Pseudodiadematidae
Pomel, 1883, p.100
Genre type : Pseudodiadema,
Mc Coy, 1848, p.412
Description succincte de la famille :
Test aplati. Plaques ambulacraires composées de type "diadématoïde". Plaques
interambulacraires portant un ou plusieurs grands tubercules primaires (dans
le second cas, ils sont arrangés verticalement). Radioles cylindriques,
striés longitudinalement, normalement sans collier.
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Genre
Pseudodiadema
dESOR,
1854
Synopsis des échinides
fossiles, p.63
Espèce type
Cidarites pseudodiadema
Lamarck,1816 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bajocien -
Oxfordien
Syn.
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diagnose originale du
genre par Desor |
Synopsis des échinides fossiles, p.63 |
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Xe
Genre. - PSEUDODIADEMA
Desor nov. gen.
Tab. XII, fig. 1-3 et
Tab. XIII, fig. 4.
Oursins de moyenne et petite taille. Les tubercules ne sont plus
inégaux, comme dans les genres précédents, mais d'égale grosseur sur
les deux aires, d'ailleurs crénelés et perforés, tantôt ne formant que
deux rangs, sans séries secondaires, tantôt disposés sur quatre et
même six rangs dans les aires interambulacraires. Zones porifères
simples.
Radioles en forme d'épines lisses, bien que striés
longitudinalement, lorsqu'on les examine à la loupe.
Se rencontre depuis l'Oolithe inférieure jusqu'à la base des terrains
tertiaires.
Nota. Circonscrit comme
il l'est ici, ce genre comprend un nombre considérable d'espèces
fossiles, qui, dans le Catalogue raisonné, figurent sous le nom
de Diadèmes, à côté des espèces vivantes de ce nom. Ces dernières sont
en général de grands oursins doués d'une physionomie particulière que
n'ont pas nos espèces fossiles. Mai ce qui distingue surtout nos
Pseudodiadèmes des vrais Diadères, ce sont leurs épines qui sont
lisses, tandis que celles de nos espèces vivantes sont verticillées
(Tab. XIII). C'est sur la foi de ce dernier caractère que j'ai séparé
les espèces fossiles des vivantes, sous le nom de Pseudodiadema,
nom que Lamarck avait donné à la seule espèce fossile qu'il connût
(notre Pseudodiadema hemisphaericum), en quelque sorte pour
indiquer qu'il ne l'envisageait pas comme un vrai Diadème.
Le genre Pseudodiadema ainsi délimité est très facile à caractériser.
D'une part, des épines lisses, et de l'autre, des tubercules d'égales
dimensions dans les deux aires ; voilà qui suffit pour le distinguer
entre tous les Latistellés à tubercules crénelés et perforés, Il
diffère de tous les genres qui précèdent par ses tubercules
ambulacraires, qui ne le cèdent pas ou le cèdent à peine aux
tubercules interambulacraires. Il diffère du genre Diademoides par la
disposition de ses tubercules interambulacraires, des vrais Diadèmes
par ses baguettes, et des Diplopodes par ses zones porifères simples.
Malgré les réductions qu'il a subies, ce genre n'en compte pas moins
encore un nombre considérable d'espèces, qu'on pourrait même au besoin
subdiviser en deux groupes, ceux qui n'ont que deux rangées
principales de tubercules dans les aires interambulacraires, dont le
type est le P. mamilatum, et ceux qui en ont quatre et au-delà
(P. hemisphaericum).
Planches XII &
XIII (extraits) d'après Desor
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Pseudodiadema
pseudodiadema (Lamarck,1816) |
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diagnose originale de l'espèce par Lamarck, 1816 |
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales
espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.59, n°17 |
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17. Cidarite faux-diadème.
Cidarites pseudo-diadema.
C. hemispharico-depressa ; fasciis
porosis, rectis, biporis ; seriebus tuberculorum majorum in areis
omnibus binis.
Habite. .
. fossile de. . . Mon
cabinet
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Description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.330 |
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N° 362. -
Pseudodiadema pseudodiadema (Lamarck),
Cotteau, 1882.
Pl. 353, 354
et 355.
Espèce de grande taille, large, circulaire, subhémisphérique,
légèrement déprimée en dessus, presque plane en dessous. Zones
porifères droites, à fleur de test, formées de pores simples,
rapprochés les uns des autres, séparés par un petit renflement
granuliforme, disposés par paires serrées et horizontales, plus
obliques vers l'ambitus et à la face inférieure, se multipliant d'une
manière très apparente autour du péristome. Aires ambulacraires assez
larges, garnies de deux rangées très régulières de tubercules
saillants, perforés, finement crénelés, serrés, scrobiculés, diminuant
graduellement de volume au fur à mesure qu'ils se rapprochent du
sommet et du péristome, au nombre de vingt et un à vingt-deux dans
l'exemplaire bien développé que nous décrivons. Vers l'ambitus et à la
face inférieure, les scrobicules se touchent et se confondent par la
base ; ils s'espacent à la face supérieure et sont séparés par des
granules plus ou moins abondants. Tubercules secondaires crénelés,
perforés, finement mamelonnés, formant une série subsinueuse et assez
régulière, au milieu des tubercules principaux. Granules abondants,
très inégaux : les plus fins se groupent en cercles autour des
tubercules principaux ou secondaires ; les plus gros, épars,
quelquefois crénelés, perforés et mamelonnés, tendent à se confondre
avec les plus petits des tubercules secondaires. Aires
interambulacraires larges, munies de deux rangées de tubercules de
même nature que ceux qui couvrent les aires ambulacraires, mais plus
développés, plus espacés, plus fortement scrobiculés, au nombre de
quatorze par série. Tubercules secondaires abondants, inégaux et
irrégulièrement disposés, formant ordinairement six rangées, deux
externes, de chaque côté des tubercules principaux, et deux au milieu.
Ce nombre, du reste, varie suivant la taille des individus : on en
compte quatre chez les jeunes, et quelques fois huit chez les plus
grands exemplaires ; elles disparaissent toutes graduellement avant
d'arriver au sommet. Granules intermédiaires plus ou moins abondants,
très inégaux, groupés en cercles ou en demi-cercles autour des
tubercules principaux et secondaires. Comme dans les aires
ambulacraires, les plus gros de ces granules, perforés et mamelonnés,
tendent à se confondre avec les petits tubercules secondaires.
Péristome grand, à fleur de test subdécagonal, marqué d'entailles très
profondes et relevées sur les bords. Périprocte irrégulièrement
arrondi. Appareil apical solide, presque toujours conservé,
subpentagonal, granuleux ; plaques génitales anguleuses, largement
perforées à peu près au milieu de leur étendue, inégales, la plaque
madréporiforme toujours plus grande et plus saillante que les autres ;
plaques ocellaires triangulaires, intercalées à l'angle externe des
plaques génitales. Les radioles, suivant M. de Loriol, sont allongés,
grêles, aciculés à leur extrémité, cylindriques, finement striés. La
collerette paraît nulle. Le bouton est bien développé, l'anneau
saillant, strié.
Dans un exemplaire recueilli à Bénerville (Calvados) et appartenant à
M. Schlumberger, l'appareil masticatoire est parfaitement conservé ;
nous en avons donné dans nos Echinides nouveaux ou peu connus,
une description minutieuse et détaillée sur laquelle il nous paraît
inutile de revenir ici ; bornons-nous à dire que cet appareil, dans
les pièces que nous avons pu étudier, présente de notables différences
avec l'appareil de quelques genres voisins et notamment du genre
Diadema que M. Desor a séparé avec beaucoup de raison des
Pseudodiadema.
Il n'est pas rare de rencontrer dans les calcaires à chailles de
Druyes (Yonne), le moule intérieur siliceux du P. pseudodiadema
; il se distingue à se forme circulaire, renflée en dessus, presque
plane en dessous, à ses pores simples, à ses aires ambulacraires
larges, à ses aires interambulacraires marquées d'une double rangée de
protubérances saillantes correspondant aux tubercules principaux, à
son péristome de grande taille et muni de fortes entailles.
Hauteur, 29 millimètres ; diamètre, 53 millimètres.
Individu de taille moyenne et plus déprimé : hauteur, 20 millimètres ;
diamètre, 40 millimètres.
Individu jeune : hauteur 12 millimètres ; diamètre, 25 millimètres.
Cette espèce varie dans sa forme plus ou moins renflée, quelquefois
subconique ; elle varie aussi dans le nombre et le développement de
ses tubercules principaux et secondaires. Nous rapportons au P.
pseudodiadema un individu de petite taille recueilli par M. Peron
aux environs de Puiseux ; il diffère du type par ses tubercules
interambulacraires beaucoup plus gros et le nombre très restreint de
ses tubercules secondaires ; cependant il ne nous a pas paru possible
de l'en séparer. L'appareil apical éprouve également quelques
modifications : le plus souvent aucune des plaques ocellaires ne
touche le périprocte ; quelquefois la postérieure de gauche ou celle
de droite y aboutit directement.
