Plesiolampadidae

Smith & Jeffery, 2000

Genre type : Plesiolampas Duncan & Sladen, 1882

Description succinte de la famille : Appareil apical monobasal, 4 gonopores. Ambulacres ouverts distalement. Périprocte infra-marginal à marginal, allongé selon l'axe antéro-postérieur. Phyllodes avec pores simples.

 

   

Genre Plesiolampas  Duncan & Sladen,1882

The fossil Echinoidea of Kachh and Kattywar, p.9

Espèce type  Plesiolampas elongata Duncan & Sladen,1882

ibid. p.9

par monotypie

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Paléocène - Eocène inférieur

 
diagnose originale du genre par Duncan & Sladen, 1882

The fossil Echinoidea of Kachh and Kattywar, p.9

Genus PLESIOLAMPAS, gen. nov.

     Test oval, elongate, depressed, gently convex above, concave beneath around the peristome ; actinal surface and margins tumid.

     Ambulacra subpetaloid, unequal, widely open at the extremities. Poriferous zones almost straight, subequal. Pores round, subequal, the outer slightly elongate.

     Apical system compact, excentric in front.

     Peristome subcentral or slightly excentric in front, subpentagonal.

     Poriferous zones continued on the actinal surface in single pores ; a few supplementary ones present near the peristome ; floscelle rudimentary.

     Periproct larger than peristome, inframarginal, oval, placed longitudinally.

     Tubercles numerous, small, non-mamillated, imperforate, non-crenulate, completely sunken in deep, wide scrobicules ; miliary granulation compact.

     The genus to which the present form is most nearly related, is Echinolampas, of which, indeed, the fossil might at first sight almost be regarded as an abnormal species. On examination, however, it is found to differ from Echinolampas in so many points that we feel compelled to regard it as the type of a new genus.

 

     Plesiolampas differs from Echinolampas in its almost straight ambulacra, its subequal poriferous zones, its round, nearly equal pores, its periproct placed longitudinally, its mouth, and the absence of a definite floscelle, and, lastly, its imperforate tubercles.

     The large longitudinal periproct of Plesiolampas recalls Amblypygus, from which, however, the present genus is easily distinguished by the form of the test, the characters of the ambulacra (above mentioned), the single pores on the ambulacral plates of the actinal surface, and the character of the peristome, which in the new form is subpentagonal or transversely elongate and certainly not oblique.

     No other Cassidulid appears to approach sufficiently near to need comparison.

     This genus is also represented in the Ranikot series above the Trap in Sind.

 

 

 

Plesiolampas declivis Lambert,1927

 
diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1927

Description des échinides fossiles de la Catalogne, 1, p.77

Plesiolampas declivis Lambert

Pl. IV, figs. 8, 9, 10

     Espèce de moyenne taille, mesurant 49 millim. de longueur sur 35 de largeur et 20 de hauteur, allongée, arrondie en avant, rétrécie en arrière. Face supérieure postérieurement déclive de l'apex très excentrique en avant, jusqu'au bord aminci en arrière; face inférieure concave avec péristome subcentral, dont les contours sont peu distincts. Périprocte ovale, inframarginal, mais entourant un peu le bord. Pétales longs, étroits, ouverts.

     En raison de sa forme allongée, déprimée en arrière, de l'excentricité de son apex et de ses pétales, cette espèce ne saurait être confondue avec aucune des espèces connues d'Europe. Dans l'Inde, P. elongata Duncan et Sladen est moins rétréci et déprimé en arrière; ses pétales sont bien plus étroits et moins longs.

 

     Localité: monte Alegre ; Lutétien inf.

planche IV (extrait)

   
 

Plesiolampas declivis Lambert,1927 - Yprésien inférieur, Corbières, Aude, France, 51 mm

 
   

Genre Oriolampas  Munier-Chalmas in Hebert, 1882

Sur le groupe nummulitique du midi de la France, p.369

Espèce type  Amblypygus michelini Cotteau in Cotteau & leymerie,1856

désignation originale

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Thanétien

 

 

Oriolampas michelini (Cotteau in Cotteau & leymerie,1856)

 

N° 125. - Oriolampas Michelini, (Cotteau), Munier-Chalmas, 1882.

Pl. 211 et 212

   

Modèle en plâtre Y. 8.

