbus par les caractères de son ambulacre impair". (op. cit. p. 168).

     Le Micraster decipiens se rencontre toujours à un niveau un peu inférieure à celui qui est caractérisé par le M. coranguinum. Dans l'Yonne, M. Lambert l'a signalé à Saint-Julien-du-Sault, Thèmes, Villeneuve-sur-Yonne, dans la zone F, qu'il a reportée à la partie tout-à-fait supérieure du Turonien. Il est encore dans la zone G, à Etigny et Rosoy ; dans le zone H à Rosoy, Maillot, Malay et Cerisiers.

     Localités. - Etage coniacien. - Rosoy, Maillot, Malay, Cerisiers, zone H ; Etigny, Rosoy, zone G.

     Etage angoumien. - Saint-Julien-du-Sault, Thèmes, Villeneuve-sur-Yonne, zone F.

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris

in de Saint Seine, 1950, Lésions et régénération chez le Micraster, p.311

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06084

 MNHN.F.J06084

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Elise POREZ

de Saint Seine, p. 311 pl. 16 fig. 7

 
 
 
 

Micraster decipiens (Bayle,1878) - Coniacien, Pas-de-Calais, 58 mm

 

 

Micraster douvillei Lambert,1920

 

diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1920

Echinides fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, p.8

Micraster Douvillei Lambert.

     M. Mengaud a recueilli dans le Santonien de Santa Marina, île de la baie de Santander, un Micraster dont les plaques des pétales pairs présentent des caractères analogues à ceux dn M. Desori, établi par Hébert en 1856 dans ses Fossiles de la craie de Meudon, pl. 29, fig. 17, sans aucune description, ni mention de localité.

     Par une note postérieure (Bull, S. G. D. F.) (a), t. XVI, p. 147 ; 1858), Hébert indiquait cependant que son M. Desori avait été trouvé à Fécamp avec ee qu'il appelle le M. cortestudinarium, c'est-à-dire le M. decipiens Bayle (Spatangus). ajoutait une réflexion très importante et qui mérite d'être particulièrement retenue, à savoir que les figures du M. cortestudinarium données par Goldfuss pouvaient aussi bien s'appliquer à son M. Desori qu'à son prétendu M. cortestudinarium de Fécamp et d'Anneau. Or, comme je l'ai dit, il ne peut y avoir qu'un véritable M. cortestudinarium, le Spatangus cortestudinarium Goldfuss de la craie de Westphalie. L'espèce commune de la craie de Normandie confondue sous ee nom par les auteurs et par Hébert lui-même, est le M. decipiens Bayle. Quant au prétendu M. cortestudinarium Hébert de la craie d'Anneau (Yonne), c'est encore autre chose et j'en ai fait mon M. icaunensis, abondant dans le turonien supérieur du bassin de Paris (Yonne, Aube, Marne, Ardennes, Aisne). Très rare dans la craie de Franee, le véritable M. cortestudinarium s'y rencontre cependant dans le Coniacien avec M. decipiens du Pas-de-Calais (Eines, Lumbres) et remonte dans l'Aube jusqu'à la base du Santônien (Villemaur). Et il est aujourd'hui pour moi évident que le M. Desori Hébert tombe dans la synonymie du véritable M. cortestudinarium. Il n'en est pas moins vrai qu'Hébert avait parfaitement reconnu, dès 1856, la présence dans la craie de Fécamp de deux espèces de Micraster et s'il a mal interprété l'espèce de Goldfuss, il n'a fait que suivre l'erreur commune des auteurs français à une épocine où les bienveillantes communications du professeur Schlüter n'avaient pas encore permis de bien connaître le type de la Westphalie.

     Quant au Micraster de Santander, on en peul donner la description suivante :

     Test de moyenne taille, mesurant 51 millimètres de longueur sur kid (le largeur et 3 de hauteur, cordiforme, élargi et échancré en avant, rétréci et caréné en arrière. Face supérieure renflée sur ses bords, médiocrement. convexe au centre et ayant sa plus grande hauteur un peu en arrière de l'apex, sur la carène postérieure. Apex central, normal ; sillon antérieur assez profond, surtout à l'ambitus. Face inférieure, légèrement convexe, avec péristome très excentrique eu avant et labrum probablement saillant, mais mutilé sur notre unique individu. Face postérieure peu développée, verticalement tronquée et périprocte arrondi. Pétales pairs très inégaux, les latéraux beaucoup plus longs, tous nettement excavés, avec pores assez nombreux, 28 paires pour I et 4o pour II. Ces pores sont inégaux, les internes arrondis, les externes allongés, conjugués par un sillon qui se prolonge dans la zone interporifère jusqu'à la suture médiane ; entre les pores, le fond du sillon montre quelques très lins granules et chaque zygopore est séparé de son voisin par une crête granuleuse ; la zone interporifère, sensiblement plus large que l'une des zones porifères, est d'apparence lisse ; en réalité, chaque plaque y forme un petit plateau rectangulaire finement granuleux. Pétale impair composé de zygopores nombreux, serrés, au nombre de 3o ; pores tous arrondis, séparés par un granule qui se dédouble de la 10e à la 28e paire ; zone interporifère assez large et finement granuleuse. Zones périplastronales garnies de granules inégaux, avec quelques tubercules non scrobiculés ; une partie seulement de ces granules s'anastomose.

 

     Comme on le voit, par sa forme générale, M. Douvillei se rapproche beaucoup du M. coranguinum, mais il en diffère abso­lument par l'ornementation de ses pétales pairs. M. decipiens s'en distingue facilement par ses pores moins nombreux dans les divers pétales, son sillon moins profond, son péristome moins excentrique, la présence dans la zone interporifère des pétales pairs d'une double série de petits bourrelets granuleux.

     L'ornementation de ses zones interporifères rapprocherait plutôt M. Douvillei du M. turonensis, mais le péristome de ce dernier, faiblement labié, est beaucoup moins excentrique et ses zones périplastronales sont moins finement granuleuses avec granules plus anastomosés. Le véritable M. cortestudinarium a ses pétales plus longs et cependant ses zygopores moins nombreux dans chaque pétale ; chaque plaque des pétales pairs est donc plus haute, avec zone interporifère bien plus finement granuleuse, garnie de granules microscopiques, plus petits que ceux des crêtes séparant les zygopores, tandis que chez M. Douvillei, les granules des zones interporifères sont semblables à ceux des crêtes séparatrices des zygopores, le péristome est plus excentrique, le sillon plus profond, la carène plus saillante. On sait que M. normanniae appartient plutôt à la section dont M. Leskei est le type, en sorte qu'il n'y a pas même à comparer cette espèce avec notre M. Douvillei.

     M. Douvillei, par l'ornementation de ses zones interporifères, se rapproche surtout du groupe des Micraster campaniens, comme M. Schroderi Stolley, M. glyphus Schlüter, M. Bron­gniarti Hébert, M. Sismondai Lambert, M. marginalis Arnaud, auxquels il faut ajouter M. Schloenbachi Desor. Il en diffère toutefois par ses pétales moins longs, ses zygopores beaucoup plus nombreux. Pour permettre une plus exacte comparaison entre ces espèces, il me paraît utile de grouper dans un tableau ces données numériques

   

     En dehors de ces différences, il y a lieu de remarquer que chez les Mic. glyphus, Schroderi et Brongniarti, le sillon médian de la zone interporifère est plus accentué ; les deux premiers sont plus rétrécis en arrière, le dernier est plais épais, moins cordiforme. Chez M. Sismondai et M. Schloenbachi, les granules des zones interporifères sont plus grossiers, plus inégaux, ceux des zones périplastronales sont plus gros, distincte­ment mamelonnés chez le premier, plus irréguliers chez le second. Chez M. marginalis, les granules des zones périplastronales sont au contraire bien plus fins et entremêlés de plus nombreux tubercules nettement scrobiculés. Enfin, M. Sismondai se distingue de tous les autres par la hauteur de son périprocte et surtout l'excentricité de son péristome dont le labrum déborde l'ambitus et est plus largement visible du dessus.

 

Micraster douvillei Lambert,1920 - Santonien, Espagne, 47 mm

 

 

Micraster glyphus Schlüter,1869

 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.209

MICRASTER GLYPHUS, Schlüter, 1869.

     M. Schlüter a établi cette espèce dans ses Echinodermen des Nördlichen Deutschlands (p. 13, pl. I, fig. 2 ; 1869) pour un grand Micraster de la craie à Belemnitella mucronata de Coesfeld et de Darum (Westphalie). Le type est de grande taille (longueur, 76 millimètres ; largeur, 76 ; hauteur, 37), plutôt déprimé, nettement polygonal, à face postérieure rentrante, avec sillon antérieur étroit et très profond. Péristome très excentrique en avant, avec labrum très saillant. Ambulacres pairs longs et profonds, à zones interporifères larges et finement granuleuses ; pores nombreux paraissant s'élever à I, 33, et II, 40 ; ambulacre impair différent des autres, à pores égaux, arrondis.

     Pour bien comprendre l'espèce, il convient de remarquer que le type figuré est exceptionnel, encore plus sinueux que la moyenne, et que le dessin des ambulacres n'est pas parfaitement exact. Grâce aux bienveillantes communications de MM. Arnaud et de Grossouvre, j'ai sous les yeux plusieurs échantillons de la craie de Coesfeld déterminés par M. Schlüter lui-même. L'un mesurant 65 millimètres de longueur, est un peu moins anguleux que le type ; les pores de ses ambulacres sont moins serrés, au nombre, dans l'antérieur pair, de 33 au lieu de 40 ; les ambulacres eux-mêmes sont plus droits. Mais la forme générale déprimée, la profondeur du sillon antérieur qui s'étend de l'apex au bord, la longueur même des ambulacres pairs, l'ambitus subpolygonal du test restent des caractères fixes, spéciaux à l'espèce de Coesfeld. Deux autres individus mesurent 70 millimètres de longueur : l'un reproduit très exactement la physionomie du type ; l'autre est plus allongé, plus cordiforme, plus rétréci en arrière, moins polygonal, et ses ambulacres, un peu moins profonds, montrent pour I, 30, et pour II, 38 paires de pores ; c'est la même proportion que chez l'échantillon figuré, et elle indique que le développement relatif des ambulacres postérieurs est un caractère spécifique.

     Par sa grande taille, sa forme polygonale déprimée, la profondeur de son sillon antérieur et de ses sillons ambulacraires, le M. glyphus s'éloigne absolument de tout ce que l'on a confondu en France sous son nom et aussi du M. Brongniarti, même de la variété dite pseudoglyphus. Je propose, en conséquence, de nommer M. marginalis, Arnaud (Bull. S. G. d. F., 3e série, t. XV, p. 28), le prétendu M. glyphus des Charentes, et j'adopte pour ceux de Ciply, de Reims et de Meudon le nom de M. pseudoglyphus donné à ces Micraster par M. de Grossouvre (in letteris).

 

     Note. - M. de Grossouvre m'a communiqué un autre grand Micraster de la craie à Bel. quadrata de Peine (Hanovre), d'une conservation un peu précaire, mais qui est beaucoup plus voisin du M. glyphus que les formes précédentes. Il en diffère cependant par plusieurs caractères et je crois devoir, au moins provisoirement, lui conserver le nom de Schloenbachi, sous lequel M. Desor l'avait jadis déterminé dans diverses collections. Si ce nom n'a jamais été publié, il a été cependant mentionné par M. Cotteau, qui avait cru d'ailleurs pouvoir réunir l'espèce au M. glyphus, Schlüter (Echin. du Hainaut. - Bull. S. G. d. F., 3e série, t. II, p.657 ; 1875).

     Espèce de grande taille (longueur, 68 millimètres ; largeur, 65 ; hauteur, 32), remarquable surtout par son ambitus nettement cordiforme, sa face supérieure peu élevée, rétrécie et subacuminée en arrière, sa face postérieure verticalement tronquée, son apex excentrique en arrière, la largeur et la profondeur de ses sillons ambulacraires. Le nombre des paires de pores paraît être de 32 dans l'ambulacre pair antérieur ; les zones interporifères sont finement granuleuses, mais les granules un peu plus gros, qui se développent au bord adoral de chaque plaque dans la partie porifère, conservent une tendance à prolonger leurs lignes dans l'espace interporifère. Le sillon antérieur, médiocrement creusé en dessus, devient abrupte et très profond à l'approche de l'ambitus. Le péristome marginal est muni d'une lèvre très saillante qui le recouvre en s'avançant jusqu'au sillon antérieur.

     Le M. Schloenbachi a été l'objet d'une certaine confusion de la part de plusieurs auteurs qui l'ont réuni au M. glyphus, Schlüter, espèce polygonale, plus large, surtout en arrière, avec sillon antérieur plus profond en dessus, échancrant encore davantage et plus brusquement l'ambitus. - M. Cotteau réunissait au M. Schloenbachi, sous le nom de l'espèce de Schlüter, les grands Micraster de la craie à Bel. quadrata de Ciply et de Michery. On ne saurait, à mon avis, maintenir ce rapprochement, car chez les échantillons de l'Yonne et du Hainaut les ambulacres pairs sont bien moins longs, bien moins excavés ; la face postérieure est rentrante, et ces caractères suffisent pour leur donner une physionomie très différente de celle des individus de Peine.

 

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris

in Cotteau, 1878, Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne., p.269

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06077

spécimen MNHN.F.J06077

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, p. 269 pl. 84 fig. 1 à 4

 

 

figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris

in Gauthier, 1887, Description des espèces de la craie de Reims et de quelques espèces nouvelles de l'Aube et de l'Yonne, p.233

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62348

spécimen MNHN.F.R62348

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

gAUTHIER, p. 233 pl. 6 fig. 6 et 7

 
 

Micraster glyphus Schlüter,1869 - Campanien, Allemagne, 68 mm

 

 

Micraster gourdoni Cotteau,1869

 

diagnose de l'espèce par Cotteau

Echinides recueillis dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice Gourdon, 1889, p.5

N° 3. - Micraster Gourdoni, Cotteau, 1889.

Pl. 1, fig. 1 et 2.

     Espèce de grande taille, cordiforme, fortement échancrée et dilatée en avant, sensiblement rétrécie dans la région postérieure. Face supérieure renflée, conique, rapidement déclive en avant et sur les côtés, un peu plus olique en arrière. Face inférieure plane, arrondie sur les bords, légèrement déprimée dans la région antérieure, renflée sur l'aire interambulacraire impaire, marquée de deux protubérances apparentes. Face postérieure courte, tronquée, rentrante. Sommet ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur bien prononcé à partir du sommet, disparaissant entièrement au tiers de son étendue, se montrant de nouveau, large, profond et anguleux, aux approches de l'ambitus, et se prolongeant jusqu'au péristome. Aires ambulacraires paires étroites, très creusées, fermées à leur extrémité, de structure à peu près identique, mais inégales dans leur dimension, l'aire antérieure impaire beaucoup plus courte que les autres, les aires antérieures paires plus longues et très divergentes, les aires postérieures un peu moins développées et beaucoup plus rapprochées. Zones porifères assez larges, placées sur les parois de l'excavation, composées de pores étroits, subanguleux, presque égaux, les internes un peu plus arrondis que les autres, unis par un sillon profond, disposés par paires transverses que sépare une côte granuleuse, au nombre de trente-huit à quarante dans l'aire ambulacraire antérieure impaire, de cinquante neuf ou soixante dans l'aire ambulacraire paire antérieure et de quarante-cinq à quarante-sept dans l'aire paire postérieure. Aux approches du sommet, les pores deviennent simples, très petits et difficiles à distinguer. Zone interporifère finement granuleuse, déprimée au milieu, un peu plus large que l'une des zones porifères. Au point où cesse l'excavation ambulacraire, les pores redeviennent simples, très rapprochés les uns des autres, séparés par un renflement granuliforme et disposés par paires obliques, espacées ; ils s'ouvrent dans de petites fossettes qu'il est souvent difficile d'apercevoir au milieu des tubercules et des granules. Tubercules finement crénelés et perforés, scrobiculés, abondants et serrés surtout vers l'ambitus, dans la région infra-marginale et sur le plastron interambulacraire, épars et plus écartés à la face supérieure. Granulation intermédiaire fine, délicate, serrée, le plus souvent homogène, quelquefois un peu inégale, notamment à la face inférieure. Péristome étroit, labié, très rapproché du bord, s'ouvrant à la base du sillon profond qui échancre l'ambitus. Périprocte allongé, peu distinct dans notre exemplaire, placé au sommet de la face postérieure. Appareil apical très granuleux, muni de quatre pores génitaux, les deux antérieurs plus rapprochés que les deux autres ; les plaques génitales paires postérieures se touchent par le milieu. Fasciole sous-anal, bien développé, entourant les deux protubérances de l'aire interambulacraire impaire.

 

     Nous rapportons à cette espèce deux exemplaires beaucoup plus petits ; ils sont relativement plus allongés ; leur face supérieure, moins sensiblement conique, est moins rapidement déclive dans la région postérieure ; leur face postérieure est plus courte et moins rentrante. Le sommet est un peu plus excentrique en avant, mais la structure du sillon antérieur et des aires ambulacraires, la forme et la position du péristome sont les mêmes, et il ne nous paraît pas possible, quant à présent, de les séparer du type.