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Rapports et différences.
- Le P. pseudodiadema est l'une des espèces les plus belles et
les plus abondantes du genre Pseudodiadema ; il sera toujours
facilement reconnaissable à sa grande taille, à son ambitus
circulaire, à la grosseur de ses tubercules secondaires, aux profondes
entailles de son péristome. L'espèce dont il se rapproche le plus est
le P. orbignyanum ; il s'en éloigne par sa taille plus forte,
par ses tubercules interambulacraires principaux plus développés, par
ses tubercules secondaires plus inégaux, plus irréguliers et bien
moins nombreux.
Histoire. - Cette
espèce, mentionnée pour la première fois par Lamarck, en 1816, sous le
nom de Cidarites pseudodiadema, a été placée, en 1835, par
Agassiz dans le genre Diadema et a reçu successivement des
auteurs les noms d'hemisphaericum, de transversum, de
Lamarcki, de Flamandi. En 1856, M. Desor, dans les
Synopsis des Echinides fossiles, a fait de cette espèce un des
types de son genre Pseudodiadema, et lui a conservé le nom d'hemisphaericum
que presque tous les auteurs ont adopté depuis.
La loi de priorité nous fait un devoir de revenir au nom spécifique de
pseudodiadema donné par Lamarck, en 1816, tout en regrettant
qu'il soit identique au nom de genre choisi par M. Desor.
Localités. - Chatel-Censoir,
Merry-sur-Yonne, Crain, Druyes (Yonne) ; Is-sur-Tille, Sélongey
(Côte-d'Or) ; Champlitte (Haute-Saône) ; Saint-Mihiel, Commercy,
Damvillers (Meuse) ; environs de Besançon (Doubs) ; Viel-Saint-Remy,
Puisieux, Novion, Signy-le-Grand (Ardennes) ; Bénerville, Trouville
(Calvados) ; Ecommoy (Sarthe). Assez commun. Etage corallien
inférieur. - Tonnerre (Yonne) ; Theuley-ls-Vars (Haute-Saône) ;
Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs) ; Valfin (Jura) ; Brucdale, Hourecq
(Pas-de-Calais) ; La Rochelle (Charente-Inférieure). Assez commun.
Etage corallien supérieur (séquanien).
Ecole des Mines de Paris, Muséum de Paris (collection d'Orbigny),
Musée de Dijon, de La Rochelle, d'Auxerre, collection Perron,
Schlumberger, Marion, Pellat, Peron, Gauthier, Lambert, ma collection.
Localités autres que la France.
- Combe-aux-Loups (Jura bernois) ; Klein Lützel (Soleure) ; Kilchberg,
Zeglingen (Bâle). Terrain à chailles. ( Saint-Sulpice, La Baume près
le Locle (Neuchâtel) ; Sainte-Croix (Vaud) ; Hobel (Soleure) ;
Angoulat, Soyhieres (Jura bernois). Etage séquanien (Suisse). -
Hoheneggelsen (Hanovre) ; Calne, Malton (Angleterre).
Explication des figures.
- Pl. 353, fig. 1, P. pseudodiadema, du corallien inférieur de
Bénerville, de la collection de M. Schlumberger, vu de côté ; fig. 2,
face supérieure ; fig. 3 , face inférieure montrant l'appareil
masticatoire ; fig. 4, sommet de l'aire ambulacraire grossi ; fig. 5,
tubercule interambulacraire, vu de profil, grossi ; fig. 6, appareil
apical grossi. - Pl. 354, fig. 1, P. pseudodiadema, variété à
tubercules très gros, du corallien de Puisieux, de la
collection de M. Peron, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3,
face inférieure ; fig. 4 partie supérieure de l'aire ambulacraire
grossie ; fig. 5, partie inférieure de l'aire ambulacraire grossie ;
fig. 6, plaque interambulacraire grossie ; fig. 7, autre exemplaire,
du corallien inférieur de Puisieux, de ma collection, vu de côté ;
fig. 8, face supérieure ; fig. 9, appareil apical pris sur un
exemplaire du corallien inférieur de Trouville, de la collection de M.
Schlumberger, grossi, la plaque ocellaire postérieure de droite
aboutit sur le périprocte ; fig. 10, moule intérieur siliceux, du
corallien inférieur (calcaire à chailles), de ma collection, vu de
côté. - Pl. 355, fig. 1, P. pseudodiadema, plusieurs individus
jeunes associés dans le même fragment de roche, du corallien supérieur
de Tonnerre, de ma collection ; fig. 2, partie supérieure de l'aire
ambulacraire grossie ; fig. 3, partie inférieure de l'aire
ambulacraire grossie ; fig. 4, plaques interambulacraires grossies ;
fig. 5, appareil apical grossi, aucune des plaques ocellaires
n'aboutit directement sur le périprocte.
Extrait planches
353, 354, 355
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syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lamarck, 1816,
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales
espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.59 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1882,
Paléontologie française - Terrain Jurassique - Echinides réguliers,
t. 10, part. 2, p.330 |
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Pseudodiadema
pseudodiadema (Lamarck,1816),
Oxfordien supérieur, France, Meuse, 55 mm |
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Pseudodiadema conforme
(Agassiz,1840) |
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diagnose originale de l'espèce par Agassiz, 1840 |
Description des échinodermes fossiles de la Suisse, p.40 |
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II.
Acrosalenia conformis
Ag.
tab. XVIII,
fig; 11-14.
En rangeant cette espèce parmi les Acrosalénies, j'ai dû m'en
rapporter uniquement à son apparence générale, car la structure de l'appaeil
oviducal n'est reconnaissable dans aucun des exemplaires que je
connais. Les dimensions du test sont à-peu-près les mêmes que dans l'A.
spinosa ; la bouche est grande, mais les entailles de son pourtour
sont étroites et très-peu profondes. Mais ce qui rappelle surtout le
type des Acrosalénies, c'est l'étroitesse des aires ambulacraires et
la petitesse de leurs tubercules. Ceux des aires interambulacraires
sont plus apparens, quoique moins gros et plus uniformes que dans l'A.
spinosa.
M. Gressly a trouvé plusieurs exemplaires de cette espèce dans les
couches à Ptérocères du portlandien des environs de Porrentruy.
Extrait planche
XVIII
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.379 |
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N° 377. Pseudodiadema
conforme (Agassiz)
Etallon, 1860
Pl. 367, fig.
1-9.
Espèce de taille moyenne, circulaire, subhémisphérique en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères: droites, à fleur de test,
composées de pores petits, rapprochés les uns des autres, séparés par
un léger renflement, granuliforme, se multipliant à peine autour du
péristome. Aires ambulacraires étroites, à peu près d'égale largeur
dans toute leur étendue, garnies de deux rangées de petits tubercules
finement crénelés, mamelonnés et perforés, espacés, placés sur le bord
des zones porifères, diminuant. de volume au fur et à mesure qu'ils se
rapprochent du sommet, au nombre de treize à quatorze par série ; les
derniers tubercules sont très petits, plus espacés encore que les
autres et tendent à se confondre avec les granules qui les
accompagnent. Granules intermédiaires peu abondants, épars, écartés.
Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées de
tubercules plus fortement scrobiculés et plus développés surtout à la
face supérieure, que ceux qui couvrent les aires ambulacraires, au
nombre de onze à douze par série. Des tubercules secondaires crénelés,
mamelonnés et perforés comme les autres, mais beaucoup plus petits, se
montrent à la face inférieure et forment quatre rangées assez
distinctes, une de chaque côté des tubercules principaux, tout près
des zones porifères, et deux autres au milieu de la zone miliaire.
Granules intermédiaires peu abondants, espacés, groupés en cercles ou
demi-cercles autour des scrobicules et occupant le milieu de la zone
miliaire, mêlés aux tubercules secondaires. Zone miliaire assez large,
presque nue à la face supérieure. Péristome médiocrement développé,
circulaire, presqu'à fleur de test, marqué de petites entailles
relevées sur les bords. Périprocte arrondi. Appareil apical solide,
pentagonal ; plaques génitales perforées à une petite distance de
l'angle externe, garnies de quelques granules épars et espacés ;
plaques ocellaires pentagonales, égales, granuleuses, toutes éloignées
du périprocte,
Hauteur, 9 millimètres ; diamètre, 17 millimètres;
Individu jeune : hauteur, 5 millimètres ; diamètre, 10 millimètres
1/2.
Nous connaissons cette espèce à différents âges, et les individus
varient un peu suivant leur taille. Chez les plus gros exemplaires,
les tubercules secondaires sont bien développés et forment quatre
rangées distinctes sut les aires interambulacraires, tandis que ces
mêmes tubercules, chez les exemplaires plus jeunes, disparaissent
presqu'entièrement ou sont réduits à de simples granules mamelonnés et
un peu plus gros que les autres.
Rapports et différences.
