|
|
Pygaulidae
Lambert, 1905, p.13
Genre type : Pygaulus
Agassiz in
Agassiz & desor, 1847
Description succincte de la famille : système
apical tetrabasal, 4 pores génitaux, situé en avant. Pétales larges, le III
plus court que les autres. Périprocte infra-marginal, élargi. Bourrelets
bien développés, phyllodes à doubles pores et pas de pores buccaux.
|
|
|
|
|
Genre
Pygaulus
Agassiz,
1847
Catalogue raisonné des
Echinides vivans et fossiles, p.158
Espèce type
Pygaulus desmoulinsii
Agassiz, 1847 (désignation subséquente
de Cotteau, 1869, p.124)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Crétacé
inférieur |
|
|
|
diagnose originale du
genre par Agassiz in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
Echinides vivans et fossiles, 1847, p.158
|
|
LXVIII. PYGAULUS
Agass.
Petits oursins renflés, plus ou moins cylindriques. Face inférieure
pulvinée. Bouche centrale pentagonale plus ou moins oblique sans
bourrelet et sans rosette buccale. Anus rostré ou subrostré. Diffère
des Echinolampes par sa bouche oblique et son anus longitudinal.
|
|
|
|
Pygaulus macropygus
Desor, 1847 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
Echinides vivans et fossiles, 1847, p.159
|
|
macropygus
Desor. - T 90. - espèce fortement renflée en arrière. Anus marginal,
sans être visible d'en haut, à cause du renflement des flancs. Anus
très grand.
Cr. chlor. de Fouras. - D'Orbigny,
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.357 |
|
N° 2242.
Pygaulus macropygus,
Desor., 1847.
Pl. 935
Dimensions. Longueur totale. 19 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 85 centièmes; hauteur, 75 centièmes.
Coquille très-renflée, ovale, presque aussi longue que large ;
arrondie aux deux extrémités, dont la hauteur a les 75 centièmes de la
longueur, et dont le grand diamètre transversal est pour ainsi dire au
milieu de la longueur. Dessus très-convexe, arrondi aux deux
extrémités, la courbe moins convexe au milieu. Le sommet, en même
temps le point le plus convexe, est un peu excentrique en avant.
Pourtour très-convexe, dont la grande convexité est presque au milieu
de la hauteur. Dessous très-convexe, seulement un peu aplati ,
mais sans dépression, près de la bouche. Bouche ovale, oblique
placée presque au milieu de la longueur, un peu en avant. Anus très
grand, ovale, infra-marginal élargi en avant, acuminé en arrière,
placé dans la moitié inférieure de la hauteur. Ambulacres
très-étroits, superficiels, à peine visibles, formés de zones ayant le
tiers de l'intervalle qui les sépare. Chaque zone a extérieurement des
pores courts, mais transverses, bien plus grands que ceux de la
branche interne, qui sont à peine ovales. L'extrémité des zones,
autour de la bouche, montre, indépendamment des paires de pores
obliques ordinaires, deux paires obliques internes.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue du P.
cylindricus, dont il se rapproche un peu par sa grande convexité,
par une bien plus grande convexité, par une forme elliptique
régulière, par le pourtour plus rond, par les deux extrémités aussi
rondes, par ses pores ambulacraires plus lâches, plus courts, par son
anus plus inférieur, etc., etc. |
|
Localité. Nous l'avons recueillie dans les grès rougeâtres de
l'étage cénomanien, à Fourras (Charente-Inférieure) nous en possédons
deux exemplaires, que nous avions communiqués à M. Desor.
Explication des figures. PI. 935, fig. 1 , grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus; fig. 3, dessous; fig. 4,
profil longitudinal; fig. 5, profil transversal du côté de l'anus;
fig. 6, une partie d'un ambulacre supérieur plus grossi; fig. 7,
extrémité d'un ambulacre pour montrer les pores doubles du pourtour de
la bouche. De notre collection.
Extrait de la
planche 935
|
|
|
syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Agazziz & Desor, 1847,
Catalogue raisonné des familles, des genres et des espèces de la classe
des échinodermes, t. VIII, p.101 |
et
dans d'Orbigny, 1855, Paléontologie française - Terrains crétacés -
Echinodermes, t. 6, p.357 |
|
|
|
figuré, conservé
à Université de Rennes I, |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.39 |
|
|
|
|
Pygaulus macropygus
Desor, 1847 - Cénomanien
moyen, Port-des-Barques, Charente Maritime, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygaulus
subaequalis
Agassiz, 1847 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Agassiz in Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
Echinides vivans et fossiles, 1847, p.159
|
|
subaequalis Agass. - M 100. - Cat. syst. p. 4 - Petite espèce
large et déprimée, rappelant un peu la forme de certains Caratomus.
Cr. inf. de Saintes (départ. de la Charente). - D'Orbigny, Mus. Paris
(gal. géol.).
|
|
|
figuré, conservé
à Université de Rennes I, |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.36 |
|
|
|
|
Pygaulus
subaequalis
Agassiz, 1847,
Cénomanien, Charente Maritime, France, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Echinogalerus
Konig,
1825
Icones fossilium
sectiles
Espèce type
Echinites peltiformis
Wahlenberg,
1818 (désignation subséquente
de Lambert., 1898)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Maastrichtien -
Cénomanien
Syn.
-
Caratomella
Strand,
1928, p. 38 ; nom. subgen. pour Caratomus
Agassiz,1840
-
Caratomus
Agassiz,1840, p. 7 ; espèce
type Catopygus avellana Dubois,
1840
-
Ovulechinus
Lambert,
1920, p. 148 ; espèce type Ovulechinus pilula
Lambert,1920
|
|
|
|
|
Echinogalerus bueltenensis
(Schlüter,1902) |
|
|
|
2.
Caratomus bültenensis sp. n.
Taf. XII, Fig.
18—21.
Als man in der Mitte der fünfziger Jahre des vorigen Jahrhunderts
begann . die Eisenstein-Lagerstätte des tieferen Unter-Senon in der
Gegend von Ilsede bei Bülten und Adenstedt, unweit Peine in Hannover,
in grösserem Maassstabe auszubeuten und zu verhütten, wurde auch die
Aufmerksamkeit der Geologen auf diese Ablagerung mit ihrem
Reichthum an fossilen Resten, die alsbald in viele Sammlungen
gelangten, hingelenkt.
Unter diesen nannte Herr von Strombeck in seiner Abhandlung „Ueber die
Eisenstein-Ablagerung bei Peine" 1) zum ersten Male den
Caratomus peltiformis Wahl, sp., wobei er den Caratomus
gehrdensis (rectius: gehrdenensis A. Römer) als synonym
betrachtet. Wahrscheinlich folgte er hierin dem Catalogue raisonné des
Echinodermes par L. Agassiz
et E. Desor, der diese
Vereinigung 1847 vorgenommen und die Vereinten nur mit Caratomus
Avellana Dub.
vergleicht: „Espèce voisine du Carat. Avellana, mais plus convex et à
face inferieure plus pate."
Die Synopsis des Echinides fossiles par E. Desor, 1858, hielt
Caratomus gehrdenensis aufrecht und verglich die Art — wie schon
A. Roemer selbst — nur mit Carat. faba
Ag.
Brauns bezeichnete 1874
2) dieselben Vorkommnisse von Bülten-Adenstedt als
Caratomus gehrdenensis A.
