Tithoniidae
Solovjev, 1966, p.44
Genre type : Tithonia
Pomel, 1883, p.49
Description succinte de la famille : Appareil
apical scindé. Les oculaires postérieure sont séparées du reste de l'apex
par des plaques interambulacraires (amb.1 & 4), qui sont directement
jointives en haut de l'oursin. Les génitales 1 et 4 ne sont pas perforées et
sont à l'état quasi vestigial.
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Genre Tithonia
Pomel, 1883
Classification
méthodique et genera des Echinodermes vivants et fossiles, p.49.
Espèce type
Nucleolites convexus
Catullo,1827 (monotypie)
Zaggio de zoologia
fossile, p.28, pl. XI
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Callovien -
Berriasien
Syn.
-
Oustechinus
Lambert, 1931, p.92 ; espèce
type Oustechinus bassae
Lambert,1931. Synonyme subjectif plus récent.
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Diagnose originale du
genre par Pomel |
Classification
méthodique et genera des Echinodermes vivants et fossiles, 1883, p. 49 |
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Metaporinus Ag. Tronqué
aux deux bouts, caréné en dessus ; apex très excentrique en avant, à
génitales toutes contiguës ; les ocellaires paries antérieures grandes
et obliques, les postérieures reléguées à l'autre bout de la carène,
auprès de l'anus ; ambulacre antérieur dans un sillon plus ou moins
distinct en dessus, formé de paires de petits pores ronds ; ceux des
ambulacres pairs tantôt semblables (M. convexus), tantôt un peu
plus gros et ovales, en chevron sur le dos. Péristome arrondi,
excentrique en avant ; périprocte au sommet d'une aréa déprimée à la
troncature postérieure. M. sarthasensis, Michelini, convexus,
Gumbelii sont jurassiques ; M. beriasensis est
néocomien. M. convexus peut former section, sous le nom de
Tithonia.
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Tithonia
convexa (Catullo,1827) |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, tome IX, terrains jurassiques, échinides irréguliers, p.28 |
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N° 4. -
Metaporhinus transversus,
Cotteau, 1867.
(d'Orbigny,
1853).
Pl. 4.
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Espèce de taille assez forte, cordiforme, trapue, plus large que
longue, dilatée et échancrée en avant, sensiblement rétrécie en
arrière ; face supérieure renflée, très-haute, presque aussi élevée
dans la région postérieure que dans la région antérieure, sub-carénée
au milieu, déclive sur les côtés, brusquement abaissée en avant ; face
postérieure tronquée presque verticalement ; face inférieure convexe,
renflée, surtout au milieu de l'aire interambulacraire impaire,
arrondie sur les bords. Sommet ambulacraire très-excentrique en avant,
placé au point le plus élevé de la face supérieure, à l'endroit où
elle s'abaisse vers l'ambitus. Aires ambulacraires très-disjointes.
Aire ambulacraire antérieure droite, composée de pores petits,
arrondis, disposés par paires serrées et obliques à la face
supérieure, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du
sommet, logée dans un sillon d'abord vague et atténué, puis qui
échancre profondément l'ambitus et aboutit au péristome. Aires
ambulacraires paires antérieures étroites, sub-flexueuses, arrondies
près du sommet, formées de pores à peine sub-virgulaires, cependant un
peu plus apparents et plus espacés que les autres. Aires ambulacraires
paires postérieures plus larges que les antérieures, recourbées comme
elles à leur partie supérieure, convergeant à une très-petite distance
au-dessus du périprocte, à l'endroit où commence la troncature de la
face postérieure. Tubercules nombreux, épars, petits, à peine
scrobiculés à la face supérieure, plus développés aux approches de
l'ambitus et sur les bords du sillon antérieur qui paraît dépourvu de
tubercules. Granulation intermédiaire éparse, inégale, très-fine.
Péristome arrondi, très-excentrique en avant, s'ouvrant au fond de la
dépression creusée par le sillon antérieur. Périprocte sub-circulaire,
un peu allongé, situé au sommet de la face postérieure, au-dessous de
la carène dorsale quile recouvre complètement, à la naissance d'une
sillon large, profond, qui descend jusqu'à l'ambitus où il s'arrête,
en déterminant deux petites protubérances marginales plus ou moins
anguleuses. Appareil apical peu développé, sub-quadrangulaire ; les
quatre plaques génitales, largement perforées, se touchent par le
milieu et par la base et sont à peu près d'égale étendue, à
l'exception de la plaque madréporiforme qui est plus grande et plus
saillante que les autres ; les trois plaques ocellaires antérieures
sont très-petites et s'intercalent à l'angle des plaques génitales.
Hauteur, 32 millimètres ; diamètre transversal, 38 millimètres ;
diamètre antéro-postérieur, 36 millimètres.
