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    Schizasteridae Lambert, 1905, p.14 nomen transl. 
    Mortensen, 1951, p.204 ex. Schizasterinae Lambert in Doncieux, 1905 
    Genre type : Schizaster
    Ag., 1836, p.185 
    Description succinte de la famille : Fasciole 
    péripétale et latéro-anal. Système apical ethmophracte à ethmolytique, avec 
    deux à quatre gonopores. Plastron mésamphisterne à holamphisterne. 
    Périprocte sur face postérieure tronquée.   | 
  
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    Genre  
    
    Schizaster
    
    
    
     Agassiz, 
    1836 
    Prodrome d'une 
    monographie des radiaires, p.185 
    Espèce type
     Schizaster studeri
    Agassiz, 1836
     
    Prodrome d'une 
    monographie des radiaires, p.209 (décision ICZN, 1948) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Cénomanien - 
    Actuel 
    Syn. 
      
      Paraster
      Pomel, 1869, p.XIV ; espèce type : 
      Schizaster gibberulus 
      Agassiz,1847
      
      Aplospatangus
      Lambert, 1907, p.113 ; espèce type : 
      Schizaster eurynotus 
      Sismonda,1842
      Prymnaster
      Koehler, 1914, p.187 ; espèce type : 
      Prymnaster angulatus 
      Koehler,1914, p.187
      
      Rotundaster
      Lambert & Thierry, 1925, 
      p.526 ; espèce type : Schizaster foveatus 
      Agassiz,1889, p.350
      
      Brachybrissus
      Pomel, 1883, p.37 ; espèce type : 
      Spatangus ambulacrum 
      Deshayes,1831 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par Agassiz | 
  
    | Prodrome d'une 
    monographie des radiaires ou echinodermes, p.185 | 
  
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               9.
          Schizaster Ag. (Echinodardium 
          V. Ph. et Gr. - Spatangus De Bl. section B.) - Disque 
          cordiforme, très-élevé en arrière ; sillon bucco-dorsal long et 
          très-profond ; quatre autres sillons au sommet dorsal, profonds et 
          étroits, où sont cachés les ambulacres. Une espèce fossile et une 
          vivante. |  |  | 
  
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        Schizaster 
        ambulacrum (Deshayes,1831) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française terrains éocènes | 
  
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          | N° 87. 
          Schizaster ambulacrum (Deshayes), Agassiz, 1860. Pl. 95, et pl. 
          96.      
          18 (type de l'espèce) ; T. 42.      
          Espèce de taille assez forte, subcirculaire, de forme un peu 
          hexagonale, trapue, plus large que longue, arrondi et émarginée en 
          avant, étroite et acuminée en arrière. Face supérieure haute, renflée, 
          presque aussi élevée dans la région antérieure que dans l'aire 
          interambulacraire postérieure, ayant sa plus grande largeur vers le 
          milieu, au point qui correspond à l'appareil apical. Face inférieure 
          presque plane, arrondie sur les bords, un peu déprimée près du 
          péristome, surtout dans les aires ambulacraires paires antérieures, 
          qui paraissent lisses, à peine un peu bombée dans l'aire 
          interambulacraire impaire. Face postérieure tronquée verticalement, 
          fortement évidée au-dessous du périprocte. Sommet ambulacraire 
          subcentral. Sillon antérieur large, très excavé, caréné et subnoduleux 
          sur les bords, se rétrécissant et s'atténuant un peu vers l'ambitus, 
          se prolongeant jusqu'au péristome. Aire ambulacraire impaire munie, de 
          chaque côté, d'une rangée de petits pores s'ouvrant à la base de 
          l'excavation, écartés, séparés par un granule saillant et disposés par 
          paires obliques. De petites côtes granuleuses et transverses 
          s'intercalent entre chaque paire de pores et remontent sur la paroi de 
          l'excavation jusqu'au bord de l'aire ambulacraire. Chaque série se 
          compose de vingt-six ou vingt-sept paires depuis le sommet jusqu'au 
          fasciole ; les dernières paires s'espacent et deviennent moins 
          apparentes. Bien que notre exemplaire soit parfaitement conservé, nous 
          n'avons remarqué aucune trace d'une seconde série de petits pores qui 
          se montrent chez certaines espèces. Le milieu de l'aire ambulacraire 
          est très finement granuleux. Aires ambulacraires paires étroites, 
          fortement excavées, acuminées à leur extrémité, inégales, les aires 
          antérieures flexueuses, divergentes, beaucoup plus longues que les 
          aires postérieures, qui sont courtes, flexueuses, resserrées à 
          l'extrémité et relativement divergentes. Zones porifères assez larges, 
          placées sur les parois de l'excavation ambulacraire, formées de pores 
          ovales, unis par un sillon, disposés par paires transverses que sépare 
          une petite côte granuleuse, au nombre de vingt-neuf ou trente dans les 
          aires antérieures, de vingt environ dans les aires postérieures. Aux 
          approches du sommet, les pores des cinq ou six dernières paires 
          deviennent très petits, presque microscopiques. La différence entre 
          les zones porifères antérieures et postérieures, dans les aires 
          ambulacraires paires antérieures, est à peine sensible. Zone 
          interporifère se rétrécissant aux deux extrémités, vers le milieu, à 
          peu près de même étendue que l'une des zones porifères. Tubercules 
          très fins, serrés, homogènes sur toute la face supérieure, un peu plus 
          gros vers le bord du sillon antérieur, au sommet des aires 
          interambulacraires et surtout à la face inférieure. Aires 
          interambulacraires antérieures saillantes, carénées et subnoduleuses 
          près du sommet. Péristome excentrique en avant, semi-circulaire, 
          fortement labié, la lèvre bordée d'un bourrelet très apparent. Les 
          aires ambulacraires paires antérieures forment, de chaque côté du 
          péristome, une dépression allongée, subanguleuse, plus accentuée que 
          dans aucune autre espèce. Périprocte arrondi, très largement ouvert, 
          placé à la base de la carène dorsale, au sommet d'une aréa lisse et 
          évidée. Appareil apical peu distinct, paraissant pourvu de quatre 
          pores génitaux. Fasciole péripétale sinueux, suivant de près les aires 
          ambulacraires, s'élargissant à leur base, formant en arrière un angle 
          qui pénètre dans l'aire interambulacraire postérieure. Fasciole latéro-sous-anal 
          très étroit, non flexueux, se détachant du fasciole péripétale en 
          arrière des aires ambulacraires paires antérieures, à peu près au 
          quart de leur longueur.      
          Type de l'espèce : hauteur, 32 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 48 millimètres ; diamètre transversal, 50 
          millimètres.      
          Individu de grande taille ; hauteur ? ... ; diamètre 
          antéro-postérieur, 59 millimètres ; diamètre transversal, 60 
          millimètres. |  |      
          Rapports et différences. 
          - Cette curieuse espèce ne saurait être confondue avec aucune autre ; 
          elle se distingue nettement de ses congénères par sa forme 
          subcirculaire, légèrement hexagonale, par sa face supérieure aussi 
          élevée en avant qu'en arrière, par son sommet central, par ses aires 
          ambulacraires paries étroites, excavées, très acuminées, par son 
          péristome fortement labié et remarquable par la dépression des aires 
          ambulacraires paries, et surtout par l'énorme développement de son 
          périprocte régulièrement arrondi.     
          Histoire. - Cette espèce 
          a été signalée pour la première fois, en 1831, par Deshayes qui en 
          donne une figure assez médiocre et pas de description. Bien que 
          mentionnée comme une espèce caractéristique du terrain nummulitique 
          des Pyrénées, cette espèce est extrêmement rare, et deux échantillons 
          seulement jusqu'ici ont été rencontrés en France, celui qui a servi de 
          type à l'espèce, provenant de Biarritz, et un autre trouvé depuis, de 
          taille plus forte et de la même localité. L'espèce est tellement rare 
          que d'Archiac (loc. cit.), tout en la mentionnant,, met en 
          doute son existence à Biarritz ; mais la couleur, l'aspect de la roche 
          et le second exemplaire recueilli depuis ne peuvent laisser aucune 
          incertitude sur la provenance. Les exemplaires du Vicentin, figurés 
          par Dames, appartiennent bien certainement à l'espèce qui nous occupe.      
          Localité. - Biarritz (Phare Saint-Martin), d'après la roche) 
          (Basses-Pyrénées). Très rare. Eocène supérieur.      
          Ecole des mines de Paris (coll. Deshayes et michelin).     
          Localités autres que la france. 
          - Scaranto, Montecchio Maggiore, Priabona, S. Florano, Senago, Monte 
          Colombara, Arziano près d'Avesa (Verone). Penguente, Punta grossa, 
          Muggia (Istrie). Eocène.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 95, fig. 1, S. ambulacrum, de la collection de l'Ecole 
          des mines de Paris, type de l'espèce, vu de côté ; fig. 2, face 
          supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, face postérieure ; fig. 
          5, portion de l'aire ambulacraire impaire grossie ; fig. 6, plaques de 
          l'aire ambulacraire impaire très fortement grossies. - Pl. 96, fig. 1, 
          aires ambulacraires paires grossies ; fig. 2, exemplaire de grande 
          taille, de la collection de l'Ecole des mintes de Paris, vu sur la 
          face inférieure ; fig. 3, plaques ambulacraires prises vers l'ambitus, 
          grossies. 
            
          Pl. 95 et 96 (extrait) |  | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cahuzac & Roman, 1994,
        Les 
        échinoides de l'Oligocène supérieur (Chattien) des Landes 
        (Sud-Aquitaine, France), p.362 | 
  
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        Schizaster 
        ambulacrum (Deshayes,1831) - 
        Lutétien, Italie, 50 mm |  |  | 
  
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        Schizaster angustistella 
        Lambert,1907 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert,1907 | 
  
    | Description des 
    échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, part.1, p.72 | 
  
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          Schizaster angustistella
          Lambert. (Pl. IV, fig. 5 à 7)      
          On rencontre dans les calcaires marneux du Tongrien du Cap Sant' Elia 
          un petit Schizaster moins globuleux, moins renflé que le 
          précédent et que ses pétales ambulacraires beaucoup plus étroits ne 
          permettent pas de confondre avec lui.      
          Test de petite taille, mesurant 27mm de longueur sur 24mm 
          de largeur et 13mm de hauteur, rappelant un peu la forme 
          générale du S. Desori, mais en différant par ses ambulacres 
          plus courts et bien plus étroits, présentant ainsi une physionomie 
          très particulière qui ne permet de le confondre avec aucune autre des 
          espèces de Sardaigne.      
          Localité : Calcaire marneux du Cap Sant' Elia ; étage Tongrien. |  |   
          planche IV 
          (extrait) |  | 
  
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    | holotype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1907,Description 
        des échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, p.72 | 
  
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        Schizaster angustistella 
        Lambert,1907 - Miocène, 
        Oristano, Sardaigne, Italie, 36 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        archiaci 
        Cotteau,1863 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française terrains éocènes, tome I, p.278 | 
  
    |  | 
  
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          | N° 71. Schizaster 
          archiaci, Cotteau, 1863 Pl. 83 et pl. 
          84, fig.1 et 2.      
          Espèce de taille moyenne, allongée, ovoïde, étroite, arrondie, 
          émarginée en avant, subacuminée postérieurement, ayant sa plus grande 
          largeur vers le milieu de sa longueur, plutôt un peu en arrière. Face 
          supérieure renflée, régulièrement déclive dans la région antérieure, 
          ayant sa plus grande hauteur en avant de l'appareil apical, subcarénée 
          en arrière. Face inférieure arrondie au pourtour, régulièrement 
          bombée, renflée surtout dans l'aire interambulacraire impaire. Face 
          postérieure tronquée et même un peu évidée au-desous du périprocte. 
          Sommet ambulacraire très excentrique en arrière. Sillon antérieur 
          allongé, étroit, assez profond, excavé et subcaréné sur les bords, 
          s'atténuant vers l'ambitus qu'il échancre légèrement, disparaissant 
          aux approches du péristome. Aire ambulacraire impaire étroite, formée 
          de pores petits, simples, séparés par un léger renflement 
          granuliforme, disposés de chaque côté sur une seule rangée par paires 
          espacées, d'autant plus écartées qu'elles se rapprochent de l'ambitus. 
          Aires ambulacraires paires étroites, fortement creusées, inégales, les 
          aires antérieures allongées, flexueuses, rapprochées du sillon 
          antérieur, les aires postérieures beaucoup plus courtes, moins 
          flexueuses et plus arquées. Zones porifères larges, composées de pores 
          allongés, inégaux, les internes arrondis, les externes plus étroits, 
          plus longs, unis par un sillon, s'ouvrant sur les parois de 
          l'excavation, disposés par paires transverses, au nombre de trente et 
          une ou trente-deux, dans les zones porifères des aires antérieures, au 
          nombre de vingt et une ou vingt-deux dans les aires postérieures. Zone 
          interporifère presque nulle. Aires interambulacraires resserrées et 
          saillantes autour du sommet. Tubercules petits et homogènes sur une 
          grande partie de la face supérieure, plus développés sur le bord du 
          sillon antérieur, et à la face inférieure. Péristome très excentrique 
          en avant, semi-circulaire, à fleur de test, pourvu d'une lèvre 
          saillante. Périprocte ovale, longitudinal, placé au sommet de la face 
          postérieure. Fascioles à peine distinctes.      
          Individu de taille moyenne, type de l'espèce : hauteur, 25 millimètres 
          ; diamètre antéro-postérieur, 33 millimètres ; diamètre transversal, 
          29 millimètres.      
          Exemplaire de taille plus forte : hauteur, 31 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 45 millimètres ; diamètre transversal, 40 
          millimètres.      
          Variété plus large : hauteur, 25 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 40 millimètres ; diamètre transversal, 35 
          millimètres.      
          Cette espèce présente quelques variations de peu d'importance, mais 
          qu'il est cependant intéressant de constater : la forme générale est 
          plus ou moins ovoïde, et son diamètre transversal plus ou moins étendu 
          ; la face supérieure est toujours un peu relevée et acuminée en 
          arrière. Nous avons fait figurer un exemplaire du Muséum de Paris 
          (Collection d'Orbigny), chez lequel la plus grande hauteur est non pas 
          en avant, comme dans le type, mais en arrière de l'appareil apical. Le 
          sommet ambulacraire, ordinairement très excentrique en arrière, 
          paraît, dans les individus de grande taille, se rapprocher un peu plus 
          du centre. Malgré ces légères différences, tous mes exemplaires 
          présentent une grande uniformité dans leurs caractères principaux.     
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, dans l'origine, avait été confondue par d'Archiac avec 
          le S. vicinalis, de l'Eocène supérieur de Biarritz. Ainsi que 
          nous l'avons constaté, dès 1863, dans nos Echinides fossiles des 
          Pyrénées, le S. vicinalis se distingue nettement de 
          l'espèce qui nous occupe  |  |     
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, dans l'origine, avait été confondue par d'Archiac avec 
          le S. vicinalis, de l'Eocène supérieur de Biarritz. Ainsi que 
          nous l'avons constaté, dès 1863, dans nos Echinides fossiles des 
          Pyrénées, le S. vicinalis se distingue nettement de 
          l'espèce qui nous occupe par sa forme moins ovale et plus dilatée en 
          avant, par sa face supérieure plus rapidement déclive, par son sillon 
          antérieur plus large et plus profond, par ses aires ambulacraires 
          antérieures plus flexueuses. Le S. Archiaci se rapproche 
          davantage des individus de grande taille du S. Des Moulinsi ; 
          cette dernière espèce,  cependant, s'en éloigne d'une manière 
          très positive par son sommet ambulacraire moins excentrique en 
          arrière, par son sillon antérieur plus large, plus profond, moins 
          saillant sur les bords, entamant plus fortement l'ambitus et se 
          prolongeant jusqu'au péristome, par sa face postérieure tronquée plus 
          verticalement. Notre espèce offre également quelques rapports avec le
          S. acuminatus, de l'Eocène de Belgique ; elle en diffère par sa 
          forme plus ovoïde, par son sommet plus excentrique en arrière, par son 
          sillon antérieur plus ou moins large, plus atténué vers l'ambitus, par 
          ses aires ambulacraires paires antérieures plus étroites, par sa face 
          postérieure plus acuminée, plus rentrante, tronquée moins 
          verticalement. Les exemplaires du Vicentin, figurés par M. de Loriol 
          et plus tard par M. Bittner, paraissent bien appartenir à cette même 
          espèce.     
          Localité. - Saint-Palais 
          (Charente-Inférieure). Assez rare. Eocène moyen.      
          Muséum de Paris (coll. d'Orbigny) ; coll. Hébert, Ducrocq, Croizier, 
          Degrange-Touzin, ma collection.     
          Localités autres que la France. 
          - Blangg (Schwitz) ; Gran Croce di Giovani Ilarione (Vicentin). 
          Eocène.     
          Explications des figures. 
          - Pl. 83, fig. 1, S. Archiaci, de ma collection, vu de côté ; 
          fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, face 
          antérieure ; fig. 5, autre exemplaire, de la collection d'Orbigny, 
          variété plus dilatée, vu de côté ; fig. 6, face supérieure ; fig. 7, 
          face postérieure. - Pl. 84, fig. 1, exemplaire de grande taille, de la 
          collection de M. Degrange-Touzin, vu sur la face supérieure ; fig. 2, 
          aire ambulacraire impaire grossie. 
          Pl. 83 et 84 (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1887,
        
        Paléontologie française - Terrain Tertiaire - Echinides éocènes, 
        t. 1, p.277 | 
  
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        Schizaster 
        archiaci 
        Cotteau,1863 - 
        Lutétien, Italie, 36 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        armiger 
        Clarck,1915 |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Clark | 
  
    | The Mesozoic and 
    Cenozoic Echinodermata of the United States, p.152 | 
  
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          Schizaster armiger 
          Clark, n. sp. Plate LXX, 
          figures 1a-d.       
          Determinative characters. - Test rather large, cordiform, 
          depressed upper surface slopes at first rapidly then more slowly from 
          anterior margin to apical system, beyond which an elevated sharp ridge 
          continues to the truncated posterior margin. Ambulacra in broad deep 
          furrows, the paired ambulacra in moderately sunken petals, the 
          anterolateral being about one and one-half times al long as the 
          posterolateral. Peripetalous and lateral fascioles distinct.     
          Dimensions. - Length 53 millimeters ; width 46 millimeters ; 
          height 22 millimeters.     
          Description. - This species has a test of moderately large 
          size, much depressed and clearly cordiform in marginal outline. The 
          upper surface slopes at first rapidly from a sharp anterior margin to 
          near the apical system when it becomes nearly flat for a short 
          distance. Beyond the apical system a sharp elevated ridge highest near 
          the middle point continuous on to the truncated posterior margin.      
          The ambulacra are broad, the single anterior ambulacrum being situated 
          in a deep broad groove that deeply indents the anterior margin. The 
          paired ambulacra have broad deep petals, the anterolateral being 
          somewhat over one and a half times as long as the posterolateral. |  |      
          The interambulacra are more or less flat, slightly gibbous, the 
          posterior much elevated forming a sharp ridge. The surface is thickly 
          covered with small perforate tubercles. The peripetalous and lateral 
          fascioles are very distinct.      
          The peristome is near the anterior margin in a shallow depression. The 
          periproct is high on truncated posterior margin.     
          Locality. - Cocoa post office, Choctaw County, Ala.     
          Geologic horizon. - St. Stephens limestone (lower part), upper 
          Eocene.     
          Collection. - U.S.National Museum (141104).  
          Pl. LXX 
          (extrait) |  | 
  
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    | Holotype, conservé 
        au Smithsonian National Museum of Natural History | 
  
    | figuré in
        Clark in 
        Clark & Twitchell, 1855,   Mesozoic and 
    Cenozoic Echinodermata of the United States, p.152 | 
  
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          | Catalog Number: | USNM MO 141104 |  
          | Collection Name: | Echinodermata Echinoidea Type |  
          | Scientific Name (As Filed): | Schizaster (Paraster) armiger 
          Clark in Clark & Twitchell |  
          | Type Status: | Holotype |  
          | EZID: | 
            
              |  | http://n2t.net/ark:/65665/367cef851-ed96-471e-9fd5-d52fbe3e0e89 |  |  | 
  
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        Schizaster 
        armiger 
        Clarck,1915 - 
        Eocène, Ocala limestone, Floride, 51 mm |  |  | 
  
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        Schizaster barcinensis 
        Lambert,1907 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert, 1907 | 
  
    | Description des 
    échinides fossiles de la province de Barcelone, p.118 | 
  
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          | SCHIZASTER 
          BARCINENSIS Lambert (Pl. VI, fig. 
          2, 3) Schizaster 
          Scillae Almera (non Des Moulins) : Reconoc. pres. d. prim. Mediterr. 
          in el Panades, p.2, 8, 16 - 1897.       
          -            -      
          Almera : B. S. G. F., (3), XXVI, p.817, 821 - 1898.      
          Espèce de moyenne taille (longueur 45mm., largeur 43, haut. 35) 
          renflée, presque subglobuleuse, acuminée en arrière et ayant son 
          sommet près et en arrière de l'apex, déclive en avant, à peu près 
          uniformément bombée en dessous. L'apex, dont les détails sont peu 
          distincts est médiocrement excentrique en arrière et paraît n'avoir 
          porté que deux pores génitaux. Le sillon se creuse en-dessus en une 
          large fosse allongé, à bords un peu surplombants, rétrécie aux 
          approches de l'ambitus, échancre sensiblement le bord et disparaît 
          presque avant d'atteindre le péristome qui est assez rapproché du 
          bord. Les ambulacres pairs sont relativement courts, très inégaux, 
          assez larges, peu divergents, arrondis à leur extrémité, très rétrécis 
          et comme atrophiés au voisinage de l'apex et c'est seulement à une 
          petite distance de ce dernier qu'ils s'élargissent en pétales et se 
          creusent assez profondément. Le fasciole péripétale bien distinct, 
          très coudé, est en avant oblique au grand axe du test, et des 
          extrémités des ambulacres pairs gagne presque directement le sillon 
          antérieur au point où il se rétrécit.      
          Cette espèce est évidemment voisine du Sch. eurynotus ; elle 
          s'en distingue cependant par sa forme plus courte et plus renflée, 
          moins rétrécie en arrière, par son sillon plus large, mais moins 
          excavé en-dessus, par ses ambulacres pairs plus courts, plus larges et 
          plus divergents, par son fasciole oblique et non transverse en avant. |  |      
          Le Sch. Karreri Laube, à peu près de même taille, est moins 
          renflé, moins acuminé en arrière ; il a son apex plus excentrique : 
          ses ambulacres pairs sont plutôt effilés qu'arrondis à leur extrémité 
          et les antérieurs sont encore plus larges. Le Sch. barcinensis 
          ne saurait en résumé être confondu avec aucune des espèces miocènes 
          jusqu'ici figurées.     
          Localité. - Burdigalien supérieur de Monjos, station de 
          Calafell, St vincent de Bara. - Collection J. Almera. 
          Pl. VI 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1907, Description des 
    échinides fossiles de la province de Barcelone, p.118 | 
  
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        Schizaster barcinensis 
        Lambert,1907 - 
        Burdigalien, Barcelone, Espagne, 50 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        calceolus 
        Lambert,1907 |  |  | 
  
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    | description de 
    l'espèce par Lambert | 
  
    | Description des 
    échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, 1907, p.69 | 
  
