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Micrasteridae
Lambert, 1920
nomen transl.
Mortensen, 1920, p.362 pro Micrasterinae Lambert, 1920, p.16
Genre type : Micraster
Agassiz, 1836, p.184
Description succinte de la famille : Appareil
apical ethmophracte. Fasciole sous anal présent et passant en arrière des
plaques sternales. Plaques sternales appairées et symétriques. Episternales
excentrées.
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Genre
Micraster
Agassiz,
1836
Prodrome d'une
monographie des Radiaires, p.184
Espèce type
Spatangus coranguinum (Leske,1778)
par
désignation subséquente de Pomel (1883), p.42
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) :
Turonien - Danien
remarque : 4 gonopores,
fasciole sous-anal ovoïde.
Syn.
-
Pycnaster
Pomel, 1883, p.42 ; synonyme
objectif plus récent
-
Paramicraster
Maczynska, 1968, p.154 ;
espèce type Micraster coranguinum var. latior
Rowe, 1889
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diagnose originale du genre |
Prodrome d'une monographie des
radiaires, Agassiz, 1836, p.184 |
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5. Micraster Ag. (Spatangus
Auct. , Brissoïdes Klein, Amygdala et Ovum V.
Ph.) - Partie dorsale des ambulacres très-développée et subétoilée ;
disque cordiforme. La plupart des espèces sont fossiles, de la Craie ;
il y en a quelques tertiaires, et deux vivantes.
M.
Amygdala Ag. (Spatangus Amygd. Goldf.) - M. Bucklandii Ag.
(Spatangus Buckl. Goldf.) - M. Bucardium Ag. (Spatangus Bucard.
Goldf.) - M. Bufo Ag. (Spatangus Bufo Al. Br.) - M. Cor
anguinum Ag. (Spatangus Cor angu. Lam.) - M. Cor testudinarium
Ag. (Spatangus Cor test. Goldf.) - M. gibbus Ag. (Spatangus
gibb. Lam.) - M. Goldfussii Ag. (Spatangus lacun. Goldf. non
Gmel.) - M. Prunella Ag. (Spatangus Prun. Lam.) - M.
acuminatus Ag. (Spatangus acum. Goldf.) - M. suborbicularis
Ag. (Spatangus suborb. Munst.) - M. canaliferus Ag. (Spatangus
canal. Lam.) - M. lacunosus Ag. (Spatangus lacun. Gmel. non
Goldf.) |
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Micraster
aturicus
Hébert in
Seunes,1891 |
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diagnose originale de l'espèce par
Seunes, 1890 |
Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, p.30 |
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Micraster
aturicus Hébert, 1880
(Pl. IV,
fig. 1. — Pl.. V, fig. 1a,b,c,d,e.)
Micraster brevis. Noguès, 1881. Sur le terrain crétacé de Terris (Landes). B.
S. G. F., 2° série, t. XVIII, p. 548.
Micraster
aturicus Hébert, 1880. Recherches sur la Craie supérieure du versant
septentrional des Pyrénées. C.-R. Ac. Sc., t. XCI, séance du S
novembre 1880.
Espèce de
grande taille, cordiforme, haute, échancrée avant en, acuminée et
carénée en arrière.
Face
supérieure très renflée, subconique, possédant sa plus grande
hauteur en arrière de l'appareil apical, très déclive et déprimée
transversalement en avant.
Sillon antérieur nul au sommet, débutant vers le milieu de la
hauteur et se creusant de plus en plus à mesure qu'il gagne le bord
antérieur; —7 la face supérieure est fortement carénée en arrière de
l'appareil apical et fortement tronquée; la troncature donne lieu à un aréa
oblique d'arrière en avant, haut et large.
Face
inférieure cordiforme, convexe, arrondie, sur les bords ; plastron
triangulaire, largement développé en arrière et se terminant par un
talon proéminent aux deux extrémités.
Sommet
apical excentrique eu arrière.
Aire
ambulacraire impaire médiocrement excavée dans la partie pétaloïde,
puis à fleur de test et se déprimant ensuite de. plus en plus à
mesure qu'elle se. rapproche du bord antérieur; — zones porifères
pétaloïdes à peine convexes ; — espace interzonaire légèrement
plus large que l'une des zones porifères, parcourue par un sillon
linéaire bordé de chaque côté de granules assez forts et presque
toujours usés ; — pores petits, les internes arrondis, les externes
allongés transversalement, disposés par paires (29 environ pour
chaque zone) séparées par un petit bourrelet granuleux.
Aires
ambulacraires paires plus largement et plus profondément excavées
que l'aire ambulacraire impaire; les dépressions pétaloïdes
antérieures sont plus longues que les postérieures ; — zones
porifères composées sensiblement comme celles de l'aire ambulacraire
impaire, mais les zones et l'espace interzonaire sont plus larges.
Péristome
marginal, muni d'une lèvre postérieure débordant le sillon antérieur.
Périprocte
ovale, placé au sommet de l'aréa postérieur.
Tubercules,
nombreux, petits, scrobiculés, plus développés sur la [ace inférieure
; — zones miliaires recouvertes de granulations très fines.
Fasciole
sous-anal bien développé.
Dimensions des deux exemplaires figurés
(PI. V., fig.
1).
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Rapports et différences.— Cette espèce, distinguée par M. Hébert en 1880, avait
été considérée jusqu'à cette époque comme une variété du Micraster
brevis, dont elle diffère par sa forme renflée ; — son sillon
antérieur, nul au sommet, mais entamant profondément l'ambitus ; —
son péristome marginal, etc.
Micraster
antiquus Cotteau, attribué au Cénomanien par M. Roussel est très
voisin de M. aturicus; il ne s'en distingue que par sa face supérieure
moins élevée, moins conique et paraissant être dépourvue, d'après les
figures, de la dépression transversale plus .ou moins accentuée que
l'on rencontre à la partie antérieure de Micraster aturicus.
M. Cotteau a
récemment publié une espèce, Micraster Gourdoni qui, d'après le
savant échinologue « se rapproche de Micraster ataricus par l'ensemble
de . ses caractères et notamment par la structure particulière de son
sillon antérieur, — mais il s'en distingue très nettement par son
aspect plus régulièrement cordiforme, par sa face postérieure moins
acuminée et dépourrvue de carène, par son aire
interambulacraire impaire moins saillante à la face inférieure, par
ses aires ambulacraires beaucoup plus profondes et plus
développées. »
Gisement. —
Sénonien, assise à Heteroceras polyplocum.
Localités. — Tercis,
Angoumé et Heugas (Landes).
Explications des figures.— Pl. IV, fig. 1, échantillon d'Angoumé, (Sorbonne),
vu de face. — PI. V. fig. 10a,b,c,d,e.. Echantillon de Tercis (Sorbonne);
la, face supérieure ; — 1b. face inférieure ; —
1e, vue de côté; — 1d, vue de la face
postérieure ; 1e, appareil apical
grossi.
planches IV et V
(extraits)
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinites, 1895, p.230 |
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MICRASTER ATURICUS, Hébert
(in Seunes), 1891.
Cette espèce a été proposée, sans description ni figures, par M.
Hébert dès 1880 (Comp. rend. Acad. d. Sc. - Rech. sur la
Craie sup. des Pyrénées, 8 novembre 1880), et elle a été de suite
admise par quelques spécialistes :
Micraster
aturicus, Arnaud (Argiles de Tercis, extr. du Bull. S.
G. de F., 3e série, t. XV, p. 19 ; 1887).
-
- Cotteau (Echin.
d'Aragon, p. 7 ; 1889).
Mais elle a été pour la première fois décrite et figurée par M. Seunes
dans le 3e fascicule de ses Echinides crétacés de
Pyrénées occidentales, extrait du Bulletin de la Soc. géol. de
France (3e série, t. XIX, p. 30, pl. IV, et V, fig. 1)
paru en janvier 1891. Il a plus à M. Seunes de conserver à son espèce
le nom proposé par M. Hébert et j'estime qu'il a eu parfaitement
raison ; mais mon savant confrère, qui a si sommairement exécuté au
nom des principes l'Echinocorys regularis, Arnaud, ne pouvait
rétroactivement faire remonter à 1880 la validité d'une espèce alors
purement nominale.
Cette espèce appartient encore au type du M. coranguinum, bien
qu'elle en diffère très nettement par sa grande taille, sa forme
carénée et acuminée en arrière, son sillon antérieur plus profond à
l'ambitus, ses ambulacrespostérieurs plus longs, son péristome
marginal.
D'après M. Seunes, l'ambulacre impair du M. aturicus serait
"pétaloïde", composé de pores inégaux comme ceux du M. corbaricus.
Il ne faut pas prendre cette description trop au pied de la lettre.
Chez M. aturicus, les ambulacres sont étroits, l'impair l'est
encore plus que les autres et ses pores ne s'élargissent pas en
pétales, comme cela a lieu chez l'adulte du M. tercensis, mais
ils s'ouvrent en ligne à peu près droite et sont faiblement inégaux,
les externes à peine plus allongés que les internes. D'après les
divers échantillons que j'ai examinés, l'allongement des pores
externes serait exceptionnel chez le type des figures 1 a, 1 e de la
planche XIII de M. Seunes.
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Les observations que j'ai faites plus haut sur les variations de
l'ambulacre impair du M. turonensis peuvent être renouvelées
ici. Il est possible que sur un ou deux échantillons exceptionnels du
M. aturicus, les pores externes se soient agrandis et
présentent la disposition figurée, mais tous les échantillons de
Tercis que j'ai examinés montrent une disposition des pores
différente, semblable à celle du M. antiquus et figurée par M.
Cotteau dans son Catalogue des Echinides crétacés des Petites
Pyrénées et des Corbières (pl. XVI, fig. 4). Près de l'apex, les
pores sont de simples petits trous ronds, séparés par un granule ;
vers la 14e paire seulement, ceux de la rangée externe se développent
et s'allongent un peu ; ils deviennent nettement allongés à partir de
la 18e paire jusqu'à la 24e ou 25e. Cette disposition est absolument
constante sur tous les individus soumis à mon examen.
Le M. Gourdoni, Cotteau, est une espèce de plus grande taille,
à sillon antérieur étroit et profond, qui se distingue du M.
aturicus par sa face supérieure plus conique, sa face postérieure
moins acuminée, ses ambulacres pairs plus profonds avec zones
interporifères plus finement granuleuses, son ambulacre impair moins
différent des autres, à pores plus inégaux, son sillon antérieur plus
étroit et plus profond à l'ambitus. - Le M. antiquus est aussi
très voisin du M. aturicus et ne s'en distingue que par de très
légères modifications dans la forme générale et la disposition des
pores de l'ambulacre impair. Il est fort possible que l'on vienne à
démontrer que le M. antiquus n'est pas Cénomanien, et alors la
réunion des deux espèces s'imposera sous le nom plus ancien donné par
Cotteau.
Le M. aturicus est connu du Sénonien supérieur de Tercis et Angoumé
(z. à Heteroceras polyplocum). M. R. Nicklès (Thèse, p.
92 et 110) l'a depuis signalé au Mas de Blas-Giner et à Pego, dans le
Sénonien, et à Almacérès, dans des couches un peu plus élevées,
rapportées au Maestrichtien.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Seunes, 1890,
Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, p.30 |
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Micraster
aturicus
Hébert in
Seunes,1891
- Campanien,
Landes, 52 mm |
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Micraster
brevis Desor in
Agassiz & Desor,1847 |
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diagnose originale de l'espèce par
Desor in Agassiz & Desor |
Catalogue
raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.24 |
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brevis
Desor. - X 92. R 69. - Micraster latus E. Sism. Mém. Echin.
foss. Nizza, p. 29, Tab. 1, fig. 13.-Micraster gibbus Agass.
Cat. syst. p. 2.-E. Sism. Mém. Ech. foss. Nizza, p. 25. - Spatangus
gibbus Goldf. (non Lamk.). Petref. p. 156, Tab. 48, fig. 4.-
Espèce très voisine du M. cordatus et du M. cor-anguinum,
mais plus courte et surbaissée en arrière.
Cr. à Hippurites, Corbières, Nice. Cr. chlor. de Coudrecieux (Sarthe).
Craie marn. de Rouen, Bains de Rennes, Aleth, Saint-Remy, Soulaye
(Corbières), Westphalie, Tercis. - Michelin, Mus. Turin, d'Orbigny,
Mus. Bonn, Grateloup.
Var. minor. : - Spatangus anachytoides Desml. Tabl. syn. p.
406.
Cr. du Périgord. - Desmoulins. |
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Micraster
brevis Desor in
Agassiz & Desor,1847
- Coniacien,
Aude, 44 mm |
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Micraster
coranguinum (Leske,1778) |
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description de l'espèce par
Cotteau |
paléontologie
française, terrains crétacés, p.207 |
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N°2165.
Micraster cor-anguinum,
Agassiz, 1836.
Pl. 867 et
868.
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Largeur centième |
Hauteur centième. |
Type de Meudon près
de Paris |
100 |
68 |
Type de Fécamp |
92 |
62 |
Type de la Loire |
100 |
72 |
Type du Beausset
(Var) |
100 |
85 |
Coquille cordiforme,
aussi longue, ou un peu plus longue que large, renflée plus ou moins
suivant les échantillons et les lieux, élargie et sinueuse en avant,
rétrécie en arrière, dont la hauteur varie des 62 aux 85 centièmes de
la longueur, mais dont le grand diamètre transversal est toujours au
tiers antérieur. Dessus arrondi en avant et de là décrivant une
courbe régulière jusqu'à l'aréa anale, tronquée et évidée de manière à
ce que la partie la plus saillante soit en haut de l'aréa, le sommet
est à peine excentrique un peu en avant, et la partie la plus haute
est généralement au sommet. Le pourtour est arrondi et à la base.
Dessous un peu convexe, surtout en arrière. Sillon antérieur
également creusé partout du sommet à la bouche. Bouche bilobée,
généralement placée au cinquième antérieur, mais quelque fois plus en
avant. (Les exemplaires de Meudon). Anus ovale, longitudinal,
placé au sommet d'une aréa évidée et très prononcée. Ambulacre
impair aussi large et profond que les autres, peu creusé, droit,
formé de zones étroites, de pores ovales transverses, séparés par un
bourrelet et conjugés. Ambulacre pairs inégaux, les plus longs
antérieur, tous peu excavés, droits, élargis près de leur sommet.
Formés de zones égales, dont l'intervalle plus large que les zones est
remarquable par les deux bourrelets rugueux qu'il forme en dedans des
zones. Les pores sont égaux, obliques et ovales, fortement conjugés
entre eux, et pourvus d'une ligne de granules en dessus. Tubercule,
très-inégaux plus gros en dessous, séparés par beaucoup de granules.
Le fasciole très-large, très-visible forme comme un carré long
transverse.
Rapports et différence. Voisine du Micraster Michelini,
cette espèce dans toutes ses variétés s'en distingue toujours, par sa
forme moins allongée, presqu'aussi large que longue, par son aréa
anale évidée, dont la partie la plus saillante est en haut, par son
sommet moins excentrique, par sa région supérieure plus haute au
sommet, pas son sillon également creusé sur toute sa longueur, par ses
ambulacres moins creusés, par les zone des ambulacres paires égales en
largeur, par les bourrelets couverts de granules entre les pores et
la suture qui unit les plaques ambulacraires. Par les pores égaux,
et enfin par son fasciole carré et non ovale. Les deux derniers
caractères sont surtout ceux qui distinguent cette espèce de toutes,
les autres, dans toutes les variétés locales si nombreuses.
Observations. Les deux derniers caractères constans dans tous
les individus, sont pour nous les limites de l'espèce, car pour les
autres ils sont très-variables suivant les localités, comme on a pu le
voir aux dimensions, et comme nous allons les décrire. Cependant ces
variétés considérées comme espèces, par Lamarck et MM. Agassiz et
Desor, ne consistent que dans la forme extérieure, tandis que
tous les caractères zoologiques comme ceux des ambulacres et de leurs
détails sont invariables, ce qui nous a fait réunir en une seule
espèce toutes ces variétés accidentelles, qui tiennent évidemment aux
milieux ou vivaient l'espèce, et à des âges différentes. Voici du
reste ces modifications, suivant les grands basins maritimes de
l'époque.
Dans le bassin anglo-parisien. A Meudon près de Paris se trouve un
beau type qui a pour caractères distinctifs, d'avoir souvent la bouche
près du bord antérieur, et celà avec tous les caractères les mieux
tranchés de l'espèce. C'est le cor-anguinum de Goldfuss. Dans
les départements des Ardennes, de l'Oise, de la Somme, de l'Yonne, de
l'Aube, de la Seine-Inférieure et en Angleterre, c'est le type
parfait, cordiforme du Cor-anguinum des auteurs, et le Cor-testudinarium
de Goldfuss. Lorsque des échantillons sont relevé et tranchants à la
région postérieure, c'est le Rostratus de Mantell ; ils sont
aussi souvent plus allongés que ceux des autres pays. Quand on se
dirige du côté opposé du même bassin, dans la Sarthe, le Loir-et-Cher,
et l'Eure, tous les individus qu'on rencontre sont généralement plus
courts, tout en ayant les mêmes caractères ; c'est alors le
Gibus de Lamarck et de Goldfuss, le M. brevis de M.
Agassiz.
Dans le bassin Pyrénéen, nous trouvons des individus courts (brevis),
et des individus cordiformes, allongés (cor-anguinum) à
Périgueux (Dordogne), des individus cordiformes seulement à Cognac, à
Saintes, à Meschers (Charente Inférieur), à Moutiers (Charente) ; des
individus courts seulement à Mirambeau (Charente) ; à Tercis et dans
le reste des Landes, on trouve la variété Cor-anguinum, et même
la variété rostratus très-prononcée.
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|
Dans le bassin Méditerranéen, d'un côté, à Soulage, à
Sougraigne (Aude), nous trouvons des formes courtes (brevis),
des formes très-renflées (tumidus Agassiz), des types
cordiformes (cor-anguinum), et des types élevés, carènes en
arrière (rostratus) ; on ne trouve que le cor-anguinum,
à Ayglun, et au Mas (Var), à la Palarca, près de Nice, (M. Caillaud),
et la variété courte, renflée au Beauset (Var).
En résumé ces variétés toutes locales, tantôt réunies sur un même
point, et mélangées entre elles, ne peuvent constituer des espèces,
puisque d'un côté on trouve tous les passages entre les formes extêmes,
et que de l'autre, toutes ces variétés ont les mêmes caractères
essentiels de l'espèce.
Histoire. Cette espèce est l'un des exemples fâcheux de la
multiplicité des noms donnés à une seule et même espèce. Nommé cor-anguinum
par Klein en 1734, elle reçut successivement les noms suivants, de
tuberculatus, par Van Phels, en 1774 ; de cormarinum, par
Parkinson, en 1811. Schlotheim, en 1813, l'appela corculum ;
Larmarck, en 1816, ajouta les noms de gibus, de spatangus,
et de punctatus ; Mantell, en 1822, l'appela rostratus ;
Defrance, en 1827, aux noms connus ajouta ceux de bituricensis
et d'anticus ; Risso, en 1826, celui de Requieni ;
Goldfuss, celui de cor testudinarium ; en 1836, M. Agassiz la
conserva sous trois des noms connus. M Gratteloup, en 1836, en fit son
cor-avium ; en 1810, M. Agassiz la plaça sous quatre noms,
parmi lesquels un nouveau, celui de cordatus. M. Sismonda y
ajouta le nom de latus ; enfin, en 1847, M. Agassiz ajouta le
nom de brevis. Ainsi cette espèce aurait été figurée ou décrite
sous seize noms différents. On voit qu'il était temps de
discuter ses caractères.
Localité. C'est le type le plus certain pour reconnaître
partout notre 22e étage sénonien, ou l'équivalant de la craie blanche
de Meudon près de Paris. Voici au reste les localités certaines ou
nous l'avons recueillie.
Dans le bassin anglo-parisien, à Meudon (Seine-et-Oise) ; à
Beauvais (Oise) ; dans la Somme ; dans les Ardennes à Retheil, dans la
Seine-Inférieure, à Ciqueport, à Etretat, à Fécamp, à Dieppe, au
Tréport ; dans l'Yonne, à Sens, à Seigneley, à Joigny, à Villeneuve
sur Yonne ; dans l'Eure, à Châteaudun ; dans la Sarthe, à Saint-Frambault,
aux Roches, à Vendôme ; dans le Loir-et-Cher, à Couture, à Villiers, à
Blois ; dans l'Indre-et-Loire, près de Tours. En Angleterre, à
Woolwich, à Rochester, à Brighton.
Dans le bassin pyrénéen, nous l'avons recueilli, à Périgueux
(Dordogne) ; à Moutiers, à Cognac (Charente) ; à Mirambeau, à Coze, à
Meschers, à Saintes (Charente-Inférieure) ; à Tercis, à Rivière, près
de Dax (Landes) ; à Mauléon, Magnoac (Hautes-Pyrénées), à Bidart,
(Basses-Pyrénées).
Dans le bassin méditerranéen, à Soulage, à Songraigne, (Aude) ;
à Ayglun, à Mers, au Beausset (Var) ; à Strehlem, (M. Geinitz), en
Scanie, en Allemagne, etc.
Explication des figures. Pl. 867, fig. 1, type du cor-anguinum
de grandeur naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3,
profil longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la
bouche ; fig. 5, le même du côté opposé ; fig. 6, système des plaques
génitales et ocellaires grossi ; fig. 7, ambulacre impair grossi ;
fig. 8, ambulacre pair antérieur grossi. - Pl. 868, fig. 1, variété
brevis, la plus renflée, du Beausset, vue en dessus ; fig. 2, la
même de profil ; fig. 3, moule intérieur en silex vu en dessous ; fig.
4, le même vu de profil ; fig. 5, une partie de l'extrémité extérieure
d'un ambulacre pair grossi, avec ses plaques interambulacraires ; fig.
6 et 7, tubercules et granules grossis ; fig. 8, 9 et 10, baguettes
grossies. De notre collection.
