Spatangidae
Gray, 1825, p.430
Prospatangidae
Lambert, 1905, p.34 (syn obj.
plus récent)
Genre type : Spatangus
Gray, 1825, p.430
Description succinte de la famille : Apex
ethmolytique et pétales peu déprimés. Un seul fasciole, le sous-anal, qui
est "bilobé". la plaque du labre est courte et large, elle ne dépasse pas la
première plaque ambulacraire. Les épisternales sont appariées.
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Genre Spatangus
Gray,
1825
An attempt to divide
the echinida, or sea eggs, into natural families, p.430
Espèce type
Spatangus purpureus
Muller, 1776,
par décision de l'ICZN (1948)
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Miocène
inférieur - Actuel
Syn.
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Prospatangus
Lambert, 1902, p.55 ;
espèce type : Spatangus purpureus Muller,1776 ; synonyme
objectif.
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Phymapatagus
Lambert, 1910, p.3 ; espèce
type : Spatangus brittanus
Tournouer; synonyme subjectif plus récent.
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Spatangus
corsicus
Desor in
Agassiz & Desor
,1847 |
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description de
l'espèce par Cotteau in Locard & Cotteau,1877 |
Description de la
faune des terrains tertiaires moyens de la Corse, p.333 |
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SPATANGUS
CORSICUS, Desor, 1847
pl. XVII, fig.
1-3.
Moule en plâtre, R. 78., (type).
Espèce de. taille assez forte, oblongue, cordiforme, échancrée en
avant, subacuminée et tronquée en arrière ; face supérieure
médiocrement renflée, ayant sa plus grande épaisseur en arrière du
sommet apical, dans l'aire interambulacraire impaire qui est
légèrement carénée ; face inférieure plane , un peu creusée autour du
péristome , légèrement renflée sur le plastron interambulacraire ;
face postérieure [reluquée, rentrante, à peine excavée. Sommet apical
subcentral, un peu rejeté 'en avant. Sillon antérieur presque nul vers
le sommet, large, évasé en se rapprochant de l'ambitus qu'il échancre
d'une manière très-apparente. Aire ambulacraire impaire toute
différente des autres, étroite à sa partie supérieure, s'élargissant
au fur et à mesure qu'elle s'éloigne du sommet, composée de pores
très-petits, placés dans une dépression lisse et circulaire, disposés
par paires obliques. Aires ambulacraires paires pétaloïdes, acuminées.
à leur extrémité, subflexueuses, les postérieures un peu plus longues
que les autres. Zones porifères légèrement déprimées, formées de pores
oblongs, unis par un sillon transverse. Les pores de la zone porifère
antérieure des aires ambulacraires paires antérieures sont visiblement
atrophiés près du sommet, et se réduisent à de petits pores simples.
Zone interporifè.re assez large,, flexueuse, dépourvue de gros
tubercules. Aires interambulacraires non renflées près du sommet.
Petits tubercules très-fins, abondants, homogènes à la face
supérieure, plus développés dans la région infra-marginale et sur le
plastron interambulacraire. Gros tubercules saillants, crénelés ,
perforés , largement scrobiculés , moins volumineux et moins abondants
cependant qu'ils ne le sont dans certaines espèces, occupant, à la
face supérieure, le milieu des aires ambulacraires, groupés en
chevrons obliques, les plus développés près de la suture médiane, et
les autres diminuant insensiblement. Si ce n'est dans la partie
antérieure où ils descendent jusqu'à l'ambitus, les gros tubercules
dépassent à peine, sur le reste du test, l'extrémité pétaloïde des
aires ambulacraires. Péristome excentrique en avant, assez éloigné du
bord, semi-lunaire, muni d'une lèvre saillante. Périprocte étroit,
transverse, s'ouvrant à la partie supérieure de la face postérieure.
Appareil apical assez grand, compacte ; quatre pores génitaux
très-rapprochés les uns des autres; plaque madréporiforme longue,
s'étendant au delà des plaques postérieures. Fasciole sous-anal. |
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Hauteur, 38 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 77 millimètres;
diamètre transversal, 73 millimètres.
Rapports et différences.