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          Schizaster calceolus 
          Lambert, 1907 (Pl. V, 
          fig. 8). 
          synonymie  1907. Schizaster 
          calceolus, Lambert, description des Echin. foss. de la prov. de 
          Barcelone, fasc. 2, Echin. des terr. miocènes, p.118.          
          Longueur : 52mm, larg. 47mm, haut. 30mm.      
          Test polygonal, ovalaire, à peu près également rétréci en avant et en 
          arrière, acuminé de ce côté, déclive en avant et face inférieure 
          plane.      
          Apex subcentral, à deux pores génitaux. Sillon antérieur large et très 
          profond, au point de donner au test un aspect calcéolé particulier ; 
          ce sillon entame très profondément l'ambitus et disparaît en dessous 
          avant d'atteindre le péristome.      
          Les pores de l'ambulacre impair sont sur les bords du sillon que 
          recouvre un peu l'interambulacre, réduit entre les ambulacres 
          antérieurs pairs à une crête étroite et surplombante. Amaulacres 
          pairs, courts, profonds, inégaux, les antérieurs peu divergents, les 
          postérieurs très réduits.      
          Péristome assez éloigné du bord, à labrum peu saillant. Périprocte 
          postérieur, ovale, assez élevé, dominant un area distinct.  |  |      
          Tubercules très petits et serrés ; un peu plus développés en dessous. 
          Fasciole circonscrivant de très près les pétales, mais passant en 
          avant obliquement et directement de l'extrémité des pétales antérieurs 
          pairs au bord du sillon, qu'il traverse, sans en suivre la crête et 
          sans former le coude caractéristique du S. eurynotus.      
          En raison de son apex subcentral, de son énorme sillon et de ses 
          courts ambulacres cette espèce ne me paraît pouvoir être confondue 
          avec aucune autre.     
          Localités : Grès de la 
          tranchée de Bonorva ; étage Langhien - Monte Alvu ; étage Helvétien. 
          Pl. V 
          (extrait) |  | 
  
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        Schizaster 
        calceolus 
        Lambert,1907 - 
        Helvétien, Thiesi, Sardaigne, 77 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        calceolus 
        Lambert,1907 - 
        Burdigalien, Sardaigne, 53 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        cavernosus 
        Pomel,1887 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Pomel | 
  
    | Description des 
    animaux fossiles de l'Algérie, 2ème fascicule, 2ème livraison, 1887, p.76. | 
  
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          schizaster cavernosus A. Pl. XXV, fig. 6-8. Longueur, 0m072 
          ; largeur, 0m068 ; hauteur, 0m040.       
          -         0 039         
          -      0 036          
          -       0 023.         
          Grand oursin à pourtour presque en losange, longuement atténué en 
          avant et largement échancré, plus brièvement atténué à l'arrière et un 
          peu tronqué ; à la face supérieure brièvement retombante en arrière et 
          déclive en avant dans tout le reste de son étendue, médiocrement 
          épaisse à l'arrière, amincie à l'avant, la plus grande largeur étant à 
          la hauteur de l'apex et la plus grande hauteur à un centimètre de 
          l'extrémité postérieure, disposée en rostre peu saillant.      
          Apex un peu déprimé, à deux pores génitaux, excentrique en arrière 
          (3/5). Ambulacre antérieur formé de paires de pores serrées, en série 
          unique le long du pli des assules ambulacraires ; les pores sont 
          petits, séparés par un granule et il en part une strie qui remonte 
          jusqu'à la suture interambulacraire et paraît même se poursuivre sur 
          le fond du sillon. Celui-ci est très ample, très profond dès son 
          origine, un peu resserré vers l'avant qu'il échancre fortement et 
          au-dessous duquel il se prolonge en gouttière jusqu'à la bouche. Ses 
          parois verticales sont creusées en surplomb, formées dans la moitié 
          supérieure par une assez large bande de l'interambulacre rentrante 
          sous la marge, presque lisse et costulée sur les sutures. Ce sillon a 
          0,012 de large et autant de profondeur à une faible distance de son 
          origine.      
          Pétales fortement coudés assez loin de leur naissanc, puis presque 
          droits, courts, serrés contre le sillon impair, beaucoup moins creusés 
          que lui, divergeant entr'eux de 33° ; les postérieurs à fossette 
          ovale, n'ayant guère plus  |  | du 1/3 de la 
          longueur des antérieurs. Fasciole péripétale serrant de près les 
          pétales, allant croiser le sillon impair près du bord.      
          Interambulacres antérieurs très étroits, saillants, en côte obtusément 
          carénée entre les sillons ; les latéraux assez longuement contractés 
          et peu gibbeux au sommet ; l'impair assez épais, caréné en toit, puis 
          obtusément à sa partie postérieure retombante.      
          Péristome assez éloigné du bord, en croissant à lèvre brisée, 
          faiblement déprimé au pourtour. Périprocte au sommet de la face 
          postérieure, sous un faible rostre (dans un jeune il est à fleur) 
          au-dessus d'une aréa mal conservée. Plastron un peu convexe, ample, 
          lancéolé angulairement, rétréci en arrière vers les 2/5 ; talon un peu 
          arrondi et pulviné et un peu proéminent en arrière. Fasciole 
          latéro-sous-anal mal conservé, naissant vers le milieu des pétales 
          antérieurs.      
          On arrivera peut-être à reconnaître que ce Schizaster n'est 
          qu'une monstruosité du S. barbarus, analogue à celle signalée 
          pour le S. saheliensis sous le nom de dilatatus. Une 
          simple comparaison des figures suffira du reste pour ne laisser aucun 
          doute sur la convenance de les distinguer au moins provisoirement.      
          Terrain helvétien : Envion d'Orléansville; Djebel Garibou. |  | 
  
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        Schizaster 
        cavernosus 
        Pomel,1887 - 
        Miocène, Murcia, Espagne, 61 mm |  |  | 
  
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        Schizaster decipiens 
        Lambert,1908 |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert | 
  
    | Description des 
    échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, 1908, p.74 | 
  
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          Schizaster decipiens 
          Lambert. (Pl. VI, 
          fig. 6, 7).      
          Test de moyenne taille, mesurant 37mrn de longueur sur 34 de largeur 
          et 24 de hauteur, subcordiforme, arrondi et légèrement échancré en 
          avant, un peu rétréci et subtronqué en arrière. Sillon antérieur 
          large, profond en dessus, rétréci et atténué à l'ambitus ; carène 
          postérieure assez sensible ; apex excentrique en arrière; pétales 
          pairs peu divergents, les antérieurs flexueux, peu longs mais assez 
          larges, les postérieurs très courts. Face inférieure à peine convexe, 
          avec péristome très excentrique en avant. Fasciole péripétale 
          paraissant assez liirge, faiblement coudé en avant, d'ailleurs peu 
          distinct.      
          Cette espèce, représentée seulement par trois individus assez 
          défectueux, avait été rapportée par Cotteau à. son S. Scillae, 
          c'est-à-dire au S. eurynotus ; mais il n'est pas possible de 
          maintenir cette détermination, car malgré un sillon antérieur assez 
          large et une carène assez saillante, le S. decipiens diffère 
          nettement de l'espèce provençale par sa taille moindre et son sillon 
          antérieur plus atténué, presque nul à l'ambitus; il est aussi plus 
          large en arrière et son apex est beaucoup moins excentrique. Ce 
          Schizaster se rapprocherait plutôt des S. barcinensis et 
          S. Parkinsoni, mais ce dernier plus grand, plus rétréci en avant, 
          a ses interambnlacres plus saillants en dessus, son sillon plus 
          profond à l'ambitus, son fasciole plus 
           |  | développé. 
          Quant au S. barcinensis, il est plus large, son apex est plus 
          central, ses ambulacres postérieurs sont relativement plus longs et 
          son sillon échancre davantage l'ambitus.     
          localité. Calcaire 
          marneux de Cuccuruddu (Thiesi); étage Helvétien. 
          planche VI 
          (extrait) |  | 
  
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        Schizaster decipiens 
        Lambert,1908 - 
        Lutétien, Italie, 44 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        depressum - 
        Lutétien, Italie, 44 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        desori Wright,1855 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Lambert | 
  
    | Description des 
    échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, 1907, p.70 | 
  
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          Schizaster Desori 
          Wright, 1855. (Pl. V, 
          fig. 5).      
          Si l'on peut se faire une idée assez exacte de cette espèce d'après 
          les figures données, d'abord par Wright en 1855 (Foss. Echinod. of 
          Malta, pl. VI, fig. 3), puis par Manzoni en 1880 (Echin. coll. di 
          Bologna, taf. 
          III, fig. 29, 30), sa synonymie reste très incertaine en ce qui 
          concerne les citations sans figure données par les auteurs.      
          Cotteau n'en a signalé en Sardaigne que quelques individus douteux, 
          dont le moins mal conservé de l'Helvétien du Cap Sant'Elia, par sa 
          forme rétrécie en arrière, son sillon échancrant très peu l'ambitus, 
          son apex faiblement excentrique en arrière et ses ambulacres pairs 
          étroits, peu divergents, paraît en effet très voisin de l'espèce sans 
          que l'on puisse affirmer son identité.      
          Mais les individus les moins rares et les plus typiques proviennent 
          des marnes micacées du Langhien, où ils sont surtout fréquents à 
          l'état de moules.      
          Espèce de moyenne taille, mesurant 50mm de longueur, sur 48mm 
          de largeur et 31mm de hauteur, assez renflée, un peu 
          rétrécie et très acuminée en arrière, arrondie et à peine sinueuse en 
          avant. Sillon antérieur étroit, canaliforme en dessus, mais 
          s'atténuant beaucoup vers l'ambitus. Apex excentrique en arrière, avec 
          seulement deux pores génitaux. Ambulacres pairs inégaux, peu 
          divergents, les antérieurs étroits, flexueux, les postérieurs 
          relativement assez longs. Fasciole circonscrivant latéralement de très 
          près les pétales ; le latéral bien distinct, presque droit sur les 
          flancs, s'y tient assez haut, puis s'infléchit en U à la face 
          postérieure.      
          Je rapporte encore au S. Desori certains moules qui, malgré 
          leur compression, présentent bien les caractères de l'espèce ; mais il 
          faut pour leur détermination tenir largement compte des déformations 
          qu'ils ont subi. |  |      
          Malgré la forme de son sillon et sa physionomie générale le S. 
          Desori paraît bien n'avoir que deux pores génitaux à l'apex. Il 
          n'appartient donc pas comme je le croyais et comme je l'ai dit dans ma 
          Description des Echinides fossiles de la province de Barcelone (fasc. 
          2, p. 113) à la section des Schizaster typiques ; et il serait 
          à reporter dans une section particulière, si toutefois ce caractère a 
          bien la valeur que l'on a voulu lui attribuer. Mais il semble que les 
          formes éocéniques à quatre pores en aient en quelque sorte 
          individuellement perdu deux vers le Miocène, sans que l'ensemble de 
          leurs caractères se soient d'ailleurs sensiblement modifié.      
          On trouve dans les calcaires marneux du Stampien de Cameseda (Ales) 
          une forme très voisine du S. Desori, mais dont le sillon paraît 
          encore plus atténué. Elle n'est malheureusement représentée que par 
          quelques rares individus en mauvais état et il ne m'est pas possible 
          de me prononcer d'une façon certaine sur l'exactitude de ce 
          rapprochement.     
          Localités : Marnes 
          Langhiennes de la tranchée de Bonorva (Sassari) et de Biugia Targesi (Fangario). 
          D'après un fragment de Fontanaccia l'espèce serait apparue dès 
          l'Aquitanien ; elle remonte d'après Cotteau jusque dans l'Helvétien du 
          Cap Sant' Elia. A Malte, elle est d'après Wright caractéristique de 
          son assise N° 4, c'est-à-dire du Langhien. 
          Pl. V 
          (extrait) |  | 
  
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        Schizaster 
        desori Wright,1855 - 
        Middle Globigerina 
        Limestone, Miocène,  Forna Point, Ile de Malte, 20 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        desori Wright,1855 - Upper Globigerina 
        Limestone, phosphorite conglomerate bed, Miocène,  Ile de Malte, 20 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        eurynotus Sismonda,1842 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Sismonda | 
  
    | Monografia degli 
    Echinidi fossili del Piedmonte, 1842, p.31 | 
  
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          | 
          schyzaster eurynotus
          Ag. tab. 2. fig. 2-3. Schyzaster 
          ambitu ovato-cordato, postice elatus, productus, acute carinatus ; 
          ambulacris profunde impressis, posterioribus brevissimis, anticis 
          paribus longioribus et flexuosis, impari simplici, cunctis zonula 
          circumdatis, poris coniugatis ; canali antero patulo, valde excavato ; 
          ano ovato, fere sub carina dorsali ; ore prope marginem, labiato ; 
          basi subpulvinata. 
            
              
                | Echinus ..... cordiformis ; lacuna media multum incavata, 
                longitudinali ; duabus lateralibus minoribus ; duabus aliis 
                minimis, fere marginalibus, gibba media extante prope anum 
                marginalem Bord. 
                Catal raisonn. p. 691. n. 28. 
                Spatangus globosus ?
                Risso Europ. mérid. 
                t. 5. p. 281 n. 36.3 Schyzaster Eurynotus
                Ag. Catal. syst. 
                ectyp. echin. foss. p. 2. - E. Sism. Monogr. echin. piem. p. 22. |       
          Lo Schyzaster Eurynotus si è una della più belle specie del suo 
          genere, e suol presental degli individui di piuttosto grossa tablia. 
          Forma un guscio ovale, cuoriforme, posteriormente bibboso, e terminato 
          in una cresta acutamente carenata ; sul dinnanzi è depresso, più 
          sottile, ed ampiamente e profondamente solcato dal canale bocco-dorsale, 
          in cui sta annidato l'ambulacro impari, fatto da pori semplici. Gli 
          ambulacri pari son pur essi impressi in altrettante lacune scavate sul 
          dorso del disco, differiscono in lunghezza essendo brevissimi i 
          posteriori, e lunghi ed arcuati gli anteriori, convergono al di là del 
          centro, e formano une stella circoscritta da une zona, o filetto 
          liscio ed impresso. Fori ambulacrali coniugati, ano ovale, scolpito 
          quasi al dissotto della cresta dorsale, bocca vicina al margine 
          anteriore, labiata, base un po' convessa, granulosa assai pei 
          tubercoli spiniferi quivi più numerosi, e più sviluppati. |  |      
          Indotto in errore da un individuo schiacciato sui lati in modo a 
          mostrarsi posteriormente alquanto più acuto e carenato del solito, 
          citai questa specie nella Monograpfia degli Echinidi fossili del 
          Piemonte come propria del terreno mioceno del colle torinese ; un pi 
          severo esame, e'l paragone del fossile terziario col vero S. 
          Eurynotus della creta mi paleso la differenza, e mi fece vedere 
          che esso non è che un individuo mal conservato dello Schyzaster 
          canaliferus ; giova del resto confessare, che queste due specie 
          hanno tra loro molta analogia, e se si eccettui la cresta dorsale, che 
          è pronunciatissima nello S. Eurynotys, per gli altri caratteri 
          è difficile il distinguerle.      
          Abita . . . . .  Fossile nella creta di Biarritz (Ag.) ed a Nizza 
          marittima in un terreno cretaceo superiore. 
          Pl. 2 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Vautrin, 1933,
        Les 
        échinides burdigaliens de la zone désertique syrienne, p.114 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cottreau, 1913,
        Les 
        échinides néogènes du Bassin méditerranéen, p.114 | 
  
    |  | 
  
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    |  | 
  
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        Schizaster 
        eurynotus Sismonda,1842
        - 
        Burdigalien inférieur, Lybie, 85 mm |  |  | 
  
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        Schizaster excavatus 
        Martin in 
        Jeannet & Martin,1937 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Martin in Jeannet & Martin,1937 | 
  
    | Ueber Neozoische 
    Echinoidea aus dem Niederlandisch indischen Archipel, p.[292] | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Schizaster 
          excavatus   
          nov. spec. (R. Martin). 1. Schizaster cf. 
          canaliferus, v. Staff 
          u. Reck 1911, p.44 ; 
          Mittelpliozän ; Java, Trinil. 1, 2. Aus dem 
          Mittel pliozän der Umgegend von Trinil liegen mir zwei Exemplare einer 
          neuen Schizaster-Art vor. Das cine stammt aus  der Sammlung dos 
          Berliner Museums (Abb. 62), das andere aus derjenigen des Mijnwezen 
          (B1. 93 B, 248; N. von Ngawi). Die Sehale ist länglieh und äusserst 
          flach ; die Maasse sind 47 X 36 X 24 mm, bezw. ± 56 X 45 X 30 mm. Das 
          vordere Ambulakrum ist sehr tief und breit, in der Mitte des Gehäuses, 
          gegen aussen hin etwas schmäler und untiefer werdend, also wie bei 
          S. progoensis. Auch die Form und Länge der seitliehen Ambulakren 
          sind wie hei dieser Art. Der Apex liegt weit nach hinten verschoben 
          und enthält wenigstens zwei Genitalporen. Die flache Oberseite der 
          Schale steigt von da an flach weiter, also ohne merklichen Kiel 
          zwischen den hinteren Ambulakren, bis zum ganz hinten gelegenen 
          Vertex. Die flach abgestutzte Hinterseite trägt in der Mitte den Anus. 
          Das Plastron auf  |  | 
          der Oralseite ist schmal und 
          schwach gewölbt ; beiderseits gehen die Seiten schräg nach oben und 
          treffen an dem Ambitus scharfwinklig mit der Apikaiseite zusammen. 
          Peristom klein, dicht bei dem Einschnitt des unpaaren Ambulakrums 
          Fig. 62a,b |  | 
  
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        Schizaster excavatus Martin
        in Jeannet & 
        Martin,1937 - Miocène, Solo River, Central Java, Indonésie, 56 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        globulus Dames,1877 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Dames | 
  
    | Die Echiniden der 
    vicentinischen und veronesischen Tertiaerablangerungen, 1877, p.57 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | S c h i z a 
          s t e r   g l o b u l u s   nov. sp. Tafel IX, Fig. 
          5.   
          Schizaster Beloutschistanensis von Schauroth. Catalog p. 193 (ex 
          parte).           
          "                   
          "               
          Laube. Vic. Ech. p. 31.      
          Länge 35 mm., Breite 31 mm., Höhe 26 mm.      
          Die kuglige, nussförmige Art besitzt einen fast regelmässig ovalen 
          Umriss, dessen grösste Breite mitten zwischen die hinteren 
          Interambulacralfelder fällt. Die Ränder sind bauchig aufgetrieben, die 
          Oberseite ist gleichmässig gewölbt, die Unterseite flach. Die grösste 
          Höhe liegt dicht vor dem Apex, der weit nach hinten gelegen ist. Von 
          ihm geht nach vorn eine im Anfang sehr tiefe, nahe dem Rande jedoch 
          nur noch schwache Ambulacralfurche aus, am Apex durch scharfe, 
          kammartig sich erhebende Theile der vorderen Interambulacralfelder 
          begrenzt. An den Seiten liegen die zerstreut stehenden Paare runder, 
          feiner Poren in kleinen Einsenkungen, bis sie bei Verflachung der 
          Furche vershwinden. Die vorderen paarigen Ambulacralfelder liegen in 
          tiefen, nach vorn scharf begrenzten, sehr schwach S-förmig 
          geschwungenen, mehr keulenförmigen Furchen. An den Seiten derselben 
          liegen 25 Paare schlitzförmiger Poren. Die Innenzone zwischen den 
          beiden Reihen eines Ambulacralfeldes erscheint schmal, glatt und 
          ausgehöhlt. Die vorderen paarigen Ambulacralfelder sind sehr kurz, die 
          tiefen Einsenkungen, in denen sie liegen, oval. Man zählt in jeder 
          Reihe 15-16 Porenpaare von der Form derer der vorderen paarigen 
          Ambulacren, aber viel gedrängter gestellt. Zwei Genitalöffnungen 
          lassen sich erkennen. Um die Ambulacralfelder hat zine ziemlich breite 
          Fasciole den gewöhnlichen Verlauf. Innerhalb derselben sind alle 
          Theile der Interambulacralfelder dicht mit Körnchen besetzt, 
          ausserhalb degagen nehmen dieselben an Grösse nach dem Rande zu, wo 
          sie ausserdem viel zerstreuter stehen. Hinter dem Ende der vorderen 
          Ambulacren zweigt sich eine viel schmälere Lateralsubanalfasciole ab, 
          die steil nach unten verläuft und so tief unter das Periproct reicht, 
          dass sie fast den unteren Rand berührt. Auf der Unterseite liegt das 
          deutlich gelippte Peristom nahe dem Rande. Das Plastrum, mit den 
          gewöhnlichen Körnchenreihen bedeckt, ist gerundet dreiseitig, von 
          schmalen Mundstrassen eingefasst. Das runde, ziemlich grosse Periproct 
          liegt auf der steilen Hinterseite nahe dem oberen Rande. |  |      
          Es ist diese Art, welche v. Schauroth und Laube mit Schizaster 
          Beloutschistanensis verwechselt haben. Allerdings stehen sich 
          Beide nahe, aber schon die vorn tiefe, breite, mit steilen Rändern 
          versehene Ambulacralfurche unterscheidet sie genügend. Dieselbe ist 
          bei Schizaster Beloutschistanensis d'Archiac viel schmäler und 
          seichter. Ferner sind die vorderen paarigen Ambulacren bei letzterer 
          mehr S-förmig gebogen, bei unserer Art mehr keulenförmig, und 
          endlich ist die Hiterseite bei ersterer höher als hier.      
          Ein Exemplar von Ciuppio, ein zweites von San Giovenni Ilarione und 
          ein drittes von Montecchia mit Porocidaris serrata (Meneguzzo's 
          ausführliche Etiquette lautet : Mte. Zugiello presso la casa Gambojin 
          o Vitivinario di Montecchia). 
            
