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Cotteau & Triger |
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in COTTEAU & TRIGER (1855-1869) Echinides du département de la Sarthe considérés au point de vue zoologique et stratigraphique. Coral Rag, pages 33-35.
N° 13. ACROSALENIA SPINOSA, Agassiz, 1840.
Pl. VII, fig. 1.2.
M. 84, M. 87 (type de l'espère): R. 50 (grande variété); P. 12 (type de Acrosal. laevis).
Hauteur, 4 millimètres ; diamètre 7 millimètres. Espèce de petite taille, circulaire, légèrement bombée en dessus. Aires interambulacraires garnies de tubercules très gros vers l'ambitus, mais diminuant rapidement de volume à la face supérieure. Granules intermédiaires abondants, fins et serrés. Ambulacres étroits, pourvus de deux rangées de petits tubercules accompagnés de granules identiques à ceux des aires interambulacraires. Appareil apicial médiocrement développé, sub-pentagonal ; plaques génitales perforées, granuleuses, à peu près d'égale grandeur, à l'exception de la plaque impaire qui, placée au-dessous de l'ouverture anale, est moins grande que les autres, et de la plaque antérieure de droite qui est un peu plus développée ; cette dernière offre, dans l'exemplaire que nous avons fait figurer, des traces incontestables du corps madréporiforme ; plaque suranale petite, subpentagonale ; plaques ocellaires antérieures intercalées à la partie supérieure des plaques génitales ; plaques ocellaires postérieures aboutissant directement sur l'anus. Anus subtriangulaire. Péristome décagonal, marqué de faibles entailles.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. - Cette espèce, l'une des plus caractéristiques de la grande Oolite, sera toujours facilement reconnaissable à sa forme circulaire, à la petitesse relative de son appareil apicial, à ses tubercules interambulacraires diminuant rapidement à la face supérieure. - Nous lui réunissons l'Acrosalenia loevis que M. Desor, dans le Synopsis des Echinides, maintient comme une espèce distincte. M. Michelin ayant eu l'obligeance de nous communiquer l'échantillon provenant de la Sarthe qui a servi de type à l'Acrosalenia loevis, nous nous sommes convaincu qu'il ne différait du véritable Acrosalenia spinosa que par sa face supérieure légèrement usée et rendant moins apparents les tubercules interambulacraires. Les échantillons de Luc ou de Langrune présentent souvent ce même aspect.
LOC. - Monné près Ruillé en Champagne, Suré (route de Mortagne), Marolles-les-Braults (carrière de l'Epine, zone des sauriens et des apiocrinites). Rare. Tabl. de M. Triger, Bradford Clay et Forest Marble, ass. n°1. Coll. du petit séminaire de Précigné, Michelin, Triger.
LOC. AUTRES QUE LA SARTHE. - Luc, Ranville (Calvados) ; Châtel-Censoir, Asnières, Châtel-Gérard (Yonne) ; canton de Soleure (Suisse) ; Chippenham, Wilts, Sevenhampton (Angleterre). Grande Oolite.
EXPL. DES FIG. - Pl. VII, fig.1, Acrosalenia spinosa, vu sur la face sup. - fig.2, appareil apicial grossi.
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