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Saleniidae
Agassiz, 1838
nomen correct.
Haime,1849 pro "des
Salénies" Agassiz,1838
Genre type : Salenia
Gray, 1835
Description succinte de la famille : Tubercules
non perforés et crénelés. Ambulacres bigéminés à unigéminés (rarement
trigéminés).
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Genre
Pseudosalenia
Cotteau,1859
Echinides nouveaux ou
peu connus
Espèce type
Pseudosalenia flexuosa
Cotteau,1879 ibid.,
désignation originale
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Oxfordien -
Tithonien
Syn.
-
Prandinia
Vadet,
2000, p.93 ; espèce type : Cidarites interpunctata
Quenstedt,1852, p.576
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Diagnose originale du
genre par Cotteau |
Echinides nouveaux ou
peu connus, 1859, p.9 |
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Genre
Pseudosalenia, Cotteau
Le genre Acrosalenia, l'un des plus nombreux et des plus
intéressants de la famille des Salénidées, a été établi par M. Agassiz
en 1842. Quelques années plus tard, MM. Agassiz et Desor, bien que ce
genre ne renfermât encore qu'un petit nombre d'espèces, le divisèrent
en deux groupes : le premier s'appliquait aux espèces à ambulacres
étroits, flexueux et garnis de petits tubercules très-serrés ; le
second comprenait toutes les espèces à ambulacres droits, plus
développés et pourvus de tubercules plus espacés (1). Tout récemment,
M. Desor a cru devoir faire disparaître cette subdivision, se fondant
sur ce que certaines espèces, découvertes dans ces derniers temps
établissaient un passage entre les deux groupes. Nous ne pouvons
adopter l'opinion de notre savant ami : en examinant les caractères
propres aux Acrosalenia, nous avons été frappé des dissemblances
profondes qui séparent les espèces des deux groupes ; il suffit, pour
s'en convaincre, de les placer à côté les uns des autres : leur
physionomie seule démontre de suite qu'elles ne peuvent se ranger
autour du même type (2). Cette différence dans l'aspect n'est point
superficielle ; elle tient à un caractère important, la structure des
ambulacres et des tubercules qui les recouvrent. Ce caractère est
constant, toujours tranché, et nous ne connaissons aucune espèce
intermédiaire qui vienne en diminuer la valeur. Aussi n'avons nous pas
hésité à séparer des véritables Acrosalenia, sous le nom de
Pseudosalenia, les espèces à ambulacres étroits et flexueux.
Voici
la diagnose de ce nouveau genre qui correspond au premier groupe des
Acrosalenia du catalogue raisonné. Test plus ou moins développé,
subcirculaire. Interambulacres larges, garnis de deux rangées de
tubercules crénelés et perforés, très-gros surtout vers l'ambitus et à
la face supérieure, nuls près du sommet. Ambulacres très-étroits,
flexueux, pourvus de petits granules serrés, égaux, non crénelés et
imperforés. A la base, les ambulacres s'élargissent un peu et
présentent quelques petits tubercules crénelés et perforés. Pores
simples. Appareil apicial, pentagonal, composé de cinq plaques
génitales et de cinq plaques ocellaires perforées et d'une plaque
supplémentaire imperforée, excentrique en avant. La suture des plaques
est souvent marquée, comme dans les Salenia, de dépressions plus ou
moins profondes. Anus subcirculaire, excentrique en arrière. Péristome
grand, subdécagonal, assez profondément entaillé. - Radioles inconnus. |
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Le genre Pseudosalenia doit se placer, dans la méthode, à la
suite des Acrosalenia ; il en diffère nettement par ses
tubercules interambulacraires peu nombreux, très-gros et saillants,
par son disque apicial souvent persillé, et surtout par ses ambulacres
très-étroits dans toute leur étendue, flexueux, garni de granules
imperforés, tandis que dans les Acrosalenia les ambulacres sont
parfaitement droits, s'élargissent régulièrement du sommet à
l'ambitus, et présentent deux rangées de tubercules inégaux, espacés,
quelquefois très-petits à la face supérieure, mais toujours crénelés
et perforés.
Ce
nouveau genre, par sa physionomie générale, par la structure de son
appareil apicial et par la disposition de ses gros tubercules, se
rapproche certainement plus des Salenia que des Acrosalenia ; il ne
s'en distingue réellement que par la perforation des tubercules
interambulacraires, et constitue un type intermédiaire entre ces deux
genres.
Les
Pseudosalenia sont spéciaux à la formation jurassique. Nous en
connaissons seulement deux espèces : les Pseudosalenia flxuosa et
tuberculosa. L'Acrosalenia aspera que MM. Agassiz et Desor plaçaient
dans le groupe des Acrosalenia à ambulacres étroits et flexueux ne
peuvent rentrer dans notre genre. Son anus excentrique en avant, comme
celui des Hyposalenia, forcera certainement à en faire le type d'une
nouvelle coupe générique.
(1) Agassiz et Desor, Catalogue
raisonné des Echinides, Ann. des sc. nat. 3e sér., t.VI, p.139.
(2) Desor, Synopsis des Echinides
fossiles, p.139. |
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Pseudosalenia
aspera (Agassiz,1838) |
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Description de
l'espèce par Agassiz & Desor |
Catalogue raisonné des
échinides vivants et fossiles, 1847, p.9 |
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X. ACROSALENIA
Agass.
Disque apicial plus petit que dans les Salénies, mais composé des
mêmes éléments, savoir : de cinq plaques génitales, de cinq plaques
ocellaires, et d'une plaque suranale qui est quelquefois double.
Diffère des Salénies en ce que les tubercules sont crénelés et
perforés. Toutes les espèces sont fossiles, des terrains oolitiques.
PREMIER TYPE. -
Aires ambulacraires très étroites et flexueuses, composées de petits
tubercules très serrés.
tuberculosa Agass. - X 45. X 56. -
Cat. syst. p. 9. - Tubercules gros et peu nombreux, au nombre de trois
ou quatre dans une rangée. Aires ambulacraires composées de deux
rangées flexueuses de petits granules très serrés.
Coral. de Saint-Mihiel. - d'Orbigny,
Deshayes.K
aspera Agass. - M 78. - Cat. syst. p. 9, Tab. 18, fig. 6-10.
Marnes portlandiennes de Courtedoux, près
Porrentruy (Jura bernois). - Gressly, Thurmann. |
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Roman & al.,
1991,
Echinoides et brachiopodes de la limite Jurassique-Crétacé à Canjuers
(Var, France), p.24 |
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figurés in
Roman & al.,
1991,
Echinoides et brachiopodes de la limite Jurassique-Crétacé à Canjuers
(Var, France), p.24 |
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Roman & 1994,
Taphonomie des échinodermes des calcaires lithographiques de Canjuers (Tithonien
inférieur, Var, France) in Bernier & Gaillard (eds.): Les calcaires
lithographiques, p.150 |
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Pseudosalenia
aspera (Agassiz,1838),
Kimmeridgien, Charente Maritime, 28 mm |
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Pseudosalenia cotteaui (Etallon
in thurmann & Etallon,1862) |
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diagnose originale de l'espèce par Etallon in Thurmann & Etallon, 1862 |
Lethea
Bruntrutana ou Études paléontologiques et stratigraphiques sur le Jura
bernois et en particulier les environs de Porrentruy - Oeuvre posthume
terminée et publiée, p.332 |
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* H. Cotteaui,
Et. - pl. XLVIII. fig. 11.
Radioles ovoides, très-allongés, terminés par une pointe conique-aiguë
; col court et étroit : la tige couverte de filets très-fins (70 ) à
80), parallèles, comme onduleux, séparés par un intervalle environ
deux fois plus larges qu'eux. Bouton de petite taille; collerette
assez large, striée comme le corps du radiole ; anneau peu développé,
à filets plus larges et mieux marqués que ceux du radiole. Crénelures
et perforations fortes.
Long. - 28 à 28mm ; diam. - 5mm.
Zone astartienne. - Porrentruy. - Rare.
Les mesures indiquées sont prises sur les exemplaires de plus grande
taille ; cette espèce se distinguera toujours à sa forme assez
renflée, à la petitesse du bouton et aux fines stries parallèles et
flexueuses de sa surface.
Nous la possédons en beaux individus de l'Astartien des environs de
Champagnole, où elle paraît seule et où elle est plus commune qu'à
Porrentruy.
planche XLVIII
(extrait)
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description de l'espèce par Cotteau, 1881 |
Paléontologie française, terrains jurassiques, échinides réguliers, tome X,
2ème partie, p.120 |
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N° 292. —Hemicidaris Cotteaui,
Étallon, 1862
Pl. 295, fig. 7-10.
Test inconnu.
Radiole allongé, cylindrique, fusiforme,, très. aminc1 à son
extrémité, légèrement renflé au milieu, un peu resserré vers sa base,
couvert sur la tige de côtes longitadi• nales très fines plus ou moins
serrées, toujours moins larges que l'intervalle qui les sépare.
Collerette courte,. Ili-. nement striée, limitée par une ligne
distincte. Bouton peu.. développé; anneau à peine saillant, crénelé;
facette asticulaire'fortement crénelée.
Longueur du radiole, 22 millimètres ; épaisseur de la: tige, 3
millimètres et demi.
Rapports et différences.
—Cette espèce ne saurait Mrei confondue avec 'les radioles attribués
aux espèces précé dentes; elle sera toujours facilement reconnaissable
à. sa. tige assez courte, fusiforme, très-amincie au sommet, retrécie
à la base, couverte de côtes fines et longitudinales. Il serait
possible que ce radiole appartient à un Pseudodiadema plutôt
qu'à un Hemicidaris ; cependant ne pouvant, avoir de certitude
à cet égard, nous le laissons dans le. genre où il a été placé par
Etallon et M. de Loriol.
Localités. Sombacourt
(Doubs) ; Angoulins (Charrente-Inférieure). Rare. Étage corallien
supérieur.
Collection Choffat, ma collection.
Explication des figures.— Pl. 295, lig. 7 et 8, radioles du.
corallien, da la Rochelle, de ma collection ; fig, 9, partie de la
tige grossie.; fig. 10, autre radiole du corallien supérieur de
Sombacourt, de la collection de M., .Ghoffat.
planche 295
(extrait)
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figuré, conservé à
Université Claude Bernard (UCBL), Lyon I |
figuré in
Cotteau, 1885,
Paléontologie française. Terrain jurassique, X, deuxième partie :
Échinides réguliers, familles des Diadematidées et des Échinidées, p.906 |
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Pseudosalenia cotteaui (Etallon
in thurmann & Etallon,1862) - Kimmeridgien inférieur,
Saint-Clément-des-Baleines, Charente Maritime, 22 mm |
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Sous-famille
Saleniinae
Agassiz,
1838
description succinte :
périprocte décalé par rapport à l'axe antéro/postérieur, du côté de la
plaque oculaire I. C'est le plan salénien : l'axe passe par la génitale 3 et
l'oculaire I. Ambulacres unigéminés à bigéminés. Tubercules non perforés et
crénelés. |
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Genre
Salenia
Gray,1835
On the genera
distinguishable in Echinus, p.58
Espèce type
Cidarites scutiger
Münster in
goldfuss,1829 (monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Barrémien -
Actuel
Syn.
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Description du genre
par Agassiz |
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, des Salénies, 1838, p.5 |
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Les Salénies, telles que
Gray les a caractérisées (Procced. of the Zool. Soc. 1835, p.58), et
telles qu'on les a envisagées jusqu'ici, sont des OUrsins à aires
ambulacraires plus étroites que les interambulacraires, n'ayant qu'un
gros tubercule imperforé sur chaque plaque coronale, et dont les
plaques ovariales et interovariales, soudées entre elles de manière à
ne pas se disloquer facilement, forment un disque saillant traversé
par l'appareil anal dont l'ouverture est tantôt centrale, tantôt
antérieure et tantôt postérieure. En examinant cependant attentivement
ce groupe, j'ai reconnu des différences notables dans la structure de
l'appareil oviducal ; et comme, par une particularité digne de
remarque, cet appareil se trouve conservé dans tous les exemplaires
tant soit peu reconnaissables, au point que lorsqu'il s'agirait de
déterminer un oursin qui réunirait tous les caractères des Salénies,
mais auquel il manquerait l'appareil oviducal, on pourrait sans
crainte de se tromper le rapporter à d'autres genres, j'ai cru devoir
attacher une importance toute particulière à cette partie du test, et
diviser le groupe des Salénies en quatre genres suivant les
modifications qu'elles présentent. Ce sont : 1° le genre Salenia
proprement dit, 2° le genre Gonioygus, 3° le genre Peltastes
et 4° le genre Goniophorus, qui tous paraissent particuliers
aux terrains crétacés, puisqu'on n'en a jusqu'à présent trouvé aucune
espèce ni dans les terrains plus anciens, ni dans les plus récens.
Goldfuss à la vérité cite aussi son Cidarites scutiger dans la
formation jurassique, mais cette indication mérite confirmation.
Comme les Salénies sont généralement de petite taille, et leurs
caractères par conséquent difficiles à saisir à l'oeil nu, j'ai eu
soin de faire représenter les différentes parties du test grossies à
côté des figures de grandeur naturelle. Chaque espèce se voit de
profil et par les faces supérieure et ingérieure ; les parties
grossies sont, pour chaque espèce, une aire ambulacraire et une
interambulacraire, le pourtour de l'ouverture inférieure du test,
l'appareil oviducal et un tubercule vu de profil.
CHAPITRE I.
DU GENRE SALENIA Gray.
(Ag.)
Le genre Salenia, restreint aux limites que je lui assigne maintenant,
est caractérisé par une plaque impaire, placée au milieu de l'appareil
oviducal, que j'appellerai la plaque suranale et qui, suivant sa
position vis-à-vis de l'ouverture anale, rend l'anus toujours
excentrique, le rejetant tantôt en avant, tantôt en arrière. Cette
plaque suranale est ordinairement de même grandeur que les plaques
ovariale, et forme avec elles, ainsi qu'avec les cinq interovariales,
un disque circulaire diversement échancré dans son pourtour. Les
plaques elles-mêmes ont leurs bords ou tronqués, ou dentelés, ou
lobés, ce qui constitue des différences
|
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spécifiques
très-importantes. Lorsque la plaque suranale est placée en avant de
l'anus, les trois plaques ovariales postérieures sont ordinairement un
peu plus grandes que les deux antérieures ; et au contraire
lorsqu'elle est reportée en arrière et rapprochée de l'aire
interambulacraire postérieure, ce sont les quatre plaques ovariales
paires qui sont les plus grandes. Les aires interambulacraires sont
fort larges, composées d'un petit nombre de plaques sur le milieu
desquelles s'élève un large cône, entouré d'une, entouré d'une zone
lisse qui est bordée d'autres petites tubercules. Ce cône est surmonté
d'un mamelon articulaire, au sommet duquel il n'y a point d'impression
foraminiforme, comme dans les espèces de la tribu des Cidaris.
L'étranglement qui sépare le mamelon articulaire de la base du cône
tuberculaire, est marqué d'impressions rayonnées qui, d'après
l'observation que M. de Buch en a faite pour les Cidaris, servent à
fixer les baguettes et à régulariser leurs mouvemens. Jusqu'à présent
je n'ai eu occasion d'observer les baguettes d'aucune espèce de
Salenia. Les aires ambulacraires portent deux rangées de tubercules
principaux, séparés quelquefois par de petites granulations
verruqueuses plus ou moins nombreuses, mais en général plus
rapprochées que dans le genre Diadema ; elles sont
bordées de chaque côté d'une double rangée de pores disposés par
paires obliques simples, et très-rapprochés des petits tubercules que
portent les plaques ambulacraires. Le nombre de ces paires de pores
est constamment plus considérable et souvent triple de celui des
tubercules. L'ouverture de l'appareil buccal est toujours plus petite
que le disque formé par l'appareil oviducal, bien que dans des
proportions différentes. Dans quelques exemplaires brisés de diverses
espèces, j'ai pu remarquer que le test des Salenia est fort épais,
proportionnellement à leur taille, et que les supports auxquels
l'appareil buccal est fixé sont très-courts. Toutes les espèces que je
connais sont de petite taille, les unes ayant à peine un tiers de
pouce, les autres un demi-pouce de diamètre. Elles proviennent toutes
des terrains crétacés, depuis le terrain néocomien jusqu'à la craie
blanche inclusivement. D'après la position de l'anus, j'ai divisé ce
genre en deux sections : la première comprend les espèces où l'anus
est antérieur, la seconde celles où il est postérieur. |
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Sous-genre
Salenia (Salenia)
Gray,1835
On the genera
distinguishable in Echinus, p.58
Espèce type
Cidarites scutiger
Münster in
goldfuss,1829 (monotypie)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Barrémien -
Actuel |
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Salenia (Salenia)
areolata (Wahlenberg,1818) |
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diagnose originale de
l'espèce par Wahlenberg, 1821 |
Petrificata Telluris
Svecanae, p.46 |
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Echinites areolatus : ore
anoque oppositis ad axin testae rotularis, regione ani divisa in
areolas sex aequales ; centrali ad marginem anum emittente. Ieon Tab.
III. figg. 4. 5.
Invenitur passim in calcifodina
ad Bahlberg Scaniae, unde allatus asservatur in plerisque
collectionibus petrificatorum svecicorum. Testa variat a magnitudine
lentis majoris usque ad Nucis vomicae ; figura ejusdem adeo depressa
vel rotularis, ut diameter transversalis dupplo superet erassitiem vel
axin inter os et anum. Oris apertura maximam partem plagae inferioris
testae consumit, quae plaga praeterea planiuscula est. Ambulacra
quinque paria constituunt, omnio recta, versus latus superius testae
leviter angustata vel latitudine decrescentia ; marginibus utrinque
serie dupplici punctorum pertusis, quas inter-series modice elevantur
ambulacra et papillosa fiunt. Arae ordine duplici mammarum papilla
terminatarum ornatae fere ut in vulgatioribus Cidaribus ; mammillae
solummodo paullo magis a se invicem remotae sunt. Plaga superior ano
circumjacens differentias optimas hujus speciei offert ; dividitur
enim per lineas inscriptas conspicuas in tessulas ver arcolas sex,
pentagonas, magnitudine inter se omnino aequales ; quarum centralis
nullo puncto persusa est ; laterales quinque puncto perevidenti
notatae. Apertura ani oblonga transversim posita, ad angulum areolae
centralis ita exiens, ut hic angulus une cum angulis adjacentibus
duarum areolarum proximarum consumatur, quo hae areolae tres quadammo
hexagonae fiunt. Hoc modo anus extra centrum testae aperitur quidem,
sec tam parum, ut hanc solam ob causam a tribu Cidarum neutiquam
removeatur haec species ; sufficit tantummodo hic situs excentricus ad
hanc speciem a ceteris ejusdem tribus optime distingvendam. Praeterea,
extra areolas sex dictas accedunt quinque minores, alternantes,
subcordatae figurae, quarum singulae ad apicem ambulacri enjusvis
positae sun.
Apertura pro ore orbiculata,
obsolete penta-decaedra, admodum magna, baseos partem mediam occupante
; margine recto intus armato denticulis ad singulas extremitates
arearum angustiorum binis, minutis.
Apertura pro ano multoties minor
ore, prope centrum dorsi sita intra arcam centralem ambulacrorum &
arcarum.
Arae latiores lincares ;
apicibus trucatis : ornatae tuberculis mammillaribus magnis, series
binas in area quavis longitudinales constituentibus, quarum quaelibet
latiorum areae alteri adjacet. |
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Areae angustiores lineares;
apicibus angustatis truncatis : latioribus elevatiores, - munitae
tuberculis submammillaribus arearum latiorum multo minoribus,
longitudinaliter dibestis seriebus duabus ; singula marginem areae
lateralium alteri adjacente.
Arearum omnium superficies inter
puncta mammillaria majora, series lontitudinales formantia, rugosa est
punctis minutis, convexis, contiguis, inaequalibus : Haec puncta in
areis latioribus sparsa sunt ; in angustioribus ordines consituunt
duos rectos, saepe alternatos, ut quoduis punctum unius respondeat
intersitio duorum punctorum alterius.
Ambulacra decent : recta, modice
excavata, ad aream dorsi centralem augustissima : versus oris
aperturam paullo dilatata, fundo pertusa dupplici serie pororum, per
paria dispositorum : alter autem e geminis ad seriem areae angustioris
propiorem, alter ad remotiorem ab illo ordinem, pertinet.
Centrum ambulacrorum & arearum
est Area orbiculata dorsi partem mediam occupans - verticalis ori, cui
magnitudina aequalis - divisa lineis excavatis in areolas plurimas :
Harum centralis pentagona est ; cincta hexagonis quinque, singulis
poro pertusis : quibus vero, ad areae dujusvis augustioris apicem,
interjacet triangulum.
Planche III
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau, 1888 |
Echinides nouveaux ou
peu connus, (VII), p.253 |
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63. — Salenia
areolata (Wahlenberg), Desor, 1857
PL VIII, fig.
1-4.
Espèce de taille moyenne, quelquefois assez forte, circulaire, élevée,
déprimée ou très légèrement bombée en dessus, plane en dessous. Zones
porifères droites, à Heur de test, formées de petits pores serrés,
disposés obliquement, séparés par un renflement granuliforme, déviant
un peu de la ligne droite sans se multiplier autour du péristome.
Aires ambulacraires très étroites près du sommet, s'élargissant un peu
en se rapprochant de la base, droites, légèrement bombées, composées
de deux rangées marginales de petits granules fins, serrés,
mamelonnés, augmentant un peu de volume autour du péristome, au nombre
de vingt quatre ou vingt-cinq par série. Entre ces deux rangées, se
montrent deux autres séries de granules beaucoup plus petits, plus
espacés, presque alternes, régulièrement disposés, accompagnés de
quelques verrues éparses. Ces granules intermédiaires, parfaitement
distincts dans tous les exemplaires, disparaissent vers le sommet et
le péristome. Tubercules interambulacraires crénelés, non perforés,
saillants, fortement mamelonnés, largement scrobiculés, assez
homogènes. Ceux qui sont placés près du sommet ou autour du péristome
sont seuls plus petits que les autres, au nombre de six et quelquefois
sept par série. Granules scrobiculaires assez gros, fortement
mamelonnés, peu nombreux, espacés, formant des cercles irréguliers,
interrompus à la base et au sommet des scrobiculés et sur les bords
des zones porifères. Zone miliaire étroite à sa partie supérieure,
assez large vers l'ambitus et dans la région inframarginale, occupée
par des granules abondants, serrés, homogènes, moins gros que les
granules scrobiculaires et accompagnés de petites verrues éparses.
