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Genre
Clypeaster
Lamarck, 1801
Système des animaux
sans vertèbres, p.341
Espèce type
Echinus rosaceus (pars.) Linné,
1758 ,p.665 (désignation originale) emend.
Lamarck, 1801, p.301.
Extension
stratigraphique (bibliographique,
non vérifiée) : Eocène - Actuel
Syn.
-
Echinanthus
Gray, 1825, p.427, (non
Leske).; synonyme objectif
plus récent confer
Pliolampadidae
-
Nyctimene
Gistl, 1850, p.576 ; synonyme
objectif plus récent
-
Rhaphidoclypus
Agassiz, 1863, p.25. Espèce type Echinus reticulatus
(pars.)
Linné, 1758, p.666,
désignation subséquente de Lambert &
Thierry, 1914, p.301 ; synonyme subjectif plus récent
-
Stolonoclypus
Agassiz, 1863, p.25 ; Espèce
type C. humilis Klein,
1758, synonyme subjectif plus récent
-
Stoloniclypus
Verril, 1867, p.314, synonyme
subjectif plus récent
-
Alexandria
Pfeffer, 1881, p.63 ; Espèce
type A. magnifica Pfeffer,
synonyme subjectif plus récent
-
Echinodorum
Pomel, 1883, p.68 ; synonyme
objectif plus récent
-
Pavaya
Pomel, 1883, p.68 ; Espèce
type C. corvini Pavay,
1874, p.98, synonyme subjectif plus récent
-
Anomalanthus
Bell, 1884, p.40 ; Espèce type
Echinanthus tumidus Woods,
1878, p.169, synonyme subjectif plus récent
-
Bunactis
Pomel, 1887, p.204 ; Espèce
type C. scillae Desmoulins,
1837, p.23 par désignation subséquente de
Lambert & Thierry, 1912,
p.302, synonyme subjectif plus récent
-
Laganidea
Pomel, 1887, p.172 ; Espèce
type C. atavus Pomel,
1885, p.30, par
désignation subséquente de Lambert &
Thierry, 1912, p.300
-
Myophyma
Pomel, 1887, p.260 ; Espèce
type C. altus Lamarck,
1816 (= Echinanthus altus
Leske, 1778)
par désignation subséquente de
Durham, 1955, synonyme
subjectif plus récent
-
Oxypleura
Pomel, 1887, p.221 (non
Mulsant, 1840 ; nec
Amyot & Serville, 1843)
-
Paratina
Pomel, 1887, p.190 (non
Mik, 1874)
-
Platypleura
Pomel, 1887, p.174 (non
Amyot & Serville, 1843 ;
nec Mulsant & rey,
1865)
-
Pliophyma
Pomel, 1887, p.247 ; Espèce
type C. atlas Pomel,
1887, p.252, par
désignation subséquente de Lambert &
Thierry, 1912, p.304, synonyme subjectif plus récent
-
Diplothecanthus
Duncan, 1889, p.153, synonyme
objectif plus récent
-
Plesianthus
Duncan, 1889, p.154, espèce
type : Echinanthus tumidus
Gray, 1851
-
Crassicostati
Gauthier, 1889, p.709
-
Biarritzella
Boussac, 1911, p.30 ; Espèce
type B. marbellensis Boussac,
1911, p.30
-
Dactylanthus
Lambert, 1912, p.89 ; Espèce
type C. acclivis Pomel,
1887, p.210
-
Eurycoila
Lambert, 1912, p.90 ; Espèce
type C. intermedius
Desmoulins, 1837,
synonyme subjectif plus récent
-
Eurypleura
Lambert, 1912, p.89 (non
Amyot & serville, 1843, nec
Kaup, 1858)
-
Paleanthus
Lambert, 1912, p.89 ; Espèce
type Lagana profundus Agassiz,
synonyme subjectif plus récent
-
Oxyclypeina
Lambert & Thierry, 1913, p.305
(pro Oxypleura Pomel,
1887, p.221) ; Espèce
type C. doma Pomel,
1887
-
Paratinanthus
Lambert & Thierry, 1913, p.303
(pro Paratina Pomel,
1887, p.190) ; Espèce
type C. ventiensis
-
Platyclypeina
Lambert & Thierry, 1913, p.304
(pro Platypleura Pomel,
1887, p.174) ; Espèce
type C. marginatus Lamarck,
1816, synonyme subjectif plus récent
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Tholeopelta
Lambert & Thierry, 1913, p.307
(pro Eurypleura Lambert,
1912, p.90) ; Espèce
type C. duchassaingi Michelin,
1861, p.107, synonyme subjectif plus récent
-
Coronanthus
Lambert, 1914, p.123 ; Espèce
type C. microstoma Lambert,
1914
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Alexandraspis
Lambert & Thierry, 1914, p.315
(pro Alexandria Pfeffer,
1881, p.63) ; Espèce
type A. magnifica Pfeffer,
1861, p.63
-
Guebhardanthus
Lambert, 1914, p.25 ; Espèce
type C. priscus Oppenheim,
1901, p.92
-
Laubeanthus
Lambert, 1914, p.25 ; Espèce
type C. breunigi Laube,
synonyme subjectif plus récent
-
Leptoclypus
Koehler, 1922, p.31 ; Espèce
type C. annandalei Koehler,
1922, synonyme subjectif plus récent
-
Rhaphydoclypus
Checchia-Rispoli, 1925, p.63 (nomen
vanum)
-
Orthanthus
Mortensen, 1948, p.34 ; Espèce
type C. euclastus Clarck,
1941, synonyme subjectif plus récent
-
Herrerasia
Sanchez-Roig, 1952 ; Espèce
type C. profundus Sanchez-Roig,
1949, p.91 (non C. profunus Agassiz,1840)
-
Rojasaster
Sanchez-Roig, 1952 ; Espèce
type C. hernandezi Sanchez-Roig,
1952
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description du genre
par Cotteau |
Paléontologie française, terrains Eocènes, tome 2, p.226 |
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Genre
CLYPEASTER, Lamarck, 1801.
Clypeaster,
Lamarck, 1801, 1916 ; Agassiz, 1636, 1839 ; Agassiz et Desor, 1847 ;
Desor, 1858 ; Lutken, 1863 ; Cotteau, 1875, 1877 ; P. de Lorio, 1883 ;
Pomel, 1863, 1883, 1887 ; A. Agassiz, 1874 ; Zittel, 1879 ; Duncan,
1885, 1889 ; Loven, 1887.
Echinorodum
Van Phels, 1774.
Echinanthus (non Breyn), Leske, 1778
; Gray, 1855 ; A. Agassiz, 1874.
Anomalanthus,
J. Bell, 1884.
Pavaya,
Pomel, 1883.
Diplothecanthus,
Duncan, 1890.
Plesianthus,
Duncan, 1890.
Test de grande et petite taille, épais, de forme elliptique,
pentagonale ou subcirculaire, plus ou moins renflé en dessus, plus ou
moins concave en dessous. Aires ambulacraires fortement pétaloïdes,
souvent bombées. Zones porifères larges, ouvertes à leur extrémité,
formées de pores allongés, inégaux, conjugués par un sillon, disposés
par paires obliques que sépare une bande de test granuleuse. Aires
interambulacraires étroites, surtout à leur partie supérieure où elles
sont resserrées par les aires ambulacraires. Sillons ambulacraires de
la face intérieure droits, non anastomosés, convergeant directement
vers le péristome. Tubercules petits, serrés, homogènes, fortement
scrobiculés surtout à la face inférieure, pourvus de petites soies
grêles, aciculées, égales, pressées les unes contre les autres,
donnant au test un aspect velu. Péristome pentagonal, médiocrement
développé, s'ouvrant au milieu de la face inférieure, tantôt à fleur
de test, tantôt dans une cavité plus ou moins profonde, muni de fortes
mâchoires et de cinq dents verticales émaillées. Périprocte petit,
arrondi, inframarginal. Appareil apical étoilé, subpentagonal, pourvu
de cinq pores génitaux et de cinq pores ocellaires. La plaque
madréporiforme, relativement grande et bombée, occupe le milieu de
l'appareil. Les pores génitaux s'ouvrent, tantôt sur les bords de la
plaque, tantôt à quelques distance au milieu de la suture
interambulacraire. Les pores ocellaires sont placés sur de petites
plaques distinctes, au sommet des aires ambulacraires. Intérieur du
test rude au toucher, couvert, excepté sous les aires ambulacraires,
d'aiguilles, de cloisons, d'expansions calcaires, abondants
principalement en se rapprochant des bords du test.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, les auteurs ont établi dans le
grand genre Clypeaster plusieurs coupes génériques ou
sous-génériques, qui ne nous ont pas paru reposer sur des caractères
suffisants pour être maintenues dans la méthode. |
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Rapports et différences.
- Le genre Clypeaster sera toujours reconnaissable à la forme
de ses aires ambulacraires, très pétaloïdes à la face supérieure ; aux
sillons bien accentués qui, sur la face inférieure, aboutissent
directement au péristome ; à ses mâchoires verticales ; à son
périprocte inframarginal, petit et arrondi ; à son appareil apical
muni de cinq pores génitaux ; aux expansions calcaires qui garnissent
l'intérieur du test.
Histoire. - Quelques
auteurs, Gray, A. Agassiz, abandonnant le nom de Clypeaster,
établi en 1801 par Lamarck, l'ont remplacé, pour toutes ou
quelques-unes des espèces, par celui d'Echinanthus, donné par
Breyn, en 1732 ; les Echinanthus de Breyn renferment plusieurs type
appartenant certainement aux Cassidulidées et aucun
Clypeaster n'est figuré ; c'est seulement dans le texte (1) que
l'auteur cite, comme se rapportant à ses Echinanthus, une
figure de Runphius (2), et une autre de Sloan (3) qui représentent
effectivement des Clypeaster, mais n'ont qu'un rapport fort
éloigné avec les autres types figurés par Breyn. Il nous paraît plus
simple de laisser au mot Echinanthus l'application générique
attribuée par Desor et de conserver au genre dont nous nous occupons
le nom de Clypeaster, donné par Lamarck, qui a parfaitement
circonscrit le genre. Nous renvoyons pour plus amples détails sur
cette question synonymique au résumé très bien fait présenté par M.
Duncan (4).
Le genre Clypeaster fait son apparition dans le terrain éocène,
mais il est rare. C'est surtout dans les couches miocènes et
principalement dans la région méditeranéenne qu'il atteint le maximum
de son développement. Les Clypeaster vivent encore à l'époque
actuelle, mais beaucoup moins nombreux en espèces et seulement dans
les mers chaudes.
(1) Breyn, Schediasma de Echinis methodice disponendis cum figuris,
p. 60, 1732.
(2) Rumphius, Amboinische Bariteikamer, pl. XIV, fig. C, 1705.
(3) Sloan, Voy. to the Island of Madeira, Barbados Nevis
Christopher's, and Jamaica, t. II, CCXLII, fig. 6-11, 1707.
(4) Martin Duncan, Revision of the genera and great groups of
Echinoidea, p. 147 Linnean society's journal Zoology, t. XXIII,
1889.
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Clypeaster acclivis
Pomel,1887 |
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diagnose originale de
l'espèce par Pomel, 1887 |
Paléontologie de l'Algérie, Zoophytes - Echinodermes, fasc. 2, p.210 |
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CLYPEASTER ACCLIV1S
B. Pl. XXI, fig. 1 à 9 ; Pl. LXII, fig. 1 à
3.
Grand oursin pentagonal étalé, à peine rétréci en arrière, à angle
antérieur obtus, les latéraux effacés, les postérieurs tronqués
arrondis, les bords antérieurs et latéraux peu flexueux, le postérieur
émargé par un sinus toujours bien marqué occupant la zone
interambulacraire. Face supérieure gibbeuse et fortement costée dans
la région pétalée, profondément déprimée entre les côtes, un peu
étalée sur les bords obtus mais peu épais, mince en avant. Face
inférieure presque plane ou un peu creusée dans les jeunes.
Apex à peine excentrique en arrière, en bouton pentagonal, assez grand
dans une dépression toujours assez faible du sommet à 5 pores génitaux
contigus aux angles du madréporide. Pétales saillants en grosses côtes
digitiformes subdemi-cylindriques ou très peu fusiformes, les pairs
antérieurs plus courts (9/10) que les autres presque égaux entre eux
et égalant à peine les 2/3 du rayon. Zones porifères assez étroites,
presque abruptes sur la face du pétale, se rapprochant un peu vers
l'extrémité, mais le laissant bien ouvert. Zones interporifères très
convexes en travers, brusquement atténuées au sommet faiblement
gibbeux, un peu contractées à l'extrémité qui se fond avec l'épatement
marginal. Tubercules très petits, peu serrés, ceux des costules des
zones porifères en série de 5 à 6 (3 dans les jeunes) dans la partie
la plus large (5me) ; ceux des interporifères presque aussi petits et
formant trois rangées transverses alternantes sur chaque assule.
Interambulacres très déprimés entre les pétales prolongeant la surface
unie de la marge et se contractant insensiblement en remontant vers
l'apex où le rétrécissement est extrême sur une petite longueur.
Péristome assez enfoncé, petit, pentagonal, dans un infundibulum
campanulé très ample, occupant le 1/3 environ du diamètre. Périprocte
rond, médiocre, à une distance du bord égale à son diamètre.
Tubercules du dessus semblables à ceux des pétales, très peu serrés;
ceux du dessous notablement plus gros, plus fortement scrobiculés et
rapprochés. |
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Cet oursin
parait varier notablement, mais il est souvent déformé, ce qui est dû
au peu d'épaisseur de son test, et ses surfaces sont rarement assez
dégagées d'une gangue gréseuse très dure pour qu'on puisse facilement
en apprécier les caractères. Les sujets typiques se distinguent
toujours de C. crarassicostatus par leur madréporide plus
grand, leurs interambulacres plus renfoncés, leurs pétales plus
comprimés latéralement, l'antérieur pas plus long que les postérieurs,
par leur gibbosité plus élevée, plus pyramidale, et surtout par leur
marge beaucoup moins épaisse et plus large et par une forme générale
beaucoup plus large et plus étalée.
On trouve dans le même gisement des exemplaires encore beaucoup plus
gibbeux et à pétales plus épais, dont les zones porifères sont
sensiblement élargies, dont la marge est moins étalée, le bord plus
épais et dont le péristome a un infundibulum beaucoup moins ample,
ayant seulement le 1/4 du diamètre. Mais les proportions des pétales
sont les mêmes, la largeur du pourtour est dans les mêmes proportions,
les tubercules paraissent semblables, les dimensions de l'un d'eux
sont : longueur, 0-126 ; largeur, 0- 116, hauteur, 0- 055. Leur
conservation laissant à désirer, on peut provisoirement les considérer
comme n'en étant qu'une forte variété.
Terrain cartennien : El-Biar ; Beni-Messous (M. Delage).
Extrait planche
XXI
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syntype, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Pomel (1887)
Paléontologie de l'Algérie, Zoophytes -
Echinodermes, fasc. 2, p.210 |
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Clypeaster acclivis Pomel,1887
- Serravalien, Penedo, Sesimbra, Portugal, 102 mm |
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Clypeaster
aegyptiacus Wright
in Michelin,1863 |
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diagnose originale de
l'espèce par Wright in Michelin |
Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.383 |
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clypeaster aegyptiacus,
Wright,
pl. XXIV, fig. a à g.
Clypeaster tabbellianus,
Grateloup, Mém. sur les oursins foss. du dép. des Landes, p.
40, pl. 1, fig. 5, a, b, c, Vtas. 1836.
Clypeaster altus,
Agassiz, Cat. syst. ectyp. échin. foss., p. 6, Moule n°56,
1840.
- -
Agassiz et Desor (pro parte), Cat. rais., p. 72, 1847.
- -
Desor (pro parte), Synop. des Echin. foss., p. 240,
1858.
-
Aegyptiacus, Wright, Msc. 1859.
Forme
générale, presque régulièrement pentagonale ; bord arrondi, allant en
s'amincissant à partir du sommet des ambulacres.
Partie
supérieure, bombée sous les ambulacres, un peu excavée sous les corps
madréporiforme.
Partie
inférieure, aplatie, ayant les plaques voisines des sillons renflées
dans la partie médiane. Les sillons peu profonds sont accompagnés de
lignes parallèles s'effaçant avec l'âge.
Sommet,
excavé à l'origine des ambulacres.
Corps
madréporiforme pentagonal, un peu plus bas que les parties élevées des
ambulacres.
Plaques
génitales plus ou moins rapprochées des angles du corps
madréporiforme, peu distinctes.
Plaques
ocellaires, petites, un peu saillantes, pores peu visibles.
Aires
ambulacraires, larges, arrondies, entr'ouvertes vers la base, et
occupant les deux tiers à peu près de la longueur de haut en bas,
bombées, pétaliformes, présentant quelquefois des irrégularités dans
les sillons porifères et leurs cloisons.
Zones
porifères, larges, avec sillons creux terminés par des pores ronds à
l'intérieur et allongés à l'extérieur ; les cloisons larges, ornées de
7 à 8 tubercules.
Zones
interporifères, plus élevées que les zones porifères, et partagées par
un sillon allant rejoindre le péristôme.
Aires
anambulacraires, s'élargissant beaucoup vers la base des ambulacres. |
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Plaquettes larges, s'élevant un peu dans leur partie médiane, surtout
celles inférieures voisines des sillons.
Tubercules papillaires, nombreux et peu serrés.
Appareil buccal : péristôme subpentagonal, large et très enfoncé.
Appareil anal, submarginal, avec périprocte un peu cordiforme, la
pointe tournée vers le péristôme.
Texture
du test, épaisse et solide.
Dimension (maximum) : Hauteur .
. . . . . . . . . 50 à
60 millim.
-
Longueur . . . . . . . .
. 145 -
-
Largeur . . . . . . . .
. . 137 -
Rapports et différences. Se rapproche du C. gibbosus par sa
forme générale, mais il en diffère surtout par les ornements
accompagnant les sillons de la partie inférieure. Il diffère également
du C. marginatus, Lamarck (Tarbellianus, Grateloup), par
son bord épais quoique anguleux et ses ambulacres ouverts à la base.
Observations particulières. L'individu type de M. Wright présente
quelques sillons porifères déformés ou manquants.
Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène. Grande pyramide
de Guza (Egypte), environs de Bordeaux (Gironde), d'après M. Deshayes.
Collection Wright, à Cheltenham (Angleterre), Michelin.
Extrait planche
XXIV
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Devries (1963)
Note
sur la structure du système ambulacraire chez les Clypeastres, p.383 |
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Clypeaster
aegyptiacus Michelin,1863
- Miocène, Sardaigne, 128 mm |
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Clypeaster altus
LESKE,1778 |
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description de
l'espèce par Michelin, p.123 |
Monographie des Clypeastres fossiles, 1859, p.123 |
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CLYPEASTER ALTUS, Lamarck,
pl. XXV, fig. a à g.
Forme générale, pentagonale, allongée postérieurement; à bords
s'amincissant vers la base, cependant plus ou moins épais.
Partie supérieure, élevée, surtout dans la portion ambulacraire qui
est presque cylindrique. Partie inférieure rugueuse, plate, avec
péristome profondément excavé ; sillons ambulacraires canaliculés.
Sommet submédian, un peu plus bas que la partie supérieure des
ambulacres.
Corps madréporiforme, pentagonal, à petits tubercules.
Cinq plaques génitales peu distinctes, avec pores allongés.
Cinq plaques ocellaires, petites, à pores peu visibles.
Aires ambulacraires, pétaloïdes, élargies, ouvertes vers leurs bases.
Ambulacres gonflés et proéminents dans leur longueur.
Zones porifères, plus basses que les ambulacres et les aires
anambulacraires, à sillons profonds terminés par des pores assez
grands et séparés par des cloisons larges portant de 10 à 12
tubercules.
Zones interporifères, à tubercules serrés, traversées par une ligne
médiane, allant du sommet au sillon ambulacraire inférieur.
Aires anambulacraires un peu moins gonflées que les ambulacres, et
couvertes de tubercules plus espacés que dans les ambulacres.
Plaquettes, celles supérieures s'élevant vers le centre et s'abaissant
vers les sutures, celtes inférieures peu distinctes.
Tubercules papillaires, assez espacés supérieurement, plus rapprochés
à la partie inférieure. Tubercules miliaires peu visibles.
Péristome pentagonal, large et ayant les angles correspondants aux
sillons ambulacraires. Appareil anal submarginal et très rapproché du
bord. |
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Périprocte elliptique subquadrangulaire.
Texture du test, solide et épaisse.
Rapports et différences. Se rapproche du C. gibbosus par
son système ambulacraire large, et il en diffère par ses ambulacres et
interambulacres moins élevés ; il diffère aussi du C. portentosus
par la grandeur de sa base et sa moindre hauteur.
