Pygasteridae
Lambert, 1899
Genre type : Conulus
Klein, 1734
Description succinte de la famille : Périprocte
en contact direct avec le disque apical.
|
|
|
|
|
Genre Pygaster
Agassiz,1836
Prodrome d'une
monographie des radiaires ou échinodermes, p.185
Espèce type
Clypeus semisulcatus
Phillips, 1829, désignation
subséquente par Savin, 1905, Révision des échinides du département de
l'Isère, p.187.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Eocène inférieur
Syn.
Macropygus
Desor, 1857 ; espèce type :
Pygaster truncatus Agassiz,
1840, p.7 ; synonyme subjectif plus récent ;
Plesiechinus,
Pomel, 1883, p.76 ; espèce
type : Pygaster macrostoma
Wright, 1861, p.463 ; synonyme
subjectif plus récent ;
Megapygus,
Hawkins, 1912, p.449 ; espèce
type : Pygaster umbrella
Agassiz, 1839, p.83 ; synonyme objectif plus récent.
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Agassiz |
Prodrome d'une monographie des radiaires ou echinodermes, 1836, p.185. |
|
2.
Pygaster Ag. (Nucleolites
et Clypeus Auct.) - Disque circulaire ; ambulacres convergeant
uniformément vers le sommet ; orifice de l'anus grand, à la face
supérieure du disque. Espèces toutes fossiles, du Jura et de la Craie.
P.
semisulcatus Ag. (Clypeus semisulc. Phil.) - P. depressus
Ag. (Nucleolites depr. Munst.) |
|
|
|
|
|
Pygaster gresslyi
DESOR,1842 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Monographies d'échinodermes, Echinites, Famille des Clypéastroides,
Troisième monographie, des Galérites, p. 79-80 (en fin de description de
P. laganoides) |
|
III.
Pygaster laganoides Ag.
Tab. 11, fig.
5-7
Cette espèce est proportionnellement très-aplatie. Sa hauteur égale à
peine le tiers de sa longueur. Son diamètre longitudinal et son
diamètre transversal sont à-peu-près égaux ; la plus grande largeur
correspond aux aires ambulacraires antérieures. L'ouverture buccale
est très-grande , car elle occupe à-peu-près le tiers du diamètre du
test ; elle est en outre légèrement concave , et son pourtour présente
des entailles fort distinctes. L'anus parait aussi avoir eu des
dimensions considérables ; cependant, comme il n'est pas entièrement
conservé dans l'exemplaire figuré, je ne saurais indiquer son pourtour
d'une manière rigoureuse. Les détails du test sont admirablement
conservés , et permettent d'étudier d'une manière fort exacte les
tubercules. La simple inspection des fig. 5 , 6 et 7 montre leur
disposition sériale. J'en compte douze séries dans les aires
interambulacraires , et quatre dans les aires ambulacraires. La
différence de grosseur entre les tubercules de la face supérieure et
ceux de la face inférieure est peu sensible ; mais la manière dont ils
sont entourés par les tubercules miliaires n'a pas la moindre
ressemblance. Il suffira de comparer, à cet égard, les fig. 5 a et 7 b
, qui représentent, la première, une portion de la face supérieure, et
l'autre, une portion de la face inférieure, vues à la loupe. Dans la
première , les tubercules sont entourés d'une infinité de tubercules
miliaires très-serrés (fig. 5 a) , parmi lesquels il y en a de
différentes grandeurs , entre autres, quelques-uns qui sont
intermédiaires entre les tubercules principaux et les tubercules
miliaires : dans la
|
|
seconde, ils
sont extrêmement rares et ne se trouvent qu'aux angles des gros
tubercules qui sont juxtaposés de manière à présenter des figures
hexagonales (fig. 7 b).
Je ne connais jusqu'ici qu'un exemplaire parfaitement caractérisé de
cette espèce ; il provient du calcaire à polypiers de Banville en
Normandie , et a été communiqué à M. Agassiz par M. Eudes
Deslongschamps. M. Agassiz,
l'envisageant
comme identique avec certains fragmens d'une espèce trouvée par M.