La collection d'Orbigny renferme un exemplaire de cette même espèce
dont la taille est beaucoup plus forte : la face supérieure et la face
inférieure mal conservées ne permettent pas de mesurer exactement la
hauteur, mais le diamètre transversal est de 57 millimètres, et le
diamètre antéro-postérieur de 44 millimètres environ.
Rapports et différences.
- Le M. transversus diffère de ses congénères par son aspect
cordiforme, trapu, ordinairement plus large que long, par sa face
supérieure très-élevée, presque verticalement tronquée en avant et en
arrière, son périprocte entièrement recouvert par la carène dorsale,
son sillon anal profond, sa face inférieure bombée, son péristome
très-excentrique en avant. Quelques-uns de ces caractères tendent à le
rapprocher un peu du M. Munsteri auquel, au premier abord, nous
avions cru devoir le réunir. Un examen plus approfondi nous a démontré
que les deux espèces, tout en présentant beaucoup plus d'analogie dans
leur forme générale, dans la disposition de leurs aires ambulacraires
et dans l'aspect du sillon anal qui s'étend à la face postérieure,
sont cependant distinctes. Le M. Munsteri, figuré dans
l'origine, par Goldfuss, sous le nom de Spatangites bicordatus,
et plus tard par M. Desor, est reconnaissable à sa face postérieure
moins oblique et tronquée plus verticalement, à son sommet
ambulacraire plus excentrique en avant, à sa face supérieure
sub-carénée en arrière et déclive sur les côtés en forme de toit. Le
M. transversus offre également quelque ressemblance avec le
Dysaster altissimus de Zeuschner, que nous ne connaissons que par
les figures données dans son ouvrage sur les fossiles du Tatra. Cette
dernière espèce nous a paru se distinguer du Metaporh. transversus,
par sa forme plus allongée, par sa face postérieure tronquée, moins
verticalement, et dépourvue du sillon anal si caractéristique du
Metaporh. transversus.
Au moment où nous corrigions les épreuves de cette partie de notre
travail, nous avons reçu les Etudes paléontologiques de M.
Pictet sur la Faune à Terebratula diphyoïdes de Berrias
(Ardèche). Sous le nom de Collyrites Berriasensis, M. de Loriol
a décrit et figuré, dans cet ouvrage, une espèce qui nous paraît
identique au Metapor. transversus. La mauvaise conservation des
exemplaires que M. de Loriol avait à étudier, n'a pas permis à notre
savant ami de reconnaître les caractères génériques de son espèce,
caractères qui résident, comme nous l'avons vu plus haut, dans la
structure des pores de l'aire ambulacraire impaire et dans
l'arrangement des plaques apicales. La description minutieuse que M.
de Loriol a donnée des parties qu'il a pu examiner, ainsi que les
figures qu'il a jointes à cette description, ne nous laissent aucun
doute sur l'identité spécifique de nos échantillons avec les siens. Si
le sillon antérieur paraît, vers l'ambitus, un peu moins prononcé dans
nos figures, si le périprocte semble plus éloigné du bord antérieur,
il ne faut pas attacher d'importance à ces différences, car, dans
quelques-uns des exemplaires que nous avons sous les yeux, le
péristome est plus excentrique en avant, et le sillon antérieur, un
peu plus accusé, se rapproche davantage de celui figuré par M. de
Loriol.
Histoire. - Albin Gras,
dès 1852, mentionne cette espèce dans le Catalogue raisonné des
Fossiles de l'Isère : "On trouve, dit-il, dans les couches les
plus supérieures de la Porte de France et au sommet du mont Rachet de
Grenoble, un Dysaster voisin du D. Michelini, Ag., en
trop mauvais état pour être déterminé." L'année suivante, d'Orbigny,
dans la Paléontologie française, donne à des échantillons
provenant des environs d'Escragnolles et identiques à ceux de l'Isère,
le nom de Collyrites transversa que nous avons conservé, tout
en reportant l'espèce dans le genre Metaporhinus. La phrase
descriptive qui accompagne, dans l'ouvrage de d'Orbigny, la mention de
cette espèce est trop
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incomplète
pour permettre de la reconnaître, et explique parfaitement comment M.
de Loriol, qui n'avait pas à sa disposition les types du C.
transversa, a cru devoir faire des échantillons de Berrias une
espèce particulière.