— Le Pseudiodadema conforme ne saurait être confondu avec aucun
de ses congénères; il sera toujours facilement reconnaissable à sa
taille, à sa forme hémisphérique en dessus, plane en dessous, à ses
aires ambulacraires très étroites, à ses tubercules ambulacraires et
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interambulacraires petits et très finement crénelés, à ses granules
assez abondants, toujours espacés, à son appareil apical solide,
pentagonal, granuleux. La physitomie générale de cette espèce est
celle des Hemipedina, mais elle en diffère d'une manière
positive par ses tubercules certainement crénelés.
Histoire. — Décrite et
figurée pour la première fois par Agassiz, en 1840, cette espèce a été
placée successivement parmi les Acrosalenia et les
Hemipedina et rangée enfin parmi les Pseudodiadema par
Étallon. A l'exemple de M. de Loriol, nous lui réunissons les P.
subconforme, Étallon, squalidum, Étallon, et
bruntrutanum, Desor, qui ne sauraient en être distingués.
Localités. — Quehen près
Boulogne-sur-Mer (Pas-de‑Calais). Rare. Étage astartien. — Arc,
Chargey (HauteSabile). 'Mis rare. Étage kimméridgien.
Muséum
d'hist. nat. de Paris (collection d'Orbigny), collections Pellat,
Perron.
Localités autres que la France.
— Pierre percée, le Banné près Pôrrentruy, Chenevez (Jura bernois).
Étage ptérocérien.
Explication des figures.—
Pl. 367, fig. 1, P. conforme, de l'étage kimméridgien de la
Haute-Saône, du Muséum de Paris (collection d'Orbigny), vu de côté ;
fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire
ambulacraire grossie; flg. 5, aire interambulacraire grossie; fig. 6,
antre exemplaire de petite taille, de Quehen près Boulogne-sur-Mer,
de la collection de M. Pellat, vu de côté ; fig. 7, face supérieure ;
fig. 8, face inférieure ; fig. 9, appareil apical grossi.
Extrait planche
367
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau, Paléontologie française, terrains Jurassiques, oursins
réguliers, tome X, 2ème partie |
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Pseudodiadema conforme
(Agassiz,1840) - Kimmeridgien inférieur, Saint-Clément, Ile de
Ré, Charente-Maritime, 12 mm |
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Pseudodiadema orbignyanum
(Cotteau,1851) |
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diagnose originale de l'espèce par Cotteau |
Echinides fossiles du département de l'Yonne, p;145 |
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Pseudodiadema
orbignyanum Cot.
Pl. 17, fig.
2-6.
Testa circulari, infernè
snbplanà, supernè bemisphœricti, leviter depressà. Areis
interambulacrariis et ambulacrariis proeditis duabus seriebus
tuberculorum principalium. Tuberculis secundariis tequalibus,
numerosis, regulariter et transversim dispositis. Areis ambulacrariis
strictis. Poris simplicibus, infernè plurimis. Ore magno, decies
inciso.
Dimensions. - Hauteur,
25 millimètres ; largeur, 40 millimètres.
Cette espèce, dont la taille est médiocre, affecte une forme
circulaire, plane en dessous, légèrement renflée en dessus. Les aires
interambulacraires sont très-larges et l'espace qu'elles occupent est
presque trois fois plus étendu que celui des aires ambulacraires.
Elles sont garnies (l'une double rangée de tubercules principaux un
peu plus développés à la base et au pourtour de la circonférence qu'à
la partie supérieure. Ces deux rangées sont disposées de manière à
diviser les aires interambulacraires en trois parties à peu près
égales, l'une au milieu, et les deux autres sur les côtés. Chacune de
ces bandes est occupée par des tubercules secondaires très-nombreux,
égaux entre eux et formant des lignes horizontales assez régulières ,
composées ordinairement de quatre tubercules. Aux approches du sommet
et de l'ouverture buccale, les bandes latérales se rétrécissent et le
nombre des tubercules diminue proportionnellement et n'est plus que de
trois, de deux, et enfin d'un seul. La bande du milieu se rétrécit
aussi, mais beaucoup moins, elle seule arrive jusqu'à l'appareil
oviducal, mais alors ses tubercules sont moins serrés, moins gros et
remplacés par de fines granules. Les aires ambulacraires sont étroites
et garnies de deux séries de tubercules principaux à peu près égaux à
ceux des aires interambulacraires. Au milieu de ces tubercules
principaux s'étendent deux rangées très-régulières de tubercules
secondaires identiques à ceux qui garnissent les aires
interambulacraires. Les tubercules principaux sont crénelés, perforés
et entourés le plus souvent de fines granules. Les tubercules
secondaires sont également crénelés et perforés, mais on ne remarque à
l'entour aucun cercle de granules. Les pores ambulacraires, disposés
par simples paires, se dédoublent près de l'ouverture buccale. L'anus
affecte une forme circulaire. La bouche est grande, décagonale, assez
profondément entaillée.
Rapports et différences.
- Cette belle espèce, par sa forme générale et l'ensemble de ses
caractères, se rapproche un peu des Diadema pseudodiadema, Ag.,
hemisphaericum, Ag. et Icaunense, Cot. qu'on rencontre dans le même
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|
étage;
cependant elle se distingue de ces trois espèces d'une manière
tranchée par l'étroitesse de ses aires ambulacraires, par la
disposition de ses tubercules principaux et surtout par l'uniformité
et le nombre de ses tubercules secondaires.
Localité. — Cette espèce
se rencontre à la fois, et dans le coral-rag inférieur proprement dit,
et dans les couches caleareo-siliceuses qui lui sont subordonnées. Je
l'ai recueillie à Coulanges-sur-Yonne et à Druves. M. Robineau-Desvoidy
m'en a communiqué un très-bel exemplaire provenant des environs
d'Étais. — Cette espèce est partout rare. — J'ai recueilli à Chàtel-Censoir,
dans les couches coralliennes, un échantillon que j'attribue à ce
Diadema, mais qui pourrait bien constituer une espèce distincte. Sa
forme générale, il est vrai, est à peu près la même que celle du
Diadema Orbignyanum, mais les tubercules secondaires des aires
interambulacraires sont moins nombreux, moins uniformes et
très-irrégulièrement disposés. Cependant, malgré ces différences, j'ai
cru devoir, quant à présent du moins, le réunir à l'espèce qui nous
occupe.
Explication des Figures
PI. XVII, fig. 2. — Diadema
Orbignvanum, vu sur la face supérieure, de ma collection.
fig. 3. — le même, vu sur la face
inférieure.
fig. 4. — le même, vu de côté.
fig. 5. — Aire interambulacraire, grossie.
fig. 6. — Aire ambulacraire, grossie.
Extrait planche
17
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description de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.326 |
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N° 361. Pseudodiadema
orbignyanum (Cotteau),
Desor, 1856.
Pl. 351 et
352.
Espèce de grande taille, circulaire, plus ou moins renflée en dessus,
arrondie sur les bords, déprimée en dessous. Zones porifères droites,
à fleur de test, formées de pores petits, simples, séparés par un
léger renflement granuliforme , disposés par paires écartées, se
multipliant très sensiblement vers le péristome. Aires ambulacraires
planes à la face supérieure, très légèrement renflées en dessous,
relativement étroites, garnies de deux rangées de tubercules crénelés
et perforés, peu saillants, à peine scrobiculés, placés sur le bord
des zones porifères, au nombre de vingt à vingt-quatre par série ; ces
tubercules s'écartent et diminuent un peu de volume aux approches du
sommet. L'espace intermédiaire est occupé par deux rangées de
tubercules secondaires également crénelés et perforés, mais
sensiblement plus petits et plus espacés, disparaissant à une assez
grande distance du sommet et du péristome. Quelques granules inégaux
et irréguliers se montrent au milieu des tubercules principaux et
secondaires. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées
médianes de tubercules principaux, semblables à ceux qui couvrent les
aires ambulacraires, mais un peu plus gros et plus espacés, au nombre
de dix-huit à vingt par série. Tubercules secondaires très nombreux,
serrés, homogènes, crénelés et perforés comme les tubercules
principaux, disposés en séries horizontales plutôt qu'en rangées
verticales. On en compte vers l'ambitus jusqu'à douze séries, savoir,
quatre externes de chaque côté des tubercules principaux, et quatre
internes ; ces rangées disparaissent au fur et à mesure que l'aire
interambulacraire se rétrécit, en se rapprochant du sommet. Leur
nombre varie suivant la taille des exemplaires; il n'est que de six
dans les individus très jeunes, et s'élève à quinze, dans un
échantillon de grande dimension dont nous avons donné la figure. De
petits granules inégaux et épars se montrent au milieu des tubercules
principaux et secondaires. Péristome large, à fleur de test,
subdécagonal, fortement entaillé. Périprocte relativement assez grand,
arrondi. Appareil apical solide, peu développé, subpentagonal ;
plaques génitales étroites, granuleuses, largement perforées vers leur
extrémité, à peu près égales, à l'exception de la plaque
madréporiforme qui est saillante, poreuse et plus étendue que les
autres; plaques ocellaires petites, subtriangulaires, intercalées
dans l'angle externe des plaques génitales ; la plaque ocellaire de
droite, dans un de nos exemplaires, sans aboutir directement sur le
périprocte, s'en rapproche beaucoup.
