Nucleolitidae
Agassiz & Desor,
1847
Genre type : Nucleolites
Lamarck, 1801
Description succinte de la famille : En général
plus large en arrière qu'en avant. Zones marginales arrondies et épaisses.
Système apical tétrabasal. Pétales longs et ouverts, pores conjugués et pore
externe élargi transversalement. Tubercules perforés et crénelés.
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Genre Nucleolites
Lamarck,
1801
Système des
animaux sans vertèbres, p.36
Espèce type
Nucleolites scutatus
Lamarck, 1816 Animaux
sans vertèbres, p.36
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien -
Cénomanien
Syn.
-
Echinobrissus
Gray, 1825, p.429 ; espèce
type : Nucleolites scutatus
Lamarck,1816, p.36 ; synonyme objectif
-
Lophopygus
Pomel, 1883, p.57 ; espèce
type : Nucleopygus cordatus
Goldfuss,1826, p.441 ; synonyme subjectif plus récent
-
Cluniculus
Pomel, 1883, p.57 ; espèce
type : Nucleolites gracilis
Agassiz,1840, p.44 ; synonyme subjectif plus récent
-
Holcoepygus
Pomel, 1883, p.58 ; espèce
type : Nucleolites elongatus
Agassiz, 1840, p.44 ; synonyme subjectif plus récent
-
Acromazus Pomel, 1883, p.58,;
espèce type : Echinobrissus burgundiae
Cotteau,1871, p.259 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Clitopygus
Pomel, 1883, p.58 ; espèce
type : Echinobrissus lorioli
Cotteau,1871, p.236 ; synonyme subjectif plus récent
-
Taphropygus
Pomel, 1883, p.59 ; espèce
type : Nucleolites subquadratus
Agassiz,1839, p.41 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Anthobrissus
Pomel, 1883, p.60,; espèce
type : Nucleolites cerceleti
Desor in Ag. & Desor,1847,
p.155 ; synonyme subjectif plus récent
-
?
Heteronucleus
Lambert, 1911, p.184 ; espèce
type : Heteronucleus peroni
Lambert,1911 ; synonyme subjectif plus récent
-
Baudhuinipygus
Vadet, 1997, p.76,; espèce
type : Echinobrissus haimii
Wright,1859, p.353 ; synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre |
Système des animaux sans vertèbres, Lamarck, 1816, p.36 |
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Nucléolite
(Nucleolites.)
Corps ovale
ou cordiforme, un peu irrégulier, convexe.
Ambulacres
complets, rayonnant du sommet à la base.
Bouche
subcentrale. Anus au-dessus du bord,
Corpus
ovatum vel cordatum, convexum, subirregulare.
Ambulacra
quique, è vertice ad basim radiatim extensa, non interrumpta.
Os inferum,
subcentrale. Anus supra marginem. |
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observations.
Les
nucléolites, par la situation de l'anus, ressemblent beaucoup aux
cassidules; mais celles-ci ont des ambulacres incomplets qui les
distinguent, tandis que les ambulacres des nucléolites rayonnent du
commet à la base.
Je n'en
connais encore que peu d'espèce qui toutes se trouvent dans l'état
fossile.
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Nucleolites scutatus
Lamarck,1816 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lamarck,1816 |
Histoire naturelle des animaux sans
vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces
animaux, leur distinction, leurs classes, leurs familles, leurs genres,
et la citation des principales espèces qui s'y rapportent, p.36 |
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1. Nucléolite écusson.
Nucleolites scutata.
N. elliptica subquadrata,
convexo-depressa, posticè latior ; ambulacris guinis completis ; ano
dorsali.
Echinobrissus. Breyn,
echin. p.63, tab. 6, f. 1-2.
Spatangus depressus.
Leske ap. Klein, p. 238, tab. 51, f. 1-2.
Encycl. pl. 157, f. 5-6.
Echinites. lang. lap. f.
tab 120, f. 1-2.
2. var. dorso eliatore, areis
assulatis.
An Breyn. echin. tab. 6.
f. 3.
Habite . . fossile de . . . Mon
cabinet. Espèce remarquable que l'on a confondue, ainsi que sa
synonymie, avec le spatangue écrasé, n.° 16.
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desctiption de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrain Jurassique, tome IX, p.280 |
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N° 62. -
Echinobrissus scutatus (Lamarck), d'Orbigny, 1854.
Pl. 76 et pl.
77, fig. 1-5.
Type de l'espèce : P. 8 ; P. 11. - Var. allongée, P. S.
Espèce de taille moyenne, quelquefois un peu allongée, le pins souvent
aussi large que longue et presque carrée, arrondie en avant,
sub-tronquée et érnarginée en arrière; face supérieure plus ou moins
bombée, toujours épaisse sur les bords; face inférieure pulvinée,
concave au milieu. Sommet sub-central, rejeté un peu en avant. Aires
ambulacraires pétaloïdes; aire ambulacraire antérieure droite et moins
large que les autres, les postérieures plus longues et
sub-flexueuses. Zones porifères composées, à la face supérieure, d'une
rangée de pores allongés, transverses, sub-virgulaires, et d'une
rangée interne de pores plus petits et arrondis. Au-dessus de
l'ambitus les zones porifères se rétrécissent insensiblement ; les
pores deviennent plus petits, surtout dans la région infra-marginale ;
ils sont séparés par un renflement granuliforme et disposés par paires
obliques et espacées. Aux approches du péristome, les paires de pores
sont plus nombreuses, plus serrées, et offrent une tendance à se
grouper par triples paires. Tubercules relativement assez développés,
scrobiculés, très-abondants notamment vers l'ambitus et sur les bords
de la face inférieure, moins nombreux autour du sommet et du
péristome, avec cette différence qu'ils sont plus petits près du
sommet et plus gros en se rapprochant de la bouche. Péristome assez
grand, pentagonal, quelquefois sub-transverse, granuleux sur les
bords, muni d'un floscelle à peine apparent, excentrique en avant,
s'ouvrant dans une dépression sensible du test. Périprocte grand,
elliptique, situé à la face supérieure, dans un sillon large, profond,
qui s'ouvre aux deux tiers environ de l'espace compris entre le bord
postérieur et le sommet, se rétrécit un peu, puis s'évase, et, tout en
s'atténuant, échancre fortement l'ambitus. Ce sillon légèrement obtus
à sa partie supérieure est relié au sommet par une dépression qui,
dans certains exemplaires, disparaît complètement. Appareil apical un
peu plus long que large; les plaques génitales postérieures tantôt se
touchent par le milieu, et tantôt paraissent séparées par une plaque
complémentaire qui se développe sous la plaque madréporiforme.
Hauteur, 18 millimètres ; diamètre transversal et antéro-postérieur,
33 millimètres.
Variété allongée : hauteur, 17 millimètres ; diamètre transversal, 30
millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 31 millimètres 1/2.
L'E. scutatus présente quelques variétés que je vais signaler :
te type de l'espèce est remarquable par sa forme presque carrée, son
diamètre transversal égal au diamètre antéro-postérieur, son
périprocte obtus à la partie supérieure et relié au sommet par une
dépression très-atténuée, souvent presque nulle. Associée au type se
rencontre très-fréquemment une variété allongée, et dont le périprocte
moins large et plus aigu à sa partie supérieure est relié au sommet
par une dépression plias prononcée. Quelques auteurs, notamment MM,
Forbes et Wright, ont fait de cette variété allongée le type de l'E.
dimidiatus (Clypeus dimidiatus, Phillips). Je ne puis
adopter cette opinion : j'ai sous les yeux un grand nombre
d'exemplaires de l'E. scutatus provenant soit d'Angleterre,
soit des localités de France où cette espèce est très-abondante; la
variété allongée et à périprocte plus étroit et plus aigu se rencontre
fréquemment, mais les caractères qui la distinguent ne me paraissent
pas suffisants pour en faire une espèce particulière ; nous trouvons
des exemplaires intermédiaires qui établissent un lien entre les deux
types, et nous engagent à les réunir, comme l'a fait M. Desor dans le
Synopsis des Echinides fossiles. Je ne m'explique pas du tout
comment M. Forbes et plus tard M. 'Wright, en admettant que la variété
allongée constituât une espèce distincte, ont pris le Clypeus
dimidiatus de Phillips comme type de cette espèce, car
l'échantillon que Phillips a figuré, par sa forme générale, par son
sillon anal obtus et par l'absence complète de dépression unissant le
périprocte au sommet, se rapproche bien plus de la variété
quadrangulaire que de la variété allongée.
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Rapports et différences. - L'E. scutatus est voisin par
sa taille et sa forme générale de l'E. clunicularis ; il s'en
distingue par sa face supérieure moins élevée, moins déclive en
arrière, beaucoup plus épaisse sur les bords, par son périprocte situé
dans un sillon plus large, plus obtus, échancrant plus fortement le
bord postérieur, et relié au sommet par une dépression bien moins
prononcée, par sa face inférieure plus pulvinée, par son péristome
transverse et plus développé, par ses tubercules plus gros et entourés
d'un scrobicule plus apparent. Ce sont deux espèces bien distinctes
qu'il n'est pas .possible de confondre lorsqu'on les examine avec
soin, et qui occupent du reste deux niveaux stratigraphiques bien
différents. L'E. scutatus se rapproche également de l'E.
micraulus. Cette dernière espèce cependant sera toujours
reconnaissable, ainsi que nous l'avons dit plus haut, à sa forme plus
allongée, moins épaisse sur les bords, moins pulvinée en dessous, à
son péristome plus petit, et surtout à son périprocte s'ouvrant plus
près du bord postérieur.
Histoire.
— Cette espèce, très-abondamment répandue en France et en Angleterre,
parait avoir été figurée, en 1708, par Lang sous le nom d'Echinites
cordatus, en 1732, par Breyn sous le nom d'Echinobrissus
elatior, et en 1778 par Leske sous celui d'Echinites depressus,
ce qui n'a pas empêché plus tard Lamarck de lui donner le nom de
scutatus que la plupart des auteurs ont adopté. Comme les figures
de Lang, de Breyn et de Leske peuvent laisser quelque incertitude,
nous avons préféré conserver le nom beaucoup plus répandu de
scutatus. En 1829, Phillips figure une variété de cette même
espèce sous le nom de Clypeus dimidiatus. Nous avons indiqué
plus haut les motifs qui nous engagent à réunir le Clypeus
dimidiatus et l'E. scutatus. Le Nucleolites Goldfussi,
établi en 1837 par M. Des Moulins, confondu longtemps, à tort, avec l'E.
micraulus, n'est également qu'une variété de l'E. scutatus
; il en est de même du Nucleolites paraplesius. En 1854,
d'Orbigny a replacé l'espèce qui nous occupe dans le genre
Echinobrissus, en lui donnant le nom d'E. scutatus, qu'elle
a conservé depuis.
Localités. - Trouville , Villers-snr-Mer, Houlgate (Calvados);
Vesaignes (Haute-Marne) ; Hauteville (Côte-d'Or) ; Launois (Ardennes);
Ecommoy (Sarthe). Abondant.. Étage corallien infér.
Toutes les collections.