Localité. - Porte de
France, près Grenoble (Isère) ; Escragnolles (Var) ; Berrias (Ardèche)
; rare. Néocomien inférieur - Lorsque nous avons décrit et fait
figurer cette espèce, nous ne connaissions que les échantillons
recueillis à Escragnolles par d'Orbigny, et dans les calcaires de la
Porte de Franc par M. Chaper ; il existait quelque incertitude,
relativement à l'êge de ces dernières couches : si d'un côté M. Hébert
les considérait comme essentiellement néocomiennes, en s'appuyant sur
l'étude minutieuse et comparée des ammonites, d'un autre côté, M. Lory
et plusieurs autres géologues persistaient à classer ces calcaires
dans le terrain jurassique et à les regarder comme faisant encore
partie de l'étage oxfordien. Dans le doute, nous n'avons pas hésité à
faire figurer, parmi les Echinides jurassiques, le Metaporh.
transversus, et à appeler ainsi l'attention sur une espèce si
intéressante, non-seulement sous le rapport stratigraphique, mais
encore au point de vue purement zoologique, et qui du reste, nous
devons le dire, par l'ensemble de ses caractères présentait une
physionomie plutôt jurassique que crétacée. Le Mémoire que vient de
publier M. Pictet sur les couches à Terebratula diphyoïdes de
Berrias, qui correspondent certainement aux calcaires de la Porte de
France, confirme en tous points l'opinion de M. Hébert, et nous force
à retrancher de la faune jurassique le Met. transversus, qui
devient, suivant toute probabilité, une espèce néocomienne.
Musée de Paris (coll. d'Orbigny) ; coll. Chaper, Malbos, Pictet et
Euthyme.
Localités autres que la France.
- Cabra (Andalousie). Abondant. Coll. de Verneuil.
Explication des figures.
- Pl. 4, fig. 1, M. transversus, d'Escragnolles, du Muséum
d'hist. nat. de Paris, vu de côté ; fig. 2, face sup. ; fig. 3, face
inf. ; fig. 4, face ant. ; fig. 5, face anale ; fig. 6, appareil
apical grossi et montrant la différence entre les aires ambul. et
interambul. ; fig. 7, autre exemplaire, de la Porte de France, de la
coll. de M. Chaper, vu de côté ; fig. 8, face anale.
Extrait planche
4
supplément page 504
Quelques années se sont écoulées depuis que nous avons commencé la
publication de ce volume. Dans cet intervalle, nous avons recueilli un
certain nombre de faits nouveaux ; quelques échantillons intéressants
et que nous ne connaissions pas nous ont été communiqués ; l'Echinologie
helvétique de MM; Desor et de Loriol, ouvrage important dans
lequel plusieurs de nos espèces se trouvent discutées, a paru en
Suisse. Ces divers documents nous permettent non-seulement de
compléter notre travail, mais de le recteifier sur certains points, et
nous avons pensé qu'il était utile d'ajouter un supplément, bien que
cela ne se soit pas encore fait pour les autres volumes de la
Paléontologie française.
Metaporhinus
convexus (Catullo),
Cotteau, 1870.
Voy.
n°4, Metaporhinus transversus, p. 28.
La
synonymie de cette espèce doit être modifiée ainsi :
En 1870, nous avons décrit cette espèce, dans l'ouvrage de M. Zittel,
sous le nom de Metaporhinus convexus, la rapportant au
Nucleolites convexus de Catullo. Dès cette époque nous la
considérions comme très-voisine du Met. transversus dont elle
ne nous paraissait se distinguer que par quelques caractères de peu
d'importance et notamment par sa taille constamment moins forte ; si
alors nous n'avons pas réuni les deux espèces, c'est parce que nous ne
connaissions pas les échantillons intermédiaires recueillis par M.
Gilliéron dans le Dat, près Semsales, canton de Fribourg (Suisse), que
nous avons examinés depuis dans la collection de M. de Loriol, et qui
ne peuvent laisser de doute sur leur identité avec le Metaporhinus
transversus.
C'est à
tort que nous avons considéré comme synonyme de l'espèce qui nous
occupe, le Collyrites Berriasensis, décrit et figuré dans le
Mémoire de M. Pictet sur la faune de Berrias. Nous sommes maintenant
d'accord avec M. de Loriol pour séparer les deux espèces : le Met.
Berriasensis se reconnaîtra toujours à son sillon antérieur plus
accentué et montant plus haut, à son péristome plus rapproché du bord
antérieur, à sa face postérieure acuminée et terminée par un rostre
aigu, tandis que, dans le Met. transversus, cette même région
est tronquée au pourtour et terminée par deux protubérances accentuées
ressemblant à deux petites cornes rudimentaires. |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Mintz, 1968,
Echinoid of the mesozoic families Collyritidae d'Orbigny, 1853 and
Disasteridae Gras, 1848, p.1285 |
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Tithonia
convexa (Catullo,1827)
- Tithonien,
Alicante, Espagne, 32 mm |
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Tithonia bassae
(Lambert,1931) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1931 |
Les échinides fossiles
du nord de l'Afrique, p.93 |
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Oustechinus
Basseae Lambert 1.
Test très mince, mesurant 24 mm. de longueur, sur 2i de largeur et 16
de hauteur, en partie écaillé et usé, ce qui rend très difficile d'en
apprécier tons les caractères et de suivre les sutures des plaques ;
n'ont laissé que leur empreinte à la face inférieure. Forme générale
subcordiforme, élargie et échancrée en avant, rétrécie en arrière.