Hauteur, 21 millimètres ; diamètre, 46 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 32 millimètres; diamètre, 70
millimètres.
Individu jeune : hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 19 millimètres.
Cette espèce varie un peu dans sa forme qui est plus ou moins renflée
; elle varie aussi dans le développement de ses tubercules
interambulacraires principaux, qui quelquefois sont très apparents, et
le plus souvent tendent à se confondre avec les tubercules
secondaires. Nous rapportons à cette espèce un individu recueilli dans
les calcaires coralliens de Chatel-Censoir, remarquable par ses
tubercules secondaires moins abondants, plus inégaux, plus espacés,
plus irrégulièrement disposés et accompagnés d'un plus grand nombre de
granules ; malgré ces différences, nous n'avons pas cru devoir le
séparer du P. orbignyanum. |
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Rapports et différences.
- Cette espèce sera toujours facilement reconnaissable à ses
tubercules principaux très atténués, à l'abondance de ses tubercules
secondaires disposés en séries horizontales et remplissant tout
l'espace intermédiaire. Sa forme générale et sa taille la rapprochent
du P. pseudodiadema ; elle s'en distingue par ses tubercules
principaux interambulacraires beaucoup moins développés, par ses
tubercules secondaires plus nombreux, plus homogènes, donnant à la
face supérieure un aspect plus tuberculeux.
Localités. -
Coulanges-sur-Yonne, Merry-sur-Yonne, Chatel•Censoir, Druyes (Yonne);
Wagnon (Ardennes). Assez rare. Étage corallien inférieur. — Tonnerre,
Thury (Yonne); La Rochelle (Charente-Inférieure). Étage corallien
supérieur.
Musée d'Auxerre, collection Lambert, ma collection.
Localités autres que la France.
- Hobel (Soleure) ; Sainte-Croix (Vaux); Underveliers (Jura bernois).
Étage séquanien.
Explication des figures.
- Pl. 351, fig. 1, P. orbignyanum, du corallien supérieur de
Thury, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ;
fig..3, face inférieure ; fig. 4, appareil apical grossi ; fig. 5,
autre exemplaire, du corallien inférieur de Druyes, de ma collection,
vu de côté ; fig. 6, portion de l'aire ambulacraire prise à l'ambitus
grossie; fig. 7, portion de l'aire interambulacraire prise à
l'ambitus, grossie. — Pl. 352, fig. 1, P. orbignyanum, individu
de très grande taille, du corallien inférieur de Wagnon, de ma
collection, vu du côté; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, individu
jeune, du corallien supérieur de Thury, de ma collection, vu du côté ;
fig. 4, face supérieure ; fig. 5, face inférieure ; fig. 6, portion de
l'aire ambulacraire et de l'aire interambulacraire prise à l'ambitus,
grossie.
Extrait planches
351 & 352
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Pseudodiadema orbignyanum (Cotteau,1851) -
Bathonien, Saint-Gaultier, Indre, 32 mm |
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Pseudodiadema
peroni Cotteau, 1882 |
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Diagnose originale de l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, 2ème partie, p.262 |
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N° 338. -
Pseudodiadema Peroni, Cotteau, 1881.
Pl. 330, fig.
10-14.
Espèce de taille moyenne, circulaire, médiocrement renflée en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères formées de pores simples,
arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par une mince cloison
granuliforme, disposés par paires obliques, se multipliant un peu
autour du péristome. Aires ambulacraires très étroites à la partie
supérieure, s'élargissant vers l'ambitus et se rétrécissant de nouveau
aux approches du péristome, garnies de deux rangées de tubercules peu
développés, espacés, crénelés, perforés et très finement mamelonnés,
au nombre de douze par série, diminuant sensiblement de volume à la
face supérieure. Granules intermédiaires inégaux, épars, peu
abondants, se prolongeant entre les tubercules et occupant çà et là le
milieu des aires ambulacraires. Aires interambulacraires pourvues de
deux rangées principales de tubercules de même nature que ceux qui
recouvrent les aires ambulacraires, mais beaucoup plus gros, plus
saillants, plus largement scrobiculés, surtout à l'ambitus et à la
face supérieure, au nombre de dix par série. Tubercules secondaires
plus petits, également crénelés, perforés et finement mamelonnés, se
montrant au milieu des deux rangées principales et sur le bord des
aires interambulacraires, près des zones porifères, mais peu
abondants, s'atténuant et disparaissant avant d'arriver au sommet ;
les plus développés se trouvent au milieu de la zone miliaire et
affectent une disposition alterne. Zone miliaire assez large, un peu
nue et déprimée au sommet. Granules peu abondants, inégaux, tendant à
se confondre avec les petits tubercules secondaires qui les
accompagnent, diminuant de volume et disparaissant à la face
inférieure. Péristome peu étendu, à fleur de test, subcirculaire,
marqué de légères entailles. Appareil apical étroit, pentagonal,
onduleux, à en juger par la place qu'il occupait.
Hauteur, 9 millimètres ; diamètre, 20 millimètres.
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Rapports et différences.
- Cette espèce se distingue assez nettement de ses congénères ; elle
sera toujours facilement reconnaissable à ses aires ambulacraires
étroites vers le sommet et garnies, dans toute leur étendue, de
tubercules peu développés, faisant contraste avec les tubercules bien
plus largement scrobiculés des aires interambulacraires, à ses
tubercules secondaires apparents surtout au milieu des deux rangées
principales, à son péristome de petite dimension et faiblement
entaillé.
Cette espèce, par se forme générale et le développement de ses
tubercules interambulacraires, rappelle les individus jeunes du P.
Pseudodiadema ; elle en diffère par sa forme moins élevée, par ses
tubercules principaux et secondaires moins nombreux.
Localité. - Le Puget de
Cuers (Var). Très rare. Etage bathonien.
Musée d'histoire naturelle de Paris (Coll. d'Orbigny), colleciton
Peron.
Explication des figures.
- Pl. 330, fig. 10, P. Peroni, de la collection de M. Peron, vu
de côté ; fig. 11, face supérieure ; fig. 12, face inférieure ; fig.
13, aire ambulacraire grossie ; fig. 14, aire interambulacraire
grossie.
Extrait planche
330
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cotteau 1882,
Paléontologie française, Terrain Jurassique, echinides réguliers, t.10,
part. 2 |
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Pseudodiadema
peroni Cotteau, 1882,
Bathonien, Maroc, 39mm |
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Pseudodiadema
peroni Cotteau, 1882,
Bathonien, Maroc, 38mm |
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Pseudodiadema
peroni Cotteau, 1882,
Bajocien, Maroc, 39 mm |
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Pseudodiadema
seguini LAMBERT,1900 |
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Diagnose originale de l'espèce par Lambert |
Note
sur les échinides de la faune coralligène du Vésulien de Saint
Gaultier (Indre) recueillis par M. E. Benoist, in BSGF, p.486 |
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6. Pseudodiadema Seguini
Lambert (Pl. VIII, fig. 8-10). - Espèce de moyenne taille,
subhémisphérique (diam. 42 mill., haut. 25) subpentagonale, plus ou
moins subconique en dessus, parfois un peu déprimée vers l'apex (1),
rappelant tout-à-fait la forme et la disposition générale du P.
pseudodiadema Lamarck (Cidarites) du Rauracien, à ce point
qu'il me paraît superflu d'en donner une description détaillée.
L'espèce de Saint-Gaultier diffère cependant de celle du Rauracien par
sa forme moins circulaire, plus renflée en dessus, ses tubercules
secondaires interambulacraires relativement plus développés, dont les
internes plus resserrés forment au-dessus de l'ambitus une série
alterne plus apparente. Ces tubercules sont moins entremêlés de gros
granules et entourés de granules miliaires plus fins. Ce caractère est
évidemment de peu d'importance, il suffit toutefois pour imprimer aux
individus du Vésulien de Saint Gaultier une physionomie particulière.
On peut même ajouter que des différences analogues peuvent s'observer
entre la grande variété à petits tubercules de P. pseudodiadema
de Trouville et les individus de Coulanges-sur-Yonne.
Le type du P. pseudodiadema Lamarck n'étant pas connu, j'estime
que l'on doit prendre par tradition pour néotype de l'espèce le
premier individu complètement décrit et figuré sous ce nom,
c'est-à-dire celui du canton de Neuchâtel, figuré en 1840 par Agassiz
(Echin. Suisses, pl. XVII, fig. 49, 53). On voit de suite en examinant
ces figures, combien dans cette espèce l'espèce laissé aux tubercules
secondaires internes est plus large que chez l'espèce du Bathonien de
l'Indre. Cette différence, également très frappante quand on compare
les individus de cette dernière localité avec ceux du P.
pseudodiadema du Séquanien de Tonnerre ou du Rauracien de
Trouville, est moins apparente lorsqu'on les compare avec ceux du
Rauracien de Coulanges-sur-Yonne (Ech. foss. de l'Yonne, 1, pl. 16,
fig. 5,8) ; elle subsiste cependant, ainsi que je puis m'en assurer
par l'examen d'un bon individu de Coulanges ; elle saute aux yeux
quand on compare le Pseudodiadema de Saint-Germain avec le
P. pseudodiadema du Rauracien anglais (Wright : pl. XII, fig. 1,
Salter
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: Dec. V, pl.