Localités autres que la France. - Bullington, FileyBrig,
Gristhorpe-Bay, Scarboroughcastle-Hill, Marcham, Faringdon, Étage
oxfordien supérieur (Lower calcareous grit). Cabre, Nation. Étage
corallien inférieur (coralline oolite). Abondant. Dévélier (Jura
Bernois). Terrain à chailles.
Explication des figures.
- Pl. 76., fig. 1, E. scutatus, de Trouville, de ma collection,
vu de côté; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf.; fig. 4, région
anale ; fig. 5, péristome grossi ; fig. 6, tubercules de l'ambitus
grossis; fig. 7, autre exemplaire de petite taille, de ma collection,
vu de côté ; 4. 8, face sup. ; fig. 9, région anale ; fig. 10, variété
déprimée et à périprocte très-rapproché du sommet, de ma collection,
vue de côté; fig. 11, face sup. ; fig. 12, région anale. — Pl. 77,
fig. 1, var. un peu allongée, de ma collection, de Trouville, vue sur
la face sup. ; fig. 2, région anale ; fig. 3, variété très-allongée (E.
dimidiatus), de Trouville, de ma collection, vue de côté ; fig. 4,
face sup.; fig. 5, appareil apical grossi.
planches 76 et
77 (extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lamarck, 1816,
Histoire naturelle des animaux sans
vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces
animaux, leur distinction, leurs classes, leurs familles, leurs genres,
et la citation des principales espèces qui s'y rapportent, p.36 |
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publié sur : Smith, A.
B. & Kroh, A. (editor) 2011. The Echinoid
Directory. World Wide Web electronic publication.
http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed
20/03/2021]: |
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Syntype de
Echinobrissus planulatus
McCoy,1848, considéré ici
comme synonyme de N. scutatus, conservé
au Sedgwick Museum of Earth Sciences, University of Cambridge |
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diagnose de Echinobrissus planulatus
par McCoy,1848 |
On some new Mesozoic Radiata, p.415 |
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Nucleolites planulatus (McCoy).
Sp. Char. Rotundato-subquadrate, length and width equal, much
depressed, upper surface flattened, margin obtusely rounded (length
and width 1 inch 3 lines, depth 6 lines) ; ambulacra wide, the pores
of each pair in the petalloid part connected by a long distinct furrow
; anal sulcus deep, extending from the vertex to the anal margin which
it slightly indents ; granulation very minute.
This species from its great depression need only be compared with the
N. planatus (Romer, Versteinerungen des norddeutsch.
Oolithengebirge), but it is wider than that species and the upper
surface flatter, and I find on comparing specimens of the two species
that the present is completely distinguished by its wide ambulacra and
the very distinct sulcus connecting the pores of each pair ; the
ambulacra of the former species being narrow and the pores unconnected.
Common in the coralline oolite of Malton.
Rare in the great oolite of Minchinhampton.
(Col, University of Cambridge.) |
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Nucleolites scutatus
Lamarck,1816
- Callovien moyen,
Mortagne-au-Perche, Sarthe, 29 mm |
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Nucleolites basseae
(Lambert,0936) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1936 |
Nouveaux Echinides
fossiles de Madagascar, p.22 |
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Clitopygus Basseae Lambert (nov.
sp.) Pl. IV, fig. 14,
15, 16.
Espèce remarquable par son rostre postérieur qui ne permet de la
confondre avec aucune autre, mesurant 33 mm. de longueur sur 31 de
largeur et 14 de hauteur ; face supérieure convexe, à commet
suprapéripoctal et apex, comme le péristome, excentrique en avant ;
pétales étroits ; face orale déprimée et pulvinée.
Un individu fruste a été trouvé à l'Est de Mandafoa accompagnant l'Echinopygus
Cottreaui, espèce caractéristique du Callovien et permet de
rapporter à cet étage les individus recueillis avec le même
Echinopygus aux Collines d'Ankazomiheva. |
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planche IV
(extrait)
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert (1936) Nouveaux Echinides fossiels de Madagascar, p.22 |
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Nucleolites basseae
(Lambert,1936)
- Callovien, Tulear, Madagascar, 31 mm |
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Nucleolites baueri
(Dames,1872) |
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diagnose originale de
l'espèce par Dames, 1872 |
Die Echiniden der
Nordwestdeutschen Jurabildungen, p.635 |
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Echinobrissus Baueri nov.
spec.
Taf. XXIV., Fig. 3.
Nucleolites sp.
CREDNER. Obere
Juraformation p. 27.
Echinobrissus major
Ag, sp. bei
Credner, diese Zcitschr.
Bd. XVI., p. 240.
" " " bei
Struckmann, diese
Zeitschr. Bd. XXIII, p. 221.
Höhe : 11 Mm.; Breite: 18 Mm.; Lange: 21 Mm.
Der Umriss ist gerundet vierseitig und zwar vorn schmaler ais hinten.
Die Oberseite fallt von den] nur wenig nach vorn gelegenen Apex zu den
ziemlich scharfen Rende rändern allen Seiten hin steil ab; jedoch ist
die ganze Hiöhe nicht bebträchtlich ; der Abfall nach dem hinteren
Rande ist scwächer als deer nach dem vorderen. Die Ambulacralfelder
sind st¨rker lanzettlich erweitert als bei der voringen Species,
verschiwiniden am Rande ganz une erscheinen auf der Unterseite wieder
deutlich. Hier stehen die Poren in schiefstehenden Paaren ziemlich
getrennt von einander ; die beiden Poren sines Paares sind hier gleich
gross und gleich geformt. Die Unterseite ist auffallend flach, die
Ambulacralfeldeer ligen in ganz seichten Rinnen, die sich erst dicht
am Peristom etwas vertiefen. Die ganze Oberfläche ist mit Körnern
besetzt, die auf der Oberseite sehr klein sind, so dass dieselbe fast
glatt erscheint. Auf der Unterseite sind sie grösser. Die Analrinne
senkt sich ungefähr in derselben Entfernung vom Apex ein, wie bei
Echinobrissus scutatus, ist jedoch durch ihren sich nach dem
hinteren Rande sehr verflachenden Lauf von jener sehr verschieden. Die
Seiten sind nicht so steil und bewirken am hinteren Rande eine nur
äusserst schwache Ausbuchtung, welche sogar ganz fehlen kann ; ja an
einigen Exemplaren zeigt sich der Hinterrand geradezu etwas verlängert.
Der Ovarialapparat hat die gewöhnliche Zusemmensetzung. Das Peristom
is klein une liegt anschenend mehr dem vorderen Rande genähert, als
der Apex. Die hier beschriebene Form zeighnet sich vor allen anderen
Echinobrissen der nordwestdeutschen Jurabildungen leicht durch den
vierscitigen, hinten breiteren Umriss aux ; dazu kommen die scharfen
Ränder, di flache Analrinne und die auffallend |
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flache Unterseite als gute
Unterscheidungsmerkmale. Weshalb diese Species von
Credner une
Struckmann mit
Echinobrissus major Ag.
sp. vereinigt worden ist, habe ich nicht enträthseln können ; diese
beiden species sind fast gar niche mit einander verwandt ; ebensowenig
dart man an eine Vereinigung mit Echinobrissus Brodiei
Wright denken, mit der
di französischen Autoren fast alle ihre Kimmeridge-Echinobrissen
zusammenwerfen. Sehr ähnlich unserer Form scheint Echinobrissus
Perroni Etallon zu
sein. Jedoch schein mir letzterer durch Umriss, Höhe und die
aufgedunsenen Ränder genügend verschieden zu sein, wenn ich auch die
Möglichkeit einer Identität beider nicht ganz verwerven will. - Dass
von Seebach (Hannov.
Jura p.86) auch diese Species mit unter E. scutatus geffasst
hat, wird durch die Angabe "bis in die Schichten mie Exogyra
virgula überall häufig" sehr wahrscheinlich. - Aus den Pteroceren
- Schichten von Ahlem (coll.
Struckmann) une vom Tönnjesberg (coll.
Credner), sowie aus den
Schichten an der unteren Grenze der Virgulaschichten vom Schanzenkopf
une vom Ith bei Lauenstein (coll.
Credner,
Schlönbach) liegen je
mehrere Exemplare vor.
planche IV
(extrait)
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Nucleolites baueri
(Dames,1872)
- Kimmeridgien,
Kalkriese, Engter, Niedersachsen, Allemagne, 14 mm |
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Nucleolites baueri
(Dames,1872)
- Kimmeridgien,
Kalkriese, Engter, Niedersachsen, Allemagne, 14,7 mm |
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Nucleolites luynesi
Cotteau,1869 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1869 |
Notice sur les
échinides fossiles recueillis par M. Louis Lartet en Syrie et en Idumée,
pendant son voyage avec le duc de Luynes, p.534-535 |
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Nucleolites Luynesi,
Cotteau (n. sp.). — Cette petite espèce se place dans le voisinage du
Nucleolites minimus et minor du terrain crétacé de
France, mais elle s'en distingue assez nettement par sa forme plus
large, par sa face inférieure plus déprimée, par son sommet
ambulacraire plus excentrique en avant, par son périprocte placé plus
en arrière et plus arrondi à sa partie supérieure. Cette disposition
du périprocte ainsi que la dépression de la face inférieure ne
permettent pas de confondre cette espèce avec le Nucleolites
similis, qui occupe à peu près le même horizon.
Loc. Contre-forts du Djebel-Haroun (mont Hor), près de Petra
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figure in-texte
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Nucleolites luynesi
Cotteau,1869
- Cénomanien,
route d'Eilat à Ovda, km 77, Israel, 19, 18, 14, 15 mm |
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Nucleolites
micraulus
Agassiz,
1839 |
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diagnose originale de
l'espèce |
Description des
échinodermes fossiles de la Suisse, première partie, spatangoides et
clypéastroides, Agassiz, 1839, p.43 |
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V.
Nucleolites micraulus
Ag.
Tab. VII,
fig.16-18
Ce qui frappe
tout d'abord dans cette espèce, c'est la brièveté du sillon
postérieur, qui est pour ainsi dire borné à l'ouverture anale. Il ne
commence en effet qu'au milieu de l'aire interambulacraire impaire et
n'est que très insignifiant au-dessous. Cette circonstance m'a engagé
à lui donner le nom ci-dessus.
Les
ambulacres sont proportionnellement larges et très apparens, sur toute
la surface du test, bien que les pores allongés de la rangée externe
de chaque ambulacre ne soient visibles que jusqu'à la moitié de la
circonférence, ce qui est au reste le cas de toutes les espèces de
Nucléolites. Les ambulacres pairs postérieurs sont légèrement
recourbés en dehors, au voisinage de l'ouverture anale, à peu près
comme dans le N. subquadratus. L'ouverture anale est
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subcentrale
en avant, ainsi que le sommet ambulacraire qui est placé à l'opposite.
Une granulation tuberculeuse très homogène recouvre les aires
ambulacraires tout comme les aires interambulacraires.
Cette espèce
n'a été signalée jusqu'ici que dans le terrain à chailles du
département du Haut-Rhin, où l'exemplaire figuré a été trouvé par M.
Gressly, près des frontières de la Suisse. Je n'en connais pas
d'exemplaire qui provienne de la Suisse proprement dite ; mais comme
le même terrain existe chez nous, il est probable qu'on y découvrira
aussi quelque jour les mêmes fossiles. C'est ce qui m'a engagé à
envisager par avance le Nucleolites micraulus comme indigène.
