Clypeasteridae

Agassiz L., 1835, p.viii

nomen correct. d'Orbigny, 1851, p.121 (pro "Clypeastres", Agassiz L., 1835, p.viii)

Genre type : Clypeaster Lamarck, 1801, p.341

Description succincte de la famille : Cinq gonopores, , sillons nourriciers simples. Péristome dans un infundibulum. Présence de piliers internes plus ou moins épais et complexes.

 

   

 
 

Genre Clypeaster  Lamarck, 1801

Système des animaux sans vertèbres, p.341

Espèce type  Echinus rosaceus (pars.)  Linné, 1758 ,p.665 (désignation originale) emend. Lamarck, 1801, p.301.

Extension stratigraphique (bibliographique, non vérifiée) : Eocène - Actuel

Syn. 

  •  Echinanthus Gray, 1825, p.427, (non Leske).; synonyme objectif plus récent  confer Pliolampadidae

  •  Nyctimene Gistl, 1850, p.576 ; synonyme objectif plus récent 

  •  Rhaphidoclypus Agassiz, 1863, p.25. Espèce type Echinus reticulatus (pars.) Linné, 1758, p.666, désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1914, p.301 ; synonyme subjectif plus récent

  •  Stolonoclypus Agassiz, 1863, p.25 ; Espèce type C. humilis Klein, 1758, synonyme subjectif plus récent

  •  Stoloniclypus Verril, 1867, p.314, synonyme subjectif plus récent

  •  Alexandria Pfeffer, 1881, p.63 ; Espèce type A. magnifica Pfeffer, synonyme subjectif plus récent

  •  Echinodorum Pomel, 1883, p.68 ; synonyme objectif plus récent

  •  Pavaya Pomel, 1883, p.68 ; Espèce type C. corvini Pavay, 1874, p.98, synonyme subjectif plus récent

  •  Anomalanthus Bell, 1884, p.40 ; Espèce type Echinanthus tumidus Woods, 1878, p.169, synonyme subjectif plus récent

  •  Bunactis Pomel, 1887, p.204 ; Espèce type C. scillae Desmoulins, 1837, p.23 par désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1912, p.302, synonyme subjectif plus récent

  •  Laganidea Pomel, 1887, p.172 ; Espèce type C. atavus Pomel, 1885,  p.30, par désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1912, p.300

  •  Myophyma Pomel, 1887, p.260 ; Espèce type C. altus Lamarck, 1816 (= Echinanthus altus Leske, 1778)  par désignation subséquente de Durham, 1955, synonyme subjectif plus récent

  •  Oxypleura Pomel, 1887, p.221 (non Mulsant, 1840 ; nec Amyot & Serville, 1843)

  •  Paratina Pomel, 1887, p.190 (non Mik, 1874)

  •  Platypleura Pomel, 1887, p.174 (non Amyot & Serville, 1843 ; nec Mulsant & rey, 1865)

  •  Pliophyma Pomel, 1887, p.247 ; Espèce type C. atlas Pomel, 1887,  p.252, par désignation subséquente de Lambert & Thierry, 1912, p.304, synonyme subjectif plus récent

  •  Diplothecanthus Duncan, 1889, p.153, synonyme objectif plus récent

  •  Plesianthus Duncan, 1889, p.154, espèce type : Echinanthus tumidus Gray, 1851

  •  Crassicostati Gauthier, 1889, p.709

  •  Biarritzella Boussac, 1911, p.30 ; Espèce type B. marbellensis Boussac, 1911,  p.30

  •  Dactylanthus Lambert, 1912, p.89 ; Espèce type C. acclivis Pomel, 1887,  p.210

  •  Eurycoila Lambert, 1912, p.90 ; Espèce type C. intermedius Desmoulins, 1837,  synonyme subjectif plus récent

  •  Eurypleura Lambert, 1912, p.89 (non Amyot & serville, 1843, nec Kaup, 1858)

  •  Paleanthus Lambert, 1912, p.89 ; Espèce type Lagana profundus Agassiz, synonyme subjectif plus récent

  •  Oxyclypeina Lambert & Thierry, 1913, p.305 (pro Oxypleura Pomel, 1887, p.221) ; Espèce type C. doma Pomel, 1887

  •  Paratinanthus Lambert & Thierry, 1913, p.303 (pro Paratina Pomel, 1887, p.190) ; Espèce type C. ventiensis

  • Platyclypeina Lambert & Thierry, 1913, p.304 (pro Platypleura Pomel, 1887, p.174) ; Espèce type C. marginatus Lamarck, 1816, synonyme subjectif plus récent

  •  Tholeopelta Lambert & Thierry, 1913, p.307 (pro Eurypleura Lambert, 1912, p.90) ; Espèce type C. duchassaingi Michelin, 1861, p.107, synonyme subjectif plus récent

  •  Coronanthus Lambert, 1914, p.123 ; Espèce type C. microstoma Lambert, 1914

  •  Alexandraspis Lambert & Thierry, 1914, p.315 (pro Alexandria Pfeffer, 1881, p.63) ; Espèce type A. magnifica Pfeffer, 1861, p.63

  •  Guebhardanthus Lambert, 1914, p.25 ; Espèce type C. priscus Oppenheim, 1901, p.92

  •  Laubeanthus Lambert, 1914, p.25 ; Espèce type C. breunigi Laube, synonyme subjectif plus récent

  •  Leptoclypus Koehler, 1922, p.31 ; Espèce type C. annandalei Koehler, 1922, synonyme subjectif plus récent

  •  Rhaphydoclypus Checchia-Rispoli, 1925, p.63 (nomen vanum)

  •  Orthanthus Mortensen, 1948, p.34 ; Espèce type C. euclastus Clarck, 1941, synonyme subjectif plus récent

  •  Herrerasia Sanchez-Roig, 1952 ; Espèce type C. profundus Sanchez-Roig, 1949, p.91 (non C. profunus Agassiz,1840)

  •  Rojasaster Sanchez-Roig, 1952 ; Espèce type C. hernandezi Sanchez-Roig, 1952

 

description du genre par Cotteau

Paléontologie française, terrains Eocènes, tome 2, p.226

 

Genre CLYPEASTER, Lamarck, 1801.

Clypeaster,                         Lamarck, 1801, 1916 ; Agassiz, 1636, 1839 ; Agassiz et Desor, 1847 ; Desor, 1858 ; Lutken, 1863 ; Cotteau, 1875, 1877 ; P. de Lorio, 1883 ; Pomel, 1863, 1883, 1887 ; A. Agassiz, 1874 ; Zittel, 1879 ; Duncan, 1885, 1889 ; Loven, 1887.

Echinorodum                       Van Phels, 1774.

Echinanthus (non Breyn),      Leske, 1778 ; Gray, 1855 ; A. Agassiz, 1874.

Anomalanthus,                     J. Bell, 1884.

Pavaya,                               Pomel, 1883.

Diplothecanthus,                  Duncan, 1890.

Plesianthus,                         Duncan, 1890.

     Test de grande et petite taille, épais, de forme elliptique, pentagonale ou subcirculaire, plus ou moins renflé en dessus, plus ou moins concave en dessous. Aires ambulacraires fortement pétaloïdes, souvent bombées. Zones porifères larges, ouvertes à leur extrémité, formées de pores allongés, inégaux, conjugués par un sillon, disposés par paires obliques que sépare une bande de test granuleuse. Aires interambulacraires étroites, surtout à leur partie supérieure où elles sont resserrées par les aires ambulacraires. Sillons ambulacraires de la face intérieure droits, non anastomosés, convergeant directement vers le péristome. Tubercules petits, serrés, homogènes, fortement scrobiculés surtout à la face inférieure, pourvus de petites soies grêles, aciculées, égales, pressées les unes contre les autres, donnant au test un aspect velu. Péristome pentagonal, médiocrement développé, s'ouvrant au milieu de la face inférieure, tantôt à fleur de test, tantôt dans une cavité plus ou moins profonde, muni de fortes mâchoires et de cinq dents verticales émaillées. Périprocte petit, arrondi, inframarginal. Appareil apical étoilé, subpentagonal, pourvu de cinq pores génitaux et de cinq pores ocellaires. La plaque madréporiforme, relativement grande et bombée, occupe le milieu de l'appareil. Les pores génitaux s'ouvrent, tantôt sur les bords de la plaque, tantôt à quelques distance au milieu de la suture interambulacraire. Les pores ocellaires sont placés sur de petites plaques distinctes, au sommet des aires ambulacraires. Intérieur du test rude au toucher, couvert, excepté sous les aires ambulacraires, d'aiguilles, de cloisons, d'expansions calcaires, abondants principalement en se rapprochant des bords du test.

     Ainsi que nous l'avons dit plus haut, les auteurs ont établi dans le grand genre Clypeaster plusieurs coupes génériques ou sous-génériques, qui ne nous ont pas paru reposer sur des caractères suffisants pour être maintenues dans la méthode.

 

     Rapports et différences. - Le genre Clypeaster sera toujours reconnaissable à la forme de ses aires ambulacraires, très pétaloïdes à la face supérieure ; aux sillons bien accentués qui, sur la face inférieure, aboutissent directement au péristome ; à ses mâchoires verticales ; à son périprocte inframarginal, petit et arrondi ; à son appareil apical muni de cinq pores génitaux ; aux expansions calcaires qui garnissent l'intérieur du test.

     Histoire. - Quelques auteurs, Gray, A. Agassiz, abandonnant le nom de Clypeaster, établi en 1801 par Lamarck, l'ont remplacé, pour toutes ou quelques-unes des espèces, par celui d'Echinanthus, donné par Breyn, en 1732 ; les Echinanthus de Breyn renferment plusieurs type appartenant certainement aux Cassidulidées et aucun Clypeaster n'est figuré ; c'est seulement dans le texte (1) que l'auteur cite, comme se rapportant à ses Echinanthus, une figure de Runphius (2), et une autre de Sloan (3) qui représentent effectivement des Clypeaster, mais n'ont qu'un rapport fort éloigné avec les autres types figurés par Breyn. Il nous paraît plus simple de laisser au mot Echinanthus l'application générique attribuée par Desor et de conserver au genre dont nous nous occupons le nom de Clypeaster, donné par Lamarck, qui a parfaitement circonscrit le genre. Nous renvoyons pour plus amples détails sur cette question synonymique au résumé très bien fait présenté par M. Duncan (4).

     Le genre Clypeaster fait son apparition dans le terrain éocène, mais il est rare. C'est surtout dans les couches miocènes et principalement dans la région méditeranéenne qu'il atteint le maximum de son développement. Les Clypeaster vivent encore à l'époque actuelle, mais beaucoup moins nombreux en espèces et seulement dans les mers chaudes.

     (1) Breyn, Schediasma de Echinis methodice disponendis cum figuris, p. 60, 1732.

     (2) Rumphius, Amboinische Bariteikamer, pl. XIV, fig. C, 1705.

     (3) Sloan, Voy. to the Island of Madeira, Barbados Nevis Christopher's, and Jamaica, t. II, CCXLII, fig. 6-11, 1707.

     (4) Martin Duncan, Revision of the genera and great groups of Echinoidea, p. 147 Linnean society's journal Zoology, t. XXIII, 1889.

 

 

Clypeaster acclivis Pomel,1887

 
 

diagnose originale de l'espèce par Pomel, 1887

Paléontologie de l'Algérie, Zoophytes - Echinodermes, fasc. 2, p.210

 

CLYPEASTER ACCLIV1S

B. Pl. XXI, fig. 1 à 9 ; Pl. LXII, fig. 1 à 3.

 

   

     Grand oursin pentagonal étalé, à peine rétréci en arrière, à angle antérieur obtus, les latéraux effacés, les postérieurs tronqués arrondis, les bords antérieurs et latéraux peu flexueux, le postérieur émargé par un sinus toujours bien marqué occupant la zone interambulacraire. Face supérieure gibbeuse et fortement costée dans la région pétalée, profondément déprimée entre les côtes, un peu étalée sur les bords obtus mais peu épais, mince en avant. Face inférieure presque plane ou un peu creusée dans les jeunes.

     Apex à peine excentrique en arrière, en bouton pentagonal, assez grand dans une dépression toujours assez faible du sommet à 5 pores génitaux contigus aux angles du madréporide. Pétales saillants en grosses côtes digitiformes subdemi-cylindriques ou très peu fusiformes, les pairs antérieurs plus courts (9/10) que les autres presque égaux entre eux et égalant à peine les 2/3 du rayon. Zones porifères assez étroites, presque abruptes sur la face du pétale, se rapprochant un peu vers l'extrémité, mais le laissant bien ouvert. Zones interporifères très convexes en travers, brusquement atténuées au sommet faiblement gibbeux, un peu contractées à l'extrémité qui se fond avec l'épatement marginal. Tubercules très petits, peu serrés, ceux des costules des zones porifères en série de 5 à 6 (3 dans les jeunes) dans la partie la plus large (5me) ; ceux des interporifères presque aussi petits et formant trois rangées transverses alternantes sur chaque assule. Interambulacres très déprimés entre les pétales prolongeant la surface unie de la marge et se contractant insensiblement en remontant vers l'apex où le rétrécissement est extrême sur une petite longueur.

     Péristome assez enfoncé, petit, pentagonal, dans un infundibulum campanulé très ample, occupant le 1/3 environ du diamètre. Périprocte rond, médiocre, à une distance du bord égale à son diamètre. Tubercules du dessus semblables à ceux des pétales, très peu serrés; ceux du dessous notablement plus gros, plus fortement scrobiculés et rapprochés.

 

Cet oursin parait varier notablement, mais il est souvent déformé, ce qui est dû au peu d'épaisseur de son test, et ses surfaces sont rarement assez dégagées d'une gangue gréseuse très dure pour qu'on puisse facilement en apprécier les caractères. Les sujets typiques se distinguent toujours de C. crarassicostatus par leur madréporide plus grand, leurs interambulacres plus renfoncés, leurs pétales plus comprimés latéralement, l'antérieur pas plus long que les postérieurs, par leur gibbosité plus élevée, plus pyramidale, et surtout par leur marge beaucoup moins épaisse et plus large et par une forme générale beaucoup plus large et plus étalée.

     On trouve dans le même gisement des exemplaires encore beaucoup plus gibbeux et à pétales plus épais, dont les zones porifères sont sensiblement élargies, dont la marge est moins étalée, le bord plus épais et dont le péristome a un infundibulum beaucoup moins ample, ayant seulement le 1/4 du diamètre. Mais les proportions des pétales sont les mêmes, la largeur du pourtour est dans les mêmes proportions, les tubercules paraissent semblables, les dimensions de l'un d'eux sont : longueur, 0-126 ; largeur, 0- 116, hauteur, 0- 055. Leur conservation laissant à désirer, on peut provisoirement les considérer comme n'en étant qu'une forte variété.

     Terrain cartennien : El-Biar ; Beni-Messous (M. Delage).

Extrait planche XXI

   

 

 
syntype, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Pomel (1887) Paléontologie de l'Algérie, Zoophytes - Echinodermes, fasc. 2, p.210
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r66995

spécimen MNHN.F.R66995

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Pomel (1887), p.210, pl.B2, fig. 1-8

 

 
 
 

Clypeaster acclivis Pomel,1887 - Serravalien, Penedo, Sesimbra, Portugal, 102 mm

 
 
     

 

Clypeaster aegyptiacus Wright in Michelin,1863

 
 

diagnose originale de l'espèce par Wright in Michelin

Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.383

 

clypeaster aegyptiacus, Wright, pl. XXIV, fig. a à g.

Clypeaster tabbellianus, Grateloup, Mém. sur les oursins foss. du dép. des Landes, p. 40, pl. 1, fig. 5, a, b, c, Vtas. 1836.

Clypeaster altus, Agassiz, Cat. syst. ectyp. échin. foss., p. 6, Moule n°56, 1840.

       -           -      Agassiz et Desor (pro parte), Cat. rais., p. 72, 1847.

       -           -      Desor (pro parte), Synop. des Echin. foss., p. 240, 1858.

       -         Aegyptiacus, Wright, Msc. 1859.

     Forme générale, presque régulièrement pentagonale ; bord arrondi, allant en s'amincissant à partir du sommet des ambulacres.

     Partie supérieure, bombée sous les ambulacres, un peu excavée sous les corps madréporiforme.

     Partie inférieure, aplatie, ayant les plaques voisines des sillons renflées dans la partie médiane. Les sillons peu profonds sont accompagnés de lignes parallèles s'effaçant avec l'âge.

     Sommet, excavé à l'origine des ambulacres.

     Corps madréporiforme pentagonal, un peu plus bas que les parties élevées des ambulacres.

    Plaques génitales plus ou moins rapprochées des angles du corps madréporiforme, peu distinctes.

     Plaques ocellaires, petites, un peu saillantes, pores peu visibles.

     Aires ambulacraires, larges, arrondies, entr'ouvertes vers la base, et occupant les deux tiers à peu près de la longueur de haut en bas, bombées, pétaliformes, présentant quelquefois des irrégularités dans les sillons porifères et leurs cloisons.

     Zones porifères, larges, avec sillons creux terminés par des pores ronds à l'intérieur et allongés à l'extérieur ; les cloisons larges, ornées de 7 à 8 tubercules.

     Zones interporifères, plus élevées que les zones porifères, et partagées par un sillon allant rejoindre le péristôme.

     Aires anambulacraires, s'élargissant beaucoup vers la base des ambulacres.

 

     Plaquettes larges, s'élevant un peu dans leur partie médiane, surtout celles inférieures voisines des sillons.

     Tubercules papillaires, nombreux et peu serrés.

     Appareil buccal : péristôme subpentagonal, large et très enfoncé.

     Appareil anal, submarginal, avec périprocte un peu cordiforme, la pointe tournée vers le péristôme.

     Texture du test, épaisse et solide.

Dimension (maximum) : Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 50 à 60 millim.

              -                     Longueur .  .  .  .  .  .  .  .  .     145     -

              -                     Largeur .  .  .  .  .  .  .  .  .  .     137     -

 

     Rapports et différences. Se rapproche du C. gibbosus par sa forme générale, mais il en diffère surtout par les ornements accompagnant les sillons de la partie inférieure. Il diffère également du C. marginatus, Lamarck (Tarbellianus, Grateloup), par son bord épais quoique anguleux et ses ambulacres ouverts à la base.

     Observations particulières. L'individu type de M. Wright présente quelques sillons porifères déformés ou manquants.

     Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène. Grande pyramide de Guza (Egypte), environs de Bordeaux (Gironde), d'après M. Deshayes.

     Collection Wright, à Cheltenham (Angleterre), Michelin.

Extrait planche XXIV

 

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Devries (1963) Note sur la structure du système ambulacraire chez les Clypeastres, p.383
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r65066

spécimen MNHN.F.R65066

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Wright in Michelin (1863), p. 383 pl. 2 fig. 1 et 2

 

 

 
 

Clypeaster aegyptiacus Michelin,1863 - Miocène, Sardaigne, 128 mm

 
 

 

Clypeaster altus LESKE,1778

 
 

description de l'espèce par Michelin, p.123

Monographie des Clypeastres fossiles, 1859, p.123

 

CLYPEASTER ALTUS, Lamarck, pl. XXV, fig. a à g.

 

     Forme générale, pentagonale, allongée postérieurement; à bords s'amincissant vers la base, cependant plus ou moins épais.

     Partie supérieure, élevée, surtout dans la portion ambulacraire qui est presque cylindrique. Partie inférieure rugueuse, plate, avec péristome profondément excavé ; sillons ambulacraires canaliculés.

     Sommet submédian, un peu plus bas que la partie supérieure des ambulacres.

     Corps madréporiforme, pentagonal, à petits tubercules.

     Cinq plaques génitales peu distinctes, avec pores allongés.

     Cinq plaques ocellaires, petites, à pores peu visibles.

     Aires ambulacraires, pétaloïdes, élargies, ouvertes vers leurs bases.

     Ambulacres gonflés et proéminents dans leur longueur.

    Zones porifères, plus basses que les ambulacres et les aires anambulacraires, à sillons profonds terminés par des pores assez grands et séparés par des cloisons larges portant de 10 à 12 tubercules.

     Zones interporifères, à tubercules serrés, traversées par une ligne médiane, allant du sommet au sillon ambulacraire inférieur.

     Aires anambulacraires un peu moins gonflées que les ambulacres, et couvertes de tubercules plus espacés que dans les ambulacres.

     Plaquettes, celles supérieures s'élevant vers le centre et s'abaissant vers les sutures, celtes inférieures peu distinctes.

     Tubercules papillaires, assez espacés supérieurement, plus rapprochés à la partie inférieure. Tubercules miliaires peu visibles.

