Phymosomatidae
Pomel, 1883, p.90
nomen correctum
MEISSNER, 1904 (pro
"les Phymosomiens" Pomel,
1883)
Genre type : Phymosoma,
Haime, 1853, p.197
Description succincte de la famille :
Système apical monocyclique, souvent manquant. Périprocte de grande taille.
Tubercules non perforés, crénelés. Ambulacres polygéminés. Plaques composées
typiques, avec l'antépénultième qui est la plus grosse et occupe toute la
largeur, portant le tubercule primaire. La première et dernière plaque de
chaque plaque composée sont aussi larges, mais plus petites (moins hautes).
Les autres assules sont des demi-plaques.
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Genre
Phymosoma
Haime, 1853
Espèce type
Phymosoma koenigi
(Mantell,1822) (désignation
subséquente de Lambert & Thierry,
1911, p.223)
The Fossils of the
South Downs or Illustations of the Geology of Sussex, p.340
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Oxfordien -
Eocène
Syn.
-
Cyphosoma
Agassiz, 1838, p.4, non
Mannerheim, 1837
-
Koenigia
Pomel, 1883, p.90, synonyme
objectif plus récent
-
Pliocyphosoma
Pomel, 1883, p.90, synonyme
objectif plus récent
-
Phymatosoma
Bather in
Lambert & Thierry, 1910, p.223, synonyme objectif plus récent
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diagnose originale du
genre |
Description des animaux fossiles du groupe nummulitique de l'Inde, Haime,
1853, p.197 |
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Genre PHYMOSOMA
Cyphosoma, Agassiz,
Cat. syst., p.12
Nous avons dû modifier un peu
le nom appliqué à ce genre en 1840 par M. Agassiz, parce que déjà, en
1837, il a été employé par M. Mannerheim pour désigner un genre de
Coléoptères.
L'espèce du Sinde est la
première de cette division qu'on ait signalée dans le groupe
nummulitique ; toutes celles que MM. Agassiz et Desor ont décrites
appartiennent aux dépôts crétacés. |
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Phymosoma
archiaci (Cotteau,1863) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1863 |
Echinides fossiles de l'Algérie, p.101 |
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CYPHOSOMA
ARCHIACI Cotteau, 1863.
(Agassiz,
1816.)
CYPHOSOMA
ARCHIACI, Cotteau, Paléont. franç., terrains crétacés, tome VII, p.
615, Pl. 1149, 1863.
Espèce
d'assez grande taille, à peu près circulaire, renflée à la partie
supérieure, généralement plate en dessous, bien qu'il y ait de légères
exceptions.
L'appareil
apical était pentagonal et très développé, mais nous n'en connaissons
que l'empreinte. Zones porifères droites, larges à la partie
supérieure où les pores sont régulièrement bigéminés, plus étroites et
plus onduleuses vers l'ambitus où les pores sont disposés par simples
paires. Aires ambulacraires portant deux rangées de tubercules,
médiocrement développés, serrés au point qu'il reste à peine place
pour les scrobicules, au nombre de dix-sept dans les grand s
exemplaires. L'espace intermédiaire, presque nul près du sommet, plus
large à. l'ambitus, est couvert d'une granulation fine et serrée, qui
pénètre en outre entre les tubercules. Les sutu.res des plaques
porifères, bien marquées, entament quelquefois la base des tubercules.
Aires
interambulacraires larges, surtout vers le milieu du test. Elles
portent deux rangées de tubercules principaux crénelés et imperforés,
semblables à ceux des ambulacres, un peu plus espacés cependant, car
il n'y en a que quinze ou seize. Tubercules secondaires petits,
nombreux, formant sur tous les exemplaires une rangée extérieure de
chaque côté des tubercules principaux. Sur les individus de grande
taille on voit, à l'ambitus seulement, un rudiment de seconde rangée,
peu régulière, et formée de tubercules inégaux. Zone miliaire large, à
peu près nue près du sommet, très granuleuse à l'ambitus, se
continuant à la face inférieure et presque jusqu'au péristome ;
caractère important, d'une constance remarquable, et qui ne permet pas
de confondre cette espèce avec le Cyph. magnificum. Péristome
grand, subdécagonal, marqué d'entailles relevées sur les bords. |
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Rapports
et différences. — La présence du Cyph. Archiaci dans le
santonien d'Algérie nous a particulièrement frappés, car les relations
des couches qui le contiennent en France sont encore l'objet de graves
contestations. Nous avons donc apporté à l'examen de nos exemplaires
l'attention la plus rigoureuse, et nous avons dû constater qu'ils
reproduisent parfaitement le type européen, représentant toutes les
variations que l'âge lui apporte. Ainsi nous en avons de très bien
conservés qui rappellent, avec une exactitude remarquable, le modèle
en plâtre figuré dans la Paléontologie française; d'autres, plus
grands, montrent la rangée de tubercules secondaires se dédoublant peu
à peu, et tendant à former deux séries. Nous avons pu comparer ces
échantillons algériens à de nombreux individus recueillis dans les
Corbières ; il ne nous reste donc aucun doute sur le rapprochement que
nous faisons entre les exemplaires africains et les exemplaires
français.
LOCALITÉ. — Rive droite
de l'oued Djelfa, Medjès-el-Foukani, Les Tamarins. Étage santonien. —
En France, cette espèce a été rencontrée près d'Angoulême, d ans la
couche n° il 5 de M. Arnaud, au-dessus du Sphaerulites sinuatus,
et à la base même du santonien. Nous l'avons recueillie en abondance
près du village de Montferrand, a Rennes-les-Bains, avec l'Hem.
Desori ; dans des couches inférieures à celles qui renferment le
Micraster brevis. Le niveau semble un peu plus élevé en
Algérie, bien que nous ne sachions pas encore au juste à quel horizon
doivent être attribuées ces couches de Montferrand.
Collections
Gauthier, Peron, Jullien.
Paléontologiqe
française : planche 1149
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cottreau, 1908,
Paléontologie de Madagascar. VI - Les échinides, p.165 |
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Phymosoma
archiaci (Cotteau,1863)
-
Coniacien supérieur, St Porchaire, Charente Maritime, 21 mm |
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Phymosoma delaunayi (Cotteau,1860) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1860 |
Echinides du département de la Sarthe, p.262 |
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N°8.
CYPHOSOMA DELAUNAYI, Cotteau, 1860.
PI. XLIII,
fig. 6-9.
Hauteur, 12 milliniètres; diamètre, 26 millimètres.
Espèce de taille moyenne, circulaire, légèrement renflée en dessus,
presque plane en dessous. Interambulacres garnis de deux rangées de
tubercules crénelés et non perforés, au nombre de onze à douze par
série, saillants et très-gros même à la face supérieure et surmontés
d'un mamelon fortement développé. Tubercules secondaires nuls
au-dessus de l'ambitus, se réduisant à la face inférieure à quelques
petits tubercules inégaux, irrégulièrement disposés et relégués sur le
bord des interambulacres, près des zones porifères. Granules inégaux,
quelquefois mamelonnés, rares à la face supérieure, plus abondants
vers l'ambitus et aux approches du péristome. Zone miliaire
médiocrement développée, nue et déprimée vers le sommet. Ambulacres
larges, garnis de tubercules identiques à ceux qui occupent les aires
interambulacraires et accompagnés comme eux de granules inégaux et
épars. Pores simples, visiblement dédoublés près du sommet, sans que
cependant ce dédoublement se prolonge très-bas, formant jusqu'à la
bouche une ligne onduleuse qui suit le contour des tubercules, et
rangés près du péristome par triples paires obliques. Appareil apicial
subpentagonal. Péristome circulaire, assez grand, médiocrement
entaillé, s'ouvrant presque à fleur du test.
Rapports et différences. — Voisine des exemplaires de grande
taille du Cyphosoma regulare de l'étage turonien, cette espèce s'en
distingue par sa face supérieure beaucoup moins déprimée, par ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires plus gros, plus
saillants, plus fortement mamelonnés surtout aux approches du sommet,
et accompagnés d'un moins grand nombre de granules, par ses tubercules
secondaires plus rares et moins développés. |
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Loc.
— Villedieu, Limeray. Assez rare.
Tabl.
de M. Triger, groupe de l'Ostrea auricularis, ass. n°5.
Coll.
Delaunay, Bourgeois, Gotteau.
Expl.
des fig. — PI. XLIII, fig. 6, Cyphosoma Delaunayi, vu de côté,
de la coll. de M. l'abbé Delaunay. — Fig. 7, le même, vu sur la face
sup. — Fig. 8, le même, vu sur la face inf. — Fig. 9, ambulacre
grossi.
planche XLIII
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrainss crétacés, tome VII, p.626 |
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N° 2537.
Cyphosoma Delaunayi, Cotteau, 1860
Pl. 1152.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, renflée en dessus, arrondie
sur les bords, presque plane en dessous. Zones porifères droites vers
le sommet, onduleuses à l'ambitus et dans la région inframarginale,
composées de pores petits, espacés, séparés par un renflement
granuliforme, visiblement dédoublés à leur partie supérieure, sans que
cependant le dédoublement se prolonge très-bas, se multipliant par
triples paires autour du péristome. Aires ambulacraires larges,
garnies de tubercules assez gros, saillants, serrés, scrobiculés,
surmontés d'un mamelon épais, au nombre de onze à douze par série.
L'espace laissé libre par les deux rangées de tubercules est étroit et
garni de granules peu abondants, inégaux, souvent mamelonnés, formant
une ligne sub-onduleuse et se prolongeant çà et là entre les
scrobicules. Plaques porifères marquées de sutures qui se montrent
notamment vers l'ambitus, à la base externe des tubercules. Aires
interambulacraires pourvues dé deux rangées de tubercules à peu près
identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, comme eux saillants et
fortement mamelonnés, même à la face supérieure. Tubercules
secondaires nuls au-dessus de l'ambitus, se réduisant, à la face
inférieure, à quelques petits tubercules inégaux, irrégulièrement
disposés et relégués sur le bord des interambulacres, près des zones
porifères. Zone miliaire étroite et resserrée par les tubercules, nue
et déprimée vers le son> met. Granules inégaux, quelquefois
mamelonnés, rares à la face supérieure, plus abondants vers l'ambitus
et près du péristome; péristome circulaire, assez grand, médiocrement
entaillé, s'ouvrant à fleur du test. Appareil apicial peu développé,
pentagonal, beaucoup plus petit que le péristome.
Hauteur, 12 millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Le C. Delaunayi éprouve quelques modifications dans
l'arrangement de ses pores ambulacraires, qui, chez certains
exemplaires, sont simples et directement superposés près du sommet,
tandis que dans les échantillons qui ont servi à établir l'espèce, ces
mémos pores ont un aspect bigéminé assez prononcé. Celte différence
n'est pas subordonnée, comme on pourrait le croire, à la taille des
individus. Nous avons sous les yeux de petits exemplaires dont les
pores sont visiblement dédoublés et d'autres beaucoup plus développés,
chez lesquels les pores sont simples jusqu'au Sommet. Dans notre
ouvrage sur les Échinides fossiles des Pyrénées, nous avons
rapporté au C. Delaunayi de petits Cyphosomes qu'on rencontre
dans la craie de Villagrains (Gironde); ils sont à pores simples près
du sommet, et s'éloignent un peu du type par leurs scrobicules plus
largement développés vers l'ambitus, leurs granules plus fins, leur
appareil apicial plus étendu. |
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Rapports et différences.
- Voisine du C. regulare qu'on rencontre à un horizon plus
inférieur, cette espèce s'en distingue par sa face inférieure beaucoup
moins déprimée, ses tubercules plus gros, plus saillants, plus
fortement mamelonnés, surtout aux approches du sommet, ses granules
moins abondants, ses tubercules secondaires plus rares et moins
développés, son appareil apicial plus étroit. Les plus gros
exemplaires offrent également quelques ressemblances avec le C.
costulatum, mais- cette dernière espèce sera toujours
reconnaissable à sa forme plus épaisse, plus renflée, plus
pentagonale, à ses tubercules plus espacés, munis d'un scrobicule plus
superficiel et entourés d'un cercle plus régulier de granules, à sa
face inférieure tout à fait plane , à son appareil apicial plus grand
et plus anguleux.
Localité. - Villedieu
(Loir-et-Cher); Limeray, Semblançay (Indre - et-Loire); Cognac
(Charente-Inférieure); Périgueux (Dordogne); Villagrains (Gironde).
Assez commun. Étage sénonien.
Musée de Paris, coll. de l'École des mines, coll. Delaunay, Bourgeois,
Triger, Guillier, Arnaud, Delbos, ma collection.
Explication des figures.
— Pl. 1152, fig. 1, C. Delaunayi, de la craie de Villedieu, de
ma coll., vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; flg. 4,
aire ambul. grossie; fig. 5, aire interambul. grossie; fig. 6, variété
à pores presque simples, de la craie de Villedieu, de ma coll., vue de
côté; fig. 7, face sup.; fig. 8, sommet de l'aire ambulacraire grossi
; fig. 9, autre sommet grossi, montrant la différence dans la
disposition des pores; fig. 10, variété de la craie de Villagrains, de
la coll. de M. Delbos, vue de côté ; fig. 11, face sup. ; fig. 12,
face inf. ; fig. 13, aire ambul, grossie; fig. 44, aire interambul.
grossie.
planche 1152
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau é Triger, 1860,
Echinides
du département de la Sarthe, considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, p.262 |
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Phymosoma delaunayi (Cotteau,1860) -
Coniacien, Azé, Loir-et-Cher, 16 mm |
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Phymosoma cf. girumnense
Desor,1857 |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor,1857 |
Synopsis des échinides fossiles, p.88 |
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girumnense Desor, nov. sp. Grande espèce aplatie surles deux
faces. Diffère du P. Koenigii, en ce que les rangées
secondaires de tubercules, au lieu d'être limitées à la face
supérieure, sont continues de la base au sommet. Parfois elles se
dédoublent même dans les grands exemplaires, ensorte qu'il en a deux
rangées de chaque côté de la rangée principale. Le dédoublement des
pores au sommet n'est pas aussi frappant que dans le P. Koenigii.
Craie de Royan, Talmont.
Ecole des mines de Paris, Coll. Michelin. Abondant.
Nota. Il se pourrait que
cette espèce ne fût qu'une grande variété du P. magnificum. |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, Terrain crétacé, tome VII, échinides irréguliers,
tome II, p.648 |
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N°2544.
Cyphosoma Girumnense, Desor, 1857.
Pl. 1160.
Espèce de grande taille, circulaire, quelquefois sub-pentagonale,
médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères presque droites, composées de pores serrés et fortement
bigéminés à la face supérieure, simples et légèrement onduleux vers
l'ambitus et dans la région inframarginale, se multipliant autour du
péristome. Aires ambulacraires étroites et resserrées par les zones
porifères à leur partie supérieure, garnies de deux rangées de
tubercules serrés, assez gros vers l'ambitus, diminuant de volume et
s'espaçant aux approches-du sommet, au nombre de vingt-deux à
vingt-trois dans l'exemplaire de grande taille que nous avons sous les
yeux. De petits tubercules secondaires mamelonnés et à peine crénelés,
très-espacés, alternes, se montrent à l'angle des plaques et
disparaissent à la face supérieure. Granules intermédiaires abondants,
inégaux, formant une double rangée sub-sinueuse au milieu des
tubercules principaux, et se prolongeant en séries délicates entre les
scrobicules les plus espacés. Un sillon plus ou moins prononcé marque
le milieu de l'ambulacre et descend en ondulant jusqu'au-dessous de
l'ambitus. Le scrobicule qui entoure les tubercules est lisse et
présente à peine, sur le côté externe, quelques traces rayonnantes qui
correspondent aux sutures des plaques porifères. Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules principaux à
peu près identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, plus gros
cependant à la face supérieure, et entourés de scrobicules
subelliptiques qui presque partout se touchent par la base, au nombre
de dix-sept à dix-huit par série. Tubercules secondaires plus petits
que les autres, mamelonnés et paraissant non crénelés,
sub-scrobiculés, inégaux, très-abondants surtout à la face inférieure
et vers l'ambitus, formant six rangées assez distinctes, deux de
chaque côté des interambulacres, et deux au milieu des tubercules
principaux. Ces dernières se composent de tubercules plus petits, plus
espacés et plus régulièrement disposés que les autres. Tous ces
tubercules secondaires s'atténuent et disparaissent à la face
supérieure. Zone miliaire très-large, nue et déprimée près du sommet.
Granules intermédiaires nombreux, inégaux, quelquefois mamelonnés,
épars, tendant à se confondre avec les tubercules secondaires.
Péristome assez grand, un peu enfoncé, sub-circulaire, marqué de
petites entailles relevées sur les bords. Appareil apicial moins grand
que le péristome, pentagonal, anguleux.