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Nucleolites
micraulus
Agassiz,
1839
- Oxfordien moyen,
Ardennes, 28 mm |
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Nucleolites
micraulus
Agassiz,
1839
- Oxfordien,
Ardennes, 23 mm |
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Nucleolites
micraulus
Agassiz,
1839
- Callovien
supérieur, Mortagne au Perche, Orne, 16 mm |
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Nucleolites gibbosus
Peron & Gauthier,1879 |
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diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier, 1879 |
Echinides fossiles de
l'Algérie, desccription des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, étage Cénomanien, p.148 |
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Echinobrissus gibbosus,
Peron et Gauthier, 18'79.
Pl. X, fig. 1-4.
Espèce de taille moyenne, déprimée au pourtour, très élevée au sommet
qui dessine une pyramide pentagonale parfois très saillante.
Partie antérieure très déclive ; la partie postérieure l'est moins, en
raison de la position excentrique en avant du sommet. Dessous concave,
inégal, creusé au passage des ambulacres. La partie postérieure est
peu tronquée, non anguleuse, légèrement élargie.
Appareil apical étroit, resserré ; pores oviducaux rapprochés. La
plaque madréporique forme une légère saillie au centre.
Ambulacres assez allongés, pétaloïdes ; la zone interporifère présente
une saillie parfois assez prononcée. Zones porifères composées de deux
rangées sensiblement inégales; pores internes ronds et petits; pores
externes un peu allongés et acuminés, obliques en arrière. Les pores
sont conjugués par un sillon.
Péristome assez petit, régulièrement pentagonal, excentrique en avant,
aux deux cinquièmes de la longueur. Il est entouré d'une rosette de
pores nettement dessinée, mais sans bourrelets bien saillants.
plus de moitié de l'intervalle qui sépare le sommet du bord
postérieur. Ce sillon dessine au bord une sinuosité assez sensible.
Test couvert de petits tubercules scrobiculés, très peu apparents;
dans les individus bien conservés on distingue en outre de nombreux
granules qui donnent au test un aspect chagriné et entourent les
tubercules.
Rapports et différences. Voisin de l'Echin. Morrisii,
d'Orb., l'Echin. gibbosus s'en distingue par sa forme un peu
moins arrondie, par sa partie postérieure plus carrée, par son dessous
moins onduleux et moins concave. La partie supérieure est plus élevée
et la proéminence gibbeuse bien plus accusée.
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On pourrait
aussi comparer notre espèce avec certaines variétés très renflées de
l'Echin. clunicularis des terrains jurassiques, qui en ont la
forme subconique, et dont la face inférieure et le péristome ne sont
pas sans analogie avec elle; mais le sillon anal est tellement
différent qu'il n'est pas nécessaire d'insister sur les autres
caractères distinctifs.
Localité. - L'Echinobrissus
gibbosus est assez abondant à Bou‑Saada, dans une couche du
cénomanien moyen, un peu au-dessus de la zone à E. rotundus.
Collections Peron, Gauthier, Cotteau.
Explication des figures
. - PI. X, fig. 1, Echinobrissus gibbosus, vu de côté ; fig.
face supérieure ; fig. 3, face inférieure; fig. 4, appareil apical
grossi.
Planches X
(extrait)
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Syntypes, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurés in
Cotteau, Peron & Gauthier (1879)
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage
Cénomanien, p.148 |
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau, Peron & Gauthier (1879)
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage
Cénomanien, p.148 |
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Nucleolites gibbosus
Peron & Gauthier,1879
- Turonien, Boumia,
Maroc, 32 mm |
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Nucleolites
latiporus
Agassiz,1839 |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Description des
échinodermes fossiles de la Suisse, première partie, spatangoides et
clypéastroides, Agassiz, 1839, p.43 |
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IV.
Nucleolites latiporus
Ag.
Tab. VII, fig.
13-15.
La largeur considérable des ambulacres est le caractère distinctif de
cette espèce et celui qui lui a valu son nom ; il sert surtout à la
distinguer du N. Goldfussii DesM. (N. scutatus Gldf. non Lam.)
av ec lequel elle a la plus grande ressemblance de forme et d'aspect.
En effet tous deux ont le côté supérieur postérieur fortement incliné,
et le sillon dans lequel est percée l'ouverture anale suit la même
inclinaison ; seulement le bord postérieur est un peu plu rostré dans
le N. latiporus que dans le N. Goldfussii. L'ouverture buccale, située
dans une dépression formée par les ambulacres, est légèrement
subcentrale en avant. Le sommet ambulacraire est situé à l'opposite et
entouré de quatre pores oviducaux, qu'on ne distingue qu'à la loupe.
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Il est digne de remarquer que cette espèce, dont la découverte est due
à M. Gressly, n'a été trouvée jusqu'ici que dans l'oolite inférieure
de Meltingen (canton de Soleure), tandis que le N. Goldfussii est
très-fréquent dans un banc du calcaire à polypiers de Normandie,
appelé caillasse, ainsi que dans l'oolite du nord de l'Allemagne.
Planches VII
(extrait)
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Nucleolites
latiporus
Agassiz,1839
- Bajocien,
Amfreville, Calvados, 24 mm |
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Nucleolites
letteroni
(Cotteau,1867) |
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description de
l'espèce par Cotteau, 1872 |
Paléontologie française, tome IX, échinides irréguliers, terrains
jurassiques, p.290 |
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N° 64.
Echinobrissus Letteroni, Cotteau, 1870.
Pl. 77, fig.
10-14, et pl. 78, fig. 1-6.
Espèce de taille assez grande, allongée, arrondie en avant,
sub-tronquée en arrière ; face supérieure plus ou moins renflée, ayant
sa plus grande hauteur au point qui correspond au sommet apical,
obliquement déclive dans la région postérieure ; face inférieure
presque plane, sub-pulvinée, concave au milieu. Sommet ambulacraire
sub-central, un peu rejeté en avant. Aires ambulacraires inégales, les
postérieures sub-flexueuses et plus longues que les autres. Zones
porifères étroites, formées d'une rangée externe de pores
sub-virgulaires et d'une rangée interne de pores arrondis ; près du
sommet les deux rangées sont composées de pores à peu près égaux, et
la différence de structure ne devient sensible qu'à quelque distance ;
les pores cessent d'être pétaloïdes, bien au-dessus de l'ambitus ; ils
deviennent plus petits, égaux et sont disposés par paires espacées,
obliques, souvent même presque droites ; autour du péristome les
paires de pores se rapprochent, se multiplient, et offrent une
tendance assez prononcée à se grouper par triples paires. Tubercules
abondants, serrés, épars, scrobiculés, surtout vers l'ambitus et dans
la région infra-marginale, plus rares et plus développés aux approches
de la bouche. Péristome excentrique en avant, pentagonal, étoilé, muni
d'un floscelle apparent. Périprocte ovale, allongé, s'ouvrant à la
face supérieure, aux deux tiers environ de l'espace compris entre le
bord postérieur et le sommet, dans un sillon large, obtus, profond,
qui se rétrécit un peu vers le milieu de son étendue, puis s'élargie,
s'évase, s'atténue et échancre d'une manière sensible l'ambitus.
Aucune trace de dépression ne relie l'appareil apical à la partie
supérieure du sillon anal. Appareil apical un peu allongé ; pores
génitaux arrondis, largement ouverts, les antérieurs plus rapprochés
que les deux autres ; les plaques génitales postérieures se touchent
par le milieu : les plaques ocellaires postérieures sont anguleuses,
déprimées et paraissent se joindre par le milieu.
Hauteur, 13 millimètres ; diamètre transversal, 34 millimètres ;
diamètre antéro-postérieur, 34 millimètres.
Variété plus petite et plus conique : hauteur, 15 millimètres ;
diamètre transversal, 21 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 24
millimètres.
Cette espèce est rare et varie cependant dans sa forme qui est plus ou
moins renflée en dessus. Dans un exemplaire de petite taille que j'ai
fait figurer, la face supérieure est sub-conique comme dans certaines
variétés de l'E. clunicularis.
Rapports et différences.
- l'E. Letteroni offre beaucoup de ressemblance avec les E.
scutatus, Icaunensis, Haimei et Perroni ;
cependant il ne nous a pas paru possible de la réunir à aucune de ces
espèces. Si la position de son périprocte, placé aux deux tiers de
l'espace compris entre le bord postérieur et le sommet, rapproche
cette espèce de l'E. scutatus, elle s'en distingue par
l'absence complète de dépression unissant le sillon anal à l'appareil
apical, par son étoile ambulacraire moins développée, sa face
supérieure moins épaisse sur les bords, sa
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face
inférieure beaucoup moins pulvinée. La position du périprocte beaucoup
plus rapproché du bord chez l'E. Icaunensis, beaucoup plus
rapproché du sommet chez l'E. Haimei, sert à distinguer l'E.
Letteroni de ces deux espèces qui occupent du reste un niveau plus
élevé. L'espèce la plus voisine de l'E. Letteroni est l'E.
Perroni, très-fréquent dans l'étage portlandien des environs de
Gray ; cette dernière espèce cependant sera reconnaissable à sa forme
constamment plus déprimée, à son étoile ambulacraire plus grande et
plus pétaloïde, à son sillon anal plus étroit et plus aigu.
J'ai dédié cette espèce à la mémoire de M. Lettron, modeste géologue
de Tonnerre qui m'a procuré les échantillons que je viens de décrire,
et que la mort a enlevé prématurément à ses utiles recherches.
Localités. - Tonnerre
(Yonne). Rare. Etage corallien sup. Coll. Rathier, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 77, fig. 10, E. Letteroni, de ma collection, vu de côté ;
fig. 11, face sup. ; fig. 12, face inf. ; fig. 13, région anale ; fig.
14, péristome grossi. - Pl. 78, fig. 1, variété de grande taille, de
ma collection, vue de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ;
fig. 4, région anale ; fig. 5, appareil apical grossi ; fig. 6, autre
individu de grande taille, de ma collection.
Planches 77-78
(extraits)
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Nucleolites
letteroni
(Cotteau,1867)
- Kimmeridgien
inférieur, Lauerstein, Est de Hemeln, Basse Saxe, Allemagne, 20 mm |
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Nucleolites
letteroni
(Cotteau,1867)
- Kimmeridgien
inférieur, Lauerstein, Est de Hemeln, Basse Saxe, Allemagne, 24 mm |
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Nucleolites planatus
Roemer,1839 |
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Nucleolites planatus Roemer,1839
- Callovien, Hagendorf, Canton de Solothurn, Suisse, 28 mm |
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Nucleolites
quadratus
(desor,1856) |
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diagnose originale de
l'espèce |
Synopsis des échinides fossiles, 1856, p. 275 |
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Quadratus Syn.
Nucleolites quadratus Mich. Revue et Magaz. de Zoologie 1852. -
Espèce trapue, subcarrée, aussi large que longue, épaisse, à
périprocte supra-marginal comme le C. Hugii, mais non rostrée
et moins ondulée à la face inférieure. Sommet ambulacraire central.
Pétales très légèrement renflés.
V. 54. (Type de l'espèce.)
Grande Oolite de la Haute-Saone.
Marnes à Discoïdées (Vésulien) de Frick (Argovie).