     Péristome pentagonal, large et ayant les angles correspondants aux sillons ambulacraires. Appareil anal submarginal et très rapproché du bord.

 

     Périprocte elliptique subquadrangulaire.

     Texture du test, solide et épaisse.

 

 

     Rapports et différences. Se rapproche du C. gibbosus par son système ambulacraire large, et il en diffère par ses ambulacres et interambulacres moins élevés ; il diffère aussi du C. portentosus par la grandeur de sa base et sa moindre hauteur.

     Observations particulières. Les sillons porifères de la base des ambulacres sont irrégulièrement disposés, espacés et courbés.

     Gisement et localités des fossiles terr. tert. miocène ; Bordeaux (Gironde), Dax (Landes), Oran (Algérie), San Miniato (Toscane), îles de Corse, Malte, Caprée, Crête, etc.

     Musées de Paris, Strasbourg, Mignon, Vienne (Autriche), Turin (Piémont), etc. Collections Michelin, Grateloup, Cotteau, Wright, etc.

Extrait planche XXV, fig.  a à g

 

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Archiac (1866) Faune tertiaire inférieur. in Tchihatcheff (P.) : Asie Mineure. Description physique de cette contrée, p. 308
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62416

spécimen MNHN.F.R62416

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

d'Archiac (1866), p.308, pl.7, fig. 1

 

 

 
 
figurés, conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figurés in Devries (1963) Note sur la structure du système ambulacraire chez les Clypeastres, p. 382
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r65068

spécimen MNHN.F.R65068

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Devries (1963), p.382, pl.2, fig. 5 et 7

 
 

 

 
 

Clypeaster altus Leske,1778 - Miocène, Pozo Cañada, Albacete, Espane, 156 mm

 
 
   

 

Clypeaster brevior (Seguenza,1880)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Seguenza

Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), 1880, p.86

 

Clypeaster. - 204. C. pyramidalis Michelin = C. altus Philippi [non Leske (Echinantus)] (1). Tav. IX. fig. 1, a.

     Questa specie, la più grande del genere. è ancora la più comune del piano Elveziano calabrese, essa è distintissima per la sua forma molto elevata ed esattamente piramidale. Io credo che il Philippi nel suo lavoro intorno i Clipeastri di Monteleone abbia rignardato questa siceome il C. altus Lamk., che è specie molto meno elevata e diversa per molti caratteri. Wuesta specie non è stata sinora raccolta, per quanto io sappia, che a Mitterberg presso Baden nel calcare di Leitha, e quindi al medesimo livello stratigrafico dove comunemente s'incontra in Calabria. c. Am. G. Ma. F. M. Var. brevior Tav. IX. fig. 1b, 1c. questa forma differisce dal tipo per essere meno elevata, colla estremità alquanto più larga, cogli ambulacri meno appianati. r. Am. G. F. C.

 

Extrait planche IX, fig.  1b et c

 

 

 

 
 

Clypeaster brevior (Seguenza,1880) - Sables verts helvétiens, Tropea, Italie, 139 mm

 
 
 
 

Clypeaster brevior (Seguenza,1880) - Miocène, Sardaigne, 148 mm

 
 

 

Clypeaster calabrus (Seguenza,1880)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Seguenza, 1880

Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), p.54

 

Clypeaster. - 112. C. intermedius Des Moulins. Var. Calabra Tav. V. fig. 3. Questa forma comune nell'Aquitaniano di Stilo differisce dalla forma tipica descritta dal Michelin, per avere anambulacrali non elevate, invece perfettamente piane ed a livello delle zone porifere ; rilevante carattere . comune a tutti gli esemplari raccolti, che distingue perfettemente questa varieta, d'altronde esattamente concordante col tipo in tutti gli altri caratteri e presentani variabile anche come quello. Difatti varia molto nell1 zone interporifere, ed allorchè queste sono molto elevate, le areo ambulacrali riescono meno aperta alla base e giungono sino quasi a el iudersi. Ho trovato questa forma anco fra gli echinidi provenienti da Beselice..

     Lunghezza 129mm, 138mm,  Larghezza 123mm  111mm  Altezza 51mm 51mm  C.

 

Extrait planche V, fig. 3

 

 

 

 
 

Clypeaster calabrus (Seguenza,1880) - Miocène, Helvetien, Belcastro, Calabre, Italie, 150 mm

 
 

 

Clypeaster campanulatus (Schlotheim,1820)

 
 

discussion sur la synonymie de l'espèce par Lambert, 1906

Etude sur les échinides de la Molasse de Vence, p.17

 

Clypeaster campanulatus Schlotheim

1820

 

 

      Clypeaster gibbosus Marcel de Serres, 1829, a été créé pour une « espèce très différente du C. altus, dont elle a cependant la forme élevée » (Géognosie des terr. tert. p. 157) ; elle en diffère notamment par l'étendue de sa marge, margine expanso, latissimo. Desmoulins en 1837 la réunit à deux espèces purement nominales, les C. Gaymardi Brongniart, du Tertiaire de Corse et Scutella gibbosa Risso. Ce dernier avec ses douze lunules n'est même probablement pas un Echinide, et Desmoulins, comme tous ceux qui l'ont suivi, Agassiz. Michelin, Cotteau, ont été bien mal inspirés en voulant tenir compte. même en synonymie, de cette prétendue espèce de Risso.

      Agassiz, en 1847, a confondu le C. gibbosus avec le C. campanulatus, sous le nom de C. umbrella. Michelin, et après lui Cotteau. ont également admis

 

l'identité de la forme correspondant au C. umbrella avec l'espèce de Marcel de Serres qu'ils citent à la fois à Montpellier, en Corse et à Bedon. Mais, bien qu'en ait dit Michelin, tette identité ne nie paraît pas démontrée ; il semble impossible que Marcel de Serres ait caractérisé par sa marge très étendue le Clypéastre qui en est  le plus complètement dépourvu. Dans ces conditions, je crois préférable, au moins provisoirement, de ne pas rejeter le C. gibbosus Marcel de Serres dans la synonymie du C. campanulatus et de lui laisser une individualité distincte, en désignant sous ce nom une forme voisine sans doute du C. campanulatus, mais dont les bords se prolongent en marge étendue, un peu comme le C. gibbosus Airaghi, de l'Helvétien de Rossignano (op. cit. p. 36, tav. VII, f. 1).

      Ces préliminaires posés, sans doute trop longs, mais indispensables, je reviens à l'examen de nos Clypéastres de Vence.

 

 
spécimens conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
Collection Lambert
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/a22273

spécimen MNHN.F.A22273

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Collection Lambert

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r67013

spécimen MNHN.F.R67013

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Collection Lambert

 
spécimen conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
Collection Dubertret
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r67014

spécimen MNHN.F.R67014

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Collection Dubertret

 
    dét. Roman 2004 : Clypeaster aff. campanulatus
 
 

Clypeaster campanulatus (Schlotheim,1820) - Tortonien, Torrente, Valence, Espagne, 129 mm

 
 

 

Clypeaster caudatus Jackson,1922

 
 

diagnose originale de l'espèce par Jackson, 1922

Fossil echini of the west Indies, p.36

 

Clypeaster caudatus, new species.

(Plate 3, Figures 1, 2.)

     The following is a description of this species:

     This species, white near to others, has features which distinguish it from rosaceus and concavus. The test is massive, quite uniformly arched, but with rather a graduai slope from the apical disk to the anterior border of the test, and posteriorly a less marked slope to the rather abruptly truncated posterior border. The outline of the test is rounded anteriorly; posteriorly it is abruptly rounded and truncated, even slightly reëntrant on the median line. The ambulacral petals are very broad and long, nearly closed at the tips and pinched up so that the interporiferous area at the end of the petal terminates in a tail-like tip, especially in ambulacra I, V and II, IV. The anterior petal III is longer than the anterior pair II and IV and is of the same length as the posterior pair I and V. The anterior petal III at its broadest part has the same width as petals II and IV, but is distinctly narrower than petals I and V. The interporiferous areas of the petals are wide and only very slightly raised above the general outline of the test. The apical disk is nearly central and the 5 genital pores are clearly shown in the holo­type. As the ventral side of the test is hidden in both specimens, no observations can be made on the peristome, periproct, or other ventral char­acters. Both specimens are so worn that the tubercles are largely eroded away, but dorsally where visible they are numerous and closely associated. Ventrally the tubercles are somewhat larger and very densely crowded, so that there is almost no intertubercular tissue.

 

     The holotype measures about 45 mm. in height, 141 mm. in length and 121 mm. in width. A smaller specimen, the paratype, measures 25 mm. in height, 80 mm. in length, and 70 mm. in width. Clypeaster caudatus is very near to C. concavus; the small specimen differs only in the more markedly arched test and in the fact that the tips of the petals are pinched together and pulled out distally.

     Miocene, Gurabo formation, or the Mao Adentro limestone, Rio Gurabo, near Los Quemados, not in place, probably from Zone C, Dominican Republic, Dr. C. J. Maury collector, 1907, holotype, U. S. Nat. Mus. No. 328235. Paratype with same locality and data, U. S. Nat. Mus. No. 328236.

Extrait planche 3

 

 

 

 
 

Clypeaster caudatus Jackson,1922 - Miocène, Mao formation, Baui, République dominicaine, 104 mm

 
 

 

Clypeaster chiapanensis Mulleried,1951

 
 

diagnose originale de l'espèce par Mulleried,1951

Algunos fosiles marinos del terciario inferior y medio de Palenque, Chiapas, p.2

 

Clypeaster chiapanensis n. sp.

Figs. 1-3.

     El ejemplar es una corona sin espinas, incompleta del lado derecho y anterior y con partes del ámbito incompletas en los lados posterior y anteroderecho. La cara superior de la corona está algo erosionada y la inferior lo está sólo en parte muy pequeña.

     Dimensiones de la corona: Longitud 12,9 cm, anchura 11,3 y altura 2 cm, pero por la cara inferior, levantada en el centro, se reduce el grosor de la corona a sólo 1,7 cm entre la placa madrepórica y el peristoma.

     La corona es grande, pero baja. El contorno es pentagonal-arredondado (subpentagonal), algo alargado longitudinalmente, siendo ligeramente convexo el borde en las áreas interambulacrales de los lados anteriores y en el posterior. Los lados laterales tienen borde casi recto.

     La cara superior tiene la parte central algo levantada, en forma de cúpula, pero la porción más saliente está algo atrás de la placa madrepórica, en las dos zonas interporíferas de las áreas ambulacrales posteriores. La cúpula central no está levantada uniformemente, pues las zonas interporíferas entre los pétalos de las áreas ambulacrales y las interambulacrales son algo convexas hacia arriba, en dirección transversal a la corona y los pétalos de las áreas ambulacrales son, por lo contrario, algo cóncavos. Las zonas poríferas están algo más levantadas que las áreas interambulacrales Fuera de la cúpula, las áreas interambulacrales tienen ligera inclinación hacia el ámbito, pero en la continuación de las áreas ambulacrales, la superficie es ligeramente cóncava en dirección transversal de la corona y ligeramente convexa en la misma dirección entre aquéllas.

     En el centro de la cara superior está la placa madrepórica (zona apical), mal conservada, con diámetro de 5 mm, con cinco orificios de sólo medio milímetro de diámetro en el comienzo de cada una de las áreas interambulacrales y con cinco plaquitas en el de cada una de las áreas interporíferas de los ambulacros. La plaquita mal conservada tiene saliente aguda en dirección radial hacia fuera, mientras que las otras cuatro están erosionadas y hay agujeritos en sus lugares.

     Las cinco áreas ambulacrales y las interambulacrales se extienden desde la placa madrepórica radialmente hacia fuera . Las primeras terminan en el límite externo de la cúpula, siendo la longitud de ellas entre 3,9 y 3,4 cm, puesto que el área ambulacral anterior tiene 3,9 cm de longitud, las dos laterales 3,5 y 3,4 cm y las posteriores 3,8 cm, por lo que las áreas laterales son algo menos cortas que las otras. Las áreas ambulacrales tienen contorno ovaloide, estando el diámetro mayor a la mitad de la longitud de ellas. La anchura máxima del ambulacro anterior es de 2,1 cm; de los dos laterales 1,9 cm; de los dos posteriores 2,1 y 2,2 cm respectivamente, resultando entonces la anchura algo menor en los dos ambulacros anteriores. Cada área ambulacral está dividida en dos pétalos que encierran una zona interporifera. Los pétalos son convexos hacia fuera y aumentan algo de anchura en dirección del ámbito teniendo anchura máxima que varía entre 5 y 6.5 mm a una distancia de 5 a 10 mm de su terminación externa. Cada pétalo, desde el lugar de la anchura máxima, disminuye algo de esa dimensión y termina aredondado. El pétalo posterior del área ambulacral pósteroizquierdo muestra una lesión, puesto que hay a 1,5 cm de la terminación de aquél una encorvadura del borde interno y otra mayor en el lado externo (fig. 1).El pétalo está compuesto de una serie de plaquitas paralelas dirigidas algo hacia el ámbito y ligeramente cóncavas en la misma dirección. Cada plaquita tiene medio milímetro de anchura y en sus cuatro rincones hay un orificio de forma ovaloide, con diámetro mayor dirigido longitudinalmente a la plaquita. En los lados interno y externo de los pétalos hay una serie de pequeños orificios y entre ellos plaquitas bastante bien conservadas, que tienen varias protuberancies (tubérculos), bases de espinas de forma semiesférica y diámetro de sólo un tercio de milímetro, existiendo alrededor de cada tubérculo un canalito circular (anular). Los dos pétalos de una área ambulacral no se tocan en sus terminaciones, pero están muy cerca, puesto que el interespacio en la terminación exterior es de 1 a 1,5 mm. y algo mayor en la otra terminación, la anterior, donde la distancia es de 1,5 a 2 mm. Es de notarse que cerca de la terminación externa de uno de los dos pétalos de cada área ambulacral hay cuatro orificios juntos que son algo menos grandes que otros del límite del pétalo, aunque otros pocos orificios iguales se encuentran aquí y allá en las áreas interambulacrales del ejemplar que se describe y en el ejemplar figurado por Dickerson y Kew (1917). El área interporífera entre dos pétalos es alargada radialmente, con longitud igual a la de los pétalos y contorno en forma de lente, con dos terminaciones cortadas que corresponden al interespacio de los dos pétalos del área ambulacral. Las áreas interporíferas tienen anchura máxima de 10 a 11 mm, estando ésta a 1,5 cm de la terminación externa del área interporífera, la cual está compuesta por placas angostas hasta de 1,5 mm de anchura, arregladas en dos series separadas por una Iínea en zigzag, puesto que cada placa angosta tiene contorno pentagonal. Es de mencionarse que esta línea en zigzag continúa hacia el ámbito fuera de las zonas ambulacrales y separando las áreas interambulacrales.

fig 1 Clypeaster chiapanensis n. sp. Cara superior de la corona. Tamaño natural. Fotografía de J. Sivilla, del Instituto de Biología.

   

 

 

      Dichas áreas también limitan con la placa madrepórica, siendo su anchura de 1 a 1,5 mm, pero radialmente en dirección al ámbito aumentan de anchura y en este último no hay ambulacro, alcanzando cada área interambulacral una anchura de 7,5 a 7,7 cm y las dos pósterolaterales de 8 cm, por la cual las dos últimas son algo más anchas que las otras. Cada área interambulacral está compuesta de placas arregladas en series radiales, de las que hay dos en el límite con la placa madrepórica, pero en el ámbito hay cuatro de ellas. En la porción de los interambulacros, fuera de las áreas ambulacrales, las placas están alargadas transversalmente, llegando a una longitud de 2,2 cm y a una anchura de 8 mm, adquieren contornos hexagonal y están las series de placas separadas por líneas en zigzag en dirección radial de la corona y ya desde la placa madrepórica, como se indicó arriba. La línea de separación entre dos áreas interambulacrales también es en forma de zigzag. Sobre una pequeña parte de algunas placas se notan tubérculos con un canalito alrededor, iguales a otros que hay en las plaquitas de los pétalos, representando igualmente bases de espinas.

     En el ámbito la corona es arredondada, pero baja.

     La cara inferior de la corona no es plana, puesto que se levanta algo hacia su centro. La corona descansaba sobre el suelo con cierta parte de la cara inferior que está a 1,5 cm del ámbito. La cara interior se compone de cinco áreas radiales alrededor del peristoma. Desde éste las cinco áreas aumentan considerablemente de anchura en dirección del ámbito. El peristoma no es visible en el ejemplar, por tener roca adherida en la porción central de la cara inferior. El peristoma dista aproximadamente medio centímetro del suelo y las áreas radiales se levantan desde donde tocan el suelo en dirección al peristoma, pero las dos áreas anteriores y las dos laterales son algo convexas hacia abajo, en dirección radial y transversal de la corona. Sólo el área posterior es casi plana, aunque algo más levantada que las otras cuatro desde el ámbito, pero también se levanta más y más en dirección al peristoma, aunque es de indicarse claramente que esta área no toca el suelo como las otras cuatro y tampoco cerca de su terminación externa.

     Las cinco áreas están separadas por una incisión radial recta, desde el peristoma hasta el ámbito, pero suavizándose en dirección a este último y continuando en la cara superior en la línea de división de las áreas interambulacrales, descritas anteriormente. La cara inferior de la corona en cierta parte está erosionada un poco, por lo que la superficie de algo de las cinco áreas correspondientes a las interambulacrales de la cara superior, está cubierta de gran número de tubérculos semiesféricos de un tercio de milímetro de diámetro y con canalitos alrededor y bases de espinas que son iguales a las visibles en parte de la cara superior. Pero en la cara inferior se nota, en la porción mejor conservada, que el lado externo del canalito no es circular sino poligonal (pentagonal y hexagonal). En partes reducidas de las áreas en la cara inferior se notan algunas placas parecidas a las de las áreas interambulacrales en la cara superior de la corona.

Fig. 2 Clypeaster chiapanensis n. sp. Ambito de la corona, y sección vértico-transversal del lado anterior al posterior de la corona. Tamaño natutral. Dib. F.K.G. Mullerried.

   

     En la cara inferior está el periprocto, con forma de orificio circular, diámetro de 4,5 mm y a una distancia de sólo 5 mm del ámbito, fuera de la parte plana del área posterior.      La concha de la corona es de calcita de color crema, con estructura romboédrica uniformemente en toda ella, es decir, en todas partes corresponde cristalográficamente a romboedros de calcita, siendo la forma externa de la corona resto biológico, mientras que la estructura interna es cristalográfica y resultando entonces una extraña combinación de material orgánico e inorgánico secundario, que es la regla en el phylum de los equinodermos.

     En el interior de la corona del ejemplar descrito se observan, sobre todo en las fracturas de las áreas interambulacrales, pilares verticales de un milímetro y algo más de grosor compuestos del mismo material de calcita de la concha de la corona.

fig.3 Clypeaster chiapanensis n. sp. Cara inferior de la corona. Tamaño natural. Fotografía de J. Sivilla, del Insituto de Biología.

   

 

 

 
 

Clypeaster chiapanensis Mulleried,1951 - Oligocène, Chiapas, Mexique, 107 mm

 
 

 

Clypeaster convexus (Vadasz,1905)

 

 

 

Clypeaster convexus (Vadasz,1905) - Sables helvétiens, Tropea, Italie, 141 mm

 
 

 
 

Clypeaster cottreaui (Lambert & Thiery,1909)

 
 
 

Clypeaster cottreaui (Lambert & Thierry,1909) - Miocène, Sardaigne, 125 mm

 
 

 

Clypeaster crassicostatus Sismonda,1841

 
 

diagnose originale de l'espèce par Sismonda, 1841

Monografia degli Echinidi Fossili del Piemonte, p.41

 

CLYPEASTER CRASSICOSTATUS Ag.

Tab. III, fig.1-3.

Clypeaster pentagonus, antice productus, postice retusus ; dorso subcampanulato, margine crasso, pagina inferiori plano-concava, quiquies sulcata, ano rotundo, submarginali, ore quinquangulari ; ambulacris quinis ; areis ambulacralibus valde prominentibus.

     L'unico carattere, che possa veramente aversi qual distintivo di questa bella specie dal Clypeaster altus si è la forma degli ambulacri, e il grado di elevazione dorsale ; infatti è identica la figura del disco, la forma dei tubercoli, e la forma e la posizione dell'ano e della bocca, mentre nel Clypeaster crassicostatus vedesi meno elevato il dorso, meno conico, e più pronunciati, più rigonfi, più rotondati gli ambulacri. Anche il Clypeaster crassus Ag. vedisi a questo molto analogo, andandone distinto pe'soli ambulacri più appiattiti ; non possiamo pero imputare al signor Agassiz la separazione di questa specie, essendo comune avviso dei Geologi essere più nocivo alla scienza il riunire sotto una sola specie individui anche menomamente diffenrenti, che non il distinguerli in specie diverse ; si è infatti da simili distinzioni stabilite conscienziosamente su vere, ancorchè poco marcate modificazioni di struttura, che il Geologo resta avvertito delle variazioni sofferte dagli esseri organici in ciascun periodo geologico, che è quanto dire del graduato mutarsi delle contizioni termo-telluriche a seconda delle diverse rivoluzioni, cui ando soggetto questo nostro globo.