II. - Wright : Monog. pl. VIII, fig. I) avec celui de la Sarthe
(Cotteau : pl. XXII, fig. 1), celui du Jura bernois (Lethea brunt.,
pl. 47, fig. 8), ceux de Normandie et des Ardennes (Pal. franc. jurass.
X, 2e, pl. 353 et 354) et dans ces conditions je me crois autorisé à
distinguer sous un nom particulier la forme bathonienne que j'ai sous
les yeux.
Lorsque l'apex manque, on ne saurait confondre le P. Seguini
avec l'Acrocidaris striata Agassiz, dont les majeures
ambulacraires sont également oligopores, puisque ce dernier est
complètement dépourvu de tubercules secondaires.
P. Seguini, qui apparaît comme la souche de P. pseudodiadema,
se place avec lui parmi les espèces typiques du genre.
Saint-Gaultier, couche n° 4, A.
(1) Les
dimensions deviennent alors : diam. 38 mill. et haut. 20.
Extrait planche
VIII
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Syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert 1900, Sur
les échinides de la faune coralligène du Vésulien de Saint-Gaultier
(Indre) recueillis par Benoist |
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Pseudodiadema
seguini LAMBERT,1900,
Bathonien, Maroc, 44 mm |
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Pseudodiadema
seguini LAMBERT,1900,
Bathonien, Ait Atman, Errachidia, Haut-Atlas, Maroc, 40 mm |
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Pseudodiadema
tenue (Agassiz,1840) |
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Description par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, échinides réguliers,
2, p.471 |
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N° 2487.
Pseudodiadema tenue, Desor, 1856
(Agass.,
1840).
Pl. 1113, fig.
1-11.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, pentagonale, à peu près
également déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères à fleur du
test, onduleuses, composées de pores simples, arrondis, rapprochés les
uns des autres, offrant, aux approches du péristome, une tendance à se
multiplier. La suture des plaques porifères se prolonge à la base des
tubercules, et leur donne, notamment vers l'ambitus, cet aspect
rayonné qui est propre aux Acrocidaris et à quelques espèces de
Cyphosoma. Aires ambulacraires légèrement renflées, larges,
munies de deux rangées de tubercules fortement crénelés, surmontés
d'un mamelon finement perforé, scrobiculés, très-espacés, alternes, au
nombre de neuf à dix par série, diminuant de volume aux approches du
sommet et du péristome. Ces tubercules sont accompagnés de granules
délicats, inégaux, quelquefois mamelonnés, plus ou moins abondants, et
qui remplissent l'espace laissé libre par les scrobicules. Aires
inter-ambulacraires à peine un tiers plus grandes que les ambulacres,
garnies de deux rangées de tubercules identiques par leur structure à
ceux qui recouvrent les ambulacres, mais plus gros surtout vers
l'ambitus et à la face supérieure, au nombre de huit à neuf par série.
Tubercules secondaires, petits, inégaux, visiblement crénelés et
perforés, formant, sur le bord des zones porifères, une rangée
irrégulière qui ne s'élève pas au-dessus de l'ambitus. Zone miliaire
large, nue et déprimée à la face supérieure, plus étroite et plus
granuleuse au fur et à mesure qu'elle s'approche de la région
infra-marginale. Granules intermédiaires abondants, épars, homogènes,
disposés autour des tubercules en cercles assez réguliers, et
affectant alors, sur certaines parties du test, une forme elliptique.
Péristome de petite taille, légèrement enfoncé, sub-circulaire, marqué
d'entailles peu apparentes ; les bords ambulacraires un peu plus
étendus que ceux qui correspondent aux interambulacres. Appareil
apicial très-grand, anguleux, un peu allongé, sub-pentagonal d'après
l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 10 millimètres ; diamètre, 21 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 6 millimètres ; diamètre, 16 millimètres.
L'âge apporte quelques modifications aux caractères que présente cette
espèce. Chez les individus jeunes, l'ambitus est moins sensiblement
pentagonal, la face supérieure un peu moins déprimée, les tubercules
ambulacraires et interambulacraires moins gros et plus serrés. Nous
avons fait figurer un exemplaire très-petit provenant du Mans (Sarthe)
: sa hauteur est de 3 millimètres et son diamètre de 9 ; malgré son
aspect plus tuberculeux, il appartient certainement à la même espèce.
Rapports et différences.
- Le P. tenue sera toujours facilement reconnaissable à ses zones
porifères sub-onduleuses, à ses tubercules ambulacraires espacés,
alternes, marqués à leur base de sutures rayonnantes, à ses tubercules
inter-ambulacraires assez gros, peu abondants, entourés de granules
fins, délicats, homogènes, sub-elliptiques autour des scrobicules, à
ses tubercules secondaires relégués sur le bord des zones porifères.
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Le P. Bonei (Diadema, Forbes), nous a paru devoir lui
être réuni. Nous avons sous les yeux des exemplaires de l'étage
cénomanien de Warminster qui nous ont été envoyé par M. Forbes
lui-même ; ils présentent, dans leurs caractères essentiels, dans la
disposition de leurs tubercules principaux et secondaires, dans la
structure des zones porifères, dans la grandeur de leur appareil
apicial et de leur péristome, une étroite ressemblance avec les
échantillons que nous venons de décrire. S'ils en diffèrent un peu,
c'est par leur forme générale, leurs tubercules souvent plus
développés et surmontés d'un mamelon plus large, les granules moins
abondants et plus inégaux qui accompagnent les tubercules : mais ces
différences sont loin d'être constantes : dans quelques exemplaires
elles s'atténuent et disparaissent, et nous ne pensons pas que les
deux espèces puissent être maintenues dans la méthode.
Localités. - Villers-sur-Mer, Saint-Jouin (Calvados) ; Le Havre (cap.
La Hève), Fécamp, Orcher, Rouen (Montagne Sainte-Catherine)
(Seine-Inférieure) ; les Fourneaux (Eure) ; Condé-sur-Huine, La
Perrière (Orne) ; Théligny, Nogent-le-Bernard, Le Mans (Sarthe). Assez
commun. Etage cénomancien (sic), zone du Scaphites
aequalis.
Ecole des mines (Coll. Michelin) ; Coll. de la Sorbonne, Triger,
Sorignet, Renevier, Guillier, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 1113, D. tenue, individu de grande taille, de ma
collection, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig.
4, aire ambul. grossie ; fig. 5, aire inter-amb. grossie ; fig. 6,
plaque inter-ambul. grossie ; fig. 7, indiv. plus jeune de La
Perrière, de ma collection, vu de côté ; fig. 8, face sup. ; fig. 9,
face inf. ; fig. 10, indiv. très-jeune, du Mans, de la collect. de M.
Triger, vu de côté ; fig. 11, face sup.
Extrait planche
1113
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Pseudodiadema
tenue (Agassiz,1840),
Valanginien, Valence, Espagne, 11 mm |
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Pseudodiadema tetragramma (Agassiz,1840) |
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Description par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome X, 2ème partie, échinides
réguliers, p.309 |
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N° 355. Pseudodiadema
tetragramma
(Agassiz), Desor, 1856.
Pl. 346, fig.
1-8.
P. 20.
Espèce de
taille petite et moyenne, circulaire, renflée-en dessus, déprimée en
dessous. Zones porifères droites, étroites, composées de pores
rapprochés les uns des autres, petits, disposés par paires obliques et
serrées, plus espacées et déviant un peu de la ligne droite à la face
inférieure, mais ne paraissant pas se multiplier autour du péristome.
Aires ambulacraires étroites près du sommet, s'élargissant vers
l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules peu développés,
finement crénelés et perforés, serrés, homogènes, diminuant un peu de
volume à la face supérieure, aux approches du sommet, placés près des
zones porifères, au nombre de treize à quatorze par série ; l'espace
assez large qui sépare les deux rangées est occupé par des granules
épars, inégaux, abondants, tendant à se grouper en cercles autour des
scrobicules. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées
de tubercules principaux de même nature que ceux des aires
ambulacraires, mais un peu plus gros et plus espacés, au nombre de dix
à onze par série. Tubercules secondaires bien développés, crénelés,
perforés et mamelonnés comme les autres, formant quatre rangées
distinctes, une de chaque côté externe des tubercules principaux, et
deux au milieu ; vers l'ambitus, ces tubercules secondaires sont presque aussi
gros que les autres, mais au-dessus de l'ambitus, ils s'espacent,
s'atténuent et disparaissent avant d'arriver au sommet ; ils diminuent
également de volume dans la région infra marginale et ne parviennent
pas jusqu'au péristome. Granules intermédiaires inégaux, quelquefois
mamelonnés; les plus fins sont groupés autour des tubercules
principaux et secondaires. Péristome assez grand, subcirculaire, à
fleur de test, marqué de légères entailles. Périprocte arrondi.
