Toxasteridae
Lambert, 1920, p.16
Genre type : Toxaster
Agassiz, 1840
Description succinte de la famille : Apex
ethmophracte, 4 gonopores. Test bas et subcordiforme. Ambulacres pairs
généralement flexueux.
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Genre
Toxaster
Agassiz,
1840
Catalogus
systematicus ectyporum echinodermatum fossilium musei neocomiensis, p.15
Espèce type
Spatangus retusus
Lamarck, 1816,
(par désignation suséquente de Cotteau, 1878, Echinides fossiles de l'Yonne,
p.117)
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, p.33
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Valanginien - Aptien
Syn.
-
Echinospatagus
d'Orbigny, 1853, p.30 ;
synonyme objectif
-
Hypsaster POMEL,1869, p.XVI ; synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre par Agassiz |
Catalogus systematicus
ectyporym echinodermatum fossilium musei neocomiensis, 1840, p.15 |
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Toxaster Ag. (genus
nov.) Ambitus cordatus, ambulacrum impar simplex, paria arcuata,
in vertice convergentia, poris inaequalibus, exterioribus longioribus.
Huc pertinent Holaster complanatus et H. Roulini
Catalogi Ectyporum, nec non Spatangus elongatus Al. Brongn.,
quem nuperrime tantum observandi copia fruit. |
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Toxaster
retusus (Lamarck, 1816) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lamarck |
Histoire naturelle des
animaux sans vertèbres, p.33, 1816. |
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16. Spatangue
écrasé. Spatangus retusus.
Sp. cordiformis, dorso postico
elatus, convexus et angustior, anticè depressus, canaliculatus ;
ambulacris quinis : quinto in lacund dorsi.
Echino-spatagus. Breyn.
echin. tab. 5. f. 3-4.
Echinus complanatus.
Gmel. synonymis exclusis.
Habite . . . fossile de
France, etc. Mon cabinet. |
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description de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, tome VI, terrains crétacés, p.15 |
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N° 2141. -
Echinospatagus cordiformis,
Breynius, 1732.
Pl. 840
Dimensions. Longueur totale, 40 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 60 centièmes. Les jeunes
sont plus allongés et plus déprimés.
Coquille déprimée, gibbeuse, aussi longue que large, presque
polygone au pourtour, fortement sinueuse en avant, rétrécie et
largement tronquée en arrière, dont la hauteur égale les 60 centièmes
de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est un peu en
avant de la moitié. Dessus assez convexe, en pente prolongée,
un peu convexe en avant, en pente très-courte en arrière ; jusqu'à l'aréa
anale tronquée perpendiculairement. Sommet un peu concave, placé très
en arrière ; la partie la plus haute se trouve encore plus en arrière
que le sommet. Le pourtour est très-arrondi. Dessous peu
convexe, mais plus sur la région médiane postérieure, un peu en toit,
où se voient en arrière cinq ou six protubérances peu saillantes.
Sillon ambulacraire impair large, très-profond et creusé de la
bouche jusqu'au sommet. Bouche pentagonale, placée vers le
tiers antérieur de la longueur. Anus oval longitudinalement,
placé assez près du dessus, au sommet d'une aréa peu marquée, à la
base de laquelle se voient cependant quelques protubérances latérales.
Ambulacres très-visibles partout en dessus. Ambulacre impair
large, formé de zones larges, dont les deux branches sont inégales :
une plus large externe, toutes deux formées de pores allongés,
rapprochés, séparés par un tubercule. Entre chaque pore se voit une
rangée de granules. Les ambulacres pairs sont larges,
très-flexueux, légèrement creusés, la paire postérieure bien plus
courte que l'autre. Les zones sont un peu inégales : la plus large en
arrière. Chaque zone a des branches formées de pores allongés,
obliques, inégaux en longueur, les plus longs en dehors de chaque
zone, les plus petits en dedans. Une ligne de granules transverse
occupe l'intervalle des pores. Les tubercules sont larges,
entourés d'un scrobicule, très-inégaux ; les plus gros sont près du
sommet et à la région infra-antérieure. On voit des tubercules sur
toute la longueur, entre les zones des ambulacres pairs. Les
granules sont saillants et peu rapprochés les uns des autres.
Observations. Les jeunes sont infiniment plus oblongs, non gibbeux
; et avec des ambulacres moins fleuxueux. Leurs tubercules sont aussi
plus égaux et moins scrobiculés. On serait tenté d'en faire une espèce
distincte si l'on n'avait pas tous les passages. L'usure chez les
adultes fait disparaître facilement les granules des ambulacres.
Rapports et différences. A l'état adulte, la forme gibbeuse,
les ambulacres flexueux et leurs détails distinguent bien cette espèce
de l'E. granosus ; mais, jeune, elle a avec elle les plus
grands rapports de forme et d'ambulacres ; elle ne s'en distingue que
par le manque, à la partie antérieure, de plus gros tubercules.
Histoire. Bien figurée en 1732, sous le nom d'Echinospatagus
cordiformis par Breynius, cette espèce, confondue avec plusieurs
autres, a été citée par Gmelin en 1789, sous le nom d'Echinus
complanatus. Lamarck, 1816, revint au nom imposé par Gmelin, en la
plaçant dans son genre Holaster, qu'il démembra plus tard pour
en retirer ses Toxaster ; mais, tout en citant lui-même, dans
ses Echinides suisses, le premier nom d'Echinospatagus cordiformis,
il ne le conserve pas à l'espèce. Il y
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joint encore
comme synonyme le Spatangus argillaceus de Phillips, qui est
bien différent. Dans son catalogue en 1847, il regarde le T.
niccaensis de M. Sismonda comme espèce distincte. Après avoir
discuté tous les synonymes et les caractères de l'espèce, nous
revenons, en justice, au premier nom spécifique que Breynius a donné
en 1732, et nous croyons devoir réunir à l'espèce les T.
nicaenensis de M. Sismonda, le T. cuneiformis de M. Gras,
et le T. latus de M; Cotteau. Ce dernier nous paraît être un
adulte de grande taille, déformé dans la fossilisation par la pression
verticale.
Localité. Cette espèce, très-commune, est caractéristique, s'il
en fut jamais, du 17e étage néocomien, dans la partie inférieure ou
néocomien proprement dit. Nous l'avons recueilli ou obtenu de tous les
points où se trouvent ces strates géologiques : dans le bassin anglo-parisien,
à Chaource, à Thieffrain, à Vandoeuvre (Aube) ; à Auxerre, à
Saint-Georges, à Ville-Fargeau, à Saint-Sauveur, aux Saints-en-Puisaye
(Yonne), à Saint-Disier, à Bettancourt-la-Ferrée, à Vassy
(Haute-Marne) ; à Sancerre (Cher) ; à Dampierre (Nièvre) ; par MM.
Cotteau, Ricordeau et par nous. En Angleterre, à Brunswick.
Dans le bassin méditerranéen ; à Morteau, au Russey (Doubs) ; à
Noseroy (Jura) ; à Saint-Martin-du-Fontanil, près de Grnoble (Isère) ;
aux Anglis, à Caussols (Var) ; à Védéennes, à Barème, aux environs de
Castellane (Basses-Alpes) ; à Berrias, au Theil (Ardèche) ; à la Cluze,
à Narbonne (Aude) ; à Martigues, à Orgon (Bouches-du-Rhône) ; à
Charise, près de Nantua (Ain) ; en Suisse, à Hauterive, à Creissier, à
Neuchatel ; à Sainte-Croix, canton de Vaud ; dans les Alpes, à
Daerlinger, dans l'Avare-Alp, au Lohner, à Strunneck, près de
Schrattenberg ; au Salère ; dans la chaîne du Sentis, près de Chambéry
; au Hills (Honovre).
Explication des figures. Pl. 840, fig. 1, jeune individu de grandeur
naturelle ; fig. 2, adulte également de grandeur naturelle, vu en
dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5,
profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 6, le même, du côté
opposé ; fig. 7, ensemble du sommet et des ambulacres grossis ; a,
ambulacre impair ; b, ambulacre pair ; c, appareil génital ; fig. 8,
un tubercule grossi. De notre collection.
Extrait planche
840
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syntypes,
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figurés in
Lamarck, 1816,
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales
espèces qui s'y rapportent, t. 3 , p. 33 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931,
Etude
sur les échinides fossiles du Nord de l'Afrique, p.36 |
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Toxaster
retusus (Lamarck, 1816),
Hauterivien inférieur, Meuse, 27 mm |
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Toxaster
retusus (Lamarck, 1816),
Hauterivien inférieur, Meuse, 48 mm |
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Toxaster
africanus
(Lamarck, 1816) var. rochi Lambert,1937 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert |
Echinides fossiles du
Maroc, 1933, p.73 |
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TOXASTER
AFRICANUS Coquand (Echinospatangus).
J'ai cherché dans mon mémoire sur les Echinides fossiles du Nord de
l'Afrique à caractériser cette espèce dont le type, médiocrement
décrit par Gauthier, est nécessairement l'individu figuré à la pl. V
(fig.1, 4) du 2e fascicule des Echinides fossiles de l'Algérie.
Il est remarquable par ses pétales presque semblables, les latéraux
flexueux, l'impair dans une très légère dépression qui s'atténue à
l'ambitus et son apex semi-intercalaire. Surtout voisin du T.
granosus, il en diffère par son sillon plus atténué, nul à
l'ambitus et sa partie postérieure plus obtuse.
Cette forme typique du T. africanus est celle retrouvée par
Louis Gentil au gisement d'Arroud et que j'ai figurée à la planche II
(fig. 23-24) de mon mémoire sur les Echinides fossiles du Nord de
l'Afrique (p.38). Son pétale impair est subdéprimé en dessus, avec
zones porifères un peu moins larges que celles des pétales pairs et
les latéraux sont nettement flexueux. M. Roch l'a rencontré,
probablement au même niveau, avec T. granosus Var. Kiliani
et Var. holasteroïdes. Mais ce qui est très intéressant, il a
retrouvé, à un niveau encore inférieur, dans son Jurassico-crétacé,
quelques individus appartenant à la forme primitive du T. africanus,
avec pétales homogènes ; l'impair à fleur de test et les latéraux à
peine flexueux, ayant la physionomie d'Aphelaster, bien que
pourvus d'un apex semi-intercalaire. Cette forme du T. africanus
apparue à une époque où, à côté de Disaster subelongatus,
vivaient encore quelques D. ganulosus et recueillie au flanc S
du Cap Ghir et d'Aferni est, à l'aurore du Crétacé, le premier
représentant des Spatangides, et mérite à ce titre une attention
particulière.
De cette souche sont issus d'une part, dès le Valanginien les divers
Toxaster à apex semi-intercalaire, d'autre part, dans
l'Hauterivien, les anciens Aphelaster à Apex dicyclique. Le
premier rameau comprend T. africanus variété commune, T.
kiliani, T. granosus, variété holasteroïdes, et le
T. granosus type. Un troisième rameau, séparé de la souche
presqu'à l'origine, a donné T. subcavatus Gauthier qui a
continué à vivre dans le Valanginien et que caractérise son apex dont
toutes les plaques entourent la partie centrale madréporiforme.
A partir de l'Hauterivien, l'apex de tous les Toxaster est devenu
dicyclique et nous voyons apparaître, issus probablement du T.
Kiliani, des formes diverses, les unes à pétales pairs encore
superficiels, les autres, plus tard séparée de ces dernières, avec
pétales pairs déprimés. Appartiennent au premier groupe les T.
retusus, T. amplus, T. Lorioli, puis T. Michelini
et T. neocomiensis, souches à
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leur tour des
Miotoxaster, dont se détache dans le Barrémien T. Ricordeaui.
Au second groupe appartiennent déjà T. gibbus, puis T.
Peroni, T. Villei et la série des Pliotoxaster.
L'étroite ressemblance d'Aphelaster integer et du primitif
T. africanus ne nous permet plus de regarder le premier comme
constituant un genre séparé ; Aphelaster est simplement un
sous-genre de Toxaster, sans plus de valeur que Miotoxaster
et Pliotoxaster.
Considérant qu'Aphelaster, dépourvu de sillon antérieur et à
pétales tous semblables, à peine flexueux, rappelait étroitement
certains Procassiduloida, nous avions pensé voir en lui, ou du
moins dans son ancêtre valanginien, la forme primitive des Spatangides.
Ce point de vue était exact, mais aujourd'hui, grâce aux recherches de
M. Roch, nous connaissons cet ancêtre d'Aphelaster integer,
c'est le Toxaster africanus primitif1,
également dépourvu de sillon antérieur et à pétales tous semblables, à
peine flexueux, presque un Procassiduloida.
Gauthier, sans preuve directe, avait supposé que T. africanus
était du Barrémien. Frappés de ses caractères archaïques, nous
l'avions descendu dans l'Hauterivien.
Les récoltes de M. Roch nous montrent que l'espèce est plus ancienne
encore : dans sa forme commune du Valanginien et par sa forme
primitive, Rochi, du Berriasien. Si l'on admet dans le
genre Toxaster les sous-genres ou sections suivantes : Aphelaster,
Miotoxaster et Pliotoxaster, il y aurait lieu d'établir
une section particulière pour les formes à apex dont l'ocellaire
latérale gauche IV, sépare les génitales 3 et 4 et comprenant les
T. africanus, T. Kiliani, T. granosus et aussi T.
subcavatus, tous antérieurs à l'Hauterivien. Je propose
Eotoxaster.
1. On pourrait
nommer Rochi cette forme primitive du Toxaster Africanus.
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1933,
Echinides fossiles du Maroc, p.73 |
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Toxaster
africanus
(Lamarck, 1816) var. rochi Lambert,1937,
Valanginien, Maroc, 41mm |
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Toxaster
argilaceus
(Phillips,1835) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 167 |
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N° 2147. Echinospatangus
argilaceus, d'Orb. 1853.
Pl. 845.
Spatangus argilaceus, Phillips, 1835. Yorkshire, pl. 42, fig.
4.
Toxaster Ricordeanus, Cotteau, 1852 (Manuscrit).
Dimensions. Longueur totale, 27 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 97 centièmes ; hauteur 75 centièmes.
Coquille presque aussi large que longue, gibbeuse, décagone au
pourtour, sinueuse en avant, étroite et tronquée en arrière, dont la
hauteur a les 75 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal est un peu en avant de la moitié. Dessus
très-convexe, en pente oblique en avant, arrondi au sommet, et en
pente de nouveau en arrière jusqu'à l'aréa anale, tronquée
obliquement. Le sommet est au milieu, mais la plus grande hauteur est
un peu en arrière. Le pourtour est arrondi, mais ayant son plus grand
diamètre près de la base ; on remarque quelques protubérances
latérales, postérieures et antérieures. Dessous peu convexe,
valonné, un peu plus convexe aux régions médianes postérieures et
latérales inférieures ; on y remarque encore la suite des
protubérances indiquées. Les ambulacres laissent des parties
plus lisses. Sillon antérieur très-large, assez creusé partout.
Bouche pentagonale un peu transverse, placée en avant du tiers
antérieur de la longueur. Anus oval longitudinal, acuminé en
avant, placé en dessus de la moitié de la hauteur, à la partie
supérieure d'une aréa oblongue, un peu creusée. Ambulacre impair
large, droit, pourvu près du sommet de pores ovales rapprochés l'un de
l'autre et séparés par une protubérance qui les unit. Ambulacres
pairs superficiels, peu flexueux, mais subpétaloïdes, formés de
zones inégales, la postérieure plus large, quoique toutes soient
relativement étroites. A chaque ambulacre sont des pores allongés,
inégaux, dont les plus petits sont internes. On voit des tubercules au
milieu de chaque ambulacre et des granules entre les pores. Les
tubercules très-saillants, petits et espacés, sont presque égaux
partout. Les granules sont petits, saillants et rapprochés. Ses
baguettes que nous possédons en grand nombre sur un échantillon, sont
aciculées, lisses et flexueuses, avec la surface articulaire crénelée.
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Rapports et différences. Voisine par la forme de l'E. gibus,
cette espèce est plus élevée ; elle s'en distingue encore nettement
par son ambulacre impair, par les tubercules ambulacraires latéraux,
et par beaucoup d'autres détails. Nous croyons devoir la rapporter au
Spatagus argilaceus de M. Phillips, qu'à tort M. Agassiz place
comme synonyme de l'E. cordiformis. Reconnue parfaitement
distincte des espèces de M. Agassiz, M. Cotteau l'avait dédiée à M.
Ricordeau, qui l'a le premier découverte en France ; mais le nom le
plus ancien doit être ici préféré.
Localité. MM. Ricordeau et Cotteau l'ont recueillie à Gurgy et
aux environs d'Auxerre (Yonneà, dans le 16e étage aptien le mieux
caractérisé. C'est aussi là dans l'argile du Speeton que M. Phillips
l'a observée. M. d'Archiac l'a rencontrée dans l'argile aptienne des
environs d'Apt (Vaucluse) ; et M. l'abbé Bargès l'a recueillie à la
Bedoule (Bouche-du-Rhône), dans le même étage, ce qui confirme encore
l'horizon de cette espèce.
Explication des figures. Pl. 845, fig. 1, grandeur
naturelle ; fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous
; fig. 4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal, du côté de
la bouche ; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7. Ambulacres
grossis : a, ambulacre impair ; b, c, ambulacres pairs ; d, appareil
génital et ocellaire ; fig. 8, pores de l'ambulacre impair ; fig. 9,
pores des ambulacres pairs ; fig. 10, un tubercule supérieur ; fig.
11, une baguette grossie de la région supérieure. De notre collection.
Planche 845
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.167 |
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Toxaster
argilaceus
(Phillips,1835), Aptien, Teruel, Espagne, 37 mm |
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Toxaster
argilaceus
(Phillips,1835), Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 25 mm |
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Toxaster
argilaceus
(Phillips,1835), Aptien, Allepuz, Teruel, Espagne, 35 mm |
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Toxaster
collegnoi (Sismonda,1843) |
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diagnose originale de
l'espèce par Sismonda, 1843 |
Echinidi fossili del
contado di Nizza, p.21 |
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TOXASTER
COLLEGNII mihi tab. I. fig. 9-11.
Toxaster
cordato -subhexagonus, dorso pulvinato, centro planiusculo ;
ambulacris quinis, paribus flexuosis, paullulum impressis, posticis
brevioribus ; poris quadriserialibus, externis oblongis ? arei
anambulacralibus apice prominulis ; margine postico verticaliter
retuso ; ano supramarginali, elliptico ; ore infero, antico,
transverse ovato.
Borson Catal. raisonn.
p.691. n. 30.
Questa specie ha une fisionomia affatto particolare ; rappresenta essa
un guscio convesso superiormente, ma non elevato nel centro, piano
alla base, verticalmente tagliato al di dietro, alquanto più largo sul
davanti che posteriormente, e colla periferia esagono-cuoriforme.