          Pl. IX 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        globulus Dames,1877 - 
        Lutétien, Italie, 41 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        globulus Dames,1877 - 
        Lutétien, Arzignano, Italie, 33 mm |  |  | 
  
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        Schizaster cf. 
        lucidus Laube,1868 |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Laube | 
  
    | Ein Beitrag zur 
    Kenntnis der Echinodermen des vicentinischen Tertiärgebietes, 1868, p.32 | 
  
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          Schizaster 
          lucidus   
          Laube. Tab. VI, Fig. 
          1.        
          Der Körper ist fast kreisförmig, wenig länger als breit, sehr hoch, 
          nach vorn in einen schönen gleichmässigen Bogen abfallend ; die Basis 
          ist flach, die unpaarige Stirnfurche ist schmal, tief eingeschnitten, 
          bis an den Mund verlängert, die vorderen paarigen Ambulacren sind 
          ziemlich lang, schwach, keulenförmig nach Aussen gekrümmt, sehr tief, 
          die hinteren sind bedeutend verkürzt, etwa ein halbmal so lang wie die 
          vorderen ; die Poren sind gross, liegen in tiefen Furchen, und die 
          Paare sind von einander durch breite Wulste getrennt. Der Scheitel 
          liegt excentrisch etwa unter der Mitte gegen hinten ; er zeigt fünf 
          deutliche Oviducalöffnungen, von denen die der unpaarigen Furche 
          opponierte die kleinste, die zwischen den vorderen und hinteren 
          Ambulacren gelegenen die grössten sind. Die Peripetal-Fasceiole legt 
          sich dicht an die Spitzen der Petalen an und steigt in der Stirnfurche 
          in einem zierlichen Bogen auf. Die Subanal-Fasciole verläuft ziemlich 
          hoch über dem Rande und steigt tief unter das Periproct hinunter. Der 
          Mund ist schmal, die Mundstrassen eng, im Anfange mit einzelnen 
          Tastporen besetzt. Die Platte ist eiförmig, mit regelmässigen Reihen 
          sich nach dem Munde hin vergrössernder Warzen. Die übrigen Theile der 
          Basis sind nicht dicht mit grossen umhoften Schachelwarzen bedeckt, 
          zwischen denen man eine feine Granulation wahrnimmt, welche die 
          vorhergehende einfasst, wodurch diese Partie der Schale ein äusserst 
          zierliches Aussehen erhält. Das Periproct liegt hoch über dem unteren 
          Rande und auf einer ausgehöhlten Interseite, und ist von einem 
          stumpfen Kiel überragt. |  |      
          Die Art unterscheidet sich durch ihren  kreisähnlichen Umbang, 
          die schmale tiefe Stirnfurche, das Verhältniss der Ambulacren und die 
          hohy Form wesentlich von allen bisher bekannt gewordenen Arten dieser 
          Gattung.      
          Ein Exemplar vom Schurfe Lione bei Zovencedo ; mehrere andere aus Val 
          Scaranto mit Ostrea Martinsii.      
          Länge 52 Millim., Breite 52 Millim., Höhe 33 Millim., Länge der 
          vorderen Petalen 20 Millim., Länge der hinteren 9 Millim. 
          Pl. VI 
          (extrait) |  | 
  
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          |  | 
        Schizaster cf. 
        lucidus Laube,1868 - 
        Lutétien, Italie, 43 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        melitensis Stefanini,1908 |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Stefanini, 1908 | 
  
    | Echinidi mioceni di 
    Malta essistenti nel museo di geologia di Firenze, p.479 | 
  
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          18. Schizaster 
          melitensis n. sp. 
          (Tav. XVII, fig. 
          14).        
          Guscio di piccole dimensioni, alquanto tumido, leggermente sinuoso in 
          avanti, con apice subcentrale.      
          Zone ambulacrali petaloidee, ambulacro impari diverso dagli altri, 
          decorrente in un solco più profondo, che va molto attenuandosi e 
          restringendosi verso l'ambito, e costituito da linee porifere diritte, 
          a pori radi, posti dentro doccie escavate nelle pareti laterali del 
          solco. Petali pari escavati, con zone porifere larghe e zigopori 
          radetti. Gli ambulacri anteriori sono flessuosi, mediocremente 
          divergenti, attondati all'estremità, circa il doppio, in lunghezza, 
          dei posteriori, che sono piriformi.      
          Zone interambulacrali tumidette, presso l'apice rilevate in forma di 
          coste.      
          Apparato apicale tetrabasale etmolisiano, apparentemente con quattro 
          pori genitali.      
          Tubercoli con scrobicola rialzata in forma di zoccoletto ovale e 
          mamellone eccentrico : finissimi nella faccia superiore, più grandi e 
          più radi assai sui margini e sulla faccia inferiore. Fasciola 
          peripetala ampia, ben visibile, molto sinuosa, e strettamente accosta 
          agli ambulacri. Poco dietro ai petali anteriori se ne stacca une 
          fasciola latero-sottoanale quasi rettilinea. Le placche sono convesse 
          nella loro parte centrale e come ombilicate.      
          La specie descritta dal Lambert come S. angustistella dei piani 
          inferiori del miocene sardo si riconosce per i petali più stretti, il 
          solco anteriore non ristretto verso il margine, gli ambulacri 
          anteriori pari piuttosto piegati in avanti che flessuosi, meno 
          divergenti, ecc. La specie che egli interpetra come S. sardiniensis 
          Cott. ha, in confronto della figura-tipo, un guscio assai più depresso 
          : cio non puo essere dovuto a semplice variabilita individuale, avendo 
          constatato sopra oltre venti esemplari sardi une notevole costanza in 
          questo carattere ; ma |  |  puo 
          dimendere da un accidentale schiacciamento subito dall'esemplare 
          figurato dal Lambert. Comunque anche da esso si differenzia la nostra 
          speie per i petali anteriori flessuosi e aperti un poco in fuori 
          all'estremità, pel solco più stretto, dilatato verso il mezzo, e 
          uniformemente ristretto verso l'apice e verso il margine, ecc.      
          L'esemplare unico che è tipo di questa specie si trovava insieme ad 
          altri di Malta, ma senza cartellino speciale di provenienza. La roccia 
          nella quale è fossilizzato - un calcare un poco terroso, piuttosto 
          tenero, giallastro - è del totto simile a quello che si trova aderente 
          a certi esemplari di S. Parkinsoni, provenienti da Malta e 
          quasi certamente dal Globigerina Limestone. La specie è 
          rappresentata anche nelle arenarie ser entinose dell'Emilia (miocene 
          medio). 
          Pl. XVII 
          (extrait) |  | 
  
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        Schizaster 
        melitensis Stefanini,1908
        - Middle Globigerina Limestone, Gozo, Malte, 38 mm |  |  | 
  
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        Schizaster montserratensis 
        Lambert,1899 |  |  | 
  
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    | description de 
    l'espèce par Lambert, 1908 | 
  
    | Description des échinides 
    fossiles de la province de Barcelone, p.42 | 
  
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          | SCHIZASTER 
          MONTSERRATENSIS Lambert.Pl. III, fig. 4 à 7.
 Syn. Schizaster 
          montserratensis Lambert in Almera : Bull. S. G d F., 3e, 
          Sér.,  t. XXVI, p. 703. 1899.      
          Grande espèce (long. 160 mill., larg. 58, haut. 45), presque 
          subglobuleuse ; face. supérieure très renflée, hémisphérique, ayant sa 
          plus grande hauteur entre le périprocte et l'apex, légèrement déclive 
          en avant ; sillon antérieur profond en dessus, bordé de crêtes 
          saillantes, très atténué à l'ambi tus et disparaissant tout à fait en 
          dessous ; carène postérieure obtuse, s'abaissant à son extrémité vers 
          le périprocte. Pace inférieure subconvexe; face postérieure 
          obliquement tronquée, large, mais mal circonscrite. Péristome à fleur 
          du test, bien développé, semilunaire, éloigné du bord. périprocte peu 
          élevé, ovale, au sommet d'un large aréa et aux deux tiers de la face 
          postérieure. Apex central à quatre pores génitaux, les antérieurs très 
          petits et la plaque criblée s'étendant en arrière.      
          Ambulacre impair, droit, étroit, profond ; ambulacres pairs très 
          inégaux, relativement étroits, excavés, les antérieurs flexueux, à 
          porcs placés sur les flancs des sillons, conjugués, sauf les derniers, 
          vers l'apex, et zones interporifères Les ambulacres postérieurs sont 
          courts, moins profondément excavés, et ont leurs zones interporifères 
          plus étroites. Aires interambulacraires composées de liantes plaques, 
          présentant sur les flancs des convexités qui occasionnent des séries 
          de deux à trois protubérances noduleuses ; prés de l'apex ces aires 
          forment des crêtes saillantes, étroites, qui surplombent l'appareil 
          apical. Le plastron, qui se termine par une saillie centrale en forme 
          de talon, est relativement court et large, couvert de tubercules 
          scrobiculés peu développés, mais en séries obliques régulières. 
          Tubercules un peu plus gros en avant du péristome, diminuant assez 
          vite de volume en dessus, où ils se serrent et forment dans chaque 
          interambulacre des séries obliques au voisinage du fasciole, péripétal. 
          Ce dernier, très irrégulier et fortement coudé, enserre en arrière de 
          prés les pétales et ne s'éloigne un peu des ambulacres antérieurs 
          pairs qu'au point où se détache le fasciole latéral ; il s'élargit 
          ensuite pour traverser ces ambulacres ; puis gagne, en se 
          rétrécissant, la crête qui borde le sillon antérieur, au milieu de sa 
          longueur, et borde cette crête avant de se couder pour franchir le 
          sillon. Le fasciole latéral très étroit, visible seulement sur les 
          individus bien conservés, longe horizontalement les flancs jusqu'aux 
          aires ambulacraires postérieures, puis s'infléchit pour passer 
          sensiblement au-dessous du périprocte. |  |      
          Cette belle espèce, dont j'ai plus de quinze individus sous les yeux, 
          depuis la taille de 3o millimètres jusqu'à celle de 62, ne varie pas 
          clans ses caractères, elle est malheureusement trop souvent déformée 
          en raison du peu d'épaisseur de son test.      
          On ne saurait confondre le S. montserratensis avec aucun de ses 
          congénères. Le S. africanus de Loriol, plus petit, est moins 
          suhglobuleux, plus acuminé et subrostré en arrière. Il en est de même 
          des grandes espèces miocènes comme S. eurynotus et S. Peroni.
          S. lucidus Laube, du Vicentin, est plutôt hémisphérique, plus 
          large, moins renflé, et a son sillon antérieur plus étroit ; S. 
          princeps Bittner, de taille encore plus forte, est plus carré, 
          bien moins renflé, a son apex plus excentrique en arrière et ses 
          ambulacres postérieurs beaucoup plus longs. S. Gaudryi de 
          Loriol, de l'Éocène d'Égypte, a peut-être plus de rapports avec notre 
          espèce, mais il s'en distingue par sa forme plus déprimée, subrostrée 
          en arrière, ses ambulacres moins profonds, les postérieurs plus longs, 
          etc. Une autre. forme voisine de l'Éocène d'Égypte est le S. 
          Santa-Mariai Gauthier, mais ce dernier a une forme plus allongée, 
          plus déclive en avant, un sillon antérieur échancrant davantage 
          ]'ambitus, des ambulacres pairs plus larges et moins inégaux, un 
          péristome plus excentrique en avant, un fasciole moins coudé en avant, 
          circonscrivant en arrière de moins près les pétales (t).     
          Localités. — Montserrat, surtout à La Calsine ; Bagès ; El 
          Serra. 
          Pl. III 
          (extrait) |  | 
  
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        Schizaster montserratensis 
        Lambert,1899 - 
        Eocène, barcelone, Espagne, 46 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        ocalanus (Cooke,1942) |  |  | 
  
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          Schizaster (Linthia) ocalanus 
          Cooke,n. sp.
 Plate 5, figures 18-22
 
          Test subglobular, cordate, the anterior depression 
          extending from the apical system to the peristome, the upper surface 
          more inflated than the lower. Apical system nearly central, with two 
          large genital pores, one between the ends of each lateral pair of 
          petals, and the madreporite extending behind them. Anterior ambulacral 
          area moderately sunken; pores of each pair separated by a high 
          granule. Petals nearly straight, sunken; anterior pair diverging at an 
          angle of approximately 120°, the posterior at an angle of 
          approximately 60°, anterior pair about twice as long as posterior; 
          open at the distal ends; poriferous zones about as wide as 
          interporiferous zones; pores conjugate. Peripetalous fasciole concave 
          between the lateral petals, convex elsewhere. Peristome far forward, 
          subtrigonal to subpentagonal, strongly lipped posteriorly, weakly 
          lobate anterolaterally. Periproct about as large as the peristome, 
          elliptical, higher than wide, high up on the flattened, sloping 
          posterior end. Surface covered with small tubercles.
 
          Length of holotype, 21 mm.; width, 21mm.; height, 16 
          mm. Length of a paratype from station 14539, 33mm.; width, 32 mm.; 
          height, 27 mm.
 
          Occurrence.-Florida: 
          Pit of the Ocala Limerock Company near Kendrick (holotype, station 
          13429, T. H. Hubbell, collector); pit of Cummer Lumber Company near 
          Kendrick, 4.8 miles nort  of Ocala (station 12754a, C. W. Cooke 
          and T. P. Kirby, collectors); old MacDonald quarry 1 mile
 |  | 
          north of Istachatta (figured 
          paratype, station 11112, C, W. Cooke and Stuart Mossom, collectors); 
          Oakhurst Lime Company, 2 1/2 miles southeast of Ocala (station 11749, 
          C. W. Cooke and Stuart Mossom, collectors); spoil bank of drainage 
          canal on U. S. 19, 5 miles south of Salem, Taylor County (station 
          14539, C. W. Cooke and W. D. Havens, collectors); quarry 6 miles 
          southeast of Crystal River (station 14141, W. C. Mansfield and C. W. 
          Mumm, collectors; Florida Geol. Survey, Frank Westendick, collector). 
          Geologic horizon.-Late Eocene, Ocala limestone.
 
          Type.-U. S. Nat. Mus. 498990.
 
          Remarks.-Schizaster (Linthia) ocalanus is 
          more globular than most American Linthias, and its periproct is 
          visible from above. Moreover, it has two instead of four genital 
          pores.
 
          Planche 5 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | Holotype, conservé 
        au Smithsonian National Museum of Natural History | 
  
    | figuré in
        Cooke, 1942, Cenoizoic 
        irregular echinoids of eastern united states, p.42 | 
  
    |  | 
  
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          | Catalog Number: | USNM MO 498990 |  
          | Collection Name: | Echinodermata Echinoidea Type |  
          | Scientific Name (As Filed): | Schizaster (Brachybrissus) 
          ocalanus Cooke |  
          | Type Status: | Holotype |  
          | EZID: | http://n2t.net/ark:/65665/313b565d5-29f1-4ae6-b384-31fb51782aed |  | 
  
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        Schizaster 
        ocalanus (Cooke,1942) - 
        Eocène supérieur, Ocala limestone, Cté de Marion, Floride, 19 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        parkinsoni (Defrance,1835) |  |  | 
  
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    | description de 
    l'espèce par Desor | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, p.392 | 
  
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          |        
          
          Parkinsoni Agass. Catal. 
          rais. p. 128.- Wright Foss. Echin. From Malta. Ann. and Magaz. Nat. 
          Hist. Vol. XV. p. 52. Tab. V. fig. 3. - Syn. Spatangus Parkinsoni 
          Defr. Dict. sc. nat. Tom. L. p. 96. - Spatangus lacunosus 
          Parkinson Org. Rem. III. Tab. III. fig. 12. - Schizaster Goldfussii 
          Agass. Catal. syst. p. 3. - Schizaster Raulini Agass. Catal. 
          rais. p. 128. - Grande  |  | espèce fortement élargie en 
          avant. Sillon impair profond, comme dans le S. Scillae, mais 
          les pétales antérieurs sont beaucoup plus divergents et, ce qui mérite 
          surtout d'être signalé, le sommet ambulacraire est à peu près central, 
          au lieu d'être très excentrique. |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Vautrin, 1933,
        Les 
        échinides burdigaliens de la zone désertique syrienne, p.113 | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        parkinsoni (Defrance,1835)
        - 
        Burdigalien, Lybie, 41 mm |  |  | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        parkinsoni (Defrance,1835)
        - 
        Upper Globigerina lmst, Gozo, Malte, 35 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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        Schizaster 
        rimosus Desor,1847 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Desor | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, p.391 | 
  
    |  | 
  
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          |        
          
          Rimosus 
          Desor Catal. rais. p. 128. - D'Arch. Foss. numm. Mém. Soc. géol. de 
          France, 2e Sér. Vol. III, p. 425, Tab. XI, fig. 5. - Espèce large, 
          renflée et très accuminée en arrière. Sommet ambulacraire très 
          excentrique. Sillon impair peu profond et droit. Pétales antérieurs de 
          moitié plus courts que le sillon impair, sensiblement divergents, 
          formant une ligne droite avec les pétales postérieurs.      
          T. 51 (Type de l'espèce). |  |      
          Terrain nummulitique de Biarritz, Christian près Montfort, Laplante, 
          Nousse.      
          Coll. d'Archiac, Delbos.   |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française, terrains Eocènes, tome I, page 335 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 90. Schizaster 
          rimosus, Desor, 1847 Pl. 100 et 
          101.      
          T. 51. (Type de l'espèce.)      
          Espèce de taille assez grande, cordiforme, presque aussi large que 
          longue, arrondie et échancrée en avant, étroite et subacuminée en 
          arrière. Face supérieure renflée, déclive dans la région antérieure, 
          épaisse sur le bord, ayant sa plus grande hauteur au milieu de 
          l'espace compris entre le sommet et l'extrémité postérieure, munie, 
          dans l'aire interambulacraire impaire, d'une carène qui se prolonge en 
          se recourbant jusqu'au périprocte ; la plus grande largeur se trouve 
          un peu en avant du sommet ambulacraire. Face inférieure presque plane, 
          arrondie au pourtour, légèrement bombée sur l'aire interambulacraire 
          impaire, un peu déprimée autour du péristome. Face postérieure 
          tronquée, très acuminée, plus ou moins évidée au-dessous du 
          périprocte. Sommet ambulacraire subcentral, un peu rejeté en arrière. 
          Sillon antérieur long, étroit, fortement excavé, caréné sur les bords, 
          se rétrécissant un peu vers l'ambitus et se prolongeant, en 
          s'atténuant, jusqu'au péristome. Aire ambulacraire impaire plus ou 
          moins étroite, munie, de chaque côté, d'une rangée de petits pores 
          s'ouvrant à la base de l'excavation, écartés, séparés par un granule 
          saillant et disposés par paires obliques. De petites côtes granuleuses 
          et transverses s'intercalent entre chaque paire de pores et remontent 
          dans la paroi de l'excavation jusqu'au bord de l'aire ambulacraire. 
          Une seconde rangée de pores très petits paraît exister, dans certains 
          individus, très près de l'extrémité externe des plaques, mais elle est 
          à peine distincte et fait défaut dans la plupart de nos exemplaires ; 
          en tout cas elle disparaît bien avant d'arriver à l'ambitus. La série 
          externe descend plus bas et se prolonge à peu de distance du fasciole 
          ; les derniers pores sont plus petits, et les paires plus espacées. 
          Dans notre exemplaire, la zone porifère externe comprend vingt-huit ou 
          vingt-neuf paires de pores. Le milieu de l'aire ambulacraire est garni 
          de granules serrés, très fins, mais cependant inégaux. Aires 
          ambulacraires paires étroites, excavée, inégales, les antérieures 
          beaucoup plus allongées que les autres, très flexueuses, un peu 
          rapprochées du sillon antérieur, tout en étant sensiblement 
          divergentes. Aires postérieures courtes, subflexueuses, peu écartées. 
          Zones porifères assez larges, placées en grande partie sur les parois 
          de l'excavation ambulacraire, formées de pores ovales, unis par un 
          sillon, disposés par paires transverses que sépare une petite côte 
          granuleuse, au nombre de trente et une environ dans les aires 
          ambulacraires antérieures d'un individu de taille moyenne, et de vingt 
          et une ou vingt-deux dans les aires ambulacraires postérieures de ce 
          même exemplaire. Aux approches du sommet, les pores deviennent très 
          petits, presque microscopiques. La différence entre les zones 
          porifères antérieures et postérieures, dans les aires ambulacraires 
          paires antérieures, est à peine sensible. Zone interporifère se 
          rétrécissant aux deux extrémités, vers le milieu à peu près de même 
          étendue que l'une des zones porifères. Tubercules fins, serrés, 
          homogènes sur toute la face supérieure, un peu plus gros vers les 
          bords du sillon antérieur, au sommet des aires interambulacraires et 
          surtout à la face inférieure. Aires interambulacraires saillantes et 
          comprimées autour du sommet. Péristome très excentrique en avant, 
          semi-circulaire, fortement labié, la lèvre bordée d'un petit bourrelet 
          très apparent. Périprocte longitudinal, acuminé à ses deux extrémités, 
          s'ouvrant sous la carène dorsale, au sommet d'une aréa évidée, 
          subtriangulaire et vaguement noduleuse. Appareil apical granuleux, 
          étroit, toujours comprimé, paraissant muni de quatre pores génitaux. 
          Fasciole péripétale sinueux suivant de près les aires ambulacraires, 
          s'élargissant à son extrémité, à peine anguleux en arrière, traversant 
          le sillon antérieur à une assez grande distance du bord. Fasciole 
          latéro-sous-anal se détachant du fasciole péripétal en arrière des 
          aires ambulacraires paires antérieures, à peu près au quart de leur 
          longueur, plus étroit, descendant obliquement et sans sinuosité sous 
          le périprocte.      
          Nous connaissons un grand nombre d'exemplaires de différents âges 
          appartenant au S. rimosus. Quelques-uns sont d'une admirable 
          conservation et nous ont permis d'étudier cette belle espèce dans tous 
          ses détails. Elle offre peu de variations : le sommet, légèrement 
          excentrique en arrière, se rapproche plus ou moins du centre ; la face 
          postérieure, toujours acuminée, est plus ou moins évidée au-dessous du 
          périprocte. Les aires ambulacraires paires postérieures varient dans 
          leur longueur ; dans certains exemplaires, elles comprennent vingt et 
          un ou vingt-deux pores et quelquefois vingt-cinq ou vingt-six. Chez 
          les individus jeunes, la forme paraît souvent plus allongée, la carène 
          dorsale plus saillante, plus acuminée et la face postérieure plus 
          évidée. Nous avons cru devoir retrancher de la synonymie le S. 
          rimosus, figuré par Schauroth ; il nous paraît différer 
          essentiellement de notre espèce par sa forme et surtout par la  |  | longueur de 
          ses aires ambulacraires. Le Schizaster, que cet auteur a figuré 
          sous le nom de S. Newboldi (non d'Archiac), s'en rapproche bien 
          davantage. Les individus décrits et figurés par M. Dames, sous le nom 
          de rimosus, malgré l'excentricité plus prononcée de l'appareil 
          apical, malgré l'étroitesse singulière de leur sillon antérieur, 
          malgré leur face postérieure très profondément évidée, doivent se 
          rapprocher de cette espèce, et forment, si les figures sont exactes, 
          une variété très curieuse.      
          Hauteur, 33 millimètres ; diamètre antéro-postérieur 59 millimètres ; 
          diamètre transversal, 55 millimètres.      
          Individu de taille moins forte : hauteur, 27 millimètres ; diamètres 
          antéro-postérieur et diamètre transversal 45 millimètres.      
          Individu jeune : hauteur, 17 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 
          25 millimètres et demi ; diamètre transversal, 23 millimètres.     
          Rapports et différences. 
          - Le S. rimosus, bien qu'il se rencontre associé au S. 
          vicinalis et qu'il s'en rapproche par quelques-uns de ses 
          caractères, ne saurait lui être réuni. La nouvelle étude que nous 
          venons de faire des nombreux échantillons qui nous ont été communiqués 
          nous engage à maintenir les deux espèces : le S. rimosus 
          s'éloigne d'une manière positive et constante du S. vicinalis 
          par sa face supérieure plus épaisse en avant et moins fortement 
          déclive, par son sommet ambulacraire plus central, par son sillon 
          antérieur plus étroit, par ses aires ambulacraires paires postérieures 
          relativement un peu plus longues. Ces différences sont assurément 
          légères, mais elles se retrouvent chez les individus jeunes comme chez 
          les exemplaires les plus développés.     
          Localités. - Biarritz, 
          falaise du phare Saint-Martin (Basses-Pyrénées) ; coteau de Gayot, 
          Laplante, Montfort (Landes) ; Baigtz près Orthez (Basses-Pyrénées) ; 
          Vence (Var). Assez commun à Biarritz. Eocène supérieur.      
          Ce n'est pas sans quelque doute que nous réunissons au S. rimosus 
          les échantillons assez abondants qu'on rencontre dans les environs de 
          Montfort : leur taille est en général moins développée, leurs aires 
          ambulacraires moins profondes, leur sommet plus central ; la plupart 
          de ces exemplaires sont écrasés, déformés, et il est difficile de 
          reconnaître d'une manière positive leurs caractères spécifiques.      
          Collection Pellat, Ecole des mines de Paris ; coll. de la Sorbonne, 
          musée de Toulouse (Coll. Leymerie). Faculté des sciences de Nancy 
          (Coll. Delbos) ; Hébert, coll. Degrange-Touzin, Linder, comte de 
          Bouillé, Boreau, Gauthier, ma collection.     
          Localités autres que la France. 
          - Priabona, Granella, Val Rovina, Santa-Libera (Vicentin).     
          Explication des figures. 
          - Pl. 100, fig. 1, S. rimosus, de Biarritz, de la collection de 
          M. Pellat, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face 
          inférieure ; fig. 4, périprocte ; fig. 5, portion de l'aire 
          ambulacraire impaire grossie ; fig. 6, tubercules de la face 
          inférieure grossis. - Pl. 101, fig. 1, variété élargie, de la 
          collection de M. Degrange-Touzin, vue de côté ; fig. 2, face 
          supérieure ; fig. 3, portion de l'aire ambulacraire antérieure grossie 
          ; fig. 4, variété allongée, de Biarritz, de ma collection, vue sur la 
          face supérieure ; fig. 5, individu jeune de Biarritz, de la collection 
          de M. Degrange-Touzin, vu de côté ; fig. 6, face supérieure ; fig. 7, 
          autre individu jeune, de Biarritz, de la collection de M. Pellat, vu 
          de côté ; fig. 8, face supérieure. 
          Pl. 100 et 101 (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Furon, 1941,
        