Appareil apical solide, étroit, subpentagonal, granuleux ; plaques
génitales peu développées, largement perforées à leur extrémité, la
plaque madréporiforme tin peu plus étendue que les autres; plaques
ocellaires petites, triangulaires, très distinctement perforées,
intercalées à l'angle externe des plaques génitales, rapprochées du
périprocte, sans cependant y aboutir directement.
Rapports et différences - Ainsi que le présumaient MM. Desor et de Loriol, notre
P. ricordeanum n'est autre que le P. tetragramma ; il diffère un peu
de l'exemplaire figuré dans l'Échinologie helvétique par ses
tubercules principaux interambulacraires plus distincts, et par ses
tubercules secondaires formant, même vers l'ambitus, des rangées
verticales plus régulières. Malgré ces différences qui tiennent sans
doute à la taille plus petite de nos exemplaires, je
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n'hésite pas
à réunir définitivement les deux espèces. Le P. tetragramma se distingue
facilement de ses congénères par ses tubercules nombreux et presque
homogènes; il se rapproche du P. orbiguyanum, mais en diffère par ses
tubercules secondaires beaucoup plus nombreux dans les aires
interambulacraires, et nuls dans les aires ambulacraires. Cette espèce
ne saurait non plus être
confondue avec les individus jeunes du P. hemisphercum dont les
tubercules principaux sont beaucoup plus saillants et apparents, et
les tubercules secondaires plus inégaux et plus irrégulièrement
disposés.
Localités. —Chatel-Censoir
(Yonne); Champlitte (Haute-Saône). Très rare. Etage corallien
inférieur.
Collection
Perron, ma collection.
Localités autres que la France. — Develier (Jura bernois). Terrain à
chailles,
Suisse.
Explication des figures -- Pl. 346, fig. 1,
P. tetragramma, du corallien
inférieur de Chatel-Censoir, de ma collection, vu de côté; fig. 2,
face supérieure ; fig. 3, face inférieure; fig. 4, aire ambulacraire
grossie; fig. 5, aire interambulacraire grossie ; fig. 6, autre
exemplaire plus petit, du même terrain et de la môme localité, de ma
collection, vu de côté; fig. 7, face supérieure; fig. 8, appareil
apical grossi.
Extrait planche
346
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Pseudodiadema tetragramma (Agassiz,1840)
- Oxfordien, Meuse, 28 mm |
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Genre
Acrocidaris
Agassiz, 1838
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, p.4
Espèce type
Acrocidaris nobilis
Agassiz,1840 (désignation
subséquente de Lambert & Thiery, 1914, p.191)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien -
Valanginien |
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diagnose originale du
genre par Agassiz |
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, p.4 |
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Dans les collections de Paris, j'ai reconnu un genre tout nouveau,
voisin des Cidaris, que j'appellerai Acrocidaris, et dont les piquans
me sont également connus ; ils ressemblent à ceux de l'Echinometra
mammillata. |
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description du genre
par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p.398 |
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2e
Genre. ACROCIDARIS, Agassiz, 1840.
Test de taille moyenne, circulaire, médiocrement renflé,
sub-hémisphérique, presque plan en dessous. Pores simples, formant des
zones onduleuses sur le bord des ambulacres, se multipliant près du
péristome. Aires ambulacraires droites, s'élargissant vers l'ambitus,
garnies dans toute leur étendue, de tubercules crénelés et perforés,
gros et saillants, presque aussi développés que ceux qui remplissent
les aires inter-ambulacraires ; le plus souvent la base de ces
tubercules, surtout du côté des zones porifères, est marquée de
sillons irréguliers correspondant à la suture des plaques. Tubercules
inter-ambulacraires formant deux rangées dans chacune des aires,
très-gros, crénelés, perforés, fortement mamelonnés, entourés de
scrobicules saillants, subelliptiques, en général contigus par leur
base et laissant à peine de place à quelques granules intermédiaires
et inégaux. Tubercules secondaires nuls. Péristome grand,
sub-circulaire, marqué d'entailles très-prononcées. Périprocte
irrégulièrement arrondi. Appareil apicial pentagonal, médiocrement
développé, solide, présentant, sur chacune des plaques génitales
paires, un tubercule mamelonné et perforé.
Radioles allongés, robustes, sub-cylindriques, souvent tricarénés et
un peu aplatis à leur extrémité, lisses en apparence, mais en réalité
couverts de stries fines, serrées, longitudinales. Collerette nulle.
Anneau saillant, strié comme la tige ; facette articulaire
sub-elliptique, crénelée.
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Rapports et différences.
- Le genre Acrocidaris, établi en 1840 par M. Agassiz, est
parfaitement caractérisé par ses tubercules très-gros, saillants, à
peu près également développés sur les aires ambulacraires et
inter-ambulacraires, ses zones porifères sub-onduleuses, ses plaques
génitales munies d'un tubercule perforé et mamelonné et ses radioles
sub-carénés. Voisin des Hemicidaris et des Pseudodiadema,
il se distingue des premiers par ses tubercules ambulacraires plus
gros, s'élevant jusqu'au sommet et marqués de sillons à leur base, par
ses pores plus onduleux et son appareil apicial pourvu de tubercules.
Ce caractère, ainsi que la grosseur des tubercules, et l'absence de
tubercules secondaires le séparent des Pseudodiadema dont il se
rapproche du reste par sa forme générale, ses ambulacres droits et la
disposition de ses tubercules. Le genre Acrocidaris offre, au
premier aspect, plus de ressemblance encore avec les Acropeltis,
Agassiz, qui se font également remarquer par leur appareil apicial
muni de tubercules. Cependant ce dernier genre sera toujours
reconnaissable à sa petite taille, et surtout à ses tubercules non
crénelés et imperforés, caractère qui le place dans un groupe tout
différent.
Le genre Acrocidaris ne renferme qu'un petit nombre d'espèces ;
il commence à se montrer dans les couches de l'oolite inférieure et
disparaît avec les dernières assises de l'étage néocomien.
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Acrocidaris
nobilis
Agassiz, 1840 |
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N° 322. -
Acrocidaris nobilis, Agassiz, 1840.
Pl. 319, 320
et 321, fig. 1-8.
X. 2. (type de l'espèce) ; X. 3. (radioles) ; 9. 91. (variété
formosa).
Espèce de grande taille, circulaire, plus ou moins renflée en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères onduleuses, formées de pores
simples, arrondis, obliquement disposés, séparés par un petit
renflement granuliforme, très fortement dédoublés autour du péristome.
Aires ambulacraires subonduleuses, étroites au sommet, s'élargissant
vers l'ambitus, garnies de deux rangées de tubercules assez gros,
saillants, faiblement crénelés et perforés, fortement mamelonnés,
marqués à la base de profonds sillons rayonnants, plus ou moins
serrés, affectant quelquefois une disposition alterne, au nombre de
neuf à douze par série, diminuant graduellement de volume en se
rapprochant du péristome. Granules intermédiaires peu nombreux,
inégaux, formant au milieu une rangée subsinueuse et se prolongeant ça
et là entre les scrobicules. Des granules de même nature, mais plus
petits, se montrent également dans les zones porifères surtout à la
face inférieure, lorsque la zone s'élargit près du périprocte. Aires
interambulacraire pourvues de deux rangées de tubercules saillants,
fortement crénelés et mamelonnés, très gros vers l'ambitus, au nombre
de huit à neuf par série, diminuant de volume aux approches du sommet
et du péristome. Scrobicules elliptiques, se touchant par la base,
entourés de demi-cercles de granules fins, délicats, plus ou moins
abondants, paraissant quelquefois mamelonnés à la face inférieure ;
les cercles scrobiculaires sont séparés des zones porifères par de
petites verrues inégales, éparses. Zone miliaire nulle, occupée par la
double rangée des granules scrobiculaires. Péristome très grand,
subcirculaire, à fleur de test, muni de fortes entailles relevées sur
les bords. Périprocte irrégulièrement arrondi. Appareil apical
relativement étroit, solide, sub-pentagonal ; plaques génitales à peu
près égales, munies chacune d'un gros tubercule perforé et fortement
mamelonné, à l'exception de la plaque madréporiforme qui est saillante
et finement spongieuse ; les pores génitaux s'ouvrent à l'extrémité
externe des plaques ; plaques ocellaires petites, subtriangulaires,
granuleuses, intercalées à l'angle externe des plaques génitales.