Ambulacri convergenti quasi al vertice, i pari arcuati, leggermente
infossati, più bredi, e meno piegati i posteriori ; l'impari retto,
ricevuto nel solco bocco-dorsale, solco largo ma poco profondo ; fori
ambulacrali di due sorta ? gli interni rotondi, gli esterni allungati
; aree ambulacrali larghe, sormontate alquanto dalle anambulacrali ;
ano longitudinale, marginal-superiore ; bocca ovale. Dei tubercoli
spiniferi non rimane più traccia. Dell'apparato generatore avanza un
solo bottoncino centrale, che giova supporre fosse attorniato da
quattro ovidotti, come nelle specie congeneri.
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Abita . . . . . Fossiles nel grès-verde di
Nizza marittima.
Dedico questa specie al distintissimo Geologo signor
Cav. Collegno,
Professore a Bordeaux, dalle cui dotte fatiche è la geologia
incessantemente illustrata e promossa.
Planche I
(extrait)
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 169 |
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N° 2148 Echinospatangus
Collegnii, d'Orb. 1853.
Pl. 846.
Dimensions. Longueur totale, 43 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 97 centièmes ; hauteur, 66 centièmes.
Coquille presque aussi large que longue, déprimée, un peu
hexagone, très-élargie et sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en
arrière, dont la hauteur a les 66 centièmes de la longueur, et dont le
grand diamètre transversal est aux deux cinquièmes antérieurs.
Dessus élevé, arrondi en avant, puis, presque au même niveau sur
toute la surface supérieure jusqu'à l'aréa anale tronquée obliquement,
une saillie anguleuse prononcée se trouve entre le sommet et l'aréa
anale, et entre chacun des ambulacres. Sommet presque au milieu,
tandis que la plus grande hauteur est un peu en arrière de ce point.
Le pourtour très-arrondi est près de la base. Dessous presque
plan, seulement un peu convexe à la région médiane postérieure.
sillon antérieur large, évasé, non interrompu de la bouche au
sommet. Bouche sub-pentagonale, transverse, placée un peu en
avant du tiers antérieur de la longueur. Anus oval
longitudinal, placé près du dessus, à l'extrémité supérieure d'une
area plane. Ambulacre impair placé dans le sillon impair assez
large, formé de deux zones étroites, écartées, chacune composée
de branches rapprochées, de pores espacé, oblongs, inégaux et
obliques, le plus grand en dehors. Ambulacres pairs
très-flexueux, placés chacun dans une dépression peu profonde ; ils
sont larges, le postérieur très-court, subpétaloïdes, tous les deux
formés de zones très-peu inégale, la plus large postérieure,
chacune formée de zones aussi un peu inégales, de pores allongés et un
peu obliques, dont les plus longs sont en dehors de chaque ambulacre,
et les plus courts en dedans. On voit quelques tubercules au milieu
des ambulacres. Les tubercules sont petits, à peu près égaux partout.
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Rapports et différences. Ses ambulacres pairs, placés dans un
sillon, repprochent cette espèce de l'E. gibbus, mais elle s'en
disitngue par sa forme moins élevée, par ses tubercules sur les
ambulacres, et son ambulacre impair bien plus étroit. Il est évident,
pour nous, que le Toxaster micrasteriformis de M. Gras n'est
que le T. Collegnii de M. Sismonda, et nous réunissons ces deux
espèces.
Localité. M. Agassiz l'indique dans le gault ou 19e étage
albien ; c'est aussi là que M. Lory la signale ; ais M. Albin Gras
pense qu'elle appartient au 18e étage aptien. Nous ne saurions nous
prononcer à ce sujet, cependant nous la croyons aptienne. Elle a été
recueillie aux Ravix, au Rimet, près de Grenoble (Isère) ; au Theil,
près la Motte Chalançon (Drôme), par M. Albin Gras ; aux environs de
Nice, par M. Sismonda.
Explication des figures. Pl. 846, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ;
fig. 5, le même, vu du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis. De
notre collection.
Planche 846
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Neraudeau & al.,
1998,
Tuberculation in spatangoid fascioles : delineating plausible
homologies, p.326 |
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Toxaster
collegnoi (Sismonda,1843),
Aptien, Aude, 31 mm |
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Toxaster
gibbus (Lamarck 1816) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lamarck, 1816 |
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs classes,
leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y
rapportent, t. 3, p.33 |
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18. Spatangue bossu.
Spatangus gibbus.
Sp. cordato-abbreviatus, convexus, subgibbosus, antico retusus ;
vertice elato ; ambulacris quinis, duplicato-bisporis ; ano avalo.
Encycl. pl. 153. f. 4-5-6.
Habite . . . fossiles de . .
. Mon cabinet. |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 160 |
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N° 2142 Echinospatangus
gibbus, d'Orb. 1853.
Pl. 841.
Dimensions. Longueur totale, 38 millimètres. Par rapport à la
longueur ; largeur, 100 centièmes ; hauteur, 72 centièmes.
Coquille très haute, gibbeuse, aussi large que longue, un peu
polygone, largement sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en
arrière, dont la hauteur égale les 72 centièmes de la longueur et dont
le grand diamètre transversal est au tiers antérieur. On remarque des
indices de protubérances latérales. Dessus très convexe,
s'élevant de suite en décrivant une courbe, jusqu'au sommet, et de là
s'abaissant avec la même courbe jusqu'à rejoindre l'aréa anale,
tronquée obliquement. Sommet placé en avant du centre. Le
pourtour est arrondi, mais près de la base. Dessous presque
plan, et même évidé au milieu, transversalement. Sillon
ambulacraire impair large, assez profond en avant, mais s'effaçant
en approchant du sommet. Bouche pentagonale, placée en avant du
tiers antérieur. Anus oval, oblong, placé vers la moitié de la
hauteur, dans une aréa lancéolée, circonscrite de légères
protubérances alternes. Tous les ambulacres placés dans une légère
dépression uniforme, et visibles partout. Ambulacre impair
large, formé de zones étroites, dont les deux branches sont égales,
formées de pores allongés, droits, transverses, très-espacés.
On voit un granule sur la ligne médiane dans l'intervalle des pores.
Les ambulacres pairs sont larges, les antérieurs sont arqués,
formés de zones inégales, la plus large en arrière, celle-ci composée
de deux branches inégales : l'une plus large en arrière, formée de
pores allongés. La zone antérieure a des pores presque égaux. Il n'y a
aucun tubercule entre les zones des ambulacres. Les tubercules
sont inégaux, très-gros dans toutes les régions qui avoisinent le
sommet, de là ils diminuent graduellement jusqu'au pourtour. Les
scrobicules de ces tubercules sont peu visibles. On voit encore en
dessous, mais en avant seulement, de plus gros tubercules. Les
granules sont si petits qu'ils sont à peine visibles à la loupe.
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Rapports et différences. Cette espèce, voisine de l'E.
cordiformis, s'en distingue bien nettement par son ensemble plus
haut, convexe uniformément ; par son sommet en avant ; par l'aréa
anale oblique, et avec des protubérances ; par son sillon non creusé
au sommet ; par les pores de l'ambulacre impair plus espacés, plus
égaux, par les deux zones de l'ambulacre pair postérieur égales en
largeur ; par ses tubercules non scrobiculés ; et enfin par le manque
de tubercules entre les zones des ambulacres.
Localité. Dans la partie inférieure du 17e étage néocomien,
mais spécial jusqu'ici au bassin méditerranéen ; à la montagne de
néron, près de Grenoble (Isère) ; M. Gras, aux environs de Castellane
(Basses-Alpes) ; à Escragnolles, à Caussols (Var) ; à Martigues
(Bouches-du-Rhône) ; au Sientis, canton d'Appenzell (Suisse), M.
Koechlin.
Explication des figures. Pl. 841, fig. 1, coquille vue en
dessous ; fig. 2, dessus ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4,
profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, la même, du côté de
l'anus ; fig. 6, détails grossis de l'embulacre impair ; fig. 7,
détails grossis de l'ambulacre pair antérieur. De notre collection.
Planche 841
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères
généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales
espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.33 |
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Toxaster
gibbus (Lamarck 1816) -
Hauterivien supérieur, La Palud sur Verdon, Alpes de Haute Provence,
41 mm |
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Toxaster
gibbus (Lamarck 1816) -
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 24 mm |
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Toxaster
gibbus (Lamarck 1816) -
Hauterivien supérieur, La Palud, Verdon, Alpes de Haute Provence, 29
mm |
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Toxaster
granosus (d'Orbigny,1853) |
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diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p. 153 |
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N°2140. Echinospatagus granosus,
d'Orb., 1853.
Pl. 839.
Dimensions. Longueur totale, 23 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 88 centièmes ; épaisseur, 64 centièmes.
Coquille ovale, oblongue, bien plus longue que large,
très-élargie et un peu sinueuse en avant, rétrécie et obtusément
tronquée en arrière, dont la hauteur a les 64 centièmes de la
longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers
antérieur. Dessus peu convexe, offrant une courbe régulière en
avant jusqu'au sommet, puis presque horizontal ou à peine arqué en
arrière jusqu'à l'aréa anale, qui est oblique et tronquée obliquement.
La plus grande hauteur est au sommet, vers le milieu de la longueur.
Le pourtour est très-arrondi et au quart inférieur. Dessous
uniformément convexe, cependant un peu plus sur la région médiane
postérieure, où se remarquent six protubérances peu sensibles, et sur
les régions latérales antérieures. Sillon ambulacraire impair,
large, peu profond, et visible jusqu'au sommet. Bouche un peu
pentagone, placée au tiers antérieur. Anus oval,
longitudinalement, acuminé à ses extrémités, placé plus près du dessus
que du dessous, sans aire prononcée. Ambulacres très-étroits,
peu flexueux. Ambulacre impair étroit, formé de zones inégales,
représentant entre elles un chevron brisé, la plus large externe, les
deux composées de pores en larmes, dont la pointe est en dedans.
Ambulacres pairs, presque droits, étroits, formé de zones
inégales, la plus large en arrière. Chaque zone a deux branches
inégales, une branche postérieure de la zone antérieure est plus
étroite, tandis que c'est la branche antérieure à la zone postérieure.
Les pores sont arqués et allongés, séparés l'un de l'autre par
un tubercule oblong qui forme une espèce de crète qui sépare les deux
branches entre elles ; on remarque de plus des tubercules en lignes
entre les pores. L'ambulacre pair postérieur a les mêmes
détails. Les tubercules sont petits et espacés partout, excepté
en avant, où ils sont infiniment plus gros, et montrent une ligne en
dedans de l'ambulacre impair.
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Rapports et différences. Cette espèce, facile à confondre par
la forme et les ambulacres avec les jeunes de l'E. cordiformis,
s'en distingue bien nettement, par ses bien plus gros tubercules sur
toute la région antérieure, et par ceux qui sont en dedans de
l'ambulacre impair.
Localité. M. Campiche l'a rencontré à Sainte-Croix, canton de
Vaud, à la partie la plus inférieure du 17e étage néocomien, reposant
sur les terrains jurassiques.
Explication des figures. Pl. 839, fig. 1, grandeur naturelle ;
fig. 2, coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, dessous ; fig. 4,
profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la bouche
; fig. 6, le même, du côté de l'anus ; fig. 7, ambulacres grossis ; a,
ambulacre impair ; b, ambulacre pair antérieur ; c, ambulacre pair
postérieur ; d, appareil génital, fig. 8, zone postérieure de
l'ambulacre pair antérieur plus grossi ; fig. 9, les gros tubercules
antérieurs grossis. De notre collection.
Planche 839
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1896,
Note
sur quelques échinides crétacés de Madagascar, p.320 |
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Toxaster
granosus (d'Orbigny,1853),
Valanginien inférieur, Maroc 21 mm |
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Toxaster
granosus (d'Orbigny,1853),
Valanginien inférieur, Maroc 28 mm |
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Toxaster
granosus (d'Orbigny,1853),
Valanginien inférieur, Maroc 32 mm |
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Toxaster
granosus (d'Orbigny,1853),
Valanginien inférieur, Maroc 33 mm |
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Toxaster granosus var. kiliani
Lambert,1902 |
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Diagnose originale,
reprise de manière subséquente par Savin, 1902 |
Note sur quelques
échinides du Dauphiné et autres régions, p.268 |
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NDR, en
introduction de la note de Savin : "Le Toxaster Kiliani avait
été créé par M. Lambert en i8g5, mais n'avait pas été figuré ; il en
est de même de Pygurus Loryi que M. de Loriol avait
partiellement décrit en 1873. J'ai cru devoir combler ces lacunes. "
Toxaster Kiliani
Lambert. 1895.
PL I, fig. 19-20 et PI. II, fig.
1-6.
Toxaster granosus Lambert in Kilian : Sur le Néocomien des
environs de Moustiers. B. S. G. F. 3° série, tome 23, p. 973 ;1895.
Toxaster Kiliani, Lambert : in litteris ; 1900.
Espèce cordiforme, presque, aussi large que longue, peu
sinueuse en avant. Face supérieure renflée, offrant une courbe
régulière en avant jusqu'au sommet, plus brusquement déclive vers
l'aréa anale qui est tronquée presque verticalement ; sommet un peu
excentrique en arrière. Face inférieure légèrement et uniformément
bombée, un peu plus cependant dans la région médiane. Sillon antérieur
peu profond, large, bien évasé, visible jusqu'à l'apex Ambulacre
impair composé de pores allongés, les internes dans chaque paire un
peu plus courts que les autres. Ambulacres pairs presque droits,
inégaux, à zones porifères atténuées au bout, à pores internes plus
courts que les externes. Apex composé de quatre plaques génitales
perforées, la madréporique plus grande que les autres. Péristome
pentagonal, transversal, non labié, excentrique en avant. Périprocte
ovale situé au sommet de la troncature postérieure.
H = 18 à 23 m/m; L = 25 à 28 m/m; r=23à 27 m/m.
M. Lambert, en 1895 (Loc. cit.), émettait l'avis que le
T. granosus de Moustiers-Sainte-Marie, de Castellane et en
général des Alpes françaises n'était pas le vrai T. granosus
dont le type est du Valanginien de Sainte-Croix (Vaud), et qu'il était
sans doute préférable de lui imposer un nom nouveau. C'est ainsi que
plus tard il le dédia à notre savant confrère, M. le Professeur
Kilian, qui en a recueilli de nombreux exemplaires dans le valanginien
des Alpes-Maritimes ; malheureusement tous ces échantillons sont loin
d'être irréprochables : le plus grand nombre d'entre eux sont déformés
ou couverts d'une gangue dont on ne peut les débarrasser entièrement
sans attaquer le test lui-même. Leurs dimensions sont peu variables. |
|
« Cette espèce a été plusieurs fois confondue avec le Toxaster
Ricordeaui dont elle rappelle la forme générale, mais auquel il
est impossible de la rattacher, puisqu'elle n'appartient pas à là même
Section des Toxaster, le T. Ricordeaui étant, pour M. de
Loriol, un Miotoxaster.
« Voisine du T. granosus, elle est caractérisée
par sa forme plus « courte, plus renflée avec sillon antérieur plus
atténué, son ambulacre impair à pores faiblement inégaux et dépourvu
de tubercules dans la zone interporifère. — Elle diffère du T.
retusus par son sillon antérieur moins profond, sa forme générale
moins déclive en avant, son apex plus central, les pores de son
ambulacre impair plus inégaux. » (Lambert in Kilian : Sur le Néocomien
des environs de Moutiers. B. S. G. F. 3e série, tome xxiii, p. 973 ;
1895.)
Localités.
— Moustiers-Sainte-Marie, La Palud-de-Moustiers, Vénascle, Castellane
(A.-Maritimes.) — Le Rove (B.-du-Rhône).
Assez abondant. — Valanginien.
Faculté des Sciences de Grenoble (coll. Kilian);
Faculté des Sciences de Marseille (coll. Repellin) ; coll. Lambert, ma
collection.
Planche I & II
(extrait)
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Toxaster granosus var. kiliani Lambert,1902
- Valanginien supérieur, Trigance, Var, 27 mm |
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Toxaster maurus
Lambert,1920 |
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description
subséquente de l'espèce par Lambert, 1931 |
Etude sur les
échinides fossiles du nord de l'Afrique, p.40 |
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Toxaster
maurus Lambert.
Pl. 2, fig. 13,15.
Cette espèce, encore ni décrite, ni figurée, a été citée en 1920 dans
mon Études sur quelques formes primitives de Spatangides, p.
13, et en 1920 dans notre Essai de nomenclature raisonnée des
Echinides, p. 136.
Test subcordiforme, mesurant 31 mm, de longueur sur 29 de largeur et
18 de hauteur. échancré en avant par un sillon assez profond, rétréci
et tronqué en arrière. Face inférieure subpulvinée, avec plastron
convexe, niais déprimée vers le péristome, qui est pentagonal et très
excentrique ; face postérieure basse, obtuse, à périprocte ovale ;
face supérieure assez renflée, surtout sur les bords. Apex central,
dicyclique ; pétales très longs, comptant l'impair, par branche, i l
zvgopores, les latéraux 52 et les postérieurs 31 ; les pores de
l'impair sont transverses, subégaux, séparés par un granule ; les
pétales pairs sont déprimés, inégaux, les latéraux très flexueux. à
zones porifères inégales, l'antérieure étroite , dans chaque zygopore,
les pores sont allongés, transverses, suhégaux, séparés par un granule
; zone interporifère, portant les mêmes tubercules et granules que le
reste du test et aussi large que la zone porifère postérieure. Les
pétales postérieurs sont moins longs et moins flexueux. Tubercules
espacés, épars, assez saillants en dessus, plus gros à la face
inférieure et plus serrés sur le plastron ; granules inégaux, assez
espacés.
L'espèce semble assez variable ; chez certains individus la forme
s'allonge ; chez d'autres le longueur de certains pétales diminue un
peu. Le type figuré par L. Gentil (pl. 2. fig. 13) présente son pétale
IV noué au milieu : les branches se rapprochent, le pétale semble se
fermer, puis de nouveau les zones porifères s'écartent et le pétale
reprend son aspect normal. |
|
T. maurus ne saurait être confondu avec aucun de ses congénères
à pétales déprimés. Il se caractérise surtout par la longueur de ses
pétales, dont les latéraux sont très flexueux. Je viens d'ailleurs
d'indiquer les principales différences qui le distinguent des T.
Peroni et T. Villei. T. Collegnoi a ses pétales bien
plus courts.
L'espèce a été trouvée par L. Gentil à Aït-el-Faci et attribuée par
lui a l'Hauterivien ; elle paraît assez rare.
Planche II
(extrait)
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syntype conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1931, Etude sur les
échinides fossiles du nord de l'Afrique, p.40 |
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Toxaster maurus
Lambert,1920 -
Barrémien, Tamri Tal, Nord d'Agadir, Maroc, 36 mm
morphe extrème |
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Toxaster maurus
Lambert,1920 -
Barrémien, Tamri Tal, Nord d'Agadir, Maroc, 36 mm |
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Toxaster neocomiensis
Cotteau,1853 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Paléontologie
française, terrains crétacés, échinides irréguliers, tome VI, p.162 |
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N°2143
Echinospatagus neocomiensis,
d'Orb., 1853.
Pl. 842.
Toxaster Neocomiensis, Colteau, 1853. Manuscrit.
Dimensions. Longueur totale, 41 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 90 centièmes ; hauteur, 69 centièmes.