Hauteur, 21 millimètres ; diamètre, 56 millimètres. |
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Rapports et différences.
- Le C. Girumnense constitue un type remarquable par sa grande
taille, ses pores largement bigéminés, ses tubercules principaux et
secondaires abondants, serrés, de médiocre grosseur, et présentant, à
la face inférieure, le môme aspect qu'au-dessus de l'ambitus. Voisin
du C. microtuberculatum, il s'en distingue par sa taille plus
forte, ses tubercules plus développés et moins nombreux, sa face
supérieure moins granuleuse, son péristome plus enfoncé. M. Desor,
dans le Synopsis des Échinides fossiles, n'est pas éloigné de
considérer le C. Girumnense comme une variété de grande taille
du C. magnificum. Les deux espèces nous paraissent bien
distinctes : chez le C. magnificum, les tubercules principaux
sont plus gros, plus saillants, entourés, au-dessous de l'ambitus, de
scrobicules plus larges, plus espacés et qui donnent à la face
inférieure une physionomie bien différente; sa zone miliaire est moins
large, ses tubercules secondaires beaucoup moins abondants et réduits
à une seule rangée qui serpente sur le bord des zones porifères.
Localités. — Royan,
Saint-Georges, Talmont (Charente-Inférieure). Assez rare. Étage
sénonien.
Musée de Paris (galerie géol.) ; coll. de l'lcole des Mines, coll.
Dollfus, ma collection.
EXPLICATION
DES FIGURES. —Pl. 1160, fig. 1, C. Girumnense, du Musée de
Paris, vu de côté ; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4,
partie sup. des aires ambulacraires grossie; fig. 5, partie inf. des
aires ambulacraires grossie ; fig. 6, plaques interambul. grossies.
planche 1160
(extrait)
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Phymosoma girumnense
Desor,1857 - Campanien supérieur, Talmont, Charente Maritime, 30
mm |
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Phymosoma girumnense
Desor,1857 - Campanien supérieur, Talmont, Charente Maritime, 32
mm |
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Phymosoma girumnense
Desor,1857 - Campanien supérieur, Talmont, Charente Maritime, 43
mm |
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Phymosoma aff. girumnense
Desor,1857 - Santonien, région de Missour, Vallée de Moulouya,
Maroc, 45 mm |
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Phymosoma granulosum
(Goldfuss,1826) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, Terrain crétacé, tome VII, échinides irréguliers,
tome II, p.684 |
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N°2556.
Cyphosoma granulosum, Geinitz, 1842.
(Gold., 1826.)
Pl. 1169.
Espèce
de grande taille, sub-circulaire, quelquefois sub-- pentagonale ,
épaisse en dessus , arrondie sur les bords, presque plane en dessous.
Zones porifères droites et très-larges à la face supérieure,
onduleuses à l'ambitus et dans la région infra-marginale,
s'élargissant de nouveau autour du péristome. Pores fortement
bigéminés depuis le sommet jusqu'à l'ambitus. Aires ambulacraires
légèrement renflées, resserrées à leur sommet par les zones porifères,
garnies de deux rangées de tubercules gros, saillants môme à la face
supérieure, diminuant brusquement de volume près de l'appareil
apicial, crénelés, surmontés d'un mamelon épais, serrés, au nombre,
dans les phis gros exemplaires, de onze à douze par série. Les
scrobicules qui les entourent se touchent par la base, et laissent au
milieu de l'ambulacre un espace très-étroit, occupé par de petits
granules inégaux, quelquefois mamelonnés, qui descendent en ondulant
vers le péristome. Plaques porifères prolongeant leurs sutures à la
base externe des plus gros tubercules. Aires interambulacraires
garnies de deux rangées de tubercules à peu près identiques à ceux qui
couvrent les ambulacres, plus gros cependant près de l'appareil
apicial, entourés de scrobicules qui se touchent par la base, si ce
n'est cependant à leur face supérieure où ils sont séparés par des
séries horizontales plus ou moins régulières de granules. Tubercules
secondaires petits, inégaux, mamelonnés, quelquefois crénelés, limités
le plus souvent à la face inférieure, formant, sur le bord des zones
porifères, de chaque côté des interambulacres, une rangée
très-irrégulière. Dans certains exemplaires, quelques tubercules
secondaires se montrent également à la face supérieure, mais ils sont
isolés, très-petits, à peine mamelonnés et relégués sur le bord des
zones porifères. Zone miliaire large, nue et déprimée vers le sommet,
plus étroite et plus granuleuse en se rapprochant de l'ambitus.
Granules intermédiaires abondants, serrés, inégaux, épais ou groupés
en demi-cercles autour des scrobicules. Quelques-uns de ces granules
sont. visiblement mamelonnés et tendent à se confondre avec les plus
petits des tubercules secondaires. Plaques coronales marquées à la
face supérieure de sillons qui correspondent aux sutures des plaques.
Péristome médiocrement développé, circulaire, muni de légères
entailles, s'ouvrant à fleur du test. Appareil apicial grand,
pentagonal, anguleux.
Hauteur, 17 millimètres ; diamètre, 42 millimètres 1/2 Individu plus
jeune : hauteur, 14 millimètres; diamètre, 31 millimètres.
Rapports et différences.
- Le C. granulosum a longtemps été confondu par les auteurs
avec le C. Kœnigi; il nous parait cependant s'en distinguer
assez nettement par sa forme plus épaisse, ses tubercules
ambulacraires plus gros, plus saillants surtout à la face supérieure
et l'absence presque complète de tubercules secondaires au-dessus de
l'ambitus, tandis qu'ils forment une ou deux rangées si distinctes et
si apparentes chez le C. Kœnigi. Les individus jeunes
présentent également beaucoup de ressemblance avec le C.
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corollare
; ils en diffèrent par leur forme plus épaisse et plus renflée, leurs
pores ambulacraires plus largement bigéminés, leurs tubercules plus
gros et plus saillants à la face supérieure, leur péristome s'ouvrant
à fleur du test au lieu d'être enfoncé.
Histoire. - Le C.
granulosum a été décrit et figuré, pour la première fois, par
Goldfuss, en 1826. La plupart des auteurs l'ont confondu depuis avec
le C. Milleri (Kcenigi); Bronn notamment, dans le Lethtea
Geognostica, en a donné une excellente figure qu'il considère comme
type de cette dernière espèce. M. Desor, en 1856, a rétabli le C.
granulosum dans la méthode, tout en émettant quelque doute sur la
valeur de l'espèce qui pourrait bien, suivant lui, n'être qu'une
variété du C. Koenigi (Synops., p. 87).
Localités. — Houguemarre (Eure); Orglande (Manche). Rare. Étage
sénonien.
Coll. Sorignet, Renevier,
Bonissent, ma collection.
Loc. autres que la France.-
Craie de Westphalie,lient (Angleterre). Upper Chalk. Étage sénonien.
Explication des figures.
- PI. 1169, fig. 1, C. granulosum de la craie d'Angleterre, de
ma coll., vu de côté; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf..; fig. 4,
sommet des aires ambul. grossi ; fig. 5, sommet des aires interambul.
grossi; fig. 6, tubercule grossi vu de profil; fig. 7, variété de la
craie d'Orglande, de la coll. de M. Bonissent, vue de côté ; fig. 8,
face inf.
planche 1169
(extrait)
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Phymosoma granulosum (Goldfuss,1826)
- Campanien, S. Coesfeld, Nordrhein-Westfalen, Allemagne, 32 mm |
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Phymosoma
hexaporum
Lambert, 1927 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Echinides crétacés de Catalogne, 1927, p.35 |
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Phymosoma hexoaporum Lambert
Pl. II, figs.
25-27.
Espèce de moyenne taille, mesurant 31 millim. de diamètre sur 15 de
hauteur, subpentagonale et subrotulaire, convexe au dessus, à peu près
plane en dessous, malheureusement empatée dans la roche et dont
plusieurs caractères n'apparaissent pas très nettement. Ambulacres
composés de majeures à six éléments ; une adorale subtrigone, une
médiane occupant la plus grande partie de la majeure vers le centre de
l'aire et enchassant trois demi-plaques, une aborale trigone. Zones
porifères onduleuses, formant devant les tubercules des arcs peu
tendus jusqu'à l'ambitus. Au dessus, les pores se dédoublent et on en
compte sept paires par majeure ; en même temps une primaire
s'intercale entre l'adorale et la médiane, cette dernière n'enchasse
plus que deux demi-plaques et une primaire se place entre la médiane
et l'aborale. Dans l'interambulacre il y a deux rangées régulières de
tubercules principaux, flanqués à l'ambitus et en dessous de très
petits tubercules secondaires, inégaux et qui ne s'alignent pas en
rangées régulières ; ceux de la zone médiane sont encore plus petits
et plus irréguliers. Granules intermédiaires peu serrés, inégaux.
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Je ne connais pas d'espèce qui puisse être confondue avec ce
Phymosoma recueilli par Mr.
Dalloni dans le Maestrichtien à Sopeira (Lleyda - Catalogne).
Il importe de ne pas confondre cette localité avec un autre riche
gisement d'un niveau très inférieur Sopeira (Aragon).
planche II
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1927,
Révision des échinides fossiles de la Catalogne, p.35 |
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Phymosoma
hexaporum
Lambert, 1927 -
Turonien, Maroc, 37 mm |
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Phymosoma
magnificum (Agassiz, 1840) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, page 635 |
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N° 2540.
Cyphosoma magnificum, Agassiz, 1840.
Pl.
1155-56-57.
Espèce de taille assez grande, sub-circulaire, plus ou moins renflée
en dessus, arrondie sur les bords, plane en dessous. Zones porifères,
droites et larges vers le commet, fortement onduleuses à l'ambitus et
dans la région inframarginale, composées de pores serrés et bigéminés
sur toute la face supérieure, simples et plus espacés au fur et à
mesure qu'ils se rapprochent du péristome autour duquel ils paraissent
à peine se multiplier. Aires ambulacraires assez larges, garnies de
deux rangées de tubercules saillants, serrés, assez gros et largement
scrobiculés surtout au-dessus de l'ambitus, diminuant plus ou moins
rapidement de volume à la face supérieure, au nombre de quatorze à
quinze par série. Granules intermédiaires inégaux, assez abondants à
la face supérieure, plus rares vers l'ambitus où ils sont resserrés
par les scrobicules, et réduits souvent à une ou deux rangées
onduleuses. Quelques-uns de ces granules, plus gros que les autres et
visiblement mamelonnés, se montrent à l'angle des plaques, et, depuis
l'ambitus jusqu'au péristome, alternent d'une manière assez régulière.
Plaques porifères marquées de sutures très-apparentes, et se
prolongeant à la base des scrobicules. Aires interambulacraires, à
peine un tiers plus larges que les ambulacres, pourvues de deux
rangées de tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les
ambulacres, comme eux très-largement scrobiculés dans la région
inframarginale, au nombre de quatorze à quinze par série. Les deux
rangées s'évasent un peu près du sommet, et aboutissent à l'angle
externe des interambulacres. Tubercules secondaires peu développés,
formant de chaque côté une petit rangée assez irrégulière, reléguée
sur le bord des zones porifères, et qui se confond avec les granules à
la face supérieure. D'autres tubercules plus petits et apparents
surtout vers l'ambitus, existent çà et là dans les exemplaires de
grande taille. Granules intermédiaires abondants, inégaux, épars,
disposés, autour des scrobicules, en cercles interrompus à la base.
Zone miliaire large, déprimée et lisse aux approches du sommet,
sub-sinueuse et presque nulle en descendant vers le péristome. Dans
certains exemplaires, la suture horizontale des plaques
interambulacraires présente, à la face supérieure, un sillon
très-prononcé. Péristome médiocrement développé, circulaire, marquée
de faibles entailles, un peu enfoncé. Appareil apicial plus grand que
le péristome, pentagonal, anguleux.
Type de l'espèce : hauteur, 15 millimètres 1/2 ; diamètre, 35
millimètres.
Variété sulcata : hauteur, 15 millimètres ; diamètre, 29
millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 26 millimètres ; diamètre 55
millimètres.
Le C. magnificum, très-abondamment répandu dans la craie du
sud-ouest, présente plusieurs variété remarquables. Le type de
l'espèce (X.26b.) se reconnaîtra toujours à ses tubercules
ambulacraires et interambulacraires gros et saillants vers l'ambitus,
plus petits et plus serrés à la face supérieure, sans diminuer pour
cela brusquement de volume, à ses granules peu abondants, à ses
plaques coronales marquées de sutures à peine apparentes, à son
péristome étroit et un peu enfoncé. Mais ces caractères ne sont pas
constants : chez certains exemplaires, les tubercules sont moins
saillants, décroissent plus rapidement à la face supérieure et sont
entourés, au-dessous de l'ambitus, de scrobicules plus superficiels ;
les granules qui les accompagnent sont plus abondants, et les plaques
coronales marquées de sutures très-distinctes. Cette variété, désignée
par les auteurs sous le nom de C. sulcatum, se rapproche par
des passages insensibles du C. magnificum, et nous a paru
devoir lui être réunie.
La variété sulcata éprouve elle-même quelques modifications
dans se forme qui tantôt est sub-déprimée et tantôt renflée et
sub-conique (T. 64.) ; elle atteint parfois une taille considérable.
M. Dollfus nous a communiqué un magnifique échantillon, provenant de
Royan et qui dépasse de beaucoup la taille des exemplaires qu'on
rencontre habituellement. La bouche est enfoncée et relativement
petite, ce qui semble indiquer que le péristome tend à se rétrécir au
fur et à mesure que l'animal vieillit.
Rapports et différences.
- Le C. magnificum forme un type remarquable que caractérient
ses pores ambulacraires fortement bigéminés à la face supérieure,
simples et onduleux vers l'ambitus, se multipliant à peine autour du
péristome, ses tubercules entourés, à la face inférieure, d'un large
scrobicule, plus petits et plus serrés au-dessus de l'ambitus, et
offrant par cela même un aspect tout différent, suivant qu'on les
examine sur l'une ou l'autre face, ses tubercules secondaires peu
abondants, ses plaques coronales, marquées le plus
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souvent d'une
suture apparente, son péristome étroit et enfoncé. Le C. magnificum
offre, dans l'ensemble de ses caractères, quelque ressemblance avec le
C. Archiaci. Cette dernière espèce sera toujours reconnaissable
à sa forme plus pentagonale, à ses aires interambulacraires plus
larges, à ses tubercules moins fortement scrobiculés dans la région
inframarginale et d'un aspect plus homogène, à ses tubercules
secondaires plus gros et plus abondants, à sa face inférieure plus
plate, à son péristome plus grand et moins enfoncé.
Histoire. - Le C.
magnificum a été mentionné pour la première fois par M. Agassiz,
en 1840. Dans le Catal. raisonné de 1846, l'espèce a été réunie
au C. tiara qui constitue, comme nous le verrons plus loin, un
type bien distinct. Plus tard, M. Desor, dans le
Synopsis des Echinides fossiles, a séparé de nouveau avec raison
les deux espèces. Le C. sulcatum, établi dans le Catal.
raisonné de 1846, ne nous paraît qu'une variété à impressions
suturales plus prononcées du C. magnificum.
Localité. - Saint-Pierre
de Chevillé, Saint-Paterne, Saint-Calais, Marcon (Sarthe) ; Villers,
Villedieu (Loir-et-Cher) ; Saint-Christophe, Semblançay
(Indre-et-Loire) ; Babezieux, Aubeterre, Espagnac, près Angoulême,
Charmant, Lavalette (Charente) ; Royan, Saint-Georges, Talmont,
Saintes, Cognac (Charente-Inférieure) ; Saint-Georges près Périgueux,
Tretissac (Dordogne) ; Belbèze (Haute-Garonne). Commun. Etage
sénonien, inf.
Musée de Paris, Ecole des mines, coll. de la Sorbonne, Bourgeois,
Delaunay, Triger, Guéranger, Guillier, Renevier, Leymerie, Arnaud,
Dollfus, Delbos, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 1155, fig. 1, C. magnificum, moule en plâtre, X. 26b.
type de l'espèce ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4,
individu à gros tubercules, de la craie de Royan, de ma collection, vu
de côté ; fig. 5, face sup. ; fig. 6, face inf. ; fig. 7, partie
supérieure de l'aire ambul. grossie ; fig. 8, plaques interambul.
grossies ; fig. 9, tubercule grossi, vu de profil. - Pl. 1156, fig. 1,
variété de grande taille, de la coll. de M. Dollfus, vue de côté ;
fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, sommet de l'aire ambul.
grossi ; fig. 4, plaque interambul. grossie ; fig. 6, individu jeune,
var. sulcata, de la coll. de l'Ecole des mines, vue de côté ;
fig. 7, face sup. ; fig. 8, face inf. - Pl. 1157, fig. 1, variété
sulcata, de Sainte-Paterne, de la coll. de M. Triger, vue de côté
; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, autre exempl. plus
déprimé de la var. sulcata, de Villedieu, de la coll. de
M. l'abbé Bourgeois, vue de côté ; fig. 5, face sup. ; fig. 6, face
inf. ; fig. 7, partie supérieure des interambulacres, montrant les
sillons qui marquent la suture des plaques, grossie ; fig. 8, individu
jeune, de Villedieu, de ma collection, vu de côté ; fig. 9, face sup.
