Psychocidaridae
Ikeda, 1936, p.186
Description succincte de la famille :
Tubercules interambulacraires de forte taille et généralement non percés et
non crénelés. Pores gémellaires non conjugués.
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Genre
Balanocidaris
Lambert,
1910
Espèce type Cidaris
glandifera Münster in
Goldfuss, 1826
(désignation originale)
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Oxfordien -
Tithonien
Syn.
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Balanocidaris
glandifera (Münster
in Goldfuss, 1829) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome X, 1ère partie,, p.191 |
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N° 188. -
Cidaris glandifera,
Goldfuss, 1826.
Pl. 195, fig.
7-13, et pl. 196, fig. 1-9.
Radiolus glandarius,
Luidius, Lithophilacii Britannici Iconographia, p. 49, nos 998,
1001, 1698.
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Lang, Historia Lapidum figuratorum Helvetiae, p. 127, pl. XXXVI,
fig. 1 et 2, 1708.
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Scheuchzer, Museum diluvianum, n° 873, 1717.
Lapis judaicus
(pars), Mercati,
Metallotheca vaticana, p. 227 (avac fib. dans le texte), 1717.
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Scheuchzer, Oryctographia Hervetiae, p. 320, fig. 140, 1718.
Clavicula glandaria,
Klein, Nat. dispos. Echinodermatum, et de Aculeis, p. 51, pl.
XXXII, fig. A-1, 1734.
- -
Bourguet, Traité des pétrifications, pl. LIV, fig. 362-364,
1742.
- -
Klein, Ordre naturel des Oursins de mer et fossiles, p. 147,
pl. XIX, fig. A-I, 1754.
- -
Brückner, Landschaft Basel, p. 2601, pl. XXII, fig. N, 1762.
Clavicula glandaria,
Leske, Addit. ad Kleinii, Disp. nat. Echinodermatum, p.42 et
269, pl. XXXII, fig. A-I, 1778.
- -
Parkinson, Organic remains, t. III, pl. IV, fig. 9-11, 1811.
Cidaris glandifera,
Munster in Goldfuss, Petref. Univers. regiae Borrussicae
Rhen. Bonnensis, t. I, p. 150, pl. XL, fig. 3 a-d, 1826.
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-
Agassiz, Prodr. d'une Monogr. des Radiaires, Mém. Soc. des sc.
nat. de Neuchâtel, t. I, p. 188, 1836.
-
-
Agassiz, Prodr. d'une Monogr. des Radiaires, Ann. des sc. nat.,
Zoologie, t. VII, p. 282, 1837.
-
-
Des Moulins, Etudes sur les Echinides, p. 334, n°24, 1837.
-
-
Agassiz, Echinod. foss. de la Suisse, t. II, p. 76, pl. XXI a,
fig. 9, 1840.
-
-
Dujardin in Lamarck, Animaux sans vertèbres, 2e éd., t.
III, p. 389, n° 11, 1840.
-
-
Sismonda, Echinidi foss. del contado di Nizza, p. 60, 1843.
-
-
Marcou, Recherches géol. sur le Jura salinois, Mém. Soc. géol.
de France, 2e sér., t. III, p. 108, 1847.
-
-
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Echinides, p. 30, 1847.
-
-
Bronn, Index palaeont., t. I, p. 299, 1848.
-
-
Bronn, Lethaea geognostica, t. II, p. 141, pl. XII, fig. 2,
1851.
-
-
Quenstedt, Handbuch des Petrefactenkunde, 1re éd., p. 577, pl.
XLIX, fig. 19, 1852.
-
-
Giebel, Deutschlands Petrefacten, p. 319, 1852.
-
-
Desor, Synopsis des Echin. foss., p. 28, pl. IV, fig. 10, 1856.
Cidaris authentica,
Desor, id., fig. 9, 1856.
Cidaris glandifera,
Pictet, Traité de Paléont., 2e éd., t. IV, p. 253, pl. XCVII,
fig. 11, 1857.
-
-
Lory, Descript. géol. du Dauphiné, p. 273, 1860.
-
-
Dujardin et Hupé, Hist. nat. des Zooph. Echinodermes, p. 477,
1862.
-
-
Winkler, Musée Teyler, p. 194, 1864.
-
-
Schauroth, Verzeichniss des Petref. des Coburger Sammlung, p.
141, 1865.
-
-
Pillet, Descript. géol. des environs de Chambéry, p. 34, 1865.
-
-
Quenstedt, Handbuch des Petrefact., 2e éd., p. 685, pl. LXXII,
fig. 19, 1866.
-
-
De Loriol in Pictet, Etude des fossiles de la Porte de
France, d'Aisy, etc., Mélanges paléont., t. I, p. 280, pl. XLII,
fig. 5, 1868.
-
-
Coquand, Note sur le gisement du Cidaris glandifera, Bull. Soc.
géol. de France, 2e série, t. XXV, p. 600, 1868.
-
-
Desor et de Loriol, Echinologie helvétique, échin. jurassique,
p. 54, pl. VIII, fig. 7-9, 1868.
-
-
Cotteau, Sur les Echinides du terrain jurassique sup. en Algérie,
Bull. Soc. géol. de France, 2e série, t. XXVI, p.530, 1869.
-
-
Peron, Sur les terrains jurassiques sup. en Algérie, id., p.
517, 1869.
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Pillet, L'Etage tithonique à Lemenc, p. 6, Arch. des sc. de la
Bibliothèque univers., 1871.
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-
Peron, Sur l'étage tithonique en Algérie, Bull. Soc. géol., 2e
sér. t. XXIX, p. 196, 1872.
Radiolus glandarius,
Quenstedt, Petrefactenkunde Deutschlands, Echinodermen, p. 190,
pl. LXVIII, fig. 52-56, 1873.
Cidaris glandifera,
Cotteau, Peron et Gauthier, Echinides foss. de l'Algérie, 1re
fascicule, p. 18, 1873.
-
-
Pillet, Description géol. et paléont. de la colline de Lemenc,
p. 94, pl. X, fig. 7, 1875.
-
-
Cotteau, La Société géol. de France à Chambéry, à Genève et à
Chamonix, p. 7, 1875 (Bull. Soc. des sciences hist. et nat. de
l'Yonne).