Face supérieure en arc surbaissé, avec sillon antérieur qui se forme
un peu au-dessus de l'ambitus, où il se creuse el s'élargit avant
d'atteindre le péristome. Apex central paraissant semblable à celui
des Tithonia ; ocellaires III et IV certainement externes, l'ocellaire
II détruite, ainsi qu'une partie de la génitale 1 probablement séparée
de par 3. Face inférieure complètement plane. D'après les empreintes
du moule le plastron était large et fortement tubercule:, les zones
périplastronales formées de plaques étroites, très allongées, au
nombre de quatre à cinq sur la face inférieure. Péristorne
semi-lunaire, très rapproché du bord ; petit périprocte arrondi,
inframarginal. Ambulacre impair assez large, s'évasant un peu dans le
sillon, formé de plaques plus larges que hautes, presque
rectangulaires, avec porcs microscopiques dominés par un granule et
ouverts dans l'angle externe, inférieur de la plaque. Ambulacres pairs
formés de plaques hexagonales, dont les pores, encore plus petits,
s'ouvrent au centre de la plaque. Les latéraux, très difficiles à
suivre, s'incurvent à la face supérieure pour aboutir à l'arrière de
l'apex ; les postérieurs n'atteignent pas la face supérieure ; en
approchant de l'ambitus, ils s'infléchissent horizontalement en
arrière pour se rejoindre un peu au-dessus du périprocte. Surface du
test d'apparence lisse, portant en réalité de très petits tubercules
mamelonnés, aréoles, épars et très espacés, un peu moins petits et
subscrobiculés en avant ; granules intermédiaires microscopiques. |
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Seule connue du genre, cette espèce ne peut être confondue avec,
aucune autre. Elle a été trouvée au Djebel Oust avec les Tithonia
convexa et T. Solignaci.
1. Espèce
respectueusement dédiée à Mlle Eliane Basse, agrégée de l'Université,
auteur de travaux sur les Échinides de Madagascar et du Pérou.
fig. 6-7
(extrait)
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Tithonia bassae
(Lambert,1931)
- Oxfordien,
Beauvoisin, Drôme, 30 mm |
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Genre Metaporinus
Agassiz,
1844
Genre Metaporinus,
p.730 (in B.S.G.F.)
Espèce type
Metaporinus michelini
(Agassiz, 1844),
par désignation originale.
Exploration
scientifique de la Tunisie. Illustrations de la partie Paléontologique et
géologique1 Fascicule 1, Echinides Fossiles.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : ? Bathonien -
Oxfordien
Syn.
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Diagnose originale du
genre par Agassiz |
Genre Metaporinus, in
Bull. Soc. geol. Fr, 1844, p.730 |
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Après la lecture de M. Gras, M. Agassiz fait une communication verbale
sur un Oursin fort singulier que possède M. Michelin. Ce curieux
fossile se distingue de tous ses congénères par la prolongation d'une
de ses parties en forme de rostre, et par la forme non symétrique des
ambulacres. M. Agassiz propose de lui donner le nom de Metaporinus
Michelini, cette dénomination rappelant la forme curieuse de
l'animal. Ce fossile a été trouvé à Périgueux, probablement dans la
craie.
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Description du genre
par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains jurassiques, tome IX, p.16. |
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1er Genre.
METAPORHINUS, Michelin, 1844.
Test de taille moyenne, ovale, un peu plus long que large,
sub-cordiforme, quelquefois dilaté à l'ambitus ; face supérieure
très-élevée, gibbeuse et saillante en avant, oblique en arrière,
déclive sur les côtés ; face inférieure renflée, notamment dans l'aire
interambulacraire impaire. Sommet très-excentrique en avant. Sillon
antérieur plus ou moins prononcé, souvent presque nul. Aires
ambulacraires à fleur du test, fortement disjointes. Aire ambulacraire
impaire droite, composée de pores différents des autres, simples,
petits, sub-circulaires, rangés par paires obliques, assez serrées
près du commet, s'espaçant au fur et à mesure qu'elles se rapprochent
de l'ambitus. Aires ambulacraires paires arrondies, flexueuses,
apétaloïdes, composées de pores virgulaires, obliques, opposés l'un à
l'autre, simples et plus espacés vers l'ambitus et surtout à la face
inférieure, se rapprochant et se multipliant près du péristome.