Extrait planches
867 & 868
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Stokes, 1975,Royaumes
et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude
systématique du genre Micraster, p.64 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.207 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
de Saint Seine, 1950,Lésions
et régénération chez le Micraster, p.310 |
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Micraster
coranguinum (Leske,1778)
- Kent, Grande Bretagne, 51 mm |
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Micraster
corbaricus Lambert,1895 |
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diagnose originale de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.237 |
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MICRASTER
CORBARICUS, LAMBERT, 1895.
Longtemps confondue avec le M. cortestudinarium auct. (=
decipiens, Bayle) et avec le M. brevis, cette espèce aurait
dû en être séparée.
Micraster de moyenne et grande taille, remarquable par sa forme
large et renflée, son ambitus arrondi, faiblement échancré en avant et
à peine rétréci en arrière, son sillon antérieur très atténué, ses
bords arrondis, sa face inférieure subconvexe, sa face supérieure
renflée, à apex subcentral, ou légèrement excentrique en avant, sa
carène postérieure atténuée, s'abaissant en courbe régulière.
Ambulacres pairs faiblement excavés, très développés, longs et droits
(plus de 40 paires de pores à la taille de 55 millimètres), composés
de plaques étroites à pores serrés, nombreux ; les postérieurs sont
plus courts, mais relativement encore très longs. L'ambulacre impair
plus étroit est composé de pores hétérogènes : ceux voisins de l'apex
égaux, séparés par un granule, les autres allongés dans les rangées
externes. Le péristome, assez éloigné du bord, n'est pas recouvert par
la lèvre peu saillante du labrum. Le fasciole, ordinairement assez
net, est étroit sur le plastron et s'y oblitère parfois.
En raison de tous ses caractères, notamment de ceux de ses ambulacres,
cette espèce ne saurait être confondue avec le M. decipiens,
qui appartient à une autre section générique. Elle est plus voisine du
M. brevis de Paderborn, qui en diffère positivement par sa
taille moindre, son sillon antérieur plus profond en dessus, ses
ambulacres plus courts, composés de pores bien moins nombreux et moins
serrés, son fasciole plus complètement oblitéré. Le M. corbaricus
a encore des rapports avec les M. icaunensis, M. turonensis,
M. Heberti, M. arenatus et M. tercensis. Ce
dernier est plus convexe en dessous , son péristome est plus rapproché
du bord; ses ambulacres pairs, moins ouverts et plus brusquement
excavés, sont composés de pores moins nombreux et moins serrés. Le
M. arenatus est plus grand, plus caréné et rétréci en arrière; il
porte en avant un sillon plus régulier, plus large et bien plus
profond. — Le M. Heberti a son ambulacre impair encore plus
pétaloïde, son péristome plus marginal, pourvu d'une lèvre plus
saillante. — Le M. icaunensis, avec une forme voisine, est plus
tourmenté en dessus; son sillon antérieur est plus apparent, son apex
plus excentrique en avant; ses ambulacres sont plus courts, avec pores
encore plus serrés; les zones interporifères sont plus larges et plus
finement granuleuses; le fasciole enfin est plus étroit et plus
diffus. — Quant au M. turonensis, trop longtemps confondu avec
l'espèce des Corbières, il s'en distingue par ses ambulacres plus
courts, plus profondément sillonnés, dont l'impair est composé de
pores plus faiblement inégaux, souvent conjugués seulement à une
certaine distance de l'apex. Ce sont deux formes qu'il ne me paraît
pas possible de confondre. |
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Comme toutes les espèces très répandues, le M. corbaricus offre
de nombreuses variétés :
Le type, parfaitement figuré par Bayle (pl. 156, fig. 5), de moyenne
et grande taille, est subcirculaire et renflé.
Une variété polygonale a aussi été figurée par lui (pl. 156, fig. 6);
on la rencontre avec le type.
Enfin les
échantillons de moyenne taille affectent souvent une forme très
renflée, subglobuleuse.
Quelles que soient ces variations, les caractères généraux de l'espèce
se retrouvent constants chez tous les individus examinés. Généralement
confondu avec le M. brevis, le M. corbaricus a déjà été
souvent figuré :
Micraster brevis,
Quenstedt (Die Echin., pl. 88, fig. 28; 1874).
Spatangus — Bayle (Foss.
princ. des terr., pl. 156, fig. 5, 6; 1878).
Micraster
— (pars), Coquand. (Bull. Acad.
d'Hippone, n°15, p. 275; 1880).
—
— Wright (Brit. foss. Echin.
Cret., pl. 75, fig. 3; 1881).
—
— Cotteau (Échin d'Aragon, p. 3; 1889).
Le M. corbaricus, tel que je le comprends, est un des oursins
les plus répandus du Sénonien inférieur de la région Pyrénéenne. Très
commun dans les Corbières, il est surtout abondant aux environs de
Rennes-les-Bains. On le cite à Soulatge et à Rouffiac; M. de
Grossouvre me l'a envoyé de Sougraignes, du col du Linas près
Bugarach, de Saint-Louis (Aude) et de Nalzen (Ariège). On le retrouve
au Beausset (Var), où il a été signalé sous le nom de M. brevis
par plusieurs géologues. — M. Garez l'indique en. Espagne, à Vitoriano
(Maya) et à Boixols (Catalogne). Enfin, M. Gauthier l'a mentionné en
Algérie au Chettabah„ près Constantine, et à Berrouaghia; en Tunisie,
au Djebel Djebba.
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Micraster
corbaricus Lambert,1895
- Santonien
inférieur, Olazagutia, W. Pampelonne, Navarre, Espagne, 47 mm |
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Micraster coribericum
Lambert,1919 |
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diagnose originale de l'espèce par
Lambert,1919 |
Echinides
fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, p.8 |
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Micraster coribericum
Lambert.
(PI. III, fig, 3, 5.)
Cette espèce appartient encore au groupe du Mic. coranguinum,
dont elle ne constitue peut-être qu’une variété de petite taille ; son
type mesure 28 millimètres de longueur sur 26
1/2 de largeur et 21 de
hauteur. Elle m’a semblé toutefois s’en distinguer assez nettement par
sa forme plus renflée et plus haute, son apex plus excentrique en
avant, son sillon antérieur plus atténué, son périprocte s’ouvrant
plus haut, ses pétales plus superficiels, à pores plus serrés et plus
nombreux, son péristome enfin un peu moins excentrique, subpentagonal,
avec labium à peine saillant et entouré d’une marge lisse analogue à
celle observée chez certains Hemiaster et chez le Mic.
Sanctæ Mauræ Gauthier.
Comparé avec un M. coranguinum de la craie de Reims et un autre
de la variété lata de Paron, tous de la même longueur, le
Mic. coribericum présente au point de vue de ses pétales les
différences suivantes :
Localité : Liencrès ; étage
santonien.
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Extrait planche
III
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in Echinides
fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, planche
III, fig.3-5 |
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Micraster coribericum
Lambert,1919
- Santonien,
Kontrasta, Alava, Espagne, 23,7 mm |
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Micraster
cortestudinarium (Goldfuss,1826) |
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.174 |
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MICRASTER CORTESTUDINARIUM,
Goldfuss (sub
Spatangus), 1826.
Goldfuss a établi cette espèce pour un Spatangue qu'il signale dans la
craie de Maëstricht, de Quedlinbourg et de Coesfeld (Petref. Germ.,
p. 156). La synonymie qu'il en a donnée est notoirement erronée et
s'applique principalement au M. coranguinum, Klein ; il faut
peut-être en excepter seulement les figures 5, 5, planche V, de
Breynius.
L'auteur allemand a figuré deux variétés de son espèce : l'une, dite
lata, est large, étalée, à sommet un peuexcentrique en arrière
; j'autre, oblonga, un peu plus allongée, a ses ambulacres
proportionnellement un peu plus courts (pl. 48, fig. 5, a, b, c, et
fig. 5, d).
Le M. cortestudinarium a été interprété de deux manières très
différentes par les géologues allemands et français. Les premiers ont
pris pour type de l'espèce des échantillons recueillis aux localités
allemandes indiquées par l'auteur des Petrefacta Germaniae, et
on cherché à les rattacher aux figures données. Les auteurs français
ont, au contraire, pris pour type exclusif de l'espèce de Goldfuss des
échantillons de la craie de Normandie qui leur ont paru identiques aux
figures de la planche 48, sans se préoccuper des types recueillis en
Westphalie. De là une divergence complète dans l'interprétation de
l'espèce, car les deux types, allemand et français, appartiennent à
deux formes distinctes de niveaux différents.
Bayle, qui a déjà examiné cette question, a pensé que l'interprétation
allemande devait être préférée et il a donné à l'espèce des géologues
français et anglais un nom nouveau. J'estime comme lui que notre
espèce normande, universellement conue sous le nom de M.
cortestudinarium, est différente du vrai M. cortestudinarium
et je la désigne plus loin sous le nom de M. decipiens.
Je réserve exclusivement le nom de M. cortestudinarium aux
formes allemandes et je réunis aux deux types figurés par Goldfuss
l'échantillon subconique, exceptionnellment déclive en arrière,
provenant du Pläner de Weddingen, dont Wright nous a donné une figure
dans sa Monographie des Echinides crétacés d'Angleterre (pl.
76, fig. 1). En revanche, Quenstedt a rapporté à l'espèce de Goldfuss
de petits échantillons du Pläner de Strehlen (Saxe) évidemment
différents et qui ne paraissent pas pouvoir être séparés du M.
breviporus. (Die Echin., p. 647, pl. 87, fig. 31.)
M. de Grossouvre et moi devons à la bienveillance de M. Fric la
communication de clichés de planches des Echinides de la craie de
Bohême. L'une de ces planches donnera d'excellentes figures du M.
cortestudinarium, Goldfuss, qui se retourve dans cette région.
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J'ai sous les yeux un assez bon échantillon du vrai M.
cortestudinarium provenant du Mittlerer Pläner de Steinlah, près
Salzgitter. C'est une espèce d'assez forte taille (long. 57 mill.,
larg. 54, haut. 32), large, assez renflée, à sillon antérieur peu
profond, à apex légèrement excentrique en avant et ayant sa plus
grande hauteur un peu en arrière du sommet apical ; carène postérieure
atténuée, peu déclive, face inférieure à bords arrondis et plastron
saillant ; périprocte élevé, péristome éloigné du bord, à lèvre
sternale faiblement proéminente ; fasciole étroit, mais distinct.
Ambulacres médiocrement excavés, les antérieurs pairs relativement
très développés, longs et droits (34 p. 100 de la longueur), avec
trente-quatre paires de pores ; les postérieurs proportionnellement
très longs (27 p. 100), avec vingt-neuf paires de pores ; zones
interporifères d'apparence lisse, très finement granuleuses,
sillonnées par les sutures des assules porifères, surtout par la
médiane qui forme une sorte de sillon central, étroit. - Ambulacre
impair peu différent des autres, plus étroit, avec pores inégaux, les
internes ronds, les externes oblongs.
Le M. cortestudinarium diffère nettement, par sa forme
générale, le développement de ses ambulacres et la disposition des
pores de son ambulacre impair, des M. decipiens et M.
coranguinum. Il est plus voisin des M. brevis, M.
corbaricus et M. icaunensis. Le premier est plus court,
plus renflé, a ses ambulacres moins profonds et est ordinairement
dépourvu de fasciole. Le second est aussi plus étalé, avec sommet plus
central, sillon antérieur plus atténué, plastron moins saillant et
plaques ambulacraires très différentes, plus basses et plus serrées.
Quant au M. icaunensis, sa forme est plus gibbeuse, ses
ambulacres sont plus courts, plus inégaux, avec pores bien plus
serrés. Le M. Gosseleti est relativement plus large, plus renflé ; ses
ambulacres sont plus superficiels et plus étroits, son apex est plus
central. On confondrait peut-être plus facilement le M.
cortestudinarium avec le M. Normanniae, en raison de leur
forme commune allongée, si les caractères de leur ambulacre impair et
les proportions relatives de leurs ambulacres pairs n'établissaient
entre les deux espèces des différences caractéristiques. M.
cortestudinarium appartient d'ailleurs à un horizon inférieur à
celui de la plupart des espèces précédentes et à des couches
synchroniques de notre Turonien supérieur.
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Micraster
cortestudinarium (Goldfuss,1826)
- Grande Bretagne,
Sussex, 60 mm |
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Micraster
decipiens (Bayle,1878) |
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description de l'espèce par
Valette |
Révision des
échinides fossiles de l'Yonne, 1905, p.360 |
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Micraster decipiens
Bayle (sub Spatangus) 1878.
Spatangus
decipiens Bayle, Fossiles principaux des terrains pl. 156, fig.
1-2. - Micraster decipiens Lambert, Essai d'une Monog. du genre
Micraster, p.217.
Cette espèce a été distinguée pour la première fois par Bayle en 1878,
dans son Atlas des Fossiles principaux des Terrains, pl. 156,
fig. 1-2. Il lui avait donné le nom de Spatangus decipiens.
S'il a placé ce Micraster dans le genre Spatangus, c'est
parce qu'il avait cru devoir reprendre pour ce type le nom sous lequel
Klein l'avait désigné. Celui-ci avait, en effet, cité comme première
espèce le Spatangus coranguinum. Pour Bayle c'était donc le
type des Spatangus. En conséquence il mettait le genre
Micraster Agassiz en synonymie. Mais les Spatangus, avant
Klein, ayant eu toujours pour type une espèce vivante de la
Méditerrannée, pour les uns, le Spatangus purpureus et pour les
autres le Schizaster canaliferus, la proposition de Bayle
n'était pas acceptable. Aussi n'a-t-il pas été suivi dans sa
tentative.
Le Micraster decipiens est une espèce d'assez forte taille,
avec un sillon antérieur peu profond et plus large que celui du M.
coranguinum qui échancre faiblement le pourtour. Sa face
supérieure assez renflée est large en arrière avec une carène. L'apex
est excentrique en avant, avec le sommet un peu en arrière. A la face
inférieure le sillon antérieur se creuse pour recevoir le péristome
qui est assez éloigné du bord ; la lèbre sternale est moins saillante
que dans le M. coranguinum. Le périprocte est placé au haut de
la face postérieure. L'ambulacre impair est, comme dans le M.
coranguinum, composé de pores ronds, petits, séparés par un
granule, et placés au fond d'une dépression du test. Les ambulacres
paris sont très différents par leurs pores plus développés et inégaux
; ils sont relativement courts, surtout les postérieurs. Leurs zones
interporifères sont composées de bourrelets granuleux, séparés par un
sillon médian bien prononcé.
Cette espèce avait été pendant longtemps confondue avec le
Micraster cortestudinarium Goldfuss. Mais Bayle a prouvé que le
type allemand de Goldfuss était bien
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différent de
l'espèce rencontrée n France et en Angleterre. Il a donc créé son
Spatangus decipiens. M. Lambert a adopté la manière de voir de
Bayle, mais en reportant l'espèce parmi les Micraster (Essai
d'une monographie du genre Micraster, p. 217).
M. Lambert a comparé le M. decipiens avec le M. coranguinum
qui en est voisin par l'ensemble de ses caractères et par son
ambulacre impaire à pores ronds. Mais "le M. decipiens en
diffère par son apex plus excentrique en avant, son sillon antérieur
plus large, surtout son péristome plus éloigné du bord, muni d'une
lèvre sternale moins saillante, laissant découverte une partie de
l'ouverture. Il se distingue facilement des M. cortestudinarium,
M. rostratus, M. gibbus par les caractères de son
ambulacre impair". (op. cit. p. 168).
Le Micraster decipiens se rencontre toujours à un niveau un peu
inférieure à celui qui est caractérisé par le M. coranguinum.
Dans l'Yonne, M. Lambert l'a signalé à Saint-Julien-du-Sault, Thèmes,
Villeneuve-sur-Yonne, dans la zone F, qu'il a reportée à la partie
tout-à-fait supérieure du Turonien. Il est encore dans la zone G, à
Etigny et Rosoy ; dans le zone H à Rosoy, Maillot, Malay et Cerisiers.
Localités. - Etage coniacien. - Rosoy, Maillot, Malay,
Cerisiers, zone H ; Etigny, Rosoy, zone G.
Etage angoumien. - Saint-Julien-du-Sault, Thèmes,
Villeneuve-sur-Yonne, zone F.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
de Saint Seine,
1950,
Lésions et
régénération chez le Micraster, p.311 |
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Micraster
decipiens (Bayle,1878)
- Coniacien,
Pas-de-Calais, 58 mm |
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Micraster
douvillei Lambert,1920 |
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diagnose originale de l'espèce par
Lambert, 1920 |
Echinides
fossiles des environs de Santander recueillis par M. L. Mengaud, p.8 |
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Micraster
Douvillei Lambert.
M. Mengaud a recueilli dans le Santonien de Santa Marina, île de la
baie de Santander, un Micraster dont les plaques des pétales
pairs présentent des caractères analogues à ceux dn M. Desori,
établi par Hébert en 1856 dans ses Fossiles de la craie de Meudon, pl.
29, fig. 17, sans aucune description, ni mention de localité.
Par une note postérieure (Bull, S. G. D. F.) (a), t. XVI, p. 147 ;
1858), Hébert indiquait cependant que son M. Desori avait été trouvé à
Fécamp avec ee qu'il appelle le M. cortestudinarium,
c'est-à-dire le M. decipiens Bayle (Spatangus). ajoutait
une réflexion très importante et qui mérite d'être particulièrement
retenue, à savoir que les figures du M. cortestudinarium
données par Goldfuss pouvaient aussi bien s'appliquer à son M. Desori
qu'à son prétendu M. cortestudinarium de Fécamp et d'Anneau.
Or, comme je l'ai dit, il ne peut y avoir qu'un véritable M.
cortestudinarium, le Spatangus cortestudinarium Goldfuss de
la craie de Westphalie. L'espèce commune de la craie de Normandie
confondue sous ee nom par les auteurs et par Hébert lui-même, est le
M. decipiens Bayle. Quant au prétendu M. cortestudinarium
Hébert de la craie d'Anneau (Yonne), c'est encore autre chose et j'en
ai fait mon M. icaunensis, abondant dans le turonien supérieur
du bassin de Paris (Yonne, Aube, Marne, Ardennes, Aisne). Très rare
dans la craie de Franee, le véritable M. cortestudinarium s'y
rencontre cependant dans le Coniacien avec M. decipiens du
Pas-de-Calais (Eines, Lumbres) et remonte dans l'Aube jusqu'à la base
du Santônien (Villemaur). Et il est aujourd'hui pour moi évident que
le M. Desori Hébert tombe dans la synonymie du véritable M.
cortestudinarium. Il n'en est pas moins vrai qu'Hébert avait
parfaitement reconnu, dès 1856, la présence dans la craie de Fécamp de
deux espèces de Micraster et s'il a mal interprété l'espèce de
Goldfuss, il n'a fait que suivre l'erreur commune des auteurs français
à une épocine où les bienveillantes communications du professeur
Schlüter n'avaient pas encore permis de bien connaître le type de la
Westphalie.
Quant au Micraster de Santander, on en peul donner la
description suivante :
Test de moyenne taille, mesurant 51 millimètres de longueur sur kid
(le largeur et 3 de hauteur, cordiforme, élargi et échancré en avant,
rétréci et caréné en arrière. Face supérieure renflée sur ses bords,
médiocrement. convexe au centre et ayant sa plus grande hauteur un peu
en arrière de l'apex, sur la carène postérieure. Apex central, normal
; sillon antérieur assez profond, surtout à l'ambitus. Face
inférieure, légèrement convexe, avec péristome très excentrique eu
avant et labrum probablement saillant, mais mutilé sur notre unique
individu. Face postérieure peu développée, verticalement tronquée et
périprocte arrondi. Pétales pairs très inégaux, les latéraux beaucoup
plus longs, tous nettement excavés, avec pores assez nombreux, 28
paires pour I et 4o pour II. Ces pores sont inégaux, les internes
arrondis, les externes allongés, conjugués par un sillon qui se
prolonge dans la zone interporifère jusqu'à la suture médiane ; entre
les pores, le fond du sillon montre quelques très lins granules et
chaque zygopore est séparé de son voisin par une crête granuleuse ; la
zone interporifère, sensiblement plus large que l'une des zones
porifères, est d'apparence lisse ; en réalité, chaque plaque y forme
un petit plateau rectangulaire finement granuleux. Pétale impair
composé de zygopores nombreux, serrés, au nombre de 3o ; pores tous
arrondis, séparés par un granule qui se dédouble de la 10e à la 28e
paire ; zone interporifère assez large et finement granuleuse. Zones
périplastronales garnies de granules inégaux, avec quelques tubercules
non scrobiculés ; une partie seulement de ces granules s'anastomose. |
|
Comme on le voit, par sa forme générale, M. Douvillei se
rapproche beaucoup du M. coranguinum, mais il en diffère
absolument par l'ornementation de ses pétales pairs. M. decipiens
s'en distingue facilement par ses pores moins nombreux dans les divers
pétales, son sillon moins profond, son péristome moins excentrique, la
présence dans la zone interporifère des pétales pairs d'une double
série de petits bourrelets granuleux.
L'ornementation de ses zones interporifères rapprocherait plutôt M.
Douvillei du M. turonensis, mais le péristome de ce
dernier, faiblement labié, est beaucoup moins excentrique et ses zones
périplastronales sont moins finement granuleuses avec granules plus
anastomosés. Le véritable M. cortestudinarium a ses pétales
plus longs et cependant ses zygopores moins nombreux dans chaque
pétale ; chaque plaque des pétales pairs est donc plus haute, avec
zone interporifère bien plus finement granuleuse, garnie de granules
microscopiques, plus petits que ceux des crêtes séparant les zygopores,
tandis que chez M. Douvillei, les granules des zones
interporifères sont semblables à ceux des crêtes séparatrices des
zygopores, le péristome est plus excentrique, le sillon plus profond,
la carène plus saillante. On sait que M. normanniae appartient
plutôt à la section dont M. Leskei est le type, en sorte qu'il
n'y a pas même à comparer cette espèce avec notre M. Douvillei.