Péristome bien développé, presque à fleur de test, subcirculaire,
marqué de fines entailles relevées sur les bords. Les lèvres
ambulacraires sont comme toujours beaucoup plus larges que celles qui
correspondent aux aires interambulacraires. Périprocte subcirculaire,
un peu renflé sur les bords. Appareil apical grand, presque plan, à
peine un peu bombé, tout à fait lisse, sans aucune trace, sur la
suture des plaques ou sur les plaques elles-mêmes, destries et
d'impressions; plaques génitales pentagonales, perforées assez près du
bord; plaques ocellaires subtriangulaires; sur tous les exemplaires,
la plaque génitale antérieure de droite est parfaitement
reconnaissable à sa déchirure madréporiforme.
Exemplaire de grande taille : hauteur, 12™""; diamètre, 20mm
Exemplaire plus petit à appareil apical un peu bombé: 12mm diamètre,
16mm
Rapports et différences.
— M. Lovén, l'éminent zoologiste de Stockholm, nous a envoyé un
certain nombre d'échantillons appartenant à cette jolie espèce; ils
ont été recueillis à Bromolla (Scanie) et nous ont paru, comme à M.
Lovén, parfaitement identiques au type de l'espèce, provenant de
Balsberg,
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autre
localité de Scanie, décrit et figuré par Wahlenberg, dès 1818, dans
les Mémoires de l'Académie d'Upsal. L'espèce est donc connue depuis
longtemps, mais comme elle est encore fort rare dans les collections,
qu'elle n'a jamais été décrite avec détails, et que les figures qui la
représentent laissent à désirer, j'ai cru devoir en donner une
nouvelle description. La S. areolata constitue une espèce
particulière, bien caractérisée par la structure de ses aires
ambulacraire avec granules intermédiaires, par ses tubercules
interambulacraires nombreux et homogènes, et surtout par son appareil
apical dépourvu de stries et d'impressions. Ses aires ambulacraires,
munies de deux rangées intermédiaires de petits granules, rapprochent
un peu la S. areolata de la S. petalifera, de l'étage
cénomanien, mais elle en diffère certainement par ses aires
ambulacraires droites, au lieu d'être flexueuses, par ses tubercules
interambulacraires moins largement développés, plus nombreux et plus
homogènes, enfin par son appareil apical dépourvu d'impressions,
toujours très prononcées chez la S. petalifera. Quelques
rapports existent également entre la S. areolata et la S.
Heherti, de la craie supérieure de Meudon, mais dans cette
dernière espèce, la granulation intérieure des aires ambulacraires est
plus fine, plus abondante, moins régulièrement disposée, l'appareil
apical est plus petit et toujours muni, sur la suture des plaques,
d'impressions subcirculaires qui font absolument défaut dans la S.
areolata. Quenstedt (Petref. Deutschl, p. 244, pl. LXIX, fig. 81),
a représenté, sous le nom de S. areolata, une Salenia,
de la craie de Salzberg, qui nous paraît, en raison de ses aires
ambulacraires dépourvues de granules intermédiaires, et de son
appareil apical muni de quelques petites impressions, appartenir à un
type différent.
Localités. — Balsberg,
BrômoUa (Scanie, Suède). Assez commun. Craie blanche supérieure.
Musée d'Upsal et de Stockholm, ma collection (M. Lovén),
Explication des figures.
— Pi. VIII, fig. 1, S. areolata, de ma collection, vu de côté-; fig.
2, face supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, portion de l'aire
ambulacraire, grossie.
Planche VIII
(extrait)
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syntypes, conservés à
Université Claude Bernard (UCBL), Lyon I |
figurés in
Desor in
Agassiz & Desor, 1847, Catalogue raisonné des familles, des
genres et des espèces de la classe des échinodermes, p.37 |
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Salenia (Salenia)
areolata (Wahlenberg,1818)
- Campanien inférieur, Ignaberga, W Kristianstad, Suède, 11 mm |
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Salenia (Salenia)
areolata (Wahlenberg,1818)
- Campanien inférieur, Ignaberga, W Kristianstad, Suède, 6 mm |
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Salenia (Salenia)
garciae Cotteau,1890 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1890 |
Echinides éocènes de
la province d'Alicante, p. 90 |
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67.
Salenia Garciae, Cotteau,
1890.
(Pl. XIV, fig.
4-8.)
Espèce de petite taille, circulaire, peu élevée, déprimée en dessus et
en dessous. Zones porifères droites, à fleur de test, formées de
petits pores arrondis, rapprochés les uns des autres, séparés par un
léger renflement granuliforme, se multipliant autour du péristome.
Aires ambulacraires étroites, un peu renflées, aiguës près du sommet,
garnies de deux rangées de petits granules finement mamelonnés,
espacés, placés sur le bord des zones porifères, augmentant à peine de
de volume à la face inférieure, au nombre de quinze ou seize par
série, accompagnés çà et là de verrues inégales. Tubercules
interambulacraires bien développés, crénelés, finement mamelonnés,
très saillants, au nombre de cinq et quelquefois six par série ; les
plus gros se trouvent à la face supérieure et diminuent insensiblement
de volume en se rapprochant du péristome. Scrobicules circulaires,
même à la face inférieure, lorsque les tubercules deviennent plus
petits et plus rapprochés, se touchant par le bord et occupés en
grande partie par la base renflée des tubercules. Granules
scrobiculaires peu nombreux, inégaux, quelquefois mamelonnés, formant
des cercles très incomplets. Zone miliaire assez large, couverte de
granules espacés, beaucoup moins gros que les granules scrobiculaires.
Péristome assez grand, subcirculaire, marqué de très fines entailles.
Le périprocte et l'appareil apical ne sont pas visibles dans notre
exemplaire.
Hauteur, 5mm ; diamètre, 9mm.
Rapports et différences.
- Nous ne connaissons de cette espèce qu'un seul exemplaire incomplet
; il présente cependant des caractères suffisants pour être déterminé,
et comme les Salenia tertiaires sont extrêmement rares, nous
n'avons pas hésité à en donner la description et le figures. Le
Salenia Garciae ne saurait être confondu avec le Salenia
Pellati, du terrain nummulitique de Biarritz ; il en diffère par
sa forme plus élevée, par ses aires ambulacraires plus longues, plus
aiguës au sommet, par ses tubercules interambulacraires plus nombreux
et diminuant moins brusquement de volume en se rapprochant de la base.
Il s'éloigne également du Salenia Blanfordi, Duncan et
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Sladen, de
Petiani, à l'est de Kohi, dont la taille est un peu plus forte, dont
les aires ambulacraires offrent, au milieu des rangées principales de
granules, deux séries intermédiaires, et qui est muni de tubercules
interambulacraires moins saillants et plus développés.
Localité. - Callosa
(province d'Alicante). Très rare. Eocène.
Muséum de Paris (coll. paléontologique, don de M. Vilanova).
Explication des figures.
- Pl. XIV, fig. 4, S. Garciae, vu de côté ; fig. 5, face
inférieure ; fig. 6, aire ambulacraire, grossie ; fig. 7, aire
interambulacraire, grossie ; fig. 8, tubercule interambulacraire, vu
de profil, grossi.
Planche XIV
(extrait)
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains éocènes, tome II, p. 484 |
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Salenia Garciae, Cotteau, 1890, Echin. éocènes de la prov.
d'Alicante, Mém. Soc. géol. de France, 3e sér., t. V, p. 90, pl.
XIV, fig. 4-8, 1890. - Espèce de petite taille, peu élevée, déprimée
en dessus et en dessous. Zones profières à fleur de test, formées de
pores petits, séparés par un renflement granuliforme, se multipliant
près du péristome. Aires ambulacraires étroites, un peu renflées,
garnies de deux rangées de petits granules serrés, au nombre de quinze
ou seize par série, et auxquels se mêlent quelques
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verrues
intermédiaires. Cinq ou six tubercules interambulacraires, crénelés,
imperforés. Granules scrobiculaires peu nombreux, inégaux, quelquefois
mamelonnés, formant des cercles incomplets. Zone miliaire assez large,
couverte de granules beaucoup moins gros. Callosa (province
d'Alicante, Espagne). Très rare. Eocène moyen. |
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1891,
Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.90 |
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Salenia (Salenia)
garciae Cotteau,1891,
Eocène supérieur, Alicante, Espagne, 14 mm |
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Salenia (Salenia)
garciae Cotteau,1891,
Eocène supérieur, Aspe, Alicante, Espagne, 10 mm |
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Salenia (Salenia)
geometrica Agassiz,1838 |
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Diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, 1838, p.11 |
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IV.
Salenia geometrica Ag.
Tab. 1 fig. 25-32.
C'est la plus grande des espèces de ce genre connues jusqu'à présent.
Sa forme élevée, presque sphéroïdale, faiblement aplatie à la face
supérieure et inférieure, l'étroitesse des aires ambulacraires et les
sutures rectilignesde l'appareil ovicucal (qui m'ont engagé à lui
donner le nom ci-dessus), serviront toujours à la distinguer de prime
abord de la plupart de ses congénères.
L'ouverture inférieure est plus petite que l'appareil oviducal. Son
pourtour est circulaire, bien que légèrement échancré entre les aires
ambulacraires et les aires interambulacraires. Comme dans la S.
personata, le bord de ces dernières est presque droit, tandis que
celui des aires ambulacraires présente une légère inflexion
correspondant au point de jonction des deux séries de tubercules ; et
il est digne de remarque que malgré la grande différence de largeur
des aires ambulacraires et interambulacraires, les échancrures qui les
séparent sur le pourtour de l'ouverture buccale soient à égale
distance, fig. 27 et 31.
Les aires ambulacraires, très-étroites et légèrement sinueuses,
portent deux séries de tubercules tellement rapprochés, qu'il ne reste
point d'espace libre entre elles pour de plus petites verrues ; c'est
à peine s'il en existe quelques-unes très-petites près de l'ouverture
inférieure. Les pores forment de chaque côté de l'aire ambulacraire
une double série parallèle aux rangées de tubercules, fig. 26 et 29.
Les aires interambulacraires, également larges du côté anal et du côté
buccal, sont formées d'un petit nombre de grandes plaques portant
chacune un tubercule très-saillant, entouré d'un cercle de plus
petites verrues. Les plus gros tubercules sont placés au-dessus du
milieu de la circonférence ; tous, sans exception, s'élèvent du milieu
d'une large zone lisse et sont couronnés d'un mamelon articulaire
très-apparent, quoique petit comparativement à la largeur de la base,
fig.28 et 32. Les petites crénelures articulaires du mamelon se voient
très-bien au-dessous du col des tuberules ; enfin l'espace entre les
deux séries de gros tubercules est parsemé, comme dans l'espèce
précédente, mais en nombre moins considérable, de très-petites
granulations qui ont été omises par erreur dans le dessin.
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Les plaques ovariales et interovariales et la plaque suranale sont
également lisses. L'ouverture anale est subcentrale, légèrement
saillante et bordée dans sa moitié postérieure par la grande plaque
suranale qui occupe le centre du disque supérieur ; cette dernière est
de forme hexagonale à base concave. Les ovariales sont irrégulièrement
hexagonales, allongées et rétrécies en dehors, avec un petit trou au
milieu. Leur bord extérieur est tronqué et arrondi ; mais il ne dépase
pas le bord des plaques interovariales, ce qui rend le disque apicial
circulaire et asez régulier. Les plaques interovariales sont en forme
de triangles irréguliers ; leur plus grnad côté est tourné en-dehors
et légèrement ondulé. Les sutures qui unissent toutes ces plaques
représentent des lignes droites interrompues d'espace en espace par de
petites impressions anguleuses, fig. 25 et30. M. d'Orbigny a eu
l'obligeance de me communiquer plusieurs exemplaires très-bien
conservés de cette espèce, provenant des couches inférieures de la
craie de Saintes, près de la Charente, dans le département de la
Charente-Inférieure. Un autre, non moins parfait, m'a été confié par
M. Deshayes.
Extrait de la
planche 1, d'après Agassiz
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Arnaud, 1897,
Quelques observations sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, p.7 |
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Salenia (Salenia)
geometrica Agassiz,1838,
Santonien inférieur, Sarthe, 12 mm |
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Salenia (Salenia)
geometrica Agassiz,1838,
Santonien inférieur, Sarthe, 12 mm |
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Salenia (Salenia)
leanderensis Ikins,1940 |
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diagnose originale de
l'espèce par Ikins, 1940 |
Some Echinoids
from the Cretaceous of Texas, p.64 |
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Salenia
leanderensis, n. sp. Plate 1, figs. 4a, 4b, 4c
Description,—The test is circular in ambital
outline, sides slightly inflated ; abactinal surface gently and
regularly rounded adactinal surface practically flat.
The ambulacra are quite straight and wide. They are
about one-half the width of the interambulacra at the ambitus and they
widen only slightly between the apical disk and the peristome. The
surface is ornamented with two alternating rows of about twelve
imperforate, crenulate, mamillated tubercles. There are no granules
between the tubercles. The pores are round, unigeminal, and become
irregular as well as crowded upon approaching the peristome.
The interambulacra are composed of two rows of
alternating plates, five to a row. Each plate is ornamented with a
scrobiculate boss which bears an imperforate, crenulate mamelon.
Granules are arranged such that there is a granule in the upper and
lower adradial corners as well as five on the medial margin of each
plate.
The peristome is decagonal and is quite large, being
over onehalf the diameter of the shell. The ambulacral and
interambulacral lips are practically equal. The branchial incisions
are well developed.
The apical disk is circular in outline and is raised
above the surface of the shell. It is composed of five ocular and five
genital plates as well as the suranal plate. There appears to be no
ornamentation on the plates. The oculars are triangular in shape. The
genitals are each perforated by a pore which is located near the
center of the plate. The incision in the right anterior genital plate
extends from the genital pore to the margin of the plate so that it is
difficult to locate the first pore between the ocular and genital
plates. The periproct is slightly deltoid but rounded at the angles.
Related forms.—This species has no doubt been
misidentified as Salenia mexicana Sehlüter, but it may be
readily distinguished by its size, the
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number of
ambulacral tubercles, about twelve instead of eighteen to twenty, and
the shape of the shell. This species has only five interambulacral
plates while S. mexicana usually has six.
This species bears a resemblance to Salenia phillipsae Whitney
from the Glen Rose formation in general appearance, but it has about
twelve ambulacral tubercles instead of five. It has five
interambulacral plates in each row instead of four. The apical system
is circular and not pentagonal.
Dimensions.—Diameter at ambitus, 9 mm. ; height,
5 mm.; apical disk, 6 mm. ; peristome, 5 mm.
Occurrence.—Upper clays of Walnut formation.
Locality.—Borrow pit on west side of road, 1
mile north of Leander, Texas.
Extrait de la
planche 1
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Salenia (Salenia)
leanderensis Ikins,1940,
Walnut fm, Albien, cté Bell, Texas, 14 mm |
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Salenia (Salenia) loveni
Cotteau,1888 |
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description de
l'espèce par Cotteau, 1888 |
Echinides nouveaux ou
peu connus, (VII), p.255 |
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64. — Salenia
loveni Cotteau, 1888.
PL VIII, fig.
5-9.
Espèce de moyenne et grande taille, circulaire, médiocrement élevée,
déprimée en dessus, plane en dessous. Zone porifères presque droites,
très légèrement onduleuses, à fleur de test, formées de pores serrés,
disposés par paires obliques, se multipliant un peu autour du
péristome. Aires ambulacraires très étroites surtout près du sommet,
s'élargissant en se rapprochant de la base, presque droites,
sensiblement bombées, composées de deux rangées de petits granules
serrés, saillants, mamelonnés, augmentant de volume à la face
inférieure, redevenant très petits près du péristome. Dans les
exemplaires peu développés, les deux rangées sont très rapprochées et
laissent à peine la place à quelques verrues intermédiaires qui se
glissent çà et là entre les granules. Chez les échantillons de taille
plus forte et notamment dans le très gros exemplaire que nous avons
représenté, fig. 8, les deux rangées, bien que très rapprochées,
laissent voir au milieu une série irrégulière de petits granules
accompagnés de verrues fines et éparses. Les granules intermédiaires
et les verrues disparaissent aux approches du sommet et du péristome.
Tubercules interambulacraires saillants, crénelés, non perforés,
fortement mamelonnés, très largement scrobiculés, au nombre de cinq ou
six par série, inégaux; trois ou quatre gros tubercules seulement se
montrent sur chacune des aires interambulacraires; les autres
tubercules sont beaucoup plus petits, quelquefois même font presque
défaut à la face supérieure ou tendent à se confondre avec les
granules les plus forts. Granules scrobiculaires très apparents,
saillants, mamelonnés, espacés, formant des cercles irréguliers,
interrompus à la base et au sommet des scrobiculés et surtout vers le
bord des zones porifères. Zone miliaire étroite, s'élargissant à la
face supérieure surtout dans les exemplaires de grande taille, garnie
de granules épars, assez rares, moins développés que les granules
scrobiculaires ; l'espace intermédiaire est occupé par des verrues
fines et inégales. Péristome subcirculaire, très ouvert, à fleur de
test, marqué de faibles entailles relevées sur les bords ; les lèvres
ambulacraires sont beaucoup plus larges que celles qui correspondent
aux aires interambulacraires. Périprocte subcirculaire, un peu
anguleux. Appareil apical grand, plan, tout à fait lisse, quelquefois
un peu relevé vers les bords, marqué, sur la suture des plaques,
d'impressions espacées, régulières, anguleuses ou arrondies ; plaques
génitales pentagonales, perforées à une assez grande distance du bord;
plaques ocellaires subtriangulaires, perforées sous le bord même ; la
plaque génitale antérieure de droite est parfaitement reconnaissable à
sa déchirure madréporiforme.
Exemplaire de taille moyenne: Hauteur, 23mm ; diamètre, 24mm.
Exemplaire de grande taille: Hauteur, 23mm diamètre, 36mm
Exemplaire de petite taille: Hauteur, 7mm; diamètre, 15mm |
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Cette espèce est très variable dans sa taille. L'individu qui mesure
23mm de diamètre est assurément le plus grand exemplaire de Salenia
que nous connaissons; il diffère un peu des échantillons de taille
moyenne avec lesquels on le rencontre associé, par sa forme
relativement un peu plus haute et plus renflée, par ses aires
ambulacraires plus longues, plus flexueuses au sommet, par ses
granules ambulacraires présentant, au milieu, une rangée subsinueuse
de granules beaucoup plus petits, par sa zone miliaire paraissant plus
large et plus finement granuleuse aux approches du sommet. Malgré ces
légères différences, cet exemplaire ne saurait être séparé du type,
dont il se rapproche par tous les autres caractères.
Rapports et différences.
— La Salenia Loveni ne saurait être confondue avec aucune autre
Salenia ; elle sera toujours facilement reconnaissable à sa
forme peu élevée et déprimée, à ses aires ambulacraires étroites,
renflées, garnies de deux rangées de granules, augmentant sensiblement
de volume à la face inférieure, à ses tubercules interambulacraires
très gros, saillants, fortement mamelonnés, peu nombreux et très
inégaux, à son appareil apical très grand, pentagonal, lisse, marqué
d'impressions régulières et espacées. Nous sommes heureux de dédier
cette curieuse espèce à M. Lovén, correspondant de l'Institut de
France, qui a bien voulu nous communiquer les échantillons ayant servi
à l'établir.
Localités. — Balsberg,
Brömella (Scanie, Suède). Assez rare.
Craie
blanche.
Coll.
de M. Lovén, ma collection.
Explication des figures.
— PL VIII, fig. 5, S. Loveni, de la collection de M. Lovén, vu de
côté; fig. 6, face supérieure; fig. 7, face inférieure ; fig. 8,
exemplaire de très grande taille, de la collection de M. Lovén; fig.
9, portion de l'aire ambulacraire, grossie.
planche VIII (extrait)
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Salenia (Salenia) loveni
Cotteau,1888 - Campanien inférieur, Ignaberga, NW Kristianstad,
Suède, 4,5 mm |
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Salenia (Salenia)
maxima Arnaud,1896 |
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Diagnose originale de
l'espèce par Arnaud |
Quelques observations
sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, 1896, p.23 |
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SALENIA
MAXIMA, Arnaud, 1896.
S. scutigera,
Pal. fr., pl. 1036, fig. 17-20.
Pl. II, fig. 8
, Pl. III fig. 1-8.
Coquille de grande taille, circulaire, pourtour arrondi, convexe ;
face inférieure légèrement renflée ; face supérieure faiblement
bombée.
Apex circulaire, arrondi, robuste, très étendu, fortement relevé à la
région anale, formé de plaques finement striées sur les exemplaires
bien conservés.
Génitales hexagonales, allongées en avant vers l'extérieur, légèrement
convexes au pourtour où elles occupent un arc moindre que celui des
ocellaires : 3 millim. 5 à 5 millim. 5. La plus grande largeur des
génitales est dans la partie postérieure de la plaque : 7 : 4 ;
plaques ornées de carènes plus ou moins saillantes, granulées au
sommet, serrées et pouvant atteindre le nombre de 15 à 18 par plaque,
rayonnant du centre et venant rencontrer aux sutures les carènes des
plaques voisines auxquelles elles se soudent le plus souvent, laissant
entre deux carènes une incision suturale généralement profonde,
anguleuse, qui correspond au bord externe du sillon creusé entre les
carènes ; quelquefois ces incisions pénètrent plus avant dans la
vallée et , en s'allongeant, donnent au pourtour des plaques un aspect
dentelé, aigu, en forme de scie.
L'ornementation des plaques rarement conservée dans son intégrité
passe graduellement à un état presque lisse, déprimé au centre ; les
carènes passant par le milieu des lignes de suture persistent plus
longtemps que les autres et ne cessent d'être visibles que par
exception.
Pores génitaux antérieurs subcentraux, moyennement ouverts, situés au
fond de la dépression de la plaque, mais relevés par une margelle
forte et saillante.
Plaque madreporique portant à la place du pore génital une
excroissance spongieuse, boursouflée, dans les replis de laquelle
s'ouvrent plusieurs perforations minces et vermiculées, communiquant
par un double canal à la suture de l'ocellaire antérieure. Ce
double canal est exactement représenté par la figure 20, pl. 1036 de
la Pal. Fr., mais le pore isolé et arrondi qui l'accompagne dans la
figure ne peut être considéré que comme une rare exception ; les pores
vermiculés multiples du madréporide sont la règle générale.
Ocellaires triangulaires, ornées comme les génitales, arrêtées au bord
du cercle apical, présentant à l'intérieur un angle obtus dirigé vers
le centre de la coquille ; la base du triangle correspondant au bord
externe de l'apex est droite, fortement épaissie et provoque en
arrière une dépression centrale de l'ocellaire ; pores ocellaires
centraux, correspondant à un amincissement de la plaque qui paraît
souvent se perforer autour et au-delà des limites du pore.
Suranale hexagonale, échancrée à la base par le périprocte, ornée
comme les autres plaques.
Périprocte elliptique ou triangulaire, saillant, assez largement
ouvert, à bords relevés, fermé par les deux génitales postérieures et
la suranale ; margelle souvent crénelée au bord interne, sans doute
pour l'insertion des sclérites de la membrane anale.