Plaques ambulacraires d'autant plus hautes que les pores sont plus
espacés. Péristome situé à la face inférieure, excentrique en avant,
transversalement elliptique, sub-onduleux sur les bords. Périprocte
ovale, supra-marginal, s'ouvrant tantôt à fleur du test, tantôt au
sommet d'un sillon sub-caréné sur les bords, et quelquefois sous une
expansion du test très-prononcée.. Appareil apical disjoint et
sub-compacte, formé en avant de quatre plaques génitales superposées
et se touchant par le milieu, et de trois plaques ocellaires
intercalées aux angles des plaques génitales, et en arrière de deux
petites plaques ocellaires placées au sommet des aires ambulacraires
postérieures. Les deux centres ambulacraires sont sans doute reliés,
comme chez les Collyrites, par une série de petites plaques
complémentaires.
Rapports et différences.
- Le genre Metaporhinus forme un type particulier nettement
caractérisé par sa face supérieure très-élevée et saillante en avant,
son sommet excentrique, ses aires ambulacraires paires sub-onduleuses
et fortement disjointes, son aire ambulacraire impaire composée de
pores différents des autres. Ce dernier caractère, que nous avons
signalé pour la première fois en 1860, a une grande iportance
zoologique ; il sépare d'une manière positive les Metaporhinus
des Collyrites, des Grasia et des Dysaster, et
les place certainement en tête de la famille des Collyritidées. Les
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Metaporhinus, en raison de leur forme bilatérale très-prononcée,
de l'excentricité de leur péristome et surtout de la structure de
leurs aires ambulacraires, sont les Echinides les plus perfectionnés
du terrain jurassique. Bien qu'ils en diffèrent par des caractères
très-essentiels, ils peuvent être considérés comme représentant, à
cette époque, la grande famille des Spatangidées qui se développera
plus tard avec tant de profusion dans les mers crétacées et tertiaires
et dans nos mers actuelles.
Histoire. - Le genre
Metaporhinus a été établi, en 1844, par M. Michelin. Plus tard MM.
Agassiz et Desor éprouvèrent quelque doute sur la valeur du genre
Metaporhinus, et en firent, dans le Catalogue raisonné de
1847, un simple sous-genre des Dysaster (Collyrites).
Nous avons à peu près adopté cette manière de voir, en 1847, dans une
Note sur le Dysaster Michelini, et en 1853, dans nos Etudes
sur les Echinides de l'Yonne. Telle a été également l'opinion de
d'Orbigny, en 1853, dans la Revue zoologique, et l'année
suivante, dans la Paléontologie française. A cette même époque,
M. Michelin protesta contre cette réunion et maintint le genre
Metaporhinus. M. Desor en fit autant, et dans le Synopsis des
Echinides fossiles, le sous-genre du Catalogue raisonné de 1847
est admis comme un genre distinct. "Nous ne connaissons pas encore,
dit M. Desor, les détails de plusieurs organes importants, en
particulier de l'appareil apical ; en attendant, la forme du test est
tellement bizarre et exceptionnelle qu'on ne peut se dispenser d'en
tenir compte." Les observations contenues dans notre note de 1860
justifient pleinement les prévisions de M. Desor, et ne laissent aucun
doute sur l'importance et la nécessité de ce genre.
Le genre Metaporhinus appartient aux terrains jurassique et
crétacé ; il commence à se montrer dans l'étage bathonien et disparaît
avec l'étage néocomien. Trois espèces, toutes rares, ont été
rencontrées dans le terrain jurassique de France.
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Metaporinus
praeconvexa (Jesionek
szymanska,1963) |
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Diagnose originale de
l'espèce (extrait) par Jesionek Szymanska, 1963 |
Echinides irréguliers
du Dogger de Pologne, p.98 |
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Metaporinus
(Tithonia) praeconvexa n. sp.
(pl. VII, fig.
2 a-d, 3 a, b)
Holotypus
: individu représenté sur la pl. VII, fig. 2 a-d.
Locus typicus : Ogrodzieniec près de Zawiercie.
Stratum typicum : Callovien supérieur.
Derivatio nominis : praeconvexa - lat. prae =
avant, c'est-à-dire précédant l'espèce M. (Tithonia) convexa.
Diagnose. - Test ovale et oblong, légèrement rétréci vers
l'arrière, sillon subanal peu profond, bivium lié au périprocte,
encadré par les plaques de la partie postérieure de l'appareil apical.
Matériel. - Plus de 300 individus, dont quelques dizaines bien
conservés. Origine : Callovien supérieur, Ogrodzieniec près de
Zawiercie.
Description. - Test ovale et oblong, légèrement élargi à
l'avant, transversalement tronqué en arrière. La largeur maximum se
trouve un peu avant le milieu du test et la hauteur maximum juste
après la partie antérieure de l'appareil apical. Le profil
longitudinal, à partir du bord antérieur du test, passe au
commencement presque verticalement, ensuite il s'incline et ayant
dépassé la partie antérieure de l'appareil apical, il descend très
doucement ; au-dessus du périprocte, le profil vire vers le bas, pour
suivre ensuite en verticale le champ anal aplati. Sur la face orale,
la ligne du profil devient légèrement convexe sur le sternum et
ensuite, aux environs du péristome, elle s'enfonce légèrement pour
suivre plus loin le sillon anal, peu profond, de l'ambulacre impair.