M. Douvillei, par l'ornementation de ses zones interporifères, se
rapproche surtout du groupe des Micraster campaniens, comme M.
Schroderi Stolley, M. glyphus Schlüter, M. Brongniarti
Hébert, M. Sismondai Lambert, M. marginalis Arnaud,
auxquels il faut ajouter M. Schloenbachi Desor. Il en diffère
toutefois par ses pétales moins longs, ses zygopores beaucoup plus
nombreux. Pour permettre une plus exacte comparaison entre ces
espèces, il me paraît utile de grouper dans un tableau ces données
numériques
En
dehors de ces différences, il y a lieu de remarquer que chez les
Mic. glyphus, Schroderi et Brongniarti, le sillon médian de
la zone interporifère est plus accentué ; les deux premiers sont plus
rétrécis en arrière, le dernier est plais épais, moins cordiforme.
Chez M. Sismondai et M. Schloenbachi, les granules des
zones interporifères sont plus grossiers, plus inégaux, ceux des zones
périplastronales sont plus gros, distinctement mamelonnés chez le
premier, plus irréguliers chez le second. Chez M. marginalis,
les granules des zones périplastronales sont au contraire bien plus
fins et entremêlés de plus nombreux tubercules nettement scrobiculés.
Enfin, M. Sismondai se distingue de tous les autres par la
hauteur de son périprocte et surtout l'excentricité de son péristome
dont le labrum déborde l'ambitus et est plus largement visible du
dessus.
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Micraster
douvillei Lambert,1920
- Santonien,
Espagne, 47 mm |
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Micraster
glyphus Schlüter,1869 |
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.209 |
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MICRASTER
GLYPHUS, Schlüter, 1869.
M. Schlüter a établi cette espèce dans ses Echinodermen des
Nördlichen Deutschlands (p. 13, pl. I, fig. 2 ; 1869) pour un
grand Micraster de la craie à Belemnitella mucronata de
Coesfeld et de Darum (Westphalie). Le type est de grande taille
(longueur, 76 millimètres ; largeur, 76 ; hauteur, 37), plutôt
déprimé, nettement polygonal, à face postérieure rentrante, avec
sillon antérieur étroit et très profond. Péristome très excentrique en
avant, avec labrum très saillant. Ambulacres pairs longs et profonds,
à zones interporifères larges et finement granuleuses ; pores nombreux
paraissant s'élever à I, 33, et II, 40 ; ambulacre impair différent
des autres, à pores égaux, arrondis.
Pour bien comprendre l'espèce, il convient de remarquer que le type
figuré est exceptionnel, encore plus sinueux que la moyenne, et que le
dessin des ambulacres n'est pas parfaitement exact. Grâce aux
bienveillantes communications de MM. Arnaud et de Grossouvre, j'ai
sous les yeux plusieurs échantillons de la craie de Coesfeld
déterminés par M. Schlüter lui-même. L'un mesurant 65 millimètres de
longueur, est un peu moins anguleux que le type ; les pores de ses
ambulacres sont moins serrés, au nombre, dans l'antérieur pair, de 33
au lieu de 40 ; les ambulacres eux-mêmes sont plus droits. Mais la
forme générale déprimée, la profondeur du sillon antérieur qui s'étend
de l'apex au bord, la longueur même des ambulacres pairs, l'ambitus
subpolygonal du test restent des caractères fixes, spéciaux à l'espèce
de Coesfeld. Deux autres individus mesurent 70 millimètres de longueur
: l'un reproduit très exactement la physionomie du type ; l'autre est
plus allongé, plus cordiforme, plus rétréci en arrière, moins
polygonal, et ses ambulacres, un peu moins profonds, montrent pour I,
30, et pour II, 38 paires de pores ; c'est la même proportion que chez
l'échantillon figuré, et elle indique que le développement relatif des
ambulacres postérieurs est un caractère spécifique.
Par sa grande taille, sa forme polygonale déprimée, la profondeur de
son sillon antérieur et de ses sillons ambulacraires, le M. glyphus
s'éloigne absolument de tout ce que l'on a confondu en France sous son
nom et aussi du M. Brongniarti, même de la variété dite
pseudoglyphus. Je propose, en conséquence, de nommer M.
marginalis, Arnaud (Bull. S. G. d. F., 3e série, t. XV, p.
28), le prétendu M. glyphus des Charentes, et j'adopte pour
ceux de Ciply, de Reims et de Meudon le nom de M. pseudoglyphus
donné à ces Micraster par M. de Grossouvre (in letteris).
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Note. - M. de Grossouvre
m'a communiqué un autre grand Micraster de la craie à Bel.
quadrata de Peine (Hanovre), d'une conservation un peu précaire,
mais qui est beaucoup plus voisin du M. glyphus que les formes
précédentes. Il en diffère cependant par plusieurs caractères et je
crois devoir, au moins provisoirement, lui conserver le nom de
Schloenbachi, sous lequel M. Desor l'avait jadis déterminé dans
diverses collections. Si ce nom n'a jamais été publié, il a été
cependant mentionné par M. Cotteau, qui avait cru d'ailleurs pouvoir
réunir l'espèce au M. glyphus, Schlüter (Echin. du Hainaut.
- Bull. S. G. d. F., 3e série, t. II, p.657 ; 1875).
Espèce de grande taille (longueur, 68 millimètres ; largeur, 65 ;
hauteur, 32), remarquable surtout par son ambitus nettement
cordiforme, sa face supérieure peu élevée, rétrécie et subacuminée en
arrière, sa face postérieure verticalement tronquée, son apex
excentrique en arrière, la largeur et la profondeur de ses sillons
ambulacraires. Le nombre des paires de pores paraît être de 32 dans
l'ambulacre pair antérieur ; les zones interporifères sont finement
granuleuses, mais les granules un peu plus gros, qui se développent au
bord adoral de chaque plaque dans la partie porifère, conservent une
tendance à prolonger leurs lignes dans l'espace interporifère. Le
sillon antérieur, médiocrement creusé en dessus, devient abrupte et
très profond à l'approche de l'ambitus. Le péristome marginal est muni
d'une lèvre très saillante qui le recouvre en s'avançant jusqu'au
sillon antérieur.
Le M. Schloenbachi a été l'objet d'une certaine confusion de la
part de plusieurs auteurs qui l'ont réuni au M. glyphus,
Schlüter, espèce polygonale, plus large, surtout en arrière, avec
sillon antérieur plus profond en dessus, échancrant encore davantage
et plus brusquement l'ambitus. - M. Cotteau réunissait au M.
Schloenbachi, sous le nom de l'espèce de Schlüter, les grands
Micraster de la craie à Bel. quadrata de Ciply et de
Michery. On ne saurait, à mon avis, maintenir ce rapprochement, car
chez les échantillons de l'Yonne et du Hainaut les ambulacres pairs
sont bien moins longs, bien moins excavés ; la face postérieure est
rentrante, et ces caractères suffisent pour leur donner une
physionomie très différente de celle des individus de Peine.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
Cotteau,
1878,
Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne., p.269 |
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
Gauthier,
1887,
Description des espèces de la craie de Reims et de quelques espèces
nouvelles de l'Aube et de l'Yonne, p.233 |
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Micraster
glyphus Schlüter,1869
- Campanien,
Allemagne, 68 mm |
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Micraster
gourdoni Cotteau,1869 |
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diagnose de l'espèce par Cotteau |
Echinides
recueillis dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice Gourdon, 1889,
p.5 |
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N° 3. -
Micraster Gourdoni, Cotteau, 1889.
Pl. 1, fig. 1
et 2.
Espèce de grande taille, cordiforme, fortement échancrée et dilatée en
avant, sensiblement rétrécie dans la région postérieure. Face
supérieure renflée, conique, rapidement déclive en avant et sur les
côtés, un peu plus olique en arrière. Face inférieure plane, arrondie
sur les bords, légèrement déprimée dans la région antérieure, renflée
sur l'aire interambulacraire impaire, marquée de deux protubérances
apparentes. Face postérieure courte, tronquée, rentrante. Sommet
ambulacraire excentrique en avant. Sillon antérieur bien prononcé à
partir du sommet, disparaissant entièrement au tiers de son étendue,
se montrant de nouveau, large, profond et anguleux, aux approches de
l'ambitus, et se prolongeant jusqu'au péristome. Aires ambulacraires
paires étroites, très creusées, fermées à leur extrémité, de structure
à peu près identique, mais inégales dans leur dimension, l'aire
antérieure impaire beaucoup plus courte que les autres, les aires
antérieures paires plus longues et très divergentes, les aires
postérieures un peu moins développées et beaucoup plus rapprochées.
Zones porifères assez larges, placées sur les parois de l'excavation,
composées de pores étroits, subanguleux, presque égaux, les internes
un peu plus arrondis que les autres, unis par un sillon profond,
disposés par paires transverses que sépare une côte granuleuse, au
nombre de trente-huit à quarante dans l'aire ambulacraire antérieure
impaire, de cinquante neuf ou soixante dans l'aire ambulacraire paire
antérieure et de quarante-cinq à quarante-sept dans l'aire paire
postérieure. Aux approches du sommet, les pores deviennent simples,
très petits et difficiles à distinguer. Zone interporifère finement
granuleuse, déprimée au milieu, un peu plus large que l'une des zones
porifères. Au point où cesse l'excavation ambulacraire, les pores
redeviennent simples, très rapprochés les uns des autres, séparés par
un renflement granuliforme et disposés par paires obliques, espacées ;
ils s'ouvrent dans de petites fossettes qu'il est souvent difficile
d'apercevoir au milieu des tubercules et des granules. Tubercules
finement crénelés et perforés, scrobiculés, abondants et serrés
surtout vers l'ambitus, dans la région infra-marginale et sur le
plastron interambulacraire, épars et plus écartés à la face
supérieure. Granulation intermédiaire fine, délicate, serrée, le plus
souvent homogène, quelquefois un peu inégale, notamment à la face
inférieure. Péristome étroit, labié, très rapproché du bord, s'ouvrant
à la base du sillon profond qui échancre l'ambitus. Périprocte
allongé, peu distinct dans notre exemplaire, placé au sommet de la
face postérieure. Appareil apical très granuleux, muni de quatre pores
génitaux, les deux antérieurs plus rapprochés que les deux autres ;
les plaques génitales paires postérieures se touchent par le milieu.
Fasciole sous-anal, bien développé, entourant les deux protubérances
de l'aire interambulacraire impaire.
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Nous rapportons à cette espèce deux exemplaires beaucoup plus petits ;
ils sont relativement plus allongés ; leur face supérieure, moins
sensiblement conique, est moins rapidement déclive dans la région
postérieure ; leur face postérieure est plus courte et moins
rentrante. Le sommet est un peu plus excentrique en avant, mais la
structure du sillon antérieur et des aires ambulacraires, la forme et
la position du péristome sont les mêmes, et il ne nous paraît pas
possible, quant à présent, de les séparer du type.
Hauteur du grand exemplaire, 51 millimètres ; diamètre
antéro-postérieur, 84 millimètres ; diamètre transversal, 85
millimètres.
Individu plus jeune : hauteur, 35 millimètres ; diamètre
antéro-postérieur et diamètre transversal, 47 millimètres.
Rapports et différences.
- Cette belle espèce, la plus grande assurément du genre Micraster,
se rapproche par l'ensemble de ses caractères et notamment par la
structure toute particulière de son sillon antérieur, du M.
aturicus, de la craie de Tercis, mais il s'en distingue très
nettement par son aspect plus régulièrement cordiforme, par sa face
supérieure plus élevée et plus conique, par sa face postérieure moins
acuminée et dépourvue de carène, par son aire interambulacraire
impaire moins saillante à la face inférieure, par ses aires
ambulacraires beaucoup plus profondes et plus développées. Ce sont
deux types appartenant à un même groupe de Micraster, mais
certainement distincts.
Localité. - Villacarli
(Aragon). Assez rare. Etage sénonien supérieur.
Coll. Maurice Gourdon.
Extrait
planche 1, fig. 1 & 2
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Micraster
gourdoni Cotteau,1869
- Maastrichtien,
Province de Llérida, Espagne, 51 mm |
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Micraster
larteti Munier Chalmas,1895 |
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diagnose originale de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.242 |
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Micraster
Larteti, Munier-Chalmas,
1895.
Ce Micraster n'a à ma
connaissance jamais été décrit ni figuré. On le trouve simplement cité
par M. Carez en 1881 (Etudes sur les terr. Crét. et Tert. de
l'Espagne, p. 27, 128, 13o , 136 et 138). Ce géologue le
considère comme le compagnon habituel du M. corbaricus (brevis,
Carez) et caractéristique d'un horizon inférieur à celui du M.
corcolumbarium dans les marnes Sénoniennes de Vitoria, Salvatierra,
Apodaca (Alava), Eryna et Boixols (Catalogne). L'espèce a été
également citée par M. Toncas (Bull. S. G. d. F., 3e série, t. X, p.
190, 196; 1882).
Je dois à la bienveillance de M.
Munier-Chalmas la communication des types mêmes de l'espèce,
recueillis en 1868 par M. Louis Lartet au Sud-Est de Vitoria.
C'est un Micraster
d'assez forte taille, subglobuleux, presque aussi long que large
(long. 6o millimètres, larg. 58, haut. 45), ayant sa plus grande
hauteur un peu en arrière de l'apex, qui est subcentral. Face
supérieure renflée; sillon antérieur peu profond, souvent presque nul
en dessus, mais échancrant toujours sensiblement l'ambitus; carène
postérieure accentuée près de l'apex, mais s'oblitérant avant
d'atteindre le périprocte; face inférieure très convexe; face
postérieure arrondie.
Ambulacres plus ou moins
creusés, peu profonds sur l'un des types, fortement excavés sur
l'autre, ,superficiels chez la plupart des autres échantillons, tous
composés de pores nombreux et serrés. Ambulacre impair, relativement
étroit, à zones porifères presque droites, pores presque égaux, les
internes ronds, les externes faiblement allongés, séparés par des
granules qui se développent dans une dépression commune; zone
interporifère
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finement granuleuse. Ambulacres
pairs, larges, presque droits avec, chez le type, 36 et 46 paires de
pores conjugués, séparées par une rangée de fins granules; zone
interporifère peu développée, finement granuleuse. Péristome assez
rapproché du bord, saillant, à labrum peu développé. Périprocte
arrondi, situé très haut. Fasciole sous-anal nettement visible.On
observe quelques variations dans la forme, qui devient parfois
subconique, et, comme je l'ai dit, dans la disposition des
ambulacres, plus ou moins profonds.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. — Le
M. Larteti est voisin du M. corbaricus, Il en diffère
cependant par ses ambulacres moins allongés, à zones interporifères
plus finement granuleuses, sa face postérieure non rentrante, son
périprocte situé un peu plus haut, son ambulacre impair composé de
pores subégaux. Ce sont là, il faut le reconnaître, de faibles
différences; et comme les deux formes se trouvent à peu près dans les
mêmes couches, il est, au premier abord, peu facile de les séparer. Le
Mic. brevis de la craie de Paderborn présente aussi une
certaine ressemblance avec le M. Larteti, mais ses ambulacres
postérieurs sont proportionnellement plus courts, les zones
interporifères de ses ambulacres sont plus accidentées, garnies de
petites verrues alternant de chaque côté de la suture médiane et non
finement granuleuses; son périprocte est situé moins haut, sa face
inférieure moins convexe.
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Micraster
larteti Munier Chalmas,1895
- Santonien,
Olazagutia, W. Pampelonne, Navarre, Espagne, 50 mm |
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Micraster
leskei Desmoulins,1837 |
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description de l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, p.215 |
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N° 2166. -
Micraster Leskei, d'Orb., 1853.
Pl. 869.
Dimensions. Longueur totale, 10 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 65 centièmes.
Coquille ovale, oblongue, plus longue large, élargie et
sinueuse en avant très-rétrécie et tronquée en arrière, dont la
hauteur est des 65 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal est aux deux septièmes antérieur. Dessus arrondi en
avant, et de là décrivant une courbe régulière, jusqu'à l'aréa anale
tronquée verticalement. Le sommet est juste au milieu de la longueur,
et la partie la plus haute est en arrière du sommet. Le pourtour
arrondi montre sa plus grande convexité à la base. Dessous peu
convexe, seulement renflé en toit au milieu de la région postérieure.
Sillon assez creusé près du sommet, mais peu profond de là
jusqu'à la bouche. Bouche bilobée, placée aux deux septièmes
antérieurs. Anus ovale, longitudinal, placé au sommet d'un aréa
ovale, marquée autour de légères protubérances. Ambulacre impair
aussi large et aussi profond que les autres, droit, formé de zones
étroites, composées de pores ovales par paires obliques. Ambulacres
pairs très inégaux, courts proportionnellement à l'ensemble, peu
creusés, formés de zones très légèrement inégales, dont l'intervalle
bien plus large que les zones, est lisse ou seulement pourvue de
granules très petits sans protubérance. Les pores sont ovales,
transverses, peu conjugués et munis de granules en dessus. Tubercules
inégaux, plus gros en dessous. Le fasciole est étroit, un peu
carré comme celui du M. cor-anguinum.
Rapports et différences. Très-voisin du M. cor-anguinum,
dont elle a le fasciole et la forme allongée des jeunes, cette espèce
s'en distingue par sa forme plus allongée, plus oblongue, toujours
plus déprimée, par son aréa anale, tronquée verticalement, par son
sommet placé au milieu, par ses ambulacres bien plus courts, et par
l'intervalle des zones aux ambulacres pairs, sans bourrelet. Enfin il
diffère du M. michelini, par ses ambulacres plus courts et
moins profondément excavés.
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Histoire. Considérée comme une variété du cor-anguinum
de Leske, il en fit sa variété norvagicum. M. Des Moulins, en
1837, en citant la figure de Leske, en fit son Spatangus Leskei,
en la séparant tout à fait du S. cor-anguinum. Trois ans plus
tard, M. Agassiz donna à cette espèce le nom de M. Breviporus,
et nous croyons d'après des échantillons nommés par M. Agassiz, et
appartenant à la collection de M. d'Archiac, qu'on doit encore y
réunir son M. tropidatus. Le nom de Leskei ayant été
imposé le premier, nous le conservons naturellement à l'espèce.
Localité. Elle est propre, jusqu'à présent, à l'étage sénonien
ou craie blanche. Nous l'avons recueillie à Fécamp, à Etretat, à
Senneville à Dieppe (Seine-Inférieure) ; aux environs de Beauvais, de
Méru (Oise) ; M. de Konninck l'a rencontré à Cypli (Belgique) ; M.
d'Archiac à Vervins et à la Capelle (Aisne) ; M. Cotteau, aux Andelys
; M. Koekhlin, à Baudigni (Nord) ; M. Astier, à Caussols (Var).
Explication des figures. Pl. 869, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous, fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.
5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7,
zone de l'ambulacre pair antérieur grossie ; fig. 8, zone de
l'ambulacre impair, grossie. De notre collection.
Extrait
planche 869
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Micraster
leskei Desmoulins,1837
- Turonien, Seine
Maritime, 46 mm |
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Micraster
leskei Desmoulins,1837
- Turonien
supérieur, Seine
Maritime, 36 mm |
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Micraster matheroni
Desor in
Agassiz & Desor,1847 |
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diagnose originale de l'espèce par
Desor |
Catalogue
raisonné des espèces, des genres et des familles d'échinides, p.23 |
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Matheroni
Desor. - R 57. - Espèce obtuse, très renflée, à ambulacres enfoncés.
Cr. à Hippurites des Corbières. - Michelin. |
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description de l'espèce par
d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.203 |
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N° 2163.
Micraster Matheroni,
Desor,1847.
Pl. 864 et
865.
Dimensions.
Longueur totale, 72 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur,
103 centièmes; hauteur 67 centièmes.
Coquille presque circulaire, renflée, un peu élargie et à peine
sinueuse en avant, légèrement rétrécie et un peu tronquée en arrière,
dont la hauteur a les 67 centièmes de la longueur, et dont le grand
diamètre transversal, est à peu près aux deux cinquièmes antérieurs.
Dessus très-convexe. très-arrondi en avant, et de là s'élevant en
courbe régulière jusqu'à l'area anale, à peine tronquée d'une manière
obtuse. Le sommet est bien en avant de la moitié, tandis que le point
le plus élevé est à peu près à la moitié, en arrière du sommet. Le
pourtour, très-arrondi , montre sa partie la plus convexe au tiers
inférieur de la hauteur. Dessous un peu convexe partout, seulement un
peu plus renflé à la partie médiane postérieure. Sillon antérieur.
assez profond près du sommet , mais étroit et peu marqué près du
pourtour. 'louche bilabiée placée au cinquième antérieur. Anus oval,
longitudinal, place au-dessous de la moitié de la hauteur, et sans
créa distincte. Ambulacre impair plus étroit que les antres, moins
profond, formé de deux zones étroites, composées de paires obliques,
de pores virgulaires , en chevron et séparés par un tubercule oblong.
Ambulacres pairs inégaux, les antérieurs d'un cinquième plus longs que
les autres, tous étroits, profonds, droits, foi mes de zones porifères
presque étales, dont l'intervalle pourvu de granules est à peu près
égal en largeur aux zones. Pores transverses, ovales, conjugués par un
sillon ; une ligne de granules passe en dessus de chaque paire.
Tubercules crénelés, espacés, un peu plus gros en dessous. Fasciole
sous-anal, large et ovale transversalement.
Rapports et différences. Cette espèce, la plus grosse du genre
et sa forme arrondie la distingue bien nettement. Nous en avons huit
exemplaires. |
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Localité. Elle est caractéristique du 21e étage, turonien. Nous
l'avons recueillie à la montagne des Cornes, près des Bains de Rennes
(Aude), dans la couche à hippurites. C'est également dans la même
position que M. Toncas et nous l'avons retrouvée an Bausset (Var).
Explication des figures. PI. 864, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue du dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, zone ambulacraire
paire, grossie ; fig. 4, zone de l'ambulacre impair, grossie. — PI.