NOTA. S'il est une espèce embarrassante au point de vue générique,
c'est bien celle-ci. Aussi n'est ce qu'avec doute que nous la
rapportons au genre Clypeopygus. Si l'on venait à démontrer que le
péristome est dépourvu de bourrelets et que les pores ne se dédoublent
pas dans les phyllodes, peut-être conviendrait-il de la
rapporter de préférence au genre Echinobrissus, malgré sa forme très
élargie.
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Nucleolites quadratus
(desor,1856)
- Kimmeridgien
inférieur, Ile de Ré, Charente Maritime, 21 mm |
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Nucleolites truncatus
(desor,1856) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor, 1856 |
Synopsis des échinides fossiles, p. 268 |
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truncatus Desor nov.
sp. - Espèce très allongée, à peu près d'égale largeur tout du long,
tronquée et élargie en arrière. Périprocte supra-marginal, de manière
à n'être pas visible en entier d'en haut.
Portlandien supérieur (Virgulien) d'All près Porrentruy. Très rare.
Mus. Bâle.
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome IX, échinides
irréguliers, p.318 |
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E. truncatus, Desor, 1857. E. truncatus, Desor,
Synops. des Ech. foss., p.268, 1857. - Id., Desor et de
Loriol, Echinol. helvétique, pl. L, fig. 9-10, 1872. Espèce
allongée, ovale, arrondie en avant, à peine un peu élargie en arrière,
tronquée et échancrée au bord postérieur ; face supérieure renflée,
presque uniformément convexe, mais brusquement déclive en arrière ;
face inférieure un peu concave et sub-pulvinée ; pourtour renflé.
Ambulacres pétaloïdes, larges, inégaux, les postérieurs sont plus
longs que les autres, mais peu divergents. Zones porifères étroites ;
pores des rangées externes très-allongés. Sommet ambulacraire
excentrique en avant. Péristome enfoncé, un peu plus excentrique en
avant que le sommet. Périprocte pyriforme, acuminé au sommet, situé au
fond d'un sillon très-profond qui commence plus près du sommet que le
point médian de la distance qui sépare le sommet du bord
|
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postérieur ;
il se creuse aussitôt profondément et va échancrer fortement le bord,
sans s'élargir sensiblement. L'E. truncatus se distingue de l'E.
Icaunensis par son ensemble plus renflé, plus étroit, moins dilaté
en arrière, son sommet plus excentrique, son sillon anal plus profond,
moins évasé et échancrant plus sensiblement le bord postérieur.
- Etage
virgulien de Alle près Porrentruy (Jura Bernois).
Musée de Bâle
(de Loriol, loc. cit.).
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description de
l'espèce par Desor & de Loriol, |
Echinologie helvétique, description des oursins fossiles de la Suisse, p.325 |
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Echinobrissus truncatus,
Desor.
Pl. L, fig. 9,
10.
Synonymie.
Dimensions.
Forme allongée, ovale, arrondie en
avant, à peine un peu élargie en arrière, tronquée
et échancrée au bord postérieur.
Face supérieure renflée, presque uniformément convexe ; mais
brusquement déclive en arrière. Face inférieure un peu concave et
sub-pulvinée. Pourtour renflé.
Ambulacres pétaloides, larges, inégaux ; les postérieurs sont plus
longs que les autres, mais peu divergents. Zones porifères étroites ;
pores des rangées externes très allongés.
Sommet ambulacraire excentrique en avant.
Appareil apicial peu développé; pores génitaux relativement très
petits.
Péristome enfoncé, un peu plus excentrique en avant que le sommet.
Périprocte pyriforme, acuminé au sommet, ouvert au fond d'un sillon
très profond, qui commence plus près de l'appareil apicial que le
point médian de la distance qui sépare l'appareil du bord postérieur ;
il se creuse aussitôt profondément et va échancrer le bord sans
s'élargir sensiblement.
Tubercules extrêmement petits à la face supérieure, un peu plus gros
en dessous.
Rapports et différences. L'Echin. truncatus se distingue
de l'Echin. Icaunensis par son ensemble plus renflé, plus
étroit, moins dilaté en arrière, son sommet plus excentrique, son
sillon anal plus profond, moins évasé, et échancrant plus fortement le
bord postérieur. L'Echin. scutatus est plus renflé au pourtour,
sa face inférieure est plus pulvinée, son ensemble plus large et
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plus carré ;
de plus son sillon anal est plus élargi et commence plus près du
sommet. L'Echin. avellana est moins tronqué en arrière, son
périprocte est plus éloigné du sommet, son sillon anal est presque
nul, son sommet ambulacraire et son péristome sont plus excentriques
en avant. L'Echin. major est moins renflé, son sillon anal
commence plus près du sommet, il est plus évasé et plus développé, et
enfin dans cette espèce, entre l'origine du sillon et l'appareil
apicial, se trouve une dépression qui n'existe pas dans l'Echin.
truncatus.
Localité. Alle près Porrentruy (Jura bernois).
Etage virgulien.
Collections. Musée de Bâle. Pagnard.
planche L
(extrait) d'après Desor & de Loriol
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Nucleolites truncatus
(desor,1856)
- Kimmeridgien
inférieur, Saint-Clément, Ile de Ré, Charente Maritime, 19 mm |
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Nucleolites truncatus
(desor,1856)
- Kimmeridgien
inférieur, Saint-Clément, Ile de Ré, Charente Maritime, 19 mm |
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Nucleolites usoi
Forner,2016 |
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diagnose originale de
l'espèce par Forner,2016 |
Els neognatostòmats (Echinodermata: Echinoidea) de la
formació Artoles del Barremià de la conca del Maestrat, p.6 {40] |
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Nucleolites usoi sp. nov.
Fig. 5 A-G i 6 A-G.
v 2000 Clypeopygus sp. Saura & García: 22,
làm. VII, fig. 62-63.
v 2014 Clypeopygus paultrei (Cotteau, 1851)
Saura & García: 70, làm. 7 fig, 1a-1d. (Taula 2)
Material. Holotip: MGB 73982; Paratips: MGB
73983-5; MGUV-30037; MV 9754; CMMPMOP377; ADN-009 i MGL 97805. S’han
estudiat 31exemplars. S’han consultat dos exemplars de la col·lecció
de Manuel Saura (CMS: NS-TF-01-02).
Localitat tipus: el Forcall (els Ports), jaciment
del Barranc de la Torre Folch.
Estrat tipus: Barremià superior; Fm. Artoles.
Raó del nom: dedicat al novel·lista Vicent Usó i
Mezquita.
Diagnosi
Nucleolites
baix per al gènere (altura
46% de la longitud) i ample (95%); còncau a la superfície oral.
Peristoma anterior, de contorn pentagonal més ample que llarg. Pètals
subiguals, els posteriors acaben al nivell de l’inici del periprocte.
Periprocte supramarginal ben separat del sistema apical, que s’obre
dins d’un canal anal que arriba fins al marge posterior. Fíl·lodes
estrets, rectes, en dues sèries en cada mig ambulacre, la sèrie
interior amb 4 parells de porus i l’exterior amb 8-11.
Descripció.
Els
exemplars mesuren de 22 a 12 mm de longitud i de 21 a 11 mm d’amplada
(un 95% de la longitud de la corona) (Taula 2). Són de contorn ovalat
amb l’amplada màxima cap al terç posterior. L’alçada és aproximadament
un 46% de la longitud de la corona. Són poc inflats per al gènere. Les
vores són arrodonides i el punt més alt de la corona està just abans
del periprocte, posterior al centre. En vista lateral, és arrodonit a
la part anterior i recte, moderadament truncat (50-60º d’angle amb la
superfície oral) a la part posterior. Arrodonit, en vista apical, a la
part anterior i molt suaument escotat a la part posterior (Fig. 5C,
6C). La superfície oral és còncava i s’enfonsa cap al peristoma (Fig.
5E, 6E).
El sistema apical és compacte i tetrabasal, amb una
placa genital 2 eixamplada i les altres plaques genitals més reduïdes.
No hi ha plaques complementàries al sistema apical, que és etmolític i
té 4 gonòporus (Fig. 5G). La distància entre els gonòporus 1 i 4 és
major que la que hi ha entre els gonòporus 2 i 3 (Fig. 5A, 6A). El
centre del sistema apical està desplaçat cap a la part anterior, a un
36% de la longitud respecte a la vora anterior. El periprocte s’obri a
la superfície aboral ben separat del sistema apical. Està situat en un
solc anal curt que continua fins la vora posterior. El periprocte s’obri
a un 28% de la longitud respecte a la vora posterior i està separat
del sistema apical per una distància equivalent al 30% de la longitud
de la corona. El contorn del periprocte és longitudinalment allargat i
l’amplada representa un 56% de la longitud (Fig. 5A, 5D, 6A,6D). El
solc anal es fa estret en contacte amb el periprocte.
Els pètals són tots quasi iguals en longitud i
relativament llargs; s’estenen aproximadament pel 55-65% de la
distància radial de l’àpex a l’àmbit. Són lanceolats i tendeixen a
tancar-se distalment encara que romanen oberts (Fig. 5A, 5G, 6A). Els
pètals posteriors acaben a l’alçada de l’inici del periprocte. Els
porus ambulacrals de les sèries interiors són arrodonits i els de les
sèries exteriors són transversalment allargats, 2 o 3 vegades la mida
dels porus interiors. En l’holotip (20,7 mm de longitud) hi ha 28
parells de porus en els pètals I i V i 24 parells de porus en els
pètals II, III i IV. Totes les plaques ambulacrals tenen dos porus.
Els fíl·lodes són estrets i composts de parells de
porus organitzats en dues sèries paral·leles en cada mig ambulacre
(Fig. 5F, 6G), amb aproximadament 4 parells de porus en les sèries
interiors i 8-11 parells de porus en les sèries exteriors. No té porus
bucals.
El peristoma
està situat en una posició un poc anterior al centre i s’obre a un 37%
de la longitud de la corona respecte a la vora anterior. El peristoma
és considerablement més ample (un 23%) que llarg i pentagonal en el
seu perímetre (Fig. 5B, 5F, 6F, 6G). Els borlets estan poc
desenvolupats.
La
tuberculació és relativament densa i uniforme a la superfície oral
però esdevé més fina i menys òbvia a la superfície apical. Els
tubercles primaris són menuts amb una arèola excavada i no s’aprecia
que estiguen perforats. Hi ha tubercles secundaris en els anells
escrobiculars i entre els tubercles primaris.
Diagnosis.
Nucleolites low for the genus (height
46% of the length), wide (width 95% of test length), oral surface
concave. Anterior peristome pentagonal in outline, wider than long.
Petals subequal, the posterior ones ending at the beginning of the
periproct level. Supramarginal periproct well separated from the
apical system, opening in an anal sulcus that runs to the posterior
border. Phyllodes narrow, straight, with two parallel series in each
half-ambulacrum with 4 porepairs in the inner series and 8-11
pore-pairs in
the outer series. (Fig. 5 & 6)
Description.
Specimens are 22-12 mm in length
and 21-11 mm in width (95% of test length) (Table 2). They are ovate
in outline with the widest part of the test towards the posterior
third. Test height is approximately 46% of the test length. Not much
inflated for the genus. The sides are rounded and the tallest point on
the test is just before of the periproct and lies posterior of centre.