Observations particulières. Les sillons porifères de la base
des ambulacres sont irrégulièrement disposés, espacés et courbés.
Gisement et localités des fossiles terr. tert. miocène ;
Bordeaux (Gironde), Dax (Landes), Oran (Algérie), San Miniato
(Toscane), îles de Corse, Malte, Caprée, Crête, etc.
Musées de Paris, Strasbourg, Mignon, Vienne (Autriche), Turin
(Piémont), etc. Collections Michelin, Grateloup, Cotteau, Wright, etc.
Extrait planche
XXV, fig. a à g
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
d'Archiac (1866)
Faune tertiaire inférieur. in Tchihatcheff (P.) :
Asie Mineure. Description physique de cette contrée, p. 308 |
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figurés, conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figurés in
Devries (1963)
Note
sur la structure du système ambulacraire chez les Clypeastres,
p. 382 |
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Clypeaster
altus Leske,1778 -
Miocène, Pozo Cañada, Albacete, Espane, 156 mm |
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Clypeaster
brevior (Seguenza,1880) |
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diagnose originale de
l'espèce par Seguenza |
Le
formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), 1880, p.86 |
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Clypeaster.
- 204. C. pyramidalis Michelin = C. altus Philippi [non Leske (Echinantus)]
(1). Tav. IX. fig. 1, a.
Questa
specie, la più grande del genere. è ancora la più comune del piano
Elveziano calabrese, essa è distintissima per la sua forma molto
elevata ed esattamente piramidale. Io credo che il Philippi nel suo
lavoro intorno i Clipeastri di Monteleone abbia rignardato questa
siceome il C. altus Lamk., che è specie molto meno elevata e diversa
per molti caratteri. Wuesta specie non è stata sinora raccolta, per
quanto io sappia, che a Mitterberg presso Baden nel calcare di Leitha,
e quindi al medesimo livello stratigrafico dove comunemente s'incontra
in Calabria. c. Am. G. Ma. F. M. Var. brevior Tav. IX. fig. 1b,
1c. questa forma differisce dal tipo per essere meno elevata,
colla estremità alquanto più larga, cogli ambulacri meno appianati. r.
Am. G. F. C. |
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Extrait planche
IX, fig. 1b et c
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Clypeaster
brevior (Seguenza,1880)
- Sables verts helvétiens, Tropea, Italie, 139 mm |
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Clypeaster
brevior (Seguenza,1880)
- Miocène, Sardaigne, 148 mm |
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Clypeaster calabrus
(Seguenza,1880)
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diagnose originale de
l'espèce par Seguenza, 1880 |
Le
formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), p.54 |
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Clypeaster.
- 112. C. intermedius Des Moulins. Var. Calabra Tav. V. fig. 3. Questa
forma comune nell'Aquitaniano di Stilo differisce dalla forma tipica
descritta dal Michelin, per avere anambulacrali non elevate, invece
perfettamente piane ed a livello delle zone porifere ; rilevante
carattere . comune a tutti gli esemplari raccolti, che distingue
perfettemente questa varieta, d'altronde esattamente concordante col
tipo in tutti gli altri caratteri e presentani variabile anche come
quello. Difatti varia molto nell1 zone interporifere, ed allorchè
queste sono molto elevate, le areo ambulacrali riescono meno aperta
alla base e giungono sino quasi a el iudersi. Ho trovato questa forma
anco fra gli echinidi provenienti da Beselice..
Lunghezza 129mm, 138mm, Larghezza 123mm 111mm
Altezza 51mm 51mm C. |
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Extrait planche
V, fig. 3
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Clypeaster calabrus
(Seguenza,1880)
- Miocène, Helvetien, Belcastro, Calabre, Italie, 150 mm |
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Clypeaster campanulatus
(Schlotheim,1820) |
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discussion sur la
synonymie de l'espèce par Lambert, 1906 |
Etude sur les échinides de la Molasse de Vence, p.17 |
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Clypeaster campanulatus
Schlotheim
1820
Clypeaster gibbosus Marcel de Serres, 1829, a été créé
pour une « espèce très différente du C. altus, dont elle a
cependant la forme élevée » (Géognosie des terr. tert. p. 157) ; elle
en diffère notamment par l'étendue de sa marge, margine expanso,
latissimo. Desmoulins en 1837 la réunit à deux espèces purement
nominales, les C. Gaymardi Brongniart, du Tertiaire de Corse et
Scutella gibbosa Risso. Ce dernier avec ses douze lunules n'est
même probablement pas un Echinide, et Desmoulins, comme tous ceux qui
l'ont suivi, Agassiz. Michelin, Cotteau, ont été bien mal inspirés en
voulant tenir compte. même en synonymie, de cette prétendue espèce de
Risso.
Agassiz, en 1847, a confondu le C. gibbosus avec le C.
campanulatus, sous le nom de C. umbrella. Michelin, et
après lui Cotteau. ont également admis |
|
l'identité de
la forme correspondant au C. umbrella avec l'espèce de Marcel
de Serres qu'ils citent à la fois à Montpellier, en Corse et à Bedon.
Mais, bien qu'en ait dit Michelin, tette identité ne nie paraît pas
démontrée ; il semble impossible que Marcel de Serres ait caractérisé
par sa marge très étendue le Clypéastre qui en est le plus
complètement dépourvu. Dans ces conditions, je crois préférable, au
moins provisoirement, de ne pas rejeter le C. gibbosus Marcel
de Serres dans la synonymie du C. campanulatus et de lui
laisser une individualité distincte, en désignant sous ce nom une
forme voisine sans doute du C. campanulatus, mais dont les
bords se prolongent en marge étendue, un peu comme le C. gibbosus
Airaghi, de l'Helvétien de Rossignano (op. cit. p. 36, tav. VII, f.
1).
Ces préliminaires posés, sans doute trop longs, mais indispensables,
je reviens à l'examen de nos Clypéastres de Vence.
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spécimens
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
Collection Lambert |
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spécimen
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
Collection
Dubertret |
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Clypeaster campanulatus
(Schlotheim,1820) - Tortonien, Torrente, Valence, Espagne, 129 mm |
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Clypeaster caudatus
Jackson,1922 |
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diagnose originale de
l'espèce par Jackson, 1922 |
Fossil echini of the west Indies, p.36 |
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Clypeaster
caudatus, new species.
(Plate 3,
Figures 1, 2.)
The following is a description of this species:
This species, white near to others, has features which distinguish it
from rosaceus and concavus. The test is massive, quite
uniformly arched, but with rather a graduai slope from the apical disk
to the anterior border of the test, and posteriorly a less marked
slope to the rather abruptly truncated posterior border. The outline
of the test is rounded anteriorly; posteriorly it is abruptly rounded
and truncated, even slightly reëntrant on the median line. The
ambulacral petals are very broad and long, nearly closed at the tips
and pinched up so that the interporiferous area at the end of the
petal terminates in a tail-like tip, especially in ambulacra I, V and
II, IV. The anterior petal III is longer than the anterior pair II and
IV and is of the same length as the posterior pair I and V. The
anterior petal III at its broadest part has the same width as petals
II and IV, but is distinctly narrower than petals I and V. The
interporiferous areas of the petals are wide and only very slightly
raised above the general outline of the test. The apical disk is
nearly central and the 5 genital pores are clearly shown in the
holotype. As the ventral side of the test is hidden in both specimens,
no observations can be made on the peristome, periproct, or other
ventral characters. Both specimens are so worn that the tubercles are
largely eroded away, but dorsally where visible they are numerous and
closely associated. Ventrally the tubercles are somewhat larger and
very densely crowded, so that there is almost no intertubercular
tissue. |
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The holotype measures about 45 mm. in height, 141 mm. in length and
121 mm. in width. A smaller specimen, the paratype, measures 25 mm. in
height, 80 mm. in length, and 70 mm. in width. Clypeaster caudatus
is very near to C. concavus; the small specimen differs only in
the more markedly arched test and in the fact that the tips of the
petals are pinched together and pulled out distally.
Miocene, Gurabo formation, or the Mao Adentro limestone, Rio Gurabo,
near Los Quemados, not in place, probably from Zone C, Dominican
Republic, Dr. C. J. Maury collector, 1907, holotype, U. S. Nat. Mus.
No. 328235. Paratype with same locality and data, U. S. Nat. Mus. No.
328236.
Extrait planche
3
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Clypeaster caudatus
Jackson,1922 - Miocène, Mao formation, Baui, République
dominicaine, 104 mm |
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Clypeaster chiapanensis
Mulleried,1951 |
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diagnose originale de
l'espèce par Mulleried,1951 |
Algunos fosiles marinos del terciario inferior y medio de Palenque, Chiapas,
p.2 |
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Clypeaster
chiapanensis n. sp.
Figs. 1-3.
El ejemplar es una corona sin espinas, incompleta del lado derecho y
anterior y con partes del ámbito incompletas en los lados posterior y
anteroderecho. La cara superior de la corona está algo erosionada y la
inferior lo está sólo en parte muy pequeña.
Dimensiones de la corona: Longitud 12,9 cm, anchura 11,3 y altura 2
cm, pero por la cara inferior, levantada en el centro, se reduce el
grosor de la corona a sólo 1,7 cm entre la placa madrepórica y el
peristoma.
La corona es grande, pero baja. El contorno es pentagonal-arredondado
(subpentagonal), algo alargado longitudinalmente, siendo ligeramente
convexo el borde en las áreas interambulacrales de los lados
anteriores y en el posterior. Los lados laterales tienen borde casi
recto.
La cara superior tiene la parte central algo levantada, en forma de
cúpula, pero la porción más saliente está algo atrás de la placa
madrepórica, en las dos zonas interporíferas de las áreas ambulacrales
posteriores. La cúpula central no está levantada uniformemente, pues
las zonas interporíferas entre los pétalos de las áreas ambulacrales y
las interambulacrales son algo convexas hacia arriba, en dirección
transversal a la corona y los pétalos de las áreas ambulacrales son,
por lo contrario, algo cóncavos. Las zonas poríferas están algo más
levantadas que las áreas interambulacrales Fuera de la cúpula, las
áreas interambulacrales tienen ligera inclinación hacia el ámbito,
pero en la continuación de las áreas ambulacrales, la superficie es
ligeramente cóncava en dirección transversal de la corona y
ligeramente convexa en la misma dirección entre aquéllas.
En el centro de la cara superior está la placa madrepórica (zona
apical), mal conservada, con diámetro de 5 mm, con cinco orificios de
sólo medio milímetro de diámetro en el comienzo de cada una de las
áreas interambulacrales y con cinco plaquitas en el de cada una de las
áreas interporíferas de los ambulacros. La plaquita mal conservada
tiene saliente aguda en dirección radial hacia fuera, mientras que las
otras cuatro están erosionadas y hay agujeritos en sus lugares.
Las cinco áreas ambulacrales y las interambulacrales se extienden
desde la placa madrepórica radialmente hacia fuera . Las primeras
terminan en el límite externo de la cúpula, siendo la longitud de
ellas entre 3,9 y 3,4 cm, puesto que el área ambulacral anterior tiene
3,9 cm de longitud, las dos laterales 3,5 y 3,4 cm y las posteriores
3,8 cm, por lo que las áreas laterales son algo menos cortas que las
otras. Las áreas ambulacrales tienen contorno ovaloide, estando el
diámetro mayor a la mitad de la longitud de ellas. La anchura máxima
del ambulacro anterior es de 2,1 cm; de los dos laterales 1,9 cm; de
los dos posteriores 2,1 y 2,2 cm respectivamente, resultando entonces
la anchura algo menor en los dos ambulacros anteriores. Cada área
ambulacral está dividida en dos pétalos que encierran una zona
interporifera. Los pétalos son convexos hacia fuera y aumentan algo de
anchura en dirección del ámbito teniendo anchura máxima que varía
entre 5 y 6.5 mm a una distancia de 5 a 10 mm de su terminación
externa. Cada pétalo, desde el lugar de la anchura máxima, disminuye
algo de esa dimensión y termina aredondado. El pétalo posterior del
área ambulacral pósteroizquierdo muestra una lesión, puesto que hay a
1,5 cm de la terminación de aquél una encorvadura del borde interno y
otra mayor en el lado externo (fig. 1).El pétalo está compuesto de una
serie de plaquitas paralelas dirigidas algo hacia el ámbito y
ligeramente cóncavas en la misma dirección. Cada plaquita tiene medio
milímetro de anchura y en sus cuatro rincones hay un orificio de forma
ovaloide, con diámetro mayor dirigido longitudinalmente a la plaquita.
En los lados interno y externo de los pétalos hay una serie de
pequeños orificios y entre ellos plaquitas bastante bien conservadas,
que tienen varias protuberancies (tubérculos), bases de espinas de
forma semiesférica y diámetro de sólo un tercio de milímetro,
existiendo alrededor de cada tubérculo un canalito circular (anular).
Los dos pétalos de una área ambulacral no se tocan en sus
terminaciones, pero están muy cerca, puesto que el interespacio en la
terminación exterior es de 1 a 1,5 mm. y algo mayor en la otra
terminación, la anterior, donde la distancia es de 1,5 a 2 mm. Es de
notarse que cerca de la terminación externa de uno de los dos pétalos
de cada área ambulacral hay cuatro orificios juntos que son algo menos
grandes que otros del límite del pétalo, aunque otros pocos orificios
iguales se encuentran aquí y allá en las áreas interambulacrales del
ejemplar que se describe y en el ejemplar figurado por Dickerson y Kew
(1917). El área interporífera entre dos pétalos es alargada
radialmente, con longitud igual a la de los pétalos y contorno en
forma de lente, con dos terminaciones cortadas que corresponden al
interespacio de los dos pétalos del área ambulacral. Las áreas
interporíferas tienen anchura máxima de 10 a 11 mm, estando ésta a 1,5
cm de la terminación externa del área interporífera, la cual está
compuesta por placas angostas hasta de 1,5 mm de anchura, arregladas
en dos series separadas por una Iínea en zigzag, puesto que cada placa
angosta tiene contorno pentagonal. Es de mencionarse que esta línea en
zigzag continúa hacia el ámbito fuera de las zonas ambulacrales y
separando las áreas interambulacrales.
fig 1
Clypeaster chiapanensis n. sp. Cara superior de la corona. Tamaño
natural. Fotografía de J. Sivilla, del Instituto de Biología.
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Dichas áreas también limitan con la placa madrepórica, siendo su
anchura de 1 a 1,5 mm, pero radialmente en dirección al ámbito
aumentan de anchura y en este último no hay ambulacro, alcanzando cada
área interambulacral una anchura de 7,5 a 7,7 cm y las dos
pósterolaterales de 8 cm, por la cual las dos últimas son algo más
anchas que las otras. Cada área interambulacral está compuesta de
placas arregladas en series radiales, de las que hay dos en el límite
con la placa madrepórica, pero en el ámbito hay cuatro de ellas. En la
porción de los interambulacros, fuera de las áreas ambulacrales, las
placas están alargadas transversalmente, llegando a una longitud de
2,2 cm y a una anchura de 8 mm, adquieren contornos hexagonal y están
las series de placas separadas por líneas en zigzag en dirección
radial de la corona y ya desde la placa madrepórica, como se indicó
arriba. La línea de separación entre dos áreas interambulacrales
también es en forma de zigzag. Sobre una pequeña parte de algunas
placas se notan tubérculos con un canalito alrededor, iguales a otros
que hay en las plaquitas de los pétalos, representando igualmente
bases de espinas.
En el ámbito la corona es arredondada, pero baja.
La cara inferior de la corona no es plana, puesto que se levanta algo
hacia su centro. La corona descansaba sobre el suelo con cierta parte
de la cara inferior que está a 1,5 cm del ámbito. La cara interior se
compone de cinco áreas radiales alrededor del peristoma. Desde éste
las cinco áreas aumentan considerablemente de anchura en dirección del
ámbito. El peristoma no es visible en el ejemplar, por tener roca
adherida en la porción central de la cara inferior. El peristoma dista
aproximadamente medio centímetro del suelo y las áreas radiales se
levantan desde donde tocan el suelo en dirección al peristoma, pero
las dos áreas anteriores y las dos laterales son algo convexas hacia
abajo, en dirección radial y transversal de la corona. Sólo el área
posterior es casi plana, aunque algo más levantada que las otras
cuatro desde el ámbito, pero también se levanta más y más en dirección
al peristoma, aunque es de indicarse claramente que esta área no toca
el suelo como las otras cuatro y tampoco cerca de su terminación
externa.
Las cinco áreas están separadas por una incisión radial recta, desde
el peristoma hasta el ámbito, pero suavizándose en dirección a este
último y continuando en la cara superior en la línea de división de
las áreas interambulacrales, descritas anteriormente. La cara inferior
de la corona en cierta parte está erosionada un poco, por lo que la
superficie de algo de las cinco áreas correspondientes a las
interambulacrales de la cara superior, está cubierta de gran número de
tubérculos semiesféricos de un tercio de milímetro de diámetro y con
canalitos alrededor y bases de espinas que son iguales a las visibles
en parte de la cara superior. Pero en la cara inferior se nota, en la
porción mejor conservada, que el lado externo del canalito no es
circular sino poligonal (pentagonal y hexagonal). En partes reducidas
de las áreas en la cara inferior se notan algunas placas parecidas a
las de las áreas interambulacrales en la cara superior de la corona.
Fig. 2
Clypeaster chiapanensis n. sp. Ambito de la corona, y sección
vértico-transversal del lado anterior al posterior de la corona.
Tamaño natutral. Dib. F.K.G. Mullerried.
En la cara inferior está el periprocto, con forma de orificio circular,
diámetro de 4,5 mm y a una distancia de sólo 5 mm del ámbito, fuera de
la parte plana del área posterior. La
concha de la corona es de calcita de color crema, con estructura
romboédrica uniformemente en toda ella, es decir, en todas partes
corresponde cristalográficamente a romboedros de calcita, siendo la
forma externa de la corona resto biológico, mientras que la estructura
interna es cristalográfica y resultando entonces una extraña
combinación de material orgánico e inorgánico secundario, que es la
regla en el phylum de los equinodermos.
En el interior de la corona del ejemplar descrito se observan, sobre
todo en las fracturas de las áreas interambulacrales, pilares
verticales de un milímetro y algo más de grosor compuestos del mismo
material de calcita de la concha de la corona.
fig.3
Clypeaster chiapanensis n. sp. Cara inferior de la corona. Tamaño
natural. Fotografía de J. Sivilla, del Insituto de Biología.
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Clypeaster chiapanensis
Mulleried,1951 -
Oligocène, Chiapas, Mexique, 107 mm |
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Clypeaster
convexus (Vadasz,1905) |
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Clypeaster
convexus (Vadasz,1905) -
Sables helvétiens, Tropea, Italie, 141 mm |
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Clypeaster cottreaui
(Lambert & Thiery,1909) |
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Clypeaster cottreaui (Lambert
& Thierry,1909) -
Miocène, Sardaigne, 125 mm |
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Clypeaster crassicostatus
Sismonda,1841 |
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diagnose originale de
l'espèce par Sismonda, 1841 |
Monografia degli Echinidi Fossili del Piemonte, p.41 |
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CLYPEASTER CRASSICOSTATUS Ag.
Tab. III,
fig.1-3.
Clypeaster
pentagonus, antice productus, postice retusus ; dorso subcampanulato,
margine crasso, pagina inferiori plano-concava, quiquies sulcata, ano
rotundo, submarginali, ore quinquangulari ; ambulacris quinis ; areis
ambulacralibus valde prominentibus.
L'unico carattere, che possa veramente aversi qual distintivo di
questa bella specie dal Clypeaster altus si è la forma degli
ambulacri, e il grado di elevazione dorsale ; infatti è identica la
figura del disco, la forma dei tubercoli, e la forma e la posizione
dell'ano e della bocca, mentre nel Clypeaster crassicostatus
vedesi meno elevato il dorso, meno conico, e più pronunciati, più
rigonfi, più rotondati gli ambulacri. Anche il Clypeaster crassus
Ag. vedisi a questo
molto analogo, andandone distinto pe'soli ambulacri più appiattiti ;
non possiamo pero imputare al signor
Agassiz la separazione
di questa specie, essendo comune avviso dei Geologi essere più nocivo
alla scienza il riunire sotto una sola specie individui anche
menomamente diffenrenti, che non il distinguerli in specie diverse ;
si è infatti da simili distinzioni stabilite conscienziosamente su
vere, ancorchè poco marcate modificazioni di struttura, che il Geologo
resta avvertito delle variazioni sofferte dagli esseri organici in
ciascun periodo geologico, che è quanto dire del graduato mutarsi
delle contizioni termo-telluriche a seconda delle diverse rivoluzioni,
cui ando soggetto questo nostro globo.
Diametri |
Longitudinale
. . . . . . . .