        Géologie du plateau iranien (Perse - Afghanistan - Bélouchistan), 
        p.360 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cahuzac & Roman, 1984,
        Une 
        faune d'échinodermes mal connue : celle de l'éocène supérieur tardif du 
        Sud-Aquitain, p.714 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse | 
  
    | figuré in
        Leymerie, 1881, 
        Description géologique et paléontologique des Pyrénées de la 
        Haute-Garonne accompagné d'une carte topographique & géologique et d'un 
        Atlas, p.818 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        Schizaster 
        rimosus Desor,1847
        - 
        Lutétien, Landes, 31 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        
        Schizaster 
        rousseli 
        Cotteau,1887 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau, 1887 | 
  
    | Paléontologie 
    française, terrains éocènes, tome 1, p.284 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 73 - Schizaster 
          rousseli, Cotteau, 1887 Pl. 85, fig. 
          4-7 et 
          pl. 86. 
              
                |  |  |  |       
          Espèce de taille assez forte, arrondie, rétrécie, fortement émarginée 
          en avant, étroite et acuminée en arrière. Face supérieure épaisse, 
          renflée, déclive dans la région antérieure, ayant sa plus grande 
          hauteur dans l'aire interambulacraire postérieure, qui est élevée, 
          saillante, sub-carénée et se recourbe en descendant vers le périprocte 
          . Face inférieure légèrement bombée, arrondie sur les bords, déprimée 
          en avant du péristome. Face postérieure acuminée, tronquée, un peu 
          évidée. Sommet ambulacraire subcentral. Sillon antérieur large, très 
          profond, anguleux et caréné sur les bords, plus étroit et un peu 
          resserré vers l'ambitus, s'atténuant en se rapprochant du péristome. 
          Aire ambulacraire impaire assez large, finement granuleuse, munie de 
          chaque côté d'une rangée de pores simples, très écartés, séparés par 
          un renflement granuliforme saillant, disposés par paires obliques 
          s'ouvrant dans de légères fossettes. Près de l'ambitus, les pores se 
          rapprochent et deviennent plus petits. Aires ambulacraires paires 
          profondément excavées, inégales, les antérieures très flexueuses, se 
          rapprochant du sillon antérieur, beaucoup plus longues que les aires 
          postérieures également flexueuses. Zones porifères bien développées, 
          composées de pores oblongs, égaux, disposés par paires transverses, au 
          nombre de trente ou trente et une dans les aires antérieures, de vingt 
          à vingt et une dans les aires postérieures. Aux approches du sommet, 
          les pores deviennent très petits, presque simples. Zone interporifère 
          étroite, apparente cependant et paraissant ouverte à l'extrémité. 
          Tubercules finement crénelés et perforés, petits, serrés, homogènes à 
          la face supérieure, augmentant de volume à la partie supérieure des 
          aires ambulacraires, sur les bords du sillon antérieur, et surtout à 
          la face inférieure. Aires interambulacraires très saillantes autour du 
          sommet. Péristome excentrique en avant, pourvu d'une lèvre très 
          prononcée. Périprocte longitudinal, acuminé en dessus et en dessous. 
          Appareil apical muni de quatre pores génitaux placés à peu près sur la 
          même ligne ; la plaque madréporiforme allongée, large à la base, se 
          prolongeant à travers l'appareil, sans dépasser cependant les deux 
          plaques ocellaires postérieures. Fasciole péripétale large, très 
          sinueuse. Fasciole latéro-sous-anale plus étroite, non flexueuse, 
          descendant obliquement sous le périprocte. Cette espèce 
          varie dans sa taille et aussi dans la position de son appareil apical 
          qui est toujours subcentral, mais quelquefois un peu rejeté en 
          arrière. Hauteur, 35 
          millimètres; diamètre antéro-postérieur; 40 millimètres ; diamètre 
          transversal, 37 millimètres. |  | Individu de 
          grande taille : hauteur, 39 millimètres; diamètre antéro-postérieur, 
          51 millimètres ; diamètre transversal, 48 millimètres. RAPPORTS ET 
          DIFFÉRENCES. - Cette espèce se rencontre associée au S. obesus, 
          que nous décrivons plus loin ; elle s'en rapproche par plusieurs 
          caractères, par sa taille, par son sillon antérieur profond et se 
          rétrécissant vers l'ambitus, par son aire ambulacraire impaire munie 
          de chaque côté d'une rangée de pores ambulacraires très écartés ; 
          peut-être devrait-elle lui être réunie; elle nous a paru cependant 
          s'en distinguer par sa forme plus allongée, plus renflée à la face 
          supérieure, plus acuminée au-dessus du périprocte, plus évidée dans la 
          région postérieure et non proéminente à la base. Par sa forme 
          générale, cette espèce rappelle le S. beloutchistanensis de 
          l'Inde, auquel nous avions cru devoir la réunir, dans nos Échinides 
          fossiles des Pyrénées. Les deux espèces, comparées de nouveau avec 
          soin, nous ont paru bien distinctes: le S. beloutchistanensis 
          sera toujours reconnaissable à sa forme plus allongée, plus étroite, 
          émarginée moins profondément à l'ambitus. LOCALITES. — 
          Conques, Saint-Martin-le-Vieil, Montagne Noire, Pradelles en Val, 
          Montagne d'Alaric (Aude); Montegret (Ariège). Assez rare. Éocène 
          moyen. Collection de 
          M. Hébert, Musée de Toulouse (coll. Leyrnerie), coll. Roussel, Toncas. EXPLICATION 
          DES FIGURES. - Pl. 85, fig. 4, S. Rousseli, exemplaire de 
          grande taille, de la collection de M. Roussel, vu sur la face 
          supérieure ; fig. 5, appareil apical grossi; fig. 6, individu jeune, 
          de la collection de M. Toucas, vu de côté; fig. 7, face supérieure. — 
          Pl. 86, autre exemplaire, de la collection de M. Hébert, vu de côté ; 
          fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire 
          ambulacraire impaire grossie, montrant la disposition des pores ; fig. 
          5, aire ambulacraire paire antérieure grossie; fig. 6, périprocte ; 
          fig. 7, fasciole latéro-sousanale vue sous le périprocte. 
          Pl. 85 et 86 (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1887,
        
        Paléontologie française - Terrain Tertiaire - Echinides éocènes, 
        t. 1, p.294 | 
  
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    |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée des Sciences de Laval | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1887, 
        Paléontologie française. Terrain tertiaire, I: Échinides éocènes, 
        familles des Spatangidées, des Brissidées, des Échinoéidées et des 
        Cassidulidées (pars), p.284 | 
  
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        Schizaster 
        rousseli 
        Cotteau,1887 - Yprésien 
        inférieur, Huesca, Espagne, 37 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        rousseli 
        Cotteau,1887 - Yprésien 
        inférieur, Aren, Huesca, Espagne, 41 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        rousseli 
        Cotteau,1887 - Eocène 
        inférieur, Huesca, Espagne, 42 mm |  |  | 
  
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          |  | 
        
        Schizaster 
        saheliensis 
        Pomel,1887 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Pomel, 1887 | 
  
    | Paléontologie ou 
    description des animaux fossiles de l'Algérie, Zoophites, 2e fasc., 
    échinodermes, p. 72 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | SCHIZASTER 
          SAHELIENSISA Pl. XII, lig. 1 à 5.
 Longueur, 
          0m078 ; largeur, 0m065; hauteur, 0m040. —      
          0 047          —      
          0 042          —      
          0 022. Grand oursin 
          subelliptique, échancré en avant, un peu atténué en arrière et y 
          formant un rostre très obtus, peu saillant au dessus de la troncature, 
          un peu oblique en dessous. Apex déprimé, excentrique en arrière, aux 
          3/5 de la longueur, à 2 pores génitaux avec madréporide peu prolongé 
          en arrière. Ambulacre impair à pores rapprochés par paires, les 
          extérieurs un peu plus gros, séparés par un très petit granule, 
          disposés en une seule rangée contiguë au pli des assules ambulacraires 
          qui se relèvent pour former la moitié inférieure de la paroi abrupte 
          du sillon ; celui-ci plus de deux fois plus large que les pétales, 
          bien creusé, manifestement contracté à l'avant, au passage du fasciole, 
          puis formant un canal plus étroit et presque superficiel qui s'étend 
          jusqu'à la bouche après avoir échancré la face antérieure. Pétales 
          antérieurs peu flexueux, brièvement coudés près de leur origine, bien 
          creusés, divergeant entr'eux de 50° à 54° et dépassant très peu la 
          moitié du rayon; les postérieurs oblongs, presque moitié longs comme 
          les antérieurs, divergeant entr'eux de 45". Le fasciole péripétale 
          bien développé, anguleux, serrant de près les pétales, coupant le 
          sillon impair vers sa contraction, près de son extrémité. 
          Interambulacres antérieurs étroits, saillants, en côte anguleuse, 
          portant deux carènes peu saillantes, un peu noduleuses, assez 
          rapprochées, s'interrompant sur la partie du sommet déprimée ; la face 
          versant au sillon est beaucoup plus étroite et plus déclive 
           |  | que celle 
          versant au pétale, et elle se prolonge en surplomb au delà de l'arête 
          pour former la paroi supérieure presque lisse du sillon. 
          Interambulacres latéraux tronqués au sommet en dedans d'une faible 
          gibbosité; le postérieur semblablement tronqué pour compléter la 
          dépression apiciale, puis relevé en carène saillante qui s'efface au 
          haut du rostre assez fortement arrondi. Péristome en croissant 
          réniforme, rapproché du bord dans une dépression formée par les 
          sillons assez marqués des pétales du trivium, portant une lèvre 
          étroitement calleuse et proéminente . Périprocte circulaire sous le 
          rostre et au-dessus d'une aréa déprimée, faiblement tuberculée, 
          presque pentagonale, le côté plus étroit au-dessus du talon et bordé 
          par le fasciole latérosous-anal; celui-ci bien marqué quoique étroit, 
          s'insère sur une ligne en relief, descendant en écharpe de l'angle 
          fasciolaire situé derrière le 1/3 inférieur des pétales antérieurs. 
          Plastron grand, presque plat, ovale lancéolé, un peu contracté en 
          avant, bien en relief par suite de la déclivité des avenues 
          ambulacraires, lisses, assez larges, qui le séparent des 
          interambulacres latéraux. Tubercules du dessous serrés, presque 
          semblables au plastron et sur les côtés et assez gros ; ceux du dessus 
          également très serrés, bien plus petits, homogènes. Radioles du 
          dessous grêles, terminés en large spatule et couchés en avant. Terrain 
          sahélien : environs d'Oran ; Aïn-Ameria, près de Lourmel. 
            |  | 
  
    |  | 
  
    | figurés, conservés 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figurés in
        
        Lachkhem & 
        Roman 1995 -
        Les échinoïdes irréguliers (néognathostomes et 
        spatangoïdes) du Messinien de Melilla (Maroc septentrional), p.257 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        Schizaster 
        saheliensis 
        Pomel,1887 - Pliocène, 
        Nabeul, Tunisie, 52 mm |  |  | 
  
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    |  | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        saheliensis 
        Pomel,1887 - Pliocène, 
        Mazarros, Huesca, Espane, 76 mm |  |  | 
  
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          |  | 
        
        Schizaster 
        scillae 
        (Desmoulins) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Desor | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, p.389 | 
  
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    | 
      
      
        
          |      
          Scillae 
          Agass. et Desor Catal. rais. p. 127. - Syn. Spatangus Scillae 
          Des Moulins. Tabl. synon. p. 392. - Schizaster eurynotus Agass. 
          Catal. syst. p. 2. - E. Sism. Echin. foss. Nizza p. 30. Tab. II. fig. 
          2 et 3. - Wright Foss. Echin. of Malta Ann. and Magaz of Nat. Hist. 
          Vol. XV. p. 49. - Schizaster graecus Agass. Catal. syst. p. 3. 
          - Grande espèce déprimée et étalée en avant, élevée et accuminée en 
          arrière. Silon impair très large et profond, mais se rétrécissant un 
          peu en avant. Pétales antérieurs légèrement arqués en S. Deux pores 
          génitaux. Aire interambulacraire postérieure renflée en une carène 
          saillante qui se termine en un rostre au dessus du périprocte.    
          P. 86. P. 95. (Schizaster graecus).      
          Tertiaire moyen de Santa Manza (Corse), Perpignan.      
          Grès calcaire (myocène) de Malte, Morée.      
          Tertiaire de Palerme, d'Asti, Monte Pelegrino ?      
          Mus. Turin, Coll. Des Moulins, Michelin, Lord Ducie, Ecole des Mines 
          de Paris.  |  | 
            NOTA. 
          Cette espèce a été pendant longtemps confondue avec l'espèce vivante 
          de la Méditerranée, dont elle diffère cependant par plusieurs 
          caractères ; ainsi, notre espèce est moins haute en arrière, les 
          pétales postérieurs sont moins courts, les antérieurs plus divergents 
          et le sillon impair un peu moins profond. Comme l'a montré M. Cotteau, 
          c'est à M. Des Moulins que revient le mérite d'avoir le premier 
          distingué cette espèce sous le nom de Spatangus Scillae. Comme 
          ce nom a l'antériorité sur le Sch. eurynotus de M. Agassiz, 
          nous n'hésitons pas à lui donner la préférence. Le Schizaster 
          Scillae Agass. du "Catalogue raisonné" n'est, selon toute 
          apparence, qu'une espèce nominale. Dût-on cependant s'assurer qu'elle 
          est distincte, le nom de Scillae n'en devrait pas moins rester 
          à l'espèce du Myocène qui est celle que M. Des Moulins avait en vue. 
          La figure de Scilla n'est probablement pas correcte. C'est par erreur 
          que M. Sismonda cite cette espèce dans le terrain crétacé. Le 
          Schizaster graecus n'est, selon toute apparence, qu'une variété 
          déformée de notre espèce. |  | 
  
    |  | 
  
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        Schizaster 
        scillae 
        (Desmoulins) - 
        Helvétien, Portugal, 56 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        spado 
        Lambert,1902 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert | 
  
    | Synopsis des échinides 
    fossiles, 1902, p.46 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | SCHIZASTER 
          SPADO Lambert Pl. IV, fig. 
          12, 13.      
          Espèce de moyenne taille (long. 39 mill. ; larg. 35 ; haut. 20),  
          un peu déformée dans l'unique individu que je possède, très voisine du
          S. Leymeriei Cotteau, mais à ambulacres plus larges et plus 
          profonds. Le sillon antérieur, profondément excavé en dessus, est 
          aussi plus large que celui du S. Leymeriei et rappelle plutôt 
          par sa forme celui du S. vicinalis, mais ce sillon se termine 
          brusquement à l'ambitus en échancrant à peine le bord.      
          L'apex très large est en même temps très court, l'ambulacre impair 
          s'avançant très près des postérieurs ; la plaque perforée par les 
          hydrotrémes est très étendue et la génitale postérieure gauche est 
          seule perforée ; ce pore génital unique est d'ailleurs largement 
          ouvert. En admettant que cet individu représente un cas tératologique, 
          la forme générale de l'apex et le rapprochement des ambulacres n'en 
          indiquent pas moins que les organes génitaux étaient chez lui 
          normalement très réduits. |  |     
          Localité. - Je dois à M. Cossmann ce Schizaster, 
          recueilli par M. Vidal à La Baells (Catalogne). 
          fig in texte 5 
          et Pl. IV (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | holotype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1902,
        
        Description des échinides fossiles de la province de Barcelone, p.46 | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        spado 
        Lambert,1902 - 
        Lutétien, Espagne, 42 mm |  |  | 
  
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        Schizaster studeri 
        Agassiz,1836 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française, Terrains tertiaires, tome I, p.344 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 92. — 
          Schizaster Studeri (Agassiz), 1836.Pl. 103, 104 et 105.
      
          S. 6 (type de l'espèce).      
          Espèce de grande taille, allongée, émarginée et rétrécie en avant, 
          subacuminée en arrière. Face supérieure haute, renflée en forme de 
          toit, très élevée dans la région antérieure et dans l'aire 
          interambulacraire postérieure, brusquement déclive en avant et sur les 
          côtés, fortement carénée en arrière, ayant sa plus forte épaisseur sur 
          la carène dorsale et sa plus grande largeur au point correspondant au 
          sommet. Face inférieure arrondie sur les bords, déprimée en avant du 
          péristome, légèrement bombée dans l'aire interambulacraire impaire. 
          Face postérieure étroite, verticalement tronquée, évidée. Sommet 
          ambulacraire presque central, un peu rejeté en arrière. Sillon 
          antérieur étroit, allongé, très profond, muni, sur les bords, d'une 
          carène saillante et noduleuse, se rétrécissant encore vers l'ambitus 
          et se prolongeant, en s'atténuant jusqu'au péristome. Aire 
          ambulacraire impaire munie, de chaque côté, d'une rangée de petits 
          pores allongés, écartés, s'ouvrant à la base de l'excavation, séparés 
          par une granulation plus ou moins apparente, disposés par paires très 
          obliques et serrées, au nombre d'environ trente-trois dans 
          l'intervalle compris entre le sommet et le fasciole ; les derniers 
          pores sont plus petits, plus rapprochés et les paires s'espacent en 
          même temps que les plaques qui les supportent s'agrandissent. Des 
          côtes fines, granuleuses, transverses, un peu atténuées, s'intercalent 
          entre chaque paire de pores et remontent sur la paroi de l'excavation 
          jusqu'au bord supérieur des plaques. Le milieu de l'aire ambulacraire 
          est un peu creusé et granuleux. Aires ambulacraires paires étroites, 
          fortement excavées, acuminées et cependant ouvertes à leur extrémité, 
          inégales, les antérieures très flexueuses, divergentes, sensiblement 
          infléchies en dehors, beaucoup plus longues que les aires 
          postérieures, qui sont plus rapprochées et moins flexueuses. Zones 
          porifères assez larges, placées sur les parois de l'excavation 
          ambulacraire, formées de pores oblongs, virgulaires, unis par un 
          sillon, disposés par paires transverses que sépare une petite côte 
          granuleuse, au nombre de trente-cinq ou trente-six dans les aires 
          antérieures, de vingt-trois ou vingt-quatre dans les aires 
          postérieures. Aux approches du sommet, les pores des sept ou huit 
          dernières paires deviennent très petits, surtout dans la zone porifère 
          antérieure des aires ambulacraires paires antérieures. Zone 
          interporifère apparente, presque aussi large que l'une des zones 
          porifères Tubercules en général très fins, serrés, homogènes sur la 
          face supérieure, un peu plus gros vers le bord du sillon antérieur, au 
          sommet des aires interambulacraires et à la face inférieure qui est 
          très tuberculeuse. Aires interambulacraires saillantes, comprimées, 
          subnoduleuses autour du sommet. Péristome excentrique en avant, 
          relativement un peu éloigné du bord, semi-circulaire, fortement labié, 
          la lèvre munie d'un petit bourrelet. Les aires ambulacraires forment, 
          de chaque côté du péristome, une dépression allongée, subangaleuse, 
          beaucoup moins accentuée cependant que dans le S. ambulacrum. 
          Périprocte ovale, longitudinal, médiocrement développé, s'ouvrant au 
          sommet de la face postérieure, sous la carène dorsale. Appareil apical 
          très étroit, paraissant pourvu de quatre pores génitaux. Fasciole 
          péripétale sinueux, suivant de très près le contour des aires 
          ambulacraires, formant un angle très prononcé au sommet de l'aire 
          interambulacraire impaire et longeant de très près le sillon antérieur 
          avant de le traverser, toujours large à l'extrémité des aires 
          ambulacraires. Fasciole latéro-sous-anal plus étroit, non flexueux, se 
          détachant du fasciole péripétale en arrière des aires ambulacraires 
          antérieures paires, à peu près au tiers de leur longueur. Un de nos 
          exemplaires présente sur plusieurs points une agglomération de petits 
          radioles; ils sont allongés, grêles, cylindriques, aciculés, lisses en 
          apparence, mais certainement garnis de stries très fines et 
          longitudinales.      
          Nous rapportons à cette espèce trois exemplaires provenant de l'éocène 
          supérieur de Vaugelade près Vence ; leur forme est allongée, le sommet 
          ambulacraire excentrique en arrière, le sillon antérieur étroit et 
          resserré près de l'ambitus ; les aires ambulacraires antérieures sont 
          recourbées, très flexueuses, sensiblement plus grandes que les aires 
          postérieures, qui sont légèrement acuminées à leur extrémité ; 
          cependant ils diffèrent un peu du type par leur taille moins forte, 
          par leurs aires ambulacraires relativement moins longues, un peu plus 
          larges et moins recourbées.      
          Hauteur, 43 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 60 millimètres; 
          diamètre transversal, 55 millimètres.      
          Variété de Vaugelade ; hauteur, 31 millimètres, diamètre 
          antéro-postérieur, 42 millimètres ; diamètre transversal, 39 
          millimètres .     
          Rapports et différences. 
          — Cette espèce, qu'on rencontre à Biarritz, associée au S. rimosus, 
          s'en distingue d'une manière positive par sa taille plus forte, par sa 
          forme plus allongée, par sa face supérieure renflée en forme de toit,
          
           |  | plus épaisse, 
          plus haute, plus brusquement déclive en avant et sur les côtés, par 
          son sommet un peu plus excentrique en arrière, par son sillon 
          antérieur bordé d'une carène plus saillante et plus noduleuse, par ses 
          aires ambulacraires paires antérieures plus longues, plus acuminées et 
          sensiblement infléchies en dehors, par son péristome plus éloigné du 
          bord, par son fasciole péripétale plus sinueux, serrant de plus près 
          les aires ambulacraires, pénétrant plus avant dans l'aire 
          interambulacraire postérieure et longeant le sillon antérieur avant 
          d'y pénétrer.     
          Histoire. - Il nous 
          paraît avoir existé relativement à cette espèce une assez grande 
          confusion. Le type est le moule en plâtre S. 6, désigné sous le nom de
          S. Studeri par Agassiz, dès 1860. Qu'est devenu l'original ?... 
          provenait-il du comté de Nice ?... avait-il été recueilli dans le 
          Vicentin ?... nous l'ignorons ; toujours est-il que ce moule en plâtre 
          est parfaitement caractérisé et ne saurait être confondu avec aucune 
          autre espèce. C'est à tort, suivant nous, que Desor, dans le 
          Synopsis des Échinides fossiles, a réuni au S. Studeri le
          S. Djelfensis, du Caucase, qui semble une espèce particulière 
          et le S. subincurvatus, qui nous paraît devoir être rapporté de 
          préférence au S. vicinalis. L'échantillon figuré par Sismonda, 
          malgré sa taille un peu plus forte et ses aires ambulacraires paires 
          postérieures plus écartées, parait bien se rapporter au S. Studeri; 
          il en est de même de l'individu de taille beaucoup plus petite figurée 
          par Schauroth sous le nom de S. beloutchistanensis. 
          L'échantillon dont M. Dames donne la figure, pl. IX, fig. 3, s'éloigne 
          davantage du type d'Agassiz (S. 6) par son sillon antérieur si 
          régulier, par sa face postérieure si acuminée et son sommet 
          ambulacraire très excentrique en arrière. Nous pensons cependant que 
          cet exemplaire, malgré ces différences, peut être considéré comme une 
          variété du S. Studeri. Les échantillons que M. Degrange-Touzin 
          et le comte de Bouillé ont recueillis à Biarritz diffèrent un peu du 
          type par leur forme plus épaisse et plus renflée, par leur sommet 
          ambulacraire un peu moins excentrique en arrière, par leurs aires 
          ambulacraires postérieures un peu plus développées. Tous leurs autres 
          caractères les rapprochent tellement du type S. 6, que nous n'avons 
          pas hésité à les y réunir. Cette espèce atteignait de très grandes 
          dimensions et nous lui rapportons un fragment rencontré à Biarritz par 
          M. DegrangeTouzin, dont le diamètre antéro-postérieur mesure plus de 
          78 millimètres ; les aires ambulacraires paires antérieures, tout en 
          conservant leur forme flexueuse et arrondie, grandissent en 
          proportion.     
          Localités. - Phare 
          Saint-Martin près Biarritz (couches à Operculines), la Gourepe (couche 
          à Serpula spirulaea). (Basses-Pyrénées); Vaugelade près Vence 
          (Var); Nice (Alpes-Maritimes). Rare. Éocène supérieur.      
          Collection Hébert, Degrange-Touzin, Maurice Gourdon, comte de Bouillé.     
          Localités autres que la France. 
          — Logivo, Laverda, Senago, Montecchio, Monte Arziano près Avesa, 
          Priabona (Italie).     
          Explication des figures. 
          — Pl. 103, fig. 1, S. Studeri, de Biarritz, de la collection de 
          M. Degrange-Touzin, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, 
          aire ambulacraire antérieure paire grossie ; fig. 4, aire ambulacraire 
          paire postérieure grossie. — Pl. 104, fig. 1, le même exemplaire vu 
          sur la face inférieure ; fig. 2, portion de l'aire ambulacraire 
          antérieure grossie; fig. 3, péristome grossi ; fig. 4, moule en plâtre 
          S. 6, type de l'espèce, vu de côté ; fig. 5, face supérieure. — Pl. 
          105, fig. 1, portion d'un exemplaire de grande taille du S. Studeri, 
          de Biarritz, avec radioles, de la collection de M. Degrange-Touzin, vu 
          sur la face supérieure ; fig. 2, radiole grossi; fig. 3, S. Studeri, 
          variété à aires ambulacraires paires plus courtes, de Vaugelade près 
          Vence, de la collection de M. Hébert, vu de côté ; fig. 4, face 
          supérieure ; fig. 3, face inférieure; fig. 6, aire ambulacraire paire 
          antérieure grossie. 
          Planches 103, 
          104 et 105 (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Lambert, 1918,
        