     Hauteur du grand exemplaire, 51 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 84 millimètres ; diamètre transversal, 85 millimètres.

     Individu plus jeune : hauteur, 35 millimètres ; diamètre antéro-postérieur et diamètre transversal, 47 millimètres.

     Rapports et différences. - Cette belle espèce, la plus grande assurément du genre Micraster, se rapproche par l'ensemble de ses caractères et notamment par la structure toute particulière de son sillon antérieur, du M. aturicus, de la craie de Tercis, mais il s'en distingue très nettement par son aspect plus régulièrement cordiforme, par sa face supérieure plus élevée et plus conique, par sa face postérieure moins acuminée et dépourvue de carène, par son aire interambulacraire impaire moins saillante à la face inférieure, par ses aires ambulacraires beaucoup plus profondes et plus développées. Ce sont deux types appartenant à un même groupe de Micraster, mais certainement distincts.

     Localité. - Villacarli (Aragon). Assez rare. Etage sénonien supérieur.

     Coll. Maurice Gourdon.

Extrait planche 1, fig. 1 & 2

   

 

 

 

Micraster gourdoni Cotteau,1869 - Maastrichtien, Province de Llérida, Espagne, 51 mm

 

 

Micraster larteti Munier Chalmas,1895

 

diagnose originale de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.242

Micraster Larteti, Munier-Chalmas, 1895.

Ce Micraster n'a à ma connaissance jamais été décrit ni figuré. On le trouve simplement cité par M. Carez en 1881 (Etudes sur les terr. Crét. et Tert. de l'Espagne, p. 27, 128,  13o , 136 et 138). Ce géologue le considère comme le compagnon habituel du M. corbaricus (brevis, Carez) et caractéristique d'un horizon inférieur à celui du M. corcolumbarium dans les marnes Sénoniennes de Vitoria, Salvatierra, Apodaca (Alava), Eryna et Boixols (Catalogne). L'espèce a été également citée par M. Toncas (Bull. S. G. d. F., 3e série, t. X, p. 190, 196; 1882).

Je dois à la bienveillance de M. Munier-Chalmas la communication des types mêmes de l'espèce, recueillis en 1868 par M. Louis Lartet au Sud-Est de Vitoria.

C'est un Micraster d'assez forte taille, subglobuleux, presque aussi long que large (long. 6o millimètres, larg. 58, haut. 45), ayant sa plus grande hauteur un peu en arrière de l'apex, qui est subcentral. Face supérieure renflée; sillon antérieur peu profond, souvent presque nul en dessus, mais échancrant toujours sensiblement l'ambitus; carène postérieure accentuée près de l'apex, mais s'oblitérant avant d'atteindre le périprocte; face inférieure très convexe; face postérieure arrondie.

Ambulacres plus ou moins creusés, peu profonds sur l'un des types, fortement excavés sur l'autre, ,superficiels chez la plupart des autres échantillons, tous composés de pores nombreux et serrés. Ambulacre impair, relativement étroit, à zones porifères presque droites, pores presque égaux, les internes ronds, les externes faiblement allongés, séparés par des granules qui se développent dans une dépression commune; zone interporifère

 

finement granuleuse. Ambulacres pairs, larges, presque droits avec, chez le type, 36 et 46 paires de pores conjugués, séparées par une rangée de fins granules; zone interporifère peu développée, finement granuleuse. Péristome assez rapproché du bord, saillant, à labrum peu développé. Périprocte arrondi, situé très haut. Fasciole sous-anal nettement visible.On observe quelques variations dans la forme, qui devient parfois sub­conique, et, comme je l'ai dit, dans la disposition des ambulacres, plus ou moins profonds.

RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. — Le M. Larteti est voisin du M. corbaricus, Il en diffère cependant par ses ambulacres moins allongés, à zones interporifères plus finement granuleuses, sa face postérieure non rentrante, son périprocte situé un peu plus haut, son ambulacre impair composé de pores subégaux. Ce sont là, il faut le reconnaître, de faibles différences; et comme les deux formes se trouvent à peu près dans les mêmes couches, il est, au premier abord, peu facile de les séparer. Le Mic. brevis de la craie de Paderborn présente aussi une certaine ressemblance avec le M. Larteti, mais ses ambulacres postérieurs sont proportionnellement plus courts, les zones interporifères de ses ambulacres sont plus accidentées, garnies de petites verrues alternant de chaque côté de la suture médiane et non finement granuleuses; son périprocte est situé moins haut, sa face inférieure moins convexe.

 

 

 

Micraster larteti Munier Chalmas,1895 - Santonien, Olazagutia, W. Pampelonne, Navarre, Espagne, 50 mm

 

 

Micraster leskei Desmoulins,1837

 

description de l'espèce par Cotteau

Paléontologie française, terrains crétacés, p.215

N° 2166. - Micraster Leskei, d'Orb., 1853.

Pl. 869.

   

     Dimensions. Longueur totale, 10 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 65 centièmes.

     Coquille ovale, oblongue, plus longue large, élargie et sinueuse en avant très-rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur est des 65 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est aux deux septièmes antérieur. Dessus arrondi en avant, et de là décrivant une courbe régulière, jusqu'à l'aréa anale tronquée verticalement. Le sommet est juste au milieu de la longueur, et la partie la plus haute est en arrière du sommet. Le pourtour arrondi montre sa plus grande convexité à la base. Dessous peu convexe, seulement renflé en toit au milieu de la région postérieure. Sillon assez creusé près du sommet, mais peu profond de là jusqu'à la bouche. Bouche bilobée, placée aux deux septièmes antérieurs. Anus ovale, longitudinal, placé au sommet d'un aréa ovale, marquée autour de légères protubérances. Ambulacre impair aussi large et aussi profond que les autres, droit, formé de zones étroites, composées de pores ovales par paires obliques. Ambulacres pairs très inégaux, courts proportionnellement à l'ensemble, peu creusés, formés de zones très légèrement inégales, dont l'intervalle bien plus large que les zones, est lisse ou seulement pourvue de granules très petits sans protubérance. Les pores sont ovales, transverses, peu conjugués et munis de granules en dessus. Tubercules inégaux, plus gros en dessous. Le fasciole est étroit, un peu carré comme celui du M. cor-anguinum.

     Rapports et différences. Très-voisin du M. cor-anguinum, dont elle a le fasciole et la forme allongée des jeunes, cette espèce s'en distingue par sa forme plus allongée, plus oblongue, toujours plus déprimée, par son aréa anale, tronquée verticalement, par son sommet placé au milieu, par ses ambulacres bien plus courts, et par l'intervalle des zones aux ambulacres pairs, sans bourrelet. Enfin il diffère du M. michelini, par ses ambulacres plus courts et moins profondément excavés.

 

     Histoire. Considérée comme une variété du cor-anguinum de Leske, il en fit sa variété norvagicum. M. Des Moulins, en 1837, en citant la figure de Leske, en fit son Spatangus Leskei, en la séparant tout à fait du S. cor-anguinum. Trois ans plus tard, M. Agassiz donna à cette  espèce le nom de M. Breviporus, et nous croyons d'après des échantillons nommés par M. Agassiz, et appartenant à la collection de M. d'Archiac, qu'on doit encore y réunir son M. tropidatus. Le nom de Leskei ayant été imposé le premier, nous le conservons naturellement à l'espèce.

     Localité. Elle est propre, jusqu'à présent, à l'étage sénonien ou craie blanche. Nous l'avons recueillie à Fécamp, à Etretat, à Senneville à Dieppe (Seine-Inférieure) ; aux environs de Beauvais, de Méru (Oise) ; M. de Konninck l'a rencontré à Cypli (Belgique) ; M. d'Archiac à Vervins et à la Capelle (Aisne) ; M. Cotteau, aux Andelys ; M. Koekhlin, à Baudigni (Nord) ; M. Astier, à Caussols (Var).

     Explication des figures. Pl. 869, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous, fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7, zone de l'ambulacre pair antérieur grossie ; fig. 8, zone de l'ambulacre impair, grossie. De notre collection.

  

Extrait planche 869

   

 

 

 

Micraster leskei Desmoulins,1837 - Turonien, Seine Maritime, 46 mm

 
 

Micraster leskei Desmoulins,1837 - Turonien supérieur, Seine Maritime, 36 mm

 

 

Micraster matheroni Desor in Agassiz & Desor,1847

 

diagnose originale de l'espèce par Desor

Catalogue raisonné des espèces, des genres et des familles d'échinides, p.23

Matheroni Desor. - R 57. - Espèce obtuse, très renflée, à ambulacres enfoncés.

          Cr. à Hippurites des Corbières. - Michelin.

description de l'espèce par d'Orbigny

Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.203

N° 2163. Micraster Matheroni, Desor,1847.

Pl. 864 et 865.

 

Dimensions. Longueur totale, 72 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 103 centièmes; hauteur 67 centièmes.

     Coquille presque circulaire, renflée, un peu élargie et à peine sinueuse en avant, légèrement rétrécie et un peu tronquée en arrière, dont la hauteur a les 67 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal, est à peu près aux deux cinquièmes antérieurs. Dessus très-convexe. très-arrondi en avant, et de là s'élevant en courbe régulière jusqu'à l'area anale, à peine tronquée d'une manière obtuse. Le sommet est bien en avant de la moitié, tandis que le point le plus élevé est à peu près à la moitié, en arrière du sommet. Le pourtour, très-arrondi , montre sa partie la plus convexe au tiers inférieur de la hauteur. Dessous un peu convexe partout, seulement un peu plus renflé à la partie médiane postérieure. Sillon antérieur. assez profond près du sommet , mais étroit et peu marqué près du pourtour. 'louche bilabiée placée au cinquième antérieur. Anus oval, longitudinal, place au-dessous de la moitié de la hauteur, et sans créa distincte. Ambulacre impair plus étroit que les antres, moins profond, formé de deux zones étroites, composées de paires obliques, de pores virgulaires , en chevron et séparés par un tubercule oblong. Ambulacres pairs inégaux, les antérieurs d'un cinquième plus longs que les autres, tous étroits, profonds, droits, foi mes de zones porifères presque étales, dont l'intervalle pourvu de granules est à peu près égal en largeur aux zones. Pores transverses, ovales, conjugués par un sillon ; une ligne de granules passe en dessus de chaque paire. Tubercules crénelés, espacés, un peu plus gros en dessous. Fasciole sous-anal, large et ovale transversalement.

    Rapports et différences. Cette espèce, la plus grosse du genre et sa forme arrondie la distingue bien nettement. Nous en avons huit exemplaires.

 

     Localité. Elle est caractéristique du 21e étage, turonien. Nous l'avons recueillie à la montagne des Cornes, près des Bains de Rennes (Aude), dans la couche à hippurites. C'est également dans la même position que M. Toncas et nous l'avons retrouvée an Bausset (Var).

     Explication des figures. PI. 864, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue du dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, zone ambulacraire paire, grossie ; fig. 4, zone de l'ambulacre impair, grossie. — PI. S65, fig. 1, profil longitudinal; fig. 2, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 3, le même, du côté de l'anus. De notre collection.

planches 864 et 865 (extraits)

 

 

 

 

Micraster matheroni Desor in Agassiz & Desor,1847 - Coniacien supérieur, Rennes-les-Bains, Aude, 58 mm

 
 

Micraster matheroni Desor in Agassiz & Desor,1847 - Coniacien supérieur, Rennes-les-Bains, Aude, 64 mm

 

 

Micraster mengaudi (Lambert,1920)

 
 

Micraster mengaudi (Lambert,1920) - Santonien supérieur, Olazagutia, Navarre, Espagne, 60 mm

 

 

Micraster cf. normanniae Bucaille,1883

 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.221

MICRASTER NORMANNIAE, Bucaille, 1883.

     Par sa forme générale et la plupart de ses caractères, ce Micraster, établi par Bucaille dans ses Echinides fossiles de la Seine-Inférieure (p. 14, pl. VI), est extrèmement voisin du M. breviporus. Il en diffère toutefois par sa forme moins allongée, un peu moins élargie en arrière, la troncature rentrante de sa face postérieure, ses pétales plus développés et surtout ses zones interporifères moins finement granuleuses, avec sutures des plaques bien apparentes.

     M. Parent (Descr. de quelques oursins nouv., p. 21 ; 1892), à l'exemple de Bucaille, considère le M. Normanniae comme une bonne espèce possédant des caractères propres. Ces caractères sont cependant très faibles, car la troncature rentrante de la face postérieure n'a pas une grande valeur ; on la retrouve chez certains M. breviporus, d'ailleurs absolument typiques. La granulation des zones interporifères a plus d'importance et peut, à la rigueur, légitimer le maintien de l'espèce de Bucaille, qu'il aurait peut-être été préférable de réunir à titre de variété du M. breviporus.

 

     Le M. Normanniae se distingue assez facilement du M. corbovis, qui est de plus grande taille et a ses ambulacres pairs flexueux avec zones interporifères lisses. Il est peut-être plus voisin du M. beonensis, Gauthier, mais en diffère par sa forme dprimée et allongée. On ne saurait le confondre avec le M. icaunensis, dont les pores de l'ambulacre impair sont inégaux, allongés dans les rangées externes. Le M. Normanniae ne paraît pas rare à la base de l'étage sénonien de Normandie, notamment à Dieppe, et a été cité dans diverses localités par MM. Bucaille et Fortin. M. Parent l'a mentionné dans le Pas-de-Calais et le Boulonnais ; l'espèce est beaucoup plus rare dans le S. E. du bassin et je n'en ai encore recueilli qu'un échantillon dans la craie F de Saint-Julien-du-Sault (Yonne), à la base de l'étége sénonien.

 

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris

in Stokes, 1975, Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude systématique du genre Micraster., p.75

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62356

spécimen MNHN.F.R62356

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Stokes, p. 75 text-fig. 29s

 

 

 

Micraster cf. normanniae Bucaille,1883 - Turonien, Aube, 42 mm

 

 

Micraster regularis Arnaud in Cotteau,1883

 
diagnose originale de l'espèce  par Arnaud in Arnaud & Cotteau, 1883
Echinides jurassiques, crétacés et tertiaires du Sud-Ouest de la France, p.209

N° 203. — Micraster regularis, Arnaud, 1883.

Pl. XI, fig. 1-5.


     Espèce de taille moyenne, oblongue, cordiforme, dilatée, arrondie et échancrée en avant ; face supérieure uniformément bombée, aussi haute en avant qu'en arrière ; face inférieure presque plane, arrondie sur les bords. Sommet apical subcentral, un peu rejeté en avant. Sillon antérieur étroit et atténué à la face supérieure, plus large et très fortement accusé vers l'ambitus et jusqu'au péristome. Aire ambulacraire impaire droite, composée de pores simples, petits, disposés par paires serrées près du sommet, s'espaçant au fur à mesure qu'elles descendent vers l'ambitus. Chaque paire de pores est séparée par un renflement granuleux. Aires ambulacraire paires plus ou moins excavées, inégales, les postérieures un peu arrondies au sommet, plus courtes que les autres ; la zone interporifère est très étroite, granuleuse, fortement sillonnée au milieu ; les paires de pores sont séparées par de petites côtes transverses, régulières, garnies de granules, se prolongeant jus- qu'au sillon qui occupe le milieu de la zone interporifère. Tubercules abondants, saillants, visiblement crénelés et perforés, petits à la face supérieure, plus gros dans la région marginale et à la face inférieure. Granulation intermédiaire serrée, homogène. Péris- tome subcirculaire, très rapproché du bord antérieur, muni d'une lèvre saillante. Périprocte arrondi Appareil apical compacte, très granuleux. Fasciole sous-anal large, étendu, parfaitement distinct.


      Hauteur, 26 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 30 millimètres ; diamètre transversal, 35 millimètres 1/2.
     Rapports et différences. — Cette espèce, établie par M. Arnaud dans sa collection, n'a jamais été ni décrite, ni figurée. L'espèce dont elle paraît se rapprocher le plus est le Micraster brevis ; elle en diffère par sa forme plus régulièrement renflée, aussi haute en avant qu'en arrière, par ses aires

 

ambulacraires paires plus courtes, munies d'une zone interporifère beaucoup plus étroite et plus profondément sillonnée au milieu, par ses aires ambulacraires postérieures plus arrondies à leur extrémité supérieure. Ce dernier caractère tend à rapprocher notre espèce des individus jeunes du Micraster glyphus, mais aucune confusion n'est possible, car chez le Micraster glyphus, la face supérieure est moins uniformément bombée, la face postérieure est plus acuminée, le sillon antérieur est beaucoup plus profond vers l'ambitus, le péristome plus éloigné du bord ; les aires ambulacraires paires paraissent plus excavées et la zone interporifère plus large.
     Loc. — Ghartuzac , Tugeras , Mirambeau (Cha- rente-Inf.) ; Livernant (Charente). Assez rare. Sénonien sup. (campanien).
     Coll. Arnaud, Réjaudry, ma collection.