Röm.
Schon vorher hatten Cotteau
sowohl wie Desor, denen
Exemplare von Bülten vorlagen, sich, wie eine schriftliche Notiz
berichtet, dahin geäussert, dass dieselben dem Caratomus Avellana
Dub. sehr nahe verwandt
seien und vielleicht damit vereint werden müssten.
Es wird demnach zu prüfen sein, in welchem Verhältnisse die Gehäuse
von Bülten-Adenstedt A. zu Carat. Avellana, B. zu Carat.
peltiformis, C. zu Carat. gehrdenensis stehen. —
ad A. Was zunächst das Vaterland und die Art-Bezeichnung des Carat.
Avellana betrifft, so nennt sowohl die frühere Litteratur, wie der
Catalogus systematicus ectyporum echinodermatum 1840, die Monographie
des Galerites 1842, der Catalogue raisonné 1847, die Synopsis des
Echinides 1858 etc. und die neuere Litteratur, wie
Lambert 1898 als Fundort
„Craie de Crimee" zugleich mit Hinweis auf
Dubois, Voyage au
Caucase als Autor, aber ohne irgend welchen Hinweis auf den Text,
lediglich mit der Angabe der t. 1, f. 19-21.
1) Diese Zeitschr. 1857, IX,
S. 314.
2) Die obere Kreide von Ilsede
bei Peine und ihr Verhältniss zu den übrigen hercynischen Ablagerungen.
Verhandl. naturhist. Ver. d. preuss. Rheinl. u. Westfal. 1874.
____________________
Sieht man nun den Text 1) durch, so findet man im 4. Bande,
in dem Capitel: Trajet de Choucha [Schouschan] à Elisabetpol [Jelisawetpol]
ou Gandjah 2) [Ganschah] S. 98 bemerkt: „A la sortir de
valle du Karger, nous nous dirigeames sur Chak-boulak 3) où
se trouve un château-fort avec un poste de cosaques 4) . .
. . dans cette craic blanche de Chakh-boulak je ramassai en foule,
dans un couche qui faisait partie de la colline inferieure, les trois
térébratules particulières au craies blanches de Meudon, de Rügen, de
l'Angleterre etc. Les Terbratula carnea, octoplicata et plicatilis
associees à un petit oursin que j'ai fait dessiner 5. serie géologie,
fossiles t. 1, f. 19, 20 et 21, et auquel j'avais donne le nom de
Catopygus, que Agassiz a
change en celui de Caratomus avellana."
Nach dieser Darlegung hat also
Dubois den genannten Echiniden nicht in der Krim, sondern in
Transkaukasien gesammelt. 5)
Auch haben weder frühere Forscher der Krim, wie
Verneuil et
Deshayes 6),
E. de Beaumont 7)
noch spätere, wie Baily
8), Cockborn
9), Coquand
und Hebert 10)
einen derartigen Echiniden in der dortigen Kreide erwähnt.
Selbst das neuere Werk über die Krim von E.
Favre 11), in
welchem die Echiniden von de
Loriol bearbeitet sind, gedenkt des Caratomus avellana
aus der dortigen Kreide überhaupt nicht, wenngleich schon eine Reihe
Jahre früher, bei Eichwald, sich die Notiz findet: „Caratomus
avellana Ag. dans la
craie blanche de Karassoubazar en Crimée. " 12)
1)
Frederic Dubois, Voyage
autour du Caucase, chez les Tserkesses et les Abkhuse, en Colchide, en
Georgi, en Arménie et en Crimée. IV, Paris 1840. — Atlas, Serie de
geologie ou V. Serie, 1843 (letzte Tafel).
2) In Transkaukasien,
südöstlich Tiflis, in der Richtung zum Caspischen Meere.
3) Auf der beigegebenen Karte
nicht verzeichnet.
4) An dem dem Kura-Flusse
zugewandten Gebirgsabhange.
5) Es möge noch beigefügt
werden, dass Dubois in
der ersten Notiz 1837, über seine Reise im Bull. soc. geol. France (1)
VIII, den Echiniden überhaupt noch nicht erwähnt.
6) Mem. soc. geol. France III.
7) Bull. soc. geol. France
VIII.
8) Quart. Journ. Geol. Soc.
XIV.
9) Ebenda.
10) Bull. soc. geol. France
(2) V.
11) Etüde stratigraphique de
la Partie Sud-Ouest de la Crimée (mit geolog. Karte und Profilen),
suivie de la description de quelques Echinides de cette Région par
P. de Loriol. Geneve
1877.
12) Eichwald, Lethaea Rossica,
II, 1865/68, S. 251. (Karasu-Basar, bekannt durch den grössten
Getreidemarkt der Krim, liegt östlich von Simferopol.)
____________________
Da die bekannten Abbildungen des Carat. avellana, die beiden Bilder von
Desor 1) unter sich,
und dem von Dubois 2) mehr oder minder
erhebliche Abweichungen zeigen, noch grössere die Darstellung von
d'Orbigny 3), welche
infolgedessen neuerlich als besondere Art
abgetrennt wurde, 4) so schien
es geboten, womöglich die Originale
zu vergleichen.
Desor giebt
in der Synopsis zu Carat. avellana die Notiz, dass sich im
Museum zu Zürich das von Dubois gesammelte Material befinde. Die
auf meine Bitte angestellten Nachforschungen haben ergeben,
dass die zoologisch-paläontologischen Sammlungen des
Polytechnicums in Zürich zwei Exemplare und einen Gypsabguss von Carat.
avellana besitzen, welche in diesem Augenblicke durch gütige
Vermittlung des Herrn Percival de Loriol le Fort in
Genf mir vorliegen.
Da die
beiliegenden Etiquetten weder Finder, noch Fundort, noch
Jahreszahl enthalten, so kann es nur als wahrscheinlich bezeichnet werden, dass
es Exemplare von Dubois seien.
Die Stücke
sind von verschiedener Grösse: 13,5 mm und 17 mm lang.
Ihre Erhaltungsart ist unvollkommen; der Gypsabguss roh und auf
der Oberseite, rechts vom Scheitelschilde, mit einem
stark vorragenden Fremdkörper beladen.
An dem
kleineren Stücke fehlt auf der Oberseite die Schale fast gänzlich;
diese ist kaum mehr als auf der Unterseite erhalten: nach hinten
bis an den Unterrand des Periprocts; vorn und zum Theil auch
seitlich zieht sich die Schale der Unterseite bis über den
wohlgewölbten Rand hinauf.
An dem
grösseren, flach — und anscheinend gleichmässig — gewölbten
Gehäuse dagegen ist von der Unterseite kaum etwas deutlich zu
sehen, auch nicht das Peristom und nicht das Periproct. Die linke
Seite des Gehäuses fehlt zum grössten Theil und zeigt an
der Bruchstelle eine ungewöhnliche Dicke der Schale, welche an dem
kleineren Gehäuse etwas geringer ist.
Auf der
Oberseite ist nur das unpaarige Ambulacrum ausreichend deutlich, die
rechtsseitigen paarigen Ambulacra nur zu einem
geringen Theile, das Scheitelschild gar nicht sichtbar.
Die Sculptur
der Oberfläche hat von der ursprünglichen Schärfe
verloren und erscheint z. Th. etwas abgeglättet. Die Stachelwarzen
sehr spärlich auf der Oberseite, vermehrt am
1) Monogr. des
Galerites, t. 5, f. 11—13. — Synopsis des Echinides, t. 30, f.