Diametri  Longitudinale .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,10. + 0,004.
 Transversale  .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,09.
 Verticale  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,03. + 0,007.
 

 Abita .  .  .  .  .  Fossile nella collina di Torino, ove riscontrasene altresi una varietà rimarchevole per essere proporzionatamente meno ancora di questa elevata sul dorso, mentre al contrario di molto l'avanza in lughezza e larghezza. Eccone le dimensioni :

Diametri  Longitudinale .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,15.
 Transversale  .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,12.
 Verticale  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 0,04.

Extrait planche III

   

 

 
figuré conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert (1913) Description des échinides des terrains néogènes du Bassin du Rhône, p.107
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00987

spécimen MNHN.F.J00987

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Lambert, 1913, p. 107, pl.8, fig.4

 
   
 
 

Clypeaster crassicostatus Sismonda,1841 - Tortonien, Torrente, Valence, Espagne, 129 mm

 
 
 
 

Clypeaster crassicostatus Sismonda,1841 - Miocene, sables helvetiens, Tropea, Italie, 138 mm

 
 

 

Clypeaster fervens (Koehler,1922

 
 
diagnose originale de l'espèce par Koehler, 1922
Echinides du musée indien à Calcutta, II, Clypéastrides et Cassidulides, p.45
 

Clypeaster fervens nov. sp.
(PL VI, fig. 1, 2 et 6 ; PI. XIII, fig. 6 ; PI. XV, fig. 1)


Côte méridionale de Ceylan. — 6°02' N. ; 81° 29" E. 68-52 fms. Un échantillon.


     Le Clypeaster de la côte méridionale de Ceyian diffère par plusieurs caractères du Cl. destinatus et il se rapprocherait davantage du Cl. humilis, mais il ne peut pas être non plus rapporté à cette espèce et il est certainement nouveau. Il est remarquable par sa forme assez allongée avec un contour pentagonal
nettement excavé dans les espaces interradiaux, par ses pétales obovés dont l'extrémité est assez éloignée des bords du test et par ses zones interporifères très élargies et convexes ; par son pétale antérieur presque entièrement fermé et enfin par son profil qui est nettement conique.
     Voici les principales dimensions que je relève sur cet échantillon :

 

  m/m
Longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Largeur maxima . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51,6
Hauteur au niveau de la plaque apicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16.5
Longueur et largeur du pétale antérieur impair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20X11.3
Longueur et largeur des pétales latéro-antérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18x10.3
Lonarueur et largeur dos pétales latéro-postérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20X11.3
Distance entre l'extrémité du pétale antérieur et le bord du test . . . . . . . . . . . . . 10.5
Distance entre l'extrémité des pétales latéro-antérieurs et le bord du test  . . . . . 10.3
Distance entre l'extrémité des pétales latéro-postérieurs et le bord du test . . . . . 11.8
Rapport entre la longueur et la largeur du test . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.4
   
   

     Le test est plus long que large (PL VI, fig. 1 et 2), de forme pentagonale dans son ensemble, mais son contour est très sinueux : il est formé par une succession de lignes alternativement convexes et concaves ; les parties convexes  répondent aux cinq régions radiales et les parties concaves aux quatre interradius pairs. La largeur maxima se montre au niveau des deux radius latéro antérieurs ; le test est un peu rétréci au niveau des deux radius latéro-postérieurs. La région antérieure, limitée par un petit bord convexe, est étroite ; le bord postérieur beaucoup plus large, est presque droit, à peine légèrement déprimé au niveau de l'interradius 5. La face ventrale est plane dans sa moitié externe, mais elle se déprime assez fortement à mesure qu'on se rapproche du péristome qui est situé au fond d'un infundibulum bien accentué. Les cinq sillons ambulacraires sont bien marqués mais ils s'atténuent à une petite distance des bords du test et disparaissent en atteignant ces bords. La face dorsale est très haute et le proil est nettement conique avec un sommet arrondi et émoussé (PI. VI. fig. G) ; quand on regarde le test par l'un des côtés, on remarque que le profil suit une ligue oblique presque rectiligne allant de la plaque apicale au bord du test et qu'il est à peine très légèrement déprimé au niveau de l'extrémité des pétales ; vue par l'extrémité antérieure ou postérieure, cette ligne se montre un peu déprimée à l'extrémité distale. puis l'obliquité devient moins marquée jusqu'au bord du test.


     La plaque apicale, assez petite, offre un contour pentagonal un peu irrégulier. Elle est recouverte de nombreux tubercules miliaires assez gros entre lesquels montrent es pores aquifères difficiles à distinguer. Les orifices génitaux sont petits et les deux antérieurs sont peu napparents : l'orifice postérieur gauche l'st reporté légèrement en dedans et se trouve situé sur la plaque apicale elle-même.


     Les pétales forment à la face dorsale du test une saillie assez marquée, due surtout à la forme convexe de leur région interporifère. Le pétale antérieur impair, un peu plus long que les autres, va en s'élargissant progressivement et il atteint son maximum de largeur vers les deux tiers de sa longueur, puis il se
rétrécit progressivement par suite du recourbement de ses deux zones porifères. Celles-ci ne se rejoignent pas cependant à l'extrémité distale du pétale où elles restent séparées par un espace de 3 millimètres environ. Les zones porifères ont leur bord externe convexe et leur bord interne concave, et ces deux bords suivent à peu près la même courbe. La zone interporifère a une largeur maxima de 6 millimètres : la demi-largeur de cette zone se trouve donc un peu supérieure à la largeur de chaque zone porifère au même petits que les externes qui sont élargis transversalement mais non virguliformes. Les deux pores de chaque paire sont réunis par un petit sillon et l'espace qui les sépare porte quelques tubercules primaires dont le nombre varie de deux à cinq suivant la région de la zone considérée, entremêlés de tubercules miliaires. La zone interporifère montre
des tubercules miliaires très serrés.
 

     Les pétales latéraux antérieurs et postérieurs sont obovés et fermés à l'extrémité ; ils atteignent leur maximum de largeur vers les quatre cinquièmes de leur longueur, puis ils se rétrécissent et se ferment par une courbe à rayon assez court, les deux pétales antérieurs sont un peu plus courts que les postérieurs ; je compte trente-neuf paires de pores sur les pétales antérieurs, les dix ou onze premières paires étant très petites, et quarante-deux sur les pétales postérieurs. Pour le reste, ces pétales sont constitués comme le pétale antérieur impair. Les zones porifères et interporifères ne se trouvent pas à fleur du test : les pétales forment une saillie assez marquée, due principalement à la forme convexe des zones interporifères, mais les zones porifères elles-mêmes ne sont pas planes, elles sont légèrement arrondies contribuant ainsi à donner au pétale sa forme convexe.
 

     Je trouve une paire de pores supplémentaires à l'extrémité du pétale antérieur impair dans la série a et une paire à l'extrémité du pétale postérieur également dans la série a.


     En dehors des pétales, les plaques ambulacraires offrent un recouvrement de tubercules identique à celui des zones interporifères, comprenant des tubercules primaires peu abondants entre lesquels se trouvent des tubercules miliaires très serrés et contigus.

     Les zones interradiales de la face dorsale offrent d'abord, dans leur portion comprise entre les pétales, un recouvrement de granules primaires, entre lesquels les granules miliaires sont moins serrés que sur les zones ambulacraires et non contigus ; mais au delà de la ligne qui circonscrit les pétales, ces granules deviennent plus nombreux et aussi serrés que sur les zones ambulacraires. Les mêmes caractères se retrouvent sur la face ventrale.

     Les sillons ambulacraires de la face ventrale ne sont pas très marqués et ils s'effacent presque complètement en atteignant la périphérie du test.


     Le péristome, situé, comme je l'ai dit plus haut, au fond d'un entonnoir assez profond, a une forme pentagonale. Le périprocte est arrondi, mais un peu
plus large que long ; il est très rapproché du bord postérieur du test. Les petites plaques qui le recouvrent portent de nombreux |piquants serrés, courts et assez minces.
 

     Les piquants primaires de la face ventrale mesurent 1,5 à 2 millimètres de longueur : ils sont cylindriques, un peu amincis dans leur partie terminale et leur surface est tout à fait lisse (PI. XV, fig. la). Au voisinage du péristome, ces piquants commencent à s'aplatir et à s'élargir vers le milieu de leur longueur et souvent dès leur premier tiers, et ils deviennent un peu fusiformes ; leur extrémité n'est jamais pointue ; parfois la partie terminale de ces piquants est légèrement recourbée. Les piquants miliaires sont assez épais et leur longueur varie entre 0,5 et 0,6 millimètre (fig. 1b) ; ils portent sur presque toute leur longueur des denticulations assez marquées qui deviennent plus serrées et un peu plus développées dans leur partie terminale, laquelle est quelque peu élargie en massue. Les piquants primaires de la face dorsale ressemblent à ceux de la face ventrale, mais ils restent toujours plus courts.
 

     Les rosettes des tubes ambulacraires mesurent 0,055 à 0,06 millimètre de diamètre (flg. 1f) ; elles sont plus grêles que cliez le Cl. destinaius et leurs dents marginales ne dépassent guère le chiffre vingt ; elles ont un large orifice central avec un cercle généralement unique de perforations ovalaires.
 

     Les pédicellaires tridactyles sont, comme d'habitude, de deux tailles différentes. Les plus grands sont assez nombreux sur la face ventrale, surtout an voisinage du péristome où on peut les reconnaître facilement à la loupe ; leur tête mesure 0.6 à 0,7 millimètre de longueur et se trouve portée par un cou assez court. Les valves (PI. XV, fig. le) se font remarquer par l'étroitesse du limbe. Leur partie basilaire est ordinairement courte, plus large que longue et sa longueur égale tantôt le quart tantôt le tiers de la longueur totale de la valve ; les bords sont irréguliers ou même munis dei quelques denticulations basses et triangulaires. L'apophyse offre également sur son bord libre quelques denticulations analogues ; les perforations sont petites et assez nombreuses.
Le limbe présente d'abord la forme d'une gouttière très étroite et il s'élargit très lentement sur les deux tiers et parfois même sur les trois quarts de sa longueur pour former un cuilleron terminal peu marqué, qui va en se rétrécissant progressivement jusqu'à son extrémité, et dont la forme varie d'ailleurs quelque peu. Les bords de ce cuilleron sont garnis de petites dents coniques, obtuses et serrées, qui deviennent plus fortes au voisinage de l'extrémité. La partie en forme de gouttière du limbe peut porter deux ou trois dents extrêmement basses et triangulaires. Les perforations sont grandes et ovalaires. Les arcs inférieurs sont peu développés mais ils sont cependant bien apparents.
 

     Les pédicellaires tridactyles de la deuxième forme sont beaucoup plus petits et les valves n'ont pas plus de 0,35 millimètre de longueur (fig. 1d). La partie basilaire est comparativement plus longue que dans les précédents et elle dépasse le tiers de la longueur totale de la valve. Le limbe a la forme d'un losange très allongé et étroit qui va en s'élargissant progressivement dans sa première moitié pour formel' dans la deuxième un cuilleron triangulaire et étroit
à sommet arrondi, dont les bords sont garnis de dents d'abord extrêmement petites et qui deviennent beaucoup plus fortes vers l'extrémité. Les arcs inférieurs sont un peu plus développés que dans la forme précédente. On peut d'ailleurs trouver des passages entre ces deux formes de pédicellaires.
 

Les pédicellaires trifoliés sont très petits et la longueur de leurs valves ne dépasse pas 0,07 ; ces valves (fig. le) sont très semblables à celles que j'ai indiquées chez le Cl. destinatus. Il existe enfin des pédicellaires ophicéphales dont la tête mesure 0,25 millimètre en moyenne, et qui rappellent également ceux de cette dernière espèce.

     Je n'ai pas étudié la structure interne du Cl. fervens pour ne pas détériorer l'unique exemplaire que j'avais en main, mais l'examen radiographique m'a montré que les piliers calcaires internes du test n'atteignaient pas un grand développement (PI. XIII, fig. 6) ; les piliers centraux ne sont pas plus développés que chez le Cl. destinatus et les piliers périphériques sont plutôt un peu moins nombreux, ce qui permet au tube digestif de se rapprocher un peu plus du bord même du test.

     L'échantillon en alcool offre une couleur d'un brun violacé tirant sur le noirâtre.


     Rapports et Différences. — Le Cl. fervens paraît extrêmement voisin du Cl. australasiae Gray, qui est synonyme du Cl. ambigenus (Lamarck) ; comme nous l'avons vu plus haut, cette synonymie a été indiquée par Lambert qui considère également que le Cl. tcstudinarius A. Agassiz est une forme synonyme. H. L. Clark cite en 1914 le Cl. australasiae lui attribuant comme synonyme le Cl. testudinarius, mais il ne mentionne pas le Cl. ambigenus. Quoiqu'il en soit, nous possédons du Cl. australasiae un bon dessin de Gray (1851, pi. I, fig. 2) et différentes photographies publiées par Clark en 1914. On peut s'assurer, en comparant ces figures aux photographies que je donne ici de l'exemplaire recueilli par l'INVESTIGATOR, que la forme extérieure est très voisine : il y a même une grande ressemblance comme taille et comme contour entre cet exemplaire et celui que Gray a représenté ; la ressemblance est aussi très grande avec l'individu dont Clark a reproduit la photographie (pl. CXXXIV, flg. 1) bien que ce dernier soit beaucoup plus grand. Toutefois, je n'ose pas identifier l'exemplaire de l'INVESTIGATOR au Cl. australasiae, car chez ce dernier les pétales sont nettement ouverts à leur extrémité distale, — ils sont surtout ouverts dans l'individu de Gray et ils le sont un peu moins sur ceux de Clark —, tandis que dans l'individu de l'INVESTIGATOR, le pétale antérieur seul est légèrement entr'ouverl à son extrémité distale, et les quatre autres sont nettement fermés.
Le test du Cl. fervens me paraît aussi sensiblement plus haut que chez le Cl. australasiae.


     Il m'est difficile de poursuivre la comparaison entre les deux espèces, car les descriptions que nous possédons du Cl. australasiae sont très incomplètes et c'est surtout d'après les dessins et les photographies de Gray et de Clark que nous connaissons l'espèce. Il est possible que la découverte de nouveaux exemplaires provenant des mers de l'Inde vienne montrer que les affinités entre les deux espèces sont plus grandes que je ne puis le supposer actuellement ; peut-être aussi montrera-t-elle le contraire. Quoiqu'il en soit, il m'a paru préférable d'appliquer un nom nouveau à l'espèce trouvée par l'INVESTIGATOR plutôt que de la rapporter, à tort, au Cl. australasiae.
 

     J'ajouterai que, comme le fait remarquer Clark, le Cl. australasiae paraît localisé à la côte sud-est de l'Australie et il n'a jamais été signalé dans d'autres
localités. De plus, le savant naturaliste américain dit que les pédicellaires ne présentent pas de caractères particuliers : or les grands pédicellaires tridactyles
que j'observe chez le Cl. fervens montrent au contraire une forme tout à fait spéciale en raison de l'étroitesse de leurs valves.
 

     En 1914, Lambert, citant le Cl. japonicus. disait : nous possédons un exemplaire de cette espèce qui ne paraît pas suffisamment différer du Cl. ambigerus (Lamark) (qui est donc synonyme du Cl. australasae (Gray). D'après les photographies que Clark a publiées en 1914 et d'après les observations que j'ai pu faire sur un Clypeaster du Japon qui me paraît bien identique au Cl. japonicus, j'estime que les deux espèces sont distinctes. En tout cas, le Clypeaster de l'INVESTIGATOR n'est pas un japonicus : chez ce dernier, la forme est bien différente (voir H. L. Clark, pi. CXXXIV, fig. 2 à 4) ; le corps est plus allongé, moins haut, le contour n'est pas sinueux et les piliers centraux sont considérablement développés. Il est regrettable que Clark, qui a examiné les pédicellaires du Cl. japonicus, se contente de dire que les valves des tridactyles varient comme longueur de 0,15 à 1,10 miillimètres sans les décrire.
 

     11 n'y a pas de confusion possible avec les autres clypeaster de l'Océan Indien. et natamment avec le Cl. humilis. Enfin le Cl. fervens diffère complètement par la forme des pétales et la saillie que ceux-ci forment à la surface du test, par la hauteur même du corps, par la forme de la face ventrale, et enfin par les caractères des pédicellaires, de l'espèce nouvelle que j'ai décrite ci-dessus sous le nom de Cl. destinatus et qui se trouve dans des parages

assez voisins.
 

planches VI, XIII, XV (extraits)

 

 
 

Clypeaster fervens Koehler,1922 - Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 96 mm

 
 
 
 
 

Clypeaster fervens (Koehler,1922) - Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 96 mm

remarquer la couleur de la préservation

 
 
 
 

Clypeaster fervens (Koehler,1922) - Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 74 mm

morsures et réparations à l'ambitus

 
 
     

 

Clypeaster folium Agassiz,1847

 
 

diagnose originale de l'espèce par Agassiz

Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.73

 

     Folium Agass. - S 61. - Espèce très plate, à bords tranchants.

           Tert. Palerme. - Deluc.

 

 

description de l'espèce par Michelin

Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.139

 

clypeaster folium, Agassiz, pl. XX, fig. 2, a à d.

Clypeaster folium, Agassiz, Cat. rais., p. 73, moule d'Agassiz S. 61, 1847.

       -            -      Wright, Foss. Echin. from Malta, p. 16, 1855 (1).

       -            -      Desor, Synop. des Echin. foss., p. 243, 1858.

Forme générale très comprimée sur les bords, relevée vers le centre.

Partie supérieure renflée au sommet sous les ambulacres.

Partie inférieure très plate, avec péristôme et sillons profonds.

Ambulacres courts, assez larges, ouverts, s'arrêtant à mi-distance du bord.

Zones porifères assez larges, un peu enfoncées.

Zones interporifères assez saillantes.

Aires anambulacraires plus basses que les ambulacres.

Appareil buccal : péristôme pentagonal et profond.

Appareil anal submarginal.

Périprocte arrondi.

Texture du test mince.

 

Dimension (maximum) : Hauteur .  .  .  .  .  .  .  .  . 8 millim.

                                    Longueur .  .  .  .  .  .  .  . 57   -

                                    Largeur .  .  .  .  .  .  .  .  . 50   -

Observations particulières. Je ne connais cette espèce que par le moule S 61.

Gisement et localités des fossiles. Terr. tertiaire supérieur et miocène, Palerme (Sicile), Malte.

Coll. Deluc, à Genève, Lord Ducie en Angleterre.

 

Extrait planche XX.

 

 

 

 
 

Clypeaster folium Agassiz,1847 - Miocène, Sesimbra, Portugal, 67 mm

 
 

 

Clypeaster gibbosus (Risso,1826)

Possiblement un synonyme subjectif plus récent de

 C. campanulatus Schlotheim 1920

 
 

diagnose originale de l'espèce par de Risso,1826

Histoire naturelle de l'Europe méridionale, tome V, p.284

 

46. S. GIBBOSA (n.), S. bossue.
     S, Pentagona; angulis rotundatis ; foraminibus duodecim , oblongis , infra gradatim increscentibus.
 

     Son corps est irrégulier, pentagone, à angles arrondis, munis de douze trous oblongs, qui augmentent graduellement sous sa partie inférieure. Long. 0,125 . Séj. Fossile dans le grès tertiaire.

 

description de l'espèce par de Serres,1829

Géognosie des terrains tertiaires, ou tableau des principaux animaux invertébrés des terrains marins tertiaires, du midi de la France, p.157

 

     Clypeaster gibbosus. Nouvelle espèce très-différente du Clypeaster altus, dont elle a cependant la forme élevée.

     Rotundatus , elevatus , vertice convexo prominente ; ambulacris quinque transversum sulcatis, fongiusculis latis e vertice excentrico radiantibus ; ambulacris amplissimis in medio sulcis distantibus, ad marginem tenuiter dispositis. Margine expanso latissimo. C.