     Explication des figures. — Pl. XI, fig. 1, Micraster regularis, du sénonien de Tugeras, vu de côté; fig. 2, face sup. ; fig. 3, autre exemplaire, de Livernant, vu sur la face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig, 5, plaques ambulacraires fortement grossies

Planche XI (extrait)

   

 

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Arnaud in Cotteau, 1883, Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France, p.165

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00938

spécimen MNHN.F.J00938

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Arnaud in Cotteau, p. 165 pl. 11 fig. 1 et 2

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00939

spécimen MNHN.F.J00939

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Arnaud in Cotteau, p. 165 pl. 11 fig. 3 à 5

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Stokes, 1975, Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude systématique du genre Micraster., p.76

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62357

spécimen MNHN.F.R62357

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Stokes, p. 76 pl. 4 fig. 6 pl. 8 fig. 6 et 7

 

 

Micraster regularis Arnaud in Cotteau,1883 - Santonien, remblai du canal latéral de la Lèvre, Dorsten, Nordrheinwestfalen, Allemagne, 40 mm

 

 

Micraster santanderensis Lambert,1919

 
diagnose originale de l'espèce  par Lambert, 1919
Echinides fossiles des environs de Santander, recueillis par M. L. Mengaud, p.12

Micraster santanderensis Lambert.
(PI. III, fig. 10, 11.)

     Test de petite et moyenne taille, mesurant chez le type 35 millimètres de longueur sur 31 de largeur et 26 de hauteur, renflé, à peine rétréci en arrière, arrondi et rendu sinueux en avant par un sillon atténué à l'ambitus, un peu plus distinct en dessus et se prolongeant en dessous jusqu'au péristome, face supérieure très convexe, à apex subcentral dont le madréporide sépare seulement les cieux génitales postérieures ; sommet un peu en arrière de l'apex, sur une carène qui s'atténue en s'inclinant vers le périprocte ; face inférieure subconvexe, à bords largement arrondis et, nettement déprimée en avant du péristome. Ce dernier réniforme, excentrique en avant, mais encore assez éloigné du bord, en partie seulement recouvert par le labrum. Face postérieure mal limitée, fuyante, obliquement tronquée, dominée par le périprocte ovale.

     Pétales dans des sillons légèrement creusés, courts, l'impair composé de pores ronds, séparés par un granule ; pétales pairs, ouverts, à pores inégaux, les externes elliptiques, conjugués, à zygopores relativement espacés, en sorte que l'on compte, pour 1, 16 paires de pores, pour II, 25 paires et, pour III, 17 paires ; la zone interporifère présente un sillon médian assez profond et sur chaque plaque un bourrelet granuleux assez saillant ;  zones périplastronales finement granuleuses ; fasciole sous anal assez large, mais étroit et mal limité sur le plastron.

     Sans doute l'espèce se rapproche un peu du M. coranguinum par ses pétales courts et ses pores espacés, peu nombreux ; niais elle en diffère nettement par sa forme plus large en arrière, plus renflée, subglobuleuse, par ses pétales pairs plus profonds, composés de pores dont les paires sont plus espacées, son sillon antérieur plus atténué, son péristome un peu plus éloigné du bord, à labrum moins

 

saillant, surtout par ses zones périplastronales finement granuleuses. M. santanderensis se distingue des antres Micraster subglobuleux, notamment du M. corbaricus par la brièveté de ses pétales. Ses pores sont bien moins serrés, plus espacés que ceux du M. icaunensis. La variété globuleuse du M. turonensis a ses pétales sensiblement plus longs, à pores plus rapprochés et ses zones périplastronales sont variqueuses.

     L'espèce m'a donc parue, nettement distincte de ses congénères.

     Localité : Liencrès ; étage santonien.

Planche III (extrait)

   

 

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1919, Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.43

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00876

spécimen MNHN.F.J00876

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 43 pl. 3 fig. 10 et 11

 

 

 

Micraster santanderensis Lambert,1919 - Santonien, San Vicente de Arana, Alva, Espagne, 35 mm

 

 

Micraster schroederi (Stolley,1891)

 

description de l'espèce par Stokes, 1975

Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude systématique du genre Micraster., p.78

MICRASTER SCHROEDERI Stolley 1891
Fig. 30 c, Pl. IX, figs. 5-7, PI. X, figs. 1, 2.

?Spatangus cuneatus Hagenow 1840, p.654, pl. IX, fig. 5 a-b.

Micraster  darupensis Schlüter MS.

?Micraster Bronyniarti, Cotteau 1874, p. 655.

?Micraster sp. Cotteau 1874, p. 657.

Micraster coranguinum, Quenstedt 1874, p. 642, pl. 87, fig. 28, 29. Micraster Haasi Stolley 1891, p. 257, pl. 8, fig. 3 a-f.

Micraster schrjderi Stolley 1891, p. 259, pl. 8, fig. 5 & 5 a, pl. 9, fig. 1 a-d. Micraster Bronyniarti var. pseudoglyphus (pars), Lambert 1895, p. 199. Micraster Schroderi, Lambert 1901, p. 968.

Micraster cor anguinum (pars), Wolleman 1902, p. 31.

Micraster coranguinum, Savin 1903, p. 25.

Micraster cf. Schroderi, Savin 1903, p. 26.

Micraster schroderi, Lambert 1911, pp. 7 & 12, pl. I, fig. 6.

Micraster brongniarti, Lambert 1911, p. 38.

Micraster coranguinum var. schroederi, Smiser 1935, p. 82.

?Micraster cf. decipiens, Szorenyi 1955, p. 255, pl. XXI, fig. 11 & 13.

Micraster rostratus, Moskvin & Poslavskaia 1959, p. 282, text-fig. 95, pl.XXI, fig. 1.

Micraster schroederi, Moskvin & Poslavskaia 1959, p. 282, text-fig. 96, pl. XXI, fig. 2.

Micraster cf. schroederi, Pasternak et al. 1968, pl. 50, fig. 7, p. 223.

M. (Micraster) schroederi schroederi, Maczynska 1968, p. 112, text-pl. III, 5, text-pl. IV, 1-8, pl. IV, 1 a-f, pl. V, 1 a-d.

     Spécimen-type : Figuré par Stolley; Quadratensenon de Liigerdorf; détruit pendant le bombarde­ment aérien de Hambourg. Non examiné.

 

     Diagnose : D'une taille moyenne (habituellement 30-50 min de longueur). Plus étroit et plus haut que M glyphus, avec lequel il se croise. Péristome à environ un dixième de la longueur totale du bord, et recouvert par un labrum fortement saillant. Périprocte assez haut : 60-70 % de la hauteur totale. Zones interporifères des pétales pairs renflées ou subdivisées.

     Distribution : Limité au Campanien de la Province Nord. Norfolk, Belgique, Allemagne, Pologne, Ukraine, Caucase, Crimée, Koppeh Dagh, S.-E. du bassin parisien, et S.-E. de la France.

     Échantillons recueillis : 2 de la carrière Teutonia près Hanovre, 1 de la carrière Alsen (Lägerdorf), 1 de Catton (Norfolk), 4 de Wiktorowice (Pologne).

Planches IX et X (extraits)

 

 

 

Stokes signale que le "spécimen-type" a probablement été détruit pendant le bombardement aérien de Hambourg.

 

Micraster schroederi (Stolley,1891) - Campanien inférieur, Holtwick, N Coesfeld, Rhenanie du Nord, Allemagne, 40 mm

 

 

Micraster sphaerula Lambert,1922

 

diagnose originale de l'espèce par Lambert

Echinides fossiles de la province de Santander, 1922, p.18

Micraster sphaerula Lambert.

     Je comptais donner de cette espèce, qui n'a pu encore être figurée, la diagnose suivante :

     Espèce de petite et moyenne taille, mesurant 27 mill. de longueur sur 26 de largeur et 22 de heuteur, subglobuleuse, à sillon antérieur très atténué et pétales presque superficiels ; l'impair différent des autres avec pores arrondis séparés par un granule ; les pairs, avec pores elliptiques, conjugués et zone interporifère sillonnée à bourrelets latéraux finement granuleux. Péristome excentrique en avant, à lèvre peu seillante ; zones périplastronales avec quelques tubercules scrobiculés et granules anastomosés.

     En raison de sa forme et de ses pétales normalement superficiels, cette espèce ne saurait être confondue avec aucune autre. Sans doute, ses pétales peu inégaux, assez longs, à pores serrés, la rapprochent de la variété subglobuleuse du M. turonensis Bayle (Spatangus) de cognac, mais en diffère par son sillon plus atténué et par sa forme encore plus renflée, rappelant tout à fait celle de la variété globuleuse du Holaster subglobosus.

     Localité : Cabo Menor, Loredo ; étage Santonien.

 

Micraster sphaerula Lambert,1922 - Santonien, Liencres, W Santander, Cantabrie, Espagne, 31 mm

 

 

Micraster turonensis (Bayle,1878)

 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.212

MICRASTER TURONENSIS, bAYLE (sub Spatangus), 1878.

     Espèce depuis longtemps confondue avec les M. decipiens et M. brevis, séparés pour la première fois par Bayle, qui l'a figurée sans la décrire (Foss. princ. des terr., pl. 156, fig. 3, 4), en prenant pour type un échantillon de la craie de Villedieu.

     Espèce cordiforme, large, médiocrement échancrée en avant par le sillon antérieur, à péristome assez éloigné du bord et dont le labrum ne recouvre guère que la moitié. Ambulacres pairs bien développés, les postérieurs relativement longs ; pores nombreux, serrés ; à la taille de 50 millimètres, on en compte pour I, 29, pour II, 36, et pour III, 21. Pores de l'ambulacre impair variables, parfois subégaux, parfois un peu allongés dans les rangées externes, toujours conjugués.

     Ce Micraster a été plusieurs fois bien décrit et figuré :

Micraster cortestudinarium Cotteau (non Goldfuss) (Echin. de la Sarthe, p. 320, pl. 54 ; 1860).

     -                    -             Quenstedt (pars) (Die Echin., pl. 87, fig. 30 ; 1874).

Spatangus turonensis . . . .  Bayle (op. cit., pl. 156, fig. 3, 4 ; 1878).

Micraster      -                   de Lapparent (Foss. caract. des terr. second., pl. 19, fig. 23, 24 ; 1888).

    Rapports et différences. - Le M. turonensis diffère du M. decipiens par son sillon antérieur moins profond à l'ambitus, ses ambulacres bien plus développés, à pores beaucoup plus nombreux, les postérieurs proportionnellement plus longs, son ambulacre impair composé de pores plus serrés, conjugués à une certaine distance de l'apex et souvent inégaux, les externes plus grands que les internes. - Le M. brevis est plus renflé, bien plus élargi en arrière ; ses ambulacres paraissent chez le type plus excavés et son fasciole est toujours plus ou moins oblitéré. Son ambitus est moins cordiforme, son sillon antérieur moins profond, plus inégal en dessus, sa carène postérieure plus atténuée, son plastron moins saillant, sa face postérieure enfin est obliquement tronquée, un peu rentrante, et il me paraît impossible de confondre jamais l'espèce de la Westphalie avec celle de la Touraine. Ces deux Micraster occupent d'ailleurs dans la craie des niveaux fort différents. - Le M. corbaricus se distinguera toujours facilement de l'espèce de Villedieu par sa forme plus renflée, son sillon antérieur plus atténué, sa face postérieure plus fuyante, un peu rentrante, son ambitus moins cordiforme, ses ambulacres pairs plus droits, composés de pores encore plus nombreux et plus serrés. Ceux de l'ambulacre impair sont plus inégaux ; les externes encore plus nettement allongés à une moindre distance de l'apex. Le péristome, moins éloigné du bord, est plus ouvert, dépourvu de lèvre sternale saillante. Ces détails isolés seraient de faible importance, mais réunis ils impriment à chaque espèce une physionomie très différente.

     Le grand nombre et la belle conservation des échantillons de M. turonensis recueillis dans les carrières de Couture et de Villedieu permettent d'apprécier les variations individuelles de certains organes considérés comme très importants chez les Micraster. Ainsi l'apex est ordinairement typique et la génitale II, envahie par les hydrotrèmes, se développe au centre de l'appareil, en contact non seulement avec les trois autres génitales, mais avec les ocellaires II, III, IV, V. Cette disposition est celle que l'on retrouve habituellement  ches les diverses espèces de Micraster. Mais souvent il arrive que l'ocellaire IV cesse d'être en contact avec le madréporide ; plus rarement ce dernier touche I au lieu de V. Sur un autre échantillon, je vois même les cinq ocellaires former couronne au madréporide. Parfois, et le cas mérite d'être signalé en raison de l'importance exagérée accordée par certains auteurs à cette disposition, les deux génitales postérieures s'avancent davantage et interceptent complètement le contact du madréporide avec les ocellaires I et V.

   

     Normalement, l'ambulacre impair du M. turonensis est composé de pores subégaux, arrondis, dont les externes sont à peine plus ovales que les internes. Ces pores sont séparés par un petit granule dédoublé, très facilement caduc, qui disparaît vers la septième paire ; au delà, les pores, nettement conjugués, s'ouvrent dans un sillon marqué de rugosités granuleuses, visibles seulement sous un très fort grossissement (fig. 15). - Chez quelques échantillons cependant, les granules séparant les pores ont subsisté et l'ambulacre impair revêt la disposition de celui du M. coranguinum, bien que les zygopores demeurent toujours plus nombreux et plus serrés. - Chez d'autres individus, au contraire, le sillon qui relie les pores se creuse et les externes sont sensiblement plus grands, plus ovales que les internes. - Enfin parfois les pores deviennent hétérogènes, ceux de la rangée interne arrondis, ceux de la rangée externe transversalement elliptiques (fig. 16). On passe ainsi de l'ambulacre typique des Micraster à la formule de clui des Gibbaster sur une série d'individus du même niveau, de la même localité et incontestablement de la même espèce.

   

     Les ambulacres pairs, ordinairement assez profonds chez le M. turonensis, deviennent parfois presque superficiels ; plus rarement, ils sont profondément excavés.

     La forme générale permet de distinguer aussi un certain nombre de variétés :

     I. L'une normale, large, à sillon antérieur peu profond, conforme aux types de Bayle et de Cotteau ;

     II. L'autre polygonale, déprimée, à ambulacres ordinairement plus profonds ;

 

     On a toujours considéré le M. turonensis comme spécial à la craie de la Touraine et du Sud-Ouest ; mais cette opinion est, selon moi, fondée sur une erreur et sur ce fait que les M. turonensis de la craie blanche du bassin de Paris avaient abusivement reçu un nom spécial. D'accord avec M. Gauthier, je rapporte, en effet, à l'espèce de Bayle des échantillons recueillis par M. de Grossouvre dans la craie de Saint-Prest et un autre de la craie de Longsaulx, près Chartres. La présence ainsi constatée du M. turonensis dans la zone inférieure à M. coranguinum de Saint-Prest, immédiatement au -dessous de la craie à Marsupites, est un fait important pour la géologie et intéressant pour le classement des couches de la Touraine et du Sud-Ouest. Il me parait d'ailleurs impossible de ne pas rapporter encore au M. turonensis certains échantillons d'Elbeuf déterminés par feu Bucaille comme M. intermedius. (Voir plus loin la discussion de cette espèce.).

     Sous le nom de M. brevis, M. Arnaud (Crét. du S. O., p. 74 ; 1877) et Cotteau (Echin. du S. O., p.163 ; 1883) avaient autrefois réuni au Micraster des Corbières (M. corbaricus) une série d'échantillons du Coniacien des Charentes, rapportée depuis par M. Arnaud au M. turonensis, Bayle. Cette dernière attribution me paraît beaucoup plus exacte ; les véritables affinités du Micraster des Charentes sont bien avec celui de la Touraine et il n'offre que des rapports plus éloignés avec l'espèce des Corbières. La plupart des échantillons que je connais et dont M. Arnaud m'a communiqué une remarquable série constituent seulement une variété du M. turonensis, moins cordiforme, ordinairement plus renflée, à ambulacres plus étroits et péristome muni d'une lèvre sternale moins saillante.

     M. Arnaud me communique l'espèce des Rousselières (L1 inf.), Bedochau (L), Périgueux (L2 et M1), de Montassieu et de Cognac (M1). On remarque chez ces échantillons les mêmes variations qu'en Touraine. Ainsi sur un individu de Périgueux (L2), parfaitement conservé, les pores de l'ambulacre impair sont arrondis et égaux ; sur un autre (M1), les pores restent égaux jusqu'à la douzième paire, au delà ceux des rangées externes s'allongent sensiblement et deviennent elliptiques. Plusieurs échantillons sont renflés, avec ambulacres superficiels (Jonzac, L2) ; quelques-uns, au contraire, cordiformes, allongés, à carène postérieure saillante (Périgueux, L2). Ces derniers sont incontestablement bien voisins du M. decipiens, dont ils se distinguent seulement par leurs ambulacres à pores plus nombreux et plus serrés. D'autres sont remarquablement subglobuleux (Cognac, M1). Ordinairement les ambulacres antérieurs sont droits ; ils sont cependant très flexueux sur un individu de Montassieu (L, M).