In lateral profile is rounded anterior and straight, slightly
truncated (50-60º angle) posterior. In apical view it is rounded
anterior and very weakly indented posterior (Fig. 5C, 6C). The
oral surface is concave and sunken towards the peristome (Fig. 5E,
6E). The apical system is compact and tetrabasal with an enlarged
genital plate 2 and other genital plates more reduced. No complemental
plates in the system. The apical system is ethmolytic, with 4
gonopores. Distance between gonopores 1 and 4 is longer than between
gonopores 2 and 3 (Fig. 5A, 5G). The apical system
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lies towards
the anterior, some 36% of the test length away from the anterior
border. The periproct opens on the aboral surface, well separated from
the apical system. It lies in a short anal sulcus that runs to the
posterior border. The periproct opens 28% of the test length from the
posterior border and is separated from the apical system by a distance
27% of the test length. Periproct is longitudinally elongate; width is
56% of periproct length (Fig. 5A, 5D, 6A, 6D). The anal sulcus narrows
in contact with the periproct.
Petals are
subequal in length and relatively long, extending approximately 55-65%
of the radial distance from the apex to ambitus. They are lanceolate,
tapering slightly distally but remaining open (Fig. 5A, 5G, 6A).
Posterior petals terminate at the level of the beginning of the
periproct. Inner series of pores are rounded and outer series of pores
series are transversely elongated, 2/3 times the length of the inner
ones. In the holotype (20,7 mm length) are 28 pore-pairs in the petal
I and V; and 24 pore-pairs in the petals II, III and IV. All
ambulacral plates with double pores.
Phyllodes
narrow are composed of pore-pairs arranged in two parallel series
(Fig. 5F, 6G), in each half-ambulacrum, with approximately four
pore-pairs in the inner series and 8-11 porepairs in the outer series.
No buccal pores.
The peristome
is slightly anterior of centre, opening 37% of the test length from
the anterior border. It is considerably wider (23%) than long and
pentagonal in outline (Fig. 5B, 5F, 6F, 6G). Bourrelets hardly
developed.
Tuberculation
is relatively dense and uniform on the oral surface but becomes finer
and less obvious aborally. The primary tubercles are small with the
areola sunken and no visible perforates. There are fine secondary
tubercles, in the ring scrobicular and inter primary tubercles
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Diferències
amb altres espècies
L‘espècie
nova es diferencia de Clypeopygus paultrei (Cotteau, 1851), a
la qual va ser assignada anteriorment (Saura & Garcia, 2014), en que
aquesta ultima espècie és molt més gran (l’holotip fa 55 mm), té una
corona més aplanada, la part anterior és còncava, el solc anal és
triangular i els fíl·lodes tanquen un anell, a diferència de la nova
espècie on les dues branques dels fíl·lodes són paral·leles, el solc
anal no és triangular, la part anterior és arrodonida, convexa i de
mida menuda (longitud mitjana de 17,1 mm i màxim de 22 mm per n = 31).
Respecte als altres neognatostòmats del jaciment,
N. usoi se separa fàcilment de Plagiochasma saurai sp.
nov. perquè aquesta té la boca obliqua, els pètals posteriors més
llargs, fins arribar a la meitat del periprocte (en N. usoi
només arriben a l’inici del periprocte) i té un periprocte més gran,
més ample i més pròxim a la vora posterior.
Pygorhynchus royoi
(Lambert, 1935) és més gran, més
alt, té el peristoma oblic i el periprocte marginal en lloc de
supramarginal com els altres dos neognatostòmats del jaciment.
Se separa de Nucleolites cerceleti Desor
in Agassiz & Desor, 1847, de l’Aptià i Albià inferior d’Anglaterra
i França, perquè aquest té una corona més allargada, més parells de
porus en la sèrie interior dels fíl·lodes i el peristoma subpentagonal
tan alt com ample, mentre que la nova espècie el te clarament
pentagonal i més ample que llarg.
La nova espècie té una certa semblança a
Nucleolites wildere
Ikins, 1940, però aquesta
espècie, que és del Campanià de Texas (EUA), presenta en la cara oral
una zona en l’interambulacre 5 exempta de tuberculació. Aquest és un
caràcter més evolucionat que no apareix fins el Cenomanià segons Kier
(1962, 1966), i que no té la nova espècie barremiana.
Notes.
L’espècie
nova té el peristoma pentagonal més ample que alt i encaixa millor en
el gènere assignat que en Phylobrissus Cotteau, 1859, el qual
el té més llarg que ample i presenta una part posterior més truncada,
on el periprocte és poc visible en vista apical (Kier, 1966). En canvi,
en la nova espècie el periprocte està més retirat del marge posterior
i és totalment visible en vista apical. És, però, un Nucleolites
poc cònic.
Segons les recopilacions dels treballs de Lambert &
Thiéry (1909-1925), Kier & Lawson (1978), Kroh (2010) i Smith & Kroh
(2015) es té coneixement en la actualitat de l’existència de 34
espècies del gènere Nucleolites que abasten des del Bajocià (Juràssic
mitjà) fins a l’Eocè, amb N. bakalovi Gocev, 1933, segons
indiquen Kier & Lawson (1978). Hi ha, però, un gran buit que s’estén
durant bona part del Cretaci Inferior des del Berriasià fins al
Barremià, amb 20 milions d’anys sense cap representant del gènere.
Atès que durant el Cretaci Superior hi ha un bon nombre de
Nucleolites enregistrats, l’absència de representants del gènere
durant aquest període tan dilatat cal atribuir-la al fet que el
registre fòssil siga incomplet i, potser, també a la menor atenció que
ha rebut l’ordre que antigament s’anomenava dels cassiduloides.
Aquesta nova espècie vindria a cobrir en part el buit, però resulta
evident que més espècies del gènere Nucleolites deurien habitar
les mars del Cretaci Inferior i encara no han estat trobades o
estudiades. |
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Nucleolites usoi
Forner,2016
- Barremien,
Forcall, Espagne, 14 mm |
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Nucleolites usoi
Forner,2016
- Barremien,
Forcall, Espagne, 18 mm |
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Nucleolites usoi
Forner,2016
- Barremien,
Forcall, Espagne, 16 mm |
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Genre Asterobrissus
de Loriol,
1888
Matériaux pour
l'étude stratigraphique et paléontologique de la province d'Angola,
p.104
Espèce type
Nucleolites requieni
Desor in
Agassiz & Desor, 1847, p. 154, par désignation subséquente de
Kier, 1962, Revision of the
Cassiduloid echinoids, p.78
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien -
Aptien
Syn.
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diagnose originale du
genre |
Matériaux pour l'étude
stratigraphique et paléontologique de la province d'Angola, Choffat & de
Loriol, 1888, p.104 |
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Genre
ASTEROBRISSUS, P. de
Loriol (Trochalia, Pomel).
C'est avec
regret que je suis obligé de changer le nom donné par M. Pomel, mais
il existe déjà un genre Trochalia, Sharpe, qui a l'antériorité,
et qui doit être maintenu ; il comprend des espèces de la famille des
Nérinées. Je reproduis ici la diagnose que M. Pomel a donnée de son
genre Trochalia : "Pétales plus développés (que dans les
Anthobrissus) lancéolés, tendant à se fermer, à pores externes
linéaires allongés ; les phyllodes étroites, mais formées de quelques
paires dédoublées de pores plus gros, un peu déprimésentre des
bourrelets épais, nettement limités, quoique peu saillants.
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Péristome excentrique en avant,
pentagonal. Périprocte au sommet d'un sillon dorsal peu profond.
Souvent une zone granulée sur la suture longitudinale des assules du
plastron. Echinobrissus setifensis, Coq., E. trigonopygus
Cotteau, etc." Je crois que M. Pomel a eu raison de séparer ces
espèces du genre Echinobrissus ; elles en diffèrent
certainement par leurs ambulacres nettement pétaloïdes, formant une
étoile distincte, et par leur péristome entouré d'un floscelle
nettement déterminé, avec des phyllodes en fer de lance bien
caractérisés, séparés par des bourrelets pas très saillants, mais
cependant très apparents, et couverts de leur granulation spéciale. |
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Asterobrissus fourteaui
(Lambert in
demoly,1913) |
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert in
Demoly, 1913,
Nouvelles observations sur les échinides de la Savoie, p.28 |
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Asterobrissus fourteaui
(Lambert in
demoly,1913)
- Aptien,
Castellon, Espagne, 21 mm |
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Genre Clypeopygus
d'Orbigny,
1856
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.418
Espèce type
Clypeus paultrei
(Cotteau,1851) p. 11, par désignation subséquente de
d'Orbigny, 1856, ibid., p.422
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : crétacé
inférieur |
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diagnose originale du genre
par d'Orbigny, 1856 |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.418 |
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16e Genre.
Clypeopygus, d'Orb,
1856.
Nucleolites (pars), Agassiz ; Echinobrissus (pars),
d'Orbigny.
Caractères. Appareil génital et ocellaire un peu circulaire,
formé de quatre petites plaques génitales, arrondies, plus
saillantes que les autres, toutes percées d'un pore génital, dont
l'antérieur de droite porte en arrière une très-grande protubérance
polypiforme, ovale, placée au milieu de tout l'appareil, et dominant
l'ensemble par sa grande dimension. On voit en arrière une cinquième
plaque complémentaire non perforée. Les pièces ocellaires,
très-petites et un peu triangulaires sont placées entre les cinq
plaques génitales et complémentaires. Coquille ovale, oblongue,
généralement déprimée, rétrécie en avant, élargie en arrière,
échancrée ou non de ce côté, à sommet excentrique en avant. Dessous
concave au milieu, sans sillons convergents, mais pourvu autour de la
bouche de cinq rosettes de pores buccaux, séparées par autant de
bourrelets buccaux assez marqués sans être très-saillants. Bouche
régulière, pentagone, à côté égaux, l'angle saillant en avant. Anus
médiocre, ovale, supérieur, placé à la partie supérieure d'un sillon
profond, oblique, toujours très-circonscrit. Ambulacres
subpétaloïdes, étroits, et longs, toujours très-flexueux, surtout aux
ambulacres pairs postérieurs. Les zones de pores qui les composent
sont toujours inégales. Les pores externes sont longs, transverses ;
les pores internes simples, les deux conjugués par des granules sur
une ligne. Tubercules scrobiculés, serrés, toujours très-petits
en dessus et un peu plus gros en dessous, tous séparés par des
granules.
Rapports et différences. Ce genre avait été généralement
confondu avec les Echinobrissus, dont ils ont l'aspect et la
forme, et ont ils se distinguent néanmoins par des caractères
constants : par leur plaque polypiforme centrale de l'appareil
génital, infiniment plus grande, plus distincte du reste ; par la
présence, autour de la bouche, de cinq rosettes de pores, et de cinq
bourrelets buccaux très-marqués, par leur sillon anal toujours très
circonscrit, et par leurs ambulacres pairs, postérieurs, très-flexueux
en avant à leur extrémité. La présence des rosettes et tuberules
buccaux servira toujours à distinguer les Clypeopygus des
Echinobrissus et des Trematopygus, qui en sont toujours
dépourvus.