     Espèce de grande taille, allongée, ovale, arrondie en avant et en arrière. Face supérieure plus ou moins renflée, uniformément bombée, épaisse sur les bords, quelquefois subconique. Face inférieure tantôt tout à fait plane, tantôt subconcave au milieu, toujours légèrement pulvinée sur les bords. Sommet ambulacraire un peu excentrique en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes, larges, très ouvertes à leur extrémité, cessant brusquement d'être pétaloïdes à quelque distance de l'ambitus, inégales, l'aire ambulacraire antérieure plus courte et plus étroite que les autres, les aires postérieures plus longues. Zones porifères de même longueur dans chacune des aires, composées de pores très inégaux, les externes étroits et allongés, les internes arrondis, unis par un sillon, disposés par paires obliques que sépare une petite côte subflexueuse et finement granuleuse. Zone interporifère étroite près du sommet, s'élargissant en descendant près de l'ambitus, garnie de tubercules identiques à ceux qui couvrent le test ; lorsque les pores cessent d'être pétaloïdes, ils deviennent simples, très petits et se réduisent à une série linéaire qui aboutit directement au péristome près duquel les paires de pores se resserrent et se multiplient un peu. Tubercules crénelés, perforés, fortement scrobiculés, espacés à la face supérieure, plus nombreux et beaucoup plus serrés dans la région infra-marginale et sur toute la face inférieure. Granulation intermédiaire fine, abondante, homogène. Péristome transverse, pentagonal, muni d'un rudiment de floscelle, granuleux sur les bords, s'ouvrant dans une dépression plus ou moins accusée de la face inférieure. Périprocte grand, ovale, superficiel, allongé dans le sens du diamètre antéro-postérieur, inframarginal, s'étendant sur la face inférieure et n'entamant que faiblement l'ambitus postérieur, sans être visible d'en haut. Appareil apical peu développé, compacte, muni de quatre pores génitaux, remarquable par le développement de la plaque madréporiforme qui est saillante et occupe le milieu de l'appareil ; les autres plaques sont relativement petites.

     Cette espèce est très variable dans sa forme et sa taille. Le type de l'espèce, médiocrement développé, est remarquable par sa face supérieure subconique, par sa face inférieure très sensiblement déprimée et pulvinée sur les bords, par son périprocte entièrement placé à la face inférieure, sans entamer le bord postérieur. Dès 1860, nous avons rapporté à cette même espèce, avec quelque doute, des exemplaires provenant d'Espagne, que distinguent leur face supérieure régulièrement bombée et leur face inférieure tout à fait plane. Les échantillons assez nombreux que nous avons recueillis depuis, dans diverses localités, nous démontrent que cette, détermination est exacte et que cette variété appartient bien au même type. Nous rapportons également à l'O. michelini un exemplaire de grande taille, à sommet conique et à face inférieure plane, rencontré par M. l'abbé Pouech dans l'Éocène de l'Ariège.

     Ainsi que nous l'avons fait dans notre notice sur les Échinides de la colonie du Garumnien, nous réunissons également à l'O. Michelini un échantillon recueilli par M. Peron à Ausseing, dans la colonie garumnienne. Cet exemplaire, bien qu'à l'état de moule intérieur, est parfaitement reconnaissable à sa grande taille, à sa forme oblongue, à sa face supérieure subconique, à sa face inférieure un peu déprimée au milieu, subpulvinée, épaisse et arrondie sur les bords, à ses aires ambulacraires très ouvertes à leur extrémité, à son péristome central, transverse, subpentagonal, à son périprocte rapproché du bord et elliptique.

     Type de l'espèce : hauteur, 32 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 68 millimètres ; diamètre transversal, 60 millimètres.

     Variété surbaissée : hauteur 30 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 74 millimètres ; diamètre transversal, 69 millimètres.

     Variété de grande taille : hauteur, 41 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 94 millimètres ; diamètre transversal, 89 millimètres.

 

     Rapports et différences. — Cette espèce, très variable dans sa taille et dans sa forme, sera toujours facilement reconnaissable à son sommet apical excentrique en avant, à la structure de ses aires ambulacraires largement ouvertes à leur extrémité, à ses tubercules espacés à la face supérieure, beaucoup plus serrés en dessous, à son péristome transverse, subpentagonal, muni d'un rudiment de floscelle, à son périprocte s'ouvrant très près du bord et se prolongeant sur la face inférieure. Nous indiquons plus loin les caractères qui distinguent cette espèce de l'O. heberti, avec lequel on la rencontre associée.     Histoire. — Cette espèce, que nous avons placée dans l'origine parmi les Amblypygus et réunie plus tard aux Echinolampas, a paru avec raison à M. Munier-Chalmas former le type du genre Oriolampas, que nous avons adopté.

     Localités. — Ausseing; environs de Saint-Mich el et de Tapiau, Borde-Neuve, à la base du mont Saboth (Haute-Garonne) ; Montardit, Mas d'Azil (Ariège) ; Belbez, Cerizol, pont de Loutz près Louer (Landes). Assez commun. Éocène moyen.

     Coll. de M. Hébert, musée de Toulouse (M. Leymerie) ; abbé Pouech, Peron, ma collection.

     Localités autres que la France. — Entre Moesta et Salando (province d'Alava, Espagne).

     Explication des figures. — PI. 133, fig. 1, 0. Michelini, de Louer, de la Coll. de M. Hébert, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, plaques ambulacraires et interambulacraires grossies. —PI. 134, fig. 1, autre exemplaire, de la même localité, de la Coll. de M. Hébert, vu sur la face inférieure; fig. 2, péristome grossi. — Pl. 135, fig. 1, autre exemplaire, type de l'espèce, du mont d'Ausseing, du musée de Toulouse, vu sur la face supérieure ; fig. 2, portion de la face inférieure ; fig. 3, exemplaire de grande taille, de Montardit, de la collection de M. l'abbé Pouech, vu de côté; fig. 4, plaques ambulacraires grossies; fig. 5, tuber‑
cules grossis. — Pl. 136, fig. 1, exemplaire déjà figuré pl. 135, type de l'espèce, vu de côté ; fig. 2, exemplaire de grande taille déjà figuré p1.135, vu sur la face inférieure.