. |
0,10. +
0,004. |
Transversale
. . . . . . . .
. |
0,09. |
Verticale
. . . . . . . .
. . . |
0,03. +
0,007. |
|
|
Abita .
. . . . Fossile nella collina di Torino, ove
riscontrasene altresi una varietà rimarchevole per essere
proporzionatamente meno ancora di questa elevata sul dorso, mentre al
contrario di molto l'avanza in lughezza e larghezza. Eccone le
dimensioni :
Diametri |
Longitudinale
. . . . . . . .
. |
0,15.
|
Transversale
. . . . . . . .
. |
0,12. |
Verticale
. . . . . . . .
. . . |
0,04.
|
Extrait planche
III
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|
figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert (1913)
Description des échinides des terrains néogènes du Bassin du Rhône,
p.107 |
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Clypeaster crassicostatus
Sismonda,1841 - Tortonien, Torrente, Valence, Espagne, 129 mm |
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Clypeaster crassicostatus
Sismonda,1841 - Miocene, sables helvetiens, Tropea, Italie, 138
mm |
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Clypeaster
fervens (Koehler,1922 |
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diagnose originale
de l'espèce par Koehler, 1922 |
Echinides du musée
indien à Calcutta, II, Clypéastrides et Cassidulides, p.45 |
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Clypeaster
fervens nov. sp.
(PL VI, fig. 1, 2 et 6 ; PI. XIII, fig. 6 ; PI. XV, fig. 1)
Côte méridionale de Ceylan. —
6°02' N. ; 81° 29" E. 68-52 fms. Un échantillon.
Le Clypeaster de la côte méridionale de Ceyian
diffère par plusieurs caractères du Cl. destinatus et il se
rapprocherait davantage du Cl. humilis, mais il ne peut pas
être non plus rapporté à cette espèce et il est certainement nouveau.
Il est remarquable par sa forme assez allongée avec un contour
pentagonal
nettement excavé dans les espaces interradiaux, par ses pétales obovés
dont l'extrémité est assez éloignée des bords du test et par ses zones
interporifères très élargies et convexes ; par son pétale antérieur
presque entièrement fermé et enfin par son profil qui est nettement
conique.
Voici les principales dimensions que je relève sur cet
échantillon :
|
m/m |
Longueur . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . |
56 |
Largeur maxima . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . |
51,6 |
Hauteur au niveau
de la plaque apicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . |
16.5 |
Longueur et largeur
du pétale antérieur impair . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . |
20X11.3 |
Longueur et largeur
des pétales latéro-antérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . |
18x10.3 |
Lonarueur et
largeur dos pétales latéro-postérieurs . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . |
20X11.3 |
Distance entre
l'extrémité du pétale antérieur et le bord du test . . . . . . .
. . . . . . |
10.5 |
Distance entre
l'extrémité des pétales latéro-antérieurs et le bord du test
. . . . . |
10.3 |
Distance entre
l'extrémité des pétales latéro-postérieurs et le bord du test .
. . . . |
11.8 |
Rapport entre la
longueur et la largeur du test . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . |
3.4 |
Le
test est plus long que large (PL VI, fig. 1 et 2), de forme
pentagonale dans son ensemble, mais son contour est très sinueux : il
est formé par une succession de lignes alternativement convexes et
concaves ; les parties convexes répondent aux cinq régions
radiales et les parties concaves aux quatre interradius pairs. La
largeur maxima se montre au niveau des deux radius latéro antérieurs ;
le test est un peu rétréci au niveau des deux radius latéro-postérieurs.
La région antérieure, limitée par un petit bord convexe, est étroite ;
le bord postérieur beaucoup plus large, est presque droit, à peine
légèrement déprimé au niveau de l'interradius 5. La face ventrale est
plane dans sa moitié externe, mais elle se déprime assez fortement à
mesure qu'on se rapproche du péristome qui est situé au fond d'un
infundibulum bien accentué. Les cinq sillons ambulacraires sont bien
marqués mais ils s'atténuent à une petite distance des bords du test
et disparaissent en atteignant ces bords. La face dorsale est très
haute et le proil est nettement conique avec un sommet arrondi et
émoussé (PI. VI. fig. G) ; quand on regarde le test par l'un des
côtés, on remarque que le profil suit une ligue oblique presque
rectiligne allant de la plaque apicale au bord du test et qu'il est à
peine très légèrement déprimé au niveau de l'extrémité des pétales ;
vue par l'extrémité antérieure ou postérieure, cette ligne se montre
un peu déprimée à l'extrémité distale. puis l'obliquité devient moins
marquée jusqu'au bord du test.
La plaque apicale, assez petite, offre un contour
pentagonal un peu irrégulier. Elle est recouverte de nombreux
tubercules miliaires assez gros entre lesquels montrent es pores
aquifères difficiles à distinguer. Les orifices génitaux sont petits
et les deux antérieurs sont peu napparents : l'orifice postérieur
gauche l'st reporté légèrement en dedans et se trouve situé sur la
plaque apicale elle-même.
Les pétales forment à la face dorsale du test une
saillie assez marquée, due surtout à la forme convexe de leur région
interporifère. Le pétale antérieur impair, un peu plus long que les
autres, va en s'élargissant progressivement et il atteint son maximum
de largeur vers les deux tiers de sa longueur, puis il se
rétrécit progressivement par suite du recourbement de ses deux zones
porifères. Celles-ci ne se rejoignent pas cependant à l'extrémité
distale du pétale où elles restent séparées par un espace de 3
millimètres environ. Les zones porifères ont leur bord externe convexe
et leur bord interne concave, et ces deux bords suivent à peu près la
même courbe. La zone interporifère a une largeur maxima de 6
millimètres : la demi-largeur de cette zone se trouve donc un peu
supérieure à la largeur de chaque zone porifère au même petits que les
externes qui sont élargis transversalement mais non virguliformes. Les
deux pores de chaque paire sont réunis par un petit sillon et l'espace
qui les sépare porte quelques tubercules primaires dont le nombre
varie de deux à cinq suivant la région de la zone considérée,
entremêlés de tubercules miliaires. La zone interporifère
montre
des tubercules miliaires très serrés.
Les pétales latéraux antérieurs et postérieurs sont obovés et fermés à
l'extrémité ; ils atteignent leur maximum de largeur vers les quatre
cinquièmes de leur longueur, puis ils se rétrécissent et se ferment
par une courbe à rayon assez court, les deux pétales antérieurs sont
un peu plus courts que les postérieurs ; je compte trente-neuf paires
de pores sur les pétales antérieurs, les dix ou onze premières paires
étant très petites, et quarante-deux sur les pétales postérieurs. Pour
le reste, ces pétales sont constitués comme le pétale antérieur
impair. Les zones porifères et interporifères ne se trouvent pas à
fleur du test : les pétales forment une saillie assez marquée, due
principalement à la forme convexe des zones interporifères, mais les
zones porifères elles-mêmes ne sont pas planes, elles sont légèrement
arrondies contribuant ainsi à donner au pétale sa forme convexe.
Je
trouve une paire de pores supplémentaires à l'extrémité du pétale
antérieur impair dans la série a et une paire à l'extrémité du pétale
postérieur également dans la série a.
En dehors des pétales, les plaques ambulacraires
offrent un recouvrement de tubercules identique à celui des zones
interporifères, comprenant des tubercules primaires peu abondants
entre lesquels se trouvent des tubercules miliaires très serrés et
contigus.
Les zones interradiales de la face dorsale offrent d'abord, dans leur
portion comprise entre les pétales, un recouvrement de granules
primaires, entre lesquels les granules miliaires sont moins serrés que
sur les zones ambulacraires et non contigus ; mais au delà de la ligne
qui circonscrit les pétales, ces granules deviennent plus nombreux et
aussi serrés que sur les zones ambulacraires. Les mêmes caractères se
retrouvent sur la face ventrale.
Les sillons ambulacraires de la face ventrale ne sont pas très marqués
et ils s'effacent presque complètement en atteignant la périphérie du
test.
Le péristome, situé, comme je l'ai dit plus haut, au
fond d'un entonnoir assez profond, a une forme pentagonale. Le
périprocte est arrondi, mais un peu
plus large que long ; il est très rapproché du bord postérieur du
test. Les petites plaques qui le recouvrent portent de nombreux
|piquants serrés, courts et assez minces.
Les piquants primaires de la face ventrale mesurent 1,5 à 2
millimètres de longueur : ils sont cylindriques, un peu amincis dans
leur partie terminale et leur surface est tout à fait lisse (PI. XV,
fig. la). Au voisinage du péristome, ces piquants commencent à
s'aplatir et à s'élargir vers le milieu de leur longueur et souvent
dès leur premier tiers, et ils deviennent un peu fusiformes ;
leur extrémité n'est jamais pointue ; parfois la partie terminale de
ces piquants est légèrement recourbée. Les piquants miliaires sont
assez épais et leur longueur varie entre 0,5 et 0,6 millimètre (fig.
1b) ; ils portent sur presque toute leur longueur des denticulations
assez marquées qui deviennent plus serrées et un peu plus développées
dans leur partie terminale, laquelle est quelque peu élargie en
massue. Les piquants primaires de la face dorsale ressemblent à ceux
de la face ventrale, mais ils restent toujours plus courts.
Les
rosettes des tubes ambulacraires mesurent 0,055 à 0,06 millimètre de
diamètre (flg. 1f) ; elles sont plus grêles que cliez le Cl.
destinaius et leurs dents marginales ne dépassent guère le chiffre
vingt ; elles ont un large orifice central avec un cercle généralement
unique de perforations ovalaires.
Les
pédicellaires tridactyles sont, comme d'habitude, de deux tailles
différentes. Les plus grands sont assez nombreux sur la face ventrale,
surtout an voisinage du péristome où on peut les reconnaître
facilement à la loupe ; leur tête mesure 0.6 à 0,7 millimètre de
longueur et se trouve portée par un cou assez court. Les valves (PI.
XV, fig. le) se font remarquer par l'étroitesse du limbe. Leur partie
basilaire est ordinairement courte, plus large que longue et sa
longueur égale tantôt le quart tantôt le tiers de la longueur totale
de la valve ; les bords sont irréguliers ou même munis dei quelques
denticulations basses et triangulaires. L'apophyse offre également sur
son bord libre quelques denticulations analogues ; les perforations
sont petites et assez nombreuses.
Le limbe présente d'abord la forme d'une gouttière très étroite et il
s'élargit très lentement sur les deux tiers et parfois même sur les
trois quarts de sa longueur pour former un cuilleron terminal peu
marqué, qui va en se rétrécissant progressivement jusqu'à son
extrémité, et dont la forme varie d'ailleurs quelque peu. Les bords de
ce cuilleron sont garnis de petites dents coniques, obtuses et
serrées, qui deviennent plus fortes au voisinage de l'extrémité. La
partie en forme de gouttière du limbe peut porter deux ou trois dents
extrêmement basses et triangulaires. Les perforations sont grandes et
ovalaires. Les arcs inférieurs sont peu développés mais ils sont
cependant bien apparents.
Les
pédicellaires tridactyles de la deuxième forme sont beaucoup plus
petits et les valves n'ont pas plus de 0,35 millimètre de longueur
(fig. 1d). La partie basilaire est comparativement plus longue que
dans les précédents et elle dépasse le tiers de la longueur totale de
la valve. Le limbe a la forme d'un losange très allongé et étroit qui
va en s'élargissant progressivement dans sa première moitié pour
formel' dans la deuxième un cuilleron triangulaire et étroit
à sommet arrondi, dont les bords sont garnis de dents d'abord
extrêmement petites et qui deviennent beaucoup plus fortes vers
l'extrémité. Les arcs inférieurs sont un peu plus développés que dans
la forme précédente. On peut d'ailleurs trouver des passages entre ces
deux formes de pédicellaires.
Les pédicellaires trifoliés
sont très petits et la longueur de leurs valves ne dépasse pas 0,07 ;
ces valves (fig. le) sont très semblables à celles que j'ai indiquées
chez le Cl. destinatus. Il existe enfin des pédicellaires
ophicéphales dont la tête mesure 0,25 millimètre en moyenne, et qui
rappellent également ceux de cette dernière espèce.
Je
n'ai pas étudié la structure interne du Cl. fervens pour ne pas
détériorer l'unique exemplaire que j'avais en main, mais l'examen
radiographique m'a montré que les piliers calcaires internes du test
n'atteignaient pas un grand développement (PI. XIII, fig. 6) ; les
piliers centraux ne sont pas plus développés que chez le Cl.
destinatus et les piliers périphériques sont plutôt un peu moins
nombreux, ce qui permet au tube digestif de se rapprocher un peu plus
du bord même du test.
L'échantillon en alcool offre une couleur d'un brun violacé tirant sur
le noirâtre.
Rapports et
Différences. — Le Cl. fervens paraît extrêmement voisin
du Cl. australasiae Gray, qui est synonyme du Cl. ambigenus
(Lamarck) ; comme nous l'avons vu plus haut, cette synonymie a été
indiquée par Lambert qui considère également que le Cl.
tcstudinarius A. Agassiz est une forme synonyme. H. L. Clark cite
en 1914 le Cl. australasiae lui attribuant comme synonyme le
Cl. testudinarius, mais il ne mentionne pas le Cl. ambigenus.
Quoiqu'il en soit, nous possédons du Cl. australasiae un bon
dessin de Gray (1851, pi. I, fig. 2) et différentes photographies
publiées par Clark en 1914. On peut s'assurer, en comparant ces
figures aux photographies que je donne ici de l'exemplaire recueilli
par l'INVESTIGATOR, que la forme extérieure est très voisine :
il y a même une grande ressemblance comme taille et comme contour
entre cet exemplaire et celui que Gray a représenté ; la ressemblance
est aussi très grande avec l'individu dont Clark a reproduit la
photographie (pl. CXXXIV, flg. 1) bien que ce dernier soit beaucoup
plus grand. Toutefois, je n'ose pas identifier l'exemplaire de l'INVESTIGATOR
au Cl. australasiae, car chez ce dernier les pétales sont
nettement ouverts à leur extrémité distale, — ils sont surtout ouverts
dans l'individu de Gray et ils le sont un peu moins sur ceux de Clark
—, tandis que dans l'individu de l'INVESTIGATOR, le pétale
antérieur seul est légèrement entr'ouverl à son extrémité distale, et
les quatre autres sont nettement fermés.
Le test du Cl. fervens me paraît aussi sensiblement plus haut
que chez le Cl. australasiae.
Il m'est difficile de poursuivre la comparaison entre
les deux espèces, car les descriptions que nous possédons du Cl.
australasiae sont très incomplètes et c'est surtout d'après les
dessins et les photographies de Gray et de Clark que nous connaissons
l'espèce. Il est possible que la découverte de nouveaux exemplaires
provenant des mers de l'Inde vienne montrer que les affinités entre
les deux espèces sont plus grandes que je ne puis le supposer
actuellement ; peut-être aussi montrera-t-elle le contraire. Quoiqu'il
en soit, il m'a paru préférable d'appliquer un nom nouveau à l'espèce
trouvée par l'INVESTIGATOR plutôt que de la rapporter, à tort,
au Cl. australasiae.
J'ajouterai que, comme le fait remarquer Clark, le Cl. australasiae
paraît localisé à la côte sud-est de l'Australie et il n'a jamais été
signalé dans d'autres
localités. De plus, le savant naturaliste américain dit que les
pédicellaires ne présentent pas de caractères particuliers : or les
grands pédicellaires tridactyles
que j'observe chez le Cl. fervens montrent au contraire une forme tout
à fait spéciale en raison de l'étroitesse de leurs valves.
En
1914, Lambert, citant le Cl. japonicus. disait : nous possédons
un exemplaire de cette espèce qui ne paraît pas suffisamment différer
du Cl. ambigerus (Lamark) (qui est donc synonyme du Cl.
australasae (Gray). D'après les photographies que Clark a publiées
en 1914 et d'après les observations que j'ai pu faire sur un
Clypeaster du Japon qui me paraît bien identique au Cl.
japonicus, j'estime que les deux espèces sont distinctes. En tout
cas, le Clypeaster de l'INVESTIGATOR n'est pas un
japonicus : chez ce dernier, la forme est bien différente (voir H.
L. Clark, pi. CXXXIV, fig. 2 à 4) ; le corps est plus allongé, moins
haut, le contour n'est pas sinueux et les piliers centraux sont
considérablement développés. Il est regrettable que Clark, qui a
examiné les pédicellaires du Cl. japonicus, se contente de dire
que les valves des tridactyles varient comme longueur de 0,15 à 1,10
miillimètres sans les décrire.
11
n'y a pas de confusion possible avec les autres clypeaster de
l'Océan Indien. et natamment avec le Cl. humilis. Enfin le
Cl. fervens diffère complètement par la forme des pétales et la
saillie que ceux-ci forment à la surface du test, par la hauteur même
du corps, par la forme de la face ventrale, et enfin par les
caractères des pédicellaires, de l'espèce nouvelle que j'ai décrite
ci-dessus sous le nom de Cl. destinatus et qui se trouve dans
des parages
assez voisins.
planches VI,
XIII, XV (extraits)
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Clypeaster
fervens Koehler,1922 -
Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 96 mm |
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Clypeaster
fervens (Koehler,1922) -
Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 96 mm
remarquer la couleur de
la préservation |
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Clypeaster
fervens (Koehler,1922) -
Pléistocène supérieur, Hurghada, Egypte, 74 mm
morsures et réparations à
l'ambitus |
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Clypeaster
folium Agassiz,1847 |
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diagnose originale de
l'espèce par Agassiz |
Catalogue raisonné des échinides vivans et fossiles, 1847, p.73 |
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Folium
Agass. - S 61. - Espèce très plate, à bords tranchants.
Tert. Palerme. - Deluc. |
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description de l'espèce par Michelin |
Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.139 |
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clypeaster folium,
Agassiz,
pl. XX, fig. 2, a à d.
Clypeaster folium,
Agassiz, Cat. rais., p. 73, moule d'Agassiz S. 61, 1847.
- -
Wright, Foss. Echin. from Malta, p. 16, 1855 (1).
- -
Desor, Synop. des Echin. foss., p. 243, 1858.
Forme
générale très comprimée sur les bords, relevée vers le centre.
Partie
supérieure renflée au sommet sous les ambulacres.
Partie
inférieure très plate, avec péristôme et sillons profonds.
Ambulacres
courts, assez larges, ouverts, s'arrêtant à mi-distance du bord.
Zones
porifères assez larges, un peu enfoncées.
Zones
interporifères assez saillantes.
Aires
anambulacraires plus basses que les ambulacres.
Appareil
buccal : péristôme pentagonal et profond.
Appareil anal
submarginal.
Périprocte
arrondi.
Texture du
test mince. |
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Dimension
(maximum) : Hauteur . . . . . . .
. . 8 millim.
Longueur . . . . . . . . 57
-
Largeur . . . . . . . .
. 50 -
Observations particulières. Je ne connais cette espèce que par le
moule S 61.
Gisement
et localités des fossiles. Terr. tertiaire supérieur et miocène,
Palerme (Sicile), Malte.
Coll. Deluc,
à Genève, Lord Ducie en Angleterre.
Extrait planche
XX.
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Clypeaster
folium Agassiz,1847 -
Miocène, Sesimbra, Portugal, 67 mm |
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Clypeaster gibbosus
(Risso,1826)
Possiblement un synonyme
subjectif plus récent de
C. campanulatus
Schlotheim 1920 |
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diagnose originale de
l'espèce par de Risso,1826 |
Histoire naturelle de l'Europe méridionale, tome V, p.284 |
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46. S.
GIBBOSA (n.), S. bossue.
S, Pentagona; angulis rotundatis ; foraminibus duodecim , oblongis
, infra gradatim increscentibus.
Son corps est irrégulier, pentagone, à angles arrondis, munis de douze
trous oblongs, qui augmentent graduellement sous sa partie inférieure.
Long. 0,125 . Séj. Fossile dans le grès tertiaire. |
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description de
l'espèce par de Serres,1829 |
Géognosie des terrains tertiaires, ou tableau des principaux animaux
invertébrés des terrains marins tertiaires, du midi de la France, p.157 |
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Clypeaster gibbosus.
Nouvelle espèce très-différente du Clypeaster altus, dont elle
a cependant la forme élevée.
Rotundatus , elevatus
, vertice convexo prominente ; ambulacris quinque transversum sulcatis,
fongiusculis latis e vertice excentrico radiantibus ; ambulacris
amplissimis in medio sulcis distantibus, ad marginem tenuiter
dispositis. Margine expanso latissimo. C. |
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|
description de
l'espèce par Michelin,1859 |
Monographie des clypéastres fossiles, p.120 |
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CLYPEASTER
GIBBOSUS, Marcel de Serres,
pl. XXII, FIG; 1 à g, pl. XXIII, fig. 1. a à c.