4—6.
2) a. a. 0.
3) Pal. franc.
Terr. cret., VI, S. 370, t. 942, f. 1—6.
4) Lambert,
Bull. Soc. Belge de Géologie. XI. 1898, S. 18-19, als Caratomus
Dölfussi.
____________________
Rande und auf
der Unterseite, von gedrängten Granulen umgeben, sind sehr
klein, eingesenkt, von einem engen Höfchen umgeben, nicht
durchbohrt und nicht krenelirt.
Nach
Vorstehendem ist unwahrscheinlich, dass eines dieser Stücke das
Original einer Abbildung bei Dubois oder
Desor sei. Dagegen ist
es wohl möglich, dass das Original des Gypsabgusses auch als
Original der ersten Abbildung Desor's
1), mit
Hinweglassung des
Fremdkörpers, gedient habe.
Diese Gehäuse
sind nur ein Geringes länger als breit. Der Gypsabguss
zeigt, dass ihre grösste Breite hinter dem Scheitel liegt und die
Schale sich von hier ab nach hinten zuschärft, nach vorn sich
langsam zurundet.
Die Ambulacra
steigen in mässig zunehmender Breite vom Scheitel
abwärts; am Rande undeutlich, senken sie sich gegen das ziemlich in
der Mitte der nur mässig gewölbten Unterseite gelegene enge, etwas
schiefe, von der rechten Hinter- nach der linken
Vorderseite etwas ausgezogene Peristom ein wenig ein, so dass hier die
paarigen Interambulacra und das unpaarige in der ganzen Erstreckung
zwischen Peristom und Periproct stärker hervortreten. Dieser
Umstand erinnert an Caratomus sulcato-radiatus
Goldf. (aus dem
Scnonien, Craie blanche, nicht, wie mehrfach angegeben, aus dem
Maestrichtien, Craie tuffeau) bei dem freilich manche Exemplare die
Radial- Impressionen so schwach entwickelt zeigen, dass sie kaum
noch oder nicht mehr wahrnehmbar sind. Aber die Gehäuse
sind mehr kreisförmig, die Basis flach, damit, zugleich der Rand
weniger gebläht als bei Carat. avellana; das Periproct
ganz auf der Unterseite gelegen.
|
|
Die
Porengänge sind auf der Oberseite schmal, ihre Poren sehr
klein, die eines Paares sehr schräg gestellt und einander sehr genähert,
so dass sie fast wie ein Oval erscheinen, welches in
der Mitte durch eine sehr dünne Wand halbirt ist. Gegen den
dicken Rand werden die Gänge noch etwas schmäler durch noch
steilere Stellung der Porenpaare. Die Paare sind einander sehr genähert.
Auf der Unterseite aber treten sie weiter auseinander,
während oben 4 Paare auf einen Millimeter kommen, zählt man
hier nur 3 Paare.
Bei
Caratomus
sulcato-radiatus stehen die Porenpaare entfernter; bei gleich
grossen Gehäusen kommen 3 nicht 4 Paare auf einen
Millimeter der Oberseite.
Die Neigung,
die Porenpaare in der Nähe des Peristoms zu kurzen
schrägen Reihen zu ordnen, ist anscheineud bei beiden Arten nur in
geringem Maasse entwickelt. Die Poren selbst sind
1) Galerites
t. 5, f. 11—13.
____________________
bei der
deutschen Art meist etwas grösser und die Poren eines Paares etwas
weniger genähert, als bei der kaukasischen.
Auf der
Oberseite ist jedes Porenpaar ein wenig eingesenkt, auf der
Unterseite aber, vom Rande ab. so tief, dass man nur einen Porus
zu sehen meint und man nur mit Mühe bei stärkerer Vergrösserung
in der Tiefe zwei feine Poren zu erkennen vermag. In der Nähe
des Peristoms sind diese, wie eine einfache Reihe erscheinenden
Porengänge, nicht mehr vollkommen geradlinig, indem einige Paare
die Neigung zeigen, sich ein wenig schräg zu stellen 1) und
zugleich in der nächsten Nähe des Peristoms wieder
zusammentreten.
Die stark
zickzackförmige Mittelnaht der Ambulacralfelder, welche
Desor
beschreibt und abbildet, 2) habe ich
nicht beobachtet. Nur an einer
kleinen Stelle des grossen Gehäuses glaubt man die Naht
zu erkennen, aber nicht abweichend von dem gewöhnlichen Verhalten.
Die
verwandten Gehäuse von Bülten-Adenstedt zeigen ein
regelmässigeres Oval und keine grössere Breite hinter dem Scheitel und
keine Zuschärfung der Schale im Umrisse nach hinten; ihre
Porengänge sind im allgemeinen etwas breiter, weil die Poren selbst
weniger schräg gestellt, weniger nahe beisammen und gewöhnlich etwas weniger
eng sind; die Ambulacralfelder in der Nähe des
etwas mehr nach vorn gelegenen Peristoms nicht oder doch weniger
deutlich vertieft und damit zugleich die Ambulacralfelder nicht
vortretend.
ad B.
Caratomus peltiformis erreicht, wie die in den schwedischen
Trümmerkalken gesammelten Exemplare darthun, 3) eine Länge
von 15 bis 25 mm, also eine Grösse, wie sie von keiner
anderen Art bekannt ist. Die Breite der Gehäuse beträgt 13 bis 21,5
mm.
Was die Art
schon bei dem ersten flüchtigen Blick, neben der flacheren
Basis, dem weniger dicken Rande, dem eingesenkten Peristom, in
auffallendster Weise unterscheidet, ist die grosse Ausdehnung
des dreieckig-gerundeten Periprocts und des schräg in der
Richtung von der rechten Vorderseite nach der linken Hinterseite
mehr oder weniger ausgezogenen Peristoms.
Vergleicht
man in dieser Hinsicht I. einen 19 mm langen
1) In allen
diesen Punkten ist also die vergrösserte Abbildung der Umgebung
des Peristoms bei Desor, Synopsis t. 30, f. 6 a, nicht zutreffend.
2) Monogr.
Galerites S. 36, t. 5, f. 11 a.
3) C.
Schlüter, Bericht über eine geognostisch-paläontologische Reise im
südlichen Schweden. N. Jahrb. für Min. 1870, S. 941.
____________________
C.
peltiformis mit II. einem 18 mm langen Gehäuse von Bülten, so beträgt
die Ausdehnung
des
Periprocts bei 1 : 4,5 mm. bei II : 3 mm
„ Peristoms „ 1 : 3,5 „ „ II : 2 „
Wenn die
alten Abbildungen von Wahlenberg l) und
Hisinger 2), sowie in
dessen Copie bei d'Orbigny rücksichtlich der Form des Peristoms
abweichen und Wahlenberg noch bemerkt) „Os fere in centro
ejusdem paginae,eximie impressum: apertura rotundata, omnine recta
nec ullo modo obliquo ductu ut . . so beruht dies ohne Zweifel
auf den Umstand, dass das Peristom nicht hinreichend von dem oft
schwer zu beseitigenden Gestein, oder den kleinen
aufgewachsenen Kalkspathkrystallen befreit war, da sämmtliche mir vorliegende,
völlig reinpräparirte Exemplare ein wie oben bezeichnetes Peristom
besitzen.