Coquille presque aussi large que longue, gibbeuse, un peu
polygonale, élargie et largement sinueuse en avant, rétrécie et un peu
sinueuse en arrière, dont la hauteur a les 69 centièmes de la
longueur, et dont le grand diamètre transversal est au tiers
antérieur. Dessus arrondi en avant et de là s'élevant en pente
douce jusqu'au sommet placé un peu plus en arrière qu'en avant. La
plus grande hauteur est en arrière du sommet, de là une pente déclive
droite mène jusqu'à l'area anale en pente rapide. Le pourtour est
arrondi et presque inférieur. Dessous presque plan ou à peine
convexe. Sillon antérieur large, profond et également creusé jusqu'au
sommet. Bouche ovale, transverse, placée en avant du tiers
antérieur. Anus oval, acuminé en arrière, placé vers la moitié
de la hauteur à la partie supérieure d'une aréa légèrement excavée.
Ambulacre impair large, formé de zones étroites, dont les deux
branches sont inégales : une plus large en dehors, toutes deux
composées de pores en larmes obliques comme des chevrons brisés.
Ambulacres pairs superficiels, non creusés, flexueux, larges,
formés de zones inégales, la plus large postérieure; les deux zones
forment des branches inégales, la plus petite en dedans, toutes
composées de pores petits , en fente, très rapprochés et transverses.
Il y a des tubercules au milieu de chaque ambulacre pair. Les
tubercules sont presque égaux en dessus, tous saillants, sans
scrobicules marqués ; on voit seulement de plus gros tubercules
scrobiculés sur toutes les régions intérieures. Les granules sont
d'une finesse extrême. |
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Rapports et différences. Voisine, par sa forme élevée, de l'E.gibbus,
celte espèce s'en distingue nettement par son sinus postérieur, par sa
hauteur moins grande, par son dessus non également convexe, par son
sommet en arrière, par son sillon creusé partout, par ses ambulacres
pairs superficiels, par ses tubercules entre les zones des ambulacres
pairs, et enfin par ses tubercules non inégaux en dessus.
Localité. M. Cotteau a découvert cette belle espèce dans
l'étage néocomien inférieur des environs d'Auxerre (Yonne). M. d'Archiac
l'a aussi rencontré à Sancerre (Cher).
Explication des figures. Pl. 842, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, profil
longitudinal; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ;
fig. 5, le même, vu du côté de l'anus; fig. 6, ambulacres et appareil
génital grossis. De la collection de M. Cotteau.
Planche 842
(extrait)
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Toxaster neocomiensis
Cotteau,1853 - Valanginien, Olive, Valence, Espagne, 30 mm |
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Toxaster
subcavatus (Gauthier
in Cotteau, Peron & Gauthier, 1875) |
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diagnose originale de
l'espèce par Gauthier |
Echinides fossiles de
l'Algérie, 1875, p.69 |
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Echinospatangus subcavatus,
Gauthier, 1875.
Pl. IV. fig.
11-15.
Espèce cordiforme, de taille moyenne. Face supérieure arrondie, mais
déprimée, offrant une courbe assez régulière, dont le point le plus
élevé est au centre. Dessous à peu près plat, creusé au approches du
péristome, un peu renflé dans l'aire de l'interambulacre impair. Face
postérieure coupée carrément : le périprocte est au sommet d'une aréa
bien marquée.
Appareil apical subcentral, un peu en avant, composé de quatre plaques
génitales assez larges et peu allongées, en contact entre elles. La
plaque madréporiforme est saillante et granuleuse. Les cinq plaques
ocellaires sont intercalées dans les angles des plaques génitales, et
se prolongent jusqu'à la plaque madréporiforme.
Ambulacre impair logé dans un sillon à peine marqué, plus étroit que
les ambulacres pairs. Les pores sont presque égaux entre eux,
toutefois ceux des rangées extérieures sont un peu plus longs.
Ambulacres pairs non flexueux, logés dans une dépression légère, assez
larges, les postérieurs presque aussi longs que les antérieurs. Les
pores sont presque égau, plus allongés cependant dans les rangées
externes.
Péristome pentagonal, à quelque distance du bord.
Granulation fine, éparse, plus grossière à la face inférieure.
Rapports et différences. - l'Echinospatangus subcavatus
est voisin de forme de l'Ech. granosus, d'Orbigny. Il en
diffère par l'absence de gros granules dans le sillon antérieur, par
ses ambulacres postérieurs plus longs, par son sillon ambulacraire
|
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échancrant
moins l'ambitus, par son sommet moins en arrière, par la courbe
supérieure moins déclive en avant, par son aire anale plus carrément
tronquée, par ses ambulacres légèrement creusés, par son appareil
apical plus large et moins long. Il s'éloigne de l'Echin. Collegnoi,
d'Orbigny, par ses ambulacres plus longs, moins creusés, par les pores
tout différents de l'ambulacre impair ; de l'Echin. Ricordeanus,
Cotteau, par se forme beaucoup moins élevée et son aspect fort
différent ; de l'Echin. cordiformis par ses ambulacres non
flexueux, par son sommet plus en avant, par son sillon moins creusé,
par sa face supérieure moins déclive.
Localité. - Anouel,
Teniet-Courass (Djebel-bou-Thaleb, au sud de Sétif, Djebel Afghan).
Etage néocomien moyen.
Collection Peron.
Explication des figures.
- Pl. IV, fig. 11, Echinospatangus subcavatus, vu de profil, de
la collection de M. Peron ; fig. 12, face sup. ; fig. 13, face inf. ;
fig. 14, région anale ; fig. 15, appareil apical grossi.
Planche IV
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée d'Histoire Naturelle de Toulouse
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figuré in
Vadet & al.,
2007, Les Echinides de Safi (Maroc), p.39 |
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Toxaster
subcavatus (Gauthier
in Cotteau, Peron & Gauthier, 1875), Valanginien inférieur, Maroc
36mm |
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Genre
Aphelaster
Lambert,
1920
Sur quelques genres
nouveaux d'échinides, p.14
Espèce type
Aphelaster integer
Lambert, 1920,
par désignation originale, ibid., p.120.
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Hauterivien - Berriasien |
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description du genre |
Essai de
nomenclature raisonnée des échinides, Lambert & Thiery, p.437 |
cf.
infra pour diagnose originale du genre par Lambert, 1920 |
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Genre : APHELASTER Lambert, sur
q. q. nouv. genres d'Echin., p.14 ; 1920
Test circulaire, subconique, à
base plane ; périprocte ouvert un peu au dessus de la marge ;
péristome subpentagonal, peu excentrique en avant. Pétales allongés,
ouverts, tous semblables, l'impair un peu plus droit, à zones
porifères égales composées de pores allongés, transverses.
Type : A. integer
Gauthier (Mss) de l'Hauterivien de Provence et de
|
|
Majorque,
Notes provençales, n°11, p.9, pl.3, fig.1. Cotteau avait connu
cette espèce, mais il en avait fait un Holaster Jutieri (in
schedulis).
Autre espèce : A.
tosaeensis de Loriol (Toxaster) du Crétacé du Japon, 864,
p.36, pl.3, fig.7
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Aphelaster
integer
Lambert, 1920 |
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diagnose originale du
genre et désignation de l'espèce-type par Lambert, 1920 |
Note
sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.9 |
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Genre
APHELASTER Lambert.
Test de moyenne taille, circulaire, subconique en
dessus et à face inférieure plane. Apex central, compact, avec
ocellaire latérale gauche pénétrant seule jusqu'à la plaque criblée.
Pétales homogènes, étroits, allongés, ouverts, les pairs subflexueux,
l'impair plus droit, mais semblable aux autres, avec zones porifères
égales, toutes composées de pores allongés, à peine en circonflexe,
séparés par un granule et non conjugués. Péristome pentagonal,
excentrique en avant, mais restant très éloigné du bord. Ni carène
postérieure, ni sillon antérieur, celui-ci remplacé par une très
légère dépression visible en dessus mais s'atténuant au point de
disparaître à l'ambitus. Périprocte ovale, marginal. Tubercules très
espacés, uniformément répartis dans toutes les aires et granules
intermédiaires fins, inégaux, peu serrés.
Type: A. integer Gauthier del'Hauterivien de la
Provence (Escragnolles) mesurant 37 millim. de longueur, même largeur
et 24 de hauteur.
Les rapports de ce genre sont évidemment étroits, comme
le pensait Gauthier, avec Toxaster, dont il ne le séparait pas.
C'est donc un Prospatangidae de la sous-famille des
Toxasteridae. Mais notre genre se distingue de Toxaster par
sa forme circulaire, par l'absence de sillon antériéur, par ses
pétales semblables, les pairs à peine flexueux, tous à zones porifères
égales, enfin par la position de son périprocte. La réunion de tous
ces caractères imprime à cette forme une physionomie bien
particulière, qui ne permet de la confondre avec aucune autre.
A integer a été réncontré dans l'Hauterivien par
Gauthier à Escragnolles et Clars (Alpes-Maritimes), Le Médecin près
Marseille (Bouchesdu-Rhône) et retrouvé par M. le Dr Guébhard
àCastellane, Laroque-Esclapon, Eoulx Mons et Peyroules.
planche III
(extrait)
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paratype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1920,
Note
sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.9 |
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Aphelaster
integer
Lambert, 1920, Valanginien inférieur, Agadir, Maroc, 40 mm |
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Aphelaster
integer
Lambert, 1920, Valanginien inférieur, Agadir, Maroc, 42 mm |
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Genre
Epiaster
d'Orbigny,
1853
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.186
Espèce type
Spatangus crassissimus
Defrance, 1827,
par désignation subséquente de Savin (1905), p.120.
Dictionnaire des
sciences naturelles, p.96
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Barrémien - Cénomanien
Syn.
-
Miotoxaster
POMEL, 1883, p.44. Espèce type
:
Echinospatagus breyniusi
d'Orbigny, 1859, p.173 ;
synonyme subjectif plus récent
-
Pseudoepiaster
Seunes, 1888, p.803 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Tainiaster
Lambert, 1895, p.158 ;
synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétécés, tome VI, p.186 |
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Genre
Epiaster, d'Orb., 1853
Spatangus (pars) auctorum. Micraster (pars), Agassiz, 1836.
Caractères. Appareil génital et ocellaire, comme
dans les autres genres de la famille, 4 plaques génitales perforées en
contact, au centre du sommet, dont la plaque génitale antérieure
droite est la plus grande, et porte en arrière une protubérance
madréporiforme. Bouche bilabiée, transversale, pourvue
inférieurement d'une lèvre saillante qui rend cette ouverture comme
sinueuse de chaque côté ; elle est placée en dessous, en avant.
Anus oval, longitudinal, supramarginal, souvent placé dans une
aréa assez distincte. Ambulacres pétaloïdes, inégaux.
Ambulacres pairs placés dans des sillons plus ou moins
circonscrits, toujours inégaux, les antérieurs les plus longs. Ils
sont formés de zones généralement égales, de pores allongés
transverses. Les ambulacres semblent limités à la dépression qui les
renferme ; mais ils se continuent extérieurement jusqu'à la bouche par
des pores très petits. Point de fasciole. Tubercules
espacés, crénelé, souvent scrobiculé, inégaux. Coquille mince,
cordiforme.
Rapports et différences. Ce genre se distingue nettement des
genres précédents, par sa bouche bilabiée, sinueuse ; pas ses
ambulacres pétaloïdes généralement creusés et circonscrits ; par les
zones de pores égales aux ambulacres pairs. Il se distingue de tous
les genres qui suivent, dont il a les ambulacres et la bouche
bilabiée, par le manque complet de fasciole.
Histoire. M. Agassiz, en 1847, en limitant son genre Micraster,
lui assigne pour caractère d'avoir un fasciole sous-anal. M.
Agassiz a en effet retrouvé le fasciole
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sur quelques-unes des espèces
qu'il y place ; mais nous avons la certitude qu'il a classé encore
beaucoup d'espèces dans son genre, plutôt d'après la forme que d'après
le fasciole. Nous avons en effet reconnu que son Micraster
undulatus n'avait pas de fasciole sous-anal, mais bien un double
fasciole comme les Schysaster, tandis que l'examen minutieux
nous a démontré que ses Micraster polygonus,
trigonalis, acutus, distinctus et aquitanicus
manquent totalement de fasciole sous-anal, et même d'aucun fasciole.
Si, comme M. Agassiz, l'on attache une valeur générique à la présence,
à la forme et au lieu qu'occupent les fascioles dans cette famille, il
est évident que les espèces précédentes et plusieurs autres qui sont
toujours dépourvues de ces fascioles ne peuvent plus rester dans le
genre Micraster de cet auteur. C'est persuadé de ce fait, que
nous nous trouvons forcé de séparer du genre Micraster de M.
Agassiz toutes les espèces dépourvues de fasciole, et de les réunir
ici sous le nom générique d'Epiaster.
Nous
connaissons aujourd'hui huit espèces toutes spéciales aux
terrains crétacés : une au 18e étage aptien, une au 19e
étage albien, cinq au 20e étage cénomanien, et une au
22e étage sénonien. Ainsi le maximum de développement
spécifique aurait lieu dans le 20e étage cénomanien. C'est encore pour
ce genre un fait de localisation très-remarquable.
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Epiaster
crassissimus (Defrance,1827) |
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diagnose originale de
l'espèce par Defrance |
Dictionnaire des
sciences naturelles, 1827, p.96 |
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Spatangue très-épais ;
Spatangus crassissimus, Def. Echinide ovale-cordiforme, à cinq
ambulacres enfoncés, canaliculé antérieurement. Cette espèce est très-ramarquable
par l'épaisseur du bord postérieur, au haut duquel se trouve l'anus.
La bouche est très-rapprochée du bord. Diamètre, deux pouces. Fossile
de la craie chloritée du Hàvre.
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacé, tome VI, p.194 |
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N° 2159.
Epiaster crassissimus,
d'Orb., 1853.
pl.860.
Dimensions. Longueur totale, 64 millimètres. Par rapport à
longueur : largeur, 86 centièmes ; épaisseur, 63 centièmes.
Coquille cordiforme, triangulaire, un peu polygone au pourtour,
élargie et sinueuse en avant, très-rétrécie, très-prolongée et
tronquée en arrière, donc la hauteur a les 63 centièmes de la longueur
et dont le grand diamètre transversal est bien en arrière du tiers
antérieur. Dessus très-convexe, très-arrondi en avant, de là
s'élançant en courbe assez régulière jusqu'à l'aréa anale qui forme
une pente inclinée, évidée très-prolongée en talon en arrière. On
remarque de chaque côté des régions interambulacraires, des séries de
légères protubérances. Le sommet est bien en avant de la moitié,
tandis que le point le plus épais est en arrière de cette partie. Le
pourtour arrondi, convexe, est néanmoins près de la base. Dessous
presque plan, seulement un peu plus renflé à la partie médiane
postérieure et sur les côtés en avant. Sillon antérieur large et
profond. Bouche bilabiée, placée au quart antérieur, aec des
dépression latérales. Anus oval, placé au sommet d'une aréa
ovale, allongée, au-dessus des deux tiers supérieurs de cette large
région déclive si caractéristique de cette espèce. Ambulacre impair
assez large, formé de deux zones très-étroites composées de paires de
pores obliques virgulaires séparés par un tubercule. Ambulacres
pairs inégaux, antérieur d'un tiers plus long que le postérieur,
tous deux larges, un peu arqués, profondément creusés, formés de zones
porifères, larges, peu inégales, dont l'intervalle lisse et creusé en
sillon, est plus large que les zones. Pores allongés, acuminés,
transverses et rapprochés. Tubercules crenelés, espacés et
petits en dessus ; beaucoup plus gros en dessus (sic).
Rapports et différences. La grande hauteur déclive de l'aréa
anale, qui forme un long prolongement postérieur, suffit, ainsi que la
profondeur des ambulacres et la disposition des zones porifères, pour
caractériser parfaitement cette espèce.
Histoire. Assez bien indiquée par M. Defrance, en 1827, sous le
nom de Spatangus crassissimus, cette espèce a néanmoins reçu
quatre ans plus tard de M. Deshayes le nom de Spatangus acutus.
M. Des Moulins l'a conservée sous ces deux noms comme deux espèces
différentes. En 1840 et 1847, M. Agassiz, en la
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classant dans
son genre Micraster, adopta seulement le dernier nom. Comme la
dénomination imposée par M. Defrance a quatre ans d'antériorité sur
l'autre, nous la conservons naturellement à l'espèce. M. Agassiz ayant
donné pour caractère au genre Micraster d'avoir un fasciole
anal, cette espèce ne peut plus y reste, car après un examen minutieux
de plus de douze échantillons des mieux conservés, nous nous sommes
parfaitement assuré que cette espèce, comme les précédentes, manque
totalement de faciole, et qu'elle ne peut dès lors rester dans le
genre Micraster.
Localité. Elle est caractéristique du 20e étage cénomanien ou
craie chloritée. Elle a été recueillie par nous à Villers (Calvados) ;
au Hàvre (Seine-Inférieure) ; dans la plaine au bas de Tourtenay
(Deux-Sèvres) ; M. d'Archiac l'a rencontrée à Mortagne, à Gacé (Orne)
; à Saint-Mans, près de Saumur (Maine-et-Loire).
Explication des figures. Pl. 860, fig. 1, coquille un peu
réduite, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal
; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, la
même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis : a, ambulacre
impair ; b, ambulacre pair ; fig. 7, détails grossis de l'ambulacre
impair ; fig. 8, détails grossis de l'ambulacre pair. De notre
collection.
Planche 860
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.194 |
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figuré, conservé à
Université Claude Bernard Lyon I |
figuré in
Vadet, 2015, Place d'Epiaster
undulatus dans la classification, p.6 |
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figuré, conservé
au Museum d'Histoire Naturelle d'Auxerre |
figuré in
Cotteau, 1865, Étude sur
les échinides fossiles du département de l’Yonne - terrain Crétacé
(suite), p.259
et
Houdard, 1931, La
paléontologie de l'Yonne au Musée d'Auxerre, p.246 |
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Epiaster
crassissimus (Defrance,1827),
Cénomanien, Calvados, 48 mm |
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Epiaster
dartoni Cooke,1954 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cooke,1954 |
Some Cretaceous
Echinoids from the Americas, p.108 |
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Epiaster
dartoni Cooke, n. sp.
Plate 28,
figures 1-10
Horizontal outline cordate,
anterolateral margins evenly rounded, posterolateral margins nearly
straight, widest at the anterior third, narrow behind ; lateral
profile highest behind the apical system, steeply convex in front,
steeply truncated behind ; upper surface strongly inflated, lower
surface slightly convex. Apical system nearly central, with four
equally spaced genital pores, posterior genital plates in contact
behind the central madreporite, posterior ocular plates in contact.
Anterior ambulacrum depressed throughout ; pores of petaliferous part
short, chevron-shaped, pores of each pair separated by a bead. Paired
petals moderately depressed, the anterior pair somewhat longer than
the posterior ; anterior pair extending two-thirds the way to the
margin, posterior pair halfway ; pores transversely elongated,
poriferous zones about as wide as the interporiferous. Peristome small,
subpentagonal, far forward. Periproct elongated, pointed at both ends,
well up on the posterior truncation, visible from above. Tubercles
closely spaced on plastron, more widely spaced elsewhere. Small
granules occupying the spaces between the tubercles in a broad, well-defined
band surrounding the petals.