; fig. 10, face inf.
planches 1155,
1156, 1157
(extrait)
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Phymosoma
magnificum (Agassiz, 1840)
-
Santonien, Charente Maritime, 27 mm |
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Phymosoma
magnificum (Agassiz, 1840)
-
Sénonien, Montsech de Lerida, Tremp, Lerida, Espagne, 32 mm |
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Phymosoma microtuberculatum
(Cotteau,1860) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides du département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique
et stratigraphique, p.266 |
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N° 11.
cyphosoma
microtuberculatum, Cotteau, 1860.
Pl.
XLIV, fig. 5-8.
Hauteur., 11 millimètres ; diamètre, 26 millimètres.
Espèce de taille moyenne, circulaire, très-légèrement renflée en
dessus, presque plane en dessous. Interambulacres garnis de deux
rangées de petits tubercules crénelés et perforés, au nombre de treize
à quatorze par série et diminuant très-peu de volume aux approches du
sommet et de la bouche; scrobicules circulaires, se touchant par la
base, séparés quelquefois par un filet mince et délicat de granules.
Tubercules secondaires nombreux, beaucoup moins gros et plus espacés
que les tubercules principaux, formant quatre rangées assez
distinctes, deux sur le milieu des interambulacres et deux sur le côté
externe des tubercules; les rangées externes sont moins régulières que
celles du milieu et accompagnées de quelques petits tubercules
inégaux, mais toujours distinctement mamelonnés. Granules
intermédiaires abondants, épars, plus ou moins développés, se
confondant, sur le bord des interambulacres, avec les plus petits des
tubercules secondaires. Zone miliaire large et presque nue aux
approches du sommet. Ambulacres pourvus de deux rangées de tubercules
principaux, identiques à ceux qui garnissent les interambulacres, un
peu plus serrés, au nombre de quinze à seize par série; granules
intermédiaires abondants, homogènes, se prolongeant horizontalement
entre les tubercules. Pores fortement dédoublés sur toute la face
supérieure, simples et légèrement onduleux vers l'ambitus, se
multipliant un peu près de la bouche. Appareil apicial grand,
subpentagonal, allongé. Péristome circulaire, à peine entaillé,
s'ouvrant à fleur du test.
Rapports et différences.
- Cette espèce doit au nombre et à la petitesse de ses tubercules
principaux et secondaires un aspect granuleux qu'on rencontre rarement
chez les Cyphosoma et qui la distingue nettement de ses
congénères. On ne saurait effectivement la confondre avec le
Cyphosoma sulcatum qui occupe le même horizon, mais qui est
toujours facilement reconnaissable à ses tubercules inférieurs plus
gros et plus espacés, à sa zone miliaire dépourvue de tubercules
secondaires, et surtout à ses plaques coronales marquées, à la face
supérieure, d'une suture apparente. Le Cyphosoma microtuberculatum
se |
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rapproche
peut-être davantage par la petitesse de ses tubercules du Cyphosoma
Carantonianum Agassiz, de l'étage sénonien de la Charente; cette
dernière espèce cependant est parfaitement caractérisée par la
présence de deux rangées de tubercules secondaires au milieu des
tubercules ambulacraires. Le Cyphosoma microtuberculatum offre
également quelque ressemblance avec notre Cyphosoma Orbignyanum,
mais il en diffère par les rangées régulières de tubercules
secondaires, qui occupent le milieu des interambulacres.
Loc. Villedieu.
Très-rare.
Tabl. de M. Triger, groupe de l'Ostrea auricularis, ass. n° 5.
Coll. Bourgeois, Cotteau.
Expl. des fig. - Pl.
XLIV, fig. 5, Cyphosoma microtuberculatum, vu de côté, de la
coll. de M. l'abbé Bourgeois. — Fig. 6, le même, vu sur la face supér,
— Fig. 7, le même, vu sur la face infér., Fig. 8, plaques
ambulacraires et interambulacraires grossies.
planche XLIV
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, page 632 |
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N° 2539. Cyphosoma
microtuberculatum, Cot., 1860.
Pl.
1154.
Espèce de taille moyenne, circulaire , très-légèrement renflée en
dessus, arrondie sur les bords, presque plane en dessous. Zones
porifères droites et larges vers le sommet, sub-onduleuses à l'ambitus
et dans la région infra-marginale, composées de pores très-fortement
bigéminés sur toute la face supérieure, simples en se rapprochant du
péristome autour duquel ils se multiplient d'une manière
très-prononcée. Aires ambulacraires garnies de deux rangées de
tubercules de petite taille, serrés, sub-scrobiculés, diminuant
très-peu de volume aux approches du sommet ou de la bouche, finement
crénelés, surmontés d'un mamelon peu développé, placés sur le bord
des zones porifres, au nombre, de seize à dix-sept par série.
Granules intermédiaires abondants, serrés, inégaux, quelquefois
mamelonnés, occupant l'intervalle plus ou .moins large qui sépare les
deux rangées, et se montrant çà et là entre les scrobicules. Le milieu
des ambulacres présente ordinairement un sillon étroit et onduleux qui
divise les granules et correspond à la suture médiane des plaques.
Plaques porifères inégales, irrégulières, entourées d'un petit
bourrelet, prolongeant leur suture à la base externe des scrobicules.
Aires interambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules
principaux à peu près identiques à ceux qui couvrent les ambulacres,
un peu moins serrés, entourés d'un scrobicule plus large, au nombre de
seize à dix-sept par série. Tubercules secondaires, nombreux, moins
gros et plus espacés que les tubercules principaux, formant six
rangées assez distinctes, deux au milieu de la zone miliaire, et deux
de chaque côté des interambulacres. Ces dernières rangées sont moins
régulières que les autres; la plus rapprochée des zones porifères
n'est apparente que vers l'ambitus, et dans quelques exemplaires, se
réduit à de petits tubercules épars, inégaux, et tendant à se
confondre avec les granules mamelonnés qui les accompagnent. Zone
miliaire targe, partout très-granuleuse, si ce n'est aux approches du,
sommet où elle est déprimée et un peu nue. Granules intermédiaires
abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés, formant, autour des
tubercules principaux et secondaires, des cercles assez réguliers.
Péristome circulaire, assez grand, médiocrement entaillé, s'ouvrant à
fleur du test. Appareil apicial sub- pentagonal, anguleux.
Hauteur, 13 millimètres; diamètre, 29 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 17 millimètres 1/2; diamètre, 33
millimètres 1/2.
Individu jeune : hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 15 millimètres.
Cette espèce éprouve avec l'âge quelques modifications utiles à
signaler : dans les individus jeunes, les tubercules secondaires
placés entre les rangées principales et les zones porifères ne forment
qu'une seule série. L'exemplaire que nous avons figuré comme type en
présente deux; on en compte trois, vers l'ambitus, dans un individu de
grande taille, recueilli à La Valette, et appartenant à l'École des
mines. Nous rapportons au C. microtuberculatum un petit
échantillon de Sainte-Paterne, qui non-seulement n'offre qu'une rangée
latérale de tubercules secondaires, mais chez lequel les pores sont
presque simples près du sommet. Malgré cette différence, la petitesse
de ses tubercules et son aspect granuleux nous engagent à le
considérer comme le très-jeune àge de l'espèce qui nous occupe. |
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M. Arnaud a recueilli, dans la craie de Royan, une variété qui
s'éloigne beaucoup plus du type que celles que nous venons d'indiquer
: les tubercules principaux sont plus nombreux, plus serrés et
diminuent plus brusquement de volume au-dessus de l'ambitus; les
tubercules secondaires sont plus abondants, plus inégaux, plus
irrégulièrement disposés ; les aires interambulacraires sont plus
sensiblement déprimées vers le sommet; l'appareil apicial est plus
anguleux, le péristome plus étroit et plus enfoncé. Comme nous ne
connaissons de cette variété qu'un seul exemplaire, nous n'avons pas
cru devoir, quant à présent, en faire une. espèce particulière, malgré
les caractères assez tranchés qui la distinguent.
Rapports et différences.
- Le C. microtuberculatum appartient au groupe des Cyphosoma
à tubercules nombreux et peu développés. Il offre quelque ressemblance
avec le C. Barges i, de l'étage cénornanien, et s'en éloigne par sa
taille très-forte, sa face supérieure plus renflée, ses tubercules
principaux un peu plus développés vers l'ambitus, ses tubercules
secondaires plus régulièrement disposés sur le bord des
interambulacres, son test ne paraissant pas chagriné. Cette espèce est
également voisine du C. Orbignyanum, mais elle en diffère par
ses tubercules plus homogènes, son aspect plus granuleux, et les
rangées régulières de tubercules secondaires qui remplissent le milieu
des interambulacres.
Localités. — Villedieu
(Loir-et-Cher); Sainte - Paterne (Sarthe); Saint-Georges, près Royan
(Charente-Inférieure); La Valette (Charente). Assez rare. Étage
sénonien inf.
Coll. de l'École des mines, coll. Bourgeois, Guillier, Arnaud, ma
collection.
Explication des figures.
— Pl. 1154, fig. 1, C. microtuberculatum, de la craie de
Villedieu, de ma coll., vu de côté; fig. 2, face sup.; fig. 3, face
inf. ; fig. 4, aire ambul. grossie ; fig. 5, aire interambul. grossie
; fig. 6, variété de grande taille, de la craie de La Valette, de la
coll. de l'École des mines (coll. Michelin), vue de côté; fig. 7, face
sup.; fig. 8, plaque interambul. grossie; fig. 9, individu jeune, de
la craie de Sainte-Paterne , de la coll. de M. Guillier, vu de côté ;
fig. 10, face sup.; fig. Il, face inf.; fig. 19, aire ambul. grossie;
fig. 13, plaques interambul. grossies.
planche 1154
(extrait)
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Phymosoma microtuberculatum (Cotteau,1860)
-
Santonien inférieur, Dignac, Charente, 36 mm |
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Phymosoma montsechense
Lambert, 1927 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1927 |
Révision des échinides fossiles de la Catalogne, p.34 |
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Phymosoma
montsechense Lambert
Pl. II, figs.
11-13
Grande espèce assez renflée, subrotulaire, circulaire, mesurant 47
mill. de diamètre sur 26 de hauteur, avec pores faiblement dédoublés
en dessus et par sa forme générale rappelant mon rachiosoma Lorioli,
mais s'en distinguant nettement par la disposition de ses pores.
Apex très étendu, dont les génitales pénétraient un peu au centre des
interambulacres ; péristome dans une légère dépression, très étroit.
Ambulacres composés de majeures comprenant près du péristome trois
élémentaires seulement et ensuite de quatre à cinq. Pores en série
simple et droite jusqu'au dessus de l'ambitus, puis dédoublés en
dessus. La formule porifère est assez difficile a bien distinguer ; il
parait y avoir deux primaires, l'adorale et l'aborale basse,
subtrigone, une médiane, qui occuperait la plus grande partie de la
majeure vers le centre de l'aire et qui enchasserait deux
demi-plaques. Ces majeures portent chacune un tubercule à peu près
aussi développé que les interambulacraires, crénelé, à scrobicule
circulaire, tangent avec ceux des majeures voisines ; zone miliaire
étroite, portant des granules la plupart mamelonnée. Interambulacres
portant deux séries de tubercules principaux et deux rangées
secondaires externes, qui remontent presque jusqu'à l'apex et deux
séries internes qui s'arrètent au dessus de l'ambitus. Assez nombreux
autres petits tubercules granuliformes, mamelonnés et crénelés ;
granules très inégaux, quelques uns mamelonnés ; rares au dessous,
plus abondants en dessus. |
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En raison de sa taille, de l'homogénéité de ses tubercules principaux
et du faible dédoublement de ses pores, cette espèce ne me paraît
pouvoir être confondue avec aucune autre. Il est probable que le jeune
devait présenter l'aspect d'un Rachiosoma.
Localité : Un seul individu trouvé à Vilanova de meyà (Lleyda -
Catalogne) dans la sierra de Montsech par un habitant, qui l'a remis à
Mr. Dalloni. Ce dernier
l'attribue au Santonien.
planche II (extrait)
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Phymosoma montsechense
Lambert, 1927 -
Santonien, Ager, Lleida, espagne, 37 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Les
échinides fossiles du nord de l'Afrique, 1931, p.28 |
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Phymosoma
raguini Lambert
Cette espèce, que je suis heureux de dédier à M. l'Ingénieur des Mines
Raguin, du Service central de la carte géologique, a été trouvée au
gisement d'Adouz, sur le revers Sud du Grand Atlas 2, par
M. l'Ingénieur des Mines Neltner. Pl. I, fig. 22, 23. Elle a été
retrouvée à Msouma, gisement à 2 km. 1/2 Est du précédent.
Espèce circulaire, subrotulaire, mesurant 22 mm. de diamètre sur 9 de
hauteur, à large péristome, très peu déprimé et apex pentagonal,
caduc, largement développé. Zones porifères faiblement bigéminées
seulement au voisinage de l'apex et dont les pores ne se multiplient
pas près du péristome.
Tubercules assez saillants, fortement crénelés, portant un mamelon
imperforé, petit, mais élevé, sur un cône circulaire, sas véritable
scrobicule. Dans les ambulacres, ces tubercules disposés sur deux
rangs, diminuent un peu de volume en dessus ; les cônes sont tangents
dans chaque rangée et les granules sont relégués dans la zone médiane.
Dans les interambulacres il y a deux rangées principales, qui
s'écartent un peu à l'approche du sommet et ne laissent pas les
rangées secondaires y parvenir. Ces dernières sont formées de
tubercules sensiblement plus petits. Les granules se réduisent aux
scrobiculaires, formant un double rang dans la zone médiane et
séparant les cônes seulement dans les rangées secondaires et en
dessus.
Sur quelques individus certaines rangées secondaires se dédoublent
d'une façon plus ou moins régulière, mais inégalement dans les cinq
aires ; c'est donc là un caractère individuel.
Les radioles sont de petits bâtonnets d'apparence lisse avec quelques
nervures longitudinales microscopiques lorsque la couche corticale est
bien conservée ; iles sont sensiblement rétrécis à la collerette et
leur tige est de section cylindrique.
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Il semble difficile de confondre le P. Raguini avec aucun de
ses congénères.
Les mamelons des tubercules sont souvent brisés et l'on pourrait alors
prendre l'espèce pour un Trochotiara, peut-être la confondre
avec T. Deshayesi
Cotteau, erreur que le dédoublement des pores et la nature des
tubercules ne doivent pas laisser commettre.
Un individu de cette espèce, laissé indéterminé par Gauthier avait été
jadis recueilli par Le Mesle dans le Cénomanien d'Algérie, au Bordj
Messaoud avec Heterodiadema libycum. A Adouz, P. Raguini
accompagne les mêmes Goniopygus qu'au Sud de Sétif et doit être
attribué au Cénomanien.
2. Ce gisement est à
1500 m. S de la Kasbah d'Adouz, au point X = 232,3 et Y = 420,2 du
quadrillage Lambert : Maroc Sud.
planche I
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.28 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1933,
Echinides fossiles du Maroc, p.64 |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Missour, Maroc, 45 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Missour, Maroc, 45 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 37 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 31 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 33 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 25 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 35 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 38 mm |
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Phymosoma
raguini
Lambert, 1931 -
Turonien, Maroc, 40 mm |
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Phymosoma texanum
(Roemer,1852) |
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diagnose originale de
l'espèce par Roemer, 1852 |
Die
Kreidebildungen von Texas une ihre organischen Einschlusse, p.82 |
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121. CYPHOSOMA TEXANUM n. sp.
Taf. X. Fig. 6. a, b, c.
Diaderma Texanum
F. Roemer Texas p. 392.
Lat. 1" 3'"; Alt. 6'''.
Testa orbiculari, vix
subangulala, parum elevata, supra depressa, infra planata; tuberculis
arearum ambulacralium et interambulacralium aequalibus, distincte
crenulatis; tuberculis arearum ambucralarium biserialibus, tuberculis
miliaribus paucis interjectis; arearum interambulacralium tuberculis
series duas principales et duas accessorias vix minores efformantibus,
tuberculis miliaribus numerosis interjectis.