Ambulacres presque droits, présentant seulement deux faibles
inflexions vers le haut ; zone porifère étroite, à fleur de test ;
deux paires de pores obliquement disposés correspondent à un granule
ambulacraire ; vers la quatrième ou cinquième paire précédant le
péristome cet ordre se modifie ; les pores se bigéminent et chaque
granule porte en regard quatre paires de pores en carré ; cette
multiplication n'est bien nettement apparente que lorsque la coquille
atteint au moins 14 millimètres de diamètre.
Granules ambulacraires assez grands, ne se confondant pas par la base,
s'allongeant et devenant elliptiques dans le sens vertical. Zone
intergranifère étroite, n'admettant que de petites verrues qui
débutent souvent assez loin du sommet ; elles forment une série
linéaire qui, dans les grands exemplaires, passe en descendant à une
double série de verrues de deux tailles différentes, en lignes
régulières, les unes de moyenne taille, les autres microscopiques.
La largeur de l'ambulacre à l'ambitus est environ le quart de celle de
l'interambulacre.
Interambulacres portant six tubercules principaux, imperforés,
crénelés, dont les trois supérieurs très développés, entourés d'un
large scrobicule généralement bordé pa sept tubercules secondaires ;
cette série secondaire fermée du côté de la zone miliaire
interambulacraire s'ouvre au point de rencontre des scrobicules à la
base et au sommet des tubercules principaux et disparaît au contact de
la zone porifère ; les scrobicules se trouvent ainsi dégarnis de trois
côtés (quadratae) (1).
|
|
Six granules ambulacraires, douze paires de pores correspondent à une
plaque interambulacraire majeure.
Entre les tubercules secondaires de l'interambulacre se place une zone
miliaire étroite portant deux rangées de granules assez forts entre
lesquels pénètre une série linéaire, simple ou double, de petites
verrues microscopiques qui, par exception, se multiplient quelquefois
vers le sommet de l'interambulacre et poussent des ramifications entre
les tubercules principaux et secondaires, même dans le sens
horizontal. La zone miliaire a son maximum de largeur vers la base de
l'interambulacre ; la partie la plus étroite correspond au milieu de
la hauteur.
Péristome moyen, faiblement rentrant par suite de la légère convexité
de la face inférieure ; diamètre inférieur à celui de l'apex.
Incisions branchiales peu profondes, lèvres ambulacraires et
interambulacraires subégales.
Mesures du plus grand exemplaire de ma collection :
|
Diamètre
de la coquille |
26 m/m. |
|
|
Hauteur : |
|
15 |
|
I. |
|
Rapport : |
|
0,576 |
|
Apex : |
|
19 |
|
II. |
|
Rapport : |
|
0,730 |
|
Péristome : |
|
9,5 |
|
III. |
|
Rapport : |
|
0,366 |
|
Ambulacre, longueur : |
|
20 |
|
IV. |
|
Rapport : |
|
0,769 |
|
Ambulacre, granules : |
|
21 |
|
V. |
|
Rapport : |
|
0,952 |
Rapports et différences. Cette espèce est nettement caractérisée par
sa grande taille, le développement et l'ornementation de l'ape, la
forme particulière du madréporide, son double canal, la multiplication
bien visible des pores débutant assez loin du péristome.
Elle a été recueillie à Saint-Seurin d'Uzet, Campanien moyen, à
Talmont Campanien supérieur, Charente Inférieure, à Courgeac,
Charente, Campanien supérieur, P3.
Je rattache à cette espèce une Salenia de petite taille, 14
mil. au maximum, recueillie à Pilou entre le niveau de Saint-Seurin et
celui de Talmont ; j'en rapproche ci-après les mesures de celles de
S. maxima à égalité de taille :
|
Diamètre de la
coquille : 12-15 m/m. |
|
Pilou. |
Talmont. |
I. |
0,664 |
0,666 |
II. |
0,741 |
0,720 |
III. |
0,461 |
0,472 |
IV. |
0,769 |
0,770 |
V. |
0,714 |
0,769 |
____________
(1) Je désigne sous le
nom de quadratae un groupe de Salénies chez lesquelles les
tubercules majeurs de l'interambulacre ont le cercle scrobiculaire
incomplètement fermé par les tubercules secondaires qui l'entourent ;
ceux-ci se succèdent régulièrement et sans interrumtion du côté de la
zone miliaire. Au-dessus et au-dessous de chaque tubercule principal,
comme du côté de la zone porifère, le cercle scrobiculaire est dégarni
et les scrobicules supérieur et inférieur se touchent par la base sans
interposition de tubercules ni de granules ; sur ces trois faces le
scrobicule est limité par quatre tubercules secondaires en carré,
placés deux au contact de la zone porifère à chaque angle de la plaque
portant le tubercule principal et les deux autres du côté opposé dans
la direction de la zone miliaire interambulacraire ; la figure 5,
planche 1038 de la Pal. fr. représente cette disposition.
Dans le groupe que je désigne sous le nom de coronatae, il
n'existe pas de lacune sur les deux faces inférieure et supérieure du
scrobicule ; l'espace vide chez les quadratae, est occupé par
un ou plusieurs tubercules secondaires complétant sur ces deux faces
le cercle scrobiculaire ; le côté contigu à la zone porifère reste
seul dégarni. Souvent un tubercule supplémentaire vient au contact de
la zone porifère s'intercaler entre les deux tubercules de deux
scrobicules successifs ; cette disposition est commune au groupe
duquel dépendent S. trigonata, S. petalifera, S. Prestensis,
etc.
Si le caractère sur lequel se fonde cette division n'a pas par
lui-même d'importance physiologique, son accord constant avec les
autres caractères du groupe permet de lui reconnaître au point de vue
de la détermination spécifique une certaine utilité.
planches II et
III (extraits)
|
|
|
syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figurés in
Arnaud, 1897,
Quelques observations sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, p.23 |
|
|
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|
|
Salenia (Salenia)
maxima Arnaud,1896,
Campanien supérieure, Charente Maritime, 19 mm |
|
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Salenia (Salenia)
nutrix Peron &
Gauthier,1881 |
|
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|
Diagnose originale de
l'espèce par Peron & Gauthier,1881 |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, p.167 |
|
Salenia nutrix, Peron et
Gauthier, 1881.
Pl. XVIII,
fig. 4-10.
Diamètre, 17 mill.
Hauteur, 10 mill. Diam. du péristome, 7
mill,
Espèce de taille moyenne, subcirculaire, renflée, arrondie au
pourtour, déprimée à la partie supérieure, presque plate en dessous.
Appareil apical médiocrement développé, presque rond, peu saillant.
Les trois plaques génitales antérieures, égales entre elles, sont
perforées assez près du bord externe, et celle de droite porte autour
du pore oviducal une petite plaque spongieuse, qui est le corps
madréporiforme ; les deux postérieures sont perforée plus au milieu.
La plaque suranale occupe le centre, et rejette le périprocte à
droite, en dehors de l'axe antéro-postérieur. Les cinq plaques
ocellaires sont petites, triangulaires, et intercalées dans les
angles. La postérieure de droite s'avance jusqu'au péristome dont elle
concourt k former le bord. Sur les sutures des plaques se trouvent des
impressions arrondies, mais la surface des plaques elles-mêmes parait
être à peu près lisse.
Zones porifères onduleuses à la face supérieure ; pores disposés par
simples paires, se multipliant près du péristome. Aires ambulacraires
très étroites, saillantes, un peu onduleuses près de l'apex, droites
plus bas. Elles portent deux rangées de petits tubercules ne laissant
aucun espace entre elles dans toute la partie supérieure ; à partir du
pourtour, elles s'écartent un peu, et on peut distinguer quelques
granules dans l'intervalle.
Aires interambulacraires larges, portant deux rangées de gros
tubercules crénelés, imperforés, fortement mamelonnés, dont les trois
supérieurs sont plus développés. De gros granules occupent
l'intervalle, formant des cercles très incomplets autour des
tubercules ; d'autres granules plus petits, peu nombreux, sont
régulièrement disséminés dans la zone miliaire, entre les cercles
scrobiculaires.
Péristome situé dans une légère dépression, subdécagonal, avec dix
entailles échancrant sensiblement le bord. Les lèvres ambulacraires
sont à peu près aussi grandes que les lèvres interambulacraires.
Périprocte ovale transversalement.
Rapports et différences. — -Nous avons cru devoir désigner par
un nom spécifique nouveau les exemplaires de Salenia recueillis
dans le dordonien, bien qu'ils ne soient pas sans analogie avec le
Sal. scutigera signalé dans les couches inférieures. Ils
présentent en effet des différences assez notables : dans l'appareil
apical, le pourtour du périprocte, au lieu d'être formé par la plaque
suranale et |
|
les
deux plaques génitales postérieures se rejoignant, est formé en outre
par la plaque ocellaire de droite, qui s'intercale ainsi complètement
entre les plaques génitales et les sépare ; les tubercules
interambulacraires sont beaucoup plus développés, et par suite la zone
miliaire plus étroite et bien moins granuleuse ; la partie supérieure
est déprimée et plate. Ce dernier caractère rapprocherait notre espèce
du Salenia Bourgeoisi ; l'appareil apical de celui-ci est bien
plus différent encore, et la disproportion des tubercules est aussi
frappante. Nous avons donc cru ne pouvoir réunir notre type à ceux qui
sont déjà connus, car il ne s'accorde bien avec aucun d'eux.
Localité. - Kef Matrek
au sud de Medjès. Etage dordonien inférieur, couches à Heterolampas
maresi. Rare.
Collection Peron.
Explication des figures.
-P1. XVIII, fig. 4, Salenia nutrix, de la collection de M.
Peron, vu de profil ; fig. 5, le même, face supérieure ; fig. 6, face
inférieure ; fig.7, ambulacre grossi ; fig. 8, interambulacre grossi ;
fig. 9, appareil apical grossi ; fig. 10, plaque interambulacraire
fortement grossie (1).
(1) C'est à tort que sur les figures 4,
5, 6, S et 10, le dessinateur a représenté les tubercules du
Salenia nutrix comme étant perforés ; ces tubercules sont
imperforés.
Pllanche XVIII
(extrait)
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syntype,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, Peron & Gauthier, 1881,
Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains secondaires - Etage
Campanien, p.167 |
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Salenia (Salenia)
nutrix Peron &
Gauthier,1881, Campanien supérieur, région de Missour, vallée
de la Moulouya, Maroc, 21 mm |
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Salenia (Salenia)
nutrix Peron &
Gauthier,1881, Maastrichtien, Jebel Rawdah, Sultanat d'Oman, 15
mm |
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Salenia (Salenia)
nutrix Peron &
Gauthier,1881, Maastrichtien, Jebel Rawdah, Sultanat d'Oman, 15 mm
coll. Joaquín Espílez |
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Salenia (Salenia)
paquieri Lambert,1907, |
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Diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1907 |
Note sur quelques
échinides de la Haute-Garonne, p.697 |
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3. Salenia Paquieri
Lambert n. sp. (Pl.XXIV, fig.4,5,6,7,8).- Diam. 14mm., haut. 9
; diam. du disque, 7mm. - Espèce de moyenne taille, médiocrement
renflée, à disque apical pentagonal relativement peu développé et
périprocte saillant. Cet apex d'apparence lisse est en réalité très
finement ponctué et sur les individus très frais on croit reconnaître
les traces d'un léger réseau, s'irradiant du centre des plaques ; les
fossettes suturales, réduites à l'unité sur chaque suture, parfois
absentes, sont étroites et les fossettes angulaires à peine plus
larges. Les parties de la plaque centrale et des génitales 1 et 5, qui
servent seules de cadre au périprocte subtrigone, se redressent très
sensiblement pour former un bourrelet saillant autour de l'ouverture.
Tubercules interambulacraires au nombre de sept à huit par rangée, à
scrobicules à peine déprimés, tangents avec l'ambulacre et entre eux
dans la même rangée ; granules scrobiculaires assez développés,
réduits à deux, aux angles, du côté externe ; zone miliaire apparente
à l'ambitus et en dessous, couverte de granules inégaux. Ambulacres
droits, à pores serrés, ouverts dans de petites majeures à deux
éléments et portant chacune un granule mamelonné près du bord externe
; zone miliaire très étroite, montrant, seulement à l'ambitus et en
dessous de fins granules inégaux. Péristome assez développé,
faiblement enfoncé, avec scissures peu profondes.
Cette espèce paraît surtout voisine du S. geometrica
Agazziz, tel que l'a
compris M. Arnaud, mais elle s'en distingue certainement par son
péristome plus large, la saillie bien plus forte de son périprocte,
ses tubercules plus nombreux, ses granules miliaires plus rares et
moins homogènes dans les ambulacres. - S. cossiaea
Gauthier, du Sénonien de
la Perse, avec une disposition semblable des caractères de vestiture,
est plus grand, plus déprimé en dessus ; son périprocte est moins
saillant et son péristome beaucoup plus petit. - S. nutrix
Peron et
Gauthier, du Sénonien
supérieur (Dordonien) d'Algérie, a ses ambulacres subflexueux plus
étroits, avec zone miliaire presque nulle ; son périprocte elliptique,
plus développé, entame l'ocellaire I. |
|
Les géologues de la région pyrénéenne paraissent avoir confondu notre
espèce avec S. bourgeoisi
Cotteau que son auteur a
signalé à St-Cirac (Ariège), où M. Roussel aurait recueilli un
individu très fruste. Ce que dit Cotteau des ambulacres de cet
iindividu ne permet pas de le confondre avec notre S. Paquieri
à ambulacres droits et dont les granules n'augmentent pas sensiblement
de volume près du péristome. L'identification proposée par Cotteau est
d'ailleurs si problématique qu'à mon avis il n'y a pas lieu de faire
état pour les études stratigraphiques de ce prétendu S. Bourgeoisi
de l'Ariège. Quant au S. Bourgeoisi de la Touraine, à petit
péristome, disque apical étendu, orné, pourvu de fossettes angulaires
larges et profondes, ses tubercules interambulacraires sont peu
nombreux : cinq par rangée ; ses ambulacres moins droits, très
étroits, sont presque dépourvus de zone miliaire et montrent seulement
entre les granules marginaux d'autres granules microscopiques très
homogènes. Un examen un peu attentif ne permet donc pas de confondre
l'espèce tourangelle avec notre S. Paquieri.
Localité. Roquefort près Boussens ; couches à Orbitolines ;
rare.
Collections
Bazerque, Lambert.
Pllanche XXIV
(extrait)
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syntype,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Lambert, 1907,Note
sur quelques échinides de la Haute-Garonne, p.697 |
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Salenia (Salenia)
paquieri Lambert,1907, Maastrichtien, Haute Garonne, 18 mm |
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Salenia (Salenia)
pesmei Arnaud,1897 |
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diagnose originale de
l'espèce par Arnaud, 1897 |
Quelques
observations sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, p.27 |
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SALENIA
PESMEI, Arnaud, 1896.
PI. II, fig.
7.
Coquille de diamètre et de hauteur moyennes; pourtour convexe ; face
supérieure médiocrement renflée, face inférieure subplane.
Apex assez développé, relevé dans la région du périprocte, pourtour
anguleux.
Génitales pyriformes, prolongées entre les ocellaires en pointes
émoussées qui rappellent à un moindre degré la disposition des
génitales de S. Grasi ; granulées aux pointes; ornées de 7 h 8 carènes
rayonnantes peu accentuées ; pores génitaux excentriques en avant, un
peu allongés dans le sens du rayon, pourvus d'un rebord saillant ;
plaque madréporique portant une faible échancrure en gouttière coudée
qui rejoint la suture de l'ocellaire antérieure.
Ocellaires triangulaires, terminées du côté central par un angle
obtus, trés renforcées et saillantes du côté externe où elles se
terminent par un rebord épaissi, trifurqué ; les deux extrémités
latérales renflées et retournées forment chacune comme un cornet
souvent ouvert de chaque côté des zones porifères qu'elles débordent
notablement ; la médiane se prolonge en avant-toit et laisse un vide
entre elle et les zones porifères réunies qui s'engagent sous l'apex ;
pores ocellaires peu distincts.
Suranale courte ; presque deux fois aussi large que longue, radiée
comme les génitales.
Périprocte nettement triangulaire, pourvu d'un rebord saillant, limité
par les deux génitales postérieures et la suranale.
Ambulacres légèrement flexueux ; zones porifères à fleur de test ;
pores assez ouverts; deux paires par granule ambulacraire; les deux ou
trois dernières paires paraissent se bigéminer au voisinage du
péristome; granules ambulacraires elliptiques dans le sens vertical ;
zone intergranifère s'élargissant de l'apex jusque près du péristome,
admettant dès le sommet une ligne
de fines
verrues qui grandissent et forment deux rangées à partir de l'ambitus.
Interambulacres pourvus de cinq tubercules majeurs, entourés de
tubercules secondaires qui forment un cercle garni du côté de la zone
miliaire, ouvert au contact de la zone porifère, simplement relâché en
haut et en bas de la plaque tuberculaire.
La ligne de suture qui sépare horizontalement les scrobicules des
tubercules principaux est droite et renforcée sur chaque plaque par un
bourrelet saillant ; on constate la présence (l'un granule détaché au
contact de la zone porifère entre les tubercules secondaires de deux
plaques successives.
Zone miliaire non évasée de bas en haut, portant deux séries de
granules différents, de sorte que l'interambulacre porte quatre ordres
d'épiphyses :
1° Les
tubercules principaux ;
2° Les
tubercules secondaires du cercle scrobiculaire;
3° Un
deuxième cercle de tubercules plus petits que les précédents ;
4° Une zone
miliaire interne assez étroite, garnie de deux rangées de petites
verrues microscopiques qui se prolongent de l'apex au péristome en
suivant les bords de la suture médiane accusée par la dépression du
test.
Quatre granules ambulacraires, huit paires de pores en face de la
plaque majeure portant le tubercule principal.
Péristome à fleur de test ; incisions branchiales assez marquées :
lèvres ambulacraires et interambulacraires subégales.
Voici les mesures du type décrit correspondant au maximum de taille de
l'espèce :
Diamètre de la coquille : |
15 m/m. |
|
Hauteur
: |
9 |
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Rapport : |
|
0,600 |
Apex : |
10 |
|
Rapport : |
|
0,666 |
Péristome |
6 |
|
Rapport : |
|
0,400 |
Ambulacre, longueur : |
12,5 |
|
Rapport : |
|
0,833 |
Granules ambulacraires |
18 |
|
Rapport : |
|
694 |
|
|
Rapports et différences
Cette espèce se distingue : 1° par son apex pourvu au pourtour de
festons anguleux ; 2° par ses génitales aiguës, dégagées et saillantes
à l'extérieur 3n par ses ocellaires trifurquées, renflées
extérieurement ; la granulation multiple des ambulacres concourt à lui
donner une physionomie spéciale ; c'est de S. trigonata qu'elle
parait se rapprocher le plus, mais elle en diffère par les caractères
qui précèdent, par le nombre relatif de ses tubercules principaux, l'exignité
de la zone miliaire interainbulacra.ire; la variété de sa granulation,
l'atténuation des carènes qui donnent à S. trigonata son aspect
particulier.
Il faut d'ailleurs reconnaître que les caractères rappelés ci-dessus,
bien accentués sur l'exemplaire qui a servi de type à cette
description et qui atteint le maximum de dimension connue (15
millimètres), subissent, à une taille inférieure, des restrictions qui
les atténuent et. pourraient faire douter de l'identité de l'espèce si
les individus comparés ne provenaient du même gisement et ne se
suivaient sans lacune, de la taille la plus minime (4 millimètres) à
celle du type décrit. C'est ainsi que les pointes anguleuses des
génitales reculent graduellement avec la diminution de taille et
rentrent. dans le cercle plus arrondi du pourtour chez les petits
échantillons ; que les ocellaires ont leurs lobes moins échancrés,
leurs bourrelets pleins et moins saillants; que les interambulacres
ont leur cercle de tubercules secondaires simple, les granules de la
zone miliaire sur un seul rang; différences qui paraissent résulter de
Fige et. de l'état plus embryonnaire de la coquille; mais elles
rendent bien difficile à cette taille et bien incertaine sa
distinction de S. Bourgeoisi.
S. Pesmei occupe le Dordonien inférieur et moyen; le type a été
recueilli à Royan par M. le général Pesme qui a bien voulu en enrichir
ma collection.
Le nombre des Salenia crétacées du S.O. se trouve ainsi porté à
dix.
Une seule espèce a été rencontrée dans le Cénomanien : S. gibba.
Le Ligérien, l'Angoumien, ld Provencien n'ont fourni aucune espèce.
planches II (extrait)
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holotype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Arnaud, 1897,
Quelques observations sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, p.27 |
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Salenia (Salenia)
pesmei Arnaud,1897 -
Campanien moyen, Barzan, Charente Maritima, 10 mm |
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Salenia (Salenia)
pesmei Arnaud,1897 -
Maastrichtien, Meschers, Charente Maritime, 6 mm |
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Salenia (Salenia)
petalifera (Defrance in
desmarest,1825) |
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Description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrain crétacé, tome VII, p.144 |
|
N° 2383.
Salenia petalifera. Agassiz, 1838.
(Desmar., 1825.)
Pl. 1034.
Echinus, |
Parkinson, Organ. Remains, t. III, pl.I, fig. 12, 1811. |
|
Smith, Strata ident. by Organ. Foss., p.12, Green sand,
fig. II, 1816. |
Echinus
areolatus (non Cidarites areaolatus, Wahlenb.) |
Koenig, Icones sextiles, fig. 100, 1820. |
Echinus
petaliferus, |
Desmarets in Defrance, Oursin, Dict. sc. nat., t.
XXXVII, p.101, 1825. |
-
- |
Blainville, zoophyte, id., t. LX, p. 210, 1830. |
-
- |
Des
Moulins, Et. sur les Ech., p.302, n°82, 1837. |
Salenia
petalifera, |
Agassiz, Monog. des Salénies, p.9, pl.I, fig.17-24, 1838. |
-
- |
Agassiz, Catal. Ectyp. foss., p.11, 1840. |
-
- |
Dujardin in Lamarck, Anim. sans vert., 2e éd.,
t.III, p.394, 1840. |
-
- |
Morris, Catal. of Brit. Foss, p.58, 1843. |
Salenia
personata (pro parte), |
Agassiz et Desor, Catal. rais. des Ech., ann. sc. nat.,
3e série, t.VI, p.341,1846. |
Salenia petalifera, |
Graves, Essai sur la Top. géog. du dép. de l'Oise, p.689, 1847. |
Salenia
personata (pro parte), |
Forbes, Memoirs of Geol. Surv., Dec.I, pl. V, 1849. |
Salenia
petalifera, |
Bronn, Ind. Paleont., p.1107, 1849. |
Salenia
personata (pro parte), |
d'Orbigny, Prod. de Pal. strat., t.II, p.179, Et.20,
n°672, 1850. |
Var. petalifera. |
d'Archiac, Hist. des prog. de la géol., t. IV, p.51,
1851. |
Salenia
personata, |
D'Orbigny, Cours élém. de Pal., t.II, p.126, fig.277,
1852. |
Salenia
petalifera (pro parte), |
Bronn, Leth. Geognost., Kreide-geb., p.182 (excl. pl.XXIX,
fig.15 a, b), 1852. |
Salenia
personata, |
Joh.