Lengths of cotypes 43 mm, 36.6 mm ; widths 39.4 mm, 34.3 mm ; heights
27 mm, 22.6 mm.
Occurence. - New Mexico : Ridge south of Nig Hatchet Mounted,
Grant County, (USGS 10159, 10161, N. H. Darton).
Mexico. - Arroyo Palomas, a southern tributary of Arroyo la Zorra,
near Rancho San Vicente, Coahuila (USGS 24511, Teodoro Diaz).
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Geological horizon. - Lower Cretaceous, Aptian (?)
Types. - USNM 108722, two cotypes.
Figured specimen. - USNM 108711, from USGS 24511.
Comparisons. - This species differs from Epiaster
crassissimus (Defrance) as figured by d'Orbigny in that the pores
of its paired petals are longer, the interporiferous zones
correspondingly narrower ; and the posterior truncation is convex, not
concave and produced behind. It closely resembles Epiaster whitei
Clark (Cooke, 1946, p. 244, pl. 32, figs. 16, 17), but its posterior
end is narrower, its posterolateral sides are straighter, and its
posterior petals are a trifle shorter.
Remarks. - This species is named in honor of the collector, the
late N. H. Darton.
Planche 28
(extrait)
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Epiaster
dartoni Cooke,1954,
Cénomanien, Nord de Rams, Ras al Khaimah, Emirats Arabes Unis, 28 mm |
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Epiaster distinctus (Agassiz
in Ag. & Desor, 1847) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.196 |
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N° 2160.
Epiaster distinctus, d'Orb., 1853.
pl.861.
Dimensions. Longueur totale, 57 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 98 centièmes; hauteur, 65 centièmes.
Coquille cordiforme, polygone au pourtour,
presque aussi large que longue , élargie et un peu sinueuse en avant,
rétrécie et tronquée verticalement en arrière, dont la hauteur a les
65 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est
presque à la moitié. Dessus très convexe, arrondi en avant, et
de là décrivant une courbe régulière jusqu'à l'aréa anale, coupée
perpendiculairement. Le sommet, placé bien plus en arrière
qu'en avant, n'est pas le point le plus épais , qui se trouve en
arrière. La partie convexe du pourtour est arrondie. Dessous
légèrement convexe , surtout à la région médiane postérieure.
Bouche placée au quart antérieur. Anus oval , placé au
sommet d'une aréa perpendiculaire, légèrement creusée, au tiers
supérieur de la hauteur totale. Ambulacre impair placé dans un
sillon peu creusé, mais élargi en avant, formé de zones très étroites
, de pores simples ovales par paires obliques , réunies par un
tubercule. Ambulacres pairs assez excavés, divergents, inégaux
; les antérieurs d'un tiers plus longs que les autres, et un peu
arqués ; tous formés de zones presque égales , aussi larges que leur
intervalle , formés de pores allongés transverses et par paires
égales. Tubercules petits et rares en dessous, surtout en
avant.
Rapports et différences. Voisine de la précédente par ses
ambulacres et son aspect, cette espèce s'en distingue par sa région
anale, coupée verticalement et non oblique. |
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Localité. Elle est spéciale jusqu'à présent au 20° étage
cénomanien. Elle a été recueillie au port des Barques(CharenteInférieure);
à Villers (Calvados); au Havre par nous ; à Rouen ( Seine-Inférieure
), par M. Hébert ; auprès d'Aubenton (Aisne); à Sancerre (Cher) , par
M. d'Archiac ; dans les ravins de la Fauge, près de Villars de Lans
(Isère), par M. Albin Gras ; aux environs de Sainte-Croix, canton de
Vaud (Suisse), par M. Campiche ; à Ségnelay (Yonne) par M. Ricordeau.
Explication des figures. Pl. 861, fig. 1, Coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal , vu du côté de la bouche ;
fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis : a,
ambulacre impair; b, c, ambulacres pairs ; fig. 7, partie de
l'ambulacre impair, grossi ; 11g. 8, partie grossie de l'ambulacre
pair antérieur. De notre collection.
Planche 861
(extrait)
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Epiaster distinctus (Agassiz
in Ag. & Desor, 1847),
Albien supérieur, La Hève, Le Havre, 56 mm |
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Epiaster michelini (Agassiz,
1847) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.205 |
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N° 2164.
Micraster Michelini,
Agass., 1847.
pl.866.
Dimensions. Longueur totale, 41) millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 89 centièmes; hauteur, 62 centièmes.
Coquille cordiforme, oblongue, assez renflée, très-élargie et
sinueuse en avant, très-rétrécie et tronquée en arrière, dont la
hauteur a les 62 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal est au tiers antérieur. Dessus arrondi en avant, de
là s'arquant régulièrement jusqu'à l'aréa anale, tronquée obliquement,
de manière à ce que la partie saillante soit en bas. Le sommet est aux
deux cinquièmes Antérieurs et la partie la plus haute est un peu en
arrière. La partie la plus convexe du pourtour est à la base.
Dessous plat, seulement un peu plus convexe sur la ligne médiane
postérieure. Sillon antérieur très-creusé près du sommet, et de là non
interrompu, mais moins profond, jusqu'à la bouche. Bouche
bilabiée, placée au quart antérieur. Anus ovale, longitudinal, placé
au sommet d'une area ovale, circonscrite de légères saillies, assez
près du dessus. Ambulacre impair aussi large et aussi profond
que les autres, formé de deux zones très-écartées, étroites de paires
de petits pores ovales, transverses, séparés par un bourrelet.
Ambulacres pairs très inégaux, les antérieurs bien plus longs,
tous larges, profondément excavés, un peu flexueux, plus larges à leur
extrémité, formés de zones inégales, les plus larges externes, dont
l'intervalle lisse est plus large que les zones. Les pores sont
aussi inégaux, les plus longs en dehors, les plus petits en dedans de
chaque zone, tous oblongs, transverses et conjugués avec une ligne de
granules entre chaque paire de pores. Tubercules très-inégaux,
les plus gros en avant en dessous. Fasciole étroit, plus
supérieur qu'inférieur.
Rapports et différences. Par sa forme cordiforme, ovale, par la
largeur des ambulacres et leurs zones inégales, cette espèce se
distingue très-facilement de la précédente. Elle se distingue du M.
cor-anguinum, par son aréa anale, oblique en dessus, et par les
ambulacres très-différents. |
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Localité. Cette espèce a été peu définie dans ses caractères et
son étage par M. Agassiz. Nos recherches nous ont donné la certitude
qu'elle est bien tranchée et spéciale à l'étage turonien. Nous l'avons
en effet recueillie à Sainte-Maure, à Saint-Christophe
(Indre-et-Loire); à Ponce, à Saint-Germain, près de la Flèche (Sarlhe)
; aux environs de Châtellerault (Vienne) ; à Martron
(Charente-Inférieur), dans les couches supérieures à Fumel (Lot-et-Garounc);
à Uchaux (Vaucluse); M. d'Archiac l'a rencontrée à Thaims
(Charente-Inférieure); et M. bourgeois à Couture (Loir-et-Cher).
Explication des figures. Pl. 866, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle, vue en dessus; fig. 2, dessous; fig. 3, profil longitudinal
; fig. 4, profil transversal du côté de la bouche ; fig. 5, le même,
du coté de l'anus ; fig. 6, ambulacres grossis; fig. 7, ambulacres
pairs, grossis; fig. 8, zone de l'ambulacre impair, grossie; fig. 9,
une plaque latérale, grossie. De notre collection;
Planche 866
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.205 |
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figuré, conservé
au Museum d'Histoire Naturelle du Mans
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figuré in
Cotteau &
al.,
1859, Échinides du département de la Sarthe considérés au point
de vue zoologique et stratigraphie, p.244 |
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Epiaster cf. michelini (Agassiz,
1847)
- Cénomanien,
Huesca, Espagne, 36 mm |
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Epiaster
seynensis (Lambert, 1920) |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1920 |
Note
sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.12 |
Miotoxaster seynensis Lambert. Cette espèce est voisine du M.
Ricordeaui Cotteau(Toxaster) avec lequel elle a été souvent
confondueet dont elle ne constitue sans, doute qu'une variété
méditerranéenne. Elle en diffère par sa forme moins courte, par les
pores externes de son pétale impair plus souvent légèrement allongés
dans les séries externes, ce qui la rapproche aussi du M.
subcylindricus A. Gras (Holaster) d'ailleurs plus allongé,
subcylindrique; mais elle se distingue des deux espèces par ses
pétales pairs sensiblement plus larges, avec zones porifères plus
développées.
Cette
espèce semble caractéristique du Barrémien dans le département du
Gard, à Lussan, et surtout à Seynes, où elle avait été citée par
Emlien Dumas sous le nom de Toxaster Brunneri Mérian, qui est
un Pliotoxaster du Crétacé inférieur des Alpes Suisses, sinon
un synonyme du P. Collegnoi Sismonda (Toxaster). Gauthier
l'avait recueillie dans le Néocomien, sans préciser le sous-étage et
probablement encore au même niveau à laNerthe et au Médecin près
Marseilles. M. le Dr Guébhard l'a aussi rencontré dans le Barrémien à
La Garde (Basses-Alpes).
planche III
(extrait)
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Lambert, 1920,
Note
sur quelques échinides du Crétacé inférieur de la Provence, p.12 |
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Epiaster
seynensis (Lambert, 1920)
- Barrémien
inférieur, Gard, 38 mm |
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Epiaster
seynensis (Lambert, 1920)
- Barrémien
inférieur, Gard, 25 mm |
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Epiaster
thomasi Gauthier, 1876 |
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diagnose originale de
l'espèce par Gauthier |
Echinides
fossiles de l'Algérie, fasc. 3, étages Urgo-Aptien et Albien, p.73 |
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Epiaster
Thomasi, Gauthier, 1876.
Pl. VI, fig.
3-5.
Longueur.
. . . . . . . . |
42 millim. |
Largeur.
. . . . . . . .
. |
37 |
Hauteur.
. . . . . . . .
. |
27 |
Espèce
oblongue, assez large, renflée, un peu rétrécie en arrière,
régulièrement arrondie à la face supérieure, convexe en dessous.
Sommet subcentral, plutôt en avant. Appareil apical compact et peu
étendu. Ambulacre impair logé dans une dépression peu profonde,
évasée, échancrant à peine l'ambitus, et se prolongeant du sommet à la
bouche. Pores allongés, obliques, ayant une tendance à se disposer en
chevrons. L'espace qui sépare les zones est large, et porte des
tubercules relativement assez gros et irrégulièrement placés.
Ambulacres pairs longs et presque égaux, les postérieurs un peu plus
courts, subpétaloïdes, dans une dépression peu profonde. Zones
porifères égales, séparées par un intervalle peu considérable. Les
pores sont allongés et égaux.
Périprocte ovale longitudinalement, au sommet de la face postérieure,
qui est plutôt arrondie que tronquée. Péristome bilabié, à fleur du
test, au quart antérieur. Tubercules répandus uniformément sur toute
la surface du test, de grosseur variable, n'augmentant pas de volume à
la face inférieure.
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Rapports et différences. - L'Epiaster Thomasi est voisin
de l'Ep. trigonalis, d'Orbigny, dont il a les ambulacres longs
et peu creusés, et l'aspect arrondi et non anguleux à la face
supérieure ; il s'en distingue par sa forme ovale et non triangulaire,
moins surbaissée en avant et en arrière, par sa plus grande largeur
moins en avant, par son dessous plus convexe, par ses ambulacres pairs
presque égaux en longueur, à zones porifères égales, par ses
tubercules n'augmentant pas de volume à la face inférieure.
Localité. - Berouaguiah
(3 kilomètres N.-E, de la Smalah), département d'Alger.
Etage albien.
Collections Thomas, Peron.
Explication des Figures.
- Pl. VI, fig. 3, Epiaster Thomasi, vu de côté ; fig. 4, face
supérieure ; fig. 5, face inférieure.
Planche VI
(extrait)
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Epiaster
thomasi (Gauthier, 1876)
- Cénomanien,
Busot, Alicante, Espagne, 70 mm |
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Epiaster
thomasi (Gauthier, 1876)
- Cénomanien,
Alicante, Espagne, 54 mm |
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Epiaster
thomasi (Gauthier, 1876)
- Cénomanien,
Busot, Alicante, Espagne, 56 mm |
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Epiaster
thomasi (Gauthier, 1876)
- Cénomanien,
Busot, Alicante, Espagne, 60 mm |
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Epiaster
trigonalis (Desor, 1847) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor |
Catalogue
raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.130 |
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trigonalis
Desor. - R 90. - Espèce plate, trigonale, beaucoup plus large en en
avant qu'en arrière.
Gault d'escragnolles. - Michelin, d'Orbigny |
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description de l'espèce
par Cotteau |
Paléontologie
française, tome VI, terrains crétacés, p.189 |
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N° 2156.
Epiaster trigonalis,
d'Orb., 1853.
pl.855.
Micraster trigonalis, Desor et Agassiz, 1847. Catal. raisonné,
p. 130. Modèles p. 90.
Id., d'Orb., 1847. Prod. de Pal. strat., 2, p. 141 ; étage 19e,
n°312.
Dimensions. Longueur totale, 45 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 94 centièmes ; hauteur, 53 centièmes.
Coquille cordiforme, presque trigone, sans angle, à surface
unie, un peu moins large que longue, très-élargie et échancrée en
avant, rétrécie et obtuse en arrière, dont la hauteur a les 53
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal
antérieur se trouve vers le tiers antérieur. Dessus lisse,
uniformément bombé, arrondi en avant, très-surbaissé, en dessus, et
encore arrondi, mais un peu plus épais en arrière. Le sommet, qui est
un peu en avant de la partie la plus bombée, est antérieur. Le
pourtour est très-arrondi, et sa grande convexité est au tiers de la
hauteur. Dessous peu convexe, mais un peu plus sur la région
médiane postérieure et sur les côtés en avant. Sillon antérieur
étroit et très-peu profond, quoique prononcé de la bouche au sommet.
Bouche ordinaire, placée en avant du quart de la longueur.
Anus oval, placé en arrière, sans aréa, au-dessus de la moitié de
la hauteur totale. Ambulacre impair étroit ; les zones sont
aussi très-étroites, formées, sur un entourage spécial de deux petits
pores obliques, inégaux, ovales ou en forme de larme. Ambulacres
pairs, presque superficiels, ou à peine déprimés, inégaux en
longueur, l'antérieur d'un quart plus large que le postérieur, formés
de zones légèrement inégales, la plus large en arrière ; l'intervalle
entre les zones, couvert de tubercules, est égal en largeur à la plus
large zone. Les pores sont par pairs transverses, très-longs, à
peine séparés l'un de l'autre, circonscrits d'une rainure, et
surmontés d'une rangée de granules. Tubercules petits, espacés
en dessus, un peu plus gros en dessous, surtout en avant.
|
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Rapports et différences. Cette espèce se distingue de toutes
les autres par ses ambulacres pairs superficiels, par son sillon peu
creusé, par son ensemble lisse et trigone. C'est un type impossible à
confondre.
Localité. Elle propre au 19e étage albien ou gault. Elle s'est
rencontrée à Escragnolles (Var), et à Gérodot (Aube), où nous l'avons
recueillie ; et peut-être à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse).
Explication des figures. Pl. 855, fig. 1, dessus de grandeur
naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4,
profil transversal, du côté de la bouche ; fig. 5, le même, du côté de
l'anus ; fig. 6, ambulacre grossi ; a, ambulacre impair ; b,
c, ambulacres pairs ; fig. 7, pores de l'ambulacre impair,
grossis ; fig. 8, une partie de l'ambulacre pair, grossie pour montrer
la forme des pores. De notre collection.
Planche 855
(extrait)
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Epiaster
trigonalis (Desor, 1847)
- Cénomanien,
Alicante, Espagne, 46 mm |
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Epiaster
villei Coquand,1862 |
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diagnose originale de
l'espèce par Coquand, 1862 |
Géologie et
paléontologie de la région Sud de la province de Constantine |
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210. —
Epiaster
villei
H. COQ., Pl. XXIV , fig.
10 , 41 et 12.
Longueur : 80
millim. Par rapport à la longueur ; largeur : 87/100 ; hauteur :
50/100.
Coquille
cordiforme, polygonale au pourtour , élargie et sinueuse en avant,
rétrécie et tronquée verticalement en arrière par un aire anale , dont
le plus grand diamètre transversal passe au sommet ambulacraire, ce
sommet situé un peu en avant de la moitié. Dessus presque plat, plus
élevé en arrière qu'en avant, présentant une arête en toit du sommet
ambulacraire à l'aire anale; dessous convexe dans la partie
postérieure, plat antérieurement.
Péristome
ovale transversalement au quart antérieur. Périprocte ovale au sommet
d'une aréa anale qui est beaucoup plus longue que large. |
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Ambulacre
impair placé dans un sillon étroit, élargi en avant et se prolongeant
jusqu'au périprocte , formé de zones étroites de pores obliques ;
ambulacres pairs droits excavés, divergents, inégaux ; les antérieurs
plus longs que les postérieurs, tous formés de zones presque égales à
pores allongés ; l'intervalle entre chaque zone un peu plus grand que
la largeur des zones. Tubercules petits.
Cette espèce
diffère de l'E. Vattoni
Coq. , par sa grande taille , ses sillons ambulacraires plus
excavés et non flexueux, ses ambulacres plus courts et non pétaloïdes,
par l'arête de son intervalle ambulacraire', son aréa anale plus
élevée et moins large , et surtout par sa forme plus aiguë et comme
carénée en arrière.
Elle a été
recueillie dans l'étage rhotomagien à Aumale par M. Ville , auquel
elle est dédiée , et au N.-E. de Djebel-Guessa. |
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Epiaster
villei Coquand,1862
- Albien, Busot, Alicante, Espagne, 70 mm |
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Genre
Heteraster
d'Orbigny,
1853
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.175
Espèce type
Spatangus oblongus
d'Orbigny, 1853,
par désignation originale.
Ibid.
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Barrémien - Cénomanien
Syn.
-
Enallaster
d'Orbigny, 1853, p.181. Espèce
type : Hemipneustes greenovi
Forbes, 1852, p.290 ; synonyme
subjectif plus récent
-
Paraheteraster
Nisiyama, 1950, p.188. Espèce
type : whashitaster macroholcus
Nisiyama, 1950, p.44 ;
synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétécés, tome VI, p.175 |
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Genre
Heteraster, d'Orb.,
1853.
Spatangus (pars), Brongniart. Toxaster (pars), Agassiz, 1840.