 

description de l'espèce par Michelin,1859

Monographie des clypéastres fossiles, p.120

 

CLYPEASTER GIBBOSUS, Marcel de Serres, pl. XXII, FIG; 1 à g, pl. XXIII, fig. 1. a à c.

   

     (D'après les échantillons types que M. Marcel de Serres a eu la complaisance de nous envoyer, nous conservons le nom de C. gibbosus qu'il a donné à cette espèce.)

     Forme générale, subpentagonale, plus ou moins allongée; la partie ambulacraire se redressant en forme de calotte au-dessus de la partie marginale qui présente toujours un angle d'autant plus aigu, que l'individu était plus vieux.

     Partie supérieure. Elle est remarquable dans toutes ses variétés par un ensemble de 10 espèces de collines élevées au-dessus de la partie marginale dont l'angle varie de 45 à 75 degrés.

     Partie inférieure, plate, avec cinq sillons profonds se portant vers le péristome.

     Sommet se présentant tantôt avec une surface plate, quelquefois concave; tantôt sous une forme conique.

     Corps madréporiforme, petit, stelliforme, poreux, couvert de granulations allongées et tortueuses.

     Plaques génitales, avec cinq pores à l'extrémité des angles du corps madréporiforme.

     Aires ambulacraires, pétaloïdes, allongées, très ouvertes, proéminentes, excepté dans les zones porifères.

     Zones porifères. Les sillons sont étroits ainsi que les cloisons, lesquelles portent de 7 à 8 tubercules. Ces zones sont plus basses que les aires interporifères et anambulacraires.

     Zones interporifères, très tuberculeuses et courbées vers le tiers supérieur.

     Les aires anambulacraires foncent une gibbosité assez forte vers le tiers supérieur. Tubercules papillaires, nombreux, peu serrés.

     Tubercules miliaires, très petits, souvent indistincts.

     Péristôme pentagonal, petit, plus ou moins profond.

 

     Auricules fortes.

     Mâchoires en deux parties ayant près de 30 millirn. de long sur 18 de large (pl. XIII, fig. 1.1. Appareil anal plus ou moins pris du bord, ruais toujours infra-marginal.

     Périprocte, subelliptigne, transrrrsal, .assez grand.

     Texture du test, épaisse (Pl. XXIII, fig. 1b.).

     Supports et organes intérieurs formant des cloisons solides..

      Dimension (maximum) : Hauteur .......................... 60 à 65 millim.

                                          Longueur  ................... 105 â 155     ‑

                                          Largeur ......................... 90 5 132    ‑

     Rapports et différences. — lise rapproche du C. allas par sa forme générale, mais il en diffère surtout par ses interambulacres gibbeux et proéminents.

     Observations particulières. Ayant reçu de Corse en différentes fois un assez grand nombre d'individus de cette espèce, il en est résulté pour moi la certitude que l'espèce nommée C. dilatatus n'est que l'âge avancé du C. umbrella plus anciennement nommé C. gibbosus.

     Gisement et localités des fossiles. — Étage miocène. Se trouve dans Imites de Corse et de Crète, au mont Taurus (Asie Mineure), à Montpellier, Nice (France), Cordoue (Espagne), Kalksburg, Raubstallbrunn, Wallersdopff , près Baden (Autriche), Arménie russe.

Musées de Paris, Avignon, Neuchâtel (Suisse), Vienne (Autriche). Collections Marcel de Serres, ichelin, de Verneuil, Cotteau, etc.

Extrait planches XXII et XXIII

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in d'Archiac (1866) Faune tertiaire inférieur. in Tchihatcheff (P.) : Asie Mineure. Description physique de cette contrée, p. 306
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b32867

spécimen MNHN.F.B32867

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

d'Archiac (1866), p.306, pl.8, fig. 1

 

 

 
 
 

Clypeaster gibbosus (Risso,1826) - Serravalien, Mula, Murcia, Espagne, 165 mm

 
 

 

Clypeaster gippslandicus McCoy,1879

 
 

diagnose originale de l'espèce par McCOY,1879

Prodromus of the palaeontology of Victoria, figures and description of the victorian organic remains, decade VI, p.33

 

CLYPEASTER GIPPSLANDICUS (McCoy).

     [Genus CLYPEASTER (Laji. restricted). (Sub-kingd. Radiata. Class Echinodermata. Order Echinida. Earn. Clypeasteridae.)

     Gen. Char.—Testa of single walls ; subpentagonal, depressed ; ambulacra petalloid ; actinal, or lower, surface flat, witb the mouth depressed in a uan-ow circumscribed hollow ; well- developed straight ambulacra! grooves extend from mouth. Tubercles small, perforated and crenulated. Supports between upper and lower walls formed of very numerous, needle-like (in size and shape) calcareous styles and fewer, thicker, irregular pillars. A row of pores in the sutures connecting the long sides of the two rows of ambulacral plates beyond the i)etals in some species.]

     Description.—Subpentagonal, longer than broad, greatest width opposite end of anterior pair of petals of ambulacra; outline at interambulacral edges slightly concave ; lower, or actinal, surface flat, with a small central depression for mouth ; marginal edge obtusely rounded ; surface above rather flat from edge to distal ends of ambulacral petals, from whence the back rises with a rather sudden moderate convexity to abactinal apex. The sulcated poriferous part of petals and the median ambulacral spaces nearly equal, the latter more prominent but less convex than the interambiilacra ; twentj'-five to twenty-six pairs of pores in each half ambulacral petal. Genital openings small, close to the madreporiform plate. Tubercles nearly equal on upper and under surfaces, close set, with usually one or two rows of intervening miliary granules ; anal opening its own diameter within the lower edge. Length of average specimen, .3-i inches; in proportion to length (taken as 100), width, 88/100 ; height, 27/100 ; length of two hinder ambulacral petals measured from genital pore, 32/100 ; anterior lateral pair of petals, 32/100 ; anterior odd petal, 35/100 ; diameter of anus, 7/100 ; diameter of madreporiform apex from one genital pore to opposite, 5/100 greatest width of petals, 19/100 ; width of ambulacral space between the rows of pores, 10/100 (anterior lateral pair slightly less). Seven tubercles in a space of 2 lines on middle of side of upper surface, four in same space on lower surface.

     This fossil has been refeiTed to by Prof, Duncan, the Rev. J. Tenison Woods, and other authorities as identical with the recent Echinanthus testudinarius (Gray), found commonly on the warmer N. E. coasts of New South Wales and Queensland, though not on our cooler southern shores. The under surface of the fossil is, however, much flatter, and the dejiression for the mouth much smaller and more abruptly defined or suddenly bent inwards. The tubercles on the upper surface are also more numerous, and the granular spaces between them narrower, and with fewer miliary granules between them than in the living species, in which also the tubercles are smaller and with much more numerous granules between them than on the under side, departing widely from the fossil, in which the tuberculation of tlie upper and lower sui-fiices is more nearly alike ; the diameter of the tubercles, in the fossil, is usually greater than the intervening flat space, but much less in the living form, in which the comparatively wide flat granular spaces between the tubercles are conspicuously different. The number of pores in the rows of ambulacral petals is also a marked and obvious difference between the living E. testudinarius and the present fossil species ; there being thirty-six in the anterior petals, and forty in the posterior petals of the recent form, but only twenty-five in the anterior, and twenty-nine in the posterior petals in the fossil. The greatest difference is, however, to be found by making a horizontal section of the margin, where, in specimens of the same size and thickness of margin, the fossil has five to eight concentric rows of vertical calcareous pillars extending from the lower to the upper walls, exactly as in the recent Clypeaster subdepressus (Gray) (Ag. Rev. Echin., t. 13, f. 17 ; and t. 11b, figs. 3 and 4 ; and t. 11e, figs. 1 and 2 ; and t. 12'D, fig. 4), while the recent Echinanthus testudinarius has only one row round most of the margin, and no more than two imperfect rows on the posterior edge. The interior, except where

   

Vertical section showing marginal and more central pillars and the fine "needles" from upper and lower walls.

 

 

the intestine winds, is crowded with the very slender needle-like calcareous filamentary vertical extensions from the  upper and lower walls of the testa, so common in the typlcal living species of Clypeaster.

     I very much doubt tlie wisdom of maintaining Clypeaster and Echinanthus as distinct genera, when the characters are so completely united as we find them in the recent Australian Echinanthus testudinarius of Gray. The genus Clypeaster is supposed to be distinguished from Echinanthus by the flatter lower surface, smaller depressed space in which the mouth is sunk, by the better defined ambulacral grooves on the under side, by the walls being thinner, single and not double as in Echinanthus and by the many slender needle-like styles rising from the lower floor, contrasting with the more massive columns of Echinanthus. The pores on the edges of the ambulacral plates beyond the petals, supposed to be another distinctive character, do not seem to exist in the Malta Clypeaster Tarbellianus and allied forms, which I have cautiously ground down for the purpose of making a careful examination, and find they are as completely absent as in our present Gippsland species.

     The nearest analogue for our fossil is, I think, the recent American (Florida and West Indies) and West African Clypeaster subdepressus which is, however, clearly distinguished by its longer anterior petal, and it also has the ambulacral pores beyond the petals well marked. The walls of the testa vary in thickness very much, but are, as far as I have seen, always single.

     Very common in Miocene Tertiary strata of Bairnsdale and other localities in Gippslaud ; rarer and of smaller size in the Miocene strata of Corio Bay ; rare and small in the Miocene beds of Muddy Creek, near Grangeburu, 5 miles from Hamilton ; rare in Miocene Tertiary limestone at the locality marked F8M ; rare in the Lower Pliocene beds of Mordialloc.

Explanation of Figures

     Plate LIX.—Fig. 1, average specimen, natural size, viewed from above. Fig. 1a, same specimen viewed in profile. Fig. 1b, same specimen viewed from below, showing the flat under side, small mouth, and strong ambulacral grooves. Fig. Ic, tubercles and gnanules, magnified. Fig. 1d, portion of ambulacral petal, magnified, showing half of the interporit'erous portions and more numerous poriferous plates of one side of petal, magnified.

 

Extrait planche LIX

 

 

 

 
 

Clypeaster gippslandicus McCoy,1879 - Miocène, Gippsland Limestone, Toorloo Arm, Nowa, Victoria, Australie, 72 mm

 
 

 

Clypeaster humilis (Leske,1778)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Leske

Additamenta ad kleinii dispositionem echinodermatum, 1778, p.125

 

     da costa Acta angl. Vol. XLVI. n.492.p.143.tab.4.f.1.2. Echinanthites humilis ex Malta.fig.3. variet. maior. ex Indiis Aufstralibus, Icones bonae.

     kvndm. rar. net. p. 95. Tab. V. f. 5. Echinanthus petrefactus var. a. Icon bona.

     Sic etiam walch. Delic. nat. II. p. 182. t. E. V. f. 1. 2.Echinanthites delineatus, huius fpeciei, neque fequentis, vti exiftimat Cl. walchivs l. c. efte videtur. Nam figura et altitudo, oris ratio, et reliqua omnia optime refpondent, atque in eo hic cum var. γ. conuenit, quod petala acutiora offerat. Tradimus huius fpeciminis icones Tab. XL. et XLI. fig. I. Defcriptionem commemorare fuperfluum foret, cum ea cum noftra, fuperius data, omnino congruat. Tefta eft fpatofo calcarea, atque nucleus etiam calcareus. Inuentus eft hic Echinanthites in Occitaniae prouincia. Cl. van phelsvm hunc Echinanthiten peculiarem fpeciem iudicat, dicitque Scherpblad. f. Echinorhodum petalis acutis. vid. l. c. p. 38. fp. 4.

 

 

 

Extrait planche XL et XLI

 

 

 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Roman (1952) Sur les structures internes des clypéastres, p.403
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62450

spécimen MNHN.F.R62450

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Roman (1952), p.403, text-fig. 1Ba

 

 

 
 
 

Clypeaster humilis (Leske,1778) - Pléistocène, Sud de Aqaba, Jordanie, 55 mm

 
 
 
 

Clypeaster humilis (Leske,1778) - Pléistocène, Aqaba, Jordanie, 87 mm

 
 

 

Clypeaster insignis (Seguenza,1880)

 
 

diagnose originale de l'espèce par Seguenza,1880

Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), p.87

 

208. C. insignis n. sp. - C. turritus Philippi. Tav. IX. fig. 2a, 2c, 2d.

     Ho mutato il nome a questa specie, essendoché quello di turritus impostole dal Philippi è stato precedentemente dato a varie altre, e potrebbe quindi ingenerarsi confusione. La specie è proprio distintissima per la sua forma conico-concava, elevata, arrotondata all'apice, e quindi esattamente campanulata; la base è perfettamente piana con cinque solchi profondi, che si addentrano sempre piìi sino al peristoma, situato in fondo ad una stretta cavita quinquepartita dai cinque solchi. Gli ambulacri sono molto allungati da superare i due terzi della distanza che intercede tra 1' apice ed il margine, ristretti gradatamente all' estremità inferiore, e distintissimi per essere estremamente appianati e quindi ben poco sporgenti sul resto della superficie.

 

 

 

Extrait planche IX

 

 

 

 
 

Clypeaster insignis (Seguenza) - Miocene, Sables Helvétiens, Tropea, Italie, 152 mm

 
 

 

Clypeaster intermedius Desmoulins,1837

 
 

description de l'espèce par Michelin

Monographie des Clypéastres fossiles, p. 128

 

CLYPEASTER INTERMEDIUS, Des Moulins, pl. XXXI, fig. a à g.

   

     La forme générale de cette espèce varie beaucoup ; plus ou moins élevée, pentagonale, allongée, quelquefois circulaire, elle n'a de constant que ses cinq ambulacres digitiformes, proéminents, resserrés vers la base, quoique entr'ouverts. Les angles du bord sont très arrondis et vont en s'amincissant plus ou moins vers la base.

     Partie supérieure élevée dans la région ambulacraire.

      Partie inférieure très plate, excavée vers le péristôme; cinq sillons s'arrêtent avant le bord. Sommet subrnédian.

     Corps madréporiforme pentagonal, avec les côtés courbés, plus bas que les sommets des ambulacres. Plaques génitales avec pores très grands.

     Plaques ocellaires peu visibles.

     Aires ambulacraires subpétaloïdes, allongées, ouvertes à la base, occupant à peu près les deux tiers du rayon allant du sommet au bord ; l'antérieure plus longue que les autres.

     Zones porifères enfoncées et plus basses que les zones interporifères et les aires anambulacraires. Sillons porifères très serrés et étroits ; les cloisons peu élevées et portant de 5 à 6 tubercules espacés. Zones interporifères droites, subcylindriques, à tubercules rapprochés.

     Aires anambulacraires s'élevant au-dessus des zones porifères et ayant les tubercules espacés. Tubercules papillaires nombreux; ceux de la partie supérieure, plus petits ou moins serrés que ceux de celle inférieure.

     Tubercules miliaires indistincts.

     Appareil buccal: péristôme petit, subpentagonal, dans une cavité profonde.

     Appareil anal inférieur, submarginal avec périprocte presque rond, à 4 à 5 millimètres du bord. Texture du test très épaisse.

     Supports et organes intérieurs solides.

 

 

   

Rapports et différences. Se rapproche du C. crassicostatus par ses ambulacres longs, élevés et comprimés latéralement, niais il en diffère pat- sa largeur qui est plus grande.

     Observations particulières. Il en existe des variétés formant soit un pentagone presque régulier, soit un cercle presque parfait.

     Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène. Santa-Manza (Corse), mont Taurus (Asie Mi­neure), étang de la Valduc (Bouches-du-Rhône), etc., etc.

     Collections et musées. Musées de Paris, Turin, Bide, Mignon, etc. Coll. Michelin, Cotteau, etc.

 

Extrait planche XXXI

 

 

 

 
 

Clypeaster intermedius Desmoulins,1937 - Miocène, Florinas, SE de Sassari, Sardaigne, Italie, 123 mm

 
 

 

Clypeaster latirostris Agassiz,1840

 
 

description de l'espèce par Michelin,1859

Monographie des Clypéastres fossiles, p. 137

 

CLYPEASTER LATIROSTRIS, Agassiz, pl. XV, fig. 2, a à d; pl. XXXVI, fig. 2.

   

     Forme générale subcirculaire, comprimée, pentagonale à angles très arrondis ; bord très aminci, surtout à l'arrière.

     Partie supérieure bombée sous la région ambulacraire.

     Partie inférieure plate, excavée vers le péristôme; sillons ambulacraires assez profonds.

     Sommet médian souvent comprimé.

     Corps madréporiforme pentagonal, quelquefois formant un bouton peu élevé.

     Plaques génitales avec pores adhérents aux angles du corps madréporiforme.

     Plaques ocellaires rarement visibles.

     Aires ambulacraires bombées et ondulées vers le milieu, et descendant à peine à la moitié, du sommet au bord.

     Ambulacres, ceux pairs se resserrant vers la partie inférieure, tandis que l'antérieure est très dilatée vers la base.

     Zones porifères un peu enfoncées, avec sillons terminés par des pores ronds à l'intérieur, allongés à l'extérieur, quelques-uns épars vers la base de l'ambulacre ; les cloisons portent de 9 à 10 tubercules.

     Zones interporifères élevées, avec de nombreux tubercules très rappprochés.

     Aires anambulacraires aussi élevées que les ambulacres, mais avec tubercules plus espacés.

     Plaquettes rarement distinctes.

     Tubercules papillaires généralement espacés, si ce n'est vers le bord.

     Appareil buccal : péristome arrondi, au fond d'une cavité assez grande.

     Appareil anal submarginal.

     Périprocte assez grand, cordiforme, l'angle aigu vers le péristome.

 

     Texture du test épaisse.

     Dimension (maximum) : Hauteur . . .  . 20 millim.

                                         Longueur.  .  . 105 —

                                         Largeur.  .  .  . 95 —

     Rapports et différences. Se rapproche du Clypeaster marginatus, mais est beaucoup plus petit et moins élevé au centre.

     Observations particulières. Dans le jeune âge, mais rarement à l'âge adulte, le corps madréporiforme se gonfle et forme une espèce de bouton bombé.

     Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène; tert. sup., Morée, île de Corse, Gauderndorf (Bassin de Korn), N.-O. de Vienne (Autriche).

     Musée de Vienne. Coll. Michelin.

Extrait planches XV & XXXVI

 

 

 
spécimen conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, 1913 Les échinides néogènes du Bassin méditerranéen
 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62139

spécimen MNHN.F.R62139

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Cottreau, 1913 p. 142 pl. 8 fig. 7

 

 
 
spécimen conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lambert, 1906 Etude sur les échinides de la molasse de Vence, p.18
 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j00642

spécimen MNHN.F.J00642

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Lambert, 1906 p. 18 pl. 3 fig. 3

 

 
 
 

Clypeaster latirostris Agassiz,1840 - Burdigalien, Désert de Cyrénaïque, Ur, Libye, 127 mm

 
 

 
 

Clypeaster latirostris var. laganoides Agassiz,1840

 
 
 

Clypeaster latirostris Agassiz.
Stades jeunes et adultes. Variabilité.

(PI.VIII, fig.3-11.)

   

     Clypeaster latirostris Agassiz et Clypeaster laganoides Agassiz. — Tous les auteurs ont constaté des rapports étroits entre le C. latirostris Ag. et le C. laganoides Ag., qui, cependant, sont considérés comme étant deux espèces distinctes. Ayant pu étudier un certain nombre d'exemplaires provenant de Corse et des Alpes-Maritimes, conservés soit au Muséum (collection Peron), soit à l'École des Mines (collections Cotteau, Fontannes, Michelin), je crois devoir conclure au maintien du C. laganoides Ag., seulement à titre de variété du Clypeaster latirostris Ag.

     Définition des caractères distinctifs. — Cotteau [160], comparant C. laganoides à C. latirostris, déclare qu'il se distingue de ce dernier «par sa forme un peu plus allongée et plus rétrécie en arrière, ses bords encore plus minces et plus tranchants, sa face supérieure un peu moins bombée, ses aires ambulacraires à zone interporifère un peu plus large, sa plaque madréporique plus saillante et ses pores génitaux et ocellaires plus apparents ». C'était également l'avis de de Loriol [49], qui ajoute que les tubercules des cloisons des zones porifères sont nombreux et que ceux de la face supérieure lui paraissent plus fins chez le Cl. latirostris. Suivant M. Lambert [260], Cl. laganoides Ag. diffère du Cl. latirostris « par ses pétales proportionnellement plus courts, moins ouverts, ses marges plus étendues et surtout l'absence de véritable infundibulum autour du peristome ». Ces trois éminents échinologues s'accordent d'ailleurs à constater de grands rapports entre Clypeaster latirostris et Clypeaster laganoides. J'examinerai donc successivement les différents caractères d'après de bons exemplaires typiques de ces deux espèces, provenant soit des Alpes-Maritimes , soit de Corse.