Es möge nur
noch bemerkt werden, dass die Porengänge anfänglich, bis auf 2/3 der Oberseite, verhältnissmässig breit sind, gebildet aus
ziemlich grossen Poren und dass die nicht eingesenkten Porenpaare,
nur wenig schräg gestellt, etwa um die Gangbreite von einander
entfernt sind. Weiter unterhalb sind die Poren sehr eng, die
Paare sehr schräg, fast senkrecht gestellt, so dass die Gänge fast
einreihig erscheinen, sich aber gegen den Rand hin und auf der
Unterseite immer deutlicher in je 3 Paare zu einer schrägen
Reihe ordnen. Auf alle diese Umstände habe ich schon 1870
hingewiesen. 3)
Die Gehäuse
von Bülten können also nicht zu der schwedischen Art gestellt
werden, welche ebenfalls dem Unter-Senon, nicht dem
Danien — wie noch neuerlich irrig angegeben ist — angehört.
Der stete
Begleiter des Caratomus peltiformis ist Salenia areolata
Wahl. 4) Aus den
Schichten von Adenstedt-Bülten ist mir bisher
noch keine Salenia bekannt geworden. —
1) Petrificata
telluris Suecanae. Acta societatis regiae scientiarum upsalensis
1821. VIII. S. 50, t. 3, f. 1, unter dem Namen Echinites peltiformis.
2) Lethaea
Suecica. 1837, S. 92, t. 26, f. 2 als Clypeaster peltiformis.
3) N. Jahrb.
für Mim S. 941—942.
4) Durch
Cotteau, Echin. nouv. ou peu conn. II. 1888, S. 107, t. 18, wurde
Salenia areolata in zwei Arten zerlegt und die zweite als Salenia
Loveni bezeichnet.
Diese wurde
von Lambert, Monogr. genre Micraster 1895, S. 262, auf Grund
angeblicher Bildung von 3 Primärasseln der Ambulacralplatten als neue
Gattung Trisalenia angesprochen.
Ich habe
bereits 1892 (die Regulär. Echinid. der norddeutschen Kreide, S.
246—247) darauf hingewiesen, dass die vergrösserte Abbildung
Cotteau's
völlig verzeichnet sei, wie auch seine Beschreibung darthut, und
dass nicht 3, sondern 2 Porenpaare auf die Höhe eines
____________________
ad C. In der
vergrösserten Abbildung, welche Fr. Ad. Roemer
1) von der
Unteransicht des Caratomus gehrdenensis 2) giebt — die
Beschreibung gedenkt des Umstandes nicht —, stellt der
Umriss des Gehäuses nicht ein einfaches Oval dar, indem die grösste
Breite desselben hinter der Mitte liegt und die Schale sich
von hier ab nach hinten verjüngt, vorn aber abgestumpft erscheint.
Das Peristom excentrisch nach vorn, vertieft, kreisförmig,
gross, grösser als das Periproct.
Alle diese
Umstände gestatten eine Zuweisung der Gehäuse von Bülten-Adenstedt
zu dieser Art nicht, Ein Original-Exemplar, welches einen
näheren Vergleich ermöglichen könnte, liegt leider nicht vor.
So mögen die
Vorkommnisse von Bülten- Adenstedt als Caratomus
bültenensis sp. n. bezeichnet werden. Die Art ist mir nur
aus dem tieferen Unter-Senon von Bülten und Adenstedt bekannt.
Nachdem das
Vorstehende niedergeschrieben war, gingen mir durch die
Gefälligkeit des Directors des Römer-Museums in Hildesheim. Herrn
A.
Andreae, ein paar Originale des Caratomus gehrdenensis
A. Rom. zu.
Vergleiche
über dieselben den folgenden Abschnitt.
1) Die
Versteinerungen des norddeutschen Kreidegebirges, 1841, S. 31, t. 6,
f. 11.
Extrait de la
planche XII
|
|
|
|
Echinogalerus
bueltenensis
(Schlüter,1902),
Santonien, Teich 11, Lengede, Niedersachsen, Allemagne, 9 mm |
|
|
|
|
|
|
Echinogalerus faba (Desor,1842) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Desor,1842 |
Echinites,
famille des Clypéastroides, troisième monographie, des Galérites, p.37 |
|
II.
Caratomus Faba Ag.
Tab. 5, fig. 8-10
Syn. Caratomus
Faba Ag. Catal. syst. Ectyp. p.7.
Cette
espèce ne se distingue du C. Avellana que par sa forme plus allongée
et plus régulièrement ovale. Le côté postérieur ne l'emporte point en
largeur sur le côté antérieur. Le rostre postérieur paraît aussi moins
accusé. Malgré ces particularités, la physionomie des deux espèces est
à-peu-près la même, et l'on pourrait encore conserver des doutes sur
leur différence spécifique, si les caractères que je viens d'assigner
à notre espèce n'étaient empruntés qu'à un seul exemplaire ; mais
ayant vu toute une série d'individus affecter constamment ces mêmes
particularités, je pense que M. Agassiz a eu raison de faire de ce
fossile une espèce distincte du C. Avellana.
|
|
L'exemplaire figuré fait partie de la collection de M. Michelin, qui
l'a communiqué à M. Agassiz, sans indication d'origine. J'en ai vu
d'autres non moins bien conservés, provenant de l'Ile d'Aix, à
l'embouchure de la Charente, où ils ont été recueillis par M. Alcide
d'Orbigny.E
Extrait de la
planche 5
|
|
|
figuré, conservé
à Université de Rennes I, |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.32 |
|
|
|
figuré, conservé
au Museum d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Neraudeau & al.,
2015, Le contenu paléontologique - Les oursins cénomaniens de
l'Ouest de la France (Sarthe et Charentes). In : Morel N. (coord.)
Stratotype Cénomanien, p.222 |
|
|
|
figuré, conservé
à Université de Rennes I, |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.31 |
|
|
|
|
Echinogalerus
faba (Desor,1842) -
Cénomanien, Ile Madame, Charente Maritime, 12, 11, 9mm |
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Plagiochasma
Pomel,
1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.59
Espèce type
Nucleolites olfersii
Agassiz, 1836 (désignation subséquente
de Melville., 1952)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien -
fini Paleocène
Syn.
-
Dochmostoma
Duncan,
1891, p. 176 ; espèce type Nucleolites olfersii
Agassiz, 1836, p. 133,
synonyme objectif
-
Trematopygus
d'Orbigny,
1857, p. 374 ; espèce type Nucleolites olfersii
Agassiz, 1836, p. 133,
synonyme objectif
-
Rhopostoma
Cooke,
1959, p. 26 ; espèce type Anachytes cruciferum
Morton, 1860, p. 245, synonyme
subjectif plus récent
|
|
|
|
diagnose originale du
genre par Pomel, 1883 |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.59 |
|
Plagiochasma. Formes générales de Clytopygus, mais le
péristome est très oblique et angulairement elliptique. Le madréporide,
quoique très prolongé à l'arrière, souvent même au delà des ocellaires
postérieures, est bien moins élargi et moins prédominant dans l'apex.
Ce sont des Trematopygus à ambulacres pourvus de pores
extérieurs allongés dans chaque zone. Les espèces sont crétacées :
E. Grasanus, Guilleri, Olfersii, Campicheanus,
Scheuzeri, Faringdonensis.
|
|
|
|
Plagiochasma
olfersii (Agassiz,1836) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Agassiz, 1836, p.133 |
Prodrome d'une
monographie des radiaires ou échinodermes |
|
III.
nUCLEOLITES OLFERSII
Agass.