(D'après les échantillons types que M. Marcel de Serres a eu la
complaisance de nous envoyer, nous conservons le nom de C. gibbosus
qu'il a donné à cette espèce.)
Forme générale, subpentagonale, plus ou moins allongée; la partie
ambulacraire se redressant en forme de calotte au-dessus de la partie
marginale qui présente toujours un angle d'autant plus aigu, que
l'individu était plus vieux.
Partie supérieure. Elle est remarquable dans toutes ses variétés par
un ensemble de 10 espèces de collines élevées au-dessus de la partie
marginale dont l'angle varie de 45 à 75 degrés.
Partie inférieure, plate, avec cinq sillons profonds se portant vers
le péristome.
Sommet se présentant tantôt avec une surface plate, quelquefois
concave; tantôt sous une forme conique.
Corps madréporiforme, petit, stelliforme, poreux, couvert de
granulations allongées et tortueuses.
Plaques génitales, avec cinq pores à l'extrémité des angles du corps
madréporiforme.
Aires ambulacraires, pétaloïdes, allongées, très ouvertes,
proéminentes, excepté dans les zones porifères.
Zones porifères. Les sillons sont étroits ainsi que les cloisons,
lesquelles portent de 7 à 8 tubercules. Ces zones sont plus basses que
les aires interporifères et anambulacraires.
Zones interporifères, très tuberculeuses et courbées vers le tiers
supérieur.
Les aires anambulacraires foncent une gibbosité assez forte vers le
tiers supérieur. Tubercules papillaires, nombreux, peu serrés.
Tubercules miliaires, très petits, souvent indistincts.
Péristôme pentagonal, petit, plus ou moins profond. |
|
Auricules fortes.
Mâchoires en deux parties ayant près de 30 millirn. de long sur 18 de
large (pl. XIII, fig. 1.1. Appareil anal plus ou moins pris du bord,
ruais toujours infra-marginal.
Périprocte, subelliptigne, transrrrsal, .assez grand.
Texture du test, épaisse (Pl. XXIII, fig. 1b.).
Supports et organes intérieurs formant des cloisons solides..
Dimension (maximum) : Hauteur .......................... 60 à 65
millim.
Longueur ................... 105 â 155 ‑
Largeur ......................... 90 5 132
‑
Rapports et différences. — lise rapproche du C. allas par sa
forme générale, mais il en diffère surtout par ses interambulacres
gibbeux et proéminents.
Observations particulières. Ayant reçu de Corse en différentes
fois un assez grand nombre d'individus de cette espèce, il en est
résulté pour moi la certitude que l'espèce nommée C. dilatatus
n'est que l'âge avancé du C. umbrella plus anciennement nommé
C. gibbosus.
Gisement et localités des fossiles. — Étage miocène. Se trouve
dans Imites de Corse et de Crète, au mont Taurus (Asie Mineure), à
Montpellier, Nice (France), Cordoue (Espagne), Kalksburg,
Raubstallbrunn, Wallersdopff , près Baden (Autriche), Arménie russe.
Musées de
Paris, Avignon, Neuchâtel (Suisse), Vienne (Autriche). Collections
Marcel de Serres, ichelin, de Verneuil, Cotteau, etc.
Extrait planches
XXII et XXIII
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
d'Archiac (1866)
Faune tertiaire inférieur. in Tchihatcheff (P.) :
Asie Mineure. Description physique de cette contrée, p. 306 |
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Clypeaster gibbosus (Risso,1826)
-
Serravalien, Mula, Murcia, Espagne, 165 mm |
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Clypeaster gippslandicus
McCoy,1879 |
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diagnose originale de
l'espèce par McCOY,1879 |
Prodromus of the palaeontology of Victoria, figures and description of the
victorian organic remains, decade VI, p.33 |
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CLYPEASTER
GIPPSLANDICUS (McCoy).
[Genus CLYPEASTER (Laji. restricted). (Sub-kingd. Radiata. Class
Echinodermata. Order Echinida. Earn. Clypeasteridae.)
Gen. Char.—Testa of single walls ; subpentagonal, depressed ;
ambulacra petalloid ; actinal, or lower, surface flat, witb the mouth
depressed in a uan-ow circumscribed hollow ; well- developed straight
ambulacra! grooves extend from mouth. Tubercles small, perforated and
crenulated. Supports between upper and lower walls formed of very
numerous, needle-like (in size and shape) calcareous styles and fewer,
thicker, irregular pillars. A row of pores in the sutures connecting
the long sides of the two rows of ambulacral plates beyond the i)etals
in some species.]
Description.—Subpentagonal, longer than broad, greatest width
opposite end of anterior pair of petals of ambulacra; outline at
interambulacral edges slightly concave ; lower, or actinal, surface
flat, with a small central depression for mouth ; marginal edge
obtusely rounded ; surface above rather flat from edge to distal ends
of ambulacral petals, from whence the back rises with a rather sudden
moderate convexity to abactinal apex. The sulcated poriferous part of
petals and the median ambulacral spaces nearly equal, the latter more
prominent but less convex than the interambiilacra ; twentj'-five to
twenty-six pairs of pores in each half ambulacral petal. Genital
openings small, close to the madreporiform plate. Tubercles nearly
equal on upper and under surfaces, close set, with usually one or two
rows of intervening miliary granules ; anal opening its own diameter
within the lower edge. Length of average specimen, .3-i inches; in
proportion to length (taken as 100), width, 88/100 ; height, 27/100 ;
length of two hinder ambulacral petals measured from genital pore,
32/100 ; anterior lateral pair of petals, 32/100 ; anterior odd petal,
35/100 ; diameter of anus, 7/100 ; diameter of madreporiform apex from
one genital pore to opposite, 5/100 greatest width of petals, 19/100 ;
width of ambulacral space between the rows of pores, 10/100 (anterior
lateral pair slightly less). Seven tubercles in a space of 2 lines on
middle of side of upper surface, four in same space on lower surface.
This fossil has been refeiTed to by Prof, Duncan, the Rev. J. Tenison
Woods, and other authorities as identical with the recent
Echinanthus testudinarius (Gray), found commonly on the warmer N.
E. coasts of New South Wales and Queensland, though not on our cooler
southern shores. The under surface of the fossil is, however, much
flatter, and the dejiression for the mouth much smaller and more
abruptly defined or suddenly bent inwards. The tubercles on the upper
surface are also more numerous, and the granular spaces between them
narrower, and with fewer miliary granules between them than in the
living species, in which also the tubercles are smaller and with much
more numerous granules between them than on the under side, departing
widely from the fossil, in which the tuberculation of tlie upper and
lower sui-fiices is more nearly alike ; the diameter of the tubercles,
in the fossil, is usually greater than the intervening flat space, but
much less in the living form, in which the comparatively wide flat
granular spaces between the tubercles are conspicuously different. The
number of pores in the rows of ambulacral petals is also a marked and
obvious difference between the living E. testudinarius and the
present fossil species ; there being thirty-six in the anterior petals,
and forty in the posterior petals of the recent form, but only twenty-five
in the anterior, and twenty-nine in the posterior petals in the fossil.
The greatest difference is, however, to be found by making a
horizontal section of the margin, where, in specimens of the same size
and thickness of margin, the fossil has five to eight concentric rows
of vertical calcareous pillars extending from the lower to the upper
walls, exactly as in the recent Clypeaster subdepressus (Gray)
(Ag. Rev. Echin., t. 13, f. 17 ; and t. 11b, figs. 3 and 4 ; and t.
11e, figs. 1 and 2 ; and t. 12'D, fig. 4), while the recent
Echinanthus testudinarius has only one row round most of the
margin, and no more than two imperfect rows on the posterior edge. The
interior, except where
Vertical section showing marginal and
more central pillars and the fine "needles" from upper and lower walls.
|
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the intestine
winds, is crowded with the very slender needle-like calcareous
filamentary vertical extensions from the upper and lower walls
of the testa, so common in the typlcal living species of Clypeaster.
I very much doubt tlie wisdom of maintaining Clypeaster and
Echinanthus as distinct genera, when the characters are so
completely united as we find them in the recent Australian
Echinanthus testudinarius of Gray. The genus Clypeaster is
supposed to be distinguished from Echinanthus by the flatter
lower surface, smaller depressed space in which the mouth is sunk, by
the better defined ambulacral grooves on the under side, by the walls
being thinner, single and not double as in Echinanthus and by
the many slender needle-like styles rising from the lower floor,
contrasting with the more massive columns of Echinanthus. The
pores on the edges of the ambulacral plates beyond the petals,
supposed to be another distinctive character, do not seem to exist in
the Malta Clypeaster Tarbellianus and allied forms,
which I have cautiously ground down for the purpose of making a
careful examination, and find they are as completely absent as in our
present Gippsland species.
The nearest analogue for our fossil is, I think, the recent American
(Florida and West Indies) and West African Clypeaster subdepressus
which is, however, clearly distinguished by its longer anterior petal,
and it also has the ambulacral pores beyond the petals well marked.
The walls of the testa vary in thickness very much, but are, as far as
I have seen, always single.
Very common in Miocene Tertiary strata of Bairnsdale and other
localities in Gippslaud ; rarer and of smaller size in the Miocene
strata of Corio Bay ; rare and small in the Miocene beds of Muddy
Creek, near Grangeburu, 5 miles from Hamilton ; rare in Miocene
Tertiary limestone at the locality marked F8M ; rare in the
Lower Pliocene beds of Mordialloc.
Explanation of Figures
Plate LIX.—Fig. 1, average specimen, natural size, viewed from above.
Fig. 1a, same specimen viewed in profile. Fig. 1b, same specimen
viewed from below, showing the flat under side, small mouth, and
strong ambulacral grooves. Fig. Ic, tubercles and gnanules, magnified.
Fig. 1d, portion of ambulacral petal, magnified, showing half of the
interporit'erous portions and more numerous poriferous plates of one
side of petal, magnified.
Extrait planche
LIX
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Clypeaster gippslandicus
McCoy,1879 - Miocène, Gippsland Limestone, Toorloo Arm, Nowa,
Victoria, Australie, 72 mm |
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Clypeaster
humilis (Leske,1778) |
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diagnose originale de
l'espèce par Leske |
Additamenta ad kleinii dispositionem echinodermatum, 1778, p.125 |
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da costa Acta angl.
Vol. XLVI. n.492.p.143.tab.4.f.1.2. Echinanthites humilis ex
Malta.fig.3. variet. maior. ex Indiis Aufstralibus, Icones
bonae.
kvndm. rar. net. p.
95. Tab. V. f. 5. Echinanthus petrefactus var. a. Icon bona.
Sic
etiam walch. Delic.
nat. II. p. 182. t. E. V. f. 1. 2.Echinanthites delineatus, huius
fpeciei, neque fequentis, vti exiftimat Cl.
walchivs l. c. efte
videtur. Nam figura et altitudo, oris ratio, et reliqua omnia optime
refpondent, atque in eo hic cum var. γ. conuenit, quod petala acutiora
offerat. Tradimus huius fpeciminis icones Tab. XL. et XLI. fig. I.
Defcriptionem commemorare fuperfluum foret, cum ea cum noftra,
fuperius data, omnino congruat. Tefta eft fpatofo calcarea, atque
nucleus etiam calcareus. Inuentus eft hic Echinanthites in
Occitaniae prouincia. Cl.
van phelsvm hunc Echinanthiten peculiarem fpeciem iudicat,
dicitque Scherpblad. f. Echinorhodum petalis acutis. vid. l.
c. p. 38. fp. 4. |
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Extrait planche
XL et XLI
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Roman (1952)
Sur
les structures internes des clypéastres, p.403 |
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Clypeaster
humilis (Leske,1778) -
Pléistocène, Sud de Aqaba, Jordanie, 55 mm |
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Clypeaster
humilis (Leske,1778) -
Pléistocène, Aqaba, Jordanie, 87 mm |
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Clypeaster insignis
(Seguenza,1880) |
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diagnose originale de l'espèce par Seguenza,1880 |
Le
formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), p.87 |
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208. C.
insignis n. sp. - C. turritus Philippi. Tav. IX. fig. 2a,
2c, 2d.
Ho mutato il nome a questa specie, essendoché quello di turritus
impostole dal Philippi è stato precedentemente dato a varie altre, e
potrebbe quindi ingenerarsi confusione. La specie è proprio
distintissima per la sua forma conico-concava, elevata, arrotondata
all'apice, e quindi esattamente campanulata; la base è perfettamente
piana con cinque solchi profondi, che si addentrano sempre piìi sino
al peristoma, situato in fondo ad una stretta cavita quinquepartita
dai cinque solchi. Gli ambulacri sono molto allungati da superare i
due terzi della distanza che intercede tra 1' apice ed il margine,
ristretti gradatamente all' estremità inferiore, e distintissimi per
essere estremamente appianati e quindi ben poco sporgenti sul resto
della superficie. |
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Extrait planche
IX
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Clypeaster insignis (Seguenza)
- Miocene, Sables Helvétiens, Tropea, Italie, 152 mm |
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Clypeaster intermedius
Desmoulins,1837 |
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description de l'espèce par Michelin |
Monographie des Clypéastres fossiles, p. 128 |
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CLYPEASTER
INTERMEDIUS, Des Moulins,
pl. XXXI, fig. a à g.
La forme générale de cette espèce varie beaucoup ; plus ou moins
élevée, pentagonale, allongée, quelquefois circulaire, elle n'a de
constant que ses cinq ambulacres digitiformes, proéminents, resserrés
vers la base, quoique entr'ouverts. Les angles du bord sont très
arrondis et vont en s'amincissant plus ou moins vers la base.
Partie supérieure élevée dans la région ambulacraire.
Partie inférieure très plate, excavée vers le péristôme; cinq sillons
s'arrêtent avant le bord. Sommet subrnédian.
Corps madréporiforme pentagonal, avec les côtés courbés, plus bas que
les sommets des ambulacres. Plaques génitales avec pores très grands.
Plaques ocellaires peu visibles.
Aires ambulacraires subpétaloïdes, allongées, ouvertes à la base,
occupant à peu près les deux tiers du rayon allant du sommet au bord ;
l'antérieure plus longue que les autres.
Zones porifères enfoncées et plus basses que les zones interporifères
et les aires anambulacraires. Sillons porifères très serrés et étroits
; les cloisons peu élevées et portant de 5 à 6 tubercules espacés.
Zones interporifères droites, subcylindriques, à tubercules
rapprochés.
Aires anambulacraires s'élevant au-dessus des zones porifères et ayant
les tubercules espacés. Tubercules papillaires nombreux; ceux de la
partie supérieure, plus petits ou moins serrés que ceux de celle
inférieure.
Tubercules miliaires indistincts.
Appareil buccal: péristôme petit, subpentagonal, dans une cavité
profonde.
Appareil anal inférieur, submarginal avec périprocte presque rond, à 4
à 5 millimètres du bord. Texture du test très épaisse.
Supports et organes intérieurs solides. |
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Rapports
et différences. Se rapproche du C. crassicostatus par ses
ambulacres longs, élevés et comprimés latéralement, niais il en
diffère pat- sa largeur qui est plus grande.
Observations particulières. Il en existe des variétés formant
soit un pentagone presque régulier, soit un cercle presque parfait.
Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène. Santa-Manza
(Corse), mont Taurus (Asie Mineure), étang de la Valduc
(Bouches-du-Rhône), etc., etc.
Collections et musées. Musées de Paris, Turin, Bide, Mignon,
etc. Coll. Michelin, Cotteau, etc.
Extrait planche
XXXI
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Clypeaster
intermedius Desmoulins,1937
- Miocène, Florinas, SE de Sassari, Sardaigne, Italie, 123 mm |
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Clypeaster latirostris
Agassiz,1840 |
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description de l'espèce par Michelin,1859 |
Monographie des Clypéastres fossiles, p. 137 |
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CLYPEASTER
LATIROSTRIS, Agassiz,
pl. XV, fig. 2, a à d; pl. XXXVI, fig. 2.
Forme
générale subcirculaire, comprimée, pentagonale à angles très arrondis
; bord très aminci, surtout à l'arrière.
Partie
supérieure bombée sous la région ambulacraire.
Partie
inférieure plate, excavée vers le péristôme; sillons ambulacraires
assez profonds.
Sommet
médian souvent comprimé.
Corps
madréporiforme pentagonal, quelquefois formant un bouton peu élevé.
Plaques
génitales avec pores adhérents aux angles du corps madréporiforme.
Plaques
ocellaires rarement visibles.
Aires
ambulacraires bombées et ondulées vers le milieu, et descendant à
peine à la moitié, du sommet au bord.
Ambulacres, ceux pairs se resserrant vers la partie inférieure, tandis
que l'antérieure est très dilatée vers la base.
Zones
porifères un peu enfoncées, avec sillons terminés par des pores ronds
à l'intérieur, allongés à l'extérieur, quelques-uns épars vers la base
de l'ambulacre ; les cloisons portent de 9 à 10 tubercules.
Zones
interporifères élevées, avec de nombreux tubercules très rappprochés.
Aires
anambulacraires aussi élevées que les ambulacres, mais avec tubercules
plus espacés.
Plaquettes rarement distinctes.
Tubercules papillaires généralement espacés, si ce n'est vers le bord.
Appareil buccal : péristome arrondi, au fond d'une cavité assez
grande.
Appareil anal submarginal.
Périprocte assez grand, cordiforme, l'angle aigu vers le péristome. |
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Texture
du test épaisse.
Dimension (maximum) : Hauteur . . . . 20 millim.
Longueur. . . 105 —
Largeur. . . . 95 —
Rapports et différences. Se rapproche du Clypeaster marginatus,
mais est beaucoup plus petit et moins élevé au centre.
Observations particulières. Dans le jeune âge, mais rarement à
l'âge adulte, le corps madréporiforme se gonfle et forme une espèce de
bouton bombé.
Gisement et localités des fossiles. Tert. miocène; tert. sup.,
Morée, île de Corse, Gauderndorf (Bassin de Korn), N.-O. de Vienne
(Autriche).
Musée
de Vienne. Coll. Michelin.
Extrait planches
XV & XXXVI
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spécimen
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cottreau, 1913 Les échinides néogènes du Bassin méditerranéen |
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spécimen
conservé au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lambert, 1906
Etude
sur les échinides de la molasse de Vence, p.18 |
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Clypeaster latirostris
Agassiz,1840 -
Burdigalien, Désert de Cyrénaïque, Ur, Libye, 127 mm |
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Clypeaster latirostris var.
laganoides Agassiz,1840 |
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Clypeaster latirostris
Agassiz.
Stades jeunes et adultes. Variabilité.
(PI.VIII, fig.3-11.)
Clypeaster latirostris Agassiz et Clypeaster laganoides
Agassiz. — Tous les auteurs ont constaté des rapports étroits entre le
C. latirostris Ag. et le C. laganoides Ag., qui,
cependant, sont considérés comme étant deux espèces distinctes. Ayant
pu étudier un certain nombre d'exemplaires provenant de Corse et des
Alpes-Maritimes, conservés soit au Muséum (collection Peron), soit à
l'École des Mines (collections Cotteau, Fontannes, Michelin), je crois
devoir conclure au maintien du C. laganoides Ag., seulement à
titre de variété du Clypeaster latirostris Ag.
Définition des caractères distinctifs. — Cotteau [160],
comparant C. laganoides à C. latirostris, déclare qu'il
se distingue de ce dernier «par sa forme un peu plus allongée et plus
rétrécie en arrière, ses bords encore plus minces et plus tranchants,
sa face supérieure un peu moins bombée, ses aires ambulacraires à zone
interporifère un peu plus large, sa plaque madréporique plus saillante
et ses pores génitaux et ocellaires plus apparents ». C'était
également l'avis de de Loriol [49],
qui ajoute que les tubercules des cloisons des zones porifères sont
nombreux et que ceux de la face supérieure lui paraissent plus fins
chez le Cl. latirostris. Suivant M. Lambert [260],
Cl. laganoides Ag. diffère du Cl. latirostris « par ses
pétales proportionnellement plus courts, moins ouverts, ses marges
plus étendues et surtout l'absence de véritable infundibulum autour du
peristome ». Ces trois éminents échinologues s'accordent d'ailleurs à
constater de grands rapports entre Clypeaster latirostris et
Clypeaster laganoides. J'examinerai donc successivement les
différents caractères d'après de bons exemplaires typiques de ces deux
espèces, provenant soit des Alpes-Maritimes , soit de Corse.