Gressly dans le portlandien du Jura suisse, fit restaurer, d'après ce
modèle , les figures qu'il a publiées dans sa Description des
Echinodermes fossiles de la Suisse. Après avoir comparé de nouveau ces
différens exemplaires entre eux , j'avoue qu'il m'est resté des doutes
sur l'identité admise par M. Agassiz. Les exemplaires du portlandien
suisse m'ont paru être plus renflés et avoir les tubercules plus gros
et plus serrés à la face supérieure ; et comme ce sont précisément les
plus petits exemplaires qui ont les plus gros tubercules, on ne peut
guère attribuer cette différence à une variété d'âge; car, dans ce
cas, ce serait l'inverse qui devrait avoir lieu. Je penche par
conséquent à envisager l'espèce suisse comme distincte de celle de
Normandie. On pourrait l'appeler P. Gresslyi Des. |
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie française, terrain jurassique, tome IX, échinides irréguliers,
p.484 |
|
N° 116. -
Pygaster Gresslyi, Desor, 1842.
Pl.
CXXXI, CXXXII et CXXIII.
Espèce de taille moyenne, sub-circulaire, légèrement pentagonale, un
peu plus large que longue ; face supérieure uniformément bombée,
très-épaisse sur les bords, un peu déclive dans la région postérieure;
face inférieure concave au milieu, sub-pulvinée sur les bords. Sommet
ambulacraire un peu excentrique en arrière. Aires ambulacraires
légèrement renflées, s'élargissant un peu en se rapprochant de l'ambitus,
inégales, les postérieures moins longues que les autres et un peu
recourbées à leur extrémité. Zones porifères droites, composées de
pores égaux, arrondis, serrés, disposés horizontalement et
très-régulièrement à la face supérieure. Aux approches du péristome
les paires de pores s'espacent et deviennent plus obliques, sans
dévier cependant de la ligne droite. Tubercules perforés et non
crénelés, très-abondants, serrés, fortement scrobiculés, relativement
assez développés, presque aussi gros à la face supérieure que dans la
région infra-marginale et près de la bouche, formant, dans les aires
ambulacraires, vers l'ambitus, quatre à six rangées, et dans les aires
interambulacraires, douze à vingt, suivant l'âge des individus. Sur
chacune des aires ambulacraires et interambulacraires, deux de ces
rangées seulement arrivent jusqu'au sommet ; les autres, tout en étant
très-régulièrement disposées et en s'élevant relativement très-haut,
disparaissent successivement. Granules intermédiaires abondants,
serrés, inégaux, rangés en cercles autour des tubercules de la face
supérieure. Vers l'ambitus et dans la région infra-marginale, les
tubercules sont encore plus serrés ; les granules qui les accompagnent
sont plus rares et se confondent avec de petits cordons carénés et
d'aspect hexagonal qui séparent les scrobicules. Aux approches du
péristome, les tubercules devenant plus rares et plus espacés, les
granules reprennent la forme qu'ils avaient à la face supérieure.
Péristome sub-circulaire, médiocrement développé, muni d'entailles
apparentes. Périprocte grand, large, pyriforme, arrondi à l'extrémité,
occupant au moins les deux tiers de l'espace compris entre le sommet
et le bord postérieur. Appareil apical sub-circulaire, dentelé sur les
bords, compacte à en juger par l'empreinte qu'il a laissée.
Hauteur, 27 millimètres; diamètre transversal, 54 millimètres 1 /2;
diamètre antéro-postérieur, 52 millimètres.
Individu jeune : hauteur, 15 millimètres ; diamètre transversal, 25
millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 23 millimètres.