Müller, Ueber den Bau der Echinod., p.7, pl.I, fig.15,
1854. |
Salenia
petalifera, |
Morris, Catal. of Brit. Foss., 2e éd., p.89, 1854. |
- - |
Desor, Synops. des Ech. foss., p.149, pl.XX, fig.1-3,
1856. |
Salenia
personata (pro parte), |
Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p.247, pl. XCVII,
fig.1, 1857. |
Espèce
de grande taille, circulaire ; fac supérieure renflée, sub-convexe au
sommet ; face inférieure presque plane, arrondie sur les bords,
très-légèrement concave au milieu. Zones porifères sub-onduleuses aux
approches de l'appareil apicial, composées de pores arrondis, disposés
obliquement, séparés par un petit renflement granuliforme, se
multipliant près du péristome. Ambulacres relativement assez larges,
onduleux, garnis de deux rangées de granules serrés, mamelonnés, au
nombre de vingt-quatre ou vingt-cinq dans les exemplaires adultes. La
zone qui les sépare est occupée par des verrues de deux natures ; les
unes, plus développées, sont placées à la base de chaque granule, et
forment des rangées régulières ; les autres, beaucoup plus fines, sont
éparses, homogènes, et remplissent l'espace intermédiaire. Tubercules
inter-ambulacraires médiocrement déaveloppé, entourés de scrobicules
irréguliers, très-ptits en approchant du péristome, au nombre de six
par série. Zone miliaire large et très-granuleuse ; les plus gros
granules sont visiblement mamelonnés, et forment autour des tubercules
des cercles interrompus seulement près des zones porifères ; les
autres granules sont abondants, inégaux, quelquefois mamelonnés,
épars, et accompagnés partout de petites verrues fines, serrées,
homogènes. Péristome assez grand, s'ouvrant presque à fleur du test,
circulaire, muni de très-faibles entailles relevées sur les bords; les
lèvres inter-ambulacraires sont à peu près de même largeur que celles
qui correspondent aux ambulacres. Périprocte sub-triangulaire,
saillant et renflé sur les bords. Appareil apicial plus ou moins
développé, arrondi au pourtour, épais, sub-concave, lisse, marqué le
plus souvent, sur la suture des plaques, d'impressions espacées,
circulaires, peu profondes. Pores génitaux s'ouvrant au centre des
plaques, au milieu d'un renflement du test ; pores ocellaires situés
au sommet des ambulacres, sous le bord externe des plaques. La plaque
génitale antérieure de droite offre une déchirure assez étendue, d'une
forme irrégulière, et dont l'aspect intérieur est spongieux et
madréporiforme ; au milieu de la déchirure, le pore oviducal est
parfaitement visible.
Hauteur, 13 millimètres ; diamètre, 21 millimètres.
Chez
quelques exemplaires du S. petalifera, les impressions
apiciales, sans être plus nombreuses, deviennent plus larges, plus
profondes, et tendent à se prolonger en sillons vers le centre des
plaques, qui sont elles-mêmes moins lisses et plus rugueuses ; cette
|
|
modification donne au disque un
aspect particulier, mais elle nous paraît sans importance spécifique.
- Nous avons rapporté au S. petalifera quelques exemplaires
recueillis aux environs de Beauvais, à un horizon beaucoup plus élevé
; après un examen minutieux, nous nous sommes assuré qu'ils ne
pouvaient être distingués de cette espèce par aucun de leurs
caractères.
Rapports et différences.
- Le S. petalifera constitue un type parfaitement tranché ; il
s'éloigne du S. scutigera, avec lequel il a longtemps été
confondu par sa taille un peu plus forte, ses tubercules
inter-ambulacraires plus développés, et surtout par ses ambulacres
plus larges et garnis de verrues intermédiaires beaucoup plus
nombreuses. Ce caractère le rapproche du S. Austeni, Forbes,
provenant du Lower Chark de Douvres (1), remarquable par son appareil
apicial rugueux, et couvert de petites côtes rayonnantes qui s'entre-croisent
en forme de treillis : "ornamented with serrated ridges running in
pairs from their centre and meeting to form a sort of trellis." Malgré
cette différence, qui concerne uniquement l'appareil apicial, les deux
espèces sont très-voisines, et peut-être le S. Austeni n'est-il
qu'une variété du S. petalifera.
Histoire. - Le S.
petalifera a été mentionné, en 1825, sous le nom d'Echinus
petaliferus, par Desmarets, qui renvoie à la figure asez médiocre
de Parkinson. En 1838, dans sa Monographie des Salénies, M.
Agassiz décrivit et figura cette espèce, et la distingua avec soin des
S. personata et scutigera. Plus tard, dans le
Catalogue raisonné des Echinides, MM. Agassiz et Desor, tout en
maintenant le S. scutigera comme une simple variété du S.
personata. A partir de cette époque, une grande obscurité règne
sur la synonymie de l'espèce qui nous occupe : comme le fait remarquer
M. Desor, elle se trouve confondue, dans la plupart des collections,
avec d'autres espèces, et on la désigne tantôt sous le nom de
petalifera, tantôt sous ceux de personata et de
scutigera. C'est à M. Desor que revient le mérite d'avoir fait
disparaître cette confusion, en fixant les caractères propres au S.
petalifera, et en lui restituant sa véritable synonymie.
Localités. - Cap de la
Hève près le Havre, Rouen, montagne Sainte-Catherine
(Seine-Inférieure). Assez commun. Etage cénomanien. - Notre-Dame du
Thil (Oise). Rare.
Etage sénonien.
Musée
de Beauvais (coll. Graves) ; coll. Michelin, d'Archiac, Hébert,
Koechlin-Schlumberger, Triger, Renevier, Poulain, Guillier, ma
collection.
Loc. autre que la France.
- Warminster (Angleterre). Abondant. Etage cénomanien (Upper Green
Sand).
Expl. des figures. - Pl.
1034, fig. 1, S. petalifera, de la coll. de M. Poulain, vu de
côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, ambulacre
grossi ; fig. 5, aire inter-ambul. grossie ; fig. 6, tubercule grossi
; fig. 7, apareil apicial grossi ; fig. 8, plaque madréporiforme
grossie ; fig. 9, péristome grossi ; fig. 10, indiv. à appareil
apicial plus persillé, de la coll. de M. Poulain, vu de côté ; fig.
11, face sup. ; fig. 12, face inf. ; fig. 13, appareil apicial grossi
; fig. 14, indiv. de la craie de Beauvais, de la coll. de M. Hébert,
vu de côté ; fig. 15, face sup. ; fig. 16, face inf. ; fig. 17,
portion d'ambulacre grossie ; fig. 18, appareil apicial grossi et
restauré.
(1) Forbes in Morris, Catal. of British
Foss., 2e ed., p.89, 1854. - Woodward, Memoirs of Geol. Surv.,
Appendix 10 Dec. v, p.4, 1856.
Extrait de la
planche 1034, d'après Cotteau
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Salenia (Salenia)
petalifera (Defrance in
desmarest,1825) - Cénomanien inférieur, Steinbruch Rauen,
Kassenberg, Mulheim, Ruhr, Nordrheinwestfalen, Allemagne, 7,5 mm |
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Salenia (Salenia)
petalifera (Defrance in
desmarest,1825), Aptien, Aude, 15 mm |
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Salenia (Salenia)
scotti Ikins,1940 |
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diagnose originale de
l'espèce par Ikins, 1940 |
Some echinoids
from the Cretacesous of Texas, p.18 |
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Salenia
scotti, n. sp.
Plate 2, figs, la, lb, lc
Description.—The test is subcircular in outline
at the ambitus abactinal surface greatly elevated, the sides slightly
inflated adactinal surface flat.
The ambulacral areas are straight and narrow, slightly
widening from 1.5 mm. at the apical disk to 2 mm. at the peristome.
The surface is ornamented with two rows of about nineteen alternating
tubercles which are imperforate, mamillated, and circular in outline.
Situated between these are small granules which become quite
noticeable opposite the second ambulacral tubercle above the peristome.
The pores are round, some being elongated horizontally, uniserial, and
become more numerous as well as irregular upon approaching the
peristome.
The interambulacral areas are wider than the ambulacral
being 4 mm. wide in the plocogenous zone, 6.5 mm. in the median zone,
and 4 mm. at the peristome. They consist of two rows of large
alternating plates, six being present in each row. The primary
tubercles decrease in size from the abactinal surface to the peristome
where they are about the same size as the tubercles within the
ambulacral areas. Each plate contains a large, scrobiculate,
crenulated boss which bears an imperforate mamelon. The granules are
so arranged on the margins of plates that there are two in the upper
adradial corner and only one on the lower adradial corner, while on
the medial margins of the plates there are four. Milliaries occur
between the granules on the medial margins of the plates.
The peristome is large, about one-half the diameter of
the test, and is circular in shape. The basicoronal plates bear ten
greatly developed incisions which divide the peristome into ten almost
equal parts.
The apical system is large, circular, and is composed
of five ocular and five genital plates and the suranal plate which is
located in the center of the system by the periproct. There are
radiating furrows which extend out from the suranal plate toward
interambulacra i, 2, and 3. Between these furrows
|
|
are two delta-shaped depressions
which with the furrows give the apical disk, a characteristic
ornamentation. The incision in the right anterior genital plate is
irregular in shape. The periproct is elevated and triangular or
deltoid in shape.
Related forms.—This species is somewhat similar to Salenia
mexicana Schlüter in that it has about nineteen ambulacral
tubercles, but it is much more elevated. The periproct of this species
is much more prominent and the ornamentation of the apical disk is
entirely different. This species differs from S. volana Whitney
in that it has about nineteen ambulacral tubercles whereas S.
volana has about fifteen to seventeen. This species is also much
more elevated.
Dimensions.—Diameter at ambitus, 16 mm. ; height,
12 mm. apical disk, 9.5 mm. ; peristome, 8 mm.
Occurrence.—Upper Salenia level of the
Goodland formation.
Locality.—Unknown.
Extrait de la
planche 2
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Salenia (Salenia)
scotti Ikins,1940,
Walnut fm, Albien, cté Bell, Texas, 14 mm |
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Salenia (Salenia)
scutigera (Munster,1826) |
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description de
l'espèce par Agassiz,1838 |
Monographies
d'échinodermes fossiles, des Salénies, p.12 |
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V.
Salenia scutigera Gray.
Tab. 2, fig. 1-8.
Cidarites scutiger. Münst.
(Goldf. Tab. 49, fig. 4 a et 4 b.)
J'ai
cru devoir reporter cette espèce, du genre Cidaris où l'a placée M. de
comte de Münster, dans le genre Salenia, parce qu'elle n'a point les
tubercules perforés. M. Gray, et d'après lui M. DesMoulins la
confondent avec la S. petalifera (Echinus petaliferus DesM.),
mais il est plusieurs particularités de structure qui l'en distinguent
suffisamment pour qu'on puisse l'envisager comme spécifiquement
différente : c'est entre autresl'étroitesse des aires ambulacraires et
la disposition des plaques composant l'appareil oviducal, fig. 1, 2 et
6.
J'ai vu plusieurs exemplaires de cette espèce, dont deux trouvés par
M. Coulon dans la pierre jaune (étage moyen du terrain néocomien), au
Roc près de Neuchâteal, et deux provenant du grès-vert d'Angleterre,
dont l'un m'a été communiqué par M. Brongniart et l'autre par M.
Defrance. On en a cité également dans plusieurs autres localités, mais
je doute que tous soient spécifiquement identiques avec mon espèce,
notamment ceux que M. Goldfuss dit avoir été trouvés dans le terrain
jurassique. En revanche, la figure publiée par cet auteur de
l'exemplaire du compte de Munster, provenant du grès-vert de Kehlheim,
ne me paraît pas en différer.
Le
pourtour de l'ouverture inférieure est circulaire, légèrement crénelé
à l'angle des aires ambulacraires dont le bord dépasse tant soit peu
celui des aires interambulacraires, fig. 3 et 7. Les pores sont
disposés par paires simples de chaque côté de l'aire ambulacraire et
convergent, comme celle-ci, uniformément vers le sommet, fig. 5 et 5.
Les aires interambulacraires, fig. 4, sont parsemées d'une masse de
tubercules, dont deux rangées de très-gros, à la base lisse et à
sommet étranglé et plissé au-dessous de l'étranglement, fig. 8. Un
cercle très- |
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serré de
tubercules plus petits entoure les gros, et l'espace entre ces
différens cercles est en outre occupé par d'autres tubercules encore
plus petits, également nombreux sur toute la surface du disque.
L'appareil oviducal, fig. 1 et 6, parfaitement conservé dans
l'exemplaire du grès-vert d'Angleterre, que je dois à l'obligeance de
M. Defrance, est beaucoup plus grand que l'ouverture inférieure ; son
pourtour est légèrement sinueux. Les plaques ovariales sont grandes,
arrondies à leur bord externe, fortement crénelées à leur bord interne
et percées chacune d'un trou. Les plaques interovariales sont moins
grandes et allongées transversalement ; les ovariales s'articulent
entre elles et avec la grande plaque suranale qui forme le bord
postérieur immédiat de l'anus, par des lignes droites marquées de
petits points creux. L'ouverture anale est circulaire, rejetée en
avant et légèrement relevée sur ses bords. Toutes les plaques de
l'appareil oviducal sont lisses.
planche 2
(extrait)
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Salenia (Salenia)
scutigera (Munster,1826) -
Cenomanien, Ribamontan, E. de Santander, Cantabrie, Espagne, 7 mm |
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Sous-genre
Salenia (Pleurosalenia)
Pomel,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.94
Espèce type
Salenia tertiaria
Tate,1877 (désignation
originale par Pomel,1883,p.94)
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Campanien - Eocène sup. |
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Diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1838, p.94 |
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Pleurosalenia. Subrotulaire ; apex de Salenia, à
périprocte latéral, mais touchant l'ocellaire qui sépare complètement
les génitales voisines. Péristome petit, arrondi, un peu enfoncé,
faiblement entaillé. Zones porifères 1-géminées et 1-sériées.
Tubercules ambulacraires très petits, granuliformes, en deux rangées,
séparés par une zone miliaire ; les interambulacraires très
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gros, crénelés, imperforé, en
deux rangées principales de 5 àn 6, avec deux rangs de petits
secondaires à leur intérieur. P. tertiaria (Tate sp.) est
fossile d'Australie. S. varispina W. Tomps. (non A. Ag.) paraît être
du même genre et vit dans les mers actuelles. |
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Salenia (Pleurosalenia)
heberti
(Cotteau,1861) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, t.VII, p.173 |
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N° 2392.
Salenia Heberti. Cotteau, 1861.
Pl. 1040, fig. 11-24.
Espèce
de taille moyenne, circulaire ; face supérieure haute, renflée,
légèrement sub-conique ; face inférieure étroite, presque plane,
arrondie sur les bords. Zones porifères à peine flexueuses, composées
de pores espacés, rangés très-obliquement, séparés par un petit
renflement granuliforme. Ambulacres de médiocre largeur, sub-flexueux
au sommet, beaucoup plus droits vers l'ambitus et à la face
inférieure, garnis de deux rangées de granules serrés, homogènes,
placés très-près des zones porifères, au nombre de vingt-quatre ou
vingt-cinq par série. En approchant du péristome, deux ou trois de ces
granules par rangée augmentent un peu de volume ; l'espace
intermédiaire est rempli par une granulation fine, abondante, inégale,
au milieu de laquelle se détachent ordinairement deux rangées
régulières et plus apparentes. Tubercules inter-ambulacraires assez
fortement développés, s'élevant très-près du sommet, au nombre de six
ou sept par série, diminuant insensiblement de volume, au fur et à
mesure qu'ils se rapprochent de l'appareil apicial. Zone miliaire
large et très-granuleuse ; les plus gros granules sont visiblement
mamelonnés, et forment autour des tubercules des cercles interrompus
par les zones porifères ; les autres sont abondants, inégaux,
quelquefois mamelonnés, et accompagnés, natamment dans la zone
miliaire de verrues fines et homogènes. Péristome petit, circulaire,
s'ouvrant à fleur du test, muni d'entailles à peine apparentes ; les
lèbres inter-ambulacraires paraissent moins larges que clles qui
correspondent aux ambulacres. Périprocte sub-triangulaire, à peine
renflé sur les bords. Appareil apicial mince, peu développé, vaguement
pentagonal, marqué d'impressions suturales plus ou moins prononcées,
et quelquefois de petites côtes rayonnantes très-atténuées ; plaque
madréporiforme parfaitement distincte.
Hauteur, 11 millimètres ; diamètre, 14 millimètres.
Nous
n'hésitons pas à rapporter à cette même espèce une petite Salénie que
nous a communiquée M. l'abbé Sorignet, et qui a été recueillie à
Civières (Eure), associée, comme à Meudon, au Cidaris pleracantha.
Elle ne saurait être distinguée du S. Heberti par aucun
caractère essentiel ; seulement, dans l'exemplaire de Meudon, dont la
taille est un peu plus forte, les granules qui garnissent les
ambulacres sont relativement plus gros, et les pores ambulacraires
plus espacés. - Cette différence nous a paru sans importance au oint
de vue spécifque. |
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Rapports et différences. - Cette espèce présente assurément beaucoup
de ressemblance avec les S. petalifera et antophora ;
elle nous a paru cependant en différer par plusieurs caractères, et
nous avons cru devoir en faire une espèce particulière. Elle se
distingue du S. petalifera par sa forme plus élevée, plus
étroite à la base, par son péristome moins large, ses tubercules
inter-ambulacraires plus nombreux, son appareil apicial plus mince,
ses ambulacres garnis de granules plus abondants, plus délicats, plus
serrés, placés plus près des zones porifères, et séparés par une
granulation plus fine. Cette structure des ambulacres sert également à
distinguer le S. Heberti du S. anthophora, que
caractérisent en outre son appareil apicial plus épais et son
péristome plus ouvert et plus concave.
Localités. - Meudon
(Seine) ; Civières (Eure). Rare. Etage sénonien.
Coll.
Hébert, Sorignet.
Expl. des figures. - Pl.
1040, fig. 11, S. Heberti, de la coll. de M. Hébert, vu de côté
; fig. 12, face sup. ; fig. 13, face inf. ; fig. 14, ambulacre grossi
; fig. 15, aire inter-ambul. grossie ; fig. 16, tubercule, vu de
profil ; fig. 17, appareil apicial grossi ; fig. 18, péristome grossi
; fig. 19, autre exempl. de la coll. de M. l'abbé Sorignet, vu de côté
; fig. 20, face sup. ; fig. 21, face inf. ; fig. 22, ambulacre grossi
; fig. 23, appareil apicial grossi ; fig. 24, plaque madréporiforme
grossie.
Extrait de la
planche 1040, d'après Cotteau
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Salenia (Pleurosalenia)
heberti
(Cotteau,1861) - Campanien inférieur, Coesgeld Sud,
Nordrheinwestfalen, Allemagne, 22 mmm |
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Salenia (Pleurosalenia)
heberti
(Cotteau,1861), Campanien, Hannover Hover, Niedersachsen, Allemagne, 10 mm |
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Salenia (Pleurosalenia)
heberti
(Cotteau,1861), Campanien, Allemagne, 15 mm |
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Salenia (Pleurosalenia)
maestrichtensis
Schlüter,1892 |
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Diagnose originale de
l'espèce par Schlüter, 1892 |
Die Regulären
Echiniden der norddeutschenKreide. II Cidaridae, Salenidae, p.268 |
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Salenia
Maestrichtensis SCHLÜTER.
Salenia Bourgeoisi
Cotteau, zum Theil,
Paléont. franç. terr. crét. tom. VII, 1861, pag. 165, tab. 1040, fig.
25 —28 (non! tab. 1038, fig. 1-18). — Maestricht.
Salenia Bonissenti
Cotteau, zum Theil,
Échin. crétacés du Hainaut, Bull. soc. géol. France 1874, pag. 115. —
Maestricht.
Maasse in
Millimetern.
Gewisse kleine , im Kreidetuff von Maestricht nicht seltene Salenien)
waren von Cotteau 1861
zu Salenia Bourgeoisi gestellt, welche einem tieferen Niveau
angehört; diese Bestimmung wurde 1874 als irrig bezeichnet, dagegen
als sehr wahrscheinlich angenommen, dass dieselben zu Salenia
Boniseenti Cott. (= Salenia anthophora Muller) gehôren.
Die vorliegenden Gehause von Maestricht und Falkenberg (mehr als zwei
Dutzend) unterscheiden sich von der letztgenannten Art
1. durch geringeren
Durchmesser von 3 bis 11mm wahrend die Salenia anthophora nur in
Gehausen von 16 bis 25 mm Durchmesser bekannt ist ;
2. durch verhâltnissmassig
niedrigere Gestalt;
3. durch verhaltnissmassig
breitere Miliarzone ;
4. durch grôbere und mehr
gleichmässige Miliargranulen ;
5. durch Einsenken der
Interambulacralfelder gegen ihre Mittelnaht, welche immer deutlich,
bei Salenia anth,ophora versteckt ist;
6. durch den fünfseitigen
Umriss des Peristoms.
Die Punkte 3
bis 6 lassen sich nicht auf Entwickelungsdifferenzen zurückführen. Bis
der Nachweis dieser, der vorzugsweise in Geleusen von 10 bis 16 mm
Durchmesser zu suchen ist, gelungen sein wird, dürfte es correcter
sein, beide Formen auseinander zu halten, und die kleinen, geologisch
jüngeren Gehâuse nach ihrem Fundpunkte ais Salenia Maestriehtensis zu
bezeichnen.
Betreffend das fünfseitige Peristom dürfte zu erwahnen sein, dass
einer anderen Art angehorige, ebenfalls sehr kleine Salenien von
Maestricht, ein kreisformiges Peristom besitzen.
Unter
den bereits beschriebenen kleinen Salenien der oberen Kreide zeigt ein
fünfseitiges Peristom die ebenfalls mit einem dicken, grossen
Scheitelschilde und verhaltnissmassig starken Suturalimpressionen
versehene
Salenia pygmaea Hag.,
aus der
Schreibkreide der Insel Rügen, von der wir A. KUNTH 8) eine erneute
Darstellung nach einem diluvialen Exeinplare verdanken. — Es wird
noch das nâhere Verhâltniss der Rügener und Maestrichter Gehause zu
ermitteln und festzustellen sein, ob letzteren ebenfalls die
Bezeichnung Salenia pygmaea zukomme.