Caractères. Appareil génital et ocellaire, comme chez les
autres genres de la famille, et surtout comme chez les
Echinospatagus. Bouche pentagonale, non labiée. Anus
oval, supra-marginal. Ambulacres subpétaloïdes inégaux. L'ambulacre
impair, placé dans un léger sillon, se compose de trois sortes de
pores ; des pores simples internes, petits ; de pores
externes allongés transverses, et entre ceux-ci de pores
accessoires intercalés et alternant avec les autres à des
distances irrégulières et dépendant de plaques spéciales intercalées
qui réunissent les bores internes et ceux-ci. Les ambulacres pairs
sont presque superficiels ou à peine excavés, très-inégaux, les
antérieurs les plus longs, tous subpétaloïdes. Ils sont formés de
zones inégales : l'une postérieure, large ; l'autre antérieure,
étroite. A chaque zone, la rangée interne est formée de pores simples.
La rangée externe de pores plus grands, généralement transverses. En
dehors de la partie pétaloïde des ambulacres, il n'y a plus que de
petits pores simples. Point de fasciole. Tubercules rares,
espacés, inégaux, crénelés et souvent scrobiculé. Coquille
mince, cordiforme, ovale et déprimée.
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Rapports et différences. Avec tous les principaux caractères
extérieurs des Echinspatagus, celui-ci s'en distingue nettement
par trois sortes de pores au lieu de deux à l'ambulacre impair,
c'est-à-dire de pores internes et externes à chaque zone, et de plus
de pores intermédiaires intercalés entre ceux-ci, et motivant des
plaques spéciales placées entre les plaques ordinaires.
Les deux seules espèces connues sont de la région urgonienne
supérieure, du 17e étage néocomien. Toutes les deux ont été décrites
par M. Agassiz comme des Toxaster. Il est bien singulier que
cet auteur, pas plus que tous ceux qui ont parlé de ces espèces,
n'aient pas aperçu les pores si disparates de l'ambulacre impair.
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Heteraster
oblongus
(d'Orbigny, 1853) |
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diagnose originale de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacé, tome VI, p.176 |
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N° 2151.
Heteraster oblongus,
d'Orb., 1853.
pl.847.
Dimensions. Longueur totale, 43 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 82 centièmes ; hauteur, 58 centièmes.
Coquille oblongue, beaucoup plus longue que large, élargie et
sinueuse en avant, rétrécie et tronquée en arrière, dont la hauteur a
les 58 centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal
est vers le tiers antérieur. Dessus peu convexe, arrondi en
avant de la pente jusqu'au sommet, placé au tiers postérieur qui est
en même temps la partie la plus haute, de ce point en pente peu arquée
jusqu'à l'aréa anale tronquée verticalement, le pourtour est arrondi
et offre sa plus grande convexité presque au milieu de la hauteur.
Dessous convexe également partout. Sillon antérieur large
et profond, commençant à la bouche et finissant au sommet. Bouche
pentagone, placée au quart antérieur. Anus oval
transversalement, placé au-dessus de la moitié de la hauteur, à la
partie supérieure d'une aréa peu prononcée, plane. Ambulacre impair,
placé dans le sillon antérieur ; sa forme est presque pétaloïde,
élargie au milieu et atténué à son extrémité, formé de deux larges
zones rétrécies à leur extrémité, composées chacune de branches
inégales : une large, externe ; une étroite, interne ; la branche
interne formée de petits pores transverses égaux. La branche externe
large, composée de deux sortes de pores : de pores allongés,
obliques, externes, rapprochés, et d'autres pores accessoires, plus
rares, placés entre ces deux séries. Ambulacres pairs
très-flexueux., formés de zones très-inégales, représentant chacune un
sillon excavé et flexueux. La zone postérieure est très-large,
composée de branches très-inégales : une postérieure, large, formée de
pores allongés, obliques, très-rapprochés, une branche antérieure
étroite, formée de pores oblongs, obliques. La branche antérieure est
très-étroite, formée de deux branches inégales de pores oblongs,
transverses. L'intervalle compris entre les deux zones est en relief
et porte des tubercules. Les tubercules sont petits, uniformes,
partout en dessus ; ils sont seulement un peu plus gros en avant, en
dessous. Les granules sont très-petits, généralement par lignes
transverses.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la
suivante par sa forme plus allongée, plus oblongue ; par les zones
porifères de ses ambulacres pairs
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excavées, et
l'intervalle en relief, et par son ensemble plus déprimé. Il paraît
que ce singulier caractère des trois sortes de pores à l'ambulacre
impair avait échappé à M. Agassiz ; car il n'en parle nulle part dans
ses ouvrages, pas plus à cette espèce qu'à la suivante, qu'il décrit
longuement. M. Albin Gras, ordinairement si exact, n'en fait pas non
plus mention. Nous somme donc le premier à signaler ce singulier
caractère.
Localité. M. Agassiz s'est complètement trompé pour l'étage de
cette espèce. Il l'indique à tort, dans son catalogue, comme
appartenant au Gault (notre 19e étage : Albien). Nous en rapportant à
lui, nous avons également placé l'espèce dans ce même étage, tandis
que les observations directes de MM. Albin Gras, Pictet et Lory, le
placent, et cela avec la dernière certitude, dans la région supérieure
de l'étage néocomien, contenant la Caprotina lonsdalii et
Ammonia, que nous en avons séparée ous le nom de sou-étage
Urgonien. Elle a été recueillie au Rimet de Rencurel, à la
Grande-Chartreuse (porte dite de l'Oeillet) (Isère), par M. Albin Gras
; à la perte du Rhône (Ain), par M. Pictet ; à Sainte-Croix, canton de
Vaud, par M. Campiche. Dans les Alpes d'Appenzel, de Saint-Gall, de
Walchner, de Reusteiner. M. Albert Gaudry l'a rapporté du mont Liban.
Explications des figures. Pl. 847, fig. 1, coquille de grandeur
naturelle en dessus ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ;
fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ; fig. 5, le même
du côté de l'anus ; fig. 6, sommet ambulacraire grossi ; a ambulacre
impair ; b ambulacres pairs ; c appareil génital et ocellaire. De
notre collection.
Planche 847
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.176 |
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Heteraster
oblongus
(d'Orbigny, 1853)
- Aptien,
Castellon, Espagne, 36 mm |
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Heteraster
oblongus
(d'Orbigny, 1853)
- Aptien, Villores,
Espagne, 41 mm |
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Heteraster
oblongus
(d'Orbigny, 1853)
- Aptien,
Bédoulien, Espagne, 33 mm |
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Heteraster
adkinsi
Lambert,1926 |
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1926, p.270 |
Considérations sur les
échinides de la Comanche Série, Texas |
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Heteraster Adkinsi
LAMBERT, de Léon Springs, mais de niveau mal précisé, a été
décrit et figuré par Clark comme Enallaster texanus
ROEMER, bien qu'il en
diffère par sa forme plus renflée, ses pétales plus étroits, son
péristome subarrondi, son plastron moins large postérieurement et
terminé par une seule saillie, enfin par son petit périprocte ouvert
beaucoup plus haut. |
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description de
l'espèce par Clark,1915, p.86 (Enallaster texanus) |
Considérations sur les
échinides de la Comanche Série, Texas |
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ENALLASTER TEXANUS (Roemer).
Plate XXXIX, figures 2a-g.
Toxaster texanus
Roemer, 1849, Texas, p. 393.
Toxaster texanus
Roemer, 1852, Die rireidebildungen von Texas, pp. 85, 86, Pl. X, fig.
3. Toxaster ungula Giebel, 1853, Naturwiss. Ver. in Halle Jahresb., p.
373.
Enallaster texanus
D'Orbigny, 1853-60, Paléontologie française, vol. 6, p. 184, PI.
DCCCL, figs. 1-7.
Toxaster texanus
Conrad, 1857, U. S. and Mex. Boundary Survey Rept., vol. 1, pt. 2, p.
145, PI. I, figs. 2a-c. Enallaster texanus Desor, 1858, Synopsis des
échinides fossiles, p. 358.
Toxaster texanus
Gabb, 1859, Cat. Invert. Fossils Cretaceous, p. 19.
Toxaster texanus
Meek, 1864, Smithsonian Mise. Coll., vol. 7 (177), p. 3.
Enallaster texanus
Clark, 1891, Johns Hopkins Univ. Circ., vol. 10, No. 87, p. 77.
Enallaster texanus
Clark, 1893, Johns Hopkins Univ. Circ., vol. 12, No. 103, p. 52.
Enallaster texanus
Clark, U. S. Geol. Survey Bull. 97, pp. 78, 79, PI. XXXIX, figs. 2a-g.
Enallaster inflatus
Cragin, 1893, Geol. Survey Texas Fourth Ann. Rept., pp. 150, 151, PI.
XXIV, fig. 13.
Enallaster texanus
Cragin, 1893, Geol. Survey Texas Fourth Ann. Rept., p. 151.
Enallaster texanus
Cragin, 1894, Colorado Coll. Studies, vol. 5, p. 41.
Enallaster inflatus
Cragin, 1894, Colorado Coll. Studies, vol. 5, pp. 45, 47.
Enallaster texanus
Hill and Vaughan, 1898, U. S. Geol. Survey Eighteenth Ann. Rept., pt.
2, Pl. LIII, figs. 4a-b.
Enallaster texanus
Hill, 1901, U. S. Geol. Survey Twenty-first Ann. Rept., pt. 7, p. 226,
PI. XXVII, figs. 4a-b.
Enallaster sp.
Hill, 1901, U. S. Geol. Survey Twenty-first Ann. Rept., pt. 7, p. 283.
Determinative
characters. - Test oblong, cordiform, broad in anterior portion,
contracted and truncated posteriorly, with deep anterior groove; upper
surface convex, elevated; base flat, depressed at the peristome;
sicles rounded; apex excentric and posterior. Ambulacranarrow and
unequal, the posterolateral pair much shorter than the others. Apical
system small and compact. Periproct situated high above the margin.
Dimensions. -
Length 16 to 45 millimeters; width 14 to 38 millimeters; height 9 to
27 millimeters.
Description. - The
test is oblong, cordiform, and elevated. The upper surface is convex,
with a well-defined anterior groove, narrow and slightly depressed at
its head. On the posterior face the surface is truncated to the
margin. The sicles are rounded and inflated. The base is flat, except
for the peristonal depression near the anterior margin and the central
elevated region extending from the same fo the posterior border.
The ambulacra are narrow and very unequal. The
antero-lateral pair are large and curved backward in their upper
portions. The pores are very unequal; those of the anterior zone are
small and near together, those of the posterior elongated, the outer
nearly twice as large as the limer series. There are about thirty-five
pairs of pores in the petaloidal portion of each poriferous zone.
The postero-lateral pair are short and quite
symmetrical in structure. There are sixteen pairs of pores in the
petaloidal portions of each poriferous zone. |
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The anterior unpaired ambulacrum is situated in the
anterior groove and is «rider than the other areas. An elongated pore
appears in the external rows on alternate plates. On the intervening
plates the small rows are closely approximated. In the lower portion
of each column the plates are large and oblong. A pair of minute pores
occupies the lower outer corner of each.
The surface of the test is covered with a minute
granulation, scattered among which are numerous small tubercles.
The apical system is small and compact, and the
four large genital plates are distinctly perforated. The right
anterolateral plate occupies the center of the Bisk. The five small
oculars are wedged in between the genitals.
The peristome is transversely oblong and situated
in a depression.
The periproct is situated high upon the truncated
posterior margin and is small and oval, acuminate below.
Related forms. - It
seems not improbable that Spatangus columbianum, described by
Lea in 1840, from the United States of Colombia, may prove to be
identical, or at least very closely related to the Texan form. The
indistinct figure shows a different arrangement of the pores in the
anterolateral ambulacra, but it is doubtful whether it can be depended
upon for such details of structure.
Enallaster peruvianus, described by Gabb in
1S76, from material obtained from Peru, seems to be identical.
Arnong the European Enallasters none apparently are
closely related to Enallaster texanus.
Localities. - Very common near Fredericksburg (type), Leon Springs
(figured specimen), and at numerous other localities in Texas, and
near Inichtea, N. Mex.
Geologic horizon. -
Trinity, Fredericksburg, and Washita groups of the Comanche series,
Cretaceous.
Collection. - U. S.
National Museum (9857).
Planche XXXIX
(extrait)
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Heteraster
adkinsi
Lambert,1926
- Albien, Walnut formation, Kileen, Texas, USA, 28 mm |
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Heteraster
constrictus
(Fourtau,
1920) |
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diagnose originale de
l'espèce par Fourtau |
Catalogue des
invertébrés fossiles de l'Egypte représentés dans les collections du Musée
de géologie au Caire (part.3, échinodermes, supplément), p.78 |
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Enallaster
constrictus, R. Fourtau
1920
P. IX, fig. 9
Test très allongé, légèrement dilaté, arrondi et modérément échancré
en avant, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur et de là se
rétrécissant doucement jusqu'à l'arrivée qui est tronquée ; face
supérieure peu élevée, arquée en avant et en arrière, son point
culminant est immédiatement en arrière de l'apex ambulacraire ; face
postérieure à troncature un peu vague, légèrement oblique ; face
inférieure uniformément et modérément convexe.
Appareil apical modérément excentrique en arrière aux 58/100 de la
longueur. Les quatre pores génitaux sont en carré.
Ambulacre III dans un sillon de profondeur très modérée, nul à l'apex
et entamant peu profondément l'ambitus, à paires de pores inégales ;
il y a une paire de petits pores à intervalles variant entre deux et
six paires de pores normaux, sans que ces intervalles soient
concordants dans les deux zones ; le pore interne des petites paries
est un peu en retrait de l'alignement des autres paires internes ; le
pore externe de ces mêmes paires est linéaire, mais beaucoup plus
petit que les autres.
Ambulacres II et IV lyriformes, à zones porifères déprimée, très
inégales, l'antérieure formée uniquement de paires de pores
punctiformes. L'espace interzonaire est plus étroit que la zone
postérieure.
Ambulacres I et V beaucoup plus courts, assez divergents, à zones
porifères inégales ; l'antérieure est formée de paires de pores moins
développés mais dont l'externe est cependant linéaire ; la zone
postérieure est légèrement arquée.
Péristome pentagonal à angles très arrondis, très excentrique en
avant.
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Périprocte
ovale transverse, en haut de la face postérieure.
Rapports et Différences. - Cette forme est assez voisine de l'E.
intermedius R. Fourtau
; elle s'en distingue par son apex un peu moins excentrique en arrière
(58/100), par la zone porifère antérieure de ses ambulacres II et IV
composée uniquement de paires de pores punctiformes et comme perdus
dans la granulation et par sa moindre largeur proportionnelle. Elle
est encore plus près de l'E. syriacus
de Loriol, mais elle a
sa plus grande largeur plus en avant tout en étant proportionnellement
plus étroite et plus haute. Son appareil apical est moins excentrique
en arrière, son sillon impair moins profond échancre moins le bord
antérieur. Les pores des petites paires de son ambulacre impair ne
sont pas dans l'alignement des autres. J'incline cependant à croire
que nous avons affaire à une race très caractérisée de la forme
syrienne que je laisse séparée faute d'intermédiaires.
Niveau : Aptien.
Localités : Versant septentrional du Gebel el Tourkmania entre Naqb
Aouda et Naqb et Asseifar ; Wadi Abou Selli el Schmal (R.
Fourtau).
Collection du Geological Museum, nos 1365-1368.
Planche IX
(extrait)
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Heteraster
constrictus
(Fourtau,
1920) - Aptien, Espagne, 24 mm |
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Heteraster
couloni
(d'Orbigny,1855) |
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diagnose originale de l'espèce par d'Orbigny, 1855 |
Paléontologie française, terrains crétacés, échinoides irréguliers, tome VI,
p.179 |
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N°2152.
Heteraster Couloni,
d'Orb., 1853
Pl. 848.
Dimensions. Longueur totale, 38 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 92 centièmes, hauteur, 65 centièmes.
Coquille ovale, plus longue que large, élargie et sinueuse en
avant, rétrécie et arrondie en arrière, dont la hauteur a les 65
centièmes de la longueur, et dont le grand diamètre transversal est
presque à la moitié de la longueur. Dessus très-convexe,
arrondi en avant, en arc peu convexe ; de là jusqu'au sommet placé un
peu en arrière de la moitié, à la partie la plus haute ; en arc peu
convexe du sommet jusqu'à l'aréa anale, tronquée perpendiculairement.
Le pourtour est arrondi ; mais sa convexité est au tiers inférieur de
sa hauteur.
Dessous
presque plat, un peu convexe à la région médiane postérieure et aux
régions latérales antérieures. Sillon antérieur, large, peu
profond, non interrompu de la bouche au sommet. Bouche
pentagone, plus large que haute, placée en avant du tiers antérieur de
la longueur. Anus oval, longitudinalement placé vers la moitié
de la hauteur. Ambulacre impair droit, placé dans le sillon
allongé, un peu élargi au milieu, rétréci en avant et en arrière,
formé de deux zones égales, allongées, composées chacune d'une branche
interne, formée de pores simples, d'une branche externe que
forment des pores linéaires, obliques, et dans l'intervalle de
ceux-ci, des pores accessoires, également étroits, et comme
interposés entre les autres. Les ambulacres pairs sont
très-larges, très-flexueux, subpétaloïdes, superficiels, formés de
zones inégales, une grande en arrière, une petite en avant. La zone
postérieure a une branche postérieure large, formée de pores
allongés-linéaires, et une branche interne formée de pores simples. La
zone antérieure plus petite a les grands pores en avant, et les petits
internes et postérieurs. Des tubercules se voient entre les zones des
ambulacres. Les tubercules qui couvrent la coquille sont
généralement petits. Ils deviennent plus gros à la partie inférieure
en dessous.
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Rapports et différences. Voisine de la précédente, cette espèce
s'en distingue par sa forme ovale, plus haute, dont le pourtour est
plus inférieur ; par son sommet moins en arrière, par sa grande
largeur transversale plus en arrière, par son dessous moins convexe,
par son anus longitudinal, au lieu d'être transversal, par ses
ambulacres pairs superficiels, et enfin par les zones ambulacraires
moins inégales en largeur. M. Agassiz, dans les figures qu'il en
donne, n'a pas figuré, ni décrit les pores accessoires de l'ambulacre
impair. C'est évidemment le T. Bertheloti, de M. Albin Gras.
Localité. Cette espèce est spéciale jusqu'à présent au
sous-étage urgonien ou néocomien supérieur. Elle a été recueillie à
Morteau (Doubs), par M. Carteron ; à Chesery (Ain), par M. Pictet ; M.
Agassiz l'indiqueencore à Lasarraz du Mormont (canton de Vaud), à
Saint-Jean-de-Couz (Chambery) ; M. Albin Gras, au Rimet (Isère) ; M.
Koechlin, au Soentis, canton d'Appenzell (Suisse).
Explication des figures. Pl. 848, fig. 1, coquille, vue en
dessus, de grandeur naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil
longitudinal ; fig. 4, profil transversal, vu du côté de la bouche ;
fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6, ensemble du sommet grossi
: a, ambulacre impair ; b, ambulacres pairs ; c,
appareil génital et ocellaire. De notre collection.