Radioles allongés, épais, subcylindriques, munis de carènes
tranchantes plus ou moins développées qui aboutissent au sommet et lui
donnent un aspect tricaréné. La tige est partout recouverte de stries
transversales, subonduleuses, à peine apparentes avec lesquelles se
croisent des stries longitudinales très fines et très serrées. Dans
les exemplaires bien conservés, la tige présente les traces, très
vagues du reste, d'une ou deux larges bandes de couleur brune.
Collerette tout à fait nulle. Bouton peu développé ; anneau saillant,
strié ; facette articulaire fortement crénelée.
Hauteur, 25 millimètres ; diamètre, 45 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 15 millimètres ; diamètre, 30 millimètres.
Longueur du radiole, 43 millimètres ; épaisseur, 7 millimètres.
La forme et la taille de cette espèce sont assez variables. Nos
exemplaires de France et notamment ceux qu'on rencontre en assez
grande abondance à la Rochelle sont en général plus petits que les
échantillons provenant de Suisse ; les tubercules paraissent un peu
moins gros et plus nombreux ; ils appartiennent cependant certainement
au même type. Chez les individus jeunes, les tubercules ambulacraires
sont relativement moins développés à la face supérieure. Aux approches
du sommet, les tubercules ambulacraires et interambulacraires sont
quelquefois presque lisses.
Rapports et différences.
- l'A. nobilis sera toujours facilement reconnaissable à ses
zones porifères très onduleuses, à ses tubercules ambulacraires
serrés, alternes, saillants, fortement mamelonnés, marqués à la base
d'incisions profondes, à ses tubercules interambulacraires très
largement développés vers l'ambitus, à ses radioles épais,
subcylindriques, tricarénés au
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sommet,
marqués sur la tige de bandes brunes, larges et atténuées. Nous avons
vu précédemment les caractères qui distinguent cette espèce de l'A.
striata. Nous verrons plus loin les différences qui la séparent de
notre A. censoriensis.
Histoire. - C'est en
1840 qu'Agassiz a fait connaître pour la première fois cette espèce
adoptée par tous les auteurs et qu'on peut considérer comme le type du
genre Acrocidaris. Nous sommes d'accord avec MM. Desor et de
Loriol pour lui réunir, à titre de variétés, les A. formosa et
tuberosa, Agassiz, les A. ovalis, elongata et
subformosa, Etallon.
Localités. - Châtel-Censoir,
Merry-sur-Yonne, Coulanges-sur-Yonne, Crain, Andryes, Druyes (Yonne) ;
Crécy-sur-Tille (Côte-d'Or) ; Champlitte (Haute-Saône). Assez commun.
Corallien inférieur. - La Rochelle (Charente-Inférieure) ; Preuilly
(Indre-et-Loire) ; Lévier (Doubs) ; Djebel-Seba (Algérie). Assez
commun. Etage corallien supérieur, séquanien. - Echaillon (Isère) ;
puits de Rians (Var). Rare. Terrain jurassique supérieur.
Ecole des mines de Paris, coll. de la Sorbonne, Musée de la Rochelle,
Musée de Genève (coll. Martin), coll. Perron, Choffat, Gauthier,
Lambert, Peron, ma collection.
Localités autre que la France.
- Hobel (Soleure) ; Saint-Sulpice, col des roches près le Locle
(Neuchâtel) ; Sainte-Croix (Vaud) ; au-dessus de Villeret sur le mont
Chasseral ; Moutiers, la Scheulte, Corceles (Jura bernois). Etage
séquanien.
Explication des figures.
- Pl. 319, fig. 1, A. nobilis, du corallien inférieur de
Crécy-sur-Tille, du Musée de Genève (collection Martin), vu de côté ;
fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, individu
jeune, du corallien inférieur de Merry-sur-Yonne, de ma collection, vu
de côté ; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, face inférieure ; fig. 7,
exemplaire de grande taille, du corallien supérieur de Preuilly, de la
collection de l'Ecole des mines de Paris, vu de côté ; fig. 8, face
supérieure ; fig. 9, radiole du corallien inférieur de Châtel-Censoir
; fig. 10, portion de la tige grossie. - Pl. 320, fig. 1, exemplaire
du corallien supérieur de la Rochelle, de ma collection, vu de côté ;
fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4 partie
supérieure des aires ambulacraires, grossie ; fig. 5, partie
inférieure des aires ambulacraires, grossie ; fig. 6, plaque
interambulacraire grossie ; fig. 7, tubercule interambulacraire vu de
profil, grossi ; fig. 8, appareil apical grossi. - Pl. 321, fig. 1,
exemplaire du corallien supérieur d'Echaillon, de la collection de
l'Ecole des mines de Paris, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ;
fig. 3, radiole, du corallien supérieur de la Rochelle, montrant des
traces de coloration, de ma collection ; fig. 4, portion de la tige
grossie ; fig. 5, sommet de la tige vu de face, grossi ; fig. 6, autre
radiole, également du corallien supérieur de la Rochelle et de ma
collection ; fig. 7, vase de la tige et bouton grossis ; fig. 8,
facette articulaire grossie.
Extrait planches
319, 320 et 321
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Roman & al.
1991,
Echinides et brachiopodes de la limite Jurassque-Crétacé à Canjuers
(Var, France) |
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Acrocidaris
nobilis
Agassiz, 1840,
Oxfordien, reuhenette, N Bieler See, Canton de Berne, Suisse, 19 mm |
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Acrocidaris
nobilis
Agassiz, 1840,
Kimmeridgien inférieur, Charente Maritime, 38mm |
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Acrocidaris
nobilis
Agassiz, 1840,
Kimmeridgien inférieur, Angoulins sur Mer, Charente Maritime, 38mm |
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Acrocidaris striata
(Agassiz, 1840) |
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diagnose originale de l'espèce par Agassiz, 1840 |
Casalogus systematicus ectyporum echinodermatum fossilium musei neocomensis,
secundum ordinem zoologicum dispositus, p.9 |
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description de l'espèce par Cotteau, |
Paléontologie française, terrains jurassiques, t.X, deuxièrme partie,
échinides réguliers, p.215 |
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N° 321. —
Acrocidaris striata, Agassiz, 1840.
PI. 318
Moule en plâtre, X. 4.
Espèce de grande taille, circulaire, renflée, subconique en dessus,
presque plane en dessous. Zones porifères subonduleuses, formées de
pores simples, arrondis, rapprochés les uns des autres, se multipliant
d'une manière apparente autour du péristome . Aires ambulacraires un
peu renflées, très étroites surtout à la partie supérieure, garnies de
deux rangées de tubercules saillants, fortement crénelés, mamelonnés
et perforés, scrobiculés, au nombre de treize à quatorze par série,
augmentant un peu de volume vers l'ambitus, occupant l'aire
ambulacraire tout entière, laissant à peine la place à quelques
granules intermédiaires qui forment au milieu une rangée sinueuse et
irrégulière. Aires interambulacraires larges, pourvues de deux rangées
dé tubercules saillants, fortement crénelés et mamelonnés,
elliptiques, beaucoup plus gros et plus largement scrobiculés que ceux
qui occupent les aires ambulacraires, moins nombreux, plus espacés, au
nombre de neuf à dix par série. Les scrobiculei se touchent par la
base et présentent à droite et à gauche, des demi-cercles souvent
incomplets de granules espacés, mamelonnés, inégaux, auxquels . se
mêlent çà et, là de petites verrues. Les cercles scrobiculaires
touchent les zones porifères et la zone miliaire est nulle. Péristome
très grand, subcirculaire, à fleur de test, muni de fortes entailles
relevées sur les bords. L'appareil apical fait défaut dans
l'exemplaire que nous avons sous les yeux.
Radioles allongés, prismatiques,
subtriangulaires, munis le plus souvent d'une double carène, lisses en
apparence, marqués de stries longitudinales fines et délicates,
visibles seulement à la loupe et de quelques côtes atténuées, à peine
prononcées, faisant saillie au sommet de la tige qui est tronquée.
Collerette nulle. Bouton peu développé ; anneau saillant, aplati,
couvert de stries très accusées et se prolongeant sur le boulon
; facette articulaire finement crénelée.
Hauteur, 37 millimètres;
diamètre, 48 millimètres. Longueur d'un radiole, 42 millimètres;
épaisseur, 4 millimètres.
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rapports et différences.
- Cette espèce dans sa taille, dans sa forme générale, présente
quelque ressemblance avec l'A. nobilis de l'étage corallien ;
elle s'en distingue certainement par sa forme plus conique, par ses
zones porifères moins onduleuses, par ses aires ambulacraires plus
étroites, garnies de tubercules plus petits, plus serrés surtout vers
l'ambitus et offrant une différence plus sensible -avec les tubercules
interambulacraires ; elle s'en éloigne également par ses radioles plus
allongés et plus grêles. Ce sont deux types bien tranchés dont le
gisement et les caractères sont tout différents, et c'est à tort que
M. Desor, dans le Synopsis, parait disposé à les réunir.
localités. — Langrune,
Ranville (Calvados). Très rare. "Étage bathonien.