La face aborale du test est régulièrement convexe, tandis que l'orale
est presque plate. Le champ anal est aplati avec le sillon sous-anal
légèrement marqué, commençant à mi-longueur du périprocte. Sur
l'ambitus, les bords extérieurs du champ anal sont développés sous
forme de protubérances beaucoup moins distinctes que chez Disaster.
Appareil apical à partie antérieure commençant par une petite
plaque ocellaire intercalée en partie entre les deux génitales
antérieures, dont la madréporique est toujours un peu plus grande. A
ces plaques adhèrent deux grandes plaques ocellaires-génitales
(texte-pl. XIII, fig. 4). La partie postérieure de l'appareil apical
est composée de deux plaques ocellaires et de la 5e
génitale non fonctionnelle. Les plaques ocellaires, fortement
allongées, contactent le plus souvent par leurs extrémités distales
avec la 5e génitale et forment avec elle le cadre du
périprocte. Parfois seulement ce contact se relâche, et alors le 5e
génitale est beaucoup plus petite (texte-pl. XIII, fig. 9).
Les deux parties de l'apex, ainsi que l'espace entre elles n'accusent
pas de présence de plaques complémentaires.
Aires ambulacraires, appartenant au trivium, peu différenciées.
L'ambulacre impair, légèrement plus large que les autres, est
construit de plaques basses et larges (texte-pl. XIII, fig. 12). Les
aires antérieures paires, tout près de l'appareil apical, sont
légèrement recourbées vers l'arrière, et ensuite elles rejoignent
verticalement la face inférieure. Elles sont construites de plaques
très hautes, presque carrées (texte-pl. XIII, fig. 8). Les pores
ambulacraires du trivium sont très peu différenciés. Dans les trois
aires près de l'appareil apical ils sont très petits et ronds, et plus
bas, ils épousent une forme allongée ou en virgule. Dans l'aire
impaire les pores ambulacraires sont déplacés vers le milieu des
plaques. Le bivium se compose d'aires légèrement inclinées vers
l'avant aux environs du périprocte, qui tournent ensuite vers la face
orale. Après avoir dépassé l'ambitus, les aires du bivium se dirigent
à angle obtus vers le péristome. Sur la face aborale elles sont
construites de plaques très hautes, presque carrées (texte-pl. XIII,
fig. 10), après quoi, dans la région de l'ambitus, la hauteur des
plaques diminue sensiblement. Sur la face orale, à l'exception du
voisinage direct du péristome, les plaques des ambulacres postérieurs
sont très hautes : leur hauteur peut être 3 fois env. plus grande que
leur largeur (texte-pl. XIII, fig. 11). Les pores ambulacraires du
bivium sur la face aborale sont ronds et très petits. Sur les
protubérances aplaties il existe un petit espace, où les pores (3-4
paires) de la série b de la Ve aire et de la série
a de la Ie aire sont très grands et ont une forme
allongée (texte-pl. XIV, fig. 9).
Les parties adorales des ambulacres sont construites de plaques assez
basses, au contour irrégulier (texte-pl. XIV, fig. 6). Le
développement de ces parties des aires dépend du stade de la
croissance (p. 394). D'une façon générale, elles se caractérisent par
une faible complication de la structure qui se manifeste par un petit
nombre de plaques réduites. Les plaques ambulacraires péristomiennes
Ia, IIa, IIIb, IVa et Vb sont binaires (à deux paires de pores). Les
pores ambulacraires dans la région du péristome sont très grands,
placés dans des péripodes, séparés l'un de l'autre par un bourrelet.
Dans une même paire les pores peuvent être différents de forme et de
grandeur, c'est-à-dire qu'un pore, en principe le plus grand, est
rond, par contre l'autre, beaucoup plus petit, a la forme d'une fente.
Aires interambulacraires antérieures construites de plaques
assez hautes, tandis que dans les postérieures les plaques sont de la
même hauteur, mais un peu plus longues. Dans l'interambulacre impair
les plaques qui entourent le périprocte sont très basses. Sur la face
orale les plaques interambulacraires des aires : 1 série a, et
4 série b - sont très étirées, proportionnellement à la grande
hauteur des plaques de la Ie et de la Ve aires
ambulacraires qui y adhèrent (texte-pl. XIV, fig. 3). La 5e
aire interambulacraire est fortement modifiée. La plaque 1 est énorme,
plusieurs fois plus grande que les plaques analogues des autres aires
; elle correspond probablement aux plaques 1, 2b et 2a, soudées
ensemble (texte-pl. XIV, fig. 4). La grandeur et la forme de cette
plaque dépend du stade de la croissance de l'individu. Les autres
éléments de l'interambulacre impair sont très hauts,
proportionnellement à la grande hauteur des plaques du bivium qui y
adhèrent.