Planche 848
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853, p. 179
pl. 848 fig. 1 à 6, p.179 |
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Heteraster
couloni
(d'Orbigny,1855) -
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 33 mm |
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Heteraster
couloni
(d'Orbigny,1855) -
Aptien, Morella, Castellon, Espagne, 27 mm |
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Heteraster
mexicanus
(Cotteau, 1890) |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau |
Sur les échinides
crétacés du Mexique, p.621 |
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"M. Antonio del Castillo, Directeur de l'Ecole des Mines de Mexico,
nous a communiqué un certain nombre d'Echinides recueillis au Mexique.
Les espèces, au nombre de six, sont intéressantes non seulement au
point de vue zoologique, mais encore au point de vue géologique ; car
elles fixent d'une manière à peu près certaine l'horizon
stratigraphique des couches qui les renferment. Sur ces six espèces,
trois sont propres jusqu'ici au Mexique.
|
|
"La
troisième espèce, nouvelle et propre au Mexique, est Enallaster
mexicanus Cotteau ; elle offre quelque ressemblance avec E.
Delgadoi P. de Loriol, de l'étage aptien du Portugal ; elle s'en
éloigne par les pores de l'aire ambulacraire antérieure impaire, dont
la disposition et la structure sont différentes, et ausi par
l'étroitesse des zones interporifères dans les aires ambulacraires
paires antérieures et postérieures. Ces deux types sont voisins, mais
il ne me paraît pas possible de les réunir.
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Heteraster
mexicanus
(Cotteau, 1890)
- Albien, Walnut
formation, Bell County, Texas, 23 mm |
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Heteraster obliquatus
(Clark,1893) |
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description de
l'espèce par Clark, in Clark & Twitchell,1915 |
The Mesozoic and
Cenozoic Echinodermata of the United States, p.87 |
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ENALLASTER OBLIQUATUS Clark.
Plate XL, figures la-l.
Enallaster obliquatus Clark, 1893, Johns Hopkins Univ. Cire., vol.
12, No. 103, p. 52.
Enallaster obliguatus Clark, 1893, U. S. Geol. Survey Bull. 97,
pp. 79, 80, P1. 1L, figs. la-1.
Determinative
characters.—Test oval, cordiform; upper surface convex, flattened
and depressed anteriorly, elevated posteriorly; lower surface flat,
with peristomial depression; apex forward of the center. Ambulacra
narrow, unequal. Surface of the plates covered with small tubercles
and intervening microscopic granulation. Apical system compact.
Peristome transversely subpentagonal. Periproct situated on truncated
posterior margin.
Dimensions.—Length
49 millimeters; width 45 millimeters; height 26.5 millimeters.
Description.—This
species bas a broad cordiform test, flattened and slanting on the
anterior upper surface, whence the name obliquatus. The anterior
groove is deep, wider at its head, and cuts broadly into the anterior
margin. The posterior portion of the test is elevated near the apex
and obliquely truncated toward the margin. The sides are sloping
anteriorly, fuller posteriorly. The base is flat with a deep
peristomial depression.
The ambulacra are narrow
and unequal. The anterolateral pair are slightly depressed and curved
backward in the upper portion. The pores are unequal, those of the
anterior zone small and near together, those of the posterior
elongated, the outer much more so than the inner .series. There are
about 40 pairs of pores in each zone.
The posterolateral pair
are short and slightly depressed. The pores are more nearly equal and
about 24 pairs are found in each zone. The single ambulacrum is
placed-in the anterior groove and is much wider than the paired
ambulacra. The pores of the different plates vary iii size and
position. The plates in the lower portions of the areas are large and
oblong in form. |
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The surface of the test is
eovered with minute tubercles between whieh is a microscopie
granulation. The apical system is small and compact.
The peristome is
transversely subpentagonal. The periproct is oval and situated high on
the truncated posterior margin.
Relaled forms.—
E. obliquatus is separated from E. texanus, the only other
representative of this genus from the Cretaceous deposits of the
United States, by its broader depressed form, more sunken anterior
sulcus, and lower position of the periproct. These features seems to
be characteristic of nearly all the forms from the Glen Rose beds and
perhaps should not be regarded as of specific value. Some specimens
more or less intermediate in their characters are found, and it may
perhaps be aviser to regard the difference as varietal rather than
specific. This species is related to E. mexicanus, described by
Cotteau in 1890, from material obtained from Mexico.
Localities.— Near
Austin (type) and Gien Rose and other localities in Texas.
Geologic horizon.—
Glen Rose limestone of the Trinity group, Comanche séries, Cretaceous.
Collections.—U. S. National Museum (12237); Geological Survey of
Texas.
planche XL
(extrait)
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Holotype, conservé
au Smithsonian National Museum of Natural History |
figuré in
Clark & Twitchell, The Mesozoic and
Cenozoic Echinodermata of the United States, p.87 |
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Catalog Number: |
USNM PAL 12237 |
Collection Name: |
Echinodermata Echinoidea Type |
Scientific Name (As Filed): |
Enallaster obliquatus Clark |
Type Status: |
Holotype |
EZID: |
http://n2t.net/ark:/65665/31e1ebe29-78d6-4a1a-97cb-077eb7ee2c8c |
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Heteraster obliquatus
(Clark,1893)
- Albien
inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 37 mm |
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Heteraster obliquatus
(Clark,1893)
- Albien
inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 28 mm |
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Heteraster obliquatus
(Clark,1893)
- Albien
inférieur, Comfort, Texas, U.S.A., 28 mm |
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Heteraster
peroni
(Ficheur,1900) |
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1.
ENALLASTER PERONI Fiche«, 1900. (Pl. X, fig. 1-4).
Dimensions de
quelques individus :
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Long. |
Larg. |
Haut. |
Grands
échantillons. Bordj-el-Hammam. |
41 à 47
mill. |
38 à 42
mill. |
24 mill. |
Moyens
id. Djemora |
33 à 34 |
30 à 32 |
19 à 21 |
Petits
id. Ouled-Sellem |
30 |
28 |
15 |
Espèce
oblongue, subcordiforme, peu élevée, déclive en avant à courbure
irrégulière ; point culminant vers le milieu, en avant de l'apex ;
légèrement convexe en dessous, tronquée en arrière, échancrée en
avant.
Sommet
ambulacraire excentrique en arrière, comme dans Heteraster
oblongus.
Appareil
apical petit, compact ; pores génitaux entourés d'un cercle de
granules ; madréporide peu étendu.
Ambulacre
impair dans un sillon profond, ininterrompu du sommet au
péristome, élargi dans la partie médiane, resserré vers le bord. Zones
porifères assez larges, sur les flancs du sillon ; elles sont formées
de paires de pores de deux sortes: l'une, composée de deux pores
linéaires, séparés par un espace relativement large, l'extérieur
allongé et oblique, plus large que le pore interne ; l'autre paire est
formée de deux pores petits, l'interne presque rond, l'externe en
fente très étroite: ces deux pores très rapprochés et séparés par un
petit renflement.
Ces deux séries
de pores alternent, à quelques exceptions près, où les paires de pores
allongés sont réunies deux à deux.
La paire de
petits pores se trouve rapprochée dans l'axe, en sorte que les pores
internes linéaires débordent notablement ; la différenciation ne
commence que vers la dixième paire.
Ambulacres
pairs à fleur de test, les antérieurs présentant une légère
dépression dans la zone porifère externe.
Ambulacres
antérieurs longs et sinueux, ouverts à leur extrémité. Zones
porifères très inégales, l'externe très large, l'interne réduite à une
double ligne de petits pores ronds.
La zone externe
marquée par un méplat, plus large que l'espace interzonaire, est
formée de pores en fente, très allongés dans la rangée extérieure,
très petits dans la rangée intérieure ; l'espace interzonaire porte
une ligne sinueuse de granules.
Ambulacres
postérieurs courts, ondulés, ouverts à leur extrémité ; les zones
porifères présentent les mêmes caractères que les antérieures, la zone
interne formée seulement de pores plus larges.
Péristome
subcirculaire, avec légère proéminence à la bordure interne ; placé à
1/5 de la longueur.
Periprocte
ovale, transversal, 'placé plus ou moins haut ; la troncature
postérieure est limitée à la base par deux nodosités bien marquées.
Rapports et
différences — Cette espèce présente une grande analogie d'aspect
avec Heteraster oblongus d'Orb., notamment avec quelques
variétés figurées dans Pictet ( terrain aptien de la Perte-du-Rhône,
pl. XXI ). Elle en diffère surtout par la structure des zones
porifères de l'ambulacre impair, caractéristique du genre hua/aster et
aussi par l'enfoncement beaucoup plus accusé du sillon, dans les
échantillons bien conservés.
Cependant,
quelques exemplaires de la Perte-du-Rhône (Collection de l'Ecole des
Sciences d'Alger), présentent en partie le caractère du genre
Enallaster.
En comparant avec
les exemplaires typiques de l'Heteraster oblongus d'Algérie, de
Teniet-el-Had, du Bou-Thaleb, la différence fondamentale est bien
marquée, et en outre par la forme générale plus gibbeuse, nettement
tronquée en arrière.
Les ambulacres
pairs sont un peu plus courts que dans Heteraster oblongus, les
zones porifères plus disparates, notamment en ce qui concerne la zone
interne de l'ambulacre antérieur, dont la rangée de pores très petits
est parfois à peine visible sans la loupe. Le péristome est plus
éloigné du bord.
Par la forme des
pores de l'ambulacre impair et aussi des ambulacres pairs, cette
espèce présente quelque analogie avec Enallaster Tissoti
Coquand (sub Ileteraster) mais la forme générale de notre espèce est
plus renflée, l'ambulacre antérieur plus creusé, les am bulacres
postérieurs pétaloïdes, tandis qu'ils sont fermés dans En. Tissoti.
Des différences
analogues peuvent s'établir avec Enallaster Delgadoi de Loriol
(Echinides crétaciques du Portugal, pl. XVI) dont le sommet est moins
excentrique.
Ces différences
avec les espèces décrites, quelle que soit la valeur que l'on veuille
attribuer aux termes génériques d'Enallaster et d'Heteraster,
dont la réunion a ôté proposée par M. de Loriol, me parait justifier
une désignation spécifique que je propose sous le nom d'Enallaster
Peroni, en hommage au savant qui a contribué pour une si large
part à la connaissance de la faune échinitique de l'Algérie.
Gisement.
- Aptien inférieur (Urgo-Aptien). Aïn-Kahla, à l'est de
Bordj-el-Hammam (Chaîne des Seba-Rôus) recueillis par M. Pierredon
avec Heteraster oblongus; très abondants au-dessus de Djémora (Aurès),
recueillis par nous en 1898 avec Epiaster restrictus; -OuledSellem
(Collection Tissot) avec une variété passant à H. oblongus.
planche X (extrait)
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Heteraster
peroni
(Ficheur,1900)
- Aptien, Morella,
Castellon, Espagne, 40 mm |
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Heteraster
peroni
(Ficheur,1900)
- Aptien, Morella,
Castellon, Espagne, 34 mm |
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Heteraster
renevieri
(Desor, 1858) |
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diagnose originale de
l'espèce par Desor, 1858 |
Synopsis des échinides
fossiles, p. 357 |
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Enallaster Fittoni Desor (Tab. XL. fig 5-7).
Syn. Hemipneustes Fittoni Forbes Geol. Surf. Decad. IV. Tab. V.
Texte p. 4. - Espèce très renflée, presque globuleuse, convexe en
dessous. Sommet ambulacraire excentrique en arrière. Ambulacres pairs
légèrement concaves, les postérieurs de moitié plus courts que les
antérieurs et bien limités. Sillon antérieur très large, mais peu
profond. La disparité des pores n'y est guère visible qu'à la loupe.
V. 73. (Type de l'espèce, d'après un exemplaire de la Presta).
Lower Greensand de Horseledge-Point près Shanklin et de Hythe.
Aptien de la Presta, de Baron et Laval St.-Romain près d'Uzès (Gard).
Mus. géol. pratique de Londres, Mus. Neufhâtel, Mns Bâle, Coll.
Emilien Dumas.
NOTA. Avant de m'être assuré
de l'identité de l'espèce anglaise, j'ai en différents endroits
étiqueté cette espèce du nom de Toxaster ou Enallaster
Renevieri.
Pl. XL (extrait)
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Heteraster
renevieri
(Desor, 1858)
- Aptien, Allepuz,
Teruel, Espagne, 21 mm
morphe extrêmement aplati |
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Heteraster
renevieri
(Desor, 1858)
- Aptien, Allepuz,
Teruel, Espagne, 20 mm
morphe aplati |
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Heteraster
texanus
(Roemer, 1852) |
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description de
l'espèce par d'Orbigny |
Paléontologie
française, terrains crétacés, tome VI, p.184 |
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N° 2154.
Enallaster Texanus,
d'Orb., 1853.
Pl. 850.
Toxaster texanus, F. Roemer.
Dimensions. Longueur totale, 21 millimètres.
Coquille ovale, cordiforme, plus longue que large, élargie et
échancrée en avant, très-rétrécie et obtuse en arrière, dont la
hauteur a un peu plus de la moitié de la longueur, et dont le grand
diamètre transversal est en arrière du tiers antérieur. Dessus
convexe, arrondi en avant, et de ce point représentant une courbe
régulière jusqu'en arrière où se trouve une troncature oblique. Le
sommet paraît être vers le milieu de la longueur où est le point le
plus élevé. Le pourtour est arrondi et placé près de la base.
Dessous un peu convexe partout. Sillon antérieur creusé de
la bouche au sommet. Bouche ovale transversalement, placée
environ au quart antérieur. Anus oval, supra-marginal, placé
dans une aréa creusée. Ambulacre impair très-large,
subpétaloïde, élargi au milieu, rétréci à ses extrémités. L'alternance
des pores offre une paire des pores allongés, transverses, très-longs,
et une paire de petits pores ronds, simples, séparés par un tubercule.
Ambulacres pairs antérieurs, très-flexueux, très-grands, formés
de zones très-inégales. Une postériure très-large composée elle-même
de pores allongés en arrière, et de pores courts en avant. La zone
antérieure est formée de deux branches de pores simples, égaux,
obliques. L'ambulacre postérieur a deux zones égales, formées
de pores oblongs, transverses. Les tubercules sont rares, la coquille
mince, fragile.
Rapports et différences. Cette espèce se distingue de la
précédente par sa forme plus allongée, moins épaisse, plus rétrécie en
arrière, plus anguleuse en avant, par un tubercule saillant entre les
petits pores de l'ambulacre impair, par ses ambulacres pairs
différents, etc., etc.
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Localité. M. F. Roemer nous a communiqué cette charmante espèce
sous le nom de Toxaster Texasus. Nous la classons, d'après ses
caractères, dans le genre Enallaster. Ce savant géologue l'a
recueilli à Friedrichsburg (Texas), dans la craie, que nous regardons,
d'après ses fossiles et la présence de l'Ostrea vesicularis,
comme dépendant de notre 22e étage : sénonien, ou de la craie blanche.
Explication des figures. Pl. 850, fig. 1, grandeur naturelle ; fig. 2,
coquille grossie, vue en dessus ; fig. 3, la même, en dessous ; fig.
4, profil longitudinal ; fig. 5, profil transversal du côté de la
bouche ; fig. 6, les ambulacres grosis : a, ambulacre impair ; b,
ambulacre pair antérieur ; c, ambulacre pair postérieur ; fig. 7,
pores de l'ambulacre impair grossis. De notre collection.
Planche 850
(extrait)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
d'Orbigny, 1853,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.184 |
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
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figuré in
Villier & al.,
2004,
Phylogeny of Early Cretaceous spatangoids (Echinodermata:
Echinoidea) and taxonomic implications. Paleontology, p.277 |
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Heteraster
texaus
(Roemer, 1852)
- Albien, Walnut
formation, Coryell County, Texas, 24 mm |
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Genre
Macraster
Roemer, 1888
Macraster, eine neue
Spatangoiden-Gattung aus der Kreide von Texas, p.195
Espèce type
Macraster elegans
(Shumard,1853), par
désignation subséquente de Clarck
(1893, The mesozoic echinodermata of the United States, p.80).
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Albien - ? Cénomanien
Syn.
-
Douvillaster
Lambert, 1917, p.18. Espèce
type : Epiaster vattonei Coquand,
1878, p.290 ; synonyme subjectif plus récent
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diagnose originale du
genre par Roemer |
Eine neue
Spatangoiden-Gattung aus der Kreide von Texas, 1888, p.195 |
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Macraster
nov. gen.
Die Schale gross, gewölbt, im Urriss herzförmig. Der Mund auf der
flachen Unterseite nahe dem Vorderrande gelegen, quer oval, ohne
vorstehende Unterlippe ; der After supramarginal, auf einer hinteren
Abstumpfungsfläche der Schale. Das Scheitelschild kompakt, mit vier
Genital-Poren, die Ambulacren petaloid, unten offen, in Furchen
gelegen. Die hinteren Ambulacral-Furchen so lang wie die vorderen. Die
Poren der Ambulacren in schmalen quer verlaufenden Spalten oder
Schiltzen. Die Oberfläche der Schale mit zerstreut stehenden kleinen
Warzen bececkt. Keine Fasciolen.
Die einzige bakannte Art : M. Texanus aus ober-turonem Kreidemergel
von Georgetown in Texas.
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Macraster denisonensis
Smiser, 1936
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 35 mm |
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Macraster denisonensis
Smiser, 1936
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 39 mm |
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Macraster ibizaensis
Jeannet,1934 |
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diagnose originale de
l'espèce par Jeannet, 1934 |
Sur quelques
Echinides crétacés d'Ibiza (Baléares) |
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Macraster ibizaensis nov. sp. - Espèce cordiforme, arrondie en
arrière ; test aussi large que long, globuleux, à pétales droits,
étroits, très peu excavés. La surface est recouverte de tubercules
assez volumineux, saillants, espacés, lui donnant un aspect grenu.
Péristome pentagonal non labié. Dans l''ambulacre impair, les pores
sont en chevrons.
La forme qui s'en rapproche le plus est M. Washitae
Lambert du Washita (Commanchian
Serie) du Texas. Elle possède également cet aspect grenu, mais son
ambitus est plus pentagonal, plus allongé. Elle est moins globuleuse,
à pétales pairs plus longs et plus excavés, périprocte circulaire,
alors qu'il est elliptique dans la forme d'Ibiza. |
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Macraster ibizaensis
Jeannet,1934
- Aptien, Ibiza,
Baléares, Espagne, 45 mm |
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Macraster obesus
Adkins,1930 |
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diagnose originale de
l'espèce par Adkins, 1930 |
Texas comanchean
echinoids of the genus Macraster, p.116 |
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MACRASTER
OBESUS n. sp.
Plate X,
Figures 2-4; Plate XI, Figure 6
This is the largest species in the genus. Test short cordate-oval,in
the holotype and in most individuals practically circular but the
width ranges from 91 per cent to 102 per cent of the length. Test tall
(.6), bottom nearly flat except for the convexity of the plastron and
the sunken peristome, top gently convex, sides rather straight,
sharply rounded at base, slanting outwards towards top, where the
margin is more gently rounded;contour of test only vaguely angulated.