Tab. 14, fig.
2 et 3.
Cette espèce
me parait être entièrement nouvelle. Quoiqu'elle ressemble beaucoup à
la précédente, elle en diffère cependant par quelques caractères bien
tranchés; ainsi, sa forme est moins allongée et proportionnellement
plus large, son bord antérieur se rétrécit moins sensiblement, son
plus grand diamètre transversal n'est point vers l'extrémité des
ambulacres postérieurs, mais entre ceux-ci et les pairs antérieurs; en
sorte que sa forme présente un ovale plus régulier, tandis que le
N. lacunosus présente un ovale qui va en se dilatant
insensiblement en arrière. Le sommet dorsal est aussi en avant du
milieu du diamètre longitudinal; mais il ne s'abaisse pas aussi
insensiblement vers le bord postérieur, la dépression de la face
supérieure ne devenant sensible de ce côté que depuis le bord
supérieur du sillon profond dans lequel est situé l'anus. La bouche
est placée vis-à-vis et un peu en arrière du sommet dorsal. Les
ambulacres sont un peu plus larges que dans l'espèce précédente; les
deux séries de doubles pores de chacun d'eux se rapprochent
visiblement à quelque distance de la périphérie, et jusque-là les
pores sont réunis par des stries transverses; plus loin, et jusqu'au
pourtour de la bouche, ils s'éloignent de plus en plus les uns des
autres et sont presque
|
|
imperceptibles au milieu des tubercules qui les entourent. Toute la
surface du corps est couverte de petits tubercules à-peu-près égaux,
excepté à quelque distance de la bouche où ils deviennent un peu plus
gros; ils sont également entourés d'une aréole lisse, et l'intervalle
qui sépare ces aréoles est couvert de tubercules microscopiques.
J'ai dédié cette espèce à M. le
baron d'Olfers, à qui les sciences géologiques doivent de si
intéressans travaux.
Extrait de la
planche 14
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, oursins irréguliers, tome VI, p. 376 |
|
N° 2254.
Trematopygus Olfersii,
d'Orb., 1855.
Pl. 949
Par rapport à
la longueur : largeur, 30 centièmes ; hauteur, 52 centièmes.
Coquille peu renflée, ovale, rétrécie et arrondie en avant,
élargie et comme pourvue d'un rostre tronqué en arrière, dont la
hauteur a 52 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal est au tiers postérieur. Dessus arrondi et convexe
en avant, s'élevant ensuite en arc, jusqu'au sommet placé au tiers
postérieur, en même temps la partie la plus convexe, et de ce point
s'inclinant en pente presque droite jusqu'au pourtour postérieur. Le
pourtour est arrondi, bien plus haut en avant qu'en arrière.
Dessous concave, ondulé, marqué de cinq sillons creusés dont les
plus profonds sont en avant et latéraux-postérieurs, tous séparés par
une saillie des régions interambulacraires inférieures. Bouche
oblique pentagonale déprimée obliquement, dont la grande pointe est à
gauche en avant, placée au deux cinquièmes antérieurs. Anus
allongé, acuminé à ses extrémités, placé loin du bord, à la partie
supérieure d'un sillon étroit qui s'élargit près du bord postérieur.
Ambulacres étroits, subpétaloïdes, rétrécis à la moitié de sa
longueur, et se continuant sans interruption jusqu'à la bouche. Ils
sont formés de zones étroites de pores légèrement inégaux ; ceux
externes oblongs, ceux internes simples, conjugués par des granules.
Tubercules petits et serrés partout.
Observations. Nous avons sous les yeux un grand nombre
d'individus et nous avons reconnu que l'espèce varie considérablement
suivant l'âge. Les jeunes sont complètement ovales, ce n'est qu'au
diamètre de 15 à 20 millimètres que la partie postérieure se prolonge
en rostre, d'autant plus saillante que les individus sont plus vieux
et plus grands. Le sillon se rétrécit aussi ches les adultes.
Histoire. En 1836, M. Agassiz figure et décrit l'espèce jeune,
sous le nom de Nucleolites Olfersii. En 1848, M. Gras donne
sous le même nom une espèce bien distincte, que nous figurons plus
loin, n° 2256, sous le nom de Trematopygus Grasanus. En
divisant
|
|
le genre
Echinobrissus (Nucleolites de Lamarck), nous plaçons
l'espèce qui nous occupe dans notre genre Trematopygus, par
suite de sa bouche oblique, allongée et de la forme de son anus. M.
Agassiz la place dans son groupe des Nucleolites allongés et
sans sillons. C'est à tort, car c'est l'une des espèces qui a le
sillon le plus prononcé.
Localité. Elle est propre à l'étage néocomien, et a été
recueillie à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse), par M. Campiche ;
par M. Agassiz, dans le canton de Neuchâtel ; dans l'Hilsconglomerat
de Wolfinbultel, par M. Roemer. En France, elle a été recueillie à
Subligny, à Nozeroi (Jura), à Chassenuy (Haute-Marne), à Marolle, à
Vandoeuvre (Aube) ; Leugny, à Fontenoy, à Saint-Sauveur, à Chenay, à
Gy-L'évêque (Yonne), par MM. Agassiz, Marcou, Cotteau, d'Archiac et
nous.
Explication des figures. Pl. 949, fig. 1, grandeur naturelle
d'un adulte ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3,
dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du
côté de l'anus ; fig. 6, un jeune de grandeur naturelle ; fig. 7,
appareil génital très-grossi ; fig. 8, une partie d'ambulacres plus
grossie ; fig. 9, bouche et ses alentours plus grossis. De notre
collection.
Extrait de la
planche 949
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Kier, 1962,
Revision of the Cassiduloid Echinoids, p.90 |
|
|
|
|
Plagiochasma
olfersii (Agassiz,1836),
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 25 mm |
|
|
|
|
|
|
Plagiochasma
olfersii (Agassiz,1836),
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Plagiochasma
olfersii (Agassiz,1836),
Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 23 mm |
|
|
|
|
|
|
Plagiochasma campicheanus (d'ORB.1856) |
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, oursins irréguliers, tome VI, p. 378 |
|
N° 2255.
Trematopygus Campicheanus,
d'Orb., 1855.
Pl. 950, fig. 1-6.
Dimensions. Longueur
totale, 30 millimètres. Par rapport à la longueur : largeur, 75
centièmes ; hauteur, 54 centièmes.
Coquille gibbeuse, ovale, assez renflée, arrondie à ses deux
extrémités, dont la hauteur a 54 centièmes de la longueur et dont le
grand diamètre transversal est presque au milieu. Dessus
arrondi et convexe en avant, s'élevant ensuite en arc jusqu'au sommet,
point le plus élevé, placé au tiers antérieur et de là s'abaissant en
surface presque droite jusqu'au bord postérieur. Le pourtour est
arrondi aux deux extrémités. Dessous concave, légèrement
ondulé, bien moins que dans l'espèce précédente, le sillon antérieur
étant le seul prononcé. Bouche oblique comme dans l'espèce qui
précède. Anus allongé, lancéolé, acuminé à ses extrémités,
placé à la partie supérieure d'un sillon large et évasé. Ambulacres
semblables à ceux du T. Olfersii, peut-être un peu plus larges.