     Stades jeunes. — Deux jeunes exemplaires de la collection Michelin à l'Ecole des Mines sont étiquetés de sa main : « Clypeaster latirostris Ag. (juniores) ». L'un d'eux, figuré ici, pl. VIII, fig. 4, correspond parfaitement à la figure de Michelin 29 (pl. XXXVI, fig. 2); seule, la face inférieure parfaitement plane est visible, l'infundibulum est à peu près nul. La provenance de ces deux jeunes exemplaires de la collection Michelin n'est pas indiquée, mais leur gangue est identique à celle de jeunes C. latirostris recueillis en Corse par Peron aux environs de Bonifacio (Burdigalien de Santa Manza) (voir pl. VIII, fig. 3, 5).

   

     Le contour, chez ces stades jeunes, est subelliptique d'abord, puis devient très vaguement subpentagonal, ou parfois même franchement pentagonal. Je figure ici (fig. 41) deux échantillons provenant de Capo Bianco (collection Gennevaux), recueillis dans la même couche et dont les contours sont fort différents, bien qu'ils appartiennent incontestablement à la même espèce et à peu près au même stade.

     Stades ultérieurs. — A la taille de 80 millimètres de diamètre antéro-postérieur, 74 millimètres de diamètre transversal (pi. VIII, fig. 6,6 #), le test est médiocrement épais. La face supérieure est toujours légèrement renflée sous l'apex et les pétales ; la plaque madréporique forme encore un petit bouton saillant (pi. VIII, fig. 1 1), les pétales sont plus ou moins ouverts, le pétale antérieur Tétant toujours davantage. Dès ce stade, la forme générale devient nettement subpentagonale (pi. VIII, fig. 6), ou bien présente un contour ellipsoidal allongé, légèrement sinueux, où la forme subpentagonale est à peine accusée. C'est le C. laganoides typique.

     Dans la suite du développement, le test s'épaissit un peu : la bordure antérieure, toujours plus forte, varie de 2 à 6 millimètres environ. Le bombement de la face supérieure s'accentue en même temps qu'à la face inférieure se creuse

 

l'infundibulum dont le développement est en rapport direct avec l'élévation de la face supérieure. L'appareil apical est moins saillant ; les pétales ambulacraires, notamment l'antérieur, sont largement ouverts, toujours un peu plus renflés que les aires interambulacraires. Les zones porifères déprimées sont généralement de longueur inégale dans le pétale antérieur (pi. VIII, fig. 8,9). Je compte quatre tubercules dans les bandes de test séparant les sillons ambulacraires chez les très jeunes exemplaires, puis cinq à six chez ceux un peu plus développés (pi. VIII, fig. 6), et jusqu'à huit sur le grand exemplaire (planche VIII, fig. 10), qui correspond à la variété nommée tourettensis par M. Lambert. La largeur des marges, ainsi que la longueur des pétales, varient en fonction de la taille. La face supérieure porte de nombreux et fins tubercules, serrés sur les pétales ambulacraires et au voisinage des bords. — A la face inférieure, le peristome de petite taille (diamètre 6 millimètres pour les plus grands exemplaires), s'ouvre, chez les adultes, dans un infundibulum toujours largement évasé plus ou moins profond suivant que la face supérieure est plus ou moins haute. Les tubercules sont plus gros et plus serrés que sur l'autre face, notamment au pourtour.

     Conclusions. — Certains caractères distinguent C. latirostris Ag. de C. laganoides Ag. ; du moins, paraissent-ils assez nets chez des exemplaires convenablement choisis ; mais il est certain que ces caractères peuvent varier, qu'il y a des formes adultes intermédiaires et que, par conséquent, on ne peut leur attribuer une valeur spécifique incontestable. — Certains individus présentent, en effet, un mélange de caractères qui empêchent de les classer nettement, soit parmi les C. latirostris typiques, soit parmi les C. laganoides typiques. Tel est l'échantillon figuré planche VIII, fig. 10, qui s'identifie avec C. latirostris Ag. var. tourettensis Lamb. ; mais son contour est celui du C. laganoides figuré par Michelin. Sur la même planche VIII, j'ai fait figurer, en 9, g a, un individu qui présente le même contour et appartient sans doute à la variété subovalis distinguée par M. Lambert; ses pétales, notamment le pétale antérieur, restent beaucoup plus ouverts que sur l'exemplaire de la figure 10; cependant un examen attentif démontre que ce sont seulement deux formes différentes d'une même espèce. — Il est enfin un argument d'ordre géologique tout en faveur de la réunion du C. laganoides Ag. au C. latirostris : c'est leur association au même niveau stratigraphique et dans les mêmes gisements, par exemple, en Corse (Burdigalien de Santa-Manza près Bonifacio) et dans les Alpes-Maritimes (mollasse de Vence).

     Si donc il existe quelques différences entre C. latirostris Ag. et C. laganoides Ag., ces différences ne me paraissent pas avoir l'importance spécifique qu'on a voulu leur attribuer, et il existe certainement des formes intermédiaires. Il y a donc lieu, à mon avis, de conserver le qualificatif laganoides, mais en le faisant précéder du mot «variété ». Quant au C. Martini Desm., dont j'ai eu l'occasion de parler plus haut, c'est une espèce que distinguent non seulement sa faible hauteur, mais aussi ses bords plus épais, son peristome plus petit et ses pétales moins ouverts.

Extrait planche VIII

   

 

 
spécimens conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, 1913 Les échinides néogènes du Bassin méditerranéen
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62137

lot de spécimens MNHN.F.R62137

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Cottreau, 1913 p. 142 pl. 8 fig. 5-6

 

 
 
 

Clypeaster latirostris var. laganoides Agassiz,1840 - Burdigalien, Désert de Cyrénaïque, Libye, 59 mm

 
 
 

 

Clypeaster marginatus Lamarck,1816

 
 

description de l'espèce par Michelin

Monographie des Clypéastres fossiles, p. 130

 

CLYPEASTER MARGINATUS, Lamarck, pl. XIX, fig. 1 a à e.

   

     Forme générale pentagonale, à angles très arrondis, ondulée sur le bord qui est très large et très plat.

     Partie supérieure très comprimée, si ce n'est dans la région ambulacraire, qui s'élève assez brusquement de 15 à 16 millimètres au-dessus du bord, dans les grands échantillons.

     Partie inférieure presque plate, avec sillons ambulacraires assez larges et profonds commençant près du bord et se terminant dans la cavité du péristôme.

     Sommet submédian.

     Corps madréporiforme pentagonal, un peu saillant, granuleux.

     Plaques génitales avec pores ronds.

     Plaques ocellaires petites, avec pores peu distincts.

     Aires ambulacraires recourbées dans la partie supérieure, peu ouvertes dans celle inférieure.

     Ambulacres pétaloïdes, plus larges dans le milieu qu'aux extrémités. L'antérieur un peu plus long que les autres. Quelques pores épars à la base.

     Zones porifères plus basses que celles interporifères et que les aires anambulacraires. Sillons plus étroits que les cloisons qui portent de 6 à 10 tubercules papillaires.

     Zones interporifères couvertes de tubercules semblables, peu serrés.

     Aires anambulacraires avec tubercules assez distancés.

    Tubercules papillaires petits, mais plus gros en dessous qu'en dessus.

     Tubercules miliaires nombreux, souvent peu visibles.

     Appareil buccal : péristôme petit, subpentagonal, dans une cavité peu profonde.

 

     Appareil anal infra-marginal.

    Périprocte irrégulièrement arrondi ; dans les grands individus à 5 millimètres du bord.

     Texture du test épaisse.    

 

Dimension (maximum) : Hauteur.  .  .  .  .  .  . 35 millim.
- Longueur  .  .  .  .  .  . 140     -
- Largeur.  .  .  .  .  .  . 135     -

 

Rapports et différences. Diffère des autres espèces par la largeur et la compression du bord.

     Observations particulières. Les échantillons de Corse sont généralement petits, et leur région ambulacraire est plus surbaissée (longueur moyenne 100 millimètres).

     Gisement et localités des fossiles. Terrain tertiaire miocène. Dax (Landes), Santa Manza (Corse), Malte, etc.

     Musées de Paris, Avignon, Bordeaux.

     Collections Des Moulins, Grateloup, Michelin.

Extrait planche XIX

   

 

 

description de l'espèce par Cotteau, in Locard, 1877

Description des terrains tertiaires moyens de la Corse, p.257

 

CLYPEASTER MARGINATUS, Lamarck,1816

   

     Moule en plâtre, M. 57.

     Espèce de grande taille, subpentagonale, à pourtour arrondi et ondulé ; face supérieure très-comprimée sur les bords qui sont dilatés et très-minces, remarquable par la saillie brusque et plus ou moins élevée que forme, au milieu, l'étoile ambulacraire ; face inférieure plate, assez fortement creusée au centre, munie de cinq sillons très-apparents commençant à l'ambitus, et se prolongeant jusqu'au péristome. Sommet apical subcentral. Aires ambulacraires pétaloïdes, renflées, larges au milieu, étroites et resserrées à la base, l'aire ambulacraire antérieure un peu plus longue que les autres. Zones porifères déprimées, larges, formées de pores arrondis, unis par un sillon oblique peu apparent. Les pores de la rangée externe sont égaux à ceux de la rangée interne. La bande de test qui sépare les sillons est étroite et garnie d'une rangée régulière de petits tubercules plus ou moins espacés et dont le nombre diminue au fur à mesure que les zones porifères se rétrécissent. Aires interambulacraires étroites et renflées au sommet, moins saillantes cependant que les aires ambulacraires. Tubercules très-petits et plus ou moins espacés à la face supérieure, plus apparents et plus serrés dans la région inframarginale. Péristome peu développé, pentagonal, s'ouvrant dans une cavité profonde, évasée, de médiocre étendue. Périprocte rapproché du bord, arrondi. Appareil apical stelliforme, ordinairement à fleur du test ; plaque madréporique grande, pentagonale, un peu saillante ; plaques ovicucales petites, largement perforées.

     Individu de Corse, relativement de petite taille : hauteur 20 millimètres ; diamètre antéropostérieur, 103 millimètres ; diamètre transversal, 98 millimètres.

     Dimensions (maximum) d'un exemplaire de l'ile de Malte : Hauteur, 35 millimètres ; diamètre antéropostérieur, 140 millimètres ; diamètre transversal, 135 millimètres.

 

     Rapports et différences. - Cette espèce, lorsqu'elle est de grande taille, se distingue nettement de ses congénères et sera toujours reconnaissable à la largeur de son bord mince et étalé, à la petitesse relative de son étoile ambulacraire qui forme une brusque saillie au milieu de la face supérieure, à ses aires ambulacraires étroites et resserrées à leur extrémité, à son péristome s'ouvrant dans une dépression profonde, mais peu développée. Nous ne connaissons qu'un seul exemplaire de cette espèce, provenant de la Corse, celui-là même que Michelin avait sous les yeux lorsqu'il citait le Clyp. marginatus à Santa-Manza (Corse). C'est un individu jeune qui diffère un peu du type par son étoile ambulacraire moins élevée et moins brusquement saillante à la face supérieure ; il nous a paru cependant, comme à Michelin, devoir être réuni au Clyp. marginatus.

     Histoire. - Très-anciennement connue, cette espèce a reçu, en 1816, de lamarck, le nom de marginatus, qu'elle a conservé. Tous les auteurs sont d'accord pour lui rapporter le Clyp. Tarbellianus, établi en 1836 par Grateloup.

     Localités. - Santa-Manza (Miocène, couches inférieures) ; rare.

     Ecole des Mines (Collection Michelin).

     Localités autres que la corse. - Dax (Landes). Ile de Malte. Terrain miocène.

 
syntypes conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lamarck, 1816 Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur distinction, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.14
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b49297

MNHN.F.B49297

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Lamarck, 1816, p. 14 n°3

 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/b49348

MNHN.F.B49348

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Lamarck, 1816, p. 14 n°3

 
figuré conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Lachkhem & Roman, 1995 Les échinoïdes irréguliers (néognathostomes et spatangoïdes) du Messinien de Melilla (Maroc septentrional).p.256
 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62121

MNHN.F.R62121

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Lachkhem & Roman, 1995, p. 256, fig. 1, 4, 5

 
   
 
 

Clypeaster marginatus Lamarck,1816 - Greensand terminal, Ile de Gozo, Malte, 149 mm

 
 
   

 

Clypeaster michelotti (Agassiz,1840)

 
 

description de l'espèce par Michelin, 1861

Monographie des clypeastres fossiles, p.132

 

CLYPEASTER MICHELOTTI, Agassiz, pl. XXXIV, fig. 1, a à f.

   

     Forme générale pentagonale, assez régulière, un peu comprimée, amincie vers le bord, et à angles arrondis.

     Partie supérieure renflée vers le sommet dans la portion ambulacraire.

     Partie inférieure plate, avec cinq sillons se dirigeant vers le péristome qui est assez enfoncé.

     Sommet subcentral.

     Corps madréporiforme pentagonal.

     Plaques génitales } adhérentes audit corps.
     Plaques ocellaires

     Plaques génitales

     Plaques ocellaires

     Ambulacres pétaloïdes, allongés, ouverts à la base.

     Zones porifères composées de sillons et de cloisons portant de 5 à 7 tubercules papillaires.

     Zones interporifères un peu élevées au-dessus des aires anambulacraires couvertes de tubercules papillaires très serrés.

     Aires anambulacraires avec tubercules semblables, mais plus écartés.

     Tubercules papillaires plus gros et plus rapprochés en dessous qu'en dessus.

     Tubercules miliaires peu distincts.

     Appareil buccal : péristôme petit, pentagonal, peu profond.

     Appareil anal submarginal.

     Périprocte arrondi.

     Texture du test épaisse.

 

 

Dimension (maximum) : Hauteur .   .   .   .   .   .  .  .  . 20 à 35 millim.
- Longueur .   .   .   .   .   .  .  .  . 80 à 145   -
- Largeur .   .   .   .   .   .  .  .  . 80 ) 130   -

   

Rapports et différences. Diffère du C. scutellatus par son bord arrondi et sa forme pentagonale.

     Gisement et localités des fossiles. Mollasse tertiaire, Priabona, Schio, monte-Grumi (Italie septentrionale),......... (Aude) ? Kalksburg, près Vienne (Autriche), Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).

     Musées de Turin, Vienne (Autriche).

     Collection Michelin

Extrait planche XXXIV

   

 

 
 

Clypeaster cf. michelotti (Agassiz,1840) - Miocène moyen, Cessanti, Ouest de Bibo Valentia, Calabre, Italie, 103 mm

 
 
   

 

Clypeaster modenai Lovisato,1915

 
 

description de l'espèce par Roman, 1960

Echinides (Clypeaster, Scutella, Schizaster) de l'Helvétien du Bassin de Karaman (Turquie), p.85

 

Clypeaster modenai LOVISATO

C. modenai Lovisato 1915, p. 491, pl. 18, fig. 4 a-d.

C. vochierii Lovisato 1915, p. 495, pl. 19, fig. 1 a-d.

C. vechierii (sic.) LOVIS. Lambert et Thiéry 1925, p. 580.

 

Dimensions (en mm) :

C. modenai (type) :    longueur 132    largeur 121 (0,91)    hauteur 41.5 (0.31)

C. vochierii (type) :        —     118       —    101 (0.85)        —     38.5 (0.32)

Exempl. n° 1 :                —      139       —    120 (0.86)        —     45 (0.32)

     —    — 2 :                —      134       —    117 (0.87)        —     44 (0.33)

Des deux spécimens rapportés à cette espèce, le premier, quoique moins bien conservé (l'angle latéro-postérieur droit manque), sera décrit plus longuement, comme étant plus caractéristique.

Contour pentagonal allongé, médiocrement flexueux, nullement dans la partie postérieure; face supérieure bombée de façon asymétrique, le profil longitudinal étant beaucoup plus abrupt vers l'arrière que vers l'avant. Marges peu développées, bien que assez étalées. Bords relativement épais. Face inférieure plane, avec infundibulum péristomal étroit. Pétales saillants, digitiformes, peu ouverts à l'extrémité; interambulacres nettement déprimés.

Par rapport à C. vochierii auquel il ressemble le plus, comme d'ailleurs le montrent les dimensions relatives, cet exemplaire se distingue par sa partie pétaloïde en pente plus forte vers l'arrière, son bord postérieur plus mince et son infundibulum péristomal plus étroit. On pourrait encore signaler le nombre supérieur des tubercules de la bandelette ambulacraire (jusqu'à 10 au lieu de 6 à 9 chez le type).

D'après Lambert C. vochierii ne diffère pas spécifiquement de C. modenai.

Le deuxième individu, en parfait état de conservation, me paraît inséparable du précédent (ses dimensions relatives sont tout à fait comparables), malgré de légères différences : profil longitudinal plus régulier, bords plus minces. A noter que la face inférieure entièrement dégagée présente l'infundibulum péristomal avec l'ouverture du péristome exactement visible. C. modenai est connu de l'Helvétien de Sardaigne.

Provenance des exemplaires étudiés: n° 1 Güvez, n° 2 Karaman (Zengenköy SW-Yanıkdeğirmen).

 
 

Clypeaster modenai Lovisato,1915 - Miocène, Bassin de Karaman, Derebogazi, Turquie, 153 mm

 
 

 

Clypeaster olisiponensis Michelin, 1863

 
 

diagnose originale par Michelin

Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.118

 

clypeaster olisiponensis, Michelin, pl. XX, fig. 1, a à f.

Forme générale, allongée, pentagonale, équarrie postérieurement, bord épais à angles arrondis.

Partie supérieure, très bombée, s'élevant assez rapidement à partir du bord, surtout sous les ambulacres.

Partie inférieure, aplatie, excepté vers la concavité du péristôme. Sillons ambulacraires peu profonds.

Sommet, sous la partie supérieure des ambulacres.

Corps madréporiforme situé plus bas que le commencement des ambulacres.

Plaques génitales non contiguës au corps madréporiforme.

Plaques ocellaires, brisées.

Aires ambulacraires, allongées, pétaliformes, plus élevées que celles anambulacraires, proéminentes, surtout dans la partie médiane, ouvertes à la base.

Zones porifères, larges, non excavées, à sillons porifères étroits, séparés par des cloisons étroites portant 8 à 9 tubercules.

Zones interporifères très bombées, avec tubercules serrés et nombreux.

Aires anambulacraires ayant les tubercules espacés.

Tubercules papillaires, plus serrés en dessous qu'en dessus, sauf dans les zones interporifères.

Tubercules miliaires, peu visibles.

Péristôme, dans une cavité profonde, mais brisée.

 

Appareil anal et périprocte brisés.

Supports et organes intérieures, solides.

Dimension (maximum) : Hauteur .   .  .  .  .  .  .  .  40 millim.

               -                    Longueur .  .  .  .  .  . .  . 127   -

               -                    Largeur .  .  .  .  .  .  .  .   105   -

     Rapports et différences. Cette espèce, qui a quelques rapports avec le C. altus, en diffère par ses ambulacres très élevés, ses sillons porifères plus rapprochés et ses cloisons séparant lesdits sillons moins larges et plus tuberculeuses.

     Observations particulières. Les ambulacres antérieurs sont plus hauts que les postérfeurs. On voit à leur base quelques pores épars et quelques sillons recourbés et dévormés. Les plaquettes des aires anambulacraires un peu proéminentes.

     Gisement et localités des fossiles. Terrain tertiaire miocène des environs de Lisbonne (Portugal). L'individu figuré a été rapporté par M. Scip. Gras.

     Gusée de l'Ecole impériale des Mines, à Paris.

Extrait planche XX

 

 

 

 
 

Clypeaster olisiponensis Michelin, 1863 - Burdigalien, Algarve, Portugal, 123 mm

 
 

 

Clypeaster philippii Seguenza, 1880 - var. depressa

 
 

diagnose originale par Seguenza

 Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), 1880, p.87

 

209. C. Philippii n. sp. = C. Scillae Philippi (non Desmoulins) Tav. X, fig. 1, 1d.

     Anco questa specie non puo conservare il nome che si ebbe dal Philippi. Perchè cra stato imposto preedentemente ad altra, per cui ho segnito il consiglio di dedicargliela. Il Clypeaster che esamino ha forma intermedia tra la precedente e la seguente specie. Dalla prima differisce specialmente per essere di forma conica, regolare o alquanto convessa, e non già coneava, coi pori genitali più distanti ; dalla seconda pel contorno ovale non angoloso, per la forma conica non convessa, pegli ambulacri meno estesi e meno prominenti.