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Péristome pas grand, sa forme varie de la circulaire à la
pentagonale, ovale et parfois même irrégulière (texte-pl. XIV, fig. 1,
2). La région du péristome, après une préparation du côté intérieur,
accuse la présence d'une ceinture pérignathique vestigiale, sous forme
de bosses paires, sur les plaques ambulacraires péristomiennes. Ces
structures sont développées identiquement dans toutes les aires et
après détachement du test elles laissent sur les moules internes des
concavités paires. Leur emplacement indique que ce sont des auricules
vertigiales (texte-pl. I, fig. 9).
Tuberculation sur la face aborale régulière et clairsemée. Par
contre, sur les protubérances aplaties et sur le sternum apparaissent
des groupements importants de tubercules.
Le test de M. (Tithonia) praeconvexa est très mince.
Variabilité. - L'espèce se distingue par une variabilité
relativement faible de la forme du test qui, indépendamment du stade
de la croissance, peut être plus ou moins allongé. Par contre,
l'aspect de la région postérieure dépend de la grandeur de l'individu,
de manière que, chez les individus jeunes, la pente postérieure du
test est moins raide et le sillon sous-anal fait entièrement défaut ou
n'est que légèrement marqué.
Sur la face orale du test on lieu des transformations très
intéressantes qui dépendent du stade de la croissance. Les parties
adorales des aires ambulacraires chez les individus jeunes sont
construites de plaques entières, et les pores ambulacraires sont, à ce
stade, petits et identiques quant à la forme (texte-pl. XIV, fig. 8).
A mesure que l'individu croît, certaines plaques de ces régions, en
principe clles qui touchent directement aux binaires péristomiennes,
perdent les sutures adradiales et se transforment en réduites de type
occlus. Les pores ambulacraires chez les formes adultes diffèrent dans
une paire en ce que l'un d'eux a la forme de fissure et l'autre,
beaucoup plus développé, prend parfois la forme demi-circulaire
(texte-pl. XIV, fig. 6, 7).
Le développement des aires interambulacraires accuse aussi des
transformations dépendant du stade de la croissance. Il est
intéressant de remarquer que la disproportion dans la grandeur de la 1e
plaque de l'interambulacre impair, très nette chez les individus
jeunes, diminue pendant la croissance de l'individu. Toutefois elle
reste toujours assez importante. Parallèlement à ce phénomène, on peut
remarquer que chez les individus jeunes la plaque 1 de la 5e
aire interambulacraire, dans sa partie contiguë au Ve
ambulacre, est beaucoup plus courte que chez les individus adultes.
Par conséquent, chez les individus jeunes, elle est plus symétrique
par rapport aux autres plaques interambulacraires de cette aire
(texte-pl. XIV, fig. 4, 5).
Chez les individus adultes les plaques interambulacraires
péristomiennes dans les autres aires accusent parfois le manque de
suture distincte avec les plaques de la série a ou b,
qui y sont contiguës (texte-pl. XIV, fig. 7). Cela donne l'impression
comme si ces éléments étaient en train de se souder.
Rapports et différences. - M. (Tithonia) praeconvexa n.
sp. se rapproche le plus de M. (Tithonia) convexa (Catullo).
Cependant il en diffère par une série de traits caractéristiques : le
test de la nouvelle espèce n'atteint que des dimensions inférieures
et, il est en principe plus allongé, plus surbaissé et beaucoup moins
rétréci à l'arrière. Dans cette espèce le développement de la pente
postérieure du test, où seulement chez les formes adultes le sillon
sous-anal se dessine distinctement, est aussi différent. Très
importante est également la différence dans le rapport du bivium au
périprocte : chez M. (Tithonia) praeconvexa il est lié avec le
périprocte par l'intermédiaire de plaques ocellaires, tandis que chez
M. (Tithonia) convexa les aires ambulacraires postérieures sont
déplacées vers l'avant et leur contact avec le périprocte est rompu.
L'ensemble de la morphologie de la nouvelle espèce indique qu'il est
très vraisemblable qu'elle soit l'ancêtre de M. (Tithonia) convexa.
La répartition stratigraphique des deux espèces, dont la plus
primitive, c'est-à-dire M. (Tithonia) praeconvexa, apparaît
dans le Callovien supérieur, et M. (Tithonia) convexa à partir
du Tithonique, appuie cette hypothèse.
Extrait planche
VII
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Metaporinus
praeconvexa (Jesionek
szymanska,1963)
- Callovien,
Ogrozieniec Zawierce Pologne 18 mm |
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Metaporinus sarthacensis
(Cotteau, 1860) |
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N° 11.
METAPORHINUS SARTHACENSIS, Cottcau, 1860.
PI. LVIII, fig. 6-10.