Stades jeunes. — Deux jeunes exemplaires de la collection
Michelin à l'Ecole des Mines sont étiquetés de sa main : «
Clypeaster latirostris Ag. (juniores) ». L'un d'eux, figuré
ici, pl. VIII, fig. 4, correspond parfaitement à la figure de Michelin
29 (pl. XXXVI, fig. 2); seule, la face inférieure parfaitement plane
est visible, l'infundibulum est à peu près nul. La provenance de ces
deux jeunes exemplaires de la collection Michelin n'est pas indiquée,
mais leur gangue est identique à celle de jeunes C. latirostris
recueillis en Corse par Peron aux environs de Bonifacio (Burdigalien
de Santa Manza) (voir pl. VIII, fig. 3, 5).
Le contour, chez ces stades jeunes, est subelliptique d'abord, puis
devient très vaguement subpentagonal, ou parfois même franchement
pentagonal. Je figure ici (fig. 41) deux échantillons provenant de
Capo Bianco (collection Gennevaux), recueillis dans la même couche et
dont les contours sont fort différents, bien qu'ils appartiennent
incontestablement à la même espèce et à peu près au même stade.
Stades ultérieurs. — A la taille de 80 millimètres de diamètre
antéro-postérieur, 74 millimètres de diamètre transversal (pi. VIII,
fig. 6,6 #), le test est médiocrement épais. La face supérieure est
toujours légèrement renflée sous l'apex et les pétales ; la plaque
madréporique forme encore un petit bouton saillant (pi. VIII, fig. 1
1), les pétales sont plus ou moins ouverts, le pétale antérieur Tétant
toujours davantage. Dès ce stade, la forme générale devient nettement
subpentagonale (pi. VIII, fig. 6), ou bien présente un contour
ellipsoidal allongé, légèrement sinueux, où la forme subpentagonale
est à peine accusée. C'est le C. laganoides typique.
Dans la suite du développement, le test s'épaissit un peu : la bordure
antérieure, toujours plus forte, varie de 2 à 6 millimètres environ.
Le bombement de la face supérieure s'accentue en même temps qu'à la
face inférieure se creuse |
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l'infundibulum dont le développement est en rapport direct avec
l'élévation de la face supérieure. L'appareil apical est moins
saillant ; les pétales ambulacraires, notamment l'antérieur, sont
largement ouverts, toujours un peu plus renflés que les aires
interambulacraires. Les zones porifères déprimées sont généralement de
longueur inégale dans le pétale antérieur (pi. VIII, fig. 8,9). Je
compte quatre tubercules dans les bandes de test séparant les sillons
ambulacraires chez les très jeunes exemplaires, puis cinq à six chez
ceux un peu plus développés (pi. VIII, fig. 6), et jusqu'à huit sur le
grand exemplaire (planche VIII, fig. 10), qui correspond à la variété
nommée tourettensis par M. Lambert. La largeur des marges,
ainsi que la longueur des pétales, varient en fonction de la taille.
La face supérieure porte de nombreux et fins tubercules, serrés sur
les pétales ambulacraires et au voisinage des bords. — A la face
inférieure, le peristome de petite taille (diamètre 6 millimètres pour
les plus grands exemplaires), s'ouvre, chez les adultes, dans un
infundibulum toujours largement évasé plus ou moins profond suivant
que la face supérieure est plus ou moins haute. Les tubercules sont
plus gros et plus serrés que sur l'autre face, notamment au pourtour.
Conclusions. — Certains caractères distinguent C. latirostris
Ag. de C. laganoides Ag. ; du moins, paraissent-ils assez nets
chez des exemplaires convenablement choisis ; mais il est certain que
ces caractères peuvent varier, qu'il y a des formes adultes
intermédiaires et que, par conséquent, on ne peut leur attribuer une
valeur spécifique incontestable. — Certains individus présentent, en
effet, un mélange de caractères qui empêchent de les classer
nettement, soit parmi les C. latirostris typiques, soit parmi
les C. laganoides typiques. Tel est l'échantillon figuré
planche VIII, fig. 10, qui s'identifie avec C. latirostris Ag.
var. tourettensis Lamb. ; mais son contour est celui du C.
laganoides figuré par Michelin. Sur la même planche VIII, j'ai
fait figurer, en 9, g a, un individu qui présente le même contour et
appartient sans doute à la variété subovalis distinguée par M.
Lambert; ses pétales, notamment le pétale antérieur, restent beaucoup
plus ouverts que sur l'exemplaire de la figure 10; cependant un examen
attentif démontre que ce sont seulement deux formes différentes d'une
même espèce. — Il est enfin un argument d'ordre géologique tout en
faveur de la réunion du C. laganoides Ag. au C. latirostris
: c'est leur association au même niveau stratigraphique et dans les
mêmes gisements, par exemple, en Corse (Burdigalien de Santa-Manza
près Bonifacio) et dans les Alpes-Maritimes (mollasse de Vence).
Si donc il existe quelques différences entre C. latirostris Ag.
et C. laganoides Ag., ces différences ne me paraissent pas
avoir l'importance spécifique qu'on a voulu leur attribuer, et il
existe certainement des formes intermédiaires. Il y a donc lieu, à mon
avis, de conserver le qualificatif laganoides, mais en le
faisant précéder du mot «variété ». Quant au C. Martini Desm.,
dont j'ai eu l'occasion de parler plus haut, c'est une espèce que
distinguent non seulement sa faible hauteur, mais aussi ses bords plus
épais, son peristome plus petit et ses pétales moins ouverts.
Extrait planche
VIII
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spécimens
conservés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cottreau, 1913 Les échinides néogènes du Bassin méditerranéen |
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Clypeaster latirostris var. laganoides
Agassiz,1840 - Burdigalien,
Désert de Cyrénaïque, Libye, 59 mm |
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Clypeaster
marginatus Lamarck,1816 |
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description de l'espèce par Michelin |
Monographie des Clypéastres fossiles, p. 130 |
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CLYPEASTER
MARGINATUS,
Lamarck,
pl. XIX, fig. 1 a à e.
Forme générale pentagonale, à angles très arrondis, ondulée sur le
bord qui est très large et très plat.
Partie
supérieure très comprimée, si ce n'est dans la région ambulacraire,
qui s'élève assez brusquement de 15 à 16 millimètres au-dessus du
bord, dans les grands échantillons.
Partie
inférieure presque plate, avec sillons ambulacraires assez larges et
profonds commençant près du bord et se terminant dans la cavité du
péristôme.
Sommet
submédian.
Corps
madréporiforme pentagonal, un peu saillant, granuleux.
Plaques
génitales avec pores ronds.
Plaques
ocellaires petites, avec pores peu distincts.
Aires
ambulacraires recourbées dans la partie supérieure, peu ouvertes dans
celle inférieure.
Ambulacres pétaloïdes, plus larges dans le milieu qu'aux extrémités.
L'antérieur un peu plus long que les autres. Quelques pores épars à la
base.
Zones
porifères plus basses que celles interporifères et que les aires
anambulacraires. Sillons plus étroits que les cloisons qui portent de
6 à 10 tubercules papillaires.
Zones
interporifères couvertes de tubercules semblables, peu serrés.
Aires
anambulacraires avec tubercules assez distancés.
Tubercules
papillaires petits, mais plus gros en dessous qu'en dessus.
Tubercules miliaires nombreux, souvent peu visibles.
Appareil buccal : péristôme petit, subpentagonal, dans une cavité peu
profonde.
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Appareil anal infra-marginal.
Périprocte
irrégulièrement arrondi ; dans les grands individus à 5 millimètres du
bord.
Texture
du test épaisse.
Dimension
(maximum) : |
Hauteur.
. . . . . . |
35 millim. |
- |
Longueur
. . . . . . |
140
- |
- |
Largeur.
. . . . . . |
135
- |
Rapports et différences.
Diffère des autres espèces par la largeur et la compression du bord.
Observations particulières. Les échantillons de Corse sont
généralement petits, et leur région ambulacraire est plus surbaissée
(longueur moyenne 100 millimètres).
Gisement et localités des fossiles. Terrain tertiaire miocène. Dax
(Landes), Santa Manza (Corse), Malte, etc.
Musées
de Paris, Avignon, Bordeaux.
Collections Des Moulins, Grateloup, Michelin.
Extrait planche
XIX
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description de l'espèce par Cotteau, in Locard, 1877 |
Description des terrains tertiaires moyens de la Corse, p.257 |
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CLYPEASTER
MARGINATUS,
Lamarck,1816
Moule en plâtre, M. 57.
Espèce de grande taille, subpentagonale, à pourtour arrondi et ondulé
; face supérieure très-comprimée sur les bords qui sont dilatés et
très-minces, remarquable par la saillie brusque et plus ou moins
élevée que forme, au milieu, l'étoile ambulacraire ; face inférieure
plate, assez fortement creusée au centre, munie de cinq sillons
très-apparents commençant à l'ambitus, et se prolongeant jusqu'au
péristome. Sommet apical subcentral. Aires ambulacraires pétaloïdes,
renflées, larges au milieu, étroites et resserrées à la base, l'aire
ambulacraire antérieure un peu plus longue que les autres. Zones
porifères déprimées, larges, formées de pores arrondis, unis par un
sillon oblique peu apparent. Les pores de la rangée externe sont égaux
à ceux de la rangée interne. La bande de test qui sépare les sillons
est étroite et garnie d'une rangée régulière de petits tubercules plus
ou moins espacés et dont le nombre diminue au fur à mesure que les
zones porifères se rétrécissent. Aires interambulacraires étroites et
renflées au sommet, moins saillantes cependant que les aires
ambulacraires. Tubercules très-petits et plus ou moins espacés à la
face supérieure, plus apparents et plus serrés dans la région
inframarginale. Péristome peu développé, pentagonal, s'ouvrant dans
une cavité profonde, évasée, de médiocre étendue. Périprocte rapproché
du bord, arrondi. Appareil apical stelliforme, ordinairement à fleur
du test ; plaque madréporique grande, pentagonale, un peu saillante ;
plaques ovicucales petites, largement perforées.
Individu de Corse, relativement de petite taille : hauteur 20
millimètres ; diamètre antéropostérieur, 103 millimètres ; diamètre
transversal, 98 millimètres.
Dimensions (maximum) d'un exemplaire de l'ile de Malte : Hauteur, 35
millimètres ; diamètre antéropostérieur, 140 millimètres ; diamètre
transversal, 135 millimètres. |
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Rapports et différences.
- Cette espèce, lorsqu'elle est de grande taille, se distingue
nettement de ses congénères et sera toujours reconnaissable à la
largeur de son bord mince et étalé, à la petitesse relative de son
étoile ambulacraire qui forme une brusque saillie au milieu de la face
supérieure, à ses aires ambulacraires étroites et resserrées à leur
extrémité, à son péristome s'ouvrant dans une dépression profonde,
mais peu développée. Nous ne connaissons qu'un seul exemplaire de
cette espèce, provenant de la Corse, celui-là même que Michelin avait
sous les yeux lorsqu'il citait le Clyp. marginatus à Santa-Manza
(Corse). C'est un individu jeune qui diffère un peu du type par son
étoile ambulacraire moins élevée et moins brusquement saillante à la
face supérieure ; il nous a paru cependant, comme à Michelin, devoir
être réuni au Clyp. marginatus.
Histoire. -
Très-anciennement connue, cette espèce a reçu, en 1816, de lamarck, le
nom de marginatus, qu'elle a conservé. Tous les auteurs sont
d'accord pour lui rapporter le Clyp. Tarbellianus, établi en
1836 par Grateloup.
Localités. - Santa-Manza
(Miocène, couches inférieures) ; rare.
Ecole des Mines (Collection Michelin).
Localités autres que la corse.
- Dax (Landes). Ile de Malte. Terrain miocène. |
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syntypes conservés
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lamarck, 1816
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres,
présentant les caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur
distinction, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation
des principales espèces qui s'y rapportent, t. 3, p.14 |
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figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Lachkhem & Roman, 1995
Les échinoïdes irréguliers (néognathostomes et
spatangoïdes) du Messinien de Melilla (Maroc septentrional).p.256 |
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Clypeaster
marginatus Lamarck,1816
- Greensand terminal, Ile de Gozo, Malte, 149 mm |
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Clypeaster michelotti
(Agassiz,1840) |
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description de l'espèce par Michelin, 1861 |
Monographie des clypeastres fossiles, p.132 |
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CLYPEASTER MICHELOTTI,
Agassiz, pl. XXXIV, fig. 1, a à f.
Forme générale pentagonale, assez régulière, un peu comprimée, amincie
vers le bord, et à angles arrondis.
Partie
supérieure renflée vers le sommet dans la portion ambulacraire.
Partie
inférieure plate, avec cinq sillons se dirigeant vers le péristome qui
est assez enfoncé.
Sommet
subcentral.
Corps
madréporiforme pentagonal.
Plaques génitales |
} |
adhérentes audit corps. |
Plaques ocellaires |
Plaques
génitales
Plaques
ocellaires
Ambulacres pétaloïdes, allongés, ouverts à la base.
Zones
porifères composées de sillons et de cloisons portant de 5 à 7
tubercules papillaires.
Zones
interporifères un peu élevées au-dessus des aires anambulacraires
couvertes de tubercules papillaires très serrés.
Aires
anambulacraires avec tubercules semblables, mais plus écartés.
Tubercules papillaires plus gros et plus rapprochés en dessous qu'en
dessus.
Tubercules miliaires peu distincts.
Appareil buccal : péristôme petit, pentagonal, peu profond.
Appareil anal submarginal.
Périprocte arrondi.
Texture
du test épaisse.
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Dimension
(maximum) : |
Hauteur |
.
. . . . .
. . . |
20 à 35
millim. |
- |
Longueur |
.
. . . . .
. . . |
80 à 145
- |
- |
Largeur |
.
. . . . .
. . . |
80 ) 130
- |
Rapports et différences. Diffère
du C. scutellatus par son bord arrondi et sa forme pentagonale.
Gisement et localités des fossiles. Mollasse tertiaire, Priabona,
Schio, monte-Grumi (Italie septentrionale),......... (Aude) ?
Kalksburg, près Vienne (Autriche), Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).
Musées
de Turin, Vienne (Autriche).
Collection Michelin
Extrait planche
XXXIV
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Clypeaster cf. michelotti
(Agassiz,1840) - Miocène moyen, Cessanti, Ouest de Bibo Valentia,
Calabre, Italie, 103 mm |
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Clypeaster
modenai Lovisato,1915 |
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description de l'espèce par Roman, 1960 |
Echinides (Clypeaster, Scutella, Schizaster) de
l'Helvétien du Bassin de Karaman (Turquie), p.85 |
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Clypeaster modenai LOVISATO
C. modenai Lovisato
1915, p. 491, pl. 18, fig. 4 a-d.
C. vochierii Lovisato 1915,
p. 495, pl. 19, fig. 1
a-d.
C. vechierii (sic.)
LOVIS. Lambert et Thiéry 1925,
p. 580.
Dimensions (en mm) :
C. modenai (type) :
longueur 132 largeur 121 (0,91)
hauteur 41.5 (0.31)
C. vochierii (type)
: —
118 — 101 (0.85)
— 38.5 (0.32)
Exempl. n° 1 :
— 139
— 120 (0.86)
— 45 (0.32)
—
— 2 :
— 134
— 117 (0.87)
— 44 (0.33)
Des deux spécimens rapportés à cette espèce, le
premier, quoique moins bien conservé (l'angle latéro-postérieur droit
manque), sera décrit plus longuement, comme étant plus
caractéristique.
Contour pentagonal allongé, médiocrement flexueux,
nullement dans la partie postérieure; face supérieure bombée de façon
asymétrique, le profil longitudinal étant beaucoup plus abrupt vers
l'arrière que vers l'avant. Marges peu développées, bien que assez
étalées. Bords relativement épais. Face inférieure plane, avec
infundibulum péristomal étroit. Pétales saillants, digitiformes, peu
ouverts à l'extrémité; interambulacres nettement déprimés.
Par rapport à C. vochierii auquel il
ressemble le plus, comme d'ailleurs le montrent les dimensions
relatives, cet exemplaire se distingue par sa partie pétaloïde en
pente plus forte vers l'arrière, son bord postérieur plus mince et son
infundibulum péristomal plus étroit. On pourrait encore signaler le
nombre supérieur des tubercules de la bandelette ambulacraire (jusqu'à
10 au lieu de 6 à 9 chez le type).
D'après Lambert C. vochierii ne diffère pas
spécifiquement de C. modenai.
Le deuxième
individu, en parfait état de conservation, me paraît inséparable du
précédent (ses dimensions relatives sont tout à fait comparables),
malgré de légères différences : profil longitudinal plus régulier,
bords plus minces. A noter que la face inférieure entièrement dégagée
présente l'infundibulum péristomal avec l'ouverture du péristome
exactement visible. C. modenai est connu de l'Helvétien de
Sardaigne.
Provenance des exemplaires étudiés: n° 1 Güvez, n°
2 Karaman (Zengenköy SW-Yanıkdeğirmen). |
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Clypeaster
modenai Lovisato,1915 -
Miocène, Bassin de Karaman, Derebogazi, Turquie, 153 mm |
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Clypeaster
olisiponensis Michelin, 1863 |
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diagnose originale par
Michelin |
Monographie des Clypéastres fossiles, 1863, p.118 |
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clypeaster olisiponensis,
Michelin,
pl. XX, fig. 1, a à f.
Forme générale, allongée,
pentagonale, équarrie postérieurement, bord épais à angles arrondis.
Partie supérieure, très bombée,
s'élevant assez rapidement à partir du bord, surtout sous les
ambulacres.
Partie inférieure, aplatie,
excepté vers la concavité du péristôme. Sillons ambulacraires peu
profonds.
Sommet, sous la partie
supérieure des ambulacres.
Corps madréporiforme situé plus
bas que le commencement des ambulacres.
Plaques génitales non contiguës
au corps madréporiforme.
Plaques ocellaires, brisées.
Aires ambulacraires, allongées,
pétaliformes, plus élevées que celles anambulacraires, proéminentes,
surtout dans la partie médiane, ouvertes à la base.
Zones porifères, larges, non
excavées, à sillons porifères étroits, séparés par des cloisons
étroites portant 8 à 9 tubercules.
Zones interporifères très
bombées, avec tubercules serrés et nombreux.
Aires anambulacraires ayant les
tubercules espacés.
Tubercules papillaires, plus
serrés en dessous qu'en dessus, sauf dans les zones interporifères.
Tubercules miliaires, peu
visibles.
Péristôme, dans une cavité
profonde, mais brisée. |
|
Appareil anal et périprocte
brisés.
Supports et organes intérieures,
solides.
Dimension
(maximum) : Hauteur . . . . . .
. . 40 millim.
-
Longueur . . . . . . . . 127
-
-
Largeur . . . . . . . .
105 -
Rapports et différences. Cette espèce, qui a quelques rapports
avec le C. altus, en diffère par ses ambulacres très élevés,
ses sillons porifères plus rapprochés et ses cloisons séparant lesdits
sillons moins larges et plus tuberculeuses.
Observations particulières. Les ambulacres antérieurs sont plus
hauts que les postérfeurs. On voit à leur base quelques pores épars et
quelques sillons recourbés et dévormés. Les plaquettes des aires
anambulacraires un peu proéminentes.
Gisement et localités des fossiles. Terrain tertiaire miocène
des environs de Lisbonne (Portugal). L'individu figuré a été rapporté
par M. Scip. Gras.
Gusée de l'Ecole impériale des Mines, à Paris.
Extrait planche
XX
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Clypeaster
olisiponensis Michelin, 1863
- Burdigalien, Algarve, Portugal, 123 mm |
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Clypeaster
philippii Seguenza, 1880 -
var. depressa |
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diagnose originale par
Seguenza |
Le formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), 1880,
p.87 |
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209. C. Philippii n. sp. = C.
Scillae Philippi (non Desmoulins) Tav. X, fig. 1, 1d.
Anco
questa specie non puo conservare il nome che si ebbe dal Philippi.
Perchè cra stato imposto preedentemente ad altra, per cui ho segnito
il consiglio di dedicargliela. Il Clypeaster che esamino ha
forma intermedia tra la precedente e la seguente specie. Dalla prima
differisce specialmente per essere di forma conica, regolare o
alquanto convessa, e non già coneava, coi pori genitali più distanti ;
dalla seconda pel contorno ovale non angoloso, per la forma conica non
convessa, pegli ambulacri meno estesi e meno prominenti.
Altezza
68.mm Diametro maggiore 132.mm Diametro minore
126.mm
Il Philippi ed io abbiamo avuto
questa specie dal territorio di Monteleone. c. M. Var. media. Tav. X,
fig. 1a. 1b. 1c. Forma meno elevata, più
rotondata e quindi assai vicina alla specie segmente. |
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Altezza
66.mm Diametro maggiore 126.mm Diametro minore
116.mm c. M.
Extrait planche
X
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Clypeaster
philippii Seguenza, 1880 -
var. depressa, Helvétien, Italie, 122 mm |
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Clypeaster platygaster
Jackson,1922 |
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diagnose originale par
Jackson, 1922 |
Fossil Echini of the West Indies, p.45 |
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Clypeaster platygaster,
new species.