Schale kreisrund , kaum
angedeutet fünfseitig , nicht haclugewat, oben niedergedrückt, 'mien
fast eben. Die Tuberkel der Ambulacral-Felder und diejeuigen der
Interambulacral-Felder gleich gross. Die Tuberkel der
AmbulacralFelder bilden zwei Lüngsrcihen, zwischen welche wenige ganz
kleine Würzchen eingestreut sind. Die Tuberkel der
Interambulaeral.Felder stehen in 2 Hauptreiben und 2 ausseren
Nebenreihen von fast eben so grosses Tuberkeln. Ausserdem sind
zahlreiche ganz kleine Warzehen vorhanden und namentlich ffillen
dieselben den breiten Zwischenraum zwischen den beiden Hauplreihen
sus, jedoch so, dass sie den oberen den Sebeitel genallerten Theil
derselben frei lassen.
Durch die undurchbohten,
aber erenulirten Tuberkel, die Stellung der Ambulacral-Poren und die
ganse Form der Schale wird die Art ais mir Gattung Cyphosoma gehôrig
bezeichnet. Eigenthilmlich ist fier dieselbe besonders der Umstand,
dass ausser den der Gattung normal zuslehenden zwei Reihen von
grôsseren Tuberkeln auf den Interambulacral-Feldern jederseits noch
eine aussere Reihe von Tuberkeln vorhanden ist, welche zwar oben gegen
den Scheitel luis viel kleiner ais die Hauplreihen sied, nach unies zu
aber an Grosse conclusion und dans den Hauplreihen in Grosse fast
gicieh hommes. Dieser Umstand unterscheidet die Art namcntlich von
Cyphosoma Gara Aga s s. ans der weissen Kreide, welchem die Texanische
Art sanst àhnlich, obgleich auch in der Grösse nachslchend ist. |
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Vorkommen: Bei
Friedrichsburg und am San-Saba-Flusse nicht selten. Es liegen gegen 20
mehr oder minder vollstàndig erhaltene Exemplare var.
Erklärung der Figuren :
Fig. 6. a. stellt ein grosses Exemplar von der Seite dar. Fig. 6. b.
dasselbe von oben. Die durch Ausfallen der Ovarial- und Anal-Platten
erzeugte fünfseitige Scheitelôffnung ;st in ihrer Begrenzung nicht
ganz so scharf, wie in der Zcieli 'lung angegeben worden, au den
Exemplaren wahrzunehmen. Fig. 6. c. stellt ein Stiick des
Ambulacral-Feldes nebst der Halite des entsprechenden Sticks eines
angrenzenden Interambulaeral-Feldes 3ergrôssert dar.
planche X
(extrait)
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Phymosoma texanum (Roemer,1852)
-
Albien, Walnut formation, Kileen, Texas, U.S.A., 16 mm |
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Genre
Acanthechinus
Duncan & Sladen, 1882
Espèce type
Acanthechinus nodulosus
Duncan & Sladen, 1882 (désignation
originale)
The fossil
echinoidea from the strata beneath the trap (Cardita
beaumonti beds), p.34
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : paléocène -
Eocène
Syn.
-
Dixieus
Cooke, 1948, p.606. Espèce
type : Phymosoma dixiei
COOKE, 1941, p.17 ; synonyme subjectif plus récent
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Acanthechinus
savigni
(Lambert, 1907) -
Maastrichtien, Haute-Garonne, 73 mm |
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Acanthechinus
savigni
(Lambert, 1907) -
Maastrichtien, Haute-Garonne, 73 mm |
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Acanthechinus
cf. aff.
spectabile |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau & Gauthier, 1895 |
Mission scientifique en Perse par j de Morgan - etudes geologiques - partie
II - Paleontologie, p.98 |
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ACTINOPHYMA SPECTABILE Cotteau
et Gauthier, 1895.
Pl. XV, fig. 6-10.
Diamètre, 29 millimètres. Hauteur,
11 millimètres.
Espèce de taille moyenne, subcirculaire, plus ou moins renflée, ou
môme subconique à la face supérieure, déprimée en-dessus. Face
inférieure plane, arrondie sur les bords, subconcave aux approches du
péristome.
Aires ambulacraires étroites et resserrées près du sommet,
s'élargissant au fur et à mesure qu'elles descendent vers l'ambitus,
se rétrécissant de nouveau aux approches du péristome, garnies de deux
rangées de tubercules saillants, crénelés et imperforés, petits et
alternes près de l'apex, très gros à l'ambitus, diminuant de volume à
la face inférieure. Le scrobicule, large et profond, est marqué de
côtes rayonnantes très prononcées, qui ne sont que les plaquettes
composant la plaque majeure, partant du cercle scrobiculaire et
restant distinctes plus ou moins haut sur la base du tubercule. Grâce
à cette disposition, il est facile, sur les exemplaires un peu usés,
de se rendre compte du nombre et de la forme des plaquettes composant
une plaque majeure. La première en bas, à la forme d'un triangle
isocèle, à large base, avec sommet aboral ; les quatre ou cinq
suivantes, élargies aux deux extrémités, plus minces au milieu où
elles paraissent interrompues parce que la suture n'est pas visible
sur le mamelon, ressemblent à de petits coins enfoncés de chaque côté
dans le tubercule ; l'avant-dernière figure de nouveau un triangle,
comme la première, mais avec sommet adoral ; la dernière enfin est une
plaquette entière, à bords rectilignes et parallèles, et couverte de
granules.
Les cercles scrobiculaires, formés de forts granules, se touchent, et
ont souvent une forme pentagonale, faute d'espace pour s'arrondir; ils
laissent à peine la place à quelques granules inégaux, visibles
seulement à l'angle des plaques. Zones porifères onduleuses, formées
de pores unisériés, arrondis, disposés par paires assez serrées, ne
paraissant pas se multiplier autour du péristome, et dessinant autour
des tubercules des arcs prononcés de six à sept paires.
Aires interambulacraires un peu plus larges que les aires
ambulacraires, sans que cependant la différence soit très sensible,
présentant deux rangées de tubercules de même nature que les
tubercules ambulacraires, plus saillants, un peu plus développés à la
face supérieure, montrant, sauf les plus rapprochés du sommet, les
mômes côtes rayonnantes, très accentuées et pareilles à celles des
scrobicules ambulacraires. Scrobicules plus ou moins épais, entourés
de granules égaux et quelquefois mamelonnés. Ces deux rangées,
comprenant |
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chacune
de douze à treize tubercules, aboutissent à l'angle externe des
interambulacres. Zone miliaire déprimée, nue ou munie de quelques
granules à la face supérieure; étroite, resserrée par les scrobicules
et presque nulle vers l'ambitus et à la face inférieure; on y
distingue à peine, en dehors des gros granules scrobiculaires,
quelques granules inégaux et irrégulièrement disposés. Quelques autres
granules, également irréguliers, se montrent çà et là sur le bord des
zones porifères.
Le péristome n'est visible sur aucun de nos exemplaires.
Cette espèce éprouve quelques variations dans sa forme, qui est plus
ou moins renflée, du moins dans les trois exemplaires que nous avons
entre les mains. Les côtes rayonnantes qui marquent la base des
tubercules, toujours très accentuées vers l'ambitus et à la face
inférieure, ne sont pas aussi saillantes à la face supérieure; l'état
de nos sujets ne nous permet pas d'affirmer qu'elles existent toujours
aux tubercules les plus rapprochés du sommet. L'Actinophyma
spectabile étant jusqu'à présent la seule espèce du genre, nous
n'avons pas à établir de comparaison avec les espèces voisines. 11
sera facilement reconnaissable à ses aires ambulacraires presque aussi
larges que les aires interambulacraires à l'ambitus; à ses arcs de
sept paires de pores pour les plaques majeures; à sa zone miliaire à
peu près nulle au milieu de la hauteur du test, tant les larges
scrobicules occupent de place.
Localité. — Endjir-kouh,
district d'Aftàb.
planche XV
(extrait)
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Acanthechinus
cf. aff.
spectabile
(Cotteau & Gauthier, 1895) -
Maastrichtien, Haute-Garonne, 65 mm |
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Genre
Cosmocyphus
POMEL,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.91
Espèce type
cyphosoma saemanni
COQUAND, 1860
par désignation
subséquente de Lambert & Thiery, 1910,
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.222
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
supérieur-Paleocène
Syn.
-
Euporophyma
Gauthier in
Fourteau, 1901,
p.59 ; espèce type Coptosoma lefebvrei
Gauthier in
Fourteau, 1901
-
Gauthiosoma
Kutscher, 1985, p.524 ; espèce
type Cidarites princeps v.
Hagenow,1840
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diagnose originale du
genre par Pomel,1883 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.91 |
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Cosmocyphus. Apex grand, pentagonal, caduc. Zones porifères 5-6
géminées, fortement onduleuses et flamant même des arcs autour des
tubercules. Péristome petit, faiblement entaillé, et lèvres peu
inégales. Tubercules crénelés en cieux rangées dans chaque aire,
entourés d'un cercle scrobiculaire qui, dans les interambulacres, est
orné de stries rayonnantes remontant plus ou moins sur la base du
tubercule. Diffère d'Echinocyphus par l'absence d'impressions
suturales évidentes. C. radiatus, tenuistriatus, Saemani, tous
de la craie. |
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Cosmocyphus cf. princeps (V.
HAGENOW,1840) |
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diagnose originale de
l'espèce par v. Hagenow, 1840 |
Monographie der Kreide-Versteinerungen Neuvopommerns und Rügens, p.658 |
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Cidarites princeps. Neben einem Bruebstücke dieser Art liegen 4
Stacheln, die vielleicht dazu gehüren; aie gleichen den bei
Goldfuss XL, 2 h am
meisten, iodenm sie rein zylindrisch sind und eine scharfe Spitze
haben. Die Gelenk Warze ist abgestumpft konieeh und etwas ausgehühlt;
bei grossen Stacheln ist diese Aushöhlung einem gefalteten Ringe
eingefasst. Der Gelenk-Ring tritt. seheibeuformig und scharf gerandet
vor und let nebst dem unteren Theile des Stachels liassent zart
gerippt. Die Rippen verschwinden nach einer Lànge von 2''' plotzlich
imd der übrige Theil des Stachels iat bis zur Spitze glatt.
Neben einem anderen Bruchstücke dieser Art, welches, im Innern einer
Ostrea vesicularis mittelst Feuerstein-Masse, angeheftet ist, steckt
theilweise im Feuerstein verborgen eine Anzahl Stacheln, die den
vorbesehriebenen am unteren Ende ganz gleich, am oberen aber vom
Gelenk-Ringe ab plattgedrückt, an der Spitze oft rinnenformig
ausgehohlt und fein Itingsgerippt sind. Das längste fraie Exempter
dieser Art, hat 1'' 1'" Zwei solcher Stacheln liegen neben
Gelerites vulgaris auf einem Kreide-Stück, und es bleibt mithin
zweifelhaft, welchem Kürper aie angehören.
Es werden ausserdem noch folgende unbestimmte Stecheln gefunden,
welche zum Theil vielleicht noch unbekannten Echiniden angehören.
a) Pfriemen-formig, spitz und glatt; nahe an dem wenig vortretenden
gekerbten Gelenk - Ringe fast von der Stiirke eines Günsekiels.
Lângstes Exempter 2" 4'''.
b) Die im Verhaltniss sehr weit und tief ausgehühlte Warze bildet
einen fast kugeligen starken Kopf ohne Gelenk-Ring; der Stachel
hingegen let sehr zart , Pfriemenformig zugespitzt und glatt.
c) Die Warze ist stumpf- koniseh und der gekerbte Gelerik-Ring fast
seharfluintig; hinter demselben niant der sehr plattgedriiekte
hingsgerippte Staehel bis rom doppelten Durchmesser des Gelenk-Ranges
an Breite ru und lâuft dann mit parallelen Kanten ans. Sammtliehen
Exemplaren fehit die Spitze.
d) Die Warne ist Mein und kurz mit sehr schwach vortretendem Gelenk-Ringe,
hinter welchem der Staehel allmählig stark kenlenförmig angeschwollen
und etwas plattgedrückt ist. Es kommt derselbe der Abbildnng bel
Gooldfuss XL , 3 b an
Gestalt sehr nahe, ist jedoch nieht wie jener kornig-gerippt , sondern
mit unregelmâssig- und zerstreut- stehenden Kernern bedeckt u. s. w.
Es kommen grosse und kleine dieser Art vor.
e) Sehr zart und plattgedrilekt, glatt, an den seharfen Kanten
sâgenformig, scharf gezahnt. Allen Exemplaren fehlt die Warze und
Spitze.
f) In der Saminlung des Hrn. L.
v. Buch befinden sieh Stacheln von Cidari tes olaviger Msberum.
XVII, 11 und 14, von Rügen stammend. Es muss diese Art liassent
selten in dortiger Kreide vorkommen, denn ich fend noch nie eine Spur
davon.
Bruchstücke von dem Zahngestelle der Echiniden wurden dann und wann
gefunden , jedoch bisher nur in einem rielehen Zustande, dass weder
Bestimmung noeh genaue Beschreibung moglich ist.
Noch mass ich kleiner Täfelchen erwlihnen , welche siemlich hiiafig
gefunden werden; sie sind fast regelmassig, Itnglich sechseckig, an
den Kanten etwas ausgeschweift und ein wenig konvex, 1'''-5''' lang
und 1''' -4'" breit, entweder nabe an der einen Lângskante oder etwas
mehr gegen die Mitte hin mit einem runden Loche durchbohrt. Die
konvexe Seite ist ringsum mit einem schmalen glatten Rende eingefasst,
innerhalb desselben ist die Fläche mit gröberen oder feineren Körnchen
gedrängt besetzt. Die konvexe Seite ist glatt. Diese Täfelchen Oder
Schilder scheinen bisher weder spezeiall abgebildet noch ausfürhrlich
beschrieben worden an seya, obgleich sie bei
Goldfuss anf der
Abbildung des Cid. crenularis XL, 6 a in der Afteröffnung mit ihren
Löchern angedentet sind. Auch bel
Roemer finden sie sich
in der Abbildung des Cid. Hoffmanni 18a. Ich würde sie aus diesem
Grunde Für di Eierleiter-Täfelchen der Cidariten (Agassiz)
halten, wenn nicht ganz ähnliche durchebohrte Täfelchen aus der
Ausfüllungs - Masse der Mundöffnung eines sehr schönen Cid. coronanus
meiner Sammlung hervorsteckten ; die Abbildung dieses Cidariten bei
Goldfuss XXXIX, 8 b
zeigt in dessen Mundöffnung ebenfalls dergleichen Täfelchen, jedoch
ohne Loch. Es bleibt mithin bis weiter noch unentshieden, ob sie
beiden Öffnungen der Cideriten, welchen sie unbezweifelt angehören,
oder nur einer derselben (wahrscheinlicher der After-Öffnung) als
Einfassung gedient haben. Fünf gleich grosse une mit dem Loche nach
auswärts gerichtet zusemmengelegte Stücke bilden ein regelmässiges
genan schliessendes Fünfeck, in dessen Mitte hinlänglich Raum dür den
After oder für das Zahngestell übrig bleibt. |
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Cosmocyphus cf.
princeps (V. HAGENOW,1840) -
Coniacien supérieur, Azé, NW Vendome, Loir et Cher, 23 mm |
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Genre
Diplotagma
Schluter,1870
in Verhandlungen des
Naturforschenden Vereins der Preussischen rheinlande und Westfalens, p.132
Espèce type
Diplotagma altum
Schluter, 1870 (par monotypie)
ibid.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
supérieur
Syn.
-
Asteropsis
Cotteau, 1883,
p.21 ; homonyme plus récent de Asteropsis MÜLLER
1 TROSCHEl, 1840 (Echinodermata, Asteroidea).
-
Psilosoma
Pomel, 1883,
p.91 ; synonyme subjectif plus récent
-
Actinopsis
Lambert, 1897,
p.500 ; homonyme plus récent de Actinopsis
Dana, 1856 (Cnidaria,
Actinaria).
-
Lambertechinus
Cossmann, 1899,
p.45 ; synonyme subjectif plus récent
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Diplotagma
arnaudi (Cotteau,1865) |
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diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1864 |
Paléontologie française, terrains crétacés, p.651 |
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N° 2545.
Cyphosoma Arnaudi,
Cotteau,
1864.
Pl. 1161, fig.