     Altezza 68.mm Diametro maggiore 132.mm Diametro minore 126.mm

Il Philippi ed io abbiamo avuto questa specie dal territorio di Monteleone. c. M. Var. media. Tav. X, fig. 1a. 1b. 1c. Forma meno elevata, più rotondata e quindi assai vicina alla specie segmente.

 

     Altezza 66.mm Diametro maggiore 126.mm Diametro minore 116.mm c. M.

 

Extrait planche X

 

 

 

 
 

Clypeaster philippii Seguenza, 1880 - var. depressa, Helvétien, Italie, 122 mm

 
 

 

Clypeaster platygaster Jackson,1922

 
 

diagnose originale par Jackson, 1922

Fossil Echini of the West Indies, p.45

 

Clypeaster platygaster, new species.

(Plate 9, Figures 1, 2.)

     The following is a description of this species:

     Test elongate, pentagonal, drawn out anteriorly; truncate posteriorly, with thick, rounded margin. Dorsally the test is depressed in a saucerlike fashion, in the middle of which the center of the test rises to a moderate elevation above the outline of the thickened margin. Ventrally the test is perfectly flat, a marked distinction from the preceding species, C, oxybaphon. The apical disk, which is very small, does not show structural detail. It is situated almost in the center of the test, but about 3 mm. nearer to the anterior border than it is to the posterior. Ambulacral petals are very broad, moderately elevated above the general surface, nearly closed at the tips. The petals are all of very nearly the same width, but III is the longest. The posterior pair I and V are shorter and the anterior pair II and IV are still shorter. The poriferous areas of the petals are very wide, sunken, and strongly marked; the furrows connecting the pores are deeply incised, and the ridges between bear about 10 small tubercles at the widest part. The interporiferous areas are remarkably attenuated. The ambulacral furrows on the ventral side are strongly marked, deepening us flat; to the peristomal border. The peristome is round, excentric, being 8 mm. nearer to the anterior than to the posterior border of the test. Periproct on the ventral side is situated 5 mm. from the posterior border of the test. The tubercles are small, widely spaced on the dorsal side, somewhat larger and more crowded on the ventral side.

     This species is known only from the holotype, which is a beautifully preserved specimen. It measures 22 mm. in height, 108 mm. in length, and 84 mm. in width across ambulacra II and IV, which is the widest part of the test. The ambulacral petal III measures 40 mm. in length ; petals I and V measure 37 mm. and petals II and IV measure 30 mm. in length; they all measure 18 mm. in width at the widest part. Clypeaster platygaster is well characterized as a species by the exceptionally flat ventral surface, the nearly closed petals with very broad poriferous areas, and the remarkable attenuated interporiferous areas. Another marked distinction of the

 

species is the deeply depressed dorsal area surrounding the only slightly elevated central part of the abactinal surface. This species bears considerable resemblance to C. oxybaphon, but differs in the relative size and shape of the petals, and differs markedly in that platygaster is perfectly flat ventrally, while oxybaphon is concave. Clypeaster platygaster also resembles Laganum elongatum, but in C. platygaster the petals are not sharply pointed distally, the poriferous areas are very much wider, and the test is flat ventrally. In Laganum elongatum, on the other hand, the petals are sharply pointed distally, the poriferous areas of the petals are narrow, and the test is concave around the peristome.

     Oligocene, Havana, Cuba, not far from the university buildings; the holotype and only known specimen, collected by Barnum Brown,

     American Museum of Natural History, No. 18569.

Extrait planche 9

 

 

 

 
 

Clypeaster platygaster Jackson,1922 - Oligocène supérieur, Chiapas, Mexique, 90 mm

 
 
 

 
 

Clypeaster portentosus Desmoulins,1861

 
 

description de l'espèce par Michelin, 1861

Monographie des Clypeastres fossiles, p.125

 

CLYPEASTER PORTENTOSUS, Des Moulins, pl. XXVIII, fig a à c.

   

     Forme générale, pentagonale presque régulière, trés élevée au centre, à bord épais et arrondi n’atteignant pas  un tiers de la hauteur totale.

     Partie supérieure s'élevant en pyramide, quelquefois un peu inclinée à partir de la base des ambulacres. La longueur des côtés est a peu près égale à la hauteur de la pyramide

     Partie inférieure plate sauf le péristôme qui est profondément enfoncé. Les sillons ambulacraires s'arrêtent près du bord.

     Sommet un peu irrégulier, quelques-uns des ambulacres plus élevés que les autres.

    Corps madréporiforme petit, pentagonal, tuberculeux, entouré par les sommets des ambulacres plus élevés que lui.

     Plaques génitales et pores très petits.

     Plaques ocellaires peu visibles.

     Aires ambulacraires allongées, larges ct renflées dans toute leur longueur, pétaloïdes et très ouverts inférieurement.

     Zones porifères composées de sillons terminés par des pores et de cloisons assez larges portant de 6 à 10 tubercules papillaires et quelques tubercules miliaires.

     Zones interporifères presque semi-cylindriques, avec tubercules espacés.

     Aires anambulacraires assez étroites et moins élancées que les ambulacres.

     Tubercules papillaires espacés.

     Tubercules miliaires très petits.

     Appareil buccal : péristôme profond, pentagonal à angles correspondant aux sillons ambulacraires.

     Appareil anal subinfra-marginal, à 3 ou 4 millimètres du bord avec périprocte transversalement elliptique.

     Texture du test épaisse.

   
 

     Rapports et différences. - Se rapproche du C. pyramidalis, mais il en diffère par l'élévation pyramidal des zones ambulacraires et la petitesse du sommet.

     Gisement et localités des fossiles. - Dax (Landes), Eisenstadt (Hongrie), Iles de Malte, Caprée, etc.

    Musées de Paris, d'Avignon, de l'Ecole impériale des mines de France, de Vienne (Autriche), etc. Collections Marcel de Serres, Michelin, etc.

Extrait planche XXVIII

   

 

 
 

Clypeaster portentosus Desmoulins,1861 - Miocène, Sables helvétiens, Tropea, Italie, 134 mm

 
 
 

 

Clypeaster rangianus Desmoulins,1835

 
 

diagnose originale par Desmoulins

Mémoire sur les échinides, 1835, p.228

 

CLYPEASTER RANGIAUS. Charles Des Moulins,

Tableaux synonymiques des Echinides, n.° 3.

Synonymie, (dans les auteurs que j'ai vérifiés moi-même).

Cl. rasaceus, var. b., Lam. n.° 1. - Encycl. méth. pl. 145. fig. 1-2.

Echinus rosaceus, var. b., Linn. Gmel. p. 3186, n.° 14.

Echinanthus ovalis. Gualt. Ind. tab. 110. fig. A.

Scutum angulare humile, var. b. Klein, edit. gallic. § 73. p. 86, pl. 10. fig. B.

Echinanthus humilis, var. b. Leske, p. 187. pl. 19, fig. A. B.

Synonymie, (dans les auteurs que je cite d'après autrui).

Echinorhodum (Kleine egel-roozen stomp-blad). Van Phelsum, p. 38. n.° 5. - Seba, Thes. T. 3. pl. 15. fig. 11-12.

     Description extérieure...... Longueur, 87 millim. - Largeur, 80 mill. - Hauteur au centre, 22 mill. - Epaisseur du bord, 11 mill. - Couleur d'un brun très-foncé. La substance du test blanche. Epines de deux sortes : les grandes sont aciculaires, vitreuses, blanchâtres, et ont jusqu'à 3-5 millim. de long ; les petites sont capillaires, piliformes, excessivement courtes.... Ambulacres presque égaux, pétaloïdes, arrondis et parfaitement limités au bout, qui est ouvert.... Les ambulacres sont formés, de chaque côté, de deux séries de pores simples, unis par un sillon oblique.... le pore de la série intérieure est rond ; celui de la série extérieure est allongé transversalement vers le bout de l'ambulacre, et presque rond vers son sommet.... Cinq pores génitaux.... Anus rond, plus petit que la bouche, ouvert à 2 lignes environ au-dessous du bord.... La bouche, pentagone à angles arrondis et à côtés convexes, s'ouvre au fond d'un enfoncement duquel partent cinq gouttières simples et rayonnantes.... les côtés de la bouche répondent aux ambulacres, et ses angles répondent aux aires anambulacraires.... On voit au centre de l'orifice buccal, cinq dents convergentes, presqu'horizontales, émaillées, qui ne font point saillie hors du test....

     Description intérieure. - A. Le test. Il a un millimètre d'épaisseur dans ses parties les plus minces.... il contient deux cavités concentriques séparées par une cloison osseuse d'un millim. d'épaisseur environ. La cavité principale renferme l'appareil masticatoire, l'oesophage, l'appareil génital et celui des ambulacres : elle est donc centrale et limitée par la cloison ; mais cette cloison a une solution de continuité du côté antérieur, pour le passage de l'oesophage, et elle communique par-là avec la seconde cavité qui serpente tout autour de la première et qui contient uniquement l'intestin. (Cette organisation, plus ou moins modifiée selon le genre et les espèces, est commune aux Clypéastres et aux Scutelles)....

     La cavité buccale du test s'étend jusqu'à l'extrémité des cinq ambulacres et est pourvue de cinq angles rentrans dans les intervalles de ceux-ci... Elle est irrégulière, parce que la cloison qui la limite, refoulée dans certains points vers le centre par les anses et les duplicatures de l'intestin, est irrégulièrement sinueuse.... La cavité buccale n'est donc régulièrement limitée que dans les espaces ambulacraires proprement dits de son plancher supérieur, et dans la partie centrale de son plancher inférieur, là où repose l'appareil de la bouche. Dans les espaces anambulacraires, la cloison se rapproche davantage du centre au côté droit qu'au côté gauche, parceque l'intestin ne passe qu'une fois au côté gauche et deux fois au côté droit. (Il en est de même dans les Scutelles). La cloison est pleine et lisse dans toute sa hauteur, excepté à sa jonction avec les planchers supérieur et inférieur. Là, elle est percée de divers trous qui donnent passage à des processus du derme, lesquels serpentent entre les piliers osseux du bord. Les canaux complètement irréguliers dans lesquels ces processus serpentent sont-ils occupés par une sorte de système vasculaire ? je n'ai de preuves ni pour ni contre cette hypothèse. (Dans le Cl. rasaceus proprement dit, espèce fort différente, qui vient des Antilles, la cloison, au lieu d'être plein, est irrégulièrement découpée).....

     La cavité intestinale du test commence à la solution de continuité qui se trouve dans la cloison depuis la ligne médiane de l'ambulacre antérieur jusqu'à l'aire anambulacraire qui borde cet ambulacre à gauche. De là, cette cavité suit le côté gauche du corps, presqu'en ligne droite, en rétrogradant jusques près de l'anus. Là, sa largeur devient double, et elle se dirige de nouveau, par le côté droit du corps, jusqu'à la partie antérieure de l'Echinide. Il résulte de là que l'intestin passe deux fois dans la partie droite de la cavité, comme on le verra plus bas.

     Epines ou aiguilles intérieures. C'est ici que j'ai découvert, (aucun auteur à ma connaissance, n'en parle), la partie la plus curieuse, la plus inattendue, si l'on peut s'exprimer ainsi, de la structure de ces singuliers animaux. Toutes les cavités, au lieu d'avoir des parois lisses et immédiatement tapissées par le tissu cutané interne, sont hérissées dans toutes leurs parties d'une multitude innombrable d'épines intérieures, non mobiles, très-acérées, dures, cassantes, vitreuses, translucides, qui ont jusqu'à 3 et 4 millimètres de long en certains endroits. (Elles sont beaucoup plus grandes dans le Clypeaster rosaceus). Ces épines ou aiguilles naissent de la couche interne du test..... (Je donnerai, dans la partie monographique de mes études sur les Echinides, une description très-étendue de leurs variétés de forme et de position)..... C'est au milieu de cette forêt d'aiguilles que flottent les viscères et les membranes internes, si ténues et si délicates, de l'animal. Ces parties molles seraient absolument dans une position semblable à celle de Régulus dans le fatal tonneau, si elles étaient réellement flottantes ; mais il paraît qu'elles sont pénétrées du moins par la pointe de ces aiguilles, ce qui sert à les fixer dans des cavités d'un diamètre supérieur au leur : en effet, en sciant l'Echinide, j'ai scié ses aiguilles, dont j'ai trouvé toutes les pointes implantées dans la membrane intestinale desséchée.

     Pièces accessoires, non mobiles, du test. Il y en a onze. L'une d'elles est un bouton creux ou plutôt une cage ou lanterne à cinq ouvertures irrégulières, placée et soudée immédiatement au-dessous de l'apex (sommet organique de l'Echinide). Cette lanterne contient le point d'attache supérieur de l'oesophage ! et peut-être ceux des cinq ovaires ? - Les dix autres pièces accessoires (apophyses auriculaires), réunies par paires, mais séparées, autour de la bouche, forment l'équivalent de ce que Runphius et après lui M. de Blainville nomment auricules dans les Echinus. Elles ont 2 millim. 1/2 de haut, et sont comprimées sur les côtés. Chacune des dix apophyses se loge dans une fossette naviculaire de chacun des dix osselets qui forment les mâchoires.... La fossette naviculaire est beaucoup plus grande que l'apophyse qui s'y loge, afin de laisser du jeu aux mâchoires.

     B. Système buccal. Les pièces osseuses, distinctes, qui le composent, sont au nombre de vingt, savoir :

     5 mâchoires composes chacune de deux pièces symétriques, séparées (osselets) ; en tout 10 pièces pasticatoires.

     5 dents proprement dites, émaillées.

     Enfin 5 pièces fort petites, alternant avec les dents, et destinées à faciliter l'indépendance de mouvemens de chacune des mâchoires. Je nomme ces pièces rotules, parce qu'elles remplissent un office en quelque sorte analogue à celui de la rotule du genou.

     Don Antonio Parra, dans son excellente description du Clypeaster rosaceus (Descripcion de diferentes piexas de Historia natural, etc., avec 75 planches coloriées, petit in-4.° en espagnol, imprimé à la Havane en 1787, ouvrage extrêmement rare qui m'a été prêté par M. de Grateloup, est le seul auteur, à ma connaissance, qui ait parlé des rotules (qu'il appelle piececitas, petites pièces). Je n'ai eu connaissance de son ouvrage que quelques mois après avoir rédigé la description du Clypeaster Rangianus (et je croyais, par conséquent, être l'auteur

 

de la découverte des rotules). Don Antonio Parra trouve 15 rotules dans le Clypeaster rosaceus, c'est-à-dire 3 entre chaque mâchoire complette, ce qui porterait à 30 le nombre des pièces osseuses du système masticatoire. Est-ce là une différence spécifique ? Il se pourrait qu'elle ne fût pas réelle parce que j'ai observé que le rebord solide de la mâchoire dont mes rotules forment la partie mobile se coupe facilement en tranches verticales. C'est peut-être une suite du mode d'accroissement de ces parties ; et alors Parra aurait confondu ces fragmens avec les rotules véritables, auxquelles ils ressemblent à s'y méprendre, quand on ne prend pas soin de les distinguer sur place. (Parra ne parle pas des aiguilles intérieures du test, que j'ai pourtant retrouvées dans le Clypeaster rosaceus des Antilles).

     Je dois à la complaisance et au talent de M. P. D. Helfengerger les beau dessins à l'encre de la Chine, que je joins ici, avec leur explication. Il devient donc inutile de donner, dans cet extrait, la description détaillée des 20 pièces osseuses de l'appareil masticatoire. On en trouve d'ailleurs de très-bonnes figures (les rotules exceptées), pour le Clypeaster rosaceus où l'organisation est la même, dans les ouvrages suivans ; il est inconcevable que Lamarck n'en ait pas fait usage et se soit borné à dire (ce qui n'est point exact), que les Clypéastres ont la bouche armée, comme les Scutelles, de 5 pièces osseuses, etc.

     Parra, loc. cit. p. 139 (Erizo estrellado) pl. 52. fig. 1 à 10.- Klein, edit. gallic. pl. 20. fig. H. I. K. M. Q. pag.126 et 128.- Leske, p. 35. pl. 33. fig. h. i. k. m. q.

     Pour les auricules du même Clypeaster rosaceus, consultez Parra, loc. cit.- Klein, loc. cit. pl. 20. fig. L. M. N. O. P.- Leske, loc. cit. pl. 33. fig. l. m. n. o. p.

     (Je possède les mâchoires de cinq espèces vivantes et d'une espèce fossile de Clypéastre ; elles sont toutes organisées identiquement, pour les parties osseuses).

     La bouche proprement dite est une cavité en entonnoir, ou presque cylindrique, à parois sillonnées verticalement ; elle est presque fermée par les pointes des dents. Elle est tapissée par des membranes dont la continuation forme l'oesophage...... la pyramide pentagonale formée par l'ensemble des mâchoires est placée de façon que chaque angle répond à un ambulacre.... chaque mâchoire est formée de deux pièces masticatoires (osselets) accolées par une de leurs faces lisses, non soudées ; du moins il ne reste pas de traces de soudure après la mort. Entre ces deux pièces, est creusée une rigole qui reçoit la dent. Celle-ci, dont la forme (fort différente de celles des Scutelles, qui les ont linéaires, droites et posées horizontalement) est à peu près celle d'un triangle scalène à côtés courbes (2 courbes concaves, une convexe), est placée dans une situation oblique, se rapprochant de la verticale. La pyramide, tronquée au sommet, y est bordée d'un fort renflement crénelé par l'interposition des rotules.... La membrane qui sert de palais à la bouche proprement dite, est percée au centre par l'orifice du canal oesophagien, lequel orifice me paraît entouré d'un anneau membraneux auquel viennent se rattacher d'autres parties molles, et qui semblerait pouvoir jouer le rôle de sphincter. Cet orifice s'ouvre dans un canal membraneux, horizontal, qui se dirige vers le côté antérieur de l'Echinide en suivant la ligne médiane. Ce canal (oesophage) fournit à son origine un processus très-court, qui va, en rétrogradant, s'attacher dans la lanterne intérieure de l'apex.....

     C. Système digestif. L'oesophage augmente rapidement en diamètre. Arrivé au bord antérieur, il tourne à gauche et rétrograde jusques vers l'anus en côtoyant le bord gauche du test (cette partie de son trajet constitue probablement l'estomac). Là, il se rétrécit subitement, traverse la ligne médiane et se porte de nouveau vers le côté antérieur du test, en côtoyant le bord droit de l'Echinide. En cet endroit, il se dilate subitement en un énorme sinus arrondi en coecum, se replie sur lui-même et forme ainsi le rectum qui revient à l'anus en se tenant accolé d'un côté à la cloison osseuse qui sépare la cavité buccale du test de sa cavité intestinale, et de l'autre à l'intestin grêle que je viens de décrire. Le diamètre du rectum est de moitié au moins plus grand que celui de l'intestin grêle. Avant de déboucher dans l'ouverture anale du test, le rectum forme une anse qui dépasse, à gauche, la ligne médiane ; pour cela, il remonte vers le plafond, y forme un large sinus ou cloaque, et redescend pour aboutir à l'anus... (Je supprime tous les détails, fort étendus dans ma description).

     J'ai trouvé tout le tube intestinal rempli de terre sablonneuse très-fine, sans restes de corps organisés. A quoi cependant serviraient au Clypéastre ses énormes mâchoires, s'il ne devait absorber que la matière nutritive disséminée parmi des substances aussi divisées ?

     D. Système cutané.

     E. Système ambulacraire.

      F. Système respiratoire.

     Il ne reste, sur le sec, aucune trace assez importante de ces trois systèmes, pour que j'en parle dans cet extrait ; mais je vais combler en partie cette lacune, en insérant ici quelques passages de la description que je fis, à la même époque, des parties molles (moins désséchées) du système ambulacraire d'un Scutella quadrifora, Lam., que M. Rang m'envoya avec le Clypéastre dont il est question. La composition fondamentale de ces organes est la même dans les deux genres (j'en ai retrouvé, depuis, tous les traits essentiels dans le Spatangus purpureus, et mes observations s'accordent fort bien avec la description, plus abrégée, que M. de Blainville donne des ambulacres dans le genre Oursin : ainsi, leur organisation est la même dans toute la famille).