Cette jolie espèce éprouve avec l'âge quelques variations que nous
allons signaler : chez les individus les plus jeunes, le contour du
test est sub-circulaire, et c'est seulement en vieillissant qu'il
prend une forme légèrement pentagonale et s'allonge un peu
transversalement ; la hauteur est en moyenne égale à la moitié de la
longueur; un peu plus forte dans les jeunes, elle diminue au fur et à
mesure que le test grossit, Les aires ambulacraires, dans le jeune
âge, sont parfaitement à fleur du test, plus lard elles font une
légère saillie à la surface du test ; dans les individus très-jeunes
elles sont relativement beaucoup plus larges que chez les exemplaires
adultes; le péristome et le périprocte se modifient également suivant
Page des individus, et sont proportionnellement plus développés dans
les jeunes que dans les adultes.
Rapports et différences.
- Cette espèce, très-distincte de la plupart de ses congénères par sa
forme générale et la disposition toute particulière de ses tubercules,
offre beaucoup de ressemblance avec le P. laganoides, Agassiz,
qui caractérise un horizon beaucoup plus inférieur. Nous ne
reviendrons pas sur les différences assez peu apparentes mais
très-réelles qui séparent les deux espèces, et que nous avons
indiquées plus haut, en décrivant le P. laganoides. |
|
Histoire. - Confondue
dans l'origine avec le P. laganoides de Normandie, celte espèce
en a été séparée pour la première fois par M. Desor qui l'a désignée,
dans la Monographie des Galérites, sous le nom de P.
Gresslyi qu'elle a conservé depuis. Nous lui réunissons le P.
inflatus, d'Orbigny, et le P. Desori, Etallon. Nous avons
sous les yeux les types mêmes qui ont servi à établir ces espèces, et
il n'est pas douteux pour nous qu'ils ne doivent être réunis au P.
Gresslyi.
Localités. - Trouville
(Calvados); Tonnerre (Yonne), Selongey (Côte-d'Or); Bazoches (Nièvre);
Saulces-aux-Bois (Ardennes); la Rochelle (Charente-Inférieure),
Roedersdorff (Haut-Rhin). Etage corallien.
Ecole des mines, Muséum de Paris, coll. de la Sorbonne, coll. Martin,
ma collection.
Localités autres que la France. — Erschwyl (canton de Soleure);
Montchaibeux, BI auen, Hartzberg près Raimeux (Jura bernois) ;
Ste-Croix, Vaud (Suisse). Etage séquanien.
Explication des figures. — PI. CXXXI, fig. 1, P. Gresslyi,
du coral-rag de Trouville, de ma collection, vu de côté ; fig. 2, face
supérieure; fig. 3, face inférieure ; fig, 4, aire ambulacraire prise
à la partie supérieure, grossie; fig. 5, aire ambulacraire prise à la
partie inférieure, grossie. — PI. CXXXII, fig. 1, autre individu de
taille plus petite, du copal rag de Trouville, de ma collection, vu
sur la région anale; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure
; fig.4, portion d'une aire ambulacraire grossie, prise vers l'ambitus
; fig. 5, autre exemplaire du coral rag de Tonnerre, vu sur la face
supérieure, de ma collection ; fig. 6, plaques ambulacraires et
interambulacraires grossies; fig. 7, tubercules grossis pris dans la
région infra-marginale. — Pl. CXXXIII, fig. 1, autre exemplaire du
coral rag des Ardennes, type du P. inflatus, d'Orbigny, vu de
côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4,
plaques ambulacraires et interambulacraires grossies ;fig. 5, autre
exemplaire du coral rag de Roedersdorff (Haut-Rhin), type du P.
Desori, Etallon, de la collection de M. Perron, vu de côté; fig.
6, face supérieure; fig. 7, face inférieure.
Extrait planches
CXXXI, CXXXII & CXXIII
|
|
|
|
Pygaster gresslyi DESOR,1842
- Kimmeridgien,
Châtelaillon plage, Charente Maritime, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster gresslyi DESOR,1842
- Kimmeridgien,
Châtelaillon plage, Charente Maritime, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster
laganoides Agassiz, 1839 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, p. 79 |
|
III.
Pygaster laganoides Ag.