Bermerk. Auch aus deutsche-m turonen Planer ist Salenia Bourgeoisi
genannt worden.
U.
Schlönbach führt aus den
Galeriten-Schichten auch
»Salenia
Bourgeoisi?« |
|
nach einer
Bestimmung CorrEAu's auf. Zu dieser Angabe ist zu bemerken, dass das
einzige Gehause, auf welchem dieselbe beruht, sowohl nach seinem
geologischen Vorkommen, wie nach seiner palâontologischen Bedeutung
zweifelhaft ist.
Ueber die Lagerstatte des Gehâuses lâsst sich nur angeben, dass es im
»nordostlichen Theile des Fleischercamp bei Salzgitter, w
ahrscheinlich über dem cenomanen Planer« gefunden wurde, demnach sein
geologisches Alter nicht .vollig sicher ist.
Das kleine
Gehause, dessen
Durchmesser . . ... |
8,5 mm |
HShe.............................
|
5 |
Scheitelschild . . . |
5 |
Peristom . . . . |
3,5 |
betragt, hat einige Aehnlichkeit
mit
Salenia Gehrdenensis Schlüt.
aus dem Unter-Senon,
doch stehen die Warzchen-Reihen der Ambulacralfelder (oben) etwas
weiter auseinander, und ist die Miliarzone auch auf der oberen Seite
des Gehâuses mehr entwickelt, ebendort auch die Scrobicularringe mehr
geschlossen, nur an der Aussenseite der Felder offen.
Mehr
nahert sich das Gehause den Formen aus der Gruppe der
Salenia Austeni,
welche Forbes aus dem Lower grey
Chalk von Folkstone beschrieb.
Als jugendliches Gehause ist das Stück in seinen Beziehungen
zweifelhaft. Die Zweifel werden sich lichten, sobald weitere Funde
über den Entwicklungsgang Aufklârung geben.
Wenn die angegebene Lagerstatte zutreffend ist, so kann es sich nur um
Unter-Turone-Schichten, also um Mytiloides- oder Brongniarti-Plâner
handeln. Aus beiden ist in Deutschland nur eine Salenia, Salenia
granulosa Forb. bekannt, zu welcher das fragliche Gehause keinerlei
Beziehungen hat.
Vielleicht stammt das Gehause, trotz obiger Angabe, demnach aus
cenomanen Schichten.
Vorkommen. Salenia Maestrichtensis findet sich nicht selten in
den Schichten der jungsten Kreide bei Maestricht und Falkenburg.
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Salenia (Pleurosalenia)
maestrichtensis
Schlüter,1892, Maastrichtien, Haute Garonne, 19 mm |
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Salenia (Pleurosalenia)
pygmaea
(v. Hagenow,1840) |
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Diagnose originale de
l'espèce par v. Hagnow |
Monographie der Kreide-Versteinerungen
Neuvorpommerns und Rügens, p.650 |
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3. C. (Salenia)
pygmaeus n., Fg. 4. - Der ovale After dieses kleinen nur 1'''
breiten Cidariten liegt, wie bei dem vorigen, ausserhalb der Mitte und
tritt aus einem sehr dick un scharfkantig aufliegenden, Rosetten-ähnlichem
Schilde hervor, welcher aus einem Stücke besteht une fast den ganzen
oberen Theil des etwas niedergedrückt-kugeligen Körpers bedeckt. Die
Oberfläche des Schildes zeigt regelmäsig - gestellte grössere und
kleinere Vertiefangen. Auf den grossen Feldern stehen in zwei Reihen
sechs grosse Warzen, innen mit gekerbten Gelenk-Ringen und zwar in
jeder Reihe dreien derselben, zwischen welchen sich eine hin und
hergebogene Doppel-Reihe feiner Knötchen herabzieht ; eine Kranz-artige
Einfassung der Gelenk-Scheiben ist nicht bemerkbar. Die Fühlergänge
sind einfach-paarig geradlinig, und deren Felder haben eine doppelte
Reihe gleichgrosser abwechselnd stehender feiner Knötchen. - Kommt
sehr selten vor. |
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Extrait de la
planche IV, d'après v. Hagenow
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Salenia (Pleurosalenia)
tertiaria (Tate,1877) |
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description de
l'espèce par Bittner, 1892 |
Ueber Echiniden des
Tertiärs von Australien, p.333 |
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Salenia tertiaria Tate.
(Tab. I, Fig. 6, 7.)
Ralph Täte: On
new species of Belemnites and Salenia from South Australia. The
Quarterly Journal of the Geolog. Soc. of London XXXIII, 1877, p. 257,
258.
Duncan: On the
Salenidae in Ann. and Mag. of Nat. History 1878, vol. II, p. 61.
Duncan, im
Quart. Journ. XLIIL, 1887, p. 412.
Plenrosalenia tertiaria Tate spec. bei Pomel: Classification
method. 1883, p. 94.
Salenia tertiaria ist von Täte nur kurz beschrieben und
nicht zum besten abgebildet worden. Dune an hat später, auf vier
Exemplare gestützt, eine sehr genaue und detaillirte Beschreibung
dieser Art gegeben (in Ann. and Mag. 1878), indessen keine neue
Abbildung hinzugefügt. Da sich in der mir vorliegenden Suite
australischer Tertiärechiniden sieben Exemplare dieser Art befinden,
die zumeist gut erhalten sind, halte ich es für angezeigt, die alte
Abbildung Tate's durch eine bessere
zu
ersetzen. Das
kleinste Exemplar
misst 6, das
grösste 19mm im
Durchmesser; die Anzahl der
grossen Tuberkeln,
respective der Interambulacralplatten bei
dem kleinsten
Stücke beträgt
vier, respective fünf, die
Körnerreihe der Ambulacra
besteht aus 12 kleinen
Tuberkeln; zwischen beiden
Hauptreihen der Ambulacra
liegen noch
zwei Reihen viel
feinere : Körnchen
die gegen beide Pole ausspitzer. Bei den grössten
Stücken kann
man
von fast sechs Reihen von Körnern auf den Ambulacren
sprechen, die gegen innen graduell kleiner werden, und derer, innerste
ziemlich verworren angeordnet sind. Die Figur 1. c. S. 257c bei Tate
bringt das recht gut zum Ausdrucke. Peristom und Appicalapparat sind
im Durchmesser fast gleich bei den kleinsten Exemplaren, bei grösseren
dagegen ist der Durchmesser des Peristoms beträchtlich kleiner als
jener des Apicalapparats. Die Mundeinschnitte sind sehr schwach
entkelt aber doch |
|
deutlich, ein hohles Exemplar zeigt den Kieferring (perignathic
girdle Dunc.), welcher fast zusammenhängend entwickelt ist.
zwischen den Fortsätzen (auriculae) jedoch riefe Ausrandungen besi:z::
auch die interradialen Verbindungsstücke der Aurikeln sind weit und
ziemlich tief ausgerandet (vergl. Tab. I. Fig. 6b). Die genaue
Abbildung des Apicalschildes (vergl. Tab. I. Fig. 7 a) soll zeigen,
dass die Zuweisung zu PJenrosalenia7 welche von
Pomel
vorgenommen wurde, nicht haltbar ist, indem das
Periproct die rechte hintere . Augenplatte nicht berührt. sondern vor
derselben die beiden angrenzenden Genitalplatten in einer Naht
zusammenstossen und die betreffende Augenplatte von der Umrandung des
Periprocts ausschliessen. Die ostindische Sälen ia Blanfordi Dunc et
Slad. würde nach diesem Merkmale zu Pleurosalenia gestellt
werden müssen. Sonst ist die ostindische Art der australischer: im
Baue des Apicalschildes ziemlich ähnlich. Die vordere rech:e
Genitalplatte von Salenia tertiaria besitz keine einfache,
sondern eine unregelmässig Spalt- oder narbenförmige
Öffnung.
Extrait de la
planche I
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Salenia (Pleurosalenia)
tertiaria (Tate,1877)
-
Eocène supérieur, Tortachilla limestone, Australie du Sud, 16 mm |
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Genre
Bathysalenia
POMEL,1883
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles
Espèce type
Salenia goesiana
Loven,1874 (désignation
subséquente par
Smith & Wright,1990, p.134)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien - Actuel
Syn.
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Diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, 1838, p.94 |
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Bathysalenia. Apex grand, construit comme dans le type, mais
couvert de saillies fraisées faisant couronne autour du périprocte.
Zones porifères bigéminées, unisériées, formées d'un petit nombre de
paires s'ouvrant dans une fossette bordée ; les pores superposés dans
chaque paire. Péristome gran, subdécagonal, très peu entaillé.
Tubercules imperforés, en double rangée dans
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|
chaque aire ; les
interambulacraires espacés, non crénelés, plus volumineux à l'ambitus
; les interambulacraires un peu plus gros que ces derniers, allant en
grossissant vers le haut, les supérieurs seuls crénelés. S. goezana
Lovén est des mers actuelles. |
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Bathysalenia
gallemii (Smith & Jeffery,2000) |
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Bathysalenia
gallemii (Smith & Jeffery,2000),
Maastrichtien, Aspe, Alicante, Espagne, 6 mm |
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Bathysalenia
gallemii (Smith & Jeffery,2000),
Maastrichtien, Aspe, Alicante, Espagne, 4 mm |
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Bathysalenia
gallemii (Smith & Jeffery,2000),
Maastrichtien, Aspe, Alicante, Espagne, 3 mm |
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Bathysalenia
gallemii (Smith & Jeffery,2000),
Maastrichtien, Aspe, Alicante, Espagne, 4 mm |
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Bathysalenia
garumnensis (Valette,1905) |
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diagnose originale de
l'espèce par Valette, 1905 |
Description de
quelques échinides nouveaux de la Craie sénonienne du département de
l'Yonne, p.27 |
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SALENIA GARUMNENSIS, nov. sp.
Ayant a décrire les Echinides de la colonie du Garumnien de
Leymerie, M. Cotteau avait signalé en 1877 une petite Salénie qu'il
avait rapportée au Salenia granulosa Forbes. Cet éeltantiilon
fait partie de la collection de M. Peron qui l'a recueilli au Tuco.
sur la route de Marsoulas (Haute-Garonne). Je dois à sa bienveillance
d'avoir
pu étudier ce Salenia que je voulais comparer avec
quelques types de la craie de l'Yonne. L'examen minutieux que
j'ai fait de ce précieux échantillon m'a déterminé à en faire une
espèce spéciale. Son état de conservation est loin d'être parfait.
Mais ce qui reste du test détérioré dans bien des endroits, m'a
permis de trouver cependant l'ambulacre et l'interambulacre complets,
et de les reproduire exactement dans tous leurs détails.
C'est probablement la forme et l'ornementation de l'appareil
apical, qui a engagé Cotteau à rapprocher ce type de celui de la
craie sénonienne du bassin de Paris qu'il avait identifié avec le Salenia
granulosa Forbes, mais qui, en réalité, est une espèce
distincte et doit reprendre le nom de Salenia incrustata, comme
nous l'avons dit précédemment. J'estime que les détails des ambulacres et des interambulacres de la Salénie du Tuco sont trop
différents
pour maintenir le rapprochement proposé par Cotteau. Il
suffit, en effet, de comparer les figures de la Paléontologie française (planche 1039, fig.
6 a 16) avec celles que je donne de
l'individu du Tuco
pour constater les grandes différences qui existent
entre les deux types.
Je vais d'ailleurs donner une description exacte de la Salénie
recueillie
par M. Peron sur ]a route de Marsoulas.
Dimensions diamètre, 11 mill. ; hauteur,
6mill.
Espèce de petite taille, circulaire face supérieure un peu renflée face inférieure plane, arrondie sur les bords. Aires
ambulacraires étroites, très légèrement flexueuses, garnies de deux
rangées de petits granules au nombre de treize ou quatorze. Les quatre
ou cinq de ['extrémité supérieure se touchent presque puis tes
granules s'espacent et sont séparés par des verrues qui forment
une côte horizontale allant jusqu'au bord extérieur des plaques
porifères. A la face inférieure les trois ou quatre derniers granules
deviennent beaucoup plus forts et sont plus espacés celui qui
touche au péristome est sensiblement plus petit. Les deux rangées
de granules sont très rapprochées l'une de l'autre, et laissent un
espace très restreint dans lequel on voit, vers l'ambitus et à la face
inférieure, quelques petites verrues irrégulières. Zones porifères composées de paires de pores très petits, très rapprochés l'un
de l'autre, placés obliquement dans une dépression du test, et
séparés par un petit granule qui ne parait pas saillant. Il y a deux
assules primaires qui correspondent à une plaque majeure supportant un
granule qui correspond à une des assules primaires,
tandis
que l'autre porte les verrues granuliformes en forme de
côte horizontale. Aires interambulacraires avec des tubercules
crénelés et imperforés, assez saillants, entourés par un scrobicule
arrondi. Je compte quatre tubercules par rangée les plus forts
sont autour de l'apex les autres diminuent rapidement de grosseur et
ceux qui touchent au péristome sont à peine plus forts
que des granules. Scrobicules entourés par de forts granules
scrobicutaires placés aux angles des plaques quelques autres granules
plus petits suivent la ligne suturale médiane. Enfin une rangée
de granules très petite sépare horizontalement les plaques
interambulacraires. Zone miliaire à peu près nulle quelques verrues
se montrent seulement à la face inférieure le long de la suture
médiane. – Péristome circulaire, non enfoncé, de grandeur
moyenne, muni d'entailles très légères tes lèvres interambulacraires
sont aussi larges que celles qui correspondent aux ambulacres –
Périprocte presque rond, relativement petit, entouré
d'un bourrelet
peu apparent. il est assez excentrique et placé
aux angles des plaques génitales 2, 3 et de la plaque suranale.
Appareil apical très développé, peu épais, non saillant, presque
rond; plaques génitales polygonales, ornées de granules irréguliers
qui forment des rayons se dirigeant vers le centre, plaques
ocellaires triangulaires recouvertes par des granules plus ou moins
réguliers sutures des plaques lisses, sans aucune impression.
L'appareil apical n'étant pas saillant, parait se confondre, à cause
de la granulation, avec le reste du Lest, surtout avec les jeunes
plaques granuleuses qui terminent la série interambulacraire de
gauche mais dans la série de droite la distinction est bien
nette.
Rapports et différences.
- C'est surtout avec le Salenia incrustata Cotteau que le
S. garumnensis a le plus de rapports. L'appareil
apical des deux espèces est, en effet, à peu près le même. La
différence réside surtout dans les ambulacres et les interambulacres.
Dans le Salenia incrustata les ambulacres ont des rangées
de granules assez espacées, avec une zone intermédiaire remplie
de verrues irrégulières d'un bout à l'autre, comme le montre bien
la figure 9 de la pianche 1039 de la Paléontologie française. Dans
le Salenia garumnensis les rangées de granules se touchent presque, et l'on ne voit que quelques verrues microscopiques à t'ambitus et
à la face inférieure. De plus, les granules ambulacraires de Salenia incrustata ne s'espacent pas et ne deviennent pas plus
gros en approchant du péristome, tandis que dans Salenia
garumnensis les
quatre derniers de chaque série sont bien plus forts et
plus espacés. Cette dernière remarque rappelle la particularité que
l'on observe dans le Salenia granulosa d'Angleterre représente
par Cotteau, planche 1039, fig. 20; mais c'est le seul rapprochement
qu'il est permis de faire entre ces deux espèces qu'il n'est
pas possible de confondre. Dans les aires interambulacraires
des deux espèces que nous comparons, les différences sont aussi
très sensibles. Les granules scrobiculaires sont moins nombreux
et un peu plus développes dans Salenia garumnensis la zone
miliaire est à
peu près nulle comme le montre la figure 2, et c'est
à peine si l'on peut découvrir quelques verrues microscopiques se
mêlant aux granules scrobiculaires de la face inférieure. Au contraire
dans Salenia incrustata, la zone miliaire est bien développée
sur toute la longueur des interambulacres, et sépare nettement les
cercles de granules scrobiculaires. Enfin dans Salenia incrustata les lèvres interambulacraires sont sensiblement moins
larges que tes lèvres ambulacraires, lorsque dans Salenia
garumnensis
elles sont égales en largeur.
Pour toutes ces raisons, j'estime que la distinction des deux
espèces est bien tranchée. D'ailleurs tour niveau est sensiblement
différent. Le Salenia garumnensis est caractéristique du Garumnien
supérieur de Leymerie que M. de Grossouvre, d'accord avec
M. de Lapparent, plaçait dans le Danien inférieur ou Maestrichtien,
tandis que le Salenia incrustata est un Echinide du Sénonien
supérieur
ou Campanien. Dans les zones établies par M. Lambert pour
la Craie de l'Yonne, elle ne se trouverait que dans les assises M et
N caractérisées par la Belemnitella quadrata, et manquerait dans
les zones 0 et P qui représentent te niveau de Saint-Agnan (Yonne)
et de Meudon avec Belemnitella mucronata, qui est encore inférieur
au Danien. |
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Bathysalenia
garumnensis (Valette,1905),
Thanétien inférieur, Haute Garonne, 15 mm |
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Bathysalenia
granulosa (Woodward,1856) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Woodward,1856 |
British organic
remains, appendix to dec. V, p.5 |
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3. S. granulosa, Forbes, MS. Morris's Cat.,
2nd ed. p. 89. S. scutigera? Forbes, in Dixon's Geol.
Sussex, t. 25, f. 24.
Body
small, lat. 6, alt. 3 1/2
mill.,—sometimes it measures only 1
1/2
lines in diameter ; oral opening large, not depressed ; apical disk
very large, lat. 4 1/2
lines, plates finely sculptured with rugose lines, sometimes radiated,
sutures quite simple ; primary tubercles few and prominent ; miliary
zone irregular, granulose ; ambulacra narrow.
Locality.—Lower
Chalk, Dover. Found along with Cyphosoma simplex and
numerous Bryozoa, in the hard gritty bels of White Chalk. (Mus.
Pract. Geol., Brit. Mus.) |
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Bathysalenia
granulosa (Woodward,1856), Campanien, Hannover Hover,
Niedersachsen, Allemagne, 16mm |
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Bathysalenia
granulosa (Woodward,1856)
- Turonien, Ahaus Wullen, Nordrhinwestfalen, Allemagne, 10 mm |
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Bathysalenia
granulosa (Woodward,1856),
Turonien moyen, Seine-Maritime, 9 mm |
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Bathysalenia
granulosa (Woodward,1856),
Campanien, Hannover-Hover, allemagne, 9 mm |
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Genre
Holosalenia
Smith & Wright,1990
British cretaceous
echinoids, part 2, p.130
Espèce type
Salenia batnensis
Cotteau, Peron & Gauthier,1879 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Maastrichtien |
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879) |
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Diagnose originale du
genre par Cotteau, Peron & Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, description des espèces déjà recueillies dans ce pays et
considérations sur leur position stratigraphique, 1879, p.183 |
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Salenia Batnensis, Peron
et Gauthier, 1879.
Pl. XIII, fig. 7-13.
Salenia petalifera, Coquand, Mém. de la Soc. d'émul. de la
Provence, t. II, p.65, 66 et 299, 1862.
Dimensions : Exemplaire très élevé. Diam.
19 mill. Haut. 17 mill. Périst.
Taille ordinaire.
- 17
- 13
- 8 mill.
Espèce d'assez grande taille, de forme généralement élevée, quoique
quelques exemplaires soient plus déprimés, circulaire, parfois
pentagonale légèrement aplatie en dessus et en dessous. Les grands
exemplaires ont un aspect presque cylindrique.
Appareil apical arrondi, peu étendu, composé de cinq plaques
ocellaires petites et subtriangulaires, et de cinq plaques génitales
assez irrégulières et granuleuses. La plaque suranale, en forme de
croissant, fortement échancrée par le périprocte, ne rejette que
légèrement cette ouverture à droite. Les sutures des plaques, peu
distinctes elles-mêmes, sont parquées d'impressions profondes,
nombreuses, variables, qui s'allongent dans quelques exemplaires et
dont les bords forment, en se croisant en différents sens, comme des
cloisons géométriquement disposées. Un caractère particulier à cette
espèce, c'est de porter sur la plaque antérieure de droite un corps
madréporiforme assez grand, spongieux et bien distinct. Ce caractère
est beaucoup moins accentué dans la plupart des espèces du genre, au
point que tout d'abord on avait cru que les salénies étaient
dépourvues de cet organe.
Zones
porifères étroites, onduleuses, composées de pores ronds, très petits,
disposés par simples paires. Aires ambulacraires déprimées, sinueuses,
relativement assez larges. Les granules forment deux rangées
légèrement écartées l'une de l'autre et qui ne s'élargissent pas à la
face inférieure. Un grand nombre de granules fins, homogènes et
disposé sans ordre, remplissent l'intervalle.
Aires
interambulacraires médiocrement larges, surtout dans les exemplaires
élevés. Elles portent deux rangées de tubercules assez gros, crénelés,
imperforés, au nombre de six à sept par série, ou même huit dans les
grands individus. Scrobicules entourés d'un cercle complet de
granules. Zone miliaire assez large, couverte d'une grande quantité de
granules très fins. |
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Péristome à fleur du test, de médiocre grandeur, subcirculaire, marqué
d'entailles profondes.
Périprocte irrégulièrement arrondi, grand, avec bords saillants et
formant bourrelet.
Rapports et différences. - M. Coquand a réuni les exemplaires que
nous venons de décrire au Salenia petalifera ; mais des
différences très sensibles séparent les deux espèces. La nôtre est
bien plus haute en général ; l'appareil apical est beaucoup moins
étendu, marqué d'impressions suturales plus profondes, et porte un
corps madréporiforme très nettement accusé, tandis qu'il est à peine
sensible dans le Salenia petalifera. Les tubercules
interambulacraires sont plus nombreux, plus gros et plus saillants ;
enfin la granulation est toute différente.
Localité. - Le
Salenia Batnensis assez abondant à Batna ; mais nous ne l'avons
recueilli dans aucune autre localité. On le rencontre principalement
au sud de la ville, près de la mosquée, dans les ravins du Djebel Iche-Ali,
avec l'Heterodiadema Libycum. Cénomanien.
Collections Peron, Cotteau, Gauthier, Coquand, Jullien, de Loriol, le
Mesle, de la Sorbonne.
Explication des Figures.
- Pl, XIII, fig. 7, Salenia Batnensis, vu de côté ; fig. 8,
face sup. ; fig. 9, face inf. ; fig, 10, autre exemplaire moins élevé,
vu de côté ; fig. 11, aire ambulacraire grossie ; fig. 12, plaques
interambulacraires grossies ; fig. 13, appareil apical grossi.