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Des espèces que nous classons dans ce genre, sept avaient été placées
dans le genre Nucleolites, par MM. Agassiz et Cotteau ; et une,
le C. Paultrei, avait été placée par le dernier dans le genre
Clypeus ; mais elle se distingue des vrais Clypeus par
son sillon anal s'arrêtant loin du sommet, par sa bouche
très-excentrique et ses ambulacres droits et larges, par le manque de
sillons divergents en dessous, et enfin par la coquille toujours ovale
ou oblongue, très-mince.
Résumé
géologique sur les Clypeopygus.
Toutes les espèces que nous connaissons sont propres exclusivement aux
terrains crétacés, et ne remontent pas, au moins d'après les
connaissances actulles, au delà de l'étage cénomanien. Les huit
espèces que nous cécrirons se trouvent ainsi réparties :
Dans le 17e étage, Néocomien, six espèces : les C. Paultrei,
Robinaldinus et oviformis spéciaux jusqu'à présent au
bassin anglo-parisien ; les C. subquadratus et Renaudi
spéciaux au bassin méditerranéen, et enfin le C. Gresslyi qui
se trouve à la fois dans les deux bassins méditerranéen et anglo-parisien.
Dans le 19e étage, Albien, deux espèces : le C. Cerecleti
spécial au bassin anglo-parisien, et le C. Michelini propre
jusqu' présent au bassin méditerranéen.
Il résulterait de ces données que le genre aurait commencé à paraître,
au maximum de son développement numérique, avec l'étage néocomien,
qu'il se serait éteint dans l'étage albien, et n'aurait duré que
pendant trois époques des terrains crétacés.
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Clypeopygus
paultrei
(Cotteau,1851) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1851 |
Catalogue méthodique
des échinides récoltés dans l'étage néocomien du département de l'Yonne,
p.11 |
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N°
31. - CLYPEUS PAULTRII, Cotteau, 1851.
Magnifique espèce que distinguent d'une manière tranchée sa forme
allongée et très-déprimée, son anus s'ouvrant au deux tiers de l'aire
interambulacraire impaire, son sommet excentrique et sa bouche placée
à la face inférieure, bien près du bord antérieur. - Jusqu'ici le
genre Clypeus avait été considéré comme spécial à la formation
jurassique. Cette espèce devra peut-être constituer un genre nouveau
intermédiaire entre les Clypeus et les Nucleolites. - Je l'ai dédiée à
la mémoire de M. Paultre Desormes, de Saint-Sauveur, qui a bien voulu
en enrichir ma collection.
Localité. - Saint-Sauveur. Très-rare. |
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description de
l'espèce par d'Orbigny, 1856 |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.420 |
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N° 2282.
Clypeopygus Paultrei,
d'Orb,
1856.
Clypeus Paultrei, Cotteau, 1851. Catalogue méthod. des
Echinides néocomiens de l'Yonne, p.11, n°31.
Dimensions. Longueur totale, 55 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 98 centièmes ; épaisseur, 23 centièmes.
Coquille très-déprimée, clypéiforme, presque carrée, rétrécie
et échancrée en avant, élargie et très-échancrée en arrière, vis-à-vis
l'anus, dont le grand diamètre transversal est au tiers postérieur et
dont la hauteur a 23 centièmes de la longueur. Dessus, profil
obtus en avant s'élevant en courbe courte jusqu'au dessus qui est
presque horizontal jusqu'à l'aréa anale coupée en pente déclive
jusqu'au bord. Le sommet est excentrique placé aux deux cinquièmes
antérieurs. Le pourtour est obtusément caréné à la base. Dessous
concave partout, surtout autour de la bouche, pourvu en avant d'un
sillon assez marqué mais ondulé. Bouche pentagone placée
presque au cinquième antérieur de la longueur ; elle montre autour
cinq bourrelets assez prononcés et cinq rosettes de pores buccaux,
oblongues, mais très-marquées. Anus rond, vertical, placé en
dessus à la partie supérieure, la plus profonde, d'un sillon
triangulaire, élargi en avant, dont les bords sont carénés. Ce sillon
s'étend jusqu'au bord. Ambulacres étroits, longs, très-marqués,
l'impair est droit, les autres sont flexueux, formés de deux zones
inégales, une large externe pourvue de pores allongés, une étroite
formée de pores simples, les deux conjuguées par une ligne de
granules. Tubercules très-petits, scrobiculés, partout.
Appareil génital et ocellaire, formé au centre d'une énorme plaque
polypiforme, ovale, et autour de quatre plaques génitales, arrondies,
perforées, et en arrière d'une cinquième plaque non perforée. Les
plaques ocellaires sont entre ces cinq plaques génitales.
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Localité. M. Cotteau cite cette espèce à Saint-Sauveur (Yonne),
dans l'étage néocomien où elle est très-rare.
Histoire. Le même auteur l'a publiée sous le nom de Clypeus
Paultrei, mais nous avons déjà dit qu'elle ne peut rester dans ce
genre, et nous en avons fait le type de notre nouvelle division des
Clypeopygus.
Explication des figures. Pl. 964, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal du côté de l'anus ; fig. 5,
appareil génital et ocellaire grossi ; fig. 6, une zone ambulacraire
grossie. De la collection de M. Cotteau.
Planche 964
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Kier, 1962,
Revision of the Cassiduloid Echinoids, p.71 |
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Clypeopygus
paultrei
(Cotteau,1851)
- Bajocien, Orne,
18 mm |
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Clypeopygus
paultrei
(Cotteau,1851) |
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Genre Phyllobrissus
Cotteau,1859
Espèce type
Catopygus gresslyi
Agassiz, 1839, p. 49
désignation
subséquente de Cotteau, 1860, p.553
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Kimmeridgien -
Cénomanien
Syn.
-
Asterotrissus
de Loriol, 1888, p.104 ;
espèce type Nucleolites requieni
Desor in
Ag. &
Desor, 1847,synonyme
subjectif plus récent
-
Thigopygus
Pomel, 1883, p.59 ; espèce
type Echinobrissus humilis
Gauthier,1875 ; synonyme subjectif plus récent
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description du genre
par Cotteau, 1860 |
Paléontologie
française, jurassiques, tome IX, p. 320 |
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4e Genre. -
PHYLLOBRISSUS, Cotteau, 1860.
Test de petite et moyenne taille, oblong, sub-circulaire, légèrement
arrondi en avant, sub-tronqué en arrière, plus ou moins renflé en
dessus, presque plan en dessous. Sommet ambulacraire sub-central, un
peu excentrique en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes ; aire
ambulacraire antérieure plus droite, mais à peu près de même largeur
que les autres. Zones porifères plus ou moins développées à la face
supérieure, toujours formées de pores inégaux ; la rangée externe,
tant que l'aire ambulacraire conserve son aspect pétaloïde, est
composée de pores étroits, allongés, transverses, tandis que la rangée
interne comprend des pores simples, plus courts, plus ouverts. Vers le
pourtour du test, les rangées comme dans les Echinobrissus, se
rapprochent et se réduisent à de petits pores simples, arrondis, assez
irrégulièrement disposés, se multipliant et se resserrant aux
approches du péristome, autour duquel ils forment un floscelle bien
prononcé. Tubercules de petite taille, épars, à peine scrobiculés,
crénelés, probablement perforés. Péristome pentagonal, un peu
excentrique en avant. Périprocte ovale, situé à la face postérieure,
au sommet d'un sillon perpendiculaire, toujours vague et atténué, qui
disparaît vers l'ambitus. Appareil apical compacte, composé de quatre
plaques génitales perforées, et de cinq plaques ocellaires également
perforées ; la plaque madréporiforme est saillante, largement
développée et se prolonge au milieu de l'appareil ; la plaque
complémentaire manque et les deux plaques ocellaires postérieures se
touchent par le milieu.
Rapports et différences.
- Le genre Phyllobrissus offre de nombreux rapports avec les
Echinobrissus, les Clypeopygus et le Catopygus. A
notre avis cependant, il ne saurait être confondu avec aucun de ces
trois genres. Il se distingue des Echinobrissus par son
périprocte postérieur, placé dans un sillon sub-vertical et atténué,
par sa face inférieure plane. Ces deux caractères l'éloignent
également des Clypeopygus, dont il se distingue en outre par sa
forme allongée et renflée, par son sommet plus central, par ses aires
ambulacraires postérieures moins flexueuses. Au premier aspect, les
Phyllobrissus se
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rapprochent
peut-être davantage des Catopygus
que caractérisent leur périprocte postérieur, leur floscelle
très-apparent et leur face inférieure toujours plane ; néanmoins les
Catopygus, qui jusqu'ici peuvent être considérés comme spéciaux
à la craie moyenne et supérieure, se distingueront toujours facilement
de nos Phyllobrissus par leur forme plus renflée, plus
cylindrique, plus étroite en avant, par leur floscelle plus fortement
prononcé, par leur péristome allongé dans le sens du diamètre
antéro-postérieur, par leur périprocte plus vertical, dépourvu de
sillon et s'ouvrant sous une légère saillie du test. Les
Phyllobrissus, comme on le voit par l'étude comparée de leurs
caractères, constituent un type suffisamment tranché et se placent
dans la méthode à la suite des Echinobrissus, entre ces
derniers et les Clypeopygus.
Histoire. - Les espèces
pour lesquelles nous avons établi, en 1860, le genre Phyllobrissus
ont été longtemps placées par les auteurs parmi les Nuclolites
(Echinobrissus). Lorsque d'Orbigny, en 1856, créa son genre
Clypeopygus, en prenant pour type le Clypeus Paultrei,
Cotteau, de l'étage néocomien de l'Yonne, il y réunit nos
Phyllobrissus, sans se préoccuper de l'ensemble de leur
physionomie, et par cela seul qu'ils présentaient autour du
péristome un floscelle apparent. Dans le Synopsis des Echinides
fossiles, M. Desor discute de la valeur du genre Clypeopygus,
et tout en le maintenant dans la méthode, il le restreint avec raison
aux espèces larges et carrées voisines des Clypeus, et en
retranche les petites espèces allongées et renflées pour les reporter
parmi les Echinobrissus. Ce sont ces espèces, remarquablzes par
leur forme sub-cylindrique et surtout par leur périprocte postériur et
sub-vertical, qui ont servi de type à notre genre Phyllobrissus.
Le genre Phyllopbrissus, que nous avons considéré dans
l'origine comme spécial au terrain néocomien, a commencé à se montrer
à l'époque jurassique et est représenté par une espèce fort rare.
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Phyllobrissus
excentricus
(Pictet & Renevier,1858) |
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diagnose originale de
l'espèce in Pictet & Renevier, 1858 |
Description des
fossiles du terrain Apien de la Perte du Rhône et des environs de Ste-Croix,
p. 155 |
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Trematopygus excentricus,
Pictet et Renevier.
(Pl.
XXII, fig. 3, a, b, c, d.)
Oursin ovale, médiocrement élevé ; flancs arrondis, présentant à peu
près vers leur milieu la plus grande périphérie. Face inférieure
montrant clairement les cinq saillies caractéristiques du genre, et
profondément creusée en son milieu, de sorte que la bouche est comme
située au fond d'un entonnoir. Anus allongé dans le sens vertical,
aigu à ses extrémités et situé à la partie supérieure d'un sillon
très-court et profond, qui échancre la face postérieure de manière à
être visible en dessous, quoique moins qu'en dessus. Ambulacres
étroits, peu pétaloïdes, formés de pores simples disposés par paires.