— C'est à tort, suivant nous, que celte espèce a été réunie, dans le
Synopsis des échinides fossiles au Spatangus Delphinus; elle
nous parait s'en distinguer, d'une manière très-constante, par sa
forme plus allongée, sa face supérieure moins élevée , moins renflée
dans la région antérieure, son sommet moins excentrique en avant, ses
aires ambulacraires plus longues et moins effilées, ses pores plus
atrophiés prés du sommet, dans la zone porifère antérieure des aires
ambulacraires paires antérieures, ses tubercules plus abondants et
tout autrement disposés.
Localités. — Santa-Manza
Balistro (miocène , couches moyennes); assez abondant.
Collection de l'École des mines, de la Sorbonne; coll. Peron,
Gauthier, Locard ; ma collection.
Explication des figures.
— PI. XVII, fig. 1 , Spatangus Corsicus, vu de côté; — fig. 2,
face supérieure; — fig. 3, sommet ambulacraire grossi.
planche XVII
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Locard, 1877,
Description de la faune des terrains tertiaires moyens de la corse,
p.333 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Cotteau, 1896,
Monographie des Spatangus du système miocène de France, p.2 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1915,
Description des échinides des terrains néogènes du Bassin du Rhône,
p.299 |
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figuré, conservé à
Université Claude Bernard Lyon I |
figuré in
Cotteau, 1897, Monographie
des Spatangus du système Miocène de France, p.166 |
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syntype, conservé
à Université Claude Bernard Lyon I |
figuré in
Ag. & Desor, 1847,
Catalogue raisonné des familles, des genres et des espèces de la classe
des échinodermes, p.113 |
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Andrew Smith, mars 2008, The
Echinoid Directory. World Wide Web electronic publication.
http://www.nhm.ac.uk/our-science/data/echinoid-directory/taxa/taxon.jsp?id=2038
Spécimen figuré
original de la planche XVII (fig.1-3), déposé à l'Université de Lyon (sans
numéro d'inventaire). Miocène, Corse, Longueur 73mm |
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Spatangus
corsicus
Desor in
Agassiz & Desor
,1847
- Burdigalien,
Sardaigne, 95 mm |
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Spatangus desmarestii Goldfuss,1829 |
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description de
l'espèce par Wright,1855 |
On fossil echinoderms
from the Island of Malta, p.272 |
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Spatangus
Desmarestii, Goldf.
Syn. Spatangus
Desmarestii, Goldf. Petref. p.153. tab. 47. fig. 4 a–c ; Agassiz
and Desor, Cat. raisonné, Ann. Sc. Nat. tom. viii. p. 7.
Test cordate, arched and carinated ; anteal sulcus broad; petaloid
portion of the antero-lateral arubulacra long, narrow, and curved
outwards and a little backwards, angle of inclination 18° • postero-laterals
long sud uarrow' angle 60° ; only a few moderate-sized tubercles on
the interambulacral plates between all the ambulacral areas ; border
slightly obtuse ; posterior part truncated; anal opening trausversely
oblong; base pianoconvex; tubercles moderate in size ; mouth
transversely oblong, situated at the junction of the anterior with the
middle third; tubercles on the upper surface very small.
Dimensions.—A German type specimen. Antero-posterior diameter 27/10by
inches, transverse diameter 26/10 inches, height 16/10
inch.
A Maltese specimen. Antero-posterior diameter 18-10, inch,
transverse diameter 27/10 inch, height 17/20ths of an inch.
Description.—This Urchin is well known from the admirable
figure in Goldfuss. Its upper surface is more convex and inflated than
in the other congeneric species ; it is higher behind than before, and
has a blunt ridge which passes backwards from the disc to the border.
The antero-lateral petaloidal ambulacra, 19/20ths of an inch in length,
curve a little outwards, forming an angle of 18°; their zones contain
from twenty-two to twentyfour pairs of pores, separated by rather
thick partitions of the test. The postero-lateral areas are narrower
than the anterior pair, and rather more than an inch in length ; their
zones con-tain from twenty-eight to thirty pairs of holes, and they
form angles of 60°. The interambulacral areas are wide and largely
developed in this species ; the upper plates in these areas, lying
between the ambulacra, support only very small perforated tubercles,
arranged in groups of threes and fours, and disposed |
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on all the
areas ; this character serves to distinguish S. Desmarestii
from all its congeners at present known : the small tubercles on the
dorsal surface are very small, and closely set together. The single
ambulacrum is lodged in a broad shallow valley, which forma however a
considerable anteal sulcus ; the pores in this area are so much
covered up with matrix in our specimen, that we are unable to count
their number. The posterior border is truncated, and the large
transversely oval anal opening occupies the upper part of this region.