Extrait de la
planche XIII
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879),
Cénomanien, Maroc, 25 mm |
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879),
Cénomanien, Maroc, 24 mm |
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879),
Cénomanien, Maroc, 25 mm |
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879),
Cénomanien, Maroc, 26 mm |
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Holosalenia
batnensis (Cotteau, Peron &
Gauthier,1879),
Cénomanien, Maroc, 24 mm |
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Genre
Leptosalenia
Smith & Wright,1990
British cretaceous
echinoids, part 2, p.134
Espèce type
Salenia prestensis
Desor,1856 (désignation
originale)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Cénomanien |
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Leptosalenia
prestensis
(Desor,1856) |
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N° 2381.
Salenia Prestensis, Desor, 1856. (Gras, 1848).
Pl. 1032 et 1033, fig. 1-9.
Salenia personata (non Ag.), A.
Gras, Ours. foss. de l'Isère, p. 28, pl. I, fig. 16, 1848.
-
-
A. Gras, Catal. des corps org. foss. de l'Isère, p. 36, 1852.
Salenia Prestensis
Desor, Synops. des Ech. foss., p. 151, 1856.
Salenia Triboleti,
Desor, id.
Salenia Prestensis,
Leymerie et Cotteau, Catal. des Ech. des Pyrénées, Bull. Soc.
géol. de France, 2e série, t. XIII, p. 328, 1856.
Salenia Prestensis,
Pictet et Renevier, Desc. des foss. du terr. aptien de la Perte du
Rhône, p.159, pl.XXII, fig. 6 a, b, c, 1858.
Salenia Triboleti,
Pictet et Renevier, id., p. 160, pl.XXII, fig. 7 a, b, c, et
fig. 8, 1858.
Salenia Prestensis,
d'Archiac, les Corbières, Mém. Soc. géol. de France, 2e série,
t. VI, p. 387, 1859.
Espèce de grande taille, circulaire ; face supérieure médiocrement
renflée, presque toujours déprimée au sommet ; face inférieure plane,
arrondie sur les bords. Zones porifères onduleuses, formées de pores
oblongs, largement ouverts, disposés obliquement, séparés par un petit
renflement granuliforme, se multipliant d'une manière sensible près du
péristome. Ambulacres très-étroits, surtout vers le sommet, flexueux,
garnis de granules mamelonnés, homogènes, au nombre de vingt-trois ou
vingt-quatre dans les individus de taille ordinaire. A la face
inférieure, les ambulacres s'élargissent insensiblement, et les
granules paraissent un peu plus développés ; les deux rangées de
granules sont partout très-rapprochées, et l'espace intermédiaire,
souvent fort étroit, est occupé par des verrues fines, serrées,
homogènes ; depuis l'ambitus jusqu'au péristome, l'intervalle est plus
large, et les verrues sont moins abondantes et plus développées.
Tubercules inter-ambulacraires très-gros, saillants, au nombre de six
ou sept par série. Granules plus apparents que ceux qui garnissent les
ambulacres, inégaux, souvent mamelonnés, rares sur le bord des zones
porifères, plus abondants dans la zone miliaire ; les plus gros
forment des demi-cercles autour des scrobicules ; les autres sont
disséminés au haard, et accompagnés de petites verrues fines,
inégales. Péristome assez grand, s'ouvrant presque à fleur du test,
sub-décagonal, muni d'entailles relevées sur les bords ; les lèvres
inter-ambulacraires sont moins larges et un peu plus arrondies que
celles qui correspondent aux ambulacres. Périprocte sub-triangulaire,
granuleux et renflé sur les bords. Appareil apicial médiocrement
développé, sub-circulaire, ordinairement lisse, déprimé, marqué, sur
la suture des plaques, d'impressions nombreuses, mais peu profondes,
et qui se prolongent en sillons atténués dans l'intérieur des plaques.
Pores génitaux très-apparents, entourés d'un léger bourrelet. La
plaque génitale antérieure de droite présente une déchirure
très-étendue, irrégulière dans ses contours, d'un aspect spongieux et
madréporiforme.
Hauteur, 14 millimètres ; diamètre, 27 millimètres.
Individu de grande taille : hauteur, 18 millimètres ; diamètre, 30
millimètres.
Le
S. Prestensis varie beaucoup avec l'âge. Les individus les plus
jeunes sont remarquables par leur forme déprimée et la grandeur de
leur appareil apicial qui couvre toute la face supérieure, et offre à
la suture des plaques, au lieu de sillons nombreux et atténués, des
impressions circulaires beaucoup plus espacées, mais plus profondes ;
les plaques génitales sont déjà perforées d'un petit trou, mais la
plaque antérieure de droite ne paraît se distinguer des autres par
aucun caractère. Au fur et à mesure que l'animal grandit, de nouvelles
modifications ont lieu ; l'appareil apicial prend le plus souvent un
aspect pentagonal ; il ne couvre plus qu'une partie de la face
supérieure, et les impressions dont il est marqué deviennent moins
profondes et plus nombreuses. En vieillissant, ces impressions, tout
en s'atténuant, se multiplient encore, et l'appareil apicial
s'arrondit sur les bords. A l'âge adulte, il existe également
certaines variétés qu'il importe de signaler. M. d'Archiac nous a
communiqué un échantillon recueilli dans les couches crétacées de la
Clape (Aude). Bien que sa physionomie générale soit celle du S.
Prestensis, il en diffère par son appareil apicial marqué
d'impressions plus profondes et plus rares, par ses ambulacres encore
plus étroits et garnis de granules plus serrés : malgré ces petites
différences, nous n'avons pas hésité, dès 1856, dans notre
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Catalogue
des Echinides des Pyrénées, à réunir cet exemplaire au S.
Prestensis. - Chez quelques individus de l'Isère et de la Presta,
l'appareil apicial cesse d'être lisse, déprimé, et couvert
d'impressions atténuées ; les plaques dont il se compose sont plus
épaisses, plus bosselées, et profondément digitées sur les bords : M.
Desor a donné à ces échantillons le nom de S. Triboleti, et MM.
Pictet et Renevier les ont fait figurer, sous cette dénomination, dans
leur Description des fossiles du terrain aptien de la Perte du
Rhône ; ils reconnaissent cependant qu'il existe entre cette
espèce et le S. Prestensis, des transitions curieuses : nous
irons plus loin encore, en réunissant ces deux espèces, qu'on
rencontre au même horizon et dans les mêmes localités, et qui, en
dehors de l'appareil apicial, offrent dans tous leurs autres
caractères, une identité presque complète.
Rapports et différences.
- Le S. Prestensis est la plus grande espèce que nous
connaissons. Au premier aspect, il se rapproche un peu du S.
scutigera, Gray, et notamment de la variété de grande taille,
assez abondante dans l'étage sénonien de la Charente ; mais cette
dernière espèce sera toujours reconnaissable à son appareil apicial
plus large, plus épais et plus renflé, à ses ambulacres garnis de
granules plus gros et moins nombreux, à son péristome plus étroit et
plus enfoncé.
Histoire. - Albin Gras
le premier, en 1848, a décrit cette Salénie, et l'a rapportée à tort
au S. personata. Quelques années plus tard, en la mentionnant
de nouveau dans le Catalogue des fossiles de l'Isère, il
éprouve quelque doute sur ce rapprochement, et n'est pas éloigné d'y
voir le type d'une espèce nouvelle. En 1856, M. Desor désigna cette
espèce sous le nom de S. Prestensis, qu'elle a conservé depuis.
Nous lui avons réuni, à titre de variété, le S. Triboleti.
Localités. - Le Rimet
près Rancurel, la Fà, ravin des Ravix (Isère), couches à Orbitolines,
abondant ; la Clape (Aude), couches à Echinospatagus Collegnyi,
rare. Etage aptien.
Ecole
des mines, Musée de Grenoble (coll. A. Gras), Musée de Neuchâtel ;
coll. de la Sorbonne, Michelin, d'Archiac, Lory, Renevier, ma
collection.
Loc. autres que la France.
- La Presta (Val de Travers), Kamor (Sentis), Suisse ; Shanklin (île
de Wight), Angleterre, couches à Ostrea aquila. Etage aptien.
Expl. des figures. - Pl.
1032, fig. 1, S. Prestensis, de ma collection, vu de côté ;
fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre grossi ; fig.
5, aire inter-amb. grossie ; fig. 6, appareil apicial grossi ; fig. 7,
plaque madréporiforme grossie ; fig. 8, péristome grossi ; fig.? 9,
individu de grande taille, de la coll. de M. Michelin, vu de côté ;
fig. 10, face sup. ; fig. 11, var. à appareil apicial pentagonal, du
Musée de Grenoble, vu de côté ; fig. 12, face sup. ; fig. 13, ind.
très-jeune, du Musée de Grenoble, vu de côté ; fig. 14, face sup. ;
fig. 15, face inf. ; fig. 16, face sup. grossie ; fig. 17, var.
provenant de la Clape, de la coll. de M. d'Archiac, vue de côté ; fig.
18, face sup. ; fig. 19, face inf. ; fig. 20, ambulacre grossi ; fig.
21, appareil apicial grossi. - Pl. 1033, fig. 1, var. à appareil
apicial persillé (Salenia Triboleti, de la coll. de M.
Michelin, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4,
ambulacre grossi ; fig. 5, aire inter-amb. grossie ; fig. 6, appareil
apicial grossi ; fig. 7, péristome grossi ; fig. 8, ind. de grande
taille, légèrement grossi, vu sur la face supérieure (figure copiée
d'après MM. Pictet et Renevier, loc. cit.) ; fig. 9, appareil
apicial grossi (id.).
Extrait de la
planche 1033, d'après Cotteau
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Leptosalenia
prestensis
(Desor,1856),
Aptien, Espagne, 12 mm |
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Leptosalenia
prestensis
(Desor,1856),
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 20 mm |
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Leptosalenia barredai
Forner,2014 |
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diagnose originale de
l'espèce par Forner, 2015 |
Nuevo registro de
Leptosalenia barredai Forner, 2014 (Echinoidea), procedente del Albiense de
la cuenca Vasco-Cantabrica |
in Munibe, Cienc. nat.
63, 2015, p.145-153 |
reproduced with courtesy of Enric
Forner |
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Leptosalenia barredai Forner, 2014
Figura 1 A-F
v 2014
Leptosalenia barredai Forner: 8, fig. 3 A-F, fig. 4 i fig. 5 A.
Holotipo
conservado en el Museu de Geologia – Museu de Ciències Naturals de
Barcelona (MGB) con el número de registro MGB 59964 (fig. 1 E-F).
Diagnosis:
Leptosalenia pequeña con el disco apical cónico de contorno pentagonal
de bordes casi rectos. Placas oculares de contorno romboidal.
Para la
descripción se remite al artículo original (Forner, 2014).
fig.E-F |
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Fig.1.-
Leptosalenia barredai, Forner, 2014, ejemplar LUB-EG-479, Museo
Luberri, del Albiense inferior de Ajo (cuenca Vasco-Cantábrica), A:
vista apical; B: vista oral; C: vista lateral; D: detalle tubérculos
ambulacrales. Holotipo, MGB-59964, Museu Geològic de Barcelona, del
Albiense inferior-medio de Traiguera (cuenca del Maestrat); E: vista
apical; F: vista oral. Las flechas indican las escotaduras
branquiales. Fotos: E. Forner. Montaje: V. Gual.
Medidas.
El ejemplar figurado, LUB EG-479, mide D: 11,7; h: 8,3 mm; h/D: 71%;
diámetro del disco apical: 7,5; dda/D: 64%; diámetro del peristoma:
6,9; dp/D: 59%. El ejemplar de la CMA mide D: 13,6; h: 9.5 mm; h/D:
68,6%, es el más grande registrado (tabla 1).
Tabla 1.- Medidas de
los ejemplares de Leptosalenia barredai Forner, 2014 del Albiense del
cabo de Ajo (Bareyo, cuenca Vasco-Cantábrica) y comparación con los
ejemplares de la localidad tipo (Traiguera, cuenca del Maestrat).
Se han podido
clasificar los ejemplares de Ajo como L. barredai porque las
escotaduras branquiales poco profundas y en forma de “U” (fig. 1 B y
E) separan el material estudiado de L. prestensis (Desor, 1856) y L.
faringdonensis Smith & Wright, 1990, que las tienen profundas y en
forma de V (Smith & Wright, 1990: Pl. 37, fig. 1C). L. barredai
no presenta entrantes en el perímetro del disco apical entre las
placas genitales y las oculares mientras que sí los presentan las
otras dos especies, más acusados en prestensis que en
faringdonensis.
L.
faringdonensis también se diferencia de L. barredai por la
placa madrepórica, en la cual la depresión con los hidroporos es
pequeña (como dos veces el tamaño de un poro genital frente a más de
cinco en barredai) y entra en contacto con la placa ocular III; el
poro genital de la placa 2 es externo a la depresión madrepórica
mientras que siempre son internos, cuando existen, en barredai; las
fosetas entre las suturas de las placas de L. faringdonensis
son poco desarrolladas o inexistentes en los contactos entre tres
placas; la relación altura diámetro es inferior, tiene más tubérculos
primarios interambulacarles y menos ambulacrales y el disco apical, en
perfil, no desarrolla un cono prominente como en L. barredai. Una
síntesis de las diferencias se recoge en la tabla 2.
Otras
consideraciones paleontológicas
Este hallazgo
es concordante con la existencia de conexión entre las cuencas Vasco-Cantábrica
y del Maestrat durante el Albiense (fig. 2).
El ambiente
que se puede deducir para este nuevo hallazgo de L. barredai sería de
plata‑carbonatada, salinidad plenamente marina (la propia presencia de
equínidos,
|
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Tabla 2.- Diferencias principales entre
Leptosalenia barredai Forner, 2014 del Albiense de España,
L. faringdonensis Smith & Wright, 1990, del Albiense de Gran
Bretaña (Datos de Smith & Wright, 1990) y L. prestensis (Desor,
1856) del Aptiense de Francia y España (datos de Smith & Wright,
1990).
corales y de braquiopodos lo
indica), de poca profundidad y aguas cálidas (dominancia de corales).
La asociación de fósiles tanto
en número de ejemplares como en diversidad de especies está dominada
por el filum Cnidaria (Baron-Zsabo & Fernández-Mendiola, 1997). Estos
au-tores consideran que el yacimiento de Ajo representa un ambiente
subtropical de aguas someras y con alta energía. En conclusión, un
ambiente muy similar al que se indica para su localidad tipo (Forner,
2014 a) en la cuenca del Maestrat, aunque con menor energía
Fig. 2.- Paleo mapa de la parte central
del Tethys al final del Albiense. Los puntos indican las cuencas donde
ha aparecido Leptosalenia barredai Forner, 2014. A: cuenca del
Maestrat; B: cuenca Vasco-Cantábrica; Marrón: tierras emergidas,
Blanco: mar, plataforma continental; Azul: mar profundo. Fuente:
Blakey, NAU Geology, 2014, modificado.
en este último. Entre los
gasterópodos presentes en Ajo, que están en fase de estudio, se ha
determinado Helicacanthus octavius (d’Orbigny, 1850), que
también aparece en la fauna asociada a L. barredai en su localidad
tipo. Tambien han aparecido en Ajo como fauna acompañante de L.
barredai 2 ejemplares del coral solitario de pequeñas dimensiones
Actinoseris sp. descrito por Reig (Reig & Calzada, 1993) en
nomenclatura abierta, que no se cita en el trabajo de Baron-Zsabo &
Fernández-Mendiola (1997); dicho coral acompañaba también a L.
barredai en el yacimiento de Traiguera.
La edad que se asigna a la
localidad nueva del cabo de Ajo para L. barredai es del
Albiense Inferior según Baron-Zsabo & Fernández-Mendiola (1997).
De los dos ejemplares estudiados
de Ajo, uno excede los máximos de diámetro y altura de los de
Traiguera (n: 21). Son muestras pequeñas pero es posible que exista
una diferencia de tamaño entre los ejemplares de las dos localidades,
que se puede asimilar dentro de las diferencias intraespecíficas. |
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Leptosalenia barredai
Forner,2014 - Albien
moyen,
Traiguera, Castellon, Espagne, 13 mm |
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Leptosalenia barredai
Forner,2014 - Albien
moyen,
Traiguera, Castellon, Espagne, 13 mm |
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?
Leptosalenia barredai
Forner,2014 - Albien,
Traiguera, Castellon, Espagne, 12 mm |
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Leptosalenia barredai
Forner,2014 - Albien,
Traiguera, Castellon, Espagne, 12 mm |
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Leptosalenia barredai
Forner,2014 - Albien,
Traiguera, Castellon, Espagne, 13 mm |
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Leptosalenia
foliumquerci
(Desor,1854) |
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Description de
l'espèce par Ag. & Desor |
Catalogue raisonné des
échinides vivans et fossiles, 1847, p. 38 |
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folium-querci Desor.
Espèce très voisine du S. scutigera ; mais les tubercules
secondaires qui entourent les gros tubercules sont moins nombreux et
plus saillants. Les plaques génitales ressemblent à des feuilles de
chêne, par suite des impressions de leurs sutures.
Néoc.
de Billecul (Jura). - Marcou. |
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Description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains créacés, tome VII, p. 133 |
|
N° 2378.
Salenia folium-querci, Desor, 1842.
Pl. 1030, fig. 7-13.
Espèce
de petite taille, circulaire ; face supérieure légèrement renflée ;
face inférieure presque plane, arrondie sur les bords. Zones porifères
droites, composées de pores petits, rangés obliquement, séparés par un
renflement granuliforme, se multipliant un peu près du péristome.
Ambulacres étroits, garnis de granules mamelonnés, serrés, homogènes,
au nombre de douze par série ; les deux rangées sont tellement
rapprochées, qu'on aperçoit à peine quelques petites verrues
intermédiaires. Tubercules interambulacraires très-inégaux, saillants
et développés vers l'ambitus, beaucoup plus petits à la face
inférieure, au nombre de quatre ou cinq par série. Granules
intermédiaires assez apparents, quelquefois mamelonnés, inégaux,
espacés, épars, formant cependant autour des plus gros tubercules des
cercles assez réguliers. Péristome largement ouvert, sub-circulaire,
marqué d'entailles apparentes. Périprocte triangulaire, légèrement
renflé sur les bords. Appareil apicial très-grand, occupant presque
entièrement la face supérieure, recouvert sur toute sa surface
d'impressions allongées et rayonnantes, d'autant plus prononces
qu'elles se rapprochent de la suture des plaques. Dans l'exemplaire
que nous avons sous les yeux, les plaques génitales paraissent
marquées de deux pores inégaux ; le plus petit est antérieur, et tend
à se confondre avec l'autre. Les plaques ocellaires présentent sur le
bord, au sommet de l'ambulacre, une petite échancrure dans laquelle
paraît s'ouvrir le pore ocellaire. La plaque génitale antérieure de
droite diffère des autres par une fissure oblongue, entourée d'un
léger bourrelet.
Hauteur, millimètres ; diamètre, 12 millimètres 1/2.
Rapport
et différences. - Le S. folium-querci offre quelques rapports
avec le S. scutigera, qu'on rencontre à un horizon beaucoup
plus élevé ; il s'en distingue cependant assez facilement par sa face
supérieure plus déprimée, ses granules inter-ambulacraires moins
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nombreux et plus apparent, son
appareil apicial plus développé et marqué de sillons plus profonds. Au
premier aspect, cette espèce a peut-être plus de ressemblance avec le
Peltastes stellulatus, qui caractérise les mêmes couches ; il
en diffère par son appareil apicial encore plus étendu, ses ambulacres
garnis de tubercules plus serrés, et surtout par son périprocte
oblique, triangulaire, et situé en dehors de l'axe de l'animal.
Localités. - Bernouil
(Yonne) ; Billecul (Jura). Très-rare. Etage néocomien inf. et moyen.
Musée
de Neuchâtel, ma collection.
Loc. autre que la France.
- Du Roc, près Neuchâtel (Suisseà . Etage néocomien.
Expl. des figures. - Pl.
1030, fig. , S. folium-querci, de ma collection, vu de côté ;
fig. 8, face sup. ; fig. 9, face inf. ; fig. 10, ambulacre grossi ;
fig. 11, aire inter-amb. grossie ; fig. 12, tubercule vu de profil,
grossi ; fig. 13, appareil apicial grossi ; fig. 14, péristome grossi.
Extrait de la
planche 1030
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Leptosalenia
foliumquerci
(Desor,1854), Hauterivien, Maroc, 16 mm |
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Leptosalenia
grasi
(Cotteau,1861) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.142 |
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N° 2382.
Salenia Grasi, Cotteau, 1861.
Pl. 1033, fig. 10-16.
Espèce
de petite taille, sub-circulaire ; face supérieure très-peu renflée,
déprimée au sommet ; face inférieure plane, à peine arrondie sur les
bords. Zones porifères presque droites, composées de pores
sub-elliptiques, disposés obliquement, séparés par un petit renflement
granuliforme, déviant un peu de la ligne droite près du péristome,
sans cependant se multiplier. Ambulacres étroits, convergeant en ligne
droite du sommet à la bouche, garnis de douze rangées de granules
serrés, mamelonnés, au nombre de dix-sept ou dix-huit par série : à la
face supérieure, ces granules sont petits et homogènes ; ils
augmentent un peu de volume au-dessous de l'ambitus ; les deux rangées
sont très-rapprochées et laissent à peine la place à quelques verrues
intermédiaires, qui se montrent seulement à la face inférieure.
Tubercules inter-ambulacraires gros et saillants vers l'ambitus,
très-petits en approchant du péristome, au nombre de cinq ou six par
série. Granules intermédiaires inégaux, visiblement mamelonnés, plus
apparents que les granules ambulacraires ; les uns sont placés çà et
là autour des gros tubercules ; les autres occupent la zone miliaire
et forment vers le sommet des séries concentriques, assez régulières ;
ils sont accompagnés, notamment vers l'ambitus, de quelques petites
verrues microscopiques. Péristome assez grand, s'ouvrant presque à
fleur du test, sub-circulaire, muni d'entailles apparentes et relevées
sur les bords ; les lèbres inter-ambulacraires sont beaucoup plus
étroites que celles qui correspondent au ambulacres. Périprocte
sub-triangulaire, légèrement arrondi. Appareil apicial lisse, déprimé,
sub-pentagonal, fortement onduleux sur les bords, marqué sur la suture
de plaques d'impressions espacées, larges et profondes. Plaques
génitales troites, allongées, s'avançant au milieu des aires
inter-ambulacraires ; plaques ocellaires rentrantes, arrondies en
forme de croissant. |
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Rapports et différences.
- Cette petite espèce se distingue nettement de ses congénères par la
disposition de ses granules inter-ambulacraires, par sa face
inférieure tout à fait plane, et surtout par son appareil apicial
onduleux sur les bords, et d'un aspect étoilé. Ce caractère lui donne
au premier aspect beaucoup de ressemblance avec le Peltastes
acanthoides de l'étage cénomanien ; elle s'en éloigne
non-seulement par son périprocte situé en dehors de l'axe de l'animal,
mais encore par ses ambulacres plus étroits et dépourvus, à la face
supérieure, de verrues intermédiaires, par sa face inférieure plus
plane, son péristome moins enfoncé, et ses granules
inter-ambulacraires autrement disposés.