Sommet ambulacraire très-excentrique en avant. Tubercules médiocres,
médiocrement serrés, entourés de lignes de granules, et disposés sans
ordre apparent.
Rapports et différences.
Cette espèce nous paraît se distinguer très-facilement de tous les
Trematopygus décrits, par son sillon anal très-court et échancrant la
face inférieure, et surtout par son sommet ambulacraire
très-excentrique en avant.
Localité.
Nous n'en connaissons qu'un seul échantillon provenant des grès durs (h)
de la Perte du Rhône et faisant partie de la collection Renevier.
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planche XXII
(extrait)
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Phyllobrissus
excentricus
(Pictet & Renevier,1858)
- Aptien, Morella,
Castellon, Espagne,
18 mm |
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Phyllobrissus gresslyi
(Agassiz,1839) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 425 |
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N° 2285.
Clypeopygus Gresslyi,
d'Orb.,1856.
Pl. 966, fig.
1-6.
Dimensions. Longueur, 27 millimètres. Par rapport à la longueur :
largeur, 90 centièmes ; hauteur, 60 centièmes.
Coquille peu renflée, ovale, à peine rétrécie et arrondie en
avant, tronquée très-obtusément, et même un peu échancrée vis-à-vis du
sillon anal en arrière, dont le grand diamètre transversal est au
tiers postérieur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers
postérieur, et dont la hauteur a 60 centièmes de la longueur.
Dessus, profil très-convexe et arrondi en avant ; de ce point
s'élevant en courbe régulière jusqu'au quart postérieur où commence
une pente abrupte, un peu déclive qui correspond au sillon anal. Le
pourtour est très-convexe, surtout en avant. Le sommet, en même temps
la partie la plus élevée, est peu excentrique en avant. Dessous
pulviné autour, concave seulement au centre. Bouche pentagone,
excentrique, placée un peu en avant, pourvue de cinq bourrelets
très-visibles, quoique peu convexes, et de cinq rosettes peu
profondes. Anus ovale, placé en dessus, presque à l'extrémité
supérieure, au sommet d'un sillon qui s'évase un peu vers le bord.
Ambulacres assez larges ; les postérieurs flexueux munis de zones
inégales, la moitié aussi larges que l'intervalle qui les sépare. La
zone externe est formée de pores oblongs, l'autre de pores simples ;
les deux conjuguées par un sillon et par une ligne de granules.
Tubercules excessivement petits.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes
les précédentes, par son ensemble convexe, ovale, par son profil
longitudinal très-convexe, par son anus bien plus en arrière et son
sillon plus abrupte, par son pourtour très-pulviné, par son dessous
moins creux et ses ambulacres plus larges. |
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Histoire. Décrite comme un Catopygus, en 1839 et 1840
par M. Agassiz. Cette espèce a été placée dans les Nucleolites
Echinobrissus, par le même auteur, en 1847. Comme nous y avons
reconnu, sur des échantillons bien conservés, des bourrelets et une
rosette de pores, qui manquent chez les Echinobrissus, nous la
plaçons dans nos Clypeopygus, qui en sont toujours pourvus.
Localité. Elle est spéciale et très-commune dans l'étage
néocomien. Nous l'avons recueillie, ainsi que M. Cotteau, à Leugny, à
Fontenoy, à Saint-Sauveur, à Ouane, à Auxerre, à Chenay (Yonne), à
Sancerre (Cher), à Marolles, à Vandeuvre (Aube), à Bettancourt-la-Ferrée
(Haute-Marne), à Neuchâtel (Suisse). M. Campiche l'a rencontrée à
Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse).
Explication des figures. Pl. 966, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille de grandeur naturelle vue en dessus ; fig. 3, dessous
; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal vu du côté
de l'anus ; fig. 6, une partie des ambulacres plus grossis. De notre
collection.
planche 966
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1856,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.425 |
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Phyllobrissus gresslyi
(Agassiz,1839)
- Hauterivien,
Narcy, Haute-Marne, 21 mm |
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Phyllobrissus pulvinatus
(Cotteau,1856) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrain jurassique, échinides irréguliers, p. 273 |
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N° 60.
Echinobrissus
pulvinatus,
Cotteau,1856.
Pl. 74.
Espèce de taille moyenne, oblongue, arrondie en avant, sub-tronquée en
arrière; face supérieure sub-déprimée, épaisse et renflée sur les
bords, aussi haute en avant qu'en arrière ; face inférieure pulvinée,
légèrement concave autour du péristome. Sommet ambulacraire
sub-central, un peu rejeté en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes,
quelquefois sub-costulées, inégales, l'aire antérieure plus droite et
un peu plus étroite que les autres, les deux postérieures plus longues
et plus flexueuses. Zones porifères larges, moins développées
cependant que l'intervalle qui les sépare, composées, à la face
supérieure, d'une rangée de pores allongés, étroits, obliques, et
d'une rangée interne de pores arrondis et plus ouverts. Vers
l'ambitus, qui est très‑épais, les aires ambulacraires s'effilent et
se rétrécissent ; les pores deviennent beaucoup plus petits et forment
des paires obliques, espacées, rangées assez régulièrement à la face
inférieure, sur le bord des dépressions ambulacraires qui sont
relativement très-étroites. Comme toujours, les paires de pores aux
approches du péristome se resserrent et se multiplient. Les tubercules
et les granules qui ]es accompagnent, probablement très-fins, ne sont
apparents sur aucun des exemplaires que nous avons sous les yeux.
Péristome très-petit, pentagonal, excentrique en avant, muni d'un
floscelle à peine apparent. Périprocte oval, trèséloigné de
l'appareil apical, s'ouvrant à la face postérieure, au sommet d'un
sillon court, peu profond, évasé et qui échancre légèrement le bord
postérieur. Appareil apical anguleux, étoilé ; pores génitaux
allongés, largement ouverts, les deux antérieurs beaucoup plus
rapprochés que les deux, autres ; plaque madréporiforme se prolongeant
au milieu de l'appareil et empêchant les deux plaques génitales
postérieures de se toucher par le milieu ; plaques ocellaires
postérieures très-petites, paraissant séparées par une ou deux plaques
complémentaires.
Hauteur, 17 millim.; diamètre transversal, 27 millim.; diamètre
antéro-postérieur, 30 millim.
Individu jeune : hauteur, 11 millim.; diamètre transversal, 16 millim.
1/2 ; diamètre antéro-postérieur, , 48 mil-lira. 1/2.
Cette espèce est rare et nous n'en connaissons qu'un petit nombre
d'échantillons, qui tous présentent une grande uniformité dans
l'ensemble de leurs caractères. Chez les individus jeunes cependant,
la forme générale est relativement un peu plus allongée, la face
postérieure moins épaisse, et le périprocte par cela même paraît un
peu moins éloigné du sommet. Dans un de nos exemplaires (pl. 74, fig.
11), le péristome, au lieu d'être régulièrement pentagonal, est
sensiblement oblique, et le bord antérieur de gauche est plus étroit
que celui de droite, ainsi que cela a lieu chez certains
Nucleolites (Trematopygus, d'Orbigny) du terrain crétacé.
Cette forme du péristome nous paraît anormale, accidentelle et ne
saurait constituer une variété. |
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Rapports et différences.
L'E. pulvinatus forme, au milieu des E. Desori,
micraulus, scutatus et lcaunensis, un type qui sera
toujours parfaitement reconnaissable à sa face supérieure déprimée au
milieu, épaisse et renflée sur les bords, à son périprocte
très-rapproché de l'ambitus postérieur, à son péristome peu développé,
à ses aires ambulacraires étroites et déprimées à la face inférieure.
La position de son périprocte tend à le rapprocher de E. micraulus,
mais il s'en distingue par son périprocte encore plus éloigné du
sommet, par sa forme plus allongée, plus déprimée en dessus et en même
temps plus épaisse, par sa face inférieure plus pulvinée et son
péristome plus petit.
LOCALITÉS. - Environs de
Mamers (Orne). Rare. Étage callovien.
Collection de l'École des mines, Musée de Mamers, coll. Hébert,
Guillier, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 74, fig. 1, E. pulvinatus, de la coll. de l'École des
mines, vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4,
région postérieure; fig. 5, appareil apical et partie supérieure de
l'aire ambulac. antérieure grossis; fig. 6, péristome et partie inf.
de l'aire ambul. antérieure grossis; fig. 7, individu jeune, de ma
collection, vu de côté; fig. 8, face sup.; fig. 9, face inf.; fig. 10,
région postérieure; fig. 41, péristome oblique et partie sup. de
l'aire ambul. antérieure grossis, pris sur un autre individu de ma
collection.
planche 74
(extrait)
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Phyllobrissus pulvinatus
(Cotteau,1856)
- Callovien
supérieur, Mortagne, Orne, 25 mm |
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Phyllobrissus pulvinatus
(Cotteau,1856)
- Callovien
supérieur, Mortagne, Orne, 29 mm |
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Phyllobrissus pulvinatus
(Cotteau,1856)
- Callovien
supérieur, Mortagne, Orne, 26 mm |
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Phyllobrissus pulvinatus
(Cotteau,1856)
- Callovien
supérieur, Mortagne, Orne, 25 mm |
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Genre Pseudosorella
Etallon, 1859
Espèce type
Desoria orbignyana
Cotteau, 1855, p. 227 (monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien -
Aptien
Syn.
-
Pseudodesorella Cotteau,
1867, p.325 ; synonyme objectif plus récent
-
Notopygus
Pomel, 1883, p.58 ; espèce
type Nucleolites amplus
Agassiz in Ag. & Desor,
1847 ; synonyme subjectif plus récent
-
Nucleoclypeus de Loriol,
1901, p.33 ; espèce type Neoclypeus syriacus
de Loriol, 1901 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Primipygus
Vadet, 2007, p.192 ; espèce
type Nucleolites richardsoni
Richardson & Talbot-Paris, 1908 ; synonyme subjectif plus récent
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description du genre
par Cotteau (Pseudodesorella) |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, 1867, p.325 |
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5e Genre.
Pseudodesorella, Etallon,
1859.
Desorella (pars),
Cotteau, 1855 ; Desor, 1858.
Test de taille assez forte, sub-circulaire, ayant le diamètre
transversal plus étendu que le diamètre antéro-postérieur, renflé en
dessus, sub-pulviné en dessous. Sommet ambulacraire sub-central. Aires
ambulacraires sub-péraloïdes à la face supérieure, logées à la face
inférieure dans des dépressions apparentes qui aboutissent au
péristome. Zones porifères médiocrement développées. Tubercules
abondants, serrés, épars, crénelés et perforés, fortement scrobiculés.
Granulation intermédiaire fine et homogène. Péristome un peu
excentrique en avant, sub-pentagonal, sans bourrelets. Périprocte
allongé, aigu, sub-pyriforme, logé dans une dépression très-profonde.
Appareil apical compacte, sub-circulaire, composé de quatre plaques
génitales et de cinq plaques ocellaires, remarquable par l'énorme
développement de la plaque madréporiforme.
Rapports et différences.