Tab. 11, fig.
5-7.
Syn. Pygaster
laganoïdes Ag. Descr. des Ech. foss. de la Suisse 1re partie p.
81. Tab. 12, fig. 13-16. - Catal. syst. Ectyp. etc., p. 7.
Cette espèce est proportionnellement très-aplatie. Sa hauteur égale à
peine le tiers de sa longueur. Son diamètre longitudinal et son
diamètre transversal sont à-peu-près égaux ; la plus grande largeur
correspond aux aires ambulacraires antérieures. L'ouverture buccale
est très-grande, car elle occupe à-peu-près le tiers du diamètre du
test ; elle est en outre légèrement concave, et son pourtour présente
des entailles fort distinctes. L'anus paraît aussi avoir eu des
dimensions considérables ; cependant, comme il n'est pas entièrement
conservé dans l'exemplaire figuré, je ne saurais indiquer son pourtour
d'une manière rigoureuse. Les détails du test sont admirablement
conservés, et permettent d'étudier d'une manière fort exacte les
tubercules. La simple inspection des fig. 5, 6 et 7 montre leur
disposition sériale. J'en compte douze séries dans les aires
interambulacraires, et quatre dans les aires ambulacraires. La
différence de grosseur entre les tubercules de la face supérieure et
ceux de la face inférieure est peu sensible ; mais la manière dont ils
sont entourés par les tubercules miliaires n'a pas la moindre
ressemblance. Il suffira de comparer, à cet égard, les fig. 5 a et 7
b, qui représentent, la première, une portion de la face supérieure,
et l'autre, une portion de la face inférieure, vues à la loupe. Dans
la première, les tubercules sont entourés d'une infinité de tubercules
miliaires très-serrés (fig. 5 a), parmi lesquels il y en a de
différentes grandeurs, entre autres, quelques-uns qui sont
intermédiaires entre les tubercules principaux et les tubercules
miliaires : dans la seconde, ils sont extrêmement rares et ne se
trouvent qu'aux angles des gros tubercules qui sont juxtaposés de
manière à présenter des figures hexagonales (fig. 7 b).
|
|
Je ne connais jusqu'ici qu'un exemplaire parfaitement caractérisé de
cette espèce ; il provient du calcaire à polypiers de Ranville en
Normandie, et a été communiqué à M. Agassiz, l'envisageant comme
identique avec certains fragmens d'une espèce trouvée par M. Gressly
dans le portlandien du Jura suisse, fit restaurer, d'après ce modèle,
les figures qu'il a publiées dans sa Description des Echinodermes
fossiles de la Suisse. Après avoir comparé de nouveau ces
différens exemplaires entre eux, j'avoue qu'il m'est resté des doutes
sur l'identité admise par M. Agassiz. Les exemplaires du portlandien
suisse m'ont paru être plus renflés et avoir les tubercules plus gros
et plus serrés à la face supérieure ; et comme ce sont précisément les
plus petits exemplaires qui ont les plus gros tubercules, on ne peut
guère attribuer cette différence à une variété d'âge, car, dans ce
cas, ce serait l'inverse qui devrait avoir lieu. Je penche par
conséquent à envisager l'espèce suisse comme distincte de celle de
Normandie. On pourrait l'appeler P. Gresslyi Des.
Extrait planche
11
|
|
|
|
Pygaster
laganoides Agassiz, 1839
- Bajocien
supérieur, Maroc, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster
morrisi Wright, 1851 |
|
|
|
IMPORTANT : nous classons ici ce taxon à part, car il est connu chez les
collectionneurs comme étant une espèce différente, particulièrement par les
spécimens provenant de Pologne, très bien conservés et trouvés dans le
kimmeridgien. A priori seul le nombre de rangées de tubercules ambulacraires
et interambulacraires les sépare. Toutefois, à l'instar des auteurs récents,
nous le mettons en synonymie avec le Pygaster laganoides.