     Il me paraît difficile de séparer, dans les descriptions, le système ambulacraire du système respiratoire. J'ai prouvé, je crois, que toute Echinide a réellement cinq ambulacres normaux, et qu'ils sont seulement plus ou moins interrompus ou irréguliers dans certains genres. Or, on sait que les suçoirs ambulacraires servent à la locomotion ; ils y contribuent peut-être tous dans les Echinides globuleuses, mais il est évident que ceux de la partie intérieure du corps peuvent seuls y contribuer dans les Echinides applaties. D'un autre côté, le corps des Echinides ne contient aucun organe qu'on puisse supposer applicable à la fonction respiratoire, si ce n'est ce même système ambulacraire. Les suçoirs ambulacraires doivent donc être essentiellement respiratoires sur la partie dorsale des Echinides applaties (Clypéastr, Scutelle, etc.) : il est possible qu'ils soient essentiellement locomoteurs dans leur partie ventrale ; mais savons-nous s'ils ne servent pas à deux fins dans certains genres ou dans certaines parties du corps des Echinides ? Nos connaissances anatomiques sur cette famille sont trop peu avancées pour répondre à une pareille question, et, si l'on admet la séparation des deux fonctions, dans quelle partie de la longueur de l'ambulacre d'un Oursin, par exemple, en placera-t-on la limite ?

     G. Système génital (du Clypeaster Rangianus). Je n'ai vu que cinq languettes membraneuses, noires, épaisses, grenues, placées dans les espaces anambulacraires ; je les regarde comme des sacs ovatiens. Le sommet de chaque sac s'effile en un cordon noir très-délié (probablement l'oviducte), qui vient  s'attacher au gâteau membraneux contenu dans la lanterne intérieure de l'apex ; mais je n'ai pu voir si ce cordon aboutit réellement au pore génital......

 

 
 

Clypeaster rangianus Desmoulins,1835 - Pliocène supérieur, Maroc, 120 mm

 
 

 

Clypeaster reidii Wright,1855

 
 

diagnose originale de l'espèce par Wright,1855

On fossil echinoderms from the Island of Malta, p.54

 

Clypeaster Reidii, Wright, n. sp.

     Test large, broadly pentagonal, and lunch el,evated; border abrupt, margin thin and undulated, rising with steep aides at angles of 60°, and with a very fittle curve towards the vertex, which is nearly central ; petaloidal portions of the ambulacral areas large, nearly equal in width, and extending over nearly three-fourths of the aides ; base quite flat; mouth small, pentagonal, nearly central ; basal ambulacral sulci proceeding from the angles of the mouth, narrow, and sharply defined; anus round, near the posterior margin; tubercles on the upper surface small and closely set together, those on the base a little larger; apical dise nearly central and prominent, with an outer circle of genital holes, and an inner circle of eye­holes having the madreporiform tubercle in the centre.

     Dimensions. — Antero-posterior diameter 56/10 inches, transverse diameter 52/10 inches, height 28/10 inches.

     Description.—This large Clypeaster has been mistaken tbr one of the varieties of C. altos, but a careful study of its test dis-closes characters by which it is readily distinguished from that common form. The circumference is nearly pentagonal; it is rounded before, undulated on the Bides, and nearly atraight behind; the aides of the pentagon are of unequal length, those forming the front of the test are the shorteat, those of the middle are somewhat longer, and the posterior single aide is the longent. There is scarcely any margin to the test in this species, as the aides rise abruptly from the border to the apex, making angles of 600 with the base, and being only slightly curved in­wards; the dorsum is therefore very small in proportion to the diameter of the base. The petaloidal portions of the ambulacral areas extend over nearly three-fourths of the aides; they form long elegantly-shaped petals, narrower in proportion to their length than those of C. altus, and consequently allowing of a greater development of the interambulacral areas than in that species; the petaloidal ambulacral areas are nearly all of the same length, width and structure ; the centre of each petal is arched and costated, and forms a considerable relief on the sur­face of the test. The poriferous zones lie in slight depressions on their aides ; each zone contains sixty-two pairs of pores set widely apart; in the inner row the holes are round, in the outer row they are oblong, and both are united by straight oblique sulci; the external surface of the partition-wall between each pair is covered with a row of small tubercles. The bases of the ambulacra are open, but not so widely as in some other con­generic forms. The interambulacral areas are nearly flat, of moderate width, and very uniform in their structure. The apical dise occupies the centre of the dorsal surface; it consista of two circles of holes ; the outer is formed of five small genital holes, the plates of whieh are not distinguishable, and the inner of five small perforated ocular plates, whieh are distinctly visible at the apices of the ambulacra. The madreporiform tubercle occupies the centre, and forma a button-like prominence there ; the border is thin and undulated, and this

 

portion of the test presents a striking difference to the obtuse marginal fold seen in C. altus, The base is quite flat ; the pentagonal mouth is small and nearly central ; the oral lobes are curved inwards at an acute angle, and the five ambulacral sulci are sharply defined as they radiate from the aides of the pentagon to the border. The anus is round, and is situated near the posterior border : the tubercles on the upper surface are small and closely set together ; those on the base are a little larger.

     Affinities and differences.—Clypeaster Reidii very much resembles C. umbrella both as to height, width, and the smallness of its tubercles ; it is distinguished from that species by the following characters : C. Reidii is more elongated ; the petaloidal ambulacra are longer and narrower ; the interambulacra are flattened and slightly curved; the base is quite flat, and the oral lobes are curved acutely inwards. In C. umbrella the interambulacra are arched and costated, the base is concave, and the oral lobes dope obliquely inwards. Compared with C. altus, the differences are found to be still greater : in C. Reidii the test is broader in proportion to its length ; the petaloid ambulacre are narrower ; the poriferous zones are not so open at the base. The apical dise is convex and prominent in C. Reidii, and depressed in C. altus. In C. Reidii the border is thin and sharp, and the base is flat. ln C. alois the border is thick and rounded, and the base is concave. In C. Reidii the mouth is small, and the oral lobes curve acutely inwards; whilst in C. altus the large mouth lies at the bottom of a concave depression formed by the graduai inward sloping of the interambulacra. The distinctions between our species and that of C. scutellatus and C. rnarginatus are so well defined, that it is unnecessary to make a comparison with them.

     Locality and stratigraphical position.—This species is apparently from bed No. 1, the Gozo marble, but this we cannot with certainty state. Fine specimens are in the Jermyn Street Mu­seum, and in the collection of the Geological Society of London. We dedicate this species to his Excellency Sir William Reid, Governor of Malta, whose laudable efforts to form a public collection of Maltese fossile have greatly contributed to our knowledge of the palseontology of the island.

 

 

description de l'espèce par Michelin, 1861

Monographie des Clypeastres fossiles, p.124

 

CLYPEASTER REIDII. Wright, pl. XXVI, fig. a à f.

 

   

     L'individu type nous a été communiqué par l'entremise de M. Wright, de Cheltenham (Angleterre).

     Forme générale, subpentagonale h angles très arrondis, d'une forme conique à base large. Bord s'atténuant de haut en bas.

     Partie supérieure, arrondie, à ambulacres proéminents.

     Partie inférieure, plane, avec sillons très profonds s'élargissant vers le péristome, qui est dans une petite cavité.

     sommet sous le corps madréporiforme.

     Corps madréporiforme situé au poilu culminant, petit, pentagonal et ayant de petits tubercules. Plaques génitales portant des pores un peu éloignés du corps madréporiforme.

     Plaques ocellaires peu distinctes.

     Aires ambulacraires longues, renflées, occupant les 2/3 de la hauteur, pétaliformes, courbées vers le sommet.

     Zones porifères un peu excavées, avec pores arrondis terminant des sillons qui sont séparés par des cloisons assez larges portant de 8 à 10 tubercules.

     Zones interporifères avec tubercules rapprochés.

     Aires anambulacraires plus élevées que les zones porifères, portant des tubercules espacés. Tubercules papillaires plus serrés en dessous qu'en dessus.

     Péristôme, petit, arrondi, subpentagonal.

     Appareil anal, submarginal, avec périprocte en ellipse transversale.

     Texture du test, épaisse et solide.

 

   

     Rapports et différences. Se rapproche du C. altus et du C. gibbosus, mais en diffère par son angle marginal moins aigu et par ses ambulacres s'arrêtant près du sommet.

 

     Observations particulières. La partie supérieure est subglobiforme plutôt que coniforme, ce qui la distingue des C. pyramides,. alticostotas, et. prirteRions.

     Gisement et localités des. fossiles. Miocène; île de malte.

     Musée pratique de géologie de Loudres. Collections de la Société géologique de Londres, Michelin (un fragment)

 

Extrait planche XXVI

   

 

 
 

Clypeaster reidii Wright,1855 - Miocène, Sardaigne, 121 mm

 
 

 

Clypeaster rogersi (Morton,1834)

 
 

description par Cooke

Cenozoic Echinoids of easter United States, 1959, p.36

 

Clypeaster rogersi (Morton)

Plate 12, figures 4-6

 

 

     Length ranging from less than 40 mm to 90 mm or more. Outline oval to subpentagonal ; upper surface low to tumid apically ; lower surface flattish, slightly concave near the peristome ; margin usually thin. Apical system central, with five genital pores, tumid. Petals extending more than halfway to the margin, completely closed apically, wide open distally ; poriferous zones somewhat narrower than the interporiferous, inner pores circular, outer pores slightly elongated, pores weakly conjugate ; inner side of poriferous zones almost straight, outer side slightly convex. Peristome central, pentagonal, sides slightly swollen, like bourrelets. Ambulacral grooves straight, narrow, extending to the margin. Periproct circular, located about one-fifth the distance from the margin to the peristom. Tubercles on upper surface small, sunken ; tubercles on lower surface larger, in much larger scrobicules ; intermediate spaces pitted.

     Occurence. - Alabama : Monroe county (type). Whitsett's quarry in Washington County 3 miles south of Collumburg (USGS 7208, C. W. Cooke and W. C. Mansfield). Hillside 1/4 mile east of the A. T. & N. Railway 2.5 miles north of Millry, Washington County (USGS 6702, C.W. Cooke). Many other localities listed by Cooke (1942, p. 12).

     Mississippi : chickasawhay River 1 1/4 miles northwest of the mouth of Limestone Creek, 4 miles northwest of Waynesboro, and 1 1/4 miles southwest of Boyce, Wayne County (USGS 6647a, W. H. Monroe and F. S. MacNeil). Other localities listed by Cooke (1942, p. 12).

     Georgia : Old Jacksonboro, fork of Brier and Beaverdam Creeks, Screven County (type of Scutella jonesi Forbes). Other localities listed by Cooke (1942, p. 12).

     Florida : Marianna (USGS 6767, C. W. Cooke ; 14330, W. C. Mansfield, F. S. MacNeil). Suwannee River near Ellaville, lowest bed (USGS 14070, W. C. Mansfield and C. M. Mum ; USGS 12744, W. C. Mansfield). Suwannee River about 6 miles below Ellaville lowest bed (USGS 12740, W. C. Mansfield, Herman Gunter, G. M. Ponton). Miley rock pit in sec; 36, T. 20, S. R. 18 E. in Citrus County (USGS 14554, C. W. Cooke and W. D. Havens). Taylor County, 6.5 miles

 

south of Nutall's Rise on Aucilla River, and 16 miles south of Lamont (USGS 14924, C. W. Cooke). Falling Water 4 miles south of Chipley, Wahington County (USGS 7188, C. W. Cooke and W. C. Mansfiels).

     Cuba : Colonia Cristales, finca Juan Crillo, Jatibonico, Camagüey (C. brodermani).

     Mexico : Cerro Chamal Soto la Marina ; south of Topila (type of Clypeaster marinanus Jackson).

     Geologic unit. - Middle and late Oligocene ; Vicksburg group in Mississippi and Alabama, Flint River formation in Georgia, Suwannee limestone in Florida, Meson formation in Mexico.

     Type. - Acad Nat. Sci. Philadelphia 1070. Four cotypes. The one figured here is larger and better preserved than Morton's figured specimen. The oldest label reads "Scutella rogersi S. G. M., Alab." Another label specifies Claiborne, but the types evidently came from the Marianna limestone, which crops out a few miles east of Claiborne on the road to Monroeville.

     Remarks. - The shape and size of Clypeaster rogersi is quite variable, but the shape of petals is relatively constant. The species appears to be included in the section Orthanthus Mortensen (1948, p. 45).

     The specimens from the Suwannee limestone (USGS 14924), from the Flint River formation, and from the Meson formation tend to have slightly wider interporiferous zones than the typeical form from the Marianna limestone, and their margin is thinner.

Extrait planche 12

   

 

 
 

Clypeaster rogersi (Morton,1834) - Oligocène, Marianna Limestone, Castleberry, Alabama, USA, 50 mm

 
 

 

Clypeaster sardiniensis Cotteau,1895

 
 

Clypeaster sardiniensis, Cotteau, 1895.

(Pl. II, fig. 3-4).

     Espèce de taille assez forte, pentagonale, subsinueuse et arrondie au pourtour, très anguleuse en avant, tronquée et presque droite en arrière. Face supérieure médiocrement élevée, régulièrement déclive vers l'ambitus. Face inférieure plane, fortement concave au milieu. Sommet central. Aires ambulacraires allongées, en forme de doigt, peu élevées et amincies autour du sommet, renflées ensuite dans toute leur étendue, inégales, l'aire antérieure plus longue que les autres, les deux aires postérieures plus développées que les deux aires paires antérieures, occupant à peu près les deux tiers de l'espace compris entre le sommet et l'ambitus. Zones porifères très étroites à leur extrémité supérieure, devenant plus larges en s'éloignant du sommet, non déprimées, arrondies vers la base, placées en partie sur les renflements ambulacraires, formées de pores inégaux, les internes arrondis, les externes allongés, unis par un sillon, chaque paire séparée par une bande de test garnie de huit à dix petits tubercules. Zones interporifères occupant l'espace de cieux zones porifères et demie. Les renflements ambulacraires se prolongent en s'élargissant et en s'atténuant jusqu'à l'ambitus et se confondent avec les aires interambulacraires qui sont tout à fait planes, même lorsqu'elles se resserrent aux approches du sommet. Sillons ambulacraires très accentués à partir du péristome, s'atténuant et disparaissant complètement avant d'arriver au bord. Tubercules scrobiculés, petits et écartés sur toute la face supérieure, un peu plus gros et plus serrés à l'ambitus et sur la face inférieure; un peu plus fins et plus espacés dans les dépressions ambulacraires ; à la face supérieure, les tubercules sont plus serrés dans les zones interporifères que sur le reste du test. Granulation intermédiaire abondante, un peu saillante, serrée, homogène. Péristome petit, pentagonal, très enfoncé, s'ouvrant dans un infundibulum largement évasé. Périprocte subcirculaire, elliptique, situé à quelque distance du bord. Appareil apical étoilé, finement granuleux, avec pores génitaux allongés, placés à l'extrémité (le chacune des branches (le l'étoile.

     Hauteur, 39 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 132 millimètres ; diamètre transversal, 122 millimètres.

 

     Rapports et différences. — Cette espèce, dont nous ne connaissons qu'un seul exemplaire, nous a paru se distinguer nettement de ses congénères, cependant bien nombreux, par sa forme pentagonale, très anguleuse en avant, flexueuse sur les côtés et tronquée presque carrément en arrière, par ses aires ambulacraires saillantes, allongées en forme de doigt, par les zones porifères non déprimées placées sur la base même des renflements ambulacraires ; par ses aires interambulacraires planes, même aux approches du sommet, par son péristome petit, profond, s'ouvrant dans un infundibulum largement évasé. L'ensemble de ses caractères et notamment la forme de ses renflements ambulacraires rapproche, au premier aspect, cette espèce du Cl. isthmius, Fuchs, des calcaires miocènes de Gebel Geneffe (Egypte) (1). Il s'en distingue par sa forme plus anguleuse en avant, plus sinueuse sur les côtés, par sa face su‑

     (1) Th. Fuchs, Beitrige Zur Kenntniss der Mioenentauna Aegyptens und der libyschen Wiiste, p. 28, Pl. XII. fig. 1-3.

Extrait planche II

   

 

 
 

Clypeaster sardiniensis Cotteau,1895 - Miocène, Helvétien, Agusta Siracusa, Sicile, Italie, 84 mm

 
 

 

Clypeaster scillae Desmoulins,1837

 
 

diagnose originale de l'espèce par Desmoulins,1837

Etudes sur les échinides, p.64

 
     
 

description de l'espèce par Lambert,1912

Description des échinides néogènes du bassin du Rhône, p.93

 

Clypeaster scillae Desmoulins,1837.

     J'ai expliqué en 1906 comment il convenait de circonscrire cette espèce et j'en ai fait figurer un néotype de la collection Pellat provenant des Angles1. Il me paraît superflu de revenir ici sur ces questions et je donnerai simplement la synonymie de l'espèce en rappelant ses caractères essentiels.

Synonymie

   

     Comme on le voit par cette synonymie, le C. Scillae est une des espèces de Clypéastres qui a été la plus mal comprise, presque tous les auteurs l'ayant confondue avec le C. crassicostatus, plus haut, plus renflé sous les pétales, mais à bords moins épais et qui appartient ainsi au groupe du C. intermedius.

     Le C. Scillae est  caractérisé par sa forme allongée, subpentagonale, à marges déclives et bords assez épais arrondis ; ses pétales sont renflés, saillants, inégaux, les antérieurs pairs plus courts que les autres ; face inférieure plane à large

 

indfundibulum. Les types figurés sont ceux de Scilla (pl. X, fig. 3) Pomel, (pl. XXIVF) de Loriol, (pl. V, fig. 1) Airaghi, (pl. IV, fig. 6), presque toussous le nom de C. crassicostatus. J'en ai fait figurer un néotype du Langhien des Angles (pl. VI, fig. 1, 2), d'ailleurs semblable au moule W, 12 d'Italie.

     Cette espèce est surtout voisine du C. intermedius Desmoulins, qui s'en distingue par ses marges moins épaisses, ses bords amincis et rentre ainsi qans une sous-section particulière des Bunactis. Chez C. crassus Agassiz, les marges sont moins déclives, plus distinctes, les pétales sont moins renflés et la face inférieure est légèrement subconcave. C. pentadactylus Gauthier se distingue par ses pétales encore plus saillants, dactyliformes, ses marges très épaisses, mais peu déclives, avec bords largement arrondis, sa face inférieure pulvinée, subconvexe.

     Localités. Les Angles (Gard), Les Taillades (Vaucluse) ; étage Langhien. Coll. Institut cathol. de Louvain, Chatelet.   

 

 
figuré conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau 1939 Tétramétrie incomplète chez un clypéastre du Miocène de Syrie, p.689

NDR : spécimen quasi tétramère avec déformation du contour ambital associé et de la plaque madréporique

 
 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62486

MNHN.F.R62486

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Jocelyn FALCONNET

Cottreau, 1939, p. 689, pl.42, fig. 1-3

 
   
 
 

Clypeaster scillae Desmoulins,1837 - Miocène, Badénien, Retznei, Steiermark, Autriche, 92 mm

 
 

 

Clypeaster scutellatus De Serres, 1829

 
 

diagnose originale par De Serres

Géognosie des terrains tertiaires, p. 157, 1829

 

     Clypeaster scutellatus Nobis. Espèce nouvelle remarquable, à cause des imbrications du bord de son têt qui sont moins larges, et d'une forme différente de celles qu'on leur voit dans le Clypeaster marginatus.

 

     Vertice convexo stellifero ; ambulacris quique brevibus ovato acutis, striis in medio latis, ad marginem tenuiter dispositis ; margine imbricato, expanso latissimo. Pagina inferiore concava in medio profune sulcata. C.

 
 

Clypeaster scutellatus De Serre, 1829 - Lhangien, Portugal, 107 mm

 
 

 

Clypeaster scutum Laube, 1868

 
 

diagnose originale par Laube, 1868

Ein Beitrag zur Kenntniss der Echinodermen des Vicentinischen tertiärgebietes, p. 18

 

Clypeaster scutum Laube.
Tab. III, fig. 2

Schale niedrig, fünfseitig, mit gerundeten Ecken, wenig langer als breit, die Seiten sanft gebuchtet. Oberseite gleichmassig gewolbt, Unterseite flach, bald gegen das Peristom abfallend, Scheitel etwas über der Mitte. Madreporenplatte fünfseitig. Fünf' grosse Oviducalporen zwischen den Petalen. Ambulacralfelder blumenblattformig, fast ganz geschlossen, nicht sehr breit. Die Porenzonen durch eine verhaltnissmassig schmale, vom Anfange an sehr schwach gekrümmte Interporiferenzone getrennt, welche wie die Porenzone mit feinen Papillen besetzt ist. Das Peristom tief gelegen,. im vorliegenden Falle verdeckt.

Die Art ist mit Clypeaster halaensis d'Archiac deutlich verwandt, unterscheidet sich aber wesentlich durch die nicht aufgeblahten Petalen, durch die breitere fünfseitige Form und die schwachere Wölbung. Es liegt im Augenblicke nur ein wohlerhaltenes Exemplar von Collalto di Monfumo vor.

