Neolampadidae
Lambert, 1918, p.12
Genre type : Neolampas
Agassiz, 1869
synonymie succinte :
Pliolampadidae
Kier, 1966, p.192 (pars.)
Neolampadina
Philip, 1963, p.725
Neolampadoida
Durham & Wagner, 1966,
p.(U)628
Description succinte de la famille : Appareil
apical tetrabasal ou monobasal, avec deux à trois pores génitaux. Présence
de bourrelets péristoméaux assez bien marqué
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Genre Oolopygus
d'Orbigny,
1857
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, Echinodermes irréguliers.
Espèce type
Oolopygus pyriformis
(Leske,1778), désignation
subséquente par Cotteau, in ibid., p.458
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Miocène
Syn.
-
Hypsopygaster
Bajarunas, 1915,
p.230. Espèce type : Hypsopygaster ungosensis
Bajarunas, 1915 ; synonyme subjectif plus récent
-
Herklotzia
de Loriol, 1902,
p.15. Espèce type : Nucleolites minimus
Herklotz
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Diagnose originale du genre par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, Echinodermes
irréguliers, p.458 |
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18e Genre,
OOLOPYGUS, d'Orb., 1857
(2).
Catopygus (pars) Agassiz.
Caractères. Appareil génital et ocellaire formant un ensemble
subcirculaire, composé de quatre plaques génitales très-petites et
perforées ; la plaque antérieure de droite est quelquefois marquée
d'un trou beaucoup plus petit, elle se prolonge, comme dans les
Catopygus, au milieu de l'appareil en protubérance polypiforme; en
arrière se montre une cinquième plaque génitale moins développée que
les antres et non perforée. Les plaques ocellaires sont presque aussi
larges que le% plaques génitales et aboutissent directement sur le
corps madréporiforme. Coquille ovale, oblongue, subcylindrique,
à sommet excentrique en avant. Dessous plat ou même un peu
renflé. Bouche pentagone, allongée dans le sens du diamètre
antéro-postérieur, s'ouvrant à fleur du test, entourée de cinq
bourrelets saillants , alternant avec les pores buccaux et formant une
rosette très-apparente. Anus ovale ou rond, placé tout à fait
en arrière, au sommet d'une area verticale droite. Ambulacres
subpétaloïdes, très-étroits, composés de pores égaux, arrondis, non
conjugués, disposés par paires obliques. Tubercules
très-petits, non scrobiculés, plus gros à la face supérieure qu'en
dessus, toujours accompagnés de granules fins, serrés, homogènes.
Rapports et dilférences. Ce genre a été jusqu'ici confondu avec
les Catopygus dont il présente la physionomie générale; il s'en
distingue cependant par un caractère important : les pores
ambulacraires, au lieu d'être inégaux et conjugués, sont simples,
égaux et arrondis comme dans les Caratomus , très-rapprochés
les uns des autres et forment par cela même une zone porifère fort
étroite. L'appareil génital et ocellaire offre en outre un aspect
singulier ; tandis qua trois des pores génitaux sont largement ouverts
et entourés d'un bourrelet saillant, le quatrième est |
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dépourvu de
bourrelet et remarquable par sa petitesse; nous necroyons pas,
cependant, devoir insister sur ce caractère qui ne paraît pas se
reproduire dans toutes les espèces du genre, mais qui, sans doute, est
spécial à l'Oolopygus Bargesii, peut-être même à l'échantillon
figuré.
Résumé
géologique sur les Oolopygus.
Les deux espèces d'Oolopygus que nous connaissons sont propres
exclusivement aux terrains cretacés moyen et supérieur.
L'O. Bargesii provient de l'étage cénomanien et jusqu'à présent
est spécial au bassin méditerranéen. L'O. pyriformis appartient
à l'étage sénonien et au bassin anglo-parisien.
(2)
Les notes de d'Orbigny relatives au genre Oolopygus manquent
complètement. Nous le regrettons d'autant plus que ce type nouveau ne
figure pas dans le tableau des genres de la famille des
Echinobrissidées et qu'aucune diagnose n'a été publiée par
l'auteur. Nous avons cherché à y suppléer en étudiant avec soin les
planches de l'atlas et les échantillons eux-mêmes qui ont été figurés.
Mais peut-être quelques-uns des caractères qui avaient engagé d'Orbigny
à établir cette nouvelle coupe générique nous ont-ils échappé. (Id.)