Collection Deslongchamps,
Bucaille, ma collection. Radioles : École des mines de Paris, coll. de
la Sorbonne, Gauthier, Lambert.
explication des figures. Pl.
318, fig. 1, A. striata, de ma collection, vu de côté ; fig. 2,
face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, tubercule
interambulacraire grossi, vu de profil ; fig. 5, radiole ; fig. 6,
portion de la tige ;grossie ; fig. 7, sommet de la tige vu de face,
grossi ; fig. 8, autre radiole ; fig. 9, base de la tige et bouton
grossis ; fig. 10, facette articulaire vue de face, grossie ; fig. 11,
autre radiole.
Extrait planche
318
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert 1887,
Etudes sur les échinides, note sur le genre Acrocidaris |
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Acrocidaris striata
(Agassiz, 1840), Saint
aubin sur Mer, Calvados, Caillasse de la Basse Ecarde, Bathonien
supérieur, 51 mm |
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Genre
Hessotiara
Pomel, 1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.97
Espèce type
Diadema florescens
Agassiz,1840 (monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Bathonien -
Oxfordien |
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diagnose originale du genre par Pomel, 1883 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.97 |
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Hessotiara.
Apex solide, persistant, granulé, à génitales subégales, perforées
auprès du sommet, les ocellaires en dehors. Zones porifères
subbigéminées en haut, 4-5 géminées au pourtour et en dessous,
unisériées, étalées sur la lèvre. Péristome grand, entaillé, à lèvres
inégales. Tubercules ambulacraires en deux rangées, les inférieurs
crénelés et perforés, passant brusquement au-dessus du pourtour à deux
rangées rapprochées de gros granules contigus. Tubercules
interambulacraires notablement plus gros, crénelés et perforés, en
deux rangées rapprochées des bords, n'atteignant pas le sommet,
pourvus de cercles scrobiculaires de granules gros, dont quelques-uns
mamelonnés ne diffèrent pas des tubercules atrophiés du haut. Des
granules épars dans une large zone miliaire. H. florescens (Ag.
Diadema) est corallien. |
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Hessotiara
florescens
Agassiz, 1840 |
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Description par Cotteau |
Paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, échinides réguliers,
2, p.317 |
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N° 358. —
Pseudodiadema florescens (Agassiz),
de Loriol, 1881.
PI. 348 et p1. 349 fig. 3 et 4.
Espèce de taille moyenne, circulaire, subhémisphérique en dessus,
déprimée en dessous. Zones porifères droites, à fleur de test,
composées de pores simples, disposés par paires écartées que séparent
de petites cloisons saillantes, se multipliant un peu autour du
péristome. Aires ambulacraires étroites surtout près du sommet,
garnies de deux rangées de tubercules saillants, faiblement crénelés,
surmontés d'un petit mamelon finement perforé, au nombre de sept à
huit par série ; ces tubercules placés près des zones porifères ne
dépassent pas l'ambitus et sont remplacés brusquement, à la face
supérieure, par de gros granules irrégulièrement disposés; laissant
souvent le milieu de l'aire ambulacraire presque lisse. L'espace
intermédiaire entre les tubercules de l'ambitus et de la face
inférieure est occupé par des granules inégaux, plus ou moins
abondants, mais en général moins développés. Aires interambulacraires
assez larges, pourvues de deux rangées de tubercules saillants, plus
gros que ceux des aires ambulacraires, comme eux faiblement crénelés,
mamelonnés et perforés, au nombre de huit à neuf par série ; ces
tubercules le plus souvent s'atténuent près du sommet et disparaissent
au milieu des granules qui les accompagnent. Granules intermédiaires
relativement très développés, inégaux, quelquefois mamelonnés, groupés
autour des tubercules et remplissant la zone miliaire, à l'exception
de quelques espaces lisses qui se montrent vers la suture médiane.
Péristome à fleur de test, circulaire, marqué d'entailles relevées sur
les bords. Périprocte arrondi. Appareil apical épais, solide, assez
grand, granuleux ; plaques génitales pentagonales, à peu près égales,
perforées à une certaine distance du bord ; plaques ocellaires sub
triangulaires, intercalées dans les angles externes des plaques
génitales.
Hauteur, 11 millimètres 1/2; diamètre, 23 millimètres;
Nous rapportons au P. florescens un exemplaire rencontré dans
le corallien inférieur de Merry-sur-Yonne, et qui diffère du type par
ses tubercules interambulacraires s'élevant jusqu'au sommet ; les deux
ou trois derniers diminuent un peu de volume, mais se distinguent
parfaitement des granules qui les entourent ; les tubercules
ambulacraires se prolongent également plus haut sur la face
supérieure, sans atteindre cependant l'appareil apical. Le même
exemplaire offre en outre quelques petits tubercules secondaires, aux
approches du péristome. Malgré ces différences, cette variété offre
bien la physionomie générale et les caractères essentiels du P.
florescens dont on ne saurait la séparer.
Nous réunissons à l'espèce qui nous occupe un exemplaire que M. Pellet
a recueilli dans l'étage corallien de Brucdale (Pas-de-Calais) et qui
nous a été communiqué trop tard pour qu'il puisse être figuré : ses
tubercules ambulacraires et interambulacraires sont moins développés,
plus nombreux et beaucoup plus serrés que dans le type, il présente en
outre sur le bord externe des aires inter-ambulacraires, à la face
inférieure et au milieu des rangées principales, quelques petits
tubercules secondaires visiblement mamelonnés et qui paraissent faire
complètement défaut dans le véritable P. florescens. La variété
précédente sert pour ainsi dire de passage à celle-ci, et il ne nous a
pas paru possible d'en faire une espèce distincte. |
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RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. - Le P. florescens ne peut être
confondu avec aucun de ses congénères; il sera toujours reconnaissable
à sa forme hémisphérique, à ses . pores simples et écartés, à ses
tubercules ambulacraires remplacés brusquement, au-dessus de
l'ambitus, par de petits granules, à ses tubercules interambulacraires
s'atténuant souvent, même disparaissant complètement sur la face
supérieure, à la solidité de son appareil apical conservé dans tous
les exemplaires que nous avons sous les yeux. Quelques-uns des
caractères de cette espèce, notamment la disposition de ses tubercules
ambulacraires, la rapprochent des Hemicidaris, cependant sa
physionomie générale est bien celle des Pseudodiadema, et,
comme l'a fait avant nous M. de Loriol, nous n'avons pas hésité à la
maintenir dans ce dernier genre. Le P. Bonjouri, Étallon, doit
être certainement réuni au P. floreseens ; nous avons sous les
yeux plusieurs exemplaires de différentes tailles recueillis par M.
Guirand, à Vallin, et qui ne laissent aucun doute à cet égard; il en
est de même du P. Marcoui, exemplaire très jeune de l'espèce
qui nous occupe.
LOCALITÉS. — Merry-sur-Yonne, Crain, Coulanges-surYonne
(Yonne) ; Sélongey, Courchamps (Côte-d'Or) ; Champlitte, Chassigny,
environs de Besançon (Haute-Saône) ; Winckel (chemin d'Oberlarg)
(Haut-Rhin). Assez commun. Étage corallien inférieur. — Tonnerre,
Thury (Yonne) ; Vertaut (Aube) ; La Rochelle (Charente-Inférieure) ;
Val fin (Jura); Brucdale (Pas-de-Calais) ; Djebel Séba (Algérie).
Rare. Étage corallien supérieur.
Musée de Besançon, de La Rochelle, de Troyes, de Lyon (Coll. Guirand),
collection Hébert, Perron, Marion, Lambert, Peron, Gauthier, ma
collection.
LOCALITÉS AUTRES QUE LA FRANCE. — Zwingen, Blauen, Graitery,
Tanche pura bernois). Suisse. Étage dicératien, corallien supérieur.
EXPLICATION DES FIGURES.
— PI. 348, fig. 1, P. florescens du corallien inférieur de
Champlitte, de la collection de M. Marion ; fig. 2, face supérieure ;
fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5,
aire interambulacraire grossie ; fig. 6, appareil apical grossi; fig.
7, individu très jeune, du corallien supérieur de Valfin, du Musée de
Lyon, vu de côté; fig. 8, face supérieure ; fig. 9, face inférieure ;
fig. 10, autre individu, variété à granules très rares, du corallien
supérieur de La Rochelle, du Musée de La Rochelle, vu de côté ; fig.
11, face supérieure ; fig. 12, plaques ambulacraires et
interambulacraires grossies. — Pl. 349, fig. 4, P. fiorescens,
variété à tubercules interambulacraires se prolongeant jusqu'au
sommet, du corallien inférieur de Merry-sur-Yonne, de ma collection,
vu de côté ; fig. 5, face supérieure ; fig. 6, face inférieure; fig.
7, aire interambulacraire grossie.
Extrait planches
348 et 349
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Hessotiara
florescens
Agassiz, 1840 - Kimmeridgien inférieur, Angoulins
sur Mer, Charente Maritime, 14 mm |
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