        Révision des échinides du Nummulitique de la Provence et des Alpes 
        françaises, p.39 | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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        Schizaster studeri 
        Agassiz,1836 - 
        Eocène inférieur, Ypresien, Huesca, Espagne, 30 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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        Schizaster variabilis 
        (Slocom,1909) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Slocom, 1909 | 
  
    | New echinoids from the 
    Ripley group of Mississippi, p.12 | 
  
    |  | 
  
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          | 
          Linthia variabilis sp. 
          nov. Plate III, Figs. I-II.      
          Test distinctly cordate, truncated posteriorly, ventral surface 
          depressed convex, dorsal surface elevated, forming a sharp ridge in 
          the posterior interambulacral area. Sides inflated and sloping to the 
          lateral and anterior margins; posterior truncation slightly concave 
          and the angle between the truncation and the base line varying from 
          77° to 90 . Ambulacral areas straight, petaloid, situated in 
          comparatively deep depressions of the dorsal surface. Antero-lateral 
          pair about one and one-half times the length of the postero-lateral 
          pair, poriferous zones of these four petals wide, pores elongated and 
          slitlike. Each pair of pores connected by a shallow groove and the 
          pore near the border of the petal the larger. Unpaired anterior 
          ambulacral area situated in a deep depression the continuance of which 
          forms a sulcus in the anterior margin. Poriferous zones of this area 
          narrow and situated far apart. Pores round and each pair separated by 
          a tubercle. Interambulacral areas broad and composed of large plates. 
          Surface of the test covered with minute perforated tubercles having 
          crenulated bosses. These tubercles increase in size as they approach 
          the peristome. Interspaces filled with small tubercles and microscopic 
          granulations. Both peripetalous and lateral fascioles are clearly 
          defined, peripetalous fasciole decidedly bent inward between the 
          antero-lateral and postero-lateral petals and somewhat less so between 
          the other petals. Apical system situated in the center or somewhat 
          anterior to the center of the dorsal surface; small, depressed, having 
          the four genital plates perforated and separated by five small radials. 
          Peristome transversely elliptical, situated near the anterior margin. 
          Labrum prominent. Periproct somewhat elongated vertically and situated 
          near the top of the posterior truncation.      
          The dimensions of a number of practically perfect specimens are as 
          follows:      
          This table shows that this species exhibits great individual variation 
          in a number of characters. Thus the proportion of length to width 
          varies from wider than long to longer than aide; the proportion of 
          height to length is variable; the height of the periproct varies in 
          proportion to the height of the test; the basal line and the posterior 
          truncation form an angle varying from 73° to 90° and the position of 
          the apical dise varies from central through subcentral to decidedly 
          anterior. The manner in which these variations are combined is so 
          diverse, however, that no well-marked divisions can be made. Taking 
          two extremes of |  |  form 
          such as B and L we find B longer than wide, test low, periproct low, 
          posterior angle 75°, apex anterior; in L the length and width are 
          about equal, test high, periproct high, posterior angle 85°, apex 
          central. This combination of characters would seem to be of specific 
          importance, but S is wider than long, test high, periproct low, 
          posterior angle 84°, apex anterior ; F longer than wide, test high, 
          periproct low, posterior angle 82°, apex anterior; X longer than wide, 
          test low, periproct low, angle 77°, apex central. Hence it is evident 
          that these variations are not constant but individual variations. 
          Owing to this tendency to variation, the specific name variabilis 
          has been adopted.      
          Only one other species of this genus, L. tumidulus, has 
          hitherto been described from the American Cretaceous and that species 
          is so unlike L. variabilis that a detailed comparison is 
          unnecessary.      
          Locality: This species is from the Ripley Group and is quite abundant 
          both on the bluffs at One Mile Run and near the southern •edge of the 
          village at Pontotoc, Mississippi. Two casts which evidently belong to 
          this species were also collected by the writer in the Owl Creek marls 
          in Tippah County, Mississippi. 
            
          Planche III (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cooke, 1953 | 
  
    | American upper 
    cretaceous Echinoids, p.36 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Linthia  variabilis Slocom 
          Plate  14, figures 18-25 
          Linthia variabilis  
          Slooom, 1909, Field Mus. Nat. History,  Geol. Ser.,  vol. 4, no. 1, p. 
          12, text fig. la-c; pl. 3,    ftgs. 1-11. 
          Linthia variabilis 
          Slocom. Clark, 1915, U. S.  Geol.  Survey  Mon. 54, p. 99, pl. 54, 
          ftgs.  la-1. 
          Linthia variabilis  
          Slocom.   Stephenson,  1927,  U. S.  Natl. Mus. Proc., vol. 72, no. 
          2706, p. 10, pl. 5, figs.   1-7. 
          Linthia variabilis 
          Slocom. Stephenson and Monroe, 1940, Mississippi Geol. Survey Bull. 
          40, p. 280, pl. 10, figs. 1-5.   
          Linthia variabilis 
          Slocom    
          Stephenson, 1941, Texas  Univ. Bull. 4101, p. 68, pl. 8, figs. 1-5. 
          Linthia variabilis 
          Slocom. Sanchez Roig, 1949, Paleontologia Cubana I,  p. 268. 
               
          Test, cordate, vertically truncated behind; vertical profile higbest 
          behind the apical system. Apical system behind the center, having only 
          four genital plates, ail perforated, the lateral  plates  in  
          contact;  posterior  ocular plates separated by the madreporite,  
          which extends beyond them. Anterior ambulacrum sunken, subpetaloid, 
          the pores small, round, pores of each pair within the peripetalous 
          fasciole separated by a small bead.  Paired  petals straight, deeply 
          sunken; pores oval or slightly elongated, conjugate; poriferous zones 
          wider than interporiferous zones; anterior petals about  twice  as 
          long as posterior pair, less widely spreading. Peri stome far 
          forward, sunken, strongly labiate behind. Periproct large, higher than 
          wide, at the top of the posterior truncation, scarcely visible Crom 
          above. Peripetalous fasciole deeply indented  between  the  lateral 
          petals; lateral fascioles meeting below the peri proct. Basal part of 
          posterior ambulacra having a shagreened surface; remaivder of base 
          covered with  large tubercles on scaly socles; tubercles  on  upper 
          surface much smaller and  crowded. 
               Length of figured specimen 
          24.2 mm; width 24.4 mm; height  18.5 mm. 
              
          Occurrence.-Mississippi: One Mile Run, south edge o( Ponto 
          toc, on the Houston road (type, A. W. Slocom; U.S.G.S. 6470, 6852, L. 
          W. Stephenson;  U.S.G.S. 11652, L. W. Stephenson  and C. W. Cooke; 
          17206, L. W. Stephenson and W. H. Monroe). Southwest edge of Pontotoc 
          (U.S.G.S. 6853, L. W. Stephenson). One mile east of Pontotoc (U.S.G.S. 
          6855, L.  W. Stephenson). Owl Creek, 2 miles northeast of Ripley 
          (U.S.G.S. 8309, E. N. Lowe). Wallerville, Union County (U.S.G.S. 9604, 
          L. W. Ste phenson and Bruce Wade). Route 15,  |  | 
          sec. 16, T  6 S,  R  
          3  E, Union County  (U.S.G.S. 18077,  W. H. Monroe). North Carolina: 
          West side of  Hilton  Park,  Northeast Cape Fear River  (U.S.G.S. 
          4143, L. W. Stephenson) . 
          Arkan888: High bluff 
          on Ouachlta River 1.5 miles above Arka delphia (U.S.G.S. 13541, L. W. 
          Stephenson  and C. H.    Dane). Texas: Six miles east of Castroville 
          (U.S.G.S. 16156, L. W.  
          Stephenson);   Hill  
          south  of  Seguin-San   Antonio  highway  2.5 miles  west  of  
          McQueeney,  Guadalupe  County   (U.S .G.S.  15523, L.  W. Stephenson). 
              
          Geologic horizon.-Prairie Bluff chalk in Mississippi, Peedee 
          formation in North Carolina, Nacatoch sand in Arkansas, Cor sicana 
          mari in Texas; ail of late Senonian (Maestrichtian) age. 
              
          Types.-Chlcago Natural History Museum, type of L. 11ari 
          abilia. · Figured specimens: U.S.N.M. 76251 (Stephenson and Monroe,  
          1940);  U.S.N. M.  76283,  76284  (Stephenson,   1941); U.S.N.M.  
          73448  (pl. 14, figs. 18-21); U.S.N.M.  108401  (pl. 14, figs. 
          22-25). 
          Planche III (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        
        Schizaster variabilis 
        (Slocom,1909) - 
        Maastrichtien, Prairie Bluff Fm, William White Borrow Pit, Pontoloc Cty, 
        Mississippi, U.S.A., 24,6 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
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        Schizaster ventiensis 
        Lambert,1906 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lambert,1906 | 
  
    | Etude sur les 
    échinides de la molasse de Vence, p.45 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | SCHIZASTER 
          VENTIENSIS Lambert Pl. VII, fig. 
          3-5.      
          Espèce de moyenne taille, mesurant 35 millim. de longueur sur 32 de 
          largeur et 20 millim. de hauteur sous la carène près du périprocte. 
          Face supérieure très tourmentée ; apex peu excentrique en arrière. Ce
          Schizaster, très inéquipétale, avec ambulacres pairs très peu 
          divergents, les antérieurs fortement coudés, mais de médiocre 
          profondeur, est surtout caractérisé par son sillon très profond, assez 
          large, sans étranglement antérieur, canaliforme, à bords saillants un 
          peu surplombants. Les interambulacres en saillie sont légèrement 
          bossués et les antérieurs forment vers l'apex deux crêtes infléchies 
          séparant les pétales. L'apex large ne porte que deux pores génitaux. 
          Le sillon antérieur entame assez profondément l'ambitus et se prolonge 
          en s'atténuant jusqu'au péristome, qui est nettement excentrique en 
          avant. Le plastron est peu saillant ; la face postérieure est 
          verticalement tronquée et la carène qui la relie à l'apex est bien 
          apparente.      
          Cette espèce appartient évidemment au sous-genre Brisaster; 
          elle est même assez typique et moins éloignée du B. fragilis 
          Düben o Koren (Brisus) des mers du Nord que la plupart des 
          espèces miocéniques. Je ne peux guère la comparer qu'aux S. 
          Morgadesi Lambert de l'Helvétien de Barcelone, et au S. 
          Lovisatoi 
           |  | 
          Cotteau, de la Sardaigne ; mais 
          le premier, plus allongé, plus déclive en avant, a ses ambulacres 
          pairs un peu plus étroits, plus profonds et plus longs ; son sillon 
          antérieur se rétrécit vers l'ambitus. Le second est plus large, plus 
          aminci et rostré en arrière ; son apex est plus excentrique ; enfin 
          son sillon tend encore à se rétrécir en avant. Tous deux, d'ailleurs, 
          appartiennent encore au groupe du S. eurynotus, tandis que le
          S. ventiensis rentrerait mieux dans le groupe du S. fragilis. 
          Planche VII (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
        
        | SYNTYPE, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
        
        | figuré in
        lAMBERT  1906, 
        Etude sur les échinides de la molasse de Vence | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        
        Schizaster ventiensis 
        Lambert,1906 - 
        Miocène, Langhien inférieur, Iskaszentyorgy, Bakony Mts, Hongrie, 45 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        vicinalis Agassiz,1847 |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Agassiz | 
  
    | Catalogue raisonné des 
    espèces, des genres et des familles d'échinides, p.21 | 
  
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          vicinalis Agass. - X 93. 
          - Schizaster eurynotus Agass. Cat. syst. p. 3. - Espèce voisine 
          du Sch. eurynotus, mais de plus petite taille. Il en diffère 
          par ses ambulacres qui ne sont pas arqués en dehors.      
          Terr. numm. de Biaritz. Tert. de Saint-Palais, près Royen. - Deshayes, 
          d'Orbigny. |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau | 
  
    | Paléontologie 
    française, terrains éocènes, tome 1, p.328 | 
  
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          | N° 89. - Schizaster 
          vicinalis, Agassiz, 1847 Pl. 98 et 
          99.      
          X. 93 : 12.      
          Espèce de taille moyenne, cordiforme, presque aussi large que longue, 
          arrondie et échancrée en avant, subacuminée en arrière. Face 
          supérieure fortement déclive dans la région antérieure, amincie en 
          avant, très élevée en arrière, ayant sa plus grande épaisseur au 
          milieu de l'espace compris entre le commet et l'extrémité postérieure, 
          munie, dans l'aire interambulacraire impaire, d'une carène saillante 
          qui se prolonge en se recourbant jusqu'au périprocte. La plus grande 
          largeur se trouve un peu en avant du sommet ambulacraire. Face 
          inférieure arrondie sur les bords, légèrement bombée sur l'aire 
          interambulacraire impaire, à peine déprimée autour du péristome. Face 
          postérieure tronquée, évidée, un peu rentrante. Sommet ambulacraire 
          très excentrique en arrière. Sillon antérieur large, profond, évasé, 
          excavé, comprimé et caréné sur les bords, se rétrécissant vers 
          l'ambitus qu'il entame fortement, se prolongeant très atténué, mais 
          distinct, jusqu'au péristome. Aire ambulacraire impaire large, 
          finement granuleuse, munie, de chaque côté, de deux rangées de pores. 
          La première série, placée très près de l'extrémité externe des plaques 
          dans l'excavation, est souvent peu distincte. La seconde série s'ouvre 
          à la base de l'excavation : elle est formée de pores écartés, séparés 
          par un granule saillant, disposés par paires obliques. De petites 
          côtes granuleuses et transverses s'intercalent entre chaque paire de 
          pores et remontent dans la paroi de l'excavation jusqu'au bord de 
          l'aire ambulacraire. A quelque distance de l'ambitus, la rangée 
          externe de pores disparaît ; la série interne descend un peu plus bas 
          ; mais, en se rapprochant de l'ambitus, les pores deviennent plus 
          petits, le granule s'atténue, les pores se touchent pour ainsi dire, 
          et les paires sont plus espacées ; les côtes saillantes disparaissent 
          également. Dans l'exemplaire que nous avons décrit, la zone porifère 
          interne comprend trente et un ou trente-deux paires de pores. Le 
          milieu de l'aire ambulacraire est garni de granules serrés et très 
          fins, mais cependant inégaux. Aires ambulacraires paires étroites, 
          excavées, les antérieures beaucoup plus allongées que les autres, très 
          flexueuses, rapprochées du sillon antérieur, les aires postérieures 
          courtes, flexueuses, peu écartées. Zones porifères bien développées, 
          occupant en grande partie les parois de l'excavation ambulacraire, 
          formée de pores ovales unis par un sillon, disposés par paires 
          transverses, au nombre de trente-quatre ou trente-cinq dans les aires 
          ambulacraires antérieures, de dix-neuf ou vingt dans les aires 
          postérieures. Aux approches du sommet, les pores deviennent très 
          petits, presque microscopiques ; la zone porifère des aires 
          ambulacraires antérieures, très resserrée sous l'excavation, est plus 
          étroite que l'autre, à quelque distance du sommet. Zone interporifère 
          apparente, un peu moins large que l'une des zones porifères. 
          Tubercules fins, serrés, homogènes sur presque toute la face 
          supérieure, un peu plus gros sur les bords du sillon antérieur, au 
          sommet des aires interambulacraires et surtout à la face inférieure. 
          Aires interambulacraires saillantes et comprimées autour du sommet. 
          Péristome excentrique en avant, semi-circulaire, fortement labié. 
          Périprocte longitudinal, acuminé à ses deux extrémités, s'ouvrant à la 
          base de la carène dorsale, au sommet d'une aréa un peu évidée, 
          subtriangulaire et noduleuse. Appareil apical étroit, toujours 
          comprimé, paraissant muni de deux pores génitaux seulement. Fasciole 
          péripétale très sinueux, suivant de près les aires ambulacraires, 
          s'élargissant à leur extrémité. Fasciole latéro-sous-anal se détachant 
          du fasciole péripétale en arrière des aires ambulacraires paires 
          antérieures, à peu près au tiers de leur longueur, plus étroit, 
          descendant obliquement sous le périprocte.      
          Cette espèce, dont nous avons sous les yeux un assez grand nombre 
          d'exemplaires, éprouve quelques variations dans sa forme générale, 
          dans la largeur de son sillon antérieur, dans sa face postérieure 
          toujours acuminée, mais munie d'une carène plus ou moins saillante. 
          Les pores de l'aire ambulacraire antérieure paraissant varier 
          également dans leur forme et leur disposition. La zone porifère 
          externe n'est pas toujours visible, et dans certains exemplaires elle 
          semble faire entièrement défaut. Quant à la zone interne, elle se 
          compose de pores que nous considérons comme ne formant qu'une seule 
          série, mais qui sont plus ou moins espacés et semblent quelquefois 
          constituer deux séries distinctes. Nous n'hésitons pas, comme l'a fait 
          M. Gauthier, à réunir à l'espèce qui nous occupe un exemplaire du Kef-Iroud 
          (Algérie), paraissant offrir, sur certains points de l'aire 
          ambulacraire impaire, plusieurs rangées de petits pores, mais que 
          l'ensemble de ses caractères ne permet pas de séparer du S. 
          vicinalis. A Biarritz, l'espèce se rencontre à tous les âges : 
          chez les individus jeunes, les caractères sont les mêmes, seulement la 
          face postérieure est peut-être plus sensiblement acuminée et plus 
          évidée au-dessous du périprocte.       
          Type de l'espèce : hauteur, 30 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 43 millimètres ; diamètre transversal, 42 
          millimètres.      
          Individu de taille moyenne : hauteur, 23 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 36 millimètres ; diamètre transversal, 34 
          millimètres. |  |      
          Individu jeune : hauteur, 17 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 
          23 millimètres ; diamètre transversal, 22 millimètres.      
          Exemplaire d'Algérie : hauteur, 30 millimètres ; diamètre 
          antéro-postérieur, 50 millimètres ; diamètre transversal, 48 
          millimètres.     
          Rapports et différences. 
          - Cette espèce, anciennement connue, se distinguera toujours 
          facilement de ses congénères à son aspect cordiforme et dilaté, à son 
          sommet ambulacraire très excentrique en arrière, à son sillon 
          antérieur large, profond, entamant fortement l'ambitus, à sa face 
          supérieure rapidement déclive, à sa face postérieure saillante et 
          carénée, à ses aires ambulacraires paires postérieures plus courtes et 
          plus rapprochées. Par l'ensemble de ses caractères, le S. vicinalis 
          se rapproche du S. Scillae (S. Eurynotus), avec lequel 
          il avait été confondu dans l'origine ; il s'en distingue par sa taille 
          moins forte, sa forme moins allongée, plus dilatée, par sa face 
          postérieure moins acuminée et munie d'une carène moins saillante et 
          moins longue, par ses aires ambulacraires paires antérieures moins 
          larges et moins flexueuses, par ses aires ambulacraires paries 
          postérieures paraissant plus courtes. Le S. Scillae occupe un 
          niveau bien différent et appartient au terrain miocène.     
          Histoire. - C'est en 
          1867, dans le Catalogue raisonné des Echinides, qu'Agassiz a 
          donné le nom de S. vicinalis au moule X. 93, dont l'original, 
          appartenant à l'Ecole des mines de Paris, provient du terrain éocène 
          supérieur de Biarritz. Plus tard, d'Archiac, sous le nom de 
          vicinalis, a décrit et figuré une espèce toute différente, 
          recueillie dans l'Eocène moyen de Saint-Palais, et il ajoute que 
          probablement le S. vicinalis ne se rencontre pas à Biarritz. En 
          1863, nous avons fait cesser cette confusion, en rendant au type de 
          Biarritz le nom de vicinalis et en donnant à l'espèce de 
          Saint-Palais, figurée par d'Archiac, le nom de S. Archiaci. 
          Nous réunissons au S. vicinalis le S. subincurvatus, 
          Agassiz, modèle en plâtre R. 22, que Desor, dans le Synopsis des 
          Echinides fossiles, indique comme une variété du S. Studeri. 
          La forme dilatée de l'espèce, son sillon antérieur large, profond, 
          caréné sur les bords, ses aires ambulacraires flexueuses et 
          rapprochées de l'aire ambulacraire impaire, ses aires ambulacraires 
          paires postérieures courtes et peu écartées, son appareil apical 
          excentrique en arrière lui donnent, suivant nous, beaucoup plus de 
          ressemblance avec le S. vicinalis. Du reste cette opinion, dans 
          l'origine, était celle de Desor qui considérait, dans le Catalogue 
          raionné des Echinides, le S. subincurvatus comme une espèce 
          très voisine du S. vicinalis, peut-être même identique.     
          Localités. - Biarritz 
          (Chambre d'Amour, côte du Moulin, falaise du Phare Saint-Martin) 
          (Basses-Pyrénées) ; Kef-Iroud (département d'Alger). Assez commun à 
          Biarritz. Eocène supérieur.      
          Ecole des mines de Paris, Musée de Toulouse (coll. Leymerie) ; coll. 
          Pellat, Comte de Bouillé, Boreau, Degrange-Touzin, Granger, Gauthier, 
          ma collection.     
          Localités autres que la France. 
          - Burga di Bolca, Monti Berici, Laverdà, S. Florano, Senago, Avesa 
          près Vérone.     
          Explication des figures. 
          - Pl. 98, fig. 1, S. vicinalis, de Biarritz, de la collection 
          de l'Ecole de mines, vu de côté ; fig. 2, face supérieure ; fig. 3, 
          face inférieure ; fig. 4, portion de la face supérieure grossie ; fig. 
          5, autre exemplaire de la collection de M. Degrange-Touzin, vu de côté 
          ; fig. 6, face postérieure. - Pl. 99, fig. 1, S. vicinalis, de 
          Kef-Iroud (Algérie), de la collection de M. Gauthier, vu de côté ; 
          fig. 2, face supérieure ; fig. 3, face inférieure ; fig. 4, aire 
          ambulacraire impaire grossie ; fig. 5, exemplaire de taille plus 
          petite, de la collection de M. Degrange-Touzin, vu de côté ; fig. 6, 
          face supérieure ; fig. 7, exemplaire de très petite taille, de ma 
          collection, vu de côté ; fig. 8, face supérieure.   
          Pl. 98 et 99 (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cotteau, Peron & Gauthier, 1885,
        
        Echinides fossiles de l'Algérie - Terrains tertiaires - Etage Eocène, 
        fasc. 9, t. 3, p.56 | 
  
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          |  | 
        Schizaster 
        vicinalis Agassiz,1847 - 
        Eocène inférieur, Italie, 44 mm |  |  | 
  
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        Schizaster 
        vilanovae Cotteau,1889 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Cotteau, 1890 | 
  
    | Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.38 | 
  
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          | N° 27. - Schizaster 
          vilanovae, Cotteau, 1889 
          