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Oolopygus pyriformis
(Leske,1778) |
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NB : l'espèce
Oolopygus gracilis
Lambert,1915 est ici
considérée comme un synonyme subjectif plus récent. Toutefois, ce taxon
étant souvent représenté dans les collections, je donne également ci-après
la description originale de Lambert, à titre d'information. |
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, Echinodermes
irréguliers, p.457 |
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No 2302.
Oolopygus pyriformis,
d'Orb., 1855.
Pl. 977.
Longueur, 27 millimètres; largeur, 21 millimètres; hauteur, 16
millimètres.
Coquille oblongue, arrondie en avant, anguleuse et subrostrée
en arrière, ayant sa plus grande hauteur en arrière du sommet et son
plus grand diamètre transversal un peu en deçà du tiers postérieur.
Dessus arrondi en avant, subdéprimé au milieu, s'abaissant en
courbe régulière jusqu'à l'anus; profil transversal, régulièrement
convexe : sommet apicial excentrique en avant. Dessous presque
plat, légèrement ondulé par des sillons et des saillies
intermédiaires; l'interambulacre postérieur plus renflé que les autres
s'abaisse en un rostre qui correspond à l'aréa anale. Bouche
pentagone, allongée dans le sens du diamètre antéro-postérieur,
entourée de bourrelets et de pores buccaux formant une rosette
très-visible. Anus arrondi, placé fort bas, sous une saillie
apparente même de la face inférieure. Ambulacres à peine pétaloïdes,
très-étroits vers le sommet, s'élargissant d'une manière sensible en
se dirigeant vers le pourtour; zones porifères formées de pores égaux,
arrondis, très-rapprochés les uns des autres et disposés par paires
obliques. Tubercules non scrobiculés, serrés et très-petits à
la face supérieure, plus gros et plus espacés en dessous.
Rapports et différences. Cette espèce ne saurait être confondue
avec l'O. Bargesii ; elle s'en distingue d'une manière bien
nette par sa face postérieure anguleuse et rostrée, par son anus placé
beaucoup plus bas, par sa base marquée de sillons et de saillies plus
ou m'oins apparentes.
Localité. Elle est propre à l'étage sénonien et se rencontre à
Maestricht associée au Catopygus pyryformis ; elle n'y est pas
rare. |
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Histoire. Décrite et figurée par Goldfuss sous le nom de
Nucleolites pyriformis, cette espèce a reçu plus tard de M.
Agassiz la dénomination de Catopygus tenuiporus. En lui
restituant le nom le plus ancien, nous en avons fait le type de notre
genre Oolopygus.
Explication des figures. Pl. 977, fig. 1, grandeur naturelle;
fig.. 2, coquille grossie, vue en dessus; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal; fig. 5, profil transversal ; fig. 6, pores
buccaux grossis; fig. 7, moule intérieur grossi, vu en dessus ; fig.
8, le même vu en dessous. De notre collection.
planche 977
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1856,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.4575 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1910,
Liste
critique des échinides du Calcaire à Baculites du Cotentin (Etage
Aturien), p.15 |
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Oolopygus
pyriformis
(Leske,1778)
- Maastrichtien,
s'Gravenwoeren, Limburg, Belgique, 20 mm |
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Oolopygus
pyriformis
(Leske,1778)
- Maastrichtien,
Vroenhafen, Limburg, Belgique, 22 mm |
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Syn
: Oolopygus gracilis
Lambert,1910 |
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diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1910 |
Liste critique des échinides du Calcaire à Baculites du Cotentin (Etage
Aturien), p.20 |
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16. Oolopygus gracilis
Lambert. Après les détails donnés à l'occasion du O. piriformis,
il me reste simplement à rappeler que le type du genre, le
Nucleolites pyriformis de Goldfuss ne pouvant conserver ce nom,
j'ai dû lui attribuer celui de gracilis. Voici d'ailleurs la
synonymie abrégée de cette espèce.
Le O. gracilis se distingue du O. piriformis par sa
forme un peu plus étroite, son périprocte situé un peu plus haut, son
floscelle moins développé et surtout ses pétales encore plus étroits,
composés de pores arrondis, égaux.
Parmi les individus de cette espèce recueillis à Fresville, la plupart
sont régulièrement ovoïdes ; quelques-uns, plus rétrécis à leur
extrémité, rappellent le type de Goldfuss ; d'autres appartiennent à
la variété oblongue de Maestricht, dont Quenstedt avait fait sa
variété gracilis.