Localité. - Le Rimet,
près Rancurel (Isère). Très-rare. Etage aptien.
L'échantillon que nous avons décrit fait partie de la collection
d'Albin Gras, et appartient aujourd'hui au Musée de Grenoble.
L'étiquette qui l'accompagne porte ces mots écrits de la main d'Albin
Gras : Salenia, nov. sp. Nous sommes heureux de la dédier à ce
savant paléontologiste, qui le premier a fait connaître les échinides
si nombreux et si curieux que renferme le terrain crétacé inférieur de
l'Isère.
Expl. des figures. - Pl.
1033, fig. 10, S. Grasi, du Musée de Grenoble, vu de côté ;
fig. 11, face sup. ; fig. 12, face inf. ; fig. 13, ambulacre grossi ;
fig. 14, aire inter-amb. grossie ; fig. 15, appareil apicial grossi ;
fig. 16 péristome grossi.
Extrait de la
planche 1033, d'après Cotteau
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Leptosalenia
grasi
(Cotteau,1861),
Aptien, Espagne, 10 mm |
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Leptosalenia
mexicana
(Schlüter,1887), Albien inférieur, Glen Rose Fm, comal County,
Texas, U.S.A., 15 mm |
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Leptosalenia
mexicana
(Schlüter,1887), Fredericksburg group, Walnut Fm, Albien, Cté
Bell, Texas, 18 mm |
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Leptosalenia
texana
(Credner,1875) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Credner |
Ceratites fastigatus
und Salenia texana, 1875, p.111 |
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II. Salenia
texana. nov. spec.
(Fig. 1-6.)
Unter dem Materiale, das mir bei meinen paläontologisclien Studien im
hiesigen mineralogischen Institut von meinem hochgeehrten Lehrer Herrn
Prof. v. Fritsch zur Verfügung gestellt wurde , befand sich unter
andern eine umfangreiche Suite eines texanischen Kreide-Echiniden.
Zugleich mit einer Reihe anderer von demselben Fundpunkt stammender
Kreide-Versteinerungen ist auch dieser Echiuid durch Herrn Prof.
Giebel im Jahre 1852) beschrieben und mit Cidarites diatretum Mort.
**) identificirt worden.
Durch eingehendes Präpariren des ziemlich rohen Materials ist es nun
gelungen eine Anzahl von Exemplaren in theilweise ausgezeichnetem
Erhaltungszustande freizulegen und besonders den Apicialapparat bei
verschiedenen Individuen in grosser Deutlichkeit aufzudecken. Diese
Resultate gestatteten den bestimmten Nachweis, dass die vorliegenden
Formen dem von Desor dem Geschlecht Pseudodiadema untergestellten
Cidarites diatretum Mort. nicht zugerechnet werden können, dass
dieselben vielmehr dem Geschlecht Saleuia angehören und, wie die
weitere Beschreibung zeigen wird, als eine neue Species desselben
aufgefasst werden müssen, welche Salenia texana heissen möge.
Grösstes
Individuum: Höhe: 18 Mm.; Durchmesser 24 Mm.
Kleinstes
Individuum: „ 14
„
„ 18
,,
Die allgemeine Gestalt sämmtlicher 20 Exemplare ist turbanförmig mit
kreisrundem horizontalem Querschnitt. Die stark ausgebauchten und
aufgetriebenen Seiten biegen nach unten hin scharf um, gehen dagegen
an der Oberseite allmählich in eine schwach convexe Rundung über,
während die Unterseite fast eben ist, nur dicht am Peristom eine
beinahe unmerkliche Einsenkung zeigt. Die höchste Erhebung be findet
sich in der durch die aufgerichtete Superanalplatte gebildeten Seite
des Periprocts.
Die Ambulacralfeider (Fig. 4) verlaufen schwach wellig vom
Apicialapparat bis zum Peristom und nehmen ganz allmählig ein wenig an
Breite zu, so dass sie am Peristom 1/3 breiter sind als am Discus. Auf
der Innenzone , die sieh scharf gegen die Porenzonen hervorhebt,
stehen 2 Keihen von je 24—26 glatten undurchbohrten alternirenden
Wärzchen. Diese sind am Periproct am kleinsten und stehen dort auch am
dichtesten, nach dem Rande zu und besonders auf der Unterseite, dicht
am Peristom, nehmen sie allmählig an Grösse zu und stehen weniger
dicht gedrängt. Die Zwischenräume zwischen diesen Wärzchen vom
Peristom bis etwa in die Mitte der Läugserstreckung des ganzen Feldes
sind mit zahlreichen winzigen Körnchen besetzt, welche zwischen den
beiden Warzenreihen am reichlichsten stehen, in einreihigen
kreisförmigen Zonen jedoch auch die grösseren Warzchen rings umgeben.
Die Porenzonen bestehen aus einfachen Porenpaaren ; nur direct am
Peristom tritt in seltenen Fällen e i n doppeltes Porenpaar auf. Die
Oeffuung der Poren ist rund bis schwach oblong. Sie sind am Peristom
am grössten, liegen dort etwas erhaben und nehmen nach dem Periproct
zu ganz allmählig an Grösse ab. Zwischen den Porenreihen der einzelnen
Zonen zieht sich eine lineare Reihe winziger Körnchen hin. Die Inte
rambulacr alfelder (Fig. 5) werden von je 5—6 Platten gebildet, deren
jede eine mehr oder weniger grosse, scharf crenulirte undurchbohrte
Stachelwarze trägt. Diejenigen zunächst dem Peristom sind die
kleinsten (annähernd gleich den grösseren Ambulacralwärzchen, jedoch
flacher gewölbt als diese), die vierten von dort aus die grössten. Die
bald unmittelbar aneinanderstossenden, bald durch 1—2-fache Reihen von
kleinen Körnchen getrennten Scrobicula sind stets kreisrund und von
wenig zahlreichen, ziemlich grossen Miliartuberkeln umgeben. Zwischen
den beiden Tuberkelreihen verläuft eine schmale Miliarzoue, von eng
gedrängt stehenden grösseren und kleineren Körnchen besetzt.
Das Peristom (Fig. 2) ist rundlicb, scliwacli zehnseitig und mit 10
ziemlich tiefen Ausschnitten versehen. Die Umrandung ist besonders in
den Ausschnitten deutlich wulstig zurückgeklappt. Die durch die
Ausschnitte gebildeten Lippen sind untereinander verschieden, und zwar
sind die der Interambulacra meist breiter als die der Ambulacra,
dagegen ragen die letztgenannten etwas weiter in das Peristom hinein
als jene. Der Durchmesser des Peristonis erreicht annähernd die halbe
Länge des Durchmessers des Individuums. Das Periproct (Fig. 6) ist
kreisrund, seltener queroval, der Rand oft mit winzigen Einschnitten
und stets mit einer grösseren Ausbuchtung nach der anliegenden
Ocellarplatte zu versehen. Durch die Superanalplatte ist das Periproct
excentrisch nach rechts verschoben, wird von jener in einem hohen Rand
begrenzt und ist deshalb mit seiner Oeffnung schräg nach rechts
gerichtet. Der Apicialap parat (Fig. 6) besitzt eine abgerundet
fünfseitige Gestalt, seine Grösse unterscheidet sich nicht wesentlich
von der des Peristoms. In der Umrandung zeigen sich bei den
besterhaltenen Exemplaren regelmässige, ziemlich tiefe Einschnitte.
Der Apparat besteht aus 5 ungleichen (je 3 und 2 unter sich gleichen),
deutliche Genitalporen tragenden Genitalplatten, von denen eine, die
Madreporenplatte, in der linken Ecke eine grössere unregelmässig
conturirte auf dem Grunde feingekörnelte Durchbrechung zeigt. Nach
aussen zu schieben sich zwischen die Genitalplatten 5 gleiche
breitherzförmige kleinere Ocellarplatten ein, während die
halbmondförmig das Periproct begrenzende, schräg aufgerichtete
Superanaltafel |
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die Mitte des
Discus einnimmt. Die Grenzen der einzelnen Platten sind nur selten
scharf ausgebildet, vielmehr sind diese zumeist verwachsen und nur
durch länglich gestreckte Durchbrechungen gekennzeichnet. Die
Oberfläche des Apicialapparates zeigt bei starke r Vergrösserung eine
äusserst fein gerunzelte Beschaffenheit. Von den Durchbrechungen
ausgehend, ziehen sich mannigfach gewunden und wellig gebogen zarte
Rippchen und Falten über den ganzen Apparat ihn, wodurch derselbe ein
fein gestreiftes Aussehen erhält, am besten vergleichbar der
Schraffirung gewisser Werthpapiere.
Von bekannten Salenienarten stehen Salenia petalifera Species ziemlich
nahe. Von ersterer unterscheidet sich diese indessen leicht durch die
Gestalt der Ocellar-platten und durch die Lage der Ambulacraltuberkein,
welche bei Salenia petalifera bedeutend weiter auseinanderrücken
gegenüber der letztgenannten bieten Zahl und Anordnung der
Interambulacraltuberkeln , die Menge und Grösse der den Miliarzonen
folgenden Körnchen genügende Unterscheidungsmerkmale. Grössere
Aehnlichkeit dagegen zeigt unsere Species mit Salenia Prestensis Des.
aus dem Aptiano oder unterem Gault von la Presta, Val Travers,
Neufchatel, vom Sentis, von Südfrankreich und Wight, besonders bei
einer Vergleichung mit den vortrefflichen Abbildungen Cotteau's in der
Paleontologie frangaise. Doch sind auch zwischen dieser Form und der
unseren wichtige Unterschiede vorhanden, so dass eine Verwechselung
bei eingehender Vergleichung kaum möglich ist. Vor allem sind die
Porenreihen bei Salenia texana durchaus einfach, nur in wenigen Fällen
war eine Verdoppelung und dann ausschliesslich des letzten Porenpaares
zu beobachten, während bei S. Prestensis dieselben in der Nähe des
Peristoms „se multipliant d'une maniere sensible" 4—6 doppelte Paare
aufweisen.
Die winzigen
Körnchen auf den Ambulacralfeldern finden sich bei S. Prestenis
ausschliesslich zwischen den beiden Tuberkelzonen, dagegen umgeben sie
bei S. texana ausserdem noch ringförmig die einzelnen grösseren
Wärzchen.
Behufs klarerer Charakterisirung der neuen Salenia stelle ich die
schon angeführten Unterscheidungsmerkmale beider Species zugleich mit
einigen anderen übersichtlich zusammen.
Als Fundort der S. texana bezeichnen die Etiquetten Cibolo bei
Comanche spring, Texas, wo dieselbe eine ziemlich grosse Verbreitung
zu besitzen scheint, wenigstens dürfte darauf das numerische Vorwalten
unserer Species vor den anderen Fossilien der von jenem Fundpunkt
stammenden Suite in der hiesigen Universitätssammlung hindeuten.
Zu einer genauen Bestimmung des geologischen Horizontes, aus welchem
die neue Salenia stammt, fehlen leider die nöthigen Anhaltspunkte. Wir
müssen uns begnügen darauf hinzuweisen, dass nach Ferd. Eömer*) "die
Kreidebildungen von Texas sämmtlich der oberen Kreide, d. i. der
Kreide über dem Gault angehören und zwar so, dass sie dem Niveau der
weissen Kreide ("Etage Senonien" d'Orbigny's) und der oberenAbtheilung
der chloritischen Kreide ("Etage Turonien" d'Orbigny's) in Europa
entsprechen."
Erklärung
der Ahlildungen auf Taf. V.
Salenia texana.
nov. spec.
Fig. 1. Von
oben, 2 von unten, 3 von der Seite (natürl. Grösse) - Fig. 4.
Ambulacralfeld nebst Porenzonen (vergrössert). - Fig. 5.
Interambulacralfeld (natürl. Grösse). - Fig. 6. Apicialapparat (vergrössert).
Extrait de la
planche V
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Leptosalenia
texana
(Credner,1875), Glenrose Fm, Albien inférieur, Cté Comal, Texas,
26 mm |
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Leptosalenia
texana
(Credner,1875), Glenrose Fm, Albien inférieur, Cté Comal, Texas, 18 mm |
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Leptosalenia
texana
(Credner,1875), Glenrose Fm, Albien inférieur, Canyon Lake, Texas, 28 mm |
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Genre
Salenidia
Pomel,1883
Clasification
méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.94
Espèce type
Salenia gibba
Agassiz, 1838
Monographie
d'échinodermes vivans et fossiles, I- des Salénies, p.15 (désignation
subséquente Lambert & Thiery, 1911, p.212)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien terminal
- Santonien |
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Diagnose originale du
genre par Pomel, 1883 |
Clasification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.94 |
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Salenia
Gray. Globuleux ; apex très étendu, arrondi, lobule, plus ou moins
sculpté, à périprocte opposé à l'ocellaire postérieure de droite,
encadré par les deux génitales voisines et l'anale. Zones porifères
droites, bigéminées unisériées. Péristome médiocre, nettement
entaillé, à membrane buccale nue. Tubercules ambulacraires en doubles
rangées, granuliformes, rapprochés ; les interambulacraires très gros,
crénelés et imperforés, en petit nombre et en deux rangées séparées
par des séries de gros granules. Radioles de Salenocidaris.
Nombreuses espèces crétacées de tous étages. S. Pellati est
nummulitique. Les zones porifères sont 1-géminées dans S. gibba,
Heberti et minima, et dans S. profondi (Duncan), espèce des
mers actuelles (sect. Salenidia). |
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Salenidia gibba
(Agassiz,1838) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Agassiz,1838 |
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, des salénies, p;13 |
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VI.
Salenia gibba Ag. Tab.
-2, fig, 9-16.
Cette espèce
se t'ait remarquer entre toutes ses congéneres par la très-forte
saillie de son appareil oviducal fig, 10, qui lui donne une forme
à-peu-prés conique de bas en haut, Les aires ambulacraires , comme dans la
S, geometrica, se distinguent par leur étroitesse extrême.; au
point qu'il n'y a pas même de place pour les plus menues granulations
entre les deux rangées de tubercules: ceux-ci ne sent eux-mêmes pas
plus gros que les verrues secondaires qui bordent les gros tubercules
des aires interambulacraires, fig. 10 et 13, Les aires
inter-ambulacraires , fig. 10 et 12, sont proportionnellement aussi
larges que les ambulacraires. sont étroites. Les gros tubercules sont
au nombre de quatre. ou cinq dans chaque rangée , entourés chacun d'un
cercle três-prononcé de plus petites vernies et surmontés d'un mamelon
articulaire très,-apparent , fig. 16.
L'ouverture inférieure a son pourtour garni de. petites échancrures,
qui en font un polygone à-peu-prés équilatéral , fig. 11 et 15. .
Par la structure de l'appareil oviducal, fig. 14, cette espèce se
rapproche assez de la S. personata et de la S. petalifera;
seulement les dépressions sur les lignes de sutures sont ici plus
profondes. Les plaques ovariales ont, jusqu'ô un certain point , la
forme d'une feuille de vigne, taudis que. les interovariales sent
plutôt triangulaires. La plaque suranala est proportionnellement
très-large , de rnanière que l'ouverture anale se trouve
considérablement rejetée en avant ; et cette circonstance, jointe à
l'élévation de tout l'appareil , détermine cet aspect. irrégulier et
bossu qui a valu à l'espèce son nom. |
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Les
exemplaires que j'ai sous les yeux m'ont été communiqués l'un par M.
Michelin , et l'autre par M. d'Orbigny , qui l'a trouvé dans le
grès-vert de Vile d'Aix , à l'embouchure de la Charente.
Extrait de la
planche 2
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Salenidia
gibba
(Agassiz,1838) - Santonien, E. de Villebois, La Valette,
Charente, 12 mm |
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Salenidia bourgeoisi
(Cotteau,1860) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Cotteau,1860 |
Echinides du
département de la Sarthe, considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, p.276 |
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n°17. salenia
bourgeoisii, Cotteau, 1860.
Pl. XLVI, fig. 8-10.
Hauteur, 8 millimètres ; diamètre, 14 millimètres.
Espèce de taille moyenne, circulaire, médiocrement renflée, presque
plane en dessus. Interambulacres pourvus de deux rangées de tubercules
crénelés et imperforés, au nombre de quatre à cinq par série;
scrobicules apparents, entourés de quelques granules assez gros et
espacés. Zone miliaire étroite, subsinueuse, occupée par une
granulation fine, inégale, éparse. Ambulacres étroits, trcs-légèrenient
flexueux au sommet, convergeant en ligne presque droite jusqu'à la
bouche, garnis de deux rangées de petits granules égaux et sénés;
l'espace intermédiaire, malgré son peu de largeur, renferme une assez
grande abondance de verrues inégales, le plus souvent microscopiques.
Pores simples, obliques, se multipliant à peine près de la bouche.
Appareil apicial subpentagonal, médiocrement développé ;
impressions suturales arrondies, larges et profondes surtout dans les
individus jeunes et donnant alors au disque un aspect ponctué tout
particulier, Anus subtriangulaire, légèrement renflé sur les bords.
Péristome circulaire, à peine entaillé, moins grand que l'appareil
apicial. Cette espèce atteint quelquefois une taille assez forte :
depuis l'exécution de nos figures, MM. Triger et Guillier nous ont
communiqué plusieurs exemplaires recueillis par eux à Saint-Paterne,
et dont le diamètre transversal est de 17 millimètres.
Rapports et différences.
— Celte espèce, assez abondante dans la craie supérieure, se rencontre
avec le Salenia geometrica; elle en diffère non-seulement par les
ponctuations de son appareil apicial, mais encore par sa forme
beaucoup plus déprimée, par ses tubercules interambulacraires plus
saillants et moins nombreux, et par la zone miliaire plus étroite,
plus flexueuse qui les sépare. — Quelques auteurs, et notamment
d'Orbigny (1) ont confondu celte Salénie avec le |
|
Salenia
heliophora Agassiz, de Maëstrichit et de Ciply. C'est un rapprochement
inexact et les deux espèces sont bien distinctes : celle de Maestricht,
suivant M. Desor, appartient au genre Hyposalenia qui diffère des
Salénies par son anus excentrique en arrière.
Loc. — Saint-Paterne,
Saint-Fraimbault, Villedieu (car, de la Ribochère). Assez commun.
Tabl. de M, Triger, groupe de l'Ostrea
auricularis, ass. n°4 et 5.
Coll. Guéranger, Bourgeois, Delaunay, Guillier,
Triger et Cotteau.
Loc, autres que la Sarthe.
— Saintes (d'après d'Orbigny) (Charente Inférieure). Étage sénonien.
Expl. des fig. —PI, XLVr,
fig. 8, Salenia Bourgeoisii, vu de côté, — Fig. 9, le même, vu sur la
face sup. — Fig. 10, appareil apicial grossi.
(1) Prod. de Pal.
strat., t. II, p. 273.
Extrait de la
planche XLVI
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syntype, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Cotteau, 1860, Échinides
du département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, p.276 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Arnaud, 1897,
Quelques observations sur les Salenia crétacées du Sud-Ouest, p.10 |
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Salenidia
bourgeoisi
(Cotteau,1860) -
Campanien supérieur, Talmont, Charente Maritime, 16 mm |
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Salenidia
bourgeoisi
(Cotteau,1860) -
Campanien, Angoulème, Charente, 11 mm |
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Sous-famille
Hyposaleniinae
Mortensen,
1934
description succinte :
périprocte nettement partagé en deux parties symétriques par l'axe ambulacre
III / interambulacre 5. |
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Genre
Hyposalenia
Desor,1856
Synopsis des
échinides fossiles, p.147
Espèce type
Salenia stellulata
Agassiz, 1838
Monographie
d'échinodermes vivans et fossiles, I- des Salénies, p.27 (désignation
subséquente Smith in
Smith & Wright, 1990, British
cretaceous echinoids, p.174)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien - ?
Danien
Syn.
-
Peltastes
Agassiz,
1838, p.27 non Illinger,
1807
-
Peltosalenia Quenstedt,
1872, p.36
-
Peltaris
Quenstedt, 1873, p.236
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Diagnose originale du
genre par Desor |
Synopsis des échinides
fossiles, 1856, p.147 |
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LVIIIe
Genre. - HYPOSALENIA
Desor nov. gen.
Tab. XX, fig.
6-8.
Petits oursins plus ou moins déprimés, à ambulacres droits. Tubercules
interambulacraires gros, imperforés, mais distinctement crénelés.
Disque apicial grand, souvent persillé, à pourtour onduleux. Plaque
suranale dans le pla de l'axe de l'animal, bordant le périprocte en
avant.
Radioles inconnus.
Ce genre ne comprend que des espèces des terrains crétacés, mais on en
trouve à peu près dans tous les étages de cette formation.K |
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Nota. Défalqué d'abord
du genre Salenia puis du genre Peltastes auquel il avait été associé
dans le "Catalogue raisonné", ce genre comprend cette fraction de
l'ancien genre Salenia, qu'on pourrait appeler les Salénies normales,
et qui ne diffèrent des vraies Salénies que par un seul caractère,
c'est que la plaque suranale et le périprocte sont dans le même plan,
ce qui, dans l'hypothèse de M. Agassiz, revient à dire que le
périprocte est excentrique en arrière, tandis que dans les Salénies,
on suppose qu'il est excentrique en avant. (Comp. les fig. 1 et 6.) |
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Sous-genre
Hyposalenia (Hyposalenia)
Gray,1835
Synopsis des
échinides fossiles, p.147
Espèce type
Salenia stellulata
Agassiz, 1838
Monographie
d'échinodermes vivans et fossiles, I- des Salénies, p.27 (désignation
subséquente Smith in
Smith & Wright, 1990, British
cretaceous echinoids, p.174)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Valanginien - ?
Danien |
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Salenia (Hyposalenia)
stellulata
(Agassiz,1838) |
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Description de
l'espèce par Desor |
Synopsis des échinides
fossiles, 1856, p.147 |
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Hyposalenia stellulata (Tab. XX, fig.6-8).
Syn. Salenia stellulata Agass. Monogr. des Salén. p. 15, Tab.
II, fig. 25-32. - Echin. suiss. II, p. 90, Tab. XXIII, fig. 6-10. -
Peltastes stellulatus Agass. Catal. rais. p. 38. Espèce peu
élevée, subconique. Ambulacres droits, composés de tubercules très
petits et très serrés. Disque apicial grand, d'apparence persillée, ce
qui provient de ce que les impressions suturales sont allongées en
forme de petits sillons, au lieu d'être de simples petits points.
Q. 64. (Type de l'espèce.)
Néocomien inf. (Valanginien) des environs de la Chaux-de-Fonds et du
Dépt. de l'Yonne. |
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Coll. Nicolet, Cotteau.
Nota. C'est par erreur
que dans le "Catalogue raisonné", cette espèce est citée dans le gault
du Wiltshire.