S65, fig. 1, profil longitudinal; fig. 2, profil transversal, du côté
de la bouche ; fig. 3, le même, du côté de l'anus. De notre
collection.
planches 864
et 865 (extraits)
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Micraster matheroni Desor
in Agassiz &
Desor,1847
- Coniacien
supérieur, Rennes-les-Bains, Aude, 58 mm |
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Micraster matheroni Desor
in Agassiz &
Desor,1847
- Coniacien
supérieur, Rennes-les-Bains, Aude, 64 mm |
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Micraster
mengaudi (Lambert,1920) |
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Micraster
mengaudi (Lambert,1920)
- Santonien
supérieur, Olazagutia, Navarre, Espagne, 60 mm |
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Micraster cf.
normanniae Bucaille,1883 |
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.221 |
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MICRASTER
NORMANNIAE, Bucaille,
1883.
Par sa forme générale et la plupart de ses caractères, ce Micraster,
établi par Bucaille dans ses Echinides fossiles de la
Seine-Inférieure (p. 14, pl. VI), est extrèmement voisin du M.
breviporus. Il en diffère toutefois par sa forme moins allongée,
un peu moins élargie en arrière, la troncature rentrante de sa face
postérieure, ses pétales plus développés et surtout ses zones
interporifères moins finement granuleuses, avec sutures des plaques
bien apparentes.
M. Parent (Descr. de quelques oursins nouv., p. 21 ; 1892), à
l'exemple de Bucaille, considère le M. Normanniae comme une
bonne espèce possédant des caractères propres. Ces caractères sont
cependant très faibles, car la troncature rentrante de la face
postérieure n'a pas une grande valeur ; on la retrouve chez certains
M. breviporus, d'ailleurs absolument typiques. La granulation
des zones interporifères a plus d'importance et peut, à la rigueur,
légitimer le maintien de l'espèce de Bucaille, qu'il aurait peut-être
été préférable de réunir à titre de variété du M. breviporus.
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Le M. Normanniae se distingue assez facilement du M. corbovis, qui est
de plus grande taille et a ses ambulacres pairs flexueux avec zones
interporifères lisses. Il est peut-être plus voisin du M. beonensis,
Gauthier, mais en diffère par sa forme dprimée et allongée. On ne
saurait le confondre avec le M. icaunensis, dont les pores de
l'ambulacre impair sont inégaux, allongés dans les rangées externes.
Le M. Normanniae ne paraît pas rare à la base de l'étage sénonien de
Normandie, notamment à Dieppe, et a été cité dans diverses localités
par MM. Bucaille et Fortin. M. Parent l'a mentionné dans le
Pas-de-Calais et le Boulonnais ; l'espèce est beaucoup plus rare dans
le S. E. du bassin et je n'en ai encore recueilli qu'un échantillon
dans la craie F de Saint-Julien-du-Sault (Yonne), à la base de l'étége
sénonien.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
in
Stokes,
1975,
Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une étude
systématique du genre Micraster., p.75 |
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Micraster cf.
normanniae Bucaille,1883
- Turonien,
Aube, 42 mm |
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Micraster regularis
Arnaud in
Cotteau,1883 |
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diagnose originale de
l'espèce par Arnaud in Arnaud & Cotteau, 1883 |
Echinides
jurassiques, crétacés et tertiaires du Sud-Ouest de la France, p.209 |
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N° 203. —
Micraster regularis, Arnaud, 1883.
Pl. XI, fig.
1-5.
Espèce de taille moyenne, oblongue, cordiforme,
dilatée, arrondie et échancrée en avant ; face supérieure uniformément
bombée, aussi haute en avant qu'en arrière ; face inférieure presque
plane, arrondie sur les bords. Sommet apical subcentral, un peu rejeté
en avant. Sillon antérieur étroit et atténué à la face supérieure,
plus large et très fortement accusé vers l'ambitus et jusqu'au
péristome. Aire ambulacraire impaire droite, composée de pores
simples, petits, disposés par paires serrées près du sommet,
s'espaçant au fur à mesure qu'elles descendent vers l'ambitus. Chaque
paire de pores est séparée par un renflement granuleux. Aires
ambulacraire paires plus ou moins excavées, inégales, les postérieures
un peu arrondies au sommet, plus courtes que les autres ; la zone
interporifère est très étroite, granuleuse, fortement sillonnée au
milieu ; les paires de pores sont séparées par de petites côtes
transverses, régulières, garnies de granules, se prolongeant jus-
qu'au sillon qui occupe le milieu de la zone interporifère. Tubercules
abondants, saillants, visiblement crénelés et perforés, petits à la
face supérieure, plus gros dans la région marginale et à la face
inférieure. Granulation intermédiaire serrée, homogène. Péris- tome
subcirculaire, très rapproché du bord antérieur, muni d'une lèvre
saillante. Périprocte arrondi Appareil apical compacte, très
granuleux. Fasciole sous-anal large, étendu, parfaitement distinct.
Hauteur, 26 millimètres ; diamètre
antéro-postérieur, 30 millimètres ; diamètre transversal, 35
millimètres 1/2.
Rapports et
différences. — Cette espèce, établie par M. Arnaud dans sa
collection, n'a jamais été ni décrite, ni figurée. L'espèce dont elle
paraît se rapprocher le plus est le Micraster brevis ; elle en
diffère par sa forme plus régulièrement renflée, aussi haute en avant
qu'en arrière, par ses aires
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ambulacraires
paires plus courtes, munies d'une zone interporifère beaucoup plus
étroite et plus profondément sillonnée au milieu, par ses aires
ambulacraires postérieures plus arrondies à leur extrémité supérieure.
Ce dernier caractère tend à rapprocher notre espèce des individus
jeunes du Micraster glyphus, mais aucune confusion n'est
possible, car chez le Micraster glyphus, la face supérieure est
moins uniformément bombée, la face postérieure est plus acuminée, le
sillon antérieur est beaucoup plus profond vers l'ambitus, le
péristome plus éloigné du bord ; les aires ambulacraires paires
paraissent plus excavées et la zone interporifère plus large.
Loc. —
Ghartuzac , Tugeras , Mirambeau (Cha- rente-Inf.) ; Livernant
(Charente). Assez rare. Sénonien sup. (campanien).
Coll. Arnaud, Réjaudry, ma collection.
Explication des
figures. — Pl. XI, fig. 1, Micraster regularis, du
sénonien de Tugeras, vu de côté; fig. 2, face sup. ; fig. 3, autre
exemplaire, de Livernant, vu sur la face inférieure ; fig. 4, aire
ambulacraire grossie ; fig, 5, plaques ambulacraires fortement
grossies
Planche XI
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Arnaud in
Cotteau, 1883,
Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du Sud-Ouest de la France,
p.165 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Stokes, 1975,
Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une
étude systématique du genre Micraster., p.76 |
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Micraster regularis
Arnaud in
Cotteau,1883
- Santonien,
remblai du canal latéral de la Lèvre, Dorsten, Nordrheinwestfalen,
Allemagne, 40 mm |
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Micraster santanderensis
Lambert,1919 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1919 |
Echinides
fossiles des environs de Santander, recueillis par M. L. Mengaud, p.12 |
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Micraster
santanderensis Lambert.
(PI. III, fig. 10, 11.)
Test de petite et moyenne taille, mesurant chez le type 35 millimètres
de longueur sur 31 de largeur et 26 de hauteur, renflé, à peine
rétréci en arrière, arrondi et rendu sinueux en avant par un sillon
atténué à l'ambitus, un peu plus distinct en dessus et se prolongeant
en dessous jusqu'au péristome, face supérieure très convexe, à apex
subcentral dont le madréporide sépare seulement les cieux génitales
postérieures ; sommet un peu en arrière de l'apex, sur une carène qui
s'atténue en s'inclinant vers le périprocte ; face inférieure
subconvexe, à bords largement arrondis et, nettement déprimée en avant
du péristome. Ce dernier réniforme, excentrique en avant, mais encore
assez éloigné du bord, en partie seulement recouvert par le labrum.
Face postérieure mal limitée, fuyante, obliquement tronquée, dominée
par le périprocte ovale.
Pétales dans des sillons légèrement creusés, courts, l'impair composé
de pores ronds, séparés par un granule ; pétales pairs, ouverts, à
pores inégaux, les externes elliptiques, conjugués, à zygopores
relativement espacés, en sorte que l'on compte, pour 1, 16 paires de
pores, pour II, 25 paires et, pour III, 17 paires ; la zone
interporifère présente un sillon médian assez profond et sur chaque
plaque un bourrelet granuleux assez saillant ; zones
périplastronales finement granuleuses ; fasciole sous anal assez
large, mais étroit et mal limité sur le plastron.
Sans doute l'espèce se rapproche un peu du M. coranguinum par
ses pétales courts et ses pores espacés, peu nombreux ; niais elle en
diffère nettement par sa forme plus large en arrière, plus renflée,
subglobuleuse, par ses pétales pairs plus profonds, composés de pores
dont les paires sont plus espacées, son sillon antérieur plus atténué,
son péristome un peu plus éloigné du bord, à labrum moins
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saillant,
surtout par ses zones périplastronales finement granuleuses. M.
santanderensis se distingue des antres Micraster
subglobuleux, notamment du M. corbaricus par la brièveté de
ses pétales. Ses pores sont bien moins serrés, plus espacés que ceux
du M. icaunensis. La variété globuleuse du M. turonensis
a ses pétales sensiblement plus longs, à pores plus rapprochés et ses
zones périplastronales sont variqueuses.
L'espèce m'a donc parue, nettement distincte de ses congénères.
Localité : Liencrès ; étage santonien.
Planche III
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1919,
Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.43 |
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Micraster santanderensis
Lambert,1919
- Santonien, San
Vicente de Arana, Alva, Espagne, 35 mm |
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Micraster schroederi (Stolley,1891) |
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description de l'espèce par
Stokes, 1975 |
Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une
étude systématique du genre Micraster., p.78 |
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MICRASTER
SCHROEDERI Stolley 1891
Fig. 30 c, Pl. IX, figs. 5-7, PI. X, figs. 1, 2.
?Spatangus cuneatus
Hagenow 1840, p.654, pl. IX, fig. 5 a-b.
Micraster darupensis
Schlüter MS.
?Micraster Bronyniarti,
Cotteau 1874, p. 655.
?Micraster sp. Cotteau
1874, p. 657.
Micraster coranguinum,
Quenstedt 1874, p. 642, pl. 87, fig. 28, 29. Micraster Haasi
Stolley 1891, p. 257, pl. 8, fig. 3 a-f.
Micraster schrjderi
Stolley 1891, p. 259, pl. 8, fig. 5 & 5 a, pl. 9, fig. 1 a-d.
Micraster Bronyniarti var. pseudoglyphus (pars), Lambert
1895, p. 199. Micraster Schroderi, Lambert 1901, p. 968.
Micraster cor anguinum
(pars), Wolleman 1902, p. 31.
Micraster coranguinum,
Savin 1903, p. 25.
Micraster cf. Schroderi,
Savin 1903, p. 26.
Micraster schroderi,
Lambert 1911, pp. 7 & 12, pl. I, fig. 6.
Micraster brongniarti,
Lambert 1911, p. 38.
Micraster coranguinum
var. schroederi, Smiser 1935, p. 82.
?Micraster cf. decipiens,
Szorenyi 1955, p. 255, pl. XXI, fig. 11 & 13.
Micraster rostratus,
Moskvin & Poslavskaia 1959, p. 282, text-fig. 95, pl.XXI, fig. 1.
Micraster schroederi,
Moskvin & Poslavskaia 1959, p. 282, text-fig. 96, pl. XXI, fig. 2.
Micraster cf. schroederi,
Pasternak et al. 1968, pl. 50, fig. 7, p. 223.
M. (Micraster) schroederi
schroederi, Maczynska 1968, p. 112, text-pl. III, 5, text-pl. IV,
1-8, pl. IV, 1 a-f, pl. V, 1 a-d.
Spécimen-type : Figuré par Stolley; Quadratensenon de
Liigerdorf; détruit pendant le bombardement aérien de Hambourg. Non
examiné. |
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Diagnose : D'une taille moyenne (habituellement 30-50 min de
longueur). Plus étroit et plus haut que M glyphus, avec lequel il se
croise. Péristome à environ un dixième de la longueur totale du bord,
et recouvert par un labrum fortement saillant. Périprocte assez haut :
60-70 % de la hauteur totale. Zones interporifères des pétales pairs
renflées ou subdivisées.
Distribution : Limité au Campanien de la Province Nord. Norfolk,
Belgique, Allemagne, Pologne, Ukraine, Caucase, Crimée, Koppeh Dagh,
S.-E. du bassin parisien, et S.-E. de la France.
Échantillons recueillis : 2 de la carrière Teutonia près Hanovre,
1 de la carrière Alsen (Lägerdorf), 1 de Catton (Norfolk), 4 de
Wiktorowice (Pologne).
Planches IX et X
(extraits)
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Stokes signale que le
"spécimen-type" a probablement été détruit pendant le bombardement
aérien de Hambourg. |
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Micraster schroederi (Stolley,1891)
- Campanien
inférieur, Holtwick, N Coesfeld, Rhenanie du Nord, Allemagne, 40 mm |
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Micraster sphaerula
Lambert,1922 |
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diagnose originale de l'espèce par
Lambert |
Echinides
fossiles de la province de Santander, 1922, p.18 |
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Micraster sphaerula
Lambert.
Je comptais donner de cette espèce, qui n'a pu encore être figurée, la
diagnose suivante :
Espèce de petite et moyenne taille, mesurant 27 mill. de longueur sur
26 de largeur et 22 de heuteur, subglobuleuse, à sillon antérieur très
atténué et pétales presque superficiels ; l'impair différent des
autres avec pores arrondis séparés par un granule ; les pairs, avec
pores elliptiques, conjugués et zone interporifère sillonnée à
bourrelets latéraux finement granuleux. Péristome excentrique en
avant, à lèvre peu seillante ; zones périplastronales avec quelques
tubercules scrobiculés et granules anastomosés.
En raison de sa forme et de ses pétales normalement superficiels,
cette espèce ne saurait être confondue avec aucune autre. Sans doute,
ses pétales peu inégaux, assez longs, à pores serrés, la rapprochent
de la variété subglobuleuse du M. turonensis Bayle (Spatangus) de
cognac, mais en diffère par son sillon plus atténué et par sa forme
encore plus renflée, rappelant tout à fait celle de la variété
globuleuse du Holaster subglobosus.
Localité : Cabo Menor, Loredo ; étage Santonien. |
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Micraster sphaerula
Lambert,1922
- Santonien,
Liencres, W Santander, Cantabrie, Espagne, 31 mm |
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Micraster
turonensis (Bayle,1878) |
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.212 |
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MICRASTER
TURONENSIS, bAYLE (sub
Spatangus), 1878.
Espèce depuis longtemps confondue avec les M. decipiens et
M. brevis, séparés pour la première fois par Bayle, qui l'a
figurée sans la décrire (Foss. princ. des terr., pl. 156, fig.
3, 4), en prenant pour type un échantillon de la craie de Villedieu.
Espèce cordiforme, large, médiocrement échancrée en avant par le
sillon antérieur, à péristome assez éloigné du bord et dont le labrum
ne recouvre guère que la moitié. Ambulacres pairs bien développés, les
postérieurs relativement longs ; pores nombreux, serrés ; à la taille
de 50 millimètres, on en compte pour I, 29, pour II, 36, et pour III,
21. Pores de l'ambulacre impair variables, parfois subégaux, parfois
un peu allongés dans les rangées externes, toujours conjugués.
Ce Micraster a été plusieurs fois bien décrit et figuré :
Micraster
cortestudinarium Cotteau (non Goldfuss) (Echin. de la
Sarthe, p. 320, pl. 54 ; 1860).
-
-
Quenstedt (pars) (Die Echin., pl. 87, fig. 30 ; 1874).
Spatangus
turonensis . . . . Bayle (op. cit., pl. 156, fig. 3,
4 ; 1878).
Micraster
-
de Lapparent (Foss. caract. des terr. second., pl. 19, fig. 23,
24 ; 1888).
Rapports et différences.
- Le M. turonensis diffère du M. decipiens par son
sillon antérieur moins profond à l'ambitus, ses ambulacres bien plus
développés, à pores beaucoup plus nombreux, les postérieurs
proportionnellement plus longs, son ambulacre impair composé de pores
plus serrés, conjugués à une certaine distance de l'apex et souvent
inégaux, les externes plus grands que les internes. - Le M. brevis
est plus renflé, bien plus élargi en arrière ; ses ambulacres
paraissent chez le type plus excavés et son fasciole est toujours plus
ou moins oblitéré. Son ambitus est moins cordiforme, son sillon
antérieur moins profond, plus inégal en dessus, sa carène postérieure
plus atténuée, son plastron moins saillant, sa face postérieure enfin
est obliquement tronquée, un peu rentrante, et il me paraît impossible
de confondre jamais l'espèce de la Westphalie avec celle de la
Touraine. Ces deux Micraster occupent d'ailleurs dans la craie
des niveaux fort différents. - Le M. corbaricus se distinguera
toujours facilement de l'espèce de Villedieu par sa forme plus
renflée, son sillon antérieur plus atténué, sa face postérieure plus
fuyante, un peu rentrante, son ambitus moins cordiforme, ses
ambulacres pairs plus droits, composés de pores encore plus nombreux
et plus serrés. Ceux de l'ambulacre impair sont plus inégaux ; les
externes encore plus nettement allongés à une moindre distance de
l'apex. Le péristome, moins éloigné du bord, est plus ouvert, dépourvu
de lèvre sternale saillante. Ces détails isolés seraient de faible
importance, mais réunis ils impriment à chaque espèce une physionomie
très différente.
Le grand nombre et la belle conservation des échantillons de M.
turonensis recueillis dans les carrières de Couture et de
Villedieu permettent d'apprécier les variations individuelles de
certains organes considérés comme très importants chez les
Micraster. Ainsi l'apex est ordinairement typique et la génitale
II, envahie par les hydrotrèmes, se développe au centre de l'appareil,
en contact non seulement avec les trois autres génitales, mais avec
les ocellaires II, III, IV, V. Cette disposition est celle que l'on
retrouve habituellement ches les diverses espèces de
Micraster. Mais souvent il arrive que l'ocellaire IV cesse d'être
en contact avec le madréporide ; plus rarement ce dernier touche I au
lieu de V. Sur un autre échantillon, je vois même les cinq ocellaires
former couronne au madréporide. Parfois, et le cas mérite d'être
signalé en raison de l'importance exagérée accordée par certains
auteurs à cette disposition, les deux génitales postérieures
s'avancent davantage et interceptent complètement le contact du
madréporide avec les ocellaires I et V.
Normalement, l'ambulacre impair
du M. turonensis est composé de pores subégaux, arrondis, dont
les externes sont à peine plus ovales que les internes. Ces pores sont
séparés par un petit granule dédoublé, très facilement caduc, qui
disparaît vers la septième paire ; au delà, les pores, nettement
conjugués, s'ouvrent dans un sillon marqué de rugosités granuleuses,
visibles seulement sous un très fort grossissement (fig. 15). - Chez
quelques échantillons cependant, les granules séparant les pores ont
subsisté et l'ambulacre impair revêt la disposition de celui du M.
coranguinum, bien que les zygopores demeurent toujours plus
nombreux et plus serrés. - Chez d'autres individus, au contraire, le
sillon qui relie les pores se creuse et les externes sont sensiblement
plus grands, plus ovales que les internes. - Enfin parfois les pores
deviennent hétérogènes, ceux de la rangée interne arrondis, ceux de la
rangée externe transversalement elliptiques (fig. 16). On passe ainsi
de l'ambulacre typique des Micraster à la formule de clui des
Gibbaster sur une série d'individus du même niveau, de la même
localité et incontestablement de la même espèce.
Les ambulacres pairs,
ordinairement assez profonds chez le M. turonensis, deviennent
parfois presque superficiels ; plus rarement, ils sont profondément
excavés.
La forme générale permet de distinguer aussi un certain nombre de
variétés :
I. L'une normale, large, à sillon antérieur peu profond, conforme aux
types de Bayle et de Cotteau ;
II. L'autre polygonale, déprimée, à ambulacres ordinairement plus
profonds ;
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On a toujours considéré le M. turonensis comme spécial à la
craie de la Touraine et du Sud-Ouest ; mais cette opinion est, selon
moi, fondée sur une erreur et sur ce fait que les M. turonensis
de la craie blanche du bassin de Paris avaient abusivement reçu un nom
spécial. D'accord avec M. Gauthier, je rapporte, en effet, à l'espèce
de Bayle des échantillons recueillis par M. de Grossouvre dans la
craie de Saint-Prest et un autre de la craie de Longsaulx, près
Chartres. La présence ainsi constatée du M. turonensis dans la
zone inférieure à M. coranguinum de Saint-Prest, immédiatement
au -dessous de la craie à Marsupites, est un fait important
pour la géologie et intéressant pour le classement des couches de la
Touraine et du Sud-Ouest. Il me parait d'ailleurs impossible de ne pas
rapporter encore au M. turonensis certains échantillons
d'Elbeuf déterminés par feu Bucaille comme M. intermedius.
(Voir plus loin la discussion de cette espèce.).
Sous le nom de M. brevis, M. Arnaud (Crét. du S. O., p.
74 ; 1877) et Cotteau (Echin. du S. O., p.163 ; 1883) avaient
autrefois réuni au Micraster des Corbières (M. corbaricus) une
série d'échantillons du Coniacien des Charentes, rapportée depuis par
M. Arnaud au M. turonensis, Bayle. Cette dernière attribution
me paraît beaucoup plus exacte ; les véritables affinités du
Micraster des Charentes sont bien avec celui de la Touraine et il
n'offre que des rapports plus éloignés avec l'espèce des Corbières. La
plupart des échantillons que je connais et dont M. Arnaud m'a
communiqué une remarquable série constituent seulement une variété du
M. turonensis, moins cordiforme, ordinairement plus renflée, à
ambulacres plus étroits et péristome muni d'une lèvre sternale moins
saillante.