Modèle en plâtre, V. 25 (radiole)
Espèce de grande taille, haute, renflée, circulaire, paraissant à peu
près également déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères
étroites, à peine onduleuses, formées de pores arrondis,
très-rapprochés les uns des autres. Aires ambulacraires relativement
assez larges, planes presque droites à la face inférieure, garnies de
deux rangées très-régulières de petits granules serrés et placés
très-près des zones porifères. Au milieu, dans la zone intermédiaire,
se montrent deux autres rangées de granules à peu près de même
grosseur, mais beaucoup plus irrégulièrement disposés, plus espacés et
accompagnés ça et là de petites verrues. A la face supérieure, les
aires ambulacraires se rétrécissent, deviennent bien plus onduleuses
et ne présentent plus, aux approches du sommet, que deux rangées de
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granules.
Tubercules interambulacraires médiocrement développés, saillants,
fortement crénelés et perforés, très-espacés à la face supérieure, un
peu plus serrés dans la région infra-marginale et près du péristome.
Scrobicules étroits, circulaires, à peines déprimés, entourés d'un
cercle de granules distincts, mais cependant peu saillants. Les
cercles scrobiculaires partout complets sont cependant assez
rapprochés des zones porifères. Zone miliaire très-large, garnie de
granules abondants, serrés, homogènes, d'autant plus fins qu'ils se
rapprochent de la suture des plaques. Péristome étroit, subpentagonal,
un peu moins étendu que l'appareil apical.
Radioles glandiformes, épais, plus ou moins allongés, tantôt arrondis
au sommet, tantôt légèrement acuminés, garnis, sur toute la tige, de
côtes longitudinales granuleuses, assez régulières, qui se réunissent
au sommet. L'intervalle séparant les côtes est parfois finement
granuleux, et le plus souvent garni de petites cloisons inégales,
subtransversales, irrégulières, qui lui donnent un aspect ponctué. La
base de la tige est brusquement tronquée ; la collerette est nulle et
les côtes granuleuses descendent en s'atténuant jusqu'au bouton, qui
est très-court. Anneau saillant, aminci, finement strié ; facette
articulaire presque lisse.
Le test des exemplaires de grande taille est trop incomplet pour qu'il
soit possible d'en donner les dimensions.
Individu jeune : hauteur, 16 millimètres ; diamètre, 30 millimètres.
Longueur du radiole, 40 millimètres ; épaisseur, 17 millimètres.
Le test de cette espèce est très-rare ; nous en connaissons cependant
de différents âges : chez les jeunes, la zone miliaire, tout en étant
très-large, paraît couverte de granules plus espacés. Les radioles
sont au contraire très-abondants et varient beaucoup dans leur forme.
Les nombreux exemplaires que M. Peron a recueillis en Algérie sont en
général moins acuminés au sommet, plus allongés et plus cylindriques ;
cependant ils nous paraissent se relier aux échantillons de France par
des passages insensibles. Ces radioles varient également dans la
disposition des côtes granuleuses qui recouvrent la tige et qui sont
plus ou moins fines, plus ou moins serrées, le plus souvent
longitudinales et régulières, quelquefois cependant subonduleuses et
un peu confuses, surtout aux approches du sommet. C'est la première
fois que le test du C. glandifera a été figuré ; nous ne
l'avons pas rencontré, il est vrai, avec des radioles adhérents, mais
sa présence, à Lemenc et à l'Echaillon, dans les mêmes couches que les
radiles que nous lui attribuons, ainsi que la disposition de ses
tubercules très-espacés, séparés par une zone miliaire très-large, et
destinés par cela même à supporter des radioles épais et glandiformes,
nous laissent bien peu de doute sur ce rapprochement.
Raports et différences.
- Le test du C. glandifera se distingue très-nettement de tous
ses congénères jurassiques par ses aires ambulacraires presque droites
à la face inférieure, étroites et très -onduleuses aux approches du
sommet, par ses tubercules largement espacés, entourés d'un scrobicule
très-étroit et séparés par une zone miliaire fort large. Quelques-uns
de ces caractères se retrouvent dans certaines espèces crétacées,
Cidaris gibberula, Agassiz, clavigera, Koenig, Ramondi,
Leymerie, etc., à radioles épais et glandiformes ; mais aucune
confusion n'est possible, et l'espèce qui nous aoccpe se distinguera
toujours de celles que nous venons d'indiquer, outre plusieurs
caractères sur lesquels il est inutile d'insister, par ses tubercules
fortement crénelés et perforés. Les radioles du C. glandifera,
malgré leur forme très-variable, seront toujours facilement
reconnaissables aux côtes granuleuses longitudinales, presque toujours
régulières, qui garnissent la tige, à leur collerette nulle, à leur
bouton épais et très-court. Les radioles du C. glandifera se
rapprochent de ceux attribués au C. cucumifera ; mais
chez ces derniers, les granules sont plus saillants, plus détachés,
les côtes sont ordinairement plus espacées, et le sommet de la tige
toujours plus acuminé. Nos radioles du C. episcopalis, de
l'étage bathonien de Pont-l'Evêque, ont plus de ressemblance encore
avec certaines variétés du C. glandifera ; ils en diffèrent par
leur forme plus arrondie au sommet, leurs côtes plus épaisses et plus
granuleuses.
Histoire. - Les radioles
du C. glandifera sont connus depuis longtemps, et les anciens
auteurs, Lang, Mercati, Scheuchzer, Klein, etc., les ont figurés d'une
manière très-reconnaissable. Les premiers exemplaires de cette espèce
ont été rapportés de Syrie et de Palestine, et il est probable que le
type de l'espèce (V. 25) et l'exemplaire figuré par Goldfuss ont cette
origine. M. Desor, dans le Synopsis, n'est pas éloigné de
croire que les radioles du C. glandifera, si répandus dans les
collections, proviennent tous de Judée, d'où ils étaient rapportés par
les pèlerins (1). Depuis, le C. glandifera a été recueilli dans
plusieurs localités en France, en Suisse, en Allemagne et en Algérie,
et son gisement a pu être déterminé d'une manière positive. Nous lui
réunissons, comme l'a fait M. de Loriol, le C. authentica,
très-commun à l'Echaillon, et qui ne nous paraît qu'une variété à côte
plus grossièrement granuleuses et à aspect plus régulièrement
glandiforme.
Localités. - Colline de
Lemenc près Chambéry (vigne Droguet) (Savoie) ; la Serrane près
Cazilhac ; Ganges (Hérault) ; l'Echaillon (Isère) ; Rougon
(Basses-Alpes) ; Chellalah (province d'Alger) ; Djebel-Seba (province
de Constantine). Terrain jurassique supérieur.
Ecole des Mines (Coll. Chaper), coll. de la Sorbonne, Ecole normale de
Paris, Musée de Grenoble, Musée de Chambéry (coll. Pillet), coll. Lory,
Peron, Gauthier, Coquand, Dumortier, ma collection.