Apexanterior to center (.38-.45), highest point of test on broad, low,
posterior carina; broadest part of test in front of apex, just behind
the anterolaterals. The test is well rounded behind, with an obscure,
narrow periprocteal truncation bordered on each side by a vertical row
of 4-5 widely spaced, broad, faint swellings. The surface is rather
evenly and sparselycovered by small,low tuberclesand minute granules.
No fascioles.
Ambulacra long, shallow, wide, and curved; interambulacral
areas slightly rounded and elevated. Unpairedambulacrum with about 53,
anterolaterals with about 83, and posterolaterals with about 75 or
more, pairs of pores. Those nearest the apex are circular, the ones
farther out are transverse slit-pairs. The ambulacral plates bear
scattered large granules. The posterior ambulacra are somewhat shorter
than the anterior.
Peristome transverse, rounded-pentagonal, with the posterior
angles sharper than the anterior. The posterior margin is raised but
not distinctly labiate, the anterior margin depressed. Pores
surrounding the periproct have the usual star-like arrangement.
Plastron narrowtriangular, somewhat elevated posteriorly, details of
plates not visible.
Periproct low (mostly .29-.37),on narrow inclined truncation.
The periproct is a vertically elongate oval, pointed above, of medium
size for the genus.
Holotype: Weno formation, Smith Creek about one mile east of
Salado, Bell County, Texas. Collections of Bureau of Economic Geology. |
|
Range: Apparently confined to the Weno; fairly common in
central Texas; McLennan, Bell, and Tarrant counties.
This species is somewhat variable, or else more than one species
exists in the group. The form ranges from a low, flattened,broad
subcircular test, with breadth 102 per cent and height50 to 60 per
cent of the length,to tall tests whose height is 99 per cent of the
length. Some individuals are elongated and somewhat pointed
posteriorly (W=.9l). A common form has medium height (.6-.7), a medium
breadth (.95) and a low periproct. In view of the extensive variation
in this group of echinoids from the same horizon, it has been
considered inadvisable to establish more than one species, andthe
holotype has been selected in the upper part of the range for height
and breadth, and with the usual low periproct. This species differs
from M. wenoensis in being large, having broad, curved ambulacra and
elevated interambulacra, and in being much more tuberculate; it has a
larger and lower periproct. M. aguilerae differs in being smaller,
smoother, and in havingnarrower ambulacra.
The following are measurements in millimeters and percentages on some
individuals of Macraster obesus:
Planches X & 11
(extraits)
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Macraster obesus Adkins,1930
- Boracho
formation, Kent, culberson county, Texas, U.S.A., 92 mm |
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Macraster
polygonus (Agassiz, 1847) |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Catalogue
raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.130 |
|
polygonus
Agass. (Deluc). - S 59. S 67. - Espèce plate à bords anguleux.
Ambulacres antérieurs, longs.
Gault de la Perte du Rhône. - Deluc |
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|
description de l'esppèce
par Cotteau |
Paléontologie
française, tome VI, terrains crétacés, p.188 |
|
N° 2155.
Epiaster polygonus,
d'Orb., 1853.
pl.854.
Micraster polygonus, Agassiz et Desor, 1847. Catal. raisonné,
p. 130. Modèles, S. 59, S. 67.
Id., d'Orb., 1847. Prod., 2, p. 141 ; étage 19e, n°310.
(D'après M. Agassiz)
Dimensions. Longueur totale, 55 millimètres. Par rapport à la
longueur : largeur, 100 centièmes ; hauteur, 50 centièmes.
Coquille cordiforme, aussi longue que large, un peu polygone,
élargie et échancrée en avant, très-rétrécie et obtuse en arrière,
dont la hauteur a la moitié de la longueur, et dont le grand diamètre
transversal se trouve aux deux cinquièmes antérieurs. Dessus
convexe, arrondi en avant, et en courbe surbaissée de là jusqu'à l'aréa
anale, tronquée obliquement. Le sommet est un peu plus en avant qu'en
arrière, et forme le point le plus élevé. Le pourtour est arrondi et
assez loin de la base. Dessous presque plat, un peu creusé
autour de la bouche, et plus convexe vers la région médiane
postérieure. Sillon antérieur creusé de la bouche au sommet,
mais un peu plus large en avant. Bouche ordinaire placée en
avant du quart de la longueur. Anus oval, placé à la partie
supérieure d'une partie creusée ovale. Ambulacres inégaux,
creusés médiocrement. L'ambulacre impair a des zones, formées
de pores allongés, transverses, légèrement inégaux. Ambulacres
pairs très-longs, assez creusés, droits, les antérieurs d'un tiers
plus longs que les autres, formés de zones légèrement inégales, la
plus large postérieure, à peu près égale à l'espace qui sépare les
deux, pourvus de pores très-longs en fente oblique, inégaux, les plus
longs en dehors. Tubercules espacés, inégaux. Coquille
peu épaisse.
Cette espèce montre un aspect analogue au Micraster cor anguinum
; mais son pourtour est polygone, son ensemble peu déprimé.
|
|
Localité. Elle est propre au 18e étage : aptien. Et c'est à
tort que M. Agassiz l'a donné comme du 19e étage albien. A cet égard,
il ne peut y avoir de doutes, comme l'ont reconnu tous les géologues
suisses. Nous la connaissons de la perte du Rhône (Ain), recueillie
par MM. Pictet et Koechlin ; de Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse),
par M. Campiche.
Explication des figures. Pl. 854, fig. 1, dessus de grandeur
naturelle ; fig. 2, dessous ; fig. 3, profil longitudinal ; fig. 4,
profil transversal ; fig. 5, le même, du côté de l'anus ; fig. 6,
ambulacre grossi ; a, ambulacre impair ; b, c,
ambulacres paires ; fig. 7, partie grossie de l'ambulacre impair ;
fig. 8, partie de l'ambulacre pair, grossie. De notre collection.
Planche 854
(extrait)
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|
figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
d'Orbigny, 1855,
Paléontologie française - Terrains crétacés - Echinodermes, t. 6,
p.188 |
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Macraster
polygonus (Agassiz, 1847)
- Cénomanien,
Busot, Alicante, Espagne, 65 mm |
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Macraster
polygonus (Agassiz, 1847)
- Albien,
Rhône, 56 mm
spécimen écrasé |
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Macraster
polygonus (Agassiz, 1847)
- Cénomanien,
Aspe, Alicante, Espagne, 47 mm |
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Macraster pseudoelegans
Adkins, 1930 |
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diagnose originale de
l'espèce par Adkins |
Texas Comanchean
Echinoids of the genus Macraster, p.108, 1930 |
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MACRASTER
PSEUDOELEGANS n. sp.
Plate X,
figures 1, 5 ; Plate XI, figure 4
Test. - Form elongate-cordate, of medium elevation, sides
inflated and rounded, periphery with vaguely defined angularity, test
elongated and narrowed posteriorly (less so than in kentensis
and subobesus, more so than in elegans) ; periprocteal
truncation narrow. Highest point of test just behind apex, on
prominent median carina ; broadest part of test anterior to apex, at
front end of lateral interambulacral facets. Apex anterior to center
of test (.41-.46). The base is rather flat, except that the plastron
is inflated porteriorly and the peristomeal area sharply depressed.
The aboral face is strongly convex. The surface is covered with
scattered small tubercles and numerous minute granules, producing a
smoother appearance than in M. elegans, but rougher than in
M. aguilerae.
Ambulacra long, deep, narrow, straight. Interambulacral areas
sharly elevated and rounded, less so than in M. elegans (neotype)
but more so than in other species. Unpaired ambulacrum with about 70
series of slit-pores arranged en chevron, of which a few at
each end are short slits of circular. Anterolaterals with about 69
practically transverse slit-pairs, a few at either end being smaller
or circular. Posterolaterals with about 61 pairs arranged in faint
cevrons, the end one small. Granuls ar scattered irregularly, not
generally between pores of a pair. Around the peristomeal region the
elevated crater-like pores have the usual "floscelle" arrangement.
Peristome transversely oval, only faintly ourded-pentagonal,
depressed in front, elevated bu not decidely labiate behind.
Periporct submedian (.42-.49), situated in narrow truncation,
which is bordered by vertical row of a few, coarse, faint tubercles.
The periproct is a vertically elongate oval, medium in size (smaller
than in M. kentensis, larger than in M. subobesus).
Range : Fort worth formation, occasional ; Denton, abundant and
wiespread. It is the commonest species in the genus. At the Denton-Weno
contact, it is supplanted by M. obesus and its varietes. M.
pseudoelegans is quite varaible, or else other species exist in
the group : some individuals are broad like M. texnus yet have a
height of more than 50 per cent, the limit apparently not exceeded by
that species. Some resemble the smaller and more elongate forms of
obesus. The holotype has been purposely chosen as an extreme of
tallness and elongation, to leave a broad range to anyone who feels
impelled to place further species in this assemblage.
|
|
This species differs from M. elegans netoype in being less
promienently and less densely tuberculate, decidedly less tall,
interambulacra on average less elevated, test somwhat more pointed
posteriorly, periproct lower and less elongate vertically. It differs
from M. kentensis in being somewhat broader and posteriorly
less pointed, and in having the periproct slightly smaller. Il will be
readily distinguished from M. subobesus in being less pointed
behind, and in having narrower ambulacra. From M. aguilerae it
differs in being more elongate and taller, in having broader ambulacra
and more elevated interambulacra ; the periproct is larger. On an
average it is at least 10 per cent taller M. texanus.
The following are some measurements on this species :
L (mm) |
H% |
W% |
A% |
P% |
|
79.1.569 |
.579 |
.943 |
.417 |
.49 |
---------------------
holotype |
74.6 |
.554 |
.938 |
.458 |
.455 |
|
78.4 |
45.4 |
.917 |
.428 |
.459 |
|
83.7 |
.542 |
78.0 |
37.6 |
19.3 |
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.932 |
.449 |
.42 |
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Planches X et XI
(extraits)
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Macraster pseudoelegans
Adkins, 1930
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Lake Texoma, Texas, 40 mm |
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Macraster pseudoelegans
Adkins, 1930
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Lake Texoma, Texas, 34 mm |
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Macraster pseudoelegans
Adkins, 1930
- Albien, Fort
Worth formation, Fort Worth, Texas, 51 mm |
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Macraster pseudoelegans
Adkins, 1930
- Albien, Duck
Creek formation, Grayson County, Texas, 40 mm |
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Macraster roberti
Lambert & THIERY,1925
var. ovatus
Smiser,1936 |
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diagnose originale de
la variété par Smiser, 1936 |
Cretaceous
Echinoids from Texas, p.472 |
|
Macraster roberti
Lambert and Thiéry,
var.
ovatus Smiser, n. var.
Plate 64,
figures 11-14
Macraster roberti
Lambert and Thiéry,
1924, Essai de nomenclature raisonnée des échinides, fasc. 6, 7,
p.472, pl. 12, fig.1
Test small, in the type of the variety 29 am. long, 30 mm. wide, and
18 mm. high. Lambert and Thiéry's figure of M. roberti is 37
mm, wide and 37 mm. long, height not shown or stated_ Since only one
specirnen of the variety has been collected, no statement can be made
regarding possible variation in site. The contour is broad, rounded,
the slight posterior constriction rounded, as in M. aguilerae.
Profile same as M. solitariensis , except that the posterior
truncation is vertical, intermediate betweeri the apically sloping
truncation of M. solitariensis and the reversed slope of the
truncation in M. aguilerae. Interambulacra not elevated,
arnbulacra almost superficial; anterior ambulacrum with slit pores
forming shallow chevrons. Peristome obscured, but probably
subpentagonal. Periproct a very wide, rounded oval, high on the
posterior face. |
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Occurrence,—Duck Creek limestone at
Loc. 10.
Planche 64
(extrait)
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syntype de l'espèce
nominale, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de
Paris
|
figuré in
Lambert & Thiery, 1909-1925,
Essai
de nomenclature raisonnée des échinides, p.472 |
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Macraster roberti
Lambert & THIERY,1925 var. ovatus
Smiser,1936
- Albien, Duck
Creek formation, Grayson County, Texas, 33 mm |
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Macraster texanus Roemer,
1888 |
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description/discussion
de l'espèce par Adkins |
Texas Comanchean
Echinoids of the genus Macraster, p.113, 1930 |
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MACRASTER
TEXANUS Roemer
Macraster texanus
Roemer, 1888, Neues
Jahrbuch für Mineralogie (etc) I, 191-195, pl. VI.
Topotypes from Georgetown show the essential features described and
figured in Roemer's 1888 paper. The test has nearly a flat top and a
flat bottom, the sides are nearly vertical and only slightly convex,
with a sharply rounded basal curvature and a somewhat more gentle
aboral curvature. The plastron is slightly elevated posteriorly, and
the peristomeal region is depressed. The apical region is slightly
depressed ; a low posterior carina marks the tallest part of the test.
The apex is subcentral (.39-.45). The test is broadest in front of the
apex, at the forward end of the lateral interambulacral facet. The
surface is rather thickly covered with small tubercles and minute
granules, but these appear sparser than in M. elegans neotype.
Ambulacra long, shallow, wide, and straight. The pores are numerous,
and consist of long, transverse slit-pairs, except at the ends of the
ambulacra, where there occur some few short slit or circular pores
arranged en chevron.
Periproct about median (.46-.50), situated on a prominent, fairly
narrow, vertical truncation bounded by obscure, low tubercles. The
periproct is small and practically circular. The peristome is
transversely oval, and situated as is usual in the genus.
This species in some respects resembles the more oval and lower forms
of M. pseudoelegans, but its seems in conformity with the type
and with material found at Georgetown to retrict texanus to
individuals whose height is less than 50 per cent.
Holotype : "chalk marl at Georgetown," doubtless middle
Georgetown limestone. At Georgetown and other localities examined, the
species is restricted to the Fort Worth and Denton formations. It is
not very common. Böse reported the species from the Fredericksburg,
between the two railroad bridges at the Smelter at El Paso. His
determination was based on a single fragement, having
|
|
the
dimensions : length 63.5 mm., width uncertain, about 58 (?) mm., a
percentage width of about 0.92. The height is not stated and the
fragment is not specifically determinable. From its appearance it
might as well be M. aguilerae, commonly found at this locality
; and because of its position in the Kiamichi with Gryphea navia
and Oxytropidoceras belknapi, it is probably a Washita fossil
fallen out of place. The test is short oval-rounded posteriorly, the
ambulacra are apparently narrow and deep, most of the pores
transverse, and the interambulacra only slightly elevated.
The following are some measurements on some individuals of
Macraster texanus :
L (mm) |
H% |
W% |
A% |
P% |
|
79.1.569 |
.579 |
.943 |
.417 |
.49 |
---------------- holotype |
74.6 |
.554 |
.938 |
.458 |
.455 |
|
78.4 |
45.4 |
.917 |
.428 |
.459 |
|
83.7 |
.542 |
78.0 |
37.6 |
19.3 |
|
|
|
.932 |
.449 |
.42 |
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Macraster texanus Roemer,
1888
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Tarrant county, Texas, 31 mm |
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Macraster vatonnei (Coquand,1878) |
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description de
l'espèce par Cotteau, Peron & Gauthier |
Echinides
fossiles de l'Algérien, Cénomanien, partie I, 1878, p.92 |
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Epiaster Vatonnei,
Coquand, 1862.
Pl. I, fig.
12,
Espèce de grande taille, cordiforme, plus ou moins rétrécie à
l'arrière, très-élargie un peu en avant du sommet, la largeur égalant
ou dépassant la longueur. Pourtour arrondi et assez épais,
ordinairement polygonal ; forme relativement basse et déprimée dans
tous nos exemplaires. Dessus relativement basse et déprimée dans tous
nos exemplaires. Dessus relativement convexe, mais présentant une
courbe à grand rayon, très-peu incliné vers l'avant. Aire
interambulacraire postérieure non carénée en forme de toit, mais
présentant au contraire un méplat qui semble le prolongement de l'aréa
anale. Dessous plat ou légèrement convexe dans les individus un peu
plus épais.
Sommet subcentral ou parfois excentrique en avant. Appareil granuleux,
court, élargi ; pores oviducaux largement ouverts et entourés d'un
léger bourrelet.
Ambulacre impair logé dans un sillon un peu moins large et moins
profond que ceux des ambulacres pairs. Ce sillon forme une sinuosité
prononcée au pourtour, et se prolonge jusqu'au péristome. Pores
allongés, horizontaux, semblables à ceux des ambulacres pairs ;
seulement les rangées sont un peu plus étroites et les zones un peu
plus rapprochées.
Ambulacres pairs larges, peu profonds, extrêmement prolongés et allant
jusqu'au pourtour où ils forment une légère sinuosité qui donne à la
coquille son aspect polygonal. La profondeur des sillons varie un peu,
mais en général ils sont médiocrement creusés. Pores très-allongés,
droits, et placés dans chaque paire sur une même ligne, non conjugués,
presque égaux, les extérieurs un peu plus longs. Zones porifères
larges, portant entre chaque paire de pores une rangée parallèle de
granules inégaux et petits. L'intervalle entre les zones est nu, un
peu plus large que l'une d'elles. Auprès du sommet, les pores sont
petits, séparés par un granule et vont en augmentant progressivement.
Ils sont nombreux et serrés.
Péristome de taille médiocre, peu enfoncé, peu éloigné du bord.
Périprocte presque rond ou très-légèrement ovale, non acuminé aux
extrémités. Il est situé au sommet de la face postérieure, dans une
area bien circonscrite par deux lignes courbes qui partent de la face
inférieure et se prolongent très-loin sur la face supérieure, dans l'interambulacre
impair. On distingue de chaque côté de l'area une rangée de nodosités
plus ou moins prononcées.
Tubercules très-petits, nombreux, régulièrement disséminés sur toute
la surface, à peine plus gros à la face inférieure. Granules peu
abondants, clair-semés, irrégulièrement disposés sur tout le test,
sauf dans la région péripétale où ils prennent une disposition sériée
linéaire, que nous remarquerons à un degré plus accentué encore dans
d'autres espèces.
Rapports et différences. L'Epiaster Vatonnei, voisin par
sa taille de l'Ep. Villei s'en distingue très-facilement par
ses ambulacres bien plus longs, son interambulacre postérieur non
caréné, son aréa anale prolongée, sa forme plus basse, et surtout par
les pores de son ambulacre impair qui sont allongés, droits et presque
semblables aux autres, tandis que dans l'Ep. Villei ils sont
ronds et très-obliques. Ces caractères, outre sa taille, le
distinguent également de l'Ep. Henrici qu'on trouve dans la
même localité, et que nous décrirons plus loin. L'espèce dont il est
le plus voisin et l'Ep. variosulcatus que nous avons décrit et
figuré précédemment. Il en diffère par sa forme constamment moins
élevée, moins
|
|
arrondie, et
dès lors par sa face supérieure toujours moins déclive de tous côtés.