M. Arnaud me communique l'espèce des Rousselières (L1 inf.),
Bedochau (L), Périgueux (L2 et M1), de Montassieu et de Cognac (M1).
On remarque chez ces échantillons les mêmes variations qu'en Touraine.
Ainsi sur un individu de Périgueux (L2), parfaitement conservé, les
pores de l'ambulacre impair sont arrondis et égaux ; sur un autre
(M1), les pores restent égaux jusqu'à la douzième paire, au delà ceux
des rangées externes s'allongent sensiblement et deviennent
elliptiques. Plusieurs échantillons sont renflés, avec ambulacres
superficiels (Jonzac, L2) ; quelques-uns, au contraire, cordiformes,
allongés, à carène postérieure saillante (Périgueux, L2). Ces derniers
sont incontestablement bien voisins du M. decipiens, dont ils
se distinguent seulement par leurs ambulacres à pores plus nombreux et
plus serrés. D'autres sont remarquablement subglobuleux (Cognac, M1).
Ordinairement les ambulacres antérieurs sont droits ; ils sont
cependant très flexueux sur un individu de Montassieu (L, M).
Dans la série des Micraster subglobuleux de Cognac, on arrive à
une forme extrême, fort curieuse, aussi large que longue et très haute
(long. 50 millimètres, larg. 50, haut. 42). Le sillon antérieur est
assez profond à l'ambitus ; la carène postérieure, assez proéminente ;
l'apex excentrique en avant et le sommet très en arrière de l'apex. La
face inférieure convexe, avec plastron renflé, a le péristome éloigné
du bord, découvert. Les ambulacres sont assez profonds, longs et
droits ; seuls les antérieurs pairs s'infléchissent un peu vers l'apex
; les assules ambulacraires sont nombreuses, longues et étroites,
serrées ; on en compte, pour la partie pétaloïde, I, 35 ; II, 41 ;
III, 28 ; la zone interporifère étroite, très accidentée, est creusée
d'une rainure médiane, bordée de bourrelets granuleux. L'ambulacre
impair, plus étroit que les autres, est composé de pores hétérogènes :
les 14 dernières paires du côté de l'apex sont formées de pores encore
égaux, arrondis, séparés par un granule ; les pores suivants,
conjugués, sont inégaux, avec les externes plus développés, allongés.
Fasciole sous-anal étroit, mais très distinct.
Ce Micraster s'éloigne à première vue tellement du type M.
turonensis que, s'il était isolé, personne n'hésiterait à l'en
séparer. M. Gauthier, qui l'a examiné, pense que ce n'est ni le
prétendu M. brevis des Corbières, ni le M. turonensis,
ni son M. gibbus, et il incline à le rapprocher le l'Epiaster
brevis, Schlüter. Mais ce dernier, qui est pour moi le véritable
M. brevis, Desor, en diffère certainement par sa forme plus
large, moins convexe en dessous, sa face postérieure plus rentrante,
sa carène postérieure très atténuée, ses ambulacres plus courts, son
fasciole sous-anal complètement oblitéré. Il suffit de comparer
directement l'échantillon subglobuleux de Cognac à des individus de
Paderborn pour s'assurer qu'on est en présence de deux espèces
différentes. L'individu de Cognac ci-dessus décrit est peut-être plus
voisin du M. corbaricus, mais il s'en distingue par sa face
supérieure plus tourmentée, sa forme moins élargie en arrière, son
sillon antérieur plus profond, son périprocte relativement plus élevé,
ses ambulacres moins droits et surtout bien moins long. Je ne lui
trouve, d'autre part, aucun caractère commun soit avec le vrai M.
gibbus, Lamarck, soit avec mon M. senonensis. Si, au
contraire, on rapproche cet échantillon anormal de Cognac d'autres
Micraster de la même localité et du même niveau (M1) appartenant à
la variété subglobuleuse du M. turonensis, on trouve entre eux
une dégradation insensible des caractères du premier et l'on arrive à
cette conviction que l'on est simplement en présence d'un échantillon
exceptionnel, anormal, du M. turonensis.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cottreau, 1905,
Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides, p.168 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Stokes, 1975,
Royaumes et provinces fauniques du Crétacé établis sur la base d'une
étude systématique du genre Micraster, p.80 |
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Micraster
turonensis (Bayle,1878)
- Santonien,
Picardie, 49 mm |
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Genre
Diplodetus
Schlüter,
1900
Ueber einige Kreide
Echiniden, p.364
Espèce type
Diplodetus brevistella
Schlüter,1900
ibid.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Campanien -
Paléocène |
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description (extrait, traduit) de l'espèce
par Smith & Jeffery |
extract from :
Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas |
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Genre
diplodetus Schlüter,
1900
Espèce
type. Diplodetus brevistella Schlüter, 1900, par désignation
originale.
Diagnose.
Test plus long que large, avec le point le plus haut postérieur au
système apical. Ambulacre antérieur creusé adapicalement, mais
l'entaille frontale est peu profonde ou absente à l'ambitus. Disque
apical ethmophracte, avec quatre gonopores. Ambulacres pairs
pétaloïdes avec des pores allongés, creusés à très creusés. Fasciole
subanal présent ; fasciole péripétale aussi, bien que généralement
représenté uniquement par une band diffuse ou partielle. Les espèces
de Diplodetus de la région de Maastricht sont généralement
trouvés sous forme de moulages en silex et, jusqu'il y a peu de temps,
il était impossible de les identifier avec certitude. Le travail avec
des moulages en caoutchouc siliconé a rendu la caractérisation et la
détermination de ces espèces plus simple (Indeherberge et al.
1998).
Remarques.
Diffère des autres micrastéridés à quatre gonopores par un test plus
allongé avec le point le plus haut an arrière. De plus, Diplodetus
diffère de Micraster par ses pétales plus étroits, plus courts
et plus fortement creusés. |
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Diplodetus brevistella
(Schlüter,1870) |
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diagnose originale de l'espèce par
Schlüter,1870 |
Neue fossile
Echiniden, p.132 |
|
Die Gattung Brissopsis durch zwei Fasciolen ausgezeichnet,
einer peripetalen une einer suranalen, war bisher nur lebend und aus
tertiären Schichten bekannt. redner hat nun auch zahlreiche Exemplare,
verschiedenen Arten angehörig, in der oberen Kreide gesammelt : das
grosse Gehäuse von Brissopsis cretacea mit breiten und tiefen
Petalodien in den Mukronaten-Schichten bei Köppinge in Schweden, sowie
in der Hügelgruppe von Haldem und Lemförde. Brissopsis brevistella,
etwas verlängert, mit sehr kurzen Petalen in gleichem Niveau bei Darup
une eine verwandte kleinere Form mit etwas längeren Petalen
Brissopsis minor in der oberen Wuadraten-Kreide bei Cosfeld. |
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|
description de l'espèce par
Schlüter,1900 |
Ueber einige
Kreide-Echiniden, p. |
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Diplodetus
brevistella Schlüt.
Taf. XV. Fig.
3-5.
1870. Brissopsis brevistella SCHLÜTER, Sitz. -Ber. niederrhein.
Ges. Bonn, 21. Jan., S. 132.
Sämmtliche vorliegenden Exemplare sind — wohl in Folge der
Dünnschaligkeit des Gehauses — minder oder mehr verdrückt; ein Theil
derselben ist unvollstândig. Die Exemplare haben durchschnittlich eine
Lânge von 45 — 55 mm. Ein paar kleinere, nui. 30 mm lange Gehause sind
noch mit einem Zweifel behaftet.
Das verhaltnissmassig besterhaltene grosse Gehause habe ich abgebildet.
Dessen Maasse sind :
Gehause von mehr als mittlerer Grosse, langer als breit, vorn
verbreitert und gerundet, nach hinten verengt; Oberseite geblaht, nach
vorn etwas starker abfallend , grosste line hinter dem Ambulacral -
Scheitel, hier gekielt; Hinterseite abgestutzt (leicht nach aussen
fallend?), Rand stark gerundet. Unterseite ziemlich flach, doch vorn
mehr als hinten. Scheitel-Schild excentrisch nach hinten.
An einem Exemplare beobachtet man 4 Ovarial-Poren und — aber weniger
deutlich — dass die Madreporen - Platte vorn rechts lagert. Im
hinteren Interambulacrum fallen die Asseln durcit ihre Mlle sowie
Krümmung ihres Ober- und Unterrandes auf.
Das unpaarige Ambulacrum liegt nachst dem Scheitel in einer wohl
ausgepragten Furche, welche etwa bis zur halben Une abwarts steigt,
sich hier verflacht und am Umfange fast gleich Null ist. Die Poren-Paare
derselben stehen entfernt, nur in der N'ah des Scheitels mehr genahert.
Die Poren-Gange sehr schmal, auf der Seitenwand der Furche gelegen ,
gebildet von kleinen, leicht schrag stehenden , durch eine Granula
getrennten Poren. Der breite Interporiferen-Raum granulirt.
Die paarigen Petala ebenfalls vertieft, nicht Lang, die hinteren ein
Drittel kürzer als die vorderen, die letzteren fast gerade . die
ersteren leicht gebogen. Die Poren-Gange nicht gant so breit als der
Interporiferen-Raum , gebildet von ovalen Poren, welche gegen den
Scheitel hin mehr rundlich werden und sich verengen.
Peristom halbmondfôrmig, ziemlich entfernt vom Vorderrande. Periproct
rundlich (bis oval), hoch an der Hinterseite. |
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Stachelwarzen durchbohrt und crenulirt; auf der Oberseite klein und
entfernt stehend, nur an den Seiten der Vorderfurche und am Scheitel
etwas gr5sser und mehr gedrângt, ebenso auf der Unterseite am
Vorderrande, wie auf dem Plastrum.
Subanal -Fasciole gut entwickelt.
Bei einer Mehrzahl ist auch eine deutliche Peripetal-Fasciole sichtbar,
welche zwischen den paarigen Petala einwârts gebogen, bisweilen von
Stachelwarzen durchsetzt ist, und an einzelnen Stücken an den Seiten
des unpaarigen Ambulacrums uudeutlich, dann aber in der Furche durch
gedrângter stehende und feinere Granulen wieder angezeigt wird.
Bemerkungen. Diese Stücke sind es insbesondere gewesen, welche früher
zu der Zuweisung zur Gattung Brissopsis führten. Es sind oben die
Gründe entwickelt, welche diese Bestimmung gegenwârtig nicht mehr
gestatten. Da aber ihre Peripetal - Fasciole weder an ihren Grenzen
verschwommen (diffus), noch auch nur stellenweise (par place)
entwickelt ist, so ist es nicht angângig, sie zur Gattung Plesiaster
zu stellen, obwohl sie der von POMEL aufgestellten Diagnose entspricht,
indem sich erst spâter herausgestellt hat, dass die Gehause, auf denen
die Gattung errichtet wurde, keine gut entwickelte, deutliche
PeripetalFasciole besitzen. Sie mussten deshalb mit einer neuen
Bezeichnung versehen werden.
Vorkommen: Ich sammelte ein Dutzend Exemplare in den unteren
Mucronaten-Schichten bei Coesfeld (Sükerhoek) und Darup in Westfalen.
Extrait planche
XV
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Diplodetus brevistella
(Schlüter,1870)
- Maastrichtien,
Berga, Barcelone, Espagne, 40 mm |
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Diplodetus
coloniae
(Cotteau,1877) |
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description (extrait, traduit) de l'espèce
par Smith & Jeffery |
extract from :
Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas |
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Diplodetus
coloniae (Cotteau,
1877)
1877 |
Cyclaster
coloniae Cotteau, p.70, pl. 7, figs 33-34. |
1892 |
Cyclaster coloniae
Cotteau ; Nicklès, p. 110. |
1907 |
Cyclaster coloniae
Cotteau ; Lambert, p. 719. |
1935 |
Isopneustes
eysdenensis Smiser, p. 84, pl. 7, fig. 7. |
1935 |
Isopneustes
montensis Smiser, p. 84, pl. 7, fig. 8. |
1960 |
Isopneustes
coloniae (Cotteau) ; Poslavskaja & Moskvin, p. 74, pl. 6,
fig. 4 ; text-fig. 25. |
1975 |
Diplodetus
coloniae (Cotteau) ; Plaziat et al., p. 643, fig. 10 |
Diagnose
: Contour ovale ; peut présenter une très légère dépression
antérieure. tronqué verticalement à l'arrière. Ambulacres pairs à peu
près égaux en longueur ; les pétales antérieurs divergeant de 140-150
degrés. Le système apical positionné à au tiers antérieur de la
longueur du test. La bouche à au quart antérieur de la longueur du
test. Fasciole subanal. La présence du fasciole péripétale est
incertaine.
Occurence
: Paléocène (Cotteau 1877 ; Lambert 1907) et Thanétien inférieur et
moyen (Plaziat et al. 1975) des Pyrénées françaises (M.N.H.N.)
; Maastrichtien d'Alicante, Espagne (Nicklès, 1892) ; Danien terminal
"Calcaire Grossier" de Mons, Belgique (Smiser, 1935) ; Danien moyen et
supérieur de Crimée (Poslavskja & Moskvin, 1960).
Remarques
: Diffère de D. gauthieri et de D. parvistella de par
ses pétales antérieurs divergents et un système apical positionné plus
antérieurement.
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Diplodetus
coloniae
(Cotteau,1877)
- Thanétien
inférieur, Haute Garonne, 34 mm |
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Genre
Isomicraster
Lambert,
1901
Monographie du genre
micraster, p.959, in de
Grossouvre A. (1901) Recherches sur la Craie Supérieure.
Espèce type
Isomicraster stolleyi
Lambert,1901 (désignation
originale)
ibid.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Turonien -
Campanien |
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|
description (succinte) du genre
par Smiser |
A monograph of
the Belgian Cretaceous Echinoids, 1935, p.81 |
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Subgenus
Isomicraster
Lambert.
Differs from Micraster by the unpaired ambulacrum being more
narrow than the others but having unequal pores as do the paired
ambulacra and in the toatal absence of a distinct subanal fasciole.
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Isomicraster
stolleyi Lambert,1901 |
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description (succinte) de l'espèce
par Smiser |
A monograph of
the Belgian Cretaceous Echinoids, 1935, p.82 |
|
Isomicraster stolleyi
Lambert (Micraster)
Described and figured by Lambert (Mém. Mus. roy. d'His. nat. de Belg.,
vol. IV, p. 16, pl. 2 figs. 1-3), this elevated pointed summit form is
very characteristic. Its superficial resemblance to Gibbaster
belgicus is discussed below with the latter form. Il es most
common in the Craie d'Obourg at Harmignies and Ciply but il also known
through a few rare examples from the Craie de Trivière. It is
undoubtedly a progressive continuation of its nar relative G.
belgicus.
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Isomicraster
stolleyi Lambert,1901 ,
Campanien, Allemagne, 57 mm |
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Genre
ovulaster
Cotteau,
1884
Espèce type
Ovulaster gauthieri Cotteau,1884
par
désignation originale, p.38
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien
- Danien |
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description (extrait, traduit) du
genre
par Smith & Jeffery |
extract from :
Maastrichtian and maleocene echinoids : a key to world faunas |
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Genre
ovulaster Cotteau, 1884
Espèce
type. Ovulaster gauthieri Cotteau, 1884, par désignation
originale.
Diagnose.
Test de petite taille et globuleux avec une face inférieure arrondie.
Le disque apical est ethmophracte avec quatre gonopores ; positionné
antérieurement par rapport au centre. Les ambulacres pairs sont
subpétaloides et égaux en taille. L'ambulacre antérieur a des paires
de pores de petite taille ; égaux ou seulement légèrement enfoncés au
niveau de l'ambitus. Le plastron est amphisterne avec des plaques
labrales et sternales longues et étroites. Le péristome est ovale et
petit ; non labié et regardant vers le bas. Le fasciole subanal est
bien marqué.
Remarques.
Facilement discernable de tous les autres micrasteridés par ses
ambulacres pairs subpétaloides qui restent non creusés, et par sa
bouche non labiée. Habanaster de l'Eocène de Cuba est un groupe
voisin de Ovulaster. Habanaster en diffère en ayant des
ambulacres pairs non pétaloides et seulement trois gonopores dans le
système apical..
Plusieurs espèces d'Ovulaster ont été décrites et
venaient de couches supposées Maastrichtiennes d'Algérie et de Tunisie
(Cardiaster zignoanus d'Orbigny, 1854 ; Ovulaster gauthieri
Cotteau, 1884 ; Ovulaster obtusus Cottreau in Blayac et
Cottreau, 1909 ; Ovulaster auberti Gauthier, 1892). Sur la base
des micro-fossiles associés, les occurences d'Ovulaster
Tunisiens et certains Algériens ont été récemment redatés comme
Coniaciens par Zaghbib-Turki (1979). Pour les le moment les occurences
maastrichtiennes de ce genre en Afrique du Nord sont remises en
question. Certaines de ces espèces ont aussi été trouvées dans les
dépôts maastrichtiens en Turquie et en Géorgie. Malheureusement, nous
n'avons pas examiné ces spécimens géorgiens ou turcs et la seule
illustration qui existe est de mauvais qualité. Nous sommes cependant
confiants dans le fait que Ovulaster monte dans le Maastrichtien,
depuis que nous avons du matériel de ce genre provenant d'Espagne.
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Ovulaster
auberti Gauthier,1892 |
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description de l'espèce par Blayac
in Blayac & Cottreau 1909 |
Echinides
Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.426 |
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Ovulaster Auberti
Gauthier
Pl. XIV, fig.
1-6.
Les échantillons d'Ovulaster Auberti recueillis par M. J.
Blayac sont intéressants car on peut y distinguer, outre la forme type
décrite et figurée par Gauthier, une variété remarquable pour laquelle
je propose le nom d'Ovulaster Auberti var sabathensis.
Cette variété figurée, planche XIV, figure 4-6, est caractérisée par
sa forme générale moins obtuse plus allongée ; la face supérieure a
des côtés beaucoup plus déclives, la ligne de faîte est très carénée,
surélevée près de l'apex et ne présente aucune courbure entre l'apex
et le périprocte.
La distinction de l'Ovulaster Auberti
Gauthier et de l'Ovulaster
Zignoanus d'Orb. =
Ovulaster Gauthieri
Cotteau d'après la ligne de faîte courbe chez le premier,
horizontale chez le second, est sans valeur ; car chez les
Ovulaster Auberti de Bordj-Sabath cette ligne varie depuis
l'horizontalité à peu près parfaite jusqu'à une ligne de faîte très
carénée, droite en passant par une carène moins accentuée formant une
courbe conforme au type figuré par Gauthier. - Je considère comme plus
importante la distinction des deux espèces basée sur le sillon
ambulacraire impair qui se creuse nettement à l'ambitus chez O.
Zignoanus d'Orb.
tandis qu'il se creuse à peine chez Ovulaster Auberti
Gauthier.
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Dimensions :
Ovulaster
Auberti forme type (éch. fig.). |
Ovulaster
Auberti var. sabathensis (éch. fig.). |
Diam.
longitudinal . . . 32 mm. |
Diam.
longitudinal . . . 31 mm. |
Diam. transversal
. . . .28 mm. |
Diam. transversal
. . . .25 mm. |
Hauteur . .
. . . . . . 26 mm. |
Hauteur . .
. . . . . . 29 mm. |
Niveau : Maëstrichtien.
- Localités : Bordj-Sabath, Medjez-Amar (Algérie).
Extrait
planche XIV
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Gauthier, 1892,
Notes
sur les échinides recueillis en Tunisie par M. Aubert, p.42 |
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Gauthier, 1892,
Notes
sur les échinides recueillis en Tunisie par M. Aubert, p.42 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Blayac & Cottreau, 1909,
Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426 |
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Ovulaster
auberti Gauthier,1892 ,
Coniacien,
Alicante, Espagne, 22 mm |
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Ovulaster
auberti Gauthier,1892 ,
Coniacien,
Alicante, Espagne, 26 mm |
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Ovulaster
auberti Gauthier,1892 ,
Coniacien,
Alicante, Espagne, 27 mm |
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Ovulaster
auberti var. Sabathensis
Cottreau in
Blayac & Cottreau,1909 |
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diagnose originale de l'espèce par Blayac
in Blayac & Cottreau 1909 |
Echinides
Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.426 |
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Ovulaster Auberti
Gauthier
Pl. XIV, fig.
1-6.
Les échantillons d'Ovulaster Auberti recueillis par M. J.
Blayac sont intéressants car on peut y distinguer, outre la forme type
décrite et figurée par Gauthier, une variété remarquable pour laquelle
je propose le nom d'Ovulaster Auberti var sabathensis.
Cette variété figurée, planche XIV, figure 4-6, est caractérisée par
sa forme générale moins obtuse plus allongée ; la face supérieure a
des côtés beaucoup plus déclives, la ligne de faîte est très carénée,
surélevée près de l'apex et ne présente aucune courbure entre l'apex
et le périprocte.
La distinction de l'Ovulaster Auberti
Gauthier et de l'Ovulaster
Zignoanus d'Orb. =
Ovulaster Gauthieri
Cotteau d'après la ligne de faîte courbe chez le premier,
horizontale chez le second, est sans valeur ; car chez les
Ovulaster Auberti de Bordj-Sabath cette ligne varie depuis
l'horizontalité à peu près parfaite jusqu'à une ligne de faîte très
carénée, droite en passant par une carène moins accentuée formant une
courbe conforme au type figuré par Gauthier. - Je considère comme plus
importante la distinction des deux espèces basée sur le sillon
ambulacraire impair qui se creuse nettement à l'ambitus chez O.
Zignoanus d'Orb.
tandis qu'il se creuse à peine chez Ovulaster Auberti
Gauthier.
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Dimensions :
Ovulaster
Auberti forme type (éch. fig.). |
Ovulaster
Auberti var. sabathensis (éch. fig.). |
Diam.
longitudinal . . . 32 mm. |
Diam.
longitudinal . . . 31 mm. |
Diam. transversal
. . . .28 mm. |
Diam. transversal
. . . .25 mm. |
Hauteur . .