- Le genre Pseudodesorella ne saurait être confondu avec aucun
autre type. Si sa taille, son périprocte aigu et situé dans un sillon
profond, son appareil apical compacte et muni d'une plaque
madréporiforme très-étendue rappellent le genre Clypeus, il
s'en éloigne d'un
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autre côté,
d'une manière très-positive, par se forme générale plus large que
longue, par ses zones porifères faiblement pétaloïdes, par sa face
inférieure très-pulvinée, par son périprocte complétement dépourvu de
floscelle. Tel qu'il est caractérisé, le genre Pseudodesorella
se place naturellement à la fin de la famille des Cassidulidées.
Histoire. - Le genre
Pseudodesorella a été établi par M. Etallon, en 1859, pour
recevoir une espèce que j'avais placée dans mon genre Desorella,
sous le nom de D. Orbignyana, ne connaissant alors que le moule
intérieur qui ne laissait point voir, à la face supérieure, la
structure sub-pétaloïde de ses pores ambulacraires. M. Etallon ayant
eu à sa disposition un exemplaire parfaitement conservé du coral-rag
de Valfin, constata ce caractère important, et retrancha avec raison
l'espèce du genre Desorella. Le genre Pseudodesorella,
Etallon, a été adopté depuis par tous les auteurs ; il ne renferme
qu'une seule espèce très-rare provenant de l'étage corallien.
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Pseudosorella orbignyana
(Cotteau,1855) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1855 |
Etudes sur les échinides fossiles du département de l'Yonne, p.227 |
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Desoria Orbignyana,
Cotteau, 1855.
Pl. 33, fig.
9-11.
Nucleo subovato, transversim elongato, supernè inflato, infernè
pulvinato. Areis ambulacrariis strictis, rectis subdisjunctis. Areis
interambulacrariis pmsertim areâ impari, interne gibbosis. Ano supero,
pyriformi, in testâ depressâ patente. Ore subantico, subdecagonali,
transversim elongato.
Dimensions. - Hauteur,
24 millimètres; diamètre anteropostérieur, 35 millimètres diamètre
transversal, 43 millimètres.
Le Desoria Orbignyana est irrégulièrement ovale. Le diamètre
transversal dépasse de beaucoup le diamètre anteropostérieur, ce qui
lui donne une apparence ramassée. La face supérieure est fortement
renflée en arrière et déprimée en avant; la face inférieure est
très-pulvinée. Les aires interambulacraires sont planes à la face
supérieure, et forment en dessous des renflements très-apparents. Ces
renflements sont séparés par cinq dépressions étroites, régulières,
qui convergent en ligne droite jusqu'à la bouche et sont occupées par
les aires ambulacraires. Les pores disposés par simples paires ont
laissé sur le moule intérieur des empreintes assez vagues, mais
cependant visibles. Le sommet est mal conservé, on reconnaît néanmoins
que les aires ambulacraires sont disjointes. L'anus est grand,
elliptique, pyriforme et très-rapproché du sommet; il s'ouvre dans une
dépression profonde qui n'a aucune analogie avec le sillon ordinaire
des Hyboclypus et ne se prolonge pas au-delà de la moitié de l'aire
interambulacraire impaire. La bouche est subdécagonale,
transversalement allongée et excentrique en avant. |
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Nous avons d'abord attribué à une déformation la forme bizarre de
cette espèce ; cependant, en l'examinant avec soin, On peut se
convaincre qu'elle ne présente aucune trace de brisure et qu'elle est,
dans son ensemble, parfaitement naturelle.
Rapports et différences.
— Le Desoria Orbignyana, par sa forme irrégulièrement ovale, beaucoup
plus large que longue, par le renflement extraordinaire de la partie
postérieure, par la profondeur du sillon anal, se distingue facilement
de ses congénères.
LOCALITÉ. —
Nous avons recueilli ce curieux oursin à Andryes, dans les calcaires
blancs du coral-rag inférieur. L'exemplaire décrit est le seul que
nous connaissions.
planche 33
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, oursins irréguliers, p.326 |
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N°15. —
Pseudosorella Orbignyana (Cotteau)
Pl. 84 et 85.
Espèce de grande taille, sensiblement plus large que longue, presque
droite et à peine arrondie en avant, quelquefois même légèrement
écbancrée, sub-anguleuse en arrière ; face supérieure renflée,
très-épaisse sur les bords, obliquement déclive dans la région
antérieure, ayant sa plus grande hauteur au point qui correspond à
l'appareil apical ; Face inférieure fortement pulvinée, marquée de
dépressions qui reçoivent les aires ambulacraires et convergent
directement vers le péristome. Sommet presque central, paraissant un
peu rejeté eu arrière. Aires ambulacraires sub-pétaloides, inégales,
les trois antérieures plus étroites et moins flexueuses que les deux
autres. nues porifères composées, à la face supérieure, d'une rangée
externe de pores étroits, ;atones, transverses, et d'une rangée
interne de pores arrondis et plus ouverts, unis aux premiers par un
sillon. Dans les trois aires ambulacraires antérieures les zones
porifères conservent plus longtemps leur forme pétaloïde que dans les
deux aires ambulacraires postérieures ; citez ces dernières, au tiers
environ de l'espace compris entre le bord postérieur et le sommet, les
pares deviennent plus petits el forment des paires obliques et
espacées, à peine visibles au indien des tubercules. A la face
inferieure, ces petits pores sont placés dans des dépressions
très-prononcées ; ils se resserrent et se dédoublent autour du
péristome. Tubercules épars, très-abondants, homogènes, s'espaçant
peut-être un peu aux approches du sommet, entourés d'un scrobicule
circulaire et profond. Granules intermédiaires très-fins, souvent
inégaux, entourés eus-nièmes de petits scrobicules superficiels.
Péristome pentagonal, un peu excentrique en avant, s'ouvrant au milieu
des renflements de la face intérieure, dépourvu de floscelle,
présentant cependant, dans les plus gros exemplaires, quelques
rudiments de bourrelets. Périprocte allongé, aigu, pyriforme,
très-rapproché du somme!, placé dans un sillon profond, lequel
s'évase, s'atténue et disparait complètement avant d'arriver à
l'ambitus qui n'en présente aucune trace, Appareil apical
très-compacte, sub-circulaire. Pores génitaux arrondis, largement
ouverts, à l'exception de celui de la plaque antérieure de droite qui
parait un peu allongé, les deux pores antérieurs plus rapprochés que
les deux autres; plaque madréporiforme très-grande, occupant le milieu
de l'appareil, intimement soudée à la plaque génitale antérieure de
droite, et se prolongeant en arrière entre les deux plaques ocellaires
postérieures. Les trois autres plaques génitales sont petites et
anguleuses, et la plaque génitale impaire tait défaut. Plaques
ocellaires très-petites, déprimées, intercalées entre les plaques
génitales; les deux plaques ocellaires postérieures sont un peu plus
développées que les autres et séparées seulement par le prolongement
de la plaque madréporiforme.
Individu de
grande taille : hauteur, 37 millimètres ; diamètre antéro-postérieur ,
60 millimètres ; diamètre -.transversal, 75
Individu plus
jeune : hauteur, 21 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 35
millimètres ; diamètre transversal, 113 millimètres.
Nous possédons cette espèce à différents âges et de différents niveaux
: nos exemplaires se font remarquer tous par la constance et
l'uniformité de leurs caractères ; on peut noter seulement que, dans
l'individu ]e plus développé, la |
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face
postérieure est relativement plus anguleuse. Chez un échantillon de
taille moyenne dont le test est parfaitement conservé à la face
supérieure, les plaques coronales de la région postérieure, notamment
celles qui entourent le périprocte sont renflées, et la suture qui les
sépare très-accusée, mais c'est là un caractère spécial à cet
exemplaire, et en tous cas insuffisant, quant à présent, pour établir
une variété.
Rapports et différences.
— Le P . orbignyana constitue un type très-curieux, et qui sera
toujours facilement reconnaissable à sa forme plus large que longue, à
sa face supérieure renflée, épaisse sur ]es bords, rapidement déclive
en arrière, à sa face inférieure fortement pulvinée, à ses aires
ambulacraires sub-pétaloïdes, à son péristome pentagonal et
excentrique en avant, à son périprocte trèsrapproché du sommet et
s'ouvrant dans une dépression profonde.
Localités.— Andryes,
Mery-sur-Yonne (Yonne) ; Valfin (Jura). Très-rare. Coral-rag
inférieur. - Saint-Martin sur Armançon (Yonne). Couches inférieures du
coral-rag supérieur.
Coll. Guirand, ma collection,
Expl. des figures. — PI.
84. fig. P. Orbignyana, de ma collection, de t'étage corallien
des environs de Tonnerre, vu de côté; fig, 2, portion de la face
supérieure grossie, montrant l'appareil apical et la structure des
aires ambulacraires ; fig. 3, tubercules fortement grossis ; fig. 4,
exemplaire de petite taille, de la collection de M. Guirand vu sur la
face sup.; fig. 5, autre exemplaire très-jeune, de la coll. de Guirand,
vo sur la face supérieure.— Pl. 85, ftg. 1, individu de grande taille,
de ma collection, vu sur la face supérieure; fig. 2, face inférieure;
fig. 3, péristome grossi ; fig. 4, autre exemplaire du coral-rag inf.
de Chatelcensoir, de ma collection, vu sur la face inférieure.
planches 84 et
85
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
KIER 1962 Revirion
of the Cassiduloid Echinoids, vol.144, 3, p.267, pl. 9, fig. 13, text-fig.
50, pl. 10, fig. 1 |
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Pseudosorella orbignyana
(Cotteau,1855)
- Kimmeridgien
inférieur, Aulnay, Charente Maritime, 17 mm |
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Pseudosorella
richardsoni
(Richardson & Talbot-paris,1908) |
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diagnose originale de
l'espèce par Richardson & Talbot-Paris |
Stratigraphical & geographical distribution of the inferior-oolite echinoids
of the west of England, 1908, p.179. |
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Echinobrissus Richardsoni,
sp. nov. Pl. XVII., figs. 1a - 1c.
T.l.
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Seven-Springs
Quarry, near Cheltenham. |
H.
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[Clypeus-Grit.] |
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[About Truellei.] |
Colln.
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L. Richardson. |
Diagnosis. - Test very depressed - the height being .447 of the
diameter. The upper side is notceably flattened. The outline is
subcircular.
The apical system is sub-central, being slightly displaced towards the
posterior margin. The peristome, on the other hand, is considerably
displaced anteriorly.
The ambulacra are petaloid, and possess wide poriferous zones. The
pores of the outer row are longer than in most species of
Echinobrissus, giving the test a Clypeus-like appearance.
The anal canal is deep and has steep, straight sides, diverging at an
angle of a little over 20°.
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The base is irregularly concave.
Dimensions : - Length, 24 mm. ; breadth, 23.5 mm. ; height, 10.5 mm.
planche XVII
(extrait)
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Pseudosorella
richardsoni
(Richardson & Talbot-paris,1908)
- Bajocien
supérieur, Oolithe à C. ploti, Jaulny, Meurthe et Moselle,
30 mm |
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Pseudosorella
richardsoni
(Richardson & Talbot-paris,1908)
- Bajocien
supérieur, Oolithe à C. ploti, Jaulny, Meurthe et Moselle,
26 mm |
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Pseudosorella
richardsoni
(Richardson & Talbot-paris,1908)
- Bajocien, Orne,
18 mm |
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