          (Pl. IV. fig. 10-13).      
          Espèce de taille moyenne, un peu rétrécie et échancrée en avant, 
          dilatée vers le milieu, subacuminée en arrière. Face supérieure 
          fortement déclive dans la région antérieure, élevée en arrière, ayant 
          sa plus grande épaisseur au milieu de l'espace compris entre le sommet 
          et l'extrémité postérieure, munie, dans l'aire interambulacraire 
          impaire, d'une carène saillante qui se prolonge en se recourbant 
          jusqu'au périprocte. La plus grande largeur se trouve un peu en avant 
          du sommet ambulacraire. Face inférieure arrondie sur les bords, 
          légèrement bombée sur l'aire interambulacraire impaire. Face 
          postérieure haute, étroite, tronquée, évidée, un peu rentrante. Sommet 
          apical subcentral. légèrement excentrique en arrière. Sillon antérieur 
          large, profondément excavé, saillant sur les bords, se rétrécissant 
          vers l'ambitus qu'il entame fortement, disparaissant à la face 
          inférieure avant d'arriver au péristome. Aire ambulacraire impaire 
          finement granuleuse, formée de petits pores simples, séparés par un 
          léger renflement, disposés par paires obliques, serrées d'abord, 
          s'espaçant en se rapprochant de l'ambitus. Aires ambulacraires paires 
          pétaloïdes, flexueuses, fortement excavées, très inégales, les 
          antérieures assez larges, flexueuses, plus allongées que les autres, 
          les postérieures plus courtes, plus rapprochées et en forme de 
          feuille. Zones porifères bien développées, occupant en grande partie 
          ies parois de l'excavation, composées de pores inégaux, unis par un 
          sillon, disposés par paires transverses. Zone interporifère apparente, 
          un peu moins large que l'une des zones porifères. Aires 
          interambulacraires plus ou moins saillantes aux approches du sommet, 
          toujours étroites et resserrées. Tubercules fins, abondants, homogènes 
          sur presque toute la face supérieure, un peu plus gros sur les bords 
          du sillon antérieur, à la partie supérieure des aires 
          interambulacraires et surtout à la face inférieure. Péristome 
          excentrique en avant, semi-circulaire, rapproché du bord antérieur, 
          fortement labié. Périprocte longitudinal, acuminé à ses deux 
          extrémités, s'ouvrant au haut de la face postérieure, à la base de la 
          carène dorsale. Appareil apical paraissant muni de quatre pores 
          génitaux; la plaque madréporiforme, très étendue, traverse l'appareil. 
          Fasciole péripétale sinueux, suivant de très près les aires 
          ambulacraires. Fasciole latéro-sous-anal se détachant du fasciole 
          péripétale en arrière des aires ambulacraires paires antérieures, au 
          quart à peine de leur longueur, étroit et descendant obliquement sur 
          le périprocte.      
          Les exemplaires que nous rapportons à cette espèce, tout en présentant 
          des caractères communs, varient un peu, non seulement dans leur. 
          taille, mais dans la longueur de leurs aires ambulacraires paires, et 
          dans l'aspect que présentent, à la face supérieure, leurs aires 
          interambulacraires plus ou moins saillantes, plus ou moins comprimées 
          sur le bord du sillon antérieur et aux approches du sommet apical. |  |      
          Hauteur, 25mm ; diamètre antéro-postérieur, 37 mm; diamètre 
          transversal, 35mm.      
          Individu plus jeune : hauteur, 18mm ; diamètre antéro-postérieur, 26 
          mm; diamètre transversal, 25mm.     
          Rapports et différences. 
          - II ne nous a pas été possible de rapporter cette espèce à aucun des 
          nombreux Schizaster éocènes connus ; bien qu'elle ne présente 
          aucun caractère nettement tranché, il nous a paru nécessaire d'en 
          faire le type d'une espèce particulière. Voisine du S. vicinalis 
          par la largeur et la profondeur du sillon antérieur, par sa face 
          postérieure acuminée, par son aire interambulacraire impaire 
          saillante, carénée à la face supérieure, rapidement et obliquement 
          déclive en avant, elle en diffère par son appareil apical beaucoup 
          plus central, par son sillon antérieur moins large, par ses aires 
          ambulacraires postérieures un peu plus longues, par son fasciole 
          péripétale serrant de plus près les aires ambulacraires. Son appareil 
          apical subcentral et la longueur relative de ses aires ambulacraires 
          postérieures rapprochent le S. Vilanovae du S. rimosus; 
          cette dernière espèce s'en éloigne cependant par son sillon antérieur 
          plus étroit, par ses aires ambulacraires paires antérieures plus 
          flexueuses, moins larges, plus rapprochées de l'aire ambulacraire 
          impaire : ce sont deux types que nous considérons comme bien 
          distincts.     
          Localités. — Callosa, 
          Alfaz, Orcheta, près Alicante. Assez commun. Éocène. Collections 
          Vilanova , de Loriot, Muséum de Paris (coll. paléont.), Cotteau. 
          Sorbonne (Nicklès).     
          Explication des figures. 
          - Pl. lV, fig. 40, S. Vilanovae, de ma collection, vu de côté; 
          fig. 44, face supérieure; fig. 12, face inférieure; fig. 13, 
          exemplaire de taille plus petite, du Muséum de Paris, vu sur la face 
          supérieure. 
          Pl. IV (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par lambert | 
  
    | Sur quelques échinides 
    fossiles de Valence et l'Alicante, communiqués par M. le Pr. Darder Pericas, 
    1935, p.370 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          
               
          
          Schizaster vilanovae 
          
          Cotteau, des marnes à lépidocyclines de Villa-joyosa (Alicante) (num.293). 
          - Cette espèce a bien quatre pores génitaux à son apex et elle se 
          distingue du S. archiazi Cotteau par sa forme plus rétrécie en 
          arrière, son apex central et ses pétales pairs plus droits. Comme l'a 
          indiqué Cotteau, je ne crois pas que l'on puisse la confondre avec les
          S. vicinalis et S. rimosus ; mais je pense aujourd'hui 
          que mon S. cantaber, du Nummulitique de Santander, devrait être 
          réuni au S. vilanovae. Quant à mon S. thieryi, de l'Auversien, 
          il en diffère par ses pétales postérieurs plus courts et son sillon 
          plus atténué à l'ambitus. |  | 
  
    |  | 
  
    | syntype, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Cotteau, 1890,
        
        Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.38 | 
  
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        Schizaster 
        vilanovae Cotteau,1889 - 
        Eocène, Alicante, Espagne, 32 mm |  |  | 
  
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    Genre   
    
    Diploporaster
    
    
    
     Mortensen, 
    1950 
    A monograph on the 
    echinoidea, p.160. 
    Espèce type
     Diploporaster barbatus
    Mortensen,1950 
     
    A monograph on the 
    echinoidea, p.160.  
    (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Eocène - Actuel |  |  | 
  
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          Diploporaster savignyi 
          (Fourtau,1904) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Fourtau, 1904 
    (espèce nominale et ses 
    variétés, mises ici en synonymie) | 
  
    | Contribution a 
    l'étude des Echinides vivant dans le Golfe de Suez, p.436 | 
  
    |  | 
  
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          | 
          Schizaster Savignyi, 
          R. Fourtau, 1903. Pl.I, fig. 4-5.    Je décris le plus grand exemplaire.
      
          Forme ovale, oblongue, arrondie et fortement échancrée en avant très 
          légèrement rostrée en arrière, peu renflée comparativement aux  autres 
          espèces vivantes. Face supérieure déclive d'arrière en avant, le point 
          culminant se trouvant au premier tiers de la carène de 
          l'interambulacre impair, face inférieure légèrement convexe : pourtour 
          très arrondi.      
          Sommet ambulacraire excentrique, en arrière aux 64/100 de la longueur. 
          Appareil apical légèrement enfoncé avec quatre pores génitaux, les 
          postérieurs bien ouverts, les antérieurs plus petits: le corps 
          madréporiforme dépassant beaucoup les génitales et les ocellaires 
          postérieures s'appuie contre 1:1 carène de l'interambulacre impair. 
          Pores ocellaires très petits, moins bien visibles. Ambulacre impair 
          dans un profond sillon assez large, se rétrécissant près de l'ambitus 
          qu'il entame fortement : la dépression plus légère à la face 
          inférieure se continue jusqu'au péristome : les zones porifères 
          longues se composent de doubles rangées do pores semblables à celles 
          du S. canaliferus Lmk. Les parois latérales du sillon sont 
          excavées, le fond relativement plat et couvert d'une. fine granulation 
          forme un plan incliné assez rapide à partir de l'apex jusqu'au premier 
          quart de la longueur où le sillon atteint sa profondeur normale.      
          Ambulacres antérieurs pairs étroits, assez creusés, arrondis à leur 
          extrémité, pas très flexueux et peu divergents. Zones porifères 
          coin-posées de 33 paires de pores séparées les unes des antres par une 
          cloison bien saillante et d'apparence lisse : l'espace interzonaire 
          est notablement moins large que l'une des zones. Du côté de 
          l'ambulacre impair, la zone porifère de chacun de ces deux ambulacres 
          est cachée par un repli des aires interambulacraires antérieures.      
          Ambulacres postérieurs courts, un peu plus larges, également creusés, 
          peu divergents et très légèrement flexueux : zones porifères composées 
          de 17 paires de pores.      
          Aires interambulacraires relevées un peu avant leur sommet, puis 
          s'abaissant vers l'apex. Les quatre aires interambulacraires paires 
          sont ornées de nodosités assez saillantes et aimés. Les aires 
          antérieures sont carénées et se déversent vers les sillons du trivium. 
          L'aire interambulacraire impaire est pourvue d'une carène mousse assez 
          forte qui, à partir du premier tiers de la longueur, se recourbe vers 
          la face postérieure, sans toutefois surplomber le périprocte.      
          Péristome labié, ovale transverse, assez grand, largement ouvert et 
          très rapproché du bord antérieur.  Périprocte pas très grand, ovale longitudinal, et plus acuminé en bas 
          qu'en haut, ouvert au tiers supérieur de la face postérieure qui est 
          légèrement déprimée en dessous.
      
          Tubercules (le la face supérieure très petits et très serrés, à la 
          face inférieure ils sont un peu plus grands et plus scrobiculés, les 
          intervalles sont lisses ; les abords du péristome sont assez dénudés ; 
          les avenues ambulacraires qui limitent le plastron Sont lisses et 
          étroites, en arrière elles n'arrivent pas à l'ambitus.      
          Fasciole péripétale large, serrant (le près les ambulacres, remontant 
          très haut le long (le l'ambulacre impair qu'il franchit près de 
          l'ambitus. Le fasciole latéro-sous-anal, bien plus étroit, embranche 
          aux deux tiers des ambulacres antérieurs pairs et passe sous le 
          périprocte en limitant la dépression de la face postérieure.      
          Cette espèce est évidemment très voisine du S. canaliferus Lmk 
          de la Méditerranée. Tous deux dérivent sans nul doute du même type et 
          les différences qui existent entre eux datent de la séparation du 
          golfe de Suez d'avec la Méditerranée, car, depuis cette époque, les 
          deux espèces ont dû évoluer suivant les conditions de leur milieu 
          ambiant.      
          Pour bien connaître les différences qui séparent ces deux espèces je 
          comparerai mon S. Savignyi type avec un spécimen du S. 
          canaliferus ayant 57 mill. de longueur, de, taille légèrement 
          supérieure par conséquent. Voici les différences que je constate : 
          S. canaliferus est plus renflé et plus large, ses ambulacres 
          antérieurs pairs sont plus longs et moins flexueux ; ses  |  | ambulacres 
          postérieurs plus courts et plus droits ; le sillon de son ambulacre 
          impair est moins profond et entame moins l'ambitus ; le péristome et 
          le périprocte, sont beaucoup plus grands; les tubercules de sa face 
          inférieure sont plus gros, plus serrés et plus scrobiculés. Enfin, 
          S. canaliferus n'a que deux pores génitaux.     
          S. gibberulus L. Agassiz se distinguerait de notre espèce par 
          son ambulacre impair moins creusé et n'entamant que légèrement 
          l'ambitus, sa plus glande hauteur, et, s'il faut en croire Pomel, par 
          l'absence de fasciole à la partie antérieure, son ambulacre impair à 
          zones non bigéminées et son apex subcentral. Mais si nous ne 
          considérons que la ligure 5 de Savigny, les véritables différences 
          consisteraient surtout dans la forme gibbeuse du S. gibberulus 
          qui  est 
          plus large et plus haut, son ambulacre impair moins creusé et entamant 
          moins le bord, ses ambulacres antérieurs pairs plus divergents et 
          moins flexueux, son appareil apical moins enfoncé et sa face 
          supérieure moins déclive.     
          S. Savignyi est assez abondant dans la baie de Suez et l'on 
          peut assez facilement trouver des tests biens conservés le long de la 
          plage d'Aïn Moussa. 
          Schizaster Savignyi, 
          var. major, R. Fourtau, 1903. PI. 1, fig. 
          6-7. Dans la baie 
          de Mirsa Thlemel, à près de cent kilomètres au sud de Suez, j'ai 
          recueilli quelques grands spécimens de Schizaster que je ne 
          puis séparer du S. Savignyi mais qui en diffèrent par quelques 
          caractères que je crois dus à une plus glande taille, ce qui m'a amené 
          à créer une variété major pour ces spécimens un peu différents.      
          Les dimensions sont les suivantes :      
          L'on voit déjà par cet exposé les grandes différences en hauteur de 
          ces exemplaires entre eux et avec les types normaux de la baie de 
          Suez. Les autres caractères qui les distinguent sont : leur face 
          postérieure oblique qui fait que la carène de l'interambulacre impair 
          semble surplomber le périprocte, cette même carène moins prononcée, 
          l'apex plus central et le périprocte proportionnellement plus ouvert.      
          C'est la deuxième espèce, dans laquelle je signale pour les grands 
          individus le changement de direction de la face postérieure dû à la 
          grande différence d'accroissement de l'interambulacre impair et du 
          plastron. Ce caractère n'avait pas toujours été bien mis en évidence 
          et, cependant, il doit être pris en considération par ceux qui 
          s'occupent d'espèces fossiles, car bien souvent on se trouve 
          précisément en présence de spatangides de tailles différentes qui' 
          présentent eux aussi cette particularité, et, pour peu qu'ils ne 
          soient pas du même gisement où que la série que l'on a sous les yeux 
          ne soit pas complète, on est fortement tenté de voir là un caractère 
          spécifique suffisant pour différencier des individus qui, en somme, 
          appartiennent à la même espèce. 
          Pl. I (extrait) |  | 
  
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        Diploporaster 
        savignyi (Fourtau,1904)
        - Pléistocène, 10km S. Hurghada, Egypte, 40 mm |  |  | 
  
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        Diploporaster 
        savignyi (Fourtau,1904)
        - Pléistocène, Hurghada, Egypte, 45 mm |  |  | 
  
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    Genre  
    
    Gregoryaster
    
    
    
     Lambert, 
    1907 
    Description des 
    échinides des terrains miocéniques de la Sardaigne, p.59. 
    Espèce type
     Pericosmus coranguinum
    Gregory,1892 
     The Maltese fossil 
    echinoids and their evidence of the correlation of the Maltese rocks, p.615 
    (désignation originale) 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Maastrichtien - 
    Eocène |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par Lambert, 1907 | 
  
    | 
    Description des 
    échinides des terrains miocéniques de la Sardaigne, p.59. | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Sous-genre 
          GREGORYASTER Lambert, 1907.      
          Wright a décrit en 1855 (Poss. Echin. of Malta, p. 40). sous le nom. 
          d' Hemiaster Grateloupi, une espèce qu'il confondait avec le 
          Schizaster Grateloupi Sismonda ; il l'a reportée en 1864 dans le 
          genre Brissopris, puis Grégory en 1891 a voulu en faire un 
          Pericosmus (P. coranguinum), bien que le type ait quatre 
          pores génitaux à l'apex et manque de fasciole marginal.      
          Cette intéressante espèce, dont j'ai sous les yeux plusieurs individus 
          sardes, a été figurée par M. Grégory (Maltese foss. Echinoidea, pl. 
          11, fig. 3, 4) ; elle est remarquable par sa taille, sa forme 
          arrondie, subglobuleuse,' à peine sinueuse en avant, et ses longs 
          pétales, étroits et assez profonds : les antérieurs un peu arqués sont 
          très divergents, les postérieurs, moins arqués en sens inverse des 
          premiers, sont au contraire peu divergents. L'ambulacre impair, logé 
          clans un sillon à peine différent de ceux des autres, est composé de 
          pores rapprochés, séparés par un granule et s'ouvrant clans des 
          plaques basses. Le périprocte est au sommet d'une face postérieure 
          relativement haute et verticalement tronquée. L'apex est pourvu de 
          quatre pores génitaux. Le fasciole péripétale étroit, mais bien 
          distinct, est très sinueux ; aucune trace de fasciole marginal, 
          latéral ou sous-anal.      
          Cette forme est très distincte de Pericosmus, dont elle n'a ni 
          la physionomie générale, ni l'ambulacre impair, ni l'apex, ni le 
          fasciole marginal, et l'idée de la placer dans ce genre, déjà 
          critiquée par Gauthier (Annuaire géol. univ., T. VIII, p. 811, 1893), 
          doit être complètement abandonnée. Cet échinide a plutôt l'aspect d'un
          Linthia, mais il est dépourvu de fasciole latéral. L'absence de 
          fasciole sous-anal ne permet pas d'en faire un Brissorna et, comme 
          Wright l'avait parfaitement compris, l'espèce se trouve ainsi rejetée 
          dans la Tribu des Hemiastériens. Ce n'est cependant pas un 
          Opissaster, puisqu'elle n'a ni la forme schizastérique, ni ses 
          ambulacres pairs flexueux et excavés et qu'elle possède plus de deux 
          pores génitaux à l'apex. Proraster crétacé a bien le même 
          fasciole et le même nombre de pores génitaux, mais ses ambulacres, son 
          sillon, sa forme générale sont trop différents pour que l'on puisse 
          confondre avec lui l'espèce de Malte et de Sardaigne. Trachyaster, 
          qui est à peine un sous-genre (1'Hemiaster a pour type une 
          petite espèce très inéquipétale T. globosus), à pétales 
          ambulacraires courts, flexueux, très divergents et dont la physionomie 
          est bien distincte de celle (le 1'Hemiaster Grateloupi Wright. 
          Mais Cotteau a réuni aux Trachyaster de Pomel des formes 
          éocènes à ambulacres pairs longs, droits, peu inégaux (T. Heberti 
          Cotteau), dont on serait tenté de rapprocher notre espèce, si 
          l'ensemble de ses caractères et la forme de son ambulacre impair ne 
          l'éloignaient pas encore de ces Hemiaster éocènes. En tous cas 
          l'espèce de Malte et de Sardaigne n'est pas un vrai Trachyaster 
          et dans ces conditions le mieux m'a paru de la placer dans une section 
          particulière du genre Hemiaster, en créant pour elle le terme
          Gregoryaster, ainsi caractérisé :      
          Brissidæ de forte taille, à test mince, subcirculaire, renflé en 
          dessus. avec sillon antérieur très atténué à l'ambitus. Ambulacres à 
          pétales longs, droits, tous dans des sillons assez profonds; l'impair, 
          plus étroit, est composé de pores non conjugués rapprochés ; les pairs 
          sont en avant légèrement et régulièrement arqués et les postérieurs 
          sont peu divergents. Apex à quatre pores génitaux. Tubercules 
          homogènes ; un seul fasciole péripétale.      
          Type : G. coranguinum Grégory (Pericosmus) du Miocène de 
          Malte. |  | 
  
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        Gregoryaster coranguinum
        (Gregory,1891) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Gregory, 1891 | 
  
    | The maltese fossil 
    echinoidea, and their evidence on the correlation of the maltese rocks, 
    p.[615] | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |      
          Species 2. Pericosmus 
          coranguinum, n. sp. Plate 
          II. figs. 3 and 4a, b.  Synonymy‑ 
               
          Hemiaster grateloupi, T. Wright (non Siam.), 1855, "Fons. 
          Echinod. Malta," Ann. Mag. Hat. Hist. (2), xv. pp. 189, 190. 
               
          Brissopsis grateloupi, T. Wright (non Sism.), 1864, 
          " Foss. Echinidœ Malta," Quart. loura. Geol. Soc., xx. p. 484.  
                
          Diagnosis.—Form—Species large, as wide as long, nearly 
          circular, anterior margin not indented by the anterior furrow, or very 
          slightly so. Sides tumid. Seen from the side, the posterior margin is 
          vertical, and from the summit of this the posterior inter-radius rises 
          very slightly to the highest point just behind the apical dise. From 
          this point the anterior slope is somewhat steep to the well-rounded 
          anterior margin. There are a couple of prominent areas in the lower 
          posterior margin, separated by a broad but shallow depression which 
          runs up to the anus.      
          Ambulacra : Paired petals long, deeply impressed, and subequal in 
          length. The anterior ambulacrum is shallow, and disappears at or is 
          continued only as a very slight depression below the fasciole. The 
          antero-lateral petals are strongly divergent ; at the lower ends they 
          curve forward slightly. The posterior pair are a little shorter than 
          the others, and curve back towards the ridge of the posterior 
          interradius.     
          Apical System central ; four genital pores ; ethmolysian ; the 
          posterior part of the madreporite greatly expanded.     
          Fascioles : The peripetalous is well marked, but the lateral 
          indistinct.     
          Anus oval ; high on the vertical posterior margin.      
          Mouth bilabiate ; very near to the anterior margin.     
          Dimensions‑     
          Type.—Brit. Mus., E. 3405.      
          Distribution.—Malta—Globigerina Limestone.     
          Remarks.—This species differs from P. affinis, Laube, 
          from the Leithakalk, in several characters ; in the Austrian' species 
          the length is greater than the width, the apical dise is more 
          posterior, and the posterior border overhangs the anus, instead of 
          being vertical. From P. callosus, Manz.,t from the Bologna 
          Schlier, and the Molassa serpentinosa of Montese and Africa, it 
          differs in the greater depth of the anterior furrow in P. callosus, 
          and in the lower elevation of the posterior margin. The species is in 
          some ways more allied to P. altus (Ag.), but the differences 
          between them have been already pointed out. Planche II 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Lambert, 1907 | 
  
    | 
    Description des 
    échinides des terrains miocéniques de la Sardaigne, p.60. | 
  
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          Gregogyaster coranguinum 
          Grégory (Pericosmus), 1891      
          Ce que je viens de dire du sous-genre me dispense d'entrer dans des 
          détails au sujet (le cette espèce. Le type sarde mesure 59mm de 
          longueur, sur 63m ni de largeur et 311"1" de hauteur.      
          Le Schizaster Grateloupi Sismonda, qui n'est certainement ni un
          Schizaster, ni un Pericosmus appartient très 
          probablement au sous-genre Gregoryaster, mais il paraît 
          différer de l'espèce de Malte et de Sardaigne par son ambulacre impair 
          un peu moins profond, ses ambulacres pairs plus droits, les 
          postérieurs plus courts et plus divergents.      
          Une autre espèce de l'Oligocène (le Bude, connue sous le nom de 
          Pericosmus Arpadis Pavay, malgré sa grande taille, diffère très 
          peu de la nôtre par son apex plus central et son ambitus étroit, 
          anguleux ; ce qui peut tenir à l'écrasement du type. Il est donc 
          possible qu'un nouvel examen de tous ces individus et des matériaux 
          plus complets pour les formes piémontaises et hongroises conduisent à 
          réunir toutes ces espèces sous le nom plus ancien proposé par Sismonda. 
          Il est même certain que si Grégory n'avait pas créé son Pericosmus 
          coranguinum je n'aurais pas osé, malgré la différence de gisement, 
          en faire une espèce distincte sur de si légères différences. Mais 
          l'espèce existant, comme un doute peut subsister sur son identité avec 
          les P. Arpadis et Schizaster Grateloupi, j'ai cru devoir 
          provisoirement conserver (sic) 
          l'espèce créée par l'auteur anglais.      
          Il serait possible que le Linthia Peolae Botto-Micca, du 
          Pliocène d'Alexandrie, soit encore un Gregoryaster, mais 
          l'espèce n'étant connue que. par mi fragment indéterminable, il n'y a 
          pas lieu quant à présent d'en faire état. Tous les 
          individus du G. coranguinum recueillis par M. Lovisato ont été 
          trouvés dans les marnes de Cameseda (Ales), couches rapportées à 
          l'étage Stampien, c'est-à-dire plus anciennes que celles qui ont 
          fourni le type de l'espèce, mais de. même âge que le G. Grateloupi 
          du Piémont. |  | 
  
    |  | 
  
    | holotype, conservé 
        au British Natural History Museum | 
  
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              | 
        publié sur : Smith, A. 
        B. & Kroh, A. (editor) 2011. The Echinoid 
        Directory. World Wide Web electronic publication. 
        http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed 
        25/01/2021]: |  | 
  
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        Gregoryaster 
        coranguinum
        (Gregory,1891) - 
        Lower Globigerina limestone, Gozo, Malte, 70 mm |  |  | 
  
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          |     | 
    Genre  
    
    Linthia
    
    
    
     Desor, 
    1853 
    Notice sur les 
    échinides du terrain nummulitique des Alpes, p.278. 
    Espèce type
     Linthia insignis
    (Merian in 
    Desor, 1853) 
     
    ibid. 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Crétacé 
    supérieur - Paléocène 
    Syn. 
      