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O.
gracilis, qui n'est pas très rares à Fresville, paraît avoir été
jusqu'ici confondu avec d'autres espèces et il n'a été cité ni par
d'Orbigny, ni par M. Dollfus.
planche 1
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1910,
Liste
critique des échinides du Calcaire à Baculites du Cotentin (Etage
Aturien), p.20 |
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
et figuré in
Pinar & Roman 1953,
Echinides miocènes de la région de Tercan (Turquie) |
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Oolopygus gracilis
Lambert,1910
- Maastrichtien,
carrière ENCI, Hor. van Lichtenberg, Pays-Bas, 17 mm |
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Genre Pliolampas
Pomel,
1888
Notes d'échinologie
synonymique, p.446
Espèce type
Echinolampas gauthieri
Cotteau, 1880,
par
monotypie.
Echinides nouveaux ou
peu connus, p.227
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Eocène -
Miocène
Syn.
-
Breynella
Gregory, 1891,
p.600. Espèce type : Pygorhynchus vassalli
Wright, 1855 ; synonyme subjectif plus récent
-
Milletia Duncan, 1891,
p.191. Espèce type : Echinolampas elegantulus
Cotteau, 1883 ; synonyme subjectif plus récent
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Diagnose originale du genre par Pomel,1888 |
Notes d'échinologie synonymique, p.446 |
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6° PLIOLAMPAS, Pomel.
Plesiolampas Pom. Genera et Pal. Alg. (non Duncan et
Sladen).
J
'avais dans mon Genera distrait du type Echinolampas, pour en
former une section spéciale sous le nom de Plesiolampas, un
Oursin décrit par M. Cotteau sous le nom de E. Gauthieri et
dans la 2e livraison des Echinodermes de la Paléontologie Algérienne
je l'ai élevé au rang de genre. Son péristome allongé suivant l'axe et
bien floscellé, son périprocte transversal inframarginal, mais situé
au-dessus du plan inférieur et regardant en arrière, l'atrophie
fréquente d'un des quatre pores génitaux, le font facilement
reconnaître. A la même époque MM. Duncan et Sladen publiaient un genre
Plesiolampas, bien différent du mien dont la priorité devient
contestable, d'autant plus que dans le Genera ce nom ne figure
qu'avec la valeur de section. Je préfère donc y renoncer et le
remplacer par celui de Pliolampas, qui, je l'espère, aura un
meilleur sort.
Ce nouveau genre a pris depuis sa création une certaine importance par
suite de l'adjonction à l'espèce typique d'un. certain nombre d'autres
déjà connues sous des désignations génériques qui en indiquent les
affinités ou découvertes depuis lors, ainsi que je l'ai établi dans la
2° livraison des Échinodermes de la Paléontologie Algérienne. Leur
synonymie devra être rectifiée ainsi : |
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1.pliolampas subcylindricus
(Ag. sub Pygorhynchus = Plesiolampas subcylindricus Pom.,
loc., cit. page 123.
2.pliolampas vassali
(Wright, sub Pygorhynchus) = Plesiolampas Vassali
Pom. loc. cit. page 123.
3.pliolampas elegantulus
(Millet, sub. Echinolampas) = Plesiolampas
elegantulus Pom. loc. cit. page 122.
4.pliolampas gauthieri (Cott.
sub. Echinolampas) = Plesiolampas Gauthieri Pom.
loc. cit. page 122.
5.pliolampas delagei (Pom.
sub. Plesiolampas, loc. cit. page 123).
6.pliolampas ficheuri (Pom.
sub Plesiolampas, loc. cit. page 424).
7.pliolampas welschii (Pom.
sub. Plesiolampas, loc. cit. page 125). Toutes ces espèces sont
des terrains miocènes..
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Pliolampas elegantulus (Cotteau,1883) |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1883 |
Echinides nouveaux ou
mal connus, p.458 |
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24
Echinolampas elegantulus
Millet, 1854.
Pl. XV, fig.
6-8
Espèce de moyenne taille, oblongue, étroite et arrondie en avant, un
peu élargie, subacuminée et légèrement rostrée en arrière. Face
supérieure presque plane, épaisse et renflée sur les bords. Face
inférieure déprimée, subpulvinée, à peine concave aux approches du
péristome. Sommet ambulacraire très-excentrique en avant. Aires
ambulacraires subpétaloïdes, larges, très ouvertes à leur extrémité,
inégales, l'aire antérieure droite, un pelus étroite que les autres,
les aires paires antérieures recourbées, les postérieurs plus longues.