     Dans la série des Micraster subglobuleux de Cognac, on arrive à une forme extrême, fort curieuse, aussi large que longue et très haute (long. 50 millimètres, larg. 50, haut. 42). Le sillon antérieur est assez profond à l'ambitus ; la carène postérieure, assez proéminente ; l'apex excentrique en avant et le sommet très en arrière de l'apex. La face inférieure convexe, avec plastron renflé, a le péristome éloigné du bord, découvert. Les ambulacres sont assez profonds, longs et droits ; seuls les antérieurs pairs s'infléchissent un peu vers l'apex ; les assules ambulacraires sont nombreuses, longues et étroites, serrées ; on en compte, pour la partie pétaloïde, I, 35 ; II, 41 ; III, 28 ; la zone interporifère étroite, très accidentée, est creusée d'une rainure médiane, bordée de bourrelets granuleux. L'ambulacre impair, plus étroit que les autres, est composé de pores hétérogènes : les 14 dernières paires du côté de l'apex sont formées de pores encore égaux, arrondis, séparés par un granule ; les pores suivants, conjugués, sont inégaux, avec les externes plus développés, allongés. Fasciole sous-anal étroit, mais très distinct.

     Ce Micraster s'éloigne à première vue tellement du type M. turonensis que, s'il était isolé, personne n'hésiterait à l'en séparer. M. Gauthier, qui l'a examiné, pense que ce n'est ni le prétendu M. brevis des Corbières, ni le M. turonensis, ni son M. gibbus, et il incline à le rapprocher le l'Epiaster brevis, Schlüter. Mais ce dernier, qui est pour moi le véritable M. brevis, Desor, en diffère certainement par sa forme plus large, moins convexe en dessous, sa face postérieure plus rentrante, sa carène postérieure très atténuée, ses ambulacres plus courts, son fasciole sous-anal complètement oblitéré. Il suffit de comparer directement l'échantillon subglobuleux de Cognac à des individus de Paderborn pour s'assurer qu'on est en présence de deux espèces différentes. L'individu de Cognac ci-dessus décrit est peut-être plus voisin du M. corbaricus, mais il s'en distingue par sa face supérieure plus tourmentée, sa forme moins élargie en arrière, son sillon antérieur plus profond, son périprocte relativement plus élevé, ses ambulacres moins droits et surtout bien moins long. Je ne lui trouve, d'autre part, aucun caractère commun soit avec le vrai M. gibbus, Lamarck, soit avec mon M. senonensis. Si, au contraire, on rapproche cet échantillon anormal de Cognac d'autres Micraster de la même localité et du même niveau (M1) appartenant à la variété subglobuleuse du M. turonensis, on trouve entre eux une dégradation insensible des caractères du premier et l'on arrive à cette conviction que l'on est simplement en présence d'un échantillon exceptionnel, anormal, du M. turonensis.

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, 1905, Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides, p.168

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62244

spécimen MNHN.F.R62244

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cottreau, p. 168 pl. 3 fig. 6

 

 

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Stokes, 1975, Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude systématique du genre Micraster, p.80

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62358

spécimen MNHN.F.R62358

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Stokes, p. 80 pl. 11 fig. 7 et 8 pl. 12 fig. 1 à 3

 

 

 

Micraster turonensis (Bayle,1878) - Santonien, Picardie, 49 mm

 

Genre Diplodetus  Schlüter, 1900

Ueber einige Kreide Echiniden, p.364

Espèce type  Diplodetus brevistella Schlüter,1900

ibid.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Paléocène

 
 

description (extrait, traduit) de l'espèce par Smith & Jeffery

extract from : Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas

 

Genre diplodetus Schlüter, 1900

Espèce type. Diplodetus brevistella Schlüter, 1900, par désignation originale.

Diagnose. Test plus long que large, avec le point le plus haut postérieur au système apical. Ambulacre antérieur creusé adapicalement, mais l'entaille frontale est peu profonde ou absente à l'ambitus. Disque apical ethmophracte, avec quatre gonopores. Ambulacres pairs pétaloïdes avec des pores allongés, creusés à très creusés. Fasciole subanal présent ; fasciole péripétale aussi, bien que généralement représenté uniquement par une band diffuse ou partielle. Les espèces de Diplodetus de la région de Maastricht sont généralement trouvés sous forme de moulages en silex et, jusqu'il y a peu de temps, il était impossible de les identifier avec certitude. Le travail avec des moulages en caoutchouc siliconé a rendu la caractérisation et la détermination de ces espèces plus simple (Indeherberge et al. 1998).

Remarques. Diffère des autres micrastéridés à quatre gonopores par un test plus allongé avec le point le plus haut an arrière. De plus, Diplodetus diffère de Micraster par ses pétales plus étroits, plus courts et plus fortement creusés.

 

 
 

Diplodetus brevistella (Schlüter,1870)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Schlüter,1870

Neue fossile Echiniden, p.132

 

     Die Gattung Brissopsis durch zwei Fasciolen ausgezeichnet, einer peripetalen une einer suranalen, war bisher nur lebend und aus tertiären Schichten bekannt. redner hat nun auch zahlreiche Exemplare, verschiedenen Arten angehörig, in der oberen Kreide gesammelt : das grosse Gehäuse von Brissopsis cretacea mit breiten und tiefen Petalodien in den Mukronaten-Schichten bei Köppinge in Schweden, sowie in der Hügelgruppe von Haldem und Lemförde. Brissopsis brevistella, etwas verlängert, mit sehr kurzen Petalen in gleichem Niveau bei Darup une eine verwandte kleinere Form mit etwas längeren Petalen Brissopsis minor in der oberen Wuadraten-Kreide bei Cosfeld.

 

description de l'espèce par Schlüter,1900

Ueber einige Kreide-Echiniden, p.

 

Diplodetus brevistella Schlüt.

Taf. XV. Fig. 3-5.

     1870. Brissopsis brevistella SCHLÜTER, Sitz. -Ber. niederrhein. Ges. Bonn, 21. Jan., S. 132.

     Sämmtliche vorliegenden Exemplare sind — wohl in Folge der Dünnschaligkeit des Gehauses — minder oder mehr ver­drückt; ein Theil derselben ist unvollstândig. Die Exemplare haben durchschnittlich eine Lânge von 45 — 55 mm. Ein paar kleinere, nui. 30 mm lange Gehause sind noch mit einem Zweifel  behaftet.

     Das verhaltnissmassig besterhaltene grosse Gehause habe ich abgebildet.                       Dessen Maasse sind :

     Gehause von mehr als mittlerer Grosse, langer als breit, vorn verbreitert und gerundet, nach hinten verengt; Oberseite geblaht, nach vorn etwas starker abfallend , grosste line hinter dem Ambulacral - Scheitel, hier gekielt; Hinterseite abgestutzt (leicht nach aussen fallend?), Rand stark gerundet. Unterseite ziemlich flach, doch vorn mehr als hinten. Scheitel-Schild excen­trisch nach hinten.

     An einem Exemplare beobachtet man 4 Ovarial-Poren und — aber weniger deutlich — dass die Madreporen - Platte vorn rechts lagert. Im hinteren Interambulacrum fallen die Asseln durcit ihre Mlle sowie Krümmung ihres Ober- und Unterrandes auf.

     Das unpaarige Ambulacrum liegt nachst dem Scheitel in einer wohl ausgepragten Furche, welche etwa bis zur halben Une abwarts steigt, sich hier verflacht und am Umfange fast gleich Null ist. Die Poren-Paare derselben stehen entfernt, nur in der N'ah des Scheitels mehr genahert. Die Poren-Gange sehr schmal, auf der Seitenwand der Furche gelegen , gebildet von kleinen, leicht schrag stehenden , durch eine Granula getrennten Poren. Der breite Interporiferen-Raum granulirt.

     Die paarigen Petala ebenfalls vertieft, nicht Lang, die hin­teren ein Drittel kürzer als die vorderen, die letzteren fast ge­rade . die ersteren leicht gebogen. Die Poren-Gange nicht gant so breit als der Interporiferen-Raum , gebildet von ovalen Poren, welche gegen den Scheitel hin mehr rundlich werden und sich verengen.

     Peristom halbmondfôrmig, ziemlich entfernt vom Vorderrande. Periproct rundlich (bis oval), hoch an der Hinterseite.

 

     Stachelwarzen durchbohrt und crenulirt; auf der Oberseite klein und entfernt stehend, nur an den Seiten der Vorderfurche und am Scheitel etwas gr5sser und mehr gedrângt, ebenso auf der Unterseite am Vorderrande, wie auf dem Plastrum.

     Subanal -Fasciole gut entwickelt.

     Bei einer Mehrzahl ist auch eine deutliche Peripetal-Fasciole sichtbar, welche zwischen den paarigen Petala einwârts gebogen, bisweilen von Stachelwarzen durchsetzt ist, und an einzelnen Stücken an den Seiten des unpaarigen Ambulacrums uudeutlich, dann aber in der Furche durch gedrângter stehende und feinere Granulen wieder angezeigt wird.

     Bemerkungen.  Diese Stücke sind es insbesondere gewesen, welche früher zu der Zuweisung zur Gattung Brissopsis führten. Es sind oben die Gründe entwickelt, welche diese Be­stimmung gegenwârtig nicht mehr gestatten. Da aber ihre Peripetal - Fasciole weder an ihren Grenzen verschwommen (diffus), noch auch nur stellenweise (par place) entwickelt ist, so ist es nicht angângig, sie zur Gattung Plesiaster zu stellen, obwohl sie der von POMEL aufgestellten Diagnose entspricht, indem sich erst spâter herausgestellt hat, dass die Gehause, auf denen die Gat­tung errichtet wurde, keine gut entwickelte, deutliche Peripetal­Fasciole besitzen. Sie mussten deshalb mit einer neuen Bezeich­nung versehen werden.

     Vorkommen: Ich sammelte ein Dutzend Exemplare in den unteren Mucronaten-Schichten bei Coesfeld (Sükerhoek) und Darup in Westfalen.

Extrait planche XV

   
 
 

Diplodetus brevistella (Schlüter,1870) - Maastrichtien, Berga, Barcelone, Espagne, 40 mm

 
 
 

 
 

Diplodetus coloniae (Cotteau,1877)

 
 

description (extrait, traduit) de l'espèce par Smith & Jeffery

extract from : Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas

 

Diplodetus coloniae (Cotteau, 1877)

1877 Cyclaster coloniae Cotteau, p.70, pl. 7, figs 33-34.
1892 Cyclaster coloniae Cotteau ; Nicklès, p. 110.
1907 Cyclaster coloniae Cotteau ; Lambert, p. 719.
1935 Isopneustes eysdenensis Smiser, p. 84, pl. 7, fig. 7.
1935 Isopneustes montensis Smiser, p. 84, pl. 7, fig. 8.
1960 Isopneustes coloniae (Cotteau) ; Poslavskaja & Moskvin, p. 74, pl. 6, fig. 4 ; text-fig. 25.
1975 Diplodetus coloniae (Cotteau) ; Plaziat et al., p. 643, fig. 10

Diagnose : Contour ovale ; peut présenter une très légère dépression antérieure. tronqué verticalement à l'arrière. Ambulacres pairs à peu près égaux en longueur ; les pétales antérieurs divergeant de 140-150 degrés. Le système apical positionné à au tiers antérieur de la longueur du test. La bouche à au quart antérieur de la longueur du test. Fasciole subanal. La présence du fasciole péripétale est incertaine.

Occurence : Paléocène (Cotteau 1877 ; Lambert 1907) et Thanétien inférieur et moyen (Plaziat et al. 1975) des Pyrénées françaises (M.N.H.N.) ; Maastrichtien d'Alicante, Espagne (Nicklès, 1892) ; Danien terminal "Calcaire Grossier" de Mons, Belgique (Smiser, 1935) ; Danien moyen et supérieur de Crimée (Poslavskja & Moskvin, 1960).

Remarques : Diffère de D. gauthieri et de D. parvistella de par ses pétales antérieurs divergents et un système apical positionné plus antérieurement.

 

Diplodetus coloniae (Cotteau,1877) - Thanétien inférieur, Haute Garonne, 34 mm

 

 

Genre Isomicraster  Lambert, 1901

Monographie du genre micraster, p.959, in de Grossouvre A. (1901) Recherches sur la Craie Supérieure.

Espèce type  Isomicraster stolleyi Lambert,1901 (désignation originale)

ibid.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Turonien - Campanien

 

description (succinte) du genre par Smiser

A monograph of the Belgian Cretaceous Echinoids, 1935, p.81

 

Subgenus Isomicraster Lambert.

     Differs from Micraster by the unpaired ambulacrum being more narrow than the others but having unequal pores as do the paired ambulacra and in the toatal absence of a distinct subanal fasciole.

 

 
 

Isomicraster stolleyi Lambert,1901

 
 

description (succinte) de l'espèce par Smiser

A monograph of the Belgian Cretaceous Echinoids, 1935, p.82

 

Isomicraster stolleyi Lambert (Micraster)

      Described and figured by Lambert (Mém. Mus. roy. d'His. nat. de Belg., vol. IV, p. 16, pl. 2 figs. 1-3), this elevated pointed summit form is very characteristic. Its superficial resemblance to Gibbaster belgicus is discussed below with the latter form. Il es most common in the Craie d'Obourg at Harmignies and Ciply but il also known through a few rare examples from the Craie de Trivière. It is undoubtedly a progressive continuation of its nar relative G. belgicus.

 

Isomicraster stolleyi Lambert,1901 , Campanien, Allemagne, 57 mm

 

Genre ovulaster  Cotteau, 1884

Espèce type  Ovulaster gauthieri  Cotteau,1884

par désignation originale, p.38

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Maastrichtien - Danien

 

description (extrait, traduit) du genre par Smith & Jeffery

extract from : Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas

Genre ovulaster Cotteau, 1884

Espèce type. Ovulaster gauthieri Cotteau, 1884, par désignation originale.

Diagnose. Test de petite taille et globuleux avec une face inférieure arrondie. Le disque apical est ethmophracte avec quatre gonopores ; positionné antérieurement par rapport au centre. Les ambulacres pairs sont subpétaloides et égaux en taille. L'ambulacre antérieur a des paires de pores de petite taille ; égaux ou seulement légèrement enfoncés au niveau de l'ambitus. Le plastron est amphisterne avec des plaques labrales et sternales longues et étroites. Le péristome est ovale et petit ; non labié et regardant vers le bas. Le fasciole subanal est bien marqué.

Remarques. Facilement discernable de tous les autres micrasteridés par ses ambulacres pairs subpétaloides qui restent non creusés, et par sa bouche non labiée. Habanaster de l'Eocène de Cuba est un groupe voisin de Ovulaster. Habanaster en diffère en ayant des ambulacres pairs non pétaloides et seulement trois gonopores dans le système apical..

     Plusieurs espèces d'Ovulaster ont été décrites  et venaient de couches supposées Maastrichtiennes d'Algérie et de Tunisie (Cardiaster zignoanus d'Orbigny, 1854 ; Ovulaster gauthieri Cotteau, 1884 ; Ovulaster obtusus Cottreau in Blayac et Cottreau, 1909 ; Ovulaster auberti Gauthier, 1892). Sur la base des micro-fossiles associés, les occurences d'Ovulaster Tunisiens et certains Algériens ont été récemment redatés comme Coniaciens par Zaghbib-Turki (1979). Pour les le moment les occurences maastrichtiennes de ce genre en Afrique du Nord sont remises en question. Certaines de ces espèces ont aussi été trouvées dans les dépôts maastrichtiens en Turquie et en Géorgie. Malheureusement, nous n'avons pas examiné ces spécimens géorgiens ou turcs et la seule illustration qui existe est de mauvais qualité. Nous sommes cependant confiants dans le fait que Ovulaster monte dans le Maastrichtien, depuis que nous avons du matériel de ce genre provenant d'Espagne.

 

Ovulaster auberti Gauthier,1892

 

description de l'espèce par Blayac in Blayac & Cottreau 1909

Echinides Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.426

Ovulaster Auberti Gauthier

Pl. XIV, fig. 1-6.

     Les échantillons d'Ovulaster Auberti recueillis par M. J. Blayac sont intéressants car on peut y distinguer, outre la forme type décrite et figurée par Gauthier, une variété remarquable pour laquelle je propose le nom d'Ovulaster Auberti var sabathensis. Cette variété figurée, planche XIV, figure 4-6, est caractérisée par sa forme générale moins obtuse plus allongée ; la face supérieure a des côtés beaucoup plus déclives, la ligne de faîte est très carénée, surélevée près de l'apex et ne présente aucune courbure entre l'apex et le périprocte.

     La distinction de l'Ovulaster Auberti Gauthier et de l'Ovulaster Zignoanus d'Orb. = Ovulaster Gauthieri Cotteau d'après la ligne de faîte courbe chez le premier, horizontale chez le second, est sans valeur ; car chez les Ovulaster Auberti de Bordj-Sabath cette ligne varie depuis l'horizontalité à peu près parfaite jusqu'à une ligne de faîte très carénée, droite en passant par une carène moins accentuée formant une courbe conforme au type figuré par Gauthier. - Je considère comme plus importante la distinction des deux espèces basée sur le sillon ambulacraire impair qui se creuse nettement à l'ambitus chez O. Zignoanus d'Orb. tandis qu'il se creuse à peine chez Ovulaster Auberti Gauthier.    