The shelly matrix entirely conceals the course of the subanal
fasciole. The sternal portion of the interambulacrum is slightly
convex, and covered with small tubercles that radiate in fines in all
directions from a central point ; the basal portions of the anterior
and luterai interambulacra are covered with larger tubercles, and the
naked intermediate spaces indicate the trajet of the basal pore tions
of the postero-lateral ambulacra from the border to the mouth. The
mouth is situated at the junction of the anterior with the middle
third; it is much elongated transversely, and has five poriferous
petals surrounding it. The apical dise is small and nearly central ;
it bas four genital holes and five small eye-holes.
Affinities and differences.—The inflation of the test, the
smallness of the large tubercles on the upper surface, and their
presence on the interambulacrum, serve to distinguish this species
from its congeners.
Locality and stratigraphical position.—Found with S.
Hofmanni in bed No. 4, the calcareous sandstone at Malta, where it
is rare. The Maltese specimens we have seen are small, and do not
exceed the dimensions given ; they are contained in the collections of
the British Museum and the Geological Society. In Germany it is found
in the middle tertiaries at "Duberge bei Bünde, and at Astrupp bei
Osnabrück." The admirable figure given by Goldfuss of this species is
all that can be desired. |
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Spatangus desmarestii Goldfuss,1829 |
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Spatangus cf.
euglyphus
Laube,1867 |
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diagnose originale de
l'espèce par Laube,1867 |
Ein Baitrag zur
Kenntnis der Echinodermen des vicentinischen Tertiärgebietes, p.35 |
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Spatangus
euglyphus Laube.
Tab. VI, Fig. ô.
Spatangus
Desmaresti Schaur. (non Münst.) Coburg. Catal. p. 192.
Schale im Umrisse herzformig, breit, konisch gewolbt, sehwach gekielt,
mit fast concentrischem, schwach eingedrücktem Scheitel, der vier
grosse Ovarialoffnungen und eine nach rtickwarts gelegene
Madreporenplatte zeigt. Vordere Ambulacra fast gerade so lang wie die
hinteren. Unter einem sehr stumpfen Winkel, vereiniget mit einer
leichten Neigung einer geschwungenen Linie zn folgen. Hintere
Ambulacra gestreckt. Petalen geschlossen. Die vorderen Porenzonen der
ersten beiden Paare beginnen mit ganz kleinen engen Porenplatten und
werden erst mit dem zwiliften Paare deutlich; die Poren liegen nicht
eng an einander; die ersteren sind langlich, die inneren gerundet, die
hintere Porenzone ist schon mit dem sechsten Paar entwickelt, doch
sind selbst die davor liegenden Paare nicht so klein ale die
entsprechenden der vorderen Zone. Die Porenzonen der hinteren
Ambulacralen sind einander gleich. Die Interporiferenzone zweimal so
breit als die Porenzonen. Stirnfalte breit und seicht bis zum
Peristome reichend. An ihrem Beginne eine kurze breite Doppelreihe
runder Poren. Unterseite um das Peristom stark eingedrückt. Das Schild
etwas gewolbt. Peristom breit, halbrundfôrmig, mit flinf Strassen,
welche aus deutlich markirten sechsseitigen Tafeln bestehen. Die
Flatte schmal, zungenfbrmig. Periproct über dem Rande gelegen, quer
verlangert. Die Oberseite zeigt auf der sonst glatten Schale nicht
zahlreiche Warzenhocker mit eingedrücktem Hofe. Zwischen den hinteren
Petalen bilden oie auf dem stumpfen Kiel eine wechselnde Doppellinie.