La sinuosité produite au pourtour par le prolongement des ambulacres
postérieurs n'existe pas dans l'espèce albienne, où cette partie du
pourtour est généralement plus unie et plus effilée. L'interambulacre
impair est en forme de toit dans l'Ep. variosulcatus, et l'aréa
anale ne remonte pas d'une manière aussi caractéristique à la face
supérieure. La médiocre profondeur des ambulacres pairs reste assez
constante dans l'Ep. Vatonnei, tandis que dans l'espèce de la
maison forestière du Bou Thaleb cette profondeur offre des variations
extrêmes. L'ambulacre antérieur est un peu plus large dans l'espèce
cénomanienne, les pores sont plus allongés, le périprocte est placé un
peu plus haut, quoique les individus soient toujours plus déprimés. Il
nous semble impossible de réunir ces deux espèces, quoiqu'elles aient
un air de parenté incontestable et bien des caractères communs.
Remarque. L'Epiaster Vatonnei a été décrit et figuré par
M. Coquand. La possession de nouveau et nombreux échantillons nous a
engagés à remanier la description. Nous avons cru aussi devoir
rectifier l'orthographe du nom spécifique. C'est par erreur que le
texte de M. Coquand porte E. Vattoni : l'orthographe vraie est
celle que donne la planche XXV de son ouvrage, l'espèce étant dédiée à
M. l'ingénieur Vatonne.
Localité. Cette espèce a
été recueillie par M. Nicaise et par nous à Aumale, où elle est assez
rare et souvent en mauvais état ; à Berouaguiah, à six kilomètres est
de la Smalah, par M. Thomas. Elle est plus abondante et mieux
conservée au Djebel Guessa, d'où M. le Mesle en a rapporté plusieurs
exemplaires. M. Brossard l'a mentionnée au Kef-el-Acel, entre
Bordj-Bou-Aréridj et Msilah.
Etage cénomanien.
La collection Coquand renferme un exemplaire beaucoup plus épais que
les autres, mais de taille moyenne à peine, qui y porte le nom d'Ep.
Seguenzae. Nous croyons que cet exemplaire est un individu
exceptionnel appartenant à l'espèce qui nous occupe. Toutefois nous
devrons attendre, pour nous prononcer, des matériaux plus complets et
plus nombreux.
Collections Coquand, Gauthier, Cotteau, le Mesle, Peron, Thomas, Ecole
des Mines, service des Mines à Alger.
Explication des Figures.
- Pl. I, fig. 12, Epiaster Vatonnei, vu sur la face supérieure.
Planche I
(extrait)
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Macraster vatonnei (Coquand,1878)
- Cénomanien,
Tunisie, 36 mm |
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Macraster washitae
Lambert, 1920 |
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description
(remarques) de l'espèce par Adkins |
Texas Comanchean
Echinoids of the genus Macraster, p.119, 1930 |
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EPIASTER
WASHITAE (Lambert)
Macraster washitae
Lambert 1920, Bull. Soc. Sci. Hist. et Nat. de l'Yonne, Année
1920, p.28.
Lambert has consistently referred this species to Macraster.
However it differs strikingly from all other Texas species of the
genus in several features : it is small ; in the unpaired ambulacrum,
the pore-pairs have a prominent granule between the pores of a pair ;
and the pores are arranged in strong chevrons, whereas in typical
Macrasters they are mostly transverse. In these features it agrees
with the described Texas Epiasters. Fascioles are generally absent,
but some individuals have traces of a peripetalous fasciole-like band.
Except for the absence of a fasciole, the species has a striking
similarity to the prominently fascioled Hemiaster comanchei
Clark (Glen Rose-basal Fredericksburg), gut differs in : (a) lacking
the fasciole ; (b) the
|
|
posterior
truncation lacks marginal tubercles ; (c) the periproct is lower,
larger, and is circular instad of vertically elongate ; (d) the paired
ambulacra are broader and shallower.
Comanche Peak limestone, common : Benbrook, Fort Worth, Valley
Mills, and generally in north-central Texas.
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Macraster washitae
Lambert, 1920
- Albien, Washita
group, Duck Creek formation, Grayson county, Texas, 40 mm |
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Genre
Pliotoxaster
Fourteau, 1907
Contribution à l'étude
des échinides de la Craie Supérieure, p.140
Espèce type
Pliotoxaster lyonsi
Fourteau,1907,
par désignation originale
ibid., p.140
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Aptien - ? Cénomanien
Syn.
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Pliotoxaster dieneri
(de Loriol,1887) |
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Pliotoxaster
dieneri
(de Loriol,1887)
- Aptien, Allepuz, Teruel,
Espagne, 27 mm |
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Pliotoxaster paquieri
Lambert,1919
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diagnose originale de
l'espèce par Lambert, 1919 |
Echinides des environs
de Santander, recueillis par M. Mengaud, p.29 |
|
Pliotoxaster Paquieri
Lambert.
P1. III, fig. 6, 7.
je suis heureux de dédier celle intéressante espèce à la mé4oire du
savant et si regretté professeur de l'Université de Toulouse.
Espèce de petite taille, dont le plus grand individu mesure 2
millimètres de longueur sur 23 de largeur et 16 de hauteur, un peu
anguleuse, nettement échancrée en avant par un sillon assez profond
qui s'étend de l'apex au péristome en s'atténuant vers ce dernier.
Face supérieure assez haute, fortement accidentée par ses cinq carènes
interambulacraires ; face inférieure subconvexe ; face postérieure
obtusément tronquée. Apex snbcentral avec tontes ses ocellaires
externes. Pétales pairs très inégaux, ouverts, les antérieurs
déprimés, flexueux, il branches inégales, les postérieurs courts,
arqués, à peine déprimés ; zone interporifère finement granuleuse.
Pores du pétale impair obliques, en circonflexe, séparés par un
granule. Les i4tera4bulacres antérieurs forment vers l'apex deux
carènes saillantes entre les pétales ; deux carènes latérales et une
postérieure plu s obtuses. Périprocte ovale, an sommet de la face
postérieure. Péristome excentrique en avant, pentagonal, aréolé par un
léger ourlet déprimé. Aucune Trace de fasciole. Tubercules peu
développés, à peine scrobiculés, épars et espacés dans nue
granulation extrèmement fine qui occupe seule les zones
interporifères (les pétales pairs. Les plus gros tubercules sont à la
face inférieure, avoisinant le péristome.
Un des individus recueillis présente les traces d'une cicatrice et ce
traumatisme avait entraîné l'atrophie partielle du pétale II.
P. Paquieri, avec sa physionomie générale de Periaster,
ne saurait être confondu avec aucun de ses congénères.
J'ai déjà signalé chez certains Toxasteridae, de l'Aptien, une
sorte de tendance à évoluer vers des groupes nouveaux et ,j'ai fait
remarquer combien Plioloxaster Collegnoi Sismonda, à pétales
parfois très déprimés, se l'approchait de certains Epiaster,
dont il n'a cependant pas le péristome.
Depuis lors, une curieuse espèce de l'Aptien du Maroc, mon Toxaster
Peroni à pétales encore plus profonds et fasciole diffus est venu
montrer des rapports inattendus avec la forme générale des Hemiaster
largement pélalés de l'Algérie, rapports rendus encore plus étroits
par la découverte dans le même étage aptien, mais plus à l'est, dans
la province de Constantine, d'un nouvel intermédiaire entre
Toxaster Peroni et Hemiaster aumalensis de l'Albien. Ce
nouveau et intéressant chainon constitue mon genre Palhemiaster,
lequel rentre d'ailleurs encore dans la sons-famille des
Palaeostomidae.. |
|
Plioloxaster Paquieri vient à son tour montrer de singulières
ressemblances avec les Periaster. ll se rapproche tellement de
P. Vernenlli Desor (Hetniaster) par sa forme générale,
qu'il m'a fallu un examen attentif pour l'en distinguer. Sans doute,
il existe entre les deux formes des différences importantes, d'ordre
générique, mais elles sont comme masquées sons une physionomie
générale commune qui semble inviter à la conclusion d'une communauté
d'origine.
Localité : Le P. Paquieri a été rencontré avec
Diplopodia dubia et Polydiadema cantabrum dans les marnes
de La Linera (petite anse), près de San Vicente de la narguera ; ces
marnes sont comprises entre les calcaires récifanx à Toucasia
et des grès à Horiopleura de l'Urgo-Aptien.
planche III
(extrait)
|
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
|
figuré in
Lambert, 1919,
Echinides des environs de Santander recueillis par M.L. Mengaud, p.29 |
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Pliotoxaster paquieri
Lambert,1919
- Aptien, Teruel,
Espagne, 32 mm |
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Pliotoxaster paquieri
Lambert,1919
- Aptien, Allepuz, Teruel,
Espagne, 36 mm |
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Pliotoxaster cf. wrighti
(Lambert in
Lambert & Thiery,1919
) |
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Pliotoxaster cf. wrighti
(Lambert in
Lambert & Thiery,1919
)
- Albien, busot,
alicante, Espagne, 43 mm |
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Pliotoxaster whitei
(Clark, 1893) |
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diagnose originale de
l'espèce par Clarck |
Mesozoic
echinodermata of the United States, 1893, p.82 |
|
Epiaster Whitei Clarck.
Plate XLIII,
Figs. 2a-d ; Plate XLIV, Figs. 1a-g.
Toxaster elegans Conrad, 1857, U.S. and Mex. Bound. Surv. Rept.,
vol. 1, pt. 2, p. 146, Pl. 21, Fig. 1a-e.1
Epiaster Whitei Clark, 1891. Johns Hopkins University Circulars,
No. 87, p. 77.
Determinative characters. - Test small, cordiform ; upper
surface convex, elevated ; lower surface flat ; sides inflated ; apex
forward of the center. Ambulacra moderately broad ; poriferous zones
petaloidal, pores with elongated openings ; antero-lateral pair bent
slightly backward in upper part. Apical disk oval. Mouth opening
transversely oval. Anal opening small, oval, situated high on
posterior border.
Dimensions. - Length, 11/2 inches ; width, 13/8
inches ; height, 3/4 inch.
Description. - This species has been frequently confouded with
Enallaster texanus and Epiaster elegans. With the former
it has little in common beyond a certain similarity in outward form,
while the points of difference from the latter are less striking and
will be shortly stated.
The test is small and cordiform. The upper surface is distinctly
elevated, the apex occupying a point anterior to the center. The lower
surface is flat with the exception of the peristomial depression. The
sides are inflated with a well marked groove at the center of the
anterior face and a prominent truncated surface on the posterior
margin.
The ambulacral areas are moderately broad. The poriferous zones are
subpetaloidal in their upper part, but this feature does not continue
toe the margin (Pl. XLIII,
Fit. 2c). The pores in the paired ambulacra are all of about
equal size and equally spaced. In the unpaired ambulacrum they arre
smaller and nearer together. The antero-lateral pair are bent slightly
backward in their upper part. They are distinctly larger than the
postero-larteral.
The interambulacral areas are prominent and the surface of the plates
covered with minute tubercles and microscopic granules (Pl.
XLIV, Fig. 1c).
|
|
The apical disk is small, compact, and consists of four large
perforated genital plates and five oculars.
The mouth opening is transversely subpentagonal and situated near the
anterior margin (Pl. XLIV,
Figs. 1b, 1f).
The anal opening is small, oval, and situated high on the truncated
posterior margin (Pl. XLIII,
Fig. 2b).
Related forms. - In many particulars Epiaster Whitei is
to be closely associated with E. elegans. It is, however, more
elevated, the ambulacral furrows are shorter, and the anal opening is
differently situated, as previously mentioned in the description of
the latter species.
Locality and geological horizon. - Epiaster Whitei is
from the Washita formation of the Comanche series (lower Cretaceous)
of Texas. It is found in the Duck creed chalk of Denison, associated
with Hamites Fremontii Marcou.
Collection. - U. S. National Museum.
1 Figured
under the name of Holaster elegans.
Planches
XLIII et XLIV (extraits)
|
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Pliotoxaster whitei
(Clark, 1893)
- Albien,
Fredericksburg group, Goodland formation, Tarrant county, Texas, 19 mm |
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Genre
Washitaster
Lambert, 1927
Considérations sur les
échinides de la Comanche Serie, p.271
Espèce type
Hemiaster riovistae
Adkins,1920, par désignation originale
The Weno and Pawpaw
formations of the Texas Comanchean , p.115
Extension
stratigraphique
(bibliographique, non vérifiée)
: Albien |
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diagnose originale du
genre par Lambert, 1927 |
Considérations
sur les échinides de la Comanche Serie, p.271 |
|
Genre
Washistater Lambert.
Test peu élevé, subcordiforme ; péristome subpentagonal ; périprocte
arrondi, au sommet de la face postérieure ; apex compact ethmophracte,
excentrique en arrière ; sillon antérieur long, canaliforme ; pétale
impair droit, composé de pores ronds, séparés par un granule ; pétales
paris flexueux, superficiels chez les espèces typiques, les latéraux
composés de branches inégales, les postérieurs très divergents ;
tubercules semblables à ceux des Heteraster ; fasciole
péripétale dédoublé, formé de bandes étroites, mais bien limitées de
petits granules serrés ; en arrière et sur les flancs ces deux bandes
sont reliées par une bandelette encore plus étroite, en sorte que le
fasciole est triple sur certains points.
Ce fasciole très particulier, reconnu et décrit par Adkins, suffirait
à légitimer un nouveau genre, d'autant mieux caractérisé que, se
combinant avec un péristome pentagonal et des pétales pairs
superficiels, il lui conserve sa physionomie générale d'Heteraster
; or le seul Toxasteridae fasciolé connu, Enallopneustes
Pomel, a son fasciole marginal.
Type : W. Riovistae
Adkins (Hemiaster), du Weno (Vraconien). |
|
Washitaster Rioviatae Adkins
(Hemiaster), figuré par son auteur (The Weno and Pawpaw, o.c.,
p.115, pl.6, fig. 4 et pl. 8, fig. 2, 3 et 5), ressemble assez au
Heteraster wenoensis pour que ce dernier en soit considéré comme
la souche, mais il en diffère par les caractères de son pétale impair
comme par son fasciole multiple, péripétale.
Text-fig. 2 (extrait)
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Washitaster riovistae
(Adkins,1920) |
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diagnose originale du
genre par Adkins,1920 |
The Weno and
Pawpaw formations of the Comanchean, p.115 |
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HEMIASTER
RIOVISTAE n. sp.
Pl. 6, fig. 4; Pl. 8, figs. 2-3, 5
HORIZON: Top of Weno formation, marl facies.
LOCALITY: 720 (type locality), one mile southeast of Riovista, Texas,
and one-half mile east of the Waco road.
DESCRIPTION—Test: This species has nearly the form of Enallaster
bravoensis Böse, but differs in many respects, notably in
having the pore pairs of the unpaired ambulacrum all similar. Test low,
elliptical in general outline, notched at the anterior ambitus,
rounded laterally, with three distinct angulations, broadly truncate
posteriorly. Anterior sulcus long, apical system situated slightly
more than two-thirds the length of the mid-line from the notch of the
anterior sulcus. Highest point of test on the low posterior median
carina about one-fifth the length of the test from the posterior end.
From this point the mid-line curves sharply posteriorly to the top of
the truncated posterior end. This point is only slightly taller than
the edges of the anterior sulcus just in front of the apical system.
Slope of test forward from apical system gentle, almost a straight
line, similar to that of E. bravoensis Böse. The middle is the
most inflated point on the test. Inferiorly the most prominent point
is on the mid-line three-fourths the way back from the anterior end ;
the shell therefore is tallest at this point and anteriorly is wedge-shaped,
as in E. bravoensis Böse. There is an elevated median
tuberculated area and the peristome lies in a deep depression of the
recurved anterior sulcus and is bounded posteriorly by an overhanging
pointed lip. Margins of shell sharply rounded on approaching ambitus,
and coarsely tuberculate. Around each tubercle is a eirclet of small
tubercles, and the intervening spaces recovered by, fine granules
irregularly scattered. Oval projections of postero-lateral ambulacra
consisting of large smooth elongate plates with scattered tubercles
and fine granules. Laterally the test bears several fasciole-like
bands each consisting of three crowded rows of the smallest sized
granules.
Anterior unpaired ambulacrum: Long, shallow, sides nearly
straight, making a rather shallow notch at the ambitus. Each pore zone
has about 32 pairs of transverse slit-like pores, the pores of a pair
being separated by a conspicuously elevated, transversèly elongate
tubercle. The pores are similar and the ten nearest the apical system
show a graduation in size; the others are approximately equal, except
near the ambitus, where they are more nearly circular. The pore pairs
lie each on an elongate ambulacral plate which reaches the middle.
Each plate has a double row of small granules.
Antero-lateral Ambulacra: Diverge at an angle of 180 degrees
and turn forward making over the central part of their course an angle
of about 47 degrees with each other. They then diverge and cross the
ambitus far anteriorly. The anterior pore zone consists of about 22
pores of minute, closely spaced, circular pores, situated for the most
part about the diameter of a pore apart. These are situated in the
antero-median quadrant of a quadrate or trapezoidal ambulacral plate
which bears two or three large tubercles. The posterior zone consists
of about 32 pairs, each having an anterior oval pore and a posterior
wedge-shaped slit narrowest at the forward end.
Postero-lateral ambulacra: Short, rather wide and bulging in
the center, axes straight diverging at an angle of. about 115 degrees
from each other. The anterior zone has about 12 pairs of short slits;
the posterior about 14 pairs of nearly equal longer slightly oblique
slits. All of these pores decrease in size toward each end of the
zones. |
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Apical system: Four genital plates, the right anterior one
being the elongated madreporite, the posterior pair slightly farther
apart than the anterior pair ; four perforated oculars.
Peristome: Transvérsely oval with a slightly emarginate lip.
The lip posteriorly is elevated into a blunt high tip or carina.
Periproct: In shape an oval, transversely situated but with the
rounded inferior margin slightly bulged downward ; each diameter (on
the type) about 2.8 mm., situated high on posterior truncated surface
two-thirds the way up.
Aside from generic characters the following differences will assist in
separating H. riovistae n. sp. from Enallaster wenoensis
n. sp. E. wenoensis has the apical system farther forward ; the
antero-laterals diverge at a slightly greater angle; the anterior
ambital notch is deeper and more sharply incised ; «the form is
broader, less elongate, more nearly circular, distinctly less flat and
'more constricted posteriorly. The area in which the periproct lies is
not merely truncate, but is sharply excavated giving a narrow vertical
groove, while in H. riovistae the posterior end of the test is broadly
truncate and the excavation is broad and shallow; and the pores of the
anterior unpaired ambulacrum are in part alternating long and short
pairs, instead of being all similar and separated by a tubercle as in
H. riovistae. The more posterior position of the apical system of H.
rioristae results in its having a longer anterior sulcus, it being
intermediate in this respect between E. wenoensis and H.
longisulcus. The antero-laterals are in many individuals which are
here referred to E. wenoensis much more sunken than in H.
riovistae. The only other described species with which H.
rioristae might be confused is E. bravoensis which has long
and short pore pairs in the anterior unpaired ambulacrum instead of
having all the pore pairs similar. H. longisulcus (Adkins and
Winton) has these pore pairs similar, but it is at once distinguished
by its lower, more elongate form, and by the unusually long anterior
sulcus and the conseciuent posterior position of the apical system.
planches 6 & 8 (extraits)
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Washitaster riovistae
(Adkins,1920)
- Comanchean,
Pawpaw formation, Cleburne, Texas, U.S.A., 30 mm |
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