 

     Dimensions :

Ovulaster Auberti forme type (éch. fig.). Ovulaster Auberti var. sabathensis (éch. fig.).
Diam. longitudinal .  .  .  32 mm. Diam. longitudinal .  .  .  31 mm.
Diam. transversal .  .  .  .28 mm. Diam. transversal .  .  .  .25 mm.
Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  26 mm. Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  29 mm.
 
Niveau : Maëstrichtien. - Localités : Bordj-Sabath, Medjez-Amar (Algérie).

Extrait planche XIV

   

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1892, Notes sur les échinides recueillis en Tunisie par M. Aubert, p.42

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01453

spécimen MNHN.F.J01453

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Gauthier, p. 42 pl. 1 fig. 3, 6 et 9

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01453

spécimen MNHN.F.J01453

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Gauthier, p. 42 pl. 1 fig. 3, 6 et 9

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Gauthier, 1892, Notes sur les échinides recueillis en Tunisie par M. Aubert, p.42

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01454

spécimen MNHN.F.J01454

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Gauthier, p. 42 pl. 1 fig. 7 et 8

 

 

figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Blayac & Cottreau, 1909, Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06068

spécimen MNHN.F.J06068

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Elise POREZ

Blayac & Cottreau, p. 426 pl. 14 fig. 1 à 3

 

 

 

Ovulaster auberti Gauthier,1892 , Coniacien, Alicante, Espagne, 22 mm

 
 

Ovulaster auberti Gauthier,1892 , Coniacien, Alicante, Espagne, 26 mm

 
 

Ovulaster auberti Gauthier,1892 , Coniacien, Alicante, Espagne, 27 mm

 

 

Ovulaster auberti var. Sabathensis Cottreau in Blayac & Cottreau,1909

 

diagnose originale  de l'espèce par Blayac in Blayac & Cottreau 1909

Echinides Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.426

Ovulaster Auberti Gauthier

Pl. XIV, fig. 1-6.

     Les échantillons d'Ovulaster Auberti recueillis par M. J. Blayac sont intéressants car on peut y distinguer, outre la forme type décrite et figurée par Gauthier, une variété remarquable pour laquelle je propose le nom d'Ovulaster Auberti var sabathensis. Cette variété figurée, planche XIV, figure 4-6, est caractérisée par sa forme générale moins obtuse plus allongée ; la face supérieure a des côtés beaucoup plus déclives, la ligne de faîte est très carénée, surélevée près de l'apex et ne présente aucune courbure entre l'apex et le périprocte.

     La distinction de l'Ovulaster Auberti Gauthier et de l'Ovulaster Zignoanus d'Orb. = Ovulaster Gauthieri Cotteau d'après la ligne de faîte courbe chez le premier, horizontale chez le second, est sans valeur ; car chez les Ovulaster Auberti de Bordj-Sabath cette ligne varie depuis l'horizontalité à peu près parfaite jusqu'à une ligne de faîte très carénée, droite en passant par une carène moins accentuée formant une courbe conforme au type figuré par Gauthier. - Je considère comme plus importante la distinction des deux espèces basée sur le sillon ambulacraire impair qui se creuse nettement à l'ambitus chez O. Zignoanus d'Orb. tandis qu'il se creuse à peine chez Ovulaster Auberti Gauthier.    

 

     Dimensions :

Ovulaster Auberti forme type (éch. fig.). Ovulaster Auberti var. sabathensis (éch. fig.).
Diam. longitudinal .  .  .  32 mm. Diam. longitudinal .  .  .  31 mm.
Diam. transversal .  .  .  .28 mm. Diam. transversal .  .  .  .25 mm.
Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  26 mm. Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  29 mm.
 
Niveau : Maëstrichtien. - Localités : Bordj-Sabath, Medjez-Amar (Algérie).

Extrait planche XIV

   

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Blayac & Cottreau, 1909, Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06069

spécimen MNHN.F.J06069

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

 Blayac & Cottreau, p. 426 pl. 14 fig. 4 à 6

 

 

 

Ovulaster auberti var. Sabathensis Cottreau in BlayaC & Cottreau,1909, Coniacien, Alicante, Espagne, 35 mm

 

 

Ovulaster gauthieri Cotteau,1884

 

diagnose originale  de l'espèce par Cotteau, 1884

Echinides nouveaux ou peu connus, v.9, 3ème artticle, p. 329 [2]

29. Ovulaster gauthieri Cotteau, 1884.

Pl. X, fig. 1-5.

     Espèce de taille moyenne, allongée, haute, épaisse, renflée, dilatée et un peu échancrée en avant, subacuminée en arrière. Face supérieure subcarénée, très arrondie sur les bords ; face inférieure uniformément bombée, fortement déprimée en avant du péristome; face postérieure obliquement tronquée. Sommet ambulacraire très excentrique en avant. Aire ambulacraire impaire un peu différente des autres, droite, formée de pores petits, espacés , placés dans un sillon nul près du sommet, large, atténué à la face supérieure qui s'accuse et se rétrécit vers l'ambitus en rejoignant le péristome. Aires ambulacraires paires très étroites et aiguës à leur partie supérieure, superfi­cielles, presque droites, les postérieures plus longues que les autres, formées de pores petits, simples, très rapprochés les uns des autres, disposés par paires égales, serrées près du sommet, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles descendent vers l'ambitus, s'ouvrant à la base des plaques, tout près de la suture; au-dessus du pourtour, les plaques sont très hautes et les pores par cela même très espacés. Tubercules abondants, partout serrés et fortement scrobiculés ; granulation fine, homogène, remplissant l'espace intermédiaire, toujours assez étroit, qui sépare les tuber­cules. A la face intérieure et notamment autour du péristome, les tubercules sont un peu plus gros et profondément scrobientés. Péristome excentrique en avant, subcirculaire, s'ouvrant eu avant d'un sillon très apparent. Périprocte ovale, un peu plus étroit à son sommet, situé au haut de la face postérieure, à l'extrémité de la carène atténuée qui partage la face supérieure. Appareil apical un peu plus allongé qu'il ne l'est ordinairement chez les iVicraster, paraissant cependant présenter la même structure. F'asciole sous-anal assez large et bien visible, placé à quelque distance au-dessous du périprocte et ayant un aspect subqua­drangulaire.

     Hauteur, 21mm1/2; diamètre antéro-postérieur, 27mm ; diamètre transversal, 23mm.

 

     Rapports et différences. — Cette curieuse espèce nous a paru devoir former le type d'un genre nouveau. Voisine par la taille et la disposition de ses pores ambulacraires du Micraster Leskei, elle s'en distingue, d'une manière précise, par son sommet beau­coup plus excentrique en avant, par son sillon antérieur très prononcé vers le péristome , par ses aires ambulacraires plus étroites et non pétaloïdes, par son périprocte situé plus haut et par son appareil apical plus allongé.

     Localité. — Cette espèce nous a été communiquée par M. Gauthier : son gisement et la localité d'où elle provient ne sont pas connus; mais il est probable qu'elle appartient au terrain crétacé supérieur.

     Collection Gauthier.

     Explication des figures. - PI. X. fig. 1. Ovulaster Gauthieri, vu de côté ; 6g. 2, le même, vu sur la face supérieure fig. 3, le même, vu sur la face inférieure ; fig. 4, le même. vu sur la région anale, montrant le fasciole ; fig. 5, plaques ambu­lacraires postérieures. prises vers rambitus. grossies.

Extrait planche X (extrait)

   

 

syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cotteau, 1884, Echinides nouveaux ou peu connus, p.38

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01494

spécimen MNHN.F.J01494

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cotteau, p. 38 pl. 5 fig. 1 à 5

 

 

 

Ovulaster gauthieri Cotteau,1884 , Maastrichtien, Alicante, Espagne, 18 mm

 
 
 

Ovulaster gauthieri Cotteau,1884 , Coniacien, Alicante, Espagne, 23 mm

 
 
 
 

Ovulaster gauthieri Cotteau,1884 , Coniacien, Alicante, Espagne, 27 mm

 
 
 

 
 

Ovulaster obtusus Cottreau & Blayac,1909

 

diagnose de l'espèce par Blayac

Echinides Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.427

Ovulaster obtusus n. sp.

Pl. XIV, fig. 20-28.

     M. J. Blayac a recueilli à Bordj-Sabath, avec Ovulaster Auberti type et sa variété sabathensis, une seconde espèce pour laquelle je propose le nom d'Ovulaster obtusus.

Texte fig. I.

   

     Cette nouvelle espèce est de taille moyenne, à peu près aussi longue que large, tronquée à peu près verticalement en avant, rapidement déclive en arrière avec talon postérieur très obtus.

     La face supérieure a son point culminant en arrière de l'apex excentrique en avant et situé dans une légère dépression. La ligne de faîte entre l'apex et le périprocte est très courte (8mm environ) et fortement déclive. - L'aire anale est mal délimitée par de très faibles nodosités.

     La face inférieure présente un plastron amphisterne court et bombé. Le labrum paraît, chez cette espèce, se composer de deux pièces, il devient oblique à la partie postérieure pour former le talon, les côtés sont très renflés.

     Les ambulacres superficiels ont les pores arrondis non conjugués, disposés par paires espacées. Les ambulacres antérieurs sont très divergents, les postérieurs, plus rapprochés. Seul l'ambulacre impair est logé dans un sillon qui ne devient sensible qu'à l'ambitus et près du péristome. L'appareil apical subcompact présente quatre pores génitaux.

     Le péristome, beaucoup plus petit que le périprocte, mesure environ 2 mm. ; il est pentagonal et entouré de péripodes.

     Le périprocte ovale, situé au sommet de l'aire anale postérieure est remarquable par ses dimensions (4 mm. 1/2).

     La fasciole sous-anale entourant le talon est peu distincte sur les échantillons étudiés ; elle paraît être très étroite.

 

Dimensions de quatre échantillons :

Hauteur .  .  .  .  .  .  . 17 mm. 1/2 17 mm. 16 mm. 1/2 15 mm. 1/2
Diamètre transversal 20 mm. 18 mm. 17 mm. 1/2 16 mm.
Diamètre longitudinal 20 mm. 19 mm. 18 mm. 17 mm.

 

    

     Rapports et différences. - Ovulaster obtusus se distingue immédiatement par sa forme générale d'Ovulaster Zignoanus d'Orb. ; par contre, elle se rapproche beaucoup d'Ovulaster Auberti Gauthier avec lequel M. Blayac l'a recueillie à Bordj-Sabath.

     Ovulaster obtusus iffère principalement d'Ovulaster Auberti par sa taille plus petite et plus trapue, ce qui entraîne notamment la réduction du labrum et des sternales du plastron. Le talon est très obtus. La fasciole est à peine visible si l'on regarde l'Echinide par la face supérieure.

     Le périprocte, très développé, est aussi rapproché de l'apex que chez Ovulaster Auberti.

     Ces différences, ne peuvent être attribuées au jeune âge, car je n'ai constaté aucune forme de passage entre ces Ovulaster et les Ovulaster Auberti typiques recueillis dans le même gisement.

     Niveau : Maëstrichtien. - Localité : Bordj-Sabath.

Extrait planche XIV

   

 

 

syntypes, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in Blayac in Blayac & Cottreau, 1909, Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.427

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06070

spécimen MNHN.F.J06070

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Cottreau in Blac & cottreau, p. 427 pl. 14 fig. 20 à 28 text-fig. 1

 

 

 

Ovulaster obtusus Cottreau & Blayac,1909 , Maastrichtien, Espagne, 20 mm

 

 

Ovulaster zignoanus (d'Orbigny,1854)

 

Diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny

Paléontologie française, terrains crétacés, p.145

N° 2137. - Cardiaster Zignoanus, d'Orb., 1853.

Pl. 832.

     Dimensions. Longueur totale, 26 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 75 centièmes ; hauteur, 75 centièmes.

     Coquille oblongue, très-bombée, tronquée et sinueuse en avant, très rétrécie et obtuse en arrière, d'un quart plus longue que large, dont la hauteur est des 75 centièmes, ou d'un quart de moins seulement que la longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers antérieur de la longueur. Dessus très-élevé, tronqué presque verticalement en avant, ensuite formant presque une ligne droite anguleuse en toit en dessus, prolongé jusqu'à l'aire anale coupée obliquement, mais plane sans sillon ; la plus grande hauteur est placée bien en arrière du sommet ambulacraire ; pourtour arrondi, offrant son grand diamètre presque au milieu de la hauteur. Dessous presque aussi convexe que le dessus, également un peu anguleux en toit sur la ligne médiane, mais un peu moins sensible qu'en dessus, avec une très-légère dépression aux côtés de la bouche, mais avec un fort sillon en avant de celle-ci. Sillon ambulacraire impair très-large, fortement creusé de la bouche jusqu'à une petite distance du sommet, où il s'arrête brusquement et disparaît. Bouche petite, ronde, presque verticale, dans une dépression, et placée au cinquième antérieur de la longueur. Anus oval, placé presque en dessus, tout près de la partie supérieure, son aréa est plane, oblique en dessus, non circonscrite. Ambulacres peu distincts (au moins sur l'échantillon que nous avons étudié). Son sommet excentrique est au cinquième antérieur. Tubercules gros, nombreux et rapprochés en dessus et en dessous ; ils forment dessous, sur la ligne médiane une bande étroite. Nous la plaçons dans le genre Cardiaster, d'après la forme, car nous n'avons pu voir le fasciole, par suite de la mauvaise conservation de l'échantillon.

 

      Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes celles qui précèdent par sa forme plus allongée, par sa face antérieure tronquée, par sa grande épaisseur, par son pourtour presque au milieu de la hauteur, et par son anus placé très-haut.

     Localité. M. de Zigno, à qui la science doit de si beaux travaux géologiques, l'a recueillie dans le 22e étage sénonien ou craie blanche des environs de Padoue, dans le Vicentin.

     Explication des figures. Pl. 832, fig. 6, Coquille de grandeur naturelle ; fig. 7, la même, grossie, vue en dessus ; fig. 8, la même, vue en dessous ; fig. 9, profil longitudinal, fig. 10, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 11, le même, vu du côté de l'anus. De notre collection.

  Extrait planche 832

   

 

 

holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurésin d'Orbigny 1853,  Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.145

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b19617

spécimen MNHN.F.B19617

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

d'Orbigny, p. 145 pl. 832 fig. 6 à 11

 

 

Ovulaster zignoanus (d'Orbigny,1854), Coniacien, Cieza, Murcia, Espagne, 32,6mm

 
 

Ovulaster zignoanus (d'Orbigny,1854), Coniacien, Murcia, Espagne, 22 mm

 

 
 

Genre Plesiaster  Pomel, 1883

Espèce type  Micraster peini  Coquand,1862

par désignation originale

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Santonien - Paléocène

 
 

Diagnose originale du genre par Pomel, 1883

Classification méthodique et genera des échinides, p. 42

 

     MICRASTER Ag. (1847 non 1836). Cordiforme, proclive en avant, rétréci et élevé en arrière ; apex excentrique en arrière, il madréporide antérieur. Ambulacre pair simple clans un sillon échancrant le pourtour ; les pétales droits, à pores ronds, conjugués par un sillon, plus ou moins inégaux, déprimés. Un fasciole sous-anal entourant le talon. Péristome très labié, antérieur; périprocte au sommet d'une aréa postérieure; tubercules épars clans une granulation serrée et saillante. Type : M. coranguinum Ag. ; fasciole quelquefois atrophié dans M. gibbus Ag. Tous de la craie.

     Si on restitue ce nom aux schizaster des auteurs, auxquels il a été d'abord appliqué, il faudra le remplacer par un autre : PYCNASTER.

     Micraster Peinei Coq. ne diffère du type que par l'existence, en outre du fasciole sous-anal très nettement limité, d'un fasciole péripétale qui l'est un peu moins, mais qui n'en est pas moins évident et entoure l'étoile ambulacraire d'une zone continue ; c'est le représentant des brissopsis dans cette série, pour les fascioles ; on pourrait lui consacrer le nom de Plesiaster.

 

 
 

Plesiaster cavifer Schlüter,1900

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Schlüter,1900

Ueber einige Kreide-Echiniden, p.371

 

Plesiaster (?) cavifer Schlüter.

Taf. VII, Fig. 3, 4.

          Maasse: I. II.
Länge .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   39 mm 44,5 mm
Breite .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   37   „ 43     „
Höhe .   .   .   .   .   .   .   .   .   .     23   „ 26     „
Länge der vorderen paarigen Petala.          ca 14     „
Breite derselben .   .   .   .   .   .   .            „ 4,5    „
Poren-Paare einer Reihe derselben .           „ 32
Länge der hinteren paarigen Petala .           „ 10     „
Breite derselben .   .   .   .   .   .   .   .           „ 4,5    „
Poren-Paare einer Reihe derselben .           „ 23

       Gehäuse kaum von mittlerer Grösse, nur ein Geringes länger als breit, herzförmig, vorn verbreitert, mit sehr flacher Einbuchtung des Vorderrandes, nach hinten sich verengend, mit abgestutzter Hinterseite, nicht hoch. Oberseite wenig convex, nach vorn etwas schräg geneigt, grösste Höhe hinter dem excentrisch nach rückwärts gelegenen Ambulacral-Scheitel, hier gekielt. Umfang vorn und seitlich gerundet. Unterseite noch weniger convex, vorn fast flach, ihre hintere Partie etwas vortretend.