. . . . . . 26 mm. |
Hauteur . .
. . . . . . 29 mm. |
Niveau : Maëstrichtien.
- Localités : Bordj-Sabath, Medjez-Amar (Algérie).
Extrait
planche XIV
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Blayac & Cottreau, 1909,
Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.426 |
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Ovulaster
auberti var. Sabathensis
Cottreau in
BlayaC & Cottreau,1909, Coniacien,
Alicante, Espagne, 35 mm |
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Ovulaster
gauthieri Cotteau,1884 |
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diagnose originale de l'espèce par
Cotteau, 1884 |
Echinides
nouveaux ou peu connus, v.9, 3ème artticle, p. 329 [2] |
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29.
Ovulaster gauthieri
Cotteau, 1884.
Pl. X, fig.
1-5.
Espèce de taille moyenne, allongée, haute, épaisse, renflée, dilatée
et un peu échancrée en avant, subacuminée en arrière. Face supérieure
subcarénée, très arrondie sur les bords ; face inférieure uniformément
bombée, fortement déprimée en avant du péristome; face postérieure
obliquement tronquée. Sommet ambulacraire très excentrique en avant.
Aire ambulacraire impaire un peu différente des autres, droite, formée
de pores petits, espacés , placés dans un sillon nul près du sommet,
large, atténué à la face supérieure qui s'accuse et se rétrécit vers
l'ambitus en rejoignant le péristome. Aires ambulacraires paires très
étroites et aiguës à leur partie supérieure, superficielles, presque
droites, les postérieures plus longues que les autres, formées de
pores petits, simples, très rapprochés les uns des autres, disposés
par paires égales, serrées près du sommet, s'espaçant au fur et à
mesure qu'elles descendent vers l'ambitus, s'ouvrant à la base des
plaques, tout près de la suture; au-dessus du pourtour, les plaques
sont très hautes et les pores par cela même très espacés. Tubercules
abondants, partout serrés et fortement scrobiculés ; granulation fine,
homogène, remplissant l'espace intermédiaire, toujours assez étroit,
qui sépare les tubercules. A la face intérieure et notamment autour
du péristome, les tubercules sont un peu plus gros et profondément
scrobientés. Péristome excentrique en avant, subcirculaire, s'ouvrant
eu avant d'un sillon très apparent. Périprocte ovale, un peu plus
étroit à son sommet, situé au haut de la face postérieure, à
l'extrémité de la carène atténuée qui partage la face supérieure.
Appareil apical un peu plus allongé qu'il ne l'est ordinairement chez
les iVicraster, paraissant cependant présenter la même structure.
F'asciole sous-anal assez large et bien visible, placé à quelque
distance au-dessous du périprocte et ayant un aspect
subquadrangulaire.
Hauteur, 21mm1/2; diamètre antéro-postérieur, 27mm
; diamètre transversal, 23mm. |
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Rapports et différences.
— Cette curieuse espèce nous a paru devoir former le type d'un genre
nouveau. Voisine par la taille et la disposition de ses pores
ambulacraires du Micraster Leskei, elle s'en distingue, d'une manière
précise, par son sommet beaucoup plus excentrique en avant, par son
sillon antérieur très prononcé vers le péristome , par ses aires
ambulacraires plus étroites et non pétaloïdes, par son périprocte
situé plus haut et par son appareil apical plus allongé.
Localité. — Cette espèce
nous a été communiquée par M. Gauthier : son gisement et la localité
d'où elle provient ne sont pas connus; mais il est probable qu'elle
appartient au terrain crétacé supérieur.
Collection Gauthier.
Explication des figures. - PI. X. fig. 1. Ovulaster
Gauthieri, vu de côté ; 6g. 2, le même, vu sur la face supérieure
fig. 3, le même, vu sur la face inférieure ; fig. 4, le même. vu sur
la région anale, montrant le fasciole ; fig. 5, plaques ambulacraires
postérieures. prises vers rambitus. grossies.
Extrait
planche X (extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1884,
Echinides nouveaux ou peu connus, p.38 |
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Ovulaster
gauthieri Cotteau,1884 , Maastrichtien,
Alicante, Espagne, 18 mm |
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Ovulaster
gauthieri Cotteau,1884 ,
Coniacien,
Alicante, Espagne, 23 mm |
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Ovulaster
gauthieri Cotteau,1884 ,
Coniacien,
Alicante, Espagne, 27 mm |
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Ovulaster
obtusus Cottreau &
Blayac,1909 |
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diagnose de l'espèce par Blayac |
Echinides
Maëstrichtiens de Bordj-Sabath, p.427 |
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Ovulaster obtusus
n. sp.
Pl. XIV, fig.
20-28.
M. J. Blayac a recueilli à Bordj-Sabath, avec Ovulaster Auberti
type et sa variété sabathensis, une seconde espèce pour
laquelle je propose le nom d'Ovulaster obtusus.
Texte fig.
I.
Cette nouvelle espèce est de taille moyenne, à peu près aussi longue
que large, tronquée à peu près verticalement en avant, rapidement
déclive en arrière avec talon postérieur très obtus.
La face supérieure a son point culminant en arrière de l'apex
excentrique en avant et situé dans une légère dépression. La ligne de
faîte entre l'apex et le périprocte est très courte (8mm environ) et
fortement déclive. - L'aire anale est mal délimitée par de très
faibles nodosités.
La face inférieure présente un plastron amphisterne court et bombé. Le
labrum paraît, chez cette espèce, se composer de deux pièces, il
devient oblique à la partie postérieure pour former le talon, les
côtés sont très renflés.
Les ambulacres superficiels ont les pores arrondis non conjugués,
disposés par paires espacées. Les ambulacres antérieurs sont très
divergents, les postérieurs, plus rapprochés. Seul l'ambulacre impair
est logé dans un sillon qui ne devient sensible qu'à l'ambitus et près
du péristome. L'appareil apical subcompact présente quatre pores
génitaux.
Le péristome, beaucoup plus petit que le périprocte, mesure environ 2
mm. ; il est pentagonal et entouré de péripodes.
Le périprocte ovale, situé au sommet de l'aire anale postérieure est
remarquable par ses dimensions (4 mm. 1/2).
La fasciole sous-anale entourant le talon est peu distincte sur les
échantillons étudiés ; elle paraît être très étroite.
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Dimensions
de quatre échantillons :
Hauteur . .
. . . . . |
17 mm. 1/2 |
17 mm. |
16 mm. 1/2 |
15 mm. 1/2 |
Diamètre
transversal |
20 mm. |
18 mm. |
17 mm. 1/2 |
16 mm. |
Diamètre
longitudinal |
20 mm. |
19 mm. |
18 mm. |
17 mm. |
Rapports et différences. - Ovulaster obtusus se
distingue immédiatement par sa forme générale d'Ovulaster Zignoanus
d'Orb. ; par contre,
elle se rapproche beaucoup d'Ovulaster Auberti
Gauthier avec lequel M.
Blayac l'a recueillie à Bordj-Sabath.
Ovulaster obtusus iffère principalement d'Ovulaster Auberti
par sa taille plus petite et plus trapue, ce qui entraîne notamment la
réduction du labrum et des sternales du plastron. Le talon est très
obtus. La fasciole est à peine visible si l'on regarde l'Echinide par
la face supérieure.
Le périprocte, très développé, est aussi rapproché de l'apex que chez
Ovulaster Auberti.
Ces différences, ne peuvent être attribuées au jeune âge, car je n'ai
constaté aucune forme de passage entre ces Ovulaster et les
Ovulaster Auberti typiques recueillis dans le même gisement.
Niveau : Maëstrichtien. - Localité : Bordj-Sabath.
Extrait
planche XIV
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syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Blayac in
Blayac & Cottreau, 1909,
Echinides maëstrichtiens de Bordj-Sabath (Algérie), p.427 |
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Ovulaster
obtusus Cottreau &
Blayac,1909 , Maastrichtien, Espagne, 20 mm |
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Ovulaster
zignoanus
(d'Orbigny,1854) |
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Diagnose
originale de l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, p.145 |
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N° 2137. -
Cardiaster Zignoanus, d'Orb., 1853.
Pl. 832.
Dimensions. Longueur totale, 26 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 75 centièmes ; hauteur, 75 centièmes.
Coquille oblongue, très-bombée, tronquée et sinueuse en avant,
très rétrécie et obtuse en arrière, d'un quart plus longue que large,
dont la hauteur est des 75 centièmes, ou d'un quart de moins seulement
que la longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers
antérieur de la longueur. Dessus très-élevé, tronqué presque
verticalement en avant, ensuite formant presque une ligne droite
anguleuse en toit en dessus, prolongé jusqu'à l'aire anale coupée
obliquement, mais plane sans sillon ; la plus grande hauteur est
placée bien en arrière du sommet ambulacraire ; pourtour arrondi,
offrant son grand diamètre presque au milieu de la hauteur. Dessous
presque aussi convexe que le dessus, également un peu anguleux en toit
sur la ligne médiane, mais un peu moins sensible qu'en dessus, avec
une très-légère dépression aux côtés de la bouche, mais avec un fort
sillon en avant de celle-ci. Sillon ambulacraire impair
très-large, fortement creusé de la bouche jusqu'à une petite distance
du sommet, où il s'arrête brusquement et disparaît. Bouche
petite, ronde, presque verticale, dans une dépression, et placée au
cinquième antérieur de la longueur. Anus oval, placé presque en
dessus, tout près de la partie supérieure, son aréa est plane, oblique
en dessus, non circonscrite. Ambulacres peu distincts (au moins
sur l'échantillon que nous avons étudié). Son sommet excentrique est
au cinquième antérieur. Tubercules gros, nombreux et rapprochés
en dessus et en dessous ; ils forment dessous, sur la ligne médiane
une bande étroite. Nous la plaçons dans le genre Cardiaster,
d'après la forme, car nous n'avons pu voir le fasciole, par suite de
la mauvaise conservation de l'échantillon.
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Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes
celles qui précèdent par sa forme plus allongée, par sa face
antérieure tronquée, par sa grande épaisseur, par son pourtour presque
au milieu de la hauteur, et par son anus placé très-haut.
Localité. M. de Zigno, à qui la science doit de si beaux
travaux géologiques, l'a recueillie dans le 22e étage sénonien ou
craie blanche des environs de Padoue, dans le Vicentin.
Explication des figures. Pl. 832, fig. 6, Coquille de grandeur
naturelle ; fig. 7, la même, grossie, vue en dessus ; fig. 8, la même,
vue en dessous ; fig. 9, profil longitudinal, fig. 10, profil
transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 11, le même, vu du côté de
l'anus. De notre collection.
Extrait planche 832
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurésin
d'Orbigny 1853, Paléontologie
française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, p.145 |
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Ovulaster
zignoanus
(d'Orbigny,1854), Coniacien, Cieza, Murcia, Espagne, 32,6mm |
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Ovulaster
zignoanus
(d'Orbigny,1854), Coniacien, Murcia, Espagne, 22 mm |
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Genre
Plesiaster
Pomel,
1883
Espèce type
Micraster peini Coquand,1862 par
désignation originale
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Santonien - Paléocène |
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Diagnose
originale du genre par Pomel, 1883 |
Classification
méthodique et genera des échinides, p. 42 |
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MICRASTER Ag. (1847 non
1836). Cordiforme, proclive en avant, rétréci et élevé en arrière ;
apex excentrique en arrière, il madréporide antérieur. Ambulacre pair
simple clans un sillon échancrant le pourtour ; les pétales droits, à
pores ronds, conjugués par un sillon, plus ou moins inégaux, déprimés.
Un fasciole sous-anal entourant le talon. Péristome très labié,
antérieur; périprocte au sommet d'une aréa postérieure; tubercules
épars clans une granulation serrée et saillante. Type : M.
coranguinum Ag. ; fasciole quelquefois atrophié dans M. gibbus
Ag. Tous de la craie.
Si on restitue ce nom aux schizaster des auteurs, auxquels il a été
d'abord appliqué, il faudra le remplacer par un autre :
PYCNASTER.
Micraster Peinei Coq. ne diffère du type que par l'existence,
en outre du fasciole sous-anal très nettement limité, d'un fasciole
péripétale qui l'est un peu moins, mais qui n'en est pas moins évident
et entoure l'étoile ambulacraire d'une zone continue ; c'est le
représentant des brissopsis dans cette série, pour les fascioles ; on
pourrait lui consacrer le nom de Plesiaster. |
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Plesiaster
cavifer
Schlüter,1900 |
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Diagnose
originale de l'espèce par Schlüter,1900 |
Ueber einige
Kreide-Echiniden, p.371 |
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Plesiaster
(?) cavifer Schlüter.
Taf. VII, Fig.
3, 4.
Maasse: |
I. |
II. |
Länge .
. . . . .
. . . .
|
39 mm |
44,5 mm |
Breite .
. . . . .
. . . .
|
37
„ |
43
„ |
Höhe .
. . . . .
. . . .
|
23
„ |
26
„ |
Länge der
vorderen paarigen Petala. |
ca |
14
„ |
Breite
derselben . . . .
. . . |
„ |
4,5
„ |
Poren-Paare
einer Reihe derselben . |
„ |
32 |
Länge der
hinteren paarigen Petala . |
„ |
10
„ |
Breite
derselben . . . .
. . . .
|
„ |
4,5
„ |
Poren-Paare
einer Reihe derselben . |
„ |
23 |
Gehäuse kaum von mittlerer Grösse, nur ein Geringes länger als breit,
herzförmig, vorn verbreitert, mit sehr flacher Einbuchtung des
Vorderrandes, nach hinten sich verengend, mit abgestutzter Hinterseite,
nicht hoch. Oberseite wenig convex, nach vorn etwas schräg geneigt,
grösste Höhe hinter dem excentrisch nach rückwärts gelegenen
Ambulacral-Scheitel, hier gekielt. Umfang vorn und seitlich gerundet.
Unterseite noch weniger convex, vorn fast flach, ihre hintere Partie
etwas vortretend.
Peristom quer oval, ungefähr in der Mitte zwischen dem Centrum der
Unterseite und dem Vorderrande.
Periproct hoch an der Hinterseite.
Das unpaarige Ambulacrum in einer tiefen, breiten Furche, welche gegen
den Umfang sich abflacht, aber nicht völlig verliert. Ihre Porengänge
schmal, seitlich gebogen, gebildet aus einander genäherten Porenpaaren
und rundlichen, nur leicht ovalen Poren.
Die vorderen paarigen Petala gross 1) , mehr als gewöhnlich
tief eingesenkt, mit breiten Porengängen, welche auf den Seiten der
Mulde liegen. Der Interporiferen-Raum kaum so breit wie ein Gang. Der
Zwischenraum zwischen den zwei Porenreihen ist breiter — fast doppelt
so breit —, als jede Reihe. Die Poren selbst oval und gedrängt, ca. 32
in einer Reihe.
Die hinteren paarigen Petala ebenso tief eingesenkt wie die vorderen,
aber um etwa ein Drittel kürzer und zugleich mit nur ca. 23
Porenpaaren.
Scheitelschild an keinem Stücke deutlich sichtbar. |
|
Stachelwarzen an der Oberseite klein, am Vorderrande der Unterseite
und auf dem Plastrum grösser.
Was die feinere Ornamentik, die Fasciolen, angeht, so ist auch hier
die Beobachtung durch die ungünstige Erhaltung, das anhaftende Gestein,
welches nur schwer wegzupräpariren ist, stark behindert.
Wenn unter 10 vorliegenden Gehäusen nur 4 sind, welche von einer
Subanal -Fasciole nur hier und dort ein Stück zeigen, man auch leicht
geneigt sein wird, dieses Verhalten auf die eben erwähnten Umstände
zurückzuführen, so bleibt doch der Verdacht bestehen, es möchte bei
der vorliegenden Art diese Fasciole nicht, oder nicht immer
vollständig entwickelt sein.
Von einer Peripetal-Fasciole sieht man auch nur auf einigen Gehäusen
stellenweise, besonders an der Endigung der paarigen Ambulacra Spuren,
so dass hier kaum noch ein Zweifel daran bleibt, dass keine vollkommen
und vollständig entwickelte Peripetal- Fasciole vorhanden sei.
Vorkommen: Ich sammelte ein Dutzend Exemplare in der jüngsten
Quadraten-Kreide, Zone der Becksia SoeJcelandi, zwischen Lette
und Coesfeld in Westfalen.
1) An einem Gehäuse ist
die Breite der Petala geringer, vielleicht in Folge erlittenen Druckes.
Extrait planche VII
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Plesiaster
cavifer
Schlüter,1900
- Campanien, Sud Coesfeld, Münsterland, Nordrheinwestfalen, 41 mm |
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Plesiaster
cavifer
Schlüter,1900
- Campanien, Sud Coesfeld, Münsterland, Nordrheinwestfalen, 49 mm |
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Plesiaster nobilis
(Stoliczka,1873) |
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Diagnose
originale de l'espèce par Sotliczka,1873 |
Cretaceous fauna
of southern India, Echinodermata, p.90 |
|
1.
Epiaster nobilis,
Stoliczka. PL III, Figs. 7-8
Epiast. testa depresse cordata, ad peripheriam sub-rotundata,
amhitu paulo undulato, postice anguste truncata ; ambulacris paulo
impressis, sub-flexuosis, sub-aequalibus, antero-lateralibus valde-,
postieis modiee- divergentibus, apice sub-centrali (antico) ; poris
genitalibus magnis ; superficie supera minutissime granulata, atque
minule tuberculata, infera tuberculifera, regione post-orali prope
labium perangusta, deplanata, postice paullulum elevata ; apertura
rodundale ovata ; ano sub-rotundato, ad marginem superiorem regionis
interambulacralis, convexiusculae sito.
This is one of the most beautiful and most perfect species of
Spatangoids found in the South Indian cretaceous deposits. It has a
depressly cordate shape with the anterior sulcus very slightly marked
; the margin is rounded and the enthe periphery slightly undulating ;
the apex is somewhat anterior to the centre, the post-apical region
very little elevated, and gradually cm’ved to the anal end, which is
rather low, narrorolly truncate, and sloping inwardly below tire
rounded anus. The cheeks are convex; the aperture is roundly oval; the
post-oral space sub-triangular, flat anteriorly and very narrow at the
lip, slightly elevated towards the anal end. The upper surface is
covered with very minute granides and fine tubercles, and the lower is
coarsely tubercular between the granules, except towards the hinder
end of the post-oral area.
The ambidacra are slightly impressed and somewhat flexuous ; the
antero-laterals diverge under an angle of 122 degrees, the postero-laterals
under an angle of about 53 degrees, but at the base they actually
diverge under a much larger angle ; the former have 36 pairs of pores
in each scries, the latter about 30 in the |
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anterior and
26 in the posterior zone ; the pairs are separated by granules ; in
all cases the pores continue to remain traceable on the ambulacra,
although further on they become less distinct and more distant. The
genital plates have very large openings, the anterior left is the
smallest, the madreporiform one the largest, the two lower ones arc
wider apart and narrowly in contact.
Localities.—South-West of Mulioor in a ferruginous sandstone.
East of Olapaudy in a sandy oolitic rock ; very common at both
localities ; rarer in the neighbourhood of Karapaudy and East of
Scrdamungalnm.
Formation.—Arrialoor group; apparently a very characteristic
fossil of this division of the cretaceous beds.
Extrait planche III
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Stolicska, 1930,
Recherches géologiques à Madagascar. Contribution à l'étude des
ressources minérales,, p.231 |
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Plesiaster nobilis
(Stoliczka,1873)
- Maastrichtien, Montagne des Français, Est de Antsiranana, Diego
Suarez, Madagascar, 41 mm |
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Plesiaster nobilis
(Stoliczka,1873)
- Maastrichtien, Sakakara, Madagascar, 39 mm |
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Plesiaster trangahyensis
(Lambert,1936) |
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Diagnose
originale de l'espèce par Lambert,1936 |
Nouveaux
échinides fossiles de Madagascar, p.27 |
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Micraster
trangahyensis LAMBERT
(nov. sp.)
Pl. II, fig. 9, 10.
Espèce subglobuleuse, de moyenne taille, mesurant 38
mm. de longueur, sur 40 de largeur et 27 de hauteur. Apex légèrement
enfoncé entre les pctales que dominent les interambulacres; les
pétales postérieurs un peu plus courts que les latéraux, l'impair un
peu moins déprimé que les autres est ouvert et formé de petits pores
ronds. Les quelques individus recueillis sont frustes et leur fasciole
indistinct; leur physionomie générale, les rapproche un peu du M.
tercensis Cottreau;
mais chez ce dernier le sillon moins large est plus profond à
l'ambitus, les pétales sont relativement plus étroits, les postérieurs
moins courts, la face inférieure est plus bombée.
Quelques individus de cette espèce ont été recueillis
par M. Besairie dans les
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couches
supérieures du Sénonien sur la piste de Serinam à Trangahy, à l'Ouest
d'Ankapaika (Tsiribihina).
planche II
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1936,
Nouveaux échinides fossiles de Madagascar, p.25 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Smith & Jeffery, 2000,
Maastrichtian and Palaeocene Echinoids: a key to world faunas |
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Plesiaster trangahyensis
(Lambert,1936)
- Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga,
Madagascar, 41 mm |
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Plesiaster trangahyensis
(Lambert,1936)
- Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga,
Madagascar, 39 mm |
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Plesiaster trangahyensis
(Lambert,1936)
- Maastrichtien inférieur, région de Melaky, Province de Mahajunga,
Madagascar, 38 mm |
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Genre
Pseudogibbaster
Moskvin,
1983
Espèce type
Protobrissus akkajensis (Moskvin
& Poslavskaya,1959)
par
désignation originale, Atlas of the Upper Cretaceous fauna of the northern
Caucasus and Crimea (en cyrillique), p.290
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Paléocène |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) |
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description de l'espèce par
Lambert |
Essai d'une
monographie du genre Micraster et notes sur quelques échinides, 1895, p.203 |
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MICRASTER
TERCENSIS, Cotteau,
1863.