Merci donc de ne pas tenir compte de cette pseudo coupure taxinomique qui
n'a pas de sens dans la classification, mais est là uniquement pour aider
les collectionneurs amateurs à retrouver leurs spécimens. |
|
description de
l'espèce par Wright here synonymized with P. laganoides as in the
recent litterature (cf. supra) |
British fossil echinodermata of the oolitic formations, p.280 |
|
Pygaster Morrisii,
Wright. Pl. XX, fig. 1 a, b, c, d, e, f.
Pygaster Morrisii |
Wright,
Annals and Magazine of Natural History, 2d ser., vol. ix, p.92,
pl. 4, fig. 1. |
-
- |
Forbes, in
Morris's Catalogue of British Fossils, 2d edit., p. 88. |
-
- |
Wright,
Memoirs of the Geological Survey, Decade V. NOtes on British
species of Pygasters. |
-
- |
Desor,
Synopsis des Echinides Fossiles, p. 166. |
Test pentagonal, depressed ; marginal fold very tumid ; single inter-ambulacrum
much trucated ; ambulacral areas wide, convex, and prominent, with six
rows of tubercles ; inter-ambulacr'al areas wide, with rather large
tubercles, in very regular vertical and horizontal rows, from twenty
to twenty-two in each space on the same horizontal line at the equator
; base falt, concave towards the mouth opening, which is small ; anal
opening long, pyramidal, occupying two thirds of the upper surface of
the inter-ambulacrum.
Dimensions. - Height, eight tenths of an inch ; antero-posterior
diameter, two inches and three twentieths of an inch ; transverse
diameter, two inches and a quarter of an inch.
Description. - This is one of our rarest Pygasters, and
the spécimen figured is the only one I know. It has a thick test, with
a very perntagonal outline, is much depressed on the dorsal surface,
has a flat base, tumid sides, is remarkable for the size of its
tubercles, and for the regularity of their arrangement in vertical and
horizontal rows.
The ambulacral areas are wide, convex, and prominent, and form an
exception to the generalisation of M. Agassiz, that in the genus
Pygaster the ambulacra ar furnished with only four rows of
tubercles, for in this species at the widest part of the area there
are six rows of well-developed tubercles (fig. 1 a, b) ; the two
marginal rows, with about forty-five tubercles in each row, extend
from the peristome to the disc ; the second rows commence at a short
distance from the mouth, and extend two thirds of the length of the
upper surface ; the third rows commence at the base, about half an
inch from the border, and extend to about the same distance up the
sides of the area (fig. 1 b).
The poriferous zones are straight, the pores have moderately thin
septa, with only slight elevations on the surface, and there are four
pairs of pores opposite each interambulacral plate (fig. 1 d).
The inter-ambulacral areas are three times the width of the ambulacral
; at the circumference they are furnished with twenty-two rows of
tubercles, which attain a greater size and are arranged with more
regularity than in any other English species ; each plate above the
circumference has from eight to nine tubercules developed on its
surface (fig. 1 d) ; those on the half of the plate nearest the centro-suture
are arranged horizontally on the same line, whilst the tubercles
nearest the zones form double rows in oblique pairs. The tubercles are
raised on prominent bosses, and surrounded by wide, sharply defined,
sunken areolas (fig. 1 d) ; each areola is surrounded by a circle of
granules (fig. 1 e) ; there are thirty-six pairs of plates in each
area, twenty-one of which are dorsal and fifteen are basal. The
tubercles attain their greatest development at the base, where they
are so uniformly arranged, and so closely set together, that they
appear to arise from hexagonal spaces (fig. 1 b) ; the areolas are
deeply excavated (fig. 1 f), and have a square or hexagonal figure,
two sides being bounded by granules, the other
|
|
two by sharp
elevations of theareolar border (fig. 1 f) ; of the twenty-two rows of
tubercles which occupy the area at the circumference, only six, and
these the three central rows of each column, extend from the peristome
to the disc, the others disappear at shorter distances, the length of
the rows being in proportion to their distance from the margin of the
columns.