Eine ahnliche zwischen den vorderen und hinteren Petalen. An der Stirn
steht beiderseits ebenfalls eine Reihe und eine rudimentare zweite
sokhe. Dazwischen bemerkt man noch lose zerstreute kleinere. Die
Unterseite ist mit Ausnahme der Strassen grob und ziemlich
gleichmassig granulirt. Das Schild bat kleinere Warzen, miter dem
Periproct zeigt sich deutlich eine ringformige elliptisehe Fasciole. |
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Schauroth
identifieirt die Art mit Sp. Deamaresti, mit welcher aie
allerdings einige Àhnlichkeit hat; allein wenn nicht schon der
Horizont, varde doch die viel gew6lbtere Gestalt der letzteren und die
kleineren Warzenhikker die Art unteracheiden lassen. Ich finde weiter
einen Spatangen bei Desor als Concophorus Menneghinii
verzeichnet, der ans dem Nummulitenterrain des Vicentinischen stammen
soll. Dass hiemit meine Art nicht gemeint sein kann, geht wohl dams
hervor, dass jene Menneghinia gar keine grossenH6eker tragt, welche
doch die meine deutlich zeigt.
Von vorstehender Art !gegen Exemplare vor von Val Murana ans der
Pectenschiclit, ferner von Santa Libera di Malo, vom Monte Viale ein
Bruchottiek.
Lange des abgebildeten Exemplares 58 Millim., Breite56.7 Millim., Höhe
24 Millim. Lange der vorderen Petalen 23 Millim., Lange der hinteren
24 Millim.
planche VI
(extrait)
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Spatangus cf.
euglyphus
Laube,1867
- Burdigalien,
Sardaigne, 44 mm |
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Spatangus lovisatoi
(Lambert,1908) |
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description de
l'espèce par Lambert, 1908 |
Description des
échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, partie 2, p.117 |
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Prospatangus Lovisatoi
Lambert.
(Pl. VIII,
fig. 4, 5).
Grande espèce déprimée, ayant mesuré environ 110mm de longueur sur 105
de largeur et 35 de hauteur. Test cordiforme, polygonal, un peu
rétréci en arrière, très fortement échancré en avant. Face supérieure
déclive, sauf en avant, où elle se renfle un peu de chaque côté du
sillon ; ce dernier, presque nul en dessus, se creuse brusquement vers
la moitié de sa longueur et forme à l'ambitus une fente profonde. Face
inférieure presque plane, avec bords peu épais, presque tranchants.
Apex légèrement excentrique en avant ; pétales pairs très courts,
larges, nettement fermés, à fleur de test, les antérieurs un peu plus
longs (28mm) avec zones porifères subflexueuses en arrière,
régulièrement arquée en avant et pores atrophiés vers l'apex, les
postérieurs un peu plus courts (25mm) lancéolés, avec zones porifères
également arquées; zone interporifère au moins trois fois plus large
que l'une des zones porifères.
Tubercules scrobiculés peu nombreux, formant en avant de petits
groupes au bord aboral de chaque plaque et s'étendant un peu plus loin
que les pétales antérieurs; ces tubercules, plus rares sur les flancs,
n'y dépassent pas les dits pétales et ne s'étendent pas beaucoup au
delà de la suture médiane; ils deviennent très rares sur l'aire
impaire. En dessous les tubercules du plastron sont peu développés et
les zones périplastronales très larges sont lisses. Péristome à une
certaine distance du sillon.
Cette grande espèce se distingue assez facilement de ses congénères
par ses bords tranchants, la profonde échancrure de son sillon, ses
pétales larges et courts et par le peu d'abondance de ses tubercules
scrobiculés. Elle offre toutefois des rapports avec P. Szaboi
Cotteau du Pliocène de Milo ; mais ce dernier a un sillon avec bords
plus carénés et qui commence à se creuser dès l'apex suivant une
courbe parabolique, qui lui fait plus rapidement gagner la face
inférieure; ses bords sont plus arrondis, ses tubercules scrobiculés
encore plus rares, plus petits, descendent moins bas en avant.
Parmi les autres espèces fortement échancrées en avant, P. Peroni
Cotteau a ses bords plus épais, ses pétales plus longs et un sillon
moins brusquement approfondi ; ses tubercules scrobiculés plus
nombreux, surtout latéralement, s'étendent jusqu'aux pétales
postérieurs. P. austriacus Laube ne saurait même |
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être
utilement comparé à notre espèce. Quant au P. austriacus
Manzoni (non Laube) devenu comme nous l'avons vu le P Manzonii
Simonelli, il se distingue par son sillon qui s'approfondit
graduellement en dessus, sa forme générale plus épaisse, ses
tubercules scrobiculés plus abondants surtout latéralement. P.
austriacus Airaghi (non Laube, nec Manzoni) à sillon
antérieur très atténué n'a aucun rapport avec notre P. Lovisatoi.