      
      Lutetiaster
      Lambert, 
      1920, p.27 ; espèce type : Spatangus subglobosus 
      Lamarck,1816, p.240
      
      Victoriaster
      Lambert, 
      1920, p.27 ; espèce type : Pericosmus gigas 
      Mc Coy,1882, p.15 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par Desor | 
  
    | 
    Notice sur les 
    échinides du terrain nummulitique des Alpes, 1853, p.278. | 
  
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    | 
      
      
        
          |      
          Genre Linthia. Des. - Oursins de grande taille à sommet 
          ambulacraire central ou à peu près. Ambulacres pairs grands et 
          profonds. Ambulacre ipair logé dans un large et profond sillon. Un 
          fasciole péripétal entourant les ambulacres de près comme chez les 
          Brissus, plus un fasciole latéral qui part de l'ambulacre pair 
          postérieur pour se diriger en arrière sous l'anus comme chez les 
          Schizaster. Granulation tuberculeuse très-serrée. Diffère des 
          Schizaster et des Prenaster par ses ambulacres à peu près 
          égaux et son sommet central, et de tous les autres genres par la 
          disposition de ses fascioles. Ce genre comprend, outre les espèces 
          nouvelles que nous allons décrire, plusieurs autres aue l'on a rangées 
          jusqu'ici dans les Hemiaster. Dédié à M. A. Escher de la Linth.
          1     
          Linthia insignis Mer. - Très-grande espèce subconique à 
          ambulacres larges et profonds - Localité : environs d'Iberg ; assez 
          fréquente. Musées de Zurich et d'Einsiedlen. |  | Linthia spatangoïdes Des. - Espèce voisin du L. subglobosa 
          (Hemiast. subglob.), mais un peu plus allongée, à sommet 
          légèrement excentrique en avant. - Localité : Strockweid près d'Iberg 
          ; assez fréquent. Musée de Zurich. 
          1 Il 
          existe déjà un genre de Coléoptères portant le nom d'Escheria, 
          nom créé par M. Heer, pour l'un des types tertiaires d'Oeningen. |  | 
  
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    |  | 
  
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          |  | 
        
        Linthia 
        insignis (Mérian in 
        Desor, 1853) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Desor | 
  
    | 
    Description des échinides tertiaires de la Suisse, 2ème partie, p.101 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          
          Linthia insignis, Mérian Pl. XV, fig. 
          1. Pl. XVI, fig. 1. Pl. XVII, fig. 1-2.      
          Forme largement ovale, un peu en cœur, ordinairement un peu plus 
          longue que large, arrondie et très échancrée en avant, rétrécie en 
          arrière. Face supérieure plus ou moins renflée, relevée parfois très 
          fortement au sommet ambulacraire, à partir duquel elle s'abaisse, 
          suivant une déclivité régulière et assez forte, jusqu'au bord 
          postérieur ; l'aire interambulacraire postérieure impaire est renflée 
          et parfois fortement carénée. Les aires interambulacraires paires sont 
          assez rapidement déclives vers le pourtour. Le sillon antérieur 
          commence au sommet ambulacraire ; il est d'abord à peine déclive, mais 
          il s'abaisse tout à coup très fortement, devient presque abrupt, en 
          s'approfondissant beaucoup, et échancre largement et profondément la 
          face antérieure ; ses bords sont renflés et forment comme un gros 
          bourrelet. Face postérieure tronquée et très obliquement rentrante. 
          Face inférieure fortement renflée sur le plastron. Pourtour arrondi, 
          mais peu renflé.      
          Sommet ambulacraire excentrique en avant ; il est situé à 0,40 à 0,42 
          de la longueur totale de l'oursin.      
          Ambulacres pairs très longs, relativement étroits, enfoncés, droits, à 
          peine un peu courbés à leur extrémité ; les antérieurs, qui atteignent 
          presque le pourtour, sont très divergents, seulement un peu infléchis 
          en avant, presque transverses ; les ambulacres postérieurs sont bien 
          plus rapprochés et un peu plus courts que les antérieurs. Les zones 
          porifères sont composées de nombreuses paires de pores arrondis, unis 
          par un sillon ; elles sont presque aussi larges que l'espace 
          interporifère. Ambulacre impair logé au fond du sillon antérieur et 
          composé de petits pores disposés dans chaque zone porifère en rangée 
          unique de paires écartées.      
          Péristome situé très près du bord, à l'extrémité du sillon antérieur ; 
          sa lèvre inférieure est très saillante.      
          Périprocte ovale, très élevé, situé au sommet d'une area très creusée.      
          Fasciole péripétale entourant exactement les ambulacres qu'il longe à 
          peu de distance, il forme un angle très profond dans les aires 
          interambulacraires postérieures paires comme aussi dans l'aire 
          impaire, et il traverse le sillon antérieur assez près du sommet. Le 
          fasciole latéral embranche près de l'extrémité des ambulacres 
          antérieurs pairs, je n'ai pu le suivre sur toute sa longueur, ni 
          préciser le point où il passe sous le périprocte.      
          Tubercules très petits, homogènes, pas plus gros en dedans du fasciole 
          qu'en dehors, un peu plus volumineux à la face inférieure.     
          Variations. Je n'ai pas eu un grand nombre d'exemplaires à ma 
          disposition et cependant j'ai pu observer des variations assez 
          sensibles dans les dimensions proportionnelles ; la hauteur relative 
          surtout est bien plus considérable dans certains individus que dans 
          d'autres. Les jeunes exemplaires présentent tous les caractères 
          généraux des adultes. |  |     
          Rapports et différences. 
          Le Linthis insignis se distingue bien par sa très grande 
          taille, son sillon très profond et abrupt, ses grands ambulacres, sa 
          face postérieure très obliquement rentrante, son plastron renflé, sa 
          face supérieure très relevée au sommet ambulacraire, et son fasciole 
          péripétale serrant de près les ambulacres. M. Winkler a décrit sous le 
          nom de Linthia Blombergensis une grande espèce des couches 
          nummulitiques de Bavière qui est très voisin du L. insignis, 
          et, à en juger par la figure, il n'est même pas impossible qu'elle ne 
          doive lui être réunie ; je ne l'ai pas fait parce que le L. 
          Blombergensis paraît avoir des ambulacres un peu moins longs, un 
          sommet ambulacraire un peu plus excentrique en avant, et parce que son 
          fasciole semble entrer moins profondément dans les aires 
          interambulacraires. Peut-être la comparaison immédiate d'exemplaires 
          un peu nombreux montrerait-t-elle que ces différences n'ont pas la 
          valeur de caractères spécifiques.     
          Localités. Blangg, 
          Sauerbrunn, Gschwaend, Heikenfluhli, environs d'Yberg (canton de 
          Schwytz).      
          Eocène. Nummulitique. Parisien I.     
          Collections. Musée de 
          Zurich. Musée d'Einsiedeln. P. de Loriol.   
          
          Explication des figures. 
          Pl. XV. Fig. 
          1. Linthia insignis. Exemplaire de très grande taille, un peu 
          aplati accidentellement, mais n'ayant jamais été très renflé. Gschwänd. 
          Pl. XVI. Fig. 
          1, 1 a. Pl. XVII. Fig. 1, 1 a. Autre exemplaire très bien 
          conservé. Blangg 
          Pl. XVII. Fig. 
          2, 2 a. Exemplaire de petite taille de la même espèce, dont la 
          face postérieure n'est pas oblique. Blangg. 
                   
          Ces figures sont de grandeur naturelle ; les originaux appartiennent 
          au Musée de Zurich. 
          Pl. XV, XVI et 
          XVII (extrait) |  | 
  
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        Linthia 
        insignis (Mérian in 
        Desor, 1853) - 
        Ilerdien, Aude, 100 mm |  |  | 
  
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          Linthia aragonensis (Cotteau, 1887) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par Cotteau, 1887 | 
  
    | 
    Echinides recueillis dans la province d'Aragon par Maurice Gourdon, p.23 | 
  
    |  | 
  
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          | N° 12. - 
          Linthia aragonensis, Cotteau, 1887      
          Voy. pour la descript. et fig. de cette espèce, Échin. nouv. ou peu 
          connus, 2e sér., VIe fasc., p. 95, pi. XI, fig. 
          3.      
          Parmi les nombreux Linthia que nous connaissons, cette espèce, 
          représentée jusqu'ici par un seul exemplaire, nous a paru nouvelle. Au 
          premier aspect, l'espèce se rapproche du L. Rousseli, de 
          l'Éocène moyen de l'Aude; elle en diffère non seulement par sa taille 
          plus petite, mais par son sillon antérieur moins profond et plus 
          évasé, surtout à la face supérieure, par ses aires ambulacraires 
          paires plus étroites, plus longues et moins fortement excavées. Le 
          L. aragonensis rappelle également certains individus de grande
          
           |  | taille du 
          L. subglobosa, du bassin parisien; mais chez cette dernière 
          espèce, le sillon antérieur est moins accusé, les aires ambulacraires 
          paires sont plus larges et beaucoup moins longues. Cette étendue très 
          grande des aires ambulacraires donne au L. aragonensis une 
          physionomie qui le distinguera toujours facilement des espèces 
          voisines, notamment du L. Heberti. LOCALITÉ. - 
          Pobla de Roda (Aragon). Très commun. Éocène moyen. Coll. Maurice 
          Gourdon.   |  | 
  
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          |  | 
        
          Linthia aragonensis (Cotteau, 1887) - 
          Yprésien inférieur, Arguis, Huesca, Espagne, 37 mm |  |  | 
  
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          Linthia aragonensis (Cotteau, 1887) - 
          Yprésien inférieur, Huesca, Espagne, 26 mm |  |  | 
  
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          Linthia 
        canaliculata (Cotteau, 1877) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        
        Linthia 
        canaliculata (Cotteau, 1877) - 
        Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 35 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Linthia 
        canaliculata (Cotteau, 1877) - 
        Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 35 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        Linthia 
        canaliculata (Cotteau, 1877) - 
        Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 49 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Linthia 
          canaliculata (Cotteau, 1877) - 
          Thanétien inférieur, Haute-Garonne, 30 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
    
  
  
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          |  | 
        
        Linthia heberti 
        (Cotteau,1863) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Cotteau, 1863 | 
  
    | 
    Echinides fossiles des Pyrénées, p.124 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          77. 
          
          Periaster Heberti, 
          Cocteau, 1863. PI. IX, fig. 4. 
               Espèce de taille 
          moyenne, sub-circulaire , cordiforme, plus large que longue, fortement 
          échancrée en avant, tronquée presque verticalement en arrière; face 
          supérieure haute renflée, obliquement déclive en avant, marquée dans 
          la région postérieure d'une .carène saillante qui partage l'aire 
          inter-ambulacraire impaire et se prolonge jusqu'au périprocte ; face 
          inférieure presque plane , déprimée autour du péristome, légèrement 
          renflée en arrière. Sommet ambulacraire central. Sillon antérieur 
          large, profond, évasé, anguleux , s'étendant du sommet au péristome. 
          Ambulacres pairs plus profonds encore que le sillon antérieur, droits, 
          allongés, ouverts à leur extrémité , les postérieurs moins longs que 
          les autres ; zones porifères plus larges que l'intervalle qui les 
          sépare , formées de pores ovales , espacés, peu nombreux, mais 
          très-apparents. Aires in ter-ambulacraires saillantes et renflées aux 
          approches du sommet. Tubercules abondants, inégaux , très-petits et 
          serrés à la face supérieure, plus gros et plus espacés dans la région 
          infrà-marginale et sur les bords du sillon antérieur. Périprocte 
          ovale, s'ouvrant au sommet de la face postérieure. Fasciole péripétale 
          très-sinueux , suivant presque partout le contour des ambulacres ; 
          fasciole latéro-anal étroit, oblique, à peine sinueux. 
               Hauteur, 31 
          millimètres; diamètre transversal, 48 millimètres; diamètre 
          antéro-postérieur, 40 millimètres?... 
               
          
          Rapports et différences. 
          — Cette espèce rappelle le Per. Orbignyanus que nous avons 
          décrit plus haut; mais, si d'un côté elle s'en rapproche par son 
          ensemble cordiforme, son sommet presque central et la structure de ses 
          pores ambulacraires, elle s'en éloigne d'une manière positive par sou
           |  | 
          sillon antérieur plus profond et plus 
          anguleux, par sa face supérieure plus saillante et plus renflée en 
          arrière, plus fortement déclive en avant, par ses ambulacres 
          postérieurs plus étroits et plus allongés. 
               Localité. — 
          Biarritz (rocher du Goulet). Très-rare. Éocène, groupe nummulitique , 
          couche à Serp. spiralaea. — Collect. Pellat. 
               
          
          Explication des figures. 
          — PI. IX , fig. 4. P. Heberti. de la coll. de M. Pellat. vu sur 
          la face sup. 
          Pl. IX (extrait) |  | 
  
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        Linthia heberti 
        (Cotteau,1863) - 
          Ypresien inferieur, Arguis, Huesca, Espagne, 29 mm |  |  | 
  
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        Linthia heberti 
        (Cotteau,1863) - 
          Ypresien inferieur, Arguis, Huesca, Espagne, 29 mm |  |  | 
  
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        Linthia hovelacquei 
        (Cotteau,1889) |  |  | 
  
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    | description de 
    l'espèce par Cotteau, 1889 | 
  
    | 
    Echinides recueillis dans la province d'Aragon (Espagne) par M. Maurice 
    Gourdon, p.23 | 
  
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          N° 13. — Linthia Hovelacquei, Cotteau,. 
          1889. 
          Pl. II, fig. 11-14 . Linthia n. sp. 
          Cotteau,  Echin. éocènes d'Aragon, Assoc. franç. pour l'avanc.. 
          des sciences, Congrès de Toulouse, p. 520, 1887.      
          Espèce de taille moyenne, un peu plus longue que large, arrondie et 
          émarginée en avant, légèrement rétrécie en arrière. Face supérieure 
          haute, renflée, assez régulièrement bombée, déclive en avant, 
          saillante en arrière où se trouve la plus grande épaisseur. Face 
          inférieure plane, renflée sur les bords, bombée dans l'aire 
          interambulacraire impaire. Face postérieure haute, large, 
          verticalement. tronquée. Sommet ambulacraire presque central. Sillon 
          antérieur droit, large, médiocrement excavé, s'atténuant et se 
          rétrécissant vers l'ambitus qu'il entame faiblement, presque nul aux 
          approches du péristome. Aire ambulacraire impaire finement granuleuse 
          au milieu. Zones porifères formées de pores petits, simples, 
          rapprochés les uns des autres, séparés par un léger renflement 
          granuliforme, disposés par paires obliques et espacées. Aires 
          ambulacraires paires peu excavées, subflexueuses, ouvertes à leur 
          extrémité, très inégales, les antérieures beaucoup plus longues que 
          les autres, divergentes, tendant cependant à se rapprocher de l'aire 
          ambulacraire impaire, les aires postérieures plus courtes, bien moins 
          écartées. Zones porifères assez larges, formées de pores étroits, les 
          externes moins larges et moins ouverts que les autres, disposés par 
          paires transverses, au nombre de vingt-sept ou vingt-huit. dans les 
          aires antérieures, au nombre de vingt-trois vingt-quatre dans les 
          aires postérieures. Sur chacune des zones porifères, les pores en se 
          rapprochant du sommet deviennent. très petits, presque 
          .microscopiques. Zone interporale paraissant lisse, moins large que 
          l'une des zones porifères. Les aires interambulacraires, un peu 
          resserrées aux approches du sommet, sont cependant moins saillantes 
          que dans certaines espèces. Tubercules petits, espacés, homogènes sur 
          presque toute la face supérieure, un peu plus gros sur le bord du 
          sillon antérieur et à la face inférieure. Péristome semicirculaire, 
          labié, très excentrique en avant. Périprocte longitudinal , s'ouvrant 
          au sommet de la face postérieure. Appareil apical muni de quatre pores 
          génitaux largement ouverts et Placés à peu près sur la même ligne ; la 
          plaque madréporiforme, étroite et très étendue, traverse l'appareil. 
          Fasciole péri pétale sinueux et assez large. fasciole latéro-sous-anal 
          un peu plus étroit et descendant plus directement sous le périprocte.      
          Hauteur , 30 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 38 millimètres 
          ; diamètre transversal, 37 millimètres. |  |     
          Rapports et différences. 
          — Cette espèce présente un peu la physionomie des Schizaster, 
          dont elle se rapproche par ses aires ambulacraires flexueuses et 
          recourbées en avant ; cependant son appareil apical presque central, 
          ses aires ambulacraires paires et son sillon antérieur médiocrement 
          excavé, nous ont engagé a la placer parmi les Linthia. Voisine par sa 
          forme générale et sa taille du Linthia Cotteaui, elle s'en 
          distingue par sa forme plus épaisse et plus renflée, par son sommet 
          ambulacraire plus central, par son sillon antérieur moins excavé, 
          échancrant moins fortement, l'ambitus et moins apparent aux approches 
          du péristome. Notre espèce s'éloigne encore davantage du Linthia 
          Raulini, dont la forme est plus allongée, la face supérieure plus 
          renflée et moins déclive dans la région antérieure, le sommet apical 
          plus excentrique en avant, les aires ambulacraires plus profondément 
          excavées, plus longues, plus linéaires et plus divergentes en avant. 
          Le L. Raulini  est par tous ces caractères un véritable type de
          Linthia, tandis que les L. Cotteaui et Hovelacquei 
          ont déjà, une tendance à se rapprocher des Schizaster. 
               
          Localité. — Pobla de Roda (Aragon). Assez commun. Éocène moyen.      
          Coll. Maurice Gourdon, Cotteau. 
          Pl. II (extrait) |  | 
  
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        Linthia hovelacquei (Cotteau,1889) - 
          Ypresien inferieur, Huesca, Espagne, 46 mm |  |  | 
  
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        Linthia 
          macphersoni Cotteau,1889 |  |  | 
  
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        Linthia 
          macphersoni Cotteau,1889, 
          Eocene, Alicante, Espagne, 17 mm |  |  | 
  
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        Linthia 
          macphersoni Cotteau,1889, 
          Eocene, Aspe, Alicante, Espagne, 40 mm |  |  | 
  
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        Linthia 
        vilanovae Cotteau,1889, 
          Eocene moyen, Alicante, Espagne, 30 mm |  |  | 
  
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        Linthia 
        vilanovae Cotteau,1889, 
          Eocene moyen, Aspe, Alicante, Espagne, 42 mm |  |  | 
  
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          |  | 
        
        Linthia 
        wilmingtonensis Clark,1915 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Clark in Clark & Twitchell | 
  
    | The 
    Mesozoic and Cenozoic Echinodermata of the United States, 1915, p. 152 | 
  
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          | 
          Linthia wilmingtonensis 
          Clark, n. sp. Plate LXX, 
          figures 3a-c.     
          Determinative characters. - Test large, cordiform, gibbous 
          above, nearly flat below, ambulacra wide, anterior in deep groove, 
          anterolateral with petals in long deep grooves, postero-lateral with 
          petals about one-half the length of the anterolateral and also deeply 
          sunken. Interambulacra wide, prominent, and covered with numerous 
          small tubercles. Peristome in prominent depression.      
          Dimensions. - Length 56 millimeters ; width 55 millimeters ; 
          height 34 millimeters.     
          Description. - This relatively large form has an elevated 
          bibbous upper surface and a nearly flat lower surface except for the 
          peristome depression. It is cordiform in marginal outline about as 
          wide as long and rounded laterally.      
          The ambulacra are wide, the single anterior ambulacrum being situated 
          in a deep groove, which deeply indents the margin. The anterolateral 
          paired ambulacra have long, broad sunken petals, while those of the 
          posterolateral pair are only about half as long.      
          The interambulacral plates are covered with small perforated tubercles. 
          The peripetalous and lateral fascioles can be readily traced. |  |      
          The peristome is in a pronounced depressionje  near the anterior margin. 
          The periproct is not shown on the type form.     
          Locality. - Wilmington, N. C.     
          Geological horizon. - Castle Hayne limestone, upper Eocene or 
          Oligocene.     
          Collection. - U. S. National Museum (166482). 
          Pl. LXX (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | Holotype, conservé 
        au Smithsonian National Museum of Natural History | 
  
    | figuré in
        cLARK in 
        Clark & Twitchell, 1855,   Mesozoic and 
    Cenozoic Echinodermata of the United States, p.152 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Catalog Number: | USNM MO 166482 |  
          | Collection Name: | Echinodermata Echinoidea Type |  
          | Scientific Name (As Filed): | Echinocyamus vaughani Twitchell in 
          Clark & Twitchell |  
          | Type Status: | Holotype |  
          | EZID: | http://n2t.net/ark:/65665/3950ead6c-dad3-449e-a8c0-e0c835806948 |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Linthia 
        wilmingtonensis Clark,1915
        - 
        Priabonien - Bartonien, Castle Hayne fm, Pender Cty, Caroline du Nord, 
        52 mm |  |  | 
  
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          |     | 
    Genre   
    
    Opissaster
    
    
    
     Pomel, 1883 
    Classification 
    méthodique et genera des Echinides vivants et fossiles, p.37 
    Espèce type
     Opissaster polygonalis
    Pomel,1881 par 
    désignation originale 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Eocène 
    inférieur - Pliocène 
    Syn. |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par Pomel | 
  
    | 
    Classification méthodique et genera des Echinides vivants et fossiles, p.37 | 
  
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    | 
      
      
        
          |     
          Opissaster Pom. Ovoïde 
          cordiforme ; apex plus ou moins excentrique en arrière ; 2 pores 
          génitaux. Ambulacre antérieur simple dans un sillon abrupte moins 
          creux en avant, mais échancrant le pourtour. Pétales antérieurs 
          obliques en avant, flexueux près de l'apex, creux ; les postérieurs 
          bien plus petits. Péristome labié, médiocre, rapproché du bord ; 
          périprocte petit au haut d'une aréa postérieure. Fasciole péripétale 
          sinueux. Le type est O. polygonalis du miocène supérieur 
          d'Algérie ; c'est, en quelque sorte, un schizaster sans fasciole 
          latéro-anal et on devra y classer tous ceux qui en sont dépourvus et 
          divers prétendus Hemiaster comme Katkburgensis, H. Scillae,
          H. Cotteaui qui ont le madréporide prolongé en arrière. C'est 
          aussi la place probable de O. amplus (Desor sub Hemiaster) 
          qui serait bien une espèce crétacée. (Quenst. Petr. deutch.). |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        
        Opissaster cotteaui
        (Wright,1855) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Wright | 
  
    | On 
    fossil Echinoderms from the Island of Malta, p.[96] | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Hemiaster Cotteauii, Wright. Pl. VII. fig. 2 
          a–d. Test 
          orbicular, globose, much inflated, declining anteriorly, elevated 
          posteriorly, the interambulacrum forming a prominent carina which 
          terminates in a tail-like process above the anus ; posterior border 
          obliquely truncated; ambulacral areas deeply sunk ; an antcal 
          ambulacrum forms the sulcus in the anterior border; antero-laterals 
          long, and inclined to 45°; posterolaterals one-half the length of the 
          anterior pair, inclined to 57°; apical dise ncarly central; peripetal 
          fasciole broad and undulating; anus high under the carinal process ; 
          tubercles larger on the sides and base than on the dorsal surface ; 
          mouth labiate near the anterior border.      
          Dimensions.—Antero-posterior diameter 1 19/20 inch, 
          transverse diameter la inch, height le, inch.      
          Description.—This Urchin has a globose form, and is much inflated at 
          the sides; the dorsal surface is convex, and declines much more 
          rapidly from the apical dise to the anterior border, than from the 
          dise to the posterior border. The ambulacral areas (2 a) are 
          all deeply sunk ; the single ambulacrum is the longest, and forms a 
          considerable antcal sulcus; the antero-lateral pair have a gentic 
          double curve ; they are 7/10 ths of an inch in length, and form an 
          angle of 45°. The number of pores (2 c) in the avenues is 
          twenty-two pairs in the inner, and twenty-four in the outer zone; the 
          postero-lateral pair are scarcely half the length of the anterior 
          pair; they incline at 57°; their number of pores is ten and twelve 
          pairs. The peripetal fasciole (2 d) closely embraces the 
          ambulacral star; a naked track proceeds from the base of the 
          antero-laterals to the mouth, indicating the course of the imperforate 
          portion of the ambulacral areas : the rapid declivity of the anterior 
          part of the test strongly contrasts with the inflated condition of the 
          sides and the elevation of the interambulacrum ; from the centre of 
          this area a ridge rises which is produced into a tail-like process, 
          and beneath, the posterior border is scooped out, and truncated 
          obliquely downwards and inwards. The anus is situated high up, 
          immediately beneath the caudal prolongation ; the base is convex, and 
          a partially naked space on cach side of the sternal portion of the 
          interambulacrum, indicates the track of the basal portions of the 
          posterior ambulacra. The tubercles of the upper surface (2 b) 
          are smaller and more closely set together than those on the sides and 
          base, where they are larger, vider apart, and more fully developed.
          
           |  | They are 
          perforated and uncrenulated, and surrounded by a circle of small 
          tubereles. H. Colteauii resembles Spatangus (Hemiaster)
          acuminatus, Goldf., but it is more globose, and its posterior 
          half is neither so elevated, nor yet so wedge‑shaped as that species; 
          the single ambulacrum is largcr and vider, and the antero-lateral pair 
          are more dcveloped in the German than in the Maltese form ; thcy 
          resemble each other in the interambulacrum in both posscssing a 
          tail-like terminal process, and in having the posterior border 
          obliquely seooped out ; they are both, likewise, Miocene Urehins, 
          S. acuminatus being found in that terrain near Cassel and 
          Düsseldorf (Germany), and at Bordeaux and Blaye (France). 
              