Localités autres que la France.
- Barenweil (canton de Bâle, Suisse) ; terrain à chailles (Musée de
Bâle). - Stramberg, Koniakau (Moravie) ; étage tithonique (Zittel) ;
Musée de Munich.
Explication des figures.
- Pl. 195, fig. 7, C. glandifera, de l'étage corallien de l'Echaillon,
de la coll. de la Sorbonne, vu de côté ; fig. 8, face supérieure ;
fig. 9, face inférieure ; fig. 10, portion de l'aire interambulacraire
grossie ; fig. 11, C. glandifera de grande taille, du terrain
jurassique sup. de Lemenc-sur-Chambéry, du musée de Chambéry (coll.
Pillet), vu de côté ; fig. 12, portion des aires ambulacraires grossie
; fig. 13, plaque interambulacraire grossie. - Pl. 196, fig. 1,
radiole du C. glandifera, du terrain jurassique supérieur de
Lemenc (vigne Droguet), du musée de Chambéry (coll. Pillet) ; fig. 2,
autre radiole du terrain corallien de l'Echaillon, de la coll. de la
Sorbonne ; fig. 3, portion de la tige grossie ; fig. 4, radiole de
Djebel-Seba, de la coll. de M. Peron ; fig. 5, portion du radiole
grossie ; fig. 6 et 7, autres radioles de Djebel-Seba, de la coll. de
M. Peron ; fig. 8, base de la tige et bouton grossis ; fig. 9, autre
radiole à stries flexueuses, de la colleciton de M. Peron.
extrait planches
195 et 196
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moulage, conservé
à Sorbonne Université
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figuré in
Cotteau, 1877,
Paléontologie française. Terrain jurassique, X première partie :
Échinides réguliers, p.191 |
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Balanocidaris
glandifera (Münster
in Goldfuss, 1829),
Kimmeridgien, Teruel, Espagne, 45 mm |
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Balanocidaris marginata
(Goldfuss,1826) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome X, p.179 |
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N° 185. -
Cidaris marginata,
Goldfuss, 1826.
Pl. 190, fig.
9-11, pl. 191 et 192.
Espèce de taille moyenne, haute, renflée, circulaire, un peu rentrante
en dessous, à peu près également déprimée sur les deux faces. Zones
porifères étroites, légèrement creusées, formées de pores petits,
arrondis, très-rapprochés les uns des autres, séparés seulement par un
petit renflement' granuliforme et saillant, disposés par paires
serrées. Aires ambulacraires planes, garnies de quatre rangées de
granules serrés, égaux et réguliers. Les rangées externes sont à peine
un peu plus développées que les autres el arrivent seules au sommet et
au péristome. Les plus gros individus présentent en outre, vers
l'ambitus, deux autres rangées rudimentaires inégales, plus ou moins
apparentes et qui disparaissent bientôt. Les granules ambulacraires
sont accompagnés çà et là de petites verrues saillantes et isolées.
Tubercules interambulacraires assez gros, fortement mamelonnés,
perforés, mais toujours dépourvus de crénelures, très-espacés à la
face supérieure, plus petits et plus serrés en se rapprochant du
péristome, au nombre de quatre à cinq par série. Scrobicules déprimés,
circulaires, un peu elliptiques à la face inférieure, toujours
indépendants les uns des autres, entourés d'un bourrelet de granules
serrés, mamelonnés, un peu plus gros que ceux qui remplissent la zone
miliaire. Les cercles scrobiculaires sont assez rapprochés des zones
porifères, et n'en sont séparés que par quelques granules
intermédiaires. Dans chacune des aires interambulacraires, l'un des
deux tubercules qui touchent à l'appareil apical est atrophié,
dépourvu de scrobicule, et se réduit le plus souvent à un petit
mamelon allongé, s'élevant au milieu des granules. Zone miliaire
très-sinueuse, large seulement vers l'ambi tus, couverte, ainsi que
l'espace qui sépare les tubercules de la face supérieure, de granules
fins, serrés, homogènes. De petites verrues éparses et inégales se
montrent çà et là à l'angle des granules. Péristome circulaire,
médiocrement développé. Appareil apical subpentagonal, à peu près de
même dimension que le péristome.
Radioles allongés, cylindriques, subfusiformes, plus ou moins renflés,
garnis de granules saillants, épineux, reliés entre eux par un mince
filet, et formant des côtes longitudinales subcomprimées,
régulièrement espacées. L'intervalle qui sépare les côtes est
recouvert d'une granulation éparse, inégale, chagrinée ; la base de la
tige est un peu étranglée; les côtes alors s'atténuent et
disparaissent avant d'arriver à la collerette, qui est extrêmement
courte et se réduit à une petite bande étroite et finement striée.
Bouton peu développé ; anneau saillant, strié ; facette articulaire
lisse. Les côtes longitudinales qui garnissent la tige sont plus ou
moins serrées; quelquefois elles perdent de leur régularité, forment
des lignes interrompues, et les granules paraissent, sur certains
points, disposés sans ordre. Ce caractère se présente chez les
radioles les plus renflés, surtout lorsqu'un des côtés de la tige est
plus développé que l'autre.
Hauteur, 23 millimètres ; diamètre, 30 millimètres.
Longueur du radiole , 28 millimètres ; épaisseur de la tige, 9
millimètres.
Rapports et différences
, —Le C. marginata se rencontre assez fréquemment dans le
terrain jurassique supérieur et présente plusieurs variétés
intéressantes : l'une des plus remarquables se trouve à Vallin, dans
l'étage corallien supérieur, et a été décrite par M. Étallon sous le
nom de C. sculpta; elle se reconnaît à ses plaques
interambulacraires très-proéminentes et fortement déprimées à la
suture, ce qui lui donne un aspect plus rugueux que le type dent elle
offre du reste tous les caractères essentiels. Le C. Quenstedti,
Desor (C. elegans marginata, Quenstedt, C. incisa,
Étallon [manuscrit]), nous paraît également une variété du C.