Tubercules scrobiculés, nombreux et serrés en dessus ; de même
taille et moins serrés en dessous.
Rapports et différences. Cette espèce, très-rapprochée de la
précédente par ses détails, s'en distingue nettement, parce qu'à la
taille edes adultes, elle est complètement ovale, également arrondie à
ses deux extrémités, et sans rostre en arrière. Son anus est aussi
bien plus large, plus grand, et sans carènes latérales. |
|
Localité. Elle nous a été communiquée par M. Campiche, qui l'a
découverte dans l'étage néocomien de Sainte-Croix, canton de Vaud, en
Suisse. Nous lui dédions cette espèce, comme un hommage rendu à ses
intéressantes recherches.
Explication des figures. Pl. 950, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de l'anus ;
fig. 6, détails des zones ambulacraires plus grossies. De la
collection de M. Campiche.
Extrait de la
planche 950
|
|
|
|
Plagiochasma campicheanus (d'ORB.1856)
- Aptien, Allepuz, Espagne, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
Plagiochasma cruciferum (Morton,1830) |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Morton, 1830 |
Synopsis of the
Organic Remains of the Gerruginous Sand Formation of the United
States, with Geological Remarks, p.245 |
|
ananchytes.
2. A. cruciferus.
(S.G.M.) Oval ; less than an inch in length : apex subcentral : the
two lines composing each of the five pair of ambulacra are parallel
throughout ; there is no sulcus. I refer this fossil to ananchytes,
although it does not in every respect agree with that genus.
Communicated by Mr. T.R. Peale. |
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.387 |
|
N°2262.
Trematopygus crucifer,
d'Orb., 1855.
Pl. 953, fig.
10, 11 ; pl. 963, fig. 1-5.
Nous ne connaissons de cette espèce que les deux figures que nous
donnons, empruntées à M. Morton, et les quelques lignes que cete
auteur a publiées, qui ne peuvent nous éclairer suffisamment. Nous
nous contentons donc de les reproduire. M. Agassiz y a rapporté un
moule en silex, découvert par M. Desmoulins aux environs de Lanquais.
Comme nous l'avons dit au T. ovalis, nous avons reconnu, dans
ce moule, le Nucleolites ovalis de M. Agassiz, notre n° 2259,
et non l'espèce de Morton, beaucoup plus large et moins longue. Nous
la donnons donc comme espèce distincte, en attendant qu'elle soit
mieux connue. D'après le moule en plâtre, que nous recevons à
l'instant d'imprimer, et que nous figurons pl. 963, fig. 1-5, cette
espèce se rapprocherait plus de notre T. oblongus que d'aucune
autre. |
|
Localité. Des sables ferrugineux du New-Jersey aux Etats-Unis.
D'après les autres fossiles, examinés par nous, nous avons rapporté
ces terrains à notre étage sénonien.
Explication des figures. Pl. 953, fig. 10, 11, copies des
figures données par M. Morton. Pl. 963, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de l'anus.
Extrait pl.953 &
963
|
|
|
|
Plagiochasma cruciferum (Morton,1830) -
Paléocène, Suwannee, Alabama, U.S.A., 18 mm |
|
|
|
|
|
|
|
|
Genre
Pygorhynchus
Agassiz,
1839
Description des
échinodermes fossiles de la Suisse ; première partie, spatangoides et
clypéastroides, p.53
Espèce type
Catopygus obovatus
Agassiz, 1836 (désignation subséquente
de Lambert., 1898)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien -
Albien
Syn.
-
Botriopygus d'Orbigny,
1856, p. 344 ; espèce type Catopygus obovatus
Agassiz, 1836, p. 136
|
|
|
|
diagnose originale du
genre |
Description des
échinodermes fossiles de la Suisse ; première partie, spatangoides et
clypéastroides, p.53 |
|
9e Genre.
PYGORHYNCHUS Ag.
Syn.
Nucleolites, Auct.
Nous avons vu, en parlant des Nucleolites, que le nouveau genre
Pygorhynchus se compose d'espèces que les auteurs rangent, soit dans
le genre Echinolampas, soit dans les genres Nucleolites ou Catopygus.
Il importe donc d'en bien préciser les caractères afin de ne pas
courir le risque de le confondre avec l'un ou l'autre de ces trois
types. Ce sont des oursins de forme oblongue et plus ou moins renflée.
La bouche s'ouvre au centre de la face inférieure ; elle est allongée
transversalement et entourée de cinq bourrelets saillants et d'une
rosette très distincte, formée par les extrémités des ambulacres, dont
les pores, après avoir disparu au voisinage de la périphérie,
redeviennent ici très apparens. L'ouverture anale est allongée dans le
sens du diamètre longitudinal et placée à la face postérieure,
ordinairement plus près du bord supérieur que du bord inférieur. Le
test est recouvert sur toutes ses faces d'une granulation très
homogène, composée, come dans les Nucleolites et les Echinolampas, de
petits tubercules mamelonnés, surgissant du milieu d'une zone lisse et
déprimée. L'appareil oviducal occupe le commet du disque ; il est
formé, comme dans la plupart des genres de la famille, d'un bourrelet
central, entouré de cinq plaques ovariales et de cinq plaques
interovariales ; ces dernières sont plus petites que les premières.
|
|
En résumant
ces caractères, on voit que les Pygorhynchus se rapprochent beaucoup
des Echinolampas par leur forme générale ; mais ils en diffèrent par
la forma et la position de l'ouverture anale, celle-ci étant, dans les
Echinolampas, constamment placée à la face inférieure et allongée
transversalement. On ne saurait non plus les confondre avec les vrais
Nucleolites à cause de l'absence du sillon anal et de la structure de
la bouche. Mais les Catopygus sont incontestablement ceux qui offrent
la plus grande ressemblance avec les Pygorhynchus, et j'avoue que
lorsqu'il s'agit de déterminer des exemplaires mal conservés d'espèces
nouvelles, il peut fort bien arriver que l'on confonde ces deux
genres. Cependant la forme et la structure de la face inférieure
établissent une différence incontestable entre eux. La face inférieure
au lieu d'être concave est entièrement plane dans les Catopygus, et la
bouche y est dépourvue de ces ornemens, que nous venons de signaler
dans les Pygorhynchus.
Le genre des Pygorhynchus ainsi circonscrit comprend des Oursins de
taille variable. Les plus grands atteignent les dimensions des grands
Echinolampas, c'est à dire environ trois pouces de long, un pouce et
demi de large et à peu près autant de haut ; les plus petits sont de
la taille des Catopygus. J'en connais jusqu'à ce jour huit espèces ;
la plupart appartiennent aux terrains tertiaires ; les deux espèces
indigènes, dont la description suit, proviennent du Néocomien.
|
|
|
|
Pygorhynchus aragonensis
Cotteau,1889 |
|
|
|
diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1889 |
Echinides
recueillis dans la province l'Aragon par Maurice Gourdon, p.43 |
|
N° 24. —
Pygorhynchus aragonensis, Cotteau, 1889.
PI. III, fig. 27 et 28.
Espèce de taille assez grande, oblongue, arrondie en avant, un peu
rétrécie en arrière. Face supérieure haute, renflée surtout dans la
région antérieure, obliquement déclive en arrière, ayant sa plus
grande épaisseur au point qui correspond au sommet apical. Face
inférieure plane, arrondie sur les bords, paraissant un peu pulvinée.