I1 y a plus de deux siècles, Scilla a figuré un grand Prospatangus
italien (tav. XI N° 1, fig. 1) déclive en dessus, ses bords sont plus
épais, son sillon remonte jusqu'à l'apex et ses tubercules scrobiculés
paraissent plus rares en avant.
Le
P. BottoMiccai Airaghi (non Vinassa) de l'Helvétien de la
colline de Turin, devenu le P. Lamberti Checchia se distingue
facilement par son sillon de forme plus régulière, ses pétales plus
étroits et ses tubercules scrobiculés autrement disposés.
Localité. Cap Sant'Elia.
(sous le Sémaphore); étage Helvétien.
planches 8 et 9
(extrait)
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Spatangus
lovisatoi
(Lambert,1908)
- Miocène
inférieur, Burdigalien, Isili, Sadaigne, Italie, 59 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776 |
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diagnose originale de l'espèce par Mûller, 1776 |
Zoologiae Danicae prodromus : seu animalium Daniae et Norvegiae indigenarum,
p.236 |
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2850. S. purpureus
cordiformis, fpinis majoribus raris albis. *+
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description de l'espèce par Koehler, 1921 |
Faune de France, échinodermes, p.129 |
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S.purpureus
O. F. MÜLLER.Fig. 89 et
90.-Voir: Agassiz,
1872-1874,p.565, pl. XI f, fig. 19-22;
Koehler, 1883, p.
127; Mortensen, 1907,
p. 123 et 1913, p. 22, pl. II, fig. 2-4.
Le test atteint facilement 11 à 12 cm. de long. sur une largo un peu
moindre; il est cordiforme avec un contour régul.; la face ventr. est
aplatie. L'appareil apical est reporté un peu en avant; le sillon ant.
est large. Les pétales sont pointus et moyennement élargis, les ant.
sont un peu plus longs et forment ensemble un angle plus obtus que les
post. qui sont un peu plus étroits et plus rapprochés. Le péri Pl'.
est allongé transvers. et le fasc. sousanal, qui est fortement excavé
du côté dors., ne renferme que deux tubes ambul. de chaque côté. La
bouche est large et la lèvre inf. peu proéminente. Les gros tuberc.
des aires interrad. dors. sont placés près du bord apical des pl. et
forment des séries successives en forme de V très ouverts qui
n'atteignent pas le pourtour du tesl. Les bords du sillon ant.
présentent plusieurs rangées de tuberc. un peu plus gros que les
voisins; tout le reste de la face dors. est couvert de petits tuberc.
Ceux de la face ventr. sont plus gros, mais ils se réduisent vers la
périph. du test et passent insensiblement aux dors. Les piq. portés
par les gros tuberc. de la face dors. sont très longs, pointus,
légèrement recourbés; les autres sont plus petits, mais leur dim.
augmentent sur la face dors. Les pédic. tridact. sont de 2 sortes:
chez les uns la tête peut atteindre jusqu'à 2 mm. de long. et les
valves sont amincies; les autres ont la tête plus petite. Les pédic.
trifoliés sont très petits et leur limbe est allongé, finement dentic.
sur les bords; les ophic. sont rares et n'existent que chez les
jeunes, surtout sur la face ventr. Enfin les pédic. globif. sont
extrêm. rares et ils ne paraissent exister que dans les petits échant.