1-6.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, renflée et hémisphérique en
dessous, arrondie sur les bords, presque plane en dessous. Zones
porifères formées de pores simples près du sommet, légèrement
bigéminés à la face supérieure, disposés vers l'ambitus et dans la
région inframarginale, en séries sub-onduleuses, se multipliant un peu
sur les bords du péristome. Aires ambulacraires garnies de deux
rangées de tubercules assez gros à la surface inférieure et surtout à
l'ambitus, mais diminuant rapidement de volume sur la face inférieure,
espacés, scrobiculés, finement crénelés, surmontés d'un petit mamelon,
au nombre de dix-sept à dix-huit par série. Vers l'ambitus les plus
gros de ces tubercules présentent à leur base, du côté externe, des
stries rayonnantes qui correspondent aux sutures des plaques. Granules
intermédiaires peu abondants, inégaux, épars, groupés, autour des
scrobicules, en cercles assez réguliers interrompus sur le bord des
zones porifères. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées de
tubercules à peu près identiques à ceux qui couvrent les ambulacres,
diminuant comme eux de volume au-dessus de l'ambitus, un peu plus gros
cependant, au nombre de seize à dix-sept par série. Tubercules
secondaires finement crénelés et perforés, nuls à la face supérieure,
formant, dans la région inframarginale, quatre rangées assez
régulières, deux sur le bord externe des interambulacres et deux au
milieu des rangées principales. Ces petits tubercules disparaissent
au-dessus de l'ambitus, et sont remplacés par des granules épars, un
peu plus gros que les autres. Zone miliaire large, sub-déprimée,
preque nue à la face supérieure. Granules rares, inégaux, espacés,
abondants seulement vers l'ambitus et dans l'intervalle qui sépare les
rangées principales des zones porifères. Péristome médiocrement
développé, un peu enfoncé, marqué de légères entailles. Appareil
apicial de petite taille, sub-pentagonal.
Hauteur, 11 millimètres 1/2 ; diamètre, 30 millimètres.
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Rapports et différences.
- Cette espèce se distingue nettement de ses congénères par sa forme
hémisphérique et renflée, ses tubercules principaux diminuant
rapidement de volume au-dessus de l'ambitus, ses tubercules
secondaires relégués à la face inférieure, ses granules peu abondants,
son péristome étroit et enfoncé. La disposition de ses tubercules
principaux lui donne au premier aspect quelque ressemblance avec le
C. Saemanni, mais il s'en éloigne par sa forme plus hémisphérique,
ses tubercules principaux plus petits à la face supérieure, ses
granules plus rares et l'absence complète de tubercules secondaires
près du sommet. Nous devons la connaissance de cette belle espèce à M.
Arnaud, procureur impérial à Bazas, auquel nous nous faisons un
plaisir de la dédier.
Localité. - Charmant
(Charente). Très-rare. Etage sénonien inf., associé à l'Ostrea
vesicularis (santonien, Coquand).
Coll. Arnaud.
Explication des figures.
- Pl. 1161, fig. 1, C. Arnaudi, de la coll. de M. Arnaud, vu de
côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf.; fig. 4, aire ambul.
grossie ; fig. 5, aire interambul. grossie ; fig. 6, plaque interambul.
fortement grossie.
planche 1161
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1865,
Paléontologie française - Terrain Crétacé - Echinides, t. 7,
p.651 |
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Diplotagma
arnaudi (Cotteau,1865) -
Campanien inférieur, Blansaguet, Charente, 32 mm |
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Diplotagma
arnaudi (Cotteau,1865) -
Campanien moyen, Barzan, charente Maritime, 33 mm |
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Diplotagma carentonianum
(Ag. in
Ag. & Desor,1847) |
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Diplotagma
carentonianum
(Ag. in
Ag. & Desor,1847) -
Santonien inférieur, Villebois Lavalette, Charente, 33 mm |
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Genre
Gauthieria
Lambert, 1888
Note sur un nouveau
genre d'échinide de la craie de l'Yonne, p.7
Espèce type
Cyphosoma radiatum
Sorignet, 1850 (désignation
originale, de Cotteau,
Paléontologie française, terrains crétacés, t.VII)
Oursins fossiles des
deux arrondissements du département de l'Eure, p.28
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Paléocène
Syn.
-
Hemithylus
Arnaud, 1896,
p.289 ; espèce type : Thylechinus rejaudryi
Cotteau, 1894 ; synonyme
subjectif plus récent.
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Gauthieria
pseudomagnifica (Cotteau,
1878) |
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1878,
Description des échinides de la colonie du Garumnien, p.55 |
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Gauthieria
pseudomagnifica (Cotteau,
1878)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 35 mm |
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Gauthieria
pseudomagnifica (Cotteau,
1878)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 47 mm |
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la face apicale porte une
demi-pyramide et un radiole |
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Gauthieria
radiata
(sORIGNET,1850) |
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diagnose originale de
l'espèce par Sorignet, 1850 |
Oursins fossiles de deux arrondissements du département de l'Eure (Louviers
et Andelys), p.28 |
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27.
Radiatum (Nobis).—An. C. Perfectum Ag. et Desor ?
Catal. raisonné. 1. C.—Diamètre 22 millimètres, hauteur 10
millimètres.—Test mince et le plus souvent déformé dans les craies du
département, où l'espèce est assez commune. Ambitus circulaire. Forme
aplatie par-dessus, concave par-dessous, autour de la bouche.
—Entailles buccales des aires ambulacraires beaucoup plus espacées que
celles des aires interambulacraires. Tubercules égaux dans les deux
aires, crénelés, plus gros sur le pourtour qu'aux approches de l'anus
et de la bouche, entourés
|
|
d'un cercle scrobiculaire de
granules fins et serrés ; point de tubercules secondaires; point
d'autres tubercules miliaires que ceux des cercles scrobiculaires.
Zones porifères très-flexueuses. Mais un caractère que je ne dois pas
omettre, ce sont les nombreuses petites impressions perlées,
sillonnant la zone lisse des tubercules, et disposées autour de
ceux-ci comme des rayons autour de leur centre.
Craie blanche : Vernonnet , Pinterville. |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Fortin, 1897,
Notes de
géologie normande. IV. Sur deux échinides crétacés recueillis dans le
département de la Seine-Inférieure (Gauthiera radiata Sorignet sp. et
Micraster fortini Lambert), p.87 |
figuré in
Lambert, 1897,
Note sur
quelques échinides éocènes de l'Aude, p.510 |
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Gauthieria
radiata
(sORIGNET,1850) -
Turonien supérieur, Dieppe, Seine-Maritime, largeur de la plaque 66 mm |
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Gauthieria
radiata
(sORIGNET,1850) -
Turonien supérieur, Dieppe, Seine-Maritime, 18 mm |
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Genre
Micropsis
Cotteau in
Leymerie & Cotteau, 1856
Catalogue des
échinides fossiles des Pyrénées, p.8
Espèce type
Micropsis desori
Cotteau, 1863 (désignation
originale, de Cotteau,
Paléontologie française, terrains crétacés, t.VII, p.699)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
supérieur |
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diagnose originale du
genre |
Catalogue des échinides fossiles des Pyrénées, Leymerie & Cotteau, 1856, p.8 |
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IXe Genre. - Micropsis,
Cotteau Test
circulaire, subconique. Tubercules crénelés, mais non perforés,
disposés en séries verticales, et formant en outre, sur chaque plaque
interambulacraire, des séries horizontales, assez régulières. |
|
Pores simples, mais montrant
cependant une tendance à se grouper par triples paires. - Voisin des
Salmacis, ce genre en diffère par ses tubercules moins
uniformes et par ses pores rangés par simples paires. |
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Micropsis hispanica
Cotteau,1882 |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Echinides nouveaux ou
peu connus, 1er article, p.8 (413) |
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7.
Micropsis hispanica
Cotteau, 1882.
Pl. XI, fig. 1
et 2.
Espèce de moyenne taille, circulaire, renflée, hémisphérique en
dessus, arrondit sur les bords, presque plane en dessous. Zones
porifères à fleur de test, droites, formées de pores petits,
rapprochés les uns des autres, un peu irrégulièrement superposés,
tendant à se grouper par triples paires à la face inférieure surtout
aux approches du péristome. Aires ambulacraires aiguës près du sommet,
s'élargissant un peu au-dessus de l'ambitus et conservant jusqu'au
péristome presque partout la même largeur, garnies de deux rangées de
petits tubercules crénelés, imperforés, finement mamelonnés, serrés,
homogènes, placés très près des zones porifères, plus espacés et un
peu irréguliers à la face supérieure et tendant alors à se confondre
avec les granules assez gros, quelquefois mamelonnés, épars, inégaux
qui occupent l'espace intermédiaire entre les deux rangées, et se
prolongent, çà et là, entre les scrobicules. Aires interambulacraires
larges, pourvues de deux rangées de tubercules de même nature et de
même taille que ceux qui garnissent les aires ambulacraires, peut-être
un peu plus développés à la face supérieure, mais comme eux, serrés et
homogènes en dessous et à l'ambitus, plus espacés, plus petits et plus
atténués, au fur et à mesure qu'ils se rapprochent du sommet.
Tubercules secondaires très abondants, moins développés que les
tubercules principaux, serrés, homogènes, occupant, sur l'ambitus et à
la face inférieure, la zone miliaire et l'espace qui sépare les
rangées principales de tubercules des zones porifères, formant au
milieu des séries verticales et sur les bords des séries horizontales
et obliques assez régulières. Au-dessus de l'ambitus, ces tubercules
secondaires s'espacent, s'atténuent et tendent à se confondre avec les
granules qui les accompagnent. Des verrues fines et délicates se
montrent entre les tubercules secondaires, et se groupent en cercles
irréguliers. Le milieu de la zone miliaire est lisse et un peu
déprimée à la face supérieure. Péristome petit, légèrement enfoncé,
muni d'entailles assez fortes, relevées sur les bords.
Hauteur, 18mm. ; diamètre, 30mm.
Rapports et différences.
- Cette espèce offre beaucoup de ressemblance avec le Micropsis
Vidali que nous décrivons plus loin ; elle nous a paru cependant
s'en distinguer par se forme circulaire au lieu d'être subpentagonale,
|
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par ses
tubercules principaux moins développé, plus atténués et plus espacés à
la face supérieure, par ses tubercules secondaires plus abondants,
plus serrés, plus homogènes, formant, entre les rangées principales et
les zones porifères, des séries obliques et horizontales, et au milieu
de la zone miliaire, des rangées verticales plus distinctes. Le
Micropsis hispanica se rapproche également du Micropsis Desori,
de la craie sénonienne des Pyrénées, mais cette dernière espèce sera
toujours reconnaissable à ses tubercules secondaires presque aussi
gros que ses tubercules principaux et formant, dans les aires
ambulacraires notamment, deux rangées verticales très régulières et
qui font absolument défaut dans notre espèce.
Localité. - Berga
(province de Barcelone). Très rare. Sénonien inférieur.
Collection Vidal.
Explication des figures. - Pl. XI, fig. 1, M. hispanica
vu de côté ; fig. 2, plaques ambulacraires et interambulacraires
prises vers l'ambitus, grossies.
planche XI
(extrait)
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Micropsis hispanica
Cotteau,1882 - Santonien,
région de Tremp, Lerida, Espagne, 27 mm |
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Micropsis hispanica
Cotteau,1882 - Santonien,
région de Tremp, Lerida, Espagne, 30 mm |
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Micropsis leridensis
Cotteau,1882 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1882 |
Echinides nouveaux ou
peu connus, 1er article p.[417] |
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10.
Micropsis leridensis
Cotteau, 1882.
PI. XI, fig. 8-10.
Espèce de taille assez forte, circulaire, arrondie sur les bords,
médiocrement renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères subonduleuses, à peu près droites, à fleur de test, formées
de pores arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par un petit
renflement granuliforme, disposés par paires horizontales, aires
ambulacraires étroites au sommet, s'élargissant sur l'ambitus,
garnies de deux rangées de tubercules crénelés, non perforés, assez
fortement mamelonnés, largement scrobiculés, espacés, bien développés
sur l'ambitus, diminuant un peu de
volume aux approches du sommet et du péristome, au nombre de quatorze
à quinze par série. Granules intermédiaires très inégaux quelques-uns
mamelonnés, disposés en cercle régulier autour de chaque scrobicule.
De petites verrues fines et délicates accompagnent les granules, se
groupent souvent en cercle et se prolongent entre les pores. Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules à peu près
identiques à ceux qui couvrent les aires ambulacraires, de même
taille, comme eux espacés et largement scrobiculés, se maintenant un
peu plus gros à la face supérieure, au nombre de quinze à seize par
série. Tubercules secondaires beaucoup plus petits, abondants,
disséminés au hasard sur les bords des zones porifères et au milieu de
la zone miliaire, visiblement crénelés et mamelonnés, très inégaux ;
les plus petits tendant à se confondre avec les granules qui occupent
l'espace intermédiaire, se groupent en cercle autour des scrobiculés
et sont accompagnés, comme dans les aires ambulacraires, de verrues
fines et délicates. Le milieu de la zone miliaire est un peu nu à la
face supérieure ; les sutures des plaques sont apparentes, et le test
paraît chagriné. Péristome peu développé, circulaire, un peu enfoncé,
marqué d'assez fortes entailles. Appareil apical grand,
pentagonal, à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 18mm; diamètre, 43mm.
Rapports et différences. — Cette espèce par sa physionomie
générale se rapproche beaucoup des Cyphosoma ; elle s'en
éloigne cependant par la petitesse
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de son péristome, et c'est
surtout ce caractère qui nous a engagé à la ranger parmi les
Micropsis. Le M. leridensis se distingue nettement de ses
congénères et sera toujours reconnaissable à sa forme déprimée, à ses
pores subonduleux, à ses tubercules ambulacraires et
interambulacraires de même nature et de même taille, espacés et
largement scrobiculés, à la disposition de ses tubercules secondaires,
des granules et des verrues qui les accompagnent, à son péristome
enfoncé.
Localité. — Lerida (province de Barcelone). Très rare. Sénonien
inférieur.
Collection Vidal.
Explication des Figures.
—PI. XI, fig. 8, M. leridensis vu de côté ; fig. 9.plaque
ambulacraire grossie ; fig. 10, plaque interambulacraire grossie.
planche XI
(extrait)
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Micropsis leridensis
Cotteau,1882 -
Santonien, Bastura, Llerida, Espagne, 23 mm |
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Micropsis
leymeriei (Cotteau, 1856) |
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diagnose originale
de l'espèce par Cotteau in Leymerie & Cotteau, 1856 |
Catalogue des
échinides fossiles des Pyrénées, p.326 |
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n° 22.
Echinopsis Leymerii, Cotteau, 1856.
Espèce subcirculaire, plus ou moins renflée, ornée sur les aires
ambulacraires et interambulacraires de deux rangées de petits
tubercules perforés et très légèrement crénelés. Quelques tubercules
secondaires à la base des aires interambulacraires. Granules
intermédiaires nombreux, inégaux, disséminés au hasard. Pores disposés
par simples paires. Bouche très petite, rentrante, médiocrement
entaillée. Cette espèce a toute la physionomie des Echinopsis ;
cependant elle ne devra peut-être pas rester dans ce genre, dont elle
diffère par ses tubercules certainement crénelés.
Colonie crétacée dans le terrain épicrétacé (Leymerie). - Monsoulas
(Haute-Garonne). Coll. Leymerie. |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie,
terrains crétacés, échinides réguliers, tome VII, p.704 |
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N°
2565. Micropsis Leymeriei, Cotteau, 1863.
(Cott. 1856).
Pl. 1173
Espèce de taille petite et moyenne, sub-circulaire, plus ou moins
renflée, quelquefois sub-hémisphérique, arrondie sur les bords,
presque plane en dessous. Zones porifères
droites, composées de pores
simples, assez directement superposés, ne paraissant pas se multiplier
près du péristome. Aires ambulacraires légèrement renflées, garnies de
deux rangées de petits tubercules serrés, homogènes, à peine
scrobiculés, finement crénelés, surmontés d'un mamelon étroit et
imperforé, placés sur le bord des zones porifères. L'intervalle qui
sépare les deux rangées est assez large et couvert de granules épars,
inégaux, espacés, quelquefois mamelonnés. Aires interambulacraires
pourvues de deux rangées de tubercules principaux à peu près
identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, comme eux serrés et à
peine scrobiculés. Tubercules secondaires beaucoup plus petits,
relégués à la face inférieure et vers l'ambitus, dans la zone miliaire
ou sur le bord des zones porifères, épars, inégaux, tendant à se
confondre avec les granules qui les accompagnent. Zone miliaire
très-large, presque lisse à la face supérieure, d'autant plus
granuleuse qu'elle se rapproche de l'ambitus. Granules intermédiaires
peu abondants, inégaux, épars et quelquefois mamelonnés, groupés en
cercles autour des tubercules. Péristome étroit, un peu enfoncé, muni
de légères entailles. Périprocte subcirculaire, relativement assez
grand. Appareil apicial peu développé, sub-pentagonal, granuleux, à
fleur du test ; plaques génitales et plaques ocellaires aboutissant
directement sur le périprocte; plaque madréporiforme légèrement
saillante.
Hauteur, 15 millimètres ;
diamètre, 24 millimètres. Individu de grande taille : hauteur, 25
millimètres; diamètre, 49. millimètres.
Rapports et différences.