Face postérieure obliquement tronquée. Sommet ambulacraire très
excentrique en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes, effilées,
médiocrement développées, presque égales, l'aire antérieure un peu
plus ouverte que les autres, les aires postérieures plus longues et
plus étroites. Zones porifères formées de pores inégaux, les internes
arrondis, les externes allongés, unis par un sillon, disposés par
paires obliques que sépare une bande finement granuleuse. Dans les
aires ambulacraires paires, les zones porifères sont dans chacune des
aires de même longueur, mais de largeur inégale ; la différence est
surtout sensible dans les aires ambulacraires paires postérieures, où
la zone porifère postérieure est plus étroite que l'autre; la
différence existe également dans les aires ambulacraires paires
antérieures, mais elle est moins apparente, et c'est la zone
antérieure qui est la moins large. Zone interporifère effilée, un peu
plus développée que la plus large des zones porifères. Tubercules
fins, serrés, homogènes, scrobiculés. Péristome non visible.
Périprocte assez grand, transverse, s'ouvrant sur la troncature
oblique de la face postérieure, au sommet d'une dépression large et
atténuée qui échancre légèrement le bord postérieur. Appareil apical
muni de quatre pores génitaux rapprochés les uns des autres.
Hauteur, 22 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 44 millimètres
1/2 ; diamètre transversal, 37 millimètres.
|
|
Rapports et différences.
— Celte espèce se distingue des autres espèces du genre
Pygorhynchus par sa forme allongée, arrondie en avant, un peu
étroite en arrière, par son sommet très excentrique, par ses aires
ambulacraires peu développées, grêles, à zones porifères inégales; par
sa face inférieure paraissant pulvinée, par son périprocte placé sur
la troncature oblique de la face postérieure.
Localité. - Pobla de
Roda (Aragon). Très rare. Éocène moyen.
Coll. Maurice Gourdon.
Extrait de la
planche III
|
|
|
|
Pygorhynchus aragonensis
Cotteau,1889 - Yprésien
inférieur, Huesca, Espagne, 65 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus aragonensis
Cotteau,1889 - Eocène
inférieur, Huesca, Espagne, 56 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
obovatus (Agassiz,1836) |
|
|
|
description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.335 |
|
N° 2230. Botriopygus obovatus,
d'Orb., 1855.
Pl. 929.
Dimensions. Longueur totale, 54 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 82 centièmes ; hauteur, 30 centièmes.
Coquille très-déprimée, ovale, beaucoup moins large que longue,
rétrécie en avant, élargie en arrière, et dont la hauteur a trente
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est au
tiers inférieur. Dessus très-peu convexe, obtus en avant et en
arrière, et formant un arc de cercle à grand rayon, sur la ligne
supérieure ; le sommet est excentrique très en avant , et correspond à
peu près avec la partie la plus convexe ; le pourtour est arrondi et
comme pulviné. Dessous très-concave, surtout autour de la
bouche, à sillon très-marqué en avant. Bourrelets à peine
saillants autour de la bouche, séparés par des rosettes de pores
peu prononcées, peu larges et peu profondes, mais cependant visibles.
Bouche pentagone, longitudinale, quelquefois même oblique,
placée au tiers antérieur. Anus ovale longitudinalement, placé
moitié en dessus, moitié en dessous, sur la convexité du pourtour.
Ambulacres subpétaloïdes, arrivant presque jusqu'au pourtour, où
ils s'élargissent pour passer en dessous. Ils sont légèrement inégaux,
en ce sens que l'antérieur est plus étroit que les autres ; tous sont
un peu convexes entre les zones de pores formés de zones étroites,
dont l'une externe est large, pourvue de pores longs, transverses, et
l'autre, interne, de pores petits, courts, mais également transverses.
Ces paires de pores sont séparées par une ligne de tubercules.
Tubercules très-petits. |
|
Localité. Cette espèce est spéciale à l'étage néocomien ; elle a
été recueillie à Saint-Sauveur (Yonne) par M. Cotteau ; à Mormont,
près de Lasarraz, et à Saint-Croix, canton de Vaud, par MM. Coulon et
Campiche. Elle est rare.
Explication des figures. Pl. 929, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal du côté de la bouche ; fig.
5, le même du côté de l'anus ; fig. 6, rosette de la bouche, grossie ;
fig. 7, partie des zones d'ambulacres grossis ; fig. 8, appareil
génital grossi. De notre collection.
Extrait de la
planche 929
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1855,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.335 |
|
|
|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Kier, 1962,
Revision of the Cassiduloid Echinoids, p.84 |
|
|
|
|
Pygorhynchus
obovatus (Agassiz,1836)
-
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 35 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
obovatus (Agassiz,1836)
-
Aptien, Castellon, Espagne, 50mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
botellae Cotteau,1889 |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Echinides
Eocènes de la province d'Alicante,p.57 |
|
40.
Pygorhynchus Botellae,
Cotteau, 1889.
(Pl. VI, fig. 22 et
23).
Espèce
de taille moyenne, ovale, allongée, arrondie en avant et en arrière,
un peu rétrécie dans la région postérieure. Face supérieure
uniformément bombée. Face inférieure presque plane. Sommet apical
excentrique en avant. Aires ambulacraires pétaloïdes, effilées et
cependant ouvertes à l'extrémité, inégales, l'aire antérieure plus
droite et beaucoup plus étroite que les autres, les aires
ambulacraires paires antérieures un peu moins longues que les aires
postérieures qui paraissent plus étroites. Zones porifères formées de
pores presque égaux, les externes un peu plus virgulaires que les
autres, unis par un sillon subflexueux, disposés par paires obliques
et serrées. Dans chacune des aires, les zones porifères sont de même
étendue et de même largeur. Zone interporifère à fleur de test,
médiocrement développée, plus large dans les aires paires antérieures
que dans l'aire ambulacraire impaire et les aires postérieures.
Tubercules abondants, serrés, homogènes. Péristome non visible dans
notre exemplaire. Périprocte supramarginal, peu distinct, paraissant
subtransverse. Appareil apical muni de quatre pores génitaux.
Hauteur, 17mm ; diamètre antéro-postérieur, 35mm
; diamètre transversal, 29mm1/2.
Rapports et différences.
- Nous ne connaissons pas le péristome de notre exmplaire et son
périprocte est peu distinct ; cependant d'après sa physionomie
générale et l'ensemble de ses caractères, nous n'avons pas hésité à la
placer parmi les Pygorhynchus. Voisine de certaines variétés du
P. grignonensis, cette espèce s'en distingue par sa forme plus
allongée, plus |
|
ovoïde, moins élevée, par son
sommet apical plus excentrique en avant, par ses aires ambulacraires
plus étroites, notamment l'aire impaire et les deux aires
postérieures, par ses zones porifères relativement plus développées,
par son périprocte paraissant plus circulaire.
Localité. - Callosa
(province d'Alicante). Très rare. Eocène.
Collection Cotteau (Vilanova).
Explication des figures.
- Pl. VI, fig. 22, Pygorhynchus Botellae, vu de côté ; fig. 23,
face supérieure.
Extrait de la
planche VI
|
|
|
|
Pygorhynchus
botellae Cotteau,1889
-
Eocène, Aspe, Alicante, Espagne, 22 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
minor (Agassiz, 1836) |
|
|
|
description de
l'espèce par Agassiz |
Echinodermes de
la Suisse, p.56 |
|
II.