; le limbe forme un tube qui se termine par quelques dents. L'animal
vivant est d'un violet pourpre assez foncé; la coloration, uni. forme,
intéresse à la fois les piq. et le test lui-même; elle se conserve
dans l'alcool. Le S. purpureus n'est pas rare dans le golfe de
Marseille ou il habite toujours les fonds sableux ou sablo-vaseux
assez résistants; on le trouve à partir de 15 m. de prof. et il
descend jusqu'à 40 m. dans les fonds coralligènes au large de
Riou; il a été rencontré dans un grand nombre de local. de la
Méditerranée. D'autre part, il existe sur nos côtes occidentales de
France, et dans certaines plages on le trouve cnfoncé, très
superficiellement, dans le sable qui ne découvre qu'aux plus grandes
marées (Les des Glénans, Ile de Herm), mais d'habitude il vit dans les
fonds sableux ou coquilliers entre 20 et 50m. 11remonte jusqu'aux
côtes de Norvège et descend au S. jusqu'aux Açores; on l'a capturé
jusqu'à 900 m. de prof.
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Mortensen, (1913, p. 23,
pl.II, fig. 1) a décrit une var, caractérisée par des pétales pointus
à l'extrém., étroits et conservant à peu près la même larg. sur la
plus grande partie de leur long: cette forme serait identique au
Sp. di-Stefanoi connu comme fossile, et a été trouvée à
Villefranche-s.-Mer.
Fig. 89. - Spatangus
purpureus dépouillé des piquants, x 2/3 ; face dorsale d'un
échantillon à corps allongé.
Fig. 90.- Spatangus
purpureus ; échantillon à corps élargi ; a, face dorsale ; b, face
ventrale. |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Pliocène,
Bari, Pouilles, Italie, 84 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Pliocène,
Bari, Pouilles, Italie, 84 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Pliocène,
environs de Aguilas, Murcia, Espagne, 75 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Pliocène,
Avetrana, Tarent, Italie, 77 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Pliocène moyen,
Andalousie, Espagne, 90 mm |
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Spatangus
purpureus
Müller,1776
- Sicilien,
Pliocène moyen,
Grèce, 95 mm |
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Spatangus cf.
purpureus
Müller,1776
- Plio-pléistocène,
Pouilles, Italie, 104 mm |
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Spatangus saheliensis
Pomel,1887 |
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diagnose originale de l'espèce par Pomel,1887 |
Description des animaux fossiles de l'Algérie, zoophytes, 2ème
fasc.échinodermes, p.13 |
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SPATANGUS
SAHELIENSIS
A. Pl. XV,
fig. 1-3.
Longueur, 0m080 ;
largeur, 0m075 ; hauteur, 0m030.
Oursin ovale cordiforme, profondément et étroitement échancré en
avant, tronqué à l'arrière ; la face supérieure est un peu gibbeuse en
avant de l'apex et médiocrement bombée sur le reste de son étendue,
avec l'interambulacre postérieur un peu plus saillant et marqué d'une
dépression longitudinale sur la suture.
Ambulacre impair presque à fleur à son origine, puis se creusant
fortement de manière à former à la marge un sinus profond à bords
abruptes et subparallèles. Le sillon est bordé d'une carène très
accusée en dehors de laquelle en est une autre plus obtuse, toutes
deux s'effaçant en s'élevant vers l'apex. Pétales étroitement
lancéolés, un peu déprimés, subégaux, assez longs, peu ou pas
flexueux, bien ouverts au bout ; zones porifères presque égales
ensemble à l'interporifère, l'antérieure de la première paire
insensiblement atrophiée et presque droite vers le haut.
Le péristome et le périprocte sont brisés ou déformés dans nos
exemplaires. Ce dernier parait avoir été très ample au-dessus d'une
dépression bordée par un |
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fasciole très
finement granulé et entourant un large talon. Tubercules primaires
nombreux assez gros, inégaux sur chaque assule de tous les
interambulacres sur lesquels ils forment des groupes subtriangulaires
ou sublinéaires en séries confusément chevronées ; dans les
interambulacres postérieurs les plus gros sont près de la suture
médiane et près de l'angle supérieur ; dans les antérieurs où ils sont
plus serrés, ils flanquent l'ambulacre pair. Du côté de l'impair ils
sont plus petits, et il y en a d'autres plus petits encore sur les
côtés .de l'ambulacre impair vers ses parties abruptes. Ceux de
dessous, sur les interambulacres pairs, sont petits, presque épars. Le
plastron est relativement étroit, ses tubercules encore plus petits
mais rapprochés dans toute son étendue. Les avenues ambula-. craires
postérieures sont larges, granulées et portent en outre quelques
tubercules épars.