(Plate 9, Figures 1,
2.)
The following is a description of this species:
Test elongate, pentagonal, drawn out anteriorly; truncate posteriorly,
with thick, rounded margin. Dorsally the test is depressed in a
saucerlike fashion, in the middle of which the center of the test
rises to a moderate elevation above the outline of the thickened
margin. Ventrally the test is perfectly flat, a marked distinction
from the preceding species, C, oxybaphon. The apical disk,
which is very small, does not show structural detail. It is situated
almost in the center of the test, but about 3 mm. nearer to the
anterior border than it is to the posterior. Ambulacral petals are
very broad, moderately elevated above the general surface, nearly
closed at the tips. The petals are all of very nearly the same width,
but III is the longest. The posterior pair I and V are shorter and the
anterior pair II and IV are still shorter. The poriferous areas of the
petals are very wide, sunken, and strongly marked; the furrows
connecting the pores are deeply incised, and the ridges between bear
about 10 small tubercles at the widest part. The interporiferous areas
are remarkably attenuated. The ambulacral furrows on the ventral side
are strongly marked, deepening us flat; to the peristomal border. The
peristome is round, excentric, being 8 mm. nearer to the anterior than
to the posterior border of the test. Periproct on the ventral side is
situated 5 mm. from the posterior border of the test. The tubercles
are small, widely spaced on the dorsal side, somewhat larger and more
crowded on the ventral side.
This species is known only from the holotype, which is a beautifully
preserved specimen. It measures 22 mm. in height, 108 mm. in length,
and 84 mm. in width across ambulacra II and IV, which is the widest
part of the test. The ambulacral petal III measures 40 mm. in length ;
petals I and V measure 37 mm. and petals II and IV measure 30 mm. in
length; they all measure 18 mm. in width at the widest part.
Clypeaster platygaster is well characterized as a species by the
exceptionally flat ventral surface, the nearly closed petals with very
broad poriferous areas, and the remarkable attenuated interporiferous
areas. Another marked distinction of the |
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species is
the deeply depressed dorsal area surrounding the only slightly
elevated central part of the abactinal surface. This species bears
considerable resemblance to C. oxybaphon, but differs in the
relative size and shape of the petals, and differs markedly in that
platygaster is perfectly flat ventrally, while oxybaphon is
concave. Clypeaster platygaster also resembles Laganum
elongatum, but in C. platygaster the petals are not sharply
pointed distally, the poriferous areas are very much wider, and the
test is flat ventrally. In Laganum elongatum, on the other
hand, the petals are sharply pointed distally, the poriferous areas of
the petals are narrow, and the test is concave around the peristome.
Oligocene, Havana, Cuba, not far from the university buildings; the
holotype and only known specimen, collected by Barnum Brown,
American Museum of Natural History, No. 18569.
Extrait planche
9
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Clypeaster platygaster
Jackson,1922 - Oligocène supérieur, Chiapas, Mexique, 90 mm |
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Clypeaster portentosus
Desmoulins,1861 |
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description de l'espèce par Michelin, 1861 |
Monographie des Clypeastres fossiles, p.125 |
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CLYPEASTER PORTENTOSUS,
Des Moulins, pl. XXVIII,
fig a à c.
Forme générale, pentagonale presque régulière, trés élevée au centre,
à bord épais et arrondi n’atteignant pas un tiers de la hauteur
totale.
Partie supérieure s'élevant en pyramide, quelquefois un peu inclinée à
partir de la base des ambulacres. La longueur des côtés est a peu près
égale à la hauteur de la pyramide
Partie inférieure plate sauf le péristôme qui est profondément
enfoncé. Les sillons ambulacraires s'arrêtent près du bord.
Sommet un peu irrégulier, quelques-uns des ambulacres plus élevés que
les autres.
Corps madréporiforme petit, pentagonal, tuberculeux, entouré par les
sommets des ambulacres plus élevés que lui.
Plaques génitales et pores très petits.
Plaques ocellaires peu visibles.
Aires ambulacraires allongées, larges ct renflées dans toute leur
longueur, pétaloïdes et très ouverts inférieurement.
Zones porifères composées de sillons terminés par des pores et de
cloisons assez larges portant de 6 à 10 tubercules papillaires et
quelques tubercules miliaires.
Zones interporifères presque semi-cylindriques, avec tubercules
espacés.
Aires anambulacraires assez étroites et moins élancées que les
ambulacres.
Tubercules papillaires espacés.
Tubercules miliaires très petits.
Appareil buccal : péristôme profond, pentagonal à angles correspondant
aux sillons ambulacraires.
Appareil anal subinfra-marginal, à 3 ou 4 millimètres du bord avec
périprocte transversalement elliptique.
Texture du test épaisse.
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Rapports et
différences. - Se rapproche du C. pyramidalis, mais il en
diffère par l'élévation pyramidal des zones ambulacraires et la
petitesse du sommet.
Gisement et localités
des fossiles. - Dax (Landes), Eisenstadt (Hongrie), Iles de Malte,
Caprée, etc.
Musées de Paris, d'Avignon, de
l'Ecole impériale des mines de France, de Vienne (Autriche), etc.
Collections Marcel de Serres, Michelin, etc.
Extrait planche
XXVIII
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Clypeaster portentosus
Desmoulins,1861 - Miocène, Sables helvétiens, Tropea, Italie, 134
mm |
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Clypeaster
rangianus Desmoulins,1835 |
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diagnose originale par
Desmoulins |
Mémoire sur les échinides, 1835, p.228 |
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CLYPEASTER RANGIAUS.
Charles Des Moulins,
Tableaux synonymiques des
Echinides, n.° 3.
Synonymie, (dans les
auteurs que j'ai vérifiés moi-même).
Cl. rasaceus, var. b.,
Lam. n.° 1. - Encycl. méth. pl. 145. fig. 1-2.
Echinus rosaceus, var.
b., Linn. Gmel. p. 3186, n.° 14.
Echinanthus ovalis. Gualt.
Ind. tab. 110. fig. A.
Scutum angulare humile,
var. b. Klein, edit. gallic. § 73. p. 86, pl. 10. fig. B.
Echinanthus humilis, var.
b. Leske, p. 187. pl. 19, fig. A. B.
Synonymie, (dans les
auteurs que je cite d'après autrui).
Echinorhodum (Kleine egel-roozen
stomp-blad). Van Phelsum, p. 38. n.° 5. - Seba, Thes. T. 3. pl. 15.
fig. 11-12.
Description extérieure...... Longueur, 87 millim. - Largeur, 80
mill. - Hauteur au centre, 22 mill. - Epaisseur du bord, 11 mill. -
Couleur d'un brun très-foncé. La substance du test blanche. Epines de
deux sortes : les grandes sont aciculaires, vitreuses, blanchâtres, et
ont jusqu'à 3-5 millim. de long ; les petites sont capillaires,
piliformes, excessivement courtes.... Ambulacres presque égaux,
pétaloïdes, arrondis et parfaitement limités au bout, qui est
ouvert.... Les ambulacres sont formés, de chaque côté, de deux
séries de pores simples, unis par un sillon oblique.... le pore de la
série intérieure est rond ; celui de la série extérieure est allongé
transversalement vers le bout de l'ambulacre, et presque rond vers son
sommet.... Cinq pores génitaux.... Anus rond, plus petit que la
bouche, ouvert à 2 lignes environ au-dessous du bord.... La bouche,
pentagone à angles arrondis et à côtés convexes, s'ouvre au fond d'un
enfoncement duquel partent cinq gouttières simples et rayonnantes....
les côtés de la bouche répondent aux ambulacres, et ses angles
répondent aux aires anambulacraires.... On voit au centre de l'orifice
buccal, cinq dents convergentes, presqu'horizontales, émaillées, qui
ne font point saillie hors du test....
Description intérieure. - A.
Le test. Il a un
millimètre d'épaisseur dans ses parties les plus minces.... il
contient deux cavités concentriques séparées par une cloison osseuse
d'un millim. d'épaisseur environ. La cavité principale renferme
l'appareil masticatoire, l'oesophage, l'appareil génital et celui des
ambulacres : elle est donc centrale et limitée par la cloison ; mais
cette cloison a une solution de continuité du côté antérieur, pour le
passage de l'oesophage, et elle communique par-là avec la seconde
cavité qui serpente tout autour de la première et qui contient
uniquement l'intestin. (Cette organisation, plus ou moins modifiée
selon le genre et les espèces, est commune aux Clypéastres et aux
Scutelles)....
La
cavité buccale du test s'étend jusqu'à l'extrémité des cinq
ambulacres et est pourvue de cinq angles rentrans dans les intervalles
de ceux-ci... Elle est irrégulière, parce que la cloison qui la
limite, refoulée dans certains points vers le centre par les anses et
les duplicatures de l'intestin, est irrégulièrement sinueuse.... La
cavité buccale n'est donc régulièrement limitée que dans les espaces
ambulacraires proprement dits de son plancher supérieur, et dans la
partie centrale de son plancher inférieur, là où repose l'appareil de
la bouche. Dans les espaces anambulacraires, la cloison se rapproche
davantage du centre au côté droit qu'au côté gauche,
parceque l'intestin ne passe qu'une fois au côté gauche et
deux fois au côté droit. (Il en est de même dans les Scutelles).
La cloison est pleine et lisse dans toute sa hauteur, excepté à sa
jonction avec les planchers supérieur et inférieur. Là, elle est
percée de divers trous qui donnent passage à des processus du
derme, lesquels serpentent entre les piliers osseux du bord. Les
canaux complètement irréguliers dans lesquels ces processus
serpentent sont-ils occupés par une sorte de système vasculaire ? je
n'ai de preuves ni pour ni contre cette hypothèse. (Dans le Cl.
rasaceus proprement dit, espèce fort différente, qui vient des
Antilles, la cloison, au lieu d'être plein, est irrégulièrement
découpée).....
La
cavité intestinale du test commence à la solution de continuité
qui se trouve dans la cloison depuis la ligne médiane de l'ambulacre
antérieur jusqu'à l'aire anambulacraire qui borde cet ambulacre à
gauche. De là, cette cavité suit le côté gauche du corps,
presqu'en ligne droite, en rétrogradant jusques près de l'anus. Là, sa
largeur devient double, et elle se dirige de nouveau, par le côté
droit du corps, jusqu'à la partie antérieure de l'Echinide. Il
résulte de là que l'intestin passe deux fois dans la partie
droite de la cavité, comme on le verra plus bas.
Epines ou aiguilles intérieures. C'est ici que j'ai
découvert, (aucun auteur à ma connaissance, n'en parle), la partie la
plus curieuse, la plus inattendue, si l'on peut s'exprimer ainsi, de
la structure de ces singuliers animaux. Toutes les cavités, au lieu
d'avoir des parois lisses et immédiatement tapissées par le tissu
cutané interne, sont hérissées dans toutes leurs parties d'une
multitude innombrable d'épines
intérieures, non
mobiles, très-acérées, dures, cassantes, vitreuses, translucides, qui
ont jusqu'à 3 et 4 millimètres de long en certains endroits. (Elles
sont beaucoup plus grandes dans le Clypeaster rosaceus). Ces
épines ou aiguilles naissent de la couche interne du test..... (Je
donnerai, dans la partie monographique de mes études sur les
Echinides, une description très-étendue de leurs variétés de forme et
de position)..... C'est au milieu de cette forêt d'aiguilles que
flottent les viscères et les membranes internes, si ténues et si
délicates, de l'animal. Ces parties molles seraient absolument dans
une position semblable à celle de Régulus dans le fatal tonneau, si
elles étaient réellement flottantes ; mais il paraît qu'elles
sont pénétrées du moins par la pointe de ces aiguilles, ce qui sert à
les fixer dans des cavités d'un diamètre supérieur au leur : en effet,
en sciant l'Echinide, j'ai scié ses aiguilles, dont j'ai trouvé toutes
les pointes implantées dans la membrane intestinale desséchée.
Pièces accessoires, non mobiles, du test. Il y en a onze. L'une
d'elles est un bouton creux ou plutôt une cage ou lanterne à cinq
ouvertures irrégulières, placée et soudée immédiatement au-dessous de
l'apex (sommet organique de l'Echinide). Cette lanterne
contient le point d'attache supérieur de l'oesophage ! et
peut-être ceux des cinq ovaires ? - Les dix autres pièces
accessoires (apophyses auriculaires), réunies par paires, mais
séparées, autour de la bouche, forment l'équivalent de ce que Runphius
et après lui M. de Blainville nomment auricules dans les
Echinus. Elles ont 2 millim.
1/2
de haut, et sont comprimées sur les côtés. Chacune des dix apophyses
se loge dans une fossette naviculaire de chacun des dix osselets qui
forment les mâchoires.... La fossette naviculaire est beaucoup plus
grande que l'apophyse qui s'y loge, afin de laisser du jeu aux
mâchoires.
B.
Système buccal. Les
pièces osseuses, distinctes, qui le composent, sont au nombre
de vingt, savoir :
5
mâchoires composes chacune de deux pièces symétriques, séparées (osselets)
; en tout 10 pièces pasticatoires.
5 dents
proprement dites, émaillées.
Enfin 5
pièces fort petites, alternant avec les dents, et destinées à
faciliter l'indépendance de mouvemens de chacune des mâchoires. Je
nomme ces pièces rotules, parce qu'elles remplissent un office
en quelque sorte analogue à celui de la rotule du genou.
Don
Antonio Parra, dans son excellente description du Clypeaster
rosaceus (Descripcion
de diferentes piexas de Historia natural,
etc., avec 75 planches coloriées, petit in-4.° en espagnol, imprimé à
la Havane en 1787, ouvrage extrêmement rare qui m'a été prêté par M.
de Grateloup, est le seul auteur, à ma connaissance, qui ait parlé des
rotules (qu'il appelle piececitas, petites pièces). Je
n'ai eu connaissance de son ouvrage que quelques mois après avoir
rédigé la description du Clypeaster Rangianus (et je croyais,
par conséquent, être l'auteur |
|
de la découverte des rotules).
Don Antonio Parra trouve 15 rotules dans le Clypeaster rosaceus,
c'est-à-dire 3 entre chaque mâchoire complette, ce qui porterait à 30
le nombre des pièces osseuses du système masticatoire. Est-ce là une
différence spécifique ? Il se pourrait qu'elle ne fût pas réelle parce
que j'ai observé que le rebord solide de la mâchoire dont mes rotules
forment la partie mobile se coupe facilement en tranches verticales.
C'est peut-être une suite du mode d'accroissement de ces parties ; et
alors Parra aurait confondu ces fragmens avec les rotules véritables,
auxquelles ils ressemblent à s'y méprendre, quand on ne prend pas soin
de les distinguer sur place. (Parra ne parle pas des aiguilles
intérieures du test, que j'ai pourtant retrouvées dans le
Clypeaster rosaceus des Antilles).
Je dois
à la complaisance et au talent de M. P. D. Helfengerger les beau
dessins à l'encre de la Chine, que je joins ici, avec leur
explication. Il devient donc inutile de donner, dans cet extrait, la
description détaillée des 20 pièces osseuses de l'appareil
masticatoire. On en trouve d'ailleurs de très-bonnes figures (les
rotules exceptées), pour le Clypeaster rosaceus où
l'organisation est la même, dans les ouvrages suivans ; il est
inconcevable que Lamarck n'en ait pas fait usage et se soit borné à
dire (ce qui n'est point exact), que les Clypéastres ont la bouche
armée, comme les Scutelles, de 5 pièces osseuses, etc.
Parra,
loc. cit. p. 139 (Erizo estrellado) pl. 52. fig. 1 à 10.-
Klein, edit. gallic. pl. 20. fig. H. I. K. M. Q. pag.126 et 128.-
Leske, p. 35. pl. 33. fig. h. i. k. m. q.
Pour
les auricules du même Clypeaster rosaceus, consultez Parra,
loc. cit.- Klein, loc. cit. pl. 20. fig. L. M. N. O. P.- Leske, loc.
cit. pl. 33. fig. l. m. n. o. p.
(Je
possède les mâchoires de cinq espèces vivantes et d'une espèce fossile
de Clypéastre ; elles sont toutes organisées identiquement, pour les
parties osseuses).
La
bouche proprement dite est une cavité en entonnoir, ou presque
cylindrique, à parois sillonnées verticalement ; elle est presque
fermée par les pointes des dents. Elle est tapissée par des membranes
dont la continuation forme l'oesophage...... la pyramide pentagonale
formée par l'ensemble des mâchoires est placée de façon que chaque
angle répond à un ambulacre.... chaque mâchoire est formée de deux
pièces masticatoires (osselets) accolées par une de leurs faces
lisses, non soudées ; du moins il ne reste pas de traces de soudure
après la mort. Entre ces deux pièces, est creusée une rigole qui
reçoit la dent. Celle-ci, dont la forme (fort différente de celles des
Scutelles, qui les ont linéaires, droites et posées horizontalement)
est à peu près celle d'un triangle scalène à côtés courbes (2 courbes
concaves, une convexe), est placée dans une situation oblique, se
rapprochant de la verticale. La pyramide, tronquée au sommet, y est
bordée d'un fort renflement crénelé par l'interposition des
rotules.... La membrane qui sert de palais à la bouche proprement
dite, est percée au centre par l'orifice du canal oesophagien, lequel
orifice me paraît entouré d'un anneau membraneux auquel viennent se
rattacher d'autres parties molles, et qui semblerait pouvoir jouer le
rôle de sphincter. Cet orifice s'ouvre dans un canal membraneux,
horizontal, qui se dirige vers le côté antérieur de l'Echinide en
suivant la ligne médiane. Ce canal (oesophage) fournit à son origine
un processus très-court, qui va, en rétrogradant, s'attacher
dans la lanterne intérieure de l'apex.....
C. Système digestif. L'oesophage
augmente rapidement en diamètre. Arrivé au bord antérieur, il tourne à
gauche et rétrograde jusques vers l'anus en côtoyant le bord gauche du
test (cette partie de son trajet constitue probablement l'estomac).
Là, il se rétrécit subitement, traverse la ligne médiane et se porte
de nouveau vers le côté antérieur du test, en côtoyant le bord droit
de l'Echinide. En cet endroit, il se dilate subitement en un énorme
sinus arrondi en coecum, se replie sur lui-même et forme ainsi
le rectum qui revient à l'anus en se tenant accolé d'un côté à
la cloison osseuse qui sépare la cavité buccale du test de sa cavité
intestinale, et de l'autre à l'intestin grêle que je viens de
décrire. Le diamètre du rectum est de moitié au moins plus
grand que celui de l'intestin grêle. Avant de déboucher dans
l'ouverture anale du test, le rectum forme une anse qui
dépasse, à gauche, la ligne médiane ; pour cela, il remonte vers le
plafond, y forme un large sinus ou cloaque, et redescend pour aboutir
à l'anus... (Je supprime tous les détails, fort étendus dans ma
description).
J'ai
trouvé tout le tube intestinal rempli de terre sablonneuse très-fine,
sans restes de corps organisés. A quoi cependant serviraient au
Clypéastre ses énormes mâchoires, s'il ne devait absorber que la
matière nutritive disséminée parmi des substances aussi divisées ?
D. Système cutané.
E.
Système ambulacraire.
F. Système respiratoire.
Il ne
reste, sur le sec, aucune trace assez importante de ces trois
systèmes, pour que j'en parle dans cet extrait ; mais je vais combler
en partie cette lacune, en insérant ici quelques passages de la
description que je fis, à la même époque, des parties molles (moins
désséchées) du système ambulacraire d'un Scutella quadrifora,
Lam., que M. Rang m'envoya avec le Clypéastre dont il est question. La
composition fondamentale de ces organes est la même dans les deux
genres (j'en ai retrouvé, depuis, tous les traits essentiels dans le
Spatangus purpureus, et mes observations s'accordent fort bien
avec la description, plus abrégée, que M. de Blainville donne des
ambulacres dans le genre Oursin : ainsi, leur organisation est la même
dans toute la famille).
Il me
paraît difficile de séparer, dans les descriptions, le système
ambulacraire du système respiratoire. J'ai prouvé, je crois, que toute
Echinide a réellement cinq ambulacres normaux, et qu'ils sont
seulement plus ou moins interrompus ou irréguliers dans certains
genres. Or, on sait que les suçoirs ambulacraires servent à la
locomotion ; ils y contribuent peut-être tous dans les Echinides
globuleuses, mais il est évident que ceux de la partie intérieure du
corps peuvent seuls y contribuer dans les Echinides applaties. D'un
autre côté, le corps des Echinides ne contient aucun organe qu'on
puisse supposer applicable à la fonction respiratoire, si ce n'est ce
même système ambulacraire. Les suçoirs ambulacraires doivent donc être
essentiellement respiratoires sur la partie dorsale des
Echinides applaties (Clypéastr, Scutelle, etc.) : il est possible
qu'ils soient essentiellement locomoteurs dans leur partie
ventrale ; mais savons-nous s'ils ne servent pas à deux fins dans
certains genres ou dans certaines parties du corps des Echinides ? Nos
connaissances anatomiques sur cette famille sont trop peu avancées
pour répondre à une pareille question, et, si l'on admet la séparation
des deux fonctions, dans quelle partie de la longueur de l'ambulacre
d'un Oursin, par exemple, en placera-t-on la limite ?