Zones porifères larges, à peu près égales entre elles dans leur
largeur et leur longueur, composées de pores très inégaux, les
externes allongés, virgulaires, les internes plus étroits et arrondis,
unis les uns aux autres par un sillon oblique, subflexueux, très
atténué. Tubercules abondants, scrobiculés, très serrés surtout vers
l'ambitus, s'espaçant à la face inférieure autour de la bouche.
Péristome un peu excentrique en avant, très allongé dans le sens du
diamètre antéro-postérieur, pentagonal, granuleux sur les bords,
entouré d'un floscelle apparent, s'ouvrant dans une dépression à peine
marquée de la face inférieure. Périprocte largement ouvert,
irrégulièrement arrondi, un peu ovale, presque à fleur de test, placé
immédiatement au-dessus du bord postérieur. Appareil apical grand,
pentagonal, stelliforme, remarquable par le développement de la plaque
madréporiforme qui se prolonge irrégulièrement au milieu de l'appareil
; trois pores génitaux bien accentués ; le pore génital antérieur de
gauche et le pore génital postérieur sont atrophiés ; cinq pores
ocellaires.
Hauteur, 23mm ; diamètre antéro-postérieur, 42mm
; diamètre transversal, 35mm.
Rapports et différences.
- Cette jolie espèce, mentionnée pour la première fois par M. Millet,
sous le nom d'Echinolampas elegantula, n'a jamais été ni
décrite ni figurée. Son périprocte, de forme légèrement ovale, situé
un peu au-dessus du bord, au sommet d'un sillon vague et atténué, nous
avait d'abord engagé à ranger cette espèce dans le genre
Echinanthus ; nous avons pensé depuis que son périprocte large,
arrondi au sommet et placé très
|
|
bas
l'éloignait un peu des véritables Echinanthus, dont le
périprocte est toujours très étroit, aigu à sas partie supérieure et
s'ouvre au sommet d'un sillon bien accusé. Aussi avons-nous préféré
laisser provisoirement l'espèce parmi les Echinolampas. L'E.
elegantulus, parfaitement caractérisé du reste par sa forme
générale, par la largeur de ses aires ambulacraires, par son péristome
étroit, allongé, nettement pentagonal, par son périprocte un peu
ovale, bien développé, supramarginal, par son appareil apical
stelliforme, muni de trois pores génitaux seulement, se distinguera
toujours facilement de toutes les espèces que renferme le genre
Echinolampas.
Localités. - Chavagnes,
Martigné, Doué (Maine-et-Loire). Très rare. Terrain miocène.
Collection de M. l'abbé Bardin.
Explication des figures.
- Pl. XV, fig. 6, Echinolampas elegantulus, vu de côté ; fig.
7, face supérieure ; fig. 8, péristome grossi.
planche XV
(extrait)
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Pliolampas elegantulus (Cotteau,1883)
- Langhien, Maigné
le vicomte, Maine-et-Loire, 32 mm |
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Pliolampas vassalli (Wright,
1855) |
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Diagnose originale de l'espèce par Wright |
On fossil echinoderms
from the Island of Malta, p. 112, 1855 |
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Pygorhynchus Vassalli, Wright, n. sp.
Test oblong, wider behind than
before ; interambulacrum produced into a caudal elongation ; petaloid
portions of the ambulacral areas narrow and short ; sides tumid ; anus
small, round, nearer the inferior border than the dorsum, with a
projecting beak-like process arching over its upper border, and an
oblique truncature of the lower part of the border below ; base
slightly concave ; mouth pentagonal, nearly central ; oral lobes small
; rays of the poriferous star around the margin short.
Dimensions. - Antero-posterior diameter 13/20
inch, transverse diameter
7/10ths
of an inch, height nearly
6/10ths
of an inch. Most of the specimens average only from one-half to two-thirds
of these dimensions. The large specimen before us is the most perfect
we have examined.