marginata; il se distingue du type par ses tubercules
très-rapprochés, munis d'un bourrelet saillant et séparés par une zone
miliaire très-étroite.; mais cependant, suivant nous, il ne saurait en
être séparé. M. Vélain a rencontré à Rougon un Cidaris qu'on
serait tenté de considérer comme distinct du C. marginata : ses
aires ambulacraires sont plus étroites, plus déprimées et garnies de
quatre rangées de granules plus inégaux; ses scrobicules sont moins
profonds ; sa zone miliaire est moins large, couverte de granules
moins abon=dants et moins serrés, et la suture des plaques parait
presque nue. Malgré ces différences, nous avons cru devoir le réunir
au C. marginata, comme une simple variété. |
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Le C. marginata, tel qu'on le rencontre dans le -Wurtemberg,
forme un type parfaitement caractérisé par sa taille renflée, ses
aires ambulacraires garnies de quatre à six rangées de granules, ses
tubercules interambulacraires très-gros, fortement mamelonnés,
toujours lisses, profondément scrobiculés, sa zone miliaire déprimée
et finement granuleuse, ses radioles allongés, cylindriques,
subfusiformes , couverts de côtes granuleuses longitudinales, à bouton
épais et lisse et à collerette presque nulle. Les exemplaires
très-nombreux qu'on rencontre à la Rochelle diffèrent un peu du type
par leur taille moins forte, leurs tubercules interambulacraires moins
grands et un peu moins profondément scrobiculés; ils ne sauraient
cependant en être distingués, et c'est sans aucune hésitation que nous
les rapportons à l'espèce du Wurtemberg, non-seulement à cause des
caractères de leur test, mais aussi en raison des nombreux radioles
avec lesquels ils sont associés et qui sont absolument identiques avec
ceux que M. Quenstedt a depuis longtemps attribués au C. marginata.
Localités. La Rochelle
(Charente). Commun. Vallin (Jura); Rougon (Basses-Alpes). Rare. Étage
corallien sup. — Montureux-les-Gray (Haute-Saône). Rare. Étage
kimméridgien.
Musée de Lyon (Coll. Guiran d), École des Mines, Muséum d'histoire
naturelle de Paris, coll. de la Sorbonne, Musée de la Rochelle, coll.
Perron, ma collection.
Localités autres que la France.
— Nattheim, Sirchingen, Heidenheim, vallée d'Oerlingen (Wurtemberg).
Étage corallien.
Explication des figures.
— PI. 190, fig. 9, C. marginata, du corallien supérieur de la
Rochelle, de la coll. d'Orbigny, vu de côté ; fig. 10, face
supérieure; fig. 11, face inférieure. —Pl. 191, fig..1, C.
marginata, du musée de la Rochelle, vu de côté; fig. 2, face
supérieure; fig. 3, portion de l'aire ambulacraire grossie, prise à la
face supérieure ; fig. 4, portion de l'aire ambulacraire grossie,
prise à l'ambitus; fig. 5, plaques interambulacraires grossies ; fig.
6, C. marginata, type du C. sculpta, Étallon, de l'étage
séquanien de Vallin, du musée de Lyon, vu de côté; fig. 7, face
inférieure; fig. 8, radiole du C. marginata ; fig. 9, autre
radiole; fig. 10, portion de la tige et bouton grossis; fig. 11,
facette articulaire grossie. — Pl. 192, fig. 1, C. marginata,
type du C. incisa, Étallon in collectione, de l'étage
kimméridgien de Montureux, vu de côté, de la coll. de M. Perron; fig.
2, autre fragment de la même espèce et de la môme localité ; fig. 3,
portion de l'aire ambulacraire grossie; fig. 4, plaques
interambulacraires grossies; fig. 5, C. marginata, variété à.
granules plus espacés, du terrain jurassique supérieur de Rougon, de
la coll. de la Sorbonne, vu de côté; fig. 6, face supérieure; fig. 7,
face inférieure; fig. 8, portion de l'aire ambulacraire grossie; fig.
9, plaques interambulacraires grossies.
extrait planches
190, 191 et 192
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Peyer & al.,
2014,
A new
look at the Late Jurassic Canjuers conservation Lagerstätte (Tithonian,
Var, France), p.413 |
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Balanocidaris marginata
(Goldfuss,1826)
- Kimmeridgien inférieur, Angoulins-sur-Mer, Pointe du Chay, 16 mm |
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Genre
Caenocidaris
Thierry,
1928
Espèce type Cidaris
cucumifera (Agassiz, 1840)
(désignation originale)
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Aalénien - Bajocien
Syn.
-
Besairiecidaris
Lambert in
Besairie, 1936, p.117. Espèce
type : Besairieidaris ankarensis
Lambert,1936 ;
-
Chesniericidaris, Vadet,
2004, p.27. Espèce type : Cidaris wrightii
Desor, 1855.
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840) |
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description de l'espèce par Cotteau |
paléontologie française, terrains jurassiques, tome X, p.31 |
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N° 135. -
Cidaris cucumifera,
Agassiz, 1840.
Pl. 147 et pl.
148, fig.1-10.
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synonymie |
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Espèce de taille moyenne, circulaire, peu élevée en dessus et en
dessous. Zones porifères déprimées, très-flexueuses, formées de petits
pores arrondis, très-rapprochés les uns des autres, séparés par un
léger renflement granuliforme. Aires ambulacraires étroites,
flexueuses, garnies de deux rangées seulement de granules assez gros,
mamelonnés, homogènes, très-serrés, laissant à peine la place, vers
l'ambitus, à quelques petites verrues microscopiques et éparses. Aires
interambulacraires larges. Tubercules très-gros, surtout à l'ambitus
et à la face supérieure, saillants, fortement mamelonnés, finement
perforés, tantôt lisses, au nombre de quatre à cinq par série.
Scrobicules circulaires, très-développés à la face supérieure,
beaucoup moins grands au fur et à mesure qu'ils se rapprochent du
péristome, entouré d'un cercle complet de granules espacés,
mamelonnés, distinctement plus gros que les autres ; du côté externe
les cercles scrobiculaires touchent les zones porifères sans granules
intermédiaires. Zone miliaire nulle à la face supérieure, assez large
au-dessous de l'ambitus, couverte de granules inégaux et serrés,
auxquels se mêlent de petites verrues éparses. Péristome subpentagonal,
un peu moins grand que l'empreinte laissée par l'appareil apical, qui
a disparu dans tous nos exemplaires.
Radioles fusiformes, très-renflés, recouverts, sur toute la tige, de
granules épais, ronds, aplatis, très-rapprochés et disposés en séries
longitudinales plus ou moins régulières. L'espace intermédiaire entre
les granules est rempli par une multitude de rides et de petites
perforations qui lui donnent un aspect chagriné. Lorsque les granules
sont plus espacés, quelques petites verrues se montrent çà et là.
Collerette très-courte, épaisse, non limitée à sa partie supérieure
par une ligne distincte, finement striée. Bouton épais et court ;
anneau saillant, arrondi ; facette articulaire ordinairement lisse,
marquée quelquefois de légères crénelures.
Hauteur, 18 millimètres ; diamètre, 34 millimètres.
