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E. Desor & Perceval de Loriol |
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in E. DESOR et P. de LORIOL (1868-1872) Echinologie Helvétique Description des oursins fossiles de la Suisse, Echinides de la période Jurassique, p.24-26.
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CIDARIS CORONATA, Goldfuss (Schlotheim). Pl. III, fig. 8-13, Pl. IV, fig. 2-2. Pl. XIII, fig. 1. synonymie,
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dimensions. Diamètre ........... de 25 à 60 mm. Hauteur par rapport au diamètre . . de 0,45 & 0,56.
Forme circulaire, déprimée, généralement renflée au pourtour. Zones porifères étroites, onduleuses et un peu enfoncées; pores serrés, séparés par un petit granule. Aires ambulacraires étroites, onduleuses, pourvues de quatre rangées de granules petits et serrés, les deux externes sont les plus saillantes. Une cinquième rangée médiane, très faible et très courte, se montre très rarement à l'ambitus et dans de grands individus seulement. Aires interambulacraires larges, avec deux rangées de 3 à 4, rarement 5 tubercules très espacés, surtout à la face supérieure, fortement mamelonnés, crénelés, sauf ceux de la face inférieure qui sont généralement lisses ; scrobicules circulaires, déprimés, très développés en dessus, entourés d'un cercle complet de 13 à 15 gros granules espacés, très saillants, distinctement mamelonnés. Zone miliaire plus ou moins étroite, un peu déprimée au milieu, couverte, ainsi que les intervalles entre les tubercules, de granules nombreux, dont le volume et l'écartement sont assez variables. Sur chacune des aires interambulacraires se trouve ordinairement, près de l'appareil apicial un gros tubercule avorté, perforé ou non, lisse, dépourvu de scrobicule, mais entouré, comme les autres, d'un cercle de gros granules. Péristome pentagonal, peu développé, son diamètre est de 0,36 du diamètre de l'oursin. Appareil apicial peu étendu, son diamètre n'atteint que 0,40 du diamètre de l'oursin ; il se trouve parfaitement conservé dans un exemplaire du Musée de Zurich ; les plaques génitales sont grandes, presque carrées, perforées près de leur milieu ; les plaques ocellaires, intercalées entre les premières, sont triangulaires et ne touchent le périprocte que par un de leurs angles, toutes sont épaisses, solides, très granuleuses. Périprocte assez grand, régulièrement pentagonal ; les plaques anales sont épaisses, nombreuses, irrégulières, très granuleuses, l'orifice anal proprement dit est fort petit, ses valves sont couvertes de très petites plaquettes. Radioles fusiformes ou plus ou moins claviformes; col brusquement rétréci à l'origine de la collerette. Tige ornée de côtes longitudinales fines, tantôt granuleuses, tantôt lisses, plus. ou moins serrées et plus ou moins saillantes, quelquefois semblables à de fines lamelles tranchantes, lisses ou profondément dentées en scie. Collerette toujours très longue, limitée par un petit bourrelet, couverte de stries d'une extrême finesse. Bouton peu développé; anneau finement strié ; facette articulaire le plus souvent crénelée. La collection de M. R. Cartier renferme un radiole monstrueux avec trois pointes terminales sur une même tige. Il ne nous a pas été possible de retrouver l'exemplaire, provenant du Randen, dans lequel les radioles sont attachés au test, qui a été figuré par Andreae, et après lui par Leske (pl. 46, fig. 4). Rapports et différences. Le Cid. coronata est très distinct de tous ses congénères par ses radioles, dont la longue collerette a l'apparence d'un véritable pétiole; le test est voisin de celui du Cid. marginata et de celui du Cid. monilifera ; il se distingue du premier par sa forme plus déprimée, ses aires ambulacraires pourvues de quatre rangées de granules seulement, ses scrobicules plus développés et entourés d'un cercle de granules beaucoup plus gros, plus saillants, plus mamelonnés et non d'un gros bourrelet, par ses tubercules moins fortement mamelonnés et généralement crénelés, ils sont lisses sur tous les exemplaires du Cid. marginata que nous avons pu examiner. Le Cid. monilifera, avec six rangées de granules aux aires ambulacraires, est moins déprimé, ses tubercules sont plus nombreux, plus serrés, moins développés, surtout en dessus, les granules qui entourent leurs scrobicules sont plus écartés. Le Cid. cervicalis a également quatre rangées de granules ambulacraires, mais sa forme est bien plus haute, ses tubercules sont plus nombreux et moins développés, ses granules scrobiculaires sont bien moins saillants. Localités. Birmensdorf, Bothenberg, Kreisacker, Willigen, Hornussen, Biberstein (Argovie). — Oberbuchsitten, Egerkinden, Rumpel (Soleure). — Chatillon, Délémont (Jura Bernois). Couches de Birmensdorf. Etage oxfordien. Endlingen, Lauffohr, Auenstein (Argovie). — Olten (Soleure). Couches à Hemicidaris crenularis. Terrain à Chailles. Randen, Riederen, Endlingen, Geissberg, Lägern, Baden, Braunegg, Wöschnau (Argovie). — Schönenwerth, Röthacker, Olten (Soleure). Couches de Baden. Etage séquanien. Randen, Lägern (Argovie). — Oberbuchsitten (Soleure). Couches de Wettingen. Etage ptérocérien. Collections. Musée de Zurich, Musée de Bâle, Musée de Berne, Musée de Lucerne, Musée de Soleure (Coll. Gressly), Cartier, Greppin, de Loriol. Explication des figures. Pl. III, fig. 8, 8 a, 8b. Cidaris coronata, de grandeur naturelle (Musée de Zurich). Id. fig. 9. Radiole de la même espèce, de grandeur naturelle (Coll. Cartier). Id. fig. 9a, 9b. Le même, grossi. Id. fig. 10—13. Autres radioles de grandeur naturelle (Coll. Cartier). -PL IV, fig. 1. Cid. coronata avec l'appareil apicial de grandeur naturelle (Musée de Zurich). Id. fig, 2, 2 a. Autre exemplaire de la même espèce, de grandeur naturelle (Musée de Zurich). Id. fig. 2b, 2c, 2d. Grossissement du même. Pl XIII, fig. l. Appareil apicial du Cid. coronata, grossi. |
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