Cette espèce a été établie par M. Cotteau dans ses Echinides
fossiles des Pyrénées (p. 216) pour un gros Micraster,
assez fréquent dans le Danien de Tercis et antérieurement confondu
avec des formes très différentes. Elle a été très complètement décrite
et figurée par son auteur en 1877 (Echin. de la colonie du
Garumnien, p. 69, pl. 17, fig. 29 à 32).
Le M. tercensis est une espèce bien caractérisée par sa taille
habituellement assez forte, sa forme courte, subglobuleuse, très
renflée en dessus, gibbeuse en dessous, son sillon antérieur peu
profond, ses ambulacres pairs droits, fortement et brusquement
excavés, son ambulacre impair peu différent des autres, pétaloïde,
composé de pores conjugués, inégaux, les externes allongés, enfin son
péristome petit, enfoncé, éloigné du bord.
L'examen d'un certain nombre d'échantillons permet de reconnaître que
le caractère trop longtemps négligé de l'hétérogénéité de l'ambulacre
impair n'a pas l'importance capitale, subgénérique, que certaines
personnes voudraient maintenant lui accorder. Ce caractère se
développe, en effet, avec l'âge et reste sujet, même chez les adultes,
à de notables variations. J'ai sous les yeux un M. tercensis du
Garumnien de Fabas (Ariège), à la taille de 30 millimètres, et chez
lequel les pores externes de l'ambulacre impair, encore subcirculaires
ne sont pas plus allongés que les internes. Il est certain cependant
que ce jeune ne peut être séparé des adultes qu'on rencontre avec lui
sur le même point.
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C'est, selon moi, le M. tercensis que, dès 1836, Grateloup a
décrit et figuré sous le nom erroné de Ananchytes cordata (non
Lamarck) (Ours. foss., p.166, pl. 11, fig. 7).
Quelques années plus tard, Sismonda le cite encore de Tercis sous le
nom, cette fois, de Micraster cordatus (non Agassiz) (Echinides
foss. Nizza, p. 26 ; 1843).
Desor, en le citant de nouveau à Tercis, l'a confondu avec le M.
brevis (Catal. rais., p. 130 ; 1847), puis MM. Leymerie et
Cotteau l'ont inscrit sous le même nom dans le Catalogue des
Echinides fossiles des Pyrénées (p. 28 ; 1856), et ce dernier
auteur l'a ensuite réuni à son M. cortestudinarium (Echin.
Sarthe, p. 323 ; 1860).
L'espèce est surtout connue de Tercis, où elle est rare ; elle est
plus commune dans la Haute-Garonne ; M. Cotteau l'a signalée au Tuco
et à Ausseing ; je la possède de Fabas ; M. de Grossouvre l'a
recueillie à Saint-Croix-de-Volvestre et à Tourtouse (Ariège).
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 54 mm |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 50 mm |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 53 mm
specimen avec
ambulacres ressérés près de l'apex et ambulacre impair court (♀ ?) |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 63 mm
specimen avec
ambulacres ressérés près de l'apex et ambulacre impair court (♀ ?) |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 57 mm |
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Pseudogibbaster tercensis
(Cotteau,1877) , Thanétien, Haute Garonne, 53 mm |
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Genre
Roweaster
Smith & Wright,2012
British Cretaceous,
echinoids, (9) Atelostomata, 2 Spatangoida, p.642
Espèce type
Micraster cor-bovis
Forbes in
Dixon,1850
Notes on Cretaceous
Echinodermata, p.342
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Turonien -
Coniacien |
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diagnose du genre par Smith & Wright, 2012 |
British Cretaceous
Echinoids, Part 9, Atelostomata, 2. spatangoida (2), p.642 |
reproduced with kind permission of the author |
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Genus ROWEASTER
gen. nov.
Type species. Micraster corbovis Forbes, in Dixon, 1850, p.
342.
Diagnosis. Thin shelled; interporiferous areas of paired ambulacre
smooth; periplastronal areas smooth to faintlv sandy. Labral plate
widest at rear, only just reaching to sternal plate 2a and meeting
sternal plate 2b along a strongly curved suture; often sparsely
tuberculate. Sternal plates asymmetrical with an oblique suture.
Peristome large and downward-facing, oval to D-shaped with narrow,
smooth rim. Subanal fasciole present, at least laterally.
Other species included. Two other taxa, R. sanctaemaurae
and R. joviniacensis, occur in the British Cretaceous. In
addition, R. laxoporus (d'Orbigny) and R. michelini
(Agassiz, in Agassiz & Desor) are reported from France (see Smith &
Wright 2008).
Range. Lover Turonian to basal Coniacian.
Remarks. This genus is equivalent to Roweasterinae Drummond, 1985,
a nomen nudum because it was not based on a valid generic narre
at the time. The earliest species in England of this group is R.
sanctaemaurae from the I. labiatus Zone of Devon, a short,
well-rounded form. This is similar in appearance to the Cenomanian
Epiaster brevipetalus but has a more fragile test, more inflated
profile and possesses a partial subanal fasciole. The thinness of test
plating, downward-facing peristome, weak labral projection, smooth
periplastronal zones and primitive Iabral and sternal plate
arrangement immediately distinguish members of this genus from
Micrasraster. Stokes (1977, p. 806) treated these forms as spccies
of Epiaster despite their possession of a subanal fasciole, but
did note their characteristically very thin shell. |
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Roweaster corbovis
(Forbes in
Dixon,1850) |
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diagnose de l'espèce par Forbes in Dixon, 1850 |
Notes on Cretaceous
Echinodermata, p.342 |
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2. Micraster cor-bovis, sp. nov. E. F. (Tab. XXIV.
figs. 3, 4.)
The body of this fine and
large Micraster is ovate and slightly cordate, broadest in the region
of the anteru-lateral ambulacra. The posterior end is obtusely
subtruncated. The dorsal surface is depressed and but slightly
elevated in the anterior region above the rest of its surface. The
ovarian circle is placed nearer the anterior than the posterior end.
The frontal groove is shallow. The lateral ambulacra are placed in
gentle depressions. The postero-lateral ambulacra are very short, and
little more than half the length of the antero-laterals. There are
about thirty pair of pores in each row in the latter, and about
seventeen in each row in the former. The larger tubercles of the
dorsal plates are much scattered and minute in proportion to the size
of the shell. The interstices are minutely granulated. The areolated
tubercles of the ventral surface are also proportionally small. The
post-oral spinous space is triangularly lanceolate. |
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Length 3 inches ; breadth
2 inches 7/12ths ; height 1 inch 9/12ths.
Chalk of Sussex.
Extrait planche XXIV
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Roweaster corbovis
(Forbes in
Dixon,1850) - Turonien, Ahaus Wüllen, Rhénanie du
Nord-Westphalie, Allemagne, 41 mm |
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Roweaster
laxoporus (d'Orbigny, 1853) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.217 |
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N° 2167.
Micraster laxoporus,
d'Orb., 1853.
pl.870.
Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 91 centièmes ; hauteur, 60 centièmes.
Coquille ovale, plus longue que large, fortement élargie et un
peu sinueuse en avant, très-rétrécie et très-tronquée en arrière, dont
la hauteur a les 60 centièmes de la longueur, et dont le grand
diamètre transversal est très en avant. Dessus arrondi en
avant, et en arc régulier jusqu'à l'aréa anale tronquée
perpendiculairement, mais très-obtuse. Le sommet est au milieu, et la
partie la plus haute se trouve en arrière. Le pourtour est arrondi.
Dessous peu convexe partout. Sillon très excavé près du
sommet et peu ailleurs. Bouche bilobiée, placée presque au
tiers antérieur. Anus très-petit, ovale, longitudinalement
placé au sommet d'une aréa non circonscrite. Ambulacre impair,
plus large et plus long que les autres, tout en étant moins creux,
pourvu de pores très-petits, très-rapprochés, obliques, séparés par un
gros bourrelet. Ambulacres pairs très-inégaux, les plus longs
en avant, très-profondément creusés jusqu'à leur extrémité, la pente
abrupte sur les côtés et en avant, formés de zones égales, la moitié
moins larges que l'intervalle qui les sépare, munies de paires de
pores écartées, fortement conjuguées, et dont tous les intervalles
sont lisse. Tubercules inégaux épars, plus gros en dessous. Le
fasciole est ovale, étroit, et transversal.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue facilement
de toutes les autres, par ses paires de pores écartées par ses
ambulacres, très-profondément creusés, jusqu'à leur extrémité, à
parois abruptes, et un peu par l'intervalle des zones porifères bien
plus larges.
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Localité. Nous l'avons découverte dans l'étage sénonien ou de
la craie blanche, dans le banc jaune supérieur, à la tranchée du
chemin de fer, à la Rousselière, commune de Moutiers (Charente). Nous
en avons quatre exemplaires.
Explication des figures. Pl. 870, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal, du côté de la bouche ; fig.
5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis ; fig. 7,
zone des ambulacres pairs, grossie ; fig. 8, zone de l'ambulacre
impair grossie. De notre collection.
Planche 870
(extrait)
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Roweaster
laxoporus (d'Orbigny, 1853),
Campanien, Charente, 50 mm |
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Roweaster cf.
laxoporus (d'Orbigny, 1853),
Sénonien, Tremp, Espagne, 35 mm |
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Roweaster cf.
laxoporus (d'Orbigny, 1853),
Sénonien, Tremp, Espagne, 56 mm |
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Genre
Turanglaster
Solovjev & Melikov,1963
A new genus of the sea
urchin Turanglaster from the upper cretaceous deposits of Turk Menia
and Azerbaijan, p.44
Espèce type
Turanglaster nazkii
Solovjev & Melikov,1963
ibid., p.44
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cretacé
supérieur |
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Turanglaster nazkii
Solovjev & Melikov,1963 ,
Coniacien, Alicante, Espagne, 22 mm |
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Sous-famille
Cyclasterinae
Poslavskaja,
1964
description succinte :
disque apical ethmophracte, 3 gonopores avec génitale 2 non perforée. |
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Genre
Cyclaster
Cotteau in
Cotteau & Leymerie,
1856
Catalogue des
échinides fossiles des Pyrénées, p.345
Espèce type
Cyclaster declivus
Cotteau,
in Cotteau & Leymerie,
1856
ibid., p.345
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Campanien -
Actuel
Syn.
-
Brissopneustes
Cotteau, 1887,
p.73. Espèce type : Brissopneustes villanovae
Cotteau, 1887, p.74 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Isopneustes
Seunes, 1888, p.793 (non
Pomel,1883)
-
Palmeraster
Sanchez Roig, 1949,
p.268. Espèce type : Palmeraster palmeri
Sanchez Roig, 1949 ; synonyme
subjectif plus récent
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Diagnose originale du genre par
Cotteau & Leymerie |
Catalogue des
échinides fossiles des Pyrénées, 1856, p.345 |
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XXXIIe Genre.
- Cyclaster (1), Cotteau
Test cordiforme. Sommet excentrique en avant. Ambulacres courts,
inégaux ; l'aimpais non pétaloïde, placé dans un sillon éntérieur,
composé de pores différents de ceux des autres ambulacres, conjugués
et séparés par un tubertulc. Bouche transverse, bilabiée. Deux
fascioles, l'un péripétale entourant régulièrement les ambulacres,
l'autre sous-anal, formant un anneau placé à la base de l'extrémité
postérieure. Intermédiaire entre l'Hemiaster et le Micraster,
ce genre se distingue du premier par son fasciole sous-anal et du
second par son fasciole péripétale.
(1) Κυχλος ,
cercle, αστηρ , étoile.
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Cyclaster
archeri
(Tenison Woods,1867) |
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neotype, conservé
Museums Victoria collections |
figuré in
tenison wODD, 1867 |
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crédit
Museums Victoria Collections, Rodney START
F.A. Cudmore collections
specimen P17981
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Cyclaster
archeri
(Tenison Woods,1867)
- Miocène, Glen
Forslan Form, Morgan Group, Australie du Sud, 39 mm |
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Cyclaster
archeri
(Tenison Woods,1867)
- Miocène, Cadell
marl lens, Morgan, Australie du Sud, 41 mm |
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Cyclaster
aturicus
(Seunes,1888) |
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diagnose de l'espèce par Seunes |
Echinides crétacés des
Pyrénées occidentales, 1888, p.797 |
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Isopneustes aturicus, Seunes,
1888.
(Pl. XXVIII,
fig. 3 a, b).
Coquille de taille moyenne, obovée, plus longue que large,
arrondie et élargie en avant, acuminée et tronquée en arrière.
Face supérieure convexe obliquement déclive en avant,
légèrement carénée en arrière de l'apex où elle possède sa plus grande
hauteur, arrondie sur les flancs ; sillon antérieur peu indiqué au
sommet, mais large et assez profond vers l'ambitus et à la face
inférieure où il se prolonge jusqu'au péristome.
Face inférieure subconvexe, arrondie sur les bords.
Sommet excentrique en avant.
Appareil apical recouvert de granulations abondantes, muni de
trois gros pores génitaux.
Aire ambulacraire impaire déprimée dans son étendue ; -
Zones porifères droites, très étroites ; - Espace interzonaire
très large, garnuleux ; - Pores très petits, égaux, arrondis,
disposés par paires obliques ; les pores de chaque paire sont très
rapprochés et séparés par un renflement granuliforme.
Aires ambulacraires paires un peu plus déprimées au sommet que
l'aire impaire ; - Zones porifères pétaloïdes, plus larges que
celles de l'aire ambulacraire impaire ; pétales à peu près
égaux ; - Espaces interzonaires granuleux, de même largeur que
les zones porifères ; - Pores petits, ovales, moins rapprochés
que ceux de l'aire impaire, disposés par paires légèrement obliques et
séparées par une rangée de forts granules.
Péristome transversal, labié, placé au quart antérieur dans une
légère dépression du test et à l'extrémité inférieure du sillon
antérieur.
Périprocte subarrondi, petit, situé au sommet de l'aréa
postérieur.
Tubercules très petits, à peine scrobiculés, nombreux, à la
face supérieure ; plus gros, très serrés et bien scrobiculés à la face
inférieure.
Zones miliaires recouvertes de granulations fines et
abondantes.
Fasciole péripétale continu et sinueux en arrière, diffus sur
les côtés, nul en avant.
Fasciole sous-anal bien indiqué.
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dimensions de trois exemplaires
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A
(type) |
B |
C |
L :
Largeur totale........................... |
38mm |
cassé |
36mm |
l :
Largeur........................................ |
32 |
33 |
32 |
H :
Hauteur...................................... |
26 |
24 |
25 |
Rapports
{ |
l/L.............................. |
0.888 |
0.868 |
? |
H/L............................ |
0.722 |
0.631 |
? |
rapports et différences.
- Cette espèce est très voisine de Isopneustes Gindrei ; elle s'en
distingue cependant par sa forme plus élargie en avant, sa face
supérieure généralement plus déclive en avant, son sillon large
entamant bien l'ambitus et la face inférieure, ses zones porifères
plus régulièrement pétalées et plus rapprochées.
gisement. - Danien.
localités. - Tercis,
Angoumé, Rivière (Landes) ; Estialescq (Basses-Pyrénées).
Explication des figures. - Pl. XXVIII, fig. 3
a, b, c ,
(Echantillon de Rivière, - ma collection) ; - 3
a , face supérieure
; 3 b
, face inférieure ; - 3
c , vu de
côté.
Extrait
planche XXVIII
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Seunes, 1888, Echinides crétacés des
Pyrénées occidentales, p.797 |
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Cyclaster
aturicus
(Seunes,1888)
- Paléocène,
Alicante,
Espagne, 33 mm |
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Cyclaster azemati
Devriès,1972
- Oligocène,
Espagne, Alicante, 43 mm |
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Cyclaster danicus
(Schlüter,1897) |
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Diagnose originale de l'espèce par
Schlüter,1897 |
Exocyclische
echiniden, p.18 |
|
1.
Brissopneustes danicus
Schlüter.
Taf. I, Fig. 1
— 4.
Die Fussnote der Comptes rendus des séances de l'académie des sciences
des Jahres 1866, LII, p. 1404, bemerkt zu dem im Text citirten ,,Micraster
breviporus AG. [M. Leskei D'ORB., non DEsm.]":
"Le Mic. Leskei DESM. (Spatangus Leskei KLEIN), est une
espèce très-différente qui se trouve en Danemark, où je l'ai
recueillie, au contact de la craie de Meudon et de la craie
supérieure."
Diese in hohem Maasse auffällige Bemerkung
Hébert's hat mines
Wissens niemals irgend eine nahere Erlauterung erfahren. Da
mir selbst niemals eine verwandte Form auf meinen Excursionen in der
oberen Kreide Deutschlands und Skandinaviens vor Augen gekommen, und
ich eine solche niemals in den bezüglichen Sammlungen gesehen, wandte
ich mich um Aufklarung nach Paris. allein auch
Munier-Chalmas befand
sich nicht in der Lage, die Angabe
Hébert's zu bestatigen.
Weiterhin hoffte ich, durch die reichen Erfahrungen der Fachgenossen
in Danemark und Schweden selbst in dieser Angelegenheit Belehrung zu
empfangen.
Meine Bitte um Aufklarung hat sowohl in Kopenhagen wie in Lund das
liebenswürdigste Entgegenkommen bei den Herren Collegen gefunden. Die
Herren K. J. STEENSTRUP, N. V. USSING, J. POSSELT , B. LUNDGREN und A.
HENNIG haben keine Mühe gescheut, Licht in die dunkle Angelegenheit zu
bringen.
Trotz so vielfacher Bemiihungen hat sich nichts zu Gunsten der These
Hébert's ergeben.
Aus den brieflichen Mittheilungen führe ich nur an, aus Kopenhagen (in
Uebersetzung):
"Wir bedauern sehr, dass wir nicht im Stande sind, Ihnen befriedigende
Auskunft über den Micraster Leskei (DESM.) HÉBERT . . . zu
geben. Auch ist es uns nicht moglich gewesen, in
den Sammlungen das Original-Exemplar der Species zu finden . . .
Wir haben das
Vergnügen, Ihnen mehrere Echiniden zu senden, welche hier als Micraster Leskei etikettirt sind. Wie Sie sehen werden, sind sie
sowohl auf Seeland (Stevnsklint) als in dem nOrdlichen Theil von
Jutland gefunden. Es ist höchst wahrscheinlich, dass die Species nur
dem terrain danien angehört. Ein einziges Exemplar ist von „Moensklint"
[wo nur Schreibkreide mit Belem. mucronata bekannt] etikettirt. Dieses
Exemplar ist jedoch sicher nicht direct ans dem Kalk geholt, sondern
ist vielleicht mir einem „boulder" entnommen."
Entsprechend
lauten die Briefe aus Lund. Auch hier wird betont, dass
die den gedachten dânischen Echiniden sich anschliessenden
Echiniden des südlichen Schwedens dem „Faxekalk" mit Dromia
und dem „Limsten", aise auch dem terrain danien angehören.
Mit
dankenswerther Freundlichkeit sind mir auch von diesen mehrere Gehause
übersandt worden.
Sammtlichen
vorliegenden dänischen, wie schwedischen Gehausen fehlt jede Spur
einer Vorderfurche und unterscheiden sie sich dadurch schon beim ersten
Blick auf das Bestimmteste von der angezogenen Figur des Illicraster
Leskei bei KLEIN, welche eine verhältnissmüssig breite und tiefe
Vorderfurche zeigt. Hierzu kommt, dass bei naherer Betrachtung des
Bildes sich im Scheitel 4 Genitalporen finden, während unsere Stocke
regelmâssig nur 3 besitzen. Ihre specifische, ja generische
Verschiedenheit ist durch diese Umstânde bestimmt dargethan.
Durch ihren
Gesammthabitus rufen dagegen aile diese baltischen Gehause sofort die
Erinnerung an die Tafel wach. welche SEUNES der Gattung Isopneustes
gewidmet hat, Formen, welche ebenfalls der jüngsten Kreide und zwar
des südwestlichen Frankreich angehoren.
Ein weiterer
Vergleich mit diesen letzteren wird noch dadurch begünstigt, dass
Herr F. ARNAUD die Güte hatte, ein paar Exemplare derselben, die von
ihm selbst in der Umgebung von Tercis gesammelt waren, zu übersenden.
Es liegt aus
der dänischen Kreide kein vollkommen erhaltenes Gehause vor. Die
Schalen sind theils defect, theils verdrückt, theils
von Bryozoen incrustirt, theils von unlasbar anhaftendem Gestein,
namentlich Feuerstein, mehr oder weniger verdeckt.
Die Prüfung
aller Stacke hat folgendes Ergebniss gebracht:
Gehause klein
bis von mittlerer Grösse, schlank, verlângert, nach vorn hin etwas
verbreitert, nach hinten etwas mehr verengt; die Oberseite etwas
starker gewalbt, als die Unterseite; nach vorn hin abfallend, nach
hinten leicht gekielt, grasste Hahe hinter dem Scheitel; Vorderseite
gerundet, ohne Furche; Hinterseite senkrecht abgestutzt.
Ambulacrals
cheit el excentrisch nach vorn gelegen.
Das unpaarige
Ambulacrum abweichend gebildet von den paarigen; in der Nähe des Scheitels in einer seichten Furche gelegen, welche sich bald, bevor
die Schale zum Vorderrande umbiegt, verliert; gerade, gebildet von
einfachen, sehr kleinen, schrag gestellten Poren, welche einander sehr
genahert paarweise in einem kleinen Griibchen liegen und durch ein
Karnchen getrennt sind. Die Porenpaare treten mit zunehmender
Entfernung vom Scheitel rascher auseinander. Der Zwischenraum zwischen
den beiden Porengangen ist sehr breit und bildet den Boden der Furche.
Derselbe ist mit gleichen dicken, sich beriihrenden Granulen besetzt,
wie die ganze Oberseite. Stachelwarzen sind in dieser
Interporiferenzone nicht vorhanden.