C. 14.
Metaporhinus Sarthacensis.
Cotteau, Note sur le genre Metaporhinus et la famille des
Collyritidées, Bull. soc. des sc. hist. et nat. de l'Yonne,
t. XIV, p. 12, 1860.
Hauteur, 22 millimètres; diamètre transversal, 25
millimètres; diamètre antéro-postérieur, 29 millimètres.
Espèce de taille moyenne, plus longue que large,
arrondie et un peu rentrante en avant, subacuminée en arrière; face
supérieure très-élevée, saillante en avant, oblique en arrière,
arrondie et renflée sur les côtés ; face postérieure tronquée; face
inférieure presque plane, présentant un renflement subnoduleux dans
l'interambulacre impair et une légère dépression devant la bouche.
Sommet très-excentrique en avant. Ambulacre
antérieur convergeant en droite ligne vers la bouche, et ne présentant
de trace de sillon que vers l'ambitus et à la face inférieure;
différant des autres par sa structure, il se compose de pores
très-petits, arrondis, s'ouvrant sur le bord tout à fait inférieur des
plaques, disposés par paires obliques, et d'autant plus espacées
qu'elles s'éloignent du sommet. Ambulacres latéraux antérieurs
très-étroits, gracieusement recourbés vers le sommet, formés de pores
plus grands, virgulaires, opposés l'un à l'autre et rangés à la face
supérieure par paires très-serrées. Aux approches de l'ambitus les
pores deviennent plus petits, plus arrondis, et leurs paires
s'espacent comme celles de l'ambulacre antérieur; autour du péristome,
ils se multiplient de nouveau et deviennent plus visibles. Ambulacres
latéraux postérieurs très-fortement disjoints, à peu près identiques
aux deux autres, mais composés de pores plus petits et moins
sensiblement virgulaires. Tubercules nombreux, épars, à peine
scrobiculés, très-petits et peu apparents à la face supérieure, plus
gros et moins serrés dans la région infra-marginale. Granules
intermédiaires fins, abondants, homogènes, donnant au test un aspect
chagriné. Plaques interambulacraires plus longues que larges,
pentagonales, arrondies, subflexueuses, légèrement bombées au milieu.
Appareil apicial subcompacte et disjoint, étroit, granuleux,
médiocrement développé, composé de quatre plaques génitales et de cinq
plaques ocellaires; les deux plaques génitales postérieures sont
relativement très-petites et se touchent par le milieu ; les trois
plaques ocellaires antérieures s'intercalent entre les plaques
génitales, et
les deux autres se montrent à l'extrémité des ambulacres postérieurs.
Anus ovale, situé en arrière, un peu au-dessous des ambulacres, au
sommet de la face postérieure. Péristome très-excentrique en avant,
transversalement elliptique, subonduleux sur les bords.
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Rapports et différences.
Le genre Metaporhinus, établi en 1844 par M. Michelin, a été
longtemps considéré, comme un simple groupe des Collyrites ou
des Dysaster ; et si dans ces derniers temps, M. Desor l'a
réintégré dans la méthode, c'est en raison seulement de sa forme
étrange. L'espèce que nous venons de décrire présente un grand intérêt
zoologique, car elle ne laisse plus aucun doute sur la valeur du genre
Metaporhinus. C'est un type des plus curieux, des mieux
caractérisés, et qui se sépare nettement des Collyrites et des
Dysaster, non-seulemenl par sa forme, mais par la disposition
de son appareil apicial, et plus encore par la structure de son
ambulacre impair. Le genre Metaporhinus ne comprend qu'un
très-petit nombre d'espèces toutes fort rares. — Le Metaporhinus
Sarthacensis, dont nous ne connaissons jusqu'ici qu'un seul
exemplaire, s'en distingue d'une manière positive, et sera toujours
très-facilement reconnaissable à sa taille moins développée, à sa face
supérieure plus arrondie sur les côtés, à l'absence complète de sillon
antérieur, à sa face inférieure presque plane, à son anus placé à
très-peu de distance des ambulacres postérieurs.
Loc. —
Domfront, Très-rare.
Tabl. de M. Triger, Forest-Marble.
Coll. Duguet.
Expl. des Fig.
— PI. LVIII, fig. 6, Metaporhinus Sarthacensis, de la coll.
Duguet, vu de côté. — Fig. 7, le même, vu sur la face sup. — Fig. 8,
le même, vu sur la face inf. — Fig. 9, appareil apicial et ambulacres
antérieurs grossis. — Fig. 10, péristome grossi, montrant la
disposition des pores.
Extrait planche
LVIII
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syntype, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle du Mans |
figuré in
Cotteau, 1862, Echinides
du département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique et
stratigraphique, p.349 |
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Metaporinus sarthacensis
(Cotteau, 1860)
- Callovien moyen,
Sarthe, 30 mm |
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