G. Système génital (du
Clypeaster Rangianus). Je n'ai vu que cinq languettes
membraneuses, noires, épaisses, grenues, placées dans les espaces
anambulacraires ; je les regarde comme des sacs ovatiens. Le sommet de
chaque sac s'effile en un cordon noir très-délié (probablement l'oviducte),
qui vient s'attacher au gâteau membraneux contenu dans la
lanterne intérieure de l'apex ; mais je n'ai pu voir si ce
cordon aboutit réellement au pore génital...... |
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Clypeaster
rangianus Desmoulins,1835
- Pliocène supérieur, Maroc, 120 mm |
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Clypeaster reidii
Wright,1855 |
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diagnose originale de l'espèce par Wright,1855 |
On
fossil echinoderms from the Island of Malta, p.54 |
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Clypeaster
Reidii, Wright, n. sp.
Test large, broadly pentagonal, and lunch el,evated; border abrupt,
margin thin and undulated, rising with steep aides at angles of 60°,
and with a very fittle curve towards the vertex, which is nearly
central ; petaloidal portions of the ambulacral areas large, nearly
equal in width, and extending over nearly three-fourths of the aides ;
base quite flat; mouth small, pentagonal, nearly central ; basal
ambulacral sulci proceeding from the angles of the mouth, narrow, and
sharply defined; anus round, near the posterior margin; tubercles on
the upper surface small and closely set together, those on the base a
little larger; apical dise nearly central and prominent, with an outer
circle of genital holes, and an inner circle of eyeholes having the
madreporiform tubercle in the centre.
Dimensions. — Antero-posterior diameter 56/10 inches,
transverse diameter 52/10 inches, height 28/10
inches.
Description.—This large Clypeaster has been mistaken tbr
one of the varieties of C. altos, but a careful study of its test
dis-closes characters by which it is readily distinguished from that
common form. The circumference is nearly pentagonal; it is rounded
before, undulated on the Bides, and nearly atraight behind; the aides
of the pentagon are of unequal length, those forming the front of the
test are the shorteat, those of the middle are somewhat longer, and
the posterior single aide is the longent. There is scarcely any margin
to the test in this species, as the aides rise abruptly from the
border to the apex, making angles of 600 with the base, and being only
slightly curved inwards; the dorsum is therefore very small in
proportion to the diameter of the base. The petaloidal portions of the
ambulacral areas extend over nearly three-fourths of the aides; they
form long elegantly-shaped petals, narrower in proportion to their
length than those of C. altus, and consequently allowing of a
greater development of the interambulacral areas than in that species;
the petaloidal ambulacral areas are nearly all of the same length,
width and structure ; the centre of each petal is arched and costated,
and forms a considerable relief on the surface of the test. The
poriferous zones lie in slight depressions on their aides ; each zone
contains sixty-two pairs of pores set widely apart; in the inner row
the holes are round, in the outer row they are oblong, and both are
united by straight oblique sulci; the external surface of the
partition-wall between each pair is covered with a row of small
tubercles. The bases of the ambulacra are open, but not so widely as
in some other congeneric forms. The interambulacral areas are nearly
flat, of moderate width, and very uniform in their structure. The
apical dise occupies the centre of the dorsal surface; it consista of
two circles of holes ; the outer is formed of five small genital holes,
the plates of whieh are not distinguishable, and the inner of five
small perforated ocular plates, whieh are distinctly visible at the
apices of the ambulacra. The madreporiform tubercle occupies the
centre, and forma a button-like prominence there ; the border is thin
and undulated, and this |
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portion of
the test presents a striking difference to the obtuse marginal fold
seen in C. altus, The base is quite flat ; the pentagonal mouth
is small and nearly central ; the oral lobes are curved inwards at an
acute angle, and the five ambulacral sulci are sharply defined as they
radiate from the aides of the pentagon to the border. The anus is
round, and is situated near the posterior border : the tubercles on
the upper surface are small and closely set together ; those on the
base are a little larger.
Affinities and differences.—Clypeaster Reidii very much
resembles C. umbrella both as to height, width, and the
smallness of its tubercles ; it is distinguished from that species by
the following characters : C. Reidii is more elongated ; the
petaloidal ambulacra are longer and narrower ; the interambulacra are
flattened and slightly curved; the base is quite flat, and the oral
lobes are curved acutely inwards. In C. umbrella the
interambulacra are arched and costated, the base is concave, and the
oral lobes dope obliquely inwards. Compared with C. altus, the
differences are found to be still greater : in C. Reidii the
test is broader in proportion to its length ; the petaloid ambulacre
are narrower ; the poriferous zones are not so open at the base. The
apical dise is convex and prominent in C. Reidii, and depressed
in C. altus. In C. Reidii the border is thin and sharp,
and the base is flat. ln C. alois the border is thick and rounded, and
the base is concave. In C. Reidii the mouth is small, and the
oral lobes curve acutely inwards; whilst in C. altus the large
mouth lies at the bottom of a concave depression formed by the graduai
inward sloping of the interambulacra. The distinctions between our
species and that of C. scutellatus and C. rnarginatus
are so well defined, that it is unnecessary to make a comparison with
them.
Locality and stratigraphical position.—This species is
apparently from bed No. 1, the Gozo marble, but this we cannot with
certainty state. Fine specimens are in the Jermyn Street Museum, and
in the collection of the Geological Society of London. We dedicate
this species to his Excellency Sir William Reid, Governor of Malta,
whose laudable efforts to form a public collection of Maltese fossile
have greatly contributed to our knowledge of the palseontology of the
island.
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description de l'espèce par Michelin, 1861 |
Monographie des Clypeastres fossiles, p.124 |
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CLYPEASTER REIDII.
Wright, pl. XXVI, fig.
a à f.
L'individu type nous a été communiqué par l'entremise de M. Wright, de
Cheltenham (Angleterre).
Forme
générale, subpentagonale h angles très arrondis, d'une forme conique à
base large. Bord s'atténuant de haut en bas.
Partie
supérieure, arrondie, à ambulacres proéminents.
Partie
inférieure, plane, avec sillons très profonds s'élargissant vers le
péristome, qui est dans une petite cavité.
sommet
sous le corps madréporiforme.
Corps
madréporiforme situé au poilu culminant, petit, pentagonal et ayant de
petits tubercules. Plaques génitales portant des pores un peu éloignés
du corps madréporiforme.
Plaques
ocellaires peu distinctes.
Aires
ambulacraires longues, renflées, occupant les 2/3 de la hauteur,
pétaliformes, courbées vers le sommet.
Zones
porifères un peu excavées, avec pores arrondis terminant des sillons
qui sont séparés par des cloisons assez larges portant de 8 à 10
tubercules.
Zones
interporifères avec tubercules rapprochés.
Aires
anambulacraires plus élevées que les zones porifères, portant des
tubercules espacés. Tubercules papillaires plus serrés en dessous
qu'en dessus.
Péristôme, petit, arrondi, subpentagonal.
Appareil anal, submarginal, avec périprocte en ellipse transversale.
Texture
du test, épaisse et solide.
Rapports et différences. Se rapproche du C. altus et du
C. gibbosus, mais en diffère par son angle marginal moins aigu
et par ses ambulacres s'arrêtant près du sommet. |
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Observations particulières. La partie supérieure est
subglobiforme plutôt que coniforme, ce qui la distingue des C.
pyramides,. alticostotas, et. prirteRions.
Gisement et localités des. fossiles. Miocène; île de malte.
Musée pratique de géologie de Loudres. Collections de la Société
géologique de Londres, Michelin (un fragment)
Extrait planche
XXVI
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Clypeaster reidii
Wright,1855 -
Miocène, Sardaigne, 121 mm |
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Clypeaster
rogersi (Morton,1834) |
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description par Cooke |
Cenozoic Echinoids of easter United States, 1959, p.36 |
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Clypeaster rogersi (Morton)
Plate 12, figures 4-6
Length
ranging from less than 40 mm to 90 mm or more. Outline oval to
subpentagonal ; upper surface low to tumid apically ; lower surface
flattish, slightly concave near the peristome ; margin usually thin.
Apical system central, with five genital pores, tumid. Petals
extending more than halfway to the margin, completely closed apically,
wide open distally ; poriferous zones somewhat narrower than the
interporiferous, inner pores circular, outer pores slightly elongated,
pores weakly conjugate ; inner side of poriferous zones almost
straight, outer side slightly convex. Peristome central, pentagonal,
sides slightly swollen, like bourrelets. Ambulacral grooves straight,
narrow, extending to the margin. Periproct circular, located about
one-fifth the distance from the margin to the peristom. Tubercles on
upper surface small, sunken ; tubercles on lower surface larger, in
much larger scrobicules ; intermediate spaces pitted.
Occurence.
- Alabama : Monroe county (type). Whitsett's quarry in Washington
County 3 miles south of Collumburg (USGS 7208, C. W. Cooke and W. C.
Mansfield). Hillside 1/4 mile east of the A. T. & N. Railway 2.5 miles
north of Millry, Washington County (USGS 6702, C.W. Cooke). Many other
localities listed by Cooke (1942, p. 12).
Mississippi : chickasawhay River 1 1/4 miles northwest of the mouth of
Limestone Creek, 4 miles northwest of Waynesboro, and 1 1/4 miles
southwest of Boyce, Wayne County (USGS 6647a, W. H. Monroe and F. S.
MacNeil). Other localities listed by Cooke (1942, p. 12).
Georgia : Old Jacksonboro, fork of Brier and Beaverdam Creeks, Screven
County (type of Scutella jonesi Forbes). Other localities
listed by Cooke (1942, p. 12).
Florida : Marianna (USGS 6767, C. W. Cooke ; 14330, W. C. Mansfield,
F. S. MacNeil). Suwannee River near Ellaville, lowest bed (USGS 14070,
W. C. Mansfield and C. M. Mum ; USGS 12744, W. C. Mansfield). Suwannee
River about 6 miles below Ellaville lowest bed (USGS 12740, W. C.
Mansfield, Herman Gunter, G. M. Ponton). Miley rock pit in sec; 36, T.
20, S. R. 18 E. in Citrus County (USGS 14554, C. W. Cooke and W. D.
Havens). Taylor County, 6.5 miles |
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south of Nutall's
Rise on Aucilla River, and 16 miles south of Lamont (USGS 14924, C. W.
Cooke). Falling Water 4 miles south of Chipley, Wahington County (USGS
7188, C. W. Cooke and W. C. Mansfiels).
Cuba : Colonia Cristales, finca Juan Crillo, Jatibonico, Camagüey (C.
brodermani).
Mexico : Cerro Chamal Soto la Marina ; south of Topila (type of
Clypeaster marinanus Jackson).
Geologic unit. - Middle and late Oligocene ; Vicksburg group in
Mississippi and Alabama, Flint River formation in Georgia, Suwannee
limestone in Florida, Meson formation in Mexico.
Type. - Acad Nat. Sci. Philadelphia 1070. Four cotypes. The one
figured here is larger and better preserved than Morton's figured
specimen. The oldest label reads "Scutella rogersi S. G. M.,
Alab." Another label specifies Claiborne, but the types evidently came
from the Marianna limestone, which crops out a few miles east of
Claiborne on the road to Monroeville.
Remarks. - The shape and size of Clypeaster rogersi is
quite variable, but the shape of petals is relatively constant. The
species appears to be included in the section Orthanthus Mortensen
(1948, p. 45).
The specimens from the Suwannee limestone (USGS 14924), from the Flint
River formation, and from the Meson formation tend to have slightly
wider interporiferous zones than the typeical form from the Marianna
limestone, and their margin is thinner.
Extrait planche
12
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Clypeaster
rogersi (Morton,1834) -
Oligocène, Marianna Limestone, Castleberry, Alabama, USA, 50 mm |
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Clypeaster sardiniensis
Cotteau,1895 |
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Clypeaster sardiniensis,
Cotteau, 1895.
(Pl. II, fig. 3-4).
Espèce de taille assez forte, pentagonale, subsinueuse et arrondie au
pourtour, très anguleuse en avant, tronquée et presque droite en
arrière. Face supérieure médiocrement élevée, régulièrement déclive
vers l'ambitus. Face inférieure plane, fortement concave au milieu.
Sommet central. Aires ambulacraires allongées, en forme de doigt, peu
élevées et amincies autour du sommet, renflées ensuite dans toute leur
étendue, inégales, l'aire antérieure plus longue que les autres, les
deux aires postérieures plus développées que les deux aires paires
antérieures, occupant à peu près les deux tiers de l'espace compris
entre le sommet et l'ambitus. Zones porifères très étroites à leur
extrémité supérieure, devenant plus larges en s'éloignant du sommet,
non déprimées, arrondies vers la base, placées en partie sur les
renflements ambulacraires, formées de pores inégaux, les internes
arrondis, les externes allongés, unis par un sillon, chaque paire
séparée par une bande de test garnie de huit à dix petits tubercules.
Zones interporifères occupant l'espace de cieux zones porifères et
demie. Les renflements ambulacraires se prolongent en s'élargissant et
en s'atténuant jusqu'à l'ambitus et se confondent avec les aires
interambulacraires qui sont tout à fait planes, même lorsqu'elles se
resserrent aux approches du sommet. Sillons ambulacraires très
accentués à partir du péristome, s'atténuant et disparaissant
complètement avant d'arriver au bord. Tubercules scrobiculés, petits
et écartés sur toute la face supérieure, un peu plus gros et plus
serrés à l'ambitus et sur la face inférieure; un peu plus fins et plus
espacés dans les dépressions ambulacraires ; à la face supérieure, les
tubercules sont plus serrés dans les zones interporifères que sur le
reste du test. Granulation intermédiaire abondante, un peu saillante,
serrée, homogène. Péristome petit, pentagonal, très enfoncé, s'ouvrant
dans un infundibulum largement évasé. Périprocte subcirculaire,
elliptique, situé à quelque distance du bord. Appareil apical étoilé,
finement granuleux, avec pores génitaux allongés, placés à l'extrémité
(le chacune des branches (le l'étoile.
Hauteur, 39 millimètres ; diamètre antéro-postérieur, 132 millimètres
; diamètre transversal, 122 millimètres. |
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Rapports et différences.
— Cette espèce, dont nous ne connaissons qu'un seul exemplaire, nous a
paru se distinguer nettement de ses congénères, cependant bien
nombreux, par sa forme pentagonale, très anguleuse en avant, flexueuse
sur les côtés et tronquée presque carrément en arrière, par ses aires
ambulacraires saillantes, allongées en forme de doigt, par les zones
porifères non déprimées placées sur la base même des renflements
ambulacraires ; par ses aires interambulacraires planes, même aux
approches du sommet, par son péristome petit, profond, s'ouvrant dans
un infundibulum largement évasé. L'ensemble de ses caractères et
notamment la forme de ses renflements ambulacraires rapproche, au
premier aspect, cette espèce du Cl. isthmius, Fuchs, des
calcaires miocènes de Gebel Geneffe (Egypte) (1). Il s'en distingue
par sa forme plus anguleuse en avant, plus sinueuse sur les côtés, par
sa face su‑
(1) Th. Fuchs, Beitrige Zur
Kenntniss der Mioenentauna Aegyptens und der libyschen Wiiste, p. 28,
Pl. XII. fig. 1-3.
Extrait planche
II
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Clypeaster sardiniensis
Cotteau,1895 -
Miocène, Helvétien, Agusta Siracusa, Sicile, Italie, 84 mm |
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Clypeaster
scillae Desmoulins,1837 |
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diagnose originale de l'espèce par Desmoulins,1837 |
Etudes sur les échinides, p.64 |
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description de l'espèce par Lambert,1912 |
Description des échinides néogènes du bassin du Rhône, p.93 |
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Clypeaster scillae
Desmoulins,1837.
J'ai
expliqué en 1906 comment il convenait de circonscrire cette espèce et
j'en ai fait figurer un néotype de la collection Pellat provenant des
Angles1. Il me paraît superflu de revenir ici sur ces
questions et je donnerai simplement la synonymie de l'espèce en
rappelant ses caractères essentiels.
Synonymie
Comme
on le voit par cette synonymie, le C. Scillae est une des
espèces de Clypéastres qui a été la plus mal comprise, presque tous
les auteurs l'ayant confondue avec le C. crassicostatus, plus
haut, plus renflé sous les pétales, mais à bords moins épais et qui
appartient ainsi au groupe du C. intermedius.
Le
C. Scillae est caractérisé par sa forme allongée,
subpentagonale, à marges déclives et bords assez épais arrondis ; ses
pétales sont renflés, saillants, inégaux, les antérieurs pairs plus
courts que les autres ; face inférieure plane à large |
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indfundibulum. Les types figurés
sont ceux de Scilla (pl. X, fig. 3) Pomel, (pl. XXIVF) de Loriol, (pl.
V, fig. 1) Airaghi, (pl. IV, fig. 6), presque toussous le nom de C.
crassicostatus. J'en ai fait figurer un néotype du Langhien des
Angles (pl. VI, fig. 1, 2), d'ailleurs semblable au moule W, 12
d'Italie.
Cette
espèce est surtout voisine du C. intermedius Desmoulins, qui
s'en distingue par ses marges moins épaisses, ses bords amincis et
rentre ainsi qans une sous-section particulière des Bunactis.
Chez C. crassus Agassiz, les marges sont moins déclives, plus
distinctes, les pétales sont moins renflés et la face inférieure est
légèrement subconcave. C. pentadactylus Gauthier se distingue
par ses pétales encore plus saillants, dactyliformes, ses marges très
épaisses, mais peu déclives, avec bords largement arrondis, sa face
inférieure pulvinée, subconvexe.
Localités. Les Angles
(Gard), Les Taillades (Vaucluse) ; étage Langhien. Coll. Institut
cathol. de Louvain, Chatelet.
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figuré conservé au
Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cottreau 1939
Tétramétrie incomplète chez un clypéastre du Miocène de Syrie, p.689 |
NDR : spécimen quasi
tétramère avec déformation du contour ambital associé et de la plaque
madréporique |
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Clypeaster
scillae Desmoulins,1837
- Miocène, Badénien, Retznei, Steiermark, Autriche, 92 mm |
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Clypeaster
scutellatus De Serres, 1829 |
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diagnose originale par
De Serres |
Géognosie des terrains tertiaires, p. 157, 1829 |
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Clypeaster scutellatus Nobis. Espèce nouvelle remarquable, à cause
des imbrications du bord de son têt qui sont moins larges, et d'une
forme différente de celles qu'on leur voit dans le Clypeaster
marginatus. |
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Vertice convexo stellifero ; ambulacris quique brevibus ovato acutis,
striis in medio latis, ad marginem tenuiter dispositis ; margine
imbricato, expanso latissimo. Pagina inferiore concava in medio
profune sulcata. C. |
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Clypeaster
scutellatus De Serre, 1829
- Lhangien, Portugal, 107 mm |
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Clypeaster
scutum Laube, 1868 |
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diagnose originale par
Laube, 1868 |
Ein
Beitrag zur Kenntniss der Echinodermen des Vicentinischen tertiärgebietes,
p. 18 |
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Clypeaster scutum
Laube.
Tab.
III, fig. 2
Schale niedrig,
fünfseitig, mit gerundeten Ecken, wenig langer als breit, die Seiten
sanft gebuchtet. Oberseite gleichmassig gewolbt, Unterseite flach,
bald gegen das Peristom abfallend, Scheitel etwas über der Mitte.
Madreporenplatte fünfseitig. Fünf' grosse Oviducalporen zwischen den
Petalen. Ambulacralfelder blumenblattformig, fast ganz geschlossen,
nicht sehr breit. Die Porenzonen durch eine verhaltnissmassig schmale,
vom Anfange an sehr schwach gekrümmte Interporiferenzone getrennt,
welche wie die Porenzone mit feinen Papillen besetzt ist. Das Peristom
tief gelegen,. im vorliegenden Falle verdeckt.
Die Art ist mit
Clypeaster halaensis d'Archiac deutlich verwandt, unterscheidet
sich aber wesentlich durch die nicht aufgeblahten Petalen, durch die
breitere fünfseitige Form und die schwachere Wölbung. Es liegt im
Augenblicke nur ein wohlerhaltenes Exemplar von Collalto di Monfumo
vor.