Le test de cette espèce ne présente aucune variation. Nous possédons
des exemplaires de divers âges depuis le diamètre de 15 millimètres
jusqu'à celui de 32 : les caractères de l'espèce sont absolument les
mêmes, et la différence de taille ne leur apporte aucune modification.
Il n'en est pas de même des radioles, qui varient extrêmement dans
leur aspect, leur taille et leur épaisseur ; le plus souvent ils sont
fusiformes et à sommet très-pointu ; quelquefois, le sommet s'arrondit
et le radiole prend un aspect sub-glandiforme, tout en conservant
cependant une tendance à rester acuminé et sub-mucroné ; d'autres sont
très-allongés et à peine renflés au milieu. Les granules qui
recouvrent la tige sont plus ou moins épais, plus ou moins serrés,
tantôt disposés en séries longitudinales très-régulières, tantôt
disséminés tout à fait au hasard.
Rapports et différences.
- Le test du Cidaris cucumifera sera toujours facilement
reconnaissable à sa forme déprimée, à ses aires ambulacraires
flexueuses et garnies de deux rangées seulement de granules homogènes
et serrés, à ses tubercules interambulacraires peu nombreux, fortement
mamelonnés, marqués de fines crénelures et entourés d'un cercle
scrobiculaire arrondi, complet et parfaitement distinct. La grosseur
de ses tubercules et l'étroitesse de ses aires ambulacraires le
rapprochent du C. propinqua du Coral-rag, mais cette dernière
espèce s'en distingue par sa forme plus élevée, ses aires
ambulacraires garnies de deux rangées de granules moins serrés, ses
tubercules plus nombreux et séparés par une zone miliaire plus
finement granuleuse et par ses radioles tout différents. - Quant aux
radioles du C. cucumifera, les nombreuses variétés que nous
avons signalées se séparent nettement des autres radioles que nous
connaissons par leur aspect sub-fusiforme, leurs granules épais,
arrondis, accompagnés de rides chagrinées, et par la structure de leur
collerette et de leur bouton.
Histoire. - Les radioles
de cette espèce ont été décrits et figurés, en 1840, par Agassiz sous
le nom de C. cucumifera ; seulement, par suite d'une erreur,
Agassiz assignait à cette espèce une origine corallienne. Lorsqu'en
1849, dans nos Etudes sur les Echinides de L'Yonne, nous avons
décrit les radioles du C. Courtaudina de l'oolite inférieure de
l'Yonne, tout en reconnaissant combien ils se rapprochaient du C.
cucumifera, nous n'avons pas osé, en raison de la différence
énorme de gisement, les réunir à cette espèce que nous ne connaissions
du reste que par la seule figure donnée par Agassiz, et pendant
longtemps les deux espèces ont été maintenues dans la nomenclature, le
C. cucumifera comme espèce corallienne, et le C. Courtaudina
comme espèce bajocienne. M. de Loriol, dans l'Echinologie
helvétique, a reconnu qu'il n'existait réellement aucune
différence appréciable entre
|
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ces deux
espèces, et il a cru devoir les réunir. Nous nous rangeons à l'opinion
de notre savant ami. L'échantillon figuré par Agassiz sous le nom de
C. cucumifera, et qui a servi de type au moule en plâtre X. 13,
est indiqué comme provenant du calcaire à chailles des environs de
Besançon ; il est probable qu'il y a là une erreur de gisement, et que
ce radiole appartient, comme les nôtres, à l'étage bajocien. M.
Agassiz signale également, pour cette espèce, la localité corallienne
de la Rochelle. On rencontre effectivement dans le coral-rag de la
Rochelle des radioles qui offrent, au premier aspect, quelque
ressemblance avec ceux du C. cucumifera ; ils en diffèrent
essentiellement par leur forme moins renflée, leurs granules plus
petits, plus aigus et placé&s sur des côtes saillantes, par leur
collerette plus épaise, et se rapportent au C. marginata, ainsi
que nous le verrons plus loin. En résumé, le nom de Courtaudina
doit disparaître et être remplacé par celui plus ancien de
cucumifera, qui cesse d'être une espèce corallienne et appartient
exclusivement à l'étage bajocien. Tous les auteurs sont d'accord pour
considérer le C. suboculata, d'Orbigny, et le C. Cottaldina,
Desor, comme se rapportant au test du C. cucumifera.
Localités. -
Saint-Père-sous-Vezelay, Ile-sur-Serein (Yonne) ; Chanceaux,
Pouillenay, Pouilly, Flavigny, Semur, Bligny-sur-Ouche,
Alise-sur-Seine, la Roche-Vanneau, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) ;
Langres (fossé de la citadelle), Tronchoy (Haute-Marne) ; Tramayes,
Mancey, Saint-Martin de Sénozan (Saône-et-Loire) ; La Jardinière près
Saint-Cyr, environs de Lyon, Bagnlos (Rhône) ; Crémieu (Isère) ;
Saint-Denis près Charlieu, Feugerolle (Loire) ; Privas (Ardèche) ;
Asnières (four à chaux du Tertre) (Sarthe) ; Pont-d'Hery, Ivory près
Salins (Jura) ; Soulancourt (Vosges) ; les Géniveaux près Metz
(Moselle) ; Belfort (fossés de la citadelle), Roppe (Haut-Rhin).
Abondant. Etage bajocien inférieure.
Muséum de Paris, coll. de l'Ecole des mines, de la Sorbonne, de
l'Ecole normale, musée de Semur, coll. Dumortier, Koechlin-Schlumberger,
Schlumberger, Berthelin, Bebeau, Carrey-Labache, ma collection.
Localités autres que le France.
- Creux de Vorbourg près Délémont, combe de Bollmar près Glovelier,
Grange-Guénon près Rangars, Rosenberg, Füllinsdorf (Jura bernois) ;
Brot-dessous (Jura neuchâlelois) ; Sainte-Croix (canton de Vaud) ;
Schambelen, Schenkenberg, Moraine venant de la Gisulah-Flue (Argovie).
Etage bajocien.
Explication des figures.