Die paarigen
Ambulacra, von denen die vorderen stark divergiren, wahrend die
hinteren sich der Kiellinie nahern, sind verhaltnissmassig wenig
entwickelt. Bei einem 27 mm langen Gehause betragt die Lange der
vorderen Petala 3 mm, ihre Breite 1,5 mm, mit 8-9 Porenpaaren in jedem
Gange; die Lange der hinteren 4 mm; ihre Breite wie die der vorderen,
in jedem Gange 11-12 Porenpaare. Die vorderen paarigen Ambulacra sind
kaum sichtbar vertieft, die hinteren etwas, aber immerhin noch weniger
als das unpaarige Ambulacrum.
Die vorderen
paarigen Ambulacra sind nur wenig gebogen, die hinteren ein wenig mehr,
beide gegen ihr offenes Ende hin etwas zusammengezogen.
Die Poren
der paarigen Ambulacra sind im Allgemeinen klein und mehr oder weniger
rund. Die Poren eines Paares aller Gange stehen einander so genahert,
dass ihre Entfernung im gemeinen etwa dem eigenen Durchmesser
gleichkommt. 1nsbesondere
ist noch zu bemerken, dass der vordere Gang eines vorderen Ambulacrums,
der etwas schmaler als der hintere ist, die kleinsten Poren besitzt.
und deren schmaler Zwischenraum wie ein Kürnchen erscheint; die Poren
des hinteren Ganges im selben Ambulacrum sind etwas grüsser, zum Theil
leicht oval und dann schrag gestellt. In den hinteren paarigen
Ambulacren ist das Grüssenverhaltniss umgekehrt, indem hier die
vorderen Gange die grosseren, die hinteren die kleineren Poren
besitzen; in gleicher Weise ist hier ebenso im Gegensatze der vordere
Gang etwas breiter als der hintere. In alleu paarigen Ambulacren ist
der Interporiferenraum etwas breiter als ein Porengang, und zwar in
dem vorderen Ambulacrum noch etwas mehr als im hinteren.
Die
Porenpaare sind durch Granulen getrennt, auch die Interporiferenzone
mit Granulen, wie die übrige Oberflâche dieht besetzt, so dass es
schwer ist, die kleinen Ambulacralporen, wenn dieselben mit einer der
Schale gleichen hellen Gebirgsmasse ausgefüllt sind, zu erkennen.
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|
Stachelwarzen an der Oberseite des Gehauses klein und entfernt stehend nur in der
Mlle des Scheitels zu beiden Seiten des unpaarigen Ambulacrums einige
etwas grüssere und mehr genaherte —, an der Unterseite sind im
Vordertheil der Schale die Warzen etwas grüsser, deutlicher
scrobiculirt und wahrnehmbar crenulirt und durchbohrt; desgleichen
auf dem Plastrum und hier gedrangt stehend. Im Uebrigen wird die ganze
Oberflache von groben, sich berührenden Granulen bedeckt.
Peristom sehr excentrisch, so dass die Hinterlippe in der Mitte zwischen
Vorderrand (in der Projection) und dem Mittelpunkte der Unterseite
liegt; klein, oval bis halbmondfürmig, die mit Wulstrand umgebene
Vorderlippe tiefer gelegen als die etwas zungenförmig vorspringende
Plastral-Lippe.
Periproct hoch an der Hinterseite gelegen, rundlich, leicht oval und an der Ober-
und Unterseite etwas zugescharft.
Scheitelschild klein, nicht verlangert, mit drei grossen Ovarialporen,
zwei hinteren, eine vorn an der linken Seite. Madreporen-Platte, ohne
Genitalüffnung, vorn rechts gelegen, klein, mit etwa einem Dutzend
Microporen, welche einen Raum einnehmen, der kaum die Grüsse einer
Ovarialenung erreicht. Die beiden hinteren Ovarialplatten sich
berührend.
Subanal fasciole sehr deutlich entwickelt, queroval. — Keine Andeutung einer
Peripetal- oder Lateral-Fasciole.
Die
Gattung betreffend. Bei Prtifung der Frage, welcher Gattung
die vorliegenden Gehâuse zuzuweisen seien, künnen in erster Reihe nur
in Betracht kommen:
Cyclaster
COTTEAU, Isopneustes POMEL, Brissopneustes COTTEAU, sarnmtlich mit nur
3 Genitalporen versehen.
Die Gattung
Isaster DES., obwohl von ühnlieber Gestalt und ebenfalls mit nur 3
Genitalporen, kommt hier ohne Weiteres deshalb nicht in Frage, weil
1. das vordere Ambulacrum die gleiche Bildung zeigt, wie die paarigen,
und 2. nicht nur keine Peripetal-, sondera auch keine Subanal-Fasciole
vorhanden ist. Die Gattung umfasst nur eine Art: Isaster aquitanicus.
Dasselbe gilt
von Adetaster LAMB. Es findet sich zwar ein abweichend gebautes
unpaariges Ambulacrum , aber auch hier feblen sammtliche Fasciolen.
Schon
Eingangs wurde zunachst auf die Verwandtschaft mit Isopneustes
hingewiesen, welche von SEUNES 2) am eingehendsten behandelt wurde.
Die Gattung
wurde von POMEL auf Micraster integer D'ORB.
gegründet und als zweite Art beigefügt Cyclaster Bourgeoisi COTT.
aus der Zone des Inoceramus problematicus von Poncé, die COTTEAU
alsbald selbst zur Gattung Micraster stellte mit dem Bemerken:
"Fasciolen sied an den mir bekannten Exemplaren nicht wahrnehmbar, und ziehe ich trotz des Fehlens einer Vorderfurche vor,
dieselbe bei der Gattung Micraster zu lassen. Das Gleiche gilt von
Cyclaster integer (Micraster D'ORB.), welchen ich nach seiner
allgemeinen Form zur Gattung Cyclaster stellen zu müssen geglaubt
hatte. Daraus ergiebt sich: die Gattung Cyclaster wird nur tertiare
Arten umfassen."
D' ORBIGNY
selbst bemerkt zu seinem Micraster integer: ,,Derselbe unterscheidet
sich wesentlich von allen MicrasterArtel' durch das vollständige
Fehlen einer Vorderfurehe und durch seinen gerundeten und nicht
ausgeschnittenen Vorderrand, durch die stumpfere Analarea, durch die
mehr ovale und mehr verlângerte Form und durch die Ambulacra, welche
kürzer und seichter sind, als selbst bei Micraster Leskei D'ORB. (breviporus
AG.) . . . Alle diese Charaktere isoliren diese Art vüllig von alleu
anderen Arten."
Und er fügt
weiter bei, er habe die Art im Senon von Tercis gesammelt in den
vertikalen Schichten blauen Kalkes. Bei dieser Stellung der Schichten
seien in Folge des erlittenen Druckes fast aile Versteinerungen
deformirt. Sammtliche 22 vorliegenden Gehänse seien nach allen
Richtungen hin verdrückt.
Es kann
hiernach nicht befremden, dass die Darstellung ORBIGNY'S
nicht völlig zutreffend ist, dass z. B. in der Abbildung das Gehause
hinten zu stark verengt erscheint.
Da die
Gattungsdiagnose von POMEL rücksichtlich der zuerst genannten Art sich
lediglich auf d'ORBIGNY Stütz , so kann dieselbe ebenfalls nicht
zutreffend sein.
In ein nues
Stadium trat die Kenntniss der Gattung, als
MUNIER-CHALMAS die Beobachtung mittheilte, dass aile an den
Pyrenäen gesammelten Exemplare nur 3 Genital-Poren besassen.
Diese Angabe ist nicht nur durch SEUNES (I. c.) bestatigt
worden, sondern Herr SEUNES hat sich auch das besondere Verdienst erworben, die Beschreibung ORBIGNY' S und die Diagnose
POMEL' S zu berichtigen und zu erganzen auf Grund der Untersuchung weiteren und besseren Materials aus derselben bläulichen
Kalken von Tercis, welches insbesondere die glückliche Hand
ARNAUD'S daselbst gesammelt hatte. So bestätigte er die schon von
D'ORBIGNY gesehene Subanal-Fasciole gegen POMEL und glaubte auch eine
"Fasciole péripétale, continu, et sinueux en arrière et sur les côtés,
disparaissant en avant" zu erkennen, zuweilen auch eine ,Fasciole
péripétale diffus" wie bei Isopneustes integer. Diese Angabe SEUNES'
genügt, unsere baltischen Gehäuuse, trotz der nahen Verwandtschaft.
dieser Gattung nicht zu unterstellen.
SEUNES selbst
hat nicht unterlassen, auf die Verwandtschaft von Isopneustes und
Cyclaster hinzuweisen.
Auch die
Gattung Cyclaster COTTEAU ist erst allmahlich fester umgrenzt worden.
nachdem 1856 Cyclaster declivus aus den Nummuliten-Schichten von
Bresse (Landes) zur Aufstellung der Gattung geführt hatte.
Die neue
Gattung wurde zunächst, entsprechend dem Standpunkte der Kenntniss,
nur mit Hemicaster und Micraster verglichen, von jener durch die
Subanal-Fasciole, von dieser durch die Peripetal-Fasciole verschieden.
Den einzigen
Typus bildete zunachst
Extrait planche 1
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Cyclaster danicus
(Schlüter,1897)
- Danien, région
de Stevens Klint, Seeland, Danemark, 21 mm |
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Cyclaster danicus
(Schlüter,1897)
- Danien, Vokalev,
W Aalborg, Danemark, 24 mm |
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Cyclaster cf. gindrei
(Seunes,1888) |
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Diagnose originale de l'espèce par
Seunes,1888 |
Echinides
crétacés de Pyrénées occidentales, p.5 (795) |
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Isopneustes
Gindrei, Seunes, 1888.
(Pl. XXVIII,
fig. 2a,b,c.).
synonymie :
Cyclaster
pyriformis, cotteau, Echinides fossiles des Pyrénées, p. 59, 1863.
Non Spatangus
pyriformis, de Grateloup, Oursins fossiles des environs de Dax, p.
70, pl. 11, fig. 10, 1836.
Je désigne sous le nom de Isopneustes Gindrei quelques
individus de la Craie danienne des environs de Dax que j'assimile à
l'espèce que M. Cotteau a désignée, sans la figurer, dans ses
Echinides fossiles des Pyrénées, sous le nom de Cyclaster
pyriformis. Ne se basant que sur l'identité de gisement, M.
Cotteau a réuni cette espèce au Spatangus pyriformis, Grat.,
que nous ne connaissons, comme il le dit si bien, que par une figure
très incomplète que l'auteur en a donnée dans son Mémoire sur les
Oursins fossiles des environs de Dax. Je ne puis, avec le savant
Echinologiste, adopter cette assimilation, la figure de Spatangus
pyriformis ne possédant pas les caractères de Cyclaster
pyriformis. Par sa forme acuminée en arrière, son sillon antérieur
profond vers l'ambitus et à la face inférieure, sa face supérieure
carénée entre l'apex et l'extrémité postérieure obliquement tronquée,
ses ambulacres à fleur de test, le Spatangus pyriformis
rappelle beaucoup Coraster Beneharnicus du Danien des Pyrénées
occidentales.
diagnose
Espèce de taille moyenne, subcylindrique, allongée, un peu
dilatée et obliquement arrondie en avant, rétrécie et tronquée en
arrière, possédant sa plus grande hauteur en arrière du sommet.
Face
supérieure renflée, arrondie sur les flancs, un peu surélevée et
carénée en arrière de l'apex ; - sillon antérieur presque nul.
Face
inférieure convexe, arrondie sur les bords.
Sommet excentrique en avant.
Appareil apical petit, recouvert de granulations.
Aire
ambulacraire impaire très légèrement excavée au sommet; -
Zones porifères droites, très étroites; - Espace
interzonaire très développé, granuleux ; - Pores petits,
arrondis, disposés par paires obliques ; les pores de chaque paire
sont très rapprochés et séparés par un renflement granuleux.
Aires ambulacraires paires médiocrement excavées au sommet ; -
Zones porifères pétaloïdes, plus larges que celles de l'aire
ambulacraire impaire ; les zones postérieures des pétales antérieurs,
et les zones antérieures des pétales postérieurs sont un peu plus
convexes que les autres.
Espaces interzonaires granuleux, légèrement plus larges que les
zones porifères et plus étroits que celui de l'aire impaire ; -
Pores petits, presque égaux, ovales, disposés par paires
légèrement obliques et séparées par des bandes fortement granuleuses.
Péristome transversal, muni d'une lèvre saillante, placé au quart
antérieur.
Périprocte subarrondi, placé au sommet de l'aréa postérieur.
Tubercules petits, nombreux, peu scrobiculés à la face supérieure
; ceux de la face inférieure sont plus développés et mieux
scrobiculés.
Zones miliaires recouvertes d'une fine granulation.
Fasciole péripétale sinueux, disparaissant en avant.
Fasciole sous-anal bien développé. |
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dimensions de
quatre exemplaires
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A
(type) |
B |
C |
D |
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|
L : Longueur
totale.... |
39mm |
34mm |
35mm |
36mm |
|
|
l :
Largeur................. |
30 |
27 |
28 |
27 |
|
|
H :
Hauteur.............. |
26 |
23 |
26 |
24 |
Rapports |
{ |
l/L..........................= |
0.769 |
0.794 |
0.80 |
0.75 |
H/L........................= |
0.666 |
0.676 |
0.742 |
0.666 |
Rapports et différences.
- Cette espèce que je dédie à M. Gindre, ingénieur, à Itsatsou
(Basses-Pyrénées), est très voisine de celles que M. Hébert a
rapportées du Danien de Scanie (l. amygdala, Klein ?) Mais elle
s'en distingue par sa face supérieure plus carénée, son sommet plus
excentrique en avant, ses aires ambulacraires plus excavées au sommet,
ses zones porifères et espaces interzonaires plus larges.
Gisement. - Danien.
Localités. - Tercis,
Angoumé, Rivière (Landes).
Explication des figures.
- Pl. XXVIII, fig. 2a,b,c. (Echantillon de Bedat-Tercis, -
ma collection) ; - 2a, face supérieure ; - 2b,
face inférieure ; - 2c, vu de côté.
Extrait planche XXVIII
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Seunes, 1888, Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, p.795 |
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Cyclaster cf. gindrei
(Seunes,1888)
- Danien,
Alicante, Espagne, 52mm |
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Cyclaster
heberti
(Nicklès,1892)
- Maastrichtien,
Espagne, 28 mm |
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Cyclaster
heberti
(Nicklès,1892)
- Maastrichtien,
Alicante, Espagne, 25 mm |
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Cyclaster
munieri
(Seunes,1888) |
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Diagnose originale de l'espèce par Seunes |
Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.18 |
|
Coraster
Munieri, Seunes,
1888.
(Pl. XXIX,
fig. 4 a, b, c.)
Espèce de petite taille, ovoïde, renflée, déclive en avant,
rétrécie en arrière.
Face
supérieure obliquement déclive en avant, carénée en arrière de
l'apex où elle possède sa plus grande hauteur, arrondie sur les
flancs, tronquée en arrière ; - Sillon antérieur nul au sommet,
rétréci et peu profond vers l'ambitus ; Aréa postérieur
triangulaire, large à la base, arrondi sur les bords.
Face inférieure bombée.
Sommet excentrique en avant.
Aire ambulacraire impaire légèrement déprimée ; - Zones
porifères très étroites espacées convexes ; - Espace
interzonaire large, aigu, rétréci aux extrémités, à peu près orné
comme le reste du test ; - Pores petits, égaux, arrondis,
disposés par paires très obliques et s'espaçant au fur et à mesure
qu'elles s'éloignent du sommet.
Aires ambulacraires paries à fleur de test ; - un peu
infléchies, aiguës au sommet ; - Zones porifères très étroites,
légèrement infléchies, espacées ; - Espaces interzonaires un
peu moins larges que celui del' aire ambulacraire impaire, à peu près
ornés comme le reste du test ; - Pores petits, arrondis et
disposés comme ceux de l'aire ambulacraire impaire.
Péristome petit, arrondi, labié, submarginal, placé à la base
du sillon antérieur.
Périprocte ovale, situé au sommet de l'aréa postérieur.
Tubercules petits, nombreux, scrobiculés ; ceux de la face
inférieure sont un peu plus développés.
Fasciole péripétale sinueux.
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dimensions de trois échantillons
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A
(type) |
B |
C |
L :
Longueur totale........................... |
21mm |
21mm |
18mm |
l :
Largeur........................................ |
19 |
19 |
16.5 |
H :
Hauteur...................................... |
17 |
18 |
15.5 |
Rapports
{ |
l/L.............................. |
0.904 |
0.901 |
0.916 |
H/L............................ |
0.809 |
0.856 |
0.861 |
Rapports et différences.
- Cette espèce est voisine de C. Vilanovae, mais elle en diffère par
sa face supérieure plus déclive en avant, plus carénée et un peu
surélevée en arrière, son sommet plus excentrique en avant.
Gisement.
- Danien.
Localités.
- Lasseube, Estialescq, Labastide-Villefranche, etc.
(Basses-Pyrénées) ;
Calonque-Rivière (Landes).
Explication des figures.
- Pl. XXIX, fig. 4, a, b, c.
(Echantillon de Calonque-Rivière ; - ma collection) ; - 4a,
face supérieure ; - 4b,
face inférieure ; - 4c,
vu de côté.
Extrait
planche XXIX
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paratype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Seunes, 1888, Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, p.800 |
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Cyclaster
munieri
(Seunes,1888)
- Campanien,
Landes, 29 mm |
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Cyclaster sp.
- Maastrichtien,
Haute Garonne, 52 mm |
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Cyclaster
vilanovae
(Cotteau in
Leymerie & Cotteau,1886)
- Paléocène,
Alicante, Espagne, 20 mm |
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Cyclaster
vilanovae
(Cotteau in
Leymerie & Cotteau,1886)
- Paléocène,
Orcheta, Alicante, Espagne, 18 mm |
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Genre
Isaster
Desor,
1858
Synopsis des échinides
fossiles, p.359
Espèce type
Isaster aquitanus
Desor,
1858
ibid.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Paléocène
remarque : pas de
fasciole chez ce genre, pas de sillon antérieur. 3 gonopores, rien sur la
génitale 2. Pétales égaux.
Syn.
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Diagnose originale du genre par
Desor |
Synopsis des
échinides fossiles, 1858, p.359 |
|
CXXXVIII.
Genre. - ISASTER Desor
nov. Gen.
Oursins de moyenne taille, à pétales grèles et à fleur de test. Point
de sillon antérieur. Appareil apicial compact. Périprocte
infra-marginal. Point de fascioles.
Des terrains crétacés supérieurs.
Nota. L'espèce qui forme
le type de ce genre a successivement figuré dans les genres Spatangus,
Ananchytes, Micraster, Epiaster. Mais en réalité elle n'est à sa place
dans aucun d'eux, et c'est ce qui nous engage à en faire le type d'un
genre à part. Notre nouveau genre semble se rattacher aux Ananchytes
par sa forme, par l'absence de sillon antérieur et par la position du
périprocte ; mais il en diffère par ses ambulacres étroits et
distinctement bornée, somme aussi par son appareil apicial compact.
D'un autre côté, s'il se rapproche des Micraster par ces mêmes
caractères, il en diffère par l'absence de sillon antérieur et par la
position du périprocte.
A certains égards, le genre Isaster peut donc être envisagé comme
formant le passage entre les deux tribu, celle des Ananchydées et
celle des vrais Spatangoïdes.
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Isaster
aquitanicus (Grateloup,1836) |
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diagnose originale de l'espèce par
Grateloup, 1836 |
Mémoire de
géo-zoologie sur les oursins fossiles (échinides) sui se rencontrent dans
les terrains calcaires des environs de Dax (département des Landes),
p.76 |
|
10.
Spatanque aquitain
Spat. aquitanicus. Nob.
Sp. ovato-subcordiformis
, regularis , convexus ; dorso carinato ; basi converiusculti ;
ambulacris quines, vix perspicuis , angustis , lentir excavatis , ad
marginem transverstot striatis biporosisque ; ore parvulo , reniforme
; ano rotundo , submarginali ; tuberculis rarioribus, parvulissimis in
dorso ad basitn majoribus , numerosioribus
Cette belle
espèce, propre h la craie blanche de Montfort est remarquable par sa
régularité , par son poids et sa figure qui est ovale un peu
cordiforme, bombée , ayant le sommet subaigu. Les ambulacres bornés ,
étroits , à peine apparents , sont logés dans une légère dépression.
Des tubercules miliaires; rares et fort petits , sont parsemés à la
surface extérieure : ils sont plus grands et plus nombreux h la base,
mais surtout ramassés sur une bande ovale, centrale, qui s'élargit de
la bouche h l'anus.
Longueur : 2
pouces 2 lignes.
Hauteur : 18
lignes.— Diamètre : 22 lignes.
Lac. Dax.
Craie blanche de Laplante , h Montfort. A l'état apathique. |
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|
description de l'espèce par Seunes |
Echinides
crétacés des Pyrénées occidentales, 1888, p.359 |
|
Isaster aquitanicus
Syn. Micraster aquitanicus Agass et Desor Catal. rais. p.
130. - Syn. Spatangus aquitanicus Gratel. Ours. foss. p. 74.
Tab. II. fig. 17. - Epiaster Aquitanicus d'Orb. Paléont. franç.
Echin. p. 199. Tab. DCCCLXIII. - Ananchytes spatangiformis
Roemer Kreigebeb. p. 35. Tab. VI. fig. 19. De forme allongée, très
rétrécie et acuminée en arrière. Dessus convexe, présentant une courbe
régulière. Sommet ambulacraire central, coïncidant aec le poins
culminant. Côté postérieur tronqué obliquement, de façon que le
périprocte n'est pas visible d'en haut. Pétales presque égaux, à peine
déprimés.
R. 56. T. 4.
Craie blanche de Laplante-Montfort et Tercis (Landes).
? Craie de Coesfeld (Roemer).
Mus. Paris, Coll. Greteloup, Des Moulins, Michelin, Delbos, d'Orbigny.
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Isaster
aquitanus (Grateloup,1836)
-
Danien,
Landes, 41 mm |
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