     Peristom quer oval, ungefähr in der Mitte zwischen dem Centrum der Unterseite und dem Vorderrande.

     Periproct hoch an der Hinterseite.

     Das unpaarige Ambulacrum in einer tiefen, breiten Furche, welche gegen den Umfang sich abflacht, aber nicht völlig verliert. Ihre Porengänge schmal, seitlich gebogen, gebildet aus einander genäherten Porenpaaren und rundlichen, nur leicht ovalen Poren.

     Die vorderen paarigen Petala gross 1) , mehr als gewöhnlich tief eingesenkt, mit breiten Porengängen, welche auf den Seiten der Mulde liegen. Der Interporiferen-Raum kaum so breit wie ein Gang. Der Zwischenraum zwischen den zwei Porenreihen ist breiter — fast doppelt so breit —, als jede Reihe. Die Poren selbst oval und gedrängt, ca. 32 in einer Reihe.

     Die hinteren paarigen Petala ebenso tief eingesenkt wie die vorderen, aber um etwa ein Drittel kürzer und zugleich mit nur ca. 23 Porenpaaren.

     Scheitelschild an keinem Stücke deutlich sichtbar.

 

     Stachelwarzen an der Oberseite klein, am Vorderrande der Unterseite und auf dem Plastrum grösser.

     Was die feinere Ornamentik, die Fasciolen, angeht, so ist auch hier die Beobachtung durch die ungünstige Erhaltung, das anhaftende Gestein, welches nur schwer wegzupräpariren ist, stark behindert.

     Wenn unter 10 vorliegenden Gehäusen nur 4 sind, welche von einer Subanal -Fasciole nur hier und dort ein Stück zeigen, man auch leicht geneigt sein wird, dieses Verhalten auf die eben erwähnten Umstände zurückzuführen, so bleibt doch der Verdacht bestehen, es möchte bei der vorliegenden Art diese Fasciole nicht, oder nicht immer vollständig entwickelt sein.

     Von einer Peripetal-Fasciole sieht man auch nur auf einigen Gehäusen stellenweise, besonders an der Endigung der paarigen Ambulacra Spuren, so dass hier kaum noch ein Zweifel daran bleibt, dass keine vollkommen und vollständig entwickelte Peripetal- Fasciole vorhanden sei.

     Vorkommen: Ich sammelte ein Dutzend Exemplare in der jüngsten Quadraten-Kreide, Zone der Becksia SoeJcelandi, zwischen Lette und Coesfeld in Westfalen.

1) An einem Gehäuse ist die Breite der Petala geringer, vielleicht in Folge erlittenen Druckes. 

Extrait planche VII

   

 

 

 
 

Plesiaster cavifer Schlüter,1900 - Campanien, Sud Coesfeld, Münsterland, Nordrheinwestfalen, 41 mm

 
 
 
 
 

Plesiaster cavifer Schlüter,1900 - Campanien, Sud Coesfeld, Münsterland, Nordrheinwestfalen, 49 mm

 
 
 

 
 

Plesiaster nobilis (Stoliczka,1873)

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Sotliczka,1873

Cretaceous fauna of southern India, Echinodermata, p.90

 

1. Epiaster nobilis, Stoliczka. PL III, Figs. 7-8

     Epiast. testa depresse cordata, ad peripheriam sub-rotundata, amhitu paulo undulato, postice anguste truncata ; ambulacris paulo impressis, sub-flexuosis, sub-aequalibus, antero-lateralibus valde-, postieis modiee- divergentibus, apice sub-centrali (antico) ; poris genitalibus magnis ; superficie supera minutissime granulata, atque minule tuberculata, infera tuberculifera, regione post-orali prope labium perangusta, deplanata, postice paullulum elevata ; apertura rodundale ovata ; ano sub-rotundato, ad marginem superiorem regionis interambulacralis, convexiusculae sito.

     This is one of the most beautiful and most perfect species of Spatangoids found in the South Indian cretaceous deposits. It has a depressly cordate shape with the anterior sulcus very slightly marked ; the margin is rounded and the enthe periphery slightly undulating ; the apex is somewhat anterior to the centre, the post-apical region very little elevated, and gradually cm’ved to the anal end, which is rather low, narrorolly truncate, and sloping inwardly below tire rounded anus. The cheeks are convex; the aperture is roundly oval; the post-oral space sub-triangular, flat anteriorly and very narrow at the lip, slightly elevated towards the anal end. The upper surface is covered with very minute granides and fine tubercles, and the lower is coarsely tubercular between the granules, except towards the hinder end of the post-oral area.

     The ambidacra are slightly impressed and somewhat flexuous ; the antero-laterals diverge under an angle of 122 degrees, the postero-laterals under an angle of about 53 degrees, but at the base they actually diverge under a much larger angle ; the former have 36 pairs of pores in each scries, the latter about 30 in the

 

anterior and 26 in the posterior zone ; the pairs are separated by granules ; in all cases the pores continue to remain traceable on the ambulacra, although further on they become less distinct and more distant. The genital plates have very large openings, the anterior left is the smallest, the madreporiform one the largest, the two lower ones arc wider apart and narrowly in contact.

     Localities.—South-West of Mulioor in a ferruginous sandstone. East of Olapaudy in a sandy oolitic rock ; very common at both localities ; rarer in the neighbourhood of Karapaudy and East of Scrdamungalnm.

     Formation.—Arrialoor group; apparently a very characteristic fossil of this division of the cretaceous beds.

Extrait planche III

   

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Stolicska, 1930, Recherches géologiques à Madagascar. Contribution à l'étude des ressources minérales,, p.231
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j08014

spécimen MNHN.F.J08014

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Stolicska, p. 231 pl. 25 fig. 3 pl. 24, fig. 8

 

 

 
 

Plesiaster nobilis (Stoliczka,1873) - Maastrichtien, Montagne des Français, Est de Antsiranana, Diego Suarez, Madagascar, 41 mm

 
 
 
 

Plesiaster nobilis (Stoliczka,1873) - Maastrichtien, Sakakara, Madagascar, 39 mm

 
 
 

 
 

Plesiaster trangahyensis (Lambert,1936)

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Lambert,1936

Nouveaux échinides fossiles de Madagascar, p.27

 

Micraster trangahyensis LAMBERT
(nov. sp.)
Pl. II, fig. 9, 10.


     Espèce subglobuleuse, de moyenne taille, mesurant 38 mm. de longueur, sur 40 de largeur et 27 de hauteur. Apex légèrement enfoncé entre les pctales que dominent les interambulacres; les pétales postérieurs un peu plus courts que les latéraux, l'impair un peu moins déprimé que les autres est ouvert et formé de petits pores ronds. Les quelques individus recueillis sont frustes et leur fasciole indistinct; leur physionomie générale, les rapproche un peu du M. tercensis Cottreau; mais chez ce dernier le sillon moins large est plus profond à l'ambitus, les pétales sont relativement plus étroits, les postérieurs moins courts, la face inférieure est plus bombée.
     Quelques individus de cette espèce ont été recueillis par M. Besairie dans les

 

couches supérieures du Sénonien sur la piste de Serinam à Trangahy, à l'Ouest d'Ankapaika (Tsiribihina).

planche II (extrait)

 

 
 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1936, Nouveaux échinides fossiles de Madagascar, p.25
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06009

spécimen MNHN.F.J06009

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Lambert, p. 25 pl. 2 fig. 9 et 10

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Smith & Jeffery, 2000, Maastrichtian and Palaeocene Echinoids: a key to world faunas
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r67383

spécimen MNHN.F.R67383

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Smith & Jeffery

 

 

 
 
 

Plesiaster trangahyensis (Lambert,1936) - Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga, Madagascar, 41 mm

 
 
 
 

Plesiaster trangahyensis (Lambert,1936) - Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga, Madagascar, 39 mm

 
 
 
 

Plesiaster trangahyensis (Lambert,1936) - Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga, Madagascar, 38 mm

 
 
 

 

Genre Pseudogibbaster  Moskvin, 1983

Espèce type  Protobrissus akkajensis  (Moskvin & Poslavskaya,1959)

par désignation originale, Atlas of the Upper Cretaceous fauna of the northern Caucasus and Crimea (en cyrillique), p.290

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Paléocène

 
 

 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877)

 
 

description de l'espèce par Lambert

Essai d'une monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.203

 

MICRASTER TERCENSIS, Cotteau, 1863.

     Cette espèce a été établie par M. Cotteau dans ses Echinides fossiles des Pyrénées (p. 216) pour un gros Micraster, assez fréquent dans le Danien de Tercis et antérieurement confondu avec des formes très différentes. Elle a été très complètement décrite et figurée par son auteur en 1877 (Echin. de la colonie du Garumnien, p. 69, pl. 17, fig. 29 à 32).

     Le M. tercensis est une espèce bien caractérisée par sa taille habituellement assez forte, sa forme courte, subglobuleuse, très renflée en dessus, gibbeuse en dessous, son sillon antérieur peu profond, ses ambulacres pairs droits, fortement et brusquement excavés, son ambulacre impair peu différent des autres, pétaloïde, composé de pores conjugués, inégaux, les externes allongés, enfin son péristome petit, enfoncé, éloigné du bord.

     L'examen d'un certain nombre d'échantillons permet de reconnaître que le caractère trop longtemps négligé de l'hétérogénéité de l'ambulacre impair n'a pas l'importance capitale, subgénérique, que certaines personnes voudraient maintenant lui accorder. Ce caractère se développe, en effet, avec l'âge et reste sujet, même chez les adultes, à de notables variations. J'ai sous les yeux un M. tercensis du Garumnien de Fabas (Ariège), à la taille de 30 millimètres, et chez lequel les pores externes de l'ambulacre impair, encore subcirculaires ne sont pas plus allongés que les internes. Il est certain cependant que ce jeune ne peut être séparé des adultes qu'on rencontre avec lui sur le même point.

 

     C'est, selon moi, le M. tercensis que, dès 1836, Grateloup a décrit et figuré sous le nom erroné de Ananchytes cordata (non Lamarck) (Ours. foss., p.166, pl. 11, fig. 7).

    Quelques années plus tard, Sismonda le cite encore de Tercis sous le nom, cette fois, de Micraster cordatus (non Agassiz) (Echinides foss. Nizza, p. 26 ; 1843).

     Desor, en le citant de nouveau à Tercis, l'a confondu avec le M. brevis (Catal. rais., p. 130 ; 1847), puis MM. Leymerie et Cotteau l'ont inscrit sous le même nom dans le Catalogue des Echinides fossiles des Pyrénées (p. 28 ; 1856), et ce dernier auteur l'a ensuite réuni à son M. cortestudinarium (Echin. Sarthe, p. 323 ; 1860).

     L'espèce est surtout connue de Tercis, où elle est rare ; elle est plus commune dans la Haute-Garonne ; M. Cotteau l'a signalée au Tuco et à Ausseing ; je la possède de Fabas ; M. de Grossouvre l'a recueillie à Saint-Croix-de-Volvestre et à Tourtouse (Ariège).

 

 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 54 mm

 
 
 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 50 mm

 
 
 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 53 mm

specimen avec ambulacres ressérés près de l'apex et ambulacre impair court (♀ ?)

 
 
 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 63 mm

specimen avec ambulacres ressérés près de l'apex et ambulacre impair court (♀ ?)

 
 
 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 57 mm

 
 
 
 

Pseudogibbaster tercensis (Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 53 mm

 
 

 
 

Genre Roweaster  Smith & Wright,2012

British Cretaceous, echinoids, (9) Atelostomata, 2 Spatangoida, p.642

Espèce type  Micraster cor-bovis Forbes in Dixon,1850

Notes on Cretaceous Echinodermata, p.342

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Turonien - Coniacien

 
 

diagnose du genre par Smith & Wright, 2012

British Cretaceous Echinoids, Part 9, Atelostomata, 2. spatangoida (2), p.642

reproduced with kind permission of the author

 

Genus ROWEASTER gen. nov.

     Type species. Micraster corbovis Forbes, in Dixon, 1850, p. 342.

     Diagnosis. Thin shelled; interporiferous areas of paired ambulacre smooth; periplastronal areas smooth to faintlv sandy. Labral plate widest at rear, only just reaching to sternal plate 2a and meeting sternal plate 2b along a strongly curved suture; often sparsely tuberculate. Sternal plates asymmetrical with an oblique suture. Peristome large and downward-facing, oval to D-shaped with narrow, smooth rim. Subanal fasciole present, at least laterally.

     Other species included. Two other taxa, R. sanctaemaurae and R. joviniacensis, occur in the British Cretaceous. In addition, R. laxoporus (d'Orbigny) and R. michelini (Agassiz, in Agassiz & Desor) are reported from France (see Smith & Wright 2008).

     Range. Lover Turonian to basal Coniacian.

     Remarks. This genus is equivalent to Roweasterinae Drummond, 1985, a nomen nudum because it was not based on a valid generic narre at the time. The earliest species in England of this group is R. sanctaemaurae from the I. labiatus Zone of Devon, a short, well-rounded form. This is similar in appearance to the Cenomanian Epiaster brevipetalus but has a more fragile test, more inflated profile and possesses a partial subanal fasciole. The thinness of test plating, downward-facing peristome, weak labral projection, smooth periplastronal zones and primitive Iabral and sternal plate arrangement immediately distinguish members of this genus from Micrasraster. Stokes (1977, p. 806) treated these forms as spccies of Epiaster despite their possession of a subanal fasciole, but did note their characteristically very thin shell.

 

 
 

Roweaster corbovis (Forbes in Dixon,1850)

 
 

diagnose de l'espèce par Forbes in Dixon, 1850

Notes on Cretaceous Echinodermata, p.342
 

2. Micraster cor-bovis, sp. nov. E. F. (Tab. XXIV. figs. 3, 4.)

     The body of this fine and large Micraster is ovate and slightly cordate, broadest in the region of the anteru-lateral ambulacra. The posterior end is obtusely subtruncated. The dorsal surface is depressed and but slightly elevated in the anterior region above the rest of its surface. The ovarian circle is placed nearer the anterior than the posterior end. The frontal groove is shallow. The lateral ambulacra are placed in gentle depressions. The postero-lateral ambulacra are very short, and little more than half the length of the antero-laterals. There are about thirty pair of pores in each row in the latter, and about seventeen in each row in the former. The larger tubercles of the dorsal plates are much scattered and minute in proportion to the size of the shell. The interstices are minutely granulated. The areolated tubercles of the ventral surface are also proportionally small. The post-oral spinous space is triangularly lanceolate.

 

     Length 3 inches ; breadth 2 inches 7/12ths ; height 1 inch 9/12ths.

     Chalk of Sussex.

Extrait planche XXIV

   

 

 

 
 

Roweaster corbovis (Forbes in Dixon,1850) - Turonien, Ahaus Wüllen, Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne, 41 mm

 
 
 

 
 

Roweaster laxoporus (d'Orbigny, 1853)

 
 
description de l'espèce par d'Orbigny
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.217
 

N° 2167. Micraster laxoporus, d'Orb., 1853.

pl.870.

      Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 91 centièmes ; hauteur, 60 centièmes.

     Coquille ovale, plus longue que large, fortement élargie et un peu sinueuse en avant, très-rétrécie et très-tronquée en arrière, dont la hauteur a les 60 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est très en avant. Dessus arrondi en avant, et en arc régulier jusqu'à l'aréa anale tronquée perpendiculairement, mais très-obtuse. Le sommet est au milieu, et la partie la plus haute se trouve en arrière. Le pourtour est arrondi. Dessous peu convexe partout. Sillon très excavé près du sommet et peu ailleurs. Bouche bilobiée, placée presque au tiers antérieur. Anus très-petit, ovale, longitudinalement placé au sommet d'une aréa non circonscrite. Ambulacre impair, plus large et plus long que les autres, tout en étant moins creux, pourvu de pores très-petits, très-rapprochés, obliques, séparés par un gros bourrelet. Ambulacres pairs très-inégaux, les plus longs en avant, très-profondément creusés jusqu'à leur extrémité, la pente abrupte sur les côtés et en avant, formés de zones égales, la moitié moins larges que l'intervalle qui les sépare, munies de paires de pores écartées, fortement conjuguées, et dont tous les intervalles sont lisse. Tubercules inégaux épars, plus gros en dessous. Le fasciole est ovale, étroit, et transversal.

     Rapports et différences. Cette espèce se distingue facilement de toutes les autres, par ses paires de pores écartées par ses ambulacres, très-profondément creusés, jusqu'à leur extrémité, à parois abruptes, et un peu par l'intervalle des zones porifères bien plus larges.

 

     Localité. Nous l'avons découverte dans l'étage sénonien ou de la craie blanche, dans le banc jaune supérieur, à la tranchée du chemin de fer, à la Rousselière, commune de Moutiers (Charente). Nous en avons quatre exemplaires.

     Explication des figures. Pl. 870, fig. 1, coquille de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7, zone des ambulacres pairs, grossie ; fig. 8, zone de l'ambulacre impair grossie. De notre collection.