- Nous avons indiqué plus haut les différences qui nous engagent à
séparer cette espèce du M. microstorna, elle ne saurait non
plus être confondue avec le M. Desori, si remarquable par sa
forme sub-conique, ses tubercules ambulacraires et interambulacraires
disposés en rangées multiples, et ses pores ambulacraires offrant une
tendance très-prononcée à se grouper par triples paires. Les individus
jeunes du M. Leymeriei offrent, au premier aspect, beaucoup de
ressemblance avec l'Hebertia Parisiensis du terrain
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éocène moyen
des environs de Paris ; ils s'en distinguent cependant par leur aire
interambulacraire moins nue et moins déprimée au milieu, par leurs
tubercules moins nombreux, moins serrés et non perforés; ce dernier
caractère est le seul qui établisse, entre les deux espèces, comme
nous l'avons déjà fait observer dans nos Échinides des Pyrénées, une
différence réellement importante.
Histoire. -- Lorsqu'en
1856 nous avons décrit pour la première fois cette espèce, nous ne
l'avions placée qu'avec doute dans le genre Echinopsis : un
nouvel examen nous a démontré que les tubercules de cette espèce
n'étaient point perforés, et qu'elle rentrait, par l'ensemble de ses
caractères, dans notre genre Micropsis, à côté des M. Desori
et microstoma.
Localités. — Marsoulas,
Belbèze (Haute-Garonne). Assez abondant. Étage sénonien (colonie
crétacée).
Coll. Leymerie, ma collection.
Explication des figures.
— PI. 1173, fig. 1, M. Leymeriei, de la coll. de M. Leymerie,
face sup. ; fig. 2, face inf. ; fig. 3, aire ambul. grossie ; fig. 4,
plaques ambul. fortement grossies; fig. 5, aire interambul. grossie ;
fig. 6, tubercule fortement grossi; fig. 7, appareil apicial grossi ;
fig. 8, individu de grande taille, de la coll. de M. Leymerie, vu de
côté ; fig. 9, face sup. ; fig. 10, face inf.
planche 1173
(extrait)
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Micropsis
leymeriei (Cotteau, 1856)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 41 mm |
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Micropsis
lusseri
Deloriol, 1875 |
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diagnose originale de
l'espèce par de Loriol |
Description des
échinides tertiaires de la Suisse, partie 1, 1875, p.26 |
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Micropsis Lusseri
(Desor), P. de Loriol
Pl. II,
fig. 5.
Forme circulaire, un peu surbaissée, subhémisphérique et régulièrement
convexe à la face supérieure ; face inférieure concave et
subpulvinée.
Zones porifères droites, à fleur du test. Pores disposés par paires
simples, serrées, régulièrement superposées ; dans chaque paire les
pores sont rapprochés et séparés par un petit granule.
Aires ambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules
relativement très petits, ayant l'apparence de gros granules,
nombreux, serrés, crénelés, imperforés et très peu saillants ; ils
sont séparés par une lignée transverse de très petits granules et ils
ne s'affaiblissent que très graduellement à la face supérieure. Ces
deux rangées étant placées très près des zones porifères, l'espace
intermédiaire est relativement fort large ; il est occupé entièrement
par de nombreux granules très fins, très serrés et presque homogènes ;
on remarque seulement, au milieu de l'aire deux vagues lignées de
granules un peu plus saillants que les autres et particulièrement
sensibles à la face inférieure.
Aires interambulacraires larges, avec deux rangées de tubercules
principaux, de même nature que ceux des aires ambulacraires, et à
peine un peu plus développés ; elles sont flanquées de quatre rangées
de tubercules secondaires, deux internes et une externe de chaque
côté, qui remontent assez haut au-dessus de l'ambitus ; ces tubercules
secondaires sont à peine plus petits que les tubercules principaux. La
zone miliaire et tout l'espace intermédiaire entre les tubercules sont
couverts de granules abondants, très fins, très serrés et homogènes.
Appareil apicial fort petit, à en juger par le vide qu'il a laissé.
Péristome enfoncé, profondément entaillé, peu ouvert ; son diamètre ne
dépasse pas 0,32 du diamètre de l'oursin.
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Rapports et différences.
Le Micropsis Lusseri est une espèce parfaitement distincte qui
ne saurait être confondue avec aucune autre. Elle diffère un peu des
espèce crétacées du genre Micropsis par sa forme plus
hémisphérique, et moins renflée au pourtour, mais elle appartient bien
certainement à ce genre par tous ses autres caractères. L'oursin
auquel M. Desor avait autrefois donné le nom d'Echinocidaris
helvetiana n'est autre chose qu'un exemplaire incomplet du
Micropsis Lusseri.
Localités. Gitziflühli
près Studen, Stoeckweid et Hoh-Gütsch près Waag, Satellegg am Albthal,
Sauerbrunn près Gschwend, Blangg près Yberg, Steinbrückli près Yberg
(canton de Schwytz).
Eocène. Nummulitique. Parisien I.
Collections. Musée de
Zurich. Musée de Neuchâtel.
Explication
des figures.
Pl. II.
Fig. 5, 5a, 5b. Micropsis Lusseri. De grandeur naturelle.
Steinbrückli près Yberg. Musée de Zurich. Fig. 5 c, fragment du
même individu, pris à la face supérieure, grossi.
planche II
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau, 1890 |
Echinides
éocènes de la province d'Alicante, p.95 |
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70.
Micropsis Lusseri
(Desor), de Loriol, 1875.
(Pl. XV, fig. 1 et 2.)
Cette espèce
n'est pas rare dans la province d'Alicante et quelques-uns des
exemplaires que nous avons sous les yeux sont d'une admirable
conservation ; ils diffèrent un peu du type par la présence, au milieu
des tubercules ambulacraires, de deux rangées de tubercules
secondaires apparents surtout vers l'ambitus, mais les autres
caractères sont tout à fait identiques et ne permettent pas de faire
des exemplaires d'Espagne une espèce distincte. La collection
paléontologique du Muséum de Paris (coll. d'Orbigny) possède un
échantillon de grande taille qui parait plus tuberculeux, surtout vers
le pourtour et à la face inférieure, mais qui n'est, suivant toute
probabilité, qu'un exemplaire de grande taille de l'espèce qui nous
occupe.
LOCALITÉS. —
Callosa, Alfàz (province d'Alicante). Assez rare. Éocène. Collection
Vilanova, Muséum de Paris (coll. paléontologique), coll. Cotteau,
Sorbonne (M. Nicklès).
LOCALITÉS
AUTRES QUE LA PROVINCE D'ALICANTE. — Pobla, province d'Aragon
(Espagne). Gitziflühli près Studen , Stceckweid et Hoh- |
|
Gutzch près
Waag , Satellegg, am Albthal, Sauerbrunn près Gschwend, Blangg près
Yberg, Steinbrückli près Yberg (canton de Schwytz), Suisse.
EXPLICATION
DES FIGURES. - PI. XV, fig. 1, lll. Lusseri, de la collection
paléontologique du Muséum de Paris, vu de côté ; fig. 2, face
inférieure.
planche XV
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1890,
Echinides
éocènes de la province d'Alicante, p.95 |
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Micropsis
lusseri
Deloriol, 1875 -
Lutétien, Alicante, Espagne, 33 mm |
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Micropsis
microstoma (Cotteau, 1856) |
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diagnose originale de
l'espèce par de Cotteau, 1863 |
Catalogue des
échinides fossiles des Pyrénées, p.327 |
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N° 24.
Echinus microstoma, Cotteau, 1856.
Espèce de moyenne taille, subcirculaire, également déprimée en dessus
et en dessous. Aires ambulacraires renflées, garnies de deux rangées
dee petits tubercules imperforés et non crénelés, placés sur le bord
des zones porifères. Aires interambulacraires présentant quatre
rangées de tubercules égaux à ceux des aires ambulacraires. Les deux
rangées du milieu composées de tubercules un peu moins apparents, plus
espacés, se montrent surtout verrs le pourtour du test. Pores disposés
par quatre à cinq paires, légèrement arquées, et formant une ligne
presque droite. Péristome rentrant et très petit. Cette espèce,
remarquable par la disposition de ses tubercules et de ses pores, par
le renflement des aires ambulacraires, et surtout par l'étroitesse du
péristome, ne saurait être confondue avec aucune de ses congénères ;
elle présente des caractères tranchés qui en font un type à part au
milieu des Echinus. Peut-être devra-t-on la réunir au genre
Stirechinus de M. Desor ?
Terrain crétacé. - Bouzin (Haute-Garonne). Coll. Leymerie. |
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Micropsis
microstoma (Cotteau, 1856)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 50 mm |
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Micropsis
microstoma (Cotteau, 1856)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 75 mm |
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Micropsis
pouechi (Cotteau, 1892) |
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diagnose originale de
l'espèce par de Cotteau, 1892 |
Echinides nouveaux ou
peu connus, 11ème article, p.738 |
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103.
Stirechinus Pouechi
Cotteau, 1892.
l'I. X, fig. 3-7.
Espèce de taille petite, subcirculaire, globuleuse. Face supérieure
renflée, déprimée et subtronquée vers le sommet, plane en dessus, non
concave autour du péristome. Zones porifères presque droites,
légèrement onduleuses, surtout vers l'ambitus, composées de pores
petits, arrondis, rapprochés les uns des autres. Quatre paires de
pores correspondent à une plaque ambulacraire. Les pores ne se
multiplient pas autour du péristome. Aires ambulacraires étroites et
un peu arrondies près du sommet, garnies de deux rangées de tubercules
saillants, non crénelés, ni perforés, scrobicules, espacés, placés
près des zones porifères, au nombre de douze à treize par série.
Granules intermédiaires abondants, inégaux, groupés en cercle
incomplet autour des scrobicules. Les paires de pores sont séparés par
une suture bien marquée, mais qui n'est plus apparente sur la plaque
ambulacraire. Aires interambulacraires pourvues de deux rangées de
tubercules de même nature que les tubercules ambulacraires, cependant
un peu plus gros el plus espacés à la face supérieure surtout.
Point de tubercules secondaires proprement dits, seulement des
granules intermédiaires abondants, identiques aux granules
ambulacraires, comme eux inégaux et groupés en cercle incomplet autour
de chaque scrobicule. Quelques-uns de ces granules, plus gros que les
autres, visiblement mamelonnés et scrobiculés, se montrent çà et là
sur le bord des zones porifères et au milieu de la zone miliaire,
tenant lieu de tubercules secondaires; parfois de petites verrues
délicates forment cercle autour des plus gros et se prolongent
horizontalement entre les plaques. Le milieu de l'aire
interambulacraire est presque lisse et dépourvu de granules aux
approches du sommet. Péristome assez grand, subcirculaire, à fleur de
test, marqué de petites entailles.
Nous connaissons cette espèce à différents âges et ses caractères
restent les mêmes. Un exemplaire, beaucoup plus gros que le type que
nous venons de décrire, nous a été communiqué par M. l'abbé Pouech,
mais il est trop frustre pour que nous puissions le réunir à notre
espèce d'une manière certaine.
Hauteur, 9mm ; diamètre, IS'"'". Individu de taille plus
forte : hauteur, 10mm; diamètre, 17mm.
Rapports et différences.
— Cette espèce est bien caractérisée par sa forme subglobuleuse et
arrondie; par sa face inférieure plane; par ses zones porifères
presque droites, un peu onduleuses; par ses tubercules médiocrement
développés, non crénelés ni perforés, accompagnés de granules
abondants, inégaux, groupés en cercle autour des scrobiculés,
quelquefois mamelonnés et tenant lieu alors de tubercules secondaires
; par son péristome assez ouvert, à fleur de test, circulaire, marqué
de légères entailles. Cette espèce n'est pas, au premier aspect, sans
avoir quelque ressemblance avec les individus jeunes du Gagaria
Leymeriei (Micropsis Leymeriei), rangé parmi les Echinides
crétacés d(; la Haute-Garonne . En dehors du gisement qui pourrait
être douteux, les deux espèces paraissent différentes, et le
Strictechinus Pouechi se reconnaîtra toujours facilement à ses
pores ambulacraires autrement disposés ; à ses tubercules imperforés
et non crénelés, au lieu d'être imperforés et crénelés; à l'absence de
tubercules secondaires; à son péristome relativement plus grand.
Localités. — Entre
Salies et Marsoulas, Souteillane, près Montbirand (Haute-Garonne);
Montardit à Camarade (Ariège). Assez rare, terrain crétacé supérieur,
zone à Echinanthus gracilis (M. Roussel).
Coll. Maurice Gourdon, Roussel, abbé Poucch, Cotleau.
Au moment où nous terminons cette description, nous
apprenons la mort de l'abbé Pouech; nous nous faisons un devoir de
rendre une fois encore hommage à la mémoire de ce savant distingué,
qui a recueilli tant d'espèces intéressantes dans l'Aude et l'Ariège,
et depuis plus de trente ans les a toujours mises à notre disposition
avec une extrême bienveillance.
Explication des figures. — PI. X, fig. 3,
Stirechinus Pouechi, de ma collection, vu de côté ; fig. 4, face
supérieure ; fig. 5, face inférieure; fig. 6, plaques ambulacraires
grossies; fig. 7, plaque ambulacraire, plus fortement grossie ; fig.
8, plaque interambulacraire, grossie.
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Micropsis
pouechi (Cotteau, 1892)
-
Yprésien, Huesca, Espagne, 31 mm |
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Micropsis
pouechi (Cotteau, 1892)
-
Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 10 mm |
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Micropsis
samperi Cotteau, 1890 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides éocènes de
la province d'Alicante, 1890, p.97 |
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72.
Micropsis Samperi,
Cotteau,
1890.
(Pl. XV, fig. 7-11).
Espèce de très petite taille, circulaire, renflée, subdéprimée en
dessus, arrondie sur les bords, presque plane en dessous. Aires
ambulacraires étroites près du sommet, s'élargissant en descendant
vers l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules assez gros,
saillants, finement crénelés, imperforés, scrobiculés, espacés, au
nombre de dix ou onze par série, diminuant en se rapprochant de
l'appareil apical ou du péristome. Granules intermédiaires assez
développés, inégaux, peu nombreux, tendant à se grouper en cercle
incomplet et irrégulier autour des plus gros tubercules. Zones
porifères à fleur de test, très légèrement flexueuses, formées de
pores simples, serrés, bien ouverts. Quatre ou cinq paires
correspondent à l'une des plaques ambulacraires. Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de tubercules de même
nature et cependant un peu plus gros et plus saillants que les
tubercules ambulacraires, comme eux au nombre de dix ou onze,
quelquefois douze. Pas de tubercules secondaires. Granules assez gros,
quelquefois mamelonnés, inégaux, peu abondants, épars, tendant à se
grouper en cercle irrégulier et incomplet autour des tubercules. Zone
miliaire étroite, subdéprimée, peu granuleuse. Péristome
subcirculaire, à fleur de test, peu développé. Appareil apical
subpentagonal et de petite dimension à en juger par l'empreinte qu'il
a laissée.
Hauteur, 7mm ; diamètre, 11mm.
Rapports et différences.
- Cette petite espèce nous a paru se distinguer nettement de ses
congénères par sa petite taille ; par sa face supérieure renflée et
cependant déprimée ; par sa face inférieure plane en dessous ; par ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires de même nature, assez
gros, saillants, scrobiculés, accompagnés de granules peu nombreux,
bien
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développés,
épars, tendant à se grouper en cercle irrégulier et incomplet ; par
l'absence de tubercules secondaires ; par son péristome petit,
subcirculaire, à fleur de test ; par son appareil apical de médiocre
étendue.
Notre espèce, au premier abord, ressemble au Micropsis globulus,
du terrain crétacé de Lerida, mais cette dernière espèce sera toujours
reconnaissable à sa face inférieure plus bombée et plus plane, à ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires moins volumineux, moins
espacés, accompagnés de tubercules secondaires bien distincts.
Localité. - Callosa (Alicante). Très rare. Eocène.
Collection Cotteau (M. Vilanova).
Explication des figures.
- Pl. XV, fig. 7, M. Samperi, vu de côté ; fig. 8, face
supérieure ; fig. 9, face inférieure ; fig. 1, aire ambulacraire,
grossie ; fig. 11, aire interambulacraire, grossie.
planche XV
(extrait)
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Micropsis
samperi Cotteau, 1890
-
Lutétien, Aspe, Alicante, Espagne, 35 mm |
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Micropsis
tremadesi Cotteau, 1890 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Echinides éocènes de
la province d'Alicante, 1890, p.96 |
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71.
Micropsis Tremadesi, Cotteau,
1890.
(Pl. XV, fig. 3-6).