- Pl. 147, fig. 1, C. cucumifera, vu de côté, de la collection
de M. Dumortier ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ;
fig. 4, aire ambulacraire grossie ; fig. 5, plaque interambulacraire,
à tubercules non crénelés, grossie ; fig. 6, plaque interambulacraire,
à tubercules crénelés, grossie ; fig. 7, tubercule vu de profil,
grossi ; fig. 8, autre exemplaire plus jeune vu sur la face
supérieure, de ma collection ; fig. 9, face inférieure. - Pl. 148,
fig. 1, radiole du C. cucumifera, variété à gros granules ;
fig. 2, portion grossie ; fig. 3, radiole de grande taille, de la
colleciton de M. Dumortier ; fig. 4, variété à granules plus fins ;
fig. 5, portion grossie ; fig. 6, 7 et 8, autres radioles de formes
variées ; fig. 9 et 10, radioles de petite taille, de ma collection.
extrait planches
147 et 148
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840),
Bajocien supérieur, Rich, Haut-Atlas, Maroc, 27 mm |
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840),
Bajocien, Maroc, 33 mm |
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840),
Bajocien, Maroc, 33 mm |
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840),
Bajocien, Maroc, 25 mm |
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Caenocidaris
cucumifera (Agassiz,1840),
Bajocien, Boulemane, Maroc, 24 mm |
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Genre
Tylocidaris
Pomel,
1883
Espèce type Cidaris
clavigera Mantell,
1822
(désignation subséquente in
Lambert & Thierry (1910) Essai
de nomenclature raisonnée des échinides, p.156.
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) : Bajocien - Actuel
Syn.
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diagnose originale du
genre |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, Pomel, 1883,
p.109 |
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Tylocidaris. Apex
subpersistant, à génitales réniformes, granulées, les ocellaires
petites, encastrées en dehors. Ambulacres étroits, peu flexueux, à
pores unigéminés, séparés par une verrue, avec plusieurs rangs de
granules, dont les marginaux réguliers, mamelonnés. Tubercules
interambulacraires
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lisses, ni crénelés ni perforés,
scrobiculés, peu nombreux en doubles rangées Granules miliaires non
sériés ; radioles clavelés granuleux-cannelés. T. gibberula,
clavigera, Ramondi et Bowerbakii (Cidaris des
auteurs), sont des terrains crétacés. |
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Tylocidaris
propinquus (Münster
in Goldfuss,1829) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, échinides réguliers, tome X, partie
1, p.169 |
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N° 180. -
Cidaris propinqua,
Münster, 1826.
Pl. 188.
Espèce de taille moyenne, haute, renflée, circulaire, à peu près
également déprimée en dessus et en dessous. Zones porifères
subonduleuses, déprimées, formées de pores arrondis, très-rapprochés,
les uns des autres, séparés seulement par un petit renflement
granuliforme. Aires ambulacraires très-étroites, flexueuses, pourvues
de deux rangées de petits granules qui se touchent aux approches du
sommet et du péristome, s'élargissent vers l'ambitus, et renferment
alors, au milieu d'elles, deux autres rangées assez régulières de
granules beaucoup plus petits. Tubercules interambulacraires gros,
saillants, très-fortement mamelonnés, surtout à la face supérieure,
diminuant rapidement de volume au fur et à mesure qu'ils se
rapprochent du péristome, perforés, presque toujours lisses,
présentant cependant parfois, à la face supérieure, quelques traces de
crénelures, au nombre de quatre à cinq par série. Scrobicules
circulaires, à peine déprimés, entourés d'un cercle de granules
espacés, saillants, mamelonnés, beaucoup plus gros que ceux qui
remplissent la zone miliaire. Les cercles scrobiculaires, partout
complets, sont placés cependant très-près des zones porifères. Zone
miliaire large, garnie de granules inégaux, espacés et relativement
assez fins. Péristome sub-pentagonal, médiocrement développé. Appareil
apical à peu près identique, de forme et de grandeur, avec le
péristome.
Radioles gros, allongés, subclavellés, ordinairement plus renflés sur
une des faces que su' l'autre, obtus au sommet, couverts, sur toute la
tige, de granules uniformes, égaux, disposés en séries longitudinales,
plus ou moins régulières ; l'espace qui sépare ces rangées est rugueux
et chagriné. Aux approches de la collerette les granules se
resserrent, s'amoindrissent, s'atténuent et disparaissent tout à fait.
Collerette courte, épaisse, presque nulle, striée. Bouton très-peu
développé ; anneau à peine apparent ; facette articulaire presque
toujours lisse, parfois finement crénelée.
Hauteur du test, 20 millimètres ; diamètre, 31 millimètres.
Longueur des radioles, 25 millimètres ; épaisseur, 8 millimètres.
Rapports et différences.
- Le C. propinqua offre quelque ressemblance avec les individus
jeunes du C. florigemma ; il s'en distingue par ses tubercules
interambulacraires plus fortement mamelonnés, presque toujours
dépourvus de crénelures, plus espacés et séparés par une zone miliaire
plus large ; il diffère aussi par ses radioles toujours plus trapus,
plus renflés et garnis de séries granulaires moins régulières. Voisin
également des individus jeunes du C. coronata, avec lequel on
le rencontre associé dans certaines localités, il s'en éloigne par ses
aires ambulacraires garnies de deux rangées de granules, au lieu de
quatre, et par ses tubercules interambulacraires plus fortement
mamelonnés et presque lisses. Les radioles qui appartiennent à chacune
de ces deux espèces sont tout à fait différents. Le C. propinqua
se distinguera toujours facilement du C. elegans par ses aires
ambulacraires plus étroites, garnies de deux rangées de granules plus
saillants, plus serrés, que ne sépare jamais une bande lisse et
déprimée, par ses tubercules interambulacraires plus serrés plus
fortement mamelonnés et entourés de granules plus saillants, et par
ses radioles : ce sont deux espèces qui ne peuvent être confondues.
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Les radioles du C. propinqua qu'on rencontre en Suisse, et tels
que les a décrits et figurés M. de Loriol dans l'Echinologie
helvétique, diffèrent un peu des nôtres par leur aspect plus
clavellé, leur forme plus courte et plus renflée, leurs granules
ordinairement plus espacés et disposés en séries moins régulières. Nos
radioles cependant, par l'ensemble de leurs caractères, nous on paru
appartenir au même type. M. de Loriol signale un exemplaire du Musée
de Zurich dans lequel un radiole est encore engagé, et qui montre que
l'association des radioles avec le test du C. propinqua, telle
que l'a établie Goldfuss, ne saurait être contestée.
Localités. - Châtel-Censoir,
Druyes (Yonne) ; Champlitte (Haute-Saône) ; Mont-de-Justice, près
Tournus, environs de Mâcon (Saône-et-Loire) ; Sélongey (Côte-d'Or) ;
Ecommoy (Sarthe) ; la Grange de Vaivres (Jura). Rare. Etage corallien
inférieur. Environs de Bourges (Cher). Rare. Etage corallien
supérieur.
Ecole des mines ; Coll. de la Sorbonne et de l'Ecole normale de Paris,
coll. Guéranger, Davoust, Guillier, Tombeck, Douvillé, ma collection.