Pygorhynchus minor Ag.
Tab. VIII,
fig. 15-17.
Syn. :
Echinolampas minor Ag. (Notice, Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de
Neuchâtel, vol. I. p. 136). - DesM. (Tab. synopt. p. 352, n° 33);
Ayant
limité, depuis la publication de mon Prodrome, le genre Echinolampas
aux espèces qui ont l'anus placé à la face inférieure et allongé
transversalement, je dois en éliminer l'espèce dont il est ici
question pour la reporter dans mon nouveau genre Pygorhynchus. C'est
en effet un véritable Pygorhunchus, par sa forme générale
d'abord, qui est large et déprimée, et surtout par la position de
l'ouverture anale à la face postérieure. Sa taille est petite si on la
compare aux dimensions des autres espèces du genre. La différence de
largeur entre le côté antérieur et le côté postérieur est
proportionnellement peu sensible. L'ouverture buccale est placée un
peu au delà du tiers antérieur du diamètre longitudinal, dans une
dépression assez sensible résultant de la réunion des ambulacres.
L'anus est oblong dans le sens du diamètre vertical ; et quoique de
taille ordinaire, il occupe cependant toute l'épaisseur de la face
postérieure, qui est ici plus déprimée que par devant. La face
inférieure est très-ondulée par suite des dépressions assez profondes
des ambulacres. Les ambulacres eux-mêmes sont étroits, et c'est à
peine si l'on s'aperçoit que les pores des rangées externes sont
allongés ; les |
|
aires ambulacraires sont en
revanche assez larges. Le sommet ambulacraire est subcentral en avant,
comme l'ouverture buccale, à laquelle il est directement opposé. On y
distingue, autour du bourrelet central, les quatre pores oviducaux,
placés au sommet des aires interambulacraires. Le test est d'une
épaisseur moyenne.
Cette
espèce a été trouvée, comme la précédente, par M. Coulon, dans les
couches supérieures du calcaire néocomien du Mormont, près de Lasarraz.
M. A. de Montmollin l'a également trouvée, à Neuchâtel même, aux
Terreaux.
Extrait de la
planche 8
|
|
|
|
Pygorhynchus
minor (Agassiz, 1836) -
Eocène, Aspe, Alicante, Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
montesinosi Cotteau,1889 |
|
|
|
description de
l'espèce par Cotteau |
Echinides
Eocènes de la province d'Alicante,p.56 |
|
39.
Pygorhynchus montesinosi,
Cotteau, 1889.
(Pl. VI, fig. 16-21).
Espèce
de petite taille, oblongue, arrondie et un peu rétrécie en avant. Face
supérieure uniformément bombée, un peu plus élevée sur le milieu de
l'aire interambulacraire postérieure. Face inférieure plane, concave
autour du péristome, arrondie et subpulvinée sur les bords. Face
postérieure obliquement tronquée. Sommet apical très excentrique en
avant. Aires ambulacraires pétaloïdes, effilées, ouvertes à leur
extrémité, inégales, l'aire antérieure beaucoup plus courte, plus
étroite et plus ouverte que les autres, les aires postérieures un peu
plus longues que les aires paires antérieures. Zones porifères formées
de petits pores inégaux, les internes arrondis, les externes un peu
plus allongés, unis par un sillon, disposés par paires transverses que
sépare une bande finement granuleuse. Dans les aires paires
postérieures, les zones porifères sont à peu près d'égale largeur,
mais inégales dans leur étendue ; les zones postérieures sont toujours
beaucoup plus courtes. Cette inégalité existe quelquefois dans les
aires paires antérieures, mais alors c'est la zone porifère antérieure
qui est la moins longue. Les zones porifères de l'aire ambulacraire
impaire sont très courtes, plus étroites, composées de pores qui
disparaissent rapidement et sont continués par des pores plus petits,
simples, disposés d'abord par paires assez serrées, mais s'espaçant au
fur et à mesure qu'ils descendent vers l'ambitus. Zone interporifère
assez large, sensiblement plus développée que l'une des zones
porifères. Tubercules perforés, scrobiculés, très petits, abondants,
homogènes sur toute la face supérieure et dans la région
infra-marginale, un peu plus gros à la face inférieure, autour du
péristome, laissant, au milieu de l'aire interambulacraire impaire,
une bande longitudinale paraissant lisse, marquée de petites
impressions éparses, irrégulières. Péristome excentrique en avant,
pentagonal, subtransverse, entouré d'un bourrelet granuleux et
présentant un floscelle très atténué. Périprocte transverse, assez
grand, supra-marginal, recouvert par une légère expansion de l'aire
interambulacraire postérieure. Appareil apical compact, muni de quatre
pores génitaux largement ouverts, les deux antérieurs plus rapprochés
que les deux autres, placés aux angles de la plaque madréporiforme qui
est bien développée et se prolonge au centre de l'appareil ; les
plaques ocellaires sont très petites.
Hauteur, 11mm ; diamètre antéro-postérieur, 19mm
; diamètre trnasversal, 17mm ; |
|
Variété
subrostrée : hauteur, 10mm ; diamètre antéro-postérieur, 17mm
; diamètre transversal, 15mm.
Rapports et différences.
- Cette petite espèce se distingue de tous les autres Pygorhynchus
; elle est parfaitement caractérisée par sa petite taille, par sa
forme oblongue, renflée en dessus, déprimée et subpulvinée en dessous
; par son sommet apical très excentrique en avant ; par son aire
ambulacraire impaire courte, étroite et pour ainsi dire atrophiée au
tiers de son étendue ; par ses zones porifères inégales dans les aires
interambulacraires paires postérieures, par son péristome entouré d'un
bourrelet granuleux et muni d'un floscelle très atténué. En raison de
la structure particulière de ses aires ambulacraires et de son
péristome, nous avons hésité à faire de cette petite espèce, dont nous
avons sous les yeux trois exemplaires identiques, un genre nouveau ;
nous avons préféré la laisser quant à présent par mi les
Pygorhynchus, dont elle présente les caractères essentiels.
Localité. - Callosa,
(province d'Alicante). Rare. Eocène.
Collections Vilanova, Muséum de Paris (coll. paléontologique), Cotteau.
Explication des figures.
- Pl. VI, fig. 15, P. Montesinosi, vu de côté ; fig. 16, face
supérieure ; fig. 17, face inférieure ; fig. 18, face postérieure ;
fig. 19, appareil apical et aires ambulacraires, grossis ; fig. 21,
péristome et bande longitudinale traversant l'aire interambulacraire
postérieure à la face inférieure, grossis.
Extrait de la
planche VI
|
|
|
|
Pygorhynchus
montesinosi Cotteau,1889,
Eocène, Aspe, Alicante, Espagne, 17 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
montesinosi Cotteau,1889,
Eocène, Finestrat, Alicante, Espagne, 18 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
montesinosi Cotteau,1889,
Lutétien, Alicante, Espagne, 29 mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
royi (Lambert) |
|
|
|
|
Pygorhynchus
royi (Lambert),
Aptien, Castellon, Espagne, 47mm |
|
|
|
|
|
|
Pygorhynchus
royi (Lambert),
Aptien, Castellon, Espagne, 51mm |
|
|
|
|
|
|
|