Lange 75 Millim.,
Breite 68 Millim., Höhe 15 Millim., Lange der Petalen 24 Millim.,
Breite derselben in der Mitte 13 Millim.
planche III
(extrait)
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Clypeaster
scutum Laube, 1868 -
Aquitanien, Castelli di Monfumo, Trevise, Italie, 70 mm |
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Clypeaster solanoi
Cotteau,1889 |
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diagnose originale de l'espèce
par Cotteau,1889 |
Echinides éocènes de la province d'Alicante, p.87 |
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65.
Clypeaster Solanoi, Cotteau, 1890.
(Pl. XIII, fig. 1-5.)
Espèce de taille assez forte, oblongue, subpentagonale, étroite et
anguleuse en avant, un peu plus large en arrière. Face supérieure peu
élevée, légèrement saillante au milieu, plane et subdéprimée autour de
l'étoile ambulacraire, épaisse et arrondie sur les bords. Face
inférieure renflée et pulvinée au pourtour, fortement concave au
milieu. Sommet ambulacraire subcentral. Aires ambulacraires fortement
pétaloïdes, renflées, à peine ouvertes à leur extrémité, inégales,
l'aire ambulacraire antérieure un peu plus longue, plus étroite et un
peu plus ouverte que les autres. Zones porifères aiguës vers le
sommet, devenant insensiblement très longues, plus étroites et
acuminées à leur extrémité, formées de pores très inégaux, les
internes arrondis, les pores externes étroits, allongés, unis par un
sillon peu apparent dans l'exemplaire que nous avons sous les yeux.
Zones interporifères bien développées , bombées. Tubercules petits ,
abondants , épars , nettement scrobiculés, de même nature dans les
zones porifères que sur le reste du test, plus serrés , plus abondants
, plus fortement scrobiculés dans la région infra-marginale sur le
point où les zones porifères sont les plus larges, les petites bandes
de test qui séparent les sillons renferment chacune une série de six
ou sept tubercules espacés et assez gros ; lorsque les zones
porifères, en se rapprochant du sommet, se rétrécissent, les
tubercules cessent d'affecter une disposition linéaire et sont placés
à peu près au hasard. Péristome non distinct, s'ouvrant au fond d'une
dépression très profonde. Périprocte subcirculaire, un peu anguleux,
placé assez loin du bord. Appareil apical muni de cinq pores génitaux
; plaque madréporiforme un peu saillante.
Hauteur, 20mm ; diamètre antéro-postérieur, 78mm ; diamètre
transversal, 65".
Rapports et différences.
- Le C. Solanoi rappelle par sa forme et sa taille le C.
Michelini, Laube, du Vicentin ; il en diffère par sa face
supérieure plus élevée au centre, plus déprimée autour des pétales
ambulacraires, plus renflée et plus arrondie sur les bords ; par sa
face inférieure plus profondément concave au milieu, très pulvinée
dans la région inframarginale ; par ses aires ambulacraires beaucoup
moins ouvertes ; par ses tubercules plus apparents et plus fortement
|
|
scrobiculés à
la face inférieure ; par son périprocte un peu plus éloigné du bord.
Notre espèce, par l'ensemble de ses caractères, se place dans le
voisinage du C. scutiformis, espèce vivante de la Mer Rouge et
de l'île Maurice, mais cette dernière espèce , si elle se rapproche du
C. Solanoi par son ambitus épais et arrondi et par sa face
supérieure très déprimée autour des aires ambulacraires, s'en
distingue certainement par sa taille beaucoup plus petite, par sa
forme plus allongée, par sa face supérieure moins élevée au centre et
moins déprimée autour des aires ambulacraires, par sa face inférieure
moins pulvinée sur les bords et moins concave autour du péristome.
Localité. — Callosa
(Alicante). Très rare. Éocène?...
Coll.
Vilanova, Cotteau.
Explication des figures.
- Pl. XIII, fig. I, Cl. Solanoi, vu de côté; fig. 2, face
supérieure; fig. 3, face inférieure; fig. 4, pores ambulacraires
grossis; fig. 5, tubercules, pris sur la face inférieure, grossis.
Extrait planches
XIII (extrait)
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Clypeaster solanoi Cotteau,1889
- Oligocène, Villajoyosa, Espagne, 84 mm |
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Clypeaster subdecagonus
Peron & Gauthier,1891 |
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diagnose originale de
l'espèce in Cotteau, Peron & Gauthier,1891 |
Echinides fossiles de l'Algérie, Terrains tertiaires, Etages Miocène et
Pliocène, fasc. 10, t.3, p.167 |
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Clypeaster subdecagonus,
Peron et Gauthier, 1891.
PI. V, fig.
5-7.
Longueur, 112 mill. —
Largeur, 110 mill. — Hauteur, 28 milL.
Espèce de taille médiocre, aussi large que longue, à forme décagonale
arrondie, à angles très émoussés, un peu rétrécie en arrière. Côtés à
peine flexueux et seulement dans les interambulacres latéraux; à la
partie postérieure, le sinus est un peu plus prononcé, en ligne droite
entre les deux lobes ambulacraires postérieurs. Face supérieure
médiocrement élevée en bosse avec point culminant un peu en arrière,
tronquée et arrondie au sommet, avec une marge étalée, partout un peu
convexe et déclive. Bord mince, un peu plus épais en avant. Face
inférieure plate ou très légèrement renflée entre le bord et le
péristome.
Apex petit, médiocrement conservé, un peu porté en arrière, avec les
cinq pores génitaux à peu près contigus au madréporide. Pétales
ambulacraires ovales, convexes mais peu saillants, non gibbeux et
plutôt déprimés à la partie supérieure, peu étendus, presque égaux, II
et IV étant un peu plus courts que les autres. Les postérieurs
dépassent les 3/5es du rayon (38/60); l'antérieur ne laisse
entre son extrémité et le bord qu'une marge de 20 millimètres. La plus
grande largeur des pétales est de 25 millimètres. Zones porifères en
arc régulier à rayon assez long, laissant l'extrémité du pétale assez
ouverte, à peine déprimées, déclives sur le côté. Les cloisons portent
de très petits tubercules, au nombre de huit dans la partie la plus
large, qui n'excède guère 5 millimètres. Zones interporifères
convexes, peu renflées, un peu déprimées près du sommet, rétrécies à
leur extrémité ; elles portent des tubercules un peu plus développés
que ceux des zones porifères, et paraissant former deux rangées
irrégulières sur chaque plaque. Interambulacres très étroits près du
sommet, formant entre les pétales une côte basse, légèrement convexe,
plus renflée à l'extrémité et élevée un peu au-dessus de la zone
porifère ; le postérieur gonflé sur la marge. Ils mesurent 10
millimètres à l'endroit le plus large des pétales, et 27 entre leur
extrémité.
Péristome arrondi, peu développé, dans un infundibulum médiocrement
creusé, très évasé, ayant plus du quart du diamètre total (30/110),
bien échancré par les sillons ambulacraires, qui se prolongent
jusqu'au bord. Périprocte arrondi, |
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médiocre,
très près du bord postérieur. Les tubercules de la marge supérieure
sont semblables à ceux des zones interporifères ; ceux de la face
inférieure sont deux fois plus gros et plus fortement scrobiculés.
Rapports et différences. — Notre exemplaire, dont la provenance
exacte nous est inconnue, a été fossilisé dans un grès très dur,
micacé, semblable à celui d'El Biar ; il nous a été impossible de
l'assimiler spécifiquement à aucun des types décrits par M. Pomel. Sa
face inférieure plate ne nous permet pas de le rapporter au C.
peltarius dont il a assez la physionomie à la partie supérieure,
sauf qu'il est moins allongé ; le C. Ficheuriesi aussi plus
long et beaucoup moins gibbeux à la partie supérieure ; le C.
disculiis a un pourtour partout arrondi, et ses pétales
postérieurs sont à peine plus longs que l'intervalle qui les sépare du
bord, tandis que la proportion, dans notre sujet, est de 38/60 ; il
est, d'ailleurs, moins large relativement et moins élevé. Les autres
espèces des localités langhiennes, C. Delagei, C.
intermédius? diffèrent encore beaucoup plus. L'aspect général se
rapproche aussi du C. expansus ; mais, outre que la taille est
beaucoup moindre, les ambulacres sont relativement plus longs, et, dès
lors, la marge moins large. Ne pouvant le rapporter à aucun type
connu, nous en avons fait une espèce nouvelle, espérant que, plus
tard, d'autres matériaux nous feront mieux connaître son origine.
Explication des figures.
— PI. V, fîg. 7. C. subdecagonus, vu de profil ; fig. 8, face
supérieure, de grandeur naturelle.
Extrait planche
5
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Holotype conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Cottreau, Peron & Gauthier, 1891, Echinides fossiles de l'Algérie, 1913 |
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Clypeaster subdecagonus Peron
& Gauthier,1891 - Burdigalien, Désert de Cyrénaïque, Libye, 111
mm |
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Clypeaster tauricus
Desor in
Agassiz & Desor,1847 |
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description de l'espèce
par Michelin, 1861 |
Monographie des Clypéastres fossiles, p.108 |
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DEUXIÈME DIVISION.
CLYPEASTER TAURICUS, Desor, pl. X et pi. XI, fig. a à
e.
Echinospatagus, Kundmann,
Rarioria naturce, etc. colonne 95, tabl. 5, fig. 5, 1737.
Clypeaster tauricus,
Desor in Agassiz et Desor, Cat. rais. des Échinides, p. 73,
1847, série des moules en plâtre, R 62.
-
- Desor, Synopsis
des Échinides, p. 240, 1857.
Forme générale, pentagonale, allongée, sinueuse, avec cinq angles très
arrondis; à bord fortement renflé, si ce n'est à la partie supérieure
à l'anus.
Partie supérieure très relevée sous les ambulacres et notamment les
deux postérieurs.
Partie inférieure presque plate, sauf la cavité profonde de l'appareil
buccal, cinq sillons s'arrêtant vers le bord.
Sommet sous les ambulacres postérieurs.
Corps madréporiforme, pentagonal, granuleux, placé plus bas que les
commencements des ambulacres.
Plaques génitales avec pores peu visibles contiguës au corps
madréporiforme.
Plaques ocellaires, idem, peu distinctes.
Aires ambulacraires très largement ouvertes à la partie inférieure,
renflées, proéminentes. Ambulacres subpétaloïdes très longs, aussi
gonflés que les portions antérieure et latérales du bord. Zones
porifères atteignant quelquefois 10 à 43 millimètres de largeur. Les
sillons, quelquefois irréguliers, profonds, avec des pores ronds à
l'intérieur et allongés à l'extérieur, sont séparés par des cloisons
ou bandes tuberculeuses ayant de 1 à 3 millim. de large.
Zones interporifères descendant jusqu'au bord presqu'en droite ligne,
ce qui leur donne une ouverture de 30 millim. environ.
Aires anambulacraires peu larges, creusées près du bord.
Plaquettes non distinctes.
Tubercules papillaires nombreux, plus rapprochés et plus gros à la
partie inférieure, souvent en lignes droites dans les zones
interporifères.
Tubercules miliaires peu visibles.
Appareil buccal : péristome petit et subpentagonal. |
|
Appareil anal : submarginal avec périprocte subcirculaire.
Texture du test : épaisse.
Rapports et
différences. Cette espèce, la plus grande du genre, est remarquable
par sa hauteur, l'épaisseur de son bord et l'élévation des ambulacres
au-dessus des interambulacres.
Observations
particulières. — Les zones porifères des ambulacres présentent
beaucoup d'irrégularités. Les bandes tuberculeuses inférieures des
ambulacres sont quelquefois très larges avec deux rangs irréguliers
(le tubercules.
La figure,
pl. X, présente un fait qui se rencontre assez souvent dans les
ambulacres des Échinides vivantes : c'est celui d'un étranglement à la
partie médiane.
Gisement et
localités de fossiles: Tert. miocène, mont Taurus (Asie Mineure), île
de Crête et de M alte.
Collections
Michelin, Tchihatcheff, de Verneuil, etc.
Extrait planches
X et 11 (extraits)
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figuré, conservé
au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris |
figuré in
Pinar 1952
Sur une méthode de détermination de Clypeaster d'Anatolie, p.22 |
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Clypeaster tauricus Desor
in Agassiz & Desor,1847
- Upper Coralline Limestone, Mgarr Harbourt, Gozo, Malte, 111 mm |
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Clypeaster tavanii
Imbesi smedile,1958 |
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Clypeaster tavanii Imbesi
smedile,1958 - Sables Helvétiens, Tropea, Italie, 147 mm |
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Clypeaster vilaplanae
Cotteau,1890 |
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diagnose originale de
l'espèce par Cotteau, 1890 |
Echinides éocènes de la provinde d'Alicante, p.88 |
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66.
Clypeaster Vilaplanae,
Cotteau,
1890.
(Pl. XIII,
fig. 6-9.)
Espèce de taille moyenne, oblongue, pentagonale, un peu étroite en
avant, un peu plus large en arrière. Face supérieure médiocrement
renflée, élevée surtout au milieu, régulièrement et obliquement
déclive jusqu'à l'ambitus, amincie sur les bords, surtout dans la
région postérieure. Face inférieure plane, non pulvinée, presque
tranchante au pourtour, très fortement concave au milieu. Sommet
apical subcentral. Aires ambulacraires très pétaloïdes, à peine
renflées, un peu ouvertes à leur extrémité, inégales, l'aire
ambulacraire antérieure un peu plus étroite et un peu plus ouverte que
les autres. Zones porifères superficielles, aiguës vers le sommet,
très larges au milieu, plus étroites et acuminées à leur extrémité,
formées de pores inégaux, les internes arrondis, les externes
allongés, unis par un sillon subflexueux, disposés par paires obliques
que sépare une bande de test couverte de petits tubercules identiques
à ceux qui garnissent le test. Zones interporifères bien développées,
à peine un peu bombées. Tubercules abondants, épars, nettement
scrobiculés, de même nature dans les zones porifères que sur le reste
du test, plus serrés, plus abondants, plus fortement scrobiculés à la
face inférieure. Sur le point où les zones porifères sont le plus
larges, les petites bandes de test qui séparent les sillons et les
pores renferment chacune une série dde dix à douze tubercules ; le
nombre diminue nécessairement lorsque les zones porifères, en se
rapprochant du sommet ou de la base, deviennent moins larges.
Granulation fine, homogène, remplissant l'espace intermédiaire entre
les tubercules. Péristome petit, subcirculaire, situé au fond d'une
forte dépression de la face inférieure. Périprocte subcirculaire, un
peu anguleux, placé à une assez grande distance du bord. Appareil
apical muni de cinq pores génitaux. Plaque madréporiforme très grande
et faisant saillie.
Hauteur, 20mm ; diamètre antéro-postérieur, 73mm
; diamètre transversal, 65mm.
Rapports et différences.
- Le C. Vilaplanae offre quelques rapports avec le C.
Martini, Des Moulins, qu'on rencontre dans le midi de la France, à
Martigues, |
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dans le Miocène de la Corse, et
à Collalto de Monfiemo, dans le Vicentin ; il s'en distingue par sa
taille moins forte, sa face supérieure plus élevée, plus régulièrement
et plus obliquement déclive, plus amincie sur les bords, par sa face
inférieure beaucoup plus concave, par ses aires ambulacraires moins
renflées et presque à fleur de test.
Localité. - Callosa
(Alicante). Très rare. Eocène ?
Sur les indications de M. Vilanova, nous dédions cette espèce à M.
Vilaplana, géologue espagnol.
Coll. Cotteau (M. Vilanova)
Explication des figures.
- Pl. XIII, fig. 6, C. Vilaplanae, vu de côté ; fig. 7, face
supérieure, faig. 8, face inférieure ; fig. 9, pores ambulacraires
grossis.
Extrait planche
XIII, fig.6-9
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Clypeaster vilaplanae
Cotteau,1890 - Oligocène, El Campello, alicante, Espagne, 57 mm |
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Clypeaster
zamboninii Checchia-Rispoli,
1925 |
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diagnose originale de
l'espèce par Checchia-Rispoli |
Illustrazione dei Clipeastri miocenici della Calabria, 1925, p.39 |
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Clypeaster
Zamboninii Checchia-Rispoli
(Tav. III, fig.3, 4, 4a, 5, tav. IV, fig.
3, 4).
1880. Clypeaster pyramidalis
Seguenza, Le
formazioni terziarie nella provincia di Reggio (Calabria), pag.
86, tav. IV, fig. 1, 1a.
Dimensioni
Lunghezza . . .
mm. 145, 113
Larghezza . .
. "
133, 109
Alteza . . .
. . "
80, 68
Descrizione. -
Clipeastro di grandi dimensioni, poco più lungo che largo, dal
contorno pentagonale, un po' ristretto indietro, ad angoli
arrontondati e a lati un po' sinuosi. Faccia abactinale molto elevata,
di forma piramidale regolare, strettamente arrondondata in alto,
ugualmente declive da tutti i lati. La regione marginale, che segue
senza interruzione quella dei petali, è discretament estasa e finisce
in un bordo ispessito e arrontondato. Faccia actinale piana nella
regione marginale e poi lentamente declive verso il grande infundibolo.
Apice
centrale. Madreporite piccola, pentagonale, situata in una depressione,
che è sormontata dalla cresta dei petali. Pori genitali piccoli,
circolari, lontani dalla madreporite da 1-2 mm.
Petali
lunghi circa i due terzi della distanza tra l'apice ed il bordo, un
po' ovali, sporgenti ; in alto sono stretti, poi si slargano in modo
piuttosto rapido verso il basso, ove raggiungono la maggiore larghezza.
I petali posteriori sono un po' più lunghi, l'impari è il più stretto.
Zone
porifere molto larghe, depresse ed un po' appianate, inarcate in basso
per chiudere alquanto il petalo, che resta pero sempre aperto. In 1
cm. si contano solo da 6-7 coppie di pori separate da costole
larghissime, ornate da 5-6 tubercoletti nella parte più larga della
zona.
Spazi
interporiferi larghi circa tre volte una zona porifera, convessi nella
sezione trasversa, e più sporgenti verso la metà della loro lunghezza
che in alto ed in basso del petalo.
Interambulacri verso la commità strettissimi e allo stesso livello
delle zone porifere, poi man mano che si allargano guadagnano una
certa convessità, che è massima verso la base del petalo, ove si
mettono quasi alla stessa altezza degli spazi interzonali ; al di là
dei petali si confondono col resto del margine.
Peristoma grande, pentagonale, situato in un profondissimo infundibolo,
a pareti subverticali e poi svasate verso l'orlo, circondato da solchi
corti, quati nulla in tutta la regione marginale, e rapidamente
approfonditi nell'inundibolo. |
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Periprocto piccolo, circolare, situato ad una distanza dal bordo
uguale al suo diametro.
Tubercoli piccolissimi e distanti sulla faccia superiore, un po' più
avvicinati e disposti in tre serie sulle placche dei petali ; un po'
più grandi e stipati su tutta la faccia inferiore. Granulazione
miliare bene sviluppata.
La
descrizione ora data è stata fatta sull'esemplare figurato a tav. III,
fig. 3 ; ma essa vale anche per l'esemplare più piccolo figurato a tav.
IV, fig. 3, il quale effettivamente presenta i petali un po' più
larghi dell'altro, a cui del resto corrisponde per tutti i restanti
caratteri.
Osservazioni. - I due
clipeastri descritti corrispondono perfettamenta a quello illustrato
dal Seguenza col nome di Clypeaster pyramidalis Michelin.
questi clipeastri ai quali, meglio che alla specie del Michelin,
sarabbe appropriata la denominazione specifica di pyramidalis,
non sono affatto il Clypeaster pyramidalis Michelin. Primo ad
esprimere tale giudizio è stato il sig. Lambert1. Il
Clypeaster pyramidalis, il cui tipo è quello figurato a tav. XXVII
della Monographie, ha un profilo fortemente asimmetrico, un margine
cortissimo nei lati pari e molto protratto indietro, un bordo più
assottigliato, dei petali lunghissimi e meno arrotondati con zone
porifere più larghe, a costole lunghe e strette ed ornate di 9
tubercoli, ed infine un infundibolo più ampio. Il sig. Lambert unisce
poi questo esemplare del Seguenza al Clypeaster insignis dello
stesso autore ; ma le differenze tra questi due clipeastri sono
notevoli e di queste parleremo a proposito del Clypeaster insignis
per non ripeterci qui.
Località. - Ambedue gli esemplari provengono da Vena di Sopra (Monteleone
Calabro) ; pure quelli descritti dal Seguenza vengono da Monteleone.
Extrait planches
III, IV et texte-fig.14
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Clypeaster
zamboninii Checchia-Rispoli,
1925
- Helvétien, Italie, 121 mm |
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