          Affinities and differences.—The depth and length of the 
          ambulacral areas, with the great declivity of the anterior aide of 
          the test, and the post-discal carina, with its caudate-like process, 
          serve to distinguish this species from H. Scillae,.     
          Locality and stratigraphical position.—Collected from bed No. 
          4, the calcareous sandstone at Malta. We dedicate this species to our 
          fricnd M. Cottcau, the learned author of 'Études sur les Éehinides 
          Fossiles du département de l'Yonne,' who bas most generously aided us 
          in our studies, by contributing the types of many of his species to 
          our cabinet for comparative investigations.   
          planche VII 
          (extrait) |  | 
  
    |  | 
  
    | holotype, conservé 
        au British Natural History Museum | 
  
    | 
          
          
            
              | 
        publié sur : Smith, A. 
        B. & Kroh, A. (editor) 2011. The Echinoid 
        Directory. World Wide Web electronic publication. 
        http://www.nhm.ac.uk/research-curation/projects/echinoid-directory [accessed 
        29/01/2021]: |  | 
  
    |  | 
  
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          |  | 
        Opissaster 
        cotteaui
        (Wright,1855) - Middle 
        Globigerina Limestone, Ta Nikol, Gozo, Malte env.14 mm |  |  | 
  
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        Opissaster gregoirei
        (cotteau,1887) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Cotteau, 1877 | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains tertiaires, t.1, p.414 | 
  
    |  | 
  
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          | N° 106. — 
          Ditremaster Gregoirei, Cotteau, 1887.Pl. 116.
      
          Espèce de petite taille, allongée, ovale, un peu rétrécie et 
          subtronquée en avant. Face supérieure renflée, arrondie sur les bords, 
          ayant sa plus grande largeur au point qui correspond à l'appareil 
          apical et sa plus forte épaisseur en arrière du sommet, au milieu de 
          l'aire inter-ambulacraire postérieure qui est légèrement carénée et se 
          recourbe au-dessus du périprocte. Face inférieure régulièrement et 
          faiblement bombée. Sommet ambulacraire subcentral, un peu rejeté en 
          arrière. Sillon antérieur large, accentué, entamant l'ambitus, se 
          prolongeant en s'atténuant jusqu'au péristome. Aire ambulacraire 
          impaire très granuleuse, formée de petits pores simples, disposés par 
          paires serrées près du sommet, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles 
          se rapprochent de l'ambitus. Aires ambulacraires paires excavées, 
          inégales, les antérieures longues, très flexueuses, les aires 
          postérieures très courtes, en formes de feuille, les unes et les 
          autres arrondies et fermées à leur extrémité. Zones porifères bien 
          développées, composées de pores étroits, très allongés, à peu près 
          égaux, unis par un sillon, disposés par paires transverses, que sépare 
          une petite bande granuleuse, au nombre de vingt-deux ou vingt-quatre 
          dans les aires antérieures, de quatorze ou quinze dans les aires 
          postérieures. Zone interporifère très étroite. Dans chaque zone 
          porifère, les pores deviennent très petits, presque microscopiques aux 
          approches du sommet. Aires interambulacraires saillantes et comprimées 
          près du sommet, notamment les aires antérieures. Tubercules inégaux, 
          fins et espacés sur une grande partie de la face supérieure, plus gros 
          sur le bord du sillon antérieur, autour du sommet, dans la région 
          inframarginale et sur le plastron interambulacraire, très espacés aux 
          environs du péristome et laissant presque lisses, à la face 
          inférieure, les plaques ambulacraires. Péristome excentrique en avant, 
          subpentagonal, légèrement labié à la base, anguleux à la partie 
          supérieure, marqué d'un faible bourrelet. Périprocte ovale, acuminé à 
          ses deux extrémités, placé au sommet d'une aréa couverte de petits 
          tubercules espacés. Appareil apical muni en arrière de deux pores 
          génitaux ronds, très ouverts, saillants sur les bords; les plaques 
          génitales antérieures en sont dépourvues ; la plaque madréporique très 
          étroite traverse l'appareil. Fasciole péripétale large, bien distinct, 
          arrondi en avant, sinueux sur les côtés.      Nous 
          rapportons à cette espèce un exemplaire de taille plus forte, 
          recueilli par M. Hébert ; il diffère du type que nous venons de 
          décrire par sa forme un peu moins allongée, par son sillon antérieur 
          moins évasé, par ses aires ambulacraires antérieures moins flexueuses 
          et moins divergentes ; l'aspect, la disposition des tubercules et du 
          fasciole sont les mêmes et ne permettent pas, quant à présent, d'en 
          faire une espèce particulière.      
          Hauteur, 12 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 16 millimètres; 
          diamètre transversal, 14 millimètres.      
          Exemplaire de taille plus forte : hauteur, 19 millimètres; diamètre 
          antéro-postérieur, 23 millimètres ; diamètre transversal, 22 
          millimètres.     
          Rapports et différences. 
          - Par sa forme allongée et légèrement hexagonale, cette petite espèce 
          rappelle le D. Corvazii (Hemiaster, Taramelli); elle 
          s'en distingue cependant, par sa forme moins hexagonale et moins 
          anguleuse, par son sillon antérieur plus large, par ses aires 
          ambulacraires paires plus flexueuses, par son péristome plus anguleux. 
          Notre espèce, par la largeur de son sillon antérieur, par la structure 
          de ses 
           |  | aires ambulacraires paires, 
          offre également quelque ressemblance avec le D. elongatus (Hemiaster, 
          Duncan et Sladen), du terrain nummulitique du Sind (Inde) ; cette 
          dernière espèce sera toujours facilement reconnaissable à sa forme 
          plus allongée, plus régulièrement ovale, à ses aires ambulacraires 
          paires munies d'une zone interporifère plus large, à son fasciole plus 
          étroit, à son péristome moins anguleux. Le D. Gregoirei offre 
          aussi quelques rapports de forme et de taille avec les D. 
          Prestwichi et branderianus (Hemiaster, Forbes, de 
          l'argile de Londres). Malheureusement ces exemplaires assez mal 
          conservés, ne peuvent être, d'après les figures, que très 
          difficilement comparés aux nôtres. Le D. Prestwichi parait 
          beaucoup moins accentué à la face supérieure; ses aires ambulacraires 
          sont moins larges, moins excavées, moins flexueuses, beaucoup plus 
          ouvertes, son périprocte est plus petit. Quant au D. branderianus, 
          il est muni d'un sillon antérieur plus profond et plus nettement 
          circonscrit, son périprocte est moins développé, son péristome plus 
          rapproché du bord et moins anguleux en avant. 
              
          Localités. —Faure-Negre, 
          Saint-Jean-de-Vergues, Montegut (Ariège); le Frechet (Haute-Garonne). 
          Assez commun. Eocène moyen.      
          Collections Roussel, Grégoire, Hébert, ma collection.
     
          Explication des figures. 
          - Pl. 116, fig. 1, D. Gregoirei, de la collection de M. 
          Roussel, vu de côté; fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure 
          ; fig. 4, face antérieure; fig. 5, face postérieure; fig. 6, portion 
          de la face supérieure grossie; fig. 7, portion de la face inférieure 
          grossie ; fig. 8, autre exemplaire, de la collection de M. Hébert, vu 
          sur la face supérieure ; fig. 9, autre exemplaire, de la collection de 
          M. Roussel, vu sur la face supérieure. 
          planche 116 
          (extrait) |  | 
  
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          |  | 
        
        Opissaster gregoirei
        (cotteau,1887) - 
        Lutétien, tavertet, Barcelone, Espagne, 21 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          |     | 
    Genre  
    
    Ova
    
    
    
     Gray, 
    1825 
    An attempt to divide 
    the Echinida, or sea eggs, into natural families, p.431 
    Espèce type
     Spatangus canaliferus
    Lamarck,1816 par 
    décision ICZN, opinion 209 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Eocène - Actuel 
    Syn. |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par Gray,1825 | 
  
    | An 
    attempt to divide the Echinida, or sea eggs, into natural families, p.431 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 
          Ova, Van Phel.     
          Brissoides, Klein. 
          Body ovate, deeply grooved in 
          front ; ambulacra five, impressed. 
          O. canaliferus. Spatangus, 
          Lam.     Klein, t.27, f. A. |  | 
  
    |  | 
  
    | 
         | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        
        Ova canalifera
        (Lamarck,1816) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale de 
    l'espèce par Lamarck,1816 | 
  
    | 
    Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, p.31 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | 11. Spatangue 
          à gouttière. Spatangus canaliferus. Sp. 
          cordato-oblongus, basi postica gibbus ; ambulacris quinis impressis 
          patulis : antico profundiore canaliformi. Spatangus 
          . . . Leske ap. Klein, tab. 27. fig. A. Rumph. mus. 
          tab. 14. f. 2. Encycl. pl. 
          156, f. 3. Scilla, tab. 25. f. 2. Mus. n.° Habite 
          l'océan indien. Mon cabinet. Cette espèce est une de celles qui, 
          quoique très-différentes, ont été confondues en une seule, sous le nom 
          d'echinus lacunosus. |  | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        Ova canalifera
        (Lamarck,1816) - 
        Pliocène, Almeria, Espagne, 41 mm |  |  | 
  
    |  | 
  
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          |     | 
    Genre   
    
    Periaster
    
    
    
     d'Orbigny, 
    1853 
    Paléontologie 
    française, terrains crétacés, tome 6ème, échinoides irréguliers, p.269 
    Espèce type
     Spatangus elatus
    Desmoulins,1837 par 
    désignation subséquente de Lambert 
    (1918), p.8 
    Extension 
    stratigraphique (bibliographique, 
    non vérifiée) : Cénomanien 
    Syn. 
      
      
      Lutetiaster
      Lambert, 
      1920, p.27 ; espèce type : Spatangus subglobosus 
      Lamarck,1816, p.240
      
      Victoriaster
      Lambert, 
      1920, p.27 ; espèce type : Pericosmus gigas 
      Mc Coy,1882, p.15 |  |  | 
  
    |  | 
  
    | diagnose originale du 
    genre par d'Orbigny | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.269 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | Genre
          Periaster, d'Orb., 1854. Spatangus 
          (pars) auctorum ; Schyzaster (pars), Agassiz.     
          Caractères. Avec tous les caractères extérieurs d'appareil 
          général et ocellaire, de bouche, d'anus, d'ambulacres, de forme 
          générale des trois genres précédents. Celui-ci est caractérisé 
          principalement par son fasciole, qui, tout en étant péripétale, comme 
          dans le genre Hemiaster, offre de plus sur les côtés une 
          branche de plus qui se détache du fasciole péripétale, vis-à-vis de 
          l'ambulacre pair antérieur, et vient passer bien au-dessous de l'anus. 
          Le sillon antérieur est peu creusé, et ses pores ne sont pas surmontés 
          de côtes verticales. Tubercules épars, inégaux, espacés.     
          Rapports et différences. Par son fasciole péripétale entier, 
          pourvu d'une branche latérale qui vient passer sous l'anus, ce genre 
          se distingue nettement de tous les genres précédents. Il se rapproche 
          par ce même caractère du genre Schyzaster, mais en diffère par 
          son fasciole superficiel, et non dans un sillon, par ce fasciole 
          entourant de moins près les ambulacres ; par son sillon intérieur non 
          profondément creusé et non pourvu lattéralement de sillons 
          transverses, comme dans les Schyzaster ; par une forme non 
          oblique, et par des tubercules inégaux et non serrés en dessus. |  |      
          Ce genre ainsi circonscrit appartient aux terrains crétacés et 
          tertiaires, et se trouve vivant dans les mers chaudes et froides. 
          Voici du reste les noms des espèces de ces derniers terrains que nous 
          rapportons.      
          1° Periaster fragilis, d'Orb., 1855. Brissus fragilis, 
          Dub. et Kor. Zool. Bidr., p. 280, pl. 10, fig. 47, 49. Schyzaster 
          fragilis, Agassiz, 1847, Cat. raisonné, p. 128. Vivant, des côtes 
          de Finmark, dans les grandes profondeurs. Découvert par M. Loven, de 
          Stockholm.      
          2° Periaster gibberulus, d'Orb., 1855. Savigny, Descript. de 
          l'Egypte zool., pl. 7, fig. 6. Schizaster gybberulus, Agassiz, 
          1847. Catalogue raisonné, p. 128. Vivante, de la mer Rouge. M. 
          Lefebvre.      
          3° Periaster Cubensis d'Orb., 1855. Schyzaster Cubensis, 
          Agass., 1847. Cat. raisonné, p. 128. Fossile de l'étage contemporain 
          de l'île de Cuba, rapporté par M. de la Sagra.   |  | 
  
    |  | 
  
    | 
         | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          |  | 
        
        Periaster 
        elatus (Desmoulins,1837) |  |  | 
  
    |  | 
  
    | description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.270 | 
  
    |  | 
  
    | 
      
      
        
          | N° 2199.
          Periaster elatus, 
          d'Orb., 1853. Pl. 897.     
          Spatangus elatus, Des Moulins, 1837. Etudes sur les Ech., p. 
          406.     
          Hemiaster elatus, Desor, 1847. Catal. rais., p. 123.     
          Id., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 178, n° 637.     
          Dimensions. Longueur totale, 31 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 97 centièmes ; hauteur, 80 centièmes.     
          Coquille très-haute, un peu anguleuse, presque aussi large que 
          longue, non échancrée en avant, un peu acuminée en arrière, dont la 
          hauteur a les 80 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre 
          transversal est un peu en arrière de la moitié. Dessus 
          très-convexe, obtus en avant, et s'élevant beaucoup de suite en courbe 
          presque inclinée, jusqu'en avant du sommet où se trouve la partie la 
          plus haute, qui se continue horizontalement ensuite jusqu'à l'aréa 
          anale très-excavée et évidée. Les parties interambulacraires s'élèvent 
          comme autant de hautes collines entre les ambulacres. Le sommet est 
          excentrique en arrière. Le pourtour, presque anguleux, offre sa plus 
          grande convexité à la base. Dessous presque plat, seulement un 
          peu bombé à la région médiane postérieure et excavé autour de la 
          bouche. Sillon antérieur peu creusé et marqué seulement jusqu'à 
          la hauteur des ambulacres Bouche bilabiée, placée en avant des 
          deux tiers antérieurs. Anus ovale longitudinalement, placé au 
          sommet d'une aréa très-prononcée, entourée de saillies coniques. 
          Ambulacre impair plus étroit que les autres, formé de paires de 
          pores espacées. Chacune a deux pores rapprochés, obliques, avec un 
          fort tubercule au milieu. Ambulacres paires, profonds, 
          très-divergents, assez larges, un peu inégaux, les antérieurs ayant un 
          tiers de plus long, formés de zones plus larges que l'intervalle qui 
          les sépare, composé de pores allongés et conjugués transversalement.
          Tubercules épars, éloignés les uns des autres, très-inégaux, 
          s'augmentant des régions postérieures aux antérieures, et des 
          supérieures aux inférieures. Fasciole arrondi en avant, sinueux 
          sur les côtés et en arrière. La branche latérale s'abaissant 
          brusquement pour passer sous l'anus. |  | 
                
          Rapports et différences. Par sa forme élevée, cette espèce se 
          distingue bien nettement des autres. Elle a été décrite comme 
          Spatangus par M. Des Moulins. M. Desor l'a placée dans le genre 
          Hemiaster ; mais nous y avons découvert un fasciole latéral qui 
          empêche de la conserver dans ce genre, et nous la plaçons dans celui 
          des Periaster.     
          Localité. Nous l'avons recueillie, dans le 20e étage 
          cénomanien, à Rochefort, à Fouras, à Charras, à l'Ile Madame 
          (Charente-Inférieure), où elle est peu commune.     
          Explication des figures. Pl. 897, fig. 1, grandeur naturelle ; 
          fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, 
          profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de la bouche 
          ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacre grossi ; fig. 
          8, pores de l'ambulacre impair, grossis ; fig. 9, pores des ambulacres 
          pairs antérieurs, grossis. De notre collection. 
          Pl. 897 (extrait) |  | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        d'Orbigny, 1854,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.270 | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée Vert, Le Mans | 
  
    | figuré in
        Neraudeau & al., 
        2003, Le contenu paléontologique - Les oursins cénomaniens de 
        l'Ouest de la France (Sarthe et Charentes). In : Morel N. (coord.) 
        Stratotype Cénomanien, p.223 | 
  
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        Periaster 
        elatus (Desmoulins,1837)
        - 
        Cénomanien, Charente Maritime, 23 mm |  |  | 
  
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        Periaster 
        undulatus (Agassiz,1847) |  |  | 
  
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    | diagnose originale de 
    l'espèce par Agassiz, 1847 | 
  
    | 
    Catalogue raisonné des espèces, des genres et des faimilles d'échinides, 
    p.24 | 
  
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          | 
          undulatus 
          Agass. - S 8. - Cat. syst. p. 2. - Espèce courte et large. Ambulacres 
          correspondants à des sillons assez profonds.      
          Cr. chlor. de l'Ile-d'Aix (embouch. Charente), Saint-Aignant 
          (Indre-et-Loire)           
          - D'Orbigny |  | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        d'Orbigny, 1854,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.272 | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        Neraudeau & al., 
        1998,
        
        Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible 
        homologies, p.329 | 
  
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        Periaster 
        undulatus (Agassiz,1847) - 
        Sénonien, Lérida, Espagne, 28 mm |  |  | 
  
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        Periaster 
        verneuili (Desor,1847) |  |  | 
  
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    | description de 
    l'espèce par d'Orbigny | 
  
    | 
    Paléontologie française, terrains crétacés, tome VI, p.235 | 
  
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          | N° 2176.
          Hemiaster Verneuili, 
          Desor., 1847. Pl. 878.     
          Hemiaster Verneuili, Desor, 1847. Catal. rais., p. 174. Modèle 
          T-54.     
          Id., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 201 . étage 21, n° 225.     
          Dimensions. Longueur totale, 25 millimètres. Par rapport à la 
          longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 56 centièmes.     
          Coquille Un peu hexagone, aussi large que longue ; offrant en 
          avant trois angles et une échancrure au milieu, plus rétrécie en 
          arrière où elle est tronquée, dont la hauteur a les 56 centièmes de la 
          longueur, et dont le grand diamètre transversal se trouve un peu en 
          avant de la moitié. Dessus peu convexe, déprimé et obtus en 
          avant ; de là s'élevant insensiblement jusqu'en arrière du sommet, où 
          se trouve sa plus grande épaisseur ; la courbe de ce point s'arque 
          jusqu'à l'aréa anale, coupée obliquement. Le sommet est à peu près à 
          la moitié. Le pourtour, anguleux et assez obtus, se trouve à la base.
          Dessous très-plat, creusé autour de la bouche, mais légèrement 
          renflé à la région médiane postérieure, où se remarque à l'extrémité 
          une légère saillie conique. Sillon antérieur très-large, 
          fortement creusé partout. Bouche transverse, bordée d lèvres, 
          placée en avant des deux tiers de la longueur. Anus ovale, 
          placé très-haut, près du sommet d'une aire anale lancéolée, ornée de 
          saillies tout autour. Ambulacres très-grands, peu inégaux, 
          assez creusés. L'ambulacre impair large ; ses zones étroites 
          sont formées de pores rapprochés, ronds, séparés par une forte saillie 
          tuberculeuse. Ambulacres pairs peu inégaux, les antérieurs sont 
          seulement un peu plus longs que les postérieurs, tous creusés en 
          sillons ; les zones, légèrement inégales, sont aussi larges que 
          l'intervalle qui les sépare. Les pores, en fente étroite, sont 
          rapprochés et conjugués. Les tubercules sont inégaux, petits et 
          épars partout en dessus, beaucoup plus gros et écartés en dessous. Le
          fasciole cerne de loin les ambulacres en avant comme en 
          arrière, en représentant un triangle émoussé, arrondi en avant, 
          acuminé en arrière. |  |     
          Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes 
          les précédentes par ses ambulacres très-longs, peu inéfaux, par se 
          dépression et sa forme élargie.     
          Localité. Elle est spéciale à l'étage turonien et a été 
          recueillie à Sainte-Maure (Indre-et-Loire), et à Thaims 
          (Charente-Inférieure), par M. d'Archiac ; à Soulage (Aude) ; à Fumel 
          (Lot-et-Garonne) ; et à Châtellerault (Vienne) ; par nous. (Nous avons 
          eu entre les mains plus de 10 échantillons de cette espèce).      
          Explication des figures. Pl. 878, fig. 1, Grandeur naturelle ; fig. 2, 
          coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous. fig. 4, profil 
          longitudinal, fig. 5, profil transversal, vu du côté de la bouche ; 
          fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; fig. 
          9, Pores de l'ambulacre impair plus grossis ; fig. 8, pores de 
          l'ambulacre pair antérieur, grossis. De notre collection. 
            
          Pl. 878 (extrait) |  | 
  
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    | figuré, conservé 
        au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris | 
  
    | figuré in
        d'orgigny, 1854,
        
        Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6, 
        p.235 | 
  
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        Periaster 
        verneuili (Desor,1847)
        - 
        Turonien, Tunisie, 32 mm |  |  | 
  
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