La forte entaille du bord antérieur, les pétales étroits, les
tubercules nombreux ne permettent de confondre cette espèce avec
aucune autre de moi connue.
Terrain sahélien : couches à spicules et diatomées du ravin d'Oran.
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lachkhem & Roman, 1995, les échinoides irréguliers (néognathostomes et
spatangoides) du Messinien de Mellila (Maroc septentrional), p.264 |
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Spatangus saheliensis
Pomel,1887
- Miocène,
Almeria, espagne, 85 mm |
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Spatangus sardicus
(Lambert,1908) |
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diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1908 |
Description des
échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, partie 2, p.113 |
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PROSPATANGUS
SARDICUS Lambert.
(PI. X, fig. 7.)
Espèce de moyenne taille, mesurant 65 mm de longueur sur 60 de largeur
et 15 de hauteur par suite de l'état d'écrasement de l'unique individu
communiqué. Test allongé, subcordiforme, bien échancré en avant par un
sillon qui disparaît très vite en dessus, subtronqué en arrière, ayant
l'apex sensiblement excentrique en avant; face inférieure presque
plane, à. plastron subconvexe; face postérieure très réduite. Pétales
pairs un peu moins élevés que les interambulacres, de médiocre
largeur, incomplètement fermés, presque droits, les postérieurs plus
longs; zones interporifères, un peu plus larges que l'une des zones
porifères ; quelques pores seulement en avant sont atrophiés près de
l'apex. Péristome éloigné du bord. Tubercules scrobiculés disposés en
chevron dans les interambulacres latéraux jusqu'au-dessous de
l'extrémité des pétales, peu distincts en avant.
Cette espèce se distingue du P. pustulosus par sa forme
paraissant plus déprimée, moins rétrécie eu arrière, son sillon
antérieur plus atténué en dessus, ses ambulacres postérieurs plus
longs, moins ovales. |
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Localité. Calcaires
marneux de Iscala Crabiolu, en montant à Genoni ; étage Tongrien.
planche X
(extrait)
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Spatangus sardicus
(Lambert,1908)
- Burdigalien,
Villsurbana, Sardaigne, Italie, 37 mm |
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Spatangus thieryi
(Lambert,1909) |
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diagnose originale de l'espèce par Lambert, 1909 |
Description des
échinides fossiles des terrains miocéniques de la Sardaigne, partie 2, p.114 |
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PROSPATANGUS
THIERYI Labert.
(PI. VIII,
fig. 7 et PI. IX, fig. 1, 2, a.)
La plupart des individus de cette espèce sont de petite taille,
mesurant environ 44 n'm de longueur sur 42 de largueur et 15 de
hauteur, mais quelques-uns beaucoup plus grands atteignent 95 mm de
longueur sur 90 de largeur et environ 30 de hauteur. Test
subcordiforme ayant sa plus grande largeur au niveau de l'apex,
échancré en avant, subtronqué en arrière. Face supérieure peu élevée,
légèrement déclive sur les côtés, avec sommet en arrière de l'apex ;
sillon antérieur profond à l'ambitus, atténué en dessus et
disparaissant progressivement avant l'apex, nul en dessous; carène
postérieure large, formant un méplat bien distinct. Appareil apical
perforé de quatre pores génitaux rapprochés et un peu excentrique en
avant; pétales pairs légèrement déprimés, larges, fermés, à peine
flexueux, égaux, les antérieurs plus divergents, avec leurs derniers
pores atrophiés près de l'apex dans les branches d'avant; zone
interporifère double de l'une des zones porifères. Face inférieure à
peu près plane, à bords étroits, déprimée près du péristome qui, muni
d'un labrum large et assez saillant, reste éloigné du bord ; plastron
peu saillant, tuberculeux; zones périplastronales paraissant lisses.
Tubercules scrobiculés assez abondants, en double chevron sur les
flancs, mais s'arrêtant en arrière vers les deux tiers des pétales
postérieurs, descendant en avant un peu plus bas que l'extrémité des
pétales; ces tubercules sont plus confusément disposés dans les aires
antérieures et, petits près du sillon ; ils sont moins développés en
arrière et par lignes chevronnant sur le méplat de la carène. Fasciole
sous-anal bien distinct, en anneau bilobé.