Extrait de la
planche XX, fig.6-8, d'après Desor
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Salenia (Hyposalenia)
stellulata
(Agassiz,1838), Barrémien inférieur, Maroc, 18 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
acanthoides
(Desmoulins,1837) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.114 |
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N° 2372.
Peltastes acanthoides,
Agassiz,
1846.
(Des Moul., 1837).
P1.1027.
X. 57.
Espèce de petite taille, sub-circulaire; face
supérieure médiocrement renflée ; face inférieure presque plane,
arrondie sur les bords. Zones porifères droites, composées de pores
obliques, séparés par un petit renflement granuliforme, simples depuis
le sommet jusqu'au péristome. Ambulacres étroits, légèrement renflés,
non flexueux, garnis de deux rangées de granules égaux, serrés,
mamelonnés, au nombre de vingt-quatre à vingt-cinq par série; ces
granules laissent entre eux un espace assez large, occupé par de
petites verrues, les unes plus apparentes, placées régulièrement à la
base de chaque granule, les autres fines, éparses, homogènes,
remplissant la zone intermédiaire. Aires inter-ambulacraires pourvues
de gros tubercules, au nombre de quatre ou cinq par rangée, saillants
vers l'ambitus, beaucoup plus petits aux approches du péristome et
nuls à la face supérieure ; le scrobicule qui les environne est
souvent irrégulier au pourtour. Granules inégaux, quelquefois
mamelonnés, accompagnés dans la zone miliaire de verrues beaucoup
moins développées, abondants surtout près du sommet. Péristome petit,
sub-déprimé, marqué d'entailles assez prononcées. Les lèvres
inter-ambulacraires sont relativement plus larges que celles qui
correspondent aux ambulacres. Périprocte sub-triangulaire,
transversalement elliptique, un peu relevé sur les bords. Appareil
apicial remarquable par sa forme étoilée et. marqué d'imam pressions
plus ou moins profondes; plaques génitales allongées, heptagonales,
s'étalant au milieu des aires interambulacraires, les trois plaques
postérieures ayant leurs pores oviducaux relativement assez rapprochés
du périprocte. Plaques ocellaires étroites, fortement échancrées,
arrondies en croissant, perforées en dessous, au point où se termine
l'ambulacre. Dans certains exemplaires des grès verts de la Sarthe,
les plaques génitales semblent présenter deux pores bien distincts ;
en réalité une seule de ces ouvertures correspond au pore oviducal ;
la seconde, la plus éloignée, n'est qu'une perforation accidentelle,
identique probablement aux dépressions suturales. La plaque génitale
antérieure de droite se reconnaît toujours à son pore oviducal et plus
allongé.
Hauteur, 7 millimètres ; diamètre, 13 millimètres.
Le P. acanthoides offre plusieurs variétés : la face supérieure
est plus ou moins bombée ; tantôt les ambulacres sont à fleur du test,
tantôt ils sont 1égèrement renflés, et dans ce dernier cas donnent à
l'arnbitus un aspect sub-pentagonal très-remarquable. Le plus souvent
l'appareil apicial occupe une grande partie de la face supérieure ;
quelquefois il ne forme, autour du sommet, qu'une étoile assez
restreinte. Les impressions apiciales sont ordinairement profondes,
allongées et très-apparentes ; dans certains cas cependant elles se
réduisent à de petits creux circulaires qui ne dépassent pas la suture
des plaques. La plus intéressante de ces variétés est celle qu'on
rencontre en assez grande abondance dans les grès verts du Mans,
associée au Catopygus columbarius et au Pygurus lampas;
sa face supérieure est déprimée, son ambitus régulièrement circulaire
et ses tubercules inter-ambulacraires très-rapprochés du sommet. Cette
variété nous a présenté des exemplaires de tous âges, et nous avons
remarqué que chez les individus jeunes, l'appareil apicial est moins
onduleux sur les bords, les plaques ocellaires sont presque
triangulaires, les plaques génitales moins allongées, et l'appareil
apicial, régulièrement pentagonal, offre alors beaucoup de
ressemblance avec celui des Hyposalenia de M. Desor. Ce
caractère confirme ce que nous avons dit du peu d'importance qu'il
faut attacher, au point de vue organique, à la forme de l'appareil
apicial et nous a engagé à réunir les Hyposalenia aux
Peltastes. |
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Rapports et différences.
— Le P. acanthoides, en y rapportant les variétés que nous
venons d'indiquer, forme un type que caractérisent nettement son
appareil apicial quelquefois pentagonal, le plus souvent onduleux sur
les bords et d'un aspect étoilé, ses tubercules saillants surtout vers
l'ambitus, ses ambulacres droits, relativement assez larges et
très-granuleux au milieu, son péristome étroit, enfoncé, marqué de
petites entailles, ayant les bords inter-ambulacraires plus développés
que ceux qui correspondent aux ambulacres.
Histoire. — Mentionnée
pour la première fois, en 1837, par M. Des Moulins, sous le nom d'Echinus
acanthoides, cette espèce a servi, l'année suivante, de type au
genre Peltastes, et a reçu de M. Agassiz les noms de
pulchellus et marginalis. En 1846, dans le Catalogue
raisonné des Échinides, MM. Agassiz et Desor, tout en conservant comme
espèce distincte le P. marginalis, ont restitué au P.
pulchellus la dénomination plus ancienne d'acanthoides. Ce
n'est qu'en 1856 que M. Desor, dans le Synopsis des Échinides
fossiles, a réuni le P. marginalis au P. acanthoides.
Localités. — Le Havre
(Seine-Inférieure); La Perrière, Vimoutiers (Orne); Le Mans,
Yvré-l'Évêque (Sarthe); Fouéras et Ile-d'Aix (Cbarente-Inférieure) ;
Grasse, Caussol (Var). Assez abondant. Étage cénomanien.
École de mines ; Coll. Michelin, d'Archiac, Guéranger, Davoust, Triger,
Guillier, Renevier, Perrier, ma collection.
Explication des figures.
- Pl. 1027, fig. 1, P. acanthoides, vu de côté, de ma
collection; fig. 2, face sup.; fig. 3, face inf.; fig. 4, ambulacre
grossi; fig. 5, aire inter-amb. grossie; fig. 6, tubercule, vu de
profil, grossi ; fig. 7, appareil apicial grossi ; fig. 8, péristome
grossi; fig. 9, variété à appareil apicial moins sillonné, vue de
côté, de ma collection ; fig. 40, face sup. ; fig. 14, face inf. ;
fig. 12, appareil apicial grossi; fig. 13, individu jeune, vu de côté
; fig. 14, face sup.; fig. 15, appareil apicial grossi ; fig. 16,
variété, vue de côté, de ma collection; fig. 17, face sup.; fig. 18,
appareil apicial grossi; fig. 19, autre variété des environs de Grasse
(Var), vue de côté, de ma collection ; fig. 20, face sup.; fig. 21,
aire inter-amb. grossie ; fig. 22, appareil apicial grossi.
Extrait de la
planche 1027, d'après Cotteau
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figuré, conservé à
l'Université de Rennes 1 |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.32 |
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figuré, conservé
Museum d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Neraudeau & al.,
2015, Le contenu paléontologique - Les oursins cénomaniens de
l'Ouest de la France (Sarthe et Charentes). In : Morel N. (coord.)
Stratotype Cénomanien, p.221 |
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figuré, conservé
Museum à l'Université de Rennes 1 |
figuré in
Neraudeau, 2010, Les
oursins du Cénomanien (Crétacé) de lîle madame (Charente-Maritime,
sud-ouest de la France), p.32 |
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figuré, conservé
Museum d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Neraudeau & al.,
2015, Le contenu paléontologique - Les oursins cénomaniens de
l'Ouest de la France (Sarthe et Charentes). In : Morel N. (coord.)
Stratotype Cénomanien, p.221 |
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Salenia (Hyposalenia)
acanthoides
(Desmoulins,1837) - Cénomanien, Tonnay-Charente, Charente
Maritime, 13 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
archiaci
(Cotteau, 1861) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VII, p.110 |
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N° 2370.
Peltastes Archiaci, Cotteau, 1861.
Pl. 1025, fig. 11-17.
Espèce
de taille moyenne, circulaire ; face supérieure épaisse, médiocrement
renflée ; face inférieur presque plane. Zones porifères droites,
formées de pores oblongs obliquement rangés, se multipliant près du
péristome. Ambulacres étroits, garnis de deux rangées de petits
granules mamelonnés, espacés, égaux entre eux, au nombre de dix-sept
ou dix-huit par série. L'espac intermédiaire entre les deux rangées et
entre chaque granule est occupé par des verrues abondantes, fines,
éparses, inégales, disposées en petites lignes horizontales.
Tubercules interambulacraires au nombre de cinq ou six par série,
développés surtout à la face supérieure, et s'élevant très-près de
l'appareil apicial. Granules inégaux, mamelonnés, formant sur le
milieu des aires inter-ambulacraires deux lignes sub-sinueuses, que
séparent de ptites verrues microsopiques et éparses. Péristome à peine
enfoncé, sub-circulaire, un peu moins grand que l'appareil apicial.
Périprocte elliptique anguleux. Appareil apicial sub-onduleux sur les
bords, couvrant une partie de la face supérieure, marqué de sillons
circulaires ou allongés plus ou moins apparents.
Hauteur, 11 millipètres ; diaètre, 16 millimètres
1/2.
Rapports et différences.
- Le P. Archiaci est voisin du P. Lardyi ; il en diffère
par ses ambulacres garnis de granules plus petits et plus espacés, par
ses tubercules interambulacraires plus rapprochés du sommet, et son
disque apicial relativement moins développé. Sa physionomie générale
lui donne peut-être plus de ressemblance avec le P. Meyeri ;
cependant cette dernière espèce sera toujours facilement
reconnaissable à sa face |
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supérieure
plus déprimée, à son appareil apicail plus pentagonal, à ses
ambulacres sub-flexueus au sommet, très-étroits et dépourvus de
verrues intermédiaires. - Dans le gisement de la Clape (Aude), le
P. Archiaci se rencontre associé au Salenia Prestensis, que
caractérisent d'une manière bien nette ses ambulacres plus étroits et
plus flexueux, et surtout son périprocte placé en dehors de l'axe de
l'animal.
Localité. - La Clape
(Aude). Rare. Etage aptien inf.
Coll.
Noguès, Triger, ma collection.K
Expl. des figures. - Pl.
1025, fig. 11, P. Archiaci, vu de côté, de ma collection ; fig.
12, face sup. ; fig. 13, ambulacre grossi ; fig. 14, aire inter-amb.
grossie ; fig. 15, appareil apicial grossi ; fig. 16, var. à appareil
apicial plus lisse, de la coll. de M. Noguès, vue de côté ; fig. 17,
appareil apicial grossi.
Extrait de la
planche 1025, fig.11-17, d'après Cotteau
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Salenia (Hyposalenia)
archiaci
(Cotteau, 1861), Aptien, Aude, 17 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
archiaci
(Cotteau, 1861), Aptien, Ajo, Cantabrie, Espagne , 13 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
phillipsae
(Whitney & Kellum, 1966) |
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Diagnose originale de
l'espèce par Whitney & Kellum, 1966
(extract, with courtesy
of Centr. Michigan Univ.) |
Echinoids of the Glen
Rose Limestone of Texas, p.249 |
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Salenia
phillipsae n. sp.
(Pl. I, Figs. 4-6)
Description.—The test is circular, very small, low, with sides
inflated, flattened below, convex above.
Ambulacral areas are short, narrow, slightly lanceolate and almost
straight, made up of two rows of 5 granules each. There appear to be
no smaller granules between these rows; neither are there granules
between the slightly oblique pores; there is, however, a slight ridge
between the pores. Pores are slightly crowded at the peristome.
Interambulacral areas are broad, short, with four plates in each row
and with four prominent, mamelonate, crenulate, nonperforate tubercles.
The areolas are prominent under a lens and are surrounded by 6
granules.
The peristome is very large, more than one-half the diameter of the
shell, circular to decagonal, incised.
The apical system is decidedly pentagonal in outline, and the sides
are quite straight with only slight indentations in the middle and at
the ends. Over the ambulacraI areas the corners of the sides form two
small scallops with a shallow indentation between. There are also two
slight scallops near the ends and one in the middle of each side of
the apical system. The scallops and indentations are all microscopic.
The apical system consists of five genital plates, five ocular plates,
and one suranal plate which is concave in the center and rises very
abruptly to the rim of the oval periproct. All of the plates are
slightly concave in the center. The genital plates have several
pitlike depressions in the concavities, and the genital pore is
slightly below the center of the plate. There are also two pits in the
ocular plates. Between the plates are numerous pyriform pores. The
madreporite does not show clearly. The periproct is only slightly
raised and has an elevated rim surrounding it. The edges of the apical
disc are slightly elevated and flaring. |
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Only one specimen of Salenia phillipsae has been found, and it
was collected by Miss Ophelia Phillips. It differs from S. texana
and S. mexicana in having fewer tubercles and plates in the
ambulacral and interambulacral areas; there are no granules between
the rows of tubercles in the ambulacral areas, and no sinuous
ambulacra and fewer granules surrounding the primary tubercles in the
interambulacral areas. The apical system also differs considerably in
appearance from that of other species of the Glen Rose. It is more
decidedly pentagonal, flat, and flaring at the edges; each plate is
more depressed in the center and has a more sharply elevated rim
around the periproct. The periproct remains directly above the
posterior ambulacrum, but it is in the angle between the side of the
apical discs, whereas in the other two species it is in the middle of
the posterior side of the apical dise. In other words, the position of
the pentagonal disc has shifted in S. phillipsae so that it has an
angle directly in the posterior instead of a straight side, causing a
straight side to appear in the anterior rather than an angle as is
round in S. texana and S. mexicana. The sides of the
apical disc in S. phillipsae are not so deeply scalloped as in
the other species. It also differs in the fact that it is much smaller.
Dimensions.—Height 2.25 mm, diameter 4.5 mm.
Occurrence.—Four miles west of Driftwood, Texas.
Holotype.—UMMP 51762.
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Salenia (Hyposalenia)
phillipsae
(Whitney & Kellum, 1966) - Albien inférieur, Glen Rose
formation, Comal county, Texas, U.S.A., 8 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
phillipsae
(Whitney & Kellum, 1966) - Albien inférieur, Glen Rose
formation, Comal county, Texas, U.S.A., 11 mm |
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Salenia (Hyposalenia)
studeri
(Agassiz & Desor,1840) |
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Diagnose originale de
l'espèce par
Agassiz & Desor,1840 |
Catalogus systematicus
ectyporum echinodermatum, p.11 |
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description de
l'espèce par
Cotteau |
Paléontologie
française, terrains Crétacés, t.VII, p.111 |
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N° 2371.
Peltastes Studeri, Cotteau, 1861.
(Agass., 1840.)
Pl. 1026.
X. 55.
Espèce
de taille variable, circulaire ; face supérieure plus ou moins
renflée, quelquefois sub-conique ; face inférieure arrondie sur les
bords, assez profondément concave au milieu. Zones porifères
légèrement flexueuses près du sommet, formées de pores obliquement
disposés et se multipliant un peu près du péristome. Ambulacres
étroits, garnis de deux rangées de granules mamelonnés, égaux entre
eux, et dont le nombre varie suivant la taille des individus. L'espace
intermédiaire entre les deux rangées et entre chaque granule est
occupé par des verrues abondantes, fines, éparses, inégales.
Tubercules inter-ambulacraires au nombre de six par série, développés
surtout vers l'ambitus, et s'élevant très-près de l'appareil apicial.
Granules inégaux, mamelonnés, formant deux rangées sub-sinueuses que
séparent de petites verrues microscopiques et éparses, d'autant plus
fines qu'elles se rapprochent du milieu de l'aire interambulacraire.
Péristome enfoncé, sub-circulaire, de petite taille, beaucoup moins
grand que l'appareil apicial. Périprocte largement ouvert,
sub-elliptique, anguleux, renflé sur les bords. Appareil apicial
très-étendu, marqué d'impressions étroites, allongées et profondes qui
se prolongent le plus souvent, sous la forme de sillons, jusqu'au
centre des plaques.
Hauteur, 12 millimètres; diamètre, 18 millimètres.
Var.
conique : hauteur, 15 millimètres; diamètre, 18 millimètres.
Var. de
grande taille : hauteur, 46 millimètres; diamètre, 14 millimètres.
Rapports et différences.
- Le P. Studeri constitue une espèce parfaitement distincte, et
qui sera toujours reconnaissable à sa forme renflée, à ses ambulacres
étroits et présentant néanmoins entre les granules une assez grande
quantité de verrues fines et inégales, à son péristome petit et
enfoncé, à son appareil apicial profondément sillonné, à son
périprocte relativement très-ouvert. L'espèce la plus voisine est le
P. Archiaci, qui s'en distingue cependant par son appareil
apicial moins étendu, son péristome plus grand et s'ouvrant presque à
fleur du test. |
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Histoire. — Mentionnée
pour la première fois, en 1840, par M. Agassiz sous le nom de
Salenia Studeri, l'espèce qui nous occupe a été souvent citée par
les auteurs. En 1852, M. Quenstedt reconnut la position réelle du
périprocte, et donna de cette espèce une assez bonne figure. Dans le
Synopsis des Échinides fossiles, M. Desor la plaça parmi les
Hyposalenia que nous réunissons aux Peltastes.
Localités. - Le Rimet
(Isère); Perte du Rhône (Haute-Savoie); Escragnolle (Var). Assez
commun. Étage albien. Musée de Grenoble; Coll. Michelin, d'Archiac,
Dumortier, Renevier, Koechlin-Schlumberger, ma collection.
Expl. des figures. - Pl.
1026, fig. 1, P. Studeri, de la coll. de M. Renevier, vu de
côté; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face inf. ; fig. 4, ambul. grossi ;
fig. 5, aire inter-amb. grossie ;fig. 6, appareil apicial grossi; fig.
7, var. appareil apicial moins sillonné, vue de côté; fig. 8, face
sup.; fig. 9, appareil apicial grossi; fig. 10, var. conique du musée
de Grenoble ; fig. 11, face sup.; fig. 12, var. de grande taille, de
ma collection; fig. 13, face sup. ; fig. 14, face inf. ; fig. 15,
péristome grossi.
Extrait de la
planche 1026
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Salenia (Hyposalenia)
studeri
(Agassiz & Desor,1840) - aptien, Baradeyo, E de Santander,
Cantabrie, Espagne, 16 mm |
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Genre
Goniophorus
Agassiz,1838
Monographies
d'échinodermes vivans et fossiles, première monographie : des Salénies, p.30
Espèce type
Goniophorus lunulatus
Agassiz, 1838
par désignation
subséquente de Lambert & Thiery,1911
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.209
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Albien -
Cénomanien
Syn.
-
Idiocidaris
de Loriol,
1909, espèce type Idiocidaris lamberti
-
Goniosalenia
Quenstedt,1872, synonyme
objectif
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Diagnose originale
du genre par Agassiz,1838 |
Monographies d'échinodeermes
vivans et fossiles, première monographie : des Salénies, p.30 |
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CHAPITRE IV.
du genre goniophorus Ag.
Ce
genre, très-voisin des vraies Salénies, s'en distingue, comme les deux
précédens, essentiellement par la forme de l'appareil oviducal. La
structure de cet appareil est en effet très-bizarre ; au premier
coup-d'oeil on serait tenté de croire qu'il n'est composé que de
plaques inerovariales ; et ce n'est qu'en l'examinant avec attention,
q'uon s'aperçoit que les côtes raides et saillantes de sa surface ne
sont point des sutures, celles-ci étant à peine visibles à l'oeil nu.
Outre les plaques ovariales et interovariales, il y a aussi une grande
plaque suranale qui, placée, comme dans les Peltastes et les Salénies
de la seconde division, entre les ovariales antérieures et l'ouverture
anale, refoule cette dernière en arrière La forme de l'appariel entier
est celle d'un pentagone régulier, dont les angles saillans sont
formés par les plaques interovariales.
Je
ne connais encore que deux espèces de ce genre. L'une et l'autre se
font remarquer par l'élévation de leur test, ce qui est le résultat de
la hauteur extraordinaire des plaques interambulacraires
proportionnellement à leur nombre qui n'est guère que de quatre à cinq
dans une série. Les ambulacres ou zones porifères sont peu apparens,
formés de deux rangées de pores disposés par paires simples, de
manière qu'il y a à-peu-près autrant de paires de pores qu'il y a de
tubercules sur les aires ambulacraires. Ces dernières sont d'une
étroitesse extrême. Les aires interambulacraires, au contraire, sont
fort larges, munies de deux rangées de tubercules principaux qui
s'élèvent du milieu d'une large zone lisse bordée d'un cercle de plus
petites verrues. L'ouverture inférieure est de grandeur moyenne et
crénelée sur son pourtour. |
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désignation subséquente de
l'espèce type par Lambert, 1911 |
Essai de nomenclature
raisonnée des échinides, p.209 |
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Genre :
GONIOPHORUS Agassiz, 37, p. 30 ; 1838
Test
de petite taille, circulaire, subglobuleux, à péristome petit,
fortement entaillé. Apex dicyclique à surface ponctuée divisée en
losanges et en triangles par des crêtes réunissant les pores soit avec
le centre du disque, soit entre eux. Périprocte excentrique en arrière
dans l'awe de l'animal. Ambulacres composés de primaires granulifères
alternant à la bse avec d'autres qui portent un second zygopore
interne. Zones porifères unigéminées. Deux rangées de tubercules
interambulacraires moins développés à la face inférieure. Granules
miliaires inégaux, mamelonnés, disposés en cercles autour des
tubercules.
Type
: G. lunulatus, Agassiz, 37, p.30 ; Pl. V, fig. 17-24, du Cénomanien.
Répartition stratigraphique
Albien
G. Lorioli Lambert et Thiéry
Cénomanien G.
apiculatus Agassiz |
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Goniophorus scotti
(Lambert,1927) |
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désignation originale de
l'espèce par Lambert, 1927 |
Considérations sur les
échinides de la Comanche Serie, p.6 [268] |
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Gonophiorus Scotti Lambert. Le petit individu que j'ai sous les
yeux provient du Vraconien inférieur (Duck-Creek) ; il mesure 4 mm. de
diamètre sur 2 1/2 de hauteur et se distingue du G. lunulatus
Agassiz par ses granules
plus réguliers, moins espacés vers la base de l'ambulacre, par ses
pores internes moins apparents, par son apex avec extrémités radiales
du pentagone plus saillantes, ses ocellaires plus distinctes et par
son périprocte plus développé.
Un
Goniophorus non déterminé a été signalé dans le Vraconien
supérieur (Grayson), mais en l'absence de descriptions et de figure,
on ne saurait dire s'il est identique au G. Scotti. |
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Goniophorus
scotti
(Lambert,1927) - Cénomanien inférieur, Grayson Fm, Tarrant Cty,
Texas, U.S.A., 3,5 mm |
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