Espèce de moyenne taille, circulaire, renflée, subhémisphérique en
dessus, plane en dessous, arrondie au pourtour. Aires ambulacraires
étroites, surtout près du sommet, s'élargissant un peu au-dessus de
l'ambitus et conservant aux approches du péristome presque partout la
même largeur, garnies de deux rangées de petits tubercules crénelés,
imperforés, assez fortement mamelonnés, serrés, homogènes, placés près
des zones porifères, au nombre de vingt-et-un ou vingt-deux dans
chaque série. Granules intermédiaires espacés, inégaux, les plus
grands occupant le milieu de l'aire ambulacraire et les plus fins se
prolongeant entre les scrobicules. Zones porifères droites, à fleur de
test, formées de pores simples régulièrement superposés, très
rapprochés les uns des autres, ne paraissant pas se multiplier autour
du péristome ; trois paires de pores seulement paraissent correspondre
à chacune des plaques majeures ambulacraires. Aires interambulacraires
larges, pourvues de deux rangées de tubercules principaux de même
nature que ceux qui garnissent les aires ambulacraires, mais plus
développés, moins nombreux, plus espacés, au nombre de seize à
dix-sept par série. Tubercules secondaires beaucoup plus petits que
les tubercules principaux, comme eux crénelés, mamelonnés et
imperforés, espacés, formant quatre rangées assez régulières, deux au
milieu de la zone miliaire et une de chaque côté externe des rangées
principales ; ces tubercules disparaissent avant d'arriver au
péristome et s'élèvent un peu au-dessus de l'ambitus ; les plus
petits tendent à se confondre avec les granules inégaux, épars et
assez abondants qui les accompagnent et remplissent l'espace
intermédiaire. Le milieu de la zone miliaire est déprimé à la face
supérieure et presque nu. Péristome assez grand, subcirculaire, un peu
enfoncé, marqué de légères entailles relevées sur les bords.
Hauteur, 14mm ; diamètre, 30mm.
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Rapports et différences.
- Cette espèce ne saurait être confondue avec le Micropsis Lusseri,
qu'on rencontre dans la même localité et au même niveau ; elle s'en
distingue par sa taille plus petite et plus renflée, par ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires principaux plus gros,
moins serrés et moins nombreux, par ses tubercules secondaires
relativement plus petits et beaucoup moins abondants.
Localité. - Alfàz
(Alicante). Très rare. Eocène.
Collection Cotteau (M. Vilanova)
Explication des figures.
- Pl. XV, fig, 3, M. Tremedesi, vu de côté ; fig. 4, face supérieure ;
fig. 5, face inférieure ; fig. 6, plaques interambulacraires,
grossies.
planche XV
(extrait)
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Micropsis
tremadesi Cotteau, 1890
-
Eocène, Alicante, Espagne, 37 mm |
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Genre
Miocyphosoma,
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.90
Espèce type
aucune espèce n'a été désignée
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé |
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diagnose originale du
genre par Pomel, 1883 |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.90 |
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Miocyphosoma. Grand apex caduc des espèces typiques ; mais les
zones porifères sont simples, unisériées jusqu'au sommet ; les
tubercules interambulacraires sont simplement en double rantée : C.
paucituberculatum, aquitanicum, costulatum, perfectum, Aublini, sont
des terrains crétacés. |
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Miocyphosoma wetherelli (Woodward,1856) |
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diagnose de l'espèce
par Woodward, 1856 |
British organic
remains, decade V, suppl., p.2 |
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6.
C. Wetherelli, Forbes, in Morris's Cat., 2nd ed., p. 7.
Like
C. spatuliferum ; but the interambulacral tubercles bordered by
prominent miliary granules, and by small lateral tubercles on the
under surface only.
The unique typical example, partly imbedded in flint, was obtained at
Gravesend, and presented to the Museum of Practical Geology by N. T.
Wetherell, Esq., F.R.S. In the absence of further evidence, it can
only be considered a variety of the las species.
Locality. -- Upper Chalk,
Gravesend. |
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description de
l'espèce par Wright, 1871 |
Monograph of the
British fossil Echinodermata from the Cretaceous formations, vol.1,
Echinoidea, p.139 |
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Cyphosoma Wetherelli,
Forbes. Pl. XXVII, figs. 1, a-h.
Test circular, inflated at the sides, depressed at the summit, and
flat beneath ; ambulacra wide, two rows of large tubercles, nine to
ten in each, gradnally diminishing in size towards the poles ; inter-ambulacra,
two rows of primary tubercles, nine in each, with a small secondary
tubercle in the centre of the zonal margin of each plate; poriferons
zones Barrow, undulated; pores unigeminal throughout; month-opening
one third the diameter of the test ; discal opening large, angular,
pentagonal.
Dimensions.—Transverse diameter one inch; height half an inch.
Description.—This Urchin vcry mach resembles C. corollare, Klein, but
was separated from that species by the late Professor Edward l'orbes,
and dedieated to N. T. Wetherell, Esq., F.G.S., who presented it to
the Museum of the Royal School of Mines. This unique typical example,
partly imbedded in flint, was obtained at Gravesend. The test is of
moderate size, has a circular figure, and is depressed a little above
and below ; the sides are inflated and the base is flat ; the
ambulaeral arecs are wide, ‘vith two rows of large tubercles (figs. 1
e, b), nine or ten in each ; the areolœ occupy nearly the
entire widtli of the plates, and are bordered by a series of promirent
miliary granules, which are absent only on the zonal sides of the
plates (figs. 1 e, g, h) ; the tubercles gradually diminish
from the ambitus to the oral (fig. 1 h) and the discal
apertures (fig. 1. e); the areolœ rethin throughout, even to
the smallest tubercles, the border of granules special to euh (figs.
g, h).
The poriferous zones are much undulated, and forma series of crescents
around the large tubercles (fig. 1, d); the rows are narrow,
the pores simple and unigeminal throughout, and there are from fixe
to six pairs of hales opposite each of the large plates (figs. e,
g, h).
The inter-ambnlacral areas, a little vider than the ambulacral, have
two rows of primary tubercles, nine in each, and two rows of secondary
tubercles placed near the zones, and extending from the peristome to
the ambitus (fig. 1 c and fig. 1 h). The areolœ of the
primaries are wide, occupying nearly the whole surface of the plates,
and each is borderai by a row of distinct miliary granules (fig. 1
e), which eompletely separates the areolœ from euh other. The
secondaru tubercles are small, and foret a short row of twelve
tubercles set on bosses ; they occupy a space between the zones and
the primary tubercles (figs. 1 e, h), and extend from the
peristome to the ambitus. |
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The tubercles of both areas are very 'imminent, and nearly of the
sanie size; the bosses are large, with feebly crenu]ated sununits,
closely embracing the mammillon, which is large and conspicuous (figs.
1 e and f).
The miliary zone is narrow at the ambitus, with two rows of granules;
on the upper surface it becomes vider, depressed, and nude in the
middle, and is sparsely suppliai there, and at the sides, with very
simili granules (fig. 1 b).
The mouth-opening, small and circulai', is one third the diameter of
the test ; the peristome is divided into tai nearly equal-sized lobes,
by well defined incisions (fig. 1 c).
The discal opening is direetly opposite to, and of the sanie
proportional size as the oral aperture; it lias a pentagonal form, and
the single ovarial plate that extended into the single inter-ambulacrum
protruded farther into this area than either the antero- or postero-lateral
ovarials (fig. 1 b).
The upper surface of the test is considerably depressed, and the hase
is flat. This contour of the shell is well shown in fig. 1 d.
Affinities and Diffrences.—This species lias the closest
affinities with Cyphosoma corollare, of which it may, perhaps,
proue to be only a variety. As it is at present a unicum, we wait for
the discovery of other specimens with spines before stating with
confidence its affinitive relations.
Locatiy and Stratiqraphical Position.—Found imbedded in a flint
nodule at Gravesend, from the Upper Chalk.. The specimen bclongs to
the Museum of the Royal School of Mines.
planche XVII
(extrait)
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Miocyphosoma wetherelli (Woodward,1856) -
Santonien, Wadi Mujib, Jordanie, 19 mm |
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Miocyphosoma wetherelli (Woodward,1856) -
Santonien, Wadi Mujib, Jordanie, 27 mm |
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Genre
Pomeliosoma
, Vadet, 2005
Echinides fossiles du
Boulonnais : Du Bajocien au Thitonien. Phymosomatoida, Stomechinoida,
Arbacioida, p.136.
Espèce type
Cyphosoma legayi
Rigaux, 1882
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Kimmeridgien -
Tithonien |
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Pomeliosoma
nobilis (Desor,1856) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides
fossiles, 1856, p.78 |
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nobilis Syn. Diadema
nobile Desor, Bull. soc. des sc. nat. de Neuchâtel, Vol. III, p.
180. Quatre rangées de tubercules interambulacraires, qui sont
décidément imperforés et à peine crénelés à la base.
Néocomien inférieur (Valanginien) de Saint-Croix.
Coll.
Campiche. Très rare. |
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Note additionnelle
dans le "résumé géologique des Pseudodiadema" par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.519 |
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P. nobilis, Desor, du même terrain que le P. miliare ;
espèce à pores dédoublés et munie de quatre rangées de tubercules. Si
les tubercules sont imperforés, comme paraît le croire M. Desor, cette
espèce devra probablement être reportée parmi les Cyphosoma.
Coll. Campiche. |
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Pomeliosoma
nobilis (Desor,1856) -
Berriasien, Maroc, 49 mm |
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Genre
Porosoma
Cotteau,1856
Bulletin de la Société
Géologique de France, Paris, p.648
Espèce type
Cyphosoma cribrum
Agassiz in Ag. & Desor,1846 (désignation
subséquente de Lambert, 1927,
p. 219)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) :
Eocène - Oligocène
Syn.
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diagnose originale du genre par Cotteau, 1856 |
Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, p.648 |
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A côté
des Cyphosoma se place notre genre Porosoma, qui en
diffère par ses pores simples et non dédoublés près du sommet. C'est
ce caractère seul qui distingue les Pseudodiadema, Des., du
Diplopodia, M'Coy. Si l'on adopte comme une coupe générique
naturelle le Diplopodia, il faut admettre le Porosoma ;
car ce genre est également basé sur la disposition des pores près du
sommet, et c'est avec raison qu'on peut dire qu'il est aux Cyphosomes
ce que les Pseudodiadèmes sont aux Diplopodia. Les seules
espèces qui nous soient connues proviennent de la craie de Saint-Fraimbault
et de Villedieu. |
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Porosoma
batalleri
lambert,1933 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Supplément à la
révision des échinides fossiles de la Catalogne, p.185 |
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Porosoma
Batalleri Lambert
(nov. spec.)
Pl. I, fig. 10 à 13
Cette espèce est représentée par une petite série d'individus (N.os
7852, 7850, 7402, 7408 et 7411) du Maestrichtien de Falgars,
Barcelona. Sa taille variable atteint 37 mill. de diamètre sur 17 de
hauteur ; mais les grands individus sont déformés et écrasés. Le type
mesure 24 mill. de diamètre sur 12 de hauteur ; il est de forme
circulaire avec face orale peu déprimée vers un assez large péristome
; face supérieure plus haute, subhémisphérique, avec apex peu
développé (8 mill.) hemicyclique, dont les deux ocellaires
postérieures forment le cadre du périprocte ; pores génitaux ouverts
près de l'extrémité des plaques, suivis d'un léger sillon qui se
continue sur la dernière interradiale. Ambulacres formés de majeures à
cinq éléments : une primaire adorale subtrigone et une primaire
médiane embrassant une demiplaque externe, une primaire aborale
subtrigone enfin une primaire supérieure granulifère. Les pores en
arcs très faibles forment une série simplement onduleuse. Chaque
majeure porte sur ses quatre premiers éléments un tubercule un peu
moins gros à l'ambitus que ceux des interambulacres ; ces tubercules
ambulacraires diminuent de volume en dessus et y deviennent
granuliformes. Les tubercules interambulacraires sont finement
crénelés, imperforés et chacun est entouré d'un pseudoscrobicule (1)
circulaire ; bien espacés entre eux surtout en dessus ces
pseudoscrobicules ne sont pas entourés d'un cercle de granules
mamelonnés ou plus gros que les
|
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autres, mais
les zones miliaires très étendues sont garnis de granules inégaux dont
ceux mamelonnés n'arrivent pas à former des rangées secondaires de
tubercules. Les tubercules principaux s'espacent en dessus sans
diminuer de volume.
Cette espèce, qui appartient au groupe du Porosoma pseudomagnificum
Cotteau, du Danien, en diffère par ses zones porifères presque droites
et ses tubercules ambulacraires atrophiés en dessus. Son aspect très
granuleux ne permet de la confondre avec aucun de ses congenères. Ses
granules sont d'ailleurs bien moins homogènes que ceux du P.
Schlumbergeri Cotteau, dont les majeures n'ont que quatre
éléments. P. Faurai Lambert du Santonien, aussi très granuleux,
à ses tubercules ambulacraires plus réguliers, non atrophiés en
dessus.
planche I
(extrait)
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Porosoma
batalleri
lambert,1933 - Sénonien,
Montsec, tremp, Lerida, Espagne, 40 mm |
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Porosoma
batalleri
lambert,1933 -
Sénonien, Tremp, Espagne, 31 mm |
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Porosoma
batalleri
lambert,1933 -
Sénonien, Tremp, Espagne, 43 mm |
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Porosoma cribrum (Agassiz
in Ag. & Desor,1846) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains éocènes, tome 2, p.487 |
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N° 287.
Coptosoma cribrum (Agassiz), Desor, 1858.
Pl. 312
Espèce de taille moyenne, circulaire, médiocrement renflée en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères onduleuses, formées de pores
simples, petits, arrondis, rapprochés les uns des autres, se
resserrant aux approches du péristome. Six paires de pores
correspondent à une plaque ambulacraire majeure, et marquent de
sutures accentuées la base des tubercules ambulacraires. Aires
ambulacraires étroites près du sommet, s'élargissant au fur et à
mesure qu'elles s'en éloignent, garnies de deux rangées de tubercules
bien développés, saillants, fortement crénelés, non perforés, au
nombre de onze ou douze par série. Près du sommet, ces tubercules sont
de petite dimension; vers l'ambitus, ils augmentent de volume et leur
taille est à peu près la même que celle des tubercules
interambulacraires correspondants. Granules intermédiaires rares,
inégaux, relégués sur la suture et à l'angle des plaques. Tubercules
inter-ambulacraires de même structure que les autres, un peu plus gros
cependant, surtout à la face supérieure. Quelques tubercules
secondaires se montrent vers l'ambitus, au milieu de la zone miliaire
et sur le bord des zones porifères ; ils sont inégaux, mamelonnés,
mêlés à des granules et disparaissent à la face supérieure. Péristome
très grand, à fleur de test, fortement entaillé. Appareil apical très
petit d'après l'empreinte.
Dans nos Échinides des Pyrénées, nous avons rapporté à cette
espèce un échantillon de Biarritz (Éocène supérieur), que nous n'avons
pu retrouver ; il différait un peu du type par ses tubercules plus
espacés, relativement plus gros vers l'ambitus et surmontés d'un
mamelon moins développé. Les aires ambulacraires étaient un peu plus
larges ; il est possible que cet exemplaire, assez mal conservé du
reste, appartienne à une espèce différente.
Hauteur d'un individu un peu écrasé, 13 millimètres ; diamètre, 35
millimètres.
Rapports et différences.
- Le C. cribrum, type du genre, est bien caractérisé par sa
taille moyenne, par ses zones porifères onduleuses ; par ses plaques
porifères correspondant, six par six, aux plaques ambulacraires et
marquant de leurs sutures la base des tubercules ; par ses tubercules
ambulacraires à peu près de même taille que ceux qui couvrent les
aires ambulacraires et accompagnés, vers l'ambitus, de quelques petits
tubercules secondaires; par son péristome largement développé et par
son appareil apical très étroit.
Localités. -
L'exemplaire que nous avons décrit et figuré provient de la collection
d'Orbigny, et est indiqué comme recueilli à Royan. Peut-être vient-il
de St-Palais? Dans le doute, nous n'avons pas voulu le mentionner
parmi les Échinides de cette localité, lorsque nous en avons fait la
monographie. L'espèce
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est
certainement le C. cribrum, du terrain tertiaire, et n'était la
couleur un peu différente de la roche, nous croirions que nous avons
affaire à un exemplaire égaré du Vicentin ; vallon de Saint-Paul, près
Saint-Vallier (Var). Éocène moyen ?
Coll. paléontol. du Muséum (coll. d'Orbigny). Coll. Guébhard.
Localités autres que la France.
- Hoh-Gutsh et Stceckweid , près Waag (canton de Schwytz), Suisse.
Trinita Barnuffi, rive de San Daniele, Monte Viale, Monte Mezzo, San
Stefano près Gomberto, Bastia. près Mon tecchio Maggiore, Monte Grumi
près Castelgomberto (Vicentin). Klausenburg.