Description. - This small Urchin has an oblong form ; it is
rounded before, a little enlarged towards the junction of the middle
with the posterior third, which is produced into a caudal process. The
sides are tumid, and the upper surface is flattened ; the petaloid
portions of the ambulacras areas are nrrow and short, and form only a
star on the dorsum ; the single and postero-lateral areas are nearly
alike in width and length ; the antero-lateral pair are rather wider
and shorter, they are
7/20ths of an inch in
length, and are slightly curved forwards and outwards ; their
poriferous zones contain eighteen pairs of pores, arranged in narrow
rows, and not united by any apparent slit. The postero-lateral areas
are 8/20ths
of an inch in length, and their zones contain twenty pairs of pores;
these areas are directed much backwards, which makes the width of the
lateral interambulacra proportionally greater. The apical disc is
nearly central, but nearer the anterior border ; it has four large
genital pores, and five well-marked eye-holes. The single ambulacrum
is almost identicalin length and width with theposterior pair ; the
apices of all the ambulacra are rather rounded than landeolate. The
lateral interambulacra we have said are very wide, but the single
interambulacrum is narrow, and forms a conspicuous prolongation of
beak-like process, which arches over the upper border of the round
anal opening, situated rather below the middle of the posterior
border, in an oblique truncature of the test : this beak-like process
|
|
is not seen in the small
specimens before us ; it would therefore appear to be a character of
the adult condition only. The base is slightly concave towards the
mouth, which is situated nearer the anterior border ; it has a
pentagonal form, with five small oral lobes covered with tubercles ;
between them, the temrinations of the ambulacra form five short
poriferous petals. The tubercles on the upper surface are small and
irregularly disposed on the plates ; those on the base are a little
larger, especially in the vicinity of the mouth.
Affinities and differences. - This species resembles Catopygus
fenestratus from the upper chalk of Ciply, Belgium, but is
distinguished from it by having the sides more tumid and the upper
surface flatter ; the posterior border is likewise more produced ; it
distinctly differs from it however in having the base slightly
concave, and the oral lobes less developed. It differs from
Nucleolites (Pygorhynchus) subcarinatus, Goldf.,
from the middle tertiaries of Bünde, in having more tumid sides, a
less concave base, and a different form of the anal opening. From the
very brief notice of Catopygus conformis, Desor, from the
tertiaries of Orglande, it is impossible to form any idea how far it
may resemble that form, at it is neither figured nor described, but
merely entered in the "Catalogue raisonné" with this remark : "Mais
l'anus est un peu plus bas, et la face supérieure plus surbaissée."
Locality and stratigraphical position. - Collected from bed No. 1,
Malta, where it is extremely rare. Specimens are in the collection of
the Geological Society, the Jermyn Street Museum, and the cabinet of
Earl Ducie. We dedicate this species to Dr. Vassalo of Malta, under
whose judicious care and continued research the public collection of
Maltese fossils has been greatly enriched. |
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Pliolampas vassalli (Wright,
1855)
- Lower
Globigerina limestone, Malte, 21 mm |
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Pliolampas vassalli (Wright,
1855)
- Miocene,
Albacete, Espagne, 22 mm |
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Pliolampas vassalli (Wright,
1855)
- Miocene,
Albacete, Espagne, 25 mm |
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Pliolampas vassalli (Wright,
1855)
- Pliocene,
Norna, Albacete, Espagne, 22 mm |
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Genre Studeria
Duncan,
1891
A revision of the genera
and great groups of the Echinoidea, p.185
Espèce type
Catopygus elegans
Laube, 1869,
par
monotypie.
Ueber einige
fossile Echiniden von den Murray Cliffs in Sud-Australien, p.8
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Oligocène -
Actuel
Syn.
-
Hypselolampas
Klark, 1917,
p.104. Espèce type : Studeria recens
Agassiz, 1879 ; synonyme subjectif plus récent
-
Tristomanthus
Bittner, 1892, p.41. Espèce
type : Nucleolites subcarinatus
Goldfuss, 1826, p.42 ; synonyme
subjectif plus récent
|
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description du genre
par Kier |
Revision of the cassiduloid echinoids, p.216 (extrait de) |
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Genus
STUDERIA Duncan
Studeria Duncan, 1891. Journ.
Linn. Soc. (Zool.), vol. 23, p. 185. Type species by monotypy,
Catopygus elegans Laube.