Extrait planches 133 à 135

 

figurés, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in COTTEAU, 1887,   Paléontologie française, Terrain Tertiaire, Echinides éocènes

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j05751

spécimen MNHN.F.J05751

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

COTTEAU, p.501, pl,134,  fig.1-2

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j05752

spécimen MNHN.F.J05752

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

COTTEAU, p.501, pl,133,  fig.1-3

 

Oriolampas michelini (Cotteau in Cotteau & leymerie,1856) - Thanétien supérieur, Haute Garonne, 60 mm

 

 

Genre Pseudopygaulus  Coquand, 1862

Géologie et paléontologie de la région sud de la Province de Constantine, p.274

Espèce type  Catopygus trigeri Coquand,1862

par monotypie

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Sénonien - Eocène

 
diagnose de l'espèce type par Coquand,1862
Géologie et paléontologie de la région sud de la Province de Constantine

277. - Catopygus Trigeri H. Coq., Pl. XXXI, fig. 14, 15, 16.

     Oursin ovale, subcylindrique, élargi au tierspostérieur et coupé en pointe en arrièvre. Sommet au tiers antérieur. Péristome ovale au tiers antérieur. Périprocte submarginal. Amaulacres formés de deux zones de pores inégaux, les extérieurs plus longs que les intérieurs. Dessous sillonné par le prolongement de l'ambulacre antérieur, légèrement excavé au centre.

     Par le sillon inférieur et sa forme allongée, cette espèce se distingue parfaitement des autres.

     Je l'ai recueillie à Zoui, dans les bancs supérieurs de l'étage suessonien.

 
 
 

Pseudopygaulus lorioli (Cotteau,1889)

 
diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1890
Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.49

34. Pseudopygaulus Lorioli, Cotteau, 1889.
(Pl. VI, fig. 1-5).

          Espèce de petite taille, subcirculaire, un peu plus longue que large, arrondie en avant et en arrière, très légèrement rostrée dans la région postérieure. Face supérieure uniformément renflée, ayant sa plus grande élévation au point qui correspond à l'appareil apical. Face inférieure bombée, subpulvinée, à peine un peu concave autour du péristome. Sommet apical très excentrique en avant. Aire ambulacraire impaire tout à fait différente des autres, étroite et aiguë près du sommet, s'élargissant un peu en descendant vers le péristome, formée de pores simples, extrêmement petits, placés sur le bord externe des plaques. Aires ambulacraires paires fortement pétaloïdes, effilées, un peu ouvertes à l'extrémité, surtout les aires ambulacraires paires antérieures, très inégales, les aires postérieures beaucoup plus allongées que les autres et plus fermées à l'extrémité. Zones porifères larges, composées de pores inégaux, les externes étroits et allongés, les internes arrondis, unis par un sillon subflexueux, au nombre de vingt-deux ou vingt-trois dans les aires antérieures, de vingt-huit ou vingt-neuf dans les aires postérieures. Zone interporifère effilée comme les aires ambulacraires, plus large que l'une des zones porifères. Tubercules petits, crénelés, perforés et scrobiculés, partout serrés, un peu plus espacés aux approches du péristome. Granulation intermédiaire fine, abondante, homogène. Péristome excentrique en avant, subcirculaire, s'ouvrant dans une dépression à peine marquée de la face inférieure. Périprocte infra-mar­ginal, subpentagonal. Appareil apical compact, muni de quatre pores génitaux.

Hauteur, 11mm; diamètre antéro-postérieur, 16mm; diamètre transversal, 13mm1/2.

     Rapports et différences. — Cette petite espèce présente bien les caractères des Pseudopygaulus et se place non loin du P. Toucasi; elle en diffère par sa forme plus ovoïde et plus renflée, par sa face inférieure plus

 

bombée et moins concave autour du péristome, par son sommet apical encore plus excentrique en avant, par son aire ambulacraire impaire plus étroite , par ses aires ambulacraires paires antérieures plus larges, plus courtes, moins effilées et beaucoup plus ouvertes à leur extrémité, par son péristome plus circulaire, par son périprocte moins développé.

     Localité. — Callosa (province d'Alicante). Très rare. Éocène.

     Collection P. de Loriol (Vilanova).

     Explication des figures. - PI. VI, fig. I, P. Lorioli, vu de côté ; fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, appareil apical et aires ambulacraires, grossis; fig. 5, portion de la face inférieure, grossie.

Planche VI, extrait

   

 

 

Pseudopygaulus lorioli (Cotteau,1889) - Eocène moyen, Agost, Alicante, Espagne, 13 mm

 
 

Pseudopygaulus lorioli (Cotteau,1889) - Eocène moyen, Agost, Alicante, Espagne, 14 mm