Localités autres que la France.
- Oberbuchsitten, Rumpel (Soleure) ; Rothemberg près Mandach,
Kreisacker, Bötzen (Argovie) ; Waldenburg (Bâle-Campagne) ; Etage
oxfordien, couches de Birmensdorf, - Endingen, Balmis (Argovie).
Terrain à chailles, couches à Hemicidaris crenularis. - Randen,
Endingen, Riederen, Geissberg, Baden, Schönenwerth, Lagern, Wöschnau
(Argovie). Etage séquanien, couches de Baden. - Randen, Lägern
(Argovie) ; chute du Rhin près Schaffouse. Etage ptérocérien, couches
de Wettingen (Suisse). - Baireuth (Bavière). - Muffendorf (Prusse). -
Sirchingen, Nattheim (Wurtemberg).
Explication des figures.
- Pl. 188, fig. 1, C.
propinqua, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face supérieure
; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire ambulacraire grossie : fig.
5, plaque interambulacraire à tubercules non crénelés, grossie ; fig.
5, plaque interambulacraire à tubercules crénelés, grossie ; fig. 7,
exemplaire de grande taille, de l'étage corallien d'Ecommoy, vu de
côté ; fig. 8, face supérieure ; fig. 9, radiole du C. propinqua
; fig. 10, autre radiole ; fig. 11, collerette et bouton grossis ;
fig. 12, facette articulaire grossie.
extrait planche
188
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Tylocidaris
propinquus (Münster
in Goldfuss,1829),
Oxfordien supérieur, Nollhoff, Sigmaringen, Allemagne, 26 mm |
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Tylocidaris safiense Vadet
& al.,2007 |
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Tylocidaris safiense Vadet
& al.,2007
- Berriasien, Safi, Maroc, 22 mm |
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Sous-Genre
Sardocidaris
Lambert, 1907
Description des
échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, p.22
Espèce type
Sardocidaris piae
Lambert, 1907 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Miocène |
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Tylocidaris (Sardocidaris)
ramondi (Leymerie, 1851) |
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description de l'espèce par Cotteau |
paléontologie française, terrains crétacés, tome VII, p. 315 |
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N° 2443. -
Cidaris Ramondi,
Leymerie, 1851.
Pl. 1076.
Cidaris strobilus ?
... Agassiz,
Catal. syst. Ectyp. foss., p. 10, 1840.
- -
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Ech., Ann. sc. nat., 3e sér.,
t. VI, p. 330, 1846.
Cidaris Ramondi,
Leymerie, Nouv. type pyrénéen, Mém. Soc. géol. de France, 2e
sér., t. IV, p. 192, pl. IX, fig. 11 et 12, 1851.
- -
Desor, Synops. des Ech. foss., p. 16, pl. VI, fig. 13, 1854.
- -
Leymerie et Cotteau, Echin. foss. des Pyrénées, Bull. Soc.
géol. de France, 2e sér., t. XIII, p. 320, 1856.
- -
Dujardin et Hupé, Zoophytes Echinod., p. 482, 1862.
V. 3.
Espèce de taille assez grande, circulaire, médiocrement renflée, à peu
près également aplatie en dessus et en dessous. Zones porifères
étroites, déprimées, sub-flexueuses, composées de pores arrondis ou
oblongs, largement ouverts, très-rapprochés les uns des autres,
laissant à peine la place à un petit renflement sub-granuliforme.
Aires ambulacraires planes, sub-flexueuses, étroites, garnies de deux
rangées externes de granules serrés, homogènes, visiblement mamelonnés
; l'espace intermédiaire entre ces deux rangées est occupé par
d'autres granules beaucoup plus petits, abondants, inégaux, épars
surtout vers l'ambitus, mais qui, aux approches du péristome et de
l'appareil apicial, sont disposés deux à deux, obliquement, et forment
une double rangée assez régulière. De petites verrues microscopiques
et inégales existent en outre çà et là dans l'intérieur de
l'ambulacre, et surtout au bord externe des deux rangées principales,
en regard de chaque paires de pores. Tubercules inter-ambulacraires
relativement peu développés, à base lisse, surmontés d'un mamelon
très-gros à la face supérieure et toujours imperforé, au nombre de six
ou sept par série. Scrobicules étroits, très-profondément déprimés,
circulaires et espacés au-dessus de l'ambitus, plus serrés et
sub-elliptiques au fur et à mesure qu'ils se rapprochent du péristome,
entourés de granules mamelonnés, un peu plus gros que ceux qui
remplissent la zone miliaire, mais cependant à peine distincts. Zone
miliaire très-large, sinueuse et légèrement déprimée au milieu
couverte de granules abondants, serrés, inégaux, épars, plus fins vers
le milieu de l'aire inter-ambulacraire, accompagnés de quelques
verrues microscopiques. Péristome très-petit, pentagonal, légèrement
enfoncé. Appareil apicial beaucoup plus grand que le péristome,
sub-circulaire.
Hautur, 20 à 21 millimètres ; diamètre, 51 millimètres.
Radiole épais, renflé, plus ou moins allongé, presque toujours acuminé
au sommet, garni de granulations fines, serrées, épineuses, le plus
souvent éparses, quelquefois, et notamment vers l'extrémité de la
tige, rangées en séries longitudinales assez régulières. La base est
courte, brusquement étranglée, lisse ou couverte de ganules atténués.
Collerette presque nulle. Bouton très-peu développé. Anneau caréné,
saillant, strié ; facette articulaire étroite, non crénelée.
Var. renflée : longueur du radiole, 20 millimètres ; largeur, 12
millimètres.
Var. allongée : longueur, 31 millimètres ; largeur, 7 millimètres.
Rapports et différences.
- Le C. Ramondi appartient au même groupe que le C.
clavigera. Il s'en rapproche par ses zones porifères déprimées,
ses ambulacres pourvus de quatre rangées de granules, ses tubercules
inter-ambulacraires imperforés, fortement mamelonnés et entourés d'un
scrobicule étroit et profond, son péristome très-petit, ses radioles
épais et renflé. Il sera cependant
|
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toujours
très-facilement reconnaisable à sa taille plus forte, à ses ambulacres
garnis de granules intermédiaires plus fins, plus abondants et moins
régulièrement disposés, à ses tubercules principaux plus nombreux,
surmontés d'un mamelon relativement moins gros et séparés par une zone
miliaire beaucoup plus large, à ses radioles non claviformes, toujours
acuminés au sommet, garnis de granulations serrées, éparses,
épineuses. Dans les deux exemplaires que nous a ocmmuniqués M.