Synonyms : Hypselolampas Clark ;
Phaleropygus De Loriol ; Tristomanthus Bittner.
generic
description
Small
to medium, elongate, smoothly rounded anterior margin, pointed or
slightly truncated posterior, adorally depressed around peristome,
moderately inflated ; apical system anterior, monobasal, three genital
pores, no pres in left anterior genital plate ; petals long, straight,
extending almost to margin, open, adjacent pore pairs widely spaced,
ambulacral plates beyond petals single pored ; periproct marginal,
longitudinal, slight groove extending adorally ; peristome anterior,
slightly higher than wide ; bourrelets very strongly developed,
inflated ; phyllodes slightly widened, single pored, with few pores ;
buccal pores present ; tubercles slightly larger adorally, no naked,
granular zone in interambulacrum 5.
Comparison with other genera. - Studeria is very similar to
Pliolampas, as both genera have open petals, usually three
genital pores with no pore in the left anterior genital plate, similar
phyllodes, and a higher than wide peristome. Studeria |
|
differs in having a marginal
periproct, and more developed bourrelets. Perhaps these differences
are not of sufficient importance to warrant maintenance of Studeria.
Remarks. - Mortensen (1948, p. 234), along with many earlier
workers, considered Studeria recens A. Agassiz as the type
species of Studeria. However, as Duncan mentions only one
species, S. elegans, in his original description of this genus,
S. elegans must be the type species by monotypy.
I have
been unable to find any specimens of the type species but include
below a description of a very similar species, S. subcarinatus
(Goldfuss).
Range and distribution. - Oligocene to Recent of Europe, Egypt,
and Australia. |
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Studeria
elegans (Laube,
1869) |
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diagnose originale de
l'espèce par Laube, 1869 |
Uber
einige fossile Echiniden von den Murray cluffs, Süd Australien, p;190 |
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Catopygus elegans
Laube
(Fig.7)
NDR, fig.8
Kleine
Körper von eigörmiger Gestalt, vorn zugerundet, etwas schmäler, hinten
etwas breiter une zugespitzt. Die Oberseite ist zugerundet oben flach,
zwischen den hinteren Petaloidien etwas höher asl vorn und in eine
schwache Kante ausgezogen, welche über dem Periproct in einem kurzen
stumpfen Schnäbelchen endiget. Die Petaloidien sind nicht vertieft,
das Stirnpetaloid ist länger als eines des vorderen une hinteren
Paares. Die äusseren Poren stehen etwas shief gegen die inneren, beide
sind schwach conjugirt. Das vordere Paar macht einen offenen, das
hintere einen spitzen Winkel zusammen. Auf dem Scheitel bemerkt man
fünf Ocellaröffnungen une drei auffallend grosse Oviducalöffnungen.
Die Basis ist am Rande gewulstet, in der Mitte concav. Zwischen dem
Peristom une Hinterrande der Basis tritt ein fast Plastron-ähnliches,
dreieckiges Stück aus der Fläche hervor. Das Peristom ist fünfseitig,
von einem wohlentwickelten Floscelle umgeben, dans durch starke
Lippenknoten in die einselnen Blätter getheilt wird. Der schräg nach
aufwärts gebohrte After mündet ziemlich hoch auf der Hinterseite, une
hat unter sich eine schmale dreiseitige Fläche, welche nach oben hin
in die Periproctal-öffnung ausgehöhlt ist.
Das
Geschlecht Catopygus, welches bisher in Europa nur aus den
Ablagerungen der Kreideformation bekannt war, hat sich in vorstehend
beschriebener Art zweifellos in den tertiären Ablagerungen von Murray
cliffs erhalten, und es ist aus dem Aussehen der vorliegenden
Exemplare auch gar nicht anzunehmen, dieselben könnten etwa älteren
oder anderen Ablagerungen angehören. Äussert auffällig ist die grosse
Ähnlichkeit der Art mit Catopygus carinatus Ag. aus der
cenomenen Kreide ; ausser einem etwas vershieden Umriss, une einer bei
C. elegans mehr gegen di Mitte gelegenen Periproct lässt sich
kaum ein Unterschied finden, so dass man fast an die Fort-dauer der
Art aus der Kreide in die Tertiärzeit zu glauben geneigt ist.