Although the upper surface of this urchin is much depressed, its sides
are tumid, as is well seen in the profile (fig. 1 c). The single
inter-ambulacrum is much truncated (fig. 1 a), and the large anal
opening, which has an oblong shape, occupies the upper three fourths
of this area ; the discal opening is small, and the plates are all
absent.
The marginal angle is obtuse, the outer half of the base is convex,
and the inner half concave ; the small mouth opening, which is about
one sixth the diameter of the test, lies in a deep depression.
The spines are short, stout, needle-shaped bodies, marked with fine
longitudinal lines.
Affinities and differences. - This species resembles P.
laganoides, Agassiz, in its depressed form, obtuse basal angle,
and truncated single inter-ambulacrum ; but P. morrisii has a
greater number of tubercles in the ambulacral and inter-ambulacral
areas, P. laganoides having four rows in the ambulacral and
fourteen in the inter-ambulacral areas, whilst P. Morrisii in
the same region of the corresponding area possesses six rows and
twenty-two rows.
P. Morrisii resembles P. Gresslyi, Desor, in its general
form, in the size and disposition of its tubercles, and in their
surrounding granulation, but P. Morrisii is more depressed, has
a larger anal opening, and more rows of tubercles in both areas.
Locality and Stratigraphical position. - This rare species was
collected by Mr W. Buy from the Forest Marble or Cornbrashnear
Stanton, Wilts. The specimen figured (Pl. XX, fig. 1) is the only one
I know. I have seen a Pygaster from the Great Oolite near
Cirencester, which resembles my urchin ; but the specimen was crushed,
and not otherwise determinable ; it had the same number of tubercles
in the areas as P. Morrisii. I dedicate this species to my
friend Profesor John Morris, to whose valuable labours British
palaeontologists are under so many lasting obligations.
Extrait planche
XX
|
|
|
|
Pygaster
morrisi Wright, 1851
- Kimméridgien,
Pologne, 78 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
morrisi Wright, 1851
- Kimméridgien,
Pologne, 69 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845) |
|
|
|
IMPORTANT : ne disposant pas de l'ouvrage de Murchison, nous ne sommes pas
capables de donner ici la diagnose originale de cette espèce dont la
synonymie est assez chaotique. En effet, une confusion a régné pendant
longtemps avec P. semisulcatus. Les relations avec P. trigeri
et P. umbrella sont également assez compliquées. Au XIXe siècle, il
était d'usage, suite à une mauvaise interprétation taxinomique,
d'utiliser le nom semisulcatus pour les espèces du jurassique moyen
et le nom umbrella pour les espèces du "corallien". Je renvoie au
travail de Barras (2006, p.40) pour des explications très précises de
l'historique et de l'utilisation de ces noms. Afin d'illustrer et de donner
une description tout de même, nous reproduisons celle qu'à donnée McCoy
(1848) pour son P. brevifrons, que nous mettons donc en synonymie avec P.
ornatus.
|
|
description de
l'espèce par McCOY (as P. brevifrons) |
On
some new Mesozoic Radiata, 1848, p.414 |
|
Pygaster
brevifrons (M'Coy).
Sp. Char.
Subpentagonal, much elevated (length 3 inches 2 lines, width 3 inches
3 lines, height 1 inch 8 lines) ; posterior margin slightly less
convex than the others ; anus large, pyriform, close to the vertex,
which is nearer to the anterior than to the posterior margin, so that
in the profile the anterior side is considerably shorter and more
steeply inclined than the posterior ; mouth small, deeply impressed ;
primary tubercles large, scattered.
This species in size and form of the base resembles the P. umbrella
(Lamk. sp.) (Clypeus semisulcatus, Phil.), but is more elevated
; and while in the profile of that species the posterior side
is much the shortest and most highly inclined, the proportions of the
present fossil
|
|
are
precisely reversed, a character which also separates it from the other
known species. The tuberculation is as large, but more scattered than
that of the P. patelliformis (Ag.).
Not uncommon in the inferior oolite of Dundry.