 

Planche 870 (extrait)

   

 

 
  Roweaster laxoporus (d'Orbigny, 1853), Campanien, Charente, 50 mm  
 
 
  Roweaster cf. laxoporus (d'Orbigny, 1853), Sénonien, Tremp, Espagne, 35 mm  
 
 
  Roweaster cf. laxoporus (d'Orbigny, 1853), Sénonien, Tremp, Espagne, 56 mm  
 
   
   
 

 
 

Genre Turanglaster  Solovjev & Melikov,1963

A new genus of the sea urchin Turanglaster from the upper cretaceous deposits of Turk Menia and Azerbaijan, p.44

Espèce type  Turanglaster nazkii Solovjev & Melikov,1963

ibid., p.44

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Cretacé supérieur

 
 
 

Turanglaster nazkii Solovjev & Melikov,1963 , Coniacien, Alicante, Espagne, 22 mm

 
 
 

 

Sous-famille Cyclasterinae  Poslavskaja, 1964

description succinte : disque apical ethmophracte, 3 gonopores avec génitale 2 non perforée.

 

Genre Cyclaster  Cotteau in Cotteau & Leymerie, 1856

Catalogue des échinides fossiles des Pyrénées, p.345

Espèce type  Cyclaster declivus Cotteau, in Cotteau & Leymerie, 1856

ibid., p.345

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Campanien - Actuel

Syn. 

  • Brissopneustes Cotteau, 1887, p.73. Espèce type : Brissopneustes villanovae Cotteau, 1887, p.74 ; synonyme subjectif plus récent

  • Isopneustes Seunes, 1888, p.793 (non Pomel,1883)

  • Palmeraster Sanchez Roig, 1949, p.268. Espèce type : Palmeraster palmeri Sanchez Roig, 1949 ; synonyme subjectif plus récent

 

 
 

Diagnose originale du genre par Cotteau & Leymerie

Catalogue des échinides fossiles des Pyrénées, 1856, p.345

 

XXXIIe Genre. - Cyclaster (1), Cotteau

     Test cordiforme. Sommet excentrique en avant. Ambulacres courts, inégaux ; l'aimpais non pétaloïde, placé dans un sillon éntérieur, composé de pores différents de ceux des autres ambulacres, conjugués et séparés par un tubertulc. Bouche transverse, bilabiée. Deux fascioles, l'un péripétale entourant régulièrement les ambulacres, l'autre sous-anal, formant un anneau placé à la base de l'extrémité postérieure. Intermédiaire entre l'Hemiaster et le Micraster, ce genre se distingue du premier par son fasciole sous-anal et du second par son fasciole péripétale.

(1) Κυχλος , cercle, αστηρ , étoile.

 
 

Cyclaster archeri (Tenison Woods,1867)

 
 
neotype, conservé Museums Victoria collections
figuré in tenison wODD, 1867
 

https://collections.museumsvictoria.com.au/specimens/500736

crédit Museums Victoria Collections, Rodney START

F.A. Cudmore collections

specimen P17981

 

 

 
 

Cyclaster archeri (Tenison Woods,1867) - Miocène, Glen Forslan Form, Morgan Group, Australie du Sud, 39 mm

 
 
 
 

Cyclaster archeri (Tenison Woods,1867) - Miocène, Cadell marl lens, Morgan, Australie du Sud, 41 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster aturicus (Seunes,1888)

 
 

diagnose de l'espèce par Seunes

Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.797
 

Isopneustes aturicus, Seunes, 1888.

(Pl. XXVIII, fig. 3 a, b).

     Coquille de taille moyenne, obovée, plus longue que large, arrondie et élargie en avant, acuminée et tronquée en arrière.

     Face supérieure convexe obliquement déclive en avant, légèrement carénée en arrière de l'apex où elle possède sa plus grande hauteur, arrondie sur les flancs ; sillon antérieur peu indiqué au sommet, mais large et assez profond vers l'ambitus et à la face inférieure où il se prolonge jusqu'au péristome.

     Face inférieure subconvexe, arrondie sur les bords.

     Sommet excentrique en avant.

     Appareil apical recouvert de granulations abondantes, muni de trois gros pores génitaux.

     Aire ambulacraire impaire déprimée dans son étendue ; - Zones porifères droites, très étroites ; - Espace interzonaire très large, garnuleux ; - Pores très petits, égaux, arrondis, disposés par paires obliques ; les pores de chaque paire sont très rapprochés et séparés par un renflement granuliforme.

     Aires ambulacraires paires un peu plus déprimées au sommet que l'aire impaire ; - Zones porifères pétaloïdes, plus larges que celles de l'aire ambulacraire impaire ; pétales à peu près égaux ; - Espaces interzonaires granuleux, de même largeur que les zones porifères ; - Pores petits, ovales, moins rapprochés que ceux de l'aire impaire, disposés par paires légèrement obliques et séparées par une rangée de forts granules.

     Péristome transversal, labié, placé au quart antérieur dans une légère dépression du test et à l'extrémité inférieure du sillon antérieur.

     Périprocte subarrondi, petit, situé au sommet de l'aréa postérieur.

     Tubercules très petits, à peine scrobiculés, nombreux, à la face supérieure ; plus gros, très serrés et bien scrobiculés à la face inférieure.

     Zones miliaires recouvertes de granulations fines et abondantes.

     Fasciole péripétale continu et sinueux en arrière, diffus sur les côtés, nul en avant.

     Fasciole sous-anal bien indiqué.

 

dimensions de trois exemplaires

  A (type) B C
L : Largeur totale........................... 38mm cassé 36mm
l : Largeur........................................ 32 33 32
H : Hauteur...................................... 26 24 25
Rapports { l/L.............................. 0.888 0.868 ?
H/L............................ 0.722 0.631 ?

     rapports et différences. - Cette espèce est très voisine de Isopneustes Gindrei ; elle s'en distingue cependant par sa forme plus élargie en avant, sa face supérieure généralement plus déclive en avant, son sillon large entamant bien l'ambitus et la face inférieure, ses zones porifères plus régulièrement pétalées et plus rapprochées.

     gisement. - Danien.

     localités. - Tercis, Angoumé, Rivière (Landes) ; Estialescq (Basses-Pyrénées).

     Explication des figures. - Pl. XXVIII, fig. 3 a, b, c , (Echantillon de Rivière, - ma collection) ; - 3 a , face supérieure ;  3 b , face inférieure ; - 3 c  , vu de côté.

Extrait planche XXVIII

   
 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Seunes, 1888, Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, p.797
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06052

spécimen MNHN.F.J06052

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Seunes, p. 797 pl. 28 fig. 3

 

 

 
 

Cyclaster aturicus (Seunes,1888) - Paléocène, Alicante, Espagne, 33 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster azemati Devriès,1972 - Oligocène, Espagne, Alicante, 43 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster danicus (Schlüter,1897)

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Schlüter,1897

Exocyclische echiniden, p.18

 

1. Brissopneustes danicus Schlüter.

Taf. I, Fig. 1 — 4.

     Die Fussnote der Comptes rendus des séances de l'académie des sciences des Jahres 1866, LII, p. 1404, bemerkt zu dem im Text citirten ,,Micraster breviporus AG. [M. Leskei D'ORB., non DEsm.]":

     "Le Mic. Leskei DESM. (Spatangus Leskei KLEIN), est une espèce très-différente qui se trouve en Danemark, où je l'ai recueillie, au contact de la craie de Meudon et de la craie supérieure."

     Diese in hohem Maasse auffällige Bemerkung Hébert's hat mines Wissens niemals irgend eine nahere Erlauterung erfahren. Da mir selbst niemals eine verwandte Form auf meinen Excursionen in der oberen Kreide Deutschlands und Skandinaviens vor Augen gekommen, und ich eine solche niemals in den bezüglichen Sammlungen gesehen, wandte ich mich um Aufklarung nach Paris. allein auch Munier-Chalmas befand sich nicht in der Lage, die Angabe Hébert's zu bestatigen. Weiterhin hoffte ich, durch die reichen Erfahrungen der Fachgenossen in Danemark und Schweden selbst in dieser Angelegenheit Belehrung zu empfangen.

     Meine Bitte um Aufklarung hat sowohl in Kopenhagen wie in Lund das liebenswürdigste Entgegenkommen bei den Herren Collegen gefunden. Die Herren K. J. STEENSTRUP, N. V. USSING, J. POSSELT , B. LUNDGREN und A. HENNIG haben keine Mühe gescheut, Licht in die dunkle Angelegenheit zu bringen.

     Trotz so vielfacher Bemiihungen hat sich nichts zu Gunsten der These Hébert's ergeben.

     Aus den brieflichen Mittheilungen führe ich nur an, aus Kopenhagen (in Uebersetzung):

     "Wir bedauern sehr, dass wir nicht im Stande sind, Ihnen befriedigende Auskunft über den Micraster Leskei (DESM.) HÉBERT . . . zu geben. Auch ist es uns nicht moglich gewesen, in den Sammlungen das Original-Exemplar der Species zu finden . . .

     Wir haben das Vergnügen, Ihnen mehrere Echiniden zu senden, welche hier als Micraster Leskei etikettirt sind. Wie Sie sehen werden, sind sie sowohl auf Seeland (Stevnsklint) als in dem nOrdlichen Theil von Jutland gefunden. Es ist höchst wahrscheinlich, dass die Species nur dem terrain danien angehört. Ein einziges Exemplar ist von „Moensklint" [wo nur Schreibkreide mit Belem. mucronata bekannt] etikettirt. Dieses Exemplar ist jedoch sicher nicht direct ans dem Kalk geholt, sondern ist vielleicht mir einem „boulder" entnommen."

     Entsprechend lauten die Briefe aus Lund. Auch hier wird betont, dass die den gedachten dânischen Echiniden sich anschliessenden Echiniden des südlichen Schwedens dem „Faxekalk" mit Dromia und dem „Limsten", aise auch dem terrain danien angehören.

     Mit dankenswerther Freundlichkeit sind mir auch von diesen mehrere Gehause übersandt worden.

     Sammtlichen vorliegenden dänischen, wie schwedischen Gehausen fehlt jede Spur einer Vorderfurche und unterscheiden sie sich dadurch schon beim ersten Blick auf das Bestimmteste von der angezogenen Figur des Illicraster Leskei bei KLEIN, welche eine verhältnissmüssig breite und tiefe Vorderfurche zeigt. Hierzu kommt, dass bei naherer Betrachtung des Bildes sich im Scheitel 4 Genitalporen finden, während unsere Stocke regelmâssig nur 3 besitzen. Ihre specifische, ja generische Verschiedenheit ist durch diese Umstânde bestimmt dargethan.

     Durch ihren Gesammthabitus rufen dagegen aile diese balti­schen Gehause sofort die Erinnerung an die Tafel wach. welche SEUNES der Gattung Isopneustes gewidmet hat, Formen, welche ebenfalls der jüngsten Kreide und zwar des südwestlichen Frank­reich angehoren.

     Ein weiterer Vergleich mit diesen letzteren wird noch da­durch begünstigt, dass Herr F. ARNAUD die Güte hatte, ein paar Exemplare derselben, die von ihm selbst in der Umgebung von Tercis gesammelt waren, zu übersenden.

     Es liegt aus der dänischen Kreide kein vollkommen erhaltenes Gehause vor. Die Schalen sind theils defect, theils verdrückt, theils von Bryozoen incrustirt, theils von unlasbar anhaftendem Gestein, namentlich Feuerstein, mehr oder weniger verdeckt.

     Die Prüfung aller Stacke hat folgendes Ergebniss gebracht:

     Gehause klein bis von mittlerer Grösse, schlank, verlângert, nach vorn hin etwas verbreitert, nach hinten etwas mehr verengt; die Oberseite etwas starker gewalbt, als die Unterseite; nach vorn hin abfallend, nach hinten leicht gekielt, grasste Hahe hinter dem Scheitel; Vorderseite gerundet, ohne Furche; Hinterseite senk­recht abgestutzt.

     Ambulacrals cheit el excentrisch nach vorn gelegen.

     Das unpaarige Ambulacrum abweichend gebildet von den paarigen; in der Nähe des Scheitels in einer seichten Furche gelegen, welche sich bald, bevor die Schale zum Vorderrande umbiegt, verliert; gerade, gebildet von einfachen, sehr kleinen, schrag gestellten Poren, welche einander sehr genahert paarweise in einem kleinen Griibchen liegen und durch ein Karnchen getrennt sind. Die Porenpaare treten mit zunehmender Entfernung vom Scheitel rascher auseinander. Der Zwischenraum zwischen den beiden Porengangen ist sehr breit und bildet den Boden der Furche. Derselbe ist mit gleichen dicken, sich beriihrenden Granulen besetzt, wie die ganze Oberseite. Stachelwarzen sind in dieser Interporiferenzone nicht vorhanden.

     Die paarigen Ambulacra, von denen die vorderen stark divergiren, wahrend die hinteren sich der Kiellinie nahern, sind verhaltnissmassig wenig entwickelt. Bei einem 27 mm langen Gehause betragt die Lange der vorderen Petala 3 mm, ihre Breite 1,5 mm, mit 8-9 Porenpaaren in jedem Gange; die Lange der hinteren 4 mm; ihre Breite wie die der vorderen, in jedem Gange 11-12 Porenpaare. Die vorderen paarigen Ambulacra sind kaum sichtbar vertieft, die hinteren etwas, aber immerhin noch weniger als das unpaarige Ambulacrum.

     Die vorderen paarigen Ambulacra sind nur wenig gebogen, die hinteren ein wenig mehr, beide gegen ihr offenes Ende hin etwas zusammengezogen.

     Die Poren  der paarigen Ambulacra sind im Allgemeinen klein und mehr oder weniger rund. Die Poren eines Paares aller Gange stehen einander so genahert, dass ihre Entfernung im gemeinen etwa dem eigenen Durchmesser gleichkommt. 1nsbesondere ist noch zu bemerken, dass der vordere Gang eines vorderen Ambulacrums, der etwas schmaler als der hintere ist, die kleinsten Poren besitzt. und deren schmaler Zwischenraum wie ein Kürnchen erscheint; die Poren des hinteren Ganges im selben Ambulacrum sind etwas grüsser, zum Theil leicht oval und dann schrag gestellt. In den hinteren paarigen Ambulacren ist das Grüssenverhaltniss umgekehrt, indem hier die vorderen Gange die grosseren, die hinteren die kleineren Poren besitzen; in gleicher Weise ist hier ebenso im Gegensatze der vordere Gang etwas breiter als der hintere. In alleu paarigen Ambulacren ist der Interporiferenraum etwas breiter als ein Porengang, und zwar in dem vorderen Ambulacrum noch etwas mehr als im hinteren.

     Die Porenpaare sind durch Granulen getrennt, auch die Inter­poriferenzone mit Granulen, wie die übrige Oberflâche dieht besetzt, so dass es schwer ist, die kleinen Ambulacralporen, wenn dieselben mit einer der Schale gleichen hellen Gebirgsmasse aus­gefüllt sind, zu erkennen.

 

     Stachelwarzen an der Oberseite des Gehauses klein und entfernt stehend nur in der Mlle des Scheitels zu beiden Seiten des unpaarigen Ambulacrums einige etwas grüssere und mehr genaherte —, an der Unterseite sind im Vordertheil der Schale die Warzen etwas grüsser, deutlicher scrobiculirt und wahr­nehmbar crenulirt und durchbohrt; desgleichen auf dem Plastrum und hier gedrangt stehend. Im Uebrigen wird die ganze Ober­flache von groben, sich berührenden Granulen bedeckt.

     Peristom sehr excentrisch, so dass die Hinterlippe in der Mitte zwischen Vorderrand (in der Projection) und dem Mittel­punkte der Unterseite liegt; klein, oval bis halbmondfürmig, die mit Wulstrand umgebene Vorderlippe tiefer gelegen als die etwas zungenförmig vorspringende Plastral-Lippe.

     Periproct hoch an der Hinterseite gelegen, rundlich, leicht oval und an der Ober- und Unterseite etwas zugescharft.

     Scheitelschild klein, nicht verlangert, mit drei grossen Ovarialporen, zwei hinteren, eine vorn an der linken Seite. Madreporen-Platte, ohne Genitalüffnung, vorn rechts gelegen, klein, mit etwa einem Dutzend Microporen, welche einen Raum einnehmen, der kaum die Grüsse einer Ovarialenung erreicht. Die beiden hinteren Ovarialplatten sich berührend.

     Subanal fasciole sehr deutlich entwickelt, queroval. — Keine Andeutung einer Peripetal- oder Lateral-Fasciole.

Die Gattung betreffend. Bei Prtifung der Frage, welcher Gattung die vorliegenden Gehâuse zuzuweisen seien, künnen in erster Reihe nur in Betracht kommen:

     Cyclaster COTTEAU, Isopneustes POMEL, Brissopneustes COTTEAU, sarnmtlich mit nur 3 Genitalporen versehen.

     Die Gattung Isaster DES., obwohl von ühnlieber Gestalt und ebenfalls mit nur 3 Genitalporen, kommt hier ohne Weiteres des­halb nicht in Frage, weil 1. das vordere Ambulacrum die gleiche Bildung zeigt, wie die paarigen, und 2. nicht nur keine Peripetal-, sondera auch keine Subanal-Fasciole vorhanden ist. Die Gattung umfasst nur eine Art: Isaster aquitanicus.