Lange 75 Millim., Breite 68 Millim., Höhe 15 Millim., Lange der Petalen 24 Millim., Breite derselben in der Mitte 13 Millim.

planche III (extrait)

   
 
 

Clypeaster scutum Laube, 1868 - Aquitanien, Castelli di Monfumo, Trevise, Italie, 70 mm

 
 
     

 

Clypeaster solanoi Cotteau,1889

 
 

diagnose originale de l'espèce par Cotteau,1889

Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.87

 

65. Clypeaster Solanoi, Cotteau, 1890.
(Pl. XIII, fig. 1-5.)

     Espèce de taille assez forte, oblongue, subpentagonale, étroite et anguleuse en avant, un peu plus large en arrière. Face supérieure peu élevée, légèrement saillante au milieu, plane et subdéprimée autour de l'étoile ambulacraire, épaisse et arrondie sur les bords. Face inférieure renflée et pulvinée au pourtour, fortement concave au milieu. Sommet ambulacraire subcentral. Aires ambulacraires fortement pétaloïdes, renflées, à peine ouvertes à leur extrémité, inégales, l'aire ambulacraire antérieure un peu plus longue, plus étroite et un peu plus ouverte que les autres. Zones porifères aiguës vers le sommet, devenant insensiblement très longues, plus étroites et acuminées à leur extrémité, formées de pores très inégaux, les internes arrondis, les pores externes étroits, allongés, unis par un sillon peu apparent dans l'exemplaire que nous avons sous les yeux. Zones interporifères bien développées , bombées. Tubercules petits , abondants , épars , nettement scrobiculés, de même nature dans les zones porifères que sur le reste du test, plus serrés , plus abondants , plus fortement scrobiculés dans la région infra-marginale sur le point où les zones porifères sont les plus larges, les petites bandes de test qui séparent les sillons renferment chacune une série de six ou sept tubercules espacés et assez gros ; lorsque les zones porifères, en se rapprochant du sommet, se rétrécissent, les tubercules cessent d'affecter une disposition linéaire et sont placés à peu près au hasard. Péristome non distinct, s'ouvrant au fond d'une dépression très profonde. Périprocte subcirculaire, un peu anguleux, placé assez loin du bord. Appareil apical muni de cinq pores génitaux ; plaque madréporiforme un peu saillante.

     Hauteur, 20mm ; diamètre antéro-postérieur, 78mm ; diamètre transversal, 65".

     Rapports et différences. - Le C. Solanoi rappelle par sa forme et sa taille le C. Michelini, Laube, du Vicentin ; il en diffère par sa face supérieure plus élevée au centre, plus déprimée autour des pétales ambulacraires, plus renflée et plus arrondie sur les bords ; par sa face inférieure plus profondément concave au milieu, très pulvinée dans la région inframarginale ; par ses aires ambulacraires beaucoup moins ouvertes ; par ses tubercules plus apparents et plus fortement

 

scrobiculés à la face inférieure ; par son périprocte un peu plus éloigné du bord. Notre espèce, par l'ensemble de ses caractères, se place dans le voisinage du C. scutiformis, espèce vivante de la Mer Rouge et de l'île Maurice, mais cette dernière espèce , si elle se rapproche du C. Solanoi par son ambitus épais et arrondi et par sa face supérieure très déprimée autour des aires ambulacraires, s'en distingue certainement par sa taille beaucoup plus petite, par sa forme plus allongée, par sa face supérieure moins élevée au centre et moins déprimée autour des aires ambulacraires, par sa face inférieure moins pulvinée sur les bords et moins concave autour du péristome.

     Localité. — Callosa (Alicante). Très rare. Éocène?...

Coll. Vilanova, Cotteau.

     Explication des figures. - Pl. XIII, fig. I, Cl. Solanoi, vu de côté; fig. 2, face supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, pores ambulacraires grossis; fig. 5, tubercules, pris sur la face inférieure, grossis.

Extrait planches XIII (extrait)

   
 
 

Clypeaster solanoi Cotteau,1889 - Oligocène, Villajoyosa, Espagne, 84 mm

 
 

 

Clypeaster subdecagonus Peron & Gauthier,1891

 
 

diagnose originale de l'espèce in Cotteau, Peron & Gauthier,1891

Echinides fossiles de l'Algérie, Terrains tertiaires, Etages Miocène et Pliocène, fasc. 10, t.3, p.167

 

Clypeaster subdecagonus, Peron et Gauthier, 1891.

PI. V, fig. 5-7.

Longueur, 112 mill. — Largeur, 110 mill. — Hauteur, 28 milL.

     Espèce de taille médiocre, aussi large que longue, à forme décagonale arrondie, à angles très émoussés, un peu rétrécie en arrière. Côtés à peine flexueux et seulement dans les interambulacres latéraux; à la partie postérieure, le sinus est un peu plus prononcé, en ligne droite entre les deux lobes ambulacraires postérieurs. Face supérieure médiocrement élevée en bosse avec point culminant un peu en arrière, tronquée et arrondie au sommet, avec une marge étalée, partout un peu convexe et déclive. Bord mince, un peu plus épais en avant. Face inférieure plate ou très légèrement renflée entre le bord et le péristome.

     Apex petit, médiocrement conservé, un peu porté en arrière, avec les cinq pores génitaux à peu près contigus au madréporide. Pétales ambulacraires ovales, convexes mais peu saillants, non gibbeux et plutôt déprimés à la partie supérieure, peu étendus, presque égaux, II et IV étant un peu plus courts que les autres. Les postérieurs dépassent les 3/5es du rayon (38/60); l'antérieur ne laisse entre son extrémité et le bord qu'une marge de 20 millimètres. La plus grande largeur des pétales est de 25 millimètres. Zones porifères en arc régulier à rayon assez long, laissant l'extrémité du pétale assez ouverte, à peine déprimées, déclives sur le côté. Les cloisons portent de très petits tubercules, au nombre de huit dans la partie la plus large, qui n'excède guère 5 millimètres. Zones interporifères convexes, peu renflées, un peu déprimées près du sommet, rétrécies à leur extrémité ; elles portent des tubercules un peu plus développés que ceux des zones porifères, et paraissant former deux rangées irrégulières sur chaque plaque. Interambulacres très étroits près du sommet, formant entre les pétales une côte basse, légèrement convexe, plus renflée à l'extrémité et élevée un peu au-dessus de la zone porifère ; le postérieur gonflé sur la marge. Ils mesurent 10 millimètres à l'endroit le plus large des pétales, et 27 entre leur extrémité.

     Péristome arrondi, peu développé, dans un infundibulum médiocrement creusé, très évasé, ayant plus du quart du diamètre total (30/110), bien échancré par les sillons ambulacraires, qui se prolongent jusqu'au bord. Périprocte arrondi,

 

médiocre, très près du bord postérieur. Les tubercules de la marge supérieure sont semblables à ceux des zones interporifères ; ceux de la face inférieure sont deux fois plus gros et plus fortement scrobiculés.

     Rapports et différences. — Notre exemplaire, dont la provenance exacte nous est inconnue, a été fossilisé dans un grès très dur, micacé, semblable à celui d'El Biar ; il nous a été impossible de l'assimiler spécifiquement à aucun des types décrits par M. Pomel. Sa face inférieure plate ne nous permet pas de le rapporter au C. peltarius dont il a assez la physionomie à la partie supérieure, sauf qu'il est moins allongé ; le C. Ficheuriesi aussi plus long et beaucoup moins gibbeux à la partie supérieure ; le C. disculiis a un pourtour partout arrondi, et ses pétales postérieurs sont à peine plus longs que l'intervalle qui les sépare du bord, tandis que la proportion, dans notre sujet, est de 38/60 ; il est, d'ailleurs, moins large relativement et moins élevé. Les autres espèces des localités langhiennes, C. Delagei, C. intermédius? diffèrent encore beaucoup plus. L'aspect général se rapproche aussi du C. expansus ; mais, outre que la taille est beaucoup moindre, les ambulacres sont relativement plus longs, et, dès lors, la marge moins large. Ne pouvant le rapporter à aucun type connu, nous en avons fait une espèce nouvelle, espérant que, plus tard, d'autres matériaux nous feront mieux connaître son origine.

     Explication des figures. — PI. V, fîg. 7. C. subdecagonus, vu de profil ; fig. 8, face supérieure, de grandeur naturelle.

Extrait planche 5

   
 
Holotype conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Cottreau, Peron & Gauthier, 1891, Echinides fossiles de l'Algérie, 1913
 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/j01412

spécimen MNHN.F.J01412

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter MASSICARD

Cottreau, Peron & Gauthier, 1891, p.167, pl.5, fig. 7-8

 

 
 
 

Clypeaster subdecagonus Peron & Gauthier,1891 - Burdigalien, Désert de Cyrénaïque, Libye, 111 mm

 
 

 

Clypeaster tauricus Desor in Agassiz & Desor,1847

 
 

description de l'espèce par Michelin, 1861

Monographie des Clypéastres fossiles, p.108

 

DEUXIÈME DIVISION.
CLYPEASTER TAURICUS
, Desor, pl. X et pi. XI, fig. a à e.

Echinospatagus, Kundmann, Rarioria naturce, etc. colonne 95, tabl. 5, fig. 5, 1737.

Clypeaster tauricus, Desor in Agassiz et Desor, Cat. rais. des Échinides, p. 73, 1847, série des moules en plâtre, R 62.

        -                   -         Desor, Synopsis des Échinides, p. 240, 1857.

     Forme générale, pentagonale, allongée, sinueuse, avec cinq angles très arrondis; à bord fortement renflé, si ce n'est à la partie supérieure à l'anus.

     Partie supérieure très relevée sous les ambulacres et notamment les deux postérieurs.

      Partie inférieure presque plate, sauf la cavité profonde de l'appareil buccal, cinq sillons s'arrêtant vers le bord.

      Sommet sous les ambulacres postérieurs.

     Corps madréporiforme, pentagonal, granuleux, placé plus bas que les commencements des ambulacres.

     Plaques génitales avec pores peu visibles contiguës au corps madréporiforme.

     Plaques ocellaires, idem, peu distinctes.

     Aires ambulacraires très largement ouvertes à la partie inférieure, renflées, proéminentes. Ambulacres subpétaloïdes très longs, aussi gonflés que les portions antérieure et latérales du bord. Zones porifères atteignant quelquefois 10 à 43 millimètres de largeur. Les sillons, quelquefois irréguliers, profonds, avec des pores ronds à l'intérieur et allongés à l'extérieur, sont séparés par des cloisons ou bandes tuberculeuses ayant de 1 à 3 millim. de large.

     Zones interporifères descendant jusqu'au bord presqu'en droite ligne, ce qui leur donne une ouverture de 30 millim. environ.

     Aires anambulacraires peu larges, creusées près du bord.

     Plaquettes non distinctes.

     Tubercules papillaires nombreux, plus rapprochés et plus gros à la partie inférieure, souvent en lignes droites dans les zones interporifères.

     Tubercules miliaires peu visibles.

     Appareil buccal : péristome petit et subpentagonal.

 

     Appareil anal : submarginal avec périprocte subcirculaire.

     Texture du test : épaisse.

Rapports et différences. Cette espèce, la plus grande du genre, est remarquable par sa hauteur, l'épaisseur de son bord et l'élévation des ambulacres au-dessus des interambulacres.

Observations particulières. — Les zones porifères des ambulacres présentent beaucoup d'irrégu­larités. Les bandes tuberculeuses inférieures des ambulacres sont quelquefois très larges avec deux rangs irréguliers (le tubercules.

La figure, pl. X, présente un fait qui se rencontre assez souvent dans les ambulacres des Échinides vivantes : c'est celui d'un étranglement à la partie médiane.

Gisement et localités de fossiles: Tert. miocène, mont Taurus (Asie Mineure), île de Crête et de M alte.

Collections Michelin, Tchihatcheff, de Verneuil, etc.

 

Extrait planches X et 11 (extraits)

 
 
figuré, conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris
figuré in Pinar 1952 Sur une méthode de détermination de Clypeaster d'Anatolie, p.22
 

 

http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/f/r62437

spécimen MNHN.F.R62437

crédit RECOLNAT (ANR-11-INBS004) Peter  MASSICARD

Pinar,1952, p.22, pl.2, fig.7-8

 

 
 
 

Clypeaster tauricus Desor in Agassiz & Desor,1847 - Upper Coralline Limestone, Mgarr Harbourt, Gozo, Malte, 111 mm

 
 

 

Clypeaster tavanii Imbesi smedile,1958

 
 
 

Clypeaster tavanii Imbesi smedile,1958 - Sables Helvétiens, Tropea, Italie, 147 mm

 
 

 

Clypeaster vilaplanae Cotteau,1890

 
 

diagnose originale de l'espèce par Cotteau, 1890

Echinides éocènes de la provinde d'Alicante, p.88

 

66. Clypeaster Vilaplanae, Cotteau, 1890.

(Pl. XIII, fig. 6-9.)

     Espèce de taille moyenne, oblongue, pentagonale, un peu étroite en avant, un peu plus large en arrière. Face supérieure médiocrement renflée, élevée surtout au milieu, régulièrement et obliquement déclive jusqu'à l'ambitus, amincie sur les bords, surtout dans la région postérieure. Face inférieure plane, non pulvinée, presque tranchante au pourtour, très fortement concave au milieu. Sommet apical subcentral. Aires ambulacraires très pétaloïdes, à peine renflées, un peu ouvertes à leur extrémité, inégales, l'aire ambulacraire antérieure un peu plus étroite et un peu plus ouverte que les autres. Zones porifères superficielles, aiguës vers le sommet, très larges au milieu, plus étroites et acuminées à leur extrémité, formées de pores inégaux, les internes arrondis, les externes allongés, unis par un sillon subflexueux, disposés par paires obliques que sépare une bande de test couverte de petits tubercules identiques à ceux qui garnissent le test. Zones interporifères bien développées, à peine un peu bombées. Tubercules abondants, épars, nettement scrobiculés, de même nature dans les zones porifères que sur le reste du test, plus serrés, plus abondants, plus fortement scrobiculés à la face inférieure. Sur le point où les zones porifères sont le plus larges, les petites bandes de test qui séparent les sillons et les pores renferment chacune une série dde dix à douze tubercules ; le nombre diminue nécessairement lorsque les zones porifères, en se rapprochant du sommet ou de la base, deviennent moins larges. Granulation fine, homogène, remplissant l'espace intermédiaire entre les tubercules. Péristome petit, subcirculaire, situé au fond d'une forte dépression de la face inférieure. Périprocte subcirculaire, un peu anguleux, placé à une assez grande distance du bord. Appareil apical muni de cinq pores génitaux. Plaque madréporiforme très grande et faisant saillie.

     Hauteur, 20mm ; diamètre antéro-postérieur, 73mm ; diamètre transversal, 65mm.

     Rapports et différences. - Le C. Vilaplanae offre quelques rapports avec le C. Martini, Des Moulins, qu'on rencontre dans le midi de la France, à Martigues,

 

 

dans le Miocène de la Corse, et à Collalto de Monfiemo, dans le Vicentin ; il s'en distingue par sa taille moins forte, sa face supérieure plus élevée, plus régulièrement et plus obliquement déclive, plus amincie sur les bords, par sa face inférieure beaucoup plus concave, par ses aires ambulacraires moins renflées et presque à fleur de test.

     Localité. - Callosa (Alicante). Très rare. Eocène ?

     Sur les indications de M. Vilanova, nous dédions cette espèce à M. Vilaplana, géologue espagnol.

     Coll. Cotteau (M. Vilanova)

     Explication des figures. - Pl. XIII, fig. 6, C. Vilaplanae, vu de côté ; fig. 7, face supérieure, faig. 8, face inférieure ; fig. 9, pores ambulacraires grossis.

Extrait planche XIII, fig.6-9

   
 
 

Clypeaster vilaplanae Cotteau,1890 - Oligocène, El Campello, alicante, Espagne, 57 mm

 
 
   

 

Clypeaster zamboninii Checchia-Rispoli, 1925

 
 

diagnose originale de l'espèce par Checchia-Rispoli

Illustrazione dei Clipeastri miocenici della Calabria, 1925, p.39

 

Clypeaster Zamboninii Checchia-Rispoli

(Tav. III, fig.3, 4, 4a, 5, tav. IV, fig. 3, 4).

1880. Clypeaster pyramidalis Seguenza, Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), pag. 86, tav. IV, fig. 1, 1a.

Dimensioni  Lunghezza    .    .    .    mm.    145, 113

                  Larghezza      .    .    .      "       133, 109

                  Alteza  .    .    .    .    .      "         80, 68

     Descrizione. - Clipeastro di grandi dimensioni, poco più lungo che largo, dal contorno pentagonale, un po' ristretto indietro, ad angoli arrontondati e a lati un po' sinuosi. Faccia abactinale molto elevata, di forma piramidale regolare, strettamente arrondondata in alto, ugualmente declive da tutti i lati. La regione marginale, che segue senza interruzione quella dei petali, è discretament estasa e finisce in un bordo ispessito e arrontondato. Faccia actinale piana nella regione marginale e poi lentamente declive verso il grande infundibolo.

     Apice centrale. Madreporite piccola, pentagonale, situata in una depressione, che è sormontata dalla cresta dei petali. Pori genitali piccoli, circolari, lontani dalla madreporite da 1-2 mm.

     Petali lunghi circa i due terzi della distanza tra l'apice ed il bordo, un po' ovali, sporgenti ; in alto sono stretti, poi si slargano in modo piuttosto rapido verso il basso, ove raggiungono la maggiore larghezza. I petali posteriori sono un po' più lunghi, l'impari è il più stretto.

     Zone porifere molto larghe, depresse ed un po' appianate, inarcate in basso per chiudere alquanto il petalo, che resta pero sempre aperto. In 1 cm. si contano solo da 6-7 coppie di pori separate da costole larghissime, ornate da 5-6 tubercoletti nella parte più larga della zona.

     Spazi interporiferi larghi circa tre volte una zona porifera, convessi nella sezione trasversa, e più sporgenti verso la metà della loro lunghezza che in alto ed in basso del petalo.

     Interambulacri verso la commità strettissimi e allo stesso livello delle zone porifere, poi man mano che si allargano guadagnano una certa convessità, che è massima verso la base del petalo, ove si mettono quasi alla stessa altezza degli spazi interzonali ; al di là dei petali si confondono col resto del margine.

     Peristoma grande, pentagonale, situato in un profondissimo infundibolo, a pareti subverticali e poi svasate verso l'orlo, circondato da solchi corti, quati nulla in tutta la regione marginale, e rapidamente approfonditi nell'inundibolo.

 

     Periprocto piccolo, circolare, situato ad una distanza dal bordo uguale al suo diametro.

     Tubercoli piccolissimi e distanti sulla faccia superiore, un po' più avvicinati e disposti in tre serie sulle placche dei petali ; un po' più grandi e stipati su tutta la faccia inferiore. Granulazione miliare bene sviluppata.

     La descrizione ora data è stata fatta sull'esemplare figurato a tav. III, fig. 3 ; ma essa vale anche per l'esemplare più piccolo figurato a tav. IV, fig. 3, il quale effettivamente presenta i petali un po' più larghi dell'altro, a cui del resto corrisponde per tutti i restanti caratteri.

     Osservazioni. - I due clipeastri descritti corrispondono perfettamenta a quello illustrato dal Seguenza col nome di Clypeaster pyramidalis Michelin. questi clipeastri ai quali, meglio che alla specie del Michelin, sarabbe appropriata la denominazione specifica di pyramidalis, non sono affatto il Clypeaster pyramidalis Michelin. Primo ad esprimere tale giudizio è stato il sig. Lambert1. Il Clypeaster pyramidalis, il cui tipo è quello figurato a tav. XXVII della Monographie, ha un profilo fortemente asimmetrico, un margine cortissimo nei lati pari e molto protratto indietro, un bordo più assottigliato, dei petali lunghissimi e meno arrotondati con zone porifere più larghe, a costole lunghe e strette ed ornate di 9 tubercoli, ed infine un infundibolo più ampio. Il sig. Lambert unisce poi questo esemplare del Seguenza al Clypeaster insignis dello stesso autore ; ma le differenze tra questi due clipeastri sono notevoli e di queste parleremo a proposito del Clypeaster insignis per non ripeterci qui.

     Località. - Ambedue gli esemplari provengono da Vena di Sopra (Monteleone Calabro) ; pure quelli descritti dal Seguenza vengono da Monteleone.

 

Extrait planches III, IV et texte-fig.14

 
 

Clypeaster zamboninii Checchia-Rispoli, 1925 - Helvétien, Italie, 121 mm