(Col. University of Cambrige.)
|
|
|
Holotype, conservé au Sedgwick Museum of Earth
Sciences, University of Cambridge |
|
|
crédit
British Geological Survey, NERC
specimen SM J 34962
Buckman in
Murchison, 1845,
Outline of the geology of the neighbourhood of Cheltenham
|
|
|
|
|
|
Holotype de P. brevifrons, conservé au Sedgwick Museum of Earth
Sciences, University of Cambridge |
|
|
crédit
British Geological Survey, NERC
specimen SM J 34962
McCoy 1848. On some new species of
Mesozoic RadiataAnnals and Magazine of Natural History n. ser. (2) ii p.414
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien
supérieur, Talsinte, Maroc, 33 mm |
|
|
|
|
plaque madréporique en place |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien
supérieur, Talsinte, Maroc, 27 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien
supérieur, Maroc, 48 mm |
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Aalénien, Orne,
30 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien, Maroc,
52 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien, Maroc,
52 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien, Maroc,
69 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
ornatus (Buckman
in murchison,1845)
- Bajocien,
Talsinte, Foum Slimane, Maroc,
50 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster reynesi
Desor in
Reynes,1868 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Desor in Reynes, 1868 |
Essai de géologie et de paléontologie aveyronnaises, p.80 |
|
Pygaster
Reynesi, Desor.
Coquille subpentagonale, concave en dessous, presque anguleuse à
l'ambitus. Zônes porifères droites, à l'exception des deux
postérieures que le périprocte fait légèrement dévier. Pores disposés
par simples paires, obliques ; ambulacres un peu renfléss, ornés de
tubercules perforés, non crénelés, scrobiculés, formant à la face
inférieure et à l'ambitus 4 rangées, dont les deux externes seulement
persistent jusqu'au sommet. Interambulacres ornés de 12 rangées de
tubercules à l'ambitus, qui se réduisent à 4 en approchant du sommet.
Péristome circulaire ; periprocte postérieur, ovale, asssez large,
s'étendant jusqu'à l'appareil apical. |
|
Diamètre 30 millimètres - hauteur, 43 centièmes du diamètre.
Localité : Cabanous, près Saint-Georges (Aveyron) ; zône à Ammonites
margaritatus.
|
|
|
syntype (moulage),
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
REYNES, 1868,
Essai
de géologie et de paléontologie aveyronnaise, p.89 |
|
|
|
|
Pygaster sp. aff. reynesi Desor
in Reynes,1868
- Bajocien,
Guersif, Bni Kabl, Maroc,
40 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster
tenuis Agassiz,1839 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Monographies d'échinodermes vivans et fossiles, p. 80 |
|
IV.
Pygaster tenuis Ag.
Tab. 12, fig.
1-3.
Syn. Pygaster
tenuis Ag. Descr. des Ech. foss. de la Suisse 1re partie p. 83.
M. Agassiz mentionne cette espèce dans sa Descr. des Ech. foss. de
la Suisse, comme étant voisine du Pyg. patelliformis ; mais
il n'en donna pas de figures, faute d'exemplaires assez bien
conservés. Quoique les exemplaires dont je dispose soient loin d'être
parfaits, il m'ont cependant permis d'étudier les principaux
caractères de l'espèce, et je me suis assuré qu'elle diffère à
plusieurs égards de l'espèce ci-dessus. Et d'abord, le test est
beaucoup plus mince à la face supérieure et à la face inférieure ; les
tubercules sont aussi plus petits et plus nombreux ; il y en a au
moins vingt rangées dans les aires interambulacraires ; les aires
ambulacraires n'en ont guère que six. A la face supérieure, les
tubercules sont bien moins serrés qu'à la face inférieure ; on peut
même dire qu'ils y sont clair-semés. L'espace intermédiaire entre les
tubercules principaux est occupé par une immense
|
|
quantité de
tubercules miliaires qui, vus à la loupe, présentent l'aspect de fig.