Explication des figures
- Pl. 312, fig. 1, C. cribrum, vu de côté ; fig. 2, face
supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, portion supérieure de
l'aire ambulacraire, grossie ; fig. 5, portion inférieure de l'aire
ambulacraire, grossie; fig. 6, tubercules ambulacraires, vus de face,
grosssis ; fig. 7, tubercule ambulacraire, fortement grossi, vu de
profil ; fig. 8, plaques interambulacraires, grossies.
planche 312
(extrait)
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spécimen, conservé
au Museum National d'Histoire Naturelle de Paris |
publié sur : Smith, A.
B. & Kroh, A. (editor) The Echinoid
Directory. World Wide Web electronic publication.
http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed
15/01/2021]: |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1892,
Paléontologie française - Terrain Tertiaire - Echinides éocènes,
t. 2, p.487 |
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Porosoma
cribrum (Agassiz
in Ag. & Desor,1846)
- Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 37 mm |
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Porosoma
cribrum (Agassiz
in Ag. & Desor,1846) -
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 45 mm |
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Porosoma dallonii
Lambert,1927 |
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diagnose originale du genre par Lambert,1927 |
Description des échinides fossiles de la Catalogne, p.14 |
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Porosoma Dallonii Lambert
Pl. III, figs. 30, 31, 32
Espèce
de moyenne taille, rotulaire, un peu plus convexe en dessus qu'en
dessous, mesurant 27 millim. de diamètre sur 10 de hauteur, formée de
plaques relativement assez hautes. Ambulacres composés de majeures à
cinq éléments, dont trois primaires, la médiane enchassant deux
demi-plaques ; pores en série onduleuse. Interambulacres portant deux
séries de tubercules principaux à scrobicules circulaires non
confluents et deux séries de tubercules secondaires externes assez
bien développés ; zone miliaire médiane nulle. Il n'ay a dans cette
partie qu'une rangée de gros granules mamelonnés, alternants avec des
tubercules ternaires alternativement fournis par les plaques des deux
séries et formant une ligne en zig-zag.
Rappelant la taille et la physionomie du P. atacinum cette
espèce en diffère par ses tubercules secondaires mieux développés et
surtout l'ornementation de ses zones médianes interambulacraires, qui
ne permet de la confondre avec aucune autre.
Localité : Montfalco (Aragon).
planche III
(extrait)
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Porosoma
dallonii Lambert,1927 -
Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 37 mm |
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Genre
Thylechinus
Pomel, 1883
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.91
Espèce type
Cyphosoma said
Peron & Gauthier, 1881 (désignation
subséquente de Lambert & Thierry,
1911, Essai de nomenclature raisonnée des échinides, p.214)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
supérieur - Oligocène |
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diagnose originale du
genre |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles,
Pomel, 1883, p.91 |
Thylechinus.
Subglobuleux ou hémisphérique ;
apex annulaire persistant, méciocre, tuberculé, à génitales subégales
réniformes ; les ocellaires en dehors du cadre arondi du périprocte.
Zones porifères trigéminées, unisériées presque jusqu'à la base.
Péristome assez grand, entaillé en faible sinus marginé, à lèvres
subégales. Tubercules crénelés, saillants, formant sur chaque aire
deux rangées verticales, |
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les interambulacraires un
plus plus gros au milieu des assules fordés de chaque côté d'une zone
miliaire ; le haute des interambulacres plus ou moins déprimé en
gouttière dans les mâles, creusé en marsupium ovale dans les femelles.
T. Saïd (Gauth. et Pér. sub Cyphosoma) et T.
Youdi (Pér. Gauth. Cyph.) sont du terrain sénonien. |
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Thylechinus
chardoni
Lambert, 1937 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1937 |
Echinides fossiles du Maroc, p.83 |
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THYLECHINUS CHARDONI
Lambert & Roch (n. spec.)
Pl. III, fig. 1, 2, 3, 4, 5.
M. ROCH se joint à moi pour dédier ce Thylechinus M. le colonel
Chardon.
Espèce voisine du T. Joudi
Péron et
Gauthier du Crétacé,
avec lequel je l'avais d'abord confondue, mais, ainsi que j'ai pu le
constater par l'examen de plus de cent individus, en différant par sa
forme plus convexe en dessous, ses tubercules moins nettement
crénelés, par la finesse et l'homogénéité de ses zones miliaires, sans
granules scrobiculaires mamelonnés, enfin par le prolongement de
chaque scissure branchiale en une zone lisse, à granules
microscopiques, que l'on n'observe jamais chez T. Joudi.
D'après un type de l'oued Targanada (Skoura), on en peut donner la
diagnose suivante :
Test de petite taille, hémisphérique, mesurant 15 millimètres de
diamètre sur Io de hauteur, circulaire, à apex dicyclique et
ambulacres composés de plaques trisociées avec pores en série simple
et deux colonnes de tubercules un peu plus petits et plus nombreux que
ceux des interambulacres, entourés de cerclés scrobiculaires,
confondus clans la même colonne et sans autres granules.
Interambulacres portant seulement cieux colonnes, d'une douzaine de
tubercules mamelonnés, peu saillants, à peine scrobiculés, sans
granules scrobiculaires distincts, mais entourés de fins granules
homogènes, qui forment trois zones miliaires, les adambulacraires
aussi larges que la médiane. Les crénelures des tubercules ne sont pas
distinctes : toutefois. j'ai cru en apercevoir des traces sur quelques
individus.
Face orale un peu déprimée et péristome subdécagonal large de 5
millimètres avec scissures branchiales bien apparentes. En
prolongement de ces entailles, s'étendent, jusqu'au-dessous de
l'ambitus, des bandes déprimées, d'apparence lisses, garnies seulement
de granules microscopiques. Ces bandes déprimées donnent aux
ambulacres un aspect saillant très particulier.
Chez les jeunes, au diamètre de 7 millimètres, le test est moins
renflé et les bandes lisses prolongeant les entaille buccales sont
encore indistinctes.
Au koudia de l'Ouest de Toumclout (Skoura), comme à Imi-n-Ouanzi,
quelques individus atteignent un diamètre de millimètres, ils sont
malheureusement très frustes et ne paraissent pas différer de plus
petit, de forme typique.
Deux individus, des couches siliceuses de l'Est de Tamsoult, mesurant
19 millimètres de diamètre et, bien préparés par i\1. ROCH, présentent
les mêmes caractères que le type de plus petite taille et aucune trace
de crénelures à leurs tubercules. Il faut donc dire que chez la
presque totalité des T. Chardoni il n'y a pas de crénelures aux
tubercules et je me suis demandé si l'espèce ne devrait pas être
reportée dans le genre Prionechinus. |
|
Mais nous savons que chez Thylechinus Jourdi si les tubercules
de la plupart, des individus sont nettement crénelés, chez quelques
autres individus les crénelures sont superficielles. Chez quelques
rares T. Chardoni, les crénelures des tubercules sont encore
plus superficielles et réellement. indistinctes, nulles chez la très
grande majorité. Ce caractère ne saurait clone être considéré comme
générique, puisque strictement il n'a même pas une valeur spécifique
et correspond seulement à un stade particulier de l'espèce, dont les
individus les plus évolués perdent leurs crénelures.
Dans ces conditions, il m'a paru que notre nouvelle espèce Chardoni
avec sa physionomie générale de Thylechinus, devait être
considérée comme une forme de ce genre parvenue un stade plus évolué,
plutôt que reportée dans un genre dont l'éloignent certains autres
caractères, comme la granulation, les radioles.
Il n'en est pas moins vrai que notre décision soulève une question
d'importance très considérable pour la classification générale des
échinides. Il est évident que si l'absence de crénelures aux
tubercules ne correspond qu'à un stade d'évolution de certaines
formes, cette constatation devra entraîner le refonte des grandes
divisions adoptées par L.
Agassiz. Desor.
Cotteau et suivies dans
notre essai de nomenclature.
Je ne puis d'ailleurs traiter ici incidemment celte importante
question et je dois me borner à la signaler, Il en est en somme de
l'instabilité des crénelures de certains réguliers comme de
l'instabilité des fascioles chez certains spatangides,
susceptibles de passer du stade. adèle (Epiaster) au stade
pétalodesme (Hemiaster) et même au stade pleuropétalodesme (Periaster),
ainsi que je l'ai constaté, après
Gauthier pour l'Hemiaster.
planche III
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1937,
Echinides fossiles du Maroc, p.85 |
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paratype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1937,
Echinides fossiles du Maroc, p.83 |
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1937,
Echinides fossiles du Maroc, p.83 |
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Thylechinus
chardoni
Lambert, 1937 -
Eocène inférieur, Maroc, 17 mm |
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Thylechinus
chardoni
Lambert, 1937 -
Eocène inférieur, Yprésien, Maroc, 19 mm |
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Thylechinus frossardi
(Cotteau,1889) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1889 |
Notesur les échinides pyrénéens de la collection Maurice Gourdon, p. 223 |
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N° 37. - Micropsis Frossardi,
Cotteau, 1889.
Au
premier abord "et par sa physionomie générale, cette espèce offre
beaucoup de rapports avec le M. Leymeriei. Mais un examen
attentif a démontré qu'elle en différait certainement, et devait
former une espèce nouvelle".
Gisement. - Pobla de Roda. Très rare. Eocène moyen.
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description de
l'espèce par Cotteau, 1889 |
Echinides recueillis dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice
Gourdon, p.58 |
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N° 32. —
Micropsis Frossardi,
Cotteau, 1889.
Pl. IV, fig. 41-45.
Espèce de petite taille, subcirculaire, déprimée en dessus, arrondie
sur les bords, plane en dessous. Zones porifères à fleur de test,
formées de pores simples, directement superposés, rapprochés les uns
des autres, séparés par un léger renflement granuliforme, dispos os
par paires transverses ne se multipliant pas autour du péristome ;
trois paires de pores correspondent à une plaque ambulacraire. Aires
ambulacraires droites, aiguës près du sommet, s'élargissant en
descendant vers l'ambitus, se rétrécissant un peu à la, face
inférieure, garnies de deux rangées de petits tubercules finement
crénelés et mamelonnés, imperforés, serrés, homogènes, placés sur le
bord des zones porifères, au nombre de dix-huit ou dix-neuf par série.
Pas de tubercules secondaires. Granules intermédiaires abondants,
inégaux, épars, se glissant çà et là, en rangées fines et transverses,
entre les scrobicules ; les plus gros de ces granules se montrent à la
face inférieure. Aires interambulacraires médiocrement développées,
pourvues de deux rangées de tubercules principaux un peu plus gros,
plus espacés, plus largement scrobiculés que ceux qui garnissent les
aires ambulacraires, au nombre de quinze ou seize par série.
Tubercules secondaires assez nombreux vers l'ambitus ,et à la face
inférieure, formant quatre rangées incomplètes et irrégulières, deux
du côté externe des aires interambulacraires, et deux au milieu; les
plus petits de ces tubercules tendent à se confondre avec les granules
inégaux, épars qui remplissent la zone miliaire, et se glissent en
séries transverses entre les scrobicules. Péristome peu développé,
subcirculaire, légèrement enfoncé, marqué de petites entailles.
Périprocte irrégulièrement arrondi. Plaques génitales subpentagonales,
assez grandes, perforées non loin du bord ; plaques ocellaires plus
petites, aboutissant directement sur le périprocte, à l'exception de
la plaque ocellaire antérieure qui est plus anguleuse et n'arrive pas
jusqu'au périprocte.
Hauteur, 9 millimètres; diamètre, 21 millimètres.
Rapports et différences.
— Cette espèce offre, au premier aspect et par sa physionomie
générale, beaucoup de rapports avec le M. Leymeriei. En
comparant avec soin des individus de même taille, nous avons reconnu
que notre espèce différait certainement du M. Leymeriei, par sa
face supérieure plus déprimée, par sa face inférieure plus plane el
moins arrondie sur les bords, par ses aires ambulacraires plus droites
garnies de tubercules plus nombreux, plus serrés, placés plus
régulièrement sur le bord des zones porifères et accompagnés de
granules plus abondants, par la présence, dans les aires
interambulacraires, de tubercules secondaires plus développés et
formant vers |
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l'ambitus
quatre rangées plus distinctes ; la structure de l'appareil apical est
la même dans les deux espèces, et les cinq plaques ocellaires, à
l'exception de la plaque antérieure, aboutissent directement sur le
péristome.
Dans la Paléontologie française, nous avons, d'après les indications
de M. Leymerie, considéré le M. Leymeriei, comme provenant du
terrain crétacé supérieur. De nouvelles observations semblent établir
que cette espèce, de même que le M. Frossardi, proviendrait du
terrain éocène.
Localité. Pobla de Roda
(Aragon, Espagne). Très rare. Éocène moyen.
Coll. Maurice Gourdon.
EXPLICATION
DES FIGURES
PLANCHE
I (NDR
sic N° de Pl. & figs)
Fig. 1. — Micraster Gourdoni, vu
sur.. la face supérieure.
— 2. — Le mème, vu sur la région antérieure.
— 3. — Curuster Margaritœ, vu
de côté.
— 4. — Face supérieure.
— 5. — Face inférieure.
— 6. — Face postérieure.
— 7. — Radioles.
— 8. — Radioles grossis.
planche IV
(extrait)
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Thylechinus frossardi
(Cotteau,1889) - Yprésien
inférieur, Yprésien, Huesca, Espagne, 41 mm |
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Thylechinus frossardi
(Cotteau,1889) - Eocène
inférieur, Yprésien, Huesca, Espagne, 31 mm |
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Thylechinus frossardi
(Cotteau,1889) -
Eocène inférieur, Yprésien, Huesca, Espagne, 32 mm |
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Thylechinus
schlumbergeri
(Cotteau,1864) |
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diagnose originale de
l'espèce |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome 7, p.591 et suiv., Cotteau,
1864 |
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N°2526. Cyphosoma
Schlumbergeri, Cotteau,1864.
Pl.1141,
fig.4-11
Espèce de
petite taille, sub-circulaire, légèrement pentagonale, haute et
renflée en dessus, presque plane en dessous. Zones porifères droites,
formées de pores simples, arrondis, petits, serrés, séparés par un
renflement granuleux, ne paraissant pas se multiplier près du
péristome. Aires ambulacraires étroites, garnies de deux rangées de
tubercules finement crénelés, très peu développés, homogènes,
augmentant à peine de volume vers l'ambitus, nombreux, serrés, à peine
scrobiculés, placés sur le bord des zones porifères, au nombre de
seize à dix-sept par série. Granules épars, inégaux, assez gros,
tendant à se grouper, autour des tubercules, en cercles le plus
souvent interrompus du côté des zones porifères.Aires
interambulacraires pourvues de deux rangées de tuberdules presque
identiques à ceux qui couvrent les ambulacres, un peu plus gros
cependant à la face supérieure, et moins serrés, au nombre de quatorze
à quinze par série. Tubercules secondaires nuls, remplacés, dans la
région infra marginale, sur le bord des zones porifères, par des
granules mammelonnés un peu plus gros que les autres, et formant une
rangée très irrégulière. Zone miliaire large, partout granuleuse, si
ce n'est au milieu où elle présente un espace étroit, nu, plus ou
moins déprimé, qui disparaît vers l'ambitus. Granules très abondants,
inégaux, le plus souvent mamelonnés, augmentant de volume au fur et à
mesure qu'ils se rapprochent des zones porifères, disposés, autour des
tubercules, en cercles réguliers et indépendants. Péristome
médiocrement développé, s'ouvrant à fleur du test, muni de petites
entailles relevées sur les bords. Appareil apicial sub pentagonal,
étroit à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 11 millimètres ;
diamètre, 20 millimètres.
Nous rapportons à cette même
espèce un échantillon des Martigues que nous a envoyé M. Honoré Martin
: sa taille est plus petite et relativement un peu moins haute, les
granules qui accompagnent les tubercules, surtout dans les ambulacres,
sont un peu moins gros, plus abondants et plus homogènes ; ces
différences ne nous ont pas paru suffisantes pour le séparer du type
d'Algérie.
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Rapports et différences.
- Cette espèce se distingue assez nettement de ses congénères par sa
forme renflée, ses pores simples, ses zones porifères droites, ses
tubercules petits, nombreux, homogènes, et l'abondance des granules
qui les accompagnent. Par la petitesse de ses tubercules, elle se
rapproche du C. Bargesi, que nous avons décrit plus haut ; mais
cette dernière espèce sera toujours facilement reconnaissable à sa
forme déprimée, à ses pores bigéminés près du sommet, à ses tubercules
secondaires très abondants, à sa zone miliaire finement chagrinée vers
sa partie supérieure. Ces deux espèces forment, dans le genre
Cyphosoma, un groupe particulier, qui, en raison de la petitesse
de ses tubercules, se range dans le voisinage des Micropsis, et
n'en diffère que par ses zones porifères plus droites et son péristome
plus large.
planche 1141
(extrait)
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Thylechinus
schlumbergeri
(Cotteau,1864) -
Cénomanien, Maroc, 36 mm |
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