     Dasselbe gilt von Adetaster LAMB. Es findet sich zwar ein abweichend gebautes unpaariges Ambulacrum , aber auch hier feblen sammtliche Fasciolen.

Schon Eingangs wurde zunachst auf die Verwandtschaft mit Isopneustes hingewiesen, welche von SEUNES 2) am eingehendsten behandelt wurde.

     Die Gattung wurde von POMEL auf Micraster integer D'ORB. gegründet und als zweite Art beigefügt Cyclaster Bourgeoisi COTT. aus der Zone des Inoceramus problematicus von Poncé, die COTTEAU alsbald selbst zur Gattung Micraster stellte mit dem Bemerken:

     "Fasciolen sied an den mir bekannten Exemplaren nicht wahrnehmbar, und ziehe ich trotz des Fehlens einer Vorderfurche vor, dieselbe bei der Gattung Micraster zu lassen. Das Gleiche gilt von Cyclaster integer (Micraster D'ORB.), welchen ich nach seiner allgemeinen Form zur Gattung Cyclaster stellen zu müssen geglaubt hatte. Daraus ergiebt sich: die Gattung Cyclaster wird nur tertiare Arten umfassen."

     D' ORBIGNY selbst bemerkt zu seinem Micraster integer: ,,Derselbe unterscheidet sich wesentlich von allen Micraster­Artel' durch das vollständige Fehlen einer Vorderfurehe und durch seinen gerundeten und nicht ausgeschnittenen Vorderrand, durch die stumpfere Analarea, durch die mehr ovale und mehr verlângerte Form und durch die Ambulacra, welche kürzer und seichter sind, als selbst bei Micraster Leskei D'ORB. (breviporus AG.) . . . Alle diese Charaktere isoliren diese Art vüllig von alleu anderen Arten."

     Und er fügt weiter bei, er habe die Art im Senon von Tercis gesammelt in den vertikalen Schichten blauen Kalkes. Bei dieser Stellung der Schichten seien in Folge des erlittenen Druckes fast aile Versteinerungen deformirt. Sammtliche 22 vorliegenden Gehänse seien nach allen Richtungen hin verdrückt.

     Es kann hiernach nicht befremden, dass die Darstellung ORBIGNY'S nicht völlig zutreffend ist, dass z. B. in der Abbildung das Gehause hinten zu stark verengt erscheint.

     Da die Gattungsdiagnose von POMEL rücksichtlich der zuerst genannten Art sich lediglich auf d'ORBIGNY Stütz , so kann dieselbe ebenfalls nicht zutreffend sein.

     In ein nues Stadium trat die Kenntniss der Gattung, als MUNIER-CHALMAS  die Beobachtung mittheilte, dass aile an den Pyrenäen gesammelten Exemplare nur 3 Genital-Poren besassen.

     Diese Angabe ist nicht nur durch SEUNES (I. c.) bestatigt worden, sondern Herr SEUNES hat sich auch das besondere Verdienst erworben, die Beschreibung ORBIGNY' S und die Diagnose POMEL' S zu berichtigen und zu erganzen auf Grund der Untersuchung weiteren und besseren Materials aus derselben bläulichen Kalken von Tercis, welches insbesondere die glückliche Hand ARNAUD'S daselbst gesammelt hatte. So bestätigte er die schon von D'ORBIGNY gesehene Subanal-Fasciole gegen POMEL und glaubte auch eine "Fasciole péripétale, continu, et sinueux en arrière et sur les côtés, disparaissant en avant" zu erkennen, zuweilen auch eine ,Fasciole péripétale diffus" wie bei Isopneustes integer. Diese Angabe SEUNES' genügt, unsere baltischen Gehäuuse, trotz der nahen Verwandtschaft. dieser Gattung nicht zu unterstellen.

     SEUNES selbst hat nicht unterlassen, auf die Verwandtschaft von Isopneustes und Cyclaster hinzuweisen.

     Auch die Gattung Cyclaster COTTEAU ist erst allmahlich fester umgrenzt worden. nachdem 1856 Cyclaster declivus aus den Nummuliten-Schichten von Bresse (Landes) zur Aufstellung der Gattung geführt hatte.

     Die neue Gattung wurde zunächst, entsprechend dem Standpunkte der Kenntniss, nur mit Hemicaster und Micraster verglichen, von jener durch die Subanal-Fasciole, von dieser durch die Peripetal-Fasciole verschieden.

     Den einzigen Typus bildete zunachst

  Extrait planche 1

   

 

 

 
 

Cyclaster danicus (Schlüter,1897) - Danien, région de Stevens Klint, Seeland, Danemark, 21 mm

 
 
 
 

Cyclaster danicus (Schlüter,1897) - Danien, Vokalev, W Aalborg, Danemark, 24 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster cf. gindrei (Seunes,1888)

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Seunes,1888

Echinides crétacés de Pyrénées occidentales, p.5 (795)

 

Isopneustes Gindrei, Seunes, 1888.

(Pl. XXVIII, fig. 2a,b,c.).

synonymie :

     Cyclaster pyriformis, cotteau, Echinides fossiles des Pyrénées, p. 59, 1863.

     Non Spatangus pyriformis, de Grateloup, Oursins fossiles des environs de Dax, p. 70, pl. 11, fig. 10, 1836.

     Je désigne sous le nom de Isopneustes Gindrei quelques individus de la Craie danienne des environs de Dax que j'assimile à l'espèce que M. Cotteau a désignée, sans la figurer, dans ses Echinides fossiles des Pyrénées, sous le nom de Cyclaster pyriformis. Ne se basant que sur l'identité de gisement, M. Cotteau a réuni cette espèce au Spatangus pyriformis, Grat., que nous ne connaissons, comme il le dit si bien, que par une figure très incomplète que l'auteur en a donnée dans son Mémoire sur les Oursins fossiles des environs de Dax. Je ne puis, avec le savant Echinologiste, adopter cette assimilation, la figure de Spatangus pyriformis ne possédant pas les caractères de Cyclaster pyriformis. Par sa forme acuminée en arrière, son sillon antérieur profond vers l'ambitus et à la face inférieure, sa face supérieure carénée entre l'apex et l'extrémité postérieure obliquement tronquée, ses ambulacres à fleur de test, le Spatangus pyriformis rappelle beaucoup Coraster Beneharnicus du Danien des Pyrénées occidentales.

diagnose

     Espèce de  taille moyenne, subcylindrique, allongée, un peu dilatée et obliquement arrondie en avant, rétrécie et tronquée en arrière, possédant sa plus grande hauteur en arrière du sommet.

     Face supérieure renflée, arrondie sur les flancs, un peu surélevée et carénée en arrière de l'apex ; - sillon antérieur presque nul.

     Face inférieure convexe, arrondie sur les bords.

     Sommet excentrique en avant.

     Appareil apical petit, recouvert de granulations.

     Aire ambulacraire impaire très légèrement excavée au sommet; - Zones porifères droites, très étroites; - Espace interzonaire très développé, granuleux ; - Pores petits, arrondis, disposés par paires obliques ; les pores de chaque paire sont très rapprochés et séparés par un renflement granuleux.

     Aires ambulacraires paires médiocrement excavées au sommet ; - Zones porifères pétaloïdes, plus larges que celles de l'aire ambulacraire impaire ; les zones postérieures des pétales antérieurs, et les zones antérieures des pétales postérieurs sont un peu plus convexes que les autres.

     Espaces interzonaires granuleux, légèrement plus larges que les zones porifères et plus étroits que celui de l'aire impaire ; - Pores petits, presque égaux, ovales, disposés par paires légèrement obliques et séparées par des bandes fortement granuleuses.

     Péristome transversal, muni d'une lèvre saillante, placé au quart antérieur.

     Périprocte subarrondi, placé au sommet de l'aréa postérieur.

     Tubercules petits, nombreux, peu scrobiculés à la face supérieure ; ceux de la face inférieure sont plus développés et mieux scrobiculés.

     Zones miliaires recouvertes d'une fine granulation.

     Fasciole péripétale sinueux, disparaissant en avant.

     Fasciole sous-anal bien développé.

 

dimensions de quatre exemplaires

      A (type) B C D
    L : Longueur totale.... 39mm 34mm 35mm 36mm
    l : Largeur................. 30 27 28 27
    H : Hauteur.............. 26 23 26 24
Rapports

{

l/L..........................= 0.769 0.794 0.80 0.75
H/L........................= 0.666 0.676 0.742 0.666

     Rapports et différences. - Cette espèce que je dédie à M. Gindre, ingénieur, à Itsatsou (Basses-Pyrénées), est très voisine de celles que M. Hébert a rapportées du Danien de Scanie (l. amygdala, Klein ?) Mais elle s'en distingue par sa face supérieure plus carénée, son sommet plus excentrique en avant, ses aires ambulacraires plus excavées au sommet, ses zones porifères et espaces interzonaires plus larges.

     Gisement. - Danien.

     Localités. - Tercis, Angoumé, Rivière (Landes).

     Explication des figures. - Pl. XXVIII, fig. 2a,b,c. (Echantillon de Bedat-Tercis, - ma collection) ; - 2a, face supérieure ; - 2b, face inférieure ; - 2c, vu de côté.

  Extrait planche XXVIII

   

 

 

 
holotype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Seunes, 1888, Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, p.795
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06051

spécimen MNHN.F.J06051

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Peter MASSICARD

Seunes, p. 795 pl. 28 fig. 2

 

 

 
 

Cyclaster cf. gindrei (Seunes,1888) - Danien, Alicante, Espagne, 52mm

 
 
 

 
 

Cyclaster heberti (Nicklès,1892) - Maastrichtien, Espagne, 28 mm

 
 
 
 

Cyclaster heberti (Nicklès,1892) - Maastrichtien, Alicante, Espagne, 25 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster munieri (Seunes,1888)

 
 

Diagnose originale de l'espèce par Seunes

Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.18

 

Coraster Munieri, Seunes, 1888.

(Pl. XXIX, fig. 4 a, b, c.)

     Espèce de petite taille, ovoïde, renflée, déclive en avant, rétrécie en arrière.

Face supérieure obliquement déclive en avant, carénée en arrière de l'apex où elle possède sa plus grande hauteur, arrondie sur les flancs, tronquée en arrière ; - Sillon antérieur nul au sommet, rétréci et peu profond vers l'ambitus ; Aréa postérieur triangulaire, large à la base, arrondi sur les bords.

     Face inférieure bombée.

     Sommet excentrique en avant.

     Aire ambulacraire impaire légèrement déprimée ; - Zones porifères très étroites espacées convexes ; - Espace interzonaire large, aigu, rétréci aux extrémités, à peu près orné comme le reste du test ; - Pores petits, égaux, arrondis, disposés par paires très obliques et s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du sommet.

     Aires ambulacraires paries à fleur de test ; - un peu infléchies, aiguës au sommet ; - Zones porifères très étroites, légèrement infléchies, espacées ; - Espaces interzonaires un peu moins larges que celui del' aire ambulacraire impaire, à peu près ornés comme le reste du test ; - Pores petits, arrondis et disposés comme ceux de l'aire ambulacraire impaire.

     Péristome petit, arrondi, labié, submarginal, placé à la base du sillon antérieur.

     Périprocte ovale, situé au sommet de l'aréa postérieur.

     Tubercules petits, nombreux, scrobiculés ; ceux de la face inférieure sont un peu plus développés.

     Fasciole péripétale sinueux.

 

dimensions de trois échantillons

  A (type) B C
L : Longueur totale........................... 21mm 21mm 18mm
l : Largeur........................................ 19 19 16.5
H : Hauteur...................................... 17 18 15.5
Rapports { l/L.............................. 0.904 0.901 0.916
H/L............................ 0.809 0.856 0.861

    Rapports et différences. - Cette espèce est voisine de C. Vilanovae, mais elle en diffère par sa face supérieure plus déclive en avant, plus carénée et un peu surélevée en arrière, son sommet plus excentrique en avant.

     Gisement. - Danien.

     Localités. - Lasseube, Estialescq, Labastide-Villefranche, etc. (Basses-Pyrénées) ; Calonque-Rivière (Landes).

     Explication des figures. - Pl. XXIX, fig. 4, a, b, c. (Echantillon de Calonque-Rivière ; - ma collection) ; - 4a, face supérieure ; - 4b, face inférieure ; - 4c, vu de côté.

Extrait planche XXIX

   
 
paratype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Seunes, 1888, Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, p.800
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j06053

spécimen MNHN.F.J06053

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS-0004) Jocelyn FALCONNET

Seunes, p. 800 exemplaire C

 

 

 
 

Cyclaster munieri (Seunes,1888) - Campanien, Landes, 29 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster sp. - Maastrichtien, Haute Garonne, 52 mm

 
 
 

 
 

Cyclaster vilanovae (Cotteau in Leymerie & Cotteau,1886) - Paléocène, Alicante, Espagne, 20 mm

 
 
 
 

Cyclaster vilanovae (Cotteau in Leymerie & Cotteau,1886) - Paléocène, Orcheta, Alicante, Espagne, 18 mm

 
 
 

 

Genre Isaster  Desor, 1858

Synopsis des échinides fossiles, p.359

Espèce type  Isaster aquitanus Desor, 1858

ibid.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Maastrichtien - Paléocène

remarque : pas de fasciole chez ce genre, pas de sillon antérieur. 3 gonopores, rien sur la génitale 2. Pétales égaux.

Syn.

  • Ismidaster Boehm, 1927, p.194 ; espèce type : Ismidaster toulai Boehm,1927

 

Diagnose originale du genre par Desor

Synopsis des échinides fossiles, 1858, p.359

 

CXXXVIII. Genre. - ISASTER Desor nov. Gen.

     Oursins de moyenne taille, à pétales grèles et à fleur de test. Point de sillon antérieur. Appareil apicial compact. Périprocte infra-marginal. Point de fascioles.

     Des terrains crétacés supérieurs.

     Nota. L'espèce qui forme le type de ce genre a successivement figuré dans les genres Spatangus, Ananchytes, Micraster, Epiaster. Mais en réalité elle n'est à sa place dans aucun d'eux, et c'est ce qui nous engage à en faire le type d'un genre à part. Notre nouveau genre semble se rattacher aux Ananchytes par sa forme, par l'absence de sillon antérieur et par la position du périprocte ; mais il en diffère par ses ambulacres étroits et distinctement bornée, somme aussi par son appareil apicial compact. D'un autre côté, s'il se rapproche des Micraster par ces mêmes caractères, il en diffère par l'absence de sillon antérieur et par la position du périprocte.

     A certains égards, le genre Isaster peut donc être envisagé comme formant le passage entre les deux tribu, celle des Ananchydées et celle des vrais Spatangoïdes.

 

Isaster aquitanicus (Grateloup,1836)

 

diagnose originale de l'espèce par Grateloup, 1836

Mémoire de géo-zoologie sur les oursins fossiles (échinides) sui se rencontrent dans les terrains calcaires des environs de Dax  (département des Landes), p.76

10. Spatanque aquitain Spat. aquitanicus. Nob.

Sp. ovato-subcordiformis , regularis , convexus ; dorso carinato ; basi converiusculti ; ambulacris quines, vix perspicuis , angustis , lentir excavatis , ad marginem transverstot striatis biporosisque ; ore parvulo , reniforme ; ano rotundo , submarginali ; tuberculis rarioribus, parvulissimis in dorso ad basitn majoribus , numerosioribus

Cette belle espèce, propre h la craie blanche de Montfort est remarquable par sa régularité , par son poids et sa figure qui est ovale un peu cordiforme, bombée , ayant le sommet subaigu. Les ambulacres bornés , étroits , à peine apparents , sont logés dans une légère dépression. Des tubercules miliaires; rares et fort petits , sont parsemés à la surface extérieure : ils sont plus grands et plus nombreux h la base, mais surtout ramassés sur une bande ovale, centrale, qui s'élargit de la bouche h l'anus.

Longueur : 2 pouces 2 lignes.

Hauteur : 18 lignes.— Diamètre : 22 lignes.

Lac. Dax. Craie blanche de Laplante , h Montfort. A l'état apathique.

description de l'espèce par Seunes

Echinides crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.359

     Isaster aquitanicus Syn. Micraster aquitanicus Agass et Desor  Catal. rais. p. 130. - Syn. Spatangus aquitanicus Gratel. Ours. foss. p. 74. Tab. II. fig. 17. - Epiaster Aquitanicus d'Orb. Paléont. franç. Echin. p. 199. Tab. DCCCLXIII. - Ananchytes spatangiformis Roemer Kreigebeb. p. 35. Tab. VI. fig. 19. De forme allongée, très rétrécie et acuminée en arrière. Dessus convexe, présentant une courbe régulière. Sommet ambulacraire central, coïncidant aec le poins culminant. Côté postérieur tronqué obliquement, de façon que le périprocte n'est pas visible d'en haut. Pétales presque égaux, à peine déprimés.

     R. 56. T. 4.

     Craie blanche de Laplante-Montfort et Tercis (Landes).

     ? Craie de Coesfeld (Roemer).

     Mus. Paris, Coll. Greteloup, Des Moulins, Michelin, Delbos, d'Orbigny.

 
 

Isaster aquitanus (Grateloup,1836)  - Danien, Landes, 41 mm