1 a. Je n'ai pu mettre à découvert le pourtour de la bouche et ne puis
par conséquent indiquer ses dimensions relatives. L'anus est
très-rapproché du sommet ; il m'a paru être plus allongé que dans
l'espèce précédente ; mais ses contours ne sont pas non plus intacts.
Les seuls exemplaires qui me sont connus de cette espèce ont été
recueillis par M. Gressly dans le terrain à chailles du Jura suisse,
au Fringeli, dans le canton de Soleure.
Extrait planche
12
|
|
|
|
Pygaster
tenuis Agassiz,1839
- Kimméridgien,
Pologne, 44 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Pygaster trigeri
Cotteau,1857 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1857 |
Echinides du départemenet de la Sarthe, p.35 |
|
N° 14, PYGASTER TRIGERI, Cotteau, 1857.
PI. VII, fig. 3 et 4.
Hauteur, 17 millimètres;
diamètre transversal, 48 millimètres 1/2 ; diamètre antéro-postérieur,
47 millimètres.
Espèce de taille moyenne,
pentagonale, un peu plus large que longue, légèrement renflée en
dessus, subconcave en dessous. Tubercules interambulacraires petits et
espacés à la face supérieure, beaucoup plus développés vers l'ambitus
et sur les bords de la face inférieure, où ils forment des séries
horizontales assez régulières. Granules intermédiaires inégaux, le
plus souvent disséminés au hasard, affectant cependant à la face
inférieure, autour de chaque tubercule, une disposition hexagonale
qu'on retrouve chez presque tous les Pygaster. Ambulacres garnis de
petits tubercules identiques à ceux des aires interambulacraires ,
mais plus régulièrement disposés, formant, vers l'ambitus, quatre
séries distinctes ; les doux externes s'élèvent seules jusqu'au
sommet. Pores simples, rangés en lignes parfaitement droites, à
l'exception cependant des ambulacres postérieurs qui s'inclinent
légèrement au-dessus de l'anus. Anus pyriforme, large, très-grand,
occupant à peu près les trois quarts de l'aire interambulacraire
impaire. Péristome décagonal, s'ouvrant au centre de la face
inférieure, dans une dépression très-sensible.
Rapports et différences.
— Cette espèce est voisine du Pygaster umbrella, Agassiz, elle nous a
paru cependant s'en distinguer par sa taille beaucoup plus petite, ses
tubercules relativement plus gros à la face inférieure, ses granules à
scrobicules moins déprimés, ses ambulacres légèrement inclinés au
sommet, son anus très-grand et descendant plus bas encore que celui du
Pygaster umbrella. La grandeur de son ouverture anale et la petitesse
de ses
|
|
tubercules largement espacés à la face supérieure
nous ont empêché de réunir cette espèce au Pygaster semisulcatus,
Wright, qu'on rencontre en Angleterre à peu près au même horizon. Elle
ne saurait non plus être confondue avec le Pygaster Morrisii, Wright,
dont elle s'éloigne par sa forme plus élevée au sommet , moins renflée
sur les bords, par ses tubercules plus petits et beaucoup moins
nombreux.
Loc. — Ferme de Soisey
(commune de la Perrière) bords du ruisseau. Très-rare.
Tabl. de M. Triger, Forest
Marble, ass. n° 1.
Col. Triger.
Expl. des fig. — PI.
VII, fig. 3, Pygaster Trigeri, vu décote, de la coll. de M. Triger, —
Fig. 4, le même, vu sur la face supérieure.
Extrait planche
VII
|
|
|
SYNTYPE, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Cotteau & Triger, 1857,
Echinides du départemenet de la Sarthe, p.35 |
|
|
|
|
Pygaster
trigeri Cotteau,1857
- Callovien moyen,
Chauffour-Notre-Dame, Sarthe, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaster
trigeri Cotteau,1857
- Callovien moyen,
Chauffour-Notre-Dame, Sarthe, 30 mm |
|
|
|
|
|
|
|