Als
Grössenverhältnisse ergaben sich : Länge 23 Mm. grösste Breite 20 Mm.,
Höhe über den Steitel 13 Mm., Länge des Stirn-petaloides 9 Mm., Länge
der übrigen Petaloidien 7 Mm. |
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Studeria
elegans (Laube,
1869)
- Oligocène,
villajoyosa, alicante, Espagne, 21 mm |
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Studeria
elegans (Laube,
1869)
- Miocène
inférieur, Mannum formation, Mypolonga, Australie du Sud, 16 mm |
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(Coll. J.F. D.) Studeria
elegans (Laube,
1869)
- Miocène
inférieur, Mannum formation, Murray River, Australie du Sud, mm |
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spécimen central incliné : vue plongeante
3/4 |
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Studeria
elegans (Laube,
1869)
- Oligocène,
Alicante, Espagne, 25 mm |
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Studeria
subcarinata (Goldfuss,1826) |
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description de
l'espèce par Desor, 1856 |
Synopsis des échinides fossiles, p.296 |
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subcarinatus Syn, Nucleolites subcarinatus Goldf. p. 142.
Tab. XLIII. fig 10. — Pygorhynchns subcarinatus Agass. cat.
syst. p. 5 — Petite espèce ondulée, voutée, subcarénée en arrière.
Périprocte à la face postérieure. Pètales distincts, droits, étroits,
les zônes porifères égalant en largeur l'espace interporifère. Dessous
très concave. Péristome légèrement excentrique, entouré d'us floscelle
très distinct,
Q. 57.
Tertiaire
supérieur (Pliocène) de Biinde. Abondant. |
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Studeria
subcarinata (Goldfuss,1826)
- Oligocène,
Alicante, Espagne, 24 mm |
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Studeria
subcarinata (Goldfuss,1826)
- Oligocène,
Alicante, Espagne, 22 mm |
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Studeria
subcarinata (Goldfuss,1826)
- Oligocène,
Westphalie du Nord, Allemagne, 31 mm |
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Studeria
spratti (Wright,1864) |
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"diagnose" de l'espèce par
Wright, 1864 |
On
the fossil echinidae of Malta, p.490 |
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description de
l'espèce par Cottreau, 1913 |
Echinides néogènes du bassin méditerranéen, p.113 |
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Tristomanthus
Spratti Wright (Pygorynchus).
(PI. XI, fig. 8, 8 a, 9, 10)
1864.— Pygorynchus Spratti Wright. Foss. Echinid. Malta. Quart.
Journ. Geol. Soc, XX, pi. XXI, fig. 6 (pas de description).
1892.— Studeria Spratti Gregory. The Maltese fossil Echinoidea
and their ev. on the corr. of the Maltese Rocks. Trans. Royal Soc.
Edinburgh, XXXVI, p. 603-604.
L'espèce, simplement figurée par Wright, a été décrite sous le nom de
Studeria Spratti par M. J.-W. Gregory. M. J. Lambert [260] à
fait remarquer qu'il s'agissait, en réalité, d'un Tristomanthus.
La description donnée par M. Gregory est fort exacte.
J'ajouterai seulement que la forme du peristome n'a pas été figurée
très exactement par Wright. M. Gregory indique seulement que le
peristome excentrique en avant est « large » ; en réalité, sa forme
est pentagonale, et il est allongé suivant l'axe antéro-postérieur.
Tristomanthus Spratti Wr. n'était jusqu'ici connu que dans le
Burdigalien (Globigerina Limestone) de Malte. J'ai trouvé également,
cette espèce en Corse, à Saint-Florent, dans une mollasse blanche à
éléments plus ou moins granitiques, comparable aux mollasses, dites,
inférieures (zone à Clypeaster de Cotteau et Locard), des environs de
Bonifacio et, comme elles, d'âge Burdigalien. Je figure, pi. XI, fig.
9, 10, deux échantillons provenant de Saint-Florent : mes exemplaires
de Corse sont tous plus ou moins déformés, mais présentent,
manifestement, tous les caractères de l'espèce maltaise.
Niveau.—Tristomanthus Spratti Wr. se trouve dans le
Burdigalien à Malte et en Corse. A Saint-Florent, il est assez commun
; je l'ai recueilli avec la variété minor du Pericosmus
latus Ag., espèce qui l'accompagne également à Malte dans le
Globigerina Limestone. Les Tristomanthus Spratti Wr. du
Globigerina Limestone de Malte sont souvent épigénisés en phosphate,
tel l'échantillon figuré planche XI, fig. 8, 8 a.
planche XI
(extrait)
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Studeria
spratti (Wright,1864)
- Upper
Globigerina limestone, Phosphorite conglomerate bed, Malte, 15 mm |
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Studeria
spratti (Wright,1864)
- Miocène, Gozo, Malte,
24 mm |
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