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E. Desor & Perceval de Loriol |
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in E. DESOR et P. de LORIOL (1868-1872) Echinologie Helvétique Description des oursins fossiles de la Suisse, Echinides de la période Jurassique, p.48-50.
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CIDARIS MONILIFERA, Goldfuss. Pl. 711, fig. 10. synonymie.
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dimensions. Diamètre . . . . . . . . . . . . . (moyenne) 45 mm. Hauteur par rapport au diamètre . . . . . . 0,56. Forme circulaire, assez renflée, déprimée en dessus et en. dessous. Zones porifères onduleuses, très enfoncées; pores petits, serrés, séparés par un petit granule. Aires ambulacraires un peu déprimées au milieu, onduleuses, pourvues de six rangées de granules à l'ambitus, qui se réduisent à deux au sommet et à la. base; les externes sont les plus saillantes. Aires interambulacraires déprimées au milieu. Tubercules au nombre de quatre ou cinq par rangée, relativement peu saillants; le mamelon très arrondi est étroitement perforé, tantôt sa base est entièrement lisse, tantôt elle est finement crénelée ; sur certains individus tous les tubercules sont lisses, sur d'autres, il y en a un ou deux qui sont crénelés vers le sommet, les autres sont lisses; nous avons même pu constater sur un individu de Nattheim admirablement conservé, que dans une même rangée, il peut se trouver un ou deux tubercules crénelés près du péristome, tandis que les autres sont lisses. Scrobicules circulaires, plutôt petits, assez écartés, peu déprimés, entourés d'un cercle complet de gros granules espacés, plus développés que les granules miliaires ; l'espace intermédiaire entre les cercles scrobiculaires est couvert, de même que la zone miliaire. par de nombreux granules petits, serrés, très réguliers. Péristome peu développé, subpentagonal; son diamètre est de 0,42 du diamètre de l'oursin. Appareil apicial étendu, son diamètre atteignait 0,51 de celui de l'oursin; il est toujours notablement plus développé que le péristome. Rapports et différences. L'espèce la plus voisine du Cid. monolifera est le Cid. coronata; le premier diffère du second par ses granules ambulacraires, formant six rangées au lieu de quatre, ses scrobicules moins développés, plus nombreux, entourés d'un cercle de granules moins saillants, moins distinctement mamelonnés, par ses granules miliaires plus fins, plus serrés, plus nombreux, plus réguliers, enfin par sa forme un peu plus haute et plus renflée. Dans tous les exemplaires assez nombreux que nous avons pu examiner et dont la plupart sont très bien conservés, la place qu'occupait l'appareil apicial parait proportionnellement plus grande dans le Cid. monolifera que dans le Cid. coronata. Il est probable que lorsqu'on saura exactement quels sont les radioles qui appartiennent au Cid. monolifera, leurs caractères viendront s'ajouter à ceux qui servent déjà à distinguer les deux espèces ; .on lui attribue ceux qui ont été décrits sous le nom de Cid. tuberculosa ; ils ne sauraient être confondus avec ceux du Cid. coronata. Ces radioles, à notre connaissance du moins, n'ont pas encore été trouvés en Suisse. Le Cid. marginata, dont nous avons pu étudier de bons exemplaires de Nattheim, entièrement semblables à la figure de Goldfuss, diffère du Cid. monilifera par sa forme plus haute, ses tubercules bien plus fortement mamelonnés, à base parfaitement lisse, ses scrobicules plus écartés en dessous, plus enfoncés et bordés d'un gros bourrelet renflé, portant un cercle de granules écartés, à peine plus gros que ceux de la zone miliaire. L'espèce que M. Quenstedt nomme Cid. coronatus ε ou seconde variété du Cid. marginata parait devoir être rapportée au Cid. monolifera, dont nous avons vu de beaux individus, provenant soit de Nattheim, soit d'autres localités du Wurtemberg. Localité. Un exemplaire douteux du Randen (Argovie). Couches de Birmensdorf. Etage oxfordien.. Balmis près Obergösgen (Soleure). Couches à Hemicidaris crenularis. .Terrain à Chailles. Endingen (Argovie). Couches de Wettingen. Etage ptérocérien. Cette espèce parait être rare en Suisse ; elle se retrouve très bien caractérisée à Druyes (Yonne). Collection. Musée de Zurich.
explication des figures. Pl. VII, fig. 10, 10a, 10b. Cidaris monolifera de grandeur naturelle. Id. fig. 10c, 10d, Grossissements du même. |
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