Leymerie, aucun tubercule ne porte de traces de perforation, tandis
que chez le C. clavigera, comme nous l'avons vu précédemment,
quelques-uns des tubercules, les plus rapprochés de l'appareil apicia,
sont légèrement perforés. Voisin également du C. gibberula, le
C. Ramondi s'en distingue par sa forme paraissant plus
déprimée, par ses tubercules moins nombreux, à scrobicule plus profond
et entouré d'un cercle moins apparent de granules.
Histoire. - M. Leymrie a
décrit et figuré pour la première fois cette espèce, en 1851, en lui
réunissant avec raison les radioles qu'on rencontre dans la même
couche que le test. Depuis cette époque, le C. Ramondi a été
mentionné par M. Desor, et plus tard par nous, dans le Catalogue
des Echinides des Pyrénées. Dès 1840, M. Agassiz avait signalé,
sous le nom de C. strobilus, un radiole, qui d'après la
diagnose qu'il en donne, paraît se rapporter à ceux du C. Ramondi
; cependant, comme l'espèce d'Agassiz n'a jamais été figurée, et que
son identité ne nous est pas démontrée d'une manière incontestable,
nous n'avons pas hésité à conserver au Cidaris qui nous occupe, le nom
de Ramondi, et si nous avons cité, à la synonymie de l'espèce,
le C. strobilus, c'est avec un point de doute.
Localité. - Gensac
(Haute-Garonne) ; Mont-Léon (Hautes-Pyrénées). Test rare, radioles
assez abondants. Etage sénonien.
Coll. Leymerie, Koechlin-Schlumberger, ma collection.
Expl. des fig. -
Pl. 1076, fig. 1, C. Ramondi, de la coll. de M. Leymerie, vu de
côté ; fig. 2, face inf. ; fig. 3, portion de l'ambulacr, prise à
l'ambitus, grossie ; fig. 4, plaque ambulacraire, vue au microscope ;
fig. 5, plaque inter-ambulacraire grossie ; fig. 6, tubercule grossi,
vu de profil ; fig. 7, autre exemplaire du C. Ramondi, de la
coll. de M. Leymerie, vu sur la face supérieure ; fig. 8, 9, 10, 11,
12, 13, 14, 15, radioles de différentes formes, de la coll. de MM.
Leymerie, Koechlin-Schlumberger et de ma collection ; fig. 16, portion
de la tige grossie ; fig. 17, bouton grossi.
extrait planche
1076
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Tylocidaris (Sardocidaris)
ramondi (Leymerie, 1851),
Maastrichtien, Haute Garonne, 38 mm |
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Tylocidaris (Sardocidaris)
ramondi (Leymerie, 1851),
Haute Garonne, 30 mm
appareil masticatoire en
place |
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Sous-Genre
Oedematocidaris
Smith & Wright,1989
British Cretaceous
echinoids. Part 1, General introduction and Cidaroida, p.33
Espèce type
Cidaris asperula
Roemer,1841 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Cénomanien -
Maastrichtien |
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diagnose originale du
genre (traduction d'après Smith & Wright) |
British Cretaceous
echinoids. Part 1, General introduction and Cidaroida, p.33 |
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Avec de robustes radioles aboraux, glandiformes, granuleux en
apparence,
jamais
fortement
nervuré
;
stéréome avec des lignes corticales
denses
et
fusionnées
pour former une ornementation secondaire
assez épaisse
au cours
de la croissance
;
plaques
ambulacraires
à
l'ambitus
avec un
tubercule primaire
et
deux secondaires. |
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Tylocidaris (Oedematocidaris)
asperula (Roemer, 1841) |
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description de l'espèce par
Schlüter (radiole uniquement...) |
Die regulären
Echiniden der norddeutschen Kreide, II, Cidaridae, Salenidae, 1892, p.113 |
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Tylocidaris
asperula Adolph Römer.
Taf. 10, Fig.
11.
Gehäuse unbekannt.
Die Stacheln, durch Cotteau
in bezeichnender Weise characterisirt, sind gross, gebläht, birnförmig,
die ganze Oberfläche ist besetzt mit kleinen, scharfen, gedrängt
stehenden Granulen von verschiedener Grösse, welche in regelmässige
Längsreihen geordnet sind.
Gegen den Scheitel des Stachels hin lösen sich die linien-foörmigen
Reihen der Granulen auf und sind weniger stachelig. Der Zwischenraum
ist chagrinirt, gänzlich bedeckt von gedrängt stehenden
mikroskopischen Körnchen. An der Basis ist der Haupttheil plötzlich
eingeschnürt 1).
Die vorliegenden Exemplare haben eine Dicke bis 13mm und
eine Höhe des Haupttheiles von 17mm. Es stimmen also die
grösseren Stücke überein mit dem Stachel, den
Wright l. c. tab. XI,
fig. 5 abbildet. In Frankreich sind Stacheln von 15 bis 18mm
Dicke und 30mm ganzer Länge beobachtet.
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Die Stacheln aus dem Pläner sind meist schwer von dem anhaftenden
Gestein zu reinigen. Die Angabe von
Ad. Römer, dass, die
scharfen Körner, abgesehen vom Stiele, ohne Ordnung neben einander
stehen, erklärt sich hieraus, bezieht sich in Wirklichkeit aber nur
auf den Scheitel, der bald flach, bald höher gewölbt ist.
Die englischen Vorkommnisse hat
Dixon schon abgebildet, aber ich sehe nicht, dass er dieser
Formen auch im Texte gedenkt. Befremdlicher Weise wurden sie durch
Wright mit der fast
glatten, vielgestaltigen.
1) Stacheln, welche
sich so langsam nach unten hin verjüngen, wie in der Abbildung bei Ad.
Römer, sind ungewöhnlich, doch liegen Uebergänge dahin vor.
extrait planche
10
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Tylocidaris (Oedematocidaris)
asperula (Roemer, 1841),
Cénomanien moyen, Seine Maritime, 17 mm |
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Genre
Roseicidaris
Vadet,1991
Espèce type Roseicidaris
morieri (Cotteau,1875)
(désignation originale)
Extension stratigraphique
(bibliographique, non
vérifiée) :
Lias
syn.
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Roseicidaris
rebouli
(Vadet & Nicolleau,2005) - Pliensbachien, Amellago,
Maroc, 41 mm |
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Roseicidaris
rebouli
(Vadet & Nicolleau,2005) - Pliensbachien, Amellago, Maroc, 32 mm |
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Roseicidaris
rebouli
(Vadet & Nicolleau,2005) - Pliensbachien, Amellago, Maroc, 21 mm |
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