Les tubercules scrobiculés sont plus inégaux et proportionnellement
plus gros chez les jeunes, notamment en avant au bord des pétales
pairs antérieurs et sur le milieu des flancs, où ils forment des
lignes plus simples et plus espacées; ils s'uniformisent en se
multipliant chez l'adulte.
Cette espèce, voisine surtout du P. pustulosus Wright, du
Langhien de Malte, s'en distingue par son apex paraissant moins
excentrique en avant, son sillon échancrant plus profondément
l'ambitus; ses pétales pairs moins droits et moins ovales, ses
tubercules scrobiculés moins petits et moins uniformes. Le P.
sardicus est plus déprimé, moins large; son sillon antérieur est
plus atténué en dessus, ses pétales pairs sont moins larges, inégaux,
les postérieurs plus longs et ses tubercules scrobiculés paraissent
plus rares.
Il n'y a guère lieu de comparer notre espèce au Spatangus
chitonosus Sismonda, dont les pétales pairs sont beaucoup plus
étroits, tellement étroits que l'espèce paraît plutôt être un
Macropneustes, comme le pensait Desor, qu'un véritable
Prospatangus. Quant au S. chitonosus Manzoni, du Schlier de
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Bologne, plus
large, plus nettement cordiforme, il aurait son apex plus central, son
sillon plus profond en dessus, son éristome un peu plus éloigné du
bord, ses pétales pairs courts, ovales, plus déprimés, ses tubercules
scrobiculés plus petits et autrement disposés. M. Airaghi a proposé,
évidemment par erreur, de le réunir au P. austriacus Laube.
C'est à mon avis une" espèce particulière et, en raison de la
régularité de ses tubercules, je propose de la nommer P. uniformis.
Le P. austriacus Manzoni (non Laube) devenu le P. Manzonii
Simonelli (1884) est également voisin de notre espèce, mais il en
diffère par son sillon plus profond en dessus, ses pétales antérieurs
pairs plus flexueux, ses tubercules scrobiculés latéraux moins
nombreux et plus développés. P. corsicus Desor présente avec
notre espèce une ressemblance plus éloignée, en raison de sa forme
générale plus renflée, à bords plus arrondis, ses pétales pairs plus
courts, son sillon plus atténué à l'ambitus et ses tubercules
scrobiculés plus petits. P. euglyphus Laube est encore une
espèce voisine, mais plus large, avec sillon plus atténué, apex
subcentral et péristome moins excentrique.
Localités : Calcaires
marneux de Cameseda et Mindacucina (Ales) ; étage Stampien. L'espèce
se retrouve dans l'Aquitanien supérieur de Fontanazza (à la mer de la
mine de Montevecchio), mais elle est à ce niveau de plus petite
taille. C'est tout au moins une Variété.
planches 8 et 9
(extrait)
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lectotype,
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1909,
Description des échinides fossiles des terrains miocéniques de la
Sardaigne, p.114 |
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Spatangus thieryi
(Lambert,1909)
- Miocène, Aleria,
Haute-Corse, 44 mm |
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Genre
Granopatagus
Lambert,1915
Description des
échinides des terrains néogènes du Bassin du Rhône, p.193
Espèce type
Spatangus lonchophorus
(Meneghini in
Desor,1858)
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: fini Miocène - Actuel
Syn.
-
Concophorus
Laube, 1869, p.36 ; synonyme
objectif.
-
Conchophorus
Duncan, 1889, p.252
-
Lonchophorus Pomel, 1883,
p.29
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diagnose originale de l'espèce par Pomel,1883 |
Classification méthodique et genera des échinides vivants et fossiles, p.29 |
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Les espèces typiques sont plus ou moins gibbeuses avec un sillon
antérieur peu profond. Il en est d'autres qui sont fortement déprimées
et dont le sillon est profond, caréné sur les bords et échancre
profondément l'ambitus. Le S. chitonosus en est le type ; il y
en a plusieurs d'inédites. (Sect. Platyspatus).
Lonchophorus Dames, a toute la physionomie des spatangues
typiques, mais ses pétales sont un peu plus étroits et il est dépourvu
de gros tubercules; le type S. Meneghini est du terrain
nummulitique. Le S. sabinermis Pom. du même